De chiens et de saints, d’enfants et de pédomaniaques

 

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Du viol considéré comme un des beaux-arts

 

 

Mardi dernier 21 janvier était le jour anniversaire de la naissance d’Augustin Robespierre, qui aurait eu cette année 257 ans. On est en retard :

Bon anniversaire, citoyen !

 

 

 

 

 

Il s’agit d’abord d’un livre pour les enfants (petits et grands) :

 

 

 

Maria POUMIER

Angu Roquet chien du Vexin

Illustrations de projetKO

JEANNE éditions

104 pages – 21×29 cm

22 €

On peut le commander ici : https://plumenclume.org/home/49-angu-roquet-chien-du-vexin.html

 

 

 

 

Que fait-on quand on ne croit ni à Dieu ni à Diable et qu’il faut rendre compte d’un livre écrit par quelqu’un qui croit dur comme fer qu’il existe, au-dessus de nous et tout autour de nous, QUELQU’UN d’infiniment bon, d’infiniment grand, d’infiniment puissant et par conséquent d’infiniment miséricordieux, vers qui tourner nos espoirs, nos désespoirs, nos détresses, nos peurs et nos angoisses ?

Un croyant, c’est quelqu’un qui, lorsqu’une brute épaisse, animal humain détraqué, lui enfonce des aiguilles sous les ongles ou l’initie aux joies répétées du waterboarding, pense, CROIT, qu’il y a, derrière la porte, QUELQU’UN, résumé de tous les « infiniment » ci-dessus, qui, du fond des æons de l’éternité et des inimaginables années-lumière de l’espace, s’intéresse au petit vermisseau souffrant qu’il est, va le sauver in extrémis de son cancer ou de ses bourreaux, ou le vengera s’Il est hélas arrivé trop tard. La foi ne s’explique pas. L’absence de foi non plus.

Maria Poumier est une croyante. Sensible plus que beaucoup d’autres aux injustices et aux malheurs du monde, elle met toute sa confiance en ce Dieu inventeur des flammes éternelles pour ceux qui ne croient pas en Lui. C’est pourquoi, délaissant pour un bref instant les malheureux – Palestiniens et autres -, elle vient de revisiter quelque chose que même les papes et les évêques ne prennent plus depuis bien longtemps au sérieux : La légende dorée de Jacques de Voragine, histoire qui fut un temps officielle d’une ribambelle de saints, évidemment presque tous martyrs.

 

 

Jacques de Voragine (Jacopo da Varazze ) présentant son livre au Christ, par Ottaviano Nelli, Foligno, Italie

 

 

La légende dorée ! avec sa cascade d’empereurs romains dont l’occupation principale fut toujours d’inventer des tourments inédits pour les récalcitrants qui refusaient de « ployer le genouil » devant tous les dieux, à l’exception de celui des chrétiens… On en a beaucoup ri depuis le XIIIe siècle (mais surtout au cours des trois derniers). On aurait pu aussi s’émerveiller des infinies ressources de l’imaginaire humain.

Dans ce livre-ci, la trouvaille – touchante – de l’auteur a été de confier le rafraîchissement – on peut même dire la résurrection – des saints légendaires à la seule espèce innocente qui reste sur la terre : l’animale. Sous sa forme canine. Et elle a limité ses évocations aux saints du Vexin, qui, heureusement, sont nombreux.

L’Angu Roquet du titre, vous vous en doutiez peut-être, n’est autre que le chien de saint Roch, de qui on aurait dû deviner qu’il tenait son nom.

 

[Votre servante appartient à l’espèce désespérante qui a fait sa première (et dernière) communion dans une église précisément consacrée à saint Roch et qui a découvert ensuite, à force de curiosité impie, que Roch avait été, chez les païens préhistoriques, une divinité canine, avant que ces présomptueux d’humains ne l’affublent d’une carcasse à leur ressemblance, tout en laissant persister (mauvaise conscience ?) à côté du saint imposteur à deux pattes, le dieu d’origine, à quatre et à queue, devenu factotum…]

 

Et comme tout est permis dans les légendes, Roquet, à l’instar du baron de Münchausen, reste immortel tant que cela lui chante : tous ces saints qui se sont succédé au cours des siècles, il les a personnellement connus.

C’est ainsi que, feuilletant d’une griffe délicate ce joyau prétendu dépassé du christianisme occidental, il (c’est-à-dire Maria) revisite par la même occasion quantité de traditions populaires de cette région de France, en grand danger de disparaître sous les coups du capitalisme moribond, impatient de remplacer les humains par des robots et les petits enfants des hommes par des résidus d’éprouvettes qui feraient peur au père de Frankenstein.

Reconnaissons-le, ce n’est pas vraiment à nous qu’Angu Roquet s’adresse pour raconter la légende des siècles chrétiens : nous n’en sommes pas dignes ! C’est avec d’autres chiens qu’il s’entretient, et nous faisons ainsi la connaissance de Mâchefer, un grand chien de berger tout noir qui a, lui aussi, vu bien des choses que nous ne soupçonnions pas, et de Reniflard, chien breton caractériel, envers qui ses congénères font preuve de grande patience, car il est dévoré par la gale et souffre beaucoup.

Bien sûr, on pense au Colloque des chiens de Cervantès, sinon aux dialogues de ceux du Cymbalum Mundi de ce pauvre Bonaventure des Périers. On ne peut pas ne pas penser aussi aux toutous moralistes de La Fontaine, sans oublier les maîtres de notre maître Diogène de Sinope.

Le collier de légendes sacrées de Maria Poumier est illustré par des dessins de projetKO, qui sont en parfaite harmonie avec ses mots et l’esprit de ses mots. Que pourrait-on en dire de plus ?

 

 

 

Maria Poumier :

« Les mots des enfants de mon village, St Cyr-en-Arthies, sont absolument authentiques, quand ils se demandent : « C’est qui, Dieu », ce sont eux qui ont spontanément donné et enchaîné ces répliques, alors que nous préparions la mise en scène des « Mystères de saint Cyr »… »

 

En guise de bonus (au Pays de Liège, on dit « rawète »), la vidéo de ce spectacle :

https://www.youtube.com/watch?v=yoWPGlC-SK0

 

 

 

L’empereur Dèce ordonnant l’emmurement des Sept Dormants – Manuscrit du XIVe siècle

 

 

Angu Roquet chien du Vexin

 

Extrait :

 

X. Les chiens de la nuit

 

Mais, j’y songe, je ne vous ai pas présenté mes amis Mâchefer et Reniflard. Mâchefer était un taiseux, il aimait baver doucement et grommeler tout bas. C’est sur la route des Crêtes, à l’entrée de Chérence, là où il y a beaucoup de grottes bien commodes pour s’abriter, qu’on s’était retrouvés quelques jours plus tard. Reniflard, lui, venait de Villers-en-Arthies, où il avait souvent accompagné un certain Renan, qui partageait avec lui un tempérament coléreux.

Peu après la nuit mémorable de Saint-Clair-sur-Epte, nous admirions la voûte étoilée au-dessus des champs fraîchement moissonnés, les grillons s’égosillaient, nous ne pouvions pas dormir et nous sentions comme les chiens de garde des étoiles, astreints au service des astres et dociles à leur magnétisme ; il n’était pas question pour nous de fermer l’œil jusqu’à ce que les coqs aient pris le relais et appelé le soleil à la rescousse pour remettre de l’ordre dans la nature que le firmament attirait comme un aimant, arrachant hommes et bêtes, comme des épis mûrs, pour les lancer dans l’épaisseur des songes les plus touffus. La Voie Lactée…

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/x-les-chiens-de-la-nuit/

 

 

 

Là aussi, il s’agit d’un livre, mais vraiment très différent :

 

 

Affaire Matzneff, un théâtre de la terreur et de l’absurde

 

Slobodan Despot Le bruit du temps – 20.1.2020

 

 

La nouvelle chasse aux sorcières en France s’acharne sur un écrivain connu, Gabriel Matzneff, qui n’a jamais fait mystère de sa pédophilie. Pourquoi maintenant et pas hier ? Pourquoi lui et pas un autre ? Et jusqu’où ce délire de l’hypermoralisme nous mènera-t-il ?

 

 

 

 

Vers le milieu de l’an dernier, j’ai croisé Gabriel Matzneff dans les couloirs de notre commun éditeur, Gallimard. Nous avons échangé quelques mots, puis il a poursuivi son chemin en laissant derrière lui le sillage prestigieux des grands mandarins de la société parisienne. Cette aura particulière qui nimbe dans ces mêmes lieux les Sollers, les Garcin ou les Assouline, à quoi est-elle due ? A la démarche, aux manières, à l’eau de toilette ou au demi-sourire autocontemplatif qui ne les quitte jamais ?

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Source : https://antipresse.net/affaire-matzneff-un-theatre-de-la-terreur-et-de-labsurde/

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Du viol considéré comme un des beaux-arts

 

Anatole Atlas – spherisme.be – 10.1.2020

 

 

« I was damned if I did, and also damned if I didn’t. »

Pirozka Nagy, économiste au FMI harcelée par DSK

 

(…)

L’heure est venue de le divulguer pour la militante féministe que je suis, tant pleuvent sur la scène médiatique les accusations de viols et de harcèlements sexuels, de préférence contre des potentats du cinéma – milieu fondé plus que tout autre sur une prostitution généralisée…

(Toute star de la caméra, s’il appartient à la race élue, peut — sous couvert de l’Histoire — violer en criant «  J’accuse ! «  pour imposer silence à une damnée marquée au fer. Mais l’Histoire judéo-chrétienne entière ne se confond-elle pas à celle du viol depuis Canaan ?)

Pour que ne soit jamais mise en question la culture d’acquiescement au viol nécessaire à l’ensemble d’un système économique et politique, doit périodiquement exploser un scandale faisant écran à cette réalité. Des têtes quelquefois tombent, qui expient toutes les turpitudes, afin d’enrichir une mythologie sulfureuse et d’aviver les fantasmes faisant prospérer une telle industrie. Ces éclairages brutaux d’un monde placé sous la loi des projecteurs, servent à ce que ne soit pas mis en lumière le rapport sadomasochiste entre winners et losers, où le consentement à la soumission vaut approbation, sans quoi n’existerait pas Kapitotal. Ceux dont un Baby Mac disait qu’ils ne sont rien, ceux dont un Killer Donald (Big Mac) se présentait comme le souteneur, sont contraints pour survivre de mimer chaque jour une jouissance à la violence qu’ils subissent. Arrive-t-il qu’ils se révoltent ? Ce n’est pas tant contre leur servitude, qu’en raison d’une aggravation telle des conditions de celle-ci qu’ils se sentent trahis dans l’accès aux voluptés promises…

(Il fallait une puissance de désintégration mentale sans équivalent dans l’histoire des idéologies, pour persuader des milliards d’humains survivant à grand peine dans l’angoisse des misères et des guerres, des pestes et des famines, des cataclysmes et des paroxysmes de barbarie promis à leurs enfants, qu’heureusement pour eux prit fin avec l’Union soviétique ce goulag totalitaire assurant un emploi digne pour tous, l’accès gratuit à l’instruction publique et aux soins de santé, le développement par un très haut niveau de culture dans un système plus handicapé que dopé par la guerre, et que grâce à la sagesse éclairée des propriétaires de la démocratie libérale de marché, les 250.000 milliards de dettes offertes aux générations futures sont déjà les graines d’opulentes floraisons à venir.)

N’est-ce pas l’autorité de la puissance qui leur promet l’émancipation s’ils acceptent le modus moriendi imposé ? N’est-ce pas l’impuissance des victimes qui entretient leur esclavage ? La force de travail n’est-elle pas tout entière, corps et âme, une viande à l’étal d’un marché où la balance pèse plus-values des uns, survie des autres ? Et n’est-ce pas le désir de ceux-ci pour la séduction de ceux-là qui interdit la mise en question de ce rapport ? La victime doit donc refouler son dégoût sous peine de mort, et se féliciter de son sort. Imagine-t-on une prise de parole, quand les propriétaires de la parole appartiennent au camp des plus forts ? Codifié en devoir par le quotidien, le jeu de rôles entre insiders et outsiders fait du plaisir éprouvé dans la consommation de pacotilles, l’instrument magique de cette mise en scène…

( » Violez ! Violez ! Violez ! Je dis aux hommes : violez les femmes ! « , clame Finkielkraut à l’une des innombrables tribunes médiatiques offertes aux porte-voix de la nouvelle extrême-droite par la tour Panoptic. Cette injonction à violer, consubstantielle à celle de ne pas se voiler, est le dernier commandement de la loi mosaïque… Le même idéologue ajoute au micro, pour légitimer l’abjection : « En un mot, je préfère Elisabeth Badinter à Caroline De Haas« .)    

Une continuelle inversion dans les représentations doit brouiller sans cesse le sens de cette soumission dite libératrice. Toujours la lame du salut feint de trancher le nœud du servage, mais entaille les chairs plus inexorablement.

Pascal Bruckner assimile à un maccarthysme néo-féministe, comparable aux persécutions staliniennes et nazies, les plaintes pour viols et sévices formulées contre Polanski, celui-ci revêtant l’uniforme de Dreyfus et la toge morale de Zola pour fustiger des accusatrices l’ayant condamné à relégation sur l’Île du Diable.)

La stratégie mise en œuvre empêche toute issue, dès lors que l’hypothèse d’une issue au capitalisme a été abolie. Prière de communier aux célébrations de la liberté retrouvée en novembre 1989.

(Sus au drapeau rouge, voilà l’ennemi !)

Hier vint un souteneur bonhomme osant affirmer que son adversaire était la finance. Passé la galéjade, surgit un nouveau maître au prestige olympien s’affirmant Jupiter. Baby Mac s’imposa comme un amant au charme équivoque, unissant la fougue de Mars à la grâce d’Apollon. Plus que jamais les damnés désireraient leurs élus, plus que jamais les victimes seraient consentantes. L’élu des élus n’avait-il pas annoncé la révolution ? C’est dans un tel contexte que certains viols sélectionnés parmi les rangs de l’élite peuvent détourner l’attention publique des sévices et harcèlements de masse, promus au rang des beaux-arts par les maîtres de ce rapport social…

Ainsi des foules aveugles partout sur la planète beuglent, ruent, s’empêtrent les cornes sur des muletas dans les plis desquelles se dissimule une épée prête pour l’estocade : ce corps mugissant peut-il -— veut-il — déjouer feintes et ruses de la tour Panoptic au service de Kapitotal ?…

(Nos taureaux babyloniens sont bien placés pour savoir les conséquences de foncer sans penser. Mais ils ont besoin d’un enclos mental. Demain, leurs cris transformés en voix électorales, ils voteront encore pour chacune des branches de la mâchoire du Moloch !)

L’urgence de cette confession m’est venue d’une rencontre mythique avec le couple formé d’Ishtar et de Gilgamesh, à qui je rends grâce de m’avoir fait accéder à la Sphère.

 

Élisabeth B. (18 novembre 2019)

(Qui croirait voir une personne réelle en cette « Élisabeth B » pourrait fort se tromper, car il n’est pas exclu qu’il s’agisse d’une affabulation de Gilgamesh lui-même.)

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/du-viol-considere-comme-un-des-beaux-arts/

 

 

 

 

 

 

Et quoi d’autre dans notre monde ? De quoi regretter celui des chiens.

 

 

 

 

Pas de #MeToo pour ces Palestiniennes emprisonnées en Israël

 

Gideon Lévy – Chroniques de Palestine – 17.1.2020

Via France-Irak Actualités

 

 

 

 

Ce ne sont pas des femmes, ce sont des «terroristes», donc personne ne se soucie d’elles lorsqu’elles sont victimes de mauvais traitements et d’abus.

À une époque où toute remarque sexiste adressée à une femme peut conduire à une émeute, la torture lors des interrogatoires ou les incarcérations totalement injustes de femmes ne fâchent personne. Lorsque des carrières et des vies sont ruinées à cause d’un baiser ou d’une accolade inappropriés, la retenue des femmes pendant des jours et des nuits dans des positions contraintes et douloureuses, la privation de sommeil et les réclusions sont acceptables parce qu’elles sont des «terroristes».

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Source : http://www.france-irak-actualite.com/2020/01/pas-de-metoo-pour-ces-palestiniennes-emprisonnees-en-israel.html

 

 

 

 

Affaire Nisman, nouvelles révélations 

 

Entre la plume et l’enclume – 17.1.2020

 

 

 

 

Maria Poumier répond aux questions de MetaTV

 

Quoi de neuf sur le front du sionisme en Argentine ?

– Netflix vient de produire une série documentaire en 6 épisodes sous l’intitulé « Nisman, le procureur, la présidente et l’espion »; les Argentins, qui les visionnent fébrilement depuis le 1er janvier alors  qu’en France la pièce montée n’est pas encore sortie, reconnaissent que la chose comporte des éléments contredisant la version israélienne. Grâce au réalisateur Justin Webster, alors qu’on  commémore le cinquième anniversaire de la disparition brutale du procureur Nisman le 18 janvier, énormément de questions sont à nouveau débattues en Argentine, et au-delà; l’assassinat du commandant Soleimani remet la question des relations entre l’Argentine et l’Iran au premier plan.

Rappelons les dates fondamentales:

– 17 mars 1992, attentat contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires;

– 18 juillet 1994, attentat contre l’AMIA, centre communautaire juif de Buenos Aires, faisant 85 morts et 300 blessés;

– janvier 2013, la présidente Cristina Fernandez signe avec l’Iran un protocole de coopération avec les autorités pour débloquer l’enquête concernant l’attentat de 1994, imputé à des représentants du gouvernement iranien;

– 2015, le 18 janvier, disparition brutale du procureur Nisman, chargé d’enquêter sur ledit attentat depuis dix ans; la présidente est accusée de l’avoir fait assassiner; son parti perd les élections présidentielles, au profit du libéral Mauricio Macri;

– décembre 2019: elle revient au pouvoir en tant que vice présidente du nouveau président élu, Alberto Fernandez.

– Le 18 janvier 2020, les médias vont commémorer avec tout leur tintamarre la disparition brutale de Nisman, qui était téléguidé dans le sens des intérêts israéliens. Cet individu semble bien avoir été chargé par la CIA d’une mission: faire tomber la présidente. Mais nous verrons que ce n’est pas tout..

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Source : https://plumenclume.org/blog/525-affaire-nisman-nouvelles-revelations

 

 

 

 

Les USA livrent une bataille homérique pour stopper l’intégration eurasienne

 

Pepe Escobar – 18-19.1.2020

Paru sur Asia Times sous le titre Battle of the Ages to stop Eurasian integration

Via Entelekheia

 

Pourquoi le général Qassem Soleimani a-t-il été assassiné ? Pourquoi les USA refusent-ils catégoriquement de partir de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan ?

Il est impossible de comprendre leur stratégie sans la situer dans le contexte de la montée de la Chine, de ses ambitions géo-économiques en Eurasie et de la perte d’influence majeure des USA dans la région, et à terme sur tout le continent eurasien, de Lisbonne jusqu’au Pacifique, qui s’ensuivra si la Chine continue de jouer les locomotives de développement régional – et ce, sans même mentionner que Pékin compte aussi développer l’Afrique et connecter ainsi les économies des trois continents de l’entité supercontinentale afro-eurasienne.

 

 

 

Les années folles du XXIe siècle ont commencé en fanfare avec l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani.

Mais un autre big bang nous attend tout au long de la décennie : les innombrables déclinaisons du Nouveau Grand Jeu en Eurasie, qui oppose les États-Unis à la Russie, à la Chine et à l’Iran, les trois principales locomotives de l’intégration eurasienne.

Chaque changement de donne en géopolitique et en géo-économie, au cours de la prochaine décennie, devra être analysé en relation avec ce conflit épique.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2020/01/18/les-usa-livrent-une-bataille-homerique-pour-stopper-lintegration-eurasienne/

 

 

 

 

La Bataille pour Auschwitz

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume et l’enclume – 21.1.2020

Traduction : Maria Poumier

 

 

Libération d’Auschwitz par l’Armée Rouge

 

Le vendredi 17 janvier 2020, trois mille salves ont ébranlé le sol de la capitale russe; le ciel sur Moscou s’était emblasonné de glorieux feux d’artifice. C’était une répétition de la célébration mémorable, soixante-quinze ans plus tôt, soulignée, le 17 janvier 1947, par 24 salves de 324 canons lourds pour la libération de Varsovie par l’Armée rouge. Varsovie en ruines venait d’être sauvée de la disparition totale.

Cela pourrait être une excellente occasion pour un déploiement de l’amitié entre les deux nations slaves. Les Polonais pourraient se souvenir que 200 000 Russes, soldats et officiers furent tués en action à Varsovie et ils pourraient dire: ils sont morts pour nous permettre de vivre. Ils pourraient remercier la Russie pour les terres généreuses et les grandes villes arrachées à l’Allemagne vaincue, pour se les avoir vue offertes à la Pologne: Dantzig devint Gdansk, Stettin devint Szczecin, Breslau Wroclaw, et Posent Poznan. Ils pourraient remercier la Russie même pour avoir passé à l’Ukraine les terres peuplées d’Ukrainiens qui étaient sous commandement polonais avant les guerres, commandement qui se termina par un grand massacre des Polonais qui y résidaient par les nationalistes ukrainiens.

La gratitude n’est pas un trait marquant du caractère national polonais: le gouvernement polonais a ignoré l’évènement. Bien au contraire, les Polonais ont détruit les mémoriaux et tombes des soldats russes. C’était terrible, mais bien moins important que la décision de Varsovie d’établir le système US de radars, et d’un bouclier de missiles sur son sol, le système qui fait d’une soudaine attaque nucléaire US une possibilité fort tangible. L’effort de la Pologne pour saboter l’oléoduc qui relie la Russie à l’Allemagne; l’invitation de la Pologne aux blindés US à prendre place sur sa frontière orientale, l’hostilité inextinguible de la Pologne envers la Russie au parlement européen ont fait que les Russes voient cet ancien membre fondateur du Pacte de Varsovie comme leur ennemi n°1 sur le continent européen.

Vous ne serez pas surpris que les Russes aient vu là une bonne occasion de leur rendre la pareille.

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Source : https://plumenclume.org/blog/527-la-bataille-pour-auschwitz

 

 

 

 

 

Petit Addendum

En août 1920, Curzio Malaparte, jeune attaché mlitaire à l’ambassade d’Italie, se trouvait dans Varsovie assiégée par Trotski.

 

1920 – L’expérience polonaise.

L’ordre règne à Varsovie

 

 

Femmes polonaises défendant Varsovie – Août 1920

 

 

Combattants polonais de l’Armée Rouge

 

   […]

   « Varsovie, au cours de ces journées, présentait l’aspect d’une ville résignée au saccage. Une chaleur lourde étouffait les voix et les bruits ; un profond silence pesait sur la foule massée dans les rues. De temps en temps, des files interminables de tramways, chargés de blessés, fendaient lentement cette foule. Les blessés mettaient la tête aux fenêtres et montraient le poing en jurant. Un long murmure se propageait de trottoir en trottoir, de rue en rue. Au milieu d’une escorte de uhlans, parmi les sabots des chevaux, courbés, boiteux, vêtus de haillons, l’étoile rouge sur la poitrine, des prisonniers bolcheviques défilaient. Au passage des prisonniers, la foule s’ouvrait en silence, et se refermait pesamment derrière eux. Des tumultes éclataient par-ci par-là, immédiatement étouffés par la foule. Par-dessus cet océan de têtes, de hautes croix noires se dressaient parfois, portées en procession par des soldats maigres et fiévreux : le peuple avançait lentement, par vagues ; un courant se dessinait, au milieu de la rue, suivait les croix, stagnait, refluait, se perdait en bras tumultueux. À la tête du pont de la Vistule, une foule silencieuse tendait l’oreille à un tonnerre lointain. Des nuages denses, jaunes de soleil et de poussière, fermaient l’horizon qui vibrait en grondant comme sous le choc d’un bélier.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/1920-lexperience-polonaise-lordre-regne-a-varsovie/

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 24 janvier 2020

 

 

 

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