MEURTRES, Inc.

 

En gros et en détail

 

 

 

 

 

Le jour de la St Sylvestre, Le Soir de Bruxelles, merdia fiable s’il en fut, publiait l’information suivante :

 

 

 

 

Hillary Clinton prévient que Trump pourrait être candidat à la présidence en 2024

 

 

« S’il n’est pas tenu responsable et autorisé à recommencer, je pense que cela pourrait être la fin de notre démocratie », a déclaré Mme Clinton dans une interview accordée à MSNBC

Hillary Clinton pense que Donald Trump a l’intention d’être candidat à la présidence des États-Unis en 2024. L’ancienne première dame et ancien ministre des affaires étrangères l’a déclaré jeudi dans une interview accordée à la chaîne d’information américaine MSNBC

La démocrate Hillary Clinton a perdu l’élection présidentielle de 2016 face au républicain Donald Trump. Elle craint qu’il ne soit à nouveau candidat à la présidence dans deux ans. « Il va recommencer et la démocratie sera en jeu », a déclaré l’épouse de l’ancien président Bill Clinton.

Si Trump devait être réélu, son second mandat ferait passer ses « quatre premières années tumultueuses » en tant que président pour un « jeu d’enfant ». « S’il n’est pas tenu responsable et autorisé à recommencer [sic], je pense que cela  pourrait être la fin de notre démocratie », a déclaré Mme Clinton.

Source : https://www.lesoir.be/415459/article/2021-12-31/hillary-clinton-previent-que-trump-pourrait-etre-candidat-la-presidence-en-2024

 

 

 

 

Ciel !

Et voilà que, ce 11 janvier, le Wall Street Journal monte dans un autre wagon du train en marche :

 

 

Le retour de Hillary Clinton aux élections de 2024

 

Joe Biden et Kamala Harris sont devenus impopulaires. Il est peut-être temps.

 

 

Douglas E. Schoen & Andrew Stein – WSJ – 11.1.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

L’ex-Secrétaire d’État Hillary Clinton posant à la projection du film ‘Hillary’ à Berlin, le 25 février 2020.

 

 

Une véritable tempête au sein du parti démocrate rend plausible un scénario encore inenvisageable il y a peu : le retour politique de Hillary Clinton en 2024.

Plusieurs circonstances – le faible taux d’opinions favorables au président Biden, les doutes sur sa capacité à se représenter à 82 ans, l’impopularité de la vice-présidente Kamala Harris et l’absence d’un autre démocrate assez fort pour diriger une campagne en 2024 – ont créé, dans le parti, un vide directionnel que Mme Clinton pourrait être en mesure de combler.

Source : https://www.wsj.com/articles/hillary-clinton-2024-comeback-president-biden-harris-democrat-nominee-race-2022-midterm-loss-11641914951

 

 

 

 

C’est ce que résume, de son côté, le Réseau Voltaire :

 

 

Hillary, le retour ?

 

Réseau Voltaire 19.1.2022

 

 

 

 

Le directeur d’un institut de sondages, Douglas E. Schoen, a publié une tribune dans le Wall Street Journal pour lancer l’idée d’un retour d’Hillary Clinton sur la scène politique [1].

L’idée est que le président Joe Biden (79 ans, atteint de la maladie d’Alzheimer) ne pourra pas se représenter et que sa vice-présidente, Kamala Harris, ne parvient pas à s’imposer. Ni le sénateur Bernie Sanders (80 ans, malade du cœur), ni la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi (81 ans), ne pourront non plus. La voie est donc libre pour l’épouse de l’ancien président Bill Clinton et ancienne secrétaire d’État.

L’ancien président Donald Trump ayant laissé entrevoir ce week-end qu’il pourrait également se représenter, on pourrait assister en 2024 à un nouveau duel Clinton-Trump.

_________________    

  • [1] Voir ci-dessus.

Source : Hillary, le retour ? (voltairenet.org)

 

 

Et ils ne sont pas les seuls. Il n’est question, ici et là, que de la dégénérescence visible de Joe Biden, de la nullité des chances des autres démocrates en lice et de la quasi certitude que, seule, Hillary serait en mesure d’affronter un Donald Trump qui n’a jamais caché sa détermination de « remettre ça » à la première occasion. Il n’est donc pas du tout impossible que les électeurs U.S. en soient bientôt réduits à « choisir » entre une peste et un choléra qui n’ont pas grand-chose de neuf à leur apprendre. Les mots qu’on rencontre le plus souvent ces temps-ci se résument à peu près à : « les Dems paniquent ». Or, si un retour du Donald n’est pas une perspective aussi neuve ni engageante que d’aucuns ont pu le croire lors de son élection, le maintien des « Dems » au pouvoir reste la pire des perspectives pour le R.O.W. (« reste du monde » en français démodé).

C’est pourquoi il ne nous semble pas superflu de publier ici deux articles récents de Covert Action Magazine (Magazine de l’action secrète) sur la peut-être future présidente de « notre démocratie » et son ex-président d’époux.

S’il est difficile – voire impossible – de trouver un président US qui n’ait pas fait assassiner des gens en gros ou en détail ou les deux, il en est qui, en cette matière, détiennent des sortes de records, et comme il faut bien commencer quelque part…

 

 

 

Dédié à la mémoire de Muammar Kadhafi

Et en témoignage de fraternité impuissante à Georges Abdallah

 

 

 

Il n’y a absolument aucune raison au monde de croire que Bill Clinton soit un agent de la CIA, toutes les preuves mises à part.

 

 

Jeremy Kuzmarov – Covert Action Magazine – 3.1.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Bill Clinton, gouverneur de l’Arkansas en 1991, avec sa femme Hillary et sa fille Chelsea. [Source : businessinsider.com]

 

 

 

Clinton aurait été recruté par l’Agence dans les années 1960 et aurait aidé à couvrir des opérations de trafic de drogue et d’armes au profit des Contras nicaraguayens à partir de Mena, Arkansas, dans les années 1980, alors qu’il était gouverneur de l’Arkansas. La CIA, à son tour, semble avoir aidé Clinton dans son ascension au pouvoir.

 

[Cet article fait partie de notre série sur l’histoire de la CIA et de ses activités criminelles dans le monde. Il donne également le coup d’envoi de notre semaine consacrée aux « crimes des Clinton », puisque nous enchaînerons avec un article sur le meurtre, en juillet 1993, du conseiller spécial de la Maison Blanche, Vince Foster, que Clinton avait fait venir à Washington depuis l’Arkansas où il avait servi de conseiller juridique à Hillary au sein du cabinet Rose. Bill a récemment fait la une des journaux du fait qu’il a été hospitalisé et semble être en mauvaise santé. Les grands médias continuent de le traiter, lui et Hillary, avec des gants, sans explorer le côté sombre d’un couple américain au pouvoir qui incarne le vieil adage « le meilleur est le pire » [??? NdE].]

 

La superproduction hollywoodienne de 2017, American Made, avec Tom Cruise, mettait en lumière les escapades de Barry Seal, un pilote-trafiquant de drogue légendaire ayant des antécédents avec la CIA, qui faisait passer des armes et de la drogue au Nicaragua depuis Mena, en Arkansas, dans le cadre de la guerre des Contras des années 1980.

 

 

 

 

Dans une scène que les réalisateurs ont décidé de supprimer, le jeune Bill Clinton, gouverneur de l’Arkansas, se fait faire une lap dance dans un club de strip-tease au moment où Seal met au point un plan pour enrôler Clinton dans le trafic de drogue et d’armes soutenu par la CIA. On a cependant laissé de côté une scène dans laquelle Clinton aide à faciliter la libération de Seal de prison afin qu’il puisse commencer à informer la Drug Enforcement Administration (DEA).

Hollywood est peut-être connu pour ses embellissements, mais des documents récemment déclassifiés montrent que des fonctionnaires de l’État de l’Arkansas ont été informés d’une opération conjointe de la CIA et du ministère de la Défense à Mena pour aider les Contras, dont le gouverneur Clinton devait avoir connaissance. Selon de nombreux témoignages de lanceurs d’alerte, Clinton a également contribué à bloquer les enquêtes sur les systèmes de trafic d’armes et de drogue.

Le directeur d’American Made, Doug Liman, a déclaré : « Nous savions que, d’une manière ou d’une autre, Barry opérait en toute impunité. La CIA opérait avec une totale impunité en Arkansas. Le bureau du gouverneur a donc dû être impliqué. Il y a eu aussi un procureur en Arkansas à qui on a dit de se retirer. Et donc nous avons combiné cela avec le fait que la CIA opérait à coup sûr en Arkansas alors que Clinton en était le gouverneur, pour condenser le tout en un moment précis ».

Les liens de Clinton avec la CIA semblent remonter aux années 1960. Il aurait été recruté alors qu’il étudiait à l’université d’Oxford à la fin des années 1960 en tant que boursier Rhodes, ou alors qu’il était étudiant à l’université de Georgetown – énorme centre de recrutement de la CIA. Il aurait ensuite servi d’informateur sur le mouvement anti-guerre en Angleterre dans le cadre de l’opération Chaos de la CIA, donnant à la CIA les noms de manifestants et les sources de financement du mouvement.

La CIA est également soupçonnée d’avoir financé un voyage que Clinton a effectué en mars 1969 à Moscou, où il aurait participé à une mission visant à faire sortir clandestinement les mémoires de l’ancien premier ministre soviétique Nikita Khrouchtchev, qui ont ensuite été traduites en seize langues.

Il s’agissait d’un coup d’éclat pour la CIA, car Khrouchtchev avait dénoncé les crimes de Staline et présenté une vision négative de l’Union soviétique.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/il-ny-a-absolument-aucune-raison-au-monde-de-croire-que-bill-clinton-soit-un-agent-de-la-cia-toutes-les-preuves-mises-a-part/

 

 

 

 

On rappellera, entre les deux articles de Jeremy Kuzmarov, une autre des activités de l’ex-président : celle qui l’a conduit si souvent (pour le compte de la CIA ? d’Israël ? pour satisfaire ses pulsions personnelles ? ou dans d’autres buts plus sinistres encore ?) à bord du Lolita Express, où il a été le commensal apparemment très prisé de Jerry Epstein et de dame Ghislaine. C’est ici, un article (du Sun) parmi d’autres :

https://www.the-sun.com/news/1342521/bill-clinton-massage-epstein-sex-slave-lolita-express-plane/

 

 

Le poids des mots, le choc des photos… 

On est quand même assez loin de « …cette femme… Miss Lewinsky ».

 

 

 

 

 

La marque Clinton étant désormais discréditée, il est grand temps de rouvrir l’enquête sur la mort de Vince Foster

 

Jeremy Kuzmarov – CovertAction Magazine – 5.1.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

[Source: allthatsinteresting.com]

 

 

 

Vince Foster a été le plus haut fonctionnaire fédéral à mourir depuis JFK. Sa mort a été classée comme un suicide ; pourtant, des preuves solides suggèrent qu’il a été assassiné.

 

 [Cet article poursuit les enquêtes du CAM sur les assassinats politiques aux États-Unis et leurs implications non moins politiques. Il poursuit également une semaine d’articles sur les crimes de Bill et Hillary Clinton qui ont eu le culot de réclamer à grands cris des politiques sévères en matière de justice pénale alors qu’ils sont eux-mêmes des criminels de carrière [les Rédacteurs].

 

Peu après 18 heures, le 20 juillet 1993, à la suite de deux appels au 911, la police des parcs des États-Unis est tombée sur le corps de Vincent W. Foster, Conseiller de la Maison-Blanche et avocat personnel de Bill et Hillary Clinton, qui était venu à Washington après avoir travaillé en étroite collaboration avec Hillary au cabinet d’avocats Rose à Little Rock, dans l’Arkansas.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-marque-clinton-etant-desormais-discreditee-il-est-grand-temps-de-rouvrir-lenquete-sur-la-mort-de-vince-foster/

 

 

 

À lire en anglais si on veut :

 

Could Hillary Clinton really run for president again ?

Carl Golden – IVP (Imperial Valley Press) – 20.1.2022

https://www.ivpressonline.com/open/could-hillary-clinton-really-run-for-president-again/article_f969f3e2-7986-11ec-b012-4f23dbec7d30.html

 

 

 

 

 

Certes, l’autre candidat n’est pas très frais non plus, mais on ne peut pas être au four et au moulin…

 

 

 

 

 

 

 

 

Addendum :

L’auteur, dans son deuxième article, évoquant très brièvement Jonathan Pollard, il ne nous a pas semblé superflu non plus de rappeler ce que nous en disions ici-même, moins brièvement…  il y a six ans.

D’autant qu’on y trouvait déjà les principaux personnages d’aujourd’hui dans leurs oeuvres, notamment les Clinton, Joe Biden, Barack Obama, George Tenet, etc… mais non Donald Trump, qui, comme on le sait, n’a rien à voir avec les « Dems ».

 

 

C’était il y a six ans sur Les Grosses Orchades

 

Lire ici…

Un cas extrême de chutzpah

 

 

 

 

 

Enfin, on ne voudrait pas laisser passer sans le citer un des derniers et meilleurs articles de Dmitry Orlov :

 

 

Déni cosmique ! Il n’y a personne !

 

Dmitry Orlov – Club Orlov – 13.1.2022

 

publié par hervek – Le Saker francophone – 18.1.2022

 

 

 

Leonardo di Caprio dans Don’t look up !

 

 

 

Le 24 décembre 2021, Netflix a sorti un nouveau film intitulé « Don’t Look Up » . Il s’agit d’un thriller apocalyptique sur un astéroïde qui détruit la Terre et il est classé dans le top 10, avec un film de monstres, un film de crime artistique et un snuff movie. En tant que divertissement, il est à peine regardable ; en tant que propagande, il est des plus intéressants. Le moment de sa sortie – juste avant les fêtes de fin d’année – était conforme à sa fonction de message public, conçu pour attirer le public le plus large possible, puisque c’est la période où la plupart des gens ont du temps libre. Le lieu – un service de diffusion en continu – a permis de se passer d’une première, des bavardages habituels et des interviews qui, compte tenu du sujet traité et de la manière dont il est traité, aurait pu donner lieu à des questions embarrassantes qui auraient entraîné un malaise considérable pour toutes les personnes concernées. Son sujet – la destruction de notre planète – s’opposait gravement au sujet de Noël, qui est la naissance de notre Sauveur, et, à l’époque pré-chrétienne, au solstice d’hiver, qui est un tournant des saisons vers le printemps et la renaissance.

 

En bref, les commanditaires de ce spectacle ont tout fait pour s’assurer que le plus grand nombre possible de personnes entrent dans la nouvelle année avec le message d’une catastrophe imminente à l’esprit. Qui étaient ces personnes ? Tout porte à croire qu’il s’agit de l’État profond, souvent mentionné mais peu perçu. Toute l’équipe derrière le film est composée de Démocrates très en vue. À son tour, le parti Démocrate sert les intérêts de l’État profond, dont le pouvoir et la portée ont été clairement mis en évidence par la parodie qu’a été l’élection de 2020. De nombreux commentateurs sont tombés dans le piège de penser qu’une telle concentration de Démocrates de haut niveau rendait automatiquement le film anti-républicain. Certains sont même allés jusqu’à prétendre que la femme-présidente Orlin était une ressemblance avec le bouffon bavard Trump (ignorant une photographie d’elle dans une étreinte intime avec Bill Clinton). En fait, Orlin est bien plus clairement une ressemblance avec une Hillary Clinton plus jeune, moins criarde et détestable. Mais il ne s’agit pas non plus d’Hillary Clinton.

Lire la suite…

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/deni-cosmique-il-ny-a-personnehttps://lesakerfrancophone.fr/deni-cosmique-il-ny-a-personne

 

 

 

 

 

Vous avez du pain sur la planche.

Bonne lecture à tous !

 

 

 

Mis en ligne le 28 janvier 2022

 

 

 

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