La marque Clinton étant désormais discréditée, il est grand temps de rouvrir l’enquête sur la mort de Vince Foster

 

 

Jeremy Kuzmarov – CovertAction Magazine – 5.1.2022

 

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

[Source: allthatsinteresting.com]

 

 

 

Vince Foster a été le plus haut fonctionnaire fédéral à mourir depuis JFK. Sa mort a été classée comme un suicide ; pourtant, des preuves solides suggèrent qu’il a été assassiné.

 

 

 [Cet article poursuit les enquêtes du CAM sur les assassinats politiques aux États-Unis et leurs implications non moins politiques. Il poursuit également une semaine d’articles sur les crimes de Bill et Hillary Clinton qui ont eu l’le culot de réclamer à grands cris des politiques sévères en matière de justice pénale, alors qu’ils sont eux-mêmes des criminels de carrière [Les Rédacteurs].

 

 

Peu après 18 heures, le 20 juillet 1993, à la suite de deux appels au 911, la police des parcs des États-Unis est tombée sur le corps de Vincent W. Foster, conseiller de la Maison-Blanche et avocat personnel de Bill et Hillary Clinton, qui était venu à Washington après avoir travaillé en étroite collaboration avec Hillary au cabinet d’avocats Rose à Little Rock, dans l’Arkansas.

Le corps de Foster a été retrouvé face contre terre, la tête en haut, sur le flanc d’une pente abrupte dans le parc de Fort Marcy, une ancienne structure datant de la guerre de Sécession, située à McLean, en Virginie, à 8 minutes seulement du siège de la CIA, sur un chemin de terre, devant un vieux canon. La tête tachée de sang, Foster tenait toujours le revolver colt .38 avec lequel il est censé s’être tué, le pouce engagé dans la gâchette.

 

 

Foster se serait suicidé le 20 juillet 1993 dans le parc de Fort Marcy, le long du fleuve Potomac, en plaçant un revolver de calibre 38 dans sa bouche et en appuyant sur la gâchette. [Source : dailymail.co.uk]

 

 

Le jour de sa mort, Foster avait quitté son bureau de l’aile ouest de la Maison Blanche à 13 heures, après y avoir déjeuné. Il aurait sauté dans sa Honda, se serait rendu dans un coin isolé du parc et s’y serait tué.

 

 

Le cercueil de Foster, porté le jour de son enterrement. [Source : msnbc.com]

 

 

Curieusement, personne ne se souvenait avoir vu Foster entre le moment où il avait quitté l’aile ouest de la Maison Blanche et celui où son corps a été découvert, alors que son visage avait fait la une des journaux télévisés[1].

En outre, personne non plus n’avait entendu le bruit d’un coup de feu et les enquêteurs de la police n’ont d’abord pas trouvé ses clés de voiture sur lui, ce qui soulève des questions sur la manière dont il s’est rendu au parc.

 

 

[Source: allthatsinteresting.com]

 

 

Patrick Knowlton [Source: fbicover-up.com]

 

 

Vincent Scalice et Fred Santucci, détectives de la brigade criminelle de New York avec 50 ans d’expérience combinée à leur actif, qui furent engagés par le Western Journalism Center pour enquêter sur l’affaire, ont déclaré qu’ils n’avaient jamais vu une arme à feu, dans un suicide, placée de manière aussi ordonnée et que, dans des circonstances normales, l’arme se retrouvait loin de la personne qui l’avait utilisée – atterrissant parfois à plusieurs mètres de distance en raison de la force du coup de feu et des actions réflexes de la victime[2].

 

 

Photo diffusée par les grandes chaînes d’information, montrant le cadavre de Foster avec l’arme encore à la main, le pouce engagé par la gâchette. [Source : dean-w-arnold.com]

 

 

Dans le cas de Foster également, ils se seraient attendus à une énorme flaque de sang – à un bousillage en règle – alors que seul un tout petit filet de sang coulait de sa bouche[3].

L’arme elle-même semblait propre, comme si elle avait été essuyée[4] .

 

 

Autres preuves que le crime a été mis en scène

Il y avait plusieurs autres éléments suspects concernant la mort de Foster qui contredisaient l’histoire officielle. Et notamment :

1/       On n’a pas trouvé la moindre trace de terre sur les chaussures de Foster, alors qu’il était censé être arrivé là par un chemin de terre. Tous ceux qui ont marché sur ce chemin avaient des traces de terre sur leurs chaussures.[5]

2/       On n’a pas pu localiser la balle qui a tué Foster [6]

3/     Aucune des 26 personnes qui ont vu le corps de Foster avant l’autopsie n’a vu les traces d’entrée et de sortie de la balle qui est supposée l’avoir tué[7].

4/       Aucune empreinte digitale sur le pistolet et aucune poudre à canon n’a été trouvée sur la langue de Foster. Il n’y avait pas non plus de blessure à la bouche ni de dents ébréchées comme c’est généralement le cas quand une est balle tirée dans la bouche[8].

5/       La famille de Foster n’a pas pu identifier le colt .38 comme étant le sien.

6/       Les lunettes de Foster ont été trouvées à environ 5m80 de sa tête, c. à d. à 4 m ses chaussures, ce qui prouve une mise en scène [9].

7/       Une entaille au cou de Foster et une tache de vin sur sa chemise n’ont jamais été expliquées, de même que la présence de sperme dans son caleçon[10].

8/     Le premier témoin et le premier policier présents sur les lieux ont déclaré ne pas avoir trouvé d’arme dans la main de Foster, ce qui révèle que l’arme a été mise en place ultérieurement.

 

 

[Source: ttlg.com]

 

 

  1. Richard Arthur, un ambulancier de Fairfax, a décrit la position du corps de Foster comme celle de quelqu’un dans un cercueil, en somme comme si le corps avait été placé là. Il a déclaré aux enquêteurs du Sénat qu’il n’avait « tout simplement jamais vu un corps allongé aussi droit après avoir reçu une balle dans [la] tête » [11].
  2. Des témoins ont identifié une Honda marron avec des plaques d’immatriculation de l’Arkansas, garée au même endroit que la Honda grise de Foster, retrouvée plus tard garée dans le parc de Fort Marcy. Patrick Knowlten, un habitant de Syracuse qui s’était arrêté dans le parc pour se soulager, a précisé qu’il avait vu la Honda marron à 16 h 30. Une autopsie a déterminé, d’après l’heure à laquelle il avait déjeuné, que Foster était mort entre 14 et 16 heures, Cela signifie donc que quelqu’un d’autre a conduit sa voiture dans le cadre de la mise en scène du crime[12].

 

 

   

[Source: fibicover-up.com]

 

 

 

En outre, des visiteurs du parc ont rapporté avoir vu plusieurs hommes non identifiés se comportant de manière suspecte, y compris un homme de type hispanique assis dans le parking à 16h30, gardant la Honda marron, peu avant la découverte du corps.[13] Patrick Knowlton a déclaré que l’homme rencontré dans le parking lui avait lancé un regard menaçant.[14]

L’ambulancier Todd Hall, qui a été l’un des premiers à tomber sur le corps de Foster, a témoigné avoir vu un homme portant une veste rouge s’éloigner en courant de la scène de mort, par le sentier au pied de la berme.

La police en a déduit que l’homme devait être un bénévole s’occupant du parc, mais Terry Cummings, président des relations publiques du Potomac Appalachian Club, a déclaré que les bénévoles qui s’occupaient du parc ne portaient pas de veste mais des vêtements de travail et travaillaient d’habitude le week-end – ou le matin si c’était en semaine – jamais tard dans l’après-midi[15].

 

 

Équivoque sur le lieu du décès

De façon suspecte, la Police des Parcs U.S. a décrit de manière inexacte l’emplacement du lieu de la mort dans ses rapports officiels. Elle a déclaré avoir trouvé le corps à un certain endroit, sur la berme au-delà d’un canon, alors qu’elle a indiqué un endroit différent, dans son rapport destiné à la presse et au public, soit devant un deuxième canon[16].

 

 

Entrée du parc de Fort Marcy, qui se trouve à trois kilomètres à peine du siège de la CIA, à Langley. [Source : wikipedia.org]

 

 

Lorsque certaines photos polaroid de la police ont été « fuitées » vers ABC News – soutenant la thèse du prétendu suicide – la main tenant le révolver était entourée d’un épais feuillage, ce qui signifiait que le corps gisait dans une broussaille dense. Cette image ne correspondait pas du tout à la zone située devant le deuxième canon, qui est un chemin de terre avec très peu de végétation alentour[17]. Le journaliste d’USA Today John Hanchette, qui a parcouru en tous sens le parc de Fort Marcy, est tombé sur un endroit où traînaient des gants en plastique blancs, du type de ceux utilisés sur les scènes de crime, près du deuxième canon, bien à l’écart du chemin de terre. Il a également trouvé à cet endroit des taches de sang, ce qui semble indiquer qu’il s’agissait de la véritable scène de crime, et non de celle des photos polaroid, qui semblaient être celles d’une mise en scène.

 

 

 

Premier canon dans le parc de Fort Marcy où la police a déclaré que le corps de Foster avait été trouvé. [Source: dean-w-arnold.com]

 

 

 

Fibres de moquette

Un laboratoire du FBI a trouvé 35 fibres de type tapis sur les vêtements de Foster : 23 étaient des fibres blanches, 12 étaient de différentes couleurs. Les fibres ne provenaient pas d’un seul tapis.

Les fibres blanches correspondaient à des échantillons de tapis prélevés au domicile de Foster. Les autres correspondaient à des échantillons de tapis prélevés à la Maison Blanche et dans une voiture – ceci laissant supposer que Foster a dû être transporté dans un coffre[18].

Ces conclusions médico-légales conduisent à un scénario dans lequel Foster a été tué à son domicile ou à son bureau, puis transporté par quelqu’un jusqu’au parc dans le coffre de sa voiture, mais plus probablement dans celui de la Honda marron.

Ce dernier scénario expliquerait pourquoi il n’existe pas d’enregistrement de vidéo-surveillance du départ de Foster de l’enceinte de la Maison-Blanche.

La chercheuse Marinka Peschmann suggère que le corps de Foster aurait pu être sorti secrètement de la Maison-Blanche enroulé dans un tapis, par une équipe de nettoyage.

Clinton a reconnu qu’elle s’était elle-même souvent faufilée hors de l’aile ouest sous un déguisement, en utilisant le monte-charge par où étaient amenées les fournitures de bureau. Aucun garde n’y était posté et le monte-charge n’a été soumis à aucun test médico-légal[19].

Au moment de la mort de Foster, Hillary soutenait un projet de rénovation de la Maison-Blanche – lancé fin 1992 avec Kaki Hockersmith, son amie de l’Arkansas – projet financé par des collectes de fonds privées organisées par le duo.

 

 

 

              

      [Source: housebeautiful.com]  –  Kaki Hockersmith [Source: irculturevulture.com]

 

 

 

Linda Tripp, la secrétaire de Foster, devait déclarer « ils ont aussi enlevé les meubles de Vince. Tout a été arraché et remplacé ». Cela signifiait que les échantillons du FBI ne provenaient pas de la moquette originale du bureau de Foster. De plus, en raison du projet de rénovation, parmi les moquettes qui étaient déplacées en tous sens (du dedans au-dehors et vice-versa) il a pu y en avoir une qui contenait le corps de Foster[20].

 

 

Fausse lettre de suicide

Six jours après la mort de Foster, alors que la pression montait pour que soit fournie une explication, une lettre de suicide fut soudain découverte par Stephen Neuwirth, conseiller juridique associé à la Maison Blanche… au fond de la serviette de Foster[21].

 

 

Bernard Nussbaum [Source: today.law.harvard.edu]

 

 

Il s’agissait de la même serviette que Bernard Nussbaum, conseiller principal à la Maison Blanche et patron de Foster, avait vidée et inventoriée trois jours plus tôt sans découvrir de lettre !

L’inspecteur Peter Markland de la police des parcs, en apprenant la trouvaille devait s’écrier : « Foutaises ! Soit rien n’est sorti de la serviette, soit Nussbaum a menti quand il a dit qu’il n’avait rien vu »[22].

 

 

Stephen Neuwirth  [Source: c-span.org]

 

 

Le billet trouvé par Neuwirth était déchiré en 28 morceaux, dont 27 ont été retrouvés. Le 28ème morceau – manquant – était l’endroit où on aurait pu écrire une date ou une signature. Le laboratoire du FBI a trouvé une trace d’empreinte palmaire qui n’était pas celle de Foster, mais aucune empreinte digitale, ce qui donne à penser que celui qui l’a déchiré portait des gants.

Philip Heymann, procureur général adjoint de l’administration Clinton, a déclaré qu’alors qu’il se trouvait à la Maison Blanche pour examiner le document, un certain nombre de morceaux sont tombés sur le sol et qu’il y a eu une bousculade pour les ramasser. Le temps qu’ul soit réassemblé, il était couvert des empreintes digitales de tout le personnel de la Maison Blanche.

Les sénateurs républicains ont affirmé que toute cette histoire était suspecte et ont mis l’accent sur le fait que Nussbaum avait « négligé les fragments déchirés » lors de la recherche initiale et les avait soudain découverts au moment opportun.

Le texte était tout aussi suspect. Il n’y avait aucune expression d’attachement de Foster pour les siens, quoi qu’il fût connu pour être un père de famille dévoué. Cependant, la note disculpait les Clinton de tout méfait et attaquait leurs ennemis ; elle accusait le FBI, le Wall Street Journal et le GOP de mentir.

Une ligne particulièrement suspecte affirmait que « le public ne croira jamais à l’innocence des Clinton et de leur loyal personnel » ; une autre affirmait que « personne à la Maison Blanche n’a, à ma connaissance, violé aucune loi ou règle de conduite, ni commis aucune action (répréhensible) dans le bureau des voyages »[23].

Cette dernière déclaration faisait référence au scandale de l’utilisation abusive de fonds de voyage qui planait sur les Clinton à l’époque, ainsi qu’à l’affaire Whitewater (traitée ci-dessous), dont Foster avait contribué à les protéger en tant qu’avocat.

 

 

Prétendue lettre de suicide reconstituée de Vince Foster [Source: asterling.medium.com]

 

 

Foster terminait sa note par « je n’étais pas fait pour le travail ou les projecteurs de la vie publique à Washington. Ici, ruiner les gens est considéré comme un sport ».

La secrétaire de Foster, Linda Tripp, a décrit la note comme une « liste de mensonges » du genre liste de courses à faire, et a déclaré que c’était « une sinistre plaisanterie. Vince n’aurait jamais écrit une note de ce genre »[24].

Elle a ajouté : « Vince n’était pas comme eux » – elle parlait des Clinton – « Il n’était pas impitoyable. Hillary est impitoyable. Vince se souciait des gens. Il était vrai – ils ne le sont pas. Ce n’est que quand la caméra tourne qu’ils se comportent comme s’ils se souciaient des gens ».

 

 

Linda Tripp [nbcnews.com]

 

 

En 1996, l’émission télévisée Unsolved Mysteries [Mystères non résolus] a réuni un ensemble d’experts en graphologie – dont Reginald Alton de l’Université d’Oxford et Ronald Rice qui a passé 18 ans à examiner des documents pour le bureau du procureur général du Massachusetts, plus Vincent Scalice – qui ont conclu que la lettre de suicide était un faux.

 

 

 

[Source: amazon.com]

 

 

Le style d’écriture ne comportait pas les fioritures caractéristiques de l’écriture de Foster, qui écrivait aussi certaines lettres différemment. L’auteur a en outre arqué ses caractères, a écrit un grand nombre de points de suspension – ce qui indique que la note a été copiée à grand peine – et il n’a pas été capable de reproduire le style d’écriture élégant de Foster.

 

 

   

Les experts en graphologie réunis par Unsolved Mysteries qui ont conclu que la lettre de suicide était un faux. [Source: iafei.com]

 

 

Les mensonges de Bill

Le président Clinton – dont l’arrière-cour était reliée à celle de Foster lorsque Clinton vivait à Hope, dans l’Arkansas – a été publiquement informé de la mort de Foster lors d’un enregistrement de l’émission de Larry King vers 21 h 15. À l’antenne, Clinton a semblé surpris et attristé.

Plus tard, cependant, une maquilleuse travaillant pour CNN a déclaré qu’elle avait préparé le président pour son apparition dans l’émission de Larry King ce soir-là dans la salle des cartes de la Maison Blanche, et que, pendant qu’elle le faisait, un homme non identifié qu’elle a présumé être un assistant, a informé Clinton qu’une note ou un document avait été trouvé dans le bureau de Foster.

Le président a clairement reconnu la remarque, ce qui est significatif car cela signifie que le choc de Clinton en apprenant la nouvelle dans l’émission de Larry King était factice – il savait déjà[25].

En outre, cela signifie qu’il était au courant des efforts déployés pour fouiller le bureau de Foster à la recherche de documents potentiellement incriminants.

 

 

Foster et sa femme Lisa avec Bill et Hillary Clinton à Little Rock lorsque Bill était gouverneur. [Source: dailymail.co.uk]

 

 

Vingt-quatre heures après la mort de Foster, Bill a fait un éloge émouvant de son ami lors de ses funérailles.

À la fin de son discours, il a déclaré que « personne ne pourra jamais savoir pourquoi c’est arrivé ». Mais l’enquête de la police venait à peine de commencer et offrait l’espoir de déterminer précisément ce qui s’était passé et pourquoi, à condition d’être menée à bien.

Linda Tripp a été de ceux qui ont reconnu que les commentaires étaient exacts, dans le sens où la Maison Blanche allait s’assurer qu’on ne saurait jamais pourquoi Foster est mort.

Elle a déclaré que les funérailles étaient en toc et que les larmes des Clinton étaient destinées aux caméras et l’ont rendue malade.

 

 

Tout pour le spectacle : Le président Clinton, la première dame Hillary et leur fille Chelsea aux funérailles de Foster. [Source: dailymail.co.uk]

 

 

Les mensonges de Hillary

Hillary et Vince avaient jadis été amants et collègues de travail au cabinet d’avocats Rose, à Little Rock. Hillary a déclaré sous serment qu’elle ne lui avait parlé – un mois avant sa mort – qu’une seule fois au téléphone et de choses sans conséquence. Mais un membre du personnel a témoigné qu’Hillary s’était rendue quatre fois au bureau de Foster[26].

 

 

Hillary Clinton et Vince Foster [Source: scvnews.com]

 

 

Vince devant le cabinet d’avocats Rose [Source: dean-w-arnold.com]

 

 

 

Dissimulation par le personnel de la Maison Blanche

À 22 h 42, la nuit de la mort de Foster, l’agent des services secrets Henry P. O’Neill a désactivé l’alarme du bureau des conseils pour permettre à l’équipe de nettoyage d’entrer.

Lorsqu’il a pénétré dans la salle des conseils, il a vu une lumière dans le bureau de Foster, a entendu du bruit et a vu une femme, apparemment Patsy Thomasson une assistante de la Maison Blanche qui avait été la secrétaire de Dan Lasater –un des mécènes de Clinton en Arkansas, qui a purgé une peine de prison pour trafic de cocaïne – derrière le bureau de Foster, en train de fouiller dans des papiers et des dossiers.

 

 

[Source: c-span.org]

 

 

O’Neill n’a pas interrogé la femme, qu’il ne connaissait pas, supposant qu’il s’agissait de Mrs Foster, en train de chercher une lettre d’adieu de son mari.

Après avoir repéré Thomasson, O’Neill s’est posté dans le couloir, en dehors du bureau des conseils.

C’est là, a-t-il déclaré sous serment, qu’il a vu Maggie Williams, une assistante du président Clinton et de la première dame, sortir de la salle et tourner à droite dans la direction où il se tenait. Elle portait ce qu’il a décrit comme des dossiers.

 

 

Maggie Williams [Source: iop.harvard.edu]

 

 

Une autre personne est alors passée et a dit qu’il s’agissait de  Maggie Williams. O’Neill a ensuite vu Williams caler les dossiers contre une armoire avec son corps, pendant qu’elle déverrouillait la porte de son bureau. Quelques secondes plus tard, il l’a vue quitter son bureau sans rien emporter.

Dans son propre témoignage, Williams a reconnu être entrée dans le bureau de Foster, mais seulement dans le vain espoir de le trouver vivant. Elle a affirmé qu’elle s’est seulement assise sur le canapé, comme Nussbaum et Thomasson. Elle a dit qu’elle n’avait touché à rien et rien emporté.

Plus tard, Williams s’est soumise au détecteur de mensonges, mais, d’après la Commission bancaire du Sénat, seulement après quatre séances d’essais pratiques, ce qui fait penser qu’elle a dû trouver un moyen de tromper le détecteur de mensonges[27].

 

 

Limogeage du directeur du FBI et camouflage par la police.

Le lundi 19 juillet, le président Clinton a ordonné que le directeur du FBI, William S. Sessions, quitte son poste sur le champ. Selon Sessions, le ministère de la Justice et la Maison-Blanche avaient tenté de s’emparer du contrôle politique du Bureau, ce à quoi il avait résisté de toutes ses forces. Cette ingérence l’a amené à conclure que « la décision concernant le rôle du FBI dans l’enquête sur la mort de Foster était donc compromise depuis le début »[28].

 

 

 

William S. Sessions [Source: washingtonpost.com]

 

 

Sessions a déclaré que son ennemi juré de longue date au Bureau, Floyd Clarke, était directeur par intérim le jour de la mort de Foster, et l’est resté jusqu’à ce que soit confirmée la nomination de Louis Freeh. C’est Clarke – allié au ministère de la Justice – qui a eu la haute main sur l’affaire pendant la période critique de l’enquête.

 

 

Floyd Clarke [Source: fbi.gov]

 

 

À cause de lui, dit Sessions, la police des parcs des États-Unis s’est vue officiellement confier la responsabilité exclusive de l’enquête sur la mort de Foster, bien que le FBI l’ait assistée dès le début.

Le sergent qui a pris le contrôle de la scène de mort, Bob Edwards, était inconnu du reste de la police des parcs des États-Unis. Le seul agent qui ait pris des photos, Franz Ferstl, a déclaré que ses sept polaroïds avaient été saisis par un supérieur sur le lieu même et qu’on ne les avait jamais revus.

Pete Simonello, technicien de la police des parcs, a déclaré que l’ensemble de son rouleau de photos 35 mm avait été déclaré « sous-exposé » par le FBI, alors que son appareil photo ne lui a jamais fait défaut, ni avant ni après.

 

 

Pete Simonello [Source: dean-w-arnold.com]

 

 

Tout ceci semble suffisamment probant pour que n’importe quelle personne de bon sens devine une volonté de dissimulation. Pourtant, ceux qui ont exprimé ce genre de soupçons ont été et sont toujours traités de « théoriciens du complot » par les responsables du parti démocrate et les médias dominants.

 

 

Prétendue Dépression

Les personnes qui ont été en contact avec Foster le jour de sa mort ont déclaré que son comportement était normal et qu’il ne semblait pas déprimé. Ce soir-là, il était censé sortir avec sa femme Lisa, et son propre fils a dit qu’il était de bonne humeur lorsqu’il l’a déposé au travail. La sœur de Vince, Sharon, devait arriver de Little Rock ce jour-là avec sa fille, et ils devaient déjeuner ensemble le lendemain à la Maison Blanche[29].

L’ami de Vince, James Lyons, devait également le rejoindre à Washington le lendemain, et six heures avant sa mort, Foster a écrit une lettre à sa mère sans que rien n’y laisse entendre que c’était là leur dernière communication[30].

 

 

Beryl Anthony [Source: wikipedia.org]

 

 

Lorsqu’un journaliste a contacté son beau-frère, Beryl Anthony – un ancien membre du Congrès de l’Arkansas – pour lui poser des questions sur les allusions à un état dépressif de Vince, Anthony a répondu « c’est un paquet de conneries. Il n’y a pas un poil de vrai là-dedans » et il a raccroché.[31]

Une liste de noms et de numéros de psychiatres trouvée sur un morceau de papier dans le portefeuille de Foster a été utilisée par les autorités policières comme preuve de la prétendue dépression de Foster qui aurait causé son suicide.

Le vendredi après-midi précédant sa mort, Foster aurait appelé deux des trois psychiatres figurant sur le bout de papier. Les deux appels ont été passés depuis la Maison Blanche et, de manière inexplicable, à partir de la carte d’appels de Foster, ce qui n’était pas sa manière habituelle de téléphoner.

L’un des trois psychiatres, le Dr Robert Hedaya de Chevy Chase, dans le Maryland, a déclaré avoir reçu un appel avant midi, le 16, de la sœur de Foster, Sheila, qui lui aurait dit que son frère souffrait d’une dépression liée à des questions très sensibles et confidentielles, qu’il avait besoin d’aide et qu’il appellerait sous peu. Hedaya a dit qu’il avait attendu près du téléphone, mais que Foster n’avait jamais appelé[32].

 

 

La soeur de Vince Foster, Sheila Anthony. [Source: fbicover-up.com]

 

 

 

Le Dr. Robert Hedaya [Source: wholepsychiatry.com]

 

 

Il est possible que quelqu’un se soit fait passer pour Sheila et que les appels aient été passés avec la carte d’appels de Foster, dans le but de créer un enregistrement qui soutiendrait la thèse du suicide. Le fait que la graphie des numéros de téléphone notés sur le bout de papier dans le portefeuille de Foster ne correspondent pas à la façon dont Foster écrivait ses numéros ajoute à la suspicion.

 

 

L’étouffement de l’affaire continue

Après la mort de Foster, la Maison Blanche a chargé Kenneth Starr, le Procureur Général des États-Unis sous George H.W. Bush, de mener une enquête, laquelle a déterminé, en octobre 1997, que la mort de Foster était un suicide.

 

 

 

Kenneth Starr, qui devint plus tard célèbre en enquêtant sur la liaison de Clinton avec Monica Lewinsky plutôt que sur la mort de Foster. [Source: dean-w-arnold.com]

 

 

Le procureur général Janet Reno a également nommé comme procureur spécial Robert Fiske, qui a corroboré le verdict de suicide dans un mince rapport de 58 pages recto-verso, qui n’était guère plus qu’un résumé de l’enquête du FBI.

 

 

Robert Fiske [Source: dailymail.co.uk]

 

 

Miguel Rodriguez et Brett Kavanaugh

L’enquêteur principal de Starr, Miguel Rodriguez, a démissionné le 17 janvier 1995, parce qu’on l’empêchait de suivre des pistes qu’il trouvait prometteuses.

Rodriguez, un jeune procureur fédéral du bureau de Sacramento, Californie, a rédigé un mémo de 30 pages détaillant les faits qui improuvaient la thèse du suicide. Il s’agit notamment : a) des problèmes d’identification de l’arme ; b) de l’absence de blessure à la tête ; c) de la blessure au cou signalée par les premiers intervenants ; d) des hommes vus dans les bois s’éloignant du cadavre en courant ; e) de l’absence d’empreintes digitales sur l’arme qui avait été nettoyée ; et f) des photographies perdues, détournées ou abîmées.

Rodriguez a également noté que : a) quatre empreintes sur la Honda n’ont jamais été identifiées ; b) quatre officiers de la police des parcs des États-Unis sont arrivés tôt sur les lieux par « coïncidence » ; c) le feuillage derrière le corps de Foster sur les photos différait ; d) le parc Fort Marcy avait des routes et des parkings privés dans la direction opposée au cadavre ; et e) les rapports du FBI ne reflétaient pas exactement les déclarations des témoins[33].

 

 

Miguel Rodriguez [Source: dean-w-arnold.com]

 

 

Rodriguez a consacré plusieurs pages à démonter le motif du suicide, citant l’un des meilleurs amis de Foster, Gordon Rather, qui l’a appelé le matin de sa mort et lui a dit « qu’il était le même Vince que j’ai toujours connu ».

Rodriguez dit qu’il a été poussé vers la sortie pour avoir soulevé des questions critiques ; il a confié à Reed Irvine d’Accuracy in Media : « Ils m’ont dit, je cite, c’est une citation : « Dégagez ». C’était à la fois « Arrière ! » et « Bas les pattes ! ».

 

 

Brett Kavanaugh a-t-il été récompensé par un poste de juge fédéral et une nomination à la Cour suprême pour avoir aidé à dissimuler le meurtre de Vince Foster ? [Source: dean-w-arnold.com]

 

 

Le remplaçant de Rodriguez fut le futur juge à la Cour suprême, Brett Kavanaugh, qui a dédaigné de nombreux faits pertinents. Lors du contre-interrogatoire du grand jury, il a tenté de discréditer Patrick Knowlton – un témoin-clé dont les observations remettaient en cause le verdict de suicide – en insinuant qu’il était homosexuel et qu’il parcourait le parc à la recherche d’amants gays[34].

 

 

Nouveau blâme à Starr               

Le panel de trois juges qui a nommé Kenneth Starr – David B. Sentelle, John C. Butzner et Peter T. Fay – a ajouté au rapport du conseiller spécial vingt pages de commentaires de l’avocat de Patrick Knowlten, John H. Clarke, qui sapent complètement la conclusion de suicide dans le parc de Fort Marcy. L’addendum a été inclus en guise de blâme à l’encontre de Starr. Il précisait notamment que Foster n’avait pas pu se rendre en voiture au parc, comme le prétendait le gouvernement, car Knowlten avait observé que la voiture de Foster n’était pas dans le parking à l’heure où il aurait été tué.

 

 

L’avocat de Knowlton, John H. Clarke [Source: johnhclarkelaw.com]

 

 

Tentative d’intimidation de témoins et Jerry Parks réduit au silence

 

 

Patrick Knowlton [Source: dean-w-arnold.com]

 

 

Juste avant le deuxième entretien avec le FBI, Patrick Knowlton et sa compagne Kathy ont été pourchassés et leur voiture a été fracassée au démonte-pneu. Le coupable a été identifié comme étant Jeffrey Bickett… quelqu’un qui travaillait pour le FBI et le Pentagone et bénéficiait d’une habilitation spéciale du gouvernement, supérieure à « top secret »[35].

Une semaine après la mort de Foster, le domicile de Jerry L. Parks a été cambriolé et tous ses dossiers sur les Clinton ont été volés. En tant que responsable de la sécurité du gouverneur Clinton, Parks avait travaillé en étroite collaboration avec Foster. À la demande de Hillary, les deux hommes avaient même constitué un dossier sur les relations extraconjugales de Clinton, au moment où celui-ci avait perdu son poste de gouverneur en 1980 et où Hillary avait envisagé le divorce.

Parks était également un ami de Barry Seal – le trafiquant de drogue qui pilotait des avions à partir de Mena, en Arkansas – et il servait de passeur de fonds pour des opérations illégales de trafic d’armes et de drogue au profit des Contras nicaraguayens (groupe d’extrême droite soutenu par la CIA), livrant l’argent de la drogue, selon sa femme Jane, directement à Foster, qui lui versait 10.000 dollars pour se rendre à Mena[36].

Deux mois après la mort de Foster, Parks a été abattu par un tueur après avoir été pisté alors qu’il rentrait en voiture d’un restaurant. Son fils Gary a déclaré au journaliste britannique Ambrose Evans-Pritchard qu’il pensait que « Bill Clinton a fait tuer mon père pour protéger sa carrière politique. Nous avons affaire ici, en Arkansas, à une machine secrète, qui peut faire taire n’importe qui en un rien de temps »[37].

 

 

       

Jerry Parks [Source: entertherazorback.com]  –  [Source: baxterbulletin.com]

 

 

L’auteur Victor Thorn a écrit que Parks a été tué parce qu’il « était au courant de tout ce qui concernait Mena, y compris des énormes pots-de-vin, du blanchiment d’argent, de la façon dont l’argent de la drogue était détourné pour aboutir dans les caisses de campagne de Clinton, et de l’implication directe de Vince Foster. » Il savait aussi que « Foster et Hillary avaient été amants, une autre bombe ». Après la mort de Parks, sa maison a de nouveau été saccagée et, selon sa veuve Jane, elle a eu jusqu’à huit agents fédéraux chez elle – exhibant des accréditations du FBI, des services secrets, de l’IRS et de la CIA – et d’autres fichiers informatiques ont été saisis[38].

 

 

 

Le coroner était-il un larbin du FBI ?

Le médecin légiste, le Dr James Beyer, ancien pathologiste de l’armée qui avait servi deux fois en Corée, a indiqué dans son rapport d’autopsie qu’il avait été procédé à des radiographies de Foster, pour  déclarer plus tard le contraire à une commission bancaire du Sénat.

Dans le même temps, Beyer a avancé l’heure de son autopsie de manière à ce que n’y assiste aucun des témoins qui avaient été présents sur la scène de découverte du corps, ainsi qu’il est d’usage. Le croquis du corps réalisé par Beyer montrait une blessure béante, de la taille d’un demi-dollar, supposée être une blessure de sortie à l’arrière de la tête de Foster. Or, aucune des plus de 20 personnes présentes sur les lieux cette nuit-là n’avait vu une telle blessure. S’il y en avait eu une, du sang, de la matière cérébrale et d’ autres tissus corporels auraient été visibles sous la trajectoire de la balle, mais il n’y avait rien de tout cela.

 

 

 

Qui vient juste de prendre sa retraite [Source: c-span.org]

 

 

Dans deux cas précédents, il avait été établi que Beyer avait tiré de fausses conclusions de suicide. Les parents de l’une des victimes – Tommy Burkett, un informateur de la DEA – ont déclaré que Beyer, qui avait travaillé pour l’armée américaine en effectuant 8.000 autopsies d’hommes morts au combat pendant la guerre de Corée, n’était « rien d’autre qu’un larbin du FBI »[39].

 

 

Thomas Burkett [Source: unsolvedmysteries.fandom.com]

 

 

Il y en a qui aiment jouer à des jeux

Le premier témoin officiel [connu sous le nom de « CW » pour « confidential witness »], feu Kermit Dale Kyle, s’est présenté pour la première fois à l’émission de radio de l’ancien criminel du Watergate G. Gordon Liddy. Selon le chercheur David Martin, son histoire était « bidon » et probablement « destinée à semer la confusion ».

Kyle a déclaré qu’il avait raconté à un agent d’entretien sa découverte du corps de Foster au lieu d’appeler le 911 lui-même, parce qu’il « voulait rester anonyme » pour « ne pas finir comme ce type là-bas ». Cependant, à ce moment-là, Kyle ne pouvait pas savoir que le corps de Foster était celui de quelqu’un d’important. Le meilleur moyen de rester anonyme aurait été d’appeler d’une cabine téléphonique située à proximité.

 

 

Fabrication du consentement

Les circonstances réelles de la mort de Parks n’ont jamais été explorées par les médias dominants.

Ils ont aidé à étouffer le meurtre de Foster en répétant à l’envi la version gouvernementale des événements et en ignorant les révélations qui la contredisaient aussi bien que les conclusions des experts graphologues et le témoignage de Patrick Knowlton. Quiconque osait mettre en doute l’histoire du suicide était qualifié de « théoricien du complot » ou d’« extrémiste de droite »[40].

Parmi les pires coupables d’injures et de mises à l’index, on trouve des revues libérales de haut niveau comme le New Yorker. Ce dernier a publié, quelques semaines après la mort de Foster, un essai de Sidney Blumenthal (plus tard conseiller principal de Bill), intitulé « Le suicide ». Il concluait que, « quoique impulsivement, [Foster] s’était arrangé une mort dramatique, enveloppée dans une atmosphère du genre cavalier sudiste ».

La même semaine, le Washington Post publiait un article intitulé « Vince Foster : hors de son élément », dont l’auteur était Walter Pincus, lequel prétendait avoir une autorité particulière sur le sujet, sous prétexte qu’il avait connu Foster pendant 30 ans à Little Rock, d’où sa femme était originaire

Pincus a écrit que Foster n’avait pas « la  peau assez épaisse pour affronter les coups durs que l’on reçoit en participant à une élection nationale ou même à des législatives ». Donc, comme Foster n’était pas taillé pour le monde impitoyable de la politique à Washington, il s’est suicidé – affaire classée.

 

 

       

Sidney Blumenthal [Source: vanityfair.com] – Walter Pincus [Source: thecipherbrief.com]

 

 

Que savait Foster et qui peut avoir été derrière sa mort ?

Deux nuits avant sa mort, Foster avait refusé une invitation du président Clinton à regarder un film à la Maison-Blanche avec les autres Arkansasiens de l’administration – signalant par là qu’il ne faisait plus partie de l’équipe.

Foster avait épié Bill Clinton dans les années 1980 et effectué plusieurs voyages mystérieux à Mena, Arkansas, où Clinton aurait donné son feu vert à des missions secrètes de contrebande d’armes à destination des Contras nicaraguayens, à la suite desquelles les avions ramenaient de la cocaïne aux États-Unis[41].

 

 

[Source: judicialwatch.org]

 

 

Par ailleurs, Clinton, aurait blanchi l’argent de la drogue par l’intermédiaire de l’Arkansas Development Finance Agency (ADFA) pour financer ses campagnes politiques, escroquant ainsi les contribuables de l’Arkansas.

Un des derniers coups de fil de Foster, le matin de sa mort, a été pour Brantley Branch, l’associé du cabinet d’avocats Rose chargé d’enquêter sur Webb Hubbell et Park-O-Meter, société appartenant au beau-père de Hubbell, Seth Ward, qui fabriquait les pièces pour armes et les fusils envoyés aux Contras[42].

 

 

Webb Hubbell [Source: arkansasonline.com]

 

 

En sa qualité d’avocat personnel des Clinton, Foster connaissait mieux que personne leurs finances, le financement sub rosa des campagnes électorales, les pratiques d’évasion fiscale, les associations louches[43] et savait tout sur l’affaire des terrains de Whitewater, qui a fait l’objet d’une longue enquête judiciaire dirigée par Kenneth Starr.

Il faut savoir que, dans les années 1970, les Clinton avaient investi dans un terrain de 200 acres [±1.300 m2] dans les Ozarks, avec James McDougal, un assistant du sénateur J. William Fulbright. McDougal se décrivait lui-même comme « le Brutus de Bill Clinton », parce qu’il affirmait que Clinton l’avait poignardé dans le dos[44].

 

 

James McDougal [Source: washingtonpost.com]

 

 

Au nombre des abus de l’accord foncier de Whitewater, on dénote :

  1. Une escroquerie qui a fait perdre toutes leurs économies aux acheteurs ;
  2. L’utilisation par Bill Clinton de sa fonction de gouverneur pour faire construire, aux frais des contribuables, une autoroute reliant les terres éloignées de Whitewater, et ainsi augmenter leur valeur ;
  3. De fausses déclarations de revenus et une fraude du fisc ;
  4. Une pression exercée par Bill sur le bureau d’administration des petits prêts pour que ceux accordés aux entreprises fassent disparaître des livres les prêts délictueux faits à Whitewater ;
  5. Un détournement illégal d’argent, par McDougal, vers les caisses de campagne de Clinton, au moyen de fausses déclarations de dépenses ; d’où des faveurs obtenues de la résidence du gouverneur qui ont augmenté ses profits ;
  6. Une intervention de Clinton en faveur de McDougal, pour qu’il soit nommé président d’une banque d’épargne et de prêt, Madison Guaranty, laquelle s’est livrée à des pratiques bancaires frauduleuses tout en transférant de l’argent à ses comptes de campagnes politiques, dont une partie provenait, en toute illégalité, des fonds des déposants ;
  7. Un achat, par Hillary, d’une maison située sur le terrain de Whitewater, à un prix inférieur à sa valeur sur le marché, Hillary ayant par la suite conservé pour elle-même les bénéfices de la transaction lorsque la maison avait été vendue, alors que c’était Whitewater qui avait déboursé la majeure partie des frais de construction[45].

 

 

 

La White River et le site destiné aux maisons de vacances de Whitewater. [Source: wikipedia.org]

 

 

Les Clinton (à dr.) bavardent avec Jim McDougal lors de son mariage

[Source: cnn.com]

 

 

Le lendemain de la mort de Foster, un juge fédéral a signé un mandat de perquisition pour les bureaux à Little Rock de David Hale[46], propriétaire d’une société financière de l’Arkansas, qui a témoigné plus tard au procès de James McDougal que ce dernier et lui-même avaient rencontré le gouverneur de l’Arkansas de l’époque, M. Clinton, et discuté de l’octroi par Hale d’un prêt frauduleux garanti par le gouvernement à Susan McDougal (la femme de James à l’époque), avec laquelle Bill avait une liaison.

Une partie de cet argent a finalement été adjugée à la Whitewater Development Corporation…  qui l’a reversée à Bill comme contribution de campagne.

Lorsque des membres du personnel des Clinton ont fait une descente dans le bureau de Foster la nuit de sa mort, des documents de Whitewater – de nature probablement incriminante – ont été prélevés et emportés par eux.

 

 

         

David Hale [Source: washingtonpost.com] – Susan McDougal [Source: wikipedia.org]

 

 

Alors qu’il était membre-associé au cabinet d’avocats Rose, Foster s’occupait du compte de Jackson Stephens, propriétaire de la plus grande société d’obligations (en dehors de Wall Street) à Little Rock et contributeur-clé aux campagnes de Clinton, qui a joué un rôle déterminant dans l’implication de la Bank of Commerce and Credit International (BCCI) dans le secteur bancaire aux États-Unis.

 

 

            

Jackson Stephens [Source: stephens.com] – Entrée du cabinet d’avocats Rose. [Source: arkansasbusiness.com]

 

 

La BCCI a servi de façade de blanchiment pour les trafiquants de drogue et d’autres entreprises criminelles, y compris à partir de Mena, ainsi que pour la CIA. Le cabinet Rose, à titre de branche juridique, était un agent de la CIA.

 

 

 

[Source: americasbesthistory.com]

 

 

Que la mort de Foster ait eu un rapport avec la protection des Clinton et des hommes qui étaient derrière la BCCI et ses opérations criminelles n’a été que trop évident lorsque la Maison Blanche a désigné, pour enquêter sur la mort de Foster, Robert B. Fiske, Jr, ancien conseiller de Clark Clifford, personnalité du Parti démocrate qui a participé au rachat d’une banque de Washington par la BCCI[47].

 

 

     

Robert Fiske, Jr. [Source: history.nycourts.gov] – Clark Clifford [Source: wikipedia.org]

 

 

Stephens était propriétaire de Systematics, une société de traitement de données de Little Rock, qui en est venue à contrôler le logiciel PROMIS [si cher à Robert Maxwell !, NdE] de la société Inslaw, que le gouvernement américain avait volé pour renforcer ses capacités de surveillance. Hillary s’occupait du compte juridique de la société auprès du cabinet d’avocats Rose. Systematics a géré le flux d’argent secret pour la BCCI, dans laquelle Foster – agent de liaison avec l’Agence nationale de sécurité (NSA) – était impliqué[48].

 

 

[Source: honors.uca.edu]

 

 

Un enquêteur des douanes infiltré, Bob Bickel, a découvert que Foster avait aidé à blanchir de l’argent sur des comptes bancaires offshore dans les îles Caïmans et ailleurs.

Or, dès lors qu’on ne pouvait plus se fier à Foster, un énorme réseau d’activités criminelles se trouvait en grand danger – une raison de le tuer.

 

 

 

Le MOSSAD israélien ?

Selon l’auteur Victor Thorn, lui-même décédé plus tard dans des circonstances fort suspectes, Foster faisait l’objet, au moment de sa mort, d’une enquête pour espionnage, plus précisément pour avoir vendu des secrets d’État à Israël.

Le MOSSAD avait découvert l’implication de Foster dans le trafic de drogue à Mena, Arkansas, l’ADFA, le cabinet d’avocats Rose, Jackson Stephens, la BCCI, la CIA et Systematics… et l’a fait chanter.

Le marché qui lui avait été imposé était qu’il divulguerait des codes et des secrets à Israël, en échange de la promesse de n’être pas démasqué. Les Israéliens auraient également promis d’alimenter le compte bancaire de Foster en Suisse.

Malheureusement pour lui, le logiciel informatique volé – PROMIS – a aidé la CIA à découvrir l’accord secret de Foster avec Israël, et les Clinton en ont eu vent.

Lorsque Foster l’a appris, il a paniqué et a essayé de liquider son compte suisse, bien que la CIA ait déjà transféré tout l’argent qu’il contenait au département du Trésor.

Foster a ensuite organisé une rencontre avec son contact du MOSSAD… qui a aidé à orchestrer son assassinat : les Israéliens ne tenaient pas à se retrouver avec un autre scandale d’espionnage du niveau de celui de Jonathan Pollard (un Américain emprisonné pour avoir volé des secrets d’État US au profit d’Israël) et ils voulaient que restent secrets ses liens avec les grands scandales de la politique américaine du genre « Surprise d’octobre » et Iran-Contra.

 

 

Jonathan Pollard [Source: Britannica.com]

 

 

Lorsque les Clinton ont appris la mort de Foster, Hillary a envoyé son équipe fouiller le bureau de Foster pour en retirer tous les documents compromettants.

Selon Thorn, les Clinton ne sont pas responsables de la mort de Foster, seulement de sa dissimulation : les Clinton avaient eu l’occasion de tuer Foster lors d’un week-end de retraite dans le Maryland peu avant sa mort, mais ils ne l’avaient pas saisie. Si c’étaient eux qui l’avaient tué, Hillary aurait fait retirer tous les documents de son bureau avant l’acte et non après. Elle n’y était donc pas préparée[49].

 

 

Waco

David Martin avance l’hypothèse que Foster aurait pu être assassiné pour avoir découvert un réseau de pédophilie à Washington ayant des liens étroits avec les Clinton, ce que certains documents divulgués par Wikileaks auraient laissé entendre. Selon une autre théorie, Foster était sur le point de dénoncer en lanceur d’alerte le raid mené par le gouvernement américain en avril 1993 contre le complexe des Branch Davidian à Waco, au Texas, qui a fait 85 morts, dont de nombreux enfants.

L’administration Clinton a prétendu à tort que les Davidiens étaient morts d’un suicide collectif et que le raid était nécessaire pour saisir des stocks d’armes – accumulés légalement en vertu du deuxième amendement –, pour saisir un laboratoire d’amphétamines et pour protéger des enfants victimes d’abus sexuels, bien qu’il n’y en ait pas eu de preuves évidentes.

Un autre prétexte était le meurtre présumé de trois agents du Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et explosifs (ATF) par les Davidiens en février 1993, bien que des images vidéo – présentées dans le documentaire Waco : le grand mensonge – suggèrent que ces hommes ont été tués dans un incident de « tir ami » par un autre agent de l’ATF qui aurait jeté une grenade dans le bâtiment et tiré sur eux.

Les trois agents de l’ATF faisaient partie de l’équipe de sécurité de Clinton – et il est possible qu’ils aient été de la sorte réduits au silence[50].

 

 

Le complexe des Davidiens au Mont Carmel, situé en dehors de Waco, Texas, réduit en cendres lors du raid mené en avril 1993 par le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et explosifs (ATF). [Source: npr.org]

 

 

La femme de Foster, Lisa, a déclaré que Vince avait été horrifié lors de l’incendie du complexe Branch Davidian. Son assistant a témoigné qu’il travaillait sur une lettre concernant Waco le jour de sa mort, bien que le document n’ait jamais été retrouvé. Linda Tripp a confié à Larry King que c’était Foster qui avait transmis l’ordre du raid sur le complexe de Waco, à la demande de Hillary Clinton.

Une secrétaire de Foster, Deborah Gorham, a déclaré qu’il gardait dans son bureau une armoire fermée à clé, interdite à tous, qui contenait des dossiers sur l’invasion de Waco et qu’on lui avait demandé un jour de placer deux dossiers de la NSA dans un coffre du bureau de Bernard Nussbaum.

Dans ces dossiers se trouvaient deux grandes enveloppes. L’une portait le nom de Janet Reno – le procureur général qui a approuvé le raid de l’ATF avec utilisation de gaz CS, arme interdite par la Convention de Paris. L’autre enveloppe portait le nom de William Kennedy, le mentor de Foster au cabinet d’avocats Rose[51].

Selon Victor Thorn, tous les dossiers de Foster sur Waco ont fini après sa mort entre les mains de Hillary, on ne saura donc jamais exactement ce qu’ils contenaient[52].

 

 

Vince Foster et Seth Rich

Les Américains ont toujours aimé croire que les assassinats commandités par l’État sont le fait de gouvernements étrangers et totalitaires « comme celui de la Russie ». [Les guillemets sont de nous, NdGO]

Et ils continuent de le croire – malgré de nombreuses révélations indiquant que les assassinats commandités par l’État sont depuis longtemps la norme pour les gouvernements américains des deux partis, y compris, mais sans s’y limiter, les assassinats du général iranien Qasem Soleimani sur ordre de Donald Trump, du Premier ministre congolais Patrice Lumumba sur ordre de Dwight D. Eisenhower, du président de la République dominicaine Rafael Trujillo et du président du Sud-Vietnam Ngo Dinh Diem sur ordre de John F. Kennedy, et de nombreux assassinats par drone sur ordre de Barack Obama, y compris ceux des citoyens américains Anwar al-Awlaki, Samir Khan et Abdulrahman al-Awlaki, âgé de 16 ans.

Des années plus tard,  presque jour pour jour après la mort de Foster, Seth Rich, un jeune employé du Comité national démocrate, a été assassiné dans une rue de Washington, D.C., alors qu’il rentrait d’un bar.

On a prétendu que Rich avait été tué lors d’un cambriolage raté, même s’il a reçu deux balles dans le dos et qu’on ne lui a rien volé.

Certains pensent que Rich est sans doute le membre du personnel qui a fait « fuiter » les courriels exposant les machinations du Comité national démocrate pour couper les pattes à Bernie Sanders pendant les primaires de 2016 et assurer la nomination de Hillary Clinton.

 

 

Seth Rich [Source: rollingstone.com]

 

 

Son cas s’apparente à celui de Foster dans la mesure où les médias ont rapidement « confirmé » l’histoire du vol à main armée et se sont appliqués à vilipender quiconque a pu oser évoquer la possibilité d’un meurtre.

Les deux affaires révèlent une culture de corruption violente et d’impunité systématique à Washington, rendue possible par une presse entièrement sous contrôle, contraire au bon fonctionnement d’une démocratie.

 

_______________________

  1. Christopher Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster: An Investigation [L’étrange mort de Voncent Foster : Une enqête], (New York: Free Press, 1997), 63.
  2. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster, 55, 56.
  3. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster, 48, 51. Voir aussi Ambrose Evans-Pritchard, The Secret Life of Bill Clinton: The Unreported Stories [La vie secrete de Bill Clinton. Les histoires non publiées] (Washington, D.C. Regnery Publishing, 1997); David Martin, The Murder of Vince Foster: America’s Would-Be-Dreyfus Affair [Le meurtre de Vince Foster : la pseudo-Affaire Dreyfus américaine], (Chantilly, Virginia: DCD Publishers, 2020),..
  4. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster, 48, 51
  5. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster,
  6. Dan E. Moldea, A Washington Tragedy: How the Death of Vincent Foster Ignited a Political Firestorm [Une tragédie de Washington : Comment la mort de Vincent Foster a déclenché un incendie politique](Washington, D.C.: Regnery Publishing Inc., 1998), 3..
  7. Martin, The Murder of Vince Foster,
  8. Martin, The Murder of Vince Foster,
  9. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster; Martin, The Murder of Vince Foster, 122, 123, 129.
  10. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster.
  11. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster, 166; Evans-Pritchard, The Secret Life of Bill Clinton, 127.
  12. Moldea, A Washington Tragedy, 4; Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster, 166; Martin, The Murder of Vince Foster, 86, 129.
  13. Moldea, A Washington Tragedy, 4; Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster, 166;
  14. Martin, The Murder of Vince Foster, 122.
  15. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster,
  16. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster, 31.
  17. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster, 33. Le journaliste de USA Today, John Hanchette, après avoir erré dans le parc du Fort Marcy, est tombé sur un site où il a trouvé des gants en plastique blanc du type de ceux utilisés sur les scènes de crime – non loin du deuxième canon à partir du chemin de terre. Il y a également trouvé des taches de sang, ce qui indique qu’il s’agissait de la véritable scène de crime, et non de celle montrée sur les photos polaroid, qui paraissaient mises en scène. Marinka Peschmann, Following Orders: The Death of Vince Foster, Clinton White House Lawyer [Obéissant aux orders : La mort de Vince Foster, l’avocat des Clinton à la Maison Blanche], (One Rock Ink Publishing, 2012), 112.
  18. Peschmann, Following Orders, 116, 117. Foster pourrait avoir été placé dans le coffre de sa ou d’une autre voiture à partir de là.
  19. Peschmann, Following Orders, 116, 117.
  20. Peschmann, Following Orders, 116, 117
  21. Evans-Pritchard, The Secret Life of Bill Clinton, 214.
  22. Martin, The Murder of Vince Foster, 244.
  23. Peschmann, Following Orders, 106, 107.
  24. Peschmann, Following Orders, 106, 107.
  25. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster, 104.
  26. Dean W. Arnold, Hillary and Vince: A Story of Love, Coverup and Death [Hillary et Vince. Une histoire d’amour, de dissimulation et de mort], (Chattanooga Historical Foundation Digital, 2016), 17.↑
  27. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster.
  28. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster, 170.
  29. Martin, The Murder of Vince Foster, 29. .
  30. Victor Thorn, Hillary (and Bill): The Murder Volume [Hillary (et Bill) : Le volume du meurtre] : Troisième partie de la trilogie Clinton. (Washington, D.C.: American Free Press, 2008).
  31. Martin, The Murder of Vince Foster, 7.
  32. Ruddy, The Strange Death of Vincent Foster, 188.
  33. Martin, The Murder of Vince Foster, 262, 273-281.
  34. Martin, The Murder of Vince Foster, 276. Rodriguez said of Kavanaugh afterwards: “There are those who will say and do what they have to, to move up the ladder.” [Rodriguez a dit après coup de Kavanaugh: « Il y a des gens qui diront et qui feront ce qu’ils doivent faire, pour gravir les échelons ».
  35. Martin, The Murder of Vince Foster, 123, 124.
  36. Parks avait également des dossiers sur le trafic de drogue de Roger Clinton. Sa femme, Jane, avait géré un complexe d’appartements où Roger vivait et avait été témoin-participant d’orgies sexuelles alimentées à la drogue entre Bill et lui et des mineures. Thorn, Hillary (and Bill): The Murder Volume; Evans-Pritchard, The Secret Life of Bill Clinton, 233-251.
  37. Voir Roger Stone and Robert Morrow, The Clinton’s War on Women [La guerre de Clinton aux femmes],(New York: Skyhorse, 2016); Evans-Pritchard, The Secret Life of Bill Clinton, 236; Arnold, Hillary and Vince, 130; Thorn, Hillary (and Bill). Deux jours avant sa mort, Foster a appelé Parks pour lui dire de lui remettre les dossiers afin qu’il puisse les donner à Hillary. Parks a résisté, disant que Hilary était capable de n’importe quoi. Foster a dit qu’on pouvait lui faire confiance. Jane a déclaré qu’après la mort de Foster, Jerry lui avait dit « Je suis un homme mort » parce que les Clinton faisaient le ménage. « Jerry est devenu paranoïaque à cette époque », dit-elle. « Il croyait que Foster avait été assassiné et il avait peur d’être le prochain sur la liste [ce qui s’est avéré exact] ». ↑Martin, The Murder of Vince Foster, 110; Thorn, Hillary (and Bill)..
  38. Arnold, Hillary and Vince, 52; Evans-Pritchard, The Secret Life of Bill Clinton, 148.
  39. Martin, The Murder of Vince Foster. Les universitaires ont suivi les grands médias dans la promotion du récit officiel du « suicide » de Foster et dans le dénigrement de ceux qui remettaient en question l’histoire officielle. Martin cite en exemple Jacob Cohen, professeur d’études américaines à l’université Brandeis, et William Leuchtenberg, éminent historien de la Présidence et ancien président de l’American Historical Association (AHA), qui ont écrit que « le suicide de Vince Foster a clairement été le résultat d’une dépression, chez un homme qui avait été mis à l’épreuve au-delà de ses capacités à Washington et qui disait lui-même qu’il n’aurait jamais dû quitter une carrière réussie à Little Rock. Cela n’a pas empêché les gens d’accuser Clinton d’avoir délibérément concocté son meurtre ». Autre exemple, Patrick J. Maney, professeur d’histoire au Boston College et auteur de l’ouvrage,, Bill Clinton: New Gilded Age President [Bill Clinton : Président d’un Nouvel âge d’or], (University Press of Kansas, 2016), qui avance des vues semblables
  40. Martin, The Murder of Vince Foster, 110; Roger Morris, Partners in Power: The Clintons and Their America [Partenaires en pouvoir : les Clinton et leur Amérique], (Washington, D.C.: Regnery, 2000).
  41. Ward aurait permis que son ranch soit utilisé comme zone de largage pour les livraisons de drogue de Barry Seal..
  42. Foster et Hillary avaient aidé Dan Lasater, l’un des principaux donateurs des Clinton dans l’Arkansas, à échapper à des poursuites pénales pour son implication dans une fraude au crédit foncier. Lasater était un grand trafiquant de cocaïne, réputé lié à la mafia Dixie, qui employait Roger, le frère de Clinton.
  43. Décrit comme un « charmeur campagnard à l’esprit vif », McDougal avait pris Clinton sous son aile quand ils travaillaient tous deux pour Fulbright, et lui a servi de collecteur de fonds politiques, de banquier et d’assistant principal pendant son premier mandat de gouverneur, avant d’en être finalement poignardé dans le dos. Voir James McDougal, Arkansas Mischief: The Birth of a National Scandal [Les méfaits de l’Arkansas : Naissance d’un scandale national], (New York Henry Holt & Company, 1998)
  44. Voir Martin L. Gross, The Great Whitewater Fiasco [Le grand fiasco Whitewater], (New York: Ballantine Books, 1994); McDougal, Arkansas Mischief; George Carpozi Jr., Clinton Confidential—The Climb to Power: The Unauthorized Biography of Bill and Hillary Clinton [Clinton confidential – L’ascension vers le pouvoir. Biographie non autorisée de Bill et Hillary Clinton], (Emery Dalton Books, 1995), 460, 461; Jeff Gerth, “The 1992 Campaign: Personal Finances; Clinton Joined S & L Operator in an Ozark Real Estate Venture,” « La campagne de 1992 : Finances personnelles ; Clinton s’associe à l’opérateur S & L dans une entreprise immobilière à Ozark », The New York Times, 8 mars 1992; James B. Stewart, Blood Sport: The President and His Adversaries [Sport sanglant : le Président et ses adversairers] (New York: Simon & Schuster, 1997), 197; Morris, Partners in Power.
  45. Moldea, A Washington Tragedy, 141.
  46. Martin, The Murder of Vince Foster, 36.
  47. Martin, The Murder of Vince Foster; Thorn, Hillary (and Bill): The Murder Volume.
  48. Thorn, Hillary (and Bill): The Murder Volume.
  49. Voir “Waco: A New Revelation,” [« Waco : une nouvelle révélation »] https://www.documentarytube.com/videos/waco-a-new-revelation; Waco: The Big Lie; [Waco : le grand mensonge Thorn, Hillary (and Bill): The Murder Volume, Un autre documentaire montrait des tirs de snipers et des chars tirant des engins incendiaires dans l’enceinte de Waco. Thorn suggère que David Koresh était un agent de la CIA impliqué dans la contrebande d’armes illégales et qu’il avait connaissance de l’opération de trafic d’armes à destination des Contras nicaraguayens à Mena, Arkansas. Cela a pu être étouffé par la diabolisation de Koresh abuseur d’enfants et par la destruction du complexe Branch Davidian lors du raid. ↑Arnold, Hillary and Vince, 118, 119; Thorn, Hillary (and Bill): The Murder Volume, 34, 35.
  50. Thorn, Hillary (and Bill): The Murder Volume, 34, 35.

 

Source : https://covertactionmagazine.com/2022/01/05/with-the-clinton-brand-now-discredited-its-high-time-to-reopen-the-investigation-into-the-death-of-vince-foster/

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-marque-clinton-etant-desormais-discreditee-il-est-grand-temps-de-rouvrir-lenquete-sur-la-mort-de-vince-foster/

 

 

 

 

 

Janvier 2022

 

 

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