Deux écrivains Chinois en Occident
C’était dans les années 1930…
Le premier a écrit en anglais
Nous avons eu souvent l’occasion d’évoquer le Gallois (il se voulait tel) John Cowper Powys. Les nombreux admirateurs qu’il a en France n’ignorent pas que ce très grand écrivain a passé de nombreuses années en Amérique, à donner « plus de 10.000 conférences » sur la littérature et la philosophie, « dans tous les États Unis sauf deux ». The Powys Society est, comme son nom l’indique, une société littéraire, qui s’est donné pour but de préserver et d’honorer la mémoire non seulement de John Cowper (JCP) mais aussi de ses deux frères Llewelyn et Théodore, écrivains de réputation mondiale eux aussi. La Société publie un Journal annuel et une Newsletter mensuelle.
Dans celle de juillet, M. Chris Thomas, son secrétaire honoraire, rappelle un événement qui peut sembler mineur : l’appréciation élogieuse du livre d’un écrivain chinois encore inconnu par John Cowper Powys (coutumier du fait), à New York, en 1931. Or ce livre vient d’être réédité.
À ce propos, on ne peut manquer de remarquer qu’en dépit des relations actuellement hyper-tendues de leur pays avec la Chine, les éditeurs US paraissent être tombés moins bas que ceux de la francophonie européenne.
Il nous a semblé intéressant de faire connaître l’article de Chris Thomas et la personnalité de l’auteur chinois en question aux lecteurs des Grosses Orchades
C’est une histoire de blurbs. Les blurbs ou blubs sont, en anglais, ces extraits de critiques invoqués par les éditeurs pour faire de la réclame à leurs livres. Des espèces de références, en somme. L’auteur dont il va être question, en s’autoéditant, a ajouté aux blurbs élogieux de quelques personnages célèbres sur ses livres, des extraits de lettres de refus des éditeurs qui n’en avaient pas voulu.
Rouge de Chine
Chris Thomas – The Powys Society Newsletter N°106
Juillet 2022
Traduction : c.l. pour L.G.O.
Parmi les nombreux objets de la collection Powys acquis par Richard Simond en 2021 auprès de la succession de feu Michael Seidenberg (propriétaire de la librairie Brazenhead à New York – voir une note sur Michael dans la Newsletter 102, mars 2021, p.16) figure un curieux roman, China Red, de l’extraordinaire écrivain sino-américain H.T. Tsiang (1899-1971), livre publié par l’auteur lui-même. Le roman a été réimprimé par Tsiang en 1932. Les exemplaires originaux de ce livre sont aujourd’hui très rares et se vendent à des prix élevés. J’ai toutefois trouvé un exemplaire quelque peu délavé et fragile conservé dans une enveloppe protectrice à la British Library. Ce roman moderniste, expérimental et idiosyncratique, avec sa couverture très graphique et très colorée, raconte l’histoire d’une relation amoureuse entre deux personnages séparés, les protagonistes du roman, Chi et son fiancé Sheng qui écrit sur ses expériences en Amérique. Il s’agit d’un roman semi-autobiographique, car l’histoire de la vie de l’homme reflète l’histoire de la vie de Tsiang. Le récit, qui prend la forme d’un échange de lettres entre les deux amants, est tour à tour humoristique, ironique, didactique et rempli de disputes et de discussions animées comparant la Chine et l’Amérique, le socialisme et le communisme au capitalisme. Il est également mélodramatique, et violent, se terminant par des gouttes de sang dessinées et une incitation à la rébellion.
« J’ai été fasciné par Rouge de Chine. L’humour nostalgique, sournois et malicieux, plein de tant de vibrations délicates comme le vent dans les feuilles de peuplier m’a beaucoup plu. Le caractère poignant de la conclusion et ses sombres implications n’a pas raté sa cible avec moi non plus. »
John Cowper Powys
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/rouge-de-chine/
Le second a écrit en français
Malheureusement, on ne sait pas grand-chose de lui, sinon qu’il a étudié à la Faculté des Lettres de la Sorbonne, où il a été l’élève d’Albert Mathiez, et qu’il était diplômé de l’université Tsing-Hua de Pékin.
C’est d’ailleurs le père de l’histoire révolutionnaire française qui lui a conseillé de prendre pour sujet de sa thèse de doctorat l’histoire du Comité qu’avaient formé, en exil, les réfugiés politiques de la Principauté Épiscopale de Liège (une théocratie républicaine qui a duré pas loin de mille ans) et ceux des Pays-Bas Autrichiens, autrement dit les Flamands, habitants du nord de la Belgique actuelle.
On a le regret de dire que ni en Flandre ni en Wallonie, il ne s’est trouvé un seul historien qui se soit jamais intéressé à lui, ni d’ailleurs à la véritable histoire de leurs ancêtres de ce temps-là.
Faculté des lettres de l’Université de Paris.
Les Comités et les clubs des patriotes belges et liégeois : 1791-an III, thèse… présentée par Orient Lee
Reliure inconnue – 1 janvier 1931
Notons que c’est la seule circonstance connue où les habitants du nord et du sud de la Belgique actuelle aient été véritablement unis.
Le pays de Liège a donné quatre généraux à la Première république : deux nés à Liège et deux à Verviers.
Le premier fut :
Servais Beaudouin Boulanger, né le 7 janvier 1755 à Herstal (Principauté de Liège), ouvrier orfèvre immigré à Paris et général de brigade de la Révolution française, mort guillotiné le 10 Thermidor An II (29 juillet 1794) à Paris.
Le deuxième :
Jean Pierre de Ransonnet-Bosford, né le 13 octobre 1744 à Liège (Principauté de Liège), mort le 3 mars 1796 à Moûtiers (Savoie), est un général de brigade de la Révolution française.
Autographe du général Ransonnet [in Orient Lee]
Jean-Pierre Ransonnet a eu quatre fils, tous morts, comme lui, au service de la France, le plus jeune, capitaine de vaisseau, au cours d’une exploration. Ce fils cadet avait été, à l’âge de 7 ans, exposé au pilori de Liège avec sa mère, pour sanctionner l’absence du père et des trois aînés, puis échangé, grâce aux efforts de Maximilien Robespierre, contre des émigrés capturés les armes à la main. La générale était allée, dès son arrivée à Paris, remercier l’Incorruptible, qui lui avait assuré que sa porte lui serait toujours ouverte, ce dont elle a usé et abusé en faveur de compatriotes souvent arrêtés sur des dénonciations fallacieuses, dont le « chef de la Gironde liégeoise » Nicolas Bassenge, qui en a remercié Robespierre dans son ouvrage J. N. Bassenge, de Liège, à Publicola Chaussard, Sur ce qu’il dit dans ses Mémoires concernant la Belgique, du ci-devant Pays de Liège, Paris, an II, paru, détail important, après Thermidor.
Le premier verviétois fut :
Pas de portrait
parce que notre HP
refuse de scanner.
Jean Lambert Joseph Fyon, né en 1745 à Verviers, mort le 2 septembre 1816 à Liège : révolutionnaire, homme politique liégeois et général de la Révolution française.
Après la Révolution, il joua un rôle d’une certaine importance dans la Conjuration des Égaux de Babeuf et fut jugé au procès de Vendôme avec Babeuf lui-même, Buonarrotti et les autres conjurés. Après l’attentat de la rue Saint Nicaise, il fut mis sur une liste de proscriptions, mais tous les efforts de la police de Fouché pour le retrouver restèrent vains. Wikipedia affirme à tort qu’il s’était réfugié dans la République Batave : il était à Liège, où il est resté, jusqu’à sa mort, sous la protection occulte de deux de ses gendres, un Français et un Verviétois, qui y remplirent, sous l’occupation française post-thermidorienne, les fonctions de commissaire de police et de greffier du tribunal (Fyon a eu sept filles, orphelines de mère, qui l’ont accompagné partout, et dont six sont mortes octogénaires).
Le second Verviétois fut :
Henri-Antoine Jardon, né le 3 février 1768 à Verviers dans la principauté de Liège et mort le 25 mars 1809 à São Martinho do Campo au Portugal, est un général de la Révolution française et de l’Empire, célèbre pour son courage et ses qualités humaines.
Il fut le plus jeune général de la Révolution sorti du rang, et c’est le seul des quatre liégeois qui ait son nom sur l’Arc de Triomphe, parce qu’il a rempilé et qu’il est mort sous Napoléon, alors qu’il avait voulu, le 18 brumaire, aller « tuer l’usurpateur ». Que ne l’a-t-il fait !
Les quelque quatre cents descendants Jardon d’aujourd’hui (pas de lui en ligne directe, mais certains, en revanche, du « roi de Patagonie ») comptent deux pianistes virtuoses : Lydia Jardon, en Bretagne et Fabien Jardon, en Belgique.
Entre le 15 octobre 1934 et le 19 octobre 1935, il y eut La Longue Marche et Orient Lee quitta Paris pour rentrer en Chine.
Malgré tous nos efforts, nous ne sommes hélas pas arrivés à retrouver sa trace.
Mao Tsé Toung haranguant ses troupes à l’issue de la Longue Marche
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-second-a-ecrit-en-francais/
Rien à voir avec les Chinois ni avec les années 1930
Parce que ce post aurait dû paraître en juillet…
et que ce n’est pas périmé
Audience historique aux USA : Voici comment est né le virus
ByoBlu.com – 6.8.2022
(traduit de l’italien par L.G.O.)
Deux ans après l’avènement du Covid-19, un débat institutionnel sérieux sur les expériences de laboratoire de type « gain-de-fonction » s’est ouvert aux États-Unis. Le 3 août 2022, un groupe de scientifiques et d’universitaires a débattu des risques et des avantages des expériences de manipulation de virus devant la commission sénatoriale de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales sur les menaces émergentes. Selon la définition du National Institute of Health (NIH), la recherche par gain de fonction concerne les modifications génétiques et les expériences sur les virus et les agents pathogènes afin d’augmenter leur puissance et leur transmission. Selon Richard Ebright, professeur de chimie à l’université Rutgers, « la recherche sur les gains de fonction peut accroître les connaissances scientifiques, mais elle n’a aucune application civile pratique ».
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/audience-historique-aux-usa-voici-comment-est-ne-le-virus/
Idem : À propos de la
« Lettre ouverte de Leon Landini à Michel Onfray »
aujourd’hui republiée par Initiative Communiste : « Honte à M. Onfray »
D’autres, qui n’étaient pas communistes, ont depuis longtemps et assez vertement écrit ce qu’ils pensaient de cette – au mieux – fausse valeur.
Ce que sait le public, c’est ce qu’on lui permet de savoir. L’arme létale principale du Parti de l’Égoïsme étant le silence imposé par tous les moyens possibles à quiconque ose parler de vérité, Les Grosses Orchades ont pour règle de la retourner à l’envoyeur et de ne jamais dire un mot de ceux qui le servent. JA-MAIS un mot, ici, des Botul, Onfray et autres de même acabit.
Que l’exception qu’elles font aujourd’hui soit considérée non pas comme une appréciation même sévère de quelqu’un dont le mieux est de ne rien dire, mais comme une page de l’Histoire de France qui n’est pas – à dessein – enseignée aux plus jeunes couches de la population. Parce que, de quelque origine qu’elles soient, de souche ou immigrées, elles ont le droit de la connaître, n’en déplaise à tous les P…. respectueux.
« HONTE à M. ONFRAY »
Lettre ouverte de M. Léon LANDINI, résistant FTP-MOI
I.C. – 3 Août 2022
L’anticommunisme est une plaie sanglante qui a justifié les pires génocides, exactions et répressions au quatre coins de la planète. Rappelons que les campagnes de haines anticommunistes précédent et justifient TOUJOURS la montée du fascisme et son cortège d’horreurs .
Contre les falsificateurs de l’histoire rappelons que les communistes sont les premiers victimes du fascisme car ce sont les premiers et bien souvent les seuls à le combattre quand la bourgeoisie le construit et le nourrit.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/honte-a-m-onfray-lettre-ouverte/
Ceci n’est pas chinois non plus, c’est canadien,
mais à Davos et d’actualité :
Tentative d’interview de
Bourla, le PDG de Pfizer propriétaire d’Ursula von der Leyen & C°,
par deux reporters de Rebel News
Ezra Levant et Avi Yemini – Rebel News – 19.1.2023
Traduction des citations : L.G.O.
CAUGHT HIM! Rebel News pummels Pfizer CEO with questions at World Economic Forum
ON L’A ATTRAPÉ ! Rebel News assaille de questions le PDG de Pfizer au Forum économique mondial.
Les journalistes ont abordé des questions cruciales sur les vaccins, notamment sur le fait que les vaccins n’empêchent pas la transmission, information que Pfizer a cachée au public : « Quand avez-vous su que les vaccins n’empêchaient pas la transmission ? Combien de temps l’avez-vous su sans le dire publiquement ? Pourquoi avez-vous gardé cela secret ? » . Et ils ont réclamé de Pfizer des excuses pour ce silence qui a conduit à d’innombrables restrictions dans le monde et a l’exclusion d’une partie de la population mondiale.
Les deux journalistes ont également exigé des réponses sur les problèmes de santé liés aux (ou causés par) les vaccins, comme les attaques cardiaques « Êtes-vous inquiet à propos de la responsabilité du produit ? Êtes-vous inquiet au sujet de la myocardite ? Que pensez-vous des décès brusques et des jeunes hommes qui tombent tous les jours victimes d’arrêt du coeur ? ». Et sur les allégations de pratiques commerciales trompeuses : « Pfizer a payé 2,3 milliards de dollars d’amendes pour une publicité mensongère. Êtes-vous actuellement sous enquête comme vous l’avez été pour votre publicité trompeuse ? »
Qu’a répondu Bourla ? Rien.
« Entre Avi et moi, nous avons posé 29 questions. Tout ce que nous voulions demander au PDG de Pfizer depuis trois ans : depuis les profits qu’il a personnellement tirés de la pandémie jusqu’aux sommes qu’il a versées à d’autres pour promouvoir ses vaccins, en passant par des questions importantes sur le moment où il a su que ses vaccins n’empêchaient pas la transmission, et pourquoi il a tenu la chose secrète.
Si vous aimez ces questions – et si vous pensez que le silence de Bourla était assourdissant – aidez-nous à poursuivre notre travail pour nous aider à financer davantage de journalisme citoyen comme celui-ci ! (Merci.)
Nous mettons en ligne tous nos reportages comme celui-ci sur un site spécial appelé www.WEFReports.com. Consultez-le tous les jours ! »
Même sans comprendre l’anglais, on saisit aisément l’absence de réponses de celui qui, à la fin, s’engouffre là où il va (s’il le peut) décider de notre sort avec ses complices de la mafia globaliste (dont, ne l’oublions pas, quelques zélus belges)
Ne perdons pas de vue cependant que, comme l’exprime si poliment Alexandre Mercouris, dans un de ses derniers échanges avec Alex Christoforou : « …le forum économique mondial de Davos, cette année, “glisse dans l’absurdité et l’insignifiance” ». Parce qu’il semble que plus personne dans le monde n’arrive à le prendre au sérieux. Et parce que, désormais, les vrais dirigeants du monde sont ailleurs (au point que même Elon Musk ne s’est pas dérangé).
Pire (ou mieux) : Que la France et l’Angleterre fassent partie du Conseil de Sécurité des Nations Unies mais que l’Inde et le Brésil n’y soient pas admis ne peut signifier qu’une chose : que l’ONU elle-même ne représente plus que le Département d’État U.S. et que ses jours sont comptés.
Bref, attendons-nous à voir un de ces beaux matins « les autres » fonder, ailleurs, une association des peuples plus représentative et moins discréditée.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/21710-2/
On n’a pas le courage de vous traduire cette petite vidéo, mais le point de la situation fait par ces deux hommes avant-hier correspond à la réalité DES FAITS.
Weapon addiction as Zelensky claims Putin chroma key – The Duran
Ni ceci non plus, mais puisqu’on est en Chine …
Why is Robert Malone Pushing Anti-China Misinformation? – The Duran
Eh, pourquoi diable faire de la moindre célébrité, médicale ou autre, un oracle en politique ?
Simple rappel pour finir :
(Jimmy Dore dans sa langue)
European Leaders ADMIT Ukraine Peace Deal Was A Sham (rumble.com)
Et…
Bonne Année du Lièvre à tous !
Mis en ligne le 22 janvier 2023,
premier jour de l’année chinoise.
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