Le second a écrit en français

 

Malheureusement, on ne sait pas grand-chose de lui, sinon qu’il a étudié à la Faculté des Lettres de la Sorbonne, où il a été l’élève d’Albert Mathiez, et qu’il était diplômé de l’université Tsing-Hua de Pékin.

C’est d’ailleurs le père de l’histoire révolutionnaire française qui lui a conseillé de prendre pour sujet de sa thèse de doctorat l’histoire du Comité qu’avaient formé, en exil, les réfugiés politiques de la Principauté Épiscopale de Liège (une théocratie républicaine qui a duré pas loin de mille ans) et ceux des Pays-Bas Autrichiens, autrement dit les Flamands, habitants du nord de la Belgique actuelle.

On a le regret de dire que ni en Flandre ni en Wallonie, il ne s’est trouvé un seul historien qui se soit jamais intéressé à lui, ni d’ailleurs à la véritable histoire de leurs ancêtres de ce temps-là.

 

 

 

 

 

 

Faculté des lettres de l’Université de Paris

 

Les Comités et les clubs des patriotes belges et liégeois : 1791-an III, thèse… présentée par Orient Lee

 

Reliure inconnue – 1 janvier 1931

 

 

Notons que c’est la seule circonstance connue où les habitants du nord et du sud de la Belgique actuelle aient été véritablement unis.

 

 

 

 

Le pays de Liège a donné quatre généraux à la Première république : deux nés à Liège et deux à Verviers.

 

 

Le premier fut :

 

 

Servais Beaudouin Boulanger, né le 7 janvier 1755 à Herstal (Principauté de Liège), ouvrier orfèvre immigré à Paris et général de brigade de la Révolution française, mort guillotiné le 10 Thermidor An II (29 juillet 1794) à Paris.

 

 

 

 

Le deuxième :

 

 

Jean Pierre de Ransonnet-Bosford, né le 13 octobre 1744 à Liège (Principauté de Liège), mort le 3 mars 1796 à Moûtiers (Savoie), est un général de brigade de la Révolution française

 

 

Autographe du général Ransonnet [in Orient Lee]

 

 

Jean-Pierre Ransonnet a eu quatre fils, tous morts, comme lui, au service de la France, le plus jeune, capitaine de vaisseau, au cours d’une exploration. Ce fils cadet avait été, à l’âge de 7 ans, exposé au pilori de Liège avec sa mère, pour sanctionner l’absence du père et des trois aînés, puis échangé, grâce aux efforts de Maximilien Robespierre, contre des émigrés capturés les armes à la main. La générale était allée, dès son arrivée à Paris, remercier l’Incorruptible, qui lui avait assuré que sa porte lui serait toujours ouverte, ce dont elle a usé et abusé en faveur de compatriotes souvent arrêtés sur des dénonciations fallacieuses, dont le « chef de la Gironde liégeoise » Nicolas Bassenge, qui en a remercié Robespierre dans son ouvrage J. N. Bassenge, de Liège, à Publicola Chaussard, Sur ce qu’il dit dans ses Mémoires concernant la Belgique, du ci-devant Pays de Liège, Paris, an II, paru, détail important,  après Thermidor.

 

 

 

 

Le premier verviétois fut :

 

Pas de portrait

parce que notre HP

refuse de scanner

 

 

Jean Lambert Joseph Fyon, né en 1745 à Verviers, mort le 2 septembre 1816 à Liège : révolutionnaire, homme politique liégeois et général de la Révolution française.

 

Après la Révolution, il joua un rôle d’une certaine importance dans la Conjuration des Égaux de Babeuf et fut jugé au procès de Vendôme avec Babeuf lui-même, Buonarrotti et les autres conjurés. Après l’attentat de la rue Saint Nicaise, il fut mis sur une liste de proscriptions, mais tous les efforts de la police de Fouché pour le retrouver restèrent vains. Wikipedia affirme à tort qu’il s’était réfugié dans la République Batave : il était à Liège, où il est resté, jusqu’à sa mort, sous la protection occulte de deux de ses gendres, un Français et un Verviétois, qui y remplirent, sous l’occupation française post-thermidorienne, les fonctions de commissaire de police et de greffier du tribunal  (Fyon a eu sept filles, orphelines de mère, qui l’ont accompagné partout, et dont six sont mortes octogénaires).

 

 

 

 

Le second Verviétois fut :

 

 

 

Henri-Antoine Jardon, né le 3 février 1768 à Verviers dans la principauté de Liège et mort le 25 mars 1809 à São Martinho do Campo au Portugal, est un général de la Révolution française et de l’Empire, célèbre pour son courage et ses qualités humaines.

 

Il fut le plus jeune général de la Révolution sorti du rang, et c’est le seul des quatre liégeois qui ait son nom sur l’Arc de Triomphe, parce qu’il a rempilé et qu’il est mort sous Napoléon, alors qu’il avait voulu, le 18 brumaire, aller « tuer l’usurpateur ». Que ne l’a-t-il fait !

 

Les quelque quatre cents descendants Jardon d’aujourd’hui (pas de lui en ligne directe, mais certains, en revanche, du « roi de Patagonie ») comptent deux pianistes virtuoses : Lydia Jardon, en Bretagne et Fabien Jardon, en Belgique.

 

 

 

 

 

 

Entre le 15  octobre  1934 et le 19 octobre 1935, il y eut La Longue Marche et Orient Lee quitta Paris pour rentrer en Chine.

Malgré tous nos efforts, nous ne sommes hélas pas arrivés à retrouver sa trace.

 

 

Mao Tsé Toung haranguant ses troupes à l’issue de la Longue Marche

 

 

 

 

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22 janvier 2023

 

 

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