Hitler, Himmler et Mengele l’ont rêvé. Ils le font !
Hitler, Himmler et Mengele l’ont rêvé. Ils le font !
Il n’y a même pas eu besoin de les vaincre par les armes. Juste les acheter. Pas cher. Ce qu’ils valent.
Quand on n’a pas de tête, pas de cœur et pas de couilles, ça se passe comme ça : les serviles se précipitent ventre à terre et acceptent l’esclavage pour tout le monde. Ceux qui n’en veulent pas savent-ils qu’ils n’ont pas le choix, qu’ils doivent les tuer ou se laisser faire ?
Pour une fois, on va aux niouzes chez les merdias :
Coronavirus : un traçage « humain », priorité à Bruxelles et en Wallonie
Amandine Cloot et Eric Deffet – Le Soir.be – 22.4.2020
Le cabinet De Backer coordonnait jusqu’à présent le dossier du traçage, notamment par l’établissement d’un cadre pour une application numérique. Les Régions, compétentes, restent désormais les seuls maîtres à bord.
Toutes les informations nécessaires sont à disposition des Régions qui décideront de l’opportunité du lancement d’une application de traçage et de son calendrier. C’est, en très bref, la conclusion d’une note transmise par le cabinet de Philippe De Backer (Open VLD), ministre en charge de l’Agenda numérique et de la Protection de la vie privée, que nous avons pu consulter. Depuis plusieurs semaines, le cabinet coordonne, avec celui de Maggie de Block (Open VLD), ministre de la Santé publique, une task force « Data against corona ». Ce panel avait, entre autres, pour but la définition d’un cadre technique et juridique pour une application digitale de « contact tracing » (traçage de contact, NDLR), méthode déjà déployée dans plusieurs pays, et très récemment en Italie, pour accompagner le déconfinement des populations.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/coronavirus-un-tracage-humain-priorite-a-bruxelles-et-en-wallonie/
Staline, reviens ! Poutine et Xi en ont plein les bras, Fidel et Hugo sont morts, Nicolas a le dos au mur, Evo est en exil et Julian dans le couloir de la mort. Au secours !
Tracking citoyen : la controverse politique monte
David Coppi – Le Soir.be – 18.4.2020
L’affaire n’a pas fait grand bruit jusqu’à présent, mais ça commence à chauffer. L’idée de « tracer » les individus pour lutter contre le coronavirus soulève de lourdes questions éthico-politiques. Le gouvernement peut-il agir par pouvoirs spéciaux ? Attention…
Dans le monde, de plus en plus de pays envisagent le smartphone comme un moyen de lutter contre la pandémie. Avec de nombreuses questions sur la protection de la vie privée. – AFP.
Il ne faut pas avoir lu George Orwell, Michel Foucault ou Gilles Deleuze, théoriciens des « sociétés de contrôle », pour s’interroger, un demi-siècle plus tard, à propos des stratégies numériques envisagées dans la lutte contre le coronavirus en phase de déconfinement. La Belgique y travaille, à sa façon, entre fédéral et entités fédérées. Des géants technologiques aux start-up idoines, on se bouscule au portillon : le marché est porteur. L’objectif est d’organiser le « traçage » des malades et des porteurs du virus. Dites « tracking ».
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/tracking-citoyen-la-controverse-politique-monte/
Vivement que déferlent les hordes de l’Est et du Sud ! Qu’un peu de sang neuf vienne balayer enfin cette racaille parasite !
Trop c’est trop
Israël Adam Shamir – Entre la plume et l’enclume – 22.4.2020
Traduction : Maria Poumier
Pendant des semaines, je me suis réveillé chaque matin en espérant me retrouver dans le monde normal, et non dans cette réalité alternative. Le monde normal où les hommes peuvent parcourir les collines, prier à l’église, aller travailler, se prélasser au bord de la mer, écouter un concert, visiter des musées, socialiser avec des amis, flirter avec des filles, envoyer les enfants à l’école; bref, s’offrir les petits plaisirs dont on avait joui même sous Staline ou au temps du dur régime d’Hitler. Au lieu de cela, je me réveille constamment pour jouer un rôle dans un film dystopique réalisé par Stephen Soderbergh, qui, sans surprise, a été nommé à la tête du comité Hollywood Corona. Je présume que c’est ce comité qui gère nos vies jusqu’à ce jour, plutôt que les présidents élus et les premiers ministres.
Ils ont suivi de très près le scénario du film Contagion : le virus aurait été créé par la proximité de chauves-souris et d’autres mammifères sur le marché humide chinois; il s’est rapidement répandu dans le monde entier; il y a un confinement très long pendant que les gens attendent leur salut, le vaccin; en attendant, il existe des solutions bon marché et disponibles fournies par des amateurs corrompus; finalement le vaccin est livré et les vaccinés reçoivent un certificat à porter au poignet comme preuve qu’ils sont sains et saufs, dignes d’entrer dans l’avenir. Tout cela a été fait; le rôle de l’amateur corrompu était joué par le docteur Didier Raoult, médecin français de Marseille; et maintenant nous sommes censés attendre que le Dr Bill Gates fournisse le vaccin salvifique pour tamponner ceux qui le méritent avec un sceau indélébile, lisible en infrarouge par les smartphones. Ajoutez à cela la nouvelle application de traçage de Google et Apple, fille du traceur Mossad-ShinBet , et ce sera le règne du nouvel ordre mondial !
Source : https://plumenclume.org/blog/549-trop-c-est-trop
L’UE et la pandémie vont-elles ouvrir la voie à une surveillance mondiale israélienne ?
Gilles Munier – France-Irak Actualités – 22.4.2020
Le ministre israélien de la Défense Naftali Bennett (à gauche), avec l’ambassadeur de l’UE Emanuele Giaufret en 2017.
Par Ali Abunimah (revue de presse : Agence Média Palestine – 16/4/20)*
La pandémie du coronavirus est une opportunité considérable pour les gouvernements et les entreprises d’espionnage d’étendre leur portée jusqu’à la vie privée des individus.
Les autorités de santé publique affirment qu’un repérage des contacts efficace sera essentiel pour mettre fin à de longs confinements et mettre rapidement un arrêt à de nouveaux rebonds du virus, au moins jusqu’à ce qu’un vaccin soit développé.
Cela signifie que les technologies de surveillance qui promettent d’identifier rapidement quiconque est exposé au virus peuvent certainement trouver un marché mondial. Le danger, c’est que ce genre de surveillance intrusive devienne permanente.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lue-et-la-pandemie-vont-elles-ouvrir-la-voie-a-une-surveillance-mondiale-israelienne/
Covid-19 : au Royaume-Uni, les malades, les enfants handicapés et les personnes âgées sont sacrifiés
le cri des peuples – 23.4.2020
Source : Daily Mirror UK, 7 avril 2020
Traduction : lecridespeuples.fr
Des organisations caritatives ont déclaré que la pression était « honteuse et inacceptable »
Des personnes âgées à travers le Royaume-Uni sont obligées de signer des formulaires « ne pas réanimer » (DNR), ont averti des organisations d’aide aux personnes âgées.
Age UK a déclaré qu’une femme de 85 ans avait récemment été appelée par son médecin généraliste qui lui a demandé de décider si, en cas de symptômes de coronavirus, elle voulait aller à l’hôpital ou signer un formulaire DNR.
Suite à une série d’incidents ces dernières semaines, des organisations caritatives de soutien aux personnes âgées, dont Age UK et Independent Age, ont publié une lettre ouverte appelant à l’abolition de cette politique afin de protéger « les droits fondamentaux de l’homme ».
Alors que l’épidémie fait rage, Israël ferme une clinique palestinienne de dépistage du COVID-19 à Jérusalem-Est
le cri des peuples – 16.4.2020
Source : Haaretz, le 15 avril 2020
Traduction : lecridespeuples.fr
Forces de police israéliennes portant un équipement de protection à Jérusalem, le 6 avril 2020.
Une clinique à Silwan a été perquisitionnée et démantelée, et son personnel arrêté sous prétexte que les kits de test ont été fournis par l’Autorité palestinienne.
La police israélienne a fait une descente dans une clinique de dépistage du coronavirus dans le quartier palestinien de Jérusalem-Est à Silwan et a arrêté ses organisateurs mardi soir, au prétexte que la clinique était exploitée en collaboration avec l’Autorité palestinienne.
Assorti d’une riche et importante documentation, mais en anglais…
Techno-Tyranny : How the US National Security State Is Using Coronavirus to Fulfill an Orwellian Vision
Whitney Webb – The Unz Review – 20.4.2020
LAST YEAR, A GOVERNMENT COMMISSION CALLED FOR THE US TO ADOPT AN AI-DRIVEN MASS SURVEILLANCE SYSTEM FAR BEYOND THAT USED IN ANY OTHER COUNTRY IN ORDER TO ENSURE AMERICAN HEGEMONY IN ARTIFICIAL INTELLIGENCE. NOW, MANY OF THE “OBSTACLES” THEY HAD CITED AS PREVENTING ITS IMPLEMENTATION ARE RAPIDLY BEING REMOVED UNDER THE GUISE OF COMBATING THE CORONAVIRUS CRISIS.
Last year, a U.S. government body dedicated to examining how artificial intelligence can “address the national security and defense needs of the United States” discussed in detail the “structural” changes that the American economy and society must undergo in order to ensure a technological advantage over China, according to a recent document acquired through a FOIA request. This document suggests that the U.S. follow China’s lead and even surpass them in many aspects related to AI-driven technologies, particularly their use of mass surveillance. This perspective clearly clashes with the public rhetoric of prominent U.S. government officials and politicians on China, who have labeled the Chinese government’s technology investments and export of its surveillance systems and other technologies as a major “threat” to Americans’ “way of life.”
Et voici cet article traduit en français sous le titre :
Techno-tyrannie : Comment l’État sécuritaire étatsunien utilise la crise du coronavirus pour concrétiser une vision digne d’Orwell
par Le Saker francophone – 6.5.2020
Le Covid-19 a une grand-mère, un grand-père et un arrière-grand-père. Où sont-ils ?
M.K. Bhadrakumar – Entelekheia – 22.4.2020
Paru sur Indian Punchline sous le titre Covid-19 has a grandma, grandpa and great grandpa. Where are they?
La recherche dans la genèse de Covid-19 est en train de virer au feuilleton épique. A la suite des insinuations du président américain Donald Trump – « virus de la Chine », « virus de Wuhan », etc. – aux implications politiques et stratégiques explosives, Pékin est aujourd’hui plus déterminé que jamais à aller au fond des choses.
Ce qui est une bonne chose, car maintenant que Pékin a été piqué au vif et qu’il est en mode turbo, cette histoire sortira tôt ou tard dans le domaine public.
Dans un geste inhabituel le week-end dernier, l’envoyé de la Chine à Moscou, Zhang Hanhui, a suggéré que l’histoire du Covid-19 ne fait que commencer et que des surprises sont en réserve pour la communauté mondiale.
Il est inconcevable que l’ambassadeur Zhang se soit exprimé sans l’accord de Pékin. Il est significatif que l’envoyé chinois ait choisi l’agence de presse d’État russe Tass pour faire quelques révélations surprenantes. Selon l’ambassadeur,
Alors, l’Italexit , c’est pour quand ?
L’UE met l’Italie (et l’Europe du Sud) en état de siège économique
Daniele Pozzati – Entelekheia – 22.4.2020
Paru sur Strategic Culture Foundation sous le titre The Troika Horse: EU Corona Package Puts Italy (and Southern Europe) Under Economic Siege
À son arrivée, les pays du sud de l’Europe, historiquement oubliés de la croissance du XXe siècle, étaient montés à bord du vaisseau UE avec un soulagement visible et restaient depuis ses plus ardents partisans : ils étaient enfin passés du stade de pays-réservoirs de travailleurs immigrés à la « cour des grands ». Mais une conjonction d’événements récents est en train de bouleverser leur relation avec Bruxelles, notamment pour l’Italie : d’une part la réponse consternante de l’Union à son combat contre le Covid-19, d’autre part et encore plus significativement, ses perspectives de croissance en tandem avec sa vieille partenaire commerciale de l’ancienne Route de la soie, la Chine, depuis son adhésion, en mars dernier, à la nouvelle itération de l’entreprise historique ouverte par Xi.
En orange et en jaune, l’Empire Byzantin. Tous ces pays, Byzance en tête, faisaient partie du réseau commercial de l’ancienne Route de la soie maritime et terrestre et en restent aujourd’hui des carrefours privilégiés.
Pour l’Italie, la nouvelle Route de la soie est la promesse d’un retour à une prospérité peut-être inégalée depuis l’Empire byzantin, rien de moins. Est-ce que cette nouvelle donne – mépris affiché de la part de l’UE d’un côté, ouverture historique vers l’Asie de l’autre – suffira à pousser Rome à plier bagages ?
Dans l’article qui suit, l’auteur retrace les difficultés de l’Italie avec l’UE.
Ils sont venus, ils ont vu – et ils ont été conquis.
Les pays du sud de l’Europe, menés par l’Italie et l’Espagne, avec une aide poussive de la France, ont perdu une autre bataille face à leurs voisins du nord lors de l’Eurogroupe, la réunion informelle des ministres des finances de la zone euro dominée par l’Allemagne.
Jeudi dernier, juste avant le long week-end de Pâques, l’Eurogroupe a convenu, après trois jours de discussions, d’un plan de sauvetage de 540 milliards d’euros pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie de coronavirus.
Le diable, comme toujours, se trouve dans les détails – de la déclaration de l’Eurogroupe qui l’a conclue.
À la consternation de l’Italie et de l’Espagne, il n’a pas été fait mention des Eurobonds. Aucun partage des conséquences économiques de la pandémie. Pas d’injection de liquidités par la BCE. Seul le très redouté mécanisme européen de stabilité (MES) a été proposé.
Source : http://www.entelekheia.fr/2020/04/22/lue-met-litalie-et-leurope-du-sud-en-etat-de-siege-economique/
En Palestine, la lutte contre le coronavirus
se heurte à l’occupation israélienne
Yara Hawari – Al-Shabaka – 14.4.2020
via Comité Valmy
Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet
Vérification de la température d’un enfant dans le cadre des précautions prises contre le COVID-19 dans la ville de Gaza – Photo : via www.workers.org
Les premières mesures contre le COVID-19 en Cisjordanie ont été prises début mars après la confirmation de sept cas à Bethléem suite à la visite d’un groupe de touristes grecs.
L’Autorité palestinienne (AP) a déclaré l’état d’urgence et a imposé un verrouillage de la ville, interdisant toute entrée et sortie et imposant un couvre-feu aux résidents.
L’AP a également annoncé des restrictions dans toute la Cisjordanie, notamment l’interdiction de circuler d’un gouvernorat à l’autre, et la fermeture des espaces publics et des établissements scolaires. Le 22 mars, suite à une augmentation constante du nombre de cas, l’AP a déclaré un couvre-feu. [1]
Dans la bande de Gaza, à la mi-mars, le Hamas et l’UNRWA ont commencé à transformer des écoles en centres de quarantaine et en cliniques, en prévision d’une éventuelle épidémie. Le 21 mars, deux Gazaouis revenant du Pakistan ont été testés positifs et ont été immédiatement hospitalisés. Vingt-neuf personnes ont été identifiées comme ayant été en contact avec eux et ont été placées en quarantaine.
Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article11800
Pour mémoire :
DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN
(Proposée par Maximilien Robespierre)
Imprimée par ordre de la Convention nationale
(Jamais votée ?)
Les Représentans du Peuple Français réunis en Convention nationale, reconnoissant que les lois humaines qui ne découlent point des lois éternelles de la justice et de la raison ne sont que des attentats de l’ignorance ou du despotisme contre l’humanité ; convaincus que l’oubli ou le mépris des droits naturels de l’homme sont les seules causes des crimes et des malheurs du monde, ont résolu d’exposer, afin que tous les citoyens, pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer et avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat, la règle de ses devoirs ; le législateur, l’objet de sa mission.
En conséquence, la Convention nationale proclame, à la face de l’univers, et sous les yeux du législateur immortel, la déclaration suivante des droits de l’homme et du citoyen.
Article premier
Le but de toute association politique est le maintien des droits naturels et imprescriptibles de l’homme, et le développement de toutes ses facultés.
Art. 2
Les principaux droits de l’homme sont celui de pourvoir à la conservation de son existence, et la liberté.
Art. 3
Ces droits appartiennent également à tous les hommes, quelle que soit la différence de leurs forces physiques et morales.
L’égalité des droits est établie par la nature : la société, loin d’y porter atteinte, ne fait que la garantir contre l’abus de la force qui la rend illusoire.
Etc. etc. etc.
Nous, on dit ça…
Une circulaire du gouvernement a-t-elle découragé l’admission des plus fragiles en réanimation ?
(On adore cet usage du point d’interrogation pour s’éviter des procès !)
RT France – 23.4.2020
Selon Le Canard enchaîné, une circulaire ministérielle du 19 mars « suggérait de limiter fortement l’admission en réanimation des personnes les plus fragiles », par souci d’éviter l’acharnement thérapeutique et le manque de lits pour les plus jeunes.
Nouvelle polémique en vue pour le gouvernement ? Alors que les critiques continuent de pleuvoir sur l’exécutif français pour sa gestion de la pandémie de coronavirus, Le Canard enchaîné pose la question dans son édition du 22 avril : «Les vieux ont-ils été privés de réa ?» Le palmipède se demande en effet si «une circulaire du ministère de la Santé [n’] aurait [pas] conduit à une aggravation du bilan de l’épidémie pour les patients les plus âgés ?»
L’hebdomadaire met en lumière un document ministériel daté du 19 mars qui «suggérait de limiter fortement l’admission en réanimation des personnes les plus fragiles». Et de poursuivre : «Motivé par le souci de nombreux médecins d’éviter l’acharnement thérapeutique et les souffrîances inutiles comme par la crainte de manquer de lits pour les malades plus jeunes, ce conseil semble avoir a été appliqué de manière un peu trop systématique.»
Une chute drastique de la proportion de patients âgés en réanimation
D’après un «tableau de bord» de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (APHP), cité par Le Canard enchaîné, 19% des patients placés en réanimation étaient âgés de 75 ans ou plus le 21 mars, soit deux jours après la diffusion de la circulaire, contre seulement 7% le 5 avril, soit 17 jours plus tard. Un taux qui serait même passé de 9% à 2% pour les plus de 80 ans sur la même période.
À la trappe les Deleuze et les Foucault soixante-cinquenaires ! Place aux petits Mozarts, aux JupiterPan, Philippe, Ndiaye, Castaner & C° de la Macronie !
Ils sont jeunes.
Lire, en temps de terrorisme technico-médical
Le livre, objet de première nécessité
Jean Paul Brighelli – Bonnet d’âne – 19.4.2020
Je n’ai pas d’actions chez Amazon, et je n’ai aucune sympathie pour ce géant de la distribution responsable de la disparition de tant de libraires. J’ai lu en son temps le livre-témoignage de Jean-Baptiste Malet, En Amazonie (2013— glaçant et significatif) racontant le système d’exploitation et de flicage mis en place par la multinationale de Jeff Bezos : le livre est vendu en ligne par l’entreprise même qu’il dénonce et qui se fiche pas mal de ce que l’on pense d’elle, tant que les bénéfices sont au rendez-vous.
Mais le jugement tout récemment rendu par le tribunal de Nanterre, qui sous prétexte de normes sanitaires, oblige la compagnie, sous astreinte d’une amende d’1 million d’euros par infraction constatée, à ne plus vendre que des biens « de première nécessité », est consternant. Une grande victoire pour le syndicat SUD, qui lutte de toutes ses forces contre toutes les formes d’oppression — y compris ethniques : SUD est ce syndicat pas du tout raciste ni antisémite qui organisait l’année dernière un stage interdit à toutes les personnes non « racisées ». Et qui vient donc, en ces temps de confinement et de reductio ad nihilum de la vie intellectuelle, d’interdire tout approvisionnement en livres, DVD et autres produits de divertissement. Sans doute ignorent-ils, à SUD, que le divertissement est essentiel à l’homme, qui ne peut demeurer en repos entre les quatre murs de sa prison ou de sa chambre, comme l’a souligné Pascal. Ou peut-être ne savent-ils pas lire, comme l’émeutier analphabète qui, dans un célèbre poème de Hugo (« À qui la faute ? », in l’Année terrible), avait mis le feu à la bibliothèque des Tuileries — 80 000 ouvrages, quand même… Le coronavirus non seulement fait des morts, mais il anéantit les bibliothèques et les librairies, puisqu’on interdit leur fréquentation. Double peine.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-livre-objet-de-premiere-necessite/
Commentaire des Grosses Orchades à ce qui précède :
Suite à une conversation récente avec une amie très chère, remarquable critique littéraire (oui,c’est rare, mais ça existe !), qui nous faisait honte de nous ravitailler en books chez Amazon…
Oui, c’est vrai qu’Amazon, comme toute grosse boîte américaine et plus elles sont grosses plus elles sont pires, exploite les malheureux qui bossent pour elle et n’a, en définitive, qu’une philosophie : faire du fric. On est bien d’accord.
Mais Amazon est-elle la première entreprise de ce genre ? On vous parle ici du marché du livre : Vous n’avez jamais entendu parler d’Hachette (et consorts…) ?
Eh bien, nous allons vous en dire deux mots.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-livre-objet-de-premiere-necessite/
Pepe Escobar n’est pas seulement le premier journaliste du monde (notre avis et on le partage), c’est aussi un homme de grande culture et un penseur. La preuve :
La ville en temps de peste
Pepe Escobar – The Unz Review – 17.4.2020
Traduction : Les Grosses Orchades
Allégorie du Mauvais Gouvernement, Ambrogio Lorenzetti (1338), fresque de l’hôtel de ville de Sienne, Italie
« La ville pestiférée, toute traversée de hiérarchie, de surveillance, de regard, d’écriture, la ville immobilisée dans le fonctionnement d’un pouvoir extensif qui porte de façon distincte sur tous les corps individuels, c’est l’utopie de la cité parfaitement gouvernée ».
Michel Foucault, Surveiller et Punir
Entrevoyant le déclin et la chute de l’empire américain, un débat académique sérieux fait rage autour de l’hypothèse de travail de l’historien Kyle Harper, selon laquelle les virus et les pandémies – en particulier la peste de Justinien au VIème siècle – ont conduit à la fin de l’Empire Romain.
Eh bien, l’histoire nous apprend qu’en fait, les épidémies sont plutôt des moments de révélation que des transformateurs sociaux.
Patrick Boucheron, éminent historien et professeur au prestigieux Collège de France, nous offre une perspective très intéressante. Soit dit en passant, avant le début du Covid-19, il était sur le point d’entamer un séminaire sur la Peste Noire au Moyen Âge.
Le point de vue de Boucheron sur le Décaméron de Boccace, écrit en 1350 et sur les jeunes aristocrates florentins qui s’enfuirent alors dans la campagne toscane pour se raconter les uns aux autres des histoires, voit surtout dans le caractère de la peste un « horrible début », qui déchire les liens sociaux, provoque une panique funéraire et fait que tout le monde se vautre dans l’anomie [diminution des moyens traditionnels de contrôle, NdT].
Il établit ensuite un parallèle historique avec les écrits de Thucydide sur la peste d’Athènes au cours de l’été 430 avant J.-C. Si on pousse le raisonnement jusqu’à ses limites, on peut même aller jusqu’à penser que la littérature occidentale commence en par une peste – celle qui est décrite dans le livre 1 de l’Iliade d’Homère.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-ville-en-temps-de-peste/
La ville en temps de peste
Kyle Harper
Comment l’empire romain s’est effondré
La Découverte – 2019
544 pages
Description
Ce livre monumental propose un autre récit de la chute de Rome, faisant des puissances de la nature un acteur essentiel de son destin. Changements climatiques, éruptions et bactéries ont largement pesé dans la décimation de l’Empire, marquant la période qui s’étend du VIe au VIIe siècle, comme la plus grande régression de toute l’histoire de l’humanité en matière de population.
Comment Rome est-elle passée d’un million d’habitants à 20 000 (à peine de quoi remplir un angle du Colisée) ? Que s’est-il passé quand 350 000 habitants sur 500 000 sont morts de la peste bubonique à Constantinople ?
On ne peut plus désormais raconter l’histoire de la chute de Rome en faisant comme si l’environnement (climat, bacilles mortels) était resté stable. L’Empire tardif a été le moment d’un changement décisif : la fin de l’Optimum climatique romain qui, plus humide, avait été une bénédiction pour toute la région méditerranéenne. Les changements climatiques ont favorisé l’évolution des germes, comme Yersinia pestis, le bacille de la peste bubonique. Mais « les Romains ont été aussi les complices de la mise en place d’une écologie des maladies qui ont assuré leur perte ». Les bains publics étaient des bouillons de culture ; les égouts stagnaient sous les villes ; les greniers à blé étaient une bénédiction pour les rats ; les routes commerciales qui reliaient tout l’Empire ont permis la propagation des épidémies de la mer Caspienne au mur d’Hadrien avec une efficacité jusque-là inconnue. Le temps des pandémies était arrivé.
Face à ces catastrophes, les habitants de l’Empire ont cru la fin du monde arrivée. Les religions eschatologiques, le christianisme, puis l’islam, ont alors triomphé des religions païennes
Patrick Boucheron
Conjurer la peur, Sienne 1338 : Essai sur la force politique des images
Seuil, 2013
286 pages
Présentation :
La fresque dite « du Bon gouvernement », peinte en 1338 par Ambrogio Lorenzetti pour décorer la salle de la Paix du Palais communal de Sienne, est l’une des plus célèbres œuvres peintes de la fin du Moyen Âge en Italie. Elle fascine aujourd’hui par le foisonnement de ses détails et la force de ses allégories. Sur le mur nord siègent les figures allégoriques du « Bon gouvernement » qui a donné son nom à l’œuvre. À l’ouest, une longue paroi de quatorze mètres déploie sa réplique funeste, la cour des vices, et une cité en proie aux flammes de la haine sociale. À l’est, au contraire, s’étale une peinture majestueuse de la ville en paix et de ses campagnes. Richement illustré, le livre offre pour la première fois au public français une vision globale de cette œuvre peinte, qu’il explore également dans ses détails. De ce fait, il propose une réflexion sur la force politique des images. En rendant l’œuvre au climat d’urgence qui l’a suscitée et qui lui donne sens, Patrick Boucheron lui restitue sa fraîcheur et sa puissance, son sens politique et son actualité. Dans les années 1330, la commune de Sienne est menacée par la seigneurie c’est-à-dire par cette forme de gouvernement personnel qui subvertit les principes républicains de la cité. Comment résister à la tyrannie, éteindre le brasier de la guerre et réapprendre l’art de bien vivre ensemble ? Pour survivre dans son intégrité politique, la commune doit persuader de sa légitimité et de ses bienfaits. La fresque de Lorenzetti est le récit fiévreux d’un combat politique qui n’est jamais gagné.
L’auteur :
Professeur à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Patrick Boucheron a participé à de nombreuses entreprises éditoriales destinées à diffuser l’histoire du Moyen Âge auprès d’un plus large public. Il est l’auteur, entre autres, de Léonard et Machiavel (Verdier, 2008, rééd. « Poche » 2013) et a dirigé l’Histoire du monde au XVe siècle (Fayard, 2009, rééd. Pluriel 2012)
Thomas Hobbes
Léviathan
Folio Gallimard – 2014
1024 pages
Présentation :
Léviathan de Hobbes (qui paraît en 1651) est un des rares textes fondateurs de la philosophie, comme la République de Platon, auquel son auteur le comparait. Il jette, en effet, les bases de la tradition politique moderne, en inventant le mythe de la souveraineté : considérant leur état naturel, effrayés par l’exacerbation mortelle de leurs passions, les hommes décidèrent, par leur faculté propre de vouloir et de penser, de se doter d’une loi commune, artificielle, qu’un individu ou une assemblée aura pour tâche d’élaborer et de mettre en œuvre. Avec Hobbes, l’histoire se substitue à la théologie : ce n’est plus dans le divin que la loi se fonde, mais dans l’humanité.
Thomas Primerano
(avec la contribution de) Eric Marquer
Hobbes contre les ténèbres
Impression à la demande (Books on Demand) – Février 2020
56 pages
[Amazon prime : 7,50 €]
Description :
Le Léviathan écrit par Thomas Hobbes, ouvrage célèbre de philosophie politique, a été analysé et commenté par de nombreux spécialistes. Mais ces derniers ont toujours délaissé la dernière partie du traité : « Du royaume des ténèbres ». Jugée obscure et difficilement compréhensible, elle permet à Hobbes de s’épancher sur un mal mystique qui menacerait le monde. Nous proposerons ici une nouvelle clé de lecture de l’ensemble de l’oeuvre politique hobbesienne à partir d’une étude sur ce passage qui se révèle être central et essentiel à la démonstration rhétorique du philosophe partisan de l’ordre.
Auteurs :
Éric Marquer est professeur d’histoire de la philosophie moderne à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et spécialiste de Hobbes.
Thomas Primerano est étudiant en philosophie à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de la Société d’Etudes Robespierristes et de l’Association pour la Cause Freudienne de Strasbourg.
Achille Mbembe
Necropolitica
(en italien)
Ombre corte – s.d.
107 pages
Présentation en italien (inédit en français/il y est question des Territoires Occupés) :
« L’assunto di questo saggio è che l’espressione ultima della sovranità consista, in larga misura, nel potere e nella capacità di decidere chi può vivere e chi deve morire ». Dalla deumanizzazione del destino degli schiavi all’abominio dei campi di sterminio, dalle colonie africane – luogo per eccellenza del dominio razziale e modello del genocidio ebraico – alla colonia di oggi : i Territori Occupati. Fondando la sua riflessione su Arendt, Agamben, Bataille, Foucault, Gilroy e altri autori ancora, Mbembe traccia la genealogia dei poteri di morte : figura emblematica della modernità, della sua razionalità e della nozione di sovranità, che in essi esprime forse la sua essenza più cupa. Oggi le necropolitiche conoscono infinite metamorfosi e proliferano in un orizzonte dominato dalle guerre infinite nel Medio Oriente, dalle nuove tecnologie della morte e dallo spettro del terrorismo. Pensare a come uscire dalla notte di un mondo avvelenato dall’inimicizia: questo il lavoro instancabile che Achille Mbembe persegue da anni e di cui Necropolitica è una tappa fondamentale.
Livres d’Achille Mbembe en français
Michel Foucault
Surveiller et punir
Tel/Gallimard – 1993
360 pages
Description :
Depuis le Siècle des lumières, les progrès de la raison et de la science auraient contribué à l’émancipation de l’humanité. Michel Foucault récuse ce lieu commun : il conçoit la modernité comme l’âge des sociétés disciplinaires, l’âge des prisons où, à l’instar de l’école et de l’armée, on enferme pour redresser.
Les sciences de l’Homme (sociologie, psychologie, psychiatrie) elles-mêmes constituent l’instrument privilégié de ce nouveau pouvoir disciplinaire. L’homme devient objet de science pour être mieux assujetti. Derrière le désir désintéressé de savoir, Foucault décèle une volonté de pouvoir. Si le projet d’un Descartes à l’âge classique était de « nous rendre comme maître et possesseur de la nature » grâce aux progrès de la physique, l’ambition implicite des sciences humaines serait de nous rendre maître de l’homme.
L’analyse des techniques modernes d’assujettissement – notamment en prison, institution type où se révèle cette articulation savoir/pouvoir – est ici étayée par de nombreux documents d’archives qui confèrent à cet ouvrage un intérêt historique aussi bien que philosophique. –Paul Klein
Michel Foucault
Histoire de la sexualité I
Tel/Gallimard – 1994
248 pages
Description :
Nommé au Collège de France, Michel Foucault a entrepris, durant la fin des années soixante-dix, un cycle de cours consacré à la place de la sexualité dans la culture occidentale : l’Histoire de la sexualité, articulée en trois volumes (La volonté de savoir, L’usage des plaisirs et Le souci de soi). Il y prolonge les recherches entreprises avec L’archéologie du savoir et Surveiller et punir, mais en concentrant ses analyses sur la constellation de phénomènes que nous désignons par le « sexe » et la sexualité. L’axe de cette entreprise n’est pas de s’ériger contre une « répression » de la sexualité afin de la « libérer », mais de montrer comment la vie sexuelle a enclenché une volonté systématique de tout savoir sur le sexe, qui s’est systématisée en une « science de la sexualité », laquelle, à son tour, ouvre la voie à une administration de la vie sexuelle sociale, de plus en plus présente dans notre existence. Foucault fait ainsi l’archéologie des discours sur la sexualité (littérature érotique, pratique de la confession, médecine, anthropologie, psychanalyse, théorie politique, droit, etc.) depuis le XVIIe siècle et, surtout, au XIXe, dont nous héritons jusque dans les postures récentes de « libération sexuelle », l’attitude de censure et celle d’affranchissement se rencontrant finalement dans le même type de présupposé : le sexe serait cause de tous les phénomènes de notre vie comme il commanderait l’ensemble de l’existence sociale.
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Mis en ligne le 24 avril 2020
Les Français suspendent leur Liberté
Thierry Meyssan – Réseau Voltaire – 21.4.2020
Durant la Révolution française, bien avant que « Liberté, Égalité, Fraternité » ne devienne la devise de la République, cette affiche affirmait que ces trois idéaux valaient plus que nos vies.
Les Français suspendent leur Liberté
La France est cet étrange pays qui n’a cessé de collaborer avec divers envahisseurs avant de se révolter avec honneur ; un pays d’abord lâche, puis toujours brave. Sans y réfléchir, comme à son habitude, elle vient d’abandonner la devise de ses aïeux, que sans nul doute elle retrouvera bientôt avec gloire.
Tous les régimes politiques, quels qu’ils soient, n’ont d’autre fonction que de protéger leurs sujets ou citoyens d’agressions dont ils ne peuvent se protéger eux-mêmes. Ils peuvent en retour limiter les libertés de leurs mandants ce que certains régimes croient devoir faire plus que d’autres.
Le Britannique Thomas Hobbes admettait tous les crimes de l’État pourvu qu’il protège ses sujets des affres de la guerre civile qu’il avait vécue. Rompant avec lui, le Français Montesquieu imagina des mécanismes de contrôle de la raison d’État. Avec lui, tous les bâtisseurs des régimes modernes considérèrent les libertés comme le but ultime des démocraties.
Lors d’épidémies mortelles, certains régimes estimaient nécessaire de limiter, voire de priver de libertés, une partie de leurs mandants. Il était accepté, jusqu’à l’épidémie de Covid-19, que les démocraties pourraient exceptionnellement limiter les droits de personnes infectées, ou suspectées de l’être, afin de protéger les personnes saines. Il est désormais admis qu’elles peuvent aussi limiter les libertés de ces dernières, voire assigner à domicile la quasi-totalité de leur population.
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Mis à jour le 26.4.2020
Covid-19 ou le triomphe du Dr Knock
Rosa Llorens – LGS – 27.4.2020
Étonnant comme le Covid-19 réalise les rêves les plus fous du libéralisme politique et économique !Et pour obtenir ce triomphe, il suffisait de recourir à la méthode du bon docteur Knock.
Sur le plan politique, le libéralisme est loin d’aspirer à la liberté pour tous. Déjà, le grand penseur libéral Tocqueville montrait clairement, pour qui veut bien lire De la Démocratie en Amérique, que le pire ennemi de la « liberté » telle qu’il l’entend, c’est la majorité, c’est-à-dire le peuple. La liberté est un concept, et une revendication, d’origine aristocratique (traditionnellement, au cours de l’Histoire, et dès la démocratie athénienne, ce sont des groupes aristocratiques qui se rebellaient au cri de « Liberté ») ; l’intervention du peuple, ou du « grand nombre », comme on disait en Grèce, ne peut que perturber le fonctionnement de la liberté, puisque la liberté pour tous, ce serait l’égalité, que Tocqueville oppose systématiquement à la liberté (celle de l’élite, bien sûr).
L’objectif de son ouvrage est de mettre en garde l’élite socio-économique (son public naturel) contre un dysfonctionnement de la « démocratie » (la démocratie du Herrenvolk, voir Domenico Losurdo) qui permettrait à l’égalité d’empiéter sur la liberté.
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Mis à jour le 27.4.2020
+ Mise à jour du 6 mai pour l’article de Whitney Webb
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