On ne perd jamais son temps avec Jimmy Dore
No ceasefire and here is why
[Pas de cessez-le-feu !
et voici pourquoi]
Ici sur Youtube, mais aussi sur Rumble.
Bien sûr, c’est en anglais. Il est à espérer que les valeureux sous-titreurs de la Librairie Tropiques trouveront le moyen de mettre cette vidéo en français, car elle en vaut la peine.
Dans ce numéro du Jimmy Dore Show, l’infatigable Jimmy reçoit l’humoriste américain Kurt Metzger et les deux hommes se demandent si l’argent ne serait pas le principal facteur de l’assaut israélien contre Gaza. À une question de ce genre, on peut toujours et à coup sûr répondre par l’affirmative. Même s’il en existe d’autres, largement secondaires.
De quoi est-il question ? De ceci :
La famille du Premier ministre britannique va engranger des milliards de dollars grâce au pétrole de Gaza
Mais encore ?
On sait que ce dit Premier ministre est allé jusqu’à renvoyer un collaborateur de son gouvernement pour avoir osé réclamer un cessez-le-feu « permanent ».
Alors qu’Israël intensifie sa sanglante campagne de nettoyage ethnique basée sur la fable d’un terrorisme du Hamas qui commence à prendre l’eau de partout, des manifestants du Royaume Uni hostiles à la tuerie et des commentateurs indépendants s’interrogent de plus en plus sur l’obstination de Rishy Sunak à s’opposer sans raison à tout arrêt du massacre et à soutenir sans nuance et sans mollir le « droit d’Israël à se défendre » (contre le terrorisme, ne l’oublions pas !).
La réponse leur est donnée par Jimmy Dore, dont on se rappelle la récente intervention très remarquée à la tribune du Conseil de Sécurité des Nations Unies (qu’il avait faite à la demande des Russes) sur l’Ukraine.
Et cette réponse est simple : L’entreprise familiale du Premier ministre Rishy Sunnak a récemment conclu un accord de 1,5 milliard de dollars avec Israël pour exploiter les ressources en gaz naturel au large de la côte de Gaza, l’accord ne devant être définitivement ratifié que si Israël est en possession de ladite côte et la contrôle.
Faut-il vous faire un dessin ?
Britannia rules the waves
Surtout s’il y a du gaz dedans et du fric à saisir quelque part
On comprend un peu mieux, du coup, le curieux choix de Tony Blair comme « coordinateur de l’aide humanitaire » (défense de rire) sur le territoire de Gaza. Dès qu’il est question d’argent, Tony Blair répond présent.
Tony Blair, que le monde entier vomit depuis plus de vingt ans pour ce qu’il a fait en Irak !
Si vous n’y croyez pas, c’est là :
Vous croyez qu’ils vont s’en tirer ? Mais oui. Les principaux bénéficiaires, c’est sûr. Même s’il faut jeter aux chiens quelques chèvres expiatoires. Netanyahou par exemple ; et une poignée de criminels israéliens de faible importance. Encore que certains ne pensent pas comme nous. Ce qu’ils pensent est encore plus sinistre :
Groupe Gaulliste de Sceaux
L’Opportunisme et le Lobbyisme sont incompatibles avec la philosophie Républicaine
Permis de tuer : Pourquoi la CPI ne poursuivra jamais Netanyahou pour Gaza
Rachel Hamdoun – 19.11.2023
Re-Traduction : c.l. pour L.G.O.
(L’article publié par le Groupe Gaulliste était si incompréhensible – produit assurément d’une traduction automatique – que nous l’avons retraduit à la va-vite, avec nos excuses pour la hâte.)
Reconnaître le meurtre de bébés à Gaza est une chose, mais contribuer à le commettre main dans la main, c’est coopérer dans une entreprise vouée à l’échec avec la certitude de la voir exploser en emportant tout l’Occident avec elle, c’est étaler au grand jour l’instabilité qui règne dans les cadres du droit international destinés à protéger la population de Gaza.
Une image du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du président américain Joe Biden en arrière-plan (Illustré par : Arwa Makki, Al Mayadeen anglais)
« S’il n’y avait pas d’Israël, les États-Unis devraient en inventer un »
– une citation aussi ancienne que le temps et aussi vieille que celui qui l’a dit – « Genocide Joe »,
aka le Président américain Joe Biden.
Les États-Unis ont façonné et formé « l’Israël » d’aujourd’hui, et les États-Unis en jouent comme d’une marionnette. Il est également vrai de dire que les États-Unis ont joué avec les principes du droit international comme on joue d’un fil en l’enroulant autour d’un doigt.
Par conséquent, comprendre l’échec de la Cour pénale internationale aujourd’hui, c’est absorber la décadence des racines de la Cour Pénale Internationale (CPI).
La CPI a été créée au sein de l’Assemblée générale des Nations Unies, elle-même créée par les États-Unis, la Chine, l’Union Soviétique, la France, et le Royaume-Uni. Elle comprend des états-parties qui reconnaissent le Statut de Rome. Lequel définit les crimes en droit international.
Les États-Unis ne sont pas membres de la CPI, pas plus que ne l’est Israël – et ils refusent de l’être – car ils ont voté contre le Statut de Rome de 1998, autrement dit le traité qui définissait avec précision le génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et le crime d’agression et qui a ensuite conduit à la création de la CPI.
S’il n’y avait pas de forces d’occupation d’« Israël » – commandées, dirigées et manipulées par les États-Unis – il n’y aurait pas de porte d’entrée pour les États-Unis au Moyen-Orient. Les États-Unis sont ouvertement complices du génocide à Gaza, par les bons soins de Genocide Joe et d’Antony (l’Antagoniste) Blinken. Reconnaître le meurtre de bébés à Gaza est une chose, mais contribuer à le commettre main dans la main, c’est coopérer dans une entreprise vouée à l’échec, avec la certitude de la voir exploser en emportant tout l’Occident avec elle.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/permis-de-tuer-pourquoi-la-cpi-ne-poursuivra-jamais-netanyahou-pour-gaza/
Source : Pourquoi la CPI ne poursuivra jamais Netanyahou pour Gaza | Groupe Gaulliste Sceaux
Pour savoir ce qu’est et ce que fera la CPI, il suffit de connaître son histoire passée : celle de ses actes en tant que CPI. Nous nous permettons de vous renvoyer à l’article récent de Christopher Black paru ici-même le 1/11/2023 .
Alors, qui va FAIRE quoi, avec le charnier qui monte jusqu’à des hauteurs vertigineuses ?
Il faut d’abord comprendre quelle est la situation et, par voie de conséquence, comprendre ce que font ou ne font pas les (principalement) chefs d’État concernés.
Les Béotiens que nous sommes voient les choses ainsi : les USA bidéniens veulent (rêvent) que leurs deux prochaines guerres les maintiendront à tout jamais dans leur position hégémonique. Pour y arriver : guerre à la Chine, mais avant elle, guerre à l’Iran. Eux seuls croient qu’ils en sont encore capables.
Dans le Moyen-Orient post-USA, 57 états viennent de se réunir.
À la tête de deux de ces pays, deux hommes se détachent. Il nous semble bien à nous que le prince Mohammed Ben Salmane (MBS) est en train de prendre la tête de l’Islam sunnite et que M. Hosssein Amir Abdollahian, ministre des Affaires étrangères iranien se détache à la tête de l’Islam chi’ite. Au cours du sommet des 57, on les vus discuter avec animation en tête à tête.
Cette réunion impensable il y a encore un an est le résultat des efforts du gouvernement chinois et particulièrement du président Xi Jinping et du ministre des Affaires étrangères Wang Yi. Certes préoccupés de voir aboutir et prospérer leurs nouvelles routes de la soie, mais pas seulement.
Le rôle que joue actuellement contre la Palestine l’administration Biden ne laisse aucun doute : elle veut entraîner tout le Moyen Orient dans une guerre contre l’Iran. Il se fait qu’elle a, en face d’elle, des gens dont aucun ne veut d’une guerre. C’est contraints et forcés que les Russes ont mis un coup d’arrêt à l’invasion de leur pays par l’OTAN/Ukraine et c’est sûrement sans joie qu’ils viennent d’envoyer chez Charon un demi million de Slaves. Ils sont vainqueurs, certes, mais leur victoire est amère.
Tout récemment, nous venons – vous aussi sans doute – de voir passer des déclarations de MM. Poutine et Lavrov, estimant que les grandes institutions internationales du genre ONU, si décrépites et inefficaces qu’elles soient, sont toujours ce que l’humanité a de plus consistant et de plus précieux pour l’aider à réussir l’impossible : éviter toute guerre générale catastrophique. Bref, il faut les soutenir, pas les démolir.
Plus récemment encore, nous venons de voir MBS (qui a fait du chemin depuis Khashoggi) faire une déclaration dans le même sens. Et, de façon plus intéressante encore, donner l’impression qu’il commence à savoir s’en servir. Comment ? Nous n’en savons rien et ne sommes pas en état de donner un avis. Il semble pourtant que l’avenir proche devrait montrer dans quelle mesure il y arrive, en joignant ses efforts à ceux d’un aussi vieux routier de la diplomatie que Sergueï Lavrov, par exemple et de son alter ego iranien.
À notre humble avis, c’est par là qu’il faut regarder : du côté de quelques hommes adultes qui ont décidé que la guerre était la pire des choses et qu’il fallait l’éviter à tout prix.
Vont-ils ou ne vont-ils pas forcer les belligérants de Palestine à cesser le feu ? Il faudrait qu’ils y arrivent vite… tant qu’il reste quelques Palestiniens debout.
La semaine qui vient de s’achever a vu M. Xi Jinping répondre aux invitations pressantes des USA (qui étaient ouvertement demandeurs) à se rendre à San Francisco. Il avait beaucoup hésité. Il avait mis des conditions draconiennes (pas de sans-abris dormant dans les rues ni de lits de seringues sur les trottoirs ; pas de manifestations du genre révolution colorée contre le visiteur, etc. Il avait tout obtenu. Il est venu. Entre deux haies de Chinois US agitant des petits drapeaux rouges en son honneur. Avec qui a-t-il parlé ? Sûrement pas avec le fou sénile qui ne sait plus comment il s’appelle.
On sait – on devine – ce que voulaient de lui les Zuniens : « on veut vous faire la guerre, mais on n’est pas prêts, aidez-nous à escalader mais pas trop, en douceur jusqu’à novembre 2024 ». C’est gonflé ? Oui, ils le sont.
Quand il est reparti, l’ancêtre l’a raccompagné jusqu’à sa voiture en papotant et a refermé derrière lui la portière avec un signe amical, avant de se diriger vers une conférence de presse, où il a déclaré que, oui, bien sûr, M. Xi est un dictateur, qu’est-ce que vous voulez… dans un pays pareil… Le « dictateur » n’était pas encore arrivé à l’aéroport, mais le monde entier – merci Internet – était déjà au courant.
Avant de partir, « le dictateur » avait dicté l’alternative :
« Il y a deux routes possibles à prendre : celle qui dit nous ne nous aimons pas, nos philosophies et nos buts sont différents, mais le monde est vaste, il y a de la place pour tout le monde. Vivons côte à côte et non en adversaires. Sinon, il y a l’autre route, celle où un de nous veut subjuguer l’autre et emploie toutes ses armes pour y parvenir, et… voyons ce qui arrivera. »
On en est là. D’un côté, des adultes qui essaient de s’entendre par-dessus leurs différences. De l’autre des irresponsables ; jeunes ou vieux, qui ressemblent à ceci :
Roi des rats de Buchheim – 1828
Les différentes factions qui composent l’administration actuelle, mais sans doute aussi les précédentes, sont telles des rats gros et gras qui ont besoin qu’on les nourrisse, parce qu’ils sont soudés par leurs queues emmêlées. Le monde entier, jusqu’à présent, les nourrissait, nettoyait leurs excréments, mais désormais décline le privilège. Chacune des factions veut agiter à sa guise la marionnette qui leur sert de couronne, mais elles ne veulent pas toutes la même chose. Chacune des autres est là pour les empêcher d’arriver à leurs fins et elles ne parviennent pas à se détacher. D’où leur impuissance croissante ; isolée et collective.
Pour des raisons de santé, ce blog va être mis en pause. Avec nos excuses.
Mis en ligne le 21 novembre 2023
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