Le sous-marin d’attaque à propulsion nucléaire russe Kazan

 

 

 

Ils ont réussi à lui faire partager leur indignité

 

 

 

Julian Assang, bouffi par l’enfermement et les drogues dont il lui va falloir nettoyer son organisme dévasté, montant dans l’avion qui l’emmène courber la tête dans le Pacifique sous occupation US

 

 

 

Après douze ans d’enfermement dans des conditions aussi horribles (les 5 dernières années) que dégradantes (la violation de sa vie privée par des moyens abjects pendant les 7 ans précédents), ils ont réussi à lui faire avouer une chose que le monde entier sait être une invention de circonstance, c’est-à-dire à devenir leur complice en paroles pour sauver sa peau.

On ne peut douter que le soulagement de Julian Assange soit fortement teinté d’amertume, et que cette amertume ne le quittera jamais, aussi longtemps qu’il vive encore.

Pour résumer : comme les Palestiniens, le prisonnier de Belmarsh a compris, sans équivoque, que personne ne viendrait jamais à son secours, qu’il était seul avec sa femme, son père, son frère, Craig Murray et quelques autres, comme les Palestiniens le sont avec leurs jeunes défenseurs du Hamas, qui ne sont qu’une extension encore debout d’eux-mêmes. Et il a décidé de vivre, en étant seul à payer le prix de ce contrat mafieux. Cette tache sur son intégrité est un crime de plus commis à son encontre. Pour des raisons bassement utilitaires (autant qu’inutiles), à deux jours de l’affrontement de Titans que promet d’être le « presidential debate » Biden-Trump.

Contrairement à ce que voudraient se faire croire les exclamations de joie délirante tous azimuts, c’est un jour très noir. Le jour où l’espèce humaine a reconnu et admis, voire revendiqué, son apathie et son indifférence pour ce qui n’est pas sa satisfaction personnelle immédiate, quel qu’en soit le prix pour ceux qui valent infiniment mieux qu’elle. Il n’y a pas de quoi pavoiser.

Qui sommes-nous pour la juger puisque nous en faisons partie ? Pendant que Julian vole vers un recoin obscur et lointain de pouvoir US illégitime pour y échanger son respect de lui-même contre sa vie, n’oublions pas tout de suite le soldat américain qui s’est fait brûler vif, parce cette forme abominable de suicide a été le seul moyen qu’il ait trouvé d’exprimer sa fraternité envers les Palestiniens calomniés et massacrés ; n’oublions pas les manifestants tabassés partout où ils essaient de manifester leur fraternité autrement qu’Aaron Bushnell, mais toujours par des moyens non violents à l’égard d’autrui ; n’oublions pas non plus ceux qui, tout au long de ces années, ont essayé de faire de même en soutien d’Assange et qui l’ont parfois payé cher, au premier rang desquels M. Rafael Correa, ex-président de l’Équateur, qui a payé d’un prix très élevé le fait d’accorder ses actes à ses principes. Pouvons-nous nous permettre de dire que nous sommes fiers qu’il ait quelquefois trouvé asile sur notre sol en dépit de nos lamentables « élites », et que les Équatoriens auront bien de la chance, le jour où – il faut l’espérer – il reviendra occuper sa place et réassumer ses responsabilités à leur service.

 

 

 

 

Nous n’en avons trouvé qu’un seul qui partage notre profond malaise :

 

 

Le jour sombre de l’Amérique

 

Scott Ritter – Scott Ritter Extra – 25.6.2024

Traduction : L.G.O.

 

 

 

Julian Assange

 

 

 

En permettant au gouvernement américain de contraindre Julian Assange à plaider coupable d’un crime qu’il n’a pas commis, l’Amérique s’est condamnée à être un pays où dire la vérité est un crime.

 

« La presse devait servir les gouvernés, pas les gouvernants. Le pouvoir du Gouvernement de censurer la presse a été aboli afin que la presse reste à jamais libre de censurer le Gouvernement. La presse a été protégée afin qu’elle puisse dévoiler les secrets du gouvernement et informer le peuple. Seule une presse libre et non bridée peut dénoncer efficacement la tromperie d’un gouvernement. Et la plus importante parmi les responsabilités d’une presse libre est le devoir d’empêcher toute partie du gouvernement de tromper le peuple et de l’envoyer dans des pays lointains pour y mourir de fièvres étrangères et de balles et d’obus étrangers.»

Juge Hugo Black, Le New York Times  contre Les États-Unis d’Amérique, 1971

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-jour-sombre-de-lamerique/

 

 

 

 

 

Nous ne les avons pas cités, mais cela s’impose.

 

 

Retour sur une épopée de vingt ans 

 

L.G.O. – 26.6.2024

 

 

Dieudonné et Alain Soral réunis pour une émission spéciale « Trop c’est trop, le retour » ensemble contre le sionisme |

Acte 1

Attention, l’émission « Trop c’est trop, le retour », en trois actes, sera sous haute surveillance médiatique, politique et judiciaire ! En effet, Marcel D. (le media en 4.4.2) a décidé de réunir pour une soirée de discussions et de révélations l’humoriste Dieudonné et l’essayiste Alain Soral.

 

Gageons que vous en apprendrez de belles :

 

 

 

 

Source : https://lemediaen442.fr/dieudonne-et-alain-soral-reunis-pour-une-emission-speciale-trop-cest-trop-le-retour-ensemble-contre-le-sionisme-acte-1/

 

 

N’oubliez pas qu’il y en aura deux autres.

 

 

 

 

 

Et si vous ne savez pas quoi faire de votre été, sur une plage où vous ne risquez pas, chanceux que vous êtes, d’être réduits en charpie par des bombes à fragmentation, vous pourriez avec profit lire ou relire le C’était de Gaulle, d’Alain Peyrefitte. Au moins le premier volume. Ce qui vous permettrait de comparer la situation d’alors (1958) à celle d’aujourd’hui, et d’admettre que si l’histoire ne se répète pas, elle bégaie cependant avec beaucoup d’enthousiasme.

 

Alain Peyrefitte

C’était de Gaulle

Volume 1

de Fallois – Fayard; Première édition (1 octobre 1994)

Broché – 609 pages

25 €

 

 

 

 

Mis en ligne le 26 juin 2024

 

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