Et vous savez qui voilà ? Bart De Wever .

 

 

Le bourgmestre d’Anvers dénonce les « verts dogmatiques » et admet que la Belgique « en faillite » est « la nouvelle Grèce ».

 

 

 

      Tyler Durden –  Zero Hedge – 7.9.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Le bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever, affirme que la Belgique est en faillite. « Nous sommes la nouvelle Grèce », a-t-il déclaré à la télévision belge. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une crise provoquée par Poutine, mais d’une crise que l’Europe a provoquée elle-même en réduisant sa propre production d’énergie primaire au cours du siècle »

 

 « En Amérique, les gens ne sont pas dans cette merde »,

 

s’exclame-t-il

 

 « Ils sont maintenant exportateurs de pétrole et de gaz, mais ils ne l’étaient certainement pas il y a vingt ans. Les normes climatiques ne servent pas à grand-chose si toutes vos entreprises vont produire en Amérique et en Chine, parce qu’alors vous êtes en faillite et le climat n’est pas encore sauvé. C’est le dogmatisme vert. Les gens devraient commencer à s’en rendre compte. »

 

Le bourgmestre qui n’a pas la langue dans sa poche ne s’est pas privé de dire ce qu’il pensait pendant l’émission d’actualités flamandes De Zevende Dag.

 

« Le pétrole, le gaz et le charbon n’étaient plus autorisés. Aucun investissement n’était autorisé dans les réserves. L’Allemagne n’a pas un seul terminal GNL (un terminal de gaz naturel liquéfié, ndlr). Les pays les plus stupides, l’Allemagne et la Belgique, ont supprimé l’énergie nucléaire en parallèle. Nous avons repoussé toutes les sources d’énergie, nous rendant dépendants de Poutine. Maintenant, on s’y accroche. »

 

 

 

 

 

 

Le gouvernement précédent, dont le groupe de De Wever faisait partie, a décidé que les centrales nucléaires belges Tihange 2 et Doel 3 devaient fermer.

 

 « C’est une loi violette-verte. Nous avons maintenant un gouvernement violet-vert. C’est une recette pour catastrophe ».

 

Le Premier ministre Alexander De Croo affirme que le pays est « dans une situation de guerre économique », que « Tout doit être mis sur la table ».

 

Selon De Wever,

 

« c’est l’heure des vérités amères… Ce pays est en faillite. »

 

 

Quelqu’un ne va pas être invité à fêter Noël chez Van der Leyen cette année…

 

Regardez l’interview complète ci-dessous (en flamand mais vous pouvez choisir la traduction en sous-titres anglais avec la section CC – non disponible pour Embed) ;

 

 

 

 

 

Tyler Durden a beau dire : ni sur son site ni sur Youtube, nous n’avons trouvé trace des sous-titres in english. En revanche, voici un petit bout de ce qu’a dit De Wever, transcrit par AD, puisqu’aussi bien c’est là que Durden a trouvé ses extraits.

 

 

 

 

 

 

Qui va faire plaisir aux Grecs !

 

 

Le bourgmestre d’Anvers brutal : « La Belgique est en faillite, nous sommes la nouvelle Grèce ».

 

 

Le bougmestre d’Anvers, Bart De Wever, affirme que la Belgique est en faillite. « Nous sommes la nouvelle Grèce », a-t-il déclaré à la télévision belge. « Bien sûr, il ne s’agit pas d’une crise provoquée par Poutine, mais d’une crise que l’Europe a provoquée elle-même en réduisant sa propre production d’énergie primaire au cours du siècle. »

 

 « … en Amérique, ils ne sont pas dans cette merde. Ils ont fait le contraire de ce que nous avons fait. Ils sont aujourd’hui exportateurs de pétrole et de gaz, mais ils ne l’étaient certainement pas il y a vingt ans. Les normes climatiques ne servent pas à grand-chose si toutes vos entreprises vont produire en Amérique et en Chine, parce qu’alors vous êtes en faillite et le climat n’est pas encore sauvé. C’est du dogmatisme vert. Les gens devraient commencer à s’en rendre compte »,

 

a déclaré M. De Wever dans l’émission d’actualité flamande De Zevende Dag (Le Sptième Jour)

 

« Le pétrole, le gaz et le charbon n’étaient plus autorisés. Elle n’était pas autorisée à investir dans les réserves. L’Allemagne ne dispose pas d’un seul terminal GNL (terminal pour le gaz naturel liquéfié, ndlr). Les pays les plus stupides, l’Allemagne et la Belgique, ont supprimé l’énergie nucléaire en parallèle. Nous avons repoussé toutes les sources d’énergie, nous rendant dépendants de Poutine. Maintenant, nous nous accrochons. »

 

 

L’outil de travail de l’Europe

 

« Le plus grand outil de pouvoir doit venir de l’Europe. Mme Von der Leyen est sur la bonne voie lorsqu’elle affirme que la production d’énergie hors gaz doit être découplée du prix. Les énergies renouvelables permettent aujourd’hui de réaliser des bénéfices fantastiques. Les milliards affluent à Paris. L’Europe peut changer cela en disant : “Vous obtenez un prix qui reste rentable, mais tout ce qui se trouve entre ce prix et le prix du marché est écrémé”. Cela signifierait une injection de milliards et de milliards pour notre pays, que vous pourriez ensuite donner au consommateur. »

 

 

Nous aurions pu faire beaucoup de profits avec les centrales nucléaires, mais maintenant ces actifs ont été donnés.

Bart De Wever

 

[À qui ?]

 

Le gouvernement précédent, dont faisait partie le parti de De Wever, a décidé que les centrales nucléaires belges de Tihange 2 et Doel 3 devaient fermer.

 

« C’est une loi violette-verte. Nous avons maintenant un gouvernement violet-vert. C’est une recette pour un désastre. »

 

Pourtant, il a co-rédigé cette loi.

 

« Je me sentais seul à l’époque. Elio Di Rupo (ancien Premier ministre PS belge, ndlr) s’est alors exclamé au Parlement : “Sur quelle planète vivent ceux de la N-VA, puisqu’ils sont favorables à l’énergie nucléaire ?” Vous ne pouvez pas me taxer d’incohérence dans mes opinions : je défends l’énergie nucléaire depuis les années 1980. »

 

Le Premier ministre Alexander De Croo déclare que le pays est « dans une situation de guerre économique ». « Tout doit être mis sur la table », dit-il. Selon M. De Croo, les centrales nucléaires ne peuvent être remises en service que dans un délai de cinq ans. Obtenir les permis nécessaires prend beaucoup de temps. De Wever trouve cette réaction « un peu tardive ».

 

« Nous devons apparaître comme des mendiants à Paris, maintenant. Autrefois, nous aurions pu faire beaucoup de bénéfices avec les centrales nucléaires, aujourd’hui ces actifs ont été donnés. Je trouve un peu facile que les gens disent maintenant que tout n’est pas si simple. »

 

 

La Belgique en faillite

 

Selon M. De Wever, l’heure est « aux vérités amères ».

 

« Ce pays est en faillite », dit-il. « Regardez notre dette, nos dépenses publiques et notre déficit. La situation est pire qu’en Europe du Sud. C’est une question de politique. Ce gouvernement n’a rien fait à ce sujet. J’ai déjà dit qu’au prochain choc économique, nous serons la nouvelle Grèce. »

 « Malheureusement, le prochain choc, c’est maintenant. M. De Croo peut dire beaucoup de choses, mais il ne peut rien faire. Il n’y a pas de tampons. »

« En particulier dans le cadre de la discussion à venir sur le budget, nous devrons voir ce que nous pouvons faire exactement », poursuit M. De Wever. « Nous avons de nombreuses entreprises à forte consommation d’énergie en Flandre. Ils sont très vulnérables. Dans le port d’Anvers, certaines usines du port pétrochimique sont déjà à l’arrêt. »

 

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Une réaction d’auditeur-lecteur :

Reinart Schoofs

Tout devait, doit, allait faire et fera place à ton rêve flamand.

Tu étais aveugle à nos besoins, à cause de ta vision étriquée, et tu as été utilisé comme un jouet. Et maintenant tu joues les Calimero de Belgique, c’est vraiment tout ce dont nous avons besoin, maintenant que nous sommes virtuellement en faillite. Merci Bart pour ta perspicacité stratégique.

Ne penses-tu pas qu’il serait temps d’adopter une attitude constructive et de cesser de vouloir nous faire vivre un rêve virtuel ?

 

 

 

 

Notre impression, à nous, Liégeois :

 

Si M. De Wever continue à rêver d’une Flandre mirobolante et dominatrice, tout en se prosternant devant ses maîtres de l’étranger, et si, pire encore, il prend au sérieux ce que dégoise Cruella von der Leyen, on ne donne pas cher de nos perspectives d’avenir, surtout si les Euronouilles en choeur continuent de quasi contraindre M. Poutine à nous envoyer sur la figure un Sarmat… qui règlera le problème entre les ex-centrales nucléaires et les ex-mines de notre héroïque (dans le temps) petit pays. La Grèce, elle, se fera peut-être ravager par les Turcs comme le lui promet M. Erdogan, mais la Belgique sera alors, au mieux, un grand trou. Enfin, un pas si grand que ça.

 

 

 

 

 

 

En résumé, pourquoi ce discours ni chair ni poisson a-t-il retenu l’attention de Tyler Durden ? On vous parie notre dernière chemise que c’est le coup de chapeau aux USA « … en Amérique, ils ne sont pas dans cette merde ».

IL nous semble pourtant qu’en Amérique… « ils sont dans des tas de merdes, y compris celle-là ». Et que, là comme ici, les élus et les « élites » non élues boivent et les électeurs trinquent.

Mais ce qu’on en dit…

 

 

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Septembre 2022

 

 

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