En attendant le G 20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En attendant le G 20

 

 

 

 

 

 

Nous n’avons pas l’intention d’en faire une habitude, d’autant que ce blog est francophone et ne publie en anglais que par raccroc. Occasionnellement.

Nous faisons donc une dernière exception pour les deux vidéos qui suivent, à l’intention de ceux qui entendent et/ou lisent l’anglais, et nous vous les résumons ensuite. 

 

 

IAEA mission to Zaporozhye.

WaPo damages Zelensky.

Putin at the G20.

Part 2

 

Alexander Mercouris & Alex Christoforou – TheDuran – 20.8.2022

 

 

 

 

Ce qu’on peut retenir de plus important de cette vidéo, c’est qu’Alexandre Mercouris y annonce la fin prochaine du G20, dont ce sera peut-être l’ultime manifestation. Il se base, pour jouer les Madame Soleil, sur plusieurs signes indéniables, et y ajoute le fait que l’Indonésie – grand pays doté de richesses naturelles importantes et qui paraît candidat aux BRICS – se donne beaucoup de mal pour que Vladimir Poutine soit présent au G20 de cette année, qui doit se tenir en novembre à Bali et auquel participera de son côté le président Xi Jinping.

 

 

 

 

 

 

Le fait que Joe Biden et Volodymir Zelenski devraient y être aussi ne peut que donner du piment à la chose, mais l’issue probable ne devrait pas les inciter à jamais récidiver.

À quoi Christoforou s’inquiète de savoir si on se trouvera alors avec deux « G » : un de 7 et un de 13 membres ? Wait and See.

Avant d’en venir à l’annonce de ce suspense, Mercouris reprend ce qu’il a déjà dit la veille : à savoir que la rencontre Erdogan-Guterres-Zelinski a été, comme on dit par ici, « un rien du tout sur un blanc manche ».

Il est clair que l’Occident voudrait obtenir que la guerre s’arrête au point où elle en est et que la Russie accepte (« pour protéger la centrale nucléaire attaquée ») sa remise à des autorités civiles X Y Z ou à une force d’interposition du genre casques bleus essentiellement composée d’ennemis mortels du genre Pologne, Pays-Bas, etc. On peut toujours rêver et il n’est pas interdit d’essayer, mais il faudrait que les Russes soient tombés sur la tête pour accepter ce marché de dupes.

« Pourquoi diable Erdogan s’en est-il mêlé, qu’est-ce qu’il est allé faire là ? » demande alors l’autre Alexandre. C’est très simple quand on y réfléchit un peu : Erdogan vient de signer avec Poutine, à Sotchi, des accords commerciaux absolument pharamineux, d’une importance dévastatrice qui fait littéralement grimper aux murs ses « alliés » de l’OTAN, du moins s’il faut en croire le Financial Times. Disons-le tout net : ils sont fous de rage et exigent que la Turquie arrête de jouer avec leurs pieds. En se proposant comme M. Bons Offices entre Zelenski et Guterres, R.T. Erdogan avait tout à gagner et rien à perdre. Il a joint ses instances à celles de l’envoyé de l’Occident et Zelenski a dit NON à tout. Pas leur faute. L’annonce de la reconstruction de Kherson par la Turquie pour un milliard de dollars est le prototype même du poisson d’avril en plein mois d’août. Quant au rôle exact de M. Guterres dans tout cela ? NUL, dit Mercouris. Qui fait remarquer que M. Erdogan s’est bien gardé d’aller voir l’homme au tîcheurte vert dans sa capitale de Kiev, mais, à mi-chemin, dans la ville provinciale de Lvov. On ne fait pas savoir plus clairement que le pas de trois pour la galerie n’a été qu’un aimable tour de passe-passe et qu’on n’est pas tout à fait sûr non plus que le maître des lieux n’est pas dans un siège éjectable.

Et maintenant : Xi-Poutine contre Biden-Zé au (peut-être dernier) G 20 !

 

 

 

 

 

 

Blame Putin, Sanna dancing video.

NS1 shut down.

Scholz in big trouble, producer price rise. Update 1.

 

Alex Christoforou – TheDuran – 21.8.2022

 

 

 

 

 

Dans ce qui est déjà pour nous une vidéo d’anthologie, Alex Christoforou – au milieu des mosaïques de l’Acropole – revient sur le thème qui l’avait si fort excité la veille : la Première Ministre de Finlande filmée en train de se déhancher sans complexe ni retenue dans une surboum très arrosée d’Helsinki, ce qui faisait selon lui un peu désordre au moment où le pays qu’elle est censée diriger se prépare à entrer avec fracas dans l’OTAN, s’attirant pour ennemi de choix le voisin russe, tandis qu’un hiver de froid et de privations attend une population finlandaise en train de découvrir l’envolée des prix en même temps que la rareté des choses (sans parler des quelques régiments de chômeurs que ces joyeusetés vont jeter à la rue). 

Cela lui paraissait déjà pas mal, mais voilà qu’il a appris, depuis hier, que la donzelle a dû se soumettre à un test pour prouver qu’elle n’est pas droguée, au motif que ses potes de la surboum se sont vantés de faire partie du groupe des Fleurs, ce qui, dans leur jargon signifie qu’ils sont adeptes de la poudre blanche… (Il ne connaît pas Macron et Trudeau, cet homme ?). Sans compter encore qu’une autre vidéo circule déjà, où on voit la cheffe de la Finlande (apparemment dans le même endroit et habillée pareil) se tortiller lascivement dans les bras d’une rock star du lieu. Certes, on ne voit pas les deux « danseurs » s’envoyer en l’air, parce que le machin s’arrête juste avant. Génial. Et alors ? Ces gens sont comme ça, c’est tout. La clique à Klaus Schwabe. Le mari ? Moderne. Car elle est mariée, cette femme de 36 ans qui se conduit comme si elle en avait 15. Pourtant, ce qui l’a complètement scié, le pauvre Christoforou, c’est que pour 90 % des Finlandais qui s’expriment là-dessus sur Twitter, c’est…vous savez quoi ? « LA FAUTE À POUTINE ! »  « Un coup du KGB. » « Eux qui ont fabriqué ce truc de toutes pièces pour nuire à la Finlande ! » Autrement dit, quand le ciel tombera sur la tête de ces foules décervelées, elles ne l’auront pas volé. Là comme ailleurs.

Mais la pièce de résistance de cette vidéo du samedi 20 août reste quand même l’annonce que des gens, en Allemagne, veulent qu’Olav Scholz retourne à ses chères études et laisse gouverner des gens sérieux. On emploie, pour l’y plus ou moins forcer, le prétexte d’un scandale financier (corruption et le toutim), mais il y a belle lurette que personne, en Occident, n’est plus démis de ses fonctions pour un vulgaire scandale financier. Cela sent le prétexte à plein nez, comme si on voulait qu’il dégage sans trop perdre la face, sans aller à ce qui tient lieu de Canossa sur la route de Moscou.

Scoop : un autre haut fonctionnaire teuton, dont le nom nous échappe pour l’instant, vient de dire à son gouvernement :  Il faut demander aux Russes non pas « s’il vous plaît ne gardez pas trop longtemps le Nord Stream 1 pour maintenance » mais « s’il vous plaît, amenez-nous le Nord Stream II  » Et leur dire qu’on regrette, qu’on est désolés, demander qu’ils nous excusent !

Ne pouvant résister à une aussi irrésistible perspective, Christoforou se met alors à imaginer Olav Scholz téléphonant à Trudeau pour lui dire que…. Trudeau le mettant en stand by pendant qu’il téléphone à Blinken pour lui expliquer que… Blinken faisant patienter Trudeau pendant qu’il s’adresse sur une autre ligne à Klaus Schwabe pour lui expliquer que… et Klaus Schwabe qui hurle NEIN ! C’est un grand moment de comédie, avec un Christoforou jouant tous les rôles… on croirait Robert Hirsch dans Sosie ou les Deux Jumeaux vénitiens par la Commedia dell’Arte. Bref, il se donne beaucoup de mal (il les admoneste en direct) pour persuader les Allemands de ne pas se laisser détruire, de ne pas laisser détruire leur industrie qu’ils se sont donné tant de mal pour construire. Et nous, on le trouve bien bon de s’apitoyer autant sur leur sort, car on n’a pas souvenir qu’ils aient jamais vraiment fait de cadeaux à la Grèce, ou on se trompe ?

Troïka… plans d’austérité à Tsipras… où êtes-vous ?

Tout ceci pour suggérer que les deux ou trois semaines qui viennent pourraient bien être riches en événements outre-Rhin.

 

 

 

 

 

 

Une attaque au drone contre le quartier général de la Flotte de la mer Noire à Sébastopol a été signalée.

 

Il n’y a pas de victimes

 

 

TASS – 20.8.2022 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Le quartier général de la flotte de la mer Noire a été attaqué par un drone samedi, sans qu’aucune victime ne soit signalée, a déclaré le gouverneur de Sébastopol, Mikhail Razvozhayev, sur son canal Telegram.

« Je suis actuellement au quartier général de la Flotte [de la mer Noire]. Un drone a touché le toit ici il y a 25 minutes. Malheureusement, il n’a pas été abattu. <…> Il n’y a pas de victimes », a écrit Razvozhayev.

 

Source : https://tass.com/russia/1496199

 

 

 

 

 

Crimée : attaque au drone contre l’état-major de la Flotte russe de la mer Noire, pas de blessés

 

AlManar Liban –21.8.2022

 

 

 

 

Une attaque au drone a visé, le samedi 21 août, l’état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, sans faire de blessés, a indiqué le gouverneur de cette ville de la péninsule de Crimée, Mikhaïl Razvojaïev.

« Le drone a été abattu juste au-dessus de l’état-major de la Flotte, il est tombé sur le toit et a pris feu », a écrit M. Razvojaïev sur Telegram, rapporte l’AFP.

L’incident « n’a pas fait de graves dégâts », ni de blessés, a-t-il précisé en rejetant la responsabilité de l’attaque sur les forces ukrainiennes.

Il s’agit de la deuxième attaque au drone contre l’état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol en moins d’un mois.

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Source : https://french.almanar.com.lb/2411939

 

Il s’agit ici  de ce qu’Alexandre Mercouris appelle une des « frappes en piqûres d’épingle » opérées par les forces de Kiev, pour faire oublier que « la grande contre-offensive sur Kherson » annoncée à son de trompe tintamaresque pour le mois d’août n’a pas eu et ne peut pas avoir lieu. Il s’agit bien, pour Zelenski, d’occuper le terrain de la désinformation occidentale et, en même temps, d’essayer de persuader la Maison Blanche de lui envoyer des armes à plus longue portée « que les Russes essuieront sans réagir puisqu’ils ne réagissent pas à celles-ci ». En quoi il se met le doigt dans l’œil jusqu’à l’épaule. Rappelons que le commentaire persistant de Mercouris est que ces « pinpoint » frappes n’ont pas la moindre incidence sur la conduite ni sur l’issue de la guerre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec la lâcheté qui les caractérise, les donneurs de leçon de morale occidentaux viennent d’ajouter un cran à la liste planétaire, déjà si longue, de leurs victimes innocentes : la fille du philosophe russe Alexandre Douguine.  Pour punir le père de ce qu’il pense et de ce qu’il dit, ils lui font savoir qu’ils peuvent le frapper là où cela fait le plus mal. Mission accomplished.

 

 

Russie : Daria Douguina, la fille d’un idéologue proche du Kremlin tuée dans l’explosion de sa voiture

 

 

Site de la chaîne AlManar-Liban – 21.8.2022

 

 

 

 

 

La fille d’un idéologue russe proche du Kremlin, Alexandre Douguine, a été tuée, samedi 20 août au soir, dans l’explosion de sa voiture dans la région de Moscou, a indiqué ce dimanche le Comité d’enquête russe dans un communiqué repris par l’AFP.

Daria Douguina, journaliste et politologue, était au volant d’une Toyota Land Cruiser au moment où celle-ci a explosé avant de prendre feu, sur une autoroute près du village de Bolchiïe Viaziomy, à une quarantaine de kilomètres de Moscou, selon le communiqué.

La jeune femme, née en 1992, « a été tuée sur les lieux », précise-t-il.

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Source : https ://french.almanar.com.lb/2412104

 

Remarquons en passant que Douguine (même pour Al Manar !) est « un idéologue proche du Kremlin » et que Botul est un philosophe.

 

 

 

 

L’intervention calme et mesurée de Vladimir Poutine à la 10e Conférence de Moscou du 16 courant sur la Sécurité Internationale, devant des participants venus du monde entier,  a été sans aucune doute reprise un peu partout. On ne la reprendra jamais assez, en insistant sur le fait que chaque mot compte et en remarquant, après Mercouris, que beaucoup de gens s’inquiétaient depuis des années de ce qu’il faut bien appeler « le complot globaliste » (vous savez, le « Reset », Klaus Schwabe, Bill Gates, le G7 and C°), mais que c’est la toute première fois que le Président de Russie en parle et… en reprend l’analyse à son compte.

 

 

 

Vladimir Poutine : l’ère du monde unipolaire est en train de devenir une chose du passé

 

Boris Karpov – RusRéinfo – 18.8.2022

 

 

 

 

 

Mesdames et Messieurs,

Chers invités étrangers,

Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue à l’anniversaire de la 10ème Conférence de Moscou sur la sécurité internationale. Au cours de la dernière décennie, votre forum représentatif est devenu un lieu important pour discuter des problèmes militaro-politiques les plus pressants.

Aujourd’hui, une discussion aussi ouverte est particulièrement pertinente. La situation mondiale évolue de manière dynamique et les contours d’un ordre mondial multipolaire se dessinent. Un nombre croissant de pays et de peuples choisissent la voie d’un développement libre et souverain fondé sur leur propre identité, leurs traditions et leurs valeurs distinctes.

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Source : Vladimir Poutine: l’ère du monde unipolaire est en train de devenir une chose du passé – RusRéinfo (rusreinfo.ru)

 

 

 

 

Il nous a semblé intéressant d’ajouter aux commentaires de nos duettistes grecs et au discours du Président, cet article de M.K. Bhadrakumar, généralement bien informé

 

 

L’ordre mondial semble différent depuis Moscou et Pékin

 

 

M.K. Bhadrakumar – France-Irak Actualités

publié par Gilles Munier – 19.8.2022

 

 

 

Le président Vladimir Poutine et son ministre de la Défense Sergueï Choïgou lors de l’ouverture de la 10e conférence de Moscou sur la sécurité internationale, mardi 16 août à Moscou. Sputnik

 

 

 

Le ministère chinois de la défense a annoncé aujourd’hui sa participation à l’exercice de commandement et d’état-major stratégique Vostok 2022, qui se déroulera en Russie du 30 août au 5 septembre. La déclaration discrète de Pékin indique que la Chine enverra quelques troupes et que cette participation s’inscrit dans le cadre du plan de coopération annuel des deux pays.

 

La déclaration mentionne que « l’Inde, le Belarus, le Tadjikistan, la Mongolie et d’autres pays participeront également ». Il précise que la participation chinoise « vise à approfondir la coopération pragmatique et amicale avec les armées des pays participants, à améliorer le niveau de coordination stratégique entre toutes les parties participantes et à renforcer la capacité à faire face à diverses menaces pour la sécurité. »

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Source : https://www.france-irak-actualite.com/2022/08/l-ordre-mondial-semble-different-depuis-moscou-et-pekin.html

 

 

 

 

 

 

Mercouris et Christoforou, dans de précédentes vidéos, s’étaient félicités de ce que la Haute Cour grecque eût obligé le gouvernement grec à restituer aux Iraniens le brut qu’il leur avait chouravé pour obéir aux Zuniens. Il semble à voir ces dernières nouvelles, que la Haute Cour ait du nouveau pain sur sa planche.

 

 

Un pétrolier grec pille deux millions de barils de pétrole brut du Yémen

 

The Cradle  – 20.8.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

 

Le 19 août, le navire battant pavillon grec Maran Canopus a quitté le port yéménite d’Al-Dhaba, dans la province d’Hadhramout, avec à son bord près de 2 millions de barils de pétrole brut volés.

 

Citant une source officielle, l’agence de presse Saba a indiqué que le navire grec avait accosté au port d’exportation d’Al-Dhaba et chargé deux millions de barils de pétrole brut au début du mois.

La valeur du pétrole volé est estimée à 200 millions de dollars, selon les prix pratiqués sur les marchés internationaux de l’énergie.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/un-petrolier-grec-pille-deux-millions-de-barils-de-petrole-brut-du-yemen/

 

Source : Greek tanker loots two million barrels of Yemen’s crude oil (thecradle.co)

Source d’origine : Fleetmon

https://www.fleetmon.com/vessels/maran-canopus_9330563_6321/?language=id

 

 

 Qu’est-ce qu’ils attendent pour le faire ?

 

 

 

 

 

 

La France fournit à l’Ukraine des mines interdites

 

Donbass Insider – 15.8.2022

 

 

 

 

 

 

L’armée ukrainienne a miné les approches de ses positions près d’Opytnoye (nord-ouest de Donetsk) avec 50 mines françaises HPD-2.

 

Il s’agit d’une mine anti-char très dangereuse, dotée d’un capteur de cible magnétique. Elle est conçue pour détruire les véhicules blindés. Elle peut être installée dans le sol, sur le sol et dans l’eau jusqu’à une profondeur de 1,5 m.

Cette mine est dangereuse car elle explose au mouvement de tout objet métallique à proximité. Elle explose également lorsqu’elle est approchée par un détecteur de métaux électromagnétique ou qu’on la bouge.

Son utilisation viole le Protocole II de 1996 sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi des mines, pièges et autres dispositifs, qui fait partie de la Convention de Genève du 10 octobre 1980 sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination.

Source : Donbass Insider

 

 

 

 

 

On ne vous dit rien de l’expulsion de « la France » du Mali, mais on est sûrs que vous en entendrez parler.

Les fossoyeurs de la France s’en vont d’Afrique. Les bâtisseurs russes arrivent. Très moral tout ça.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 21 août 2022

 

 

Comment on célèbre l’Assomption chez les tarés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment on célèbre l’Assomption chez les tarés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui, « tarés », car il faut l’être pour s’imaginer que ce qui remet en cause l’état de la planète tout entière puisse être le fait d’un seul homme – fut-il un surhomme super-riche et surarmé – et il faut l’être de façon particulièrement dangereuse pour clamer urbi et orbi « tuons-le et tous nos ennuis seront terminés ». C’est pourtant ce que quelqu’un vient de faire.

 

 

 

 

 

 

 

L’honneur perdu – s’il en eut jamais – de M. Simon Tisdall du Guardian

 

 

Théroigne – L.G.O. – 16.8.2022

 

 

 

L’objet du délit, puisque c’en est un (double : appel à la guerre nucléaire et incitation au meurtre) :

 

 

 

As Putin’s war spreads panic across Europe, Ukrainians must fear a stab in the back

 

 

Simon Tisdall

 

As Putin’s war spreads panic across Europe, Ukrainians must fear a stab in the back | Simon Tisdall | The Guardian

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant que Boris Johnson en vacances fait ses courses dans un supermarché d’Athènes, il n’est question dans tout le Landerneau anglophone que d’un article du Guardian (anciennement phare de la presse de gauche anglaise), où un dénommé Simon Tisdall en appelle à la IIIe guerre mondiale pour arrêter les Russes dans leur marche sur Birmingham et à l’assassinat préemptif de Vladimir Poutine, censé faciliter la chose.

 

De l’exploitation au coup de couteau dans le dos de Julian Assange, il n’y avait plus qu’un pas vers l’appel au meurtre et à la guerre nucléaire… ainsi vont les gloires merdiatiques à la mode. Qui s’en étonnera ?

 

C’est dans notre rendez-vous quotidien avec les vidéos de TheDuran que nous avons pour la première fois entendu parler du gentil petit chroniqueur britannique, par Alexander Mercouris, qui n’avait pas de mots assez durs pour qualifier cette démarche inqualifiable.

 

https://www.youtube.com/watch?v=3p3Gm74gBrc 

 

Cliquer sur cc pour activer les sous-titres

 

 

 

 

Le lendemain, le sujet était repris, d’Athènes, par son alter ego :

 

 

Alex Christoforou – TheDuran – 15.8.2022

 

 

Elensky, target Russia in Zaporozhye. Guardian, get Putin, take him down. Boris in Greece.

 

 

 

 

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Et voilà que nous, aujourd’hui, tombons sur un Jimmy Dore littéralement furibond, qui, aux USA, en débat avec son alter ego à lui, Aaron Maté :

 

 

The Guardian DEMANDS World War III to stop Putin !

 

 

Jimmy Dore & Aaron Maté – The Jimmy Dore Show – 15.8.2022

 

 

 

Cliquer sur cc pour activer les sous-titres

 

 

Un commentaire d’Internaute :

 

“Put the Guardian staff in the front lines so that they can live up to their name for once in their lives…”

 

 

 

 

 

Rappel :

 

Cet article et ces vidéos sont en anglais.

Nous sommes trop vieux pour apprendre à manipuler les sous-titres, encore moins les sous-titres à reconnaissance vocale, mais certains en sont capables…

Ohé Le cri des peuplesLe Saker francophoneLa Librairie TropiquesÉgalité et RéconciliationEntre la plume et l’enclume !…

Une simple transcription serait déjà très bienvenue.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 16 août 2022

 

 

À propos de deux articles de Pepe Escobar

 

 

 

 

 

 

 

La Grèce restitue le brut saisi sur un navire iranien

 

 

 

À propos de deux articles de Pepe Escobar

 

 

Nous ne vous les traduisons pas, mais quelqu’un va le faire, patientez un jour ou deux…

 

 

 

Samarkand at the crossroads : from Timur to the BRI and SCO

 

 

From its ancient Silk Road role to China’s BRI project, Uzbekistan is set to remain an important geoeconomic hub in Central Asia

 

 

Pepe Escobar – The Cradle – 11.8.2022

 

 

 

 

 

 

SAMARKAND – The ultimate Silk Road city, set at an unrivaled Eurasian trade crossroads, is the ideal spot from which to examine where the New Silk Roads adventure is heading next. For starters, the upcoming summit of heads of state of the Shanghai Cooperation Organization (SCO) will take place in Samarkand in mid-September.

The ancient city dazzled Alexander the Great in 329 BC and made the Tang dynasty crazy for its golden peaches. This was a cosmopolitan hub that embraced Zoroastrian fire-worship and even flirted with Nestorian Christianity, until Arab conquerors under the banner of the Prophet arrived in 712 and changed everything forever.

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Source : Samarkand at the crossroads: from Timur to the BRI and SCO (thecradle.co)

 

 

 

 

 

 

Et la suite…

 

The Second Coming of the Heartland

 

Pepe Escobar  – The Saker.is  – 14.8.2022

 

 

 

 

 

 

 

Posted with the author’s permission and widely cross-posted

It’s tempting to visualize the overwhelming collective West debacle as a rocket, faster than free fall, plunging into the black void maelstrom of complete socio-political breakdown.

The End of (Their) History turns out to be a fast-forward historical process bearing staggering ramifications: way more profound than mere self-appointed “elites” – via their messenger boys/girls – dictating a Dystopia engineered by austerity and financialization: what they chose to brand as a Great Reset and then, major fail intervening, The Great Narrative.

Financialization of everything means total marketization of Life itself. In his latest book, No-Cosas : Quiebras del Mundo de Hoy (in Spanish, no English translation yet), the foremost German contemporary philosopher (Byung-Chul Han, who happens to be Korean), analyzes how Information Capitalism, unlike industrial capitalism, converts also the immaterial into merchandise : “Life itself acquires the form of merchandise (…) the difference between culture and commerce disappears. Institutions of culture are presented as profitable brands.”

Read more…

Source : The Second Coming of the Heartland | The Vineyard of the Saker

 

 

 

 

 

 

Ces deux articles sont indéniablement importants.

Il n’empêche que, dans ce dernier, Pepe Escobar se laisse aller à des simplifications manichéennes qui gênent chez le très grand journaliste qu’il est.

 

 

Petit extrait :

 

Les troupes de choc les plus visibles de ce néo-nihilisme occidental réducteur – obscurci par le brouillard de l’« égalité », des « droits de l’homme » et de la  « démocratie » – sont les voyous rapidement dénazifiés en Ukraine, arborant leurs tatouages et pentagrammes.

L’aube d’un nouveau siècle des Lumières

Le spectacle d’auto-justification de l’Occident collectif mis en scène pour effacer son suicide ritualisé n’offre aucune allusion à la transcendance du sacrifice impliqué dans un seppuku cérémoniel. Tout ce qu’ils font, c’est se vautrer dans le refus catégorique d’admettre qu’ils pourraient se tromper gravement.

Comment oserait-on tourner en dérision l’ensemble des « valeurs » issues des Lumières ? Si vous ne vous prosternez pas devant cet autel culturel scintillant, vous n’êtes qu’un barbare prêt à être calomnié, poursuivi, annulé, persécuté, sanctionné et – HIMARS à la rescousse – bombardé.

 

 

Ainsi donc,  tout ce qui reste de Rabelais, Dolet, Corneille, Locke, Hobbes, Pascal, Spinoza, Descartes, Leibniz, Kepler, Huygens ou encore Gassendi… de Swift, Diderot, Rousseau, Voltaire, Buffon, Goethe, Marat, Robespierre, Saint-Just, Buonarroti et tant d’autres (sans oublier Richelieu, Marx, Engels, Vallès, Lénine et Staline), qui ont si souvent payé de leur vie leur combat contre l’obscurantisme et l’infantilisme du plus grand nombre, ne pèsent vraiment pas lourd, face à quelques tatoués de croix gammées au service d’autoproclamées élites qui, à Rome, avant César, s’appelaient optimates parce que l’espèce humaine est ainsi faite ! Ce n’est pas non plus parce que des malades, en Grande Bretagne, ont, ces jours-ci, décrété que Jeanne d’Arc était transgenre et la font représenter (sur la scène du Globe !) par un mâle traité aux hormones, qui doivent nous la faire vouer aux gémonies, même si nous sommes athées et si elle croyait en « Dieu ».

 

Nous avons déjà dit que « l’Occident » d’aujourd’hui, avec tous ses crimes, n’est jamais que du Moyen-Orient qui a déménagé, avec tous ses crimes, ses civilisations et ses grandeurs, dont nous avons de gré ou de force hérité.

 

Tamerlan a pu faire fantasmer Chris Marlowe et Genghis Khan Edgar Rice Burroughs… il n’empêche qu’ils ont été surtout des nomades prédateurs, chefs de hordes plutôt simplistes, dont la contribution à l’amélioration de l’espèce humaine reste très discutable. On ne voudrait pas non plus remettre en question les accomplissements passés et peut-être futurs de l’Islam. Ils ont pu coûter parfois aussi cher que ceux du christianisme et d’autres religions, croyances ou philosophies, le mieux est d’accepter les choses comme elles sont. Il est quand même un peu simpliste aussi d’opposer tout et n’importe quoi à ce qu’ont essayé de faire de nous les Lumières, au prétexte que de médiocres parasites sucent aujourd’hui le sang de leurs contemporains en se réclamant de ce qu’ils ne furent et ne seront jamais. À vouloir trop prouver, il arrive qu’on se prenne les pieds dans ses arguments.

 

Que cela ne dissuade cependant personne d’aller admirer Samarcande. L’Ouzbékistan doit être un très beau pays. Il n’empêche que c’est pour y avoir vu bouillir vifs des opposants lorsqu’il y était ambassadeur de Grande Bretagne que M. Craig Murray a vu s’interrompre définitivement sa carrière et doit faire face aujourd’hui encore à la haine tenace des « forces occidentales » qui auraient voulu qu’il se taise. Le fait qu’il soit un des plus ardents défenseurs de Julian Assange ne doit pas améliorer son cas. Honneur à lui et à ceux qui lui ressemblent.

 

Et, bien sûr, les deux articles de Pepe sont à lire.

 

 

 

 

 

 

Les larmes de Roger Waters

 

 

Gideon Levy – I.C.H. – 16.8.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O. – 17.8.2022

 

 

 

 

 

 

Roger Waters a pleuré mercredi. C’était sur sa page Twitter, alors qu’il lisait, devant la caméra, un essai qu’il avait trouvé sur le site d’information Mondoweiss la nuit précédente. Il y était question d’un gamin de la bande de Gaza.

« J’aimerais vraiment pouvoir me reposer, ou qu’un psychologue m’aide comme d’autres personnes dans le monde qui souffrent des guerres », avait déclaré Mohammed. « Personne, pendant ou après la guerre, n’a demandé, à moi ou à ma famille, “comment ça va ?” ».

Mohammed est soutien de famille, à 13 ans. Et seuls ses pleurs, écrit Tareq Hajjaj, « arrivent à faire fondre le bouclier de virilité » qu’il est obligé de porter. « Je ne veux pas que ma mère souffre comme les mères des enfants qui ont été tués », sanglote-t-il.

Il aurait souhaité grandir ailleurs, là où il ne mourrait que « lorsque son corps serait complètement développé », écrit Hajjaj. Et c’est là que Waters a lui-même fondu en larmes. Aucun être normalement constitué ne pourrait rester indifférent aux larmes du musicien. Waters, grand homme de la conscience.

 

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/les-larmes-de-roger-waters/

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 16 août 2022

Mis à jour le 17 août 2022

 

 

 

 

Sur un empire qui est allé de la barbarie au naufrage sans passer par la civilisation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur un empire qui est allé de la barbarie au naufrage sans passer par la civilisation

 

 

« Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera »

Napoléon Bonaparte

(Juste avant de se faire battre par les Russes)

 

« Quel pauvre, grand et malheureux pays ! Comme on le mène à sa perte ! »

Général J.-J. Fyon 

(sur la France napoléonienne)

 

Que dire d’autre aujourd’hui, de l’Amérique du Nord ?

 

 

 

Taïwan : quand Pelosi s’en va en guerre

 

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 5.8.2022

 

 

 

 

 

 

L’escapade de Nancy Pelosi, 3e personnage de l’État américain, à Taïwan a donné lieu à des interventions de toutes natures. Le contexte international particulièrement tendu avec l’affrontement géostratégique « Occident contre reste du monde » suscite (fort normalement) beaucoup d’inquiétudes. Et par conséquent une profusion de commentaires, où l’on voit les uns et les autres s’exprimer, chacun à partir de sa chapelle et afin de défendre sa cause. Qui celle du monde unipolaire dominé par les États-Unis, c’est-à-dire un « ordre international fondé sur des règles ». Qui celle d’un monde multipolaire de pays souverains organisé par le droit international issu de la Seconde Guerre mondiale. Plus clairement, les États-Unis, leurs amis du G7, et leurs clients d’une part, et de l’autre ceux qui suivent peu ou prou la Russie et la Chine, qui ont pris le taureau par les cornes. C’est pour cela que la question juridique est extrêmement importante, car si les deux visions sont manifestement antagoniques, le camp de « l’ordre international fondé sur des règles » est quand même tenu de s’inscrire, au moins en partie, dans une régulation fondée sur le droit international.

En effet, le concept américain ressemble comme deux gouttes d’eau à celui posé par le premier vers de la fable de Jean de La Fontaine : « Le loup et l’agneau ». C’est-à-dire : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». […]

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Source : https://www.vududroit.com/2022/08/taiwan-qand-pelosi-sen-va-en-guerre/

 

 

 

 

Seulement alcoolique ou alcoolique et Alzheimer ?

Mais quel besoin ont-ils de tous ces cinglés ? Reagan, Thatcher, Biden, Pelosi, et… qui encore ?

 

 

L’armée américaine vient d’être utilisée pour aider une patiente atteinte de démence à essayer de déclencher la troisième guerre mondiale.

 

Caitlin Johnstone – Substack – 3.8.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a quitté Taïwan après une visite brève mais diplomatiquement corrosive, dont les séquelles pourraient se faire sentir pendant des années.

 

Vers la fin de son discours aux côtés de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, le cerveau de Pelosi a subi l’une de ses défaillances logicielles de plus en plus fréquentes, ce qui l’a amenée à bafouiller de manière inarticulée.

Voici la transcription de ce que le cerveau de Nancy Pelosi lui a fait dire :

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/larmee-americaine-vient-detre-utilisee-pour-aider-une-patiente-atteinte-de-demence-a-essayer-de-declencher-la-troisieme-guerre-mondiale/

 

 

 

 

On pourrait multiplier les exemples.

(En anglais parce qu’on n’a pas 4 bras) :

 

Has the Ukraine Conflict Driven U.S. Government Officials Crazy ?

 

 

Jeremy KuzmarovCovert Action Magazine – 5.8.2022

 

 

 

Scene from military-style raid outside Omali Yeshitela’s home on July 29. [Source: Photo Courtesy of Burning Spear Media]

 

 

 

Latest outrage is the FBI’s use of flash-bang grenades and drones to startle 80-year-old leader of Black Nationalist organization who was accused of being a Russian agent—on the grounds that he attended a meeting on self-determination in Moscow seven years ago.

FBI also accuses alleged Russian agent of trying to support California’s secession.

 

At 5 a.m. on the morning of July 29, eighty-year-old Omali Yeshitela and wife, Ona Zené Yeshitela, awoke in mortal terror as combat-clad FBI agents equipped with automatic weapons smashed their windows, broke down their door, and set off deadly military-grade flashbang explosives (aka “concussion grenades”) as they invaded the couple’s home in a quiet residential neighborhood of St. Louis.

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Source :  https://covertactionmagazine.com/2022/08/05/has-the-ukraine-conflict-driven-american-government-officials-crazy/

 

 

 

 

Tout le monde s’y attendait, non ?

 

 

Escalade de la réaction chinoise

 

Strategika51  – 5.8.2022

 

 

 

 

 

 

 

La petite tournée asiatique de Nancy Pelosi et notamment son passage à Taïwan, est considéré par la Chine comme un point en rupture justifiant un réajustement de la politique étrangère chinoise et une révision en profondeur des relations bilatérales avec Washington.

 

Outre une série de manœuvres militaires simulant à munitions réelles un blocus total de l’île sécessionniste ainsi que la disparition de ce qui était appelé la ligne médiane du détroit de Formose avec le passage de missiles chinois au-dessus de l’île (y compris à Taipeï), Pékin a annoncé le 05 août 2022 une série de mesures en représailles aux provocations de Washington :

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/escalade-de-la-reaction-chinoise/

 

 

 

 

Et dans l’Hexagone, qu’est-ce que ça donne ?

Tiens, ça rime.

 

L’administration US joue avec la troisième guerre mondiale : Halte à la va-t-en guerre provocatrice Nancy Pelosi !

 

 

Georges Gastaud – L.G.S. – 5.8.2022

 

 

 

 

 

 

En prenant la décision provocatrice et pousse-au-crime de visiter Taïwan ces prochains jours malgré l’opposition déclarée de Pékin, la présidente pseudo-« démocrate » de la Chambre américaine des Représentants prend sciemment le risque d’une crise MILITAIRE MAJEURE avec la Chine populaire : les dirigeants chinois qui ont réaffirmé la souveraineté de la Chine sur cette île historiquement chinoise ont été on ne peut plus clairs là dessus.

 

Cet acte insensé des USA, qui feraient mieux de balayer devant leur porte et de cesser de provoquer des conflits et des ingérences dans le monde entier pour assurer leur hégémonie mondiale en péril, peut nous mener aux portes de la Troisième Guerre Mondiale. C’est si vrai qu’Antonio Gutierrez, le secrétaire général de l’ONU, vient de déclarer solennellement que nous n’avons jamais été « si proches de l’anéantissement depuis la fin de la guerre froide » ; en clair, depuis l’an 1984 où les USA, pour forcer l’URSS à capituler politiquement (ce qu’ils ont obtenu indirectement avec l’avènement du super-capitulard Gorbatchev à Moscou en 1986), avaient implanté leurs euromissiles nucléaires en Allemagne, plaçant Moscou à 5 mn du feu nucléaire américain.

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Source : L’administration US joue avec la troisième guerre mondiale : Halte à la va-t-en guerre provocatrice Nancy Pelosi ! — Georges Gastaud (legrandsoir.info)

 

 

 

 

Nicolas Bonnal… on en prend et parfois on en laisse, mais De Gaulle… on ne l’a peut-être pas assez lu

 

 

1944 : pourquoi De Gaulle préférait Staline à Roosevelt

 

 

Nicolas Bonnal –  Strategika.fr  – 3.8.2022

 

 

 

 

 

 

« Le général expose que le rétablissement d’une France forte constitue, sur le continent, avec une Russie puissante la meilleure garantie de sécurité. » Mémoires de Guerre, 3, p. 364.

 

Dans ses Mémoires de guerre, le Général entrevoit et dénonce la mondialisation américaine, le déclin pathétique de l’Europe, la fin des empires coloniaux, la liquidation du millénaire Etat-nation, liquidation à laquelle nos élites ou supposées telles ont depuis pris une si joyeuse part. C’est d’ailleurs pour cela que le Général de Gaulle ne cesse de vouloir se rapprocher de la Russie, fût-elle dirigée par le Maréchal Staline. Ce dernier apparaît sous sa plume non pas comme le diable de nos historiens de plateau mais plus simplement comme le gentil ogre avec qui il faut apprendre à s’entendre. Et c’est de Gaulle qui rappela à Harry Hopkins, bien avant les «amateurs de « théorie du complot » comment les américains fabriquèrent Hitler (un passage étonnant). Après la guerre ils recyclèrent le nazisme spatial et administratif.

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Source : 1944 : pourquoi de Gaulle préférait Staline à Roosevelt – Nicolas Bonnal – Strategika

 

 

 

 

 

 

Vents de guerre en Eurasie

 

Manlio DinucciByoBlu – 5.8.2022

 

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

 

 

 

 

 

 La visite provocatrice de la présidente de la Chambre (USA) Nancy Pelosi à Taïwan s’insère dans l’escalade des États-Unis contre la Chine dans ce qui est défini, dans la géographie du Pentagone, comme l‘Indo-Pacifique à savoir la région qui va de la côte occidentale des États-Unis à celle de l’Inde. C’est là qu’est en cours la RIMPAC, la plus grande manoeuvre navale du monde sous commandement USA, avec la participation des forces navales et aériennes de 26 pays. Elle est dirigée contre ce que le Pentagone qualifie d’“agression chinoise”, en accusant Pékin de préparer contre Taïwan une opération militaire analogue à celle menée par la Russie en Ukraine. De cette façon Washington alimente, après celui en Ukraine, d’autres foyers de guerre pour faire obstacle et casser le Grand Partenariat Eurasiatique qui, proposé par le président Poutine en 2015, est en train de se réaliser avec une série de projets dont la Nouvelle Route de la Soie, lancée par la Chine, constitue l’axe porteur. 

 

 Dans ce cadre s’insère le Couloir international de transport Nord-Sud qui relie la Russie à l’Inde et autres pays asiatiques à travers l’Azerbaïdjan et l’Iran, le long d’un parcours beaucoup plus bref, et donc moins coûteux que celui de l’Atlantique et de la Méditerranée. Se trouvent alors rendues vaines les sanctions USA et UE contre l’export russe de pétrole et de gaz. Un autre projet en cours de réalisation est le Couloir Économique Chine-Pakistan, qui ouvre à l’export chinois l’accès à la Mer d’Arabie, et pourrait s’étendre à l’Afghanistan, pays que USA et OTAN ont essayé en vain de contrôler à travers une guerre sanglante et couteuse qui a duré vingt ans.

 

La croissante intégration économique de l’Eurasie, qui encourage la résolution négociée des conflits et le dialogue interculturel, contribue de façon concrète et substantielle au passage du monde unipolaire au monde multipolaire, que les États-Unis et les autres grandes puissances de l’Occident, essaient par tous les moyens d’empêcher.

 

Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo Pangea de vendredi 5 juin 2022 à 20h30 sur Byoblu

Source :  https://www.byoblu.com/category/grandangolo-pangea/

 

 

 

 

À méditer (le Japon est en Asie) :

 

 

Quand les mondialistes franchissent le Rubicon : L’assassinat de Shinzo Abe

 

 

Emmanuel Pastreich – strategika.fr – 3.8.2022

 

 

Publié par mondialisation.ca le 28.7.2022

 

 

 

 

 

 

Le 8 juillet est une journée chaude dans l’ancienne capitale du Japon. Shinzo Abe, la personnalité la plus puissante de la politique japonaise, prononçait un discours de soutien à un candidat régional du Parti libéral démocrate devant la gare de Nara Kintetsu lorsque soudain une forte détonation a retenti, suivie d’un étrange nuage de fumée.

 

La réaction des gens a été tout simplement incroyable. Parmi les personnes présentes dans la foule exceptionnellement nombreuse, pas une seule n’a couru se mettre à l’abri ou ne s’est couché au sol de terreur.

Les gardes du corps d’Abe, qui se tenaient inhabituellement loin de lui pendant le discours, regardaient de manière impassible ce qui se passait, ne faisant aucun effort pour le protéger ou le mettre en lieu sûr.

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Source : Quand les mondialistes franchissent le Rubicon : L’assassinat de Shinzo Abe – Strategika

 

 

 

Se faire du blé en Ukraine

 

Le blé ukrainien est-il américain ?

 

 

Alain Jejcic – Librairie Tropismes.fr – 3.8.2022

 

 

      

 

 

Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur la vente des terres agricoles il y a exactement un an, trois grandes corporations transnationales états-uniennes ont acquis pratiquement un tiers des terres cultivables ukrainiennes. Selon la « Australian national review » les états-uniens posséderaient désormais 17 millions des 62 millions d’hectares de l’Ukraine (superficie totale du pays) ; 28% de l’Ukraine serait donc américaine !

Les acheteurs, les propriétaires sont des firmes US bien connues puisqu’il s’agit de Cargill, Dupont et Monsanto. Ce qui cependant est moins bien connu c’est que derrière ces enseignes célèbres ayant pignon sur rue apparaissent des fonds d’investissements – structures financières quelque peu obscures, caractéristiques de l’agiotage « new age ». Celles-ci, passablement obscures mais puissantissimes, disposent de capitaux qui font tourner la tête, se chiffrant en trillions (c’est-à-dire en milliers de milliards) de dollars. Au nombre de celles qui opèrent en Ukraine on compte en particulier Vanguard, Blackstone et Blackrock dont les capitaux sont respectivement dix, six et 0.9 trillions de dollars.

Pour donner la mesure de l’état des choses, la revue australienne mentionne l’exemple de l’Italie où les terres cultivables représentent 16.7 millions d’hectares. Ainsi, le pouvoir des marionnettes kiéviennes a fait en sorte que trois compagnies étatsuniennes possèdent désormais en Ukraine plus de terres cultivables que l’Italie, membre du G7.

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Source : Se faire du blé en Ukraine – … (librairie-tropiques.fr)

 

Cela ne vous rappelle-t-il pas comment le sionisme des années 1930 s’est emparé des terres palestiniennes ?

 

 

 

 

Curiosité :

 

En images : Sadon, sinistre village fantôme bâti par les Belges dans les montagnes du Caucase russe

 

 

Anna Sorokina  & Alexeï Rechetnikov  – Russia Beyond –  1.8.2022

 

 

 

 

 

 

Cette cité minière autrefois florissante, construite par des architectes européens, ressemble désormais au décor d’un film post-apocalyptique. Pourquoi ?

 

 

L’architecture européenne, avec ses petits bâtiments élégants et ses rues bien soignées, est totalement atypique pour une gorge montagneuse envahie par la végétation au milieu du Caucase, où les maisons rurales simples et robustes sont plus courantes. Le village de Sadon, en République d’Ossétie du Nord, a été construit par les Belges au XIXe siècle, mais il est aujourd’hui complètement abandonné. 

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Source : https://fr.rbth.com/tourisme/88441-sadon-village-fantome-caucase-russe-ossetie-du-nord?utm_source=Newsletter&utm_medium=Email&utm_campaign=Email

 

 

 

 

 

Musique russe

(et pot-pourri de plusieurs films que vous pouvez essayer de reconnaître au passage).

 

 

Dimitry Chostakovitch – Valse n°2

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 5 août 2022

 

 

Est-ce que les pochardes octogénaires n’ont rien de mieux à faire que d’éternellement retenter le coup du 4 août 1964 ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Est-ce que les pochardes octogénaires n’ont rien de mieux à faire que d’éternellement retenter le coup du 4 août 1964 ?

 

 

(Ils n’en ont pas marre, les Zuniens de perdre des guerres ?)

 

 

 

 

 

Voir en anglais :

 

 

China to speed up reunification process with comprehensive action as it ramps …

 

Yang Cheng – Global Times – 2.8.2022

 

China to speed up reunification process with comprehensive action as it ramps up military readiness against Pelosi’s Taiwan visit – Global Times

 

 

 

 

L’avion de Nancy Pelosi a brusquement viré vers Taïwan

 

Avia-Pro – 2.8.2022

 

 

 

 

 

 

L’avion de Nancy Pelosi a brusquement changé de cap vers Taïwan.

Il y a quelques heures, on a appris que l’avion de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi, volant en direction de la Malaisie, a brusquement changé de cap et a commencé à se diriger vers Taïwan. À l’heure actuelle, l’avion se trouve à environ une heure et demie de l’espace aérien de l’île de Taïwan, ce qui a considérablement accru la menace d’une collision directe entre la Chine, les États-Unis et Taïwan.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lavion-de-nancy-pelosi-a-brusquement-vire-vers-taiwan/

 

 

 

 

Pelosi à Taïwan : Pékin promet des « actions militaires ciblées » en réponse

 

Al Manar – 3.8.2022

 

 

 

Nancy Pelosi lors de son arrivée à Taïwan, le 2 août

(En fantôme, car il ne faut pas oublier de se protéger des pipistrelle de Wuhan.)

 

 

 

Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, est arrivée à Taïwan le 2 août dans la soirée.

Le ministère de la Défense chinoise a annoncé, en réponse, des « actions militaires ciblées ».

Selon des images diffusées par Reuters, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, est arrivée à Taïwan le 2 août, malgré les mises en garde de la Chine plus tôt dans la journée.

Son avion a atterri à l’aéroport de Taïpei Songshan un peu avant 23h, heure locale (17h heure française).

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Source : Pelosi à Taïwan : Pékin promet des «actions militaires ciblées» en réponse – Site de la chaîne AlManar-Liban

 

 

 

Nancy brave le dragon chinois et gagne ?

 

Andreï – The Saker.is – 2.8.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

Il semble donc que Pelosi ait atterri à Taïwan. C’est une ÉNORME victoire pour les États-Unis invincibles, et la Chine, avec toutes ses menaces creuses, a maintenant perdu la face. C’est ainsi qu’ils sont ces foutus cocos – ils ne comprennent que le langage de la force, et face aux forces unies de la démocratie, ils cèdent.

Oui ?

Euh……

Oui, si votre expertise en matière de relations internationales, de questions militaires et de la Chine (ou de la Russie) vient de  ce que vous avez lu dans les livres de Tom Clancy, alors oui.

Mais il y a une autre façon de voir les choses :

Pour commencer, en termes objectifs, cette visite est une pure provocation sans aucun objectif pratique. Et Pelosi est une veille bique ânonneuse de prompteurs, ni plus ni moins que le président Brandon. Quelles que soient les transactions réelles dont les États-Unis et Taïwan peuvent avoir à discuter, ils auraient pu le faire soit à distance, soit en organisant une rencontre entre des gens capables de penser.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/nancy-brave-le-dragon-chinois-et-gagne/

 

 

 

 

Et en effet : ce mardi à Taïwan…

 

 

« Get out ! » Des groupes civiques, des hommes politiques et des représentants de l’industrie protestent contre la visite de Pelosi à Taïwan.

 

 

Wang Qi et Hu Yuwei Global Times – 2. 8.2022

 

 

 

 

 

 

Des groupes civiques, des politiciens et des représentants des entreprises et de l’industrie sur l’île de Taïwan ont protesté mardi contre la visite potentielle de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, dans un contexte d’escalade drastique des tensions militaires à travers le détroit de Taïwan après que les médias américains et taïwanais ont révélé lundi que le responsable américain n ° 3 de 82 ans devrait se rendre sur l’île mardi soir.

L’Association concentrique patriotique chinoise basée à Taïpei est descendue dans la rue sur un site près de l’hôtel Grand Hyatt dans le district de Xinyi, où Pelosi devrait séjourner. La foule variait de quelques centaines à environ 1.000 personnes de divers groupes civiques.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/get-out-des-groupes-civiques-des-hommes-politiques-et-des-representants-de-lindustrie-protestent-contre-la-visite-de-pelosi-a-taiwan/

 

 

 

 

Sur quoi le cher Boris Karpov, qui – le nez pourtant sur l’acte ukrainien de la tragi-comédie  – a eu le temps d’apprendre comment les choses se passent, pète feu et flammes contre ces mollassons de Chinois, qui laissent les Russes tout seuls affronter la terre entière…

 

 

Bouffonneries chinoises : La Russie seule face au Nouvel Ordre Mondial

 

Boris Karpov – RusReinfo – 2.8.2022

 

 

 

 

 

 

J’ai reçu hier une information disant que les Etats-Unis et la Chine avaient passé un accord concernant la visite de Nancy Pelosi à Taiwan: La Chine faisait un cirque médiatique, menaçant du pire, déplaçant massivement du matériel militaire… mais laissait se dérouler la visite de Pelosi. J’avais prévu un article hier soir, puis « on » m’a signalé que cette information était classifiée. Cet article est donc publié ce soir, après que conformément au « plan sino-américain », Pelosi se soit posée à Taïwan sous les invectives des responsables chinois.

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Source : https://rusreinfo.ru/fr/2022/08/bouffoneries-chinoises-la-russie-seule-face-au-nouvel-ordre-mondial/

 

 

 

 

Nous ne saurions trop vous recommander la lecture du papier qui suit, d’Eric Zuesse, mis en ligne lundi par TheDuran, qui rappelle opportunément un certain nombre de choses :

 

 

Comment CNN ment sur Taïwan

 

Eric Zuesse  TheDuran – 1.8.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

 

CNN présente Taïwan comme n’ayant jamais fait partie de la Chine, et c’est un mensonge. De plus, CNN présente les États-Unis (se référant ici à la position officielle de l’Amérique sur cette question depuis 1972, date à laquelle elle est devenue explicite) comme ayant toujours prétendu que Taïwan ne faisait pas partie de la Chine. Ce sont deux très gros mensonges.

Le matin du 1er août 2022, alors que la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi – troisième en ligne pour la présidence des États-Unis après la vice-présidente Kamala Harris – commençait son voyage en Asie dans le but de déclencher une guerre entre la Chine et l’Amérique au sujet de Taïwan et d’autres questions, CNN a titré sur sa page d’accueil « Que pense Taïwan de la possibilité d’une visite de Nancy Pelosi ? », et cet article s’est ouvert sur :

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/comment-cnn-ment-sur-taiwan/

 

 

 

 

 

3e front ? À quoi bon lésiner…

 

The Duran – 1.8.2022

 

 

Nous croyons de notre devoir d’ajouter, même si elle n’est accessible qu’à nos lecteurs anglophones, la vidéo où Alexander Mercouris et Alex Christoforou – l’un à Londres, l’autre à Athènes – s’entretiennent de la nouvelle offensive des « responsables » U.S. bien décidés à ouvrir un troisième front en Europe de l’Est (« mettre la Russie à genoux », etc.), en tisonnnant les braises mal éteintes du Kosovo.

Leur échange a le grand avantage de rafraîchir nos mémoires sur l’histoire de cette sécession indéfendable, patronnée par les USA (+ l’Angleterre, la France et Israël) mais non reconnue par le reste du monde, en ce compris cinq pays membres de l’U.E., que Vladimir Poutine a invoquée à juste titre lorsqu’il a permis à la Crimée de rejoindre la Russie par massif référendum.

Leçon d’histoire et de géopolitique.

NB : Pendant que les deux interlocuteurs discourent, la transcription (en anglais) de ce qu’ils disent, défile sur l’écran : il s’agit d’une traduction simultanée des « sons », qui estropie assez fort les noms propres mais qui n’empêche pas la compréhension.

Pour activer, il faut cliquer, au bas de la vidéo, sur cc.

 

Résumé à l’intention de nos lecteurs francophones :

Comme en Ukraine et comme à Taïwan, Washington pousse le Kosovo à se détacher de la Serbie, dont il n’est qu’une province. La Serbie, évidemment, refuse cette Xième ingérence, et, pour l’instant, le président Vucik a réussi à empêcher le déclenchement d’une guerre civile téléguidée, en négociant avec Pristina. Mais M. Mercouris est d’avis que, tôt ou tard, les Zuniens obtiendront ce qu’ils veulent et qu’il s’agira dès lors d’une 2e et simultanée guerre d’Ukraine… en Europe.

 

 

Kosovo crisis. Serbia’s warnings, fear of a wider conflict, results in temporary de-escalation

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=Zx4Vmcu47h0

 

 

 

Post Scriptum : M. Vladimir Poutine a déclaré qu’il ne laisserait pas attaquer la Serbie sans intervenir.

 

Que la fête commence !

 

 

 

 

Que retenir de tout ceci, compte même tenu des révélations-déplorations de Boris Karpov ?

Que dans ce genre de choses, le grand public n’est JAMAIS autorisé à tout savoir tout de suite. « Autorisé » ou « en état de ».

À notre très humble avis….

Nous pouvons être sûrs qu’il n’y a rien – pas la moindre broutille d’acte ou de mouvement – dans tout ce qui se passe actuellement sur tous les fronts, qui n’ait été anticipé par les dirigeants chinois (et russes et quelques autres). Il nous paraît donc évident qu’il y a, dans le déroulement visible des événements, pas mal de comédie. Une comédie que certains dirigent et que d’autres subissent en s’illusionnant d’en tirer les ficelles.

Qui sont ceux qui subissent ? Ceux qui tombent, peut-être sans le savoir. Comment se fait-il que ce qui leur a si longtemps réussi ne marche plus ? C’est sans doute qu’ils sont limités. Qu’il leur a suffi, pendant toute leur période faste, de dire « Je prends. Je garde. » pour que tout se plie à leur volonté. N’avoir qu’une idée en tête fait toujours de vous, dans les débuts, un efficace marteau-pilon. Mais le fait qu’ils soient si unidimensionnels joue contre eux. Dès que leur « empire » entre en période de vaches maigres ou difficiles (et il y en a toujours !) les abracadabras ne font plus s’ouvrir la montagne.

C’est alors qu’il faut affronter quelqu’un qui a une vision moins étriquée du problème et qui commence à infliger des coups qu’on n’arrive pas à esquiver.  On peut dire aussi qu’il s’agit de la nature en train de lancer ses bataillons d’anticorps contre tout ce qui la brime, sans s’embarrasser de vaccins sauveurs ou tueurs.

Personne ne maîtrise la tectonique des plaques, mais il y en aura toujours qui réussiront à ne pas s’en faire écraser et d’autres qui seront réduits en bouillie.

Quand un empire, qui a toujours si bien fonctionné, se met à tomber en chandelle, ceux qui sont aux commandes ont beau faire : tout ce qu’il tentent se retourne contre eux, car ils sont de la part du monde destinée à périr.

Ce qui revient à dire qu’une victoire U.S. en fin de compte, est aussi impensable que la pluie montant vers le ciel ou le soleil allant d’ouest en est.  Il est tout aussi impensable que la partie adverse soit battue dans l’affrontement.  C’est ainsi depuis la nuit des temps.

La manière dont l’axe Pékin-Moscou-Téhéran affronte les maîtres d’hier reproduit un schéma sans doute vieux comme le monde : laisser les déclinants s’exciter sur leurs appétits-cupidités-volontés-certitudes… les laisser vous attaquer selon leurs modalités dépassées… et s’enferrer sur leurs propres armes. D’aucuns parlent de jiu-jitsu, d’autres de partie d’échecs… Au risque de rabâcher, nous y avons vu le schéma suivi, il y a trois siècles, en France, par le cardinal Mazarin (aussi haï-vitupéré qu’aujourd’hui Vladimir Poutine), pour maintenir, comme on le lui avait ordonné, l’intégrité de l’État contre les assauts d’ennemis qui paraissaient détenir tous les avantages et toutes les armes, et qui, en quelques années, avaient disparu. Le cardinal ne connaissait rien aux arts martiaux, peut-être même ne jouait-il pas aux échecs, mais le schéma qu’il a suivi avait sûrement été suivi par d’autres longtemps avant lui, dans la Grèce et la Rome antiques par exemple, et dieusait combien de fois en Chine.

Savoir si l’humanité avance, s’améliore, en repassant de temps en temps par le même trou d’aiguille est une tout autre histoire.

L.G.O.

 

 

 

 

Comme dit le Saker…

 

 

Il ne se passe pas de jour que nous ne soyons abreuvés d’« informations » sur les manifestations, en Russie, « contre la guerre injuste» que l’affreux Poutine fait à l’Ukraine, en dépit de la volonté explicite d’une population russe qu’il a prise en otage (quand il ne la mange pas en rondelles au petit déjeuner).

 

 

Voici comment les forces spéciales de la Garde russe, en congé de rotation depuis le Donbass, ont été accueillies à Novosibirsk

 

Quoiqu’il fût environ minuit, les gens sont descendus en foule dans les rues, où ils ont salué la Garde nationale par des marques d’enthousiasme et des ovations :

 

Voir la vidéo :

https://www.bitchute.com/video/uLkXf5YQ2LmI/

 

 

Source : bitchute.com

 

 

 

En guise de conclusion temporaire

 

 

L’hubris de l’Empire et l’émergence du monde nouveau

 

 

Strategika51  – 2.8.2022

 

 

 

 

 

La Une du magazine “The Economist” à l’égard du prince Mohamed Ben Salman révèle un basculement majeur dans l’équilibre interne de ce que l’on appelle, faute de mieux, l’Occident collectif.

L’avenir appartient au noyau créé autour des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

Les tentatives de relance des conflits dans les Balkans et en Mésopotamie sont condamnées à l’échec. Ni l’indépendance du Kosovo et encore moins la “révolution nationale en Irak” à laquelle a appelé le sulfureux Moqtada Sadr ne seront suffisantes pour allumer les deux régions géopolitiques respectives de la Serbie et de l’Irak.

Lire la suite…

 

Source : https://strategika51.org/2022/08/02/lhubris-de-lempire-et-lemergence-du-monde-nouveau/

 

 

 

 

Mis en ligne le 3 août 2022

 

 

 

Sombre dimanche pour Nancy Pelosi & C°

 

 

 

 

 

 

 

Groupe de frappe de la marine US en route vers Taïwan…

 

 

 

Sombre dimanche

pour Nancy Pelosi

& C°

 

 

 

 

 

Breaking Niouzes : Enormous Climbdown

 

 

Des missiles déployés par la Chine ont « dissuadé » Nancy Pelosi de se rendre à Taïwan – visite annulée.

 

Avia-Pro – 31.7.2022

 

 

 

 

 

 

Pelosi a décidé d’annuler sa visite à Taïwan.

Après que les autorités chinoises ont menacé de conséquences désastreuses toute tentative de visite non autorisée de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi à Taïwan, on a appris que Pelosi avait refusé de se rendre sur l’île. Selon toute vraisemblance, cela est dû au fait que la Chine a menacé non seulement d’attaquer l’avion de Pelosi s’il pénétrait dans son espace aérien ou dans l’espace aérien taïwanais, mais aussi de frapper Taïwan lui-même et le groupe de frappe des porte-avions américains s’ils tentaient d’intervenir dans la situation .

Ce matin, l’avion de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi a décollé après l’escorte, cependant, malgré le fait que le suivi de l’avion de Pelosi soit actuellement impossible, on sait que dans le cadre d’une visite en Asie, la présidente de la La Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi ne se rendra pas à Taïwan.

Pour le moment, les tensions près des frontières de la Chine restent extrêmement élevées. En particulier, on sait que les avions de combat de l’armée de l’air de l’APL sont presque constamment dans le ciel dans la région de Taïwan, et la nuit, la Chine a lancé environ 30 frappes de missiles sur le détroit de Taïwan à l’aide de missiles guidés PHL-16 MLRS.

Les experts estiment qu’un conflit entre la Chine et les États-Unis sera évité, cependant, étant donné l’imprévisibilité des actions de Washington, il est encore prématuré de faire des prévisions.

 

Source : Подробнее на: https://avia-pro.fr/news/razvyornutye-kitaem-rakety-otgovorili-nensi-pelosi-letet-na-tayvan-vizit-otmenyon

 

 

 

 

Ceci expliquant cela :

 

La Chine a tiré au moins 50 missiles guidés vers le détroit de Taïwan.

 

Avia-Pro – 31.7.2022

 

 

 

 

 

 

 

En raison de la menace posée par les États-Unis dans le détroit de Taïwan, les autorités de la RPC ont décidé d’utiliser des systèmes de lance-roquettes multiples lourds PHL-16 pour des frappes dans le détroit de Taïwan. Ces derniers sont un analogue proche des systèmes américains Himars, cependant, ils transportent de lourds missiles guidés de 370 mm capables de toucher des cibles à des distances allant jusqu’à 220 kilomètres et, selon certaines sources, jusqu’à 500 kilomètres.

On sait que la nuit, l’armée chinoise a tiré de manière inattendue environ 50 missiles guidés PHL-16 dans le détroit de Taïwan. Selon des données préliminaires, les coups ont été portés le long de la partie orientale du détroit, alors que le coup était si massif qu’il pouvait être observé à une distance allant jusqu’à 80 kilomètres.

Sur les images vidéo présentées, vous pouvez voir le bombardement du détroit de Taïwan à l’aide de systèmes chinois PHL-16. À en juger par les séquences vidéo, au moins 32 missiles ont été tirés depuis cette seule direction. On sait que les lancements ont été effectués dans le but d’intimider les États-Unis avant une frappe imminente, en cas de tentative d’escalade dans le détroit de Taïwan, et, selon les experts, même 32 volées suffiraient à briser un groupe de frappe américain de porte-avions déployé près des côtes chinoises.

 

 

Voir la vidéo des tirs ici :

https://avia.pro/sites/default/files/images/cont/01_31.mp4

 

 

 

Source : Подробнее на: https://avia-pro.fr/news/kitay-nochyu-obstrelyal-tayvanskiy-proliv-tyazhyolymi-upravlyaemymi-raketami

 

 

Bref, c’est ce dont M. Xi Jinping – qui ne parle pas pour faire du vent – avait averti M. Biden au cours de leur conversation téléphonique de la veille.

 

 

 

 

Mis en ligne le 31 juillet 2022

 

 

Thermidor

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thermidor

 

 

Pour le 228e anniversaire d’un événement sinistre entre tous…

 

Parce qu’on les célèbre comme on peut quand on appartient à ce côté-là de la barricade…

 

 

 

 

 

 

Curieuse histoire d’un livre en particulier et de son auteur en général

 

 

 

Steven Saylor

L’énigme de Catilina

10/18 – 1999

446 pages

 

 

Commençons par l’auteur :

M. Steven Saylor est un citoyen U.S., âgé de 66 ans aujourd’hui, qui a fait ses études à l’université du Texas à Austin, où il s’est diplômé en histoire et littérature antique. Depuis 1976, il vit avec son compagnon Richard Solomon.

Journaliste, il a été le rédacteur en chef du San Francisco Sentinel et agent littéraire. Mais il est surtout connu, un peu partout dans le monde et même jusqu’ici, comme auteur de romans. Historiques presque toujours, mais parfois érotiques gays, qu’il signe alors du pseudonyme de Aaron Travis.

Il a commencé par écrire sur l’histoire du Texas, mais étant, depuis l’enfance, fasciné, passionné, subjugué par celle de Rome, c’est avec Les mystères de Rome (Roma Sub Rosa, une suite de 14 romans ) qu’il est surtout, et à juste titre, connu.

Ces polars non policiers mais « detective stories » racontent l’histoire de son héros principal Gordianus (quelquefois Gordien en français) un détective très privé (non affilié aux autorités que, politiquement, il désavoue presque toujours), qui hérite du sobriquet de son prédécesseur et père : « le limier ».

On lui doit aussi deux ouvrages curieux sur la Rome antique :

Les Français qui lisent savent que M. Eugène Sue a raconté, au siècle (avant) dernier, l’histoire du peuple français (donc pas celle des rois ni des empereurs), à travers une famille gauloise, les Lebrenn, qu’il a suivie de génération en génération depuis 57 avant J.-C. jusque sous le Second empire où il se trouvait lui-même.

C’est au début des années 2000 que M. Saylor s’est mis à faire exactement la même chose pour la Rome antique, en racontant l’histoire de deux familles fondatrices – les Potitius et les Pinarius – avant même que l’oligarchie étrusque leur ait inventé Romulus et Rémus pour ancêtres. Il l’a fait en deux gros volumes : ROMA (2007) qui va de la fondation de Rome à l’avènement d’Auguste, et EMPIRE (2010), qui va d’Auguste à Marc-Aurèle. [Tous les deux sont inédits en français.]

Mais ce sont surtout les aventures de Gordien le limier qui nous intéressent aujourd’hui, dont treize sur quatorze ont été traduits et publiés dans notre langue. Mystère de l’édition francophone.

Résumons très sommairement :

Le premier volume de la série – Les 7 merveilles – raconte comment, en 92 avant nous, Gordien père, détective « freelance » sans aucune attache avec le pouvoir, nous l’avons dit, ni avec la police, mais doté d’un sens politique assez aigu, sent venir des turbulences inquiétantes pour ceux qui sont sans hautes protections dans l’URBS, et décide d’éloigner par précaution, son fils de 18 ans.

Gordien fils va donc s’engager dans ce qui ressemble à un Grand Tour à la Shelley/Byron, sous la garde de son « tuteur » Antipater de Sidon, « le poète le plus célèbre du monde » (et accessoirement espion au service de Mithridate, mais cela, les Gordien père et fils ne le savent pas).

Avant de quitter Rome, Antipater simule sa propre mort (on n’est jamais trop prudent) et s’embarque avec son élève sous un faux nom. But officiel du voyage : visiter les villes légendaires de la Grèce et de l’Asie Mineure, assister à des jeux olympiques, visiter le temple d’Artémis à Éphèse, voir Babylone, le colosse de Rhodes, le Phare d’Alexandrie, etc.

C’est à Alexandrie d’ailleurs, où il restera coincé plusieurs années après avoir découvert les véritables activités de son mentor, que Gordien fils, sans savoir encore que son père n’est plus,  achète, sur un coup de foudre, une esclave très belle mais si insupportable que personne n’en veut et que ceux qui l’ont achetée très cher s’en débarrassent presque aussitôt à n’importe quel prix. Chance pour lui ! Mais le maître bientôt sans ressources doit songer à gagner sa vie. Comme papa, dont il met à profit les conseils.

Tous les autres volumes racontent ses aventures de détective privé, de propriétaire d’une esclave et, bientôt, de père d’un, puis de deux fils adoptifs, Eco et Meto, qu’ils élèvent ensemble, jusqu’à ce que la belle Bethesda accouche, des œuvres de son maître, d’une fille appelée Diane, ce qui lui vaudra d’être affranchie et même épousée, et fera d’elle une matrone romaine au sens superlatif du terme, redoutable aux ennemis des siens.

Famille atypique.  Car le premier des fils adoptifs est un enfant abandonné, même par sa mère veuve, et de surcroît sourd-muet. L’autre est un petit esclave, méchamment vendu sans qu’on puisse s’y opposer, qu’il faudra aller arracher aux griffes d’un affreux maître sicilien. Des enfants à la Dickens.

Les deux fils feront preuve de beaucoup de caractère et d’intelligence. La fille s’éprendra d’un esclave et ne voudra rien savoir en dehors de l’épouser, ce qui posera des problèmes car il faudra l’arracher à Pompée, son propriétaire. L’aîné des fils recouvrera l’usage de la parole et succédera à son père. Le plus jeune, fasciné par Catilina, s’enfuira pour le suivre et ne survivra que par miracle à la boucherie finale. Ayant ainsi pris goût au métier des armes, il finira par attacher son sort à César dont il deviendra l’agent très secret et, corollairement, l’amant.

 

 

 

Steven Saylor à la présentation du dernier volume (inédit en français) de Roma Sub Rosa : Le trône de César

 

 

Quel rapport avec Thermidor ?

Patience. Rappelons d’abord qui fut Catilina.

  

 

Lucius Sergius Catilina (Rome –108, Pistoia (ex-Pistoria)–62)

Fut un homme politique romain, connu (Wikipedia dixit) pour deux conjurations visant à renverser la République romaine.

C’est ce que disent aussi, depuis 2084 ans la plupart des historiens homologués. Ceux qui ne le sont pas ont quelquefois des opinions différentes.

 

Comme, par exemple, Mme Annalisa Lo Monaco :

 

 

Cicéron contre Catilina :

Quand l’histoire n’est racontée que par les vainqueurs

 

Annalisa Lo Monaco – Vanilla Magazine – s.d.

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Depuis son enfance, Marcus Tullius Cicero n’a qu’une seule idée en tête, absorbé par la lecture des textes homériques qu’il aime tant : « être toujours le meilleur et exceller sur les autres ».

 

 

Cicéron – Musées du Capitole, Rome

 

 

Pour lui, qui appartient à une famille de petite noblesse équestre, le chemin est rudement ascendant. Il arrive à Rome d’un petit village de la campagne du Latium, Arpinum, et il étudie, étudie beaucoup, d’abord la jurisprudence, afin d’accéder à une carrière juridique, et la philosophie, qui sera l’une de ses grandes passions tout au long de sa vie.

80 avant J.-C., Rome : la situation est difficile, Sylla est dictateur, le parti des Populares est en déroute, les opposants se retrouvent tous sur des listes de proscription, tués ou exilés, le Sénat a le contrôle total de l’État.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/ciceron-contre-catilina-quand-lhistoire-nest-racontee-que-par-les-vainqueurs/

 

 

 

 

Mais aussi M. Steven Saylor

 

Le livre

Raconte peu ou prou la même chose que Mme Lo Monaco quoique de façon beaucoup plus détaillée et en entrelaçant l’histoire des personnages réels à celle d’une famille de fiction.

Avec une différence notable : c’est que M. Saylor ne croit pas à la version officielle, c’est qu’un jour il s’est dit « et si cette “conjuration de Catilina” était une conjuration de Cicéron contre Catilina ? ».

Qu’il ait fallu attendre vingt et un siècles pour que quelqu’un se pose cette question et tente d’y trouver une réponse honnête – fût-ce dans l’humble cadre d’une detective story – en dit long sur la jobardise et l’ineptie de notre espèce.

C’est donc, on l’aura compris, la Conjuration de Cicéron que raconte L’Énigme de Catilina… qui ne se contente pas, cependant, de remettre dans un autre ordre les pièces du puzzle et de réhabiliter au passage la chèvre expiatoire multiséculaire, mais aussi d’essayer de comprendre (ô Simenon) qui fut en réalité Catilina, qui fut en réalité Cicéron, et pourquoi ils firent les choix qui scellèrent leurs destins. Sans se mêler toutefois de les juger, même s’il est facile de voir de quel côté, dans cette affaire, penche le cœur de l’auteur.

Et pourquoi croyons-nous que Steven Saylor a raison contre tous ? Principalement parce que l’histoire n’en finit jamais de se répéter et s’est, sur ce schéma, déjà répétée un certain nombre de fois.

 

Voilà pourquoi nous l’avons choisie pour célébrer cet anniversaire.

 

 

 

 

N.B. Beaucoup d’autres choses ont été écrites sur Catilina. En français, essentiellement des tragédies, se fondant toutes sur les récits de Cicéron et de Salluste : Voltaire (Rome sauvée), Crébillon Père  (Catilina), Alexandre Dumas Père (Catilina) et Prosper Mérimée (La conjuration de Catilina).

Pas un seul n’a remarqué que, des innombrables procès qui lui avaient été faits, Catilina était toujours – absolument toujours – sorti blanchi, mais que ces procédures avaient eu l’effet, escompté, de freiner considérablement sa carrière politique. Et qu’enfin, lorsque cela n’avait plus suffi, « on » avait employé les grands moyens.

 

 

 

 

Parenthèse :

 

Quand les Chinois auront rétabli dans ce coin d’Europe une Éducation qui ressemble à quelque chose, on verrait assez bien figurer aux sujets du bac :

 

« Comparez la péroraison de Cicéron contre Catilina à celle de Nikita Khrouchtchev au XXe Congrès du PCUS »

 

 

 

 

Nous avions une autre raison de vous parler de ce livre précisément aujourd’hui :

 

Dans une « Note de l’auteur », en fin de volume, Steven Saylor écrit, entre autres choses :

 

Dans La Conjuration de Catilina, de Gaston Brossier (1905), nous apprenons que ses adversaires appelaient Robespierre « le Catilina moderne ».

 

Apparemment, il ne sait pas pourquoi.

Il sait que Catilina admirait les Gracques et qu’il a voulu les imiter. La phrase de Cicéron citée par Mme Lo Monaco prouve que la chose était connue. Et il sait qu’il a, comme les deux fils de Cornélie, été vaincu. Par les mêmes ennemis. Ce qu’il ne sait pas, c’est que Robespierre a, autant que Catilina, admiré les Gracques et voulu les imiter, et qu’il a, à 19 siècles de distance, été vaincu lui aussi. Par les mêmes ennemis.

Il sait sans doute encore moins que Maximilien a dit un jour à sa promise, Éléonore, « Tu es digne d’être la mère des Gracques », phrase qui, charitablement rapportée à Danton, a valu à la jeune femme le sobriquet de Cornélie Copeau.

 

 

Tiberius et Caius Gracchus, œuvre d’Eugène Guillaume, XIXe siècle.

 

 

 

 

Cornelia, mère des Gracques
désignant ses enfants comme ses trésors

Angelica Kauffmann, vers 1785
Virginia Museum of Fine Arts

 

 

Pendant que nous y sommes, nous n’allons pas nous priver de rappeler que c’est pendant sa liaison, à Londres, avec Angelica Kauffmann, que Marat a écrit Les chaînes de l’esclavage.

 

 

 

 

« Nous mourrons tous, mais à des conditions différentes »

 

 

La fin de Catilina

 

selon Steven Saylor

 

(Extraits)

 

 

 

 

    « – Et Catilina, comment est-il mort ?

    – On l’a découvert loin en avant de ses lignes, au plus épais des rangs ennemis, parmi les corps entassés de ses adversaires. Ses vêtements, son armure et sa peau étaient de la même couleur, uniformément rouges de sang. Il portait plus de blessures que l’on n’a pu en compter, mais il respirait encore quand on l’a trouvé. On m’a appelé pour recueillir ses dernières paroles, mais il n’a pas dit un mot ni rouvert les yeux. Au moment d’expirer, son visage a pris une dernière fois cette expression de fierté hautaine et de défi qui lui a valu la haine de tant d’hommes.

    –  Et l’amour de beaucoup d’autres, dis-je doucement.

    –  Oui, reconnut Rufus.

    –  Je connaissais bien cette expression. J’aurais aimé voir son visage…

    –  Mais tu peux toujours, dit Rufus.

  Au moment où j’allais lui demander ce qu’il voulait dire, nous entendîmes soudain un concert de plaintes si déchirant que j’en eus les sangs glacés.

    – C’est comme ça depuis ce matin, dit Rufus. Pas de cris de joie ni de victoire, mais des lamentations. Les soldats sont allés sur le champ de bataille, certains pour récupérer des armes ou des bijoux, d’autres pour revoir le lieu où ils ont durement combattu, comme c’est normal. Ils ont découvert que les cadavres des ennemis étaient ceux de parents et d’amis, de garçons avec qui ils avaient été élevés. Amère victoire, en vérité !

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-fin-de-catilina-selon-steven-saylor/

 

 

 

P.S.

Pour les curieux de leur propre histoire, même partiellement rêvée :

 

« Il n’est pas une réforme religieuse, politique ou sociale, que nos pères n’aient été forcés de conquérir de siècle en siècle, au prix de leur sang, par l’insurrection. »

Eugène Sue, Les mystères du peuple, 1848.

 

 

 

 

EUGÈNE SUE (1804-1857), fils d´un chirurgien de la garde de Napoléon Ier, ses parrains sont Joséphine et Eugène de Beauharnais. Il fait des études secondaires médiocres; ensuite, poussé par son père et toute une lignée familiale de médecins, il entre comme sous-aide chirurgien à l’hôpital de la maison du roi. Mais bientôt il démissionne et son père le force à s’embarquer sur le Breslau, comme sous-aide chirurgien. Il n’a pas encore 28 ans lorsque son grand-père, puis son père, meurent, lui léguant une fortune colossale qu’il dilapidera en sept ans. Il devient socialiste militant et écrit dans des journaux d’extrême-gauche, tout en appelant à la révolte et à l’anarchie… C´est en cette époque qu´il écrit un roman-feuilleton à caractère social : Les Mystères de Paris (1842-1843). Afin de se documenter, il se déguise et visite les bas-fonds de la capitale dans ses recoins les plus sordides. Du socialisme, il évolue vers le fouriérisme et publie Le Juif errant (1844-1845), tableau idyllique d’une société communautaire. Il se présente aux élections et est finalement élu député républicain et socialiste de la Seine. Il vit dans un luxe insolent et signe des contrats d’édition fabuleux. Les Mystères du peuple est vendu par souscription depuis 1849 et envoyé aux lecteurs par la poste pour déjouer la censure. L’ouvrage est mis à l’Index par Rome et son auteur est souvent inquiété par la police. Eugène Sue sera très éprouvé par la saisie des 60.000 exemplaires chez son éditeur. Il meurt le 3 août 1857.

 

 

 

 

Eugène Sue

Les mystères du peuple

Robert Laffont – 2003

Matthieu Letourneux (Éditeur scientifique)

1031 pages

 

Dernière grande oeuvre d’Eugène Sue à avoir été publiée de son vivant,… 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/pour-les-curieux-de-leur-propre-histoire-meme-partiellement-revee/

 

 

 

 

Mis en ligne le 28 juillet 2022

 

 

Actualité des guerres froides, tièdes, chaudes, civiles, militaires, hybrides, économiques, biologiques, intellectuelles et autres…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actualité des guerres froides, tièdes, chaudes, civiles, militaires, hybrides, économiques, biologiques, intellectuelles et autres…

 

 

 

Dans le désordre, en remerciant d’avance nos lecteurs de leur indulgence.

 

 

 

 

 

 

Est-ce à dire que ce qu’ils voulaient infliger aux Russes est en train de se retourner contre eux… comme en Afghanistan ?

 

 

 

 

 

Un journal du PCC commence à parler ouvertement de défaite américaine

 

Robert Bibeau  – 17.7.2022

 

 

 

 

 

 

Après quatre mois de guerre, le Global Times, organe anglophone du Parti Communiste Chinois analyse non moins froidement les mauvais calculs américains :

 

« Les États-Unis sont-ils confrontés à un puits sans fond d’aide militaire alors que la crise ukrainienne s’éternise ? » demande le journal, qui poursuit:

« La crise entre la Russie et l’Ukraine se poursuit sans qu’une fin soit en vue. Bien que le président américain Joe Biden ait promis de rester aux côtés de l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra », la guerre et la lassitude à l’égard de l’Ukraine ont été constatées aux États-Unis et chez nombre de leurs alliés occidentaux, avec l’émergence de crises énergétiques et alimentaires, la montée en flèche de l’inflation et les dépenses massives pour l’Ukraine.

En réaction, les doutes se multiplient quant à la durée du soutien des États-Unis et de l’Occident à l’Ukraine. Par exemple, le New York Times a cité samedi [9 juillet] des responsables et des analystes américains affirmant qu’il serait difficile pour les États-Unis et leurs alliés de maintenir le même niveau de soutien matériel alors que la fatigue de la guerre augmente des deux côtés de l’Atlantique.

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Source : https://les7duquebec.net/archives/274579

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On sait que l’Iran et l’Argentine sont sur le point de rejoindre les cinq membres actuels, modifiant l’énoncé de BRICS en BRIICS ou en BRIAICS

Mais…

 

 

Trois autres pays sont prêts à rejoindre les BRICS

 

 

RT.com  — 14 juillet 2022

 

 

 

 

 Xi Jinping (Chine), Vladimir Poutine (Russie), Jair Bolsonaro (Brésil), Narendra Modi (Inde) et Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), le groupe des BRICS.

 

 

 

L’Arabie Saoudite, ainsi que la Turquie et l’Égypte, pourraient poser leur candidature l’année prochaine, a déclaré le président du Forum des BRICS aux médias russes.

 

L’Arabie saoudite, la Turquie et l’Égypte envisagent de rejoindre les BRICS, et leurs éventuelles demandes d’adhésion pourraient faire l’objet de discussions et de réponses lors du sommet de l’année prochaine en Afrique du Sud, a déclaré jeudi aux médias russes Purnima Anand, présidente de l’organisation.

« Tous ces pays ont manifesté leur intérêt pour l’adhésion aux [BRICS] et se préparent à déposer une demande d’adhésion. Je pense qu’il s’agit d’une bonne chose, car l’expansion est toujours bien accueillie ; elle renforcera certainement l’influence mondiale des BRICS », a-t-elle déclaré au journal russe Izvestia.

Les nations BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) représentent plus de 40 % de la population mondiale et près d’un quart du PIB mondial. Les objectifs déclarés du bloc comprennent la promotion de la paix, de la sécurité, du développement et de la coopération au niveau mondial, ainsi que la contribution au développement de l’humanité.

Mme Anand a déclaré que la question de l’expansion avait été soulevée lors du sommet des BRICS de cette année, qui s’est tenu fin juin à Pékin.

La présidente du forum des BRICS a déclaré qu’elle espérait que l’adhésion de l’Arabie saoudite, de la Turquie et de l’Égypte ne prendrait pas beaucoup de temps, étant donné qu’ils « sont déjà engagés dans le processus », tout en doutant que les trois pays rejoignent l’alliance en même temps.

« J’espère que ces pays rejoindront les BRICS assez rapidement, car tous les représentants des membres principaux sont intéressés par l’expansion. Cela viendra donc très bientôt », a ajouté M. Anand.

L’annonce de l’intention des trois pays de rejoindre les BRICS intervient après que l’Iran et l’Argentine ont officiellement demandé leur adhésion fin juin. Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a qualifié le bloc de « mécanisme très créatif présentant de larges aspects ».

 

Source: .RT.com  (14 juillet 2022)

 

 

 

 

Shinzo Abe : Un visionnaire controversé

 

 

M. K. BhadrakumarInvestig’action – 11.7.2022

 

 

 

 

 

 

Les circonstances tragiques de la mort de Shinzo Abe ne doivent pas transformer les nécrologies en éloges funèbres, explique M.K. Bhadrakumar. Il rappelle en effet que l’ancien Premier ministre japonais avait modifié la Constitution sans consultation populaire pour rompre avec la tradition pacifiste qui prévalait depuis la Seconde Guerre mondiale. Abe était également un fervent partisan de l’expansion de l’OTAN en Asie. Le tout dans un contexte de tensions croissantes avec la Chine. Ce qui ne l’empêchait pas de jouer sur plusieurs tableaux…  (IGA)

 

Lorsque des hommes politiques meurent, surtout s’il s’agit d’une mort prématurée dans des circonstances tragiques, les nécrologies ont tendance à en faire trop. Le sens des perspectives se perd lorsque les nécrologies deviennent des éloges funèbres. Mais on ne peut pas falsifier l’Histoire. Et en dernière analyse, ce sont bien les forces de l’Histoire qui écrivent le cours de la politique plutôt que les individus. C’est un fait, le Japon a un passé macabre, un passé impérial sanglant et brutal.

Presque tous les voisins du Japon ont payé le prix fort pour ses ambitions hégémonistes et sa soif de conquêtes territoriales. Le grand-père de Shinzo Abe, qui a fondé le parti au pouvoir au Japon, était lui-même un criminel de guerre.

À l’encontre des peuples conquis, notamment les peuples coréen et chinois, le Japon a commis des crimes innommables, même selon les normes du colonialisme. Par conséquent, lorsque l’héritage d’Abe sera évalué de manière impartiale – ça finira par arriver un jour – ce qui pourrait bien ressortir comme sa contribution la plus remarquable, c’est qu’il a sommairement retourné le Japon « pacifiste » et l’a ramené malgré lui à son passé « militariste ». Cela ne fait aucun doute.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/shinzo-abe-un-visionnaire-controverse/

 

D’autres sources font état d’un possible rapprochement – récent – de Shinzo Abe avec la Chine. Nous n’en savons pas assez pour même émettre une opinion, mais si la chose était vraie, cela pourrait changer considérablement le mobile du crime. L.G.O.

 

 

 

 

Guerres aux sacrosaints fœtus devenus enfants.

 

 

 

Guerre sino-japonaise ou sino-chinoise.

Si une seule chose est sûre, c’est que rien n’a changé, depuis ces photos, dans le comportement des humains.

 

 

 

Guerre en Ukraine : Recours aux enfants soldats d’Azov.

 

 

Kader TahriMondialisation.ca – 14.7.2022

     

 

 

 

 

 

Ce qui hypocrite, c’est que tout ce qui ne serait pas toléré au reste du monde puisque contraire aux valeurs Occidentales (Droits de l’Homme, Démocratie etc), est toujours accepter lorsque ceci est Ukrainien, dès lors que c’est contre la Russie. Les GAFAM veulent faire du reste du Monde un acteur et une victime du conflit et pourtant en Afrique, en Amérique Latine, en Asie et dans le monde Arabe, ni les médias ni les réseaux ne partagent cet enthousiasme. Car cette guerre a été soutenue et créée par des losers dirigés par une vieille Europe moisie et les médias occidentaux nous servent une soupe larmoyante, bouleversante   sans nous informer sur les tenants, les aboutissants, les causes, les implications et intrications de cette guerre.

 

Lord William Harry Ponsonby, homme politique, écrivain Britannique, est souvent cité comme l’auteur des principes élémentaires de la propagande de guerre qui consistent à dire et à répéter :

 

1 Nous ne voulons pas la guerre;

2 Le camp adverse est seul responsable de la guerre;

3 – L’ennemi a les trait du diable ou du « méchant de service »;

4– C’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers;

5– L’ennemi provoque intentionnellement des atrocités ; nous ne pouvons commettre que des « bavures » involontaires;

6– L’ennemi use d’armes illégales ;

7– Les pertes de l’ennemi sont importantes, les nôtres sont faibles;

8– Les artistes et les intellectuels sont acquis à notre cause ;

9– Notre cause a un caractère sacré ;

10 – Ceux qui mettent en doute la propagande sont des traîtres.

 

C’est beau la démocratie occidentale en  action !

Il faut aussi rappeler que ce genre de guide de la propagande de guerre semble être un monopole israélien du champ lexical de colonisation, qui permet à Israël de massacrer des Palestiniens par milliers en invoquant une prétendue légitime défense, alors que tout acte de légitime défense littérale des résistants Palestiniens est condamné comme du terrorisme, s’est révélé terriblement enrichissant non seulement en facilitant les objectifs politiques et territoriaux d’Israël, mais aussi en créant des opportunités internationales permettant à des individus israéliens et à des entités militaires de capitaliser sur l’expertise d’Israël en matière de juiverie, d’apartheid et de répression.

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Source : Guerre en Ukraine : Recours aux enfants soldats d’Azov. | Mondialisation – Centre de Recherche sur la Mondialisation

 

 

 

 

 

 

Remous zuniens

 

 

Au sein du parti Républicain, une guerre interne se prépare autour de l’hyperinterventionnisme

 

 

Soixante-huit Républicains du Congrès ont voté contre la dernière tranche de financement de l’Ukraine. Bien sûr, c’était en partie un jeu anti-Biden, mais tout ceci va bien au-delà.

 

 

Jordan Michael Smith –– New Republic – 15 .7.2022

 

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

 

 

 

Rand Paul du Kentucky fait partie des 11 sénateurs Républicains qui ont voté contre un paquet d’aide à l’Ukraine le mois dernier.  AL DRAGO/AFP/GETTY IMAGES

 

 

 

Dan Caldwell était impatient d’aller en Irak. Fantassin dans le corps des Marines, enrôlé en 2005, il voulait vivre les mêmes expériences que ses prédécesseurs. Au moment où il a été déployé avec le 2e Bataillon, 1er Marines, des centaines de milliers de membres des services américains étaient déjà allés en Irak.

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Source : Au sein du parti Républicain, une guerre interne se prépare autour de l’hyperinterventionnisme (les-crises.fr)

 

 

 

 

Pas une guerre ? Voire.

 

 

Tucker Carlson Just Gave a Political Speech in Iowa, Like He’s Running for President

 

 

Andrew Anglin – The UNZ Review –  18.7.2022

 

 

 

 

 

 

 Part 1.  Video Link   https://www.bitchute.com/embed/zfVyL0SQUUrp/

 Part 2. Video Link   https://www.bitchute.com/embed/yJDTbqGMc9Ji/

 

I’m going to be Frank with you, Jim: I haven’t watched this speech yet. Of course I’m going to. I had a busy, wacky weekend. But this is pretty important stuff, so I want to get the news out there while it’s hot, and comment on it later: on Friday, Tucker Carlson went to Des Moines, Iowa and gave a speech that was possibly akin to a campaign speech.

Somehow, this entire happening slipped my grasp. I heard him say that he’d be involved in a speaking engagement, and just assumed it was like any of his previous speaking engagements, which he does once or twice a week at various political conventions. But then I thought “wait, did you say Iowa?”

Because more than half of our readers are non-American, and half the Americans are 12 years old, I should explain: Iowa is where the first primary of the presidential season is held (it’s not actually a primary, but a caucus, which is not the same thing as a primary, but plays the same role of selecting a nominee for each party). This happens in January or a presidential election year.

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Source : Tucker Carlson Just Gave a Political Speech in Iowa, Like He’s Running for President, by Andrew Anglin – The Unz Review

 

 

 

 

Modeste tentative de transcription (hélas, pour le sous-titrage des vidéos, on n’est pas cap) :

 

 

Tucker Carlson vient de prononcer un discours politique dans l’Iowa,  comme s’il se présentait à la présidence.

 

 

Andrew Anglin – The Unz Review – 18.7.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Video Link : https://www.bitchute.com/embed/zfVyL0SQUUrp/

Video Link : https://www.bitchute.com/embed/yJDTbqGMc9Ji/

 

 

Je vais être franc avec vous, Jim : je n’ai pas encore regardé ce discours. Bien sûr que je vais le faire. J’ai eu un week-end chargé et délirant. Mais c’est un sujet assez important, alors je veux diffuser la nouvelle pendant qu’elle est chaude, et la commenter plus tard : vendredi, Tucker Carlson s’est rendu à Des Moines, dans l’Iowa, et a prononcé un discours qui s’apparentait peut-être à un discours de campagne.

D’une manière ou d’une autre, cet événement m’a échappé. Je l’ai entendu dire qu’il était impliqué dans un discours, et j’ai supposé que c’était comme n’importe lequel de ses discours précédents, qu’il fait une ou deux fois par semaine à diverses conventions politiques. Mais ensuite, je me suis dit : « Hé, attendez…vous avez dit Iowa ? ».

Parce que plus de la moitié de nos lecteurs ne sont pas américains et que la moitié des Américains ont 12 ans, je dois expliquer : l’Iowa est le lieu où se déroule la première primaire de la saison présidentielle (ce n’est pas vraiment une primaire, mais un caucus, qui n’est pas la même chose qu’une primaire, mais qui joue le même rôle de sélection d’un candidat pour chaque parti). Cela se passe en janvier ou une année d’élection présidentielle.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/tucker-carlson-vient-de-prononcer-un-discours-politique-dans-liowa-comme-sil-se-presentait-a-la-presidence/

 

 

 

 

 

 

Un qui n’a pas l’intention de se laisser oublier :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Remous hexagonaux

 

 

On aimait bien, sans trop la connaître, Tatiana Ventôse et on aime beaucoup Do. Les voilà ensemble. C. à d. l’un s’opposant à l’autre.

Quand les Français en auront fini de se jeter la bouche ouverte sur l’appât – « la Le Pen » – qu’« on » leur tend depuis des lustres, on pourra peut-être commencer à avancer.

 

 

 

Tatiana Ventôse manque de dialectique

 

http://mai68.org/spip2/spip.php?article12187

 

 

 

 

Cliquer sur ce lien pour voir la vidéo :

http://mai68.org/spip2/IMG/webm/FRANCE-VOLCAN_17juillet2022_Fildactu.webm

 

 

 

Salut à toutes et à tous,

Tatiana Ventôse manque de dialectique, elle explique toute l’histoire sans aucunement tenir compte de la lutte des classes. Il faut bien comprendre qu’après un mai 68 il a fallu casser, faire disparaître la classe ouvrière française pour que le pouvoir puisse se maintenir. Et cela a été fait VOLONTAIREMENT, a été décidé par quelques têtes.

Tatiana voit donc l’histoire d’une façon trop mécaniste. Elle croit un peu trop que les choses se font toutes seules sans que personne ne prenne vraiment de décisions.

Parmi les décisions, elle oublie donc une chose essentielle : la loi Rothschild de 1973 :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1245

 

Tatiana Ventôse ne sait pas non plus que le chômage de masse a lui aussi été décidé en haut lieu dans le but de ralentir la lutte de classe. Cela avait été prouvé en son temps par une émission de Là-Bas si j’y suis.

La mondialisation aussi, Tatiana la voit d’une façon mécaniste. Pour la voir de façon dialectique, il faut la voir comme une lutte. Il ne s’agit pas directement de lutte des classes, mais de lutte entre diverses classes dominantes, ou directions, de divers pays.

Les USA impulsent la mondialisation parce qu’ils se voient en vainqueurs de celle-ci. La mondialisation, c’est la mondialisation de l’impérialisme américain. On n’a pas entendu parler de Nouvel Ordre Mondial avant la chute de l’URSS :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article1213

 

Pourtant à écouter Tatiana, on a l’impression que la mondialisation se serait réalisée mécaniquement même sans l’effondrement de l’URSS. Justement, la guerre d’Ukraine met un frein total à la mondialisation, c’est-à-dire à l’impérialisme américain.

Tatiana oublie aussi dans son analyse la robotisation qui amène le bancocentralisme :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9492

 

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2

 

Notez bien aussi que Tatiana a l’air de penser que ce sont les Gilets Jaunes et leurs partisans qui ont donné à la Le Pen 89 députés. C’est évidemment faux. Ce qui fait qu’elle a eu autant de députés élus, c’est que Macron a dit que dorénavant, le Front Républicain n’est plus contre l’extrême droite, mais contre la gauche :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article12186

 

 

 

 

 

 

Un bon exemple de Français se jetant la bouche ouverte sur l’appât, etc.

 

 

Table ronde : La Russie sans oeillères

 

  

Aymeric Monville, Jean-Pierre Page, Maxime Vivas

1:55 :45

 

 

 

[NB : Ne vous énervez pas :  y’a de la musique – même pas russe – jusqu’à 8’30…….]

 

 

 

NB.2 : On ne sait pas où ils sont allés chercher leurs 22 millions de victimes soviétiques. En général, ça va de 25 à « 30 millions en réalité » (Straight Bat). Pas qu’on soit à quelques millions près. Comme disait Staline… (si vous ne savez pas ce qu’il disait, tant pis pour vous d’être aussi incurieux).

 

 

 

 

 

 

D’après Robespierre, la seule révolution valable  et durable n’adviendra que quand tous les êtres humains seront individuellement adultes (n’en déplaise à André Wurmser et à Henri Guillemin). Pourquoi ne pas essayer ?

 

 

 

 

 

 

Last mais pas du tout least !

 

 

Accélération de l’Histoire et défaite de l’Occident

 

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 20.7.2022

 

 

 

 

Carte du monde au 20 juillet 2022

 

 

 

L’intervention russe en Ukraine du 24 février a constitué une grande surprise en Occident. Y compris chez ceux qui, comme l’auteur de ces lignes, considéraient que la responsabilité de l’OTAN et de l’Union européenne était lourdement engagée. Cette surprise est finalement le symptôme de ce sentiment de supériorité occidentale si présent dans les têtes, y compris chez ceux qui tentent de ne pas trop s’éloigner du réel et assistent, consternés, au basculement des élites dirigeantes dans un délire inepte. À base de refus d’évidences, de décisions absurdes, de propagande imbécile, de racisme sommaire, de pulsions suicidaires, et pour tout dire d’aveuglement assez terrifiant.

Nous avions dit dans ces colonnes qu’il était possible que l’intervention militaire du 24 février 2022 enclenche un processus pouvant mettre fin à la domination multiséculaire de l’Occident sur le monde. Les événements qui se déroulent depuis quatre mois semblent confirmer cette hypothèse, et en tout cas c’est manifestement la voie que la Russie et les pays « du Sud » ont décidé d’emprunter.

 

L’Histoire change par bonds, et c’est irréversible

L’aspect militaire de la guerre en Ukraine, sans être secondaire, apparaît comme un élément parmi d’autres de cette soudaine accélération de l’Histoire.  […]

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/19912-2/

 

 

 

 

 

 

Grain de sel de fin des G.O.

Un des lecteurs de Me de Castelnau (Emmanuel Bidanda) écrit : « L’enjeu est pourtant de savoir si nous, Européens, aurons encore une place dans l’histoire qui s’écrit. »

Eh bien, on peut avoir quelques idées là-dessus. Les êtres humains n’étant pas des robots (même les Européens, en essayant très fort, n’y sont pas encore parvenus), l’Histoire peut prendre ou s’écrire simultanément sous plusieurs sortes de formes.

Nous soupçonnons, pour notre part, que dans la trame du tissu, il y a des fils et des couleurs qui ne se voient pas encore. Ces fils et ces couleurs qui tissent, sous nos yeux, une Renaissance future.

À côté des acteurs directs de l’histoire géopolitique, il y a ceux de l’histoire des idées et des sentiments, voire des sensations.

Quelques bornes d’histoire terrestre [ou hérauts annonciateurs ?], à cheval sur les XXe et XXIe siècles nous paraissent avoir pour noms (pour ne citer, en ordre alphabétique, que ceux qui viennent d’abord à l’esprit) :

                

Andrea Camilleri

Luciano Canfora

Charlie Chaplin

Maurizio de Giovanni

Umberto Eco

Sergueï Eisenstein

Federico Fellini

Emma Goldman

Günther Grass

Robert Graves

James Joyce

Georg Lukács

Rita Monaldi et Francesco Sorti

         Nanni Moretti

Viktor Pelevin

Pablo Picasso

John Cowper Powys,

Eric von Stroheim

Georges Simenon

Lina Wertmüller

 

… et sans doute bien d’autres que nous oublions ou ne connaissons pas, mais qui nous forcent quand même à remarquer que, depuis trois millénaires, à travers toutes les (pires) convulsions historiques, les Italiens n’ont, pour leur part, jamais cessé un seul jour de produire des œuvres d’art. Sous toutes les formes possibles et y compris au bout des émigrations forcées (comme en témoignent Ed MacBain, Franco Fagioli et d’autres).

Un continent qui produit ces sortes de manifestations d’existence n’est pas un continent réductible aux aléas de la géopolitique.  C’est un continent qui aborde une autre phase de son histoire encore peu perceptible aux esprits pressés.

Et si on s’amusait à compter les empires qu’il a enjambés ?

À propos du Déclin de l’Occident, de Spengler, John Cowper Powys a écrit (nous citons de mémoire) qu’un jour, nous, Européens, devenus des fellahs à l’instar de ceux d’Égypte après les pharaons, serions très contents de planter un par un nos grains de riz ou de blé dans la boue et, patiemment accroupis, de les regarder pousser.

Pourquoi pas ?

Non, ce n’est pas le même Occident que celui des conquérants.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 20 juillet 2022

 

 

Breaking Niouzes

 

 

 

 

 

 

 

 

Sans rapport apparent : Dans la Caspienne, l’Iran barre la route à l’OTAN

 

 

 

Breaking Niouzes

 

 

 

 

Imran Khan réécrit l’histoire politique du Pakistan

 

 

Contre toute attente et face à de puissants rivaux, la victoire de l’ancien Premier ministre Khan aux élections du Pendjab est une victoire pour la démocratie et pour la souveraineté du Pakistan.

 

 

MK BhadrakumarThe Cradle – 18.7.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

Le président pakistanais déchu, Imran Khan, l’emporte largement sur ses adversaires dans leur propre fief du Punjab.

Credit photo : The Cradle

 

 

 

C’est toujours une proposition peu recommandable, que ce soit en Inde ou au Pakistan, qu’un pouvoir politique usurpé par des opérateurs clandestins organisant des défections au sein d’un parti au pouvoir et qu’un gouvernement établi renversé en dépit du mandat qu’il a reçu par les urnes.

 

En Inde – du moins jusqu’à présent – de telles manigances menant à un changement de régime au niveau fédéral ou étatique n’ont pas encore été organisées par des puissances étrangères – sauf, peut-être, lors de l’éviction du premier gouvernement communiste dans l’État méridional du Kerala, en 1959.

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Source :

Source : Imran Khan rewrites Pakistan’s political history (thecradle.co)

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/imran-khan-reecrit-lhistoire-politique-du-pakistan/

 

 

 

 

 

« Je veux de la poudre et des balles. »

Victor Hugo, L’enfant grec

 

 

Appel de Paris pour Julian Assange

 

 

 

 

 

 

 

L’article paru dans Le Grand Soir est si faible et maladroit que nous ne pouvons décemment pas le citer ici. C’est insultant pour Assange, insultant pour l’intelligence et insultant pour la dignité de quiconque. Depuis le temps, qui peut encore ignorer la situation de Julian Assange ?

 

[…]

« Depuis des années, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) avec ses 190 affiliées représentant quelques 600 000 adhérents des médias dans 150 pays et les syndicats nationaux ont plaidé sa cause sans relâche.

Depuis des années, des collectifs, des organisations, des médias, des personnalités alertent sur la persécution dont est victime Julian Assange et demandent sa libération. »

[…]

 

S’il faut compter sur la presse, sur des pétitions et sur des « demandes », il sera extradé et achevé. Personne n’en doute.

On peut donc se demander à quoi rime cet Xième coup d’épée dans une eau qui, à l’évidence, n’a jamais cessé de s’en contrefoutre. À quoi bon toutes ces simagrées ?

La grand malchance de Julian, c’est de n’être ni Tchétchène ni Pakistanais.

Abrégeons.

À la suite d’un rassemblement, le 3 juillet dernier, place de la République, pour  le 51e anniversaire d’un prisonnier incarcéré sans droit depuis qu’il en a eu 40 (opération, donc, fondamentalement terroriste), des groupes dont la liste est communiquée par Le Grand Soir, se sont cotisés pour mettre un timbre sur une XXXième supplique envoyée à qui de (non) droit.

 

Cette initiative a six parrains et marraines :

 

Mme Mairead Corrigan Maguire, prix Nobel de la paix ;

M. Thorbjørn Jagland, ancien secrétaire général du Conseil de l’Europe ;

M. Luiz Inácio Lula da Silva, ancien président de la République du Brésil (2003-2010) ;

Mme Dominique Pradalié, présidente de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ;

M. Noam Chomsky, professeur émérite de linguistique ;

M. Jeremy Corbyn, député britannique.

 

Que du beau monde. On va bien voir quel poids ils ont.

 

 

L’appel en entier et la liste de ceux qui le signent se trouvent ici :

 

Appel de Paris pour Julian Assange (legrandsoir.info)

 

 

Cela dit…

 

Il faut arrêter de faire semblant de ne pas savoir à qui on a affaire !

 

 

Sous peine de n’être qu’une bande de couards faux-culs irrémédiables.

L.G.O.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 18 juillet 2022

 

 

La NUPES comme blanchisseuse des trahisons socialistes

 

 

 

 

 

 

 

 

Épave dans le cimetière de bateaux de Camaret-sur-mer.

 

 

 

 

Il nous a semblé qu’il n’y avait pas de moyen plus digne de célébrer ce 14 juillet 2022 qu’en donnant la parole à quelqu’un qui sait de quoi il parle et qui ne manque pas du courage qu’il faut pour le faire.

 

 

 

La NUPES comme blanchisseuse des trahisons socialistes

 

 

Régis de Castelnau – Vu du droit –  14 juillet 2022

 

 

 

 

 

 

Boris Vallaud un des dirigeants du Parti socialiste s’est imprudemment avisé de donner des leçons d’histoire.

Pour lui, les députés RN régulièrement élus sont les « héritiers » des collabos qui rasaient les murs en 1946. Je ne sais pas si ces députés sont les héritiers des fondateurs du FN où il y avait effectivement des collabos notoires (coucou François Brigneau) mais aussi des résistants, voire un Compagnon de la Libération (coucou Michel de Camaret).

Mais admettons cette mise en avant de « l’héritage ».

Dans ce cas, Vallaud le socialo aurait été bien avisé de se taire. Parce qu’on peut rappeler que ceux, dont il est en bon socialiste l’héritier, c’est-à-dire les parlementaires socialistes, ont massivement voté les pleins pouvoirs à Pétain et l’assassinat de la république le 10 juillet 1940. Et furent pour cela frappés d’INDIGNITÉ NATIONALE. Qui si l’on suit les raisonnements de Vallaud en matière de dévolution successorale, reste donc attaché à son propre mandat.

On ajoutera qu’il est lui-même non seulement l’héritier mais le successeur sur les bancs de l’Assemblée de François Mitterrand le meilleur ami de René Bousquet.

C’est maintenant Olivier Faure autre dirigeant du PS qui se lance dans une surenchère anticapitaliste que n’aurait pas reniée Lénine en son temps. Alors que, dans l’histoire de ce parti, on sait très bien ce que valent ces proclamations qui ont TOUJOURS précédé les trahisons.

Le problème c’est qu’aujourd’hui, un ancien dirigeant de ce même PS, ministre rocardien et Maastrichien patenté, a créé un cartel politique au service de la petite bourgeoisie déclassée. Et cette fameuse NUPES se révèle être une blanchisseuse pour verts néolibéraux néoconservateurs, mais aussi surtout pour le Parti socialiste. Lui permettant ainsi de faire jouer l’amnésie qui l’a toujours servi. Et de recommencer à donner des leçons de comment qu’il est pas trop de gauche. Heureusement, tout le monde n’est pas atteint de la maladie d’Alzheimer. On peut se rappeler les grands discours de Chevènement dans les années 70 et être ainsi écœuré de la façon dont il s’est rallié au macronisme le plus corrompu. Sans oublier bien sûr que Macron a été installé à la tête de l’État par François Hollande et le Parti socialiste.

Alors ne nous aveuglons pas, et ne laissons pas cette NUPES permettre au PS de faire oublier toutes ses trahisons.

J’ai publié en 2021 dans Le front Populaire, un rappel de ce que fut l’histoire de cette roue de secours du capital.

J’en propose à nouveau la lecture pour que l’imposture du qualificatif de « gauche » que lui permet de revendiquer la NUPES ne puisse surtout pas prospérer.

 

 

 

Le Parti socialiste a-t-il jamais été de gauche ?

 

 

EPSON MFP image

 

 

 

La question du clivage politique entre la droite et gauche est une auberge espagnole où chacun vient avec ses objectifs, ses préjugés, et ses arrière-pensées. Le concept recouvre des réalités complètement différentes en fonction du lieu où il est énoncé. Le positionnement, surtout de gauche d’ailleurs, sera revendiqué positivement par nombre d’organisations, et négativement par leurs adversaires. Et même si l’on peut penser avec le politologue Jérôme Sainte-Marie qu’il n’est désormais plus opératoire, force est de constater qu’il a la vie dure. Si Emmanuel Macron ou Marine Le Pen prétendent se situer en dehors de cette opposition, au sein même du parti du président on s’organise en tendances la reprenant. Jusqu’à Éric Zemmour qui fonde son succès incontestable succès dans les sondages en se revendiquant porteur de la ligne politique « d’union des droites » qui fit le succès de Nicolas Sarkozy en 2007.

 Il ne sera pas question ici d’une approche scientifique ou objective, mais plutôt d’analyser comment le Parti socialiste a utilisé le concept de « parti de gauche » depuis maintenant un siècle. En tentant d’identifier un certain nombre de constantes et notamment les contradictions systématiques entre le discours revendiquant une appartenance à la partie gauche du spectre politique, pour systématiquement lui tourner le dos une fois parvenu au pouvoir politique.

 

 

Congrès de Tours : les raisons d’une scission

Le parti socialiste dont il sera question est celui né de la scission du congrès de Tours en décembre 1920, qui gardera le nom de SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière) jusqu’en 1972 où il prendra le nom de « Parti socialiste » au congrès d’Épinay.

La SFIO sera créée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès par la fusion de cinq partis du mouvement ouvrier. Ce sera surtout un parti d’élus qui choisira le 2 août 1914 au lendemain de l’assassinat de Jaurès, la voie de « l’Union sacrée » en rentrant au gouvernement et en votant les crédits de guerre. Très minoritaire au départ, l’opposition à cette stratégie ne cessera de grandir durant le conflit, de 20 majoritaire après l’armistice. C’est dans ces conditions que va se dérouler en décembre 1920 le fameux congrès de Tours qui va voir une majorité écrasante se prononcer pour l’adhésion à la troisième internationale créée par les bolcheviques après la révolution d’Octobre. On présente toujours ce congrès comme une adhésion au modèle bolchevique pour le passage socialisme, ce n’est pas la réalité. C’est bien l’affrontement entre deux lignes politiques nationales qui s’y est déroulé, les tenants de la IIIe internationale voulaient d’abord et avant tout prendre le pouvoir sur l’organisation au détriment de ceux qui étaient considérés comme complices de la catastrophe avec la stratégie « d’Union sacrée ». De façon significative, le parti ne deviendra « communiste » qu’en 1924 et les dirigeants à l’origine de l’adhésion finirent par être tous épurés pendant les années 20 qui vient la mise en œuvre de la « bolchevisation » menée en parallèle de la mainmise de Staline sur le parti soviétique et l’internationale communiste. Léon Blum fut le minoritaire qui acta la scission et la création du nouveau parti socialiste. Qui termina son admirable discours par les phrases suivantes : « Nous sommes convaincus, jusqu’au fond de nous-mêmes, que, pendant que vous irez courir l’aventure, il faut que quelqu’un reste garder la vieille maison. Nous sommes convaincus qu’en ce moment, il y a une question plus pressante que de savoir si le socialisme sera uni ou ne le sera pas. C’est la question de savoir si le socialisme sera, ou s’il ne sera pas. » Cent ans plus tard, le parti socialiste ayant rejoint le parti communiste dans l’effondrement, force est de constater le double échec. D’aucuns diront qu’il trouve sa source dans le fait que le PCF était « plus à l’est qu’à gauche », et que le PS quant à lui a toujours évité d’être réellement de gauche.

 

 

Prendre le pouvoir ou l’exercer ?

La SFIO conservera essentiellement le tissu d’élus locaux et deviendra un parti de notables essentiellement tourné vers le parlementarisme qui s’impliquera dans presque toutes les combinaisons politiques des IIIe et IVe Républiques. Ce fut le cas avec le cartel des gauches de 1924 et un soutien sans participation ministérielle à une expérience qui tourna rapidement court avec une première capitulation « devant le mur de l’argent » et le rappel de Raymond Poincaré. Revenus dans l’opposition, les socialistes vont prendre la première fois la direction du gouvernement avec la victoire du Front Populaire aux élections de 1936. Léon Blum avait clairement indiqué que si le Front populaire l’emportait, seul le programme électoral de celui-ci serait appliqué. Il sera nommé Président du conseil au début de juin alors même que la France connaît depuis près d’un mois un mouvement social d’une ampleur considérable. La plupart des lois qui seront adoptées dans les semaines suivantes ne seront pas la mise en œuvre du programme mais la traduction législative de ce qui aura été obtenu par les grèves. Profitant de cette dynamique, quelques réformes furent adoptées dans les domaines économiques, de l’éducation, du sport et des loisirs. Le Front populaire fut confronté dès le mois de juillet 36 à la révolte militaire contre le gouvernement républicain en Espagne. Dans le but de conserver les radicaux dans sa coalition et de ménager la Grande-Bretagne, Léon Blum refusera d’apporter le soutien de la France au gouvernement espagnol légal. Dès février 37 il instaurera une « pause » dans les réformes, abandonnant les plus importantes. Le 21 juin suivant, un vote négatif du Sénat, et alors qu’aucune règle constitutionnelle le lui imposait, Léon Blum présentera la démission de son gouvernement, laissant le radical Chautemps lui succéder. L’échec rapide du front populaire a obéi à un schéma expérimenté pour la première fois avec le premier cartel des gauches, qui est le fruit du raisonnement de Léon Blum selon lequel, si le Parti socialiste était destiné à « prendre » le pouvoir pour instaurer le socialisme, il ne pouvait le faire que si le rapport de force le lui permettait. Sinon il devait se contenter de « l’exercer », en tentant si possible de faire adopter des réformes. Et c’est ainsi qu’il s’engagera jusqu’en 1983 dans une dialectique de la capitulation et de la trahison dont l’effondrement politique du Front populaire est l’illustration. En moins d’un an, celui-ci était consommé, le problème étant qu’il fut suivi d’une série de trahisons qui trouveront leur aboutissement d’abord avec le soutien affirmé aux accords de Munich, puis la participation approuvée par Léon Blum de ministres socialistes au gouvernement de capitulation formée par Pétain le 16 juin 40. Enfin avec l’abolition de la république et les pleins pouvoirs au même Pétain voté par la majorité du groupe socialiste à Vichy 10 juillet suivant.

 

 

Après la Libération, le choix de l’atlantisme et le refus de la décolonisation

Le parti socialiste paya son tribut à la Résistance et joua son rôle dans la Libération du pays, ce qui lui permit de surmonter la catastrophe de 1940. Aux élections de la première constituante de 1945, le PCF doublant son poids politique d’avant-guerre est devenu le premier parti de France mais la SFIO le suivait d’assez près, et les deux organisations qui représentaient 35 % des électeurs en 1936 frôlaient la majorité absolue. Socialistes et communistes s’entendirent pour proposer au référendum, qui le repoussera, un projet de Constitution très marquée à gauche, et ce contre l’avis du MRP et du général de Gaulle. Cette convergence sera matérialisée par un « Comité d’entente » réunissant les deux partis et allant même jusqu’à envisager une réunification ! L’arrivée de la guerre froide mettra fin brutalement à cette alliance, le président du conseil socialiste Paul Ramadier renverra les ministres communistes au printemps 1947 pour une alliance exclusive avec le MRP centriste. Choix qui sera maintenu jusqu’à la signature du « Programme commun de gouvernement » avec les communistes en 1972. Dès le départ, la SFIO fera le choix d’un atlantisme sans faille et d’un refus de prendre en compte les exigences de la décolonisation et de la fin de l’empire français. Ce sera dès 1947 sous l’égide de Ramadier l’adhésion sans réserve au plan Marshall, Léon Blum signant quant à lui avec Jean Monnet le fameux « Accord Blum-Byrnes » inscrivant la France dans l’orbite économique et culturelle des États-Unis. Puis les débats, pour aboutir au vote d’un statut de l’Algérie, à l’issue desquels la SFIO abandonnant ses positions, acceptera une solution qui se révélera incapable de traiter le problème algérien pour aboutir sept ans plus tard au début de la guerre. Il en sera de même avec les débuts du conflit indochinois, avec un Léon Blum disant : « Il n’existe qu’un moyen et un seul de préserver en Indochine le prestige de notre civilisation, notre influence politique et spirituelle et aussi ceux de nos intérêts matériels qui sont légitimes : c’est l’accord sincère sur la base de l’indépendance, c’est la confiance, c’est l’amitié… ». En fait d’amitié et de confiance, ce sera la guerre sans issue, que la SFIO soutiendra jusqu’à la catastrophe de 1954. On retrouve là cette mécanique politique propre au parti socialiste qui le voit élaborer et défendre des positions que l’on peut qualifier « de gauche » lorsqu’il n’est pas au pouvoir pour leur tourner le dos dès qu’il y accède. Il n’est bien sûr pas le seul à pratiquer cette dialectique perverse, mais elle prend chez lui une dimension particulière. Car non seulement il trahit ses engagements et ses promesses, mais il le fait par un refus d’assumer sa nature revendiquée de parti ouvrier, en ralliant les forces qu’il prétendait combattre. La tragédie algérienne va malheureusement en être une illustration paroxystique.

 

 

Comment amener la France au bord de la guerre civile

En janvier 1956, les élections législatives donnent une victoire électorale à un « Front républicain » au sein duquel la SFIO dirigée par Guy Mollet est dominante. Pendant la campagne marquée par la tragédie algérienne, il affirme que pour lui la guerre d’Algérie est pour lui « imbécile et sans issue » ; l’indépendance étant dictée par le bon sens. Il nomme Georges Catroux, seul général d’armée à avoir rallié Charles de Gaulle en 1940, au poste essentiel de Ministre résidant en Algérie. Puis se rend le 6 février à Alger où il est accueilli par une manifestation d’Européens excités qui jettent des tomates sur le cortège officiel. La capitulation est immédiate, Georges Catroux est écarté de façon humiliante. La trahison suit immédiatement quand Mollet nomme le socialiste Robert Lacoste partisan de la répression la plus brutale. Politique qu’il conduira en donnant dans ce domaine tous pouvoirs à l’armée, avec deux conséquences tragiques. D’abord avec le dévoiement déshonorant qu’une partie de l’armée acceptera de mener notamment pendant la répression de « la bataille d’Alger ». Ensuite en laissant basculer celle-ci dans une dérive factieuse qui mettra la France au bord de la guerre civile. La SFIO n’eut plus d’autre choix que d’appeler au pouvoir le général de Gaulle car c’était selon Mollet, le seul moyen d’éviter « une guerre civile sans armée républicaine ». Entre-temps, adepte de la politique de la canonnière, en novembre 1956, Mollet avait quand même trouvé le moyen d’engager la France dans une expédition militaire absurde contre l’Égypte à la suite de la nationalisation du canal de Suez. Malgré ce bilan calamiteux il restera premier secrétaire de la SFIO jusqu’en 1969, juste avant le congrès d’Épinay en 1971, quand François Mitterrand qui n’avait jamais été socialiste s’empara de ce parti.

Contrairement à ce qui fut alors prétendu et affirmé avec constance par la suite, le Parti socialiste d’Épinay n’était que la continuation de l’organisation issue de la scission du congrès de Tours. Le changement de nom, malgré l’arrivée à sa tête d’un homme, pourtant largement compromis dans les errements antérieurs, permis de passer un large coup d’éponge et de se refaire une virginité politique à gauche.

 

 

L’union de la gauche pour quoi faire ?

François Mitterrand s’était opposé à la constitution de 1958 et à l’élection du Président de la République au suffrage universel. Mais il en avait parfaitement compris le mécanisme politique et la nécessité des alliances pour parvenir à ce qui était son seul objectif, la prise du pouvoir. Les gaullistes occupants la droite et le centre du spectre, Mitterrand décida d’utiliser la gauche en construisant une alliance avec la principale force qui l’occupait. Ce fut en 1972 la signature du programme commun de gouvernement avec le PCF, support d’une stratégie électorale qui finit par se révéler gagnante. Il faut se rappeler ce que furent les discours du parti socialiste et de ses dirigeants entre 1972 et 1981, à base de lutte des classes, de transformation du capitalisme et de passage au socialisme ! Les relire aujourd’hui permet de mesurer très exactement le sens des mots de reniement et de trahison. François Mitterrand alla jusqu’à affirmer : « Celui qui n’accepte pas la rupture avec l’ordre établi, avec la société capitaliste, celui-là, je le dis, ne peut être adhérent au Parti socialiste. » Les deux premières années du mandat de François Mitterrand élu en 1981 furent celles de la mise en œuvre de quelques-unes des mesures sociales de son programme, mais comme d’habitude, cette orientation fut vite abandonnée avec le fameux tournant de mars 1983. Cette fois-ci, ce ne fut pas à cause d’un parlement rétif ou d’une bourgeoisie hostile qu’intervint la capitulation. En effet la France était confrontée à une situation économique délicate liée à la contradiction entre les politiques budgétaires et monétaires. Le choix proposé par Jacques Delors et ordonné par François Mitterrand fut celui de la rigueur et de l’austérité parce qu’il permettait le maintien de la France dans la construction européenne. Le tournant portait en lui-même la trahison, puisque les socialistes violaient leurs engagements au profit d’un premier abandon de souveraineté. Ce fut en ce qui concerne le parti socialiste une conversion au néolibéralisme dont il devint par la suite le principal fourrier pour la France. Les années 80 offrirent le spectacle d’un effondrement moral à base d’argent fou et de corruption politique ou les socialistes n’étaient pas les derniers impliqués. François Mitterrand en tête, ils poussèrent les feux d’une construction européenne dont l’objectif évident, dès le traité de Maastricht, était la mise en place d’un dispositif institutionnel visant à priver les états membres de leur souveraineté économique en la faisant échapper à la délibération démocratique. Pierre Bérégovoy fut chargé dans la perspective de la monnaie unique d’appliquer la politique du « Franc fort » et de la « désinflation compétitive » au prix de centaines de milliers de chômeurs. Ces politiques furent poursuivies par Lionel Jospin quand il revint au pouvoir, en continuant le démantèlement de l’appareil industriel français public et privé et en dirigeant le gouvernement qui aura le plus privatisé dans l’Histoire de France.

Profitant de l’effondrement et de la quasi-disparition du PCF, débarrassé de toute concurrence sur sa gauche, ayant abandonné les couches populaires, le PS est devenu l’outil de la déconstruction de l’État-providence à la française et de l’abandon de la souveraineté de la France. Il n’avait plus besoin désormais de commencer par capituler, il incarne lui-même la trahison.

 

 

François Hollande en mode liquidateur ?

On ne s’étendra pas sur le mandat présidentiel calamiteux de celui dont il faut quand même rappeler qu’auparavant, en tant que premier secrétaire du Parti socialiste, il fut un des principaux acteurs de la forfaiture politique de la violation de la décision référendaire de 2005 et de l’adoption du traité de Lisbonne auquel il apporta son appui et celui de son parti. Son passage à l’Élysée fut une humiliation pour le pays devant lequel il ne put même pas se représenter, préférant favoriser l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée et prêtant probablement la main au coup d’État judiciaire qui l’a permis. Le parti socialiste semble avoir entamé une dérive groupusculaire que la candidature d’Anne Hidalgo pourrait précipiter.

 Il faut quand même noter, qu’à ce stade de la campagne électorale, outre la maire de Paris, deux autres candidats sont d’anciens membres du PS et ont été peu ou prou associés à tous les reniements et les trahisons que nous venons d’évoquer. Comme Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Arnaud Montebourg n’assument rien, ne reconnaissent rien de leurs responsabilités pourtant lourdement engagées. C’est Anne Hidalgo enfilant les phrases creuses à base de vœux pieux sans prise avec la réalité. C’est Jean-Luc Mélenchon vitupérant le bilan du PS en oubliant le rôle qu’il y a joué comme par exemple avec son soutien au traité de Maastricht. Précisément celui qui a décidé la création de la monnaie unique, véritable boulet, rendant quasiment impossible la mise en œuvre du programme qu’il propose. C’est Arnaud Montebourg qui fait semblant d’être souverainiste en préconisant une réindustrialisation de la France, alors qu’il a contribué à l’arrivée à la présidence de François Hollande, et à celle de Manuel Valls au poste de premier ministre, pour déplorer aujourd’hui les conséquences des politiques de ceux qu’il a servis.

Aquilino Morelle n’est pas candidat, ce qui ne l’empêche pas de procéder de la même façon en publiant un livre extraordinaire. Violent réquisitoire contre les socialistes qu’il accuse, excusez du peu, d’avoir « permis au libéralisme de conquérir la planète », d’avoir commis un « coup d’Etat fédéraliste » en 1983, et « d’avoir défait la France sans faire l’Europe ». Touché par la grâce souverainiste il affirme « La réhabilitation de la Nation, réalité anthropologique et politique indépassable, s’impose ». On se frotte les yeux en se rappelant que cet homme a fait toute sa carrière au Parti socialiste, qu’il fut conseiller de Lionel Jospin premier ministre et de François Hollande à l’Élysée. Est-il possible de mieux se moquer du monde ? Cet exemple révèle finalement un des aspects de la nature profonde du Parti socialiste. Fruit de la scission du congrès de Tours il est devenu une organisation de notables sociologiquement liée aux couches moyennes. Son lien avec les couches populaires était celui d’une représentation alors que le PCF dans sa composition, sa direction et ses élus étaient une organisation authentiquement ouvrière. Cette concurrence contraignait la SFIO d’abord et le PS ensuite, à afficher des engagements « de gauche » pour arriver au pouvoir, et prestement les abandonner une fois installés. La disparition de la concurrence du PCF lui a permis de se débarrasser autant que faire se peut, du préalable des engagements de gauche, et d’assumer ce qui est finalement son ADN politique celui d’un banal parti de droite. Suivant la distinction de Léon Blum, le Parti socialiste n’a jamais voulu « prendre » le pouvoir mais « l’exercer », c’était plus confortable.

Il n’y a pas à s’étonner que ce soit probablement au prix de son effondrement.

 

Source : La NUPES comme blanchisseuse des trahisons socialistes. – Vu du Droit

 

 

 

 

 

 

Qu’on nous permette, pour une fois, de nous citer nous-mêmes :

 

 

Comme si les Le Pen étaient ce qu’il y a de pire en France…

 

 

 

 

 

 

 

Il ne faudrait pas croire que les trahisons socialistes soient propres à la France. Sans passer en revue tous les pays de l’UE, contentons-nous de balayer devant notre porte et de rappeler le Paul-Henri Spaak de 1939, défilant en tête de ses syndiqués socialistes, fusil brisé en bandoulière – « Non à la guerre ! » – qu’on retrouva, à l’issue du conflit, premier Secrétaire général de l’OTAN. Sans parler des participations belges aux assassinats congolais.

L’histoire de la trahison des peuples laborieux d’Europe par leurs  représentants mêmes  reste à faire.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 14 juillet 2022