photo d’Ara Guler Halic, « L’Oeil d’Istamboul ».

 

 

 

Réécrire l’Histoire

 

 

 

 

Réécrire l’Histoire

 


Michel Raimbaud*  –  Palestine Solidarité – 12.5.2023

 

 

 

Devenus imbattables en matière de falsification, les experts du mainstream occidental préfèrent passer sous silence les réalités ou les chiffres qui les dérangent plutôt que de mettre en évidence les 27 millions de morts de la Russie soviétique face aux 290.000 morts décomptés par l’armée américaine (sur les 12 millions de GI’s engagés sur le front occidental). Ni vu, ni entendu, ni lu…

 

 

À l’occasion du 8 mai, M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Mme Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, ont adressé à la Nation ou à qui de droit un message où l’on relève le passage suivant :

« Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé ».

« Et à chaque oubli », aurait-il fallu ajouter pour être honnête ! C’est en effet là où le bât blesse…

 

Il n’y a pas si longtemps, on évoquait toujours, ne serait-ce qu’au nom de la vérité historique et du devoir de mémoire, les lourdes pertes humaines de l’Armée Rouge durant la seconde guerre mondiale, avec des chiffres faramineux oscillant autour de 26 ou 27 millions de victimes, dont 12 millions de soldats et 14, 6 millions de civils, cette hécatombe concernant les seuls combats entre l’URSS et l’Allemagne nazie sur le front de l’est européen.

En août 1944, ces faits étaient largement reconnus : 57% des Français estimaient que l’URSS avait le plus contribué à la défaite du nazisme. Or, depuis deux ou trois décennies, ce sont les Etats-Unis qui viennent en tête du classement. N’y aurait-il pas anguille sous roche ? Ne pourrait-on pas imputer ce renversement de conviction à l’action quotidienne et sournoise des apôtres du néo-conservatisme qui depuis la dislocation de l’URSS ont mis la main sur le récit de l’Histoire, et se chargent de l’écrire à leur guise.

Dans un article du New-York Times remontant à 2004, le journaliste Ron Suskind rapportait les propos cyniques de Karl Rove, conseiller de George W. Bush, concernant la conception américaine en matière d’information depuis la disparition de l’Union Soviétique : « Nous sommes un empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme vous le souhaitez, nous agissons à nouveau et nous créons d’autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c’est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l’histoire. »

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Source : https://www.palestine-solidarite.fr/reecrire-lhistoire/

 

 

*Michel RAIMBAUD est écrivain, politologue, conférencier en relations internationales, et ancien ambassadeur de France au Soudan, en Mauritanie et au Zimbabwe. Auteur de nombreux ouvrages de géopolitique de référence dont Le Soudan dans tous ses états, Tempête sur le grand Moyen-Orient, Les guerres de Syrie...

 

Source : auteur
https://www.afrique-asie.fr/…

 

 

 

 

POURQUOI ILS VEULENT EFFACER

L’ANNIVERSAIRE DE LA VICTOIRE SUR LE NAZISME

 

 

Manlio Dinucci Byoblu 12.5.2023

 

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

 

Fragments de la statue équestre du roi de Pologne (et grand-duc de Lituanie) Ladilas II Jagellon, détruite par les troupes nazies lors de l’invasion de la Pologne en 1939.

Aujourd’hui, ils sont tous cul-et-chemise. Ainsi vont les « valeurs de l’Europe ».

 

 

Au niveau international est en cours une grande opération politico-médiatique pour effacer l’Anniversaire de la Victoire sur le nazisme. Le discours du Président Poutine au défilé militaire du 9 mai à Moscou, pour le 78ème Anniversaire de la Victoire, a été présenté en Occident comme un discours en ton mineur sans en faire connaître le contenu réel. En Lettonie et autres pays de l’Est la police a identifié et même arrêté ceux qui rendaient hommage aux morts de la guerre contre le nazisme. En Ukraine a été imposée l’interdiction absolue de rappeler l’Anniversaire de la Victoire sur le nazisme, sous peine d’arrestation et pire. En même temps s’intensifie l’action pour extirper tout ce qui est russe. On détruit -en Ukraine, Lettonie et autres pays de l’Est- des monuments qui rappellent le prix payé par la Russie pour libérer l’Europe et le monde du nazisme : 27 millions de morts, dont plus de la moitié civils, correspondant à 15% de la population (par rapport à 0,3% des USA pendant toute la Seconde guerre mondiale) ; environ 5 millions de déportés en Allemagne ; plus de 1.700 villes et gros centres habités, 70 mille petits villages dévastés ; 30 mille usines détruites.

En Lettonie on refuse aux 550 mille russophones, qui constituent plus d’un quart de la population, le droit d’utiliser leur propre langue, en leur imposant un difficile examen de letton : ceux qui ne le réussissent pas sont expulsés du pays. Cela se passe alors que la Lettonie est membre de l’Union Européenne qui garantit aux minorités le droit de s’exprimer dans leur propre langue.

L’UE a fait davantage : elle a décrété que le 9 Mai est la “Journée de l’Europe”. Ursula von der Leyen est allée la célébrer à Kiev, pour “montrer que l’Union Européenne est aux côtés de l’Ukraine qui est en train de combattre pour les idéaux de l’Europe que nous célébrons aujourd’hui”. Elle l’a dit au Président Zelinsky, lequel vient juste de signer une loi pour effacer de l’Ukraine tout symbole russe, effaçant de cette façon l’histoire même de l’Ukraine. Au même moment la Cour Suprême d’Ukraine a décrété que les symboles de la Division SS Galicie, qui a commis d’horribles crimes, ne sont pas nazis et peuvent donc être utilisés aujourd’hui y compris dans les manifestations.

Bref résumé de la 98ème Revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 12 mai 2023 à 20h30 sur la chaine TV italienne Byoblu.

https://www.byoblu.com/2023/05/12/perche-vogliono-cancellare-lanniversario-della-vittoria-sul-nazismo-grandangolo-pangea/

 

 

 

 

On ne rappellera jamais trop le travail exceptionnel du Pr Grover Furr, champion émérite de la contre-falsification, et notamment son livre ici déjà mentionné :

 

 

 

Où il est amplement démontré et prouvé que Nikolaï Iejov fut le principal artisan des exécutions de masses des années 1936-38 en URSS, profusément attribuées à Staline (et à Beria pendant qu’ils y sont), par les historiens – surtout occidentaux – à la conscience élastique.

À l’opposé, s’il vous vient à l’idée de vous informer en ligne sur le personnage, vous y trouverez, en tête de gondole, des annonces de ce style :

  • Nikolaï Iejov, l’artisan des purges staliniennes (Slate)
  • Nikolaï Iejov, petiut père des purges (Libération)
  • Iejov, l’Eichmann du NKVD (L’Histoire)

Mais aussi :

  • La Iejovschina en Ukraine 1936-1938 (Cairn)

 

Car c’est déjà d’Ukraine qu’est partie et qu’a sévi, dans les années 1930,  la tentative de destruction de l’URSS – avec assassinat de Staline et coup d’État à la clé – où il semble bien que Volodymyr Zelenski ait eu, en Nikolaï Iegov, un  prédécesseur digne de lui, qui, comme lui, n’avait jamais assez de victimes innocentes, jamais assez de pouvoir et jamais assez… non, pas de blanche mais d’alcool. Les modes changent.

 

« Ils l’ont noyé dans le sang qu’ils avaient tiré pour le perdre » a écrit Lamartine, à propos de Robespierre. L’astuce a encore pas mal servi depuis,  et n’est pas près d’être obsolète.

 

 

 

 

 

Les haineux ont assassiné ma cousine. Repose en paix Layan Medoukh

 

 

Ziad Medoukh – Palestine Solidarité – 11.5.2023

 

 

 

 

Layan Medoukh, une petite- fille de 10 ans a été assassinée ce mercredi 10 mai 2023, suite à un raid israélien qui a visé sa maison dans la ville de Gaza.

 

Cette petite -fille brillante
Qui chantait dans son école espoir et vie
Cette fleur palestinienne au cœur rempli de joie.
Cette fille oubliée, abandonnée
D’une terre lointaine
Était une ode vibrante à l’espérance .

Son visage même triste, illuminait la colline  
Et la vallée des sables, 
C’est un phare d’un matin ensoleillé  
Qui transformait l’obscurité de la nuit en jour 

Elle observait les oiseux multicolores dans le ciel de Gaza
Des oiseaux libres qui envolent plus haut que les avions militaires 
D’un occupant criminel qui préfère les ténèbres. 
Elle attendait la colombe de la paix
Quand elle a été tuée à coup de bombardement
D’une armée haineuse
Qui a privé une simple famille palestinienne de son ange

Cette petite- fille prisonnière, enfermée
Chargée de douleurs
Est partie au ciel très tôt
Par l’ordre de la haine des bourreaux
Elle est assassinée suite à des massacres répétés et impunis.

La machine criminelle a tué son visage enfantin
Elle est morte avant de voir sa Palestine libre
Ainsi l’injustice se poursuit !
Que de souffrances
Pour un peuple opprimé

Liliane a été assassinée par le silence complice !
Son sourire était lutte
Sa détermination résistance
Sa grande bonté patience  
Et son rêve liberté
Elle, la promesse d’une vie digne au milieu de l’enfer 

Ton innocence était plus forte que l’horreur de l’occupation
Ton courage dépassait la pluie torrentielle des bombes
Ta dignité était plus haute que le génocide organisé et soutenu.
Ton amour pour la vie calme nos armes, notre deuil
Et la douleur de tes parents
La noblesse de ton âme est réponse à leur haine

Repose en paix Liliane
La Palestine sera libre un jour
Et ton rêve enfantin sera réalisé !

 

Source : auteur

Le sommaire de Ziad Medoukh
Notre dossier
Palestine

 

 

 

 

Palestine : Une Nakba de 140 ans

 

Mohamed Taleb – Palestine Solidarité – 11.5.2023

 

 

 

 

Sous la pression perçante  des États-Unis et des sionistes envers les pays réticents ou réfractaires et avec l’engagement et le soutien démesurés de l’Union soviétique à la création de l’État d’Israël, les Nations-Unies (avec un peu plus de 50 États adhérents à cette époque) ont voté, le 29 novembre 1947, la Résolution 181, une proposition de la Commission spéciale portant sur la partition de la Palestine après le dépôt de mandat des Britanniques.  Ces derniers étant en difficulté en raison du processus de décolonisation de l’Inde  et en passe d’être détrônés par les États-Unis devenus première puissance mondiale.

Les Nations Unies, nouvellement instituées après le choc de la Seconde Guerre mondiale et celui de  l’Holocauste nazi à peine achevé (mais dont l’exploitation jusqu’à nos jours et sans limite se décline dans la fabrication d’un rapport de force ouvertement pro-sioniste, dans la visibilité au plan médiatique du futur État d’Israël et dans la diabolisation de l’Arabe et du Palestinien),  sont officiellement le piédestal sur lequel s’érige le nouvel ordre international, dominé par les grandes puissances, surtout occidentales.

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Source : https://www.palestine-solidarite.fr/palestine-une-nakba-de-140-ans/

Source d’origine  : Algérie 54
https://algerie54.dz/…

 

 

 

 

« Le Belge sortant du tombeau… » (air connu)

Quand un éditeur francophone aura l’idée de réunir en un volume et d’offrir aux lecteurs éberlués cette suite de méditations de Vladimir Ilitch, nous saurons que nous avons quelques cheveux, et peut-être même deux ou trois poils de sourcils, sortis de notre tombeau de boue.

 

 

Parallaxe du Kremlin

 

 

Méditation de Lénine

(suite de la suite de la suite…) 

 

Anatole Atlas – spherisme.be11.5.2023

 

 

Il avait le poil blanc quand il est mort, Lénine ! Est-ce que ses embaumeurs l’auraient teint en roux post mortem ? (L.G.O.)

 

 

La place Rouge vacille autour de ma dépouille embaumée. Je songe qu’il n’y aurait nulle part de spectre plus idiot que moi, si ce n’était celui de Maxime Gorki, dont à jamais l’esprit hante cette place. « Aujourd’hui encore les peuples marchent avec leurs ennemis contre leurs amis, mais ils ne marchent pas de leur plein gré, on les pousse, on leur fait violence ». Est-il constat plus actuel ? « Il fait bon sur la Volga, c’est la liberté, la lumière ». Quelque chose était en gestation dans la vie des populations qu’il croisait au fil du fleuve : la nécessité de s’organiser, de s’« arracher aux mains des acheteurs-revendeurs » qui possèdent le globe. Telle fut l’expérience de l’Union soviétique, dis-je à voix haute. Comme si quelqu’un d’autre avait prononcé ces mots par mes lèvres peintes. Comme si les chimies liquides, en guise de sang dans mon corps empaillé pour l’éternité, le faisaient baigner dans cette absolue certitude. Il n’est pas d’autre exemple dans l’histoire, que celui de Gorki, d’un être ayant forgé seul son destin depuis le rien d’une complète misère jusqu’au tout du génie universel, à travers un vagabondage ayant épousé toutes les immensités de la Russie. Au cours de ses errances de jeune autodidacte, il rencontre un vieil érudit l’incitant à s’instruire pour comprendre ce qu’est l’État, qui lui met entre les mains le Léviathan de Hobbes et un livre « plus facile, plus amusant ». Le Prince de Machiavel. Il reçoit de lui des leçons qu’aucune école n’enseigne, sur les différentes manières dont sont éliminés les éléments les plus dangereux pour l’ordre social. « Songe donc. En voilà un qui se révolte en clamant qu’il faut changer la vie. Quoi ? Mais nous faisons pour le mieux ! Que le diable t’emporte, toi le prétendu justicier ! Laisse-nous tranquilles ! Et pourtant, la vérité est avec ces justes qui disent : votre vie est mauvaise. Ce sont eux qui pousseront notre vie vers le mieux ». Phrases glanées le long du fleuve… Après les péripéties sans nombre d’une enfance turbulente et réprimée à la campagne, puis dans la ville de Novgorod comme garçon à tout faire, Gorki s’enfuit de chez ses patrons pour se retrouver au bord de la Volga. Les plus vils comportements y sont sublimés par une conviction, celle de l’impossibilité d’acquérir des richesses en n’offensant pas les hommes et Dieu. Cet axiome traverse notre littérature, et servit de base à la ferveur collective sans laquelle il n’y aurait jamais eu de Révolution d’Octobre. « Que les gens apprennent à penser et ils parviendront à la vérité », fait dire Gorki à l’une des figures de Mes Universités, d’origine ukrainienne comme il se doit. Affirmation sur laquelle se fondit l’idéal communiste.

Lequel – même bafoué – n’avait pas de plus haute exigence que la vérité. Car la russkaïa pravda désignait initialement le premier code juridique de la Rus’ de Kiev. Ainsi nous en instruit la Chronique de Nestor, du nom d’un moine ayant vécu dans les Laures des Grottes de Kiev au début du XIIe siècle, qui compila les sources disponibles d’une histoire née sur les fleuves reliant la mer Baltique et la mer Noire. Quand Gorki décrit les agitations d’une jeunesse étudiante aspirant à partager les conditions du peuple russe et se réunissant en assemblées nocturnes dans un tripot de Kazan pour « se livrer à de furieuses discussions théoriques sur base de gros livres dont ils soulignaient les passages les plus révolutionnaires », ne préfigure-t-il pas ce qui se tramera dans les milieux universitaires un siècle plus tard ? « Vous n’êtes pas ce que vous voudriez paraître » : tel est le refrain du premier poème écrit par le jeune Alexis Pechkov, quand il n’était pas encore Maxime Gorki. Confronté depuis l’enfance à toutes les turpitudes fardées d’artifices, « une insupportable démangeaison de semer le bon, le juste, l’éternel » s’empare de lui. Disposition d’esprit le dirigeant vers les adeptes de Tolstoï et de Dostoïevski. Le communisme a-t-il un autre sens que la recherche d’une communion avec l’esprit du monde ? Où est encore l’esprit dans ce tourbillon de propagandes rivales qu’est la guerre du marché ? « La vie se déroulait devant moi comme une chaîne sans fin de cruauté, une lutte malpropre pour la possession de choses sans valeur ». Son désespoir face à une réalité qu’il affronte seul conduit Alexis Pechkov à une tentative de suicide avant d’avoir vingt ans, dont il conservera les séquelles jusqu’à la mort. Il décrira ce drame dans sa nouvelle Un fait de la vie de Makar. A propos de quoi cet aveu : « Les faits sont exacts, mais on dirait que ce n’est pas moi qui les ai mis en lumière et qu’il s’agit d’un autre. Il y a dans ce récit quelque chose de surnaturel et qui me plaît : l’impression de m’être franchi moi-même »…

D’autres aventureuses pérégrinations suivront, jusqu’au Caucase et à la mer Caspienne : Gorki fait une fixation sur la Perse. Réformé au service militaire en raison du poumon troué par sa tentative de suicide à 19 ans, il en est mortifié. Peu de temps avant l’appel aux armes il avait rencontré un officier topographe qui « décrivait d’intéressante façon la vie à la frontière d’Afghanistan et devait partir au Palmir pour participer à la délimitation de la frontière russe ». De place en place, Gorki roule des tonneaux dans un dépôt de bière, s’engage dans une fabrique de vodka : « dès le premier jour, le lévrier de la femme du directeur s’étant jeté sur moi, je tuai le chien d’un coup de poing sur son crâne allongé et fus chassé sur-le-champ ». Puis, retour à sa ville natale de Nijni-Novgorod.

 

 

 

 

Il y est écroué dans une tour de la prison locale en raison des papiers trouvés chez lui. Mis sur le gril par un officier qui a lu ses écrits, Gorki est tancé pour ses tendances politiques. « Un révolutionnaire ! disait-il d’un ton grognon. Vous n’êtes ni Juif ni Polonais. Voilà : vous écrivez. Et alors ? Voilà : quand je vous aurai relâché, montrez vos manuscrits à Korolenko. Vous le connaissez ? Non ? C’est un écrivain sérieux ; il vaut Tourgueniev. » V.C. Korolenko était alors un auteur célèbre en Russie…

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Source : http://www.spherisme.be/Texte/MeditationSuite.htm

 

 

 

 

 

Fastes de couronnements et autres fanfreluches antidatées…

Il est en-dehors de nos possibilités de vous traduire cet important article de Matthew Ehret, mais les anglophones feraient bien de le lire et les autres d’au moins le parcourir en traduction automatique :

 

 

Towards A Church Of The British Empire : World Government As British Empire Revivalism

 

 

Matthew Ehret TheDuran – May 11, 2023

 

Originally published on The Last American Vagabond

 

 

On May 6, 2023 Charles will be coronated as the new King of Britain and the broader British Commonwealth under the title King Charles III. At the ceremony, the Archbishop of Canterbury will expand Charles’ role from ‘defender of the faith’ — a title established by Henry VIII nearly five centuries ago, to the new moniker of ‘defender of the faiths’. On top of this, the archbishop will take the unprecedented step of leading a new oath of allegiance which millions of people around the world shall be expected to repeat on command. The oath shall read in part: “I swear that I will pay true allegiance to Your Majesty, and to your heirs and successors according to law. So help me God.”

How such an archaic institution of medievalism has managed to keep its tentacles wrapped around the collective psyche 260 years after the American revolution successfully brought a new type of government into being premised around the idea that “all men are created equal endowed by their Creator with certain unalienable Rights” is as ridiculous as it dangerous.

However, even if some might watch this pompous bonanza as if it were entertainment, it is worth keeping in mind that Charles is not some symbolic figurehead with no influence on our lives, but is rather the official founder of The Great Reset which the King’s official website announced on June 3 2020:

“Today, through HRH’s Sustainable Markets Initiative and the World Economic Forum, The Prince of Wales launched a new global initiative, The Great Reset”.

 

 

 

 

 

Charles has been a devoted participant of the World Economic Forum since the organization’s earliest days and has taken up the helm of the Presidency of the World Wildlife Fund for Nature which had been earlier founded and led by his father Prince “I want to be re-incarnated as a deadly virus” Philip. What’s more is that Charles has worked closely alongside the Jesuit Pope Francis at greening Christianity into a re-branded tribalist Christianity more conducive to a system of global government.

 

 

 

 

The fact that both Charles and Pope Francis have worked with Lynn Forrester de Rothschild’s Council for Inclusive Capitalism (a World Economic Forum project) and see themselves as “guardians” of  a new set of organizing mythologies centered around a post-human centric, post-national de-growth movement is also not a coincidence.

Read more…

 

Source : https://theduran.com/towards-a-church-of-the-british-empire-world-government-as-british-empire-revivalism/

Voir aussi, en français : La Grande-Bretagne et la Grande Réinitialisation du roi Charles – Strategika

 

 

 

 

Mais ne soyons pas égoïstes et n’oublions pas que les vrais maîtres du monde ont leur part d’ennuis ces temps-ci :

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 14.5.2023

 

 

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