Bis, ter, quater repetita placent ?

 

On sait que « l’exécution » par drone du « n°2 d’Al- Qaïda » était du bidon, mais l’assassinat de beaucoup d’autres ?

 

 

L’Afghanistan accuse le Pakistan d’être complice des frappes de drones US

 

Strategika5129/08/2022

 

 

 

 

 

 

L’Afghanistan a accusé publiquement, dimanche 28 août 2022, le Pakistan voisin d’avoir autorisé Washington à utiliser l’espace aérien pakistanais pour mener des frappes de drones sur le territoire afghan.

L’accusation, délivrée par Mohammad Yaqoob, ministre de la défense du pouvoir des Talibans à Kaboul, confirme la thèse selon laquelle le gouvernement mis en place au Pakistan après l’opération de changement de régime ayant abouti à l’éviction de l’ex-premier ministre Imran Khan, avec le concours décisif du haut commandement de l’armée pakistanaise, a renoué les liens secrets mais solides avec l’État profond US et ses programmes d’assassinats ciblés à l’aide de plateformes de combat pilotées de loin.

Durant près d’une décennie, les gouvernements pakistanais ont autorisé l’implantation de bases secrètes US et des centaines de frappes de drones US sur une partie de leur territoire, notamment les zones tribales septentrionales où opérait le mouvement des Talibans pakistanais, sous couvert de la guerre sans fin contre le terrorisme.

Le gouvernement pakistanais, dominé par la puissante dynastie des Nawas, dont les liens avec le clan Clinton-Obama sont profonds, a démenti tout lien avec la frappe de drone US du 31 juillet 2022 qui aurait visé, selon le gouvernement américain, l’ancien numéro deux de l’organisation connue sous le label d’Al-Qaïda. Cependant, ni le gouvernement afghan ni une grande majorité de l’opinion publique pakistanaise ne semblent convaincus par les déclaration d’un gouvernement « corrompu » et « importé » de l’étranger.

L’Afghanistan ne dispose d’aucun type de radar opérationnel puisque les forces US avaient détruit l’ensemble des radars avant leur retrait de ce pays au mois d’août 2021.

De ce fait, ce pays est actuellement l’un des rares pays au monde sans aucune couverture radar.

L’Afghanistan est dans l’incapacité de surveiller la moindre portion de son espace aérien. Ce qui laisse le champ ouvert à d’éventuels raids aériens ou à des actions clandestines visant à soutenir la création et le soutien de guérillas contre le pouvoir en place.

Le gouvernement afghan affirme disposer d’informations selon lesquelles la plupart des drones de reconnaissance et d’attaque US proviendraient du Pakistan. Ces informations auraient pu être transmises aux Talibans via la zone tribale adjacente de la ligne Durand ou via un réseau clandestin disposant d’informateurs au sein des forces armées pakistanaise.

Les relations entre l’Afghanistan et le Pakistan n’ont jamais été stables. Paradoxalement elles continuent à être mauvaises après l’arrivée au pouvoir des Talibans, qui ont été soutenus par Islamabad avant l’invasion US d’octobre 2001. Très récemment, la construction d’un mur de séparation frontalier par l’armée pakistanaise a provoqué des échanges de tirs avec les Talibans et, à plusieurs reprises, l’armée pakistanaise a mené des raids aériens contre des objectifs militaires à l’intérieur du territoire afghan.

Source : L’Afghanistan accuse le Pakistan d’être complice des frappes de drones US – Strategika 51 Intelligence

 

Pas de radars ? Il paraît urgent pour les autorités afghanes d’en obtenir de Moscou, de Pékin ou de Téhéran. Voire des trois. Cela rendrait service aussi au reste du monde.

 

 

 

 

Il nous paraît clair que la violente offensive en cours contre Imran Khan – qui n’a rien à envier à celle qui fait rage contre Donald Trump – a principalement pour but de faciliter un retours des USA en Afghanistan. Ah, ces merveilleux champs de pavots qui rapportent encore plus que le commerce des armes !

Sauf, évidemment, si une victoire électorale écrasante à peu près sûre de l’ex-Premier ministre dans un avenir proche venait leur couper l’herbe sous le pied. La question étant : est-ce qu’ils le laisseront vivre jusque là ?

Euh… Madame Christina Kirchner, Vice-présidente de l’Argentine, qui est exactement dans la même situation qu’Imran Khan –  poursuivie en justice sous des prétextes bidon pour l’empêcher d’exercer le pouvoir et de faire entrer son pays dans les BRICS – vient d’échapper d’un chevu à une exécution ciblée, quoique pas par drone : par un sniper isolé qui a eu la surprise de ne rien voir sortir de son flingue en appuyant sur la gâchette. Du coup, il est arrêté et on sait son nom.

Partie remise ? Madame Kirchner a déjà survécu à un cancer à la Chavez..

On se croirait dans Arden de Faversham !

 

 

 

 

 

Sur la liste de Mirotvorets

 

 

Il nous est impossible de vous traduire/reproduire cet article de C.A.M.

 

Sachez seulement qu’il s’agit de l’entrée en fanfare de Roger Waters sur la « hit list » (liste des personnes à abattre) de la fine équipe de Kiev : Mirotvorets.

L’auteur nous y révèle, pièces à conviction à l’appui, quelles sont les intéressantes activités et qui sont les personnalités en charge de cet héroïque outil de gouvernement du « Churchill de notre temps ».

Détail curieux cependant : il n’est question nulle part du très fort engagement de Roger Waters en faveur des Palestiniens, donc de ses démêlés avec Israël.

 

 

Roger Waters Added to Ukrainian Hit List

 

Deborah ArmstrongCovert Action Magazine29.8.2022

 

 

 

Roger Waters performs during his “This Is Not a Drill” tour. [Source: miamiandbeaches.com]

 

 

 

Pink Floyd Star Declared “Enemy of Ukraine”

Ihave written about the Ukrainian hit list known as Mirotvorets, or “Peacekeeper,” twice before. The first time was in an article about internet censorship, and the second time was when a 13-year-old Ukrainian girl, Faina Savenkova, was added to the list for publicly speaking out against Kyiv’s bloody war on Russian-speaking civilians in the eastern part of Ukraine, a region known as the Donbas.

 

 

 

Screen shot of Faina Savenkova’s profile on Myrotvorets. [Source: Photo courtesy of Deborah Armstrong]

 

 

Myrotvorets is a database which lists thousands of journalists, activists, and anyone else who is declared an “Enemy of Ukraine.” Their personal information is published, such as the addresses of their homes, phone numbers and bank account numbers; anything that can help them be easily located. When the people on this list are murdered, like Italian journalist Andrea Rocchelli was, the word ЛИКВИДИРОВАН, “LIQUIDATED,” written in Ukrainian, is stamped across their picture in big red letters.

Read more…

Source : Roger Waters Added to Ukrainian Hit List – CovertAction Magazine

 

 

Traduction quand même de ce premier paragraphe :

 

Myrotvorets est une base de données qui répertorie des milliers de journalistes, de militants et toute autre personne déclarée « Ennemie de l’Ukraine ». Leurs informations personnelles sont publiées, comme l’adresse de leur domicile, leur numéro de téléphone et leur numéro de compte bancaire ; tout ce qui peut permettre de les localiser facilement. Lorsque les personnes figurant sur cette liste sont assassinées, comme le journaliste italien Andrea Rocchelli, le mot ЛИКВИДИРОВАН, « LIQUIDÉ », écrit en ukrainien, est apposé sur leur photo en grosses lettres rouges.

 

N.B. Ce qui a notamment été le cas pour Darya Douguina.

 

 

 

 

Dernière minute :

Voici un article qui paraît en français sur le même sujet :

Roger Waters sur une liste de l’extrême droite ukrainienne de gens à abattre — Erik SCHREIBER (legrandsoir.info)

 

 

 

 

 

Pendant que nous y sommes – ceci ne s’adressant, encore une fois hélas, qu’à nos lecteurs anglophones – il nous a semblé qu’il était de notre devoir envers le très grand combattant de la liberté, de l’égalité et de la fraternité qu’est Roger WATERS, de nous faire l’écho de deux vidéos d’émissions que vient de lui consacrer Jimmy Dore.

On est là aux États-Unis en pleine implosion, où il semble néanmoins qu’il reste davantage d’individus dotés d’une conscience et d’un cerveau encore en ordre de marche, qu’on n’en rencontre sur notre continent… à moins que des choses nous aient échappé.À noter que dans ces vidéos de Jimmy Dore, on voit apparaître et s’exprimer Noam Chomsky et John Mearsheimer.

Dans la première, il est question du fait évoqué plus haut que Roger Waters vient d’être ajouté à la « kill list », qui est l’hommage des Zélinskiens à celle, plus célèbre, de Barack Obama qui lui a servi de modèle.

 

The Jimmy Dore Show

 

Roger Waters’ Name Added to Ukraine  “Kill List”

(Le nom de Roger Waters ajouté à la « liste des personnes à abattre » en Ukraine)

 

 

 

 

 

 

La deuxième commente une interview de Roger Waters par CNN et la manière dont il a rivé son clou au merdiateux de service à propos de l’Ukraine et de Taïwan.

 

 

Roger Waters Destroys CNN Host About Ukraine & Taiwan

(Roger Waters détruit l’animateur de CNN sur l’Ukraine et Taïwan)

 

 

N’oubliez pas que vous pouvez activer les sous-titres, qui sont évidemment en anglais.

 

 

 

 

 

Nous avons dit deuxième et non seconde, car il y en a une 3e, que nous découvrons avec bien du retard, mais que nous nous sentons obligés de relayer, fût-ce avec les carabiniers.

On n’est plus, cette fois, chez Jimmy Dore, mais en Grande Bretagne, chez George Galloway, dans sa célèbre émission du dimanche soir :

 

 

The Mother of all Talk Shows

 

Rappelons que George Galloway est un ex MP britannique (écossais pour être précis) qui a été lourdé du Parti Travailliste pour son opposition très active à la guerre d’Irak. Il n’est pas surprenant qu’il apporte aujourd’hui un soutien indéfectible à Jeremy Corbyn, alors qu’on y préfère toujours et nettement Tony Blair.

 

[Ailleurs, nous avons déjà mentionné Josep Borrel, socialiste espagnol pro-nazi, mais il y en a beaucoup d’autres dans toute l’Europe. À quoi bon rappeler le bilan de François Hollande ou l’expédition sarkozyste de Mélenchon en Libye ? Et si nous ne parlons pas des Belges, ce n’est pas parce qu’il n’y en a pas, c’est parce que les noms des derniers nous échappent, mais ils n’ont rien à envier aux autres « membres de l’U. E. »]

 

Affaire Chevron-Équateur

Cet entretien porte sur Steven Donziger, un avocat U.S. emprisonné dans son pays au moment de cette interview (juin-juillet 2021), pour avoir défendu les 300.000 paysans Équatoriens qui avaient intenté un procès à Chevron, pour les lourds dommages qu’ils en avaient subi, et qui – grâce à lui – l’avaient gagné, puisque la cour avait condamné le géant américain à leur verser d’importantes compensations. Le résultat des courses, hautement moral, étant que les Équatoriens n’ont jamais vu un sou de leurs dommages et intérêts et que leur défenseur a été embastillé at home, sous un prétexte à la carte du genre de celui utilisé pour torturer Julian Assange.

Waters est donc là en campagne pour Steven Donziger, avocat juif U.S., comme il l’est depuis si longtemps pour les Palestiniens et maintenant pour les Russes. Entre autres.

 

 

Interview du légendaire Roger Waters des Pink Floyd sur Steve Donziger et l’affaire Chevron

 

 

 

Watch the full @moatsTV show now at https://www.youtube.com/watch?v=TNfmM… | @RTUKNews @GeorgeGalloway »

 

Espérons que Youtube n’aura pas supprimé les nombreux commentaires d’internautes qui ont salué l’interview de Waters par Galloway.

FULL INTERVIEW: Pink Floyd legend Roger Waters on #FreeStevenDonziger and the Chevron case – YouTube

 

 

 

Pour le cas où des gens mal informés croiraient que l’Angleterre, c’est Liz Truss…

Comme si, par exemple, la France, c’était Macron.

 

 

 

 

 

À l’intention de

nos lecteurs/auditeurs francophones frustrés…

 

 

 

Interview – à Yalta – d’une jeune diplomate russe qui fut en poste à Paris,

 

présentée ici par  le général Dominique Delawarde

 

 

Livre Noir – 2.9.2022

Durée :  1:54:58

 

 

Voici une interview de Katya Kopylova, une jeune diplomate russe trentenaire qui s’exprime à titre personnel dans un français remarquable. Un véritable plaisir de suivre cette interview limpide, logique avec des réponses manifestement spontanées. On ne voit pas le temps passer.

On est là très loin de la médiocrité, de l’hypocrisie, voire des mensonges de ceux qui nous gouvernent.

Dominique Delawarde

 

 

 

 

Source : https://www.youtube.com/channel/UCysox6U9HnqgCiJ-Pd-Jy_w
 Livre Noir – YouTube

 

 

 

 

 

Pendant qu’on est chez les gens dont il n’y a que du bien à dire…

 

 

 

Alex Christoforou

PDG de TheDuran, agence de presse en ligne qui a son siège social à Nicosie, Chypre

 

 

 

Une de nos sources d’information au quotidien est Alex Christoforou, dont nous avons déjà dit deux mots. Certes il officie en anglais, c’est bien dommage, mais il faut bien nous adapter à notre condition de provinciaux, merci Micron…

Alex est un Grec né à Chypre. Il vit et travaille à Athènes. Avec son collègue Alexander Mercouris, avocat retraité qui, lui, vit à Londres, il s’exprime par vidéos. Soit en échangeant des vues à distance avec Mercouris, soit tout seul.

Quand il parle en solo, il le fait en déambulant dans les rues d’Athènes, chose qui a d’abord surpris ses auditeurs, mais qui apparemment leur plaît de plus en plus.

Certes, on s’est bien d’abord demandé pourquoi il se donnait le mal d’arpenter tant de rues, de places, l’Acropole, la Colline des Muses, le Stade Olympique, le quartier commerçant piétonnier, etc. etc. par des chaleurs torrides, au lieu de s’asseoir tranquillement sur un banc, de préférence à l’ombre… On a un peu souffert pour lui à le voir transpirer… ahaner… faire attention à bien traverser dans les clous. Ensuite on s’est habitués, et les commentaires sont unanimes : qu’on voudrait être là ! qu’on a envie de voir ou revoir Athènes ! que c’est plaisant !…

Et on a pris goût à le voir pénétrer sur la pointe des pieds, visiblement mal à l’aise, dans une merveilleuse petite église byzantine, où les icônes brillent doucement dans l’ombre, à croiser des touristes en short qui ne se retournent pas sur cet homme en train de parler tout seul, à sauver d’une mort certaine un bébé tortue pris au piège dans les filets d’un stade, se demander « où en étais-je ? », faire arrêter la vidéo le temps de rassembler ses idées, et repartir sur la dernière fredaine de Sanna Marin, la baffe donnée en direct par Annalisa Bearbock à ses électeurs, la plus récente imbécilité des autres kleptocrates de l’UE, etc.

Avant-hier, il s’est retrouvé devant le Lycée d’Aristote, autrement dit sur le site des excavations où ont été remis au jour les restes d’un des plus célèbres endroits de l’Antiquité. À le voir s’arrêter net devant un côté privé de barrières, puis s’aventurer d’un pied respectueux sur un sol qu’ont foulé les sandales du philosophe, tout à coup, on a compris : Alex Christoforou a décidé d’informer comme Aristote enseignait : en déambulant, tout en s’adressant familièrement à ceux qui l’écoutent, en quoi il est fortement aidé par une grande perspicacité politique et une spontanéité qui n’est pas feinte.

Et vous savez quoi ? ÇA MARCHE. Il y arrive.

 

 

 

 

 

 

Pour qu’il ne soit pas dit qu’on vous a dérangés pour rien :

 

Aristote , qui n’était pas grec (c’était un métèque d’origine macédonienne), n’avait pas le droit de posséder de la terre dans Athènes. C’est pourquoi il avait acquis, pour installer son école, un bout de terrain situé hors les murs appelé Lykaeion, qui, comme son nom l’indiquait encore au 4e siècle avant J.-C., avait abrité, aux temps matriarcaux, le sanctuaire d’une divinité animale, celui d’une louve probablement.

 

 

 

Le Lycée d’Aristote excavé

 

 

Voir la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/du-lycee-daristote/

 

 

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Mis e ligne le 4 septembre 2022

 

 

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