Pris dans les filets mais résistant mordicus

 

C’est du vulgum pecus du monde que nous parlons, dont nous faisons partie,

qui ne résiste pas toujours très bien ni à bon escient mais qui prie les autres d’être patients…

 

Il y a matière à plusieurs posts sur ce thème. On fera ce qu’on pourra, quand on pourra et vogue la galère.

 

 

 

Mea culpa

 

Théroigne – L.G.O. – 19.12.2022

 

 

Comme on l’aura vu par son commentaire, notre lectrice Sémimi, qui nous suit depuis si longtemps – merci Sémimi ! – nous a administré une volée de bois vert, parce que, dans notre post précédent, nous n’avons même pas inclus Vladimir Poutine dans les personnalités qui ont marqué cette année. Puisque la faute m’en incombe : Mea Culpa.

Il est exact que, dans mon esprit, l’importance de Vladimir Vladimirovitch non seulement pour l’année qui se termine, et non seulement pour la décade en cours, mais pour l’époque entière où nous nous débattons – tout le fichu Zeitgeist –  allait de soi, et il m’avait paru inutile que Les Grosses Orchades se joignent au chœur des vierges internationales, puisqu’il est évident que, pour 85% de la population du monde, le président de la Fédération de Russie est une espèce de Dieu le Père amélioré, même si, pour les autres 15%, il ne sera jamais qu’un cocktail d’Abominable Homme des neiges, d’Ogre Mangeur de Petit Poucet et de fée Carabosse.

Cela allait pour nous sans dire mais mieux encore en le disant.

Donc, Mea Culpa.

 

 

 

Ai-je des circonstances atténuantes ?

J’ai eu deux grands-pères comme tout le monde. Un héros cocu de la « Guerre 14 », engagé enthousiaste qui a laissé derrière lui une femme avec trois enfants en bas-âge, riche de 50 centimes pour les nourrir, et un autre, anarchiste, qui trouvait les guerres infantiles et ne les faisait pas. Celui-là, qui avait été à l’école pendant six mois chez les Frères, a lu deux bibliothèques et contribué à créer celle qui allait devenir une des plus belles de son pays sous la houlette du très savant André Blavier. [Jusqu’à ce que Mme Thatcher et M. Jack Lang persuadent les gardiens de ces richesses de transformer leurs temples du savoir en confettis, pour libérer de l’espace aux productions de leur machine à décerveler.]

Ce grand-père-là était tisserand, et les tisserands ont été fort à la mode à la fin du XIXe siècle, c’est-à-dire à l’avant-garde de ce qu’il est de mauvais goût d’appeler la lutte des classes.

Par exemple, ceux dont je parle, quoique très pauvres, se cotisaient pour acheter un livre par mois et le faisaient circuler en rond, ceux qui savaient lire le lisant à haute voix à ceux qui ne savaient pas, et tous ensuite en discutant ensemble. Pas le salon de Mme du Deffand, mais au fond, c’était le même principe.

Tout cela est si vrai qu’un jour, deux grands Russes – Mikhaïl Bakounine et le prince Pierre Kropotkine – se sont pointés à Verviers, alors capitale mondiale de la laine n’en déplaise à Curzio Malaparte qui a prétendu que c’était Prato, pour y rencontrer les tisserands du cru.

J’attire particulièrement votre attention sur le fait qu’ils n’y venaient pas pour dire aux gens comment faire, mais pour voir comment ils faisaient, pour s’informer, pour apprendre.

C’est une manière de procéder qui semble propre aux Russes. Car, un bon siècle et demi plus tôt, alors que la villette toute proche de Spa n’était pas seulement le café de l’Europe et une plaque tournante de l’espionnage international, mais également une ville d’eaux très réputée en  même temps qu’un tripot où MM. les frères de Louis XVI pouvaient perdre au jeu en une seule nuit de quoi nourrir tous les pauvres paysans de France pendant un an ou deux, on avait vu s’y pointer un autre Russe : Pierre le Grand en personne, escorté d’un régiment fidèle au milieu duquel il avait tenu à camper sur la place du Perron, pour y soigner un foie abîmé par les excès de bouffe et de vodka.

Et c’est à la suite de cette cure, contre toute attente réussie, que S.M. a envoyé aux Spadois une grande pierre noire portant ses remerciements gravés, pierre qu’ils exhibent et dont ils se vantent encore aujourd’hui (euh… peut-être plus depuis que cracher sur la Russie est devenu l’impératif à la mode). Mais ce qui est sûr, c’est que, rentré chez lui, le Tsar s’est fait faire la liste de tous les endroits de son pays riches en sources curatives et qu’il y a fondé, pour les Russes, autant de villes d’eaux émules de Spa.

Ces deux anecdotes sont emblématiques des relations de la Russie avec l’Europe, exception faite des intermèdes napoléonien et hitlérien, expédients des gens à fric. Avant de venir à Spa, Pierre avait fait sauter le jeune Louis XV dans ses bras.

Tout cela dit, Vladimir Poutine restera pour moi, le chef d’État qui, en pleine guerre, a confessé à des mères de soldats, c’est-à-dire à toute la Russie : « Je me suis trompé. J’ai fait des erreurs »… Quelque chose qu’on n’a pas entendu souvent, peut-être jamais, dans l’Histoire. Et quoique les clabaudeurs en pensent, il est le successeur direct et naturel du tsar Pierre, de Bakounine et de Kropotkine… Et de Lénine. Et de Staline.

Et la France dans tout ça ?

Quand on est à notre bout de l’Europe, on se pose des questions : pourquoi, d’abord, l’intermède napoléonien ? Et surtout, pourquoi ce pays qui fut un jour le phare du monde, se ligue-t-il aujourd’hui avec les pires ennemis de notre grand voisin ?

Au titre de petit voisin de l’Hexagone, à plusieurs reprises colonisé par lui, permettons-nous d’émettre un avis : depuis la nuit fatale du 9 Thermidor, la France n’a pas cessé de glisser le long d’un toboggan aux parois terriblement huilées, où il ne lui a jamais été possible d’arrêter ni même de ralentir sa chute, encore moins de la remonter. N’oublions jamais, cependant, qu’à dater de ce jour funeste, il n’est pas une seule génération française qui n’ait été saignée à blanc de ce qu’elle avait de meilleur, à l’exception de la présente. Qui n’avait peut-être plus de sang à donner. Mais qui sait si, un jour prochain, quelque Sarmat poussé à bout ne fera pas, de Paris, un trou plus grand que celui des Halles, et alors, oui, il y en aura.

 

 

 

Cette mise au point faite, il nous semble qu’il n’y a rien de plus urgent ni de plus important à faire que de donner la parole au Saker :

 

La grande question

 

Le Saker – The Saker’s Blog – 27.12.2022

 

Traduit et publié par Wayan – Le Saker francophone –  28.12.2022

 

 

 

 

Il semble sûr que nous atteindrons le 31 décembre 2022. Mais atteindrons-nous le 31 décembre 2023 ?

Cette question n’est pas une hyperbole. Je dirais même que c’est la grande question pour au moins tout l’hémisphère nord.

Je préviens que la Russie se prépare à une guerre totale depuis au moins 2014. C’est exactement ce que Poutine a dit dans son récent discours devant le conseil du ministère russe de la Défense. Si vous n’avez pas vu cette vidéo, vous devriez vraiment la regarder, elle vous donnera un aperçu direct de la façon dont le Kremlin pense et de ce à quoi il se prépare. Voici à nouveau cette vidéo :

 

 

 

 

Je suppose que vous avez maintenant regardé cette vidéo et que je n’ai pas besoin de vous prouver que la Russie se prépare à une guerre massive, y compris nucléaire.

Le ministre des affaires étrangères, Lavrov, a déclaré publiquement que

 

« des responsables anonymes du Pentagone ont en fait menacé de mener une “frappe de décapitation ” sur le Kremlin… Ce dont nous parlons, c’est de la menace de l’élimination physique du chef de l’État russe, (…) Si de telles idées sont effectivement nourries par quelqu’un, cette personne devrait réfléchir très attentivement aux conséquences possibles de tels plans. »

 

Nous sommes donc dans la situation suivante :

Pour la Russie, cette guerre est clairement, indéniablement et officiellement une guerre existentielle. Ignorer cette réalité serait le comble de la folie. Lorsque la puissance nucléaire la plus forte de la planète déclare, à plusieurs reprises, qu’il s’agit d’une guerre existentielle, tout le monde devrait vraiment la prendre au sérieux et ne pas s’enfoncer dans le déni.

Pour les néoconservateurs américains, il s’agit également d’une guerre existentielle : si la Russie gagne, l’OTAN perd et, par conséquent, les États-Unis perdent aussi. Ce qui signifie que tous ces fils de pute qui, pendant des mois, ont raconté à l’opinion publique des sornettes en disant que la Russie allait perdre la guerre seront tenus pour responsables de l’inévitable désastre.

 

 

– La Russie est à court de munitions, de missiles, d’armes…

 

 

Tout dépendra donc de la volonté des Américains, en particulier de ceux qui sont au pouvoir, de mourir ou non par solidarité avec les « barjos du sous-sol ». Pour l’instant, on dirait bien qu’ils le sont.  Ne comptez pas sur l’UE, elle a depuis longtemps renoncé à toute action. Parler avec eux n’a tout simplement aucun sens.

Ce qui pourrait expliquer les récents propos de Medvedev : 

 

Lire la suite…

 

Source : La grande question | Le Saker Francophone

Source originale : The most important question | The Vineyard of the Saker

 

 

Ceux qui auront attentivement suivi cette vidéo se seront aperçus de deux choses : tant Vladimir Poutine que Sergueï Choigou se sont adressés à leurs troupes en disant « camarades », et il n’a pas été, par erreur, question de « Moscou et Leningrad ». Il s’agissait bien, dans une occasion aussi grave, de revendiquer TOUTE l’histoire russe, sans la saucissonner pour complaire à des « partenaires » enfin admis comme méprisables.

Il importait également sans doute de se tenir au niveau du grand allié qu’est redevenue la Chine, où ces façons de se saluer n’ont jamais changé depuis la Longue Marche.

Il importait aussi d’annoncer que Dmitry Medvedev venait d’être investi de nouvelles – très importantes – fonctions relatives à l’armement du pays.

Pour ma part (c’est toujours Théroigne qui parle) ces deux tunnels monocordes d’un Poutine bronchiteux et d’un Choigou appliqué ont fait surgir du passé de puissants souvenirs : un discours de quatre heures aux Cubains d’un Fidel Castro pneumonique… un Poutine tendu et un ambassadeur en Libye catastrophé et frustré assis de part et d’autre d’une petite table…

Que de chemin parcouru depuis lors par l’ex-président Medvedev ! Et comment, à son propos, ne pas penser au philosophe grec (lequel ?) qui recommandait de ne jamais juger un homme avant qu’il ne soit mort « car la vie a pour elle l’expérience ». [Se rappelle-t-on que c’est avec un livre ouvert sur ces mots à son chevet que Gérard Philipe a flingué son cancer pendant que sa femme conduisait les enfants à l’école ?]

Souvenirs, souvenirs…

 

 

 

 

 

Après sa récente visite à Pékin, Dmitry Medvedev, déjà Vice-Président du Conseil de Sécurité russe, a été désigné « N°2 de la Commission militaro-industrielle russe, chargé de surveiller la mise en œuvre des politiques militaires du pays ».

Serait-ce pour mettre en garde les would-be assassins US de Vladimir Poutine (par décapitation nucléaire du Kremlin) que le nouveau récipiendaire et peut-être dauphin vient de publier des prévisions pour 2023 dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles ont semé une certaine agitation dans la basse-cour européenne ?

 

 

Il nous reste à finir cette année mémorable en vous disant deux mots de ce que nous devons à nos sources d’information, qui sont surtout, depuis le début de cette guerre faite aux peuples par de dangereux déments, quelques analystes et commentateurs ès choses militaires, souvent – ô surprise – citoyens US. Il est remarquable qu’un pays abruti depuis deux siècles par un lavage de cerveau aussi intensif puisse produire, dans une période aussi cruciale, des individus d’esprit aussi libre et clairvoyant, qui aient en même temps le courage de dire ce qu’ils pensent, quelles qu’en puissent être les conséquences.

Une remarque, toutefois, au passage : les meilleurs et les plus lucides d’entre eux calent immanquablement quand il s’agit de trouver un exemple concret pour nommer l’innommable. Le pire du pire, c’est toujours l’URSS et c’est toujours Staline. Il ne faut pas leur en vouloir : lobotomisés dès le berceau, ils ont bien du mérite d’être néanmoins ce qu’ils sont.

 

 

Nos sources d’information

principalement sur la guerre en cours

 

Notre premier rendez-vous quotidien étant pour :

Alexander Mercouris et Alex Christoforou, sur The Duran,

sur The Duran Youtube et sur The Duran Odyssee

 

Et, depuis longtemps : 

The Saker’s blog

 

Voici quelques liens qui conduisent aux autres :

 

Sur la guerre, MM.

Scott Ritter  (Là et dans beaucoup d’autres endroits)

Brian Berletic (Vidéos sur : The New Atlas – Youtube)

Larry Johnson

John Helmer (Dances with Bears)

Garland Nixon

Lt. Colonel Donald MacGregor (Vidéos sur Youtube)

Gonzalo Lira  (Vidéos sur Youtube)

Andreï Martyanov (Reminiscence of the Future) (Vidéos)

 

Tous ces gens-là parlent anglais.  [Ce n’est pas notre faute si nous sommes devenus des sous-provinciaux, c’est celle de nos zélites et de ceux qui les suivent.]

Pour certains, en cliquant sur cc au bas des vidéos, on peut suivre la reconnaissance vocale du texte (en anglais), ce qui n’est pas un luxe, car certains de ces Messieurs sont très volubiles.

 

Et, bien sûr les sites d’information générale :

TASS

Algérie Patriotique  (aujourd’hui : Khider Mesloub convoqué par la police française sur plainte du lobby des harkis)

BYOBLU la TV dei Cittadini

Al Manar Liban

Al Mayadeen

Pars Today (actuellement censuré par Google)

French Press TV

The Cradle

The Unz Review (Lock Up the White House Silverware! Volodymyr Zelensky is in town!)

Consortium News

 

En français :

Le Saker francophone

Initiative Communiste (riche organe d’information du PRCF)

Librairie Tropiques

Le cri des peuples

Les Crises

 

Sur le terrain des opérations en Ukraine :

Donbass Insider

Erwan Castel

 

Cette liste n’est pas exhaustive et ne comprend pas tous ceux que nous avons à maintes reprises cités.

 

 

 

 

Scott Ritter chez Garland Nixon il y a un mois :

 

 

 

 

 

 

 

Lénine et Staline – Gorki, 1922

 

 

Eh bien, oui, c’est le centenaire de l’Union Soviétique et ceci est une mise à jour :

 

In U.S. God Trusts 

 

Anatole Atlasspherisme.be – 30.12.2022

 

 

 

 

L’Occident ne croit plus en Dieu ? Dieu croit en l’Occident ! In Us (lire U.S.) God Trusts est la vraie devise du dollar, vrai dieu de l’Occident. Cet axiome ne peut être dit : laïcité républicaine oblige, dont la ruse consiste à produire un nuage d’idéalité masquant la structure sacrificielle du judéo-christianisme.

En temps de crise, l’idole assoiffée de sang représentée par le billet vert sacralise la guerre. Si la Rome impériale était appelée « corps de tout l’univers », à partir du Ve siècle s’impose l’expression « Caput totius mundi » (Tête du monde entier), pour une Église détenant, selon le pape Jean VIII, « la puissance sur tous les peuples », à laquelle « les nations du monde entier se rattachent comme à une tête unique ». Tel est le principe qu’osèrent défier l’Union soviétique puis la Chine : raison fondamentale (indicible) de tous les conflits militaires contemporains. Mais on a vu ces jours-ci la transcendance divine reportée sur une figure consensuelle de la surnaturalité : le père Noël. Un dessin de presse, dans le quotidien français de référence, montrait son céleste attelage larguant un colis de missiles américains Patriot au comique troupier de l’Ukraine, devenu chef des armées de l’Occident. Zelensky croit au père Noël ? Non, c’est lui qui croit en Zelensky, disait l’image de propagande. Rien de moins que la foi (l’une des trois vertus théologales) se trouve ici enrégimentée sous couvert d’humour critique. Il fut un temps où les comics exerçaient une salubre mission de mise en question du pouvoir ; depuis l’opération Je suis Charlie, plumes et crayons n’exercent (presque) plus qu’une fonction apologétique, le pouvoir à dénoncer étant toujours celui d’en face. Encore est-il rare que des humoristes s’approprient ce qui vient du ciel, même si la supériorité dans les airs fut présentée comme apanage du monde civilisé par le nazisme et par les thuriféraires du Dieu des Armées d’Israël. Mais jamais, nous révèle un écrivain juif américain depuis l’au-delà, ne s’étaient vus 100 % des chefferies médiatiques occidentales professer l’opinion dictée par Oncle Sam. Cette doxa, poursuit-il avec un sourire aussi provocateur que son œuvre, n’épouse-t-elle pas celle de la vieille extrême-droite outre-Atlantique ?

Philip Roth conclut en effet son Plot against America (2004) par un Post-scriptum rappelant la vision fasciste exprimée par Lindbergh en 1940 dans sa défense de l’aviation : « don du ciel aux nations occidentales, (…) un outil fabriqué tout spécialement pour des mains occidentales, un art scientifique que les autres ne font que copier médiocrement, une barrière de plus entre les multitudes asiates et l’héritage européen – l’un de ces biens précieux qui permettent à la race blanche de survivre dans une mer menaçante de Jaune, de Noir et de Foncé ». Les vœux de l’As des Airs seraient comblés par Père Noël à Hiroshima et Nagasaki, comme par les escadrilles civilisées détruisant les flottes aériennes du monde arabe ; avant de se voir exaucés au-delà de l’imaginable par l’anéantissement de la Yougoslavie, de l’Iraq et de la Lybie (la Syrie n’ayant pas eu droit au déluge de feu sacrificiel pour cause de faiblesse mentale d’un Nègre à la Maison Blanche) ; puis par les flottes satellitaires d’Elon Musk. L’Union soviétique était ainsi vue par Lindbergh – toujours selon Philip Roth – comme l’empire le plus maléfique de l’histoire, la civilisation occidentale n’ayant de chance de survivre qu’en le repoussant, lui et les puissances asiatiques s’étendant au-delà de ses frontières : « le Mongol, le Perse et le Maure ». Certes ce nazi déclaré, copié de nos jours par Houellebecq et Zemmour, ne pouvait-il prévoir la révolution chinoise. Peut-on mieux résumer l’actuelle propagande occidentale, totalitaire en ce que cette opinion rassemble toutes les gauches officielles, tous les centres et toutes les droites ? Céline et Aragon se fussent réconciliés autour de ce point de vue, nous suggère encore Philip Roth. Voyez-le sourire en écoutant le Père Noël réciter aux oreilles de Zelensky les dernières lignes concernant Lindbergh de son Complot contre l’Amérique : « Il écrivait aussi que la survie de l’Occident dépendait de ‘‘ l’union qui fait la force entre nous ; d’une force trop grande pour que des armées étrangères la défient ; d’un mur occidental de race et d’armes pouvant faire échec à un Gengis Khan, comme à l’infiltration par un corps étranger ’’ ».

Soit la phraséologie raciste utilisée par Hitler pour justifier l’extermination des Soviets, et ces derniers jours par Zelensky devant le Congrès U.S. Bref, l’ordinaire des homélies prononcées à toute heure par les grands-prêtres de la tour Panoptic, pour faire communier le monde libre et démocratique dans une liturgie d’obéissance à l’idole du billet vert, en passe d’obtenir l’immolation sacrificielle au marché mondial. Pour la plus grande gloire de Kapitotal ; dont Caput totius mundi fut la racine étymologique médiévale.

Anatole Atlas, décembre 2022 (centenaire de l’Union soviétique)     

        

www.spherisme.be

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/in-u-s-god-trusts/

 

 

Et Pelé est mort

 

 

Combien de gens a-t-il rendus heureux ?

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 30 décembre 2022

 

 

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