Les Panaméens, résistant aux pressions US, autorisent la Marine iranienne à traverser le Canal de Panama

 

 

 

Elle s’appelle Aya

 

Elle est née sous les décombres de Jindires, en Syrie.

 

Son cordon ombilical encore attaché à sa mère morte.

 

 

 

 

 

 

Mais il est interdit d’envoyer des aspirines ou des emplâtres à ceux qui l’ont dégagée avec encore de la poussière de béton dans les cheveux, parce que les droitsdelhommistes occidentaux n’aiment pas son pays, mis à part ce qu’ils peuvent piller, jour après jour après jour, depuis plus de dix ans, de ses ressources naturelles.

Sans les Russes, les Iraniens et les gens d’un certain nombre d’autres nations moins puissantes mais aussi déterminées, qui ne se laissent pas intimider par les menaces, Aya aurait été laissée sous les gravats pour y mourir, comme on laisse mourir sans soins les adolescents ukrainiens blessés, sur les champs de bataille où on les jette en sachant ce qui les y attend.

 

 

 

 

Le bébé Aya voit la lumière sous les décombres  

 

Une histoire déchirante de Syrie

 

Al Mayadeen English – 10 fév. 13h30’

Source : Agences

Traduction : L.G.O.

 

 

Des images douloureuses montrent le nouveau-né couvert de poussière, qui a été secouru avec son cordon ombilical toujours attaché à sa mère morte.

Faites connaissance avec bébé Aya, une petite fille née sous les décombres du tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie, rescapée, avec son cordon ombilical encore attaché à sa mère morte, dans la ville syrienne de Jindires.

 

 

 

    

  

 

 

 

L’histoire d’Aya

À Jindires, dans la campagne d’Afrin, au nord-est de la Syrie, une petite fille a respiré pour la première fois, sous les décombres. Sa mère, qui était entrée en travail pendant le tremblement de terre, lui a donné naissance et lui a fait ses adieux d’un seul coup.

La petite fille a été nommée Aya, ce qui signifie « signe de Dieu » [ou « miracle », NdT] en arabe. Son père et ses frères ont été tués dans le séisme.

Tous les membres de sa famille étant morts, l’oncle de son père a promis de la prendre chez lui quand elle sortira de l’hôpital. Pourtant, Salah Al-Badran a été l’un de ceux qui ont été les plus durement touchés par le tremblement de terre : leur maison ayant été rasée, lui et sa famille sont contraints de s’abriter sous une tente.

La vidéo du sauvetage d’Aya est rapidement devenue virale sur les médias sociaux. On y voit un homme sortir précipitamment des ruines d’un immeuble de quatre étages avec, dans ses bras, un bébé nu couvert de poussière.

Par une température sous zéro, un deuxième homme se précipite vers le premier, avec une couverture pour envelopper l’enfant, tandis qu’un troisième supplie une voiture de l’emmener à l’hôpital.

La petite fille a été accueillie dans un hôpital de la ville voisine d’Afrin. Elle avait des éraflures et des contusions, était en hypothermie et respirait à peine.

 

Le tableau d’ensemble

Aya n’est qu’un des nombreux enfants qui ont perdu leurs parents dans le tremblement de terre de magnitude 7,8. L’UNICEF – Fonds des Nations unies pour l’enfance – a déclaré qu’il s’occupait des enfants malchanceux comme Aya, dont les parents sont disparus ou décédés, et qu’il travaillait avec les hôpitaux pour trouver des membres de familles élargies susceptibles de s’occuper d’eux.

La situation est particulièrement préoccupante en Syrie, pays qui subit déjà l’agonie de centaines de milliers d’enfants rendus orphelins par l’interminable guerre destructrice faite à ce pays.

En outre, Damas a été frappée par plus d’une décennie de sanctions draconiennes de la part des États-Unis, et des appels ont été lancés pour qu’elles soient levées pour cesser d’entraver l’arrivée de l’aide. Plus tôt dans la journée, les États-Unis ont cédé aux appels internationaux visant à lever les sanctions liées à la Syrie au lendemain du tremblement de terre, bien que de façon temporaire. [C’est nous qui soulignons, L.G.O.]

Un violent tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter a secoué la Syrie tôt lundi, faisant plus de 3.700 morts et des milliers de blessés.

Source : Baby Aya sees light under the rubble; a heartbreaking story from Syria | Al Mayadeen English

 

 

 

 

 

Depuis cet article pourtant récent, le nombre des morts s’est accru de façon exponentielle autant que prévisible : pour la Turquie et la Syrie, ils dépassent désormais largement les 20.000 (et on ne parle pas des blessés, qui n’ont pas encore été dénombrés).

Ceux qui auront lu cet article d’Al Mayadeen en anglais, auront pu voir, d’après des interventions sur Twitter insérées, que les candidatures à l’adoption d’Aya se multiplient.

 

Notre avis et on le partage :

Que les bonnes âmes se gratifient autrement que sur son dos ! Que la petite fille soit bien laissée à son oncle, à sa tante et à ses cousins. Ceux qui veulent aider le peuvent très facilement : il suffit d’envoyer à M. Salah al Badran de quoi prendre soin des siens, Aya incluse.

 

 

ATTENTION : surtout pas via une banque occidentale ! Puisqu’elles sont devenues (devenues ?) des entreprises de pillage. Et de préférence pas en dollars.

 

M. Salah al Badran

 

aux soins de :

M. Sergueï Lavrov

Ministère des Affaires Étrangères de la Fédération de Russie

 

ou de :

M. Hossein Amirabdollahian

Ministère des Affaires Étrangères de la République Islamique d’Iran

 

Aux bons soins de leurs ambassades dans votre pays.

 

 

Parce qu’il importe de laisser Bachar et Asma al Assad, leur gouvernement et leurs héroïques troupes se consacrer aux millions d’autres tâches urgentes autant que mortelles qui les assaillent.

 

_______________

P.S. Ceux qui ont lu La peau, de Curzio Malaparte (ex-fasciste qui a légué sa maison au peuple chinois), se souviendront d’une histoire semblable arrivée en 1943, dans les bombardements de Naples, où l’auteur a dû couper au canif le cordon d’un bébé sorti du cadavre de sa mère et courir le porter à une antenne d’infirmières de la Croix-Rouge. Les guerres se suivent et se ressemblent.

 

 

 

 

 

Les guerres ?

 

 

Les humains sont-ils ou ne sont-ils pas capables de provoquer des tremblements de terre, voire de (plus ou moins) les maîtriser?

 

 

Le tremblement de terre en Turquie pourrait avoir été causé par l’explosion d’une petite bombe nucléaire

 

Avia-Pro – 6.2.2023

 

 

« La base aérienne américaine d’Incirlik, où sont stationnées certaines ogives nucléaires et qui est située à Adana, près de l’épicentre du tremblement de terre du matin en Turquie, n’a pas été touchée. La version selon laquelle le tremblement de terre aurait pu être causé par une bombe nucléaire est en cours de discussion », signale RRN.

 

 

Les médias turcs font état d’une possible explosion d’une bombe nucléaire qui aurait pu  provoquer le tremblement de terre en Turquie.

Dans le contexte de (à ce moment) deux puissants tremblements de terre en Turquie, qui se sont produits à moins de 12 heures d’intervalle, des informations sont apparues dans les médias turcs selon lesquelles l’essai d’une arme nucléaire pourrait être la cause des secousses destructrices. Ces informations sont fournies par la publication RRN.

Selon les données présentées par la publication, on soupçonne que l’explosion d’une petite bombe nucléaire est devenue la raison de la destruction. Ces soupçons sont en partie confirmés par les caractéristiques des fluctuations souterraines qui avaient été signalées précédemment. Dans le même temps, il est rapporté que la base aérienne d’Incirlik elle-même, où sont stockées les armes nucléaires américaines, n’a pas été endommagée.

Pour leur part, les experts qualifient cette version de peu probable, car elle serait inévitablement prouvée par le rejet de substances radioactives dans l’air, bien que la puissance d’explosion puisse parfaitement correspondre à la détonation d’une petite charge nucléaire.

 

Source : Подробнеена: https://avia-pro.fr/news/zemletryasenie-v-turcii-moglo-byt-vyzvano-vzryvom-nebolshoy-yadernoy-bomby

Notre source : Le tremblement de terre en Turquie pourrait avoir été causé par l’explosion d’une petite bombe nucléaire (avia-pro.fr)

 

 

 

 

« L’essai » d’une arme nucléaire ? À d’autres !

À supposer qu’arme nucléaire il y ait eu, arrêtons de prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages : on n’« essaie » pas des armes nucléaire juste au-dessus d’une faille réputée sujette aux mouvements tectoniques. Il faudrait être fou à lier ! Mais justement, on commence ici à soupçonner qu’ils le sont assez pour avoir voulu donner, à leur allié récalcitrant et à quelques-uns de ses proches voisins – heu… en cours de destruction programmée, sanctionnés, etc. – , un rappel à l’ordre zunien.

Nous ne parierions pas notre dernière chemise sur la conviction des « experts ». Quoi qu’il en soit :

À suivre avec attention.

 

 

 

 

À propos de sanctions temporairement levées…

 

Outre qu’on ne croit pas à la bonne foi des USA bidéniens dans la levée des sanctions (qui sera capable de vérifier ?) on a vu dans plusieurs endroits, à nos dernières nouvelles, que la France ne s’y associait pas.

Le président Macron n’a pas dû être briefé à temps pour suivre la manœuvre.

On ne va pas passer du temps à les rechercher. Si la France revient sur ses positions inhumaines, vous l’entendrez dire. Et vous vérifierez si vous voulez.

 

 

 

 

Ailleurs, dans une autre France :

 

Dès les premières heures de la catastrophe, M. Michel Raimbaud, ex-ambassadeur de France, et son épouse, ont lancé une campagne d’alerte pour réclamer, à la France et à l’Union Européenne, l’arrêt des sanctions et un large mouvement de soutien à la population syrienne. Cet appel – qu’on aurait préféré mise en demeure – a pris, jusqu’à présent, la forme d’une pétition :

 

Lever les « sanctions » entravant l’acheminement de secours en Syrie

 

Michel Raimbaud – 11 février 2023

 

En lien avec celui des Patriarches (relayé ici), cet appel a réuni des personnalités de tout bord autour de Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France
Communiqué mardi 7 février 2023

 

 

 

Alep, 7 février 2023

 

 

Un séisme d’une grande ampleur vient de frapper la Syrie ajoutant une catastrophe naturelle dévastatrice au drame humanitaire des Syriens. Le bilan des victimes ne cesse d’augmenter dans les villes d’Alep, de Lattaquié, de Hama et d’Idleb.

Le Chef de l’État, monsieur Emmanuel Macron a déclaré que La France est prête à apporter une aide d’urgence aux populations en Turquie et en Syrie. Nous, signataires de ce communiqué appelons la France et l’Union Européenne à la levée urgente et immédiate des sanctions économiques imposées à la Syrie dans son ensemble.

Lire la suite…

 

Source : Lever les « sanctions » entravant l’acheminement de secours en Syrie | EEChO

 

 

 

 

Même si les pétitions n’ont jamais servi à rien, il importe de signer celle-là, autant qu’il importait, pour les Italiens, de signer celle de San Remo.

M. l’ambassadeur et Madame, ayant très vite été débordés par l’affluence des signatures, il est recommandé d’envoyer désormais la vôtre à cette adresse :

 

Petition · Pour une levée des sanctions contre la Syrie · Change.org

 

 

 

 

 

On aurait voulu l’écrire…

 

parce que rien, ici, ne nous paraît plus urgent ni plus important…

 

c’est Khider Mesloub qui l’a fait

 

 

 

 

 

Les manifestants processionnels : compagnons de route du capital

 

Khider Mesloub – Les 7 du Québec – 6.2.2023

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet article est disponible en Anglais, en Italien et en Espagnol ici : Articles du 6 fevrier[23447]

 

 

À l’ère de la domination totalitaire du capital, hors de question de perturber la machine de fabrication, le cycle de valorisation du « Kapital ». Encore moins de subvertir le mode de production capitaliste… pense le manifestant processionnel.

 

De nos jours, la sacro-sainte semaine de travail est respectée comme une divinité par l’ensemble des salariés, surtout par les «révolutionnaires» processionnels et les séditieux du week-end, ces nouveaux protestataires respectueux des règles sacrées de la semaine de travail et de leurs divins lieux d’exploitation, ces temples de la production capitaliste où viennent besogner quotidiennement les esclaves et les précaires des temps modernes. La semaine sacrée de travail est ainsi préservée de toute souillure contestataire subversive, insurrectionnelle.

 

Les cinq journées de labeur ne sont plus perturbées par des débrayages et des grèves sauvages. Encore moins une occupation d’usine, des Assemblées générales, des Conseils ouvriers. Ainsi en a décidé le dieu-capital, parvenu à ses prophétiques fins par la grâce de son emprise sur les cerveaux obtenue par le contrôle totalitaire des moyens de propagande scolaires et médiatiques.  Donc par le conditionnement des mentalités.

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Source : Les manifestants processionnels: compagnons de route du capital – les 7 du quebec

 

M. Mesloub, Robespierre et Marat seraient fiers de vous.

 

 

 

 

Légion d’honneur ?

 

 

 

 

Guerre en Ukraine : Macron n’exclut pas de retirer la Légion d’honneur à Poutine

 

Le Figaro avec AFP – 10.2.2023

 

 

 

Le chef de l’État Emmanuel Macron. JOHANNA GERON / REUTERS

 

 

S’il n’a pas encore pris de décision, le chef de l’État veut choisir « le bon moment » pour priver le président russe de la distinction que Jacques Chirac lui avait accordée en 2006.

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Source : Guerre en Ukraine : Macron n’exclut pas de retirer la Légion d’honneur à Poutine (lefigaro.fr)

 

 

 

 

Ce n’est pas perdre son temps qu’essayer d’être clairs

 

La décoration de la « Légion d’honneur », inventée et créée par Napoléon Bonaparte dans des buts faciles à imaginer, ne peut s’entendre autrement que « Légion du déshonneur ». N’en déplaise à ceux, nombreux, qui se sont sentis flattés de la recevoir et de la porter. En ce compris le général De Gaulle s’il l’a eue (on n’en sait rien).

QUI aurait dû la refuser ? Tout le monde ! Tout Français digne de ce nom. À l’instar de Jean-Paul Sartre qui a refusé son Prix Nobel. Provoquant, rappelons-le, la remarque d’on ne sait plus qui : « Le refuser n’est rien. Encore faudrait-il ne l’avoir pas mérité. »

QUI ne peut pas la refuser ? Les étrangers. Quel que soit leur statut privé ou public. Parce que ce serait, de leur part, offenser la France qui la leur confère et qui n’a pas su, mais ce n’est pas leur faute, être assez vigilante sur ces choses.

 

 

 

 

Que le président désormais à moumoute l’ait conférée à un être qui a du sang ukrainien sur les mains jusqu’aux épaules, c’est dans l’ordre : entre copains-coquins, ce sont des choses qui se font.

Qu’il se croie autorisé à défaire ce qu’a fait un de ses prédécesseurs sur le trône témoigne seulement de sa présomption.

On suppose – non, on est sûrs – que le Kremlin ne prendra même pas la peine de lui renvoyer son hochet, au moment où des tâches autrement importantes exigent d’être menées à terme sans tarder pour le bien général.

Incident nul, à l’image de ses protagonistes.

 

 

On peut penser ce que l’on veut de Jacques Chirac [« À nos chevaux, à nos femmes et à ceux qui les montent ! »], mais c’était quand même une autre pointure.

 

 

Là, c’était en 2006. Il en a coulé, depuis, de l’eau sous les ponts. Et on en a dégringolé des siècles de pente savonneuse en dix-sept ans.

Mieux vaut en rire, il y aurait trop à pleurer.

 

 

 

 

 

 

San Remo : suite et presque fin

 

 

Ukraine : la récitation et la réalité

 

Manlio Dinucci – Byoblu – 11.2.2023

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

On se souviendra de ce festival de San Remo comme du « Festival des deux Présidents » : le président de la République italienne Mattarella à l’ouverture et le président ukrainien Zelenski à la clôture. Ce dernier n’apparaît pas en images, à la suite des protestations qui se sont élevées en Italie. Reste cependant la substance : Zelenski envoie au Festival de San Remo une intervention qui –annonce le présentateur Amadeus chargé de le lire – « est traduite par l’Ambassade ukrainienne pour pouvoir être vraiment très fidèles à la rédaction du président Zelenski ».

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/ukraine-la-recitation-et-la-realite/

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 11 février 2023

 

 

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