UHURU

 

Parce que les encore un peu en vie passent devant les morts, même ceux qui parlent encore…

 

La Libye demande la libération de Hannibal Kadhafi 

 

Ici Beyrouth  – 14 .8.2023

 

 

 

 

La Libye a demandé la libération de Hannibal Kadhafi, emprisonné depuis 2015 au Liban, en raison de la détérioration de son état de santé, selon des informations de l’agence Associated Press.

Âgé de 47 ans, Hannibal Kadhafi souffre, d’après l’un de ses avocats, de spasmes musculaires au niveau des mains et des jambes, ainsi que de vertiges et de maux de tête. Sa santé s’est détériorée en raison d’une grève de la faim qu’il a entamée le 2 juin.

Le cinquième et plus jeune fils de Mouammar Kadhafi est détenu au siège des Forces de sécurité intérieure (FSI) à Beyrouth depuis 2015,20 dans le cadre de l’affaire de la disparition de l’imam Moussa al Sadr, fondateur du mouvement Amal, lors d’un voyage à Tripoli, en Libye, en 1978. Hannibal était âgé de trois ans à l’époque.

Source : https://icibeyrouth.com/

 

 

 

Que dit ceci (en anglais) ?

https://theintercept.com/2023/08/14/julian-assange-plea-deal/

 

Qu’à condition qu’il plaide coupable, les bourreaux de Julian Assange sont prêts à reconsidérer ce qu’ils seraient disposés à faire en sa faveur dans leur camp de la mort pour un seul homme.

 

 

 

 

C’était pour le 15 août,

Fête de la Dormition de la Vierge…

On est en retard.

 

 

 

 

 

 

Méditation finale de Lénine

 

 

Le rideau s’ouvre sur la place Rouge où je retrouve mon rôle de gisant. Je me laisse bercer l’âme et embuer les yeux par la romance de Moscou, dans le brouhaha d’un jour s’évanouissant comme une nuit à New York. Nul ne médite mieux que les morts. Je m’y suis exercé pendant un siècle. Cela m’a permis d’explorer des régions de l’esprit que je n’osais aborder de mon vivant. Comme ces voix émises depuis une île de l’Atlantique, face au mont de l’Atlas, me faisant écho par le truchement d’un Atlante. J’ai suivi jadis les pérégrinations de ce bougre en Union soviétique. Avec son parler russe imprégné d’accent balte pouvant le faire passer pour un étudiant de l’université de Tartu (célèbre pour son école de sémiotique), il s’était embarqué sur la Neva dans une croisière interdite aux touristes. Nul ne pouvait imaginer son origine belge quand il devisait avec Sacha, qui deviendrait le personnage du Chamane dans son premier roman. Leur périple se poursuivrait jusqu’au monastère de Kiji sur le lac Onega. Cette initiation contribuerait à faire de lui le Scribe illégitime qu’il est devenu. Là se découvrirait la coulisse d’un arrière-décor au théâtre du monde. On l’y mena sur les traces de son grand-père, cet aède grec ayant écrit les Carmina Sovietica, proche de Richard Sorge au Japon durant la guerre. Ce fut un pèlerinage. Sorge ne transmit-il pas à Moscou des informations décisives pour la bataille de Stalingrad ? L’Atlante a sans doute hérité de son grand-père un goût pour les fables supposées relater des événements réels, où la distance est faible entre mondes naturel et surnaturel. Ainsi lui apprit-on l’existence d’une Atlantide russe, qui serait reliée à cette île de Kiji sur le lac Onega. Selon la légende, un prince russe aurait été tué par les Mongols dans la défense de sa ville sur la Volga. Cette cité de Kitej fut sauvée par une intervention divine qui l’engloutit au fond d’un lac. L’Atlante fit la même expérience que son grand-père : il put entendre chants et cloches de Kitej résonner encore dans les bulbes de l’église en bois de Kiji. Car, selon nos légendes, par fleuves et lacs s’écoule un sang sacré reliant les sources à l’océan. Du même fluide universel relève le murmure s’écoulant de mes lèvres : prolongement de vie accordé, selon nos mythes antérieurs au christianisme, aux êtres morts prématurément. C’est bien mon corps charnel qui fut transporté par les airs en troïka de New York à Moscou dans un voyage n’ayant pas manqué d’agréments physiques, mais c’est un autre corps qui m’apporte le souffle nécessaire à poursuivre cette méditation posthume, et c’est encore un troisième corps, d’une extrême subtilité, qui m’assure la présente béatitude. S’il existait un instrument d’optique apte à capter l’image de mon corps astral, on le verrait couché tel celui d’un fakir, en équilibre sur la pointe supérieure de l’étoile rouge à cinq branches, au sommet de la tour Spasskaïa. Septante mètres en surplomb de la place Rouge, j’avoue me sentir dans la peau d’un acteur de cinéma. Les invités de Tiffany ont feint de se livrer à la dramaturgie d’un festin sacrificiel en obéissant à la mise en scène d’un réalisateur inconnu. Postures de nababs, grimaces médiatiques : autant de rôles sur un plateau reliant les deux rives de l’Atlantique. New York New York ! Me perce toujours les oreilles ce vieil air de Broadway, dans une comédie musicale qui dérangeait mon sommeil il y a plus d’un demi-siècle. Imagine-t-on une East Side Story dont les comédiens, jeunes et beaux représentants des quartiers louches, clameraient Moskva Moskva ? Toute la différence entre deux mondes est dans le rapport entre un pur jeu d’apparences extérieures séduisantes, et l’essence intérieure occultée. Nous perdons notre être en perdant l’essentielle intériorité de l’âme, au profit de cette extériorité privée de sens qui est leur marque de fabrique.  Si New York impose l’idéologie d’une existence vouée à l’explosion des sens, qu’en est-il des Moscow-boys du show, du crime et de la finance ? Redevenu gisant, j’écoute mourir en moi les échos d’un rêve plus doux que les cauchemars passant pour la réalité des vivants. Le champagne à la vodka trinqué chez Tiffany m’a détendu les nerfs. La pantomime sur scène d’Anna Karénine, flanquée de Joe Biden et de Bernard Arnault, n’aurait pas plus déplu à Tolstoï que la complicité d’Eugène Onéguine et du prince Mychkine à Pouchkine et Dostoïevski. Retour à Moscou, je me devais d’élucider la nuit passée à New York pour donner enfin sens à toutes les nuits ; je veux dire, cette longue nuit qui traîne depuis cent ans.

Lire la suite…

Source : http://www.spherisme.be/Texte/MeditationFinale.htm

 

 

 

UHURU signifie liberté en swahili…

 

C’’est Lénine qui nous l’apprend par la plume de son scribe, dans cette dernière méditation recueillie. Où il dit encore :

 

 « Une montagne de cadavres s’amoncelle sur ma poitrine. Il faut que tu te lèves, murmurent en chœur leurs voix. Gagne la tribune derrière le mausolée. Invite-toi parmi les officiels. Sois à leurs côtés. Quand viendra le prochain sommet de dirigeants africains, dis-leur qu’à la révolution française de la liberté et à la révolution russe de l’égalité, succèdera bientôt la révolution congolaise de la fraternité !… »

[…]

« La plus prestigieuse université de Moscou retrouvera le nom de Patrice Lumumba qui fut retiré par Eltsine sur ordre d’Oncle Sam en 1992. »

 

La Mère de Dieu – qui fut celle des dieux et des hommes – l’entende ! Et nous pardonne de célébrer sa fête en retard.

 

 

 

 

Quelles sont les nouvelles d’Afrique ?

 

Manifestations massives au Nigeria, contre l’invasion de la CEDEAO au Niger

Manifestations massives au Nigeria contre l’invasion de la CEDEAO au Niger (avia-pro.fr)

 

 

 

 

Le Mali lance un avertissement : Départ imminent de la CEDEAO et de la BCEAO en cas d’attaque au Niger

 

C’est ce qu’explique ici le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop. Vidéo.

https ://lemediaen442.fr/le-mali-lance-un-avertissement-depart-imminent-de-la-cedeao-et-de-la-bceao-en-cas-dattaque-au-niger/

 

 

Sur le terrain l’équation est simple : le gouvernement révolutionnaire du Niger, menacé d’invasion par les caniches du Deep State US qui se prennent pour la France et leurs homologues africains :

1/ envisage d’expulser les troupes globalistes stationnant déjà sur son territoire ;

2/ annonce qu’en cas d’invasion armée, leur créature actuellement aux arrêts sera exécutée.

Que vont faire les caniches ? Se couvrir de honte en laissant massacrer celui qui les a servis ? Ou recourir à des méthodes moins bravaches mais plus meurtrières encore en pratiquant la seule forme de guerre qu’ils sachent faire : les « sanctions » ? Dans ce cas, ce n’est pas le coupable de haute-trahison qui payera mais les innocents. Par millions. Car rien de tel que l’embargo pour faire la guerre à outrance à un peuple entier. Demandez aux Cubains. Demandez aux Syriens, ils vous expliqueront.

 

 

 

 

 

Une question purement locale :

 

Où en est cette velléité ?

https://www.volopress.net/spip.php?article1339

 

 

 

 

 

Diffusé via e-mail le 16 août 2023

Mis à jour le 4 septembre 2023

par Les Grosses Orchades

 

 

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