GUERRE AUX MENSONGES ?

 

 

Si les guerres peuvent être déclenchées par des mensonges, la paix peut être déclenchée par la vérité.

Julian Assange

 

 

Quand vous cliquez sur EDGE, en ce mardi 19 septembre, voici ce qui vous saute à la figure, parce que ce moteur de recherche a choisi la première page de MSN pour son fond d’écran animé :

Défaite en Ukraine? La planque secrète de Poutine au Venezuela serait déjà prête (msn.com)

Donald Trump est à court d’argent pour payer ses frais de justice (msn.com)

 

 

Et ce n’est qu’un début ! Ils continuent et « continueront le combat » aussi longtemps qu’il faudra (« as long as it takes »).

Et les jobards de rester déférents la bouche ouverte, parce que c’est tellement plus facile d’avaler n’importe quoi que de se dire « Et si ce n’était pas vrai ? ».

 

 

 

 

 

 

Mais il y a ceux que ça n’amuse pas du tout de galoper avec le troupeau vers l’abattoir. Ceux-là sont des moutons, voire des agneaux, noirs.

 

 

 

 

 

 

Ce sont quelques-uns de ces nageurs à contre-courant que nous vous proposons de découvrir aujourd’hui, principalement dans des vidéos récentes.

Pour le rendez-vous à la Fête de l’Huma, dont il est question dans celle-ci, c’est trop tard. Notre vieille habitude d’être toujours à la bourre :

 

 

Michel Collon chez Régis de Castelnau

LA GUERRE EN UKRAINE VIDÉO NUMÉRO 54

16 SEPTEMBRE 2023RÉGIS DE CASTELNAU92 COMMENTS

 

 

 

 

Michel Collon a quelque chose d’héroïque. C’est un résistant qui se bat depuis des années contre la guerre et pour la vérité.

Avec son organisation « Investig’action » le collectif qu’il a créé, il poursuit inlassablement un formidable travail de ré-information.

Ses équipes et lui, ont publié un ouvrage ABSOLUMENT INDISPENSABLE sur la guerre en Ukraine.

Il faut acquérir, lire et faire lire « UKRAINE, la guerre des images ».

Il nous a fait l’amitié de nous accorder un entretien.

LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT

GUERRE EN UKRAINE

VIDÉO NUMÉRO 54

Régis de Castelnau

Hervé Carresse

Invité : Michel Collon

Pour son ouvrage : « UKRAINE, la guerre des images »

https://www.youtube.com/watch?v=jx1JQO0w16Y

 

Source : LA GUERRE EN UKRAINE VIDÉO NUMÉRO 54 – Vu du Droit

 

 

 

 

Autres interlocuteurs et autres sujets abordés

 

 

Michel Collon : « Les USA ont soutenu les pires extrémistes en Yougoslavie, Libye, Syrie, Ukraine… »

 

Le média en 4.4.2 – 19.9.2023

 

 

L’Association Dialogue Franco-Russe a récemment accueilli Michel Collon, fondateur du collectif « Investig’Action » et analyste de la stratégie de guerre et de désinformation. Au cœur de cette rencontre, Michel Collon a abordé divers sujets brûlants, notamment la guerre en Ukraine et la manipulation médiatique qui l’accompagne.

 

 

 

 

Sources :

Michel Collon : « Les USA ont soutenu les pires extrémistes en Yougoslavie, Libye, Syrie, Ukraine.. » (lemediaen442.fr)

http://siteveillestrategique.blogspot.com/2023/09/geopolitique-globale-analyse-de-michel.html

 

 

 

 

 

 

 

Quelques-uns de ceux évoqués dans ces interviews

 

 

Michel Collon

et Test Media Internatiuonal

UKRAINE, la guerre des images – 50 exemples de désinformation.

Investig’Action (10 mai 2023)

Édition illustrée

416 pages

31 x 18 x 2 cm

25 €

Michel Collon, fondateur du Collectif Investig’Action. Analyste des stratégies de guerre et de désinformation, qui anime l’émission Michel Midi. Avec un réseau international de témoins et d’experts, il vérifie, recoupe et analyse la couverture médiatique des grands conflits mondiaux.

 

 

Karen Sharpe, Michel Collon, et al.

JULIAN ASSANGE PARLE

Investig’Action – 2021

Grand livre : 15 x 31 x 3,5 cm

200 pages

15 €

De Julian Assange, vous avez beaucoup entendu parler. Souvent en mal. Mais lui-même, l’avez-vous entendu ? En réalité, si vous n’avez pas suivi de près l’affaire Assange – WikiLeaks, tout ce que vous croyez savoir sur cette affaire est probablement faux. Découvrez avec ces 200 citations, soigneusement choisies et introduites par Karen Sharpe, une pensée originale et prophétique. Qui invite à nous interroger : comment fonctionnent réellement gouvernements, multinationales, appareils militaires et presse ? Paradoxe insupportable : ceux qui révèlent les crimes vont en prison, mais ceux qui les ont commis restent impunis. En réalité, à travers le journaliste Assange, ces puissants veulent intimider et réduire au silence tous les lanceurs d’alerte dont nous avons tant besoin.

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/livres-quelques-uns-de-ceux-evoques-dans-ces-interviews/

 

 

 

 

 

Désinformation médiatique par le cinéma ? Of course, puisque le cinéma est un « media ».

 

 

De quoi Barbenheimer est-il le nom ?

Rosa Llorens  – L.G.S.  – 19.9.2023

 

 

 

 

Nous venons de vivre un phénomène médiatique (et non cinématographique) énorme : tous les écrans saturés par deux films en apparence très différents, mais tous deux états-uniens, Barbie et Oppenheimer ; cela veut forcément dire quelque chose. Pourtant, on cherche encore les articles stimulants sur ce sujet. Pourquoi ? Et quel symbole peut-on lire sous ce blitzkrieg médiatique ?

 

Pour Barbie, la réponse à la première question paraît claire : on est simplement stupéfié, médusé ; par quel bout prendre un film aussi imbécile et une telle arnaque (deux heures de placement de produit) ? « Les cons, ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît » : hélas, on n’en est plus là. Il faut être futé, au contraire, pour comprendre qu’à partir d’un certain degré, la connerie réduit l’adversaire au silence : comment argumenter contre Barbie, si on ne veut pas répéter des évidences qui risqueraient d’apparaître comme de fastidieux poncifs ?

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Source : De quoi Barbenheimer est-il le nom ? — Rosa LLORENS (legrandsoir.info)

 

 

 

 

 

Puisqu’elle en parle :

 

Denis Duclos

Le complexe du loup-garou

La Découverte – 2005

280 pages

Pourquoi y a-t-il autant de « serial killers » aux États-Unis ? Pourquoi la « production culturelle » américaine (film, télévision, livres) est-elle aussi imprégnée de violence et de cruauté ? Est-il vrai que le spectacle de la violence imaginaire encourage le déchaînement des instincts violents ? Mais aussi : pourquoi la double figure du Dr Jekyll et de Mr Hyde, ou encore le complexe du loup-garou, sont-ils aussi présents dans la culture nord-américaine ? En se répandant mondialement, cette culture aurait-elle le pouvoir de multiplier parmi nous les appétits meurtriers et les obsessions macabres ? Denis Duclos apporte ici une réponse inattendue à cette énigme, grâce à une enquête approfondie au cœur de la culture de la terreur. Il montre que la représentation de la violence à l’écran est d’abord le reflet d’une conviction mythique propre à la culture américaine : pour elle, la société n’est qu’un rempart précaire contre l’animal tapi en nous. Chez les tueurs en série comme chez les personnages sanglants de la fiction, elle ne fait que répéter les figures héroïques des sagas nordiques, les « Berserkr », ces guerriers fous toujours tentés de se métamorphoser pour massacrer leurs propres familles. C’est ce fantasme qui lui fait accepter, en contrepartie, la surveillance automatisée, pour stopper le déviant, et qui explique en partie l’hypertrophie du droit aux États-Unis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’interview qui suit est déjà vieille de trois semaines, mais, cette fois,  elle est sous-titrée en français. L’estimation par Douglas MacGregor du nombre d’Ukrainiens tués au combat – POUR RIEN ! – s’élevait alors à 450.000 hommes  (estimation recoupée par plusieurs sources fiables). Ces pertes ont aujourd’hui atteint le demi million d ’hommes, d’autant plus sûrement que, depuis quelques jours, elles ne font que croître : on parle de 500 à 1.000 hommes tués PAR JOUR.

Que peuvent faire les Russes ? Se laisser abattre ou tirer. C’omme dans toutes les guerres. Celle-ci est une des pires qui soient, et surtout une des plus cyniques : « as long as it takes » = jusqu’au dernier Ukrainien.

Quand il n’y en aura plus, « on » pourra remettre ça avec les Arméniens. C’est dans les tuyaux.

 

 

Ancien colonel de l’US Army, Douglas MacGregor alerte les Américains à propos de l’Ukraine : « Nous devons stopper et négocier »

 

Égalité et Réconciliation – 26.8.2023

 

 

Douglas MacGregor face à Tucker Carlson

 

 

Le célèbre Tucker Carlson reçoit le colonel Douglas MacGregor, vétéran de l’US Army et ancien conseiller à la Défense de Donald Trump, pour un entretien consacré aux prétentions américaines en Ukraine.

 

 

 

 

Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Ancien-colonel-de-l-US-Army-Douglas-Macgregor-alerte-les-Americains-a-propos-de-l-Ukraine-Nous-73398.html

 

 

On remarquera que pas un seul des Américains les plus honnêtes, les plus objectifs et les plus consciencieux n’arrive à se débarrasser du préjugé « il n’est rien de pire au monde que l’URSS en général et que Joseph Staline en particulier ».

Lobotomisés au berceau et quotidiennement cerveaulavés le reste de leur existence, ils ont déjà bien du mérite d’être ce qu’ils sont, mais s’avèrent TOUS, même les meilleurs, incapables de voir leur pays pour ce qu’il est et de remettre en question la criminalité permanente, inégalée, organique, de ses actes..

Comment leur en vouloir ? On n’est pas à leur place.

 

 

 

 

 

 

 

 

Irrépressible Murray !

 

 

On parle d’une livraison imminente de Julian Assange aux néocons U.S. par la ruling class U.K.

 

La vidéo qui suit est en anglais. On essayera de vous résumer le moins mal possible

 

 

À REGARDER : Une tournée américaine pour soutenir Assange

 

Consortium News – 15.9.2023

 

 

L’ancien diplomate britannique Craig Murray effectue une tournée aux États-Unis avant l’extradition possible de l’éditeur emprisonné de WikiLeaks Julian Assange. Regardez ces événements avec Chris Hedges, Scott Ritter et d’autres partisans.

 

Craig Murray et Scott Ritter à Woodstock, New York, le 7 septembre

(avec l’aimable autorisation de Jon Flanders)

 

 

 

Source : https://consortiumnews.com/2023/09/15/watch-a-us-tour-for-assange/

 

Voir aussi :

https://consortiumnews.com/2023/09/20/australian-mps-endorse-bring-assange-home-delegation/

https://consortiumnews.com/2023/09/20/british-press-sides-with-power-against-assange/

https://consortiumnews.com/2023/09/20/watch-australian-mps-at-doj-after-assange-talks/

 

 

 

 

On ne résume pas en quelques lignes une heure dix de propos passionnés presque à sens unique .

Après une brève introduction de Randy Credico (dont on se rappellera qu’il ya quelques mois, il affrétait des camions chargés de promener jour et nuit d’énormes panneaux en faveur d’Assange dans tout Washington) et une un peu plus longue de l’infatigable Scott Ritter (qui parlera à bon droit « des trente ans que nous venons de passer à nous battre contre les guerres et pour la vérité ») c’est surtout à Craig Murray qu’il est revenu de parler le plus longuement d’Assange, de mettre des points sur des i et de révéler au passage quelques ignominies des audiences où il fut prétendument débattu des prétendus crimes de Julian.

Sur Craig Murray, on pourrait reprendre mot pour mot ce que Régis de Castelnau dit de Michel Collon : à commencer par « héroïque ». Avec la même obstination, la même endurance, la même intégrité. À l’entendre, on croit ré-entendre Collon : ce sont les mêmes arguments, les mêmes explications des mêmes vilenies, les mêmes appels au public lambda, pour qu’il s’informe, pour qu’il retrousse ses manches et combatte.

Tout au long de cette heure de quasi monologue, Murray révèle aussi, à ses auditeurs américains, quelques-uns des aspects les plus répugnants de la parodie de justice qui a prétendu juger le fondateur de Wikileaks.

C’est ainsi qu’on apprend que la juge, sur qui Murray avait une vue plongeante, est arrivée au tribunal avec son jugement déjà rédigé étalé devant elle (parce qu’elle était tellement persuadée de la culpabilité d’Assange qu’elle l’avait rédigé à l’avance ? s’était-il d’abord demandé. Non. Parce qu’« on » le lui avait fait parvenir, déjà rédigé, pour qu’elle n’ait qu’à le lire à l’issue des pseudo-débats. Au cours desquels d’ailleurs, les avocats d’Assange  n’ont pu communiquer ni entre eux ni avec leur client, enfermé dans sa cage de verre.

Le témoignage – récusé et moqué – d’un musulman venu raconter, pour justifier les peurs légitimes des défenseurs d’Assange, son calvaire de kidnappé en Allemagne par les États-Unis, torturé tous les jours pendant des mois sur ses parties génitales, exceptionnellement relâché quand ses bourreaux se sont aperçus qu’ils s’étaient trompés de bonhomme. Avec des excuses ? Vous plaisantez ! Tout cela pour avoir la joie et l’avantage de venir se faire insulter et ridiculiser dans un tribunal bidon soi-disant civilisé en essayant d’y apporter un peu de vérité.

Impressionnant aussi ce que raconte Murray du « processus » de transfert de Julian de sa geôle au tribunal : lever à 3 heures du matin, fouille au corps en passant par tous les orifices, et autres courtoises manières, au départ et au retour.

Assez longue évocation du témoignage de Daniel Ellsberg, cette véritable institution américaine depuis les Pentagon Papers, qui n’a reçu communication des 600 points sur lesquels il devait témoigner que le jour du procès, à 5h30 du matin. Il avait 9 heures pour tout lire et organiser ce qu’il pouvait en dire. Il avait 89 ans. Il s’y est mis. Il l’a fait. Il a magistralement mouché ses mafieux contradicteurs. Il est mort le 18 juin dernier.

À la demande « qu’est-ce qui va se passer ? », « croyez-vous qu’ils vont l’extrader ces jours-ci comme on le dit ? », il répond qu’il ne sait pas. Qu’il avait peur il y a quelque temps que Julian se laisse mourir tant il allait mal mais qu’il a repris le dessus et que sa santé a cessé de se dégrader. Ils disent qu’ils veulent l’avoir en Amérique, et une fois là, il n’y a pas que la torture à redouter, il y a le suicide assisté à la manière d’Epstein. D’un autre côté, ils ne voient pas d’un œil enthousiaste un procès d’Assange et un procès de Trump simultanés pendant la campagne électorale. Ce qu’ils voudraient, dit-il, c’est qu’il se dépêche de mourir à Belmarsh. Et ils font tout ce qu’ils peuvent pour y arriver.

On n’en finirait pas de citer Murray. Répétons-le : en l’écoutant, on croit entendre Collon. Ce sont les mêmes arguments, la même recherche obstinée de la vérité, les mêmes appels au public lambda pour qu’il se mobilise, qu’il s’informe, qu’il participe d’une manière ou d’une autre à la résistance qui le concerne : recherche ou dissémination de la vérité, traductions, sous-titrages, discussions en famille, au travail, à l’école, au sport ou dans les quelques cafés qui restent.

À propos, se rend-on compte qu’outre avoir tué les petits commerces, puis avoir éliminé les grandes surfaces au profit de la distribution centralisée, « ils » ont réussi à mettre à mort presque tous les pubs et les cafés, ces lieux de vie et d’échanges ? Se rend-on bien compte que la chose avait été, de longue date programmée et qu’elle a été délibérément exécutée (en dernier ressort grâce au merveilleux Covid 19) ?

Bref, c’est chez Murray, comme chez Collon et quelques autres, un appel à la résistance de tous, comme pendant la guerre. Parce que nous sommes dans une guerre, bien plus terrible que la IIe mondiale.

 

 

 

 

Au nom de la démocratie et de la liberté.

 

 

Murray refoulé du palais de justice du procès prévu pour Assange en Virginie

 

Joe Lauria – Consortium News – 15.9.2023

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

L’ancien diplomate britannique a cherché à visiter la salle d’audience où Julian Assange sera jugé s’il est extradé vers la Virginie. On lui en a interdit l’entrée.

 

 

Le palais de justice Albert V. Bryan des U.S.A. à Alexandria, Virginie, tribunal de district U.S. pour le district est de Virginie, où Craig Murray s’est vu refuser l’entrée.

 (Tim Evanson/Wikimedia Commons)

 

 

Craig Murray, ancien ambassadeur britannique et proche associé de l’éditeur de WikiLeaks emprisonné Julian Assange, nous apprend qu’un officier de police U.S. l’a empêché d’entrer dans le palais de justice d’Alexandria, en Virginie, où Assange sera jugé s’il perd son procès en Grande-Bretagne.

De passage à Washington pour une tournée aux États-Unis, Murray a déclaré mercredi lors d’une réunion qu’ayant un peu de temps à tuer, il avait décidé, plus tôt dans la journée, de visiter le palais de justice fédéral d’Alexandria « juste pour voir à quoi ça ressemblait ».

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/?page_id=23342&preview=true

Source d’origine  : https://consortiumnews.com/2023/09/15/murray-blocked-from-assange-courthouse-in-virginia/

 

Au fait, pourquoi la Virginie ? Sans doute parce que, dans cet État, il n’y a pratiquement pas un quidam qui ne soit employé par la CIA, la NSA, le FBI ou l’un ou l’autre de ces « machins en trois lettres ».

 

 

 

 

 

Au moment où il s’envole pour New York et Washington, mais surtout pour Washington…

 

 

Ukraine – Zélinski dénoncé par le New York Times le jour où il s’apprête à parler à l’ONU ! audio 2’39

 

Anonyme  – Vive la Révolution – 19.9.2023

 

Lire/écouter la suite…

Source : http://mai68.org/spip2/spip.php?article16313

 

 

 

 

C’est ce que raconte peu ou prou Alex Christoforou, dans une de ses deux vidéos du même jour, et c’est ce dont il  discute avec Alexander Mercouris dans une autre :

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=7mief5uQ_eA&t=66s

 

 

Ce que soulignent ici (en anglais) les deux compères, c’est qu’il est très significatif que le New York Times ressorte, au bout de trois semaines, quand les gens n’y pensaient plus car un clou chasse l’autre, un crime que les merdias avaient, dans la demi-heure, attribué aux Russes (deux drones sur un marché plein de monde dans le Donetsk : 18 morts d’un coup, au moment précis où Blinken arrivait à Kiev.) Personne n’avait jamais cru à cette version et les preuves du contraire avaient aussitôt afflué.

La question que les deux hommes se posent ou font semblant de se poser est : pourquoi le NYT ressort-il cette affaire quasi classée au moment où Zélenski s’envole pour New York (où il devrait déjà se donner beaucoup de mal pour ne pas tomber sur Lavrov) mais surtout pour Washington où il doit (veut ?) rencontrer Bidenopoulos. Pour quoi faire ? Lui présenter sa sébile bien astiquée, bref mendier de l’argent et des armes. Comme d’hab, mais dans des conditions nouvelles.

Or, si lors de sa visite précédente il était tout faraud, héros du poulailler, avec drapeau signé par les défenseurs de Bakhmut sûrs d’arriver en Crimée dans les 5 jours et de défenestrer Poutine dans la semaine, la situation aujourd’hui a bigrement changé. L’« armée ukrainienne » s’est fait battre à plate couture. Les Zuniens veulent geler le conflit jusqu’après leur élection présidentielle (novembre 2024). Pourquoi ? Pour ne pas la perdre. Mais le Zé, a qui on a l’an dernier interdit (Johnson) de négocier avec les Russes, avait – idiot mais discipliné – interdit par décret fondu en loi toute négociation avec l’adversaire et pour toujours. Ce ne sont pas là des choses qui s’effacent d’un coup de gomme. Et voilà que son grand ami BoJo s’amène aujourd’hui pour lui intimer le contraire de ce qu’il lui enjoignit jadis. On a beau se dire qu’il mérite ce qui lui arrive, il faut reconnaître qu’ils ont bien joué avec ses pieds et qu’il doit non seulement fumer par tous les trous mais comprendre que, tout à coup, il ne tient plus qu’à un fil.

C’est ce dont discutent longuement, ici, les deux Alex, reconnaissant qu’il a de très fortes raisons de craindre non seulement pour sa place, mais sûrement aussi pour sa vie, même s’ils s’interdisent de le formuler clairement : comme on connaît ses saints, on les honore, et personne n’ignore comment les USA en usent avec leurs féaux quand ceux-ci deviennent inutiles, ou pire : gênants. L’ombre de Ngô Đình Diệm plane sur l’entretien.

Ne nous racontons pas d’histoires : ce que va faire Zélenski à Washington, c’est essayer de sauver sa peau. Ce serait mesquin et cruel de dire qu’il l’a bien cherché. Dans son entretien avec Régis de Castelnau, Michel Collon dit que, sans être dans sa tête, il lui semble que Zélenski a peut-être, au début de sa chevauchée, vraiment voulu faire la paix avec les Russes et qu’il s’est presque tout de suite retrouvé avec les bandéristes sur le dos, qui lui ont fait brutalement savoir qu’il n’était rien, n’avait rien à dire, « couche-toi et ferme-la », et que les chouchous du maître, c’étaient eux, pas lui. Comme plus personne de sensé ne l’ignore, il s’est couché au lieu de démissionner en disant pourquoi, et s’est mis à aboyer avec la meute. Jusqu’à ce que la meute décide de le dévorer ? On devrait le savoir bientôt.

De toute façon, s’ils le tuent, ils diront que c’est Poutine. Comme M. Alain Juillet jouant les Madame Soleil à propos de Prigojine.

Source : https://theduran.com/zelensky-in-a-box-prepares-to-visit-the-usa/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Libérez Assange !

Libérez Peltier !

Libérez Georges !

Libérez Mumia !

Libérez Carlos !

Et tous les autres…

Les Palestiniens adultes…

Les Palestiniens enfants, torturés au moyen d’insectes…

Pour les enfants Yéménites, c’est trop tard, ils sont morts. De faim.

Pendant que vous vous enfilez des lignes de coke.

Ces emprisonnements d’interminable durée signent la très grande défaite de l’espèce humaine.

Nous ne parlons pas des quelques centaines de millions d’inventifs criminels plus ou moins anglo-saxons de part et d’autre de l’Atlantique.

Nous parlons des huit milliards de gugusses dont il ne s’est pas trouvé douze pour sortir un seul de ces hommes de sa géhenne.

 

 

 

Mis en ligne le 20 septembre 2023

 

 

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