Oui et non
The Boston Tea Party – 1773
Oui et non
À la suite de notre post précédent, nous avons reçu, de « Commune de Paris » le message suivant :
« Oui et non… On aime bien le Pepe, mais il n’a pas lâché prise du système. Il est toujours dans le délire leader/parti et dualité/farce étatique… Nous n’avons pas de problème de « leader » nous avons un pb d’obéissance et de dissonance cognitive, l’ensemble des gens refuse encore d’accepter que le seul salut c’est nous, la masse organique de la société s’organisant par et pour elle-même.
À bas l’État, à bas la marchandise, à bas l’argent à bas le salariat !
Le Pepe n’en est pas encore là, c’est pourquoi il n’est qu’un réformiste de plus, sympathique certes, mais réformiste de l’inutile.
Il n’y a pas de solution au sein du système et il ne saurait y en avoir, tout le reste n’est que blablabla réformiste.
Fraternellement »
Ce message méritait une réponse, voire une discussion, pas seulement sur Pepe mais sur les déclarations de principe attenantes. Seulement, l’actualité immédiate est si dense et si pressante que cette discussion, aujourd’hui, aurait été noyée dans la masse. Pour demain, donc…
L.G.O.
Pour commencer :
Et pour suivre :
Le magicien d’Oz est nu ou l’échec de la propagande
Strateghika 51 – 7.6.2030
(On regrette qu’il n’y ait pas de nom d’auteur)
« Pour stopper la bombe iranienne, il faut bombarder l’Iran »
« Pourquoi nous savons que l’Irak ment »
« Arrêter Qaddafi »
« Bombarder la Syrie, même si c’est illégal »
« Trump utilise l’Armée pour prouver sa virilité »
Le Magicien d’Oz est nu
Nous faisons partie d’une génération assommée à coups de massues. Matraquée en permanence, sans répit aucun. Formatée par un flux ininterrompu d’information destiné à saturer l’ensemble de nos capacités cognitives. Nous avons été conditionnés et programmés. Ce conditionnement pavlovien est inévitable. La propagande façonne une certaine perception d’un semblant de réalité. D’une certaine interprétation subjective et altérée de ce que l’on croit être la réalité. Dans des cas extrêmes, la propagande crée la réalité. Une réalité que nos cerveaux doivent percevoir à travers un prisme unique et redondant, insistant et presque naturel. Cela rappelle les fameuses lunettes du film « Los Angeles 1984 » dont le sujet était et est toujours audacieux.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-magicien-doz-est-nu/
Norman Finkelstein commente les manifestations aux États-Unis
Devine qui vient dîner ce soir
Source : http://normanfinkelstein.com/2020/06/03/guess-whos-coming-to-dinner, 3 juin 2020
Traduction : lecridespeuples.fr
J’ai assisté aux rassemblements de protestation contre les violences policières chaque jour. Il y a beaucoup à dire, mais le plus frappant est qu’au moins la moitié, et souvent plus, des manifestants sont Blancs (voir la photo ci-dessous). Dans ma jeunesse, seule une minorité de Blancs participait aux manifestations militantes en faveur des Noirs. C’était toujours un peu gênant. Un orateur remerciait invariablement les « frères et sœurs Blancs » d’être venus. Maintenant, personne ne remercie les Blancs d’être là, notamment parce qu’ils sont la manifestation, alors que les relations entre Noirs et Blancs dans les jeunes générations (hélas, on peut compter sur les doigts d’une main le nombre de personnes de plus de 40 ans participant aux manifestations) semblent plus à l’aise, normales. Je soupçonne que cela a beaucoup à voir avec la disparition de la classe moyenne blanche, la prolétarisation / marginalisation de la jeunesse blanche (pas d’emploi, pas d’avenir, quatre jeunes de différentes origines ethniques partageant des appartements, etc.). Même après le couvre-feu, lorsque le risque d’arrestation se profile, les Blancs marchent dans les rues en nombre égal avec les Noirs. Ce n’est pas la noblesse libérale blanche obligée, ce n’est même pas la solidarité ; c’est parce que « C’est NOTRE combat (à tous). »
Source : https://lecridespeuples.fr/2020/06/06/norman-finkelstein-analyse-les-manifestations-aux-etats-unis/
L’hypocrisie des politiciens qui pleurent d’un œil et tuent de l’autre !
Jacob Crosse – Les 7 du Québec – 8.6.2020
Titre original de l’article : Les protestations se poursuivent au sujet du meurtre de George Floyd par la police alors que la violence d’État s’intensifie.
En réponse aux protestations qui ont eu lieu dans plus de 75 villes américaines à la suite du meurtre de George Floyd à Minneapolis, la police de tout le pays a entendu l’appel du président Donald Trump à « s’endurcir et se battre », déclenchant une vague de violence d’État contre les jeunes et les travailleurs de toutes les races et ethnies.
Dans des scènes répétées à travers le pays, des jeunes et des travailleurs non violents ont été gazés, aspergés de poivre de Cayenne, matraqués et abattus avec des balles en caoutchouc par des policiers antiémeutes et des soldats de l’État lourdement armés. Un homme a été tué par balle à Louisville, dans le Kentucky, dimanche soir, après que la police et les troupes de la Garde nationale aient ouvert le feu sur la foule.
Source : https://les7duquebec.net/archives/255576
Mais il est bien difficile de parler des USA sans passer par Israël, et, donc, par la Palestine.
Ce n’est pas pour rien, depuis qu’on sait que l’actuel président doit son élection si controversée, non pas à l’ingérence de la Russie mais à celle d’Israël, que certains chroniqueurs US l’ont rebaptisé Donald « Jared » Trump.
Il devient en effet de plus en plus difficile de parler d’un pays sans parler de l’autre, y compris sur le plan intérieur et – hélas, trois fois hélas ! – jamais pour s’en réjouir.
Code Pink
« Code Pink – Women for Peace » (Code Rose – Femmes pour la Paix) est une organisation féminine US anti-guerre non-violente, créée au moment de la guerre d’Irak. Comme son nom l’indique, elle s’oppose à toutes les guerres, mais est également très engagée, et depuis longtemps, dans le soutien aux Palestiniens.
Codepink non seulement ne se livre pas au harcèlement des mâles dans les prétoires, mais en accueille même dans ses rangs. On ne compte plus les fois où l’infatigable Médéa Benjamin, sa fondatrice, s’est fait embarquer par la maréchaussée ou expulser manu militari d’une sauterie de l’empire, pour avoir troublé son bon fonctionnement.
Le groupe compte plus de 250 sections locales dans le monde entier.
On aurait dû vous en parler depuis bien longtemps… pour réparer, voici le dernier message qu’on en a reçu – copie d’un appel à ses compatriotes.
Des armes israéliennes à Minneapolis
Ariel Gold – Code Pink – 7.6.2020
Vous vous rappelez les drones qui se sont mis à survoler Minneapolis aussitôt après la mort de George Floyd ? Vous avez été surpris ? Eh bien, vous n’auriez pas dû l’être, puisque le Minnesota a investi 82,1 millions de dollars dans le plus grand complexe militaro-industriel israélien ELBIT SYSTEMS, qui est aussi le plus gros exportateur de drones dans le monde.
En réclamant la fin du racisme et de la violence « du milieu de l’Amérique à la Palestine », il nous faut retirer sans tarder ce que nous avons investi dans la production et le trafic des armes de guerre.
Dites au gouverneur du Minnesota Tim Walz que vous voulez qu’il désinvestisse d’ELBIT les fonds de pension de l’État !
Chère Théroigne
cc. pour vous:
Le 29 mai, aussitôt après le meurtre de George Floyd, la ville de Minneapolis a été instantanément transformée en zone de guerre : véhicules militaires lourdement blindés sillonnant les rues, rangées de policiers anti-émeutes en tenue de combat sorties de nulle part et drones bourdonnant par-dessus les têtes.
Savez-vous que le Conseil d’État aux Investissements du Minnesota détient quelque chose comme 10.000 actions –pour un montant de 82,1 millions de dollars – du plus grand complexe militaro-industriel israélien, qui se trouve être le plus gros exportateur de drones au monde ?
Contactez le gouverneur Tim Walz et faites pression sur lui pour qu’il désinvestisse sans tarder les fonds de pension de l’État investis dans ELBIT SYSTEMS .
ELBIT a été partie prenante de toutes les principales attaques d’Israël contre Gaza et est sous contrat avec le ministère US de la Sécurité du Territoire pour, entre autres choses, assurer un mur virtuel de surveillance à la frontière USA-Mexique.
Dans les offres publicitaires qu’il fait à toutes sortes de gouvernements dans le monde, ELBIT vante ses équipements comme « testés au combat ». Cela signifie « testés sur les civils palestiniens ». Les drones d’ELBIT survolent en permanence la zone de Gaza, pour fournir la surveillance de ciblage nécessaire aux attaques militaires et aux tirs de snipers à balles réelles sur les manifestations non-violentes.
Comment douter que ce soient les drones d’ELBIT qui ont survolé Minneapolis, quand on sait que l’Université d’État du Minnesota, située dans la zone métropolitaine Minneapolis-Saint Paul, travaille en partenariat avec ELBIT dans un centre de formation en cybersécurité de pointe ? Quelques représentants Démocrates au Congrès viennent d’écrire au ministre de la Sécurité du Territoire Chad Wolf, pour lui faire part de leurs « graves préoccupations » quant à l’usage qui a été fait de drones au-dessus de Minneapolis le 29 mai « pour surveiller et intimider » les manifestants. Apportez votre soutien à cette lettre en agissant de votre côté : contactez tout de suite, en masse, le gouverneur Walz, et dites-lui de trancher une fois pour toutes les liens du gouvernement du Minnesota avec ELBIT SYSTEMS.
Il faut savoir aussi que le partenariat entre les complexes militaro-industriels US et israélien ne sont pas tout l’iceberg, mais seulement sa partie émergée. Grâce au travail accompli par nos partenaires de Voix juives pour la Paix, l’entraînement des polices US par l’armée israélienne a pu être révélé et dénoncé. Leur campagne « Échanges funestes » explique comment ces programmes d’échanges servent à partager, à promouvoir et à élargir les politiques de discrimination et de répression dans les deux pays. Les policiers US apprennent des militaires israéliens et les militaires israéliens apprennent des services de police US les tactiques de la guerre urbaine, le profilage racial, les exécutions extra-judiciaires de défenseurs des droits humains, les politiques du tirer-pour-tuer et l’organisation de réseaux de surveillance massifs pour espionner et contrôler.
De la Palestine aux États-Unis, ELBIT fournit des outils pour espionner, surveiller et abattre. Dites au gouverneur Walz que mettre fin à une politique de violence raciste signifie mettre fin aux relations de son État avec ce géant de l’armement israélien. Exigez de lui qu’il désinvestisse l’argent du Minnesota d’ELBIT.
En solidarité avec tous les manifestants non-violents, du Minnesota à la Palestine.
Ariel Gold et toute l’équipe de CODEPINK : Ann, Asia, Carley, Caty, Cody, Emily, Jodie, Kelsey, Leila, Leonardo, Makena, Mary, Medea, Michelle, Nancy, Paki, Teri, et Yousef
Sur le site : https://www.codepink.org/israeli_weapons_in_minneapolis
« réseaux de surveillance massifs pour espionner et contrôler » ? : Facebook, Twitter, Linkedin, Instagram, etc. etc. etc. – LGO
Également sur Code Pink :
Les USA n’ont pas à se mêler du commerce entre l’Iran et le Venezuela
Lire en anglais : https://www.codepink.org/two_wars_with_one_naval_interception
:
Pendant que nous y sommes, une autre initiative en cours de Code Pink qu’il faut soutenir :
Le prix Nobel pour les docteurs cubains !
Alors que Trump supprime le financement de l’OMS, diffame la Chine et pirate les équipements médicaux des autres pays, les médecins cubains combattent le Covid-19 partout dans le monde. La Brigade Médicale Internationale Henry Reeve opère actuellement dans 22 pays, pour venir à bout du coronavirus. Ces docteurs et ces infirmières sont véritablement les plus dignes d’un Prix Nobel de la Paix.
La pétition n’existe pas en français, mais vous pouvez la signer en anglais ou en espagnol. Ou, mieux encore, la traduire en français et la faire circuler. – LGO.
https://www.codepink.org/nobelcuba
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/code-pink/
De la normalisation par la religion aux campagnes de boycott, quel avenir pour la cause palestinienne ?
Gilles Munier – France-Irak-Actualités – 6 .6.2020
Par Antoine Charpentier (revue de presse : alahed news – juin 2020)*
Multiples sont de nos jours les voies de la « normalisation » arabe et occidentale avec l’Entité d’Israël, au détriment de la cause palestinienne. L’objectif principal de cette normalisation est de faire oublier les droits et les situations tragiques que vit au quotidien le peuple palestinien depuis plusieurs décennies. La normalisation par la religion, qu’elle soit chrétienne ou musulmane, devient en quelque sorte un fait accompli pratiqué sous l’étiquette de la visite des lieux saints, justifiée par une interprétation théologique bancale et un sens ambigu du travail pastoral.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/de-la-normalisation-par-la-religion/
On ne l’a pas reçu, mais heureusement que Ginette Hess existe !
Libérer le peuple américain
Gilad Atzmon – Entre la plume… – 6.6.2020
Traduction : Maria Poumier
Je suis un artiste de jazz, j’ai consacré toute ma vie d’adulte à l’étude de la musique et de la culture noires américaines. Le jazz est certainement la plus importante et peut-être la seule contribution américaine significative à la culture mondiale. Et la question suivante est : où en est le jazz noir américain aujourd’hui ? Pourquoi les Noirs américains ont-ils perdu tout intérêt pour leur propre création fantastique ?
Une réponse est que le jazz est né de la résistance. Il a été alimenté par le défi du « rêve américain » : au lieu de chercher Mammon, la richesse et le pouvoir, nos pères fondateurs artistiques noirs ont sacrifié leur vie au nom de la beauté. Ils se sont littéralement tués à la recherche de nouvelles voix, de nouveaux sons, de nouvelles couleurs. Ils nous ont laissé un grand héritage, mais leur progéniture s’est tournée vers de nouveaux domaines artistiques tels que le hip-hop et le rap.
Pour les personnes qui ont fait du jazz une forme d’art, la musique était un esprit révolutionnaire. Pour Bird, Now’s the Time signifiait que le temps était venu de procéder à des changements sociaux. Pour John Coltrane, l’Alabama était la réponse appropriée à l’attentat de l’église baptiste, par le KKK, qui avait tué quatre jeunes filles afro-américaines.
Coltrane : Alabama
Quand « Jazz » signifiait quelque chose, ce n’était pas un langage de victime. Bien au contraire, Jazz était un message de défi : tout ce que vous pouvez faire, nous, les Noirs, pouvons le faire mieux. Et c’est la vérité, personne n’a réussi à le faire mieux que Trane, Bird, Miles, Elvin, Sonny, Blakey, Duke, Ella et bien d’autres. Ces artistes n’ont pas supplié Wall Street de les financer, ils n’ont pas demandé à d’autres de se joindre à leur combat : au contraire, ils ont fait supplier le reste d’entre nous pour que leur beauté, leur art et leur esprit nous illuminent et nous libèrent. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’élite américaine se rende compte que le jazz était le meilleur ambassadeur de l’Amérique dans le monde. Et tout cela s’est passé alors que les Noirs américains étaient soumis à l’apartheid, surtout dans le Sud. Il est raisonnable de penser que c’est la transformation du jazz en « voix de l’Amérique » qui a joué un rôle majeur dans la libération du Sud noir.
Malheureusement, le jazz a perdu son âme il y a une ou deux décennies. Il est passé de la voix de la résistance à ce qui a été progressivement réduit à une « question académique », un « système de connaissances ». Aujourd’hui, de nombreux jeunes musiciens de jazz sont « diplômés d’une école de musique ». Ils peuvent être très rapides et sophistiqués, mais ils ont très peu à dire et, dans la plupart des cas, ils préfèrent ne rien dire. Certains peuvent croire que dire quelque chose contrevient à leurs « objectifs artistiques » car cela brouille la distinction entre l’art et la politique. Je crains qu’ils ne se trompent. Pour que le jazz soit une forme d’art significative, il vaut mieux qu’il soit révolutionnaire jusqu’au bout. Le jazz est, avant tout, le son de la liberté.
Pendant un certain temps, nous avons vu le jazz contemporain se détériorer en un exercice technique dénué de sens. Le jazz, en gros, est mort sur nous. Cette disparition artistique a-t-elle anticipé l’effondrement de la civilisation américaine et de l’image que l’Amérique se fait d’elle-même en tant que « société libre » ?
Pourquoi le jazz est-il mort ? Parce que les Noirs américains ont perdu tout intérêt pour leur forme d’art originale. Pourquoi s’en sont-ils désintéressés ? En grande partie parce que leur art, comme tous les autres aspects de la culture américaine, de la finance, des médias, de l’esprit et du rêve, est devenu un « territoire occupé ».
Comme d’autres artistes de jazz et humanistes, je déteste le racisme sous toutes ses formes. Pourtant, je veux voir les gens célébrer leurs signes distinctifs, symptomatiques. Je fais partie de ceux qui veulent voir les Allemands écrire de nouveau de la philosophie et composer des symphonies. Je veux voir les gens célébrer leur propre culture unique, tant qu’ils ne le font pas aux dépens des autres. Plus que toute autre chose, je veux que les Noirs soient fiers de ce qu’ils sont. Je souhaite qu’ils nous ramènent, une fois de plus, sur le chemin de la beauté qu’ils nous ont, plus que tout autre peuple, fait découvrir à tous. J’espère que l’Amérique noire nous donnera un jeune Trane, un nouveau Bird, la prochaine Sarah Vaughan, un personnage à la Miles. Je veux voir les Noirs américains nous hypnotiser avec leurs talents, célébrer leur grandeur. Je veux qu’ils soient les ambassadeurs américains qu’ils ont été autrefois plutôt que les victimes des abus de l’Amérique. Et je me dis qu’au lieu d’envoyer des soldats américains pour libérer d’autres personnes dans des guerres néo-con criminelles, le temps est venu pour l’Amérique de se libérer elle-même.
Source: https://gilad.online/writings/2020/6/5/liberating-the-american-people
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/liberer-le-peuple-americain/
Regardez-moi « libérer le peuple américain »
Source : https://plumenclume.org/blog/568-je-libere-le-peuple-americain
Source d’origine : https://gilad.online/writings/2020/6/5/liberating-the-american-people
Annexe :
Sur la campagne internationale actuelle de diffamation sioniste
Une déclaration de Gilad Atzmon, sur https://gilad.online/
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/sur-la-campagne-internationale-actuelle-de-diffamation-sioniste/
Mis en ligne le 8.6.2020