Avec nos excuses à nos lecteurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec nos excuses à nos lecteurs.

 

 « Blog en pause momentanée » pour cause de virus concurrent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Belgrade libérée

 

Israel Adam Shamir – Palestine Solidarité –  13.7.2020

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

 

Lundi 13 juillet 2020

Cassée, la progression implacable de la terreur coronovirale. Les Serbes récalcitrants se sont rebellés contre leur président lorsqu’il leur a ordonné de retourner en résidence surveillée. Après deux jours de batailles de rue avec des dizaines de policiers hospitalisés, les robustes manifestants ont gagné ; les autorités ont capitulé et ont renoncé à leurs plans de bouclage pour Belgrade. Les magasins, les bistrots et les restaurants de Belgrade auront un couvre-feu en début de soirée ; mais c’est beaucoup mieux que le bouclage complet qu’ils avaient prévu. Le Premier ministre, Mme Brnabic, s’est plainte de ne pas arriver à comprendre pourquoi son peuple protestait. Elle doit avoir une cervelle d’une densité peu commune, cette dame, si après deux jours de manifestations, elle ne pouvait toujours pas comprendre que les gens ne veulent pas de confinement. C’est un revirement rare de la part des autorités, a déclaré le correspondant de la BBC à Belgrade. C’est un euphémisme dans le grand style anglais. Je pense, moi, que c’est un précédent.

Jusqu’à présent, il y avait des pays qui avaient évité complètement le confinement (Japon, Suède, Biélorussie), mais il n’y avait pas de pays où les gens aient demandé puis obtenu leur liberté. La Serbie est le premier du genre. Ce petit pays des Balkans (7 millions d’habitants) a une longue histoire de résistance – ils ont combattu les Turcs pendant des siècles, ils ont résisté à l’Allemagne nazie plus longtemps que la France, ils avaient le plus fort mouvement de guérilla en dehors du Belarus, et, oui, ils ont combattu la puissante OTAN pendant assez longtemps. Les Allemands avaient bombardé Belgrade en avril 1941, suivis peu de temps après par l’Amérique (aidée par les Britanniques bien sûr). En 1944, le jour de Pâques, six cents bombardiers américains avaient lâché un tapis de bombes sur Belgrade, détruisant ses palais, ses théâtres, ses gares et ses hôpitaux. C’était le cadeau de Pâques de l’Amérique aux Serbes. 

En 1999, Bill Clinton a de nouveau bombardé Belgrade, pendant trois mois, tuant beaucoup de Serbes et causant d’immenses destructions. Le président serbe a été capturé et assassiné dans les cellules souterraines du tribunal de La Haye. Mes amis américains, si vous êtes d’humeur à vous excuser, vous pouvez « plier le genou » pour les Serbes, pour des crimes plus récents et plus tangibles que les horreurs du XVIIIe siècle de vos ancêtres. Si les États-Unis avaient choisi de lancer des bombes sur les Serbes c’était pour une bonne raison : Les Serbes ne se rendent pas facilement. Ces géants à la volonté solide ont des c…, plus que tout le reste des Balkans réunis. Il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui, de nombreux génies malfaisants aux manettes du Coronavirus regrettent que la Serbie n’ait pas été complètement rayée de la surface de la terre, car elle risque de constituer un exemple gênant pour une population mondiale plutôt souple et docile.

Mais il est trop tard, nous avons assimilé la leçon. La seule façon d’éviter un nouveau confinement, c’est un soulèvement populaire, car il n’en faudra pas moins pour convaincre nos autorités de s’abstenir de nous enfermer. Comme un petit garçon qui a trouvé le pot de confiture, ils ne peuvent plus se retenir. Notre incarcération rend la vie trop facile à nos dirigeants : les sujets restent chez eux ; ils ne s’aventurent dehors, tout tremblants, que pour faire des courses ; ils sont obéissants ; ils sont au chômage et dépendent donc de la bonne volonté de l’État. Le chômage augmente régulièrement avec chaque semaine supplémentaire de confinement. Les petites entreprises mettent la clé sous la porte. Seuls les géants du numérique survivront au déluge. Les gens sont jetables, simple fardeau pour l’économie. Même leur travail n’est plus nécessaire. Bientôt, les gens indépendants et travailleurs seront remplacés par une nouvelle espèce dépendant entièrement des subventions gouvernementales et ne demandant que plus de divertissement ; une version moderne de la foule avide de panem et circenses  (« on veut du pain et des jeux »), la piètre condition à laquelle les fiers Romains avaient été réduits, comme l’écrivait Juvénal vers 100 après J.C.

Pourquoi le gouvernement serbe avait-il décidé d’enfermer son peuple ? Apparemment, c’est à cause de 13 décès « liés » au Covid. C’est 13 de trop, récitait pieusement le Président. Gardez à l’esprit que des centaines de personnes meurent chaque jour dans un pays de millions d’habitants comme la Serbie, et que c’est parfaitement normal. Qu’y a-t-il de si particulier dans le cas de 13 personnes qui sont mortes de pneumonie et qui étaient peut-être porteuses d’un nouveau coronavirus ? Il y a seulement quelques années, des milliers de Serbes ont combattu et sont morts pour leur liberté – c’est du moins ce pour quoi ils se battaient. Aujourd’hui, leurs dirigeants ne pensent plus autant à la liberté. C’est une bonne chose que les gens (par opposition à leurs dirigeants) soient d’une autre trempe.

Les Serbes à qui j’ai parlé ne pensent pas que c’était une décision indépendante de leur président, mais plutôt un ordre envoyé par un obscur Quartier Général du Covid, probablement par l’intermédiaire de l’OMS. Il y a une main secrète qui mijote de nouvelles façons de nous compliquer la vie et qui fait pression sur les gouvernements pour qu’ils bloquent les économies et les populations. Les autorités sont naturellement désireuses de revenir au confinement. C’est l’inertie, la grande force d’inertie. Après avoir, avec tant de bureaucrates, mis en place la culture mondiale du coronavirus, instauré une éducation basée sur l’appli ZOOM, colorié  des taches tous les deux mètres partout, commandé des millions de masques avec un profit décent pour elles-mêmes, formé une armée de fonctionnaires et discipliné le peuple, elles sont trop feignantes pour  laisser tomber. Elles s’y sont habituées, ces autorités qui nous gouvernent, désormais, et elles en savourent  les fruits.

Peter Hitchens a écrit à ce sujet dans sa chronique :

« Quand cette folie a commencé, je me suis comporté comme si une nouvelle religion fanatique se répandait parmi nous. Soyons polis et tolérants, ai-je pensé. C’est peut-être fou et nuisible, mais avec le temps, cela disparaîtra. Aujourd’hui, il est clair qu’une nouvelle croyance, fondée sur la peur de l’invisible et tout à fait immunisée contre la raison, a pratiquement pris le dessus sur le pays. Et il s’avère que c’est l’une de ces religions qui ne tolèrent pas beaucoup ceux qui ne la partagent pas. Ses évangélistes ne nous laissent pas de répit, mais tirent sur la corde pour nous forcer à les rejoindre. C’est pourquoi je fais tant d’histoires sur l’injonction des muselières pour tous. Ce n’est pas une question de santé. C’est une question de pouvoir et de liberté, et cela a de moins en moins à voir avec le Covid-19. Cette obsession de nous dire à quoi il faut ressembler et de nous transformer d’humains normaux en animaux de troupeau soumis et sans bouche, tous sanglés dans un uniforme obligatoire, fait partie, à mon avis, d’une attaque sans précédent contre notre liberté personnelle en général. Restez chez vous. Arrêtez de travailler. Ne voyez pas vos amis ou votre famille. Soumission, soumission, soumission. Habituez-vous à ce qu’on vous dise ce que vous devez faire. Il semble que nous soyons vraiment devenus une nation de masochistes capitulards. »

Aux États-Unis, une nouvelle vague de la prétendue pandémie de Covid est censée chasser le président Trump, après que le RussiaGate et le fiasco de la destitution n’aient pas réussi à faire le travail. Ils ont fabriqué la nouvelle vague sans « réensemencer » le pays (comme Larry Romanoff l’avait suggéré) par le simple truchement des reportages des journaux. « Les nouveaux cas aux États-Unis dépassent les 68.000, un record absolu », s’est écrié le New York Times. Ils ne vous disent pas que ce chiffre ne signifie rien. Les nouveaux cas ne sont pas des cas de malades : ce sont surtout des personnes en parfaite santé qui, par des méthodes défectueuses et douteuses, ont été déclarées porteuses du Covid. Plus vous faites de tests de dépistage d’un virus, plus vous obtiendrez de résultats positifs. George Floyd était porteur du nouveau virus, mais il était encore en assez bonne santé pour se débattre contre les flics.

Un virologiste russe a dit à juste titre : si nous devions tester des personnes en bonne santé pour tout virus de la grippe, nous obtiendrions un nombre énorme de résultats « infecté ». Tout le monde est porteur d’un virus, de ceci ou de cela. Mais nous ne contrôlons jamais les personnes en bonne santé parce que nous n’avons jamais, jusqu’à présent, eu besoin de créer l’illusion d’une pandémie. En 2020, la nécessité d’une telle illusion est devenue primordiale, car les opérateurs de Covid ont l’intention de détruire l’économie mondiale, de briser notre endurance et de renverser tout obstacle. C’est assez inquiétant,  que le Texas et la Floride, qui étaient auparavant des bastions de Trump, aient cédé et commencé à exiger les masques à la suite de ces tests fallacieux.

La maladie n’a rien de nouveau. Le premier mari de Scarlett O’Hara, Charles Hamilton, était mort d’une pneumonie, et personne ne l’avait examiné pour détecter un nouveau coronavirus. Peut-être que s’ils avaient vérifié la présence de virus dans l’armée de Sherman, il ne serait jamais arrivé à Atlanta, et encore moins à Savannah.

La seule nouveauté c’est l’insistance des promoteurs du virus. L’imagerie des adeptes du Covid devient de plus en plus militaire. « L’anneau d’acier », c’est ainsi que les Australiens décrivent fièrement la quarantaine décrétée autour de Melbourne. On pourrait croire que leurs rues sont jonchées de morts, mais rien de tel ! C’est la même menace de « nouveaux cas », qui ne signifie rien du tout – mais cela suffit pour obliger les Australiens à accepter cette tyrannie. 

Je serais découragé et brisé, s’il n’y avait pas ce soulèvement de Belgrade. Ce que les Serbes sont capables de faire, nous aussi, tous, nous pouvons y aspirer. Il y a un besoin urgent de rébellion contre la dictature du Covid, le besoin de se révolter jusqu’à être libres.

À mes frères libres d’esprit, je dirai hier comme aujourd’hui: ne craignez personne d’autre que Dieu. Méfiez-vous des médias car ils vous vendent de la peur. Ils ont inventé l’« homophobie » pour que les homosexuels craignent les gens normaux et se précipitent dans les bras de leur Oncle Sam. Ils ont inventé le « chauvinisme masculin » et les « femmes battues » pour que les femmes aient peur de leurs hommes et cherchent un refuge autorisé par le gouvernement. Ils ont inventé le « racisme » pour que chaque minorité ethnique puisse se réfugier sous la tutelle de Big Brother. Ils ont créé le mythe des « enfants maltraités » pour que les femmes se méfient de leurs maris. Ce sont des mythes. Il n’y a pas d’« homophobie » – on se fiche complètement de ce que vous faites dans votre chambre, tant que vous n’ameutez pas le voisinage. Les hommes sont naturellement protecteurs envers les enfants et chevaleresques envers les femmes. Les Blancs adorent  que les Noirs soient joyeux et qu’ils jouent du banjo, tant que ce n’est pas toute la nuit. Je vous le dis : nous sommes tous des minorités à part, et ensemble nous sommes le Peuple. Nous nous entendons très bien ensemble sans la surintendance oppressante de Big Brother. La peur du Covid a été fabriquée pour nous faire craindre chaque être humain, et il faut la chasser.

Et aux croyants au Covid, je dirai : ne désespérez pas ! Ce n’est pas la dernière catastrophe à laquelle nous assisterons. Il y a encore les sauterelles, les astéroïdes, les événements de Carrington, et des maladies plus récentes et plus performantes. Il y a encore des chances pour que l’humanité marche sur les traces des dinosaures et sombre dans l’oubli. Ne soyez pas si pressés !

P.S. Le confinement ne mène nulle part, comme l’ont découvert les Israéliens. Sprinteurs par nature, les hommes israéliens sont connus pour franchir les obstacles, finir avant les autres, et se vanter de leurs exploits auprès de leurs amis, saper le-hevre, en hébreu. Les Israéliens ont été les premiers à refermer les portes sur eux ; ils pensaient qu’ils gagneraient par blitzkrieg comme ils l’avaient fait lors de la guerre de 1967. Ils ont fêté leur victoire (car ils ont eu très peu de morts), mais ils ont très vite découvert qu’il n’y a pas de victoire possible, pas de triomphe retentissant à attendre, face à un virus omniprésent. C’est une campagne de longue haleine, et le confinement c’est un dispositif apocalyptique – c’est la conclusion des Israéliens qui l’ont essayé. On ne déploie pas l’arme de dernier recours tant qu’on peut survivre sans elle !

Dans le prochain article : Israël, l’annexion et la deuxième vague.

Joindre l’auteur: adam@israelshamir.net

Source : http://www.palestine-solidarite.org/analyses.israel_shamir.130720.htm

Sources d’origine : 

https://plumenclume.org/blog/581-belgrade-liberee

https://www.unz.com/ishamir/belgrade-liberated/

 

 

 

 

 

Non, Elisabeth Lévy : Soral et Mila ce n’est pas pareil !

 

Quand on affirme que tout se vaut rien ne vaut

 

Benoît Rayski Causeur – 13 juillet 2020

 

 

Alain Soral

 

 

Chère Elisabeth,

Je suis comme toi attaché à la liberté d’expression. Je suis très sensible à la beauté d’un ciel étoilé. J’adore le bruit des vagues qui s’allongent sur le sable. J’aime également beaucoup le chant des oiseaux. Autant dire que clamer son attachement à la liberté d’expression, c’est enfoncer des portes déjà largement ouvertes.

Tu déplores que les comptes YouTube d’Alain Soral et de Dieudonné aient été fermés. La censure t’horripile. Et je comprends que tu redoutes qu’elle s’applique, une fois en marche, à d’autres. Toi, moi, tous ceux qui ne pensent pas bien.

Là où je ne te suis plus

Jusque-là je peux sans trop de mal te suivre. Là où je ne te suis plus, c’est quand tu sous-entends que la liberté accordée à Mila vaut également pour Soral. Quel rapport y a t’il entre une gamine qui a trouvé légitime qu’on mette un doigt dans le cul du Prophète et un personnage dont le fonds de commerce est la haine glauque et meurtrière des Juifs ?

Reste que comme toi je souhaite que Soral et Dieudonné puissent s’exprimer. Mais mes raisons ne sont pas les tiennes. Moi je veux que les égouts – leur domicile – restent ouverts. Il est d’utilité publique qu’on puisse voir ce qu’il y a dedans. 

>>> Relire notre couverture de l’affaire Mila <<<

Lire la suite…

Source : https://www.causeur.fr/alain-soral-mila-179160

 

 

 

 

Monsieur Rayski,

Le problème pourtant est d’une simplicité biblique : dès lors que rien ne vous chiffonne dans l’apartheid assumé d’Israël (et dans tout ce qui l’accompagne), vous êtes mal venu de vous offusquer de la judéophobie de Soral et de Dieudonné, à supposer qu’elle existe.

Ce que vous appelez leur « haine » – et que nous appelons « révulsion » pour les crimes sionistes que rien ne distingue de leurs prédécesseurs nazis – est de plus en plus largement partagé sur la planète, y compris par un nombre de juifs trop grand pour être détaillé.

Elisabeth Levy a raison de s’insurger « pour le principe », contre le traitement qui leur est infligé. Lui reste à s’insurger contre l’épine dorsale idéologique et les actes du pays qu’elle défend au grand dam de ses principes.

Elisabeth, encore un effort !

Tout le reste n’est, Monsieur Rayski, que – comme vous le dites très bien – branlette.

Les Grosses Orchades.

 

P.S. : Nous ne savons pas qui est Mila, mais nos lecteurs mieux informés que nous doivent le savoir.

 

 

 

 

 

« Ah, si les Florentins étaient des hommes ! »

Musset, Lorenzaccio

 

Pendant qu’on y est, tel quel, brut de décoffrage, à la mémoire de Manuel de Diéguez :

 

L’Art de la guerre 

Sous le drapeau tricolore qui flotte à Camp Darby

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 13.7.2020

 

 

 

 

Tandis que de nombreuses activités bloquées par le confinement ont du mal à repartir après le relâchement des restrictions, il en est une qui, ne s’étant jamais arrêtée, est actuellement en train de s’accélérer : celle de Camp Darby, le plus grand arsenal USA dans le monde en dehors de la mère patrie, situé entre Pise et Livourne. La coupe d’environ 1.000 arbres dans l’aire naturelle « protégée »  du Parc Régional de San Rossore étant terminée, a commencé la construction d’un tronçon ferroviaire qui reliera la ligne Pise-Livourne à un nouveau terminal de chargement et déchargement, traversant le Canal des Navicelli sur un nouveau pont tournant métallique. 

Le terminal, d’une hauteur d’une vingtaine de mètres, comprendra quatre quais pouvant accueillir chacun neuf wagons. Au moyen de chariots élévateurs de containers, les armes en arrivage seront transférées des wagons à de grands poids-lourds et celles en partance des poids-lourds aux wagons. Le terminal permettra le transit de deux convois ferroviaires par jour qui, en transportant des charges explosives, relieront la base au port de Livourne à travers des zones densément peuplées. Avec l’augmentation du mouvement d’armes, devient insuffisante la liaison par canal et par route de Camp Darby avec le port de Livourne et l’aéroport de Pise. Dans les 125 bunkers de la base, continuellement approvisionnés par les États-Unis, sont stockés (selon des estimations approximatives) plus d’un million de projectiles d’artillerie, bombes pour avions et missiles, auxquels s’ajoutent des milliers de chars d’assaut, véhicules et autres matériaux militaires.

Depuis 2017 de nouveaux grands navires, pouvant transporter chacun plus de 6.000 véhicules et cargaisons sur roues, font escale chaque mois à Livourne, chargeant et déchargeant des armes qui seront transportées dans les ports d’Aqaba en Jordanie, Djeddah en Arabie Saoudite et autres escales moyen-orientales pour être utilisées à l’étranger par les forces étasuniennes, saoudiennes et autres dans les guerres en Syrie, Irak et Yémen. Au moment même où est en cours la potentialisation de Camp Darby, le plus grand arsenal à l’étranger, un journal toscan en ligne titre : « Il était une fois Camp Darby », en expliquant que « la base a été redimensionnée, à cause des coupes dans le budget de la Défense décidées par les gouvernements USA ». Et le quotidien Il Tirreno annonce : « À Camp Darby flotte seulement le drapeau tricolore : le drapeau USA est amené après presque 70 ans ». Le Pentagone est-il en train de fermer la base, rendant à l’Italie le territoire sur lequel elle a été créée ? Pas du tout. 

L’US Army a concédé au Ministère italien de la Défense une toute petite portion de la base (34 hectares, environ 3% de toute la zone de 1.000 hectares), auparavant zone de détente, pour qu’y soit transféré le Commandement des forces spéciales de l’armée italienne (COMFOSE), initialement accueilli dans la caserne Gamerra de Pise, siège du Centre d’entraînement de parachutisme (il manifesto, 5 mars 2019). Le transfert a eu lieu silencieusement pendant le confinement et maintenant le COMFOSE annonce que son quartier général est situé dans le « nouveau domaine militaire », de fait annexé à Camp Darby, base où se déroulent depuis longtemps des entraînements conjoints de militaires étasuniens et italiens. 

Le transfert du COMFOSE dans une aire annexée à Camp Darby, formellement sous bannière italienne, permet d’intégrer en fait les forces spéciales italiennes à celles étasuniennes, en les employant dans des opérations secrètes sous commandement USA. Le tout sous la chape du secret militaire. En visite au nouveau quartier général du COMFOSE, le ministre de la Défense Lorenzo Guerini l’a défini comme « centre névralgique » non seulement des Forces spéciales mais aussi des « Unités Psyops de l’Armée ». 

La tâche de ces unités est de « créer le consensus de la population locale à l’égard des contingents militaires employés dans des missions de paix l’étranger », c’est-à-dire de la convaincre que les envahisseurs sont des missionnaires de paix.  Enfin le ministre Guerini a qualifié le nouveau quartier général de modèle du projet « Casernes Vertes ». 

Un modèle de « bien-être et écodurabilité », qui repose sur un million de têtes explosives. 

Édition de mardi 14 juillet 2020 d’il manifesto

https://ilmanifesto.it/sotto-il-tricolore-che-sventola-a-camp-darby/ 

URL de cet article :  http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/sous-le-drapeau-tricolore-qui-flotte-a-camp-darby/

 

Mais pourquoi diable a-t-on pendu Mussolini par les pieds ?

 

 

 

 

 

 

Héraclès invoqué contre les bacilles

(Péliké trouvée à Thisbé – Musée de Berlin)

 

« Viens, ô saint héros, viens et apporte l’apaisement

À tous nos maux. Brandissant ta massue,

Fais fuir les funestes destinées. De tes flèches empoisonnées,

Chasse au loin les nuisibles Kères. »

                                                                                                 (Prière à Héraclès)

 

 

 

 

Héraclès invoqué aussi contre la vieillesse

(Poterie grecque. Musée de Berlin)

Jane Ellen Harrison, Prolegomena to the Study of Greek Religion, Cambridge University Press, 1903

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 14 juillet 2020

 

 

Dessine-moi un idiot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme vous l’allez voir, In abstentia, que nous ne connaissons pas, énonce d’irréfutables évidences. Qui n’intéressent personne.

Pourquoi les « victimes » préfèrent-elles toujours n’importe quel mensonge à la vérité ?

 

 

 

 

Quand comprendront-elles qu’en acceptant l’esclavage pour elles-mêmes, elles l’imposent à ceux qui n’en veulent pas ?

Quand les autres comprendront-ils qu’au lieu de protéger les victimes, il faut les tabasser ? (Ceux qui ont lu Baudelaire sauront ce que nous voulons dire).  

 

 

 

 

Dessine-moi un idiot

 

In AbsentiaLe vilain  petit canard – 25.6.2020

 

 

 

 

Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir. Aussi absurde que cela me semblât à mille milles de tous les endroits habités et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un stylographe. Mais je me rappelai alors que j’avais surtout étudié la géographie, l’histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme (avec un peu de mauvaise humeur) que je ne savais pas dessiner.  (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, Ch. 2).

Ce passage n’est-il pas de circonstance s’agissant de décrire la sidération dans laquelle nous ont placé nos maîtres depuis l’éclosion de la pandémie de coronavirus ?  Et oui, désormais, en l’absence de démocratie et la condition dans laquelle ces gens entendent nous assigner, je pense que le terme maître est bien plus approprié que celui de dirigeant.  Et penser avec les mots appropriés vous permet de retrouver votre souveraineté, loin de l’impuissance à laquelle vous réduit l’usage de la langue de bois.

Tout d’abord, ceux qui me connaissent savent que j’ai le chic pour poser les questions que personne, tout d’abord, n’aurait pensé à se poser, la raison étant que je crois plus à l’observation et à la raison qu’à la propagande, à laquelle je suis pour le moins rétif.  Ainsi, je vais vous demander de remettre en question une proposition que vous tenez plus que probablement pour vraie, ou en tout cas qu’une majorité d’entre vous tient pour vraie…

 

Nos dirigeants sont des incompétents

Que l’on pourrait traduire par « nos maîtres sont des idiots ».   Mais d’où vient cette étrange idée ?  Ne s’agirait-il pas d’une sorte de pseudo-lapalissade de pure fabrication, une propagande répétée à l’envi par tous les médias à la botte pour précisément instiller l’idée que la seule raison qui pourrait pousser nos maîtres à raboter nos libertés, nous appauvrir toujours plus, mentir en tout temps et en tous lieux serait une supposée incompétence ?

Parce que d’un point de vue strictement logique, il existe nombre d’explications tout aussi valables que celle-ci, et nous le verrons, bien plus crédibles.

 

1/ Dans lequel on casse deux pattes à un canard

Pourquoi nos maîtres seraient-ils plus cons que l’immense majorité d’idiots moutonniers qui leur tiennent lieu de troupeau (moi inclus) ?  Oui, je sais, elle est un peu raide, alors si cela peut vous aider (un peu comme une béquille, en somme) voici la contraposée rédigée en langue de bois garantie 100% bio et disposant du label politiquement correct™

 

   Nos dirigeants, par leur cursus universitaire et leur expérience sont, de toute évidence, les plus aptes à présider aux destinées la nation. »

 

Vu comme ça, c’est nettement plus digeste, n’est-ce pas, et puis cela évite d’avoir à vous poser la question de votre propre entendement, même si cela vient en contradiction directe avec l’idée que nos maîtres seraient systématiquement incompétents1, hypothèse qui implique d’office l’immunité pénale puisqu’au pire, on ne parlerait que d’erreurs ou de fautes, mais jamais de trahison ou d’agissements criminels.  Responsables mais pas coupables, vous connaissez la chanson.

Ceci constitue la première raison pour laquelle votre subconscient inclinera à tenir pour vraie l’idée que les dirigeants seraient tout simplement incompétents, parce que le contraire impliquerait que l’idiot, c’est vous, et l’idée n’est guère plaisante.  A contrario, l’idée que chacun de nous puisse bien voir que nos maîtres tapent systématiquement à côté de la plaque renforce le sentiment que nous serions plus compétents qu’eux, et donc d’accepter le principe de leur incompétence.   Qu’il est doux de se sentir supérieur !  C’est tellement plus gratifiant que d’avoir à réaliser que nous ne sommes que les dindons de la farce.

 

2/  Relais psychologique

Cela pourra vous sembler étrange, mais il y a au moins une étude réalisée par l’American Psychological Association (APA) sur 1.500 sujets qui montre que des personnes perçues comme malhonnêtes sont plus susceptibles d’être vues comme incompétentes par leurs collègues/relations.  Il est également précisé que ce biais découle de l’idée qu’une personne malhonnête serait d’abord une personne peu sociable.   Au contraire, une personne malhonnête qui serait particulièrement sociable serait perçue comme machiavélique.  Vous comprenez pourquoi vos maîtres ajoutent souvent l’outrage à l’insulte en faisant mine de ne rien comprendre, tel le poudré qui ne rate pas une occasion d’insulter les Français, spécialement quand il est à l’étranger ?  En fait cela renforce la probabilité qu’il soit perçu comme incompétent, plutôt que malveillant.

 

3/  Refus de voir la situation en face

La troisième raison pour laquelle la plupart des gens voient nos maîtres comme incompétents, et probablement la plus importante, est la peur que suscite l’idée qu’on n’a pas affaire à des idiots, mais à des gens malfaisants qui sont parfaitement conscients de leurs actes et qui poursuivent des objectifs n’ayant aucun rapport avec le bien public, quand ils ne vont pas à l’encontre des citoyens eux-mêmes.

C’est une chose d’ouvrir peu à peu les yeux au sortir de la caverne2, c’en est une autre que de réaliser pleinement l’horreur dystopique dans laquelle nous nous trouvons.   L’idée étant hautement anxiogène, beaucoup préféreront retourner se réfugier dans la caverne (l’hyperréalité), et tenteront de se persuader que nos maîtres ne peuvent être aussi malveillants, ils ne peuvent donc être qu’incompétents.

 

Vous ne pouvez gagner que si vous savez que vous êtes en guerre.

Qu’une victoire soit obtenue avant que la situation ne se soit cristallisée, voilà ce que le commun ne comprend pas.

Sun Tzu, l’Art de la guerre.

 

Eh oui, au risque de vous choquer, je me permets de vous signaler que vous êtes en guerre, ou plus exactement que vos maîtres sont en guerre avec vous (le peuple), et j’entends bien vous convaincre de ceci au-delà du moindre doute.

C’est seulement lorsque vous aurez intégré cette réalité difficile à contempler que vous pourrez percevoir par quels moyens vos maîtres entendent vous asservir.   Et c’est seulement lorsque vous serez capable de nommer votre ennemi et que vous connaîtrez ses plans que vous serez en mesure de le combattre.

La situation n’est pas désespérée et ne le sera jamais parce que nous sommes l’immense majorité et que l’ennemi ne peut l’emporter que par la duplicité et la sournoiserie.  On n’a jamais vu une dictature reposer sur la seule peur, mais seulement des dictatures qui reposaient sur la collaboration d’un certain nombre d’individus, soit qu’ils disposaient d’un faible entendement, soit de sociopathes qui acceptaient consciemment d’être instrumentalisés par le pouvoir en échange de quelques rogatons ou menus avantages.

 

Les faits, plutôt que la propagande

Vous conviendrez que l’histoire récente, et notamment la pandémie de covid, s’est avérée une tribulation saisissante à l’échelle de l’Occident.  Cela a donné lieu à toutes sortes de dysfonctionnements et d’erreurs…  Mais était-ce bien des erreurs ?  Prenons le cas des masques par exemple.  Vous savez que le gouvernement français a fait détruire son stock stratégique de masques, mais saviez-vous que c’est exactement la même chose pour la Belgique ?  On sait aujourd’hui que le gouvernement français, contrairement à ce qu’il avait prétendu, n’a commandé en réalité que 100 millions de masques, mais savez-vous que c’est tout pareil en Belgique, et que toutes les contradictions, les interdictions, les pénuries, se sont produites systématiquement dans tous les pays touchés ?  Ne distinguez-vous pas le fil rouge ?

De même la France, la Belgique, certains États (démocrates) des États-Unis, l’Angleterre, le Québec ont fait la même « erreur » d’accueillir dans les résidences pour personnes âgées des patients covid, et qu’au contraire ils ont systématiquement empêché que ces malades soient transférés en isolement, voire en réanimation dans des hôpitaux disposant des équipements nécessaires.  La France a même été jusqu’à publier un décret permettant au médecin d’injecter du Rivotril aux patients en détresse respiratoire, ce qui revient à les tuer comme des chiens.  Là, vous ne le voyez toujours pas, le fil rouge ?  Si on avait voulu maximiser la mortalité et accessoirement liquider tous ces petits vieux qui coûtent un pognon de dingue, comme dirait le Poudré, on ne s’y serait pas pris autrement.  Ce sont les faits.

De même on parle dans tous ces pays d’une seconde vague parfaitement hypothétique, en se basant sur strictement aucune donnée scientifique, on parle d’imposer un vaccin alors que la maladie aura très probablement disparu à la fin de l’été, et on veut imposer le port du masque alors que l’épidémie est terminée.

Comment tout ceci pourrait-il être attribué à des erreurs ?  On parle de gouvernements différents de pays se trouvant parfois séparés de plusieurs milliers de kilomètres, et conseillés par des équipes différentes.

S’agissant du confinement, on a constaté rapidement que celui-ci n’avait absolument pas ralenti la progression du virus, mais avait largement accru la mortalité, ne serait-ce qu’en raison du stress induit et de nombre de pathologies nécessitant des soins qui ont été reportés de plus de trois mois.  On le savait, il suffisait de regarder les chiffres de pays n’ayant pas confiné, comme la Hollande, voisine directe de la Belgique.  Et pourtant, tous les pays adeptes du confinement tous azimuts ont persévéré dans l’erreur, mais était-ce bien une erreur ?

Le prix du confinement vient avec la destruction du tissu de l’économie réelle : les indépendants, les petites entreprises, les restaurants, les cafés, le secteur du tourisme.   Mais sachant ce qui précède, était-ce une erreur, ou au contraire était-ce voulu, pour justifier le tsunami économique qui arrive et qui n’a strictement rien à voir avec le virus, mais qui résulte de l’effondrement des marchés les 9 et 12 mars derniers, qui sera suivi par l’effondrement du système économique et monétaire ?

Lors de la Faillite de Lehman  Brothers, en septembre 2008, et qui a marqué le début de la crise bancaire et monétaire de 2009, celle-ci avait un leverage (effet de levier) autour de 37.  Le leverage étant inversement proportionnel au ratio de solvabilité, cela indique que la banque n’était plus solvable, elle n’avait plus de liquidités, et plus aucun moyen de procéder à un margin call (appel de marge), en vendant les meubles, la belle-mère ou l’écran plat du salon.

Aux dernières nouvelles, les banques les plus pourries en Europe sont très largement au-dessus de ce levier, elles sont déjà en état de faillite frauduleuse (pour cause de dissimulation de bilan) mais maintenues artificiellement à flot par l’injection massive de fausse monnaie sur les marchés via le Quantitative Easing.  Il faudrait y ajouter la Monte Paschi di Sienna, qui est une banque systémique italienne, mais celle-là est tellement mourue que plus personne ne prend la peine de faire comme si elle était encore en activité.

 

Banque Leverage
Soc Générale 108,7
Deutsche Bank 74
Groupe Crédit Agricole 73,8
Barclays 63,8
BNP Paribas 48
Unicredit 47,1
Santander 44,9
ING Group 34,9

Source : revue de presse de Pierre Jovanovic

 

 

Parmi les flots tumultueux de la propagande anxiogène autour d’une épidémie qui n’existe plus, vous n’aurez probablement pas lu la déclaration pourtant on-ne-peut plus claire de la directrice générale du FMI :

 

 La « Grande Réinitialisation » (« Great Reset ») sera le thème d’un sommet unique qui aura lieu en janvier 2021, et qui sera convoqué par le Forum Économique Mondial.

La « Grande Réinitialisation » est un engagement à construire conjointement et de manière urgente les bases de notre système économique et social pour un avenir plus juste, plus durable et plus résistant.

Elle exige un nouveau contrat social centré sur la dignité humaine et la justice sociale, et dans lequel le développement économique n’empiète pas sur le progrès de la société.

La crise sanitaire mondiale a mis à nu des ruptures de longue date dans nos économies et nos sociétés, et a créé une crise sociale qui nécessite de toute urgence la création d’emplois décents et significatifs. (…)

Source : Fonds Monétaire International (EN), voir aussi Forum Économique Mondial (FR

 

Et si l’on vous parle d’un grand reset, d’une refonte du système monétaire et économique c’est parce qu’à moment-là, celui que nous connaissons sera tombé.  Ils font tout pour ça.

Et là, vous commencez à le voir, le loup ?  Pourquoi croyez-vous que les mondialistes, sous couvert de soi-disant conflits inter-raciaux essaient de semer la guerre civile aussi bien aux États-Unis qu’en France et en Belgique pour ne citer que ceux-là ?  Ne voyez-vous pas que s’agissant de détruire, piller, mettre le feu et déboulonner les statues (effacer notre passé) les autorités sont plus que tolérantes et empêchent les forces de l’ordre de faire leur travail ?  Essayez un peu de faire une manifestation pacifique de 10.000 gilets jaunes en plein Paris ou à Bruxelles, vous allez voir que ce ne sera plus la même limonade !

Ce que la plupart des observateurs n’ont pas encore bien intégré, c’est la raison derrière tout ceci.  Pourquoi imposer le chaos et l’anarchie ?  Eh bien tout simplement pour le remplacer par une dictature mondiale.  Finis les gouvernements fantoches, finis les États souverains, abolies les frontières, vous serez en prise directe avec vos vrais maîtres, ce sera le règne sans partage des multinationales sur les peuples, asservis comme jamais, écrasés dans un système où se rejoindront le pire du communisme et le pire du néolibéralisme.

N’est-il pas piquant de voir nos maîtres tomber les masques précisément au moment où ils veulent nous les faire porter sans aucune justification scientifique, comme simple marque de notre soumission ?  C’est le même genre d’humour cabalistique qu’on retrouve dans l’acronyme RIP qui désigne le Referendum d’Initiative Populaire.

Quand réaliserez-vous que ce que vous voyez comme des échecs (politique sociale, développement économique, soins de santé, pensions) ne sont un problème que pour la population dans son ensemble, mais sont source de profit pour nos maîtres et leurs serviteurs zélés ?  Loin d’être un échec c’est pour eux une réussite presque totale aujourd’hui, préparant l’avènement du capitalisme mondialisé dans sa forme la plus dure, appuyé sur une dictature à la manière communiste, pour ne pas dire Orwélienne.

_________________  

  1. C’est le « en même temps » du petit marquis Poudré, concept très Orwéllien s’agissant de propositions systématiquement antagonistes et irréconciliables.   En pratique cela vous fait accepter tout, et son contraire, comme étant des propositions également vraies.
  2. Platon, allégorie de la caverne – https://www.institut-pandore.com/philosophie/ca

 

Source : https://www.levilainpetitcanard.be/dessine-moi-un-idiot/

 

 

 

 

Et puisqu’il demande qu’on le fasse connaître, pourquoi n’iriez-vous pas jeter un coup d’œil à son site :

https://www.levilainpetitcanard.be/

 

Les articles de In abstentia :

https://www.levilainpetitcanard.be/author/inabsentia/

 

 

 

 

Bribes d’informations du jour :

 

Conflit libyen : la Russie explore la troisième voie et prend contact avec Saïf-al-Islam Kadhafi

 

Strategika51 28.6.2020

 

 

 

 

Pour la première fois, des officiers russes du GRU ont pris contact avec Saïf-al-Islam Kadhafi et ses partisans en Libye dans une tentative visant à explorer une troisième voie excluant à la fois le maréchal Khalifa Haftar (Cyrénaïque) et le président Fayaz Al-Serradj (Tripolitaine).

Cette initiative russe, prise après des consultations avec l’Algérie, a pour objectif de sonder la popularité du clan des Kadhafi et leur capacité à fédérer les puissantes tribus libyennes, véritables détentrices du pouvoir informel en Libye. La troisième voie permettrait de se débarrasser du très encombrant maréchal Haftar et surtout de ses dangereux soutiens égyptiens, saoudiens, émiratis et français tout en neutralisant la Turquie et le gouvernement de Fayaz Al-Serradj à Tripoli.

La situation demeure explosive autour de Sirte, l’ancien fief des Kadhafi, où des frégates de la marine de guerre turque commencent à se déployer au large. L’Égypte du maréchal Abdelfettah al-Sisi a commencé à mobiliser et à armer, avec des fonds émiratis, les plus puissantes tribus libyennes de Cyrénaïque, notamment les Abidat, ainsi que celles ayant des ramifications en Égypte occidentale. Le véritable enjeu du conflit libyen est la mainmise sur les hydrocarbures et les ressources hydriques.

Le maréchal Khalifa Haftar a disparu de la scène publique depuis l’approche des forces du gouvernement de Tripoli et des forces turques près de Sirte et d’Al-Jufra. Une information non confirmée évoque la crainte de Haftar d’une opération de décapitation turque, au moyen d’une frappe de drone ou d’une opération spéciale.

Dans tous les cas de figure, les pays soutenant Haftar feront tout pour éviter un tel scénario, tandis que la Turquie ne compte pas lâcher le morceau ou plutôt l’opportunité historique extraordinaire de devenir une puissance en jouant le rôle de bras armé de l’administration Trump, tout en avançant ses propres priorités stratégiques néo-ottomanes.

 

Source : https://strategika51.org/2020/06/28/conflit-libyen-la-russie-explore-la-troisieme-voie-et-prend-contact-avec-seif-al-islam-gaddafi/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/conflit-libyen-la-russie-explore-la-troisieme-voie-et-prend-contact-avec-saif-al-islam-kadhafi/

 

 

 

 

 

Audition du Pr Didier Raoult a l’Assemblée nationale

 

Entelekheia – 24.6.2020

 

 

 

 

Conflits d’intérêts dans la médecine et la recherche, à quel point ? Si vous avez raté l’audition instructive du Pr Didier Raoult à l’Assemblée nationale, séance de rattrapage.

Version intégrale.

Voir la vidéo…

 

Source : http://www.entelekheia.fr/2020/06/24/audition-du-pr-didier-raoult-a-lassemblee-nationale/

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 29.6.2020

 

 

L’État le Plus Profond

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’ÉTAT LE PLUS PROFOND

 

 

 

 

Starbucks, Bain & Co, mormonisme, MOSSAD : découvrez le documentaire « Qui contrôle la famille Gates ? »

 

Comité Valmy  – 26.6.2020

 

 

 

 

À regarder sur grand écran d’un  bout à l’autre

(cliquer en bas à droite)

L.G.O.

 

 

 

 


« Le déconfinement des Français est géré par l’américain Bain, annexe bien connue du MOSSAD »

 

Pierre Jovanovic – E & R –  19.6.2020

 

 

Marianne a publié un joli scoop en montrant que le ministère de la Santé du gouvernement Macron a offert la gestion du déconfinement au cabinet de management américain Bain & Company.

 

 

 

Cette information a littéralement sidéré les Français qui, comme vous et moi, se sont demandé le « pourquoi du comment »… On n’a pas assez de polytechniciens, d’énarques, de saint-cyriens, d’organisateurs de toutes sortes en France, qu’on soit obligés de payer des… Américains pour gérer quelque chose d’aussi stratégique que le déconfinement ???

 

La semaine passée, je me disais que le nom de cette compagnie me rappelait quelque chose. Et cela m’est revenu. Bain & Co a fait sa fortune dans le downsizing, entendez par là les licenciements massifs. Quand une multinationale ou une banque veut virer 3000 salariés ou plus d’un seul coup, elles font appel à Bain, exactement comme la fille que vous voyez au début du film Margin Call venant annoncer à chaque personne sur la liste ce qu’elle va recevoir comme chèque de départ tout en lui demandant de prendre toutes ses affaires perso et de partir dans la minute qui suit.

Et devinez qui a fait le plus souvent appel à Bain ? Une société que je connais bien et qui a toujours été ma boussole en terme de licenciements : IBM.

Bain s’est aussi occupé de virer les gens chez le géant de Las Vegas, MGM Resorts.

Bain s’occupe de tous les secteurs, de l’aéronautique à l’hôtellerie, en passant par la chimie, la banque ou la logistique. Il facture à coup de millions de dollars et ne prend pas de petits comptes. Quand il s’agit de virer 3000 personnes qui vont vous faire économiser 150 millions de dollars, leur prix sera de l’ordre de 20 à 30 millions de dollars.

Mais Bain est aussi connu pour escroquer les gouvernements comme en 2018 avec le service des impôts d’Afrique du Sud (SARS), que Bain était censé réorganiser.

Bref, les gens de Bain font du grand n’importe quoi, y compris détruire, entre autres, le système de perception des impôts d’Afrique du Sud avec des conseils bidons.

Si les activités de Bain sont, on va dire « classiques » dans le monde du privé, on n’arrive pas à comprendre comment le ministère de la Santé a décidé que la France était un pays du Tiers-Monde, n’ayant pas assez de diplômés, au point de confier le programme de déconfinement des Français à Bain & Company. Sans même parler du fait que, historiquement, la société a clairement des attaches claires avec le Mossad israélien. Et qui dit Mossad, dit efficacité radicale.

Aujourd’hui, la patronne de Bain & Co est toujours Mme Orit Gadiesh [photo], une ancienne cadre supérieur du… Mossad, elle même fille d’un général israélien ! Bravo au contre-espionnage de la DCRI qui n’a pas eu, a priori, d’objections, ou bien a été mise devant le fait accompli par Macron ou ses adjoints de donner un dossier ultra-sensible à une ramification du Mossad. Dingue !

Une fois que Bain est informé de toutes les magouilles d’une multinationale ou d’un gouvernement, plus moyen de s’en séparer. Comme un agent recruté par un service, la série Le Bureau des légendes d’Éric Rochant sur Canal+ le montre très bien.

Bain ne communique pas aux États-Unis sur son chiffre d’affaire mondial, et reste également dans le flou dans les autres pays dans la mesure des lois des sociétés et comptables. Ne vous trompez pas, vous êtes en face ici d’une multinationale aux cent bras, mais dont la tête est directement liée aux intérêts du Mossad.

Force est de reconnaître que cette ultra discrète extension des services israéliens est absolument remarquable. Il suffit de temps à autre de faire chanter les PDG ou d’en cibler pour les encourager ensuite à signer avec Bain & Co.

Pour toutes ces raisons, je trouve encore plus scandaleux et surtout HAUTEMENT suspect que des haut-fonctionnaires du ministère de la Santé aient donné la gestion du déconfinement de 60 millions de Français à cause du Covid-19 à Bain & Co. Clairement, certaines mains ont été « gentiment » encouragées à signer avec une société américaine plutôt que de confier le dossier aux officiers français (spécialité Effectifs) qui sont les seuls grands spécialistes en France de ce que l’on appelle « la montée en puissance des effectifs ».

Pierre Jovanovic

 

 

 

 

Et sur le mormonisme,
lire ces extraits de l’article de Slate (Attali, Rothschild, Graham) : « Juifs et mormons : pourquoi ils s’aiment »

 

(…)

« Les mormons se considèrent comme des israélites modernes et comme les héritiers des promesses faites à Abraham, c’est pourquoi ils ont des affinités naturelles avec les juifs », explique Mark Paredes, un mormon originaire du Michigan, qui tient le blog Jews and Mormons pour la revue Jewish Journal of Greater Los Angeles.

(…)

L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours [c’est le nom officiel de la religion mormone ; nous l’abrègerons « SDJ »], elle, se présente comme « restaurationniste » par l’entremise de Joseph Smith, le fondateur du mormonisme. Elle ramène le christianisme à ses authentiques racines, préservées des atteintes de la philosophie grecque d’autres adjonctions profanes.

Bon nombre de ces racines sont clairement juives, même si la plupart des juifs ne le savent pas. Le Livre de Mormon dépeint les Amérindiens comme des Hébreux exilés de la Terre d’Israël vers l’an 600 avant J.-C. Les mormons s’identifient comme des descendants des tribus israélites d’Éphraïm et de Ménashé.

(…)

Le jour du sabbat mormon, les croyants (ou comme on les appelle parfois : la Maison d’Israël) sont encouragés à consacrer leur temps à étudier et à éviter de manipuler de l’argent. Les mormons appellent ceux qui ne sont pas des leurs les « Gentils ». L’Utah a eu son premier gouverneur « Gentil » en 1917, Simon Bamberger, un juif.

Dans le Livre de Mormon, Jésus condamne même avec prescience l’antisémitisme et la « théologie de la substitution », la doctrine chrétienne selon laquelle l’Alliance entre Dieu et le peuple juif est devenue caduque lorsqu’Israël a rejeté l’identité messianique de Jésus.

(…)

« Il n’y a aucun peuple au monde qui comprend mieux les juifs que les mormons », a un jour affirmé David Ben-Gourion, le fondateur et Premier ministre de l’État d’Israël, au futur président des SDJ, Ezra Taft Benson.

Les chefs religieux mormons ont embrassé les valeurs sionistes plusieurs décennies avant la naissance du mouvement national juif. En 1841, Joseph Smith envoya son « apôtre personnel », Orson Hyde, à Jérusalem. Ce dernier se rendit sur le mont des Oliviers pour implorer Dieu de « rétablir le royaume d’Israël, d’élever Jérusalem au rang de capitale et de constituer pour son peuple une nation et un gouvernement distincts ». Aujourd’hui, le parc Orson Hyde de Jérusalem se situe sur le lieu de cette prophétie, à quelques pas du Centre de Jérusalem de l’Université Brigham Young.

(…)

Quoique distendu, le lien est toujours là : de nombreux responsables politiques mormons « sont si pro-juifs que c’en devient presque embarrassant », affirme Stephen Richer, un sondeur de l’Utah, dans une chronique publiée dans le premier quotidien de Salt Lake City. Le sénateur républicain de l’Utah, Orrin Hatch, porte une mezouzah autour du cou et a souvent confié au New York Times qu’il « regrettait » souvent de ne pas être né juif :

« Les mormons considèrent que les juifs sont le peuple élu, conformément à ce que dit l’Ancien Testament. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour le peuple juif. » Le discours de Mitt Romney à propos d’Israël – un discours de soutien si ferme qu’il aurait pu être dicté par la Coalition juive républicaine – suggère que le mormon doit être fait du même bois.

(…)

Sources :

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article11947

https://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-deconfinement-des-Francais-est-gere-par-l-americain-Bain-annexe-bien-connue-du-Mossad-59358.html

 

 

 

 

 

À lire ici pour aller au bout de l’analyse :

https://www.egaliteetreconciliation.fr/Starbucks-Bain-Co-mormonisme-Mossad-decouvrez-le-documentaire-Qui-controle-la-famille-Gates-59834.html

Vidéo originale de la chaine Reallygraceful :
https://www.youtube.com/watch ?v=dX9O3Yi-Nn0

 

 

 

Mis en ligne le 26.6.2020

 

 

Quadrature du cercle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

QUADRATURE DU CERCLE

 

 

 

 

(Bruno Guigue s’essaie à la définir. Il n’y réussit pas mal)

 

 

« …ce n’est pas parce qu’on croit aux vertus de l’autonomie locale que le monde entier va s’y convertir, ou même laisser prospérer gentiment ceux qui s’y adonnent ; et ce n’est pas parce que l’État est l’instrument de la bourgeoisie qu’il est destiné à le demeurer éternellement… »

 

 

Michéa et l’impasse libertaire

 

Bruno Guigue – Entelekheia – 22.6.2020

 

 

 

 

Dans le panorama des idées contemporaines, l’anarchisme occupe une place singulière. Ultra-minoritaire dans la société, il exerce une influence diffuse dans les sphères universitaires, notamment aux États-Unis, où des auteurs renommés comme Noam Chomsky ou David Graeber ne font pas mystère de leur adhésion à la doctrine. Que cette influence soit intellectuellement bénéfique, qu’elle contribue à mettre en question nombre d’idées reçues, que l’anarchisme constitue à certains égards un antidote respectable au libéral-conservatisme dominant est évident. Son audience s’est également élargie, en Occident, à l’occasion de la crise pandémique, l’État étant suspecté d’enfermer les populations pour asseoir sa domination et d’imposer au pauvre petit individu des restrictions insupportables. Renouant avec les analyses de Foucault, un vent libertaire a soufflé, incriminant une « biopolitique » visant à l’encasernement des corps et à la soumission des esprits, comme si le confinement, Big Brother et la vaccination obligatoire allaient accoucher d’un nouveau régime totalitaire. Ce regain libertaire justifie en tout cas qu’on revienne sur la doctrine, en se demandant si son relatif succès n’a pas son revers de la médaille, susceptible qu’il est, dans le même temps, de générer des illusions préjudiciables dès qu’il s’agit de penser les solutions alternatives. Les questions posées par l’idéologie libertaire risquent alors de demeurer sans réponse, tant il est vrai qu’elle s’interdit, précisément, de formuler les réponses qu’elles attendent.

On se souvient qu’au début du XXe siècle, les seuls moyens d’action légitimes, aux yeux des anarchistes, étaient la grève générale, l’action directe et la reprise individuelle. Instant magique où le prolétariat interrompt le cycle de l’exploitation, la grève générale, en particulier, apparait comme le concentré idéal de la révolution libertaire : portés par leur élan insurrectionnel, les ouvriers se saisissent de l’appareil productif et l’utilisent désormais pour leur propre compte. Or toute la difficulté, cela n’échappera à personne, réside dans le jour d’après. Si la grève générale suspend la production, sa reprise sous l’égide des travailleurs associés est une autre affaire. Elle nécessite une préparation et une coordination des tâches rarement réalisées dans les faits. L’expérience des soviets de 1917, puis celle des conseils ouvriers catalans de 1936 ont tourné court : non parce que les travailleurs étaient incapables de s’organiser, mais parce que les conditions de la guerre civile exigeaient la centralisation du pouvoir. Le problème de la grève générale révolutionnaire, c’est qu’elle surgit à l’occasion d’une crise qui requiert le contraire de ce qu’elle est censée inaugurer : non la libre association des travailleurs, mais la direction centralisée de la lutte. Rêvée à défaut d’être accomplie, la grève générale est condamnée à rester ce « mythe mobilisateur » dont parlait Georges Sorel : efficace pour stimuler la lutte, elle s’avère inapte à la faire aboutir.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2020/06/22/michea-et-limpasse-libertaire/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jamais sans Karl :

 

Marx, le Capital et l’homme-marchandise

 

Bruno Guigue – LGS – 24.6.2020

 

 

 

 

 

Ce que Marx a mis au jour dans le Capital, c’est ce qu’on pourrait appeler la consubstantialité du capitalisme et de l’esclavage ; derrière la diversité de ses formes, il a perçu la profonde unité de la servitude moderne ; il a vu, dans « l’esclavage direct » des Noirs, la vérité de « l’esclavage indirect » des prolétaires européens ; loin d’ériger l’opposition du travail libre et du travail servile en symbole de la modernité, il y a décelé la manifestation de son hypocrisie, car l’hétérogénéité apparente des statuts ne l’a pas aveuglé sur les mécanismes mis en œuvre sous l’empire de la valeur d’échange ; il a vu en somme, dans l’intensification des rapports marchands, la véritable origine d’une emprise de l’homme sur l’homme qui ne connut ni les frontières ni la différence des temps ; ce faisant, il a bâti une théorie de l’esclavage dont la connaissance nous est précieuse, à l’heure où la mondialisation libérale enfante les formes contemporaines de la servitude ; et il a défait, du coup, les faux prestiges du postulat aujourd’hui dominant selon lequel la liberté ne fait qu’un avec le marché, anéantissant par anticipation la folle prétention du libéralisme contemporain à incarner l’ultima ratio de l’histoire.

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Source : https://www.legrandsoir.info/marx-le-capital-et-l-homme-marchandise.html

 

 

 

 

Des qui veulent mordicus y croire que ce n’est pas juste un super Maidan !

 

Vers des « révolutions colorées » ou vers une révolution sociale ?

 

Jean-Pierre Page, Bruno Drweski – LGS – 18.6.2020

 

 

 

 

 « Nous allons combattre le racisme, pas par le racisme mais par la solidarité. Nous allons combattre le capitalisme, pas par le capitalisme noir mais par le socialisme ».

Fred Hampton(1948-1969) [1]

 

Il ne fait pas de doute que l’onde de choc qui a entrainé les évènements sans précédents aux Etats-Unis percute la vision que bien des gens pouvaient avoir d’un pays où semblait-il, le rapport des forces était à leurs yeux immuable. Ce qui allait de pair avec une vision de l’histoire écrite et réécrite selon les besoins du système dominant.

 

Aujourd’hui, ce regard souvent superficiel, ces idées reçues se trouvent bouleversés. Les USA ne sont donc pas invincibles et cette crise ne se réduit pas à ceux-ci mais au capitalisme dans sa version néolibérale la plus brutale. La contestation y est dorénavant devenue globale ! C’est là une des leçons essentielles qu’il faut déjà tirer de ce bouleversement historique et de ses implications. Aux USA, des centaines de villes manifestent, on y trouve des travailleurs, des jeunes, des classes moyennes surendettées, des Blancs, des Noirs, des Latinos, des Asiatiques, unis dans l’action, et pas les uns sans les autres. Ce qui est tout à fait nouveau, c’est le degré massif atteint par ces convergences.

Le même phénomène a en même temps lieu à l’échelle mondiale avec des rassemblements de masse souvent interdits et toujours réprimés, y compris dans le contexte des contraintes de l’épidémie. C’est le cas dans d’autres pays, France, Allemagne, Italie, Espagne, Autriche, Pologne, mais aussi en Amérique latine, au Brésil, au Mexique, en Argentine, au Chili, en Asie, au Japon, en Inde, au Sri Lanka, et jusqu’en Australie ou en Nouvelle-Zélande.

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Source : https://www.legrandsoir.info/vers-des-revolutions-colorees-ou-vers-une-revolution-sociale.html

 

 

 

 

Trump contre l’État profond

 

Israel Shamir – Entre la plume… – 23.6.2020

via Palestine Solidarité

 

 

Tulsa, Oklahoma – Supporters de Donald Trump

 

 

On a gagné ! Comme un homme après une longue maladie se relève, lentement, d’une démarche chancelante, et fait ses premiers pas, ainsi l’humanité se relève de son lit de malade. Il y a des infirmières, des médecins, des héritiers et des avocats qui voudraient garder toujours le patient au lit, pour avoir le champ libre, mais le voilà qui se relève, maître de lui, malgré leurs cris d’orfraie. Nous voilà exactement au milieu de l’année 2020. De Noël à la mi-été, les jours rallongent; de la mi-été à Noël, les nuits rallongent. Le jour de la Saint-Jean-Baptiste ajoute un sens religieux à la signification cosmique des événements, amplifiée cette année par l’éclipse solaire.

 

Aux États-Unis, l’événement central c’est le rebondissement de Trump. À Tulsa, Oklahoma, Trump a commencé à regagner le terrain perdu. La conjoncture ne lui était pas favorable. Twitter a encore une fois trollé Trump, avec sa blague sur les média mensonges. La Cour suprême a rejeté deux de ses initiatives, offrant une protection supplémentaire aux personnes qui se déclarent LGBT et aux jeunes immigrants illégaux désormais intouchables. L’armée a manifesté son hostilité envers Trump, en s’excusant pour une séance de photos avec son commandant en chef. Les services secrets ont divulgué le lieu où se trouvait le président. De plus en plus de fonctionnaires ont déclaré leur allégeance au Nouvel Ordre Mondial en s’agenouillant devant lui plutôt que devant Dieu.

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Source : http://www.palestine-solidarite.org/analyses.israel_shamir.230620.htm

 

Commentaire : On a du mal à partager l’optimisme d’Israël Shamir et sa vision de Trump. On a surtout encore en tête le « banditisme assumé » de Michel Raimbaud, même s’il est simpliste de renvoyer dos à dos toutes les factions US. Et aussi… on ne comprend pas très bien ce que veut dire le dernier paragraphe, mais c’est peut-être seulement nous qui sommes nuls. Jugez par vous-mêmes.

 

 

 

 

 

Deux « hors système » qui font de leur mieux pour essayer d’y voir clair

 

Discussion en 3 vidéos entre  Hervé Juvin  et Charles Gave :

 COVID 19, restrictions des libertés, souveraineté

 

 

Première partie  : Le coup de force des bien-pensants

 

 

 

Deuxième partie : Un seul souverain le peuple

 

 

 

Troisième partie : L’État profond : main basse sur la démocratie

 

 

Source : https://hervejuvin.com/charles-gave-discussion/

 

 

 

 

On a un faible pour les polémistes, dont Jean-Paul Brighelli fait partie. Mais s’ils sont souvent sans peur, ils sont rarement sans reproche. Ainsi, dans l’article ci-dessous, râlant contre l’actuelle mode imbécile de l’antiracisme de la 11e heure et de la repentance made in les pires sous-couches de la crétinerie fière d’elle et dominatrice US, se croit-il obligé de s’écrier :

 

« L’essentiel des actes racistes, rapportés à ce que représentent en proportion les diverses composantes du tissu français, ce sont les Juifs, comme d’habitude, qui les encaissent. »

 

Mais encore ?

Le sionocompatible qu’il est ne se rend-t-il pas compte ou fait-il semblant de ne pas voir l’origine holocaustique de ce qu’il déplore avec tant de raison ? Ne voit-il pas que les revendications victimaires les plus échevelées d’aujourd’hui n’ont pas d’autre origine que le sport pratiqué depuis la fin de la guerre par ceux qui l’hébergent et qu’il ménage en feignant qu’il n’y a pas de différence entre « juifs » et « sionistes » ?

Que ces derniers s’obstinent à le prétendre dans le canard à Finkie, c’est de bonne guerre. Mais il y a des limites au respect humain acceptable et il y a un moment où il faut admettre que les barricades n’ont que deux côtés (Elsa Triolet, si je ne m’abuse) et qu’on ne peut pas camper sur les deux à la fois, surtout quand il faut tirer.

Er ce n’est pas la seule chose à lui reprocher, si on veut pinailler…

Bien sûr qu’il y a du lumpenproletariat noir – pourquoi n’y en aurait-il pas ? – et, bien sûr qu’il est aussi à plaindre et insupportable que les autres.

Bien sûr les Arabes ont pratiqué l’esclavage, comme tous les peuples sans exception depuis la préhistoire, et ce n’est pas non plus, bien sûr, de la judéophobie d’admettre qu’en Europe, des millions d’esclaves slaves ont été émasculés – dont 4 sur 5 mouraient (plaque tournante : Verdun) – par des esclavagistes hébreux ou Khazars qui les vendaient ensuite à qui en avait l’usage, éventuellement des Arabes mais pas que, qu’est-ce que vous croyez ?

Et peut-être est-il vrai que quelque allumé du Vietcong ait coupé le bras d’un compatriote parce que vacciné par les Yankees. Ce sont les généralisations qui font le racisme, quelle que soit sa forme.

Bon. Brighelli râle. Moi aussi.

Théroigne

 

 

 

Iconoclasme

  

Jean-Paul Brighelli – Bonnet d’âne – 12.6.2020

 

Chacun (sauf le CRAN, le PIR, tous ceux qui les soutiennent et mettent un genou à terre pour s’excuser des crimes supposés de leurs ancêtres, et Virginie Despentes, qui est à la Culture ce qu’un poisson est à une bicyclette) — chacun donc sait que le fondement de l’iconoclasme, que ce soit au VIIIe siècle, quand les chrétiens de Léon III tentèrent de se faire aussi bêtes que les Arabes qui leur étaient frontaliers, au IXe quand les sujets de Léon V récidivèrent, ou au XVIe, quand les Protestants, non contents d’adhérer à une religion qui interdisait pratiquement le plaisir, détruisirent les églises et les cathédrales partout où ils passèrent, est essentiellement religieux. Persuadés de prêcher la vraie foi, les barbares se déchainèrent contre tout ce qui leur était hostile — l’Art et la Culture au premier chef.

 

Le mouvement de destruction des statues, amorcé déjà depuis quelques années au nom de la lutte contre le colonialisme (il faudra m’expliquer en quoi massacrer Cecil Rhodes en effigie

 

 

 

 

légitime les massacreurs noirs qui ont pris le pouvoir au Zimbabwe depuis qu’il ne s’appelle plus Rhodésie) ou le racisme — et la destruction des statues de Schoelcher à la Martinique

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Un fauteur de guerre dépeint Trump en pacifiste

 

Le livre de Bolton envoie Trump dans les cordes, mais le réquisitoire à charge pourrait bien faire se relever, avant le dernier round électoral, le dirigeant sonné.

 

Pepe Escobar – Asia Times – 19.6.2020

 

 

Photo un peu retouchée de Donald Trump, au temps où il participait au WWW (World Wrestling Entertainment).

 

 

Un fauteur de guerre de carrière devient l’idole des libéraux à limousines en ridiculisant le président des États –Unis.

 

N’est hélas pas traduit en français. À défaut, le voici en anglais :

https://asiatimes.com/2020/06/warmonger-paints-trump-a-peacenik/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 24 juin 2020

 

 

En muselière ou à genoux ?

 

 

 

 

 

 

 

 

En muselière ou à genoux ?

 

Oh ! Les deux, voyons

 

 

 

 

 

Vraies machinations pour fausse commune

 

Quelle sorte de « révolution populaire » est-ce là ?

 

Le Saker – Vineyard of the Saker – 16.6.2020

Traduction : Les Grosses Orchades

 

 

 

 

Je dois dire que je suis stupéfait que tant de gens, à gauche, semblent croire que les émeutes en cours aux USA sont une révolte spontanée contre des violences policières, le racisme systémique et l’histoire des persécutions et de l’exploitation des Noirs, des Indiens, etc. Pour ce qui est de la violence, des pillages et des émeutes, on les excuse en prétendant qu’elles sont le fait d’une vertueuse indignation, à moins qu’on ne les mette sur le compte d’« infiltrés ».

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Faisant suite à :

 

L’empire plie le genou. Qu’il le fasse s’il veut. Pas nous !

 

Le Saker – Vineyard of the Saker – 10.6.2020

 

 

 

Diderot disait « ployer le genouil » et il n’était pas pour non plus.

 

Non traduit en français

 

.

En anglais

The Empire Takes a Knee. Let It. But We Don’t Have to !

https://www.unz.com/tsaker/the-empire-takes-a-knee-let-it-but-we-dont-have-to-2/

 

 

En italien :

L’impero si inginocchia, e sia. Ma noi non dobbiamo !

http://sakeritalia.it/america-del-nord/limpero-si-inginocchia-e-sia-ma-noi-non-dobbiamo/

 

 

 

 

 

Sur le même sujet :

 

La Syrie à Seattle : Une Commune défie le régime US

 

Pepe Escobar – Strategic Culture Foundation – 12.6.2020

Traduction : Les Grosses Orchades

 

 

 

 

Le mariage de l’après-confinement et des protestations contre la mort de George Floyd a nourri une bête sauvage, qui est encore immunisée contre toute forme de débat civilisé aux USA : la Commune de Seattle.

 

Alors, de quoi est-il question au juste avec la Zone Autonome de Capitol Hill et sa République Populaire ?

Les communards sont-ils de simples idiots utiles ? S’agit-il d’un Occupy Wall Street nouvelle mouture ? L’expérience est-elle logistiquement viable, reproductible à New York, Los Angeles, Washington ?

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À titre de curiosité :

 

La bête se révèle : l’idéologue et criminel de guerre John Bolton tente de faire chanter Donald Trump ou la fin de l’Empire

 

Strategika 51 18.6.2020

 

 

 

 

Nous voilà fixés sur un point de détail assez controversé et risqué en ces temps de censure universelle. La publication d’un livre de ragots par l’inénarrable John Bolton, obsédé idéologique au service exclusif des milieux connus sous l’appellation politiquement correcte de néo-conservateurs (lore : ultra-sionistes corrompus), chargeant le président US Donald Trump, son ex-patron, nous révèle un peu plus du dessous des cartes en jeu dans le conflit qui déchire actuellement le pouvoir aux États-Unis d’Amérique. Cela confirme surtout nos suspicions initiales sur le tir groupé contre Trump par l’ensemble de ce que l’on qualifie, faute d’une meilleure définition sémantique, d’État profond US et ses filiales européennes et moyen-orientales.

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Syrie

 

 

Les sanctions de l’Occident sont l’autre visage du terrorisme

 

Bachar al-Jaafari – Palestine Solidarité – 18.6.2020

 

 

 

 

Ce mercredi 17 juin, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a annoncé que les États-Unis imposaient 39 nouvelles sanctions à des personnalités et entités syriennes en vertu du « Caesar Act » [1]. Des sanctions dont il a été beaucoup question la veille, dans le cadre Conseil de sécurité réuni en visioconférence et sous présidence française, tel que nous le rapporte l’organe de presse en langue française [2].

 

Pour l’équité et plus de précisions, nous traduisons ici la déclaration intégrale de l’envoyé spécial de la Syrie auprès des Nations Unies, le Docteur Bachar al-Jaafari. [NdT].   

 

Merci bien Monsieur le Président et je remercie aussi mon cher ami l’envoyé spécial, Monsieur Geir Pederson, pour sa présence et sa participation (en français).

 

Monsieur le Président,

Lorsque les États-Unis volent ouvertement 200 000 barils de pétrole par jour des champs de pétrole syriens et qu’en plus, ils volent 400.000 tonnes de coton, 5 000 000 de têtes de bétail, mettent le feu à des milliers d’hectares de champs de blé, se vantent de diviser la Syrie et de délibérément affaiblir la valeur de sa monnaie nationale; lorsque les États-Unis imposent des mesures économiques coercitives visant à étouffer le peuple syrien, occupent certaines parties de mon pays et protègent leur partenaire turc occupant d’autres vastes parties de terres syriennes ; et lorsque, néanmoins, ma collègue représentante des États-Unis parle du souci de son administration devant la détérioration des conditions de vie des citoyens syriens en l’attribuant à ce qu’elle qualifie de « régime » ; la question légitime devient : n’est-ce pas là une phase de maladie aigüe et ne sommes-nous pas face à des symptômes de schizophrénie politique ?

Le 31 mai 2020, mon pays a adressé une plainte officielle au Secrétaire général des Nations Unies et au Président du Conseil de sécurité contre les gouvernements de certains États Membres, au premier rang desquels les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et la Turquie.

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Avec de tels protecteurs, plus besoin d’ennemis

 

Michel Raimbaud – Afrique-Asie – 16.6.2020

 

 

Le sinistre printemps 2020 s’estompe, laissant en héritage des multitudes hébétées. Le coronavirus n’a pas seulement suscité d’innombrables vocations de Diafoirus et laissé le champ libre aux théoriciens de l’enfermement global ou aux maniaques du couvre-feu. Sa promotion au rang de tragédie du millénaire s’est faite au prix d’un matraquage médiatique insensé qui a incrusté dans les opinions mises en situation, entre autres sornettes, l’idée que le « monde d’avant » était balayé à jamais, le confinement n’étant que l’entracte permettant de changer le décor pour un « monde d’après » reconstruit sur de nouvelles bases. Les occidentalistes ont repris en boucle cette nouvelle version de la « fin de l’Histoire », relayant le pétard mouillé de Fukuyama, l’une des théories messianistes dont sont friands les intellectuels américains, soucieux de recycler sans fin un rêve hégémonique inoxydable.

 

 

Après avoir héroïquement résisté à dix ans de guerre planétaire conduite par la mal nommée communauté internationale, ce n’est pas la barbare loi américaine dite Caesar Syria Civilian Protection Act, qui entre aujourd’hui en vigueur, qui va changer la donne sur le terrain. Une loi inique, impossible à appliquer, entrée en vigueur alors que la pandémie Covid-19 n’a pas encore été vaincue et condamnable moralement, humainement et stratégiquement. Une forme de terrorisme économique déclenchée par l’Amérique pour tenter de gagner une guerre déjà perdue.

 

 

La pandémie ayant gagné rapidement les cinq continents, pour la première fois peut-être l’humanité entière partageait en temps réel un sort commun face à

« Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur, Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom).[…] »

Tous régimes confondus, des dictatures aux grandes démocraties, « ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ». Confronté à ce péril « universel » et conscient de n’être plus tout à fait le centre de l’univers, l’Empire Atlantique, de droit divin plus égal que les autres, se devait de reprendre les choses en main. Ne sait-on pas depuis longtemps que la fiction peut se substituer à la « réalité observable », à condition d’être projetée sans complexe et renouvelée sans trêve ? En 2005, à un journaliste qui l’interrogeait innocemment, Karl Rove, conseiller de George Debeliou, avait expliqué cyniquement :

« Nous les Américains, nous sommes maintenant un Empire, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Pendant que vous étudiez studieusement cette réalité, nous ne perdons pas de temps. Nous agissons et nous créons d’autres réalités nouvelles, qu’il vous est loisible d’analyser. (…) Nous sommes les acteurs et les producteurs de l’Histoire. À vous tous, il ne reste qu’à étudier ce que nous créons ».

En d’autres termes, l’Histoire est écrite par les vainqueurs ; en contrôler ou fabriquer le récit c’est déjà se poser en vainqueur.

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Libye

 

 

Courbet et Lafayette dans le même panier… On aura tout vu !

 

 

L’incident naval entre les frégates turque Gokova et française Courbet en Méditerranée illustre la fin non déclarée de l’OTAN et la montée en puissance de la Turquie

 

Strategika 51 – 19.6.2020

 

 

La frégate française Courbet

 

 

La frégate turque TCG Gokova (F-492)

 

 

L’incident ayant opposé des bâtiments de surface des marines de guerre turque et française en Méditerranée illustre la fin non déclarée de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en Libye.

 

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Inde-Chine

 

 

Retour à la philosophie de Ma Jong et de Tsiao-Taï (Théoriquement : VIIe s.)

 

 

Tension frontalière sino-indienne : une bastonnade meurtrière dans les Himalayas

 

Strategika 51 – 18.6.2020

 

 

 

 

Ce qui est remarquable dans les bastonnades ayant opposé des militaires chinois et indiens sur un point de la ligne de contrôle LoC au Ladakh dans les Himalayas, est qu’aucun document photographique ou vidéo n’a pu être pris sur place. Un exploit quand on sait que les militaires des deux premières puissances démographiques et nucléaires engagés dans un étrange face-à-face disposent des meilleurs smartphones des marques montantes Samsung, Oppo, Xiaomi, Huawei, OnePlus, Blackview, Ulefone, Realme et une dizaine d’autres moins connues.

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L’Inde paie le prix de la myopie de Modi en matière de relations avec la Chine

 

Bhim Bhurtel – Asia Times – 18.6.2020

via Entelekheia

 

 

 

 

Vingt soldats indiens, plus de 43 soldats chinois ont été tués ou blessés dans une échauffourée à la frontière de l’Inde et de la Chine, dans la région du Ladakh. Les deux pays sont férocement nationalistes et aucun des deux ne cédera de bon gré le moindre pouce de territoire. La seule solution est la négociation. Modi l’entendra-t-il  ou continuera-t-il d’écouter le chant des sirènes des USA – qui, bien sûr, attisent les tensions entre les deux géants asiatiques ?

 

Paru sur Asia Times sous le titre India paying price for Modi’s myopic China strategy

 

En ignorant les leçons de la guerre sino-indienne de 1962, Modi a mis son pays sur la voie du désastre

« Ceux qui ne se souviennent pas de l’histoire sont condamnés à la répéter ». Cette célèbre citation du philosophe espagnol George Santayana résonne dans la nouvelle politique du Premier ministre indien Narendra Modi envers la Chine. Modi semble réticent à se souvenir d’une bavure commise par son pays lors de la guerre sino-indienne de 1962.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2020/06/17/linde-paie-le-prix-de-la-myopie-de-modi-en-matiere-de-relations-avec-la-chine/

 

 

 

 

 

 

Russie

 

 

La Russie inaugure la nouvelle cathédrale des forces armées (VIDEO)

 

RT.com – 17.6.2020

 

 

 

 

Après une polémique, la cathédrale de la Résurrection du Christ, située dans le parc Patriote, près de Moscou, a été inaugurée le 14 juin par le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill.

 

La nouvelle cathédrale de la ville de Koubinka, près de Moscou, devenu le principal lieu de culte de l’armée russe, commence à accueillir ses premiers paroissiens dans la splendeur de son décor.

Pourtant, sa construction a été entachée par une polémique concernant le projet initial des mosaïques murales. Sur certaines d’entre elles, on pouvait apercevoir des portraits de Poutine, de Staline et d’autres personnalités politiques russes. Après de nombreuses critiques, les images controversées ont finalement été retirées.

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Marché du masque et de la muselière

 

 

 

 

 

Nouvelles frontières…

 

 

 

 

 

Masque pour Julian Assange

 

 

 

 

 

Chez les Zuniens

 

 

 

 

Ben Garrison a de plus en plus mauvais esprit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et la décolonisation des statues

vue par Kroll

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos excuses, on fait avec ce qu’on a.

 

 

 

 

Mis en ligne le 20 juin 2020

 

 

Oui et non. Mais si, quand même

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui et non

Mais si, quand même.

 

 

 

 

Échange d’impressions avec « Commune de Paris », suite à leur mail de commentaire à « Si les Gilets Jaunes… »

 

a/s de Théroigne – L.G.O. – 10.6.2020

 

 

 

 

 

Depuis, au mail cité dans notre précédent post, ils ont ajouté ce qui suit :

 

 

 

Aussi pour bien comprendre notre propos il convient de lire nos deux essais :

« Manifeste pour la société des sociétés »

(https://resistance71.files.wordpress.com/2018/05/manifeste-pour-la-societe-des-societes.pdf )

et sa suite logique :

« Résolution de l’aporie d’anthropologie politique de Pierre Clastres »

(https://resistance71.files.wordpress.com/2019/09/pierre_clastres_anthropologie_politique_et_resolution_aporie.pdf)

Le pourquoi Pepe, qui a toute notre sympathie, ne peut rester que dans une formule restreinte, y est contenue.

De plus Pepe bosse pour l’Asia Times, les Chinois sont ses payeurs en quelque sorte, il ne saurait être totalement objectif et ses écrits encensant la « route de la soie » et le « modèle économique » qui en découle en fait aussi un critique naïf (ou pas ?..) du monde moderne.

Il est difficile pour nous de nous engager dans toute discussion de fond avec des personnes qui n’ont pas lu ou ne veulent pas lire nos deux essais, car ils sont l’essence même de notre réflexion sur le monde et la société humaine. Il n’y a rien qu’on puisse dire qui n’est pas contenu dans ces deux textes… Merci de garder cela en considération et de poster les liens pour tout lecteur voulant discuter.

 

 

On ne connaît pas encore leurs deux essais, mais comme c’est sur des principes aussi qu’on répond, notre argument fera peut-être quand même avancer le schmilblic, ne fût-ce qu’en nous situant plus précisément.

 

 

 

 

 

Chers camarades,

(remplacez par autre chose si vous n’aimez pas),

D’accord, oui, si on veut, mais pas tout à fait et même loin de là.

Parce que, quand je vois implicitement critiquer les grands hommes et quelques-uns peut-être moins grands mais qui ont fait ce qu’ils pouvaient et continuent, là où il y en a, j’ai de plus en plus tendance à me dire : mais qu’est-ce qui les empêche de faire mieux à leur mode ? Que Poutine, que Xi Jinping aujourd’hui. Que Mao, que Staline et que Lénine avant-hier. Que les Castro et Guevara hier ? Que Marat, Robespierre et Saint-Just avant eux ? (Je vous passe tous les autres, et il y en a, de Lumumba à Maduro-Moralès, de Bouhired à Davis et Devlin.)

La critique est aisée et l’art est difficile (sagesse des nations). Je crains fort qu’on soit toujours le réformiste de quelqu’un.

Qu’est-ce qu’il attend « Nous le Peuple » (dans le temps, on disait « le Souverain ») pour montrer ce qu’il sait faire et surtout ce qu’il veut ? Le problème, c’est justement qu’il ne semble pas vraiment vouloir quelque chose mais seulement ne pas vouloir quelque chose. Qu’on ne veut pas non plus, mais ne digressons pas.

Quand je dis Nous le Peuple ou Le Souverain, je parle ici de sa partie émergée en France : les Gilets Jaunes, puisque c’est d’eux qu’il était question.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/echange-dimpressions-avec-commune-de-paris/

 

 

 

 

On voulait s’en tenir là pour aujourd’hui. Mais l’actualité a pris le mors aux dents d’une façon qui continue à ne pas nous nous plaire du tout.

Nous ne serions même pas surpris que tout ceci – meurtre de Floyd inclus – « ne soit qu’un test », (comme l’a dit Pepe Escobar de la pandémie), destiné à renseigner les zélites sur les limites de leurs capacités manipulatoires.

Au moment où, avec un parfait synchronisme, un nombre indéterminé mais élevé de villes se met à déboulonner, un peu partout dans le monde, des statues ou des plaques honorant des personnages du passé qui n’ont pas suffisamment fustigé de leur vivant « l’esclavage » (lequel ? il y en a eu tant)…

… Israël Shamir vient de sortir un de ses textes les plus importants. Personne ne perdra son temps à le lire attentivement et à regarder autour de soi pour constater qu’il ne se trompait pas

 

 

La Révolution du masque

 

Israël Shamir – Entre la plume… – 9.6.2020

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

Qui aurait imaginé que les manifestations pour Floyd seraient le meilleur vaccin contre le Coronavirus? Les mêmes qui nous avaient averti que le virus serait un fléau mortel et que la seule solution était de rester à la maison, nous ordonnent maintenant de faire des marches, tous au coude à coude contre la police ! Ils ont donc sous leur commandement l’épouvantable pandémie, et le pouvoir de dire : la voilà qui arrive, ou bien non finalement. Toutes les manifs n’ont pas le même potentiel curatif : il est très dangereux de manifester contre le confinement, mais il est parfaitement hygiénique de manifester contre la police, disent-ils.

 

 

 

 

On aura rarement vu un tel retournement de veste tout en souplesse. Hier c’était le confinement, aujourd’hui mettons le feu. Les masques qu’ils voulaient nous faire arborer ont également changé de signification. Ce n’est plus l’amulette contre le fléau, un morceau de tissu qui ferait reculer le virus terrifié, comme par magie; maintenant, c’est l’insigne de la révolution. Après les révolutions colorées, orange, pourpre, verte, après les révolutions fleuries, de la rose et de la tulipe, vive la révolution du masque !

Le masque, c’est un signe que vous prenez au sérieux l’histoire officielle du Covid, comme le fait de porter une gousse d’ail en sautoir implique que vous croyez à l’imminence d’un assaut de vampires. Le Covid, c’est la nouvelle normalité; il est intégré au discours des « éveillés ». Les beaux visages blancs, à la manif, se protègent avec des masques; les beaux visages noirs n’ont pas besoin de masques, parce qu’il est évident qu’ils sont du côté du bien.

Les masques, ça sert à cacher la défaite. Le coronavirus, c’est un truc qui n’a pas marché. Le virus a déçu ses admirateurs. Notre collègue Anatoly Karlin avait promis que le corona tuerait des millions de gens et coulerait l’économie mondiale. Oops ! Non seulement le petit Corona-chan n’a pas tué des millions de gens, il n’est même pas arrivé, en bien des lieux, à ajouter une juste pelletée pour améliorer les chiffres des défunts. Voyez par exemple le taux de mortalité de la Norvège. Avec le Corona (en 2020), on a eu moins de morts que sans, au cours des cinq années précédentes. Et il n’a guère contribué au total, le salop !

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 URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-revoilution-du-masque/

 

 

 

 

 

Attendez-vous donc à voir Donald Trump subir le sort de Slobodan Milošević et regardez bien Lord Jamar dire que « Black lives matter », c’est George Soros

 

 

 

 

 

 

 

Des Gilets Jaunes à George Floyd : comment Israël a militarisé la police occidentale

 

Par Philip Giraldi, ancien officier de la CIA*

Source : The Unz Review, 9 juin 2020

Traduction : lecridespeuples.fr

 

 

La police militarisée : un cadeau d’Israël

 

 

La formation israélienne aux tactiques brutales des forces de police américaines révélée

Le meurtre de l’homme noir George Floyd par le policier blanc de Minneapolis Derek Chauvin a entraîné le plus haut niveau de troubles nationaux aux États-Unis depuis les années 1960. Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues pour protester contre le racisme et la violence de la police. Comme ces événements surviennent également à un moment de pandémie de coronavirus et de chômage record, ils ont le potentiel de changer les États-Unis de manière fondamentale. Le problème principal est que beaucoup de gens à gauche, ainsi que certaines personnes à droite, voient la police américaine comme une sorte de « force d’occupation », des ennemis égoïstes du peuple plutôt que des protecteurs soucieux de la vie et des biens des contribuables.

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Source : https://lecridespeuples.fr/2020/06/10/des-gilets-jaunes-a-george-floyd-comment-israel-a-militarise-la-police-occidentale/

 

 

 

 

 

L’Art de la guerre

Pas de souveraineté économique sans souveraineté politique

 

Manlio Dinucci – il manifesto –  9.6.2020

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

Conte et Profumo avec le nouveau Falco Xplorer, le plus grand drone jamais réalisé par Leonardo

 

 

On discute en ce moment sur combien et quels financements l’Italie recevra de l’Union européenne et à quelles conditions

De Bruxelles arrivent des messages tranquillisants. Mais comme ces financements seront fournis en majorité sous forme de prêts, divers économistes avertissent : danger d’un fort endettement et d’une ultérieure perte de souveraineté économique. 

 

L’attention politico-médiatique se concentre ainsi sur les rapports entre Italie et Union européenne. Thème important, qui cependant ne peut pas être séparé de celui des rapports entre Italie et États-Unis, dont au parlement et dans les grands médias personne ne discute. 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/11182-2/

 

 

 

 

 

Ah, l’intelligence artificielle !

 

 

Entre ceux qui se voient en maîtres du monde grâce à elle et ceux qui en ont peur, on ne sait plus où donner de la tête. Allons, allons, on se calme…

 

Pourquoi l’IA n’est pas, et de loin, aussi intelligente qu’elle en a l’air

 

Jonathan Tennenbaum – Entelekheia – 8.6.2020
Article paru sur Asia Times sous le titre Why AI isn’t nearly as smart as it looks

 

 

 

 

L’intelligence artificielle promet de libérer l’humanité de ses corvées et de déclencher une révolution de la productivité, mais nous en sommes encore loin.

L‘intention de cet article n’est pas d’attaquer l’intelligence artificielle en tant que technologie.

Outre les dangers inhérents à tout développement révolutionnaire, l’IA présente un ensemble d’avantages vaste et croissant, déclenchant des cascades de progrès dans les domaines les plus variés de la science et de la technologie, libérant les gens de corvées assommantes, rendant la vie plus commode et l’économie plus productive.

Cela étant, l’IA a encore un long chemin à parcourir. Compte tenu de l’ampleur colossale et sans précédent des efforts et de la créativité investis dans le développement des systèmes d’IA, et intégrés dans ses bases de données, il n’est pas certain que l’IA ait produit plus d’intelligence que les humains n’en ont mis dedans.

L’intelligence artificielle présente un aspect problématique, que j’évoquerai sous l’appellation générale de « stupidité ». Ici, j’entends le terme « stupidité » dans un sens analytique et non péjoratif. Chez l’homme au moins, la stupidité et l’intelligence – même la plus brillante – ne s’excluent pas mutuellement. Elles coexistent souvent, comme l’expérience nous l’enseigne.

Dans cet article et les suivants, j’ai l’intention d’aborder le problème de la stupidité de l’IA dans trois dimensions interdépendantes :

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2020/06/08/pourquoi-lia-nest-pas-et-de-loin-aussi-intelligente-quelle-en-a-lair/

 

 

 

 

 

La racine ultime de la stupidité de l’IA

 

Jonathan Tennenbaum – Entelekheia – 8.6.2020

Cet article, paru sur Asia Times sous le titre The ultimate root of AI stupidity fait suite à Pourquoi l’IA n’est pas, et de loin, aussi intelligente qu’elle en a l’air

 

 

 

 

Le deep learning (apprentissage profond) de l’IA a permis de réaliser des progrès en matière de reconnaissance d’images et de traduction, mais des bévues mettent en évidence d’énormes lacunes encore actuellement

 

 

Maquette d’une machine de Turing par Mike Delaney. Source : Wikimedia

 

 

La racine ultime de la stupidité des systèmes d’IA, je soutiens, réside dans leur caractère strictement algorithmique. L’IA telle qu’on la conçoit actuellement est basée sur des systèmes de traitement numérique qui effectuent des opérations binaires-numériques de manière progressive selon des ensembles fixes d’algorithmes, à partir d’un tableau d’entrées numériques.

Certains peuvent contester cette caractérisation, en soulignant que les systèmes d’IA peuvent constamment changer leurs propres « règles » – en se reprogrammant, pour ainsi dire. C’est vrai, mais l’auto-programmation doit suivre un algorithme quelconque.

Il en va de même pour les processus par lesquels le système réagit à diverses entrées. En fin de compte, chaque système d’IA est régi par un ensemble de règles et de procédures qui sont intégrées dans la conception du système et qui restent inchangées pendant son fonctionnement tant que le système reste intact.

Alan Turing, l’un des grands pionniers de l’intelligence artificielle, a réussi à donner une définition précise de la notion générale d’« algorithme » ou de « procédure mécanique » qui englobe tous les systèmes d’IA réalisables sur la base d’un hardware numérique. Turing a démontré que tout système de ce type est mathématiquement équivalent à une entité abstraite connue aujourd’hui sous le nom de « machine de Turing ».

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2020/06/08/la-racine-ultime-de-la-stupidite-de-lia/

 

 

 

 

 

À lire ou à relire…

À voir ou à revoir…

 

 

Au moment où les pires fripouilles vous traitent comme du pus si vous n’aboyez pas avec la meute quoiqu’en muselière et de la façon qu’on vous dit, il nous a semblé qu’il n’était pas superflu de rappeler le souvenir – et les hauts faits – des Panthères Noires.

Ils ne devraient pas être tous morts. Ils le sont. Jeunes. Dans des conditions diversement effroyables.

Nous n’avons pas le souvenir d’avoir jamais entendu les belles âmes anti-esclavagistes d’aujourd’hui s’intéresser à leur parcours et vénérer leur mémoire. C’est peut-être que nous sommes sourds.

Les Gilets Jaunes pourraient faire pire que les prendre pour modèles.

 

 

Brian Dooley

Black and Green – The Fight for Civil Rights in Northern Ireland & Black America

Langue : anglais

Pluto Press (19 janvier 1998)

192 pages

Brian Dooley is Director of Communications for Public Citizen, a non-profit advocacy organization in Washington DC, and is author of a critical study of Robert Kennedy, published by Keele University Press in 1995. He has worked for the BBC in Africa and for Amnesty International in London, and writes for the British press on US and Irish affairs.

 

 

 

Où est-il le temps où Bernadette Devlin et Huey Newton manifestaient côte à côte, poing levé, pour la Palestine ?

Certes, elle est encore vivante, et on l’espère pour longtemps, bien qu’on lui ait fait, à elle et aux siens, des choses aussi pires qu’à Julian Assange, mais il ne reste, de cette époque héroïque, pas même une photo – sur Google ? vous voulez rire ! – et, de temps en temps, un livre comme celui-ci. Qui, non, n’est pas traduit en français, il ne faut pas croire au petit Jésus soviétique.

 

 

 

Israël Shamir

La Bataille du Discours

Langue : français

BookSurge; Édition : comportant illustrations et index (25 septembre 2008)

493 pages

Présentation :

Israël Adam Shamir est un penseur politique radical, qui nous emmène bien au-delà de la gauche domestiquée et de la droite déracinée : il démêle l’écheveau des leurres avec lesquels on prétend nous égarer, quelles que soient nos préférences idéologiques ou religieuses. L’ennemi a réussi à monter une formidable machinerie intégrée pour formater l’opinion publique. Qui sont les gens qui possèdent et font tourner la machine ? S’agit-il du lobby juif ? Pas exactement, répond Shamir, ce formidable lobby n’est que la pointe de plus en plus visible de l’iceberg… Malgré le terrorisme idéologique régnant en Europe, et particulièrement intense en France, il est possible de démanteler la mouture contemporaine de la tyrannie oligarchique, à condition d’en maîtriser les rouages complexes. Et il y va de notre liberté, il y a urgence.

 

Extrait de l’Avant-propos illustré :

Sur ce tank, photographié sur la terre irakienne, on peut lire le slogan : « Aujourd’hui à Bagdad, demain à Paris ! ». Durant la guerre en Irak, aux jours de l’opposition de Jacques Chirac à l’agression des États-Unis, cette animosité était très répandue parmi les Yankees : en la France, ils voyaient leur pire ennemi. Mais le pire qu’ils aient pu commettre, a été alors de rebaptiser les « French Fries » (les frites) en « Freedom Sticks » (bâtonnets de la Liberté), ce qui a beaucoup fait s’esclaffer les gens intelligents. Toutefois, quelques années plus tard, ce slogan est devenu réalité : après la prise de Bagdad, Paris aussi est tombé aux mains des forces américaines. Pour installer un fantoche américain à Bagdad, les Américains avaient dû se battre durant plusieurs semaines. Mais le fantoche américain du Palais de l’Élysée y a été installé sans qu’on ait eu à tirer la moindre balle. En dépit de son look de Panthère Rose, Sarkozy restera comme un des personnages les plus sinistres de l’histoire de France. La France avait été le seul pays, au monde, qui eût réussi à se débarrasser de l’occupation yankee ; c’est désormais du passé. Le Président Sarkozy a décidé de détricoter le grand oeuvre de Charles de Gaulle… — Avant-propos de La Bataille du Discours

[Depuis, on a vu pire ; NdGO]

 

L’auteur

Originaire de Novossibirsk en Sibérie, Israël Shamir s’établit en Israël en 1969 ; il a participé aux combats de la guerre de 1973 ; mais en parcourant la Palestine en tant que journaliste, il a découvert l’absurdité criminelle du projet d’un État Juif. Converti au christianisme orthodoxe, il choisit Adam pour nom de baptême. Traducteur de Joyce, d’Homère, du prix Nobel israélien S. Y. Agnon, et du géographe du XVème siècle Abraham Zacuto, il a également publié en français une monumentale et très personnelle histoire de la Palestine, des origines jusqu’à nos jours, sous le titre Le Pin et l’Olivier (éd. BookSurge, 2007). Il a été le pionnier du projet d’un seul État pour tous en Palestine-Israël.

 

 

Tom Van Eersel

Panthères noires – Histoire du Black Panther Party

Langue : français

Éditions L’échappée  (21 avril 2006)

Collection : Dans le feu de l’action

159 pages

 

Quatrième de couverture :

 

 

 

All Power to the People

Textes et discours des Black Panthers

Langue : français

SYLLEPSE – édition revue et augmentée (19 mai 2016)

Collection : Radical America

330 pages

Textes et déclarations des Black Panthers. Des documents d’époque qui éclairent un des épisodes les plus marquants de la lutte de libération noire américaine et l’un des mouvements sociaux qui auront marqué le plus la conscience américaine et l’imaginaire des opprimés. Un an après l’assassinat de Malcolm X, deux militants noirs, Huey P. Newton et Bobby Seale fondent le Black Panther Party qui sera détruit par une sanglante répression conduite par le FBI, qui fit des centaines de morts et plus encore d’emprisonnés. Au-delà de l’image très connue, trop connue, des rangées de militants armés, vêtus de bérets et de cuirs noirs, ce livre nous plonge dans les multiples activités du parti et de ses membres, dans leur pratique quotidienne, au cœur des ghettos noirs, mais aussi en prise avec la révolution cubaine, la mobilisation contre la guerre du Vietnam et les luttes de libération dans le monde entier. Des petits-déjeuners gratuits pour les enfants des ghettos à l’autodéfense armée, en passant par la lutte dans et contre les tribunaux et les prisons, les écoles de la liberté ou encore les cliniques de soin communautaires, les textes, les déclarations et les entretiens rassemblés dans ce livre racontent à plusieurs voix une expérience inédite dont la force exemplaire peut encore nous faire réfléchir.

 

 

Agnès Varda

Black Panthers

Film documentaire de 1968

(DVD) : fabriqué à la demande

C’est donc assez cher, et on ne sait même pas s’il y a des sous-titres en français…

Peut-être ERTV devrait-il s’y intéresser… 

 

This 1968 documentary shows some of the most important and controversial black leaders of the late 60s, and is a must see for anyone interested in sixties radicalism of the Panthers.

 

 

Toutefois, il semble que ce film soit contenu dans un coffret de 2 DVD qui comprend plusieurs films d’Agnès Varda, en français :

 

Agnès Varda

Tous courts

Format : PAL

Audio : Français

Region : Région 2 (Ce DVD ne pourra probablement pas être visualisé en dehors de l’Europe. Plus d’informations sur les formats DVD/Blu-ray.).

Nombre de disques : 2

Studio  : ARTE ÉDITIONS

Date de sortie : 8 novembre 2017

Durée : 365 minutes

Amazon « Prime » : 19,99 €

 

 

 

 

Mis en ligne le 10 juin 2020

 

 

Oui et non

 

 

 

 

 

The Boston Tea Party – 1773

 

 

Oui et non

 

 

 

 

À la suite de notre post précédent, nous avons reçu, de « Commune de Paris » le message suivant :

 

« Oui et non… On aime bien le Pepe, mais il n’a pas lâché prise du système. Il est toujours dans le délire leader/parti et dualité/farce étatique… Nous n’avons pas de problème de « leader » nous avons un pb d’obéissance et de dissonance cognitive, l’ensemble des gens refuse encore d’accepter que le seul salut c’est nous, la masse organique de la société s’organisant par et pour elle-même.

À bas l’État, à bas la marchandise, à bas l’argent à bas le salariat !

Le Pepe n’en est pas encore là, c’est pourquoi il n’est qu’un réformiste de plus, sympathique certes, mais réformiste de l’inutile.

Il n’y a pas de solution au sein du système et il ne saurait y en avoir, tout le reste n’est que blablabla réformiste.

Fraternellement »

 

Ce message méritait une réponse, voire une discussion, pas seulement sur Pepe mais sur les déclarations de principe attenantes. Seulement, l’actualité immédiate est si dense et si pressante que cette discussion, aujourd’hui, aurait été noyée dans la masse. Pour demain, donc…

L.G.O.

 

 

 

Pour commencer :

 

 

 

 

 

Et pour suivre :

 

Le magicien d’Oz est nu ou l’échec de la propagande

 

Strateghika 51 – 7.6.2030

(On regrette qu’il n’y ait pas de nom d’auteur)

 

 

 

 

 

« Pour stopper la bombe iranienne, il faut bombarder l’Iran »

 

 

 

 

« Pourquoi nous savons que l’Irak ment »

 

 

 

« Arrêter Qaddafi »

 

 

 

 

« Bombarder la Syrie, même si c’est illégal »

 

 

 

« Trump utilise l’Armée pour prouver sa virilité »

 

 

 

Le Magicien d’Oz est nu

Nous faisons partie d’une génération assommée à coups de massues. Matraquée en permanence, sans répit aucun. Formatée par un flux ininterrompu d’information destiné à saturer l’ensemble de nos capacités cognitives. Nous avons été conditionnés et programmés. Ce conditionnement pavlovien est inévitable. La propagande façonne une certaine perception d’un semblant de réalité. D’une certaine interprétation subjective et altérée de ce que l’on croit être la réalité. Dans des cas extrêmes, la propagande crée la réalité. Une réalité que nos cerveaux doivent percevoir à travers un prisme unique et redondant, insistant et presque naturel. Cela rappelle les fameuses lunettes du film « Los Angeles 1984 » dont le sujet était et est toujours audacieux.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-magicien-doz-est-nu/

 

 

 

Norman Finkelstein commente les manifestations aux États-Unis

 

 

 

 

Devine qui vient dîner ce soir

Source : http://normanfinkelstein.com/2020/06/03/guess-whos-coming-to-dinner, 3 juin 2020

Traduction : lecridespeuples.fr

J’ai assisté aux rassemblements de protestation contre les violences policières chaque jour. Il y a beaucoup à dire, mais le plus frappant est qu’au moins la moitié, et souvent plus, des manifestants sont Blancs (voir la photo ci-dessous). Dans ma jeunesse, seule une minorité de Blancs participait aux manifestations militantes en faveur des Noirs. C’était toujours un peu gênant. Un orateur remerciait invariablement les « frères et sœurs Blancs » d’être venus. Maintenant, personne ne remercie les Blancs d’être là, notamment parce qu’ils sont la manifestation, alors que les relations entre Noirs et Blancs dans les jeunes générations (hélas, on peut compter sur les doigts d’une main le nombre de personnes de plus de 40 ans participant aux manifestations) semblent plus à l’aise, normales. Je soupçonne que cela a beaucoup à voir avec la disparition de la classe moyenne blanche, la prolétarisation / marginalisation de la jeunesse blanche (pas d’emploi, pas d’avenir, quatre jeunes de différentes origines ethniques partageant des appartements, etc.). Même après le couvre-feu, lorsque le risque d’arrestation se profile, les Blancs marchent dans les rues en nombre égal avec les Noirs. Ce n’est pas la noblesse libérale blanche obligée, ce n’est même pas la solidarité ; c’est parce que « C’est NOTRE combat (à tous). »

 

 

 

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Source : https://lecridespeuples.fr/2020/06/06/norman-finkelstein-analyse-les-manifestations-aux-etats-unis/

 

 

 

 

L’hypocrisie des politiciens qui pleurent d’un œil et tuent de l’autre !

 

Jacob Crosse – Les 7 du Québec – 8.6.2020

Titre original de l’article : Les protestations se poursuivent au sujet du meurtre de  George Floyd par la police alors que la violence d’État s’intensifie.

 

 

 

 

En réponse aux protestations qui ont eu lieu dans plus de 75 villes américaines à la suite du meurtre de George Floyd à Minneapolis, la police de tout le pays a entendu l’appel du président Donald Trump à « s’endurcir et se battre », déclenchant une vague de violence d’État contre les jeunes et les travailleurs de toutes les races et ethnies.

 

Dans des scènes répétées à travers le pays, des jeunes et des travailleurs non violents ont été gazés, aspergés de poivre de Cayenne, matraqués et abattus avec des balles en caoutchouc par des policiers antiémeutes et des soldats de l’État lourdement armés. Un homme a été tué par balle à Louisville, dans le Kentucky, dimanche soir, après que la police et les troupes de la Garde nationale aient ouvert le feu sur la foule.

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Source : https://les7duquebec.net/archives/255576

 

 

 

 

 

Mais il est bien difficile de parler des USA sans passer par Israël, et, donc, par la Palestine.

 

Ce n’est pas pour rien, depuis qu’on sait que l’actuel président doit son élection si controversée, non pas à l’ingérence de la Russie mais à celle d’Israël, que certains chroniqueurs US l’ont rebaptisé Donald « Jared » Trump.

Il devient en effet de plus en plus difficile de parler d’un pays sans parler de l’autre, y compris sur le plan intérieur et – hélas, trois fois hélas ! – jamais pour s’en réjouir.

 

 

 

 

Code Pink

 

« Code Pink – Women for Peace » (Code Rose – Femmes pour la Paix) est une organisation féminine US anti-guerre non-violente, créée au moment de la guerre d’Irak. Comme son nom l’indique, elle s’oppose à toutes les guerres, mais est également très engagée, et depuis longtemps, dans le soutien aux Palestiniens.

Codepink non seulement ne se livre pas au harcèlement des mâles dans les prétoires, mais en accueille même dans ses rangs.  On ne compte plus les fois où l’infatigable Médéa Benjamin, sa fondatrice, s’est fait embarquer par la maréchaussée ou expulser manu militari d’une sauterie de l’empire, pour avoir troublé son bon fonctionnement.

Le groupe compte plus de 250 sections locales dans le monde entier.

On aurait dû vous en parler depuis bien longtemps… pour réparer, voici le dernier message qu’on en a reçu – copie d’un appel à ses compatriotes.

 

 

 

 

Des armes israéliennes à Minneapolis

 

Ariel Gold – Code Pink – 7.6.2020

 

 

 

 

Vous vous rappelez les drones qui se sont mis à survoler Minneapolis aussitôt après la mort de George Floyd ? Vous avez été surpris ? Eh bien, vous n’auriez pas dû l’être, puisque le Minnesota a investi 82,1 millions de dollars dans le plus grand complexe militaro-industriel israélien ELBIT SYSTEMS, qui est aussi le plus gros exportateur de drones dans le monde.

En réclamant la fin du racisme et de la violence « du milieu de l’Amérique à la Palestine », il nous faut retirer sans tarder ce que nous avons investi dans la production et le trafic des armes de guerre.

Dites au gouverneur du Minnesota Tim Walz que vous voulez qu’il désinvestisse d’ELBIT les fonds de pension de l’État !

 

Chère Théroigne

cc. pour vous:

Le 29 mai, aussitôt après le meurtre de George Floyd, la ville de Minneapolis a été instantanément transformée en zone de guerre : véhicules militaires lourdement blindés sillonnant les rues, rangées de policiers anti-émeutes en tenue de combat sorties de nulle part et drones bourdonnant par-dessus les têtes.

Savez-vous que le Conseil d’État aux Investissements du Minnesota détient quelque chose comme 10.000 actions –pour un montant de 82,1 millions de dollars – du plus grand complexe militaro-industriel israélien, qui se trouve être le plus gros exportateur de drones au monde ?

Contactez le gouverneur Tim Walz et faites pression sur lui pour qu’il désinvestisse sans tarder les fonds de pension de l’État investis dans ELBIT SYSTEMS .

ELBIT a été partie prenante de toutes les principales attaques d’Israël contre Gaza et est sous contrat avec le ministère US de la Sécurité du Territoire pour, entre autres choses, assurer un mur virtuel de surveillance à la frontière USA-Mexique.

 

 

 

 

Dans les offres publicitaires qu’il fait à toutes sortes de gouvernements dans le monde, ELBIT vante ses équipements comme « testés au combat ». Cela signifie « testés sur les civils palestiniens ». Les drones d’ELBIT survolent en permanence la zone de Gaza, pour fournir la surveillance de ciblage nécessaire aux attaques militaires et aux tirs de snipers à balles réelles sur les manifestations non-violentes.

Comment douter que ce soient les drones d’ELBIT qui ont survolé Minneapolis, quand on sait que l’Université d’État du Minnesota, située dans la zone métropolitaine Minneapolis-Saint Paul, travaille en partenariat avec ELBIT dans un centre de formation en cybersécurité de pointe ? Quelques représentants Démocrates au Congrès viennent d’écrire au ministre de la Sécurité du Territoire Chad Wolf, pour lui faire part de leurs « graves préoccupations »  quant à l’usage qui a été fait de drones au-dessus de Minneapolis le 29 mai « pour surveiller et intimider » les manifestants. Apportez votre soutien à cette lettre en  agissant de votre côté : contactez tout de suite, en masse, le gouverneur Walz, et dites-lui de trancher une fois pour toutes les liens du gouvernement du Minnesota avec ELBIT SYSTEMS.

Il faut savoir aussi que le partenariat entre les complexes militaro-industriels US et israélien ne sont pas tout l’iceberg, mais seulement sa partie émergée. Grâce au travail accompli par nos partenaires de Voix juives pour la Paix, l’entraînement des polices US par l’armée israélienne a pu être révélé et dénoncé. Leur  campagne « Échanges funestes » explique comment ces programmes d’échanges servent à partager, à promouvoir et à élargir les politiques de discrimination et de répression dans les deux pays. Les policiers US apprennent des militaires israéliens et les militaires israéliens apprennent des services de police US les tactiques de la guerre urbaine, le profilage racial, les exécutions extra-judiciaires de défenseurs des droits humains, les politiques du tirer-pour-tuer et l’organisation de réseaux de surveillance massifs pour espionner et contrôler.

De la Palestine aux États-Unis, ELBIT fournit des outils pour espionner, surveiller et abattre. Dites au gouverneur Walz que mettre fin à une politique de violence raciste signifie mettre fin aux relations de son État avec ce géant de l’armement israélien. Exigez de lui qu’il désinvestisse l’argent du Minnesota d’ELBIT.

En solidarité avec tous les manifestants non-violents, du Minnesota à la Palestine.

Ariel Gold et toute l’équipe de CODEPINK : Ann, Asia, Carley, Caty, Cody, Emily, Jodie, Kelsey, Leila, Leonardo, Makena, Mary, Medea, Michelle, Nancy, Paki, Teri, et Yousef

 

Sur le site : https://www.codepink.org/israeli_weapons_in_minneapolis

 

 

 

« réseaux de surveillance massifs pour espionner et contrôler » ? : Facebook, Twitter, Linkedin, Instagram, etc. etc. etc. – LGO

 

 

 

Également sur Code Pink :

 

Les USA n’ont pas à se mêler du commerce entre l’Iran et le Venezuela

 

 

 

 

Lire en anglais : https://www.codepink.org/two_wars_with_one_naval_interception

:

 

 

 

 

Pendant que nous y sommes, une autre initiative en cours de Code Pink qu’il faut soutenir :

 

Le prix Nobel pour les docteurs cubains !

 

 

 

Alors que Trump supprime le financement de l’OMS, diffame la Chine et pirate les équipements médicaux des autres pays, les médecins cubains combattent le Covid-19 partout dans le monde. La Brigade Médicale Internationale Henry Reeve opère actuellement dans 22 pays, pour venir à bout du coronavirus. Ces docteurs et ces infirmières sont véritablement les plus dignes d’un Prix Nobel de la Paix.

La pétition n’existe pas en français, mais vous pouvez la signer en anglais ou en espagnol. Ou, mieux encore, la traduire en français et la faire circuler. – LGO.

https://www.codepink.org/nobelcuba

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/code-pink/

 

 

 

 

De la normalisation par la religion aux campagnes de boycott, quel avenir pour la cause palestinienne ?

 

Gilles Munier – France-Irak-Actualités – 6 .6.2020

 

 

 

 

Par Antoine Charpentier (revue de presse : alahed news – juin 2020)*

 

Multiples sont de nos jours les voies de la « normalisation » arabe et occidentale avec l’Entité d’Israël, au détriment de la cause palestinienne. L’objectif principal de cette normalisation est de faire oublier les droits et les situations tragiques que vit au quotidien le peuple palestinien depuis plusieurs décennies. La normalisation par la religion, qu’elle soit chrétienne ou musulmane, devient en quelque sorte un fait accompli pratiqué sous l’étiquette de la visite des lieux saints, justifiée par une interprétation théologique bancale et un sens ambigu du travail pastoral.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/de-la-normalisation-par-la-religion/

 

 

 

 

 

On ne l’a pas reçu, mais heureusement que Ginette Hess existe !

 

Libérer le peuple américain

 

Gilad Atzmon – Entre la plume… – 6.6.2020

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

Je suis un artiste de jazz, j’ai consacré toute ma vie d’adulte à l’étude de la musique et de la culture noires américaines. Le jazz est certainement la plus importante et peut-être la seule contribution américaine significative à la culture mondiale. Et la question suivante est : où en est le jazz noir américain aujourd’hui ? Pourquoi les Noirs américains ont-ils perdu tout intérêt pour leur propre création fantastique ? 

 

Une réponse est que le jazz est né de la résistance. Il a été alimenté par le défi du « rêve américain » : au lieu de chercher Mammon, la richesse et le pouvoir, nos pères fondateurs artistiques noirs ont sacrifié leur vie au nom de la beauté. Ils se sont littéralement tués à la recherche de nouvelles voix, de nouveaux sons, de nouvelles couleurs. Ils nous ont laissé un grand héritage, mais leur progéniture s’est tournée vers de nouveaux domaines artistiques tels que le hip-hop et le rap. 

Pour les personnes qui ont fait du jazz une forme d’art, la musique était un esprit révolutionnaire. Pour Bird, Now’s the Time signifiait que le temps était venu de procéder à des changements sociaux.  Pour John Coltrane, l’Alabama était la réponse appropriée à l’attentat de l’église baptiste, par le KKK, qui avait tué quatre jeunes filles afro-américaines.

 

Coltrane : Alabama

 

 

Quand « Jazz » signifiait quelque chose, ce n’était pas un langage de victime. Bien au contraire, Jazz était un message de défi : tout ce que vous pouvez faire, nous, les Noirs, pouvons le faire mieux. Et c’est la vérité, personne n’a réussi à le faire mieux que Trane, Bird, Miles, Elvin, Sonny, Blakey, Duke, Ella et bien d’autres. Ces artistes n’ont pas supplié Wall Street de les financer, ils n’ont pas demandé à d’autres de se joindre à leur combat : au contraire, ils ont fait supplier le reste d’entre nous pour que leur beauté, leur art et leur esprit nous illuminent et nous libèrent. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’élite américaine se rende compte que le jazz était le meilleur ambassadeur de l’Amérique dans le monde. Et tout cela s’est passé alors que les Noirs américains étaient soumis à l’apartheid, surtout dans le Sud. Il est raisonnable de penser que c’est la transformation du jazz en « voix de l’Amérique » qui a joué un rôle majeur dans la libération du Sud noir.

Malheureusement, le jazz a perdu son âme il y a une ou deux décennies. Il est passé de la voix de la résistance à ce qui a été progressivement réduit à une « question académique », un « système de connaissances ». Aujourd’hui, de nombreux jeunes musiciens de jazz sont « diplômés d’une école de musique ». Ils peuvent être très rapides et sophistiqués, mais ils ont très peu à dire et, dans la plupart des cas, ils préfèrent ne rien dire. Certains peuvent croire que dire quelque chose contrevient à leurs « objectifs artistiques » car cela brouille la distinction entre l’art et la politique. Je crains qu’ils ne se trompent. Pour que le jazz soit une forme d’art significative, il vaut mieux qu’il soit révolutionnaire jusqu’au bout. Le jazz est, avant tout, le son de la liberté.

Pendant un certain temps, nous avons vu le jazz contemporain se détériorer en un exercice technique dénué de sens. Le jazz, en gros, est mort sur nous. Cette disparition artistique a-t-elle anticipé l’effondrement de la civilisation américaine et de l’image que l’Amérique se fait d’elle-même en tant que « société libre » ?

Pourquoi le jazz est-il mort ? Parce que les Noirs américains ont perdu tout intérêt pour leur forme d’art originale.  Pourquoi s’en sont-ils désintéressés ? En grande partie parce que leur art, comme tous les autres aspects de la culture américaine, de la finance, des médias, de l’esprit et du rêve, est devenu un « territoire occupé ».

Comme d’autres artistes de jazz et humanistes, je déteste le racisme sous toutes ses formes. Pourtant, je veux voir les gens célébrer leurs signes distinctifs, symptomatiques. Je fais partie de ceux qui veulent voir les Allemands écrire de nouveau de la philosophie et composer des symphonies. Je veux voir les gens célébrer leur propre culture unique, tant qu’ils ne le font pas aux dépens des autres.  Plus que toute autre chose, je veux que les Noirs soient fiers de ce qu’ils sont. Je souhaite qu’ils nous ramènent, une fois de plus, sur le chemin de la beauté qu’ils nous ont, plus que tout autre peuple, fait découvrir à tous. J’espère que l’Amérique noire nous donnera un jeune Trane, un nouveau Bird, la prochaine Sarah Vaughan, un personnage à la Miles. Je veux voir les Noirs américains nous hypnotiser avec leurs talents, célébrer leur grandeur. Je veux qu’ils soient les ambassadeurs américains qu’ils ont été autrefois plutôt que les victimes des abus de l’Amérique. Et je me dis qu’au lieu d’envoyer des soldats américains pour libérer d’autres personnes dans des guerres néo-con criminelles, le temps est venu pour l’Amérique de se libérer elle-même.

Source: https://gilad.online/writings/2020/6/5/liberating-the-american-people

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/liberer-le-peuple-americain/

 

 

Regardez-moi « libérer le peuple américain »

 

 

Source : https://plumenclume.org/blog/568-je-libere-le-peuple-americain

Source d’origine : https://gilad.online/writings/2020/6/5/liberating-the-american-people

 

 

 

 

Annexe :

 

 

 

Sur la campagne internationale actuelle de diffamation sioniste

 

 Une déclaration de Gilad Atzmon, sur https://gilad.online/

 

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/sur-la-campagne-internationale-actuelle-de-diffamation-sioniste/

 

 

 

 

Mis en ligne le 8.6.2020

 

 

Ah, si les Gilets Jaunes !…

 

 

 

 

 

 

 

Ah, si les Gilets Jaunes avaient pour « coach » Pepe ESCOBAR !

 

 

Quand Vladimir Poutine a dit « Ce serait bien qu’il gagne l’élection présidentielle », il faisait « hum ! hum ! » au sommet d’une montagne, et l’avalanche s’est mise à glisser. L’effondrement total de l’empire « occidental » était en route.

 

 

 

 

Ce qui se passe aujourd’hui (mettons aux États-Unis, mais pas que) et ce qui se passera demain, puis après-demain, était-il prévisible ? Oui. Évitable ? Non.

Vladimir Poutine est-il coupable de quelque chose ? Non. À la guerre comme à la guerre.

L’avalanche qu’il a déclenchée attendait depuis longtemps dans les coulisses, aussi inexorable que la fin de toute vie organique par la mort. Le président russe n’a fait que peser sur le timing, c’est-à-dire tenter tout ce qui était possible pour que la guerre civile US (on le répète, inévitable) prenne de vitesse une conflagration mondiale au nucléaire.

Si meurtrière qu’elle soit – et il y a des chances pour qu’elle soit pire que la Guerre de Sécession – ce ne sera encore rien en regard de ce qui aura (espérons-le) été évité.

Quiconque a du cœur ne peut que le sentir saigner à imaginer ce qui attend les populations nord-américaines, surtout les plus pauvres, qui ne pourra pourtant pas dépasser ce qui a été infligé à tant d’autres, sans que les populations nord-américaines y fassent la moindre objection (elles sont loin, très loin, les grandes manifestations contre la guerre du Vietnam !).

Quiconque sait un peu son histoire d’Europe et a un peu retenu de ce qu’ont pu dire et faire Karl Marx, Vladimir Lénine et Joseph Staline, n’ignore pas que les populations américaines indifférentes au sort des autres sont, comme les autres, des damnées de la terre et que cette indifférence elle-même ressort de leur damnation.

Elles n’ont pas de « leaders »… elles n’ont pas de « chefs »… ni de catalyseurs. Il n’y a pas, aux USA ni en Europe occidentale, de Lénine, de Castro ni de Chavez (on vous passe tous les autres grands morts). La caste parasite, qui s’accroche de toutes ses griffes et de tous ses becs à ses indus privilèges, a fait en sorte que les peuples opprimés d’Occident soient désormais trop châtrés pour en générer. Il faudra peut-être repasser par les temps préhistoriques… ou compter sur quelque peuplade oubliée des dieux et des hommes pour sauver le reste.

C’est dire si les perspectives sont gaies.

 

 

 

 

Pourquoi la révolution américaine ne sera pas télévisée

 

Pepe Escobar – Entelekheia – 5.6.2020

Cet article a paru sur Asia Times sous le titre Why America’s revolution won’t be televised

 

 

Martin Luther King

 

 

Avant-hier, nous avions posté l’opinion de Peter Van Buren, qu’on peut résumer à un constat d’échec pour les USA. La vision de Pepe Escobar, ci-dessous, ne brille pas non plus par un excès d’optimisme.

Pour le peuple américain privé de leaders révolutionnaires crédibles et d’objectifs clairs, désorganisé par des décennies d’individualisme, est-ce un échec et mat ? Il faut souhaiter que non, et en attendant, en tirer des leçons pour éviter de tomber à répétition dans le même piège : vous entendrez des échos des Gilets jaunes français dans les lignes qui suivent. En une phrase, comme l’avait dit Lénine cité par Emmanuel Todd à l’occasion d’un autre soulèvement raté (Nuit debout), « Pas de révolution sans organisation ».

Note : Le titre renvoie à la chanson de Gil Scott-Heron The Revolution Will Not Be Televised (La révolution ne sera pas télévisée)*. Dans son article, Peter Van Buren s’était servi de la même référence.

_____________________   

* Peut-être aussi à la très célèbre vidéo du putsch manqué de 2002 contre Hugo Chavez : https ://www.youtube.com/watch ?v=72QDaTxxd78

 

 

George Floyd

 

 

La révolution ne sera pas télévisée parce que ceci n’est pas une révolution. En tous cas, pas encore.

Brûler et/ou piller les magasins Target ou Macy’s est une diversion mineure. Personne ne vise le Pentagone (ni même les magasins du Pentagon Mall). Le FBI. La Réserve fédérale de NY. Le Département du Trésor. La CIA à Langley. Les maisons de Wall Street.

Les vrais pillards – la classe dirigeante – surveillent confortablement le spectacle sur leurs énormes Bravia 4K en sirotant du single malt.

C’est une lutte des classes bien plus qu’une lutte raciale et elle doit être abordée comme telle. Pourtant, elle a été détournée dès le début pour se dérouler comme une simple révolution de couleur.

Les médias mainstream américains ont laissé tomber comme une brique – stratégiquement placée ? – leur couverture haletante de la Planète Confinement pour couvrir en masse la nouvelle « révolution » américaine. La distanciation sociale n’est pas exactement propice à l’esprit révolutionnaire.

Il ne fait aucun doute que les États-Unis soient enlisés dans une guerre civile complexe aussi grave que celle qui a suivi l’assassinat du Dr Martin Luther King à Memphis en avril 1968.

Pourtant, la dissonance cognitive massive est la norme dans tout le spectre de la « stratégie de la tension ». De puissantes factions tentent de contrôler l’opinion. Personne n’est capable d’identifier pleinement toutes les subtilités et les incohérences de ce théâtre d’ombres.

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2020/06/05/pourquoi-la-revolution-americaine-ne-sera-pas-televisee/

 

 

 

 

George Floyd est mort comme Pier Paolo Pasolini : en appelant sa mère. Aux mains du même genre de tueurs, exactement.

 

 

 

 

Le site Entelekheia avait publié, peu avant celui-là, un autre article important sur le même sujet, que voilà :

 

Ce n’est pas la faute de Trump

 

Peter Van Buren – The American Conservative – 3.6.2020

via Entelekheia

 

 

 

http://www.entelekheia.fr/2020/06/03/ce-nest-pas-la-faute-de-trump/

 

 

 

 

« Encore une fois de la démolition contrôlée ? » Attention, Gilad, vous allez vous faire traiter de complotiste par les vertueux lecteurs de merdias !

 

 

Et si c’était de la démolition contrôlée ?

 

Gilad Atzmon – Entre la plume et l’enclume – 5.6.2020

Traduction : Maria Poumier

Article paru sur The Unz Review, sous le titre : « Is This Controlled Demolition All Over Again ? »

 

 

 

 

Depuis des années, les écologistes, qu’ils soient militants ou scientifiques, nous disent que la « fête » va prendre fin. La planète sur laquelle nous sommes coincés ne peut plus supporter cela longtemps, elle est trop peuplée et il y fait une chaleur insupportable. La plupart des gens n’ont pas vraiment pris conscience de la situation, et ce pour une raison. Cette planète, nous avons tendance à penser qu’elle n’est pas vraiment « la nôtre », nous y avons été jetés et pour un temps limité. Une fois que nous avons saisi le vrai sens de notre temporalité, nous commençons à reconnaître notre finitude. « Être au monde » est souvent, en soi, une tentative de faire de notre « vie » un événement significatif.

 

La plupart d’entre nous qui n’avons jamais été trop préoccupés par les militants écologistes et leurs plans pour nous ralentir savaient bien que tant que l’argent-roi dirigerait le monde, rien de dramatique n’arriverait vraiment. Selon le prisme de Big Money, nous avions tendance à penser que nous, le peuple, n’étions guère que des consommateurs. Nous nous considérions comme le moyen de rendre les riches plus riches.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/et-si-cetait-de-la-demolition-controlee/

 

 

 

 

Curieux : quand on clique sur le dernier lien indiqué par Gilad (« Moderna et son principal médecin israélien sont prêts à “réparer” nos gènes ») : on tombe sur une mise en garde vous avertissant que le site est dangereux ; si vous persistez en disant « ouvrez quand même », vous aboutissez à « not found ».

Ceci ne serait rien si ce n’était de plus en plus fréquent. Bref, de quoi se mêle Google ?

ModeRNA : « La start-up fonctionne en mode furtif jusqu’en décembre 2012, avec un site web au contenu vague et des employés tous soumis à des accords très stricts de confidentialité. »  Vous nous en direz tant… Voilà toujours sa fiche Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Moderna_Therapeutics

 

 

 

 

Histoire de nous payer un second « bateau du jour »…

 

L’euronouillerie dans tous ses états

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 6.6.2020

 

 

 

 

Qu’il était bon le temps où les indolentes euronouilles pouvaient se lover sous l’aile protectrice du suzerain américain. Pas de décisions à prendre, pas de responsabilités ; la ligne directrice venait de Washington et il n’y avait qu’à la suivre. Ô douce soumission, confort de l’éternel mineur, du vassal.

 

Jamais sans doute la servilité européenne ne fut aussi grande qu’au début des années 2010. Une flopée de dindons dociles, au premier rang desquels le flamby élyséen, entourait sa majesté Barack à frites, prix Nobel multi-guerres de la paix. Pour Bruxelles & Co, l’apparence compte en effet beaucoup et les Démocrates, souvent plus impérialistes encore que les Républicains, ont toujours été très forts pour y mettre les formes et placer leurs inféodés là où ils le voulaient : bien au fond de leur poche. Pensons par exemple à Bill Clinton qui, en son temps, avait embarqué Chirac et sa bande dans l’invraisemblable aventure kosovarde.

Tonton Sam était aux anges. Lui qui, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, a mis la construction européenne sur les rails afin d’avoir un Vieux continent à sa main voyait ses efforts pleinement récompensés. Puis vinrent les premières craqûres…

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2020/06/l-euronouillerie-dans-tous-ses-etats.html

 

 

 

 

Ceux qui le peuvent ne doivent pas manquer, surtout, le Didier Porte de ce vendredi, sur Là-Bas si j’y suis.

 

Didier Porte Hebdo

Vidéo 24’40

Chaque vendredi, la revue de presse indispensable !

 

Didier Porte s’interroge sur le traitement des violences policières dans l’émission C à vous

 

 

 

 

Le 5 juin 2020

Cette semaine, ami abonné, tu as droit à deux coups de gueule pour le prix d’un.

Le premier est lancé par ton serviteur, tombé par inadvertance la semaine dernière sur un plateau de l’émission phare de France 5, C à vous, consacré à la mort (l’exécution sommaire ?) de George Floyd, à Minneapolis. Un plateau commenté sur un ton primesautier par un médecin hallucinant de cynisme, consultant permanent de BFM TV, tu m’étonnes !

Le second nous est asséné, mais avec le sourire, par notre « employé de la semaine » permanent, Jonathan Duong, aux dépens de ce que nous appellerons un « amusant duo de jeunes branleurs macronisés, purs produits de la start-up nation qui marche pas, en tous cas pas chez nous ». Ami abonné, ne rate pas ces dix minutes de foutage de gueule argumenté, une des spécialités de Là-bas si j’y suis.

Bon visionnage

[VIDÉO] Didier Porte hebdo, chaque vendredi, la revue de presse indispensable de Là-bas si j’y suis : la-bas.org/la-bas-magazine/chroniques/didier-porte-s-interroge-sur-le-traitement-des-violences-policieres-dans-l

revue de presse : Didier Porte
employé de la semaine : Jonathan Duong
montage : Florent Michaux
son : Sylvain Richard

 

Ah ! Mathieu Gallet viré de Radio France après avoir viré Mermet de France Inter… Mais maintenant, voilà qu’il se plante avec une start up de son cru… et apparemment deux fois de suite si on a bien compris. La galère !

 

 

 

 

 

Chez les mêmes : Fête des mères !

 

Pour la fête des Mères, comme pour la Saint-Valentin, faites ce que vous voulez, mais n’offrez pas de roses !

 

 

Dimanche 7 juin, c’est la fête des Mères ! Une journée cruciale pour l’industrie de la fleur, et même la plus importante, puisque la moitié de la vente de fleurs annuelle se réalise ce jour-là [1]. L’occasion de (ré)écouter notre émission de la Saint-Valentin pour comprendre pourquoi il ne faut surtout pas offrir de roses à sa charmante maman.

 

 

 

 

Audio Player

[RADIO] Pour la fête des Mères, faites ce que vous voulez, mais n’offrez pas de roses ! [INTÉGRALE]

Télécharger le MP3Écouter dans une nouvelle fenêtre

 

La rose est le symbole de l’amour. Mais la rose est aussi le symbole éclatant des ravages du capitalisme mondialisé. Assurée par le travail répétitif des ouvriers colombiens, kenyans ou éthiopiens sous-payés et exposés à quantité de produits chimiques, la culture des roses ponctionne toutes les ressources hydriques des zones équatoriales où elle sont produites.

 

Une fois coupées et conditionnées, les roses voient leur bilan carbone s’alourdir : ces millions de tiges parcourent des milliers de kilomètres dans des avions réfrigérés jusqu’à Aalsmeer, le marché mondial des fleurs situé aux Pays-Bas. Là, les roses n’ont que quelques dizaines d’heures pour être vendues et acheminées jusqu’aux fleuristes, avant de finir leur périple dans un vase où – leur durée de vie a été calculée depuis le départ – elles pourront agrémenter un intérieur pendant quelques jours avant de rejoindre la poubelle.

Désastre environnemental et social au profit d’une industrie florissante, la rose et les dessous de sa fabrication illustrent ce que cache un plaisir fugace entretenu par des bureaux d’étude en marketing.

Un entretien de Jonathan Duong avec Zulma Ramirez et Geoffroy Valadon, auteurs de l’article « Allons voir si la rose… » dans Le Monde diplomatique de février.

 

On ne sait pas en France, mais ici – aéroport de Bierset-Liège – les roses arrivent d’Israël en Palestine par cargos aériens, foncent en train vers la Hollande, puis reviennent inonder la Belgique, le nord de la France, le Luxembourg et l’Allemagne proches. Les organisations belges de défense des Palestiniens y voient une raison supplémentaire de boycotter le trafic de roses.

 

 

 

 

 

Dernière minute !

 

La Syrie annonce un soutien militaire aux rebelles américains « modérés »

 

Le Saker francophone – The Postillon – 3.6.2020

Traduction : Hervé

 

 

 

 

Damas (dpo) – Le gouvernement syrien prévoit de soutenir par des moyens militaires les forces pro-démocratiques des États-Unis contre le régime autoritaire de Washington, comme l’a annoncé aujourd’hui le président Bachar al-Assad dans un discours.

 

« Nous ne pouvons plus rester les bras croisés pendant que ce dictateur sanguinaire réprime brutalement sa propre population et piétine les droits légitimes des manifestants pacifiques », a déclaré Assad. « C’est pourquoi nous soutiendrons les rebelles modérés de Seattle à New York avec des armes et des instructeurs militaires, avec effet immédiat ». Selon Assad, c’est la seule chance d’un changement vers une démocratie juste dans ce pays en crise.

Le succès du soutien stratégique de Damas reste discutable – après tout, le dictateur instable Trump semble bien décidé à écraser, dans le sang, les protestations dans son pays par des moyens militaires. Le président syrien a déjà annoncé qu’il n’excluait pas des attaques aériennes, ultérieurement, contre des installations militaires et des bâtiments gouvernementaux aux États-Unis si l’aide accordée aujourd’hui s’avérait insuffisante.

Assad a déclaré à la fin de son discours : « Tant qu’il y aura de l’espoir, nous continuerons à soutenir le printemps américain. »

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/la-syrie-annonce-un-soutien-militaire-aux-rebelles-americains-moderes

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 juin 2020

 

 

Mais si, il y a encore des plumes en France !

 

 

 

 

 

 

 

Mais si, il y a encore des plumes en France !

 

Et des cerveaux en ordre de marche.

 

(Il ne faut juste pas les chercher dans les talk shows)

 

 

La preuve : M. Jacques-Marie Bourget se paie aujourd’hui Michel Onfray, et comme on le comprend, même s’il n’est pas le premier ni, soyons-en sûrs, le dernier, car le Michel ne va pas s’arrêter de sévir-ce-serait-trop-beau.

 

 

 

 

Rappelons-nous…

 

J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre Français,
Ou presque seul ; l’auteur n’avait pas grand succès.
Ce n’était que Molière, et nous savons de reste
Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste,
Ignora le bel art de chatouiller l’esprit
Et de servir à point un dénoûment bien cuit.
Grâce à Dieu, nos auteurs ont changé de méthode,
Et nous aimons bien mieux quelque drame à la mode
Où l’intrigue, enlacée et roulée en feston,
Tourne comme un rébus autour d’un mirliton.
J’écoutais cependant cette simple harmonie,
Et comme le bon sens fait parler le génie.
J’admirais quel amour pour l’âpre vérité
Eut cet homme si fier en sa naïveté,
Quel grand et vrai savoir des choses de ce monde,
Quelle mâle gaieté, si triste et si profonde
Que, lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer !
Et je me demandais : Est-ce assez d’admirer ?
Est-ce assez de venir, un soir, par aventure,
D’entendre au fond de l’âme un cri de la nature,
D’essuyer une larme, et de partir ainsi,
Quoi qu’on fasse d’ailleurs, sans en prendre souci ?
Enfoncé que j’étais dans cette rêverie,
Çà et là, toutefois, lorgnant la galerie,
Je vis que, devant moi, se balançait gaiement
Sous une tresse noire un cou svelte et charmant ;
Et, voyant cet ébène enchâssé dans l’ivoire,
Un vers d’André Chénier chanta dans ma mémoire,
Un vers presque inconnu, refrain inachevé,
Frais comme le hasard, moins écrit que rêvé.
J’osai m’en souvenir, même devant Molière ;
Sa grande ombre, à coup sûr, ne s’en offensa pas ;
Et, tout en écoutant, je murmurais tout bas,
Regardant cette enfant, qui ne s’en doutait guère :
«  Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat,
Se plie, et de la neige effacerait l’éclat. »

Puis je songeais encore (ainsi va la pensée)
Que l’antique franchise, à ce point délaissée,
Avec notre finesse et notre esprit moqueur,
Ferait croire, après tout, que nous manquons de coeur ;
Que c’était une triste et honteuse misère
Que cette solitude à l’entour de Molière,
Et qu’il est pourtant temps, comme dit la chanson,
De sortir de ce siècle ou d’en avoir raison ;
Car à quoi comparer cette scène embourbée,
Et l’effroyable honte où la muse est tombée ?
La lâcheté nous bride, et les sots vont disant
Que, sous ce vieux soleil, tout est fait à présent ;
Comme si les travers de la famille humaine
Ne rajeunissaient pas chaque an, chaque semaine.
Notre siècle a ses moeurs, partant, sa vérité ;
Celui qui l’ose dire est toujours écouté.

Ah ! j’oserais parler, si je croyais bien dire,
J’oserais ramasser le fouet de la satire,
Et l’habiller de noir, cet homme aux rubans verts,
Qui se fâchait jadis pour quelques mauvais vers.
S’il rentrait aujourd’hui dans Paris, la grand’ville,
Il y trouverait mieux pour émouvoir sa bile
Qu’une méchante femme et qu’un méchant sonnet ;
Nous avons autre chose à mettre au cabinet.
Ô notre maître à tous, si ta tombe est fermée,
Laisse-moi dans ta cendre, un instant ranimée,
Trouver une étincelle, et je vais t’imiter !
J’en aurai fait assez si je puis le tenter.
Apprends-moi de quel ton, dans ta bouche hardie,
Parlait la vérité, ta seule passion,
Et, pour me faire entendre, à défaut du génie,
J’en aurai le courage et l’indignation !

Ainsi je caressais une folle chimère.
Devant moi cependant, à côté de sa mère,
L’enfant restait toujours, et le cou svelte et blanc
Sous les longs cheveux noirs se berçait mollement.
Le spectacle fini, la charmante inconnue
Se leva. Le beau cou, l’épaule à demi nue,
Se voilèrent ; la main glissa dans le manchon ;
Et, lorsque je la vis au seuil de sa maison
S’enfuir, je m’aperçus que je l’avais suivie.
Hélas ! mon cher ami, c’est là toute ma vie.
Pendant que mon esprit cherchait sa volonté,
Mon corps savait la sienne et suivait la beauté ;
Et, quand je m’éveillai de cette rêverie,
Il ne m’en restait plus que l’image chérie :
«  Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat,
Se plie, et de la neige effacerait l’éclat. »

Musset, Une soirée perdue

 

 

Donc, M. Bourget a ramassé le fouet de la satire. Il y aurait bien plus à dire encore qu’il n’en dit, mais sachons-lui gré de nous faire partager, telles quelles, à la fois son exaspération et son ironie.

Et permettons-nous cependant une déclaration de principe qui n’engage que Les Grosses Orchades :

 

 

Vive Mahmoud Ahmadinejad !

Quand-est-ce qu’il revient aux affaires ?

 

 

 

 

 

Ne dites pas à Onfray qu’il y avait des communistes dans le Front Populaire.

 

Jacques-Marie BOURGET – LGS – 27.5.2020

 

 

 

 

Affublé de Philippe de Villiers, de Robert Ménard, de Didier Raoult, d’Alain de Benoist, le suprême narcissique Michel Onfray, après des heures de rames, a franchi le cap qui le conduit vers l’océan des certitudes d’extrême droite. Enfin le philosophe de troisième cycle est à sa place, accessible à la bénédiction de Marine Le Pen.

 

Onfray mieux de se taire, de la fermer. Ça fait courant d’air en ces temps où vole le Covid de sens. Car on ne lui a rien demandé au philosophe des Relay de gare. Même pas l’heur, celui de plaire ou de déplaire. Mais ces gens-là, BHL et lui, le Normand double crème, se sentent mourir s’ils ne sont pas sous les feux de la rampe là où, s’il le faut, on avance en rampant, non pas jusqu’à la lumière, mais l’illumination cathodique.

Voilà donc, dans une nouvelle livraison de sa pensée ris de veau, qu’il nous prépare façon « Front Populaire ». Dont il serait le Blum, alors qu’il semble oublier que ce Front-là était plein de ces cocos qu’il abhorre. En lançant son attrape-nigaud, le philosophe du bocage poursuit sa démonstration : il ignore trop de choses pour être cru, en particulier l’Histoire. Mais le niveau va monter avec les conseils venus de son nouveau confident – que l’on croyait oublié à jamais – Philippe Douste-Blazy. Responsable de notre diplomatie, il le fût (!) ce comique était si étranger aux affaires que les langues de vipères, qui pullulent au sein des excellences, le surnommait « Mickey d’Orsay » ou le « Con d’Orsay ». On se demande d’ailleurs pourquoi ? Un ministre en charge du destin de la planète qui confond la Thaïlande avec Taïwan, Kosovo et Croatie, ce n’était pas si grave. Faute d’histoire, voilà donc un conseiller qui va pouvoir alimenter Onfray en précisions géographiques.

Le plus modeste des hommes a droit à sa part de vanité, la mienne est d’avoir, très tôt, flairé le Villiers sous les sabots du philosophe de Troisième cycle. Un ami du journal qui m’employait à l’époque m’avait suggéré de m’intéresser à un « intellectuel marginal qui, à Caen, avait lancé une « Université Populaire » ». L’idée était pour me plaire. D’autant qu’il se proclamait « anarchiste ». Mais, à l’examen, j’ai découvert que le « peuple » qu’enseignait Onfray n’était qu’une troupe de petits bourgeois et bourgeois normands, qui ne s’étaient jamais fait d’ampoules aux mains, sauf les jours de grand vent en faisant du voilier. Cette sorte de Rotary de la pensée « ready made » étant, pour le plus gros, financé par des fonds publics. A ce moment-là, concomitance, la publication d’un bouquin particulièrement cucul, signé de notre herbager, m’avait poussé à préférer aller boire un verre au bar plutôt que m’infuser une marinade de Nietzsche façon Onfray. Ce qu’il aime, Michel, c’est la justice. Celle par exemple qui aurait voulu que les sous des contribuables de Caen continuent d’être mobilisés afin de lui payer son « université » en solo. Le tout, donc, pour occuper à l’heure du thé des retraités qui hésitent à tuer le temps entre le macramé, la gemmologie ou le yoga. Quand on est las d’enseigner la philo à Saint Ursule, un lycée technique privé catholique, le mieux est de s’offrir sa Sorbonne perso. Un jour la ville de Caen et le département du Calvados ont dit « niet ».

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/ne-dites-pas-a-onfray-qu-il-y-avait-des-communistes-dans-le-front-populaire.html

 

 

 

 

Pas seulement narcissique, Monsieur…

 

Comme il nous reste aussi quelques plumes (pas beaucoup) en Belgique, l’une d’elle s’est amusée, dans son dernier opus (Axiome de la sphère) à rassembler en bouquet les six prélats de la mystification bien tempérée, dont 5 ont publié en tir groupé – et non par coïncidence – au début de 2019 (manœuvres « Defender Europe » avant la lettre) :

 

« Un livre sans égal signalait cet automne qu’au sommet de cette occulte synarchie siège un synode composé de six prélats, choisis pour leur expertise en l’art de la mystification, groupés sous le nom de SHALOM.

Ce constat ne pouvait bien sûr être ébruité par une presse aux ordres, qui passa sous silence le contenu de cet ouvrage. Le quotidien belge de référence poussa la servilité jusqu’à ne pas mentionner son existence. Et la Commission des Lettres de ce pays, qui prescrit l’achat pour les bibliothèques de toute publication belge, ordonna son élimination des tablettes officielles. Ces vilenies produisirent un effet comique, AJIACO  bouclant en beauté la seule œuvre qui assume l’héritage épique de Charles De Coster. Si la valetaille prostituée fit disparaître ce péril, il incombait donc au destin d’en offrir l’éclatante confirmation : cinq des six prélats du MOLOCH acoquinés dans SHALOM ne viennent-ils pas de lancer leurs dernières salves en bombardement groupé ?…

Sollers : Une conversation infinie               Janvier 2019
Houellebecq : Sérotonine                          Janvier 2019
Attali : Les Chemins de l’Essentiel                   Mai 2018
Lévy : Looping for Europe                         Janvier 2019
Onfray : Sagesse                                      Janvier 2019
Minc : Voyage au centre du système           Janvier 2019 »

 

Source : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/2020/05/05/axiome-de-la-sphere/

 

 

 

 

Le Front Popu façon Onfray

 

 

 

 

Qu’est-ce qui est passé par la tête au Dr Raoult de se laisser harponner par ce genre d’oiseau ?

 

 

 

 

 

 

Parce que Robert Bibeau nous tanne pour qu’on fasse circuler ses deux dernières importantissimes contributions à l’édification des masses prolétaires, on vous les livre ici, mais, comme on n’a pas encore eu le temps de les lire, c’est à lui qu’il faudra demander des comptes s’il s’y prend les pieds dans les principes :

 

 

Sur Les 7 du Québec

 

L’Amérique s’embrase et le monde est sous tension…le prolétariat est en marche

https://les7duquebec.net/archives/255392

 

______________   

 

Découplage !?

https://les7duquebec.net/archives/255422

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 3 juin 2020

 

 

Bruxelles et ailleurs !

 

 

 

 

 

 

 

BRUXELLES ET AILLEURS !

 

 

 

On nous dit rien, on nous cache tout, on ne le savait pas.

 

lundi 1er juin 2020 :

 

BRUXELLES ET AILLEURS !

Rassemblement virtuel (12) pour la libération de Julian Assange – comité Free.Assange.Belgium et La Manif chez Soi

 

Ces manifs sont virtuelles mais nous permettent de rester actifs et groupés pour soutenir Julian Assange.

Il nous a demandé d’être sa voix pendant qu’il est enfermé. Alors continuons !

Alors ce lundi 1er juin, à partir de 17h et toute la soirée, publions sur cet événement et sans cesse réclamons la libération de Julian Assange.

FREE ASSANGE
US UK HANDS OFF ASSANGE          

            

 

Source : https://www.legrandsoir.info/bruxelles-et-ailleurs-rassemblement-virtuel-12-pour-la-liberation-de-julian-assange-comite-free-assange-belgium-et-la-manif.html

 

 

 

 

Les Grosses Orchades vont mettre pro-gres-si-ve-ment leur post d’aujourd’hui en ligne en suite de cet appel pour qu’il y soit dès à présent.

Nous comptons sur vous pour nous visiter de temps en temps, mais surtout, pour répercuter l’appel.

 

 

 

 

 

 

 

 

Opinion d’un communiste – on les publie pas souvent – sur la crise de la Covid-19

 

Alexandre Moumbaris – Les Dossiers du BIP – 24.5.2020

 

 

 

Démocrite d’Abdère

 

 

Liberté, Égalité, Fraternité… où êtes-vous ?

 

Pourquoi si peu de gens réagissent-ils à cette monumentale escroquerie liberticide et humiliante qu’est ladite « pandémie » du Coronavirus ?

Le terme pandémie, convient à la « peste noire » qui avait emporté la moitié de la population de l’Europe ainsi qu’à la «grippe espagnole» qui avait tué près de 50 millions de personnes, mais pas pour le Coronavirus. Comme pour la grippe saisonnière, le terme «épidémie» aurait convenu parfaitement.

 

Pour en être convaincus il suffit simplement de diviser les pires surestimations publiées de cas infectés ou morts du Coronavirus, par le nombre d’habitants du pays, que ce soit la France, l’Italie ou ailleurs, et d’en déduire le pourcentage de ceux qui n’ont pas été affectés. Bien sûr on vous assénera que si le pourcentage est si bas c’est «grâce au confinement» !

Et si vous n’êtes pas convaincus, faites dans un second temps, une comparaison avec les pays qui ne sont pas entrés dans cette vaste escroquerie, ces chicaneries crétines que sont la distanciation ou le confinement. En France, comme le montre le tableau ci-après, le 6 mai 2020, les probabilités de ne pas être, ou avoir été affectés étaient de 99,74%, montrant de fait la dangerosité dérisoire de ce virus. Cela justifiait-il l’arrêt complet de l’économie, la mise en résidence surveillée de la population, les emprisonnant chez eux, les coupant de leur gagne-pain en les plongeant dans le chômage, ruinant des artisans et des entreprises, fermant les écoles….. infantilisant les citoyens !!

Même pendant l’occupation nazie, les Français pouvaient sortir dans la journée, se rendre à leur travail, les enfants à leurs études, bref vaquer à leurs occupations et obligations. Cette « distanciation idiote », criminelle, justifie-t-elle de ne pas avoir le droit d’être à côté de quelqu’un, de lui tenir la main, de se saluer, de se faire la bise,  de donner une tape dans le dos ou d’aller visiter et s’occuper de ses parents âgés ….? Quel désastre pour les relations humaines, culturelles …!

La polémique autour du professeur Raoult concernant le traitement du Coronavirus par la chloroquine — dont on se sert depuis des décennies contre le paludisme — est tout à fait secondaire, et ne sert qu’à leurrer, ce n’est pas le cœur de cette « opération ».

La presse nous martèle journellement, jusqu’à la nausée, le nombre de morts, nous abrutit avec ses messages de prévention –  masques, visières plastiques, couloirs débiles dans les magasins, « clusters » [c’est plus chic], les cas asymptomatiques, des symptômes dont il faut « se méfier » – tousser, le nez qui coule, la fièvre – le manque de masques. Tout cet enfumage contribue à terrifier les gens au point qu’ils perdent tout sens des proportions et de la réalité, alors que même les médecins ont du mal à faire la différence entre une grippe ordinaire et le coronavirus !

À l’entrée des commerces, des gens attendent souvent à la porte alors que 2 ou 3 personnes sont autorisées à entrer. L’arrêt des consultations et interventions chirurgicales – hormis pour les cas de cancer ouf ! – dans les hôpitaux. À quoi sert cette sinistre farce ? Le seul avantage à en tirer, c’est la mise en lumière de l’état gravissime dans lequel se trouvent nos hôpitaux et notre système de santé.

Pendant ce temps-là la propagande officielle évite de pointer du doigt la probabilité dérisoire d’être infecté.

La critique que je fais n’est pas du tout médicale, elle est statistiquement basée sur le résultat d’une simple opération arithmétique

À quels maîtres nos dirigeants, nos élus, les lobbys pharmaceutiques, la finance, la presse… obéissent-ils ?

En Italie, qui est le « pire » cas en Europe, la probabilité de survivre au Covid-19 selon les derniers chiffres officiels disponibles, le 25 mai 2020, est de plus de 99,95% ! Et dans les pays où le confinement n’a pas été imposé comme par exemple la Biélorussie c’est  99,998% – juste pour ne pas mettre 100% – des habitants qui y survivent, pas loin de la Suède où plus de 99,96% ont cette chance ….

Ils se foutent de nous, nous font une guerre civile non déclarée, avec des ramifications internationales, et tout cela pour notre bien …

Il faut nous réveiller, réagir, lutter !

Alexandre Moumbaris

 

Source : Éditorial n°219 des Dossieres du BIP

Via : https://lesakerfrancophone.fr/opinion-dun-communiste-on-les-publie-pas-souvent-sur-la-crise-de-la-covid-19

 

 

 

 

 

Chaque ligne de cet article de M. Bhadrakumar est à méditer.

 

 

Le Covid-19 accélère le changement des alignements mondiaux

 

M.K Bhadrakumar – Entelekheia – 1.6.2020

 

 

 

 

Les vannes de l’écluse de la politique mondiale se sont ouvertes, pour ainsi dire, après le « temps mort » de ces deux ou trois derniers mois dû au Covid-19. Le spectacle de la guerre entre l’Amérique du Nord et le Covid-19 sous le mandat du président Donald Trump suscite toute une série d’émotions dans la communauté mondiale, de la sympathie et la pitié à l’horreur et à la dérision. Cela aura des conséquences.

 

La pandémie a accéléré les principaux courants de la politique internationale : la stratégie de sécurité nationale des États-Unis vis-à-vis de la Russie et de la Chine, les deux puissances « révisionnistes » [*] dans le collimateur de Washington ; l’entente entre la Russie et la Chine qui est devenue un facteur de plus en plus important dans la politique mondiale ; l’effritement progressif de l’alliance transatlantique et, surtout, le déclin des États-Unis en tant que superpuissance hégémonique.

Le modèle le plus spectaculaire est, sans surprise, le triangle États-Unis-Russie-Chine. Les tensions entre les États-Unis et la Chine se sont accrues, tout comme l’impasse prolongée entre Washington et la Russie. Cela pousse Moscou et Pékin à se rapprocher.

La Russie et la Chine se soutiennent de plus en plus mutuellement dans leur affrontement avec les États-Unis. (Voir sur mon blog ‘L’entente entre la Russie et la Chine s’approfondit à l’ombre de la pandémie’, en anglais, 2 mai 2020)

Les propos tranchants tenus le 26 mai par le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, sur la dernière menace des États-Unis d’imposer des sanctions à la Chine à propos de Hong Kong, soulignent que Moscou est entrée dans l’épicentre des tensions entre les États-Unis et la Chine et qu’il ne se contente pas de manifester sa solidarité avec Pékin, mais qu’il qualifie de préoccupation commune la double stratégie d’endiguement des États-Unis à leur égard.

Lavrov a déclaré :

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Source : http://www.entelekheia.fr/2020/06/01/le-covid-19-accelere-le-changement-des-alignements-mondiaux/

 

 

 

 

Secours Rouge

 

 

 

Mise à jour des nouvelles au 1er juin 2020

(Cliquer sur les liens pour ouvrir)

 

 

France/Confinement : Restriction des libertés pour les travailleurs saisonniers

Comme chaque année, des milliers de travailleurs saisonniers vont être recrutés pour travailler dans les exploitations agricoles françaises. Ce secteur a besoin de beaucoup de main-d’oeuvre saisonnière. Le ministère de l’agriculture a annoncé vouloir mettre en place des mesures restrictives pour faire face à l’épidémie de COVID-19 notamment une quatorzaine …

France : Deux syndicalistes CGT de la RATP menacés de révocation

Alexandre El Gamal et Ahmed Berrahal, délégués CGT des dépôts RATP de Vitry et de Flandre, passent en conseil de discipline le 10 juin prochain pour des faits de grève lors de la mobilisation contre la réforme des retraites. Une journée de grève le 10 juin et un rassemblement à …

Confinement: Les murs de Saint-Gilles (et environs)

Nos précédents articles dans cette série: Confinement: Les murs de Saint-Gilles (5) Confinement: Les murs de Saint-Gilles (4) Confinement: Les balcons de Saint-Gilles (2) Confinement: Les murs de Saint-Gilles (3) Confinement: Les murs de Saint-Gilles (2) Confinement: Les balcons de Saint-Gilles (1) Confinement: Les murs de Saint-Gilles (1)

États-Unis : Cinquième jour de révolte

La révolte continue aux États-Unis, voici un compte-rendu non-exhaustif des événements. Des émeutes ont éclaté à Minneapolis, Atlanta, Chicago, Cincinnati, Columbia, Columbus, Dallas, Denver, Harrisburg, Indianapolis, Jacksonville, La Mesa, Lincoln, Los Angeles, Madison, Miami, New York, Oakland, Philadelphie, Portland, San Antonio, San Francisco, Seattle, Toledo, Washington, Pittsburgh, Salt Lake City, …

France : La cagnotte de soutien au film sur Georges Abdallah censurée

Jeudi 28 mai, la cagnotte de soutien au financement du film Fedayin, le combat de Georges Abdallah a été fermée par le site lepotcommun.fr sans aucune explication. Plus de 8000€ récoltés, qui permettaient de boucler le budget de ce projet, ont été renvoyés aux donateurs. Pour rappel, ce film a …

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/secours-rouge-2/

 

 

 

 

Il avait disparu de nos radars depuis tout un temps. On se demandait… Mais c’est nous qui n’étions plus dans le coup. On est vraiment très contents de le revoir.

 

 

Interview de Jacob Cohen

« L’indépendance des médias français, est une fiction »

 

Mehdi MessaoudiAlgérie 54 – 31.5.2020

via Palestine Solidarité

 

 

 

 

Dimanche 31 mai 2020

Interview de Jacob Cohen par Mehdi Messaoudi

Algérie54 : Deux reportages diffusés le 26 mai 2020 sur France5 et LCP ont suscité l’indignation des Algériens et le rappel de l’ambassadeur d’Alger à Paris, que pensez-vous de cette nouvelle escalade ?

Jacob Cohen : Le rappel d’un ambassadeur est une décision grave. Elle n’est pas prise à la légère. Le pays qui la prend veut exprimer un  mécontentement voire un désaccord, et  soumet le retour à la normale à une remise à plat. C’est dire si les reportages diffusés le 26 mai sur deux chaînes françaises ont été très mal reçus en Algérie. Il est assez singulier qu’un reportage provoque un tel séisme diplomatique. On peut donc penser que ces reportages, au-delà de leurs aspects tendancieux, ont enflammé une situation déjà critique, dont les fondements sont anciens et profonds.

Algérie54 : À l’instar de la réaction du Quai d’Orsay le 1er avril dernier concernant la convocation de l’ambassadeur de France à Alger suite à la diffusion d’un reportage mensonger sur France24, le ministère français des Affaires étrangères, vient de réagir de la même manière, en indiquant que les lignes éditoriales des médias publics sont indépendantes.

Jacob Cohen : C’est la réponse rituelle des « démocraties » occidentales qui se targuent d’avoir des médias totalement indépendants, et qui donnent des leçons aux autres pays. C’est une fiction bien sûr. En France, France5 et LCP sont financés par les autorités publiques, et comme pour France2 et France 3, il est inimaginable que leur direction ne reçoive pas l’aval du gouvernement. Ce sont des hauts fonctionnaires dont l’intérêt bien compris est de répondre aux souhaits du gouvernement. On l’a bien vu avec le Covid19 et l’acharnement unanime contre le professeur Raoult. Quant aux médias privés, ils appartiennent à l’oligarchie financière. Et tous les journaux, dont  Libération et l’Humanité, ne survivraient pas quelques mois sans l’injection de dizaines de millions chaque année. Une telle dépendance crée des servitudes et des arrangements.

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 Pour rappel

 

 

Jacob Cohen

Le printemps des Sayanim

L’Harmattan

174 pages

 

 

 

 

 

Requiem pour un empire 

 

Strategika 51 – 31.5.2020

 

 

 

 

Non, ce n’est pas Benghazi en Cyrénaïque mais Houston, au Texas. La révolte américaine est un double débordement : D’abord, une extension de la lutte souterraine et tenace déchirant des factions de l’État profond US, lutte à laquelle se sont joints les cercles dirigeants d’autres pays alliés. C’est aussi l’expression d’un ras-le-bol d’une société disloquée, divisée et profondément inégalitaire, terrain de jeu d’un nombre infini d’expérimentations et de manipulations pour préserver le privilège des élites.

 

 

 

  

La manipulation y fonctionne à plein régime. Les fameux hommes vêtus de noir ou de capuches mènent la casse et orientent le pillage. Ce ne sont pas des manifestants mais des groupes organisés, structurés, agissant selon un agenda bien établi, et toujours déguisés. Leur objectif apparent est de semer le chaos.

 

 

 

 

Ces groupes ne sont pas neutres. Ils appartiennent à une faction du pouvoir US. La célérité avec laquelle la devanture de la chaîne de propagande CNN à été remise en état à Atlanta en dit long sur les véritables instigateurs des troubles sociaux aux États-Unis. Ce n’est pas le cas des biens et des commerces du reste de la population. Comme en Libye, en Syrie ou en Ukraine, des agents masqués orientent la violence ou l’exacerbent. Ces agents provocateurs sont derrière les ANTIFA, sont parmi ce que l’on appelle les suprémacistes aryens, sont aux côtés des organisations noires, collectent du renseignement pour des agences fédérales, et certains de ses membres sont envoyés pour organiser et financer les organisations islamistes au Moyen-Orient ou radicales en Ukraine et en Géorgie et partout ailleurs en Eurasie. Ce sont les chiens de l’enfer. Les chiens des « élites » dominantes tapies dans l’ombre.

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« L’Art de la guerre »

 

Plan USA : contrôle militarisé de la population

 

Manlio Dinucci ­ – il manifesto – 19.5.2020

 

 

 

 

 

La Fondation Rockefeller a présenté le « Plan d’action national pour le contrôle du Covid-19 », en indiquant les « pas pragmatiques pour ré-ouvrir nos lieux de travail et nos communautés ».

Mais il ne s’agit pas, comme il apparaît dans le titre, simplement de mesures sanitaires. Le Plan – auquel ont contribué certaines des plus prestigieuses universités (Harvard, Yale, Johns Hopkins et autres) – préfigure un véritable modèle social hiérarchisé et militarisé. Au sommet : le « Conseil de contrôle de la pandémie, analogue au Conseil de production de guerre que les États-Unis créèrent dans la Seconde guerre mondiale ».

Il serait composé de « leaders du monde des affaires, du gouvernement et du monde universitaire » (ainsi listé par ordre d’importance, avec au premier rang non pas les représentants gouvernementaux mais ceux de la finance et de l’économie). Ce Conseil suprême aurait le pouvoir de décider productions et services, avec une autorité analogue à celle conférée au président des États-Unis en temps de guerre par la Loi pour la production de la Défense. Le Plan prévoit qu’il faut soumettre au test Covid-19, hebdomadairement, 3 millions de citoyens étasuniens, et que le nombre doit être porté à 30 millions par semaine en six mois. L’objectif, à réaliser en une année, est celui d’atteindre la capacité de soumettre à des tests Covid-19 : 30 millions de personnes par jour. 

Pour chaque test on prévoit « un remboursement adéquat à un prix de marché de 100 dollars ». Il faudra donc, en argent public, « des milliards de dollars par mois ». 

La Fondation Rockefeller et ses partenaires financiers contribueront à créer un réseau pour la fourniture de garanties de crédit et la signature des contrats avec les fournisseurs, c’est-à-dire avec les grandes sociétés productrices de médicaments et équipements médicaux. Selon le Plan, le « Conseil de contrôle de la pandémie » est aussi autorisé à créer un « Corps de réponse à la pandémie » : une force spéciale (non fortuitement nommée « Corps » comme celui des Marines) avec un personnel de 100 à 300 mille membres. Ils seraient recrutés parmi les volontaires des Peace Corps et des Americorps (créés par le gouvernement USA, officiellement pour « aider les pays en voie de développement ») et parmi les militaires de la Garde Nationale. 

Les membres du « Corps de réponse à la pandémie » recevraient un salaire moyen brut de 40.000 dollars annuels, pour lequel est prévue une dépense publique de 4 à 12 milliards de dollars annuels. Le « Corps de réponse à la pandémie » aurait surtout la tâche de contrôler la population avec des techniques de type militaire, à travers des systèmes digitaux de traciation et identification, dans les lieux de travail et d’étude, dans les quartiers de résidence, dans les locaux publics et dans les déplacements. Des systèmes de ce type – rappelle la Fondation Rockefeller – sont réalisés par Apple, Google et Facebook. 

Selon le Plan, les informations sur les personnes individuelles, relatives à leur état de santé et à leurs activités, resteraient réservées « autant qu’il est possible ». Elles seraient cependant toutes centralisées dans une plate-forme digitale cogérée par l’État Fédéral et par des sociétés privées. 

Sur la base des données fournies par le « Conseil de contrôle de la pandémie », serait décidé tour à tour quelles zones seraient soumises au confinement et pour combien de temps. Ceci, en synthèse, est le plan que la Fondation Rockefeller veut opérer aux États-Unis et ailleurs. S’il était réalisé même partiellement, se produirait une ultérieure concentration du pouvoir économique et politique dans les mains d’élites encore plus restreintes, au détriment d’une majorité croissante qui se verrait privée des droits démocratiques fondamentaux. 

Opération conduite au nom du « contrôle du Covid-19 », dont le taux de mortalité, d’après les données officielles, est jusqu’à présent inférieur à 0,03% de la population étasunienne. Dans le Plan de la Fondation Rockefeller le virus se trouve utilisé comme une véritable arme, plus dangereuse encore que le Covid-19 même.

Édition de mardi 19 mai 2020 d’il manifesto

https://ilmanifesto.it/piano-usa-controllo-militarizzato-della-popolazione/

 

Brave new world.

 

 

 

 

 

Pas un sou !

 

Didier Porte prend des nouvelles de Brigitte Macron

 

Sur Là-Bas si j’y suis – le 29 mai 2020

 

 

 

 

Énorme scoop, ami abonné, dans ce 118e numéro de Didier Porte Hebdo. Nous avons découvert que la très cryptochiraquienne fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France (et réciproquement) était co-productrice du prochain spectacle du comique Jean-Marie Bigard.

 

Pour lancer le buzz sur ce show unique, consacré au confinement et diffusé en streaming à la fin juin, la nouvelle directrice artistique de l’humoriste, par ailleurs présidente de la fondation, Brigitte Macron, a organisé un petit happening tout à fait plaisant : elle a demandé à son mari de téléphoner personnellement à Bigard pour prendre la température du vrai peuple, ce qu’il a fait. Un coup de fil que le créateur du « lâcher de salopes » s’est empressé de répercuter sur les réseaux sociaux, en le résumant ainsi : « je chie sur la tête du président et lui, il m’appelle pour me remercier, c’est génial, non ? »

Non. Ce qui est génial, c’est l’enquête de notre employé de la semaine, Jonathan Duong, sur la fondation que préside Madame Macron et qui vaut son pesant de pièces jaunes (c’est d’ailleurs comme ça qu’on le paie, en attendant qu’il ait réussi à me piquer mon boulot !).

Bon visionnage.

Didier Porte

 

On vous résume, si vous n’êtes pas abonnés :

 

 

 

 

 

C’est « l’employé de la semaine » Jonathan Duong, qui s’est livré à une petite enquête sur ce que sont en réalité les Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France. Eh bien, ce sont des établissements privés, déjà largement subventionnés par l’opération « Pièces jaunes » de Bernadette Chirac, comme le rappelle Didier Porte à ceux qui n’ont pas la mémoire trop courte.

Ainsi, surfant sur la vague bien orchestrée des acclamation vespérales de personnels soignants des hôpitaux publics, cette gente dame, son époux et leur smala, sont occupés à financer (aux frais de ceux qui coûtent un pognon de dingue) une vaste entreprise de subvention des machins privés susmentionnés. Dont les hôpitaux publics ne verront, of course, jamais un fifrelin.

Ajoutons que ces distingués personnages ont également fait main basse sur une partie du mobilier national (propriété de la Nation, donc du public, qui coûte…. voir plus haut),  pour le vendre et faire cadeau du produit de ce vol (appelons les choses par leur nom) à leurs protégés du privé.

C’est pourquoi Jonathan Duong conclut sa démonstration très documentée par un vibrant : Pas une pièce jaune ! Pas un sou !

 

Ne vous laissez pas arnaquer.

 

 

 

 

 

Mise en ligne progressive du 1er juin 2020