Que peut-on faire quand on est impuissants ?
Que peut-on faire quand on est impuissants ? Au moins traduire ça :
Le contrôle secret des forces de sécurité palestiniennes par le Royaume Uni
Des fuites révèlent que les forces de sécurité, de plus en plus violentes et repressives, de l’Autorité Palestinienne ont été entraînées par des sous-traitants affiliés au gouvernement britannique financés par les USA.
Kit Klarenberg – The Cradle – May 11 2023
Traduction : c.l. pour L.G.O.
[Photo : The Cradle]
Depuis 2015, la Grande-Bretagne injecte chaque année des sommes considérables dans un « Programme pour le processus de paix au Moyen-Orient ».
Dans un résumé officiel de l’effort, la rhétorique bienpensante sur « la protection des personnes vulnérables », « le respect du droit humanitaire » et « le travail pour la paix » abonde. Pourtant, son objectif principal – sinon unique – est clairement énoncé dès le départ. Il s’agit de mettre en place, au sein de l’Autorité palestinienne (AP), des institutions « prêtes à devenir un État, [et] soutenant les valeurs et les intérêts du Royaume-Uni ».
Les dossiers divulgués examinés par The Cradle montrent que ces initiatives britanniques mettent « particulièrement l’accent sur le secteur de la sécurité », ce qui est compréhensible. Après tout, ce n’est qu’en maintenant un appareil de sécurité puissant et répressif que l’AP corrompue, non élue et dirigée par Israël peut rester au pouvoir. [C’est nous qui soulignons, L.G.O.]
Ces documents montrent que Londres joue un rôle important dans l’élaboration, la gestion et la dotation en personnel des forces de sécurité de l’Autorité Palestinienne et de ses méthodes de répression, par l’intermédiaire d’Adam Smith International, un contractant controversé du gouvernement britannique.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-controle-secret-des-forces-de-securite-palestiniennes-par-le-royaume-uni/
Pendant qu’on est en Grande Bretagne et, of course, en anglais :
The Spectator et The Daily Telegraph viennent de se livrer à ce qu’on appelle, si on est chrétien, « un examen de conscience », ou « une autocritique » si on est communiste…
Ces deux organes de presse britanniques étroitement liés au gouvernement conservateur (Boris Johnson a joué un rôle actif dans les deux) viennent d’admettre avec beaucoup d’amertume que les sanctions de l’Occident contre la Russie ont été un flop absolu. Un des deux journaux emploie même une expression apparue il y a plus d’un an dans les vidéos mises en ligne par The Duran pour qualifier la stratégie économique ratée : « Financial shock and awe » [« Choc et effroi financier »], ce dont les deux Alexandre ne sont pas peu fiers.
Que ce soit la presse britannique qui l’admette en premier (alors qu’elle est quand même moins libre ou audacieuse que la presse US) frappe les deux hommes : on vient vraiment de loin.
Mais, oui, c’est vrai : l’Occident Global est en train de s’apercevoir qu’il ne représente qu’à tout casser 20% des pays de la planète et – bien pire ! – que les 80% restants ne les craignent plus et même osent leur résister. Car les sanctions contre la Russie auraient dû marcher, si les autres avaient eu peur.
Gloire, disent-ils, aux deux principaux héros de cette épopée : Elvira Nabiullina, qui préside aux finances de la Fédération de Russie et Sergueï Lavrov, à qui cette même Fédération doit ses liens de plus en plus forts avec tant de nations étrangères.
Alexander Mercouris et Alex Christoforou
sur The Duran, le 13 mai 2023
https://theduran.com/uk-media-admits-shock-and-awe-sanctions-have-failed/
Nous ne nous étendrons pas ici sur le suspense turc. Comme tout le monde, nous attendrons aussi patiemment que possible les quatorze jours fatidiques.
Contentons-nous de remarquer que le Global West, pour tenter de se débarrasser de Recep Tayyip Erdoğan, ne fait pas les choses à moitié :
- après un faux tremblement de terre qui a quand même coûté la vie à plus de 20.000 personnes en Turquie et en Syrie, blessé et rendu infirmes un nombre bien plus grand encore de civils des deux pays et causé des destructions aussi irréparables qu’innombrables, juste pour mettre des bâtons dans les roues au Sultan et lui appliquer leur unique mais inusable recette : « regime change»…
- après avoir acheté un des deux candidats de l’opposition à l’élection présidentielle pour booster les résultats de l’autre en leur faveur…
- les USA, ajoutant l’effronterie à l’impudence, n’ont pas honte d’accuser le président de la Fédération de Russie d’ingérence dans les élections turques ! Comme ils l’avaient accusé déjà de s’ingérer dans l’élection présidentielle US de 2020 en faveur de Donald Trump (« Russiagate ») pour pouvoir eux-mêmes la voler par toutes sortes de moyens illicites, après avoir déjà volé de même , en 1996, l’élection présidentielle russe en faveur de Boris Eltsine.
Toute honte bue et digérée, ils remettent sans cesse le couvert. Et les pécores occidentales de bêlotter leur assentiment d’ignares. (Nous parlons de gens qui votent ; d’où croyez-vous que vienne le JupiterPan, en dehors des urnes trafiquées ?).
C’est donc dans un jeu criminellement faussé, en marchant pieds nus entre des poignards, que le candidat sortant va devoir tenter de défaire des jeux déjà faits. Quand on est où nous sommes, on ne peut que regarder en touchant du bois. Non qu’on y ait quelque intérêt direct ni qu’on approuve ses méthodes de gouvernement ou son bilan. D’abord parce qu’on n’en sait rien de vraiment sérieux, ensuite et surtout parce que ce ne sont pas nos affaires mais celles des citoyens turcs.
Qui a jamais réussi à gouverner innocemment ? Il se peut que le candidat sortant ait beaucoup de choses à se reprocher. Il se peut que celui de l’opposition, s’il l’emporte, se révèle une espèce de génie à la Louis XI, Richelieu ou Mazarin, capable de tout remettre à l’endroit, de concilier l’inconciliable et qu’il nous emplisse demain d’admiration pour ses réussites. Ce seront néanmoins des réussites qui porteront la tache indélébile de l’illégitimité et de l’ingérence étrangère acceptée, d’une ingérence étrangère qui a beaucoup de sang turc sur les mains.
Quoi qu’il en soit, 93% des Turcs sont allés aux urnes. On voudrait pouvoir en dire autant, même si on est de ceux qui, ici, refusent de jouer à des jeux truqués.
Ce qui est sûr, c’est qu’en Belgique, les Turcs immigrés ont voté à 72,31% pour le candidat sortant. Dans d’autres pays d’Europe, M. Erdoğan a obtenu : aux Pays-Bas 68,04% des voix, en Allemagne 65,04%, en France 64,2% et au Luxembourg 58,2%.
En attendant la suite, nous nous permettons de vous signaler un article intéressant :
Coups audacieux sur l’échiquier de l’Asie occidentale
Dans la compétition entre Grandes Puissances, tout est lié : des négociations incertaines entre la Russie et l’OTAN sur l’Ukraine pourraient être affectées par le pivot post-électoral de la Turquie et le retour de la Syrie dans la Ligue arabe.
Pepe Escobar – The Cradle – May 09 2023
Traduction : c.l. pour L.G.O.
[Photo : The Cradle]
L’Asie occidentale est une région qui connaît actuellement une grande activité géopolitique. Les récents efforts diplomatiques, mis en branle par la Russie et supervisés par la Chine, ont permis un rapprochement longtemps hors d’atteinte entre l’Iran et l’Arabie saoudite, en même temps que le retour de la Syrie dans la Ligue Arabe est accueilli en grande pompe.
Cette agitation diplomatique signale une distanciation par rapport aux tactiques impériales du « diviser pour régner », qui ont été utilisées pendant des décennies pour créer des divisions nationales, tribales et sectaires dans cette région stratégique.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/coups-audacieux-sur-lechiquier-de-lasie-occidentale/
Il y en a d’autres, qui sont en anglais mais lisibles en traduction automatique :
US seeks to manipulate Turkish elections : Ankara
The allegations say Washington seeks to carry out a ‘color revolution’ to topple the government of Recep Tayyip Erdoğan
News Desk – The Cradle – May 10 2023
(Photo : AP)
https://thecradle.co/article-view/24665/us-seeks-to-manipulate-turkish-elections-ankara
Erdoğan accuses Biden of attempt to topple him
Turkish government officials and journalists have accused the Biden administration of meddling in the Turkish election to defeat Erdoğan after 20 years of his holding power
News Desk – The Cradle – May 15 2023
US Vice President Joe Biden (L) gestures next to Turkish President Recep Tayyip Erdoğan after a meeting at Yildiz Mabeyn Palace on January 23, 2016 in Istanbul.
https://thecradle.co/article-view/24823/erdogan-accuses-biden-of-attempt-to-topple-him
Turkiye’s not-so-westward facing opposition
Erdogan’s main rival in Sunday’s ballots says he wants to push integration across West and Central Asia by positioning Turkiye as a ‘western’ country that looks east
Erman Çete – The Cradle – May 12 2023
Photo : The Cradle
https://thecradle.co/article-view/24730/turkiyes-not-so-westward-facing-opposition
Turkish elections: What if Putin loses Erdoğan ?
While an Erdoğan defeat in Sunday’s elections could shift Turkish foreign policy westward and strain Ankara’s relations with Moscow, pervasive anti-US sentiments across Turkiye will remain a challenge for the opposition.
Mohamad Hasan Sweidan – The Cradle – May 08 2023
Photo : The Cradle
https://thecradle.co/article-view/24437/turkish-elections-what-if-putin-loses-erdogan
Turkiye supports Syria normalization without ‘preconditions’: Turkish FM
Syria maintains that it will not move forward with reconciliation talks unless there is a clear plan for the withdrawal of the Turkish military from northern Syria
News Desk – The Cradle – May 11 2023
Turkey’s Foreign Minister Mevlut Cavusoglu speaks to the media, in Ankara, Turkey, Thursday, Nov. 28, 2019. Cavusoglu has called on NATO to support Turkey’s security concerns, accusing allies of backing Baltic countries’ security concerns but dismissing threats to Turkey from Syrian Kurdish fighters. [AP Photo/Burhan Ozbilici]
Les décombres sont turques aussi
Il y a 230 ans…
Quatrevingt-treize !
La Révolution, tournant climatérique de l’humanité, se compose de plusieurs années. Chacune de ces années exprime une période, représente un aspect ou réalise un organe du phénomène. 93, tragique, est une de ces années colossales. Il faut quelquefois aux bonnes nouvelles une bouche de bronze. 93 est cette bouche.
Écoutez-en sortir l’annonce énorme. Inclinez-vous et restez effaré, et soyez attendri. Dieu la première fois a dit lui-même fiat lux, la seconde fois il l’a fait dire.
Par qui ?
Par 93.
Donc, nous, hommes du dix-neuvième siècle, tenons à honneur cette injure : – Vous êtes 93.
Mais qu’on ne s’arrête pas là. Nous sommes 89 aussi bien que 93. La Révolution, toute la Révolution, voilà la source de la littérature du dix-neuvième siècle.
Sur ce, faites-lui son procès à cette littérature, ou son triomphe, haïssez-la ou aimez-la, selon la quantité d’avenir que vous avez en vous, outragez-la ou saluez-la ; peu lui importent les animosités et les fureurs ! elle est la déduction logique du grand fait chaotique et génésiaque que nos pères ont vu et qui a donné un nouveau point de départ au monde. Qui est contre ce fait est contre elle, qui est pour ce fait est pour elle. Ce que ce fait vaut, elle le vaut. Les écrivains des réactions ne s’y trompent pas : là où il y a de la révolution, patente ou latente, le flair catholique et royaliste est infaillible ; ces lettrés du passé décernent à la littérature contemporaine une honorable quantité de diatribe ; leur aversion est de la convulsion ; un de leurs journalistes, qui est, je crois, évêque, prononce le mot « poète » avec le même accent que le mot « septembriseur » ; un autre, moins évêque, mais tout aussi en colère, écrit : « Je sens dans toute cette littérature-là Marat et Robespierre » […]
Ah, cette affirmation nous convient, et, en vérité, nous ne reculons pas devant elle ; avouons notre gloire, nous sommes des révolutionnaires. Les penseurs de ce temps, les poètes, les écrivains, les historiens, les orateurs, les philosophes, tous, tous, tous, dérivent de la révolution française. Ils viennent d’elle, et d’elle seule. 89 a démoli la Bastille ; 93 a découronné le Louvre. De 89 est sortie la Délivrance, et de 93 la Victoire. 89 et 93 ; les hommes du dix-neuvième siècle sortent de là. C’est là leur père et leur mère. Ne leur cherchez pas d’autre filiation, d’autre inspiration, d’autre origine. Ils sont les démocrates de l’idée, successeurs des démocrates de l’action. Ils sont les émancipateurs. L’idée Liberté s’est penchée sur leurs berceaux. Ils ont tous sucé cette grande mamelle ; ils ont tous de ce lait dans les entrailles, de cette moelle dans les os, de cette sève dans la volonté, de cette révolte dans la raison, de cette flamme dans l’intelligence.
Victor Hugo, William Shakespeare, « Le dix-neuvième siècle ».
Pauvre Victor ! S’il savait…
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/il-y-a-230-ans-quatrevingt-treize/
Un jour dans la vie de Do
On aime quand on trouve ce genre de message au petit matin en ouvrant son ordinateur :
« Les communistes ont génocidé les Juifs et les nazis les ont sauvés ! » vidéo 2’29
http://mai68.org/spip2/spip.php?article15241
Bientôt on nous dira que ce sont les communistes qui ont génocidé les Juifs et que ce sont les nazis qui les ont sauvés !
Parait-il que des résistants ont exécuté des boches
Extrait de France 3 le 16 mai 2023 à 19h30
Cliquer sur l’image pour télécharger la vidéo
Qu’on se le dise : « Les résistants étaient de vrais salauds ! »
C’est la « vérité » qu’on cherche à nous faire avaler depuis des dizaines d’années. On a commencé par accuser les résistants d’avoir tondu des femmes qui avaient collaboré (alors que si ça avait été des hommes ils auraient été tout simplement exécutés.) Mais, il s’est trouvé des pseudos-féministes pour prendre la défense des femmes collabos sous prétexte que c’étaient des femmes !
Maintenant, on reproche à des résistants d’avoir exécuté des soldats allemands. Faut-il rappeler ce que faisaient ces nazis à des gens qui n’étaient même pas des militaires, mais des civils ?
Faut-il rappeler que quand les Allemands ont quitté le Mont-Mouchet, haut lieu de la résistance, ils ont tué tout ce qui était vivant à Clavières, village pas loin du Mont-Mouchet ? La résistance avait dit aux habitants de quitter le village ; que les allemands allaient se venger sur eux, même s’ils n’avaient pas combattu. Les vieux avaient préféré rester en disant que c’était de la parano. Les boches ont tué tout le monde. Même les chevaux, les vaches, les chiens et les chats. TOUT !
Et c’était partout comme ça en France. Et on voudrait aujourd’hui nous faire pleurer sur quelques boches qui auraient été exécutés parce qu’il n’y avait pas le choix ?
Normal. Il faut réhabiliter le nazisme qui avait servi en 1941 à attaquer la Russie communiste. Nazis qu’« on » utilise à nouveau aujourd’hui pour attaquer la même Russie !
Bientôt on nous dira que ce sont les communistes qui ont génocidé les Juifs et que ce sont les nazis qui les ont sauvés !
Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2
____________________
Comment, tu as utilisé le mot « boche », serais-tu raciste ?
http://mai68.org/spip/spip.php?article1328
____________________
L’Ukraine est bel et bien tenue par les nazis :
http://mai68.org/spip2/spip.php?article14228
_____________________
DEUXIÈME GUERRE MONDIALE (vidéos Annie Lacroix-Riz et Jacques R. Pauwels)
La « deuxième guerre mondiale » fut en réalité
une guerre contre la révolution,
une guerre qui commença en 1936 en Espagne,
une guerre qui détruisit le Front populaire en France,
une guerre qui voulut détruire aussi l’URSS
mais une guerre où les nazis furent vaincus par l’URSS !
N’oublions jamais que Rockefeller, Ford, Prescott Bush, etc. ont financé Hitler.
Article complet : http://mai68.org/spip/spip.php?article3490
____________________
Le 3° Reich a été vaincu dans les plaines de la Russie !
Par leur accumulation et par leur caractère unilatéral, les commémorations des anniversaires du Débarquement sont en train d’installer, dans la conscience collective des jeunes générations, une vision mythique, mais largement inexacte, concernant le rôle des Etats-Unis dans la victoire sur l’Allemagne nazie. L’image véhiculée par les innombrables reportages, interviews d’anciens combattants américains, films et documentaires sur le 6 juin, est celle d’un tournant décisif de la guerre. Or, tous les historiens vous le diront : le Reich n’a pas été vaincu sur les plages de Normandie mais bien dans les plaines de Russie.
Article complet : http://mai68.org/spip/spip.php?article4887
______________________
LA CONTRIBUTION SOVIÉTIQUE À LA VICTOIRE DE 1945
Pendant près de 4 ans, du 22 juin 1941 au 9 mai 1945, le front germano-soviétique fut le front principal de la Seconde Guerre mondiale. Il s’étendait sur 6.200 kms. Sur ce front immense, l’Union soviétique, dirigée par le Parti Communiste et Joseph Staline, y affronta seule à seule l’Allemagne hitlérienne, résista aux coups des hordes fascistes, stoppa leur avance et les refoula.
ROOSEVELT, Président des USA :
« Il m’est difficile d’ignorer ce simple fait que les Russes tuent plus de soldats ennemis et détruisent plus d’armement ennemi que tous les autres 25 États des Nations Unies pris ensemble ! »
CHURCHILL, premier ministre britannique :
« … C’est l’armée russe qui a brisé la machine de guerre allemande… »
DE GAULLE :
« Les Français savent ce qu’a fait la Russie soviétique et ils savent que c’est elle qui a joué le rôle principal dans leur libération ! »
EISENHOWER, commandant en chef des armées alliées en Afrique du Nord et en Europe :
« Les campagnes effectuées par l’Armée Rouge ont joué un rôle décisif dans la défaite de l’Allemagne. »
MONTGOMERY, maréchal de Grande-Bretagne :
« La Russie a accompli un grand exploit militaire… Livrant un combat singulier, presque un contre un contre les armées hitlériennes passées à l’offensive, la Russie a supporté toute la force de l’agression allemande et a su tenir bon. Nous, les Anglais, nous n’oublierons jamais l’exploit de la Russie.
HEMINGWAY, écrivain :
« Chaque être humain qui aime la liberté doit plus de remerciements à l’Armée Rouge qu’il ne puisse payer durant toute une vie ! »
Article complet : http://mai68.org/spip/spip.php?article4888
Et, tiens, pendant qu’on y est :
Bruno Guigue, sur la Chine :
https://www.librairie-tropiques.fr/2023/05/pourquoi-la-chine-ne-fait-pas-la-guerre.html
Mis en ligne le 17 mai 2023
Réécrire l’Histoire
photo d’Ara Guler Halic, « L’Oeil d’Istamboul ».
Réécrire l’Histoire
Réécrire l’Histoire
Michel Raimbaud* – Palestine Solidarité – 12.5.2023
Devenus imbattables en matière de falsification, les experts du mainstream occidental préfèrent passer sous silence les réalités ou les chiffres qui les dérangent plutôt que de mettre en évidence les 27 millions de morts de la Russie soviétique face aux 290.000 morts décomptés par l’armée américaine (sur les 12 millions de GI’s engagés sur le front occidental). Ni vu, ni entendu, ni lu…
À l’occasion du 8 mai, M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Mme Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, ont adressé à la Nation ou à qui de droit un message où l’on relève le passage suivant :
« Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé ».
« Et à chaque oubli », aurait-il fallu ajouter pour être honnête ! C’est en effet là où le bât blesse…
Il n’y a pas si longtemps, on évoquait toujours, ne serait-ce qu’au nom de la vérité historique et du devoir de mémoire, les lourdes pertes humaines de l’Armée Rouge durant la seconde guerre mondiale, avec des chiffres faramineux oscillant autour de 26 ou 27 millions de victimes, dont 12 millions de soldats et 14, 6 millions de civils, cette hécatombe concernant les seuls combats entre l’URSS et l’Allemagne nazie sur le front de l’est européen.
En août 1944, ces faits étaient largement reconnus : 57% des Français estimaient que l’URSS avait le plus contribué à la défaite du nazisme. Or, depuis deux ou trois décennies, ce sont les Etats-Unis qui viennent en tête du classement. N’y aurait-il pas anguille sous roche ? Ne pourrait-on pas imputer ce renversement de conviction à l’action quotidienne et sournoise des apôtres du néo-conservatisme qui depuis la dislocation de l’URSS ont mis la main sur le récit de l’Histoire, et se chargent de l’écrire à leur guise.
Dans un article du New-York Times remontant à 2004, le journaliste Ron Suskind rapportait les propos cyniques de Karl Rove, conseiller de George W. Bush, concernant la conception américaine en matière d’information depuis la disparition de l’Union Soviétique : « Nous sommes un empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme vous le souhaitez, nous agissons à nouveau et nous créons d’autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c’est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l’histoire. »
Source : https://www.palestine-solidarite.fr/reecrire-lhistoire/
*Michel RAIMBAUD est écrivain, politologue, conférencier en relations internationales, et ancien ambassadeur de France au Soudan, en Mauritanie et au Zimbabwe. Auteur de nombreux ouvrages de géopolitique de référence dont Le Soudan dans tous ses états, Tempête sur le grand Moyen-Orient, Les guerres de Syrie...
Source : auteur
https://www.afrique-asie.fr/…
POURQUOI ILS VEULENT EFFACER
L’ANNIVERSAIRE DE LA VICTOIRE SUR LE NAZISME
Manlio Dinucci – Byoblu – 12.5.2023
Traduction : Marie-Ange Patrizio
Fragments de la statue équestre du roi de Pologne (et grand-duc de Lituanie) Ladilas II Jagellon, détruite par les troupes nazies lors de l’invasion de la Pologne en 1939.
Aujourd’hui, ils sont tous cul-et-chemise. Ainsi vont les « valeurs de l’Europe ».
Au niveau international est en cours une grande opération politico-médiatique pour effacer l’Anniversaire de la Victoire sur le nazisme. Le discours du Président Poutine au défilé militaire du 9 mai à Moscou, pour le 78ème Anniversaire de la Victoire, a été présenté en Occident comme un discours en ton mineur sans en faire connaître le contenu réel. En Lettonie et autres pays de l’Est la police a identifié et même arrêté ceux qui rendaient hommage aux morts de la guerre contre le nazisme. En Ukraine a été imposée l’interdiction absolue de rappeler l’Anniversaire de la Victoire sur le nazisme, sous peine d’arrestation et pire. En même temps s’intensifie l’action pour extirper tout ce qui est russe. On détruit -en Ukraine, Lettonie et autres pays de l’Est- des monuments qui rappellent le prix payé par la Russie pour libérer l’Europe et le monde du nazisme : 27 millions de morts, dont plus de la moitié civils, correspondant à 15% de la population (par rapport à 0,3% des USA pendant toute la Seconde guerre mondiale) ; environ 5 millions de déportés en Allemagne ; plus de 1.700 villes et gros centres habités, 70 mille petits villages dévastés ; 30 mille usines détruites.
En Lettonie on refuse aux 550 mille russophones, qui constituent plus d’un quart de la population, le droit d’utiliser leur propre langue, en leur imposant un difficile examen de letton : ceux qui ne le réussissent pas sont expulsés du pays. Cela se passe alors que la Lettonie est membre de l’Union Européenne qui garantit aux minorités le droit de s’exprimer dans leur propre langue.
L’UE a fait davantage : elle a décrété que le 9 Mai est la “Journée de l’Europe”. Ursula von der Leyen est allée la célébrer à Kiev, pour “montrer que l’Union Européenne est aux côtés de l’Ukraine qui est en train de combattre pour les idéaux de l’Europe que nous célébrons aujourd’hui”. Elle l’a dit au Président Zelinsky, lequel vient juste de signer une loi pour effacer de l’Ukraine tout symbole russe, effaçant de cette façon l’histoire même de l’Ukraine. Au même moment la Cour Suprême d’Ukraine a décrété que les symboles de la Division SS Galicie, qui a commis d’horribles crimes, ne sont pas nazis et peuvent donc être utilisés aujourd’hui y compris dans les manifestations.
Bref résumé de la 98ème Revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 12 mai 2023 à 20h30 sur la chaine TV italienne Byoblu.
On ne rappellera jamais trop le travail exceptionnel du Pr Grover Furr, champion émérite de la contre-falsification, et notamment son livre ici déjà mentionné :
Où il est amplement démontré et prouvé que Nikolaï Iejov fut le principal artisan des exécutions de masses des années 1936-38 en URSS, profusément attribuées à Staline (et à Beria pendant qu’ils y sont), par les historiens – surtout occidentaux – à la conscience élastique.
À l’opposé, s’il vous vient à l’idée de vous informer en ligne sur le personnage, vous y trouverez, en tête de gondole, des annonces de ce style :
- Nikolaï Iejov, l’artisan des purges staliniennes (Slate)
- Nikolaï Iejov, petiut père des purges (Libération)
- Iejov, l’Eichmann du NKVD (L’Histoire)
Mais aussi :
- La Iejovschina en Ukraine 1936-1938 (Cairn)
Car c’est déjà d’Ukraine qu’est partie et qu’a sévi, dans les années 1930, la tentative de destruction de l’URSS – avec assassinat de Staline et coup d’État à la clé – où il semble bien que Volodymyr Zelenski ait eu, en Nikolaï Iegov, un prédécesseur digne de lui, qui, comme lui, n’avait jamais assez de victimes innocentes, jamais assez de pouvoir et jamais assez… non, pas de blanche mais d’alcool. Les modes changent.
« Ils l’ont noyé dans le sang qu’ils avaient tiré pour le perdre » a écrit Lamartine, à propos de Robespierre. L’astuce a encore pas mal servi depuis, et n’est pas près d’être obsolète.
Les haineux ont assassiné ma cousine. Repose en paix Layan Medoukh
Ziad Medoukh – Palestine Solidarité – 11.5.2023
Layan Medoukh, une petite- fille de 10 ans a été assassinée ce mercredi 10 mai 2023, suite à un raid israélien qui a visé sa maison dans la ville de Gaza.
Cette petite -fille brillante
Qui chantait dans son école espoir et vie
Cette fleur palestinienne au cœur rempli de joie.
Cette fille oubliée, abandonnée
D’une terre lointaine
Était une ode vibrante à l’espérance .
Son visage même triste, illuminait la colline
Et la vallée des sables,
C’est un phare d’un matin ensoleillé
Qui transformait l’obscurité de la nuit en jour
Elle observait les oiseux multicolores dans le ciel de Gaza
Des oiseaux libres qui envolent plus haut que les avions militaires
D’un occupant criminel qui préfère les ténèbres.
Elle attendait la colombe de la paix
Quand elle a été tuée à coup de bombardement
D’une armée haineuse
Qui a privé une simple famille palestinienne de son ange
Cette petite- fille prisonnière, enfermée
Chargée de douleurs
Est partie au ciel très tôt
Par l’ordre de la haine des bourreaux
Elle est assassinée suite à des massacres répétés et impunis.
La machine criminelle a tué son visage enfantin
Elle est morte avant de voir sa Palestine libre
Ainsi l’injustice se poursuit !
Que de souffrances
Pour un peuple opprimé
Liliane a été assassinée par le silence complice !
Son sourire était lutte
Sa détermination résistance
Sa grande bonté patience
Et son rêve liberté
Elle, la promesse d’une vie digne au milieu de l’enfer
Ton innocence était plus forte que l’horreur de l’occupation
Ton courage dépassait la pluie torrentielle des bombes
Ta dignité était plus haute que le génocide organisé et soutenu.
Ton amour pour la vie calme nos armes, notre deuil
Et la douleur de tes parents
La noblesse de ton âme est réponse à leur haine
Repose en paix Liliane
La Palestine sera libre un jour
Et ton rêve enfantin sera réalisé !
Source : auteur
Le sommaire de Ziad Medoukh
Notre dossier Palestine
Palestine : Une Nakba de 140 ans
Mohamed Taleb – Palestine Solidarité – 11.5.2023
Sous la pression perçante des États-Unis et des sionistes envers les pays réticents ou réfractaires et avec l’engagement et le soutien démesurés de l’Union soviétique à la création de l’État d’Israël, les Nations-Unies (avec un peu plus de 50 États adhérents à cette époque) ont voté, le 29 novembre 1947, la Résolution 181, une proposition de la Commission spéciale portant sur la partition de la Palestine après le dépôt de mandat des Britanniques. Ces derniers étant en difficulté en raison du processus de décolonisation de l’Inde et en passe d’être détrônés par les États-Unis devenus première puissance mondiale.
Les Nations Unies, nouvellement instituées après le choc de la Seconde Guerre mondiale et celui de l’Holocauste nazi à peine achevé (mais dont l’exploitation jusqu’à nos jours et sans limite se décline dans la fabrication d’un rapport de force ouvertement pro-sioniste, dans la visibilité au plan médiatique du futur État d’Israël et dans la diabolisation de l’Arabe et du Palestinien), sont officiellement le piédestal sur lequel s’érige le nouvel ordre international, dominé par les grandes puissances, surtout occidentales.
Source : https://www.palestine-solidarite.fr/palestine-une-nakba-de-140-ans/
Source d’origine : Algérie 54
https://algerie54.dz/…
« Le Belge sortant du tombeau… » (air connu)
Quand un éditeur francophone aura l’idée de réunir en un volume et d’offrir aux lecteurs éberlués cette suite de méditations de Vladimir Ilitch, nous saurons que nous avons quelques cheveux, et peut-être même deux ou trois poils de sourcils, sortis de notre tombeau de boue.
Parallaxe du Kremlin
Méditation de Lénine
(suite de la suite de la suite…)
Anatole Atlas – spherisme.be – 11.5.2023
Il avait le poil blanc quand il est mort, Lénine ! Est-ce que ses embaumeurs l’auraient teint en roux post mortem ? (L.G.O.)
La place Rouge vacille autour de ma dépouille embaumée. Je songe qu’il n’y aurait nulle part de spectre plus idiot que moi, si ce n’était celui de Maxime Gorki, dont à jamais l’esprit hante cette place. « Aujourd’hui encore les peuples marchent avec leurs ennemis contre leurs amis, mais ils ne marchent pas de leur plein gré, on les pousse, on leur fait violence ». Est-il constat plus actuel ? « Il fait bon sur la Volga, c’est la liberté, la lumière ». Quelque chose était en gestation dans la vie des populations qu’il croisait au fil du fleuve : la nécessité de s’organiser, de s’« arracher aux mains des acheteurs-revendeurs » qui possèdent le globe. Telle fut l’expérience de l’Union soviétique, dis-je à voix haute. Comme si quelqu’un d’autre avait prononcé ces mots par mes lèvres peintes. Comme si les chimies liquides, en guise de sang dans mon corps empaillé pour l’éternité, le faisaient baigner dans cette absolue certitude. Il n’est pas d’autre exemple dans l’histoire, que celui de Gorki, d’un être ayant forgé seul son destin depuis le rien d’une complète misère jusqu’au tout du génie universel, à travers un vagabondage ayant épousé toutes les immensités de la Russie. Au cours de ses errances de jeune autodidacte, il rencontre un vieil érudit l’incitant à s’instruire pour comprendre ce qu’est l’État, qui lui met entre les mains le Léviathan de Hobbes et un livre « plus facile, plus amusant ». Le Prince de Machiavel. Il reçoit de lui des leçons qu’aucune école n’enseigne, sur les différentes manières dont sont éliminés les éléments les plus dangereux pour l’ordre social. « Songe donc. En voilà un qui se révolte en clamant qu’il faut changer la vie. Quoi ? Mais nous faisons pour le mieux ! Que le diable t’emporte, toi le prétendu justicier ! Laisse-nous tranquilles ! Et pourtant, la vérité est avec ces justes qui disent : votre vie est mauvaise. Ce sont eux qui pousseront notre vie vers le mieux ». Phrases glanées le long du fleuve… Après les péripéties sans nombre d’une enfance turbulente et réprimée à la campagne, puis dans la ville de Novgorod comme garçon à tout faire, Gorki s’enfuit de chez ses patrons pour se retrouver au bord de la Volga. Les plus vils comportements y sont sublimés par une conviction, celle de l’impossibilité d’acquérir des richesses en n’offensant pas les hommes et Dieu. Cet axiome traverse notre littérature, et servit de base à la ferveur collective sans laquelle il n’y aurait jamais eu de Révolution d’Octobre. « Que les gens apprennent à penser et ils parviendront à la vérité », fait dire Gorki à l’une des figures de Mes Universités, d’origine ukrainienne comme il se doit. Affirmation sur laquelle se fondit l’idéal communiste.
Lequel – même bafoué – n’avait pas de plus haute exigence que la vérité. Car la russkaïa pravda désignait initialement le premier code juridique de la Rus’ de Kiev. Ainsi nous en instruit la Chronique de Nestor, du nom d’un moine ayant vécu dans les Laures des Grottes de Kiev au début du XIIe siècle, qui compila les sources disponibles d’une histoire née sur les fleuves reliant la mer Baltique et la mer Noire. Quand Gorki décrit les agitations d’une jeunesse étudiante aspirant à partager les conditions du peuple russe et se réunissant en assemblées nocturnes dans un tripot de Kazan pour « se livrer à de furieuses discussions théoriques sur base de gros livres dont ils soulignaient les passages les plus révolutionnaires », ne préfigure-t-il pas ce qui se tramera dans les milieux universitaires un siècle plus tard ? « Vous n’êtes pas ce que vous voudriez paraître » : tel est le refrain du premier poème écrit par le jeune Alexis Pechkov, quand il n’était pas encore Maxime Gorki. Confronté depuis l’enfance à toutes les turpitudes fardées d’artifices, « une insupportable démangeaison de semer le bon, le juste, l’éternel » s’empare de lui. Disposition d’esprit le dirigeant vers les adeptes de Tolstoï et de Dostoïevski. Le communisme a-t-il un autre sens que la recherche d’une communion avec l’esprit du monde ? Où est encore l’esprit dans ce tourbillon de propagandes rivales qu’est la guerre du marché ? « La vie se déroulait devant moi comme une chaîne sans fin de cruauté, une lutte malpropre pour la possession de choses sans valeur ». Son désespoir face à une réalité qu’il affronte seul conduit Alexis Pechkov à une tentative de suicide avant d’avoir vingt ans, dont il conservera les séquelles jusqu’à la mort. Il décrira ce drame dans sa nouvelle Un fait de la vie de Makar. A propos de quoi cet aveu : « Les faits sont exacts, mais on dirait que ce n’est pas moi qui les ai mis en lumière et qu’il s’agit d’un autre. Il y a dans ce récit quelque chose de surnaturel et qui me plaît : l’impression de m’être franchi moi-même »…
D’autres aventureuses pérégrinations suivront, jusqu’au Caucase et à la mer Caspienne : Gorki fait une fixation sur la Perse. Réformé au service militaire en raison du poumon troué par sa tentative de suicide à 19 ans, il en est mortifié. Peu de temps avant l’appel aux armes il avait rencontré un officier topographe qui « décrivait d’intéressante façon la vie à la frontière d’Afghanistan et devait partir au Palmir pour participer à la délimitation de la frontière russe ». De place en place, Gorki roule des tonneaux dans un dépôt de bière, s’engage dans une fabrique de vodka : « dès le premier jour, le lévrier de la femme du directeur s’étant jeté sur moi, je tuai le chien d’un coup de poing sur son crâne allongé et fus chassé sur-le-champ ». Puis, retour à sa ville natale de Nijni-Novgorod.
Il y est écroué dans une tour de la prison locale en raison des papiers trouvés chez lui. Mis sur le gril par un officier qui a lu ses écrits, Gorki est tancé pour ses tendances politiques. « Un révolutionnaire ! disait-il d’un ton grognon. Vous n’êtes ni Juif ni Polonais. Voilà : vous écrivez. Et alors ? Voilà : quand je vous aurai relâché, montrez vos manuscrits à Korolenko. Vous le connaissez ? Non ? C’est un écrivain sérieux ; il vaut Tourgueniev. » V.C. Korolenko était alors un auteur célèbre en Russie…
Source : http://www.spherisme.be/Texte/MeditationSuite.htm
Fastes de couronnements et autres fanfreluches antidatées…
Il est en-dehors de nos possibilités de vous traduire cet important article de Matthew Ehret, mais les anglophones feraient bien de le lire et les autres d’au moins le parcourir en traduction automatique :
Towards A Church Of The British Empire : World Government As British Empire Revivalism
Matthew Ehret – TheDuran – May 11, 2023
Originally published on The Last American Vagabond
On May 6, 2023 Charles will be coronated as the new King of Britain and the broader British Commonwealth under the title King Charles III. At the ceremony, the Archbishop of Canterbury will expand Charles’ role from ‘defender of the faith’ — a title established by Henry VIII nearly five centuries ago, to the new moniker of ‘defender of the faiths’. On top of this, the archbishop will take the unprecedented step of leading a new oath of allegiance which millions of people around the world shall be expected to repeat on command. The oath shall read in part: “I swear that I will pay true allegiance to Your Majesty, and to your heirs and successors according to law. So help me God.”
How such an archaic institution of medievalism has managed to keep its tentacles wrapped around the collective psyche 260 years after the American revolution successfully brought a new type of government into being premised around the idea that “all men are created equal endowed by their Creator with certain unalienable Rights” is as ridiculous as it dangerous.
However, even if some might watch this pompous bonanza as if it were entertainment, it is worth keeping in mind that Charles is not some symbolic figurehead with no influence on our lives, but is rather the official founder of The Great Reset which the King’s official website announced on June 3 2020:
“Today, through HRH’s Sustainable Markets Initiative and the World Economic Forum, The Prince of Wales launched a new global initiative, The Great Reset”.
Charles has been a devoted participant of the World Economic Forum since the organization’s earliest days and has taken up the helm of the Presidency of the World Wildlife Fund for Nature which had been earlier founded and led by his father Prince “I want to be re-incarnated as a deadly virus” Philip. What’s more is that Charles has worked closely alongside the Jesuit Pope Francis at greening Christianity into a re-branded tribalist Christianity more conducive to a system of global government.
The fact that both Charles and Pope Francis have worked with Lynn Forrester de Rothschild’s Council for Inclusive Capitalism (a World Economic Forum project) and see themselves as “guardians” of a new set of organizing mythologies centered around a post-human centric, post-national de-growth movement is also not a coincidence.
Voir aussi, en français : La Grande-Bretagne et la Grande Réinitialisation du roi Charles – Strategika
Mais ne soyons pas égoïstes et n’oublions pas que les vrais maîtres du monde ont leur part d’ennuis ces temps-ci :
Mis en ligne le 14.5.2023
78e Anniversaire d’un 9 mai historique
Shtandart, la frégate à remonter le temps
78e Anniversaire
d’un 9 mai historique
Ce matin, à 10h00 – heure locale – s’est déroulé à Moscou le traditionnel défilé militaire commémorant la victoire de l’Union Soviétique sur le nazisme de la Deuxième Guerre mondiale.
En raison de la prééminence, en Europe notamment, du nazisme contemporain, tout ce qui n’est pas sa voix y est censuré sans vergogne et apparemment sans opposition.
C’est la raison pour laquelle il nous a fallu nous adresser à un pays et nous connecter à un organe de presse qui n’obéissent pas aux consignes et combattent les abus de pouvoir.
Nos plus vifs remerciements à Sputnik Afrique, grâce auquel nous avons pu suivre, en direct, cette manifestation devenue aussi traditionnelle pour nous que pour les Russes. Et nos remerciements tout particuliers aux journalistes présentateurs qui s’y sont succédé : leur élocution française – d’une clarté dont on a perdu l’habitude – nous a permis de suivre cette manifestation dans ses moindres détails et de ne pas perdre non plus un seul mot du discours qu’a prononcé, sur la Place Rouge, à l’intention des siens, Vladimir Poutine.
Le Régiment Immortel de 2023 annulé
Comme on s’y attendait, les autorités russes ont sagement décidé d’en annuler cette année la manifestation publique, en raison des dangers réels qu’elle aurait fait courir à leur population civile.
Mme Bechet-Golovko, qu’on a connu mieux inspirée, a fustigé cette annulation sur son site Russie Politics.
Il lui aurait pourtant suffi d’un petit saut en RDC pour pouvoir se joindre, la conscience en paix, aux manifestants de Kinshasa :
En RDC, le Régiment immortel défile pour commémorer les héros de la Seconde Guerre mondiale
Une centaine de personnes ont défilé dans les rues de la capitale de la République démocratique du Congo pour commémorer les Soviétiques ayant combattu lors la Seconde Guerre mondiale. La marche du Régiment immortel s’est tenue en RDC pour la troisième fois.
Le défilé du Régiment immortel, qui commémore les héros et les victimes de la Grande Guerre patriotique de 1941-45, la partie de la Seconde Guerre mondiale qui s’est déroulée en Union soviétique, a été organisé le 1er mai en RDC.
Dans les rues de Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, une centaine de personnes ont défilé, dont des Russes habitant dans le pays, des observateurs militaires et des policiers de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) ainsi que des Congolais sympathisant avec la Russie.
Une tradition qui s’enracine
Il s’agit de la troisième édition congolaise de cette marche, organisée chaque année, d’abord en Russie puis à travers le monde, afin de se remémorer les victimes tombées pendant la guerre. Les participants brandissent des portraits de leurs pères, grands-pères ou arrière-grands-pères ayant combattu dans les rangs de l’Armée rouge. La tradition est née il y a une dizaine d’années, d’abord comme une initiative locale intégrée ensuite dans les célébrations officielles.
Elle vient s’ajouter à la Fête de la Victoire célébrée en grande pompe depuis 1965 tous les ans le 9 mai, un jour férié en Russie. Cette guerre a coûté la vie à plus de 26 millions de Soviétiques.
Cette année, la marche a été annulée en Russie pour des raisons de sécurité. Il a été proposé de commémorer les héros de la guerre « dans d’autres formats ».
Source : https://fr.sputniknews.africa/2023
Le drapeau rouge de la victoire en noir et blanc
Il a été planté le 2 mai 1945 sur le toit du Reichstag, par trois soldats de l’Armée Rouge : Alekseï Kovalev, Abdoulkhakim Ismaïlov, et Léonid Goritchev, l’un plantant le drapeau au-dessus du vide, les deux autres lui tenant les pieds.
Quand on descendra l’étendard pour l’envoyer à Moscou, on y inscrira quelque chose en l’honneur de la 150e division d’infanterie. C’est lui qui a défilé aujourd’hui avec le drapeau tricolore de la Fédération de Russie.
Mis en ligne le 9 mai 2023
On croit toujours que c’est notre dernière mise en ligne
On croit toujours que c’est notre dernière mise en ligne
Et puis…
Lettre de Julian Assange au roi Charles III
Julian Assange – Information Clearing House – 6.5.2023
Traduction : c.l. pour L.G.O.
À l’occasion du couronnement de mon seigneur, j’ai pensé qu’il était opportun de vous inviter à commémorer cet événement capital en visitant votre propre royaume au sein d’un royaume : la prison de Belmarsh de Sa Majesté.
Vous vous souviendrez sans doute des sages paroles d’un célèbre dramaturge : « La miséricorde n’est pas rigide. Elle tombe comme une douce pluie du ciel sur ceux qui la reçoivent ».
Ah, que penserait ce barde du bilan de la miséricorde à l’aube de votre règne historique ? Après tout, on peut prendre la mesure réelle d’une société d’après la façon dont elle traite ses prisonniers, et votre royaume a certainement excellé dans ce domaine.
La prison Belmarsh de Votre Majesté est située à l’adresse prestigieuse de One Western Way, à Londres, à tout juste la distance d’une petite chasse au renard du Old Royal Naval College de Greenwich. Quel plaisir ce doit être de voir un établissement aussi renommé porter votre nom !
C’est ici que sont détenus 687 de vos loyaux sujets, ce qui conforte le Royaume-Uni dans son statut de nation possédant la plus forte population carcérale d’Europe occidentale. Comme s’en est récemment félicité votre noble gouvernement, votre royaume connaît actuellement « la plus grande augmentation de places de prison depuis plus d’un siècle », avec des projections ambitieuses montrant un accroissement de la population carcérale de 82.000 à 106.000 personnes dans les quatre années qui viennent. Tout un héritage, en effet.
En tant que prisonnier politique, détenu selon le bon plaisir de Votre Majesté au nom d’un souverain étranger embarrassé, je suis honoré de résider entre les murs de cette institution de classe mondiale. En vérité, votre royaume ne connaît pas de frontières.
Au cours de votre visite, vous aurez l’occasion de vous délecter des délices culinaires préparés pour vos loyaux sujets avec un généreux budget de deux livres par jour. Vous savourerez les têtes de thon mixées et les omniprésentes formes reconstituées prétendument à base de poulet. Ne vous inquiétez pas, car contrairement à d’autres institutions de moindre importance comme Alcatraz ou San Quentin, il n’y a pas de repas pris en commun dans un réfectoire. À Belmarsh, les prisonniers dînent seuls dans leur cellule, ce qui leur assure une intimité maximale avec leur repas.
Au-delà des plaisirs gustatifs, je peux vous assurer que Belmarsh offre de nombreuses possibilités d’éducation à vos sujets. Comme il est dit dans « Proverbes 22:6 » : « Formez un enfant à la voie qu’il doit suivre, et quand il sera grand, il ne s’en détournera pas. » Vous observerez les files d’attente qui piétinent au guichet des médicaments, où les détenus rassemblent leurs ordonnances, non pas pour un usage quotidien, mais pour l’expérience d’un « Big Day Out » qui élargit l’horizon : en une seule fois.
Vous aurez également l’occasion de rendre hommage à mon défunt ami Manoel Santos, un homosexuel menacé d’expulsion vers le Brésil de Bolsonaro, qui s’est suicidé à huit mètres à peine de ma cellule à l’aide d’une corde grossière fabriquée avec ses draps de lit. Son exquise voix de ténor est réduite au silence pour toujours.
Si vous vous aventurez dans les profondeurs de Belmarsh, vous trouverez l’endroit le plus isolé de ses murs : le service de santé ou « Hellcare », comme l’appellent affectueusement ses habitants. Ici, vous serez émerveillé par des règles sensées conçues pour la sécurité de tous, comme l’interdiction des échecs, alors que le jeu de dames, beaucoup moins dangereux, est autorisé.
Au cœur de Hellcare se trouve l’endroit le plus glorieux de tout Belmarsh, voire de tout le Royaume-Uni : la sublime Suite « Fin de Vie » de Belmarsh. Si vous écoutez attentivement, vous entendrez peut-être même les cris des prisonniers : « Frère, je vais mourir ici », ce qui témoigne de la qualité de la vie et de la mort dans votre prison.
Mais ne craignez rien, car il y a aussi de la beauté entre ces murs. Enchantez-vous des pittoresques corbeaux qui nichent dans les barbelés « fil de rasoir » et des centaines de rats affamés qui ont élu domicile à Belmarsh. Et si vous venez au printemps, vous aurez même des chances d’apercevoir les canetons pondus par des colverts égarés dans l’enceinte de la prison. Mais ne tardez pas trop, car les rats voraces leur assurent une vie éphémère.
Je vous implore, Roi Charles, de visiter la prison de Belmarsh de Sa Majesté, car c’est un honneur digne d’un roi. Alors que vous entamez votre règne, souvenez-vous des mots de la Bible du roi Jacques : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Matthieu 5:7). Et que la miséricorde soit la lumière qui guide votre royaume, à l’intérieur et à l’extérieur des murs de Belmarsh.
Votre tout dévoué sujet,
Julian Assange
Crépuscule des dieux ou Maskirovka ?
[ La maskirovka (en russe : маскировка, littéralement : camouflage) est un terme qui désigne l’art de la désinformation militaire. ]
Pepe Escobar – Information Clearing House– 6.5.2023
Source d’origine : « SCF«
Traduction : c.l. pour L.G.O.
La double attaque de drone – une provocation néoconservatrice anglo-saxonne –a offert à Moscou le cadeau idéal : un casus belli incontestable.
Evgueni Prigojine, le patron de la société militaire privée Wagner, n’hésite jamais à jouer en outre le rôle de communicateur, de trolleur et de spécialiste en propagande psychologique.
Il n’est donc pas étonnant que son récent missile rhétorique – ici, en russe, sur War Gonzo – ait suscité quelques froncements de sourcils.
Dans le feu de l’action et à la veille de l’incessamment mythifiée « contre-offensive ukrainienne » – qui pourra ou non se produire sous une myriade de formes suicidaires – Prigojine s’est livré à une destruction en règle du ministère de la Défense (MoD), du ministre Choigou en personne et de toute la bureaucratie du Kremlin en général.
Ces révélations fracassantes ont fait des vagues parmi les experts russes, mais pas parmi les anglophones, qui ne semblent pas avoir saisi l’énormité de la situation, comme me l’ont dit des initiés russes qui ont analysé l’ensemble de l’interview en détail. En voici une exception notable, qui se concentre sur les points clés de l’interview.
Prigojine flirte avec quelques absurdités proposées sans preuve. Exemple : la Russie n’a pas gagné les deux guerres de Tchétchénie. Poutine a versé un pot-de-vin au père de Kadyrov pour emballer l’affaire. Ou encore l’affirmation selon laquelle le SMO (Opération Spéciale) a prouvé que l’armée russe est essentiellement inorganisée, non entraînée, indisciplinée et démoralisée ; il n’y a pas de véritable leadership ; et le ministère de la Défense n’arrête pas de mentir à propos de ce qui se passe sur le champ de bataille, de même d’ailleurs que sur les manœuvres de Wagner.
Prigojine est catégorique : c’est Wagner qui a lancé une opération pour stabiliser le front, alors que l’armée russe battait en retraite dans le plus complet chaos à la suite d’une contre-attaque ukrainienne.
Son principal argument est que la Russie a tout ce qu’il faut pour gagner, rapidement et de manière décisive, mais que « les dirigeants » éloignent délibérément les ressources des acteurs qui en ont besoin (vraisemblablement, Wagner).
Et cela est lié au succès de Bakhmut/Artemyovsk : l’ensemble du plan a été conçu par Wagner et le « général Armageddon » Surovikine.
« Tuez-moi, ça vaudrait mieux que de mentir »
Prigojine est sûr de savoir où se trouvent tous les approvisionnements militaires nécessaires pour combattre pendant encore six mois. Wagner a besoin d’au moins 80.000 obus par jour. La raison pour laquelle il ne les reçoit pas relève du « sabotage politique ».
À cause de la bureaucratie russe – du ministère de la Défense au FSB, personne n’est épargné – l’armée russe « a été transformée de la deuxième meilleure armée du monde en l’une des pires : la Russie n’est même pas fichue de s’occuper de l’Ukraine. Les défenses de la Russie ne tiendront pas si les soldats ne sont pas approvisionnés ».
Prigojine déclare dans l’interview, de manière inquiétante, que Wagner pourrait devoir battre en retraite s’il n’est pas ravitaillé. Il prévoyait la contre-offensive ukrainienne comme inévitable, fixant un éventuel 9 mai – jour de la Victoire – comme point de départ.
Ce mercredi, il a doublé la mise : la contre-offensive a déjà commencé, à Artyomovsk, avec « des effectifs et des munitions illimités » et elle menace de submerger ses troupes sous-approvisionnées.
Prigojine vante avec fierté les informations de Wagner ; ses taupes et ses satellites lui disent que les forces de Kiev seraient même capables d’atteindre les frontières russes. Il réfute aussi, farouchement, l’accusation de « cinquième colonne » : soulignant la nécessité de couper court à la propagande d’État, il déclare que « le peuple russe doit savoir parce qu’il devra payer tout ça de son sang. Les bureaucrates se contenteront de foutre le camp à l’Ouest. Ce sont eux qui ont peur de la vérité ».
On peut considérer que cette citation vaut de l’or : « Je n’ai pas le droit de mentir aux gens qui devront vivre dans ce pays à l’avenir. Tuez-moi si vous voulez, ça vaudrait mieux que de mentir. Moi, je refuse de mentir. La Russie est au bord de la catastrophe. Si nous ne resserrons pas immédiatement ces boulons mal serrés, l’avion explosera en vol ».
Et il avance également un argument géoéconomique valable : pourquoi la Russie continue-t-elle à vendre du pétrole à l’Occident par l’intermédiaire de l’Inde ? Selon lui, il s’agit d’« une trahison. Les élites russes mènent des négociations secrètes avec les élites occidentales ». Il s’agit là d’un argument-clé d’Igor Strelkov.
Le « Club des Patriotes en colère »
Il n’y a pas de doute : si Prigojine dit la vérité, il s’agit – littéralement – d’une affaire de taille nucléaire. Soit Prigojine sait tout ce que presque tout le monde ignore, soit il s’agit d’une maskirovka spectaculaire.
Pourtant, les faits observés sur le terrain depuis février 2002 semblent confirmer sa principale accusation : l’armée russe ne peut pas se battre correctement, à cause d’une bande de bureaucrates complètement corrompus du ministère de la Défense – et cela va jusqu’à Choïgou – qui ne pensent qu’à s’enrichir.
Ce n’est pas tout : dans un environnement bureaucratique rigide, les commandants de la ligne de front n’ont aucune autonomie pour prendre des décisions et s’adapter rapidement, et doivent attendre des ordres qui viennent de loin. C’est à cause de tout cela que la contre-offensive de Kiev a une chance d’imposer des bouleversements spectaculaires.
Prigojine n’est certainement pas le seul parmi les patriotes russes à faire part de son analyse. En fait, elle ne contient rien de nouveau : il a juste davantage mis le paquet cette fois. Strelkov dit exactement la même chose depuis le début de la guerre. Tout cela a même convergé en une vidéo explosive, diffusée le 19 avril dernier par un « Club des Patriotes en colère »,
Nous nous retrouvons donc avec un groupe assez petit mais au verbe haut et aux références patriotiques irréprochables, qui tire une sonnette d’alarme : la Russie risque de perdre complètement cette guerre par procuration, si des changements spectaculaires n’interviennent pas immédiatement.
Ou, une fois encore, il pourrait s’agir d’une brillante maskirovka, c’est-à-dire d’une désorientation volontaire de l’ennemi.
Si c’est le cas, elle fonctionne à merveille. Les organes de propagande de Kiev ont triomphalement repris les accusations de Strelkov, avec des titres tels que « La Russie au bord de la défaite, Strelkov menace le Kremlin d’un coup d’État ».
Strelkov n’arrête pas lui-même de doubler la mise en répétant que l’État russe ne prend pas cette guerre au sérieux et qu’il envisage de conclure un accord sans vraiment se battre, voire même en cédant des territoires en Ukraine.
Sa preuve : l’armée russe « corrompue » (Prigojine) n’a fait aucun effort sérieux pour préparer l’économie ou l’opinion publique à une offensive en termes d’entraînement et de logistique. Et ce, parce que les élites du Kremlin et de l’armée ne croient pas vraiment à cette guerre, ni ne la veulent ; elles préfèrent revenir au statu quo d’avant-guerre.
Et c’est reparti pour un tour. Maskirovka ? Ou espèce de revanche du ministère de la Défense sur Wagner ? Il est vrai qu’au début de la SMO, l’armée russe n’a pas vraiment réussi à démarrer en trombe et qu’elle a eu réellement besoin de Wagner sur le terrain. Aujourd’hui, la donne a changé et le ministère de la Défense pourrait bien être en train de s’employer à réduire progressivement le rôle de Wagner, ne fût-ce que pour empêcher les hommes de Prigojine de s’approprier tous les feux de la gloire quand la Russie en sera à viser la jugulaire.
Envoyé par drone sur le plancher du Kremlin
Voilà qu’en outre, qu’au beau milieu de cette confrontation incandescente, en pleine nuit, quelques minables drones kamikazes font irruption au-dessus du Kremlin.
Non, il ne s’est pas agi d’une tentative d’assassinat de Poutine, mais plutôt d’un coup de relations publiques à bon marché. À l’heure qu’il est, les services de renseignements russes doivent déjà avoir reconstitué toute l’histoire : les drones ont probablement été lancés de l’intérieur de Moscou ou de sa banlieue, par des cellules d’intervention ukrainiennes en civil, munies de faux papiers d’identité.
Il y aura encore d’autres Psy-Ops de ce type , qui iront des voitures piégées aux lacets de braconniers, en passant par les mines improvisées. La Russie devra élever d’un cran le niveau de sa sécurité intérieure pour la mettre à celui d’une véritable guerre.
Mais qu’en est-il de la « réponse » à – selon la terminologie du Kremlin – une « attaque terroriste » ?
Elena Panini, de Russtrat.ru, propose une évaluation inestimable et non hystérique :
« L’objectif de l’attaque nocturne, à en juger par les images vidéo, n’était pas le Kremlin lui-même, ni même le dôme du palais du Sénat, mais le mât du dôme sur lequel se trouve une copie de l’étendard du président de la Fédération de Russie. Le jeu du symbolisme est déjà une affaire purement britannique. Une sorte de “rappel” de Londres, à la veille du couronnement de Charles III, que le conflit en Ukraine se développe toujours selon le scénario anglo-saxon et dans le cadre qu’il a fixé. »
Alors, oui : ces cabots néonazis de Kiev ne sont effectivement que des outils. Les ordres qui comptent viennent toujours de Washington et de Londres, surtout lorsqu’il s’agit de franchir des lignes rouges.
Panini estime qu’il est temps pour le Kremlin de prendre l’initiative stratégique définitive. Il s’agirait notamment d’élever le SMO au rang de véritable guerre, de déclarer l’Ukraine État terroriste et de mettre en œuvre ce qui fait déjà l’objet de discussions à la Douma : le passage à l’utilisation « d’armes capables d’arrêter et de détruire le régime terroriste de Kiev ».
La double attaque de drones – une provocation néoconservatrice anglo-saxonne – a offert à Moscou le cadeau idéal : un casus belli incontestable.
Une « tentative d’assassinat » de Poutine combinée à une tentative de sabotage du défilé du 9 mai, jour de la Victoire ? Selon le mètre-étalon ès conneries, seuls les néoconservateurs sont capables de telles trouvailles. Ainsi, à partir de tout de suite, leur messager, le belliqueux sous-acteur en T-shirt trempé de sueur, et son cercle rapproché d’oligarques, sont des morts qui marchent encore.
Pourtant, tous comptes faits, même cela n’est pas pertinent : Moscou aurait pu déclarer l’Ukraine État terroriste dès l’attaque du pont de Kertch, en octobre 2022. Certes, mais alors l’OTAN aurait survécu.
Le scénario à la Crépuscule des Dieux de Prigojine a peut-être oublié que ce que le Kremlin veut vraiment, c’est frapper le serpent à la tête. Il y a pourtant plus d’un an que Poutine a donné une sérieuse indication à ce sujet :
« … toute ingérence de la part de l’Occident collectif entraînerait “des conséquences telles que vous n’en avez jamais connu dans votre histoire”. »
C’est ce qui explique la panique de l’OTAN. Certains, à Washington, dont le QI est supérieur à la température ambiante, ont peut-être vu clair dans le brouillard : d’où les provocations – y compris la cascade de drones sur le Kremlin – pour forcer Moscou à remballer rapidement le SMO.
Oh, mais non, n’y comptez pas ! Pour Moscou, la situation est excellente : les armes et les finances de l’OTAN ne cessent de sombrer, avalées par un insondable trou noir. Le Kremlin affirme alors nonchalamment que oui, certes, nous répondrons, mais quand nous le jugerons opportun. Et ça, voyez-vous, camarade Prigojine, c’est l’ultime maskirovka.
Le patron de Wagner a déclaré des ambitions politiques (il va se présenter à des élections) et il demande au gouvernement qu’il rêve de renverser de lui fournir toutes les armes qu’il réclame. Il est bête ou il fait semblant ?
C’est drôle, plus ça va, plus on trouve que la trajectoire d’Evgueni Prigojine ressemble à celle de Lev Trotski.
Petit rappel
(Après tout, c’était hier son anniversaire) :
Il disait qu’il n’y avait pas de plus grand danger pour une nation qu’un « militaire heureux ». Il a sauvé la sienne de Lafayette et de Dumouriez. Après sa mort, Bonaparte a prouvé qu’il ne se trompait pas.
Robespierre était fréquemment cité, par ses ennemis et par ses proches, et les citations qu’on pouvait en tirer sur le sujet de l’armée tenaient toujours compte des sensibilités des troupes. Il leur parlait sans l’intermédiaire des officiers avec une franchise et une sympathie qui leur étaient inaccoutumées. Et il répétait à maintes reprises sa conviction que le soldat était, comme le peuple dont il était issu, bon et patriote, digne de la confiance de tous et dévoué à la chose publique. Pour le commun soldat, accoutumé sous l’Ancien Régime à être dénoncé et injurié comme le plus abject des vauriens, ce nouveau discours constituait une véritable révélation.
La dignité que Robespierre attribuait au soldat est étroitement liée à l’idée même d’une garde nationale apte à la défense d’un peuple libre. Il s’exprima dès le début en faveur d’une armée vraiment nationale, armée où tous auraient les mêmes droits et les mêmes obligations, armée, d’ailleurs, qui avait comme mission principale la défense du peuple et de la liberté. Il avait toujours traité avec un certain dédain les revendications du pouvoir exécutif en matière de guerre. Dans l’attribution au seul roi du droit de faire la guerre et la paix, il voyait une atteinte aux droits du peuple. Il le dit très directement dans le débat du 15 mai 1790 où il insista sur le fait qu’il était imprudent de laisser la défense de la Nation entre les mains d’un ministre reflet des désirs de l’exécutif. En avril 1791, quand l’état de guerre fut devenu réalité, il revint sur ce thème avec une vigueur renouvelée.
« L’organisation de la force d’une grande Nation est sans contredit la plus périlleuse opération que puissent faire des législateurs… et si elle n’est pas le plus ferme appui de la liberté, elle est le plus terrible instrument du despotisme ».
À son avis, ces dangers devaient être évidents à tous, c’est pourquoi il insistait pour que le caractère de la nouvelle garde nationale soit maintenu et sauvegardé, et que le pouvoir exécutif soit contrôlé et surveillé. Il proposa en particulier, que le roi ne nomme plus les officiers de la garde nationale, que les chefs des troupes de ligne ne soient pas nommés à la nouvelle garde, et que le roi ne dispose pas de l’autorité d’avancer, de récompenser ou de punir les hommes dans ces nouvelles unités.
« Enfin, messieurs, déclara-t-il à l’Assemblée, évitez soigneusement tout ce qui pourrait allumer dans l’âme des citoyens-soldats cet esprit militaire qui isole les soldats des citoyens et qui attache sa gloire et son intérêt personnel à des objets différents qui font la ruine des citoyens » […] « Si ces dangers étaient évités, le soldat deviendrait le modèle de l’homme nouveau que voulait créer la Révolution, l’homme régénéré, produit d’une société d’hommes libres. »
Source : Robespierre. De la Nation artésienne à la République et aux Nations (Actes du colloque – IRHIS)
Qui a suivi, presque à la lettre, les préceptes de Robespierre en matière de force armée ?
Fidel Castro.
C’est aussi le seul des chefs d’État honnis que les USA n’ont jamais réussi à assassiner.
L’icône offerte par Poutine voyage d’une unité à l’autre du groupement tactique Dniepr
Le président a offert une copie identique au quartier général de la Garde nationale de l’Est.
TASS – 6.5.2023
Traduction : c.l. pour L.G.O.
[ © Andrei Rubtsov/TASS ]
RÉGION DE KHERSON, 6 mai. La réplique de l’icône du Sauveur « non peinte à la main » que le président russe Vladimir Poutine a offerte au groupement tactique du Dniepr est transmise d’une unité à l’autre, a déclaré vendredi à TASS l’archiprêtre Vyacheslav, représentant de l’Église orthodoxe russe pour l’interaction avec les forces armées.
Vyacheslav, qui a déclaré accompagner l’icône avec la bénédiction du patriarche Kirill, a accordé une interview à TASS sur le site d’une de ces unités militaires dans la région de Kherson.
« Cette image est l’icône que le commandant en chef a offerte au groupement tactique Dniepr. Le commandement du groupement tactique a décidé de faire une procession pour la transmettre d’une unité à l’autre », a-t-il déclaré. « Nous le remettrons à chaque unité, qu’elle soit sur la ligne de front ou à l’arrière, qu’elle soit grande ou petite, peu importe. »
« Il est évidemment honorable et agréable, pour les gens, de voir cette image, offerte par le président dans leurs abris de tranchées », a déclaré l’archiprêtre.
Le président a offert une autre copie de la même icône au quartier général Est de la Garde nationale. Il a fait ces dons lors de sa visite dans la région de Kherson et dans la République Populaire de Lougansk, à l’occasion des fêtes de Pâques. L’icône originale avait été achetée à une collection privée aux États-Unis et sera remise à la cathédrale principale des forces armées russes, a fait savoir le Kremlin. L’icône d’origine a appartenu à Pyotr Vannovsky, qui fut ministre de la Défense de Russie de 1881 à 1898.
L’icône du Sauveur « non peinte à la main » est une représentation canonique du visage de Jésus-Christ qui, selon la légende, a été miraculeusement imprimé sur un chiffon qu’il utilisait pour s’essuyer le visage. Cette image figurait sur les bannières de l’armée russe et était placée au-dessus des portes des forteresses. Les soldats l’ont toujours considérée comme leur protectrice, tandis que, pour les civils, elle était « le Sauveur et protecteur ».
En somme, c’est une version russe du suaire de Turin.
Ce que d’aucuns appellent « la licorne de Rishi Sunak ».
Pauvre Sunak, qui n’a pas connu les beautés du Raj.
Mis en ligne le 7 mai 2023
Comment on écrit l’Histoire…
Comment on écrit l’Histoire…
Où l’on voit qu’il y a compétition entre Bill Clinton et Barack Obama quant à celui des deux qui est le plus menteur.
Bill Clinton a menti à l’Irlande sur l’histoire de la guerre en Ukraine
Eric Zuesse – TheDuran – 28.4.2023
Traduction : c.l. pour L.G.O.
Le 4 avril, l’ancien président américain Bill Clinton, dans une interview accordée à la chaîne de télévision publique irlandaise RTE, a fait croire aux Irlandais ce qu’il sait être vicieusement faux : que Vladimir Poutine a eu quelque chose – et même beaucoup – à voir avec les conditions dans lesquelles l’Ukraine s’est séparée de l’Union Soviétique ; et que Poutine est, du fait de sa participation présumée (mais en réalité inexistante) à cette affaire, responsable – et même largement responsable – du fait que l’Ukraine n’est pas aujourd’hui en mesure de se défendre contre « l’invasion de la Russie » en utilisant des armes nucléaires contre la Russie. (Clinton dit ici implicitement que l’Occident devrait donner au gouvernement ukrainien tout ce qu’il demande, y compris la bombe A, pour vaincre la Russie – c’est son message subliminal).
Voici l’escroquerie de Bill Clinton, qui a trompé les citoyens irlandais sur cette « histoire » outrageusement fausse :
https://www.rte.ie/news/primetime/2023/0404/1374162-clinton-ukraine/
Clinton « regrette d’avoir persuadé l’Ukraine de renoncer à ses armes nucléaires »
Mis à jour / Mardi 4 Avril 2023 à 22h48. Par Miriam O’Callaghan, Présentatrice Prime Time
VIDÉO, Bill Clinton :
« Je savais que le président Poutine ne soutenait pas l’accord conclu par le président Eltsine de ne jamais interférer avec les frontières territoriales de l’Ukraine parce qu’il voulait que l’Ukraine renonce à ses armes nucléaires. Le président Poutine a rompu cet accord et a commencé par s’emparer de la Crimée, et je m’en veux terriblement parce que l’Ukraine est un pays très important et que je me sens personnellement responsable [de tout cela], parce que j’ai obtenu d’elle qu’elle renonce à ses armes nucléaires et qu’aucun d’eux ne croyait que la Russie aurait fait ce coup-là, si l’Ukraine avait encore disposé de ses armes ».
Dans le but de rendre son mensonge contre Poutine plus facile à faire avaler, il présente ce qu’il dit comme s’il s’agissait d’excuses personnelles de Clinton pour ce qu’il prétend avoir été sa propre erreur (elle aussi faussement alléguée), en ayant approuvé la décision (faussement alléguée) de Poutine de dépouiller l’Ukraine des armes nucléaires soviétiques qui se trouvaient sur le sol ukrainien en 1994 (et qui, selon Clinton, n’auraient pas dû être retirées de l’Ukraine).
Si Bill Clinton n’est pas un menteur aussi retors qu’Obama, il l’est suffisamment pour savoir que presque tout ce que dit quelqu’un en le présentant comme une sorte de « confession » personnelle sera pris pour parole d’évangile par tous les crétins en circulation. En d’autres termes : c’est un menteur de premier ordre.
Mais moi, la première chose dont j’ai été certain, c’est que l’allégation de Clinton, selon laquelle la séparation de l’Ukraine et de l’URSS faisait partie d’un accord unique conclu entre l’Ukraine et l’URSS au lieu d’un accord conclu entre toutes les républiques non russes et l’URSS, était de l’« histoire » truquée. En effet, comme l’indique le site web de la Nuclear Threat Initiative :
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/bill-clinton-a-menti-a-lirlande-sur-lhistoire-de-la-guerre-en-ukraine/
Nous avons eu la curiosité de lire l’article de John HELMER dont parle Eric ZUESSE, qui nous avait échappé à l’époque de sa sortie. Et nous avons cédé à la tentation de vous le traduire :
L’amour qui n’ose pas dire son nom
(le secret des documents Clinton-Eltsine que le porte-parole du Kremlin regrette de voir exposer)
est l’amour de la soumission
John Helmer – Dances with Bears – Moscou, 9.9.2018
Les documents relatifs aux relations entre les présidents Boris Eltsine et Bill Clinton, déclassifiés depuis juillet, sont en effet révolutionnaires, mais pas pour les raisons que les médias d’État russes et américains, les journalistes et les universitaires des deux camps ont choisi d’évoquer la semaine dernière.
Il n’est pas surprenant qu’Eltsine y fasse preuve de servile gratitude, d’humilité et de flagornerie à l’égard de Clinton. En désespoir de cause, pour survivre politiquement au premier semestre 1996 et cardiologiquement au second semestre de la même année, Eltsine a supplié Clinton de lui fournir à la fois des milliards de dollars et les meilleurs chirurgiens cardiaques américains : cela aussi est bien connu. Il était tout aussi connu à l’époque, et il l’est encore aujourd’hui, que tous deux ont comploté pour machiner un degré d’intervention américaine dans la politique intérieure russe bien plus important et bien plus puissant que ne clabaudentt les allégations de Hillary Clinton concernant la prétendue intervention russe aux États-Unis depuis 2016.
Si Hashim, alors pourquoi pas Bill et Joe
Jérémy Kouzmarov – Covert Action Magazine – 28.4.2023
(Traduction automatique)
Bill Clinton et Hashim Thaçi s’embrassent. [zlocinadsrbima.com]
L’ancien président du Kosovo, Hashim Thaçi, est actuellement jugé à La Haye pour crimes de guerre. Bill Clinton et Joe Biden l’ont soutenu et lui ont permis de commettre ses crimes, tout en commettant eux-mêmes d’horribles crimes au Kosovo. Alors pourquoi ne sont-ils pas eux aussi jugés ?
En juin 2019, Bill Clinton et son ancienne secrétaire d’État Madeleine Albright se sont rendus à Pristina, au Kosovo, où le président du Kosovo Hashim Thaçi a décerné à Clinton l’Ordre de la liberté du Kosovo pour son rôle dans l’ordre du bombardement de la Yougoslavie.
Une mésaventure des Grosses Orchades
… qui sont « en pause » pour diverses raisons, principalement de mauvaise santé humaine et de mauvaise santé informatique.
Essayons d’être brefs :
Notre webmaîtresse a tenté, récemment, de remplacer le matériel défaillant par un I-MAC presque neuf… d’occasion… reconditionné… offrant la garantie légale de règle de douze mois. Le vendeur en ligne – BACKMARKET – offrait même le transport… via UPS.
Elle a payé son achat – en ligne – par carte de crédit – 601,73 € – et… n’a jamais rien reçu.
Il n’y a pas que BACKMARKET et UPS qui pratiquent, en ligne, l’escroquerie par association. Il y en a d’autres. Même des banques et des chaînes de grandes surfaces en sont victimes.
Ceci n’a d’autre fin que de mettre nos lecteurs en garde contre une forme de délit qui est en train de métastaser de façon exponentielle, contre des détroussés rendus impuissants par « les autorités » qui devraient les protéger.
Selon les forces de police locales : « Ils » sont en Afrique. Inaccessibles.
Ah, bon ? Pour qu’ils soient inaccessibles, même à Interpol, il faut que deux conditions soient réunies :
1/ Qu’il ne s’agisse pas de délinquants ordinaires mais d’une organisation bien structurée et aguerrie (mafia ?)
2/ Qu’Interpol travaille avec les pieds entravés et les mains attachées dans le dos.
Par qui ?
Nous ne voyons, nous, qu’une seule réponse logique : L’U.E.
(Complotiiiiistes !)
Et de mafia organisée et protégée du dehors, en Afrique, nous ne voyons que celle des Ukrainiens. Non les Ukrainiens ordinaires mais les joyeux drilles d’Azov, Secteur Droit & C°, qui s’y trouvent depuis près de deux ans (à notre connaissance), occupés à y semer la mort et la désolation dans des pays qui tentent d’échapper au pillage sempiternel en commerçant avec la Chine et, maintenant aussi avec la Russie.
On retrouve autour du Lac Tchad les armes envoyées par nos gouvernants à l’homme au ticheurte vert-de-gris, pour l’aider à se défendre de l’agression des méchants russes au couteau entre les dents. IL en fait ce qu’il veut, non ?
Le protégé de l’Union Européenne, qui a déjà envoyé un quart de million d’Ukrainiens au hachoir à viande sans battre un cil et qui revend au marché noir les armes que ses féaux n’ont pas emporté en Afrique, ne peut décemment pas revendre des tanks Léopard. Quoique… sait-on jamais. Bref, ceux-là, il s’en sert sur place, où ils se font griller, avec leurs occupants, sinon ils entrent en Russie.
Donc, voilà comment nous voyons les choses :
Les USA (qui, oui, malheureusement, sont toujours là) et l’Union Européenne sont en train de perdre le continent noir, entre autres. Ils y envoient leurs chevaliers à la croix gammée pour y semer un maximum de vous savez quoi, condamnés de la main droite et armés de la main gauche. En guise de paiement pour cet éminent service ? Permission de piller ce qui reste de l’Europe en toute impunité. Par les voies qui leur sont familières. « Allez-y, on ne regarde pas, la police ne vous fera rien. » Les polices. Certaines étant occupées ailleurs, à sanctionner les victimes à coups de matraques et par balles.
L’Europe, sans ressources naturelles et vidée de toutes ses industries, n’est plus qu’un terrain de chasse où tous les coups sont permis. Et cela durera jusqu’à ce que les nazis ukrainiens aient été battus en Afrique. Par les Africains et leurs alliés.
(Complotiiiiistes !)
Embastillé en Écosse
(Julian Assange, c’est en Angleterre)
Lettre de Vincent Reynouard depuis la prison d’Edimbourg (24 avril 2023)
Entre la plume et l’enclume – 29.4.2023
[Vincent Reynouard est un prisonnier d’opinion, emprisonné pour « révisionnisme sur la Seconde Guerre mondiale ». Faut-il incarcérer les révisionnistes ? La question se pose plus que jamais, dans le contexte du réveil français, qui retourne contre les autorités toutes leurs tentatives d’intimidation.]
Vincent Reynouard 160071, HHP Edinburgh
33, Stenhoux Road, Edinburgh EH11 3LN Royaume Uni
A E, le 24 avril 2023
Contenus
- … Ici tout va bien.
- Si rien ne change, la justice écossaise rendra sa décision le 8 juin prochain : je serai alors libéré ou extradé vers la France. On verra. Sachant que ne puis rien faire de plus, j’attends calmement cette date, sans y penser.
… Ici tout va bien.
La prison pour moi, ce sont des vacances aux frais de l’État. Je suis très occupé par toutes mes activités : lecture, écriture et dessin notamment. Je dessine pour mes correspondants, pour moi et pour des détenus qui me le demandent (cartes d’anniversaire, dessins de la prison, bouquets de fleurs…) Je pratique également le sport tous les jours (course à pied, vélo d’intérieur)
La nourriture est bonne. Mais sachant que je suis végétalien, je donne mes repas à un prisonnier pauvre qui n’a rien (je lui procure aussi du tabac) et je mange des fruits accompagnés de céréales que j’achète à la cantine. De la prison, je mange uniquement la soupe du midi qui, la plupart du temps, est excellente.
Si les Écossais le renvoient chez lui, son sort risque d’être pire.
À suivre.
Dernière minute :
On dirait qu’il n’y en a que pour les Russes aujourd’hui, mais on vient de recevoir ceci :
Parallaxe du Kremlin
Méditation de Lénine
sur la réponse de Poutine
(suite de la suite)
Anatole Atlas – spherisme.be – 1er Mai 2023
La mort ne met pas un terme au rôle que nous assigne le théâtre de la vie. Simple sortie de scène dans les coulisses, le temps d’endosser un autre costume. Celui-ci me sied. Même vidé de mes viscères, j’y sens toujours battre mon cœur, qui ne s’habitue guère aux trépidations contemporaines. L’air empeste l’essence et la fumée, comme si les entrailles de la ville pétaradaient. La circulation des artères et des veines est engorgée par des hordes motorisées. Jusqu’il y a trente ans, jamais on n’avait vu ce qui s’appelle un embouteillage à Moscou. Sur les larges avenues s’écoulaient des autobus, des trams, quelques rares voitures. Le rythme de la ville très peu marchande s’accordait à la marche des promeneurs. Aujourd’hui, la perspective portant mon nom ressemble à un boa boursouflé par une indigestion. L’Ours russe a été avalé par le marché capitaliste, que celui-ci ne peut digérer. J’ai ouvert les yeux comme un nouveau-né revenu de l’au-delà. Ce qui m’a fait retourner au berceau de nos peuples. Voyage vers les origines et fins dernières. Car je suis aussi millions de nouveau-nés n’ayant pas reçu le droit de vivre, en vertu des lois économiques du système où fut engloutie l’URSS. Les périples de l’autre côté du miroir sphérique m’ont souvent conduit vers la Lena, fleuve originel et tutélaire long comme cinq et large comme dix Seine, dont j’ai emprunté les deux syllabes pour m’offrir un pseudonyme qui ne déméritât pas du fleuve de l’Histoire. La Lena m’a baigné dans son lit tout un siècle couché à rêver et à méditer. C’est une immensité sans feux ni lieux qu’habitaient nos peuples destinés à préserver l’absoluité de la steppe et du ciel, des forêts et des lacs, des fleuves et du gel. Ce n’était bien sûr pas l’unique fleuve !
« Soudain, là où était la Volga, s’ouvrit la gueule d’une crevasse où s’engouffrèrent des colonnes de soldats, musique en tête, suivies des clergés en procession portant bannières et icônes, puis des millions de moujiks bâton à la main, besace sur le dos, ayant tous même visage ; la crevasse engloutissait aussi les nuages ainsi que la lune et les étoiles qui tombaient en tourbillons comme des cristaux de neige. »
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/parallaxe-du-kremlin-3/
Mise à jour du 4 :
« La politique est l’art du possible » affirmait le grand cardinal. C’est aussi, apparemment, le résultat de pas mal d’impondérables… Car si, en 1996, Bill Clinton et Boris Eltsine avaient eu scrupule à trafiquer les élections russes, qui sait si Vladimir Poutine fût jamais devenu président du pays ? Sans fantasmer sur ce qu’aurait pu accomplir ou non un Guennadi Ziouganov élu, qui oserait dire que pas de Poutine du tout eût été une chance pour les Russes et pour le monde ?
À quoi tiennent les choses…
Comme disaient les chrétiens de notre enfance (qui le disent peut-être encore) : les voies de la Providence sont impénétrables.
Et nous, en conclusion de cette troisième journée de mai, nous ne résistons pas à vous offrir l’Alex Christoforou d’hier, qui égrène de si ahurissantes nouvelles auxquelles il vaut mieux qu’on s’habitue, comme ce « hate bill » maccarthyste en Irlande. On n’y résiste pas, parce qu’en ouverture de sa vidéo du jour – « de Nicosie, Chypre » – il nous fait voir un Bachar al Assad en promenade dans Damas (sur laquelle les bombes israéliennes continuent de pleuvoir) :
Et rappelons-nous que le 2 mai 2014, à ODESSA, les gentils petits Ukrainiens de Vladimir Zelenski ont brûlé vives 48 personnes qui ne leur plaisaient pas.
Mis en ligne le 3 mai 2023
M. à J. le 4.
Bon anniversaire, citoyen !
Bateau de pêche chinois, coincé par deux garde-côtes japonais, le 15 août 2012, près de l’archipel des Senkaku, en mer de Chine orientale
Avec quelques jours d’avance :
Bon anniversaire, citoyen !
Si on est en avance de quelques jours c’est qu’on veut vous offrir, en guise de cadeau de 265e anniversaire, deux choses rares de la plus brûlante actualité : un honnête homme et une raison de moins désespérer. Ces deux cadeaux – horreur ! – sont en anglais. Nos excuses à vous et aux autres.
L’honnête homme, c’est le Lieutenant-colonel Donald MacGregor, citoyen des États-Unis, et la raison de ne pas désespérer, c’est le dernier exploit du camarade Xi Jinping, raconté – avec quelle verve ! – par le citoyen chypriote Alex Christoforou, sur le site The Duran, qu’il anime.
Et pour qu’on ne nous accuse pas de traiter par-dessus la jambe la langue française qui est notre mère à tous, nous nous permettrons de vous offrir – au diable l’avarice ! – en troisième cadeau, une méditation de Vladimir Lénine sur une lettre par lui reçue, dans son mausolée, de Vladimir Poutine.
De là où vous êtes, on n’ignore rien de ces choses et vous savez que tout ceci n’est en réalité qu’un cadeau détourné aux petits Français que des mal-intentionnés se donnent un mal de chien pour lobotomiser, ce qu’aux dieux et aux diables ne plaise.
C’est là :
https://www.youtube.com/watch?v=mjmYx9sylNU
Petite remarque des Grosses Orchades :
Douglas MacGregor n’est pas seulement un honnête homme. C’est un homme lucide, réaliste, qui pense par lui-même et qui a le rare courage de dire la vérité à ceux – innombrables – qui ne veulent pas la savoir parce qu’il est tellement plus facile et plus confortable de penser en file indienne.
Il est interrogé par un des meilleurs intervieweurs qui soient : Stephen Gardner.
Vers la fin de cette vidéo de 35 minutes, il raconte qu’à un certain moment de la Révolution française, le président Thomas Jefferson, qui avait de la sympathie pour leurs idées, a voulu voler au secours des Français attaqués de toutes parts, s’attirant de George Washington et des autres pères fondateurs une réponse qui lui paraît, à lui, de bon sens (et qui l’était, d’ailleurs, de leur point de vue).
Il est clair qu’il a en tête l’enthousiasme imbécile du « Global West » pour un régime ukrainien très loin de le mériter, enthousiasme aussi factice que suscité par des pressions diverses.
En refusant de suivre Thomas Jefferson (ne parlons pas de Thomas Paine !), les « Révolutionnaires » américains, alors si furieusement à la mode en France et un peu partout en Europe, étaient logiques avec eux-mêmes. Ils ne s’étaient pas soulevés pour changer l’ordre du monde ni pour faire advenir le règne de la justice (moins encore celui de l’Égalité) : ils l’avaient fait pour remplacer l’ordre britannique par le leur, soit exactement le même ordre ou désordre qu’avant au profit d’autres bénéficiaires. C’est d’ailleurs pour des motifs équivalents que la plupart des révolutionnaires français s’étaient mis en branle : remplacer les féodaux par eux-mêmes, les privilèges de la naissance par ceux de l’argent.
Mais ce que, sans doute, le colonel MacGregor ne sait pas, c’est qu’au moment où Jefferson voulait voler à leur secours, les Girondins français n’avaient qu’une idée en tête : faire adopter, par la France, la Constitution américaine, celle-là même dont les citoyens Zuniens d’aujourd’hui sont si fiers et disent tant regretter. Du moins ceux qui ne sont pas néo-cons.
Pourtant, quelqu’un en France n’en a pas voulu, et ce quelqu’un c’est Robespierre. Qui était un juriste-né et qui savait lire. L’avait-il épluchée, cette Constitution U.S. ! Et ce qu’il avait lu ne lui avait carrément pas plu : il n’y était nulle part question d’Égalité ni de Fraternité. C’était la Constitution du Parti de l’Égoïsme qui a toujours été si fort dans tous les pays. C’est alors qu’en une nuit, il allait jeter par écrit les bases du carnet de route que les Français avaient pour devoir de se donner à eux-même, et le lendemain, dans un discours mémorable, il démolissait la Constitution des Pères Fondateurs U.S. et lui opposait la sienne :
Droits et devoirs de l’Homme et du Citoyen
Projet de Déclaration proposé le 24 avril 1793 par Maximilien Robespierre.
Imprimé par ordre de la Convention Nationale
Dont 18 articles seulement allaient être votés par l’Assemblée et 18 refusés ou modifiés, et qui, surtout, ne serait jamais appliquée.
Robespierre le savait. Il ne l’avait pas écrite ni défendue dans l’espoir qu’elle le serait dans un futur proche, mais pour attirer l’attention de ses compatriotes sur le danger qu’il y avait à se laisser emporter par des emballements incontrôlés jusqu’à se forger à soi-même de nouvelles chaînes. Ce qu’il avait défendu, c’était un but à ne jamais perdre de vue, pas une possibilité immédiate. Ce qu’il avait dénoncé constituait un grand danger. Immédiat celui-là.
Il ne faut pas demander aux merdias de l’édition actuelle de nous raconter cette histoire. Mais quelqu’un l’a fait, des années après la mort de l’Incorruptible, en défendant Babeuf, qui avait voulu marcher sur les traces de Maximilien et qu’on avait comme lui mis à mort. Ce quelqu’un, c’était Philippe Buonarroti, l’arrière-petit-neveu de Michel-Ange, dans la préface à son livre Conspiration pour l’Égalité, dite de Babeuf.
Ceux qui ont eu ou auront la curiosité d’étudier les Discours de Robespierre, savent ou sauront qu’il a prophétisé en 1793 que quiconque se doterait de la Constitution américaine ne pourrait qu’immanquablement finir… comme les États-Unis sont en train de finir aujourd’hui. Autrement dit : c’était évitable puisque c’était prévisible.
[Les curieux trouveront le texte de cette Constitution Française idéale, toujours inégalée, dans Pour le bonheur et pour la liberté (2000) de Yanick Bosc, Florence Gauthier et Sophie Wahnich (pages 228 à 238)]
Extrait :
« Le 24 avril, Marat, acquitté par le Tribunal révolutionnaire, retrouve sa place à la Convention. Le même jour, Robespierre présente à l’Assemblée son Projet de Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui a déjà été adopté par les Jacobins le 21 avril. Si ce texte synthétise les positions qu’il défend depuis les premiers jours de la révolution, il est aussi, au moment où il est prononcé et en raison de l’introduction qui l’accompagne, une critique des conceptions politiques girondines qui sacralisent la propriété matérielle et favorisent la guerre de conquête. À la suite du renversement de la royauté, le 10 août 1792, la Convention a été élue pour remplacer la Constitution monarchique de 1791. Le 15 février 1793, Condorcet présente un projet qui renforce le pouvoir exécutif et celui des propriétaires. Le 18 mars 1793, la Convention « décrète la peine de mort contre quiconque proposera une loi agraire ou toute autre subversive des propriétés territoriales, commerciales et industrielles » : c’est à cette peur du partage des propriétés, de « la loi agraire », que se réfère Robespierre au début de son intervention. Il conteste ici la Déclaration arrêtée par l’Assemblée deux jours plus tôt (et qui sera décrétée le 29 mai 1793), dont l’article 17 repris du projet de Condorcet stipule : « le droit de propriété consiste en ce que tout homme est le maître de disposer à son gré de ses biens, de ses capitaux, de ses revenus et de son industrie ». Selon Robespierre, une telle définition favorise ceux qui veulent accroître indéfiniment leurs propriétés au détriment de la propriété des autres, dont la plus précieuse est la propriété de soi… »
Robespierre – Discours
Yanik Bosc, Florence Gauthier, Sophie Wanisch :
Pour le bonheur et pour la liberté
La Fabrique – 1ère édition (5 octobre 2000)
350 pages
23,10 €
Format Kindle : 4,99 €
Note des auteurs
Depuis Thermidor et en passant par le Bicentenaire, Robespierre, présenté comme un tyran sanglant et glacé, un ancêtre des totalitarismes de tous bords, reste un sujet de haine et de répulsion. On le voit ici prendre la parole contre la peine de mort ; contre la loi martiale, contre la guerre de conquête (« Personne n’aime les missionnaires armés »), contre l’esclavage dans les colonies (« Périssent vos colonies si vous les conservez à ce prix »). Il réclame le suffrage universel sans condition de fortune. Il veut que les droits de citoyens soient donnés à tous sans discrimination de religion ni de métier. Il s’élève contre la liberté illimitée du commerce qui affame le peuple (« Faisons des lois qui rapprochent le prix des denrées de celui de l’industrie des pauvres »). Il dénonce l’égoïsme des possédants (« La première loi sociale est celle qui garantit à tous la membres de la société les moyens d’exister »). À notre époque, où droits de l’homme et libéralisme économique font, paraît-il, bon ménage, ces discours fiévreux montrent la vérité de celui qui pose la grande question : « Citoyens, voulez-vous une révolution sans révolution ? ».
Et voici notre deuxième cadeau jactant le grand breton :
Macron en Chine : c’est la panique – Ursula quitte la Chine, son passeport est vérifié – Toi aussi, Brutus !
Vidéo d’Alex Christoforou,
The Duran – Nicosie, Chypre, le 10.4.2023
https://www.youtube.com/watch?v=CQDSJ4pAipo
Il est assez amusant de voir, en ouverture de cette vidéo, le sénateur républicain Rubio s’étrangler d’indignation devant ces ingrats d’Européens, qu’on s’échine à défendre depuis la guerre et qui vous poignardent dans le dos au premier Chinois venu qui leur offre du thé. Qui sait, pauvres de nous, s’ils ne vont pas, puisque c’est comme ça, remballer leurs 500 bases et les ramener chez eux ?
Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin, alors que l’actualité s’engouffre en rafale :
Les Ukronazis de l’OTAN sont à court de munitions pour les S. 300 soviétiques dont ils se servent contre les Russes.
Des anonymes du Pentagone font fuiter des documents pour obliger la Maison Blanche à les lire : « Attendez-vous à de très faibles gains et à de très grosses pertes. Annulez l’offensive. »
Alex Christoforou – The Duran – 11.4.2023
Ah, Victoria Nuland, qui n’a jamais été aussi près de voir se réaliser son rêve de petite provinciale US : détruire la Fédération de Russie ! Et voilà que ce sont les Russes qui gagnent !
Mais pourquoi lésiner à l’aube d’une aussi grande victoire ukrainienne annoncée urbi et orbi ?
Et là, ils sont deux pour parler de « Zelenski mis dans une boîte » sans doute de Pandore, où il est surtout question d’espoir et de pas grand-chose d’autre.
Vidéo
Alexander Mercouris et Alex Christoforou – The Duran – 11.4.2023
Ce qui est absolument sûr, dans toute cette débauche de stratégies aussi mirobolantes qu’insensées, c’est que d’innombrables soldats Ukrainiens vont perdre la vie – tout le monde le sait, personne n’en doute, mais on les y envoie quand même – et aussi des Russes.
Last mais pas least, et cette fois EN FRANÇAIS, acceptez, citoyen, notre troisième cadeau d’anniversaire :
Parallaxe
du Kremlin
Méditation de Lénine
sur la réponse de Poutine
Anatole Atlas – spherisme.be – 10.4.2023
L’humanité dispose d’un fabuleux trésor au donjon de son château. Mais elle en ignore l’existence, recluse au fond de sombres oubliettes. Image qui me saute aux yeux dans ce mausolée, sous les murailles du Kremlin. Tout un siècle à faire semblant d’être mort. J’ai vu cette chaîne de valeur globale qu’est la planète s’engouffrer dans un immense alambic, où l’on a voulu mêler les tripes de la Russie pour produire ce distillat qui serait l’essence du monde : l’argent. Semence du Diable – lequel n’existe pas plus que Dieu selon la théologie marxiste. À ceci près que jamais société ne fut plus évangéliste que le régime des soviets. J’entends sonner les cloches à la basilique du Saint-Sauveur ainsi qu’à la clôture des marchés de Wall Street. La moindre panique boursière calmée par Washington, Bruxelles et Kiev, grâce au fait que leurs actifs prennent la plus juteuse direction possible en temps de crise : missiles et chars. Ont-ils seulement lu mon Impérialisme, stade suprême du capitalisme, ceux qui défilèrent pendant près d’un siècle travestis en mes héritiers, devant cet édicule où j’étais déguisé en cadavre ? Ce jeu macabre devait bien finir par s’arrêter quand tomberait le rideau sur cette pièce de théâtre, mais je n’imaginais pas une scène finale aussi pitoyable. Applaudie par le monde entier comme le clou d’un spectacle ayant rapporté tant de blé. Qui dit clou dit marteau, qui dit blé dit faucille. Quiconque hormis les morts a-t-il pleuré la disparition du drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau sur la vieille forteresse des tsars, la nuit du 25 au 26 décembre 1991 ?
Source : http ://www.spherisme.be/Texte/MeditationdeLenine.htm
Qui fait suite à :
Message de Lénine à Poutine (s.d.) : http://www.spherisme.be/Texte/Lenine@Poutine.htm
Réponse de Poutine à Lénine (30.5.2022) : http://www.spherisme.be/Texte/Poutine@Lenine.htm
Faute d’une photo de Lénine et Poutine ensemble, et pour remercier Xi Jinping de tout le mal qu’il se donne pour empêcher les fous de nous boucler dans l’asile à neutrons,
C’est peut-être la seule photo de Mao Tse Toung et de Tchang Kaï Chek ensemble. En 1945.
L’emblème de la république populaire de Chine (en chinois 中华人民共和国国徽) est représenté par Tian’anmen (la « porte de la Paix céleste »), entrée de la Cité interdite depuis la place Tian’anmen à Pékin, dans un disque rouge.
Au-dessus de cette représentation, on trouve les cinq étoiles également présentes sur le drapeau national, qui représentent les ouvriers, les paysans, les commerçants et les lettrés, tous au service du Parti (grande étoile). La bordure extérieure du cercle est décorée d’épis de blé et la partie intérieure de grains de riz, qui rappellent l’importance de l’agriculture et de la paysannerie dans la geste maoïste. Au centre de la partie inférieure de la bordure se trouve une roue dentée qui symbolise le travail industriel.
Mis en ligne le 13 avril 2023
Holodomor… moi l’nœud si tu l’oses !
Krieg gegen China
Holodomor… moi l’nœud si tu l’oses !
« En assassinant Trotski, les États-Unis faisaient coup double »
Louis Scutenaire, Mes inscriptions
Brève interruption de pause pour mise au point moralement obligatoire
Comment la Grande Disette Idéologique Française (de 2023) est venue percuter
Droit de réponse publié par Mediapart sur injonction d’Annie Lacroix-Riz. L’article intitulé « Comment la Grande Famine ukrainienne de 1933 est venue percuter la gauche française ». Annie Lacroix-Riz nous a adressé un droit de réponse daté du 7 avril.
Droit de réponse publié par Mediapart
sur injonction d’Annie Lacroix-Riz.
L’article intitulé « Comment la Grande Famine ukrainienne de 1933 est venue percuter la gauche française » publié le 31 mars 2023 sur le site MEDIAPART, me met personnellement en cause à deux reprises, sans que j’aie été sollicitée pour répondre de ces accusations.
Je suis présentée comme une historienne « connue pour ses thèses aux relents complotistes ». Mais aucun élément n’est apporté à l’appui de cette imputation, dont on sait qu’elle permet d’écarter tout débat et de réduire au silence n’importe quel intellectuel dont les thèses ne correspondent pas à la Doxa amplement relayée par les grands moyens d’information. Professeure des Universités ayant validé tous les prérequis académiques (normalienne, agrégée d’histoire, docteure ès lettres) du métier d’historienne, et appliquée, depuis plus de 50 ans, à exercer mes fonctions par la consultation assidue des archives originales, je suis ainsi classée au rang des conjurés illuminés de Qanon…
Je démens évidemment tout caractère « complotiste » à mes travaux, et j’invite vos lecteurs à en prendre connaissance au fond, notamment via mes ouvrages Le choix de la défaite et De Munich à Vichy, lesquels, au terme de six années de dépouillement d’archives originales, ont démontré, sur la voie tracée par le grand historien Marc Bloch, que les classes dirigeantes françaises avaient opté, dans l’entre-deux-guerres, pour la défaite militaire et la liquidation du régime républicain. Aucun de mes contradicteurs, prompts à contester mes interprétations mais refusant constamment tout débat académique contradictoire, n’a à ce jour pu remettre en cause la rigueur scientifique de ces travaux.
La seconde mise en cause est bien plus grave encore. Elle émanerait d’un de mes collègues, M. Thomas Chopard, qualifiant de « négationnisme pur », assimilable à la négation de la destruction des juifs d’Europe, ma position sur la famine en Ukraine. Les nombreux documents originaux que j’ai consultés (voir notamment mon ouvrage Le Vatican, l’Europe et le Reich de la Première Guerre mondiale à la Guerre froide) m’ont conduite au contraire à décrire les différentes situations de crise, de pénuries, de privation, de révoltes auxquelles le pouvoir soviétique en Ukraine et ailleurs en URSS s’est trouvé confronté au début des années 1930.
De nombreux historiens de renom (notamment Stephen G. Wheatcroft et Robert W. Davies, Years of Hunger, Soviet Agriculture, 1931-1933 et Mark Tauger, Agriculture in World History) l’ont établi : les sources originales ne permettent pas de qualifier, tant dans sa portée que dans son intentionnalité, le moindre caractère génocidaire des épisodes de famine considérés. Si l’on comprend parfaitement dans quel contexte et pour quelles raisons le politique est aujourd’hui conduit à exprimer des opinions sur cette période historique – ce qui est au demeurant l’objet de l’article – , rien dans les travaux de recherche récents, à ma connaissance, n’a apporté de nouvel éclairage scientifique sur la question.
Enfin, je ne saurais accepter d’être accusée de « négationnisme pur », non seulement en tant qu’historienne intègre et vouée à la recherche universitaire, mais davantage en tant que la petite-fille de déporté juif mort à Auschwitz, qui a choisi le métier d’historienne notamment pour comprendre les ressorts de l’extermination des juifs.
Annie Lacroix-Riz
C’est sur le site de la Librairie Tropiques, qu’on ne présente plus.
Et c’est ici :
On commence par y rappeler un mail de Mme Lacroix-Riz de novembre dernier :
De :Annie Lacroix-Riz
Envoyé : lundi 28 novembre 2022 12:33
Objet : TR: l’Holodomor
Chers amis,
La sanctification de l’Holodomor s’apprêtant à devenir loi allemande (avec sanctions pénales y afférentes contre ceux qui « nieraient ou minimiseraient » le génocide allégué), avant de se transformer éventuellement en loi française et « européenne », je me permets de vous communiquer le courriel que je viens d’adresser aux amis de l’excellent site critique german-foreign-policy.com
Bien cordialement,
Annie Lacroix-Riz
Ainsi qu’un autre de la même à german-foreign-policy@web.de
On y trouve ensuite un rappel des faits plus que salutaire par ce site allemand, qui a eu l’honneur de se battre contre le projet de loi imposé par Washington au personnel politique de son pays, lequel semble bien égaler les nôtres (belges et français) en matière d’abjection et de soumission la plus vile.
Ces sortes de mises au point sont des choses que chacun a l’obligation d’au moins lire. Les enfants que nous avons mis au monde vont hériter de ce que nous leur laisserons. Que ce ne soit pas juste du déshonneur et de la misère.
Au titre de Belges involontaires (fabriqués par les Anglais), nous nous permettons de rappeler, à ce propos, que les Russes qui se battent en ce moment contre les métastases du cancer nazi devenues universelles, ne se battent pas que pour eux-mêmes. ILS SE BATTENT – ET MEURENT – POUR NOUS, comme l’ont fait jadis leurs aïeux soviétiques.
Qu’ils sachent que, dans l’Europe moralement et matériellement déchue, il reste partout (oui, même en Pologne, on en est sûrs !) des gens dotés d’un minimum de conscience et d’intelligence, qui leur en ont une gratitude infinie, autant qu’ils sont honteux d’être infichus d’en faire autant.
Où sont nos grands ancêtres ?
Enterrés sous des Himalayas d’indifférence.
Où sont leurs précieux enseignements ?
Perdus pour nous, repris par d’autres, ailleurs. En Asie, en Afrique, en Amérique Latine.
À propos d’indifférence
Depuis 75 ans, de victimes devenus bourreaux, un certain nombre de juifs massacrent, maltraitent et torturent à longueur d’an les civils, petits enfants inclus, de la Palestine occupée.
Nos puantes belles âmes, qui se croisent pour voler au secours d’une Ukraine aux mains pleines du sang de ses fils, n’ont jamais eu un mot pour ne fût-ce que s’étonner d’un tel phénomène. Pire : en France, il est interdit d’en parler. Nos voisins d’Outre-Quiévrain, précédant nos voisins d’Outre-Rhin dans l’ignominie, ont voté naguère une loi pour punir le délit de conscience.
De temps en temps, il y en a qui ont un sursaut.
Pas ici, mais par exemple au Brésil, où la mobilisation vient d’imposer l’annulation du « Festival des universités israéliennes ».
Si vous voulez vous informer, c’est ici :
https://www.palestine-solidarite.fr/
Rappelons aussi, pendant que nous y sommes, que :
L’aviation de MM. Netanyahou, Ben Gvir & C°
a bombardé quatre fois en une seule semaine des régions de Syrie déjà détruites par le tremblement de terre, pour que ne puissent pas y atterrir les avions tentant d’y apporter l’aide humanitaire interdite par les USA
(qui veulent pouvoir continuer à piller le pays sans entraves)
Deux civils tués dans une nouvelle frappe de missiles israéliens contre Damas
French Press TV – 4.4.2023
Deux civils tués dans une nouvelle frappe de missiles israéliens contre Damas (presstv.ir)
Enfin, mais c’est juste un détail :
Plus de 15 millions d’enfants afghans ont besoin d’une aide humanitaire (presstv.ir)
Pour conclure :
Notre soutien au moins moral aux exemplaires citoyens de Sainte-Soline
Les Iraniens font de même, et ils ne sont pas les seuls :
L’Iran appelle la France à respecter les droits de ses citoyens protestataires (presstv.ir)
On espère qu’on n’aura pas suspendu notre pause tout à fait pour rien
Bonne fêtes de Ramadan aux uns et de Pâques aux autres.
Dans un mois moins deux jours, les Jacobins français, s’il en reste, célébreront le 265e anniversaire de la naissance de Maximilien Robespierre. Nous aussi.
(« Robespierre ou la mort ! »)
Mis en ligne le 8 avril 2023
Vous avez dit bon sens ?
Vous avez dit bon sens ?
Certains voudraient que cet homme soit président des États-Unis. On les comprend.
Il n’a aucune chance.
Douglas MacGregor
interviewé par Stephen Gardiner le 4 mars 2023
Ce ne seront pas les Chinois qui le contrediront.
Nous sommes en retard d’un jour.
5 mars 2023
Sinistre double anniversaire :
Il y a 70 ans mourait Staline.
Il y a 10 ans mourait Chavez
Celui qui pleure, c’est Raùl, entre Mahmoud Ahmadinejad et Nicolas Maduro
Il est semble-t-il de mauvais goût de parler, dans les deux cas, d’assassinat. Laissons ce respect humain à ceux qui en ont besoin. Et laissons à Régis de Castelnau le soin de rappeler ce que fut, au temps de Chavez, l’Amérique Latine :
Salut camarade Chavez !
Regis de Castelnau – Vu du Droit – 5.3.2023
https://www.vududroit.com/2023/03/salut-camarade-chavez-2/
Le président Ahmadinejad partageant la douleur d’Elena Frias, mère de son ami mort.
Aujourd’hui, le sort de l’Iran et du Venezuela est plus lié que jamais.
Salut camarade Staline !
L.G.O.
« Je suis venu au communisme à cause de Staline »
Che Guevara
Le même jour, soixante ans plus tôt, s’éteignait dans des conditions mystérieuses le Petit Père des Peuples.
Peu d’hommes au monde, sinon Robespierre – mais Vladimir Poutine est en train de devenir un concurrent redoutable – ont été plus calomniés que Joseph Staline. Si bien que même les circonstances étranges de sa mort ont été utilisées contre lui.
On sait que le vainqueur de la IIe Guerre mondiale a été victime d’un accident de santé (AVC ?) et qu’il est mort quelques jours plus tard. Feu Henri Guillemin se demandait, si nos souvenirs ne nous trahissent pas, dans quelle mesure les soins dont il avait besoin n’étaient pas arrivés trop tard. Exprès ? Pas exprès ? Les « historiens » ne se sont pas battus pour essayer de savoir. Il était beaucoup plus urgent et plus important de faire du défunt l’épouvantail absolu dont on avait besoin.
Les historiens… sauf un.
« Et c’est un cadre à la retraite de l’armée américaine qui assène tranquillement des vérités censurées en France, sur un ton égal, dans le courant d’un exposé fluide ! »…
… a écrit, dans son commentaire d’hier, notre si fidèle lectrice Sémimi. Or, ce qu’elle dit de Douglas MacGregor pourrait se dire du professeur Grover Furr.
Depuis 2014, au rythme d’un livre par an, Grover Furr s’applique à chercher et à dire « d’un ton égal » la vérité historique sur l’URSS en général et, incidemment, sur Staline. Il n’est pas difficile de reconnaître en lui l’équivalent de ce que furent en France Albert Mathiez pour Robespierre et Abel Lefranc pour Rabelais : un homme qui veut savoir « comment les choses se sont réellement passées » et qui n’a pas peur de le dire. Quand bien même ses étudiants feraient circuler des pétitions pour qu’il soit interdit d’enseignement.
Depuis 2014 aussi, quoiqu’à un rythme moins soutenu, les éditions DELGA se sont attelées à la tâche de le traduire et de le publier en français.
Un des derniers en date est justement celui-ci, qui se rapporte aux exécutions « staliniennes » en masse des années 1937-38 :
Grover Furr
Iejov contre Staline
DELGA – 6 mars 2018
219 pages
19 €
Dans ce livre, Grover Furr répond aux questions centrales concernant les répressions de masse en Union soviétique en 1937-1938 connues sous le nom de « lejovchtchina » (la triste période de Iejov) ou, par les anticommunistes, « la Grande Terreur » :
– Qui en fut la cause ?
– Des centaines de milliers de victimes innocentes ont-elles trouvé la mort ?
– Joseph Staline était-il responsable de ces meurtres, comme cela est universellement revendiqué ?
– Si – comme l’examen nous incite à le conclure – Staline était innocent et a effectivement mis un terme à ce crime massif, pourquoi lejov et ses hommes ont-ils pu continuer à tuer de nombreuses personnes innocentes pendant plus d’un an ?
La présente étude répond à ces questions. Le professeur Furr a étudié toutes les preuves disponibles, la plupart dans des archives soviétiques autrefois secrètes. Il propose des traductions originales de documents historiques essentiels et une analyse détaillée de leur signification dans une synthèse importante qui éclaire enfin l’un des événements clés de l’histoire soviétique.
Autres œuvres de Grover Furr publiées par DELGA :
Khrouchtchev a menti, Paris, éditions Delga, 2014 – 441 p.
Le massacre de Katyn : Une réfutation de la version « officielle » ? Nouvelles découvertes sur le site d’un massacre de masse allemand en Ukraine, Paris, éditions Delga, 2015, 75p.
Les amalgames de Trotsky, Paris, éditions Delga, 2016 – 463 p.
L’énigme du massacre de Katyn, Paris, éditions Delga, 2019, 272p.
Nous savions que Staline n’avait pas tué Trotski, mais nous ne savions pas que Trotski a bel et bien tenté de faire assassiner Staline.
Pour savoir que « Khrouchtchev a menti », il suffisait de savoir lire. Mais s’est-il contenté de mentir ? L’extrême ressemblance entre les événements qui ont précédé, en France, les exécutions extra-judiciaires de Thermidor, et la préparation, en URSS, d’un meurtre qui n’a été différé que par la guerre, nous en font plus que douter. Attendons patiemment les découvertes et les conclusions de Grover Furr, dont nous ne doutons pas.
Douglas MacGregor, seul (pas vraiment mais presque) contre le Deep State, d’une part ; Grover Furr, tout seul sur 332 millions d’Américains, d’autre part… deux hommes qui nous interdisent, même dans nos moments de plus grande colère, de jeter toute l’espèce humaine avec l’eau du bain.
Et puisque nous sommes en Belgique, rappelons que deux écrivains belges, et non des moindres, n’ont jamais douté un seul instant de Staline : Louis Scutenaire et André Blavier. Pourtant, ni l’un ni l’autre n’ont été communistes. Seulement très intelligents. Et sans doute pas tout à fait privés de conscience de classe.
(On l’oublie, mais Sergueï Prokofiev est mort le même jour que Staline – 5 mars 1953 – à Moscou)
Mis en ligne le 5 mars 2023
Mis à jour le 6 mars 2023
Un vote édifiant à l’ONU
L’Amiral Gorchkov en Afrique pour des exercices tripartites.
Simple rappel
Un vote édifiant à l’ONU
(pour condamner la Russie à l’appel des USA)
On sait que le site du Saker doit bientôt disparaître, mais qu’il est encore un peu là, grâce à certains de ses collaborateurs et aux commentaires de ses lecteurs
Le mot « lâcheté » épelé en 141 langues.
The Vineyard of the Saker – 25.2.2023
Source et commentaires : https://thesaker.is/the-word-cowardice-spelled-in-141-languages/
Image piquée au Saker Francophone – Ils ont oublié la RTBF
Inutile de dire qu’on est à 100% d’accord avec ce courageux spectateur/auditeur de nos merdias nationaux.
Holodomor et complaisance. Lettre ouverte à la RTBF
André Lacroix – L.G.S. – 25.2.2023
Le 15 décembre 2022, le Parlement européen votait massivement une résolution assimilant à un génocide la famine qui a frappé l’Ukraine dans les années trente. Cette initiative parlementaire, complaisamment relayée par la presse, m’a inspiré la lettre ouverte suivante adressée au rédacteur en chef de La Première, le département radio de la RTBF (Radio-télévision belge francophone).
Monsieur le Rédacteur en chef,
Cher Monsieur Marlet,
1) Le 15 février, j’interpellais en ces termes Eddy Caekelberghs, journaliste de la RTBF La Première :
Cher Monsieur Caekelberghs,
Dans l’émission « Le fin mot » de ce 15/02/2023, vous avez fait vôtre l’assimilation de l’Holodomor à la Shoah.
Cette manière de voir est pourtant contestée par d’éminents historiens comme la Française Annie Lacroix-Riz ou l’Etatsunien Marc Tauger.
Une plus grande réserve journalistique eût été selon moi préférable.
A votre disposition pour en discuter.
Bien à vous.
André Lacroix
Source : Holodomor et complaisance. Lettre ouverte à la RTBF — André Lacroix (legrandsoir.info)
Rappelons que Scott Ritter, militaire U.S., a participé à la vérification de certains de ces traités pour le compte de l’ONU
La maîtrise des armements ou l’Ukraine ?
Scott Ritter – Consortium News – 22.2.2023
Traduction : Mondialisation.ca – 24.2.2023
Le président russe Vladimir Poutine s’adressant le 21 fébrier à l’Assemblée fédérale (Kremlin)
Des experts russes et des spécialistes de la sécurité nationale vont se pencher sur le texte du discours de mardi du président russe Vladimir Poutine pendant un certain temps encore, en essayant d’en deviner le sens caché.
Il est vrai qu’en effet le discours de Poutine était quelque chose de rarement entendu dans les cercles politiques occidentaux : des déclarations de faits sans fard, présentées d’une manière simple et étonnamment facile à comprendre.
Dans un monde où les politiciens occidentaux dissimulent régulièrement pour façonner la perception, même si les « faits » sous-jacents ne sont pas vrais (il suffit de se référer au tristement célèbre appel téléphonique du président Joe Biden à l’ancien président afghan Ashraf Ghani, en juillet 2021, pour en donner un exemple), Le discours de Poutine a été une bouffée d’air frais – pas d’agendas cachés, pas de faux semblants – pas de mensonges.
Et sur la question du contrôle des armements, la vérité fait mal.
« Je dois dire aujourd’hui », a annoncé Poutine vers la fin de son discours, « que la Russie suspend sa participation à New START. Je le répète, non pas en se retirant du traité, non, mais en suspendant simplement sa participation. »
Source : https://www.mondialisation.ca/la-maitrise-des-armements-ou-lukraine/5675393
Abondance de biens ne nuisant pas….
Discours de Vladimir Poutine devant l’Assemblée fédérale de Russie (Texte complet)
L.G.S. – 23.2.2023
Président de la Russie Vladimir Poutine :
Bonjour,
Membres de l’Assemblée de la Fédération – sénateurs, députés de la Douma d’État,
Citoyens de Russie,
Ce discours présidentiel intervient, comme nous le savons tous, à un moment difficile et décisif pour notre pays. C’est une période de changements radicaux et irréversibles dans le monde entier, d’événements historiques cruciaux qui détermineront l’avenir de notre pays et de notre peuple, une période où chacun d’entre nous porte une responsabilité colossale.
Il y a un an, pour protéger la population de nos terres historiques, pour assurer la sécurité de notre pays et pour éliminer la menace provenant du régime néo-nazi qui s’est installé en Ukraine après le coup d’État de 2014, il a été décidé de commencer l’opération militaire spéciale. Étape par étape, avec soin et cohérence, nous nous occuperons des tâches qui nous incombent.
Depuis 2014, le Donbass se bat pour le droit de vivre sur sa terre et de parler sa langue maternelle. Il s’est battu et n’a jamais abandonné au milieu du blocus, des bombardements constants et de la haine manifeste du régime de Kiev. Il a espéré et attendu que la Russie vienne l’aider.
Entre-temps, comme vous le savez bien, nous faisions tout ce qui était en notre pouvoir pour résoudre ce problème par des moyens pacifiques, et nous avons patiemment mené des pourparlers en vue d’une solution pacifique à ce conflit dévastateur.
Source : Discours de Vladimir Poutine devant l’Assemblée fédérale (Texte complet) (legrandsoir.info)
La terrible signification du récent discours de Poutine
David Sant –The Saker’s Blog – 22.2.2023
Publié par Wayan – Le Saker francophone – 24.2.2023
Le mardi 21 février, le président Poutine a prononcé un discours qui devait être très important. Cependant, une fois le discours prononcé, la plupart des experts ont déclaré qu’il n’avait rien dit que nous ne sachions déjà. Ils se sont donc concentrés sur l’annonce de son retrait du traité START II. Cependant, il a dit quelque chose de bien plus significatif.
Une menace existentielle
Les propos de Vladimir Poutine, lus à travers le prisme du droit international, devraient faire froid dans le dos de l’Occident.
Nous ferions bien de nous rappeler que Vladimir Poutine est diplômé en droit international. Son discours a constitué un argumentaire juridique contre l’OTAN.
Il a d’abord énuméré, selon mes calculs, 30 façons différentes dont les nations occidentales ont attaqué la Russie. Il s’agit notamment de l’expansion de l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie, du soutien aux terroristes en Russie, de la guerre économique, du sabotage terroriste du gazoduc Nordstream, du financement du coup d’État et de la guerre en Ukraine, de l’aide directe à l’Ukraine pour attaquer des cibles en Russie, y compris les bombardiers nucléaires russes, et du complot visant à détruire et à diviser la Russie en morceaux.
Au milieu de tout cela se trouvait une déclaration importante.
« Cela signifie qu’ils prévoient d’en finir avec nous une fois pour toutes. En d’autres termes, ils prévoient de transformer un conflit local en une confrontation mondiale. C’est ainsi que nous le comprenons et nous répondrons en conséquence, car cela représente une menace existentielle pour notre pays.
Le choix des mots de Poutine est extrêmement significatif à la lumière de la doctrine nucléaire russe, qui stipule que les armes nucléaires pourront être utilisées par la Russie « en réponse à l’utilisation d’armes nucléaires et d’autres types d’armes de destruction massive contre elle ou ses alliés, et également en cas d’agression contre la Russie avec l’utilisation d’armes conventionnelles lorsque l’existence même de l’État est menacée ».
Source : La terrible signification du récent discours de Poutine | Le Saker Francophone
Source d’origine : http ://en.kremlin.ru/events/president/news/70565
Bulletin Comaguer n° 508
24 Février 2023
Entre tragédie et opéra bouffe
COMAGUER a traduit le texte ci-après publié en anglais sur le site russe STALKER ZONE et l’a diffusé volontairement sans commentaire le 21 Février dans son Bulletin 507 sous le titre « Le nouveau complot de Munich ».
Ce bulletin n’a été ni repris ni diffusé. Donc nous avons décidé de le rediffuser mais accompagné cette fois par le commentaire qui suit :
Quand des citoyens d’un pays ou un groupe de ce pays comme Stalker Zone décide de publier un texte où il est écrit que le pays à qui la barbarie nazie a pris 27 millions de vies se trouve contraint de reprendre seul un combat qu’il pouvait espérer ne jamais se renouveler, nous affirmons que ce message venu du fond de cette immense tragédie historique doit être entendu partout. Le voici :
IL N’Y A PAS ET IL N’Y AURA JAMAIS PLUS SUR CETTE PLANÈTE DE « SOUS HOMMES »
ET IL NE DOIT PLUS Y AVOIR DE RÉGIME PORTEUR D’UN TEL PROJET FUNESTE.
Le nouveau complot de Munich
Publié par le site STALKER ZONE
Traduction Comaguer – 20 février 2023
L’« unanimité » du nouveau complot de Munich est un indicateur direct de la dégradation de l’Occident. Il n’y a pas de discussion politique, non pas parce qu’il n’y a pas matière, mais parce que c’est mortellement effrayant. Exprimez un autre choix – ils tergiverseront.
Il leur reste à adopter le code du bâtisseur de la démocratie. Et ils le feront. Ils se purifieront avec les reliques de Zelenski. Avec les reliques et l’huile d’onction.
En 1938, la France et l’Angleterre, avec la participation de l’Allemagne fasciste, dans le même Munich, ont permis à l’Allemagne de déchirer la Tchécoslovaquie. La Pologne a accouru presque immédiatement à l’odeur de charogne.
La Seconde Guerre mondiale a commencé là. […]
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/entre-tragedie-et-opera-bouffe/
Pendant qu’on y est :
La Guerre totale … et nous
première partie
Dans le cadre des figures imposées de sa cure de remise en forme,
Uncle Joe s’entraine à la marelle polonaise.
En ce premier anniversaire de l’Opération Militaire Spéciale, nous avons été pris d’une subite compassion … pour nos journalistes du service public, manifestement de plus en plus désemparés face aux événements qu’ils ont pour mission d’essayer de commenter.
Source : https://www.librairie-tropiques.fr/2023/02/la-guerre-totale.et-nous.html
Sur le même sujet mais pour les Anglophones, parce qu’on n’est pas en état de vous le traduire aujourd’hui :
Putin’s Collaborators (?) and Distant Echoes of WW2
Jimmie Moglia – The Saker’s Blog – 24.2.2023
Putin’s Collaborators (?) and Distant Echoes of WW2 | The Vineyard of the Saker
Texte qui comprend une remarquable vidéo que voici :
https ://www.youtube.com/watch ?v=whXvQ765t-M
« Tremblements de terre »
Question sur le tremblement de terre en Turquie et en Syrie
Réseau Voltaire – 21.2.2023
Selon l’Institut de Sismologie de Damas, l’éclair bleu qui a été vu en Turquie et au nord de la Syrie juste avant le tremblement de terre ne correspond à aucune observation précédente.
Cette observation renforce l’hypothèse selon laquelle ce séisme n’était pas naturel, mais provoqué.
Rappelons qu’après les expériences soviétiques visant à créer de petits tremblements de terre pour en prévenir de grands et les expériences états-uniennes visant à provoquer des tempêtes, un traité de désarmement, la Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles, fut signé entre les deux pays, en 1976. Il a depuis été signé et ratifié par 48 autres. Lors de la dissolution de l’Union Soviétique, les scientifiques russes du projet Pamir ont été récupérés par le projet HAARP (High frequency active auroral research program) états-unien.
Source : https://www.voltairenet.org/article218884.html
Mise au point de l’Agence spatiale turque sur le tremblement de terre
Réseau Voltaire – 22.2.2023
Lors d’une ancienne conférence, le directeur de l’Agence spatiale turque, Serdar Hüseyin Yıldırım, a décrit une arme que les États-Unis mettaient au point :
« Il existe des satellites militaires qui peuvent envoyer des bâtons en alliage de titane de 10 mètres depuis l’espace vers n’importe quelle cible dans le monde. Ils pénètrent à 5 kilomètres de profondeur dans le sol, créant un tremblement de terre de magnitude 7- 8 ».
Cet extrait de son discours a ressurgi dans le contexte du tremblement de terre. Serdar Hüseyin Yıldırım a alors déclaré :
« Cette courte vidéo est un extrait d’une conférence que j’ai donnée il y a longtemps dans un institut de stratégie [le Stratejik Düşünce Enstitüsü]. J’ai expliqué le système d’arme qui peut effacer une petite ville de la carte lorsqu’il est déployé et utilisé en orbite terrestre. Il n’a aucune fonction telle que déclencher des lignes de faille ou créer des tremblements de terre tectoniques. Par conséquent, cela n’a rien à voir avec la catastrophe de Maraş, qui est un tremblement de terre tectonique qui s’est produit sur une ligne de faille connue. Je ne veux pas qu’il soit mal compris. L’effet de cette arme est comparable à un impact de météorite ».
Il va de soi que s’il avait déclaré autre chose, la Turquie aurait dû se déclarer en guerre.
Source : https://www.voltairenet.org/article218892.html
Ça n’empêche pas Nicolas, le blog de Jean Lévy – 26.2.2023
A NOUVEAU,
le 25 février 2023
10.000 MANIFESTANTS À BERLIN
POUR NÉGOCIER AVEC MOSCOU
Environ 10.000 personnes, selon la police, étaient rassemblées samedi au centre de Berlin pour appeler à négocier avec Moscou plutôt que de livrer des armes à l’Ukraine, un an et un jour après « l’invasion » russe.
Organisé par la figure politique d’extrême gauche Sahra Wagenknecht et la féministe Alice Schwarzer, ce rassemblement qui avait pour slogan « se soulever pour la paix » est extrêmement controversé, notamment parce que des personnalités du parti d’extrême-droite se sont jointes à cette initiative.
Il est facile de comprendre pourquoi « des personnalités d’extrême-droite se sont jointes à cette initiative » : c’est qu’entre l’extrême-droite et cette gauche qui n’est même pas extrême, IL N’Y A PLUS RIEN, que de la pourriture.
Il ne reste plus à espérer, là comme ailleurs, que l’extrême-droite comprenne à quel point, et surtout POURQUOI l’avenir est à gauche, et change de direction les yeux ouverts.
L’extrême-droite a beaucoup de nuances, dont certaines sont des cas désespérés et d’autres peut-être non.
Vous savez ce qui est resté dans la boîte, quand l’imprudente ou trop curieuse Pandore l’a ouverte ? C’est tout ce qui nous reste aussi.
L.G.O.
Il semble que les Berlinois étaient plutôt 50.000 :
À Berlin, des manifestants pour la paix déposent des fleurs sur un char russe apporté par les Ukrainiens.
Al Mayadeen English – 25.2.2023
(voir les vidéos dans l’article d’origine)
Traduction : L.G.O.
Une « manifestation pour la paix », organisée à Berlin, a exhorté le Chancelier allemand à jouer un rôle constructif pour établir la paix dans la guerre en Ukraine.
Des manifestants sont allés déposer des fleurs sur un char russe apporté en trophée à Berlin et installé devant l’ambassade de Russie par les « Ukrainiens ».
Des fonctionnaires allemands ont accusé le chancelier Olaf Scholz de noyer la nation toujours davantage dans le conflit Ukraine-Russie, lors d’un « Rallye pour la paix » auquel ont participé, à Berlin, des dizaines de milliers d’Allemands, et qui avait été appelé par le parti de gauche Die Linke.
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/a-berlin-des-manifestants-pour-la-paix-deposent-des-fleurs-sur-un-char-russe-apporte-par-les-ukrainiens/
Une de nos lectrices a écrit dans les Commentaires :
« L’ignominie de ce qui se déroule sous nos yeux en Syrie dépasse les capacités d’indignation d’un humain normal. Pétrifiés, sans voix , je ne croyais pas possible que les pays occidentaux – c’est-à-dire l’Amérique et ses valets – soient tombés à un tel niveau d’abjection et qu’ils étaient devenus des monstres immoraux. Refuser d’aider une population sous les ruines d’un tremblement de terre bizarre, il faut le reconnaître, voir les innombrables avions de secours contourner la Syrie et se diriger TOUS en Turquie, certes durement frappée elle aussi, mais bénéficiant d’un gigantesque mouvement de solidarité internationale, aider les provinces tenues par les terroristes du nord et snober les autres, sous prétexte que « Assad must go » et qu’il faut punir une population qui ne veut pas se révolter contre un dirigeant qu’elle apprécie. Piétinons et méprisons cette Europe lâche, sans colonne vertébrale, stupide, immorale et vendue à un empire étranger. »
On dirait que des pays arabes lui répondent indirectement… Rien à voir, évidemment, avec les pays d’Europe.
Une campagne panarabe annonce le lancement d’un convoi pour briser le blocus de la Syrie
Al Mayadeen English – 25.2.2023
Traduction : L.G.O.
Les membres du comité se sont mis d’accord pour coordonner leurs efforts afin de mener à bien cette tâche.
Une campagne panarabe, appelée « Campagne Arabe et Internationale pour briser le siège de la Syrie », a annoncé vendredi son intention de lancer un convoi populaire pour affronter blocus de la Syrie imposé par l’Occident, ajoutant que des préparatifs intensifs sont en cours pour participer au « Forum de la Jeunesse Arabe » en solidarité avec la Syrie, qui est prévu en mars prochain, a rapporté samedi l’agence SANA
URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/une-campagne-panarabe-annonce-le-lancement-dun-convoi-pour-briser-le-blocus-de-la-syrie/
Ordre à répéter jusqu’à ce qu’il soit obéi :
OR PREPARE TO FACE THE CONSEQUENCES
Et répétons l’expression du mépris (quasi) universel pour ceux qui laissent faire autant que pour ceux qui font.
Mis en ligne le 26 février 2023