APRÈS

Tous des Marco Polo ?

 

 

Une fois de plus, nous sommes à la bourre, mais ce n’est pas une raison pour nous abstenir. Les déconfinés peuvent attendre un peu. L’important c’est, même en retard, de rendre à Dieu ce qui est à Dieu et aux Soviétiques ce qui est à eux.

 

 

« Les français savent ce qu’a fait la Russie soviétique et savent que c’est elle qui a joué le rôle principal dans leur libération » 

Charles De Gaulle

 

« Chaque être humain qui aime la liberté doit plus de remerciements à l’Armée Rouge qu’il ne puisse payer durant toute une vie » 

Ernest Hemingway

 

 

 

 

« Abreuvé des sornettes d’Hannah Arendt »… Ah, enfin quelqu’un qui ose le dire !

 

Les libérateurs au drapeau rouge

 

Bruno Guigue – Palestine solidarité – 8.5.2020

 

 

 

 

Vendredi 8 mai 2020

Célébration de la victoire sur le nazisme, le 8 mai est l’occasion de rappeler qui a payé le prix fort pour nous en débarrasser : l’Union soviétique. De Moscou à Stalingrad, de Stalingrad à Koursk, de Koursk à Berlin, l’Armée rouge a éliminé la machine de guerre hitlérienne. Mais demander simplement qu’on le reconnaisse est sans doute beaucoup trop demander. Admettre que l’armée rouge a libéré le monde de cette folie meurtrière fait partie des aveux dont l’Occident est incapable. Abreuvé des sornettes d’Hannah Arendt, il croit dur comme fer qu’Hitler et Staline étaient des frères jumeaux et qu’ils conspiraient pour dominer le monde. Rien de tel, décidément, pour alimenter la nouvelle guerre froide, calomnier la Russie, et se présenter comme un parangon de vertu.

On va nous raconter que le pacte germano-soviétique du 23 août 1939 est la cause de la Seconde Guerre mondiale, oubliant au passage ces accords de Munich, le 30 septembre 1938, où les glorieuses démocraties ont vendu la Tchécoslovaquie pour le plat de lentilles d’une paix illusoire. Mais peu importe : en histoire la chronologie est secondaire, disent les nouveaux pédagogues. Il ne manquera pas non plus d’experts pour accréditer la thèse d’une connivence entre Moscou et Berlin, alors que les élites occidentales ont joué Hitler contre Staline, et obstinément refusé les offres soviétiques visant à constituer un front commun contre les fascismes.

Mauvaise foi sans limite d’une propagande qui réécrit l’histoire à sa guise. Auto-promotion d’un Occident qui occulte ses propres turpitudes. Il ne lui suffit pas d’avoir attendu juin 1944 pour ouvrir un second front contre le Reich, laissant ainsi à l’armée soviétique la tâche colossale de vaincre la Wehrmacht. Il faut qu’il nie avoir commis cet abandon, qu’il se vante de ses exploits et qu’il se présente ingénument comme son propre libérateur. Quel lycéen français a-t-il entendu parler de l’opération Bagration, conduite par Joukov à l’été 1944, qui a détruit plusieurs armées allemandes et rendu possible le débarquement allié en Normandie ?

L’occultation de l’histoire, dès lors qu’elle ne souscrit pas aux présupposés de l’idéologie occidentale, est tellement commode. Ce n’est pas un hasard s’il est à la base de l’enseignement historique en France : le mythe des jumeaux totalitaires accrédité par Hannah Arendt fournit à cette réécriture de l’histoire un argumentaire en béton armé. Reductio ad hitlerum, la doctrine prescrit de voir dans le totalitarisme un monstre à deux visages. Elle prête à Hitler le vœu de s’entendre avec Staline pour écraser l’Occident libéral, mais sans dire pourquoi la machine de guerre nazie s’est déchaînée contre le peuple soviétique, Hitler invitant ses généraux à mener une guerre totale et à exterminer les cadres communistes.

Cette doctrine assène que l’idéologie et la terreur sont la caractéristique du régime totalitaire, alors qu’ils définissent tout aussi bien la domination impitoyable, justifiée par un racisme d’Etat, qui fut infligée par les puissances européennes aux peuples colonisés. De manière absurde, elle identifie l’idéologie nazie et l’idéologie soviétique, alors qu’il n’y a rien de commun entre la mystique de la race et le marxisme-léninisme. Elle prête au régime totalitaire (à deux faces) des ambitions conquérantes et agressives, en oubliant que la conquête territoriale et le pillage colonial, historiquement, caractérisent à merveille l’Occident capitaliste.

L’inconvénient de la vulgate arendtienne, c’est qu’elle regarde le monde d’un seul œil et qu’il est myope. Au lieu de corriger son interprétation à la lumière des faits, elle tord les faits pour les conformer à son interprétation. Les contradictions de l’histoire passent à la trappe, et elle enfile les abstractions comme on enfile des perles. Prouesses conceptuelles qui tournent à vide, et qui laissent la pensée orpheline d’une matière historique qu’elle a décidé d’ignorer. Loin de ces élucubrations, il y a urgence à ne plus s’en laisser compter. La romance occidentale, d’ailleurs, a-t-elle le moindre succès ailleurs qu’en Occident ? Comme on connaît la réponse à cette question, il ne reste plus qu’à balayer devant la porte.

En ce 8 mai 2020, rendons hommage à nos libérateurs au drapeau rouge.

Source : http://www.palestine-solidarite.org/analyses.bruno_guigue.080520.htm

 

 

 

 

Il y a deux choses qu’on ne rappelle jamais, à propos de cette fin de guerre vendue comme une « victoire alliée » :

La première,  c’est qu’au moment où,  pour la galerie, il se réjouissait de la « victoire alliée » sur le IIIe Reich, Winston Churchill poussait les troupes de son pays à attaquer cette URSS – qui était leur alliée et qui venait de perdre 27 millions des siens toutes ethnies confondues – tout de suite, sans perdre de temps, pendant qu’elle était exsangue, au gaz sarin  (oui, celui-là même que, selon les héritiers de Sir Winston, Bachar al-Assad aurait utilisé contre son peuple !), et que seul le patriotisme –  réaliste sinon moral – de l’armée britannique lui a refusé cette satisfaction.

La seconde, c’est que le soldat soviétique qui a risqué sa vie pour hisser le drapeau rouge au sommet du Reichstag s’appelait Abdoulkhakim Ismaïlov, originaire du Daghestan, et qu’il est mort en 2010, âgé de 94 ans. Mais le Nouvel Obs vous expliquera que – pffft ! – la photo est truquée.

 

 

 

 

Il reste cependant des Américains pour se souvenir…

 

Nous étions alliés, puis le complexe militaro-industriel est arrivé

 

Ray McGovern – Entelekheia – 8.5.2020

 

Paru sur Consortium News sous le titre RAY McGOVERN: Once We Were Allies; Then Came MICIMATT

 

 

 

 

Malgré la Guerre froide, et même si les motivations des uns et des autres n’étaient pas toujours aussi innocentes que leurs positions publiques affichées, la Deuxième guerre mondiale avait au moins vu le maintien d’un dialogue permanent Est-Ouest. Aujourd’hui, l’hystérie russophobe/sinophobe a supplanté toute rationalité en Occident, et il est probable que face à un scénario similaire de guerre mondiale, toute coopération demeurerait aussi impensable qu’au plus fort du Russiagate, avec un résultat très différent et probablement encore de souffrances pour les populations. Mais cette haine proprement écumante, qui peut sembler psychiatrique à première vue, a des raisons toutes prosaïques.

Explications.

________________

 

Alors que le 75e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale est célébré, peu d’Américains [et de Français, NdT] sont conscients du rôle majeur de l’Union Soviétique dans cette victoire, ce qui les rend vulnérables aux messages anti-russes d’aujourd’hui.

 

En annonçant la capitulation de l’Allemagne et la fin de la guerre en Europe il y a 75 ans, le 8 mai 1945, le Premier ministre britannique Winston Churchill s’était hâté de mentionner le rôle essentiel joué par l’Union soviétique dans la victoire des Alliés sur l’Allemagne : « Aujourd’hui, peut-être, nous penserons surtout à nous-mêmes. Demain, nous rendrons un hommage particulier à nos camarades russes, dont les prouesses sur le terrain ont été l’une des grandes contributions à la victoire générale ».

Churchill a été plus familier lorsqu’il s’est adressé à la Chambre des Communes en octobre 1944, déclarant que les Soviétiques avaient « arraché les tripes des sales nazis ». Plus de 80 % des soldats allemands tués pendant la Seconde Guerre mondiale sont morts en combattant l’Armée rouge.

Les Soviétiques ont forcé les Allemands à battre en retraite bien avant que les troupes alliées n’envahissent la Normandie – une réalité qui surprendrait aujourd’hui de nombreux Américains.  Avant la Normandie, les États-Unis et la Grande-Bretagne fournissaient aux Soviétiques un soutien logistique et autre essentiel.  Mais c’est l’armée soviétique qui a tenu bon et a décimé plusieurs des plus fortes divisions de la Wehrmacht.

Bien que cela puisse surprendre ceux qui lisent encore le Washington Post, qui attise la haine contre le Kremlin, il était encore possible, il y a cinq ans, de publier dans cet auguste journal un article sur « l’autre côté de l’histoire » décrivant qui avait réellement fait le gros du travail contre les nazis.

(De façon moins surprenante, ce que Churchill avait appelé les « grandes contributions à la victoire générale » ont été passées en revue l’année dernière lors d’une discussion informelle entre les membres des Veteran Intelligence Professionals for Sanity).

Venons-en à l’histoire plus récente.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2020/05/08/nous-etions-allies-puis-le-complexe-militaro-industriel-est-arrive/

 

 

 

Ceux qui veulent en savoir davantage devraient lire la récente interview accordée par Mme Annie Lacroix-Riz à RT France, qui démontrera que même Ray McGovern est encore loin de compte.

 

L’Union soviétique est un vainqueur militaire incontestable, mais un vainqueur blessé à mort

https://francais.rt.com/opinions/74878-union-sovietique-est-vainqueur-militaire-incontestable-mais-un-vainqueur-blesse-a-mort

 

 

 

 

Et ne ratez pas, sur le site de Karine Bechet-Golovko,

 

Le jeu du 9 mai : quand les Atlantistes revendiquent la victoire, pas uniquement historique

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 11.5.2020

http://russiepolitics.blogspot.com/2020/05/le-jeu-du-9-mai-quand-les-atlantistes.html#more

 

Une petite revue de presse occidentale pas piquée des hannetons…

 

 

 

 

On est un  peu en retard pour en parler, mais les merdias de référence n’en ont pas pipé mot, alors, mieux vaut tard…

 

Baie des cochons bis : invasion armée du Venezuela

 

Lucas Leiroz – InfoBrics – 6.5.2020

via TheDuran

Traduction : Les Grosses Orchades

 

 

 

 

Lucas Leiroz est chercheur en Droit International à l’Université fédérale de Rio de Janeiro

 

 

En plein milieu de la pandémie mondiale, Washington continue d’appliquer son programme en Amérique Latine. Une fois de plus, la cible est le Venezuela. L’opposition du gouvernement américain au régime populaire de Nicolas Maduro atteint des niveaux de plus en plus démesurés, avec les USA recourant officiellement au dangereux mensonge selon lequel le Venezuela serait impliqué dans le trafic international de drogue, et, de là, se lançant dans de téméraires manœuvres militaires et d’espionnage pour tenter de déstabiliser le gouvernement bolivarien.

 

Fin mars, Washington a formellement accusé le gouvernement de Nicolas Maduro d’être impliqué dans le trafic de drogue. Une somme de 15 millions de dollars a été offerte pour toute information susceptible de conduire à l’arrestation du président vénézuélien. Depuis lors, la politique américaine à l’égard du Venezuela s’est encore durcie, entraînant des manœuvres de plus en plus agressives à l’encontre du gouvernement sud-américain. Peu apr !ès avoir annoncé les millions de ré »compense pour toute donnée permettant l’arrestation de Maduro, le président US Donald Trump a envoyé des troupes au Venezuela. De puissants navires US [et un français, NdT] ont été envoyés vers les côtes vénézuéliennes, dans une opération militaire censée « combattre le trafic de drogue en Amérique du Sud ».

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URL de cet article :  http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/baie-des-cochons-bis/

 

 

 

 

APRÈS ? Oh, après….

 

Des Masques et Des Muselières…

 

Georges Stanechy – À contre-courant – 11.5.2020

(Ne ratez pas, surtout, la vidéo de Marcel)

 

 

 

 

« La termitière future m’épouvante. Et je hais leur vertu de robots.
Moi, j’étais fait pour être jardinier
… » 

Antoine de Saint-Exupéry  (1)

 

 

Le  « déconfinement » s’amorce…

Mais, pas la décrue de la psychose collective.

Visiblement, dans tous nos pays dévastés par le conditionnement de la propagande médiatique, le lavage de cerveau des citoyens a réussi.

Par diffusion, injection, perfusion, dans l’hystérie entretenue par les professionnels de la désinformation, la gestion de « La Peur » est une totale réussite ; même si, ça et là, ont émergé, malgré intimidations et diabolisations, des ilots de « Bon Sens » ; en tous cas, des manifestations de survie de « l’Esprit Critique ».

En quelques jours, et encore plus le 11 mai, les français se sont « rués » sur les masques claironnent nos médias ; visiblement enchantés de ce réflexe moutonnier, dans la bousculade des paniques ; dont ils s’attribuent, plus ou moins consciemment, les mérites. (2)

Masques arrivant, comme des munitions, après la bataille ;  on le sait, à moins de se vouloir sourd ou aveugle, la grippe hivernale 2020 est terminée. Et, aucune deuxième vague n’est à craindre. Ainsi que l’affirment les « authentiques » chercheurs, cliniciens et centres de recherche en ce domaine. (3)

Il est vrai que le conditionnement de nos collectivités, notamment dans les pays « occidentaux », a été d’une impitoyable violence anxiogène, par ses dimensions, sa mise en scène, son matraquage permanent et obsessionnel. À part la Suède, tout particulièrement ; qui ne s’en porte pas plus mal, au contraire. Il est vrai pays « neutre », au sens de la terminologie diplomatique et juridique, non membre de l’OTAN. Ceci expliquant, peut-être, cela…

Si le confinement a été inutile sur le plan médical, et même contre-productif, ravageur quant au désastre économique et social infligé à nos sociétés, les masques livrés après la période de contagion ne sont qu’une gigantesque absurdité.

Imposer leur utilisation à présent, loin d’être un acte d’hygiène collective, n’est qu’un signe, un acte, de soumission, d’allégeance, de servitude, exigés de nos oligarques.

Ce n’est plus un masque, mais une muselière.

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Source : http://stanechy.over-blog.com/2020/05/des-masques-des-muselieres.html

 

 

 

 

C’est en Russie… C’est drôle, on se croirait en Belgique, ou en France.

 

Le « monde d’après » le coronavirus : ce merveilleux espace carcéral global

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 6.5.2020

 

 

 

 

Bracelet électronique, application de traçage, de géolocalisation, de distanciation, c’est le nouveau monde du coronavirus, ce fameux « monde d’après », qui après avoir assigné à domicile plus de 4 milliards d’êtres humains se prépare à les mettre sous surveillance, « pour leur bien », « par civisme », « sans les contraindre ». Nous entrons avec joie et bonheur dans un univers carcéral quotidien. Tant que nous nous laissons faire, il n’y a plus aucune raison pour que ça s’arrête. En France, en Russie, en Italie, à Hong Kong, même dans le si petit Liechtenstein et ailleurs, un monde global s’installe. Inhumain, faute de ne pouvoir déjà être sans humains. La dernière liberté de l’homme, celle de renoncer à sa liberté.

 

Puisque l’on ne peut objectivement pas laisser indéfiniment les gens enfermés à domicile, surtout qu’ils ne sont alors plus suffisamment productifs (et donc finissent pas coûter cher), surtout que les virologues reconnaissent l’évidence – à savoir qu’il est tout à fait possible d’attraper le coronavirus en restant confiné à la maison, il faut bien organiser la sortie. Et passer à l’étape suivante.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-monde-dapres-le-coronavirus-ce-merveilleux-espace-carceral-global/

 

 

 

 

 

Covid-19 : « Les profiteurs de guerre »

 

Gal Dominique Delawarde – Avant-propos – bulletin Covid – 7/5/20*

via Gilles Munier – France-Irak Actualités – 7.5.2020

 

 

 

 

 

Aujourd’hui c’est le thème intéressant des « profiteurs de guerre » qu’il nous faut aborder. Passons sur le cas des petits trafiquants de masques, de gel hydro-alcoolique, de papier toilette et autres accessoires très recherchés en ces temps difficiles. 

 

Contentons-nous des gros poissons. Ils nagent avec aisance dans les sphères économiques mais aussi géopolitiques. C’est là qu’ils profitent déjà et vont profiter toujours davantage des opportunités que leur offre cette pandémie pour s’enrichir ou pour atteindre leurs objectifs. 

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Le temps des collapsologues est arrivé

 

Jean Paul BrighelliBonnet d’Âne – 6.5.2020

 

 

 

 

Philippulus le prophète a repris du service. On le croyait enfermé dans un asile psychiatrique, il se répand sur les ondes. Il a simplement changé de nom, il s’appelle Yves Cochet, Agnès Sinaï, Pablo Servigne, Jared Diamond ou Raphaël Stevens — tous les apôtres de l’« écologie profonde » dont Arne Næss fut en son temps (1973) le Nouveau Messie. Le coronavirus leur a donné des ailes et des arguments.

 

Jean-Pierre Le Goff a récemment résumé la situation : « Dans le cours même de la pandémie, l’écologie punitive et rédemptrice a continué de nous assener ses leçons. La pandémie serait un « signe » ou un « ultimatum » que nous enverrait la « Nature » ou encore la conséquence de nos « péchés écologiques ». » Et de souligner la proximité de cette collapsologie avec l’« effondrement » de juin 40 et le fameux discours de Pétain : « Nous payons le prix de nos fautes ».
À vrai dire, dans un pays qui a en un instant réinventé les Ausweis, encouragé la délation — un tic national — et qui n’imagine de déconfinement qu’avec l’aide d’une milice qui régira nos déplacements, la tentation du pétainisme est à portée de main.

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Quand le Diable est chinois

 

La Chine avance à travers le chaos et les menaces

 

Pepe Escobar – Entelekheia – 7.5.2020

Paru sur Asia Times sous le titre China forges ahead through chaos and threats

 

 

 

 

Pékin passe sa nouvelle Route de la soie et ses autres nouveaux projets en mode turbo malgré le Covid-19 et la guerre hybride des USA.

 

Au milieu de la pire contraction économique depuis près d’un siècle, le président Xi Jinping avait déjà très clairement indiqué, le mois dernier, que la Chine devait être prête à relever sans relâche des défis sans précédent de la part de l’étranger.

Il ne faisait pas seulement référence au possible découplage des chaînes d’approvisionnement mondiales et à la diabolisation permanente de tous les projets liés aux nouvelles Routes de la soie, ou Initiative Belt and Road.

Un document interne prétendument fuité, qui serait « secret et invisible » en Chine mais a néanmoins été obtenu par une obscure source liée à l’Occident, a même déclaré, en substance, que les reproches adressés à la Chine concernant le virus sont de l’ordre d’un retour du contrecoup de Tienanmen.

Selon ce document secret et invisible, la Chine doit « se préparer à une confrontation armée entre les deux puissances mondiales » – une référence aux États-Unis. Comme s’il s’agissait d’une stratégie agressive déployée par l’État chinois, et non d’une réponse à l’escalade massive de la guerre hybride 2.0 par le gouvernement américain.

Quoi qu’il en soit, la diabolisation hystérique de la Chine dans la Beltway [Washington, NdT] a maintenant dépassé les niveaux d’hystérie de la diabolisation précédente de la Russie.

Ce que Pékin avait l’habitude de définir comme une « période d’opportunité stratégique » est terminé. Des rumeurs ont circulé dans les cercles d’information selon lesquelles les dirigeants du PCC pensaient que cette fenêtre d’opportunité stratégique perdurerait sans entrave jusqu’à la date clé de 2049 – lorsque le « rêve chinois » devait être pleinement réalisé.

C’est abandonné. La nouvelle donne est maintenant une guerre hybride 2.0 déployée par les États-Unis pour contenir la superpuissance émergente à tout prix. Et cela implique qu’une pléthore de plans chinois doivent être désormais accélérés.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2020/05/07/la-chine-avance-a-travers-le-chaos-et-les-menaces/

 

 

 

 

Qu’est-ce que le renseignement américain savait vraiment sur le virus « chinois » ?

 

Pepe Escobar  – The Saker.is  – 22. 4.2020

Traduction : Le Saker francophone

 

 

 

 

 

 

La guerre hybride 2.0 contre la Chine, une opération américaine bipartisane, est au sommet de sa fièvre. Son bras armé de propagande tous azimuts, 24h / 24 et 7j / 7, blâme la Chine pour tout ce qui concerne les coronavirus, en remettant une couche sur la tactique de diversion contre toute critique éclairée du manque de préparation américaine.

L’hystérie règne comme prévu. Et ce n’est que le début.

 

Un déluge de poursuites est imminent – comme celle du district sud de la Floride engagée par Berman Law Group, lié aux Démocrates, et celle de Lucas-Compton, lié aux républicains. En bref : la Chine doit débourser des tonnes d’argent. Pour un montant allant d’au moins $1 200 milliards, somme qui correspond – ironie surréaliste – au montant des bons du Trésor américain détenus par Pékin, jusqu’à $20 000 milliards, réclamés dans un procès au Texas. Le dossier de l’accusation, comme Scott Ritter nous l’a remis en mémoire, est tout droit sorti des Monty Python. Cela fonctionne exactement comme ceci :

 

 – Si elle pèse le même poids qu’un canard…… Elle est en bois !

– Et donc…

– C’est une sorcière !!!!!

 

En termes de guerre hybride 2.0, le récit actuel dans le style de la CIA se résume à une Chine maléfique qui ne nous a jamais dit, à nous l’Occident civilisé, qu’il y avait un nouveau virus terrible dans l’air. S’ils l’avaient fait, nous aurions eu le temps de nous préparer.

Et maintenant, ils mentent et trichent – ce qui est, soit dit en passant, un des traits caractéristiques de la CIA, depuis que Mike Pompeo lui-même ex-directeur de l’agence,  l’a avoué pour son compte : «We Lie, We Cheat, We Steal».

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/quest-ce-que-le-renseignement-americain-savait-vraiment-sur-le-virus-chinois

 

 

 

 

 

Encore un peu d’histoire

 

Avner Cohen – Israël et la Bombe

 

Hervé – le Saker Francophone – 11.5.2020

 

 

Avner Cohen

Israël et la bombe

Éditions Demi-Lune – Avril 2020

Collection : Résistances

640 pages

 

 

Ce livre fait suite, dans cette collection Résistances des éditions Demi Lune, au livre de Daniele Ganser sur les Guerres Illégales de l’OTAN, déjà chroniqué ici. Ces deux auteurs abordent leur travail historique avec pour objectif d’éclairer les zones d’ombre pour permettre ou forcer la paix. Malgré le titre accrocheur un peu choc, il n’y a aucun secret révélé, aucune révélation fracassante mais un éclairage lent et patient des notes de réunions entre certains dirigeants, montrant la difficulté de faire avancer la diplomatie au quotidien. L’auteur est un universitaire israélien devenu binational américain suite à la publication, très mal vue par la censure militaire israélienne, de ce livre en anglais qui a été écrit, en 1998, dans un cadre universitaire américain.

 

C’est un travail d’analyse sur des sources ouvertes, déclassifiées, des entretiens déclarés avec des interlocuteurs consentants. On a sous les yeux un formidable outil de décryptage des relations israélo-américaines courant sur trois décennies, un jeu de cache-cache avec Kennedy, une normalisation progressive sous Johnson et la fin des espoirs de non-prolifération avec Nixon acceptant le fait accompli.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/avner-cohen-israel-et-la-bombe/

 

 

 

 

« un jeu de cache-cache avec Kennedy, une normalisation progressive sous Johnson et la fin des espoirs de non-prolifération avec Nixon acceptant le fait accompli »…

 

On se rappellera que le jeu de cache-cache avec Kennedy s’est terminé par la mort de ce dernier. C’est le moment, nous semble-t-il de rappeler l’étude magistrale de M. Laurent Guyénot – jamais démentie avec semblant de preuves – qui attribuait précisément la fin tragique du président US à son opposition à cette bombe.

 

Est-ce Israël qui a tué les Kennedys

 

Laurent Guyénot – Les Grosses Orchades – 11.6.2018

http://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notes/estceisraelquiatueleskennedys.htm

 

Nous saisissons cette occasion pour déplorer le fait que la France soit tombée si bas qu’un écrivain et un penseur de la stature de Laurent Guyénot soit obligé, pour se faire entendre, de s’exprimer en anglais, principalement dans The Unz Review, de Ron Unz, dont il faut saluer, outre l’exemplaire honnêteté personnelle, l’espace unique qu’il offre à toute une galaxie d’intellectuels de premier ordre qui n’y sont jamais censurés même quand ils ne partagent pas ses analyses.

 

 

 

 

Il serait impie de parler de cette bombe sans rendre à Mordecai Vanunu, qui l’a payé si cher, l’hommage dû à son courage.

 

 

 

 

Simple coïncidence de dates, mais…

 

 

Les tribulations (à venir) d’un Franco-Suisse en Suisse 

 

Reçu de M. Jean-Michel Vernochet :

 

La CICAD dénonce pénalement des propos antisémites de Soral

« Soral a (presque toujours) raison – Réflexions sur le couillonavirus », c’est le titre d’une vidéo d’Alain Soral récemment diffusée sur internet, a rapporté la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD) jeudi dans un communiqué.

Parmi les assertions déclamées et visionnées plus de 400’000 fois sur YouTube :

« Je vais quand même citer les gens qui ont aujourd’hui en charge la médecine d’État : nous avons donc Lévy, Buzyn, Hirsch, Guedj, Deray, Jacob, Salomon… Enfin, je veux dire… C’est la Liste de Schindler, hein. »

Les commentaires de ses adeptes sont tous aussi déplorables, relève la CICAD. Qui a adressé une dénonciation pénale à la justice vaudoise.

Mandat d’arrêt

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/les-tribulations-a-venir-dun-franco-suisse-en-suisse/

 

 

 

 

Quand les gens de gauche s’expliquent entre eux

 

… va peut-être servir de titre à une nouvelle rubrique des Grosses Orchades. Où on pense qu’il serait pourtant temps – comme dit la chanson – de se remettre à discuter sec sur le fond pour tenter quand même, un peu, de faire avancer le schmilblick. Et qu’importe ce que pourront en dire ceux pour qui gauche et gauchisme sont synonymes et de toute façon péjoratifs, puisque ces « ceux » ne sont eux-mêmes plus de droite, mais rien et de nulle part : pâles bobos des temps merdiques.

Ici, c’est Richard Labévière qui rompt une lance avec Robert Bibeau, des 7 du Québec. Il y exprime le vœu de voir la marine française retrouver sa grandeur et reprendre une place au soleil. On ne peut que lui souhaiter de voir ce vœu se réaliser, mais on se demande si une grandeur retrouvée ne passerait pas par la prise de conscience que des marins, si bons et si droits qu’ils soient ne peuvent pas plus que d’autres accepter leurs ordres de n’importe qui, sans quoi, ils ne font que discréditer – et couler – le pays qu’ils veulent servir.

Suivre un lointain empire en chute libre dans ses entreprises de piraterie paraît exclu aux observateurs lambda que nous sommes.

Mais, bon, il s’agit ci-dessous d’un différend Labévière-Bibeau, tous deux hommes de gauche.

 

 

Réponse à Robert Bibeau…

 

Richard Labévière – Comité Valmy – 27.4.2020

 

 

Robert Bibeau

 

 

« Nous diffusons aujourd’hui le numéro 280 de prochetmoyen-orient.ch, prolongeant ainsi une aventure qui a débuté en décembre 2014 entre Genève, Beyrouth, Damas et Paris » a écrit, le 27/4, la rédaction du Comité Valmy. [L’affolement de l’actualité nous a fait garder cet article sous le coude plus que de raison, mais nous y revenons parce qu’il est important à nos yeux, pour les raisons données plus haut – L.G.O.]

 

RÉPONSE A ROBERT BIBEAU…

Dans sa Réponse à John Lewis1, Louis Althusser expliquait pourquoi et comment l’« humanisme » est une composante de l’idéologie bourgeoise, entendue comme un système illusoire de représentations assignant des individus à leur place dans la division du travail, perpétuant ainsi la domination sociale. Mais le philosophe marxiste critiquait, surtout et avant tout, un usage mécaniste et théologique des matérialismes dialectique et historique2. Figure de la gauche britannique, John Lewis qui fut ministre unitarien (secte protestante) affirmait que « c’est l’homme qui fait l’Histoire en transcendant l’Histoire »…

Avec Robert Bibeau, nous sommes – toute proportion gardée – confrontés à un cas similaire. « Ex-formateur en perfectionnement des adultes », Robert Bibeau enseigne l’économie et l’histoire dans le secondaire au Québec. On lui doit quelques livres dignes d’intérêt, consacrés à l’histoire du mouvement ouvrier, dont un Manifeste du parti ouvrier3, revendiquant un « internationalisme » s’approchant, de manière plus ou moins assumée, du trotskisme ordinaire, de la même veine que celui qui inspira l’école néo-conservatrice américaine. Dans les années 1980, plusieurs figures trotskistes – dont le Français Laurent Murawiec – choisirent d’assurer leurs fins de mois en s’enrôlant dans l’équipe de Richard Perle4, secrétaire à la Défense de Reagan. D’autres investirent des think-tanks français, comme l’IRIS notamment. Autrement dit, Robert Bibeau incarne, à sa façon, le « marxisme du pauvre » tel que brocardé par Louis Althusser, mais n’en continue pas moins son action militante en diffusant des affirmations très contestables en matière d’analyse économique, politique et géopolitique.

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34 ans et toutes ses dents !

 

 

 

 

Des musiciens anglais nous ont demandé, récemment « mais qu’est-ce que signifie “rabelaisien”, que recouvre ce mot au juste ? »

Nous leur avons conseillé de lire, s’ils pouvaient, ce qu’avait dit de Maître François, après être venu recevoir à Paris un Prix Molière, feu Dario Fo, également Prix Nobel de littérature, qui déplorait si fort que les Français ne sachent rien de leur plus grand écrivain, et autant qu’il avait pu voir, s’en fichent éperdument.

On aurait pu leur dire aussi « Voyez Coluche… “rabelaisien”, c’est ça : des choses très sérieuses emballées dans un rire que les imbéciles trouvent gras. » Hélas, les Français, là aussi, ont ri à s’en décrocher les mâchoires et se sont éperdument fichu du contenu sérieux des facéties.

Rabelais-Coluche ; même combat, à cinq siècles de distance.

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Mise en ligne le 12 mai 2020

 

 

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