Vous avez dit bon sens ?

 

 

 

Certains voudraient que cet homme soit président des États-Unis. On les comprend.

Il n’a aucune chance.

 

 

 

Douglas MacGregor

interviewé par Stephen Gardiner le 4 mars 2023

 

 

 

 

 

Ce ne seront pas les Chinois qui le contrediront.

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes en retard d’un jour.

 

 

5 mars 2023

 

Sinistre double anniversaire :

 

Il y a 70 ans mourait Staline.

Il y a 10 ans mourait Chavez

 

 

Celui qui pleure, c’est Raùl, entre Mahmoud Ahmadinejad et Nicolas Maduro

 

 

Il est semble-t-il de mauvais goût de parler, dans les deux cas, d’assassinat. Laissons ce respect humain à ceux qui en ont besoin. Et laissons à Régis de Castelnau le soin de rappeler ce que fut, au temps de Chavez, l’Amérique Latine :

 

 

Salut camarade Chavez !

  

Regis de Castelnau – Vu du Droit – 5.3.2023

 

https://www.vududroit.com/2023/03/salut-camarade-chavez-2/

 

 

Le président Ahmadinejad partageant la douleur d’Elena Frias, mère de son ami mort.

 

 

Aujourd’hui, le sort de l’Iran et du Venezuela est plus lié que jamais.

 

 

 

Salut camarade Staline !

 

L.G.O.

 

 

 

 

 « Je suis venu au communisme à cause de Staline »

Che Guevara

 

 

Le même jour, soixante ans plus tôt, s’éteignait dans des conditions mystérieuses le Petit Père des Peuples.

Peu d’hommes au monde, sinon Robespierre – mais Vladimir Poutine est en train de devenir un concurrent redoutable – ont été plus calomniés que Joseph Staline. Si bien que même les circonstances étranges de sa mort ont été utilisées contre lui.

On sait que le vainqueur de la IIe Guerre mondiale a été victime d’un accident de santé (AVC ?) et qu’il est mort quelques jours plus tard. Feu Henri Guillemin se demandait, si nos souvenirs ne nous trahissent pas, dans quelle mesure les soins dont il avait besoin n’étaient pas arrivés trop tard. Exprès ? Pas exprès ? Les « historiens » ne se sont pas battus pour essayer de savoir. Il était beaucoup plus urgent et plus important de faire du défunt l’épouvantail absolu dont on avait besoin.

Les historiens… sauf un.

 

« Et c’est un cadre à la retraite de l’armée américaine qui assène tranquillement des vérités censurées en France, sur un ton égal, dans le courant d’un exposé fluide ! »…

 

… a écrit, dans son commentaire d’hier, notre si fidèle lectrice Sémimi. Or, ce qu’elle dit de Douglas MacGregor pourrait se dire du professeur Grover Furr.

 

Depuis 2014, au rythme d’un livre par an, Grover Furr s’applique à chercher et à dire « d’un ton égal » la vérité historique sur l’URSS en général et, incidemment, sur Staline. Il n’est pas difficile de reconnaître en lui l’équivalent de ce que furent en France Albert Mathiez pour Robespierre et Abel Lefranc pour Rabelais : un homme qui veut savoir « comment les choses se sont réellement passées » et qui n’a pas peur de le dire. Quand bien même ses étudiants feraient circuler des pétitions pour qu’il soit interdit d’enseignement.

Depuis 2014 aussi, quoiqu’à un rythme moins soutenu, les éditions DELGA se sont attelées à la tâche de le traduire et de le publier en français.

Un des derniers en date est justement celui-ci, qui se rapporte aux exécutions « staliniennes » en masse des années 1937-38 :

 

Grover Furr

Iejov contre Staline

DELGA – 6 mars 2018

219 pages

19 €

Dans ce livre, Grover Furr répond aux questions centrales concernant les répressions de masse en Union soviétique en 1937-1938 connues sous le nom de « lejovchtchina » (la triste période de Iejov) ou, par les anticommunistes, « la Grande Terreur » :

– Qui en fut la cause ?

– Des centaines de milliers de victimes innocentes ont-elles trouvé la mort ?

– Joseph Staline était-il responsable de ces meurtres, comme cela est universellement revendiqué ?

–  Si – comme l’examen nous incite à le conclure – Staline était innocent et a effectivement mis un terme à ce crime massif, pourquoi lejov et ses hommes ont-ils pu continuer à tuer de nombreuses personnes innocentes pendant plus d’un an ?

La présente étude répond à ces questions. Le professeur Furr a étudié toutes les preuves disponibles, la plupart dans des archives soviétiques autrefois secrètes. Il propose des traductions originales de documents historiques essentiels et une analyse détaillée de leur signification dans une synthèse importante qui éclaire enfin l’un des événements clés de l’histoire soviétique.

 

 

Autres œuvres de Grover Furr publiées par DELGA :

 

Khrouchtchev a menti, Paris, éditions Delga, 2014 – 441 p.

Le massacre de Katyn : Une réfutation de la version « officielle » ? Nouvelles découvertes sur le site d’un massacre de masse allemand en Ukraine, Paris, éditions Delga, 2015, 75p.

Les amalgames de Trotsky, Paris, éditions Delga, 2016 – 463 p.

L’énigme du massacre de Katyn, Paris, éditions Delga, 2019, 272p.

 

 

Nous savions que Staline n’avait pas tué Trotski, mais nous ne savions pas que Trotski a bel et bien tenté de faire assassiner Staline.

Pour savoir que « Khrouchtchev a menti », il suffisait de savoir lire. Mais s’est-il contenté de mentir ? L’extrême ressemblance entre les événements qui ont précédé, en France, les exécutions extra-judiciaires de Thermidor, et la préparation, en URSS, d’un meurtre qui n’a été différé que par la guerre, nous en font plus que douter. Attendons patiemment les découvertes et les conclusions de Grover Furr, dont nous ne doutons pas.

Douglas MacGregor, seul (pas vraiment mais presque) contre le Deep State, d’une part ; Grover Furr, tout seul sur 332 millions d’Américains, d’autre part… deux hommes qui nous interdisent, même dans nos moments de plus grande colère, de jeter toute l’espèce humaine avec l’eau du bain.

Et puisque nous sommes en Belgique, rappelons que deux écrivains belges, et non des moindres, n’ont jamais douté un seul instant de Staline : Louis Scutenaire et André Blavier. Pourtant, ni l’un ni l’autre n’ont été communistes. Seulement très intelligents. Et sans doute pas tout à fait privés de conscience de classe.

 

 

 

 

(On l’oublie, mais Sergueï Prokofiev est mort le même jour que Staline – 5 mars 1953 – à Moscou)

 

 

 

 

Mis en ligne le 5 mars 2023

Mis à jour le 6 mars 2023

 

 

One Responses

  • Sémimi

    Et c’est un cadre à la retraite de l’armée américaine qui assène tranquillement des vérités censurées en France , sur un ton égal, dans le courant d’un exposé fluide !
    Et pendant ce temps nos dirigeants enkystés dans l’Otan et dans le giron des néocons de Washington, ont jeté à la population, afin de les occuper, l’os de la modification du départ à la retraite à ronger. Le pouvoir se frotte les mains, il peut se consacrer à couvrir de ce qui reste d’armes dans les arsenaux français, son chouchou chéri, reçu avec de si touchantes embrassades, le génial héros Zelinsky, qui s’enfuira en Chypre rejoindre son fabuleux compte en banque ou ses appartements à Londres , en Italie ou aux États-Unis ,comme le révèle le Colonel Douglas McGregor, dès qu’il sentira le roussi pour sa précieuse personne .
    Ah! Comme la dame allemande qui dirige la Commission européenne a bien fait d’envoyer dans le trou noir ukrainien l’argent durement gagné par le travail des citoyens européens. Car la Commission ne produit rien et c’est notre argent qu’elle distribue à pleines mains sans rendre de comptes à personne. Cela permettra aux oligarques ukrainiens d’accompagner leur dirigeant bien aimé dans son luxueux exil. Merci Madame.
    Quant aux armes qui vident nos arsenaux, livrées par le généreux Occident global et qui sont censées si douloureusement manquer sur le front ukrainien, elles se retrouvent en vente sur les sites pourris et illégaux qui permettent à tous les terroristes de terre de s’approvisionner à bon marché. Comme c’est ballot !

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.