Avec une touchante spontanéité.

 

 

Des centaines de personnes tentent de prendre d’assaut les ambassades d’Iran à Paris et à Londres.

 

 

Des milliers d’autres ont participé à des manifestations contre l’Iran dans les pays occidentaux à la suite de la mort de Mahsa Amini, 22 ans.

 

 

News Desk – The Cradle – 26.9.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

Une manifestante se coupe (ostentatoirement) les cheveux lors d’un rassemblement anti-Iran devant la Chambre des représentants à La Haye, le 23 septembre 2022. (Photo : AFP)

 

 

 

La police, dans les capitales britannique et française, a affronté des centaines de manifestants qui ont tenté de prendre d’assaut les ambassades iraniennes des deux pays le 25 septembre.

Douze personnes au moins ont été arrêtées à Londres et, selon les autorités, cinq policiers ont été « gravement blessés ». Pendant ce temps, la police française a arrêté au moins un manifestant à Paris et a tiré des gaz lacrymogènes et utilisé des équipements anti-émeutes pour empêcher des centaines de personnes de s’approcher de la mission diplomatique iranienne.

 

La foule a scandé « Mort à la République islamique » et a brandi un drapeau qui était utilisé par la monarchie soutenue par l’Occident dans les années qui ont précédé la révolution islamique.

Les manifestations contre l’Iran ont été déclenchées par la mort de Mahsa Amini, 22 ans, qui est décédée trois jours après avoir été prise en charge par la « police des mœurs » et être tombée dans le coma dans un centre de police de Téhéran.

Mais alors que la famille d’Amini a dénoncé les mobilisations violentes – affirmant que celles-ci « n’ont rien à voir » avec la famille et « ne sont pas pour nous » – les médias et les politiciens occidentaux ont alimenté le mouvement à la poursuite de quelques avantages politiques.

Au cours des derniers jours, le ministère iranien des affaires étrangères a convoqué des émissaires occidentaux pour leur communiquer des plaintes officielles quant aux violences dirigées contre les ambassades du pays.

Dimanche, Téhéran a convoqué l’ambassadeur de Grande Bretagne  pour protester contre « l’atmosphère hostile » créée par plusieurs organes de presse en farsi opérant à Londres.

La convocation de l’ambassadeur est intervenue quelques heures après l’attaque de l’ambassade d’Iran à Athènes avec usage de cocktails Molotov, les missions de la République islamique étant tout à coup devenues des cibles dans toute l’Europe.

Pendant ce temps, dans la capitale iranienne, des centaines de milliers de personnes se sont mobilisées dimanche pour « dénoncer les actes de vandalisme et de profanation des lieux saints de l’islam commis par des émeutiers », selon les médias locaux.

Les contre-manifestants portaient des pancartes et scandaient des slogans contre « les émeutiers soutenus par l’étranger » qui se mobilisent depuis plus de dix jours. Ils ont également condamné le rôle des États-Unis et d’Israël dans l’alimentation des manifestations, et ont également pris pour cible les partisans de l’organisation anti-Iran Mujahedin-e-Khalq (MEK).

Le 24 septembre, le président iranien Ebrahim Raisi a averti que ceux qui ont « perturbé la sécurité et la paix du pays » seront traités « résolument ».

 

Source : Hundreds try to storm Iranian embassies in Paris and London (thecradle.co)

 

L’Ukraine ne leur suffit plus.

Il est bien regrettable qu’en 74 ans, on n’ait jamais vu, à Paris par exemple, autant de personnes manifester à la fois pour soutenir la Palestine martyre et ses innombrables morts, adultes, jeunes femmes et enfants compris.

 

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Septembre 2022