Amazones ou pas Amazones ? – I/V

 

 

 

 

 

 

AMAZONES OU PAS AMAZONES ?

I/V.

 

À propos d’un livre paru aux USA en 2014 et en France en 2017

Calamity Jane

 

 

Le titre de ce livre est inapproprié et repose sur un malentendu, car il n’y est pas question un seul instant des vraies Amazones.

L’opus passionnant de Ms Mayor fera cependant date dans l’histoire des recherches universitaires sinon dans l’histoire tout court. En effet, cette somme d’une érudition véritable ne fait pas réellement avancer la connaissance de l’histoire, parce qu’elle est entachée (lestée ? grevée ? encombrée ?) de trois lacunes majeures (lester d’une lacune, oui, il faut oser…) :

 

1° Ms Mayor confond Amazones et femmes guerrières, qui n’ont (eu) en commun que leur sexe et quelques batailles.

2° Victime de la spécialisation contemporaine que chanta si bien Marilyn, Ms Mayor n’a pour ainsi dire pas la moindre notion sûre en matière de religions comparées. Or, aucune étude sérieuse des peuples de la préhistoire – fussent-ils grecs – ne peut se faire sans une connaissance approfondie de leurs croyances, rites, coutumes et traditions, transmises oralement, c’est-à-dire fidèlement, de génération en génération pendant des millénaires, jusqu’à ce que l’écriture, falsifiable, permette de tout mélanger, délibérément ou pas. En conséquence, Ms Mayor ne sait pas où se situe la ligne de partage entre l’histoire et le mythe, passe indifféremment de l’une à l’autre et traite ainsi assez souvent de l’histoire comme si elle fût du mythe et des fables de la mythologie comme si elles fussent de l’histoire.

3° Ms Mayor n’a pas lu Robert Graves, qui a su si magistralement, après une kyrielle d’autres chercheurs, entreprendre le tri nécessaire entre l’une et l’autre ou plutôt montrer ce qui, dans la fondation des mythes, est dû à l’histoire véritable et ce qui, dans l’histoire, reproduit quelquefois le mythe archétypal, non sans démontrer au passage quelques erreurs de Freud.

 

Le travail (remarquable, répétons-le) de Ms Mayor présente aussi des faiblesses qui lui sont propres. Mieux vaut les mentionner au passage pour bien nettoyer le paysage.

Visiblement, en femme élevée dans le pays au monde qui a poussé le plus loin les tares du patriarcat, elle n’arrive même pas à imaginer que « les hommes » aient TOUT appris des femmes, y compris à faire la guerre, et non l’inverse.

 

 0sh-Tisch la Guerrière « baté » de la tribu des Crow, qui excellait aussi bien aux travaux féminins que masculins, Amérique du Nord, fin du XIXe siècle.

 

L’idée, si profondément intériorisée par elle, qu’il soit glorieux pour des femmes d’arriver à « égaler » les hommes est ce que notre cher et irremplaçable Gustave (Flaubert) appelait « une idée reçue ». Et le propre des idées reçues est d’aveugler les esprits pour les empêcher de voir ce qui crève les yeux. Or, diriger des sociétés et s’entrebattre à main armée sont des faits de culture, pas de nature. Les loups ne se tuent pas entre eux, ni les lions, ni les aigles. Ce sont les humains qui le font et eux seuls, et pas depuis toujours. Ils le font par habitude acquise, grâce à ce cadeau à deux tranchants de notre Mère Nature qu’est notre « libre arbitre ».

Autre faiblesse, qui découle évidemment de ce qui précède : à partir d’un certain moment, c’est-à-dire à partir de l’épisode plus que douteux et traité comme histoire véritable de la rencontre d’Alexandre le Grand avec une pseudo-Amazone prénommée Thalestris, Ms Mayor se laisse aller avec délices à des fantasmes de midinette, se met à interpréter un mélange d’histoire et de mythe dans un sens de plus en plus hollywoodien, et gratifie son lecteur de productions à grand spectacle d’histoires d’amour édifiantes (selon une morale plus ou moins de la religion réformée) qui vont de Mithridate et de sa « reine des Amazones » Hypsioratéa à une reine Sémiramis qu’aurait adorée Cécil B. DeMille, en passant par un Pompée le Grand chevaleresque au point de renvoyer, au printemps de 65 avant notre ère, des prisonnières scythes étiquetées « amazones », dans leurs foyers, après les avoir fait défiler dans ses triomphes, au lieu de les étrangler suivant la coutume.

On en pleurerait d’attendrissement, si on n’était allergique aux machins du genre gentils-cowboys-et-méchants-Indiens en technicolor. Au fur et à mesure que le livre avance, on glisse de plus en plus dans les apparentements sollicités, au moyen de quelques légendes recueillies chez divers peuples du Caucase, et on se prend à rêver de ce que des poètes aussi intuitifs que Graves ou le Gallois Evan Evans en auraient tiré pour remonter le fil de l’histoire.

Ce qu’il faut mettre au crédit de Ms Mayor, c’est le travail de bénédictin auquel elle s’est livrée pour passer en revue tout ce qu’ont pu dire des « Amazones » les auteurs de l’Antiquité [quoique cela eût déjà été fait dans une large mesure en France par M. Pierre Samuel],  cités avec sérieux et irréprochablement référencés en notes. C’est là un outil de premier ordre mis à la disposition des chercheurs.

Ce qu’elle a fait aussi, c’est interroger les quelques milliers de poteries grecques dépeignant nommément des « Amazones »… ou ce qui en a tenu lieu dans l’imaginaire grec, sans parler des propagandes.

Exemplaire également le rapprochement entre ce que racontent ces poteries, de nombreux siècles après l’extinction des vraies Amazones et ce qu’ont révélé les plus récentes trouvailles archéologiques, dans les territoires où ces fidèles de la déesse-lune arménienne Amaz ont vécu, fondé et tenu des villes, avant d’être définitivement rayées de la surface terrestre par l’impérialisme grec le plus patriarcal qui, cependant, a davantage que tout autre contribué à en préserver la mémoire. Seule l’extermination des Amérindiens par les prédateurs européens peut donner une idée de ce que fut, quelque 1300 ans avant notre ère, le nettoyage par le vide de ce dernier carré de résistance matriarcale que furent les Amazones. Le livre dont il est question ici ne remonte pas au-delà de ± 800 ans avant J.-C.

Pour illustrer le décalage entre le livre de Ms Mayor et la réalité historique, ne prenons qu’un seul exemple : son prologue. Elle y « raconte » le mythe (car c’en est un) d’Atalante, tel que les Grecs nous l’ont transmis, bien qu’il ne fût grec en rien. Est aussi passée en revue de façon très détaillée cette histoire de la vierge chasseresse apparemment rétive au mariage, qui finit par se faire capturer par un moins rapide qu’elle à la course mais bien plus malin stratège, avec qui elle finit par s’unir, à un point tellement offensant pour Zeus (dans un de ses temples…), qu’il les punit tous les deux en les transformant en lions. Et Ms Mayor d’échafauder des hypothèses dont l’insanité l’aurait frappé si elle avait lu Les mythes grecs et La déesse blanche avant de se lancer dans la carrière. Et de s’étonner que Pline l’Ancien ait pu écrire que « le lion ne peut pas s’accoupler avec la lionne » alors que n’importe quel jardin zoologique vous prouvera le contraire, etc…

 

 

Une Katharine Hepburn de 24 ans dans le rôle d’Atalante : Le mari de la guerrière, Broadway 1932

 

 

[Incidente. Que les femmes des toutes premières sociétés humaines (matriarcales) aient été chasseresses paraît suffisamment évident et a été largement démontré n’en déplaise aux fables patriarcales modernes sur la division du travail entre les sexes et l’impossibilité de faire certaines choses quand on doit mettre bas, etc.

Or, on peut soutenir que l’humanité ne s’est pas tant divisée alors en mâles et femelles qu’en nomades et sédentaires. Je ne sais plus qui a dit que les nomades sont toujours libertaires et les sédentaires toujours conservateurs… autre évidence qui a poussé Byron à remettre en question le mythe (nomade) d’Abel et de Caïn, et même à le qualifier d’imposture. Parce que le sédentaire Caïn, agriculteur (l’agriculture étant une des multiples inventions matriarcales), faisait à son dieu offrande non sanglante des prémices de ses récoltes, alors que l’éleveur Abel en faisait au sien (le même ?) de toujours sanguinolentes, soient les premiers-nés de ses troupeaux. Pour le poète, c’est Abel qui, poussant devant lui ses moutons et ses chèvres, ne pouvait qu’envahir – et dévaster – les champs de son  « frère », écartant sa résistance de bouseux d’un couteau expert comme l’ont démontré des dizaines de générations de « cow-boys » de la steppe européenne, pour ensuite écrire l’histoire à la manière des vainqueurs : « Caïn m’a tuer ».]

 

 

Je signale en passant, pour être complète, que, si Ms Mayor traque les femmes guerrières dans beaucoup de pays –jusqu’en Chine – elle ne dit pas un mot des Libyennes, qui ont pourtant bien davantage que d’autres le droit d’ancienneté dans la carrière, puisqu’on sait qu’Athéna, sous le nom de Neith, avant d’émigrer en Grèce, est « née sur le lac Tritonis » – lequel se trouvait dans la Libye actuelle, entre Tripoli et la Thèbes d’Égypte – « chez les femmes-chèvres ». Elles se sont pourtant maintenues, en société patriarcale, jusqu’en 2011. Sans doute n’en parle-t-elle pas parce que son pays venait, quand elle a écrit son livre, de les rayer brutalement de la surface du globe. Je ne désespère pas de pouvoir réparer ici cette lacune.

 

 

Sur un chapitre qui nous en dit plus long qu’il ne croit.

 

Le chapitre XVII des Amazones, « Bataille pour Athènes » commence ainsi :

 

« Au moment de leur âge d’or, les mythiques Amazones, toujours à la recherche de nouveaux territoires, auraient envahi l’ouest et le sud, partant à la conquête de grandes zones autour de la mer Noire et en Asie Mineure, comme l’avaient fait, auparavant, les Scythes historiques. Les Grecs imaginaient une grande bataille dans laquelle Athènes elle-même avait été la cible des objectifs impériaux et de la colère des Amazones. Cette bataille terrifiante, qui signera leur échec après une ultime contre-attaque désespérée de Thésée et des Athéniens “ne fut pas, à ce qu’il paraît, une guerre de femmes, mais une affaire très sérieuse”, écrit Plutarque dans sa biographie de Thésée. Selon le récit grec, l’armée d’invasion de la reine des Amazones, Orithie, avait submergé le nord de la Grèce et mis le siège devant l’Acropole. Une victoire des Amazones aurait signifié une profonde humiliation et peut-être même la fin de la jeune cité athénienne.

Le cours de la bataille a été décrit avec de minutieux détails par Clidemus, un historien [?? ndA] de l’Attique (ve ou ive siècle av. J.-C.) dont l’oeuvre est malheureusement perdue ; il ne nous reste que quelques citations chez Plutarque qui a pu aussi consulter de nombreuses autres œuvres perdues… etc.etc.» p. 328

 

Ah, Plutarque !…

Ms Mayor atteint là des sommets dans l’art du méli-mélo et de l’amalgame.

Elle affirme avec aplomb un impérialisme des Amazones « au temps de leur splendeur » tout en les qualifiant (on n’est jamais trop prudent) de « mythiques ». On ne saurait pas qu’il s’agit, avec les Amazones, d’histoire presque inconnue d’il y a trois mille ans, on se croirait en plein exceptionnalisme US. S’étant mise à couvert par un « les Grecs imaginaient », elle fonce tête baissée dans le récit (très détaillé) de cette « grande bataille », qui fit d’Athènes « la cible de la colère » expansionniste de ces dames, expliquant qu’elle avait été provoquée par un méfait, à leur encontre, de Thésée, qui, aux dernières de nos nouvelles, n’est pas un personnage historique mais un mythe. Et de décrire avec moult détails circonstanciels le siège « selon l’histoire grecque » de l’Acropole, dont la chute aurait constitué « une profonde humiliation et peut-être même la fin de la jeune cité athénienne ». Fichtre.

 

[Accordons-nous une petite parenthèse et prenons l’exemple de Thésée : Donc, Thésée n’est pas un personnage historique, c’est un mythe. Mais un mythe rend toujours compte de quelque chose qui s’est réellement produit – progressivement, sur un certain nombre de siècles, voire de millénaires –. Thésée est le mythe secrété par l’imaginaire grec pour attester du passage à une société patriarcale, aristocratique et guerrière, à la faveur de la prise du pouvoir en Grèce par les envahisseurs achéens, et de leur expansion impérialiste en Méditerranée, qui a débuté par un affrontement décisif avec les Crétois. D’où l’histoire du fabuleux « Minotaure » qu’il fallait vaincre. (Les rois sacrés de Cnossos s’affublaient, dans certaines cérémonies religieuses, d’une tête de taureau, en l’honneur de leur déesse-mère de la fécondité, qui était une « vache en chaleur » ou Pasiphaé, titre que portaient les reines-prêtresses de ce pays.) D’où le mythe d’Ariane introduisant l’étranger dans la place mythe qui, d’ailleurs, se répétera bien plus tard en Italie, avec celui de Tarpéia (toutes des salopes !) introduisant les Romains dans sa ville étrusque (je mets un post it sur le buffet pour que Théroigne vous raconte ça quand elle en sera à l’Étrusque de la guerre 14-…).

Ms Mayor parle sans rire des Amazones comme des « filles d’Arès ». Qui était Arès ? Le dieu de la guerre olympien des Grecs. C’est-à-dire un des dieux mâles que se sont inventé les Achéens, lorsqu’ils ont dépouillé la grande Aphrodite de ses pouvoirs pour les « splitter » entre plusieurs mâles. Aphrodite, déesses de toutes les violences, fut ainsi supplantée par Zeus, dieu des violences du ciel, par Poséidon, dieu des violences maritimes et souterraines, par Arès, dieu des violences guerrières, par Aidoneos ou Hadès, dieu de la violence faite par la mort à la vie et par Eros, dieu des violences amoureuses, dont ils ont fait son fils, on ne sait pourquoi. Ils ont bien fait aussi d’Arès son amant. Alors que les derniers matriarcaux la voyaient en « épouse » d’Héphaïstos, demi-dieu des violences maîtrisées par les hommes…  Que les Grecs aient fait de leurs ennemies disparues des « filles » de leur dieu Arès pour rendre hommage à leur bravoure, on le comprend sans peine, mais qu’une anthropologue du XXIe siècle s’y laisse prendre à ce point ne donne pas une idée grandiose de l’état de nos cerveaux. ]

 

Comme il est absolument certain qu’il n’y eut jamais d’invasion de la Grèce par des Amazones – Hérodote, pour ne citer que lui, n’eut pas manqué de nous en informer, ne fût-ce que par ouï-dire – il ne reste qu’une seule éventualité : les Grecs l’ont inventée. La question titillante à 1.000 €, est : POURQUOI ? Et comment se fait-il que le récit fantasmé regorge d’indications précises sur les différents lieux de l’empoignade supposée, et ce jusqu’au travers des broderies chères à Diodore de Sicile et à Plutarque ?

 

 

« La mythique bataille pour Athènes. Les Amazones prirent position sur l’Aréopage et le mont des Nymphes. Les Athéniens attaquèrent leur position au Lycée, à l’Ardette, au Palladium et au mont des Muses. Les murs et les différentes structures ont été ajoutés pour faciliter l’orientation dans la topographie d’Athènes. © Michèle Angel »

 

 

C’est que, probablement, cette bataille pour Athènes fut réelle. Comme le furent des tas d’autres, qui opposèrent pendant des siècles TOUTES les villes grecques les unes aux autres, aux Mèdes, aux Perses, et tutti quanti.

Dans ce cas, si on veut bien laisser de côté pour un instant les Amazones et ne garder que le déroulement des « faits », on a l’impression de tomber en plein dans une Commune de Paris athénienne de l’Antiquité, autrement dit dans l’affrontement interne de deux parties d’une population. Quelles deux parties ? Non pas, ici, le peuple contre la bourgeoisie mais les femmes contre les hommes. Autrement dit, « l’invasion d’Athènes par les Amazones » avoue entre les lignes un soulèvement bien réel des femmes d’Athènes contre la société la plus machiste qui ait jamais existé, preuve qu’elles ne se sont pas laissé réduire sans combattre (combien de fois et pendant combien de siècles ?) avant d’être vaincues.

Les Amazones – les vraies – c’est, répétons-le pour enfoncer définitivement le clou, le dernier carré irréductible du matriarcat (hommes et femmes d’abord) voué à la disparition. La bataille d’Athènes, c’est un soulèvement des mères contre les pères, à l’intérieur d’un patriarcat déjà existant. Les femmes guerrières de Ms Mayor ont bien existé, c’est vrai, près d’un demi millénaire après la disparition des « Dames-Lunes à cheval » de Robert Graves, dans des sociétés patriarcales nomades qui ne pouvaient subsister qu’ainsi : les deux sexes participant à égalité à toutes les activités communes, à l’exception d’une seule, l’exercice du pouvoir.

On ne se lasse pas de citer M. Jacob_Dellacqua (« cent mille ans de matriarcat, dix mille ans de patriarcat »). Il est certain, même si la quasi-totalité de nos contemporains et contemporaines n’est pas prête à l’admettre, que les « mères » ont tout inventé et tout appris aux futurs « pères » : à se tenir sur deux jambes, à marcher, à parler, à subvenir à leurs besoins, à se tenir en santé, à communiquer par le langage, à écrire [il n’y a nulle part de dieu de l’écriture, seulement des déesses : le Thot du panthéon égyptien n’est pas un homme, c’est un ibis, et une appropriation tardive], à faire pousser des choses, à chasser, à apprivoiser d’abord des ânes ensuite des chevaux, à les monter, à fonder des villes, à fondre le fer, etc. etc., et sans doute aussi à se battre, personne n’est parfait. Peut-être, pour certaines de leurs inventions, auraient-elles mieux fait de s’abstenir, mais, admettons-le une fois pour toutes, chez les humains de quelque sexe qu’ils soient : tout ce qui est imaginable est faisable et sera fait.

Or, pour les pères, il ne suffisait pas d’avoir remporté sur les mères une victoire totale, il fallait aussi que l’ordre antérieur n’eut jamais été, que la société nouvelle eût existé de tout temps, fût « l’ordre naturel des choses ». D’où la nécessité d’occulter toute réalité qui dérangeait, dans cette « histoire » en fer de lance (début-déroulement-fin) qui n’existe que depuis eux (l’histoire des mères était circulaire ou, si on veut, cyclique ; elle se répétait à l’infini sans apparemment progresser, à l’imitation des saisons : « éternel retour », etc.)

Aujourd’hui, les pères sont en train de découvrir avec douleur – voire égarement – que le progrès censé animer leur histoire pourrait bien n’être qu’un leurre. Cette désillusion engendrera-t-elle une espèce d’embryon de sagesse ? Chi lo sa ?

Pour l’instant, les esprits, même les plus brillants parmi les mâles – à l’exception de quelques-uns, bénis soient-ils – ne sont pas prêts à regarder sans frémir cette réalité en face. C’est au point que M. Malaparte, dont il fut question ici récemment, dans les chapitres où il se déchaîne si violemment contre cette homosexualité qui à la fois le fascine et le révulse, en vient à classer les Athéniens (pères de la démocratie, pas vrai ?) parmi ceux dont l’homosexualité fut une réaction « de l’esprit » à la tyrannie. Cette société qui institutionnalisa la pédérastie ne lui paraît pas du tout avoir instauré une des formes de tyrannie les plus achevées qui aient existé [les femmes au gynécée pour la reproduction, les petits garçons pour la bagatelle et les hétaïres parce qu’il faut bien pouvoir aller se plaindre à quelqu’un], mais, comme son Italie fantasmée des XIV et XVe siècles, avoir été la réaction instinctive des malheureux mâles à « la tyrannie », à une perte brutale de leur liberté. Tyrannie de qui ? Des mythiques Amazones de Ms Mayor ?

Il faut dire que la déesse principale des ancêtres étrusques de MM. Malaparte et Pasolini s’appelait Turan, d’où nous est venu le mot « tyran » et que les mystères de l’ADN nous sont encore pour la plupart inconnus.

Nous mettrons donc au crédit de Ms Mayor qu’elle nous a, fût-ce involontairement et de manière indirecte, apporté la preuve que les femmes grecques de la haute Antiquité ne se sont pas laissé réduire sans combattre, et même qu’elles ont été vaincues par les moyens déloyaux qui ont cours encore aujourd’hui pour venir à bout de la spontanéité des peuples et de la démocratie qui en est une expression au moins approximative.

 

 

[À propos de MM. Malaparte et Pasolini, mais aussi Rabelais, Saint-Just, Baudelaire, Powys, Léautaud, Proust, Céline, Simenon, pour ne rien dire du fils de Folcoche, il y aurait une belle étude à faire sur le rapport entre ne fût-ce que les plus grands écrivains et leur mère, aujourd’hui encore, aujourd’hui surtout.]

 

 

Quand elles ne faisaient pas trop la différence entre leurs petits et ceux des animaux

d’après ce qu’il en reste aujourd’hui

 

Femme allaitant une antilope (Inde-Népal)

 

Au Myanmar, femme allaitant deux bébés tigres en danger de mort (souvent les animaux allaités sont des orphelins)

 

En Nouvelle Guinée (chiots)

 

Au Zimbabwe

 

 

Une femme Awa Guaja – tribu presque éteinte du Brésil – allaitant un petit singe en même temps que son fils.

 

 

Une autre femme Awa Guaja allaitant un rat

 

En Afrique : bébé et porcelet orphelin frères de lait.

 

Là, c’est sur l’Orénoque (Venezuela ou Colombie) et c’est un autre petit porc.

 

 

Chez les Bishnoï du Rajasthan, bébé et faon

 

 

Un autre petit faon

 

 

Chevrettes et chevreaux chez les mêmes

 

 

Petit singe, en Inde.

 

 

Le petit frère du tigre

 

Là, c’est en Malaisie et le bébé-singe revient de loin

 

 

Oui, c’est en Amérique du Nord

 

Cette mère allaite deux bébés tigres

 

Là, c’est un petit chien

 

Encore un  porcelet

 

Mais les animaux plus grands y ont droit aussi.

 

 

Les petits veaux par exemple

 

Chez les Yanomami (Brésil et Vénézuela)

 

Elles allaitent aussi des animaux en Occident (surtout des chats et des chiens orphelins) mais ne se soucient pas trop qu’on le sache. Peut-être des siècles d’immixtion dans leurs consciences les ont-ils rendues prudentes…

 

 

 

Commentaires oiseux sur l’édition française, histoire de mériter mon surnom

 

La rareté et la qualité des images sont un atout majeur du livre dans sa version U.S. Elles sont indiscernables dans l’édition en français, rappelant hélas le légendaire « combat de nègres dans un tunnel » et c’est grand dommage. Dû à quoi ? Pauvre qualité de l’impression ? Papier bouffant ? Les deux ? Une réédition devrait s’en préoccuper.

On notera aussi l’absence de quelques photos (en couleurs sur papier glacé dans l’original) grâce auxquelles, pourtant, on apprend qu’il existe en Amérique des sociétés équestres où des jeunes femmes s’entraînent au tir à l’arc sur cheval au galop – flèche du Parthe incluse – et que, de nos jours encore, des jeunes femmes ou filles du Kazakhstan chassent à l’aigle, elles aussi sur des chevaux au galop (guider, d’une main, un cheval lancé à fond de train derrière une proie véloce, tout en maîtrisant de l’autre un aigle de six kilos qu’il faut faire s’envoler quand et comme il convient n’est certes pas à la portée de la première femme venue susceptible de devoir accoucher de temps en temps, mais du premier homme venu non plus). Preuves :

 

L’archère US Katie Stearns, montant Tasha (Ranch de la Flying Duchess, Arlington, Washington – photo Richard Beard)

 

 

L’archère Roberta Beene, des Rogue Mounted Archers, sur Tempo, exécutant un tir du Parthe à ± 23 miles/heure sur un arc à pression de tirage de 34 livres – photo communiquée par Darran Wardle, www.mountedarchers.org

 

 

La chasseresse à l’aigle Magpal Abrazakova, 25 ans et son aigle Akzhelke, 10 ans. Kazakhstan – photo Shamil Zhumatov, pour Reuters, 2013

 

Contentons-nous de constater que ces sports pourtant spectaculaires ne sont pas des disciplines olympiques. Tiens, tiens…

 

 

Un dernier mot sur l’édition en français :

 

Elle est précédée d’une préface de Mme Violaine Sébillotte Cuchet, qui trouve que :

 

« Adrienne Mayor a donc bien raison de tenter l’aventure. L’enquête sur les femmes combattantes, que l’on pourra par extension désigner comme les filles des Amazones, mérite d’être poursuivie y compris si l’on croit – malgré Adrienne Mayor –  que les Amazones des poètes et des peintres de la Grèce antique n’ont pas eu d’autre existence que fictionnelle. »

 

Cette condescendance de l’université, c’est-à-dire de la « Science », à l’égard de l’« Art », m’a amenée à conclure cette première tranche de mes « Amazones ou pas Amazones ? » sur une citation de Robert Graves, qu’il faudrait afficher au fronton de toutes les poussinières à écoliers limousins, comme « Liberté-Égalité-Fraternité » à celui de toutes les mairies.

 

« des assertions mythographiques parfaitement raisonnables pour les quelques poètes encore capables de penser et de s’exprimer en sténographie poétique ne sont que nonsens ou enfantillages pour la plupart des clercs. 

[…]

« Ce qui est plaisant, c’est que plus le cerveau d’un clerc est prosaïque, plus il est supposé capable d’interpréter la signification de l’ancienne poésie ; c’est qu’aucun n’oserait prétendre à une quelconque autorité sur plus d’un seul sujet nettement délimité, par peur d’encourir l’aversion et la méfiance de ses collègues. Ne bien connaître qu’une seule chose est le fait d’un esprit barbare : la civilisation n’existe pas sans un rapport plein de grâce entre toutes les variétés d’expérience et un système central de pensée humaniste.

[…]

« Mais que tant de clercs ne soient que des barbares, est au fond sans importance, dès lors que quelques-uns d’entre eux sont prêts à mettre leur savoir de spécialistes à la disposition des quelques penseurs indépendants, c’est-à-dire des poètes, qui essaient de maintenir la civilisation en vie. Le clerc est un carrier, pas un architecte, et tout ce qu’on attend de lui, c’est qu’il casse proprement ses pierres. Son travail est l’assurance du poète contre l’erreur factuelle. Il n’est que trop facile, hélas, au poète, dans ce monde en pleine pagaille livré aux à peu près, de se fourvoyer dans la fausse étymologie, l’anachronisme ou l’absurdité mathématique, en s’efforçant d’être ce qu’il n’est pas. Son affaire, c’est la vérité. Celle du clerc, c’est le fait. Le fait ne peut être éludé. On pourrait dire autrement que le fait est une tribune représentative sans droit législatif, mais avec droit de veto. En somme, le fait n’est pas la vérité, mais un poète qui croit pouvoir se passer du fait ne peut trouver la vérité. »

Robert Graves, La déesse blanche

 

 

 

Flèche du Parthe à ma mode :

Dans un ouvrage mentionné par une note en bas de page (Hommes et femmes dans l’Antiquité grecque et romaine. Le genre : méthode et documents, Colin, Paris, 2011), Mmes Violaine Sébillotte Cuchet et Sandra Boehringer soutiennent par exemple qu’il n’a pas existé, dans l’Ionie antique, patrie d’Homère, de Sapho et patrie d’origine de la jeune sicilienne auteur de l’Odyssée, de bardes ambulants au féminin, alors qu’elles apportent elles-mêmes les preuves du contraire, ce dont j’espère pouvoir vous entretenir un jour à propos de Samuel Butler, de sa célèbre thèse et de ceux qui n’ont pas craint de la prendre au sérieux, dont George Bernard Shaw mais pas que.

 

 

Pour les anglophones et compte tenu des bémols ci-dessus (répétons-le, les Amazones « égales des hommes » de Ms Mayor sont à lire, il faut juste savoir ce qu’elles ne sont pas).

 

 

Prof. Adrienne Mayor of Stanford visited Google’s Cambridge, MA office to discuss her book, “The Amazons : Lives and Legends of Warrior Women across the Ancient World”. It is the first comprehensive account of warrior women in myth and history across the ancient world, from the Mediterranean Sea to the Great Wall of China.

Adrienne Mayor is an independent folklorist/historian of science who investigates natural knowledge contained in pre-scientific myths and oral traditions. Her research looks at ancient “folk science” precursors, alternatives, and parallels to modern scientific methods. She is Research Scholar, Classics and History and Philosophy of Science, at Stanford.

 

 

Et voilà déjà que le livre suivant de l’auteur vient de sortir : sur les robots ! Ce sera pour plus tard.

 

 

Sans rapport avec ce qui précède mais parce que je viens de le lire* et que chaque gorgée est d’ambroisie…

 

Paul-Heinrich Dietrich baron d’HOLBACH

Essai sur l’art de ramper à l’usage des courtisans… et autres conseils des classiques pour survivre en politique

Paris, J’ai Lu, 2015

Collection : Librio philosophie n° 1096

96 pages – 2 €.

 

En moins de cent pages et pour deux euros : d’Holbach, Machiavel, La Bruyère, La Fontaine, le duc de Saint-Simon, le cardinal de Retz et, feu d’artifice final : Chamfort ! Dont cette fusée :

 

« Les courtisans et ceux qui vivaient des abus monstrueux qui écrasaient la France, sont sans cesse à dire qu’on pouvait réformer les abus sans détruire comme on a détruit. Ils auraient bien voulu qu’on nettoyât l’étable d’Augias avec un plumeau. » (1795)

 

qui pourrait servir de réplique aux détracteurs des Gilets Jaunes. Quoi qu’il en soit, si vous n’achetez pas ce petit livre et si vous n’en faites pas votre bréviaire d’au moins une semaine, vous êtes des nuls.

________________

* Début 2018…

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 19 janvier 2019

 

 

À voir/écouter autant qu’à lire…

 

 

 

 

 

 

À VOIR/ÉCOUTER autant qu’à lire…

 

Mais notons en passant qu’après-demain, on célébrera l’anniversaire de naissance de :

Augustin Robespierre (1763)

Grigori Raspoutine (1869)

Et qu’on commémorera, avec des degrés de tristesse divers, la mort de

Louis XVI (1793)

Vladimir Ilitch Oulianov « Lénine » (1924)

Georges Méliès (1938)

George Orwell (1950)

Blaise Cendrars (1961)

 

 

 

 FRANCE

 

 

 

Parce qu’il devrait faire de la politique…

 

Réquisitoire d’un policier contre sa hiérarchie et le gouvernement

 

 

Alexandre Langlois est policier. Menacé par sa hiérarchie pour « déloyauté », il dénonce la gestion du maintien de l’ordre par le gouvernement dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, l’instrumentalisation des forces de l’ordre par le pouvoir, et les conditions de travail difficiles dans un contexte de hausse des cas de suicides chez les policiers. Mis en ligne par Virginie Cresci (Le Media)

 

 

 

 

 

Parce que c’est un des derniers vrais éditeurs qui restent et qu’il énonce la vraie équation…

 

Éric Hazan, spécialiste de la Révolution : « Ce système vit ses derniers temps »

 

 

Fondateur de la maison d’édition La Fabrique et auteur d’ouvrages historiques, Eric Hazan a accordé un entretien à RT France. Il a notamment fourni un éclairage historique sur le mouvement des Gilets jaunes. Pour lui, « c’est sans précédent ».

 

 

 

 

 

Globalisation forcée…

 

[URGENT] Texte intégral et analyse du Traité franco-allemand d’Aix-La-Chapelle qui sera signé le 22 janvier

Les Crises – via L.G.S. 16.1.2019

 

 

Le Traité franco-allemand d’Aix-La-Chapelle va être signé le 22 janvier par Emmanuel Macron et Angela Merkel.

Il s’appuiera sur le traité de l’Elysée, signé à Paris en 1963 par Charles de Gaulle (qui doit se retourner dans sa tombe…) et Konrad Adenauer. On notera le symbole, passant de l’Elysée à la ville de l’empereur Charlemagne.

Comme il y a beaucoup de fantasmes et de fake news délirantes autour de celui-ci, en voici le texte intégral pour que vous puissiez vous faire votre avis.

Il est cependant frappant de voir comme beaucoup de grands médias mettent en avant les quelques petits points positifs (« simplifications pour les frontaliers »), sans parler des gros points négatifs… (voir les articles de presse ici ou par exemple)

Lire la suite…

 

Source : https://www.legrandsoir.info/urgent-texte-integral-et-analyse-du-traite-franco-allemand-d-aix-la-chapelle-qui-sera-signe-le-22-janvier.html

 

 

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Lire aussi…

 

Traité franco-allemand d’Aix-la-Chapelle : dangereux instrument de désétatisation en Europe

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics17.1.2019

http://russiepolitics.blogspot.com/2019/01/traite-franco-allemand-daix-la-chapelle.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+RussiePolitics+%28Russie+politics%29

 

 

 

 

 

Permanence (éternité ?) des luttes…

 

« …je savais qu’à un moment ou un autre, mon heure arriverait. »

Cesare BATTISTI

 

Cette lettre de Cesare Battisti a 10 ans.

Le Grand Soir15.1.2019

 

 

 

 

Il l’avait écrite dans la prison de Papuda, à São Sebastião le 18 février et transmise le 20 février 2009 à son comité de soutien français animé par Fred Vargas qui souhaita qu’elle soit diffusée. Elle a été lue en séance plénière au Sénat brésilien, par le sénateur José Nery. Elle a circulé à travers tout le Brésil et l’Italie.

En France, elle a été publiée par Le Grand Soir (mais pas par les journaux qui font l’opinion et qui savent et qui répètent, à lire les médias et politiciens hystériques italiens, que Battisti est un « terroriste »).

La classe politico-médiatique française a jugé et condamné, sans jamais entendre le prévenu. Des « leaders d’opinion » soupçonnent un acharnement idéologique dans lequel Battisti n’est qu’un pion utilisé pour faire passer un message aux militants prêts à s’engager contre le fascisme qui gagne l’Europe et qui vient de triompher par les urnes au Brésil et en Italie. Oui, mais, l’écrivain est malgré tout un bâton merdeux. Pas vrai, Evo Morales ?

Lire la suite…

 

Source : https://www.legrandsoir.info/cette-lettre-de-cesare-battisti-a-10-ans.html

 

 

 

 

D’un Battisti … l’autre

Philippe Arnaud – Le Grand Soir 14.1.2019

 

 

Cesare Battisti – exécuté le 12 juillet 1916

 

L’événement dont je veux parler est celui de l’arrestation, en Bolivie, de Cesare Battisti, militant d’extrême-gauche italien, accusé de quatre meurtres dans son pays durant les « années de plomb », et réfugié d’abord en France (où il bénéficia de la protection de François Mitterrand), puis, après l’arrivée de la droite en France, réfugié au Brésil, où il bénéficia de nouveau de la protection du président Lula.

Les remarques que j’entends faire sont des remarques sur le « creux », c’est-à-dire sur ce qui n’a pas été dit dans les médias à propos de cette arrestation et du principal intéressé, par exemple dans le journal télévisé de 13 h du dimanche 13 janvier de France 2, présenté par Leïla Kaddour.

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/d-un-battisti-l-autre.html

 

 

 

 

Faut-il haïr les journalistes ?

Théophraste R – Parlons (inter) net 17.1.2019

 

 

 

 

Prenez-en dix qui répètent à l’envi cette infox : Mélenchon pousse à la violence car il a dit : « La haine des journalistes est saine » [1].

Prenez-en autant qui, sans moufter, laissent Castaner salir ainsi leur micro : « Je ne connais aucun policier, aucun gendarme, qui ait attaqué des gilets jaunes. »

Prenez dix éditocrates et journalistes de plateaux qui savent que Castaner ment, mais qui se taisent et dissertent sur la violence des gilets jaunes.

Prenez dix sites Internet d’information alternative, cent internautes sur les réseaux sociaux qui diffusent des centaines de témoignages de la haine anti-gilets jaunes et des violences policières fachoïdes [2].

La mafia journaleuse hurle à la moindre chiquenaude administrée à l’un des siens par un excité cagoulé ou un gilet jaune (lequel perdra peut-être en suivant un œil, une main, ses dents…). Sait-elle, la mafia corporatiste vendue à ses patrons milliardaires que, si elle continue comme ça, on entendra bientôt dans les rues « Tout le mon-dé dé-tes-te les mé-dias » ?

Le gouvernement vient (15 janvier) de s’émouvoir des dégâts causés par les tirs sur les manifestants [3]. Les médias ont enfin le feu vert pour en parler et nous les montrer.

Théophraste R. (journaliste parfois poursuivi par les CRS, jamais par le peuple).

______________________

Notes.

[1] Il a dit : « Si la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine, elle ne doit pas nous empêcher de réfléchir et de penser notre rapport à eux comme une question qui doit se traiter rationnellement dans les termes d’un combat ». Y ajouter ses multiples déclarations contre toute violence.

[2] Dans certains bureaux de vote proches de casernes de gardes mobiles, le score du FN frôle parfois la majorité absolue.

[3] Le 15 janvier, le directeur de la police nationale, le préfet Éric Morvan, a (enfin !) fermement demandé par écrit aux policiers de ne jamais viser la tête des manifestants.

Source :  https://www.legrandsoir.info/faut-il-hair-les-journalistes.html

22 

 

 

 

 

 

Où l’on voit l’Art (Gérard Mordillat, romancier) remettre à sa place la Science (Patrick Lemoine, psychiatre), prise en flagrant délit d’analphabétisme historique et de pensée en file indienne.

CHEERS !

 

Interdit d’interdire – RT.fr17.1.2019

 

 

Frédéric Taddeï recevait, jeudi, le romancier Gérard Mordillat pour son livre Ces femmes-là, aux Éditions Albin Michel, ainsi que le psychiatre Patrick Lemoine pour son ouvrage Histoire de la folie avant la psychiatrie écrit en collaboration avec Boris Cyrulnik, aux Éditions Odile Jacob.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 19 janvier 2019

Centenaire de la mort de Rosa Luxembourg

 

 

À lire… – II.

 

 

 

 

 

 

À LIRE… II

 

Modi recherche les bonnes grâces de Trump mais ça ne marchera pas 

 

K. BHADRAKUMARIndian Punchline 8.1.2019

 

 

 

Il a fallu près d’un an avant que le Premier ministre Narendra Modi et le Président US aient une autre conversation téléphonique. La dernière fois qu’ils se sont parlé remonte à février 2018. Lundi, Modi a pris l’initiative d’appeler.

Deux comptes rendus divergents de la conversation se sont fait jour. La version indienne s’est donné beaucoup de mal pour injecter quelque brio dans la conversation, disant que « les deux dirigeants ont exprimé leur satisfaction quant aux progrès accomplis par le partenariat stratégique Inde-US », se sont « félicités de développements » tels que le nouveau mécanisme de dialogue 2+2, ont « pris bonne note » de la coopération latérale, et  « se sont déclarés d’accord pour travailler ensemble à renforcer » leurs liens.

La lecture de la Maison Blanche, au contraire, a été taciturne : « Le président Trump a reçu, ce-jour, un appel du Premier ministre Narendra Modi de l’Inde, à l’occasion du Nouvel An. Les dirigeants se sont mis d’accord pour renforcer le partenariat stratégique US-Inde en 2019 et ont échangé leurs points de vue sur la manière de réduire le déficit des activités commerciales avec l’Inde, de développer la sécurité et la prospérité dans l’Indo-Pacifique et d’augmenter leur coopération en Afghanistan. » La Maison Blanche s’est dispensée de toute émotion. La priorité de Trump est « comment réduire le déficit commercial des USA avec l’Inde ».

Lire la suite…

Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/modi-recherche-les-bonnes-graces-de-trump-mais-ca-ne-marchera-pas/

 

 

 

 

 

La pauvre Afrique n’est pas sortie de l’auberge…

 

Les États-Unis et la Chine ont collaboré dans une opération secrète au Nigéria

 

Strategika51 14.1.2019

 

Les États-Unis et la Chine ont mis sur pied en octobre 2018 une équipe internationale spéciale basée au Ghana pour extraire du Nigéria de l’uranium hautement enrichi qui allait tomber entre les mains de l’organisation Boko Haram.

Un commando conjoint avait un délai de 24 heures pour réussir sa mission.

La mission consistait à extraire l’uranium hautement enrichi d’un réacteur nucléaire de recherche situé dans la région de Kaduna. 

L’objectif de mettre la main sur l’uranium enrichi du Nigeria et son extraction hors de ce pays le plus peuplé d’Afrique, était un objectif longuement recherché par Washington.

L’équipe internationale basée au Ghana comportait des experts US, chinois, norvégiens, britanniques ainsi que des « contractors » russes et tchèques. Des israéliens auraient pu être infiltrés avec les tchèques.

Des membres du groupe de sécurité russe privé connu sous le nom de « Wagner » ont participé à  la phase active de l’opération.

Certains analystes estiment que la menace de Boko Haram ne fut qu’un prétexte même si la région a connu à l’époque de graves troubles armés et un couvre-feu. En réalité Washington voulait s’assurer que l’uranium hautement enrichi du Nigéria soit hors de ce pays.

D’autres lectures affirment que l’opération était intervenue pour empêcher le Hezbollah libanais d’acquérir les moyens de fabriquer une bombe atomique. 

Le Nigéria avait collaboré à cette opération non sans y dresser des obstacles souvent très difficiles à surmonter puisque le gouverneur de la région où est situé le réacteur de recherche à décrété l’état d’urgence et la loi martiale pour faciliter l’opération secrète mais également la faire échouer.

Cette opération est l’une des premières à cibler un programme nucléaire d’un pays africain.

Source : https://strategika51.blog/2019/01/14/les-etats-unis-et-la-chine-ont-collabore-dans-une-operation-secrete-au-nigeria/

 

23 mini-centrales nucléaires au Nigéria ?

Voir ici :

https://www.agenceecofin.com/nucleaire/0506-57486-nigeria-le-canadien-starecore-nuclear-desire-implanter-23-mini-centrales-nucleaires

 

 

 

 

L’art de la guerre

Le « grand jeu » des bases en Afrique

Manlio Dinucci – il manifesto  15.1.2019

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

Créé en 2007, à la suite d’une étude israélienne, l’AfriCom (Commandement des États-Unis pour l’Afrique) n’est jamais parvenu à installer son quartier général sur le continent. Depuis l’Allemagne, cette structure mène – avec le concours de la France dans la région du Sahel – des opérations anti-terroristes. En retour, les sociétés transnationales US et françaises conservent un accès privilégié aux matières premières africaines.

 

En juin 2018, Nancy Lindborg, directrice de l’US Institute of Peace (USIP), visitait le siège de l’AfriCom à Stttugart. L’USIP est l’équivalent de la NED pour le département de la Défense. Elle développe des actions « humanitaires » comme la NED promeut la « démocratie ». Il ne s’agit évidemment pas d’une fondation philanthropique du Pentagone, mais d’un outil des services de Renseignement.

 

Les militaires italiens en mission à Djibouti ont offert des machines à coudre à l’organisation humanitaire qui assiste les réfugiés dans ce petit pays de la Corne de l’Afrique, situé en position stratégique sur la voie commerciale fondamentale Asie-Europe à l’embouchure de la mer Rouge face au Yemen. L’Italie a là une base militaire qui, depuis 2012, « fournit un support logistique aux opérations militaires italiennes qui se déroulent dans l’aire de la Corne de l’Afrique, du golfe d’Aden, du bassin somalien et de l’océan Indien ».

À Djibouti les militaires italiens ne s’occupent donc pas seulement de machines à coudre.

Dans l’exercice Barracuda 2018, qui s’est déroulé ici en novembre dernier, les tireurs choisis des Forces spéciales (dont le commandement est à Pise) se sont entraînés, en toutes sortes de conditions environnementales y compris de nuit, avec les fusils de précision les plus sophistiqués pouvant centrer l’objectif à 1 ou 2 km de distance. On ne sait pas à quelles opérations participent les Forces spéciales, puisque leurs missions sont secrètes ; il est en tous cas certain qu’elles se déroulent essentiellement dans un cadre multinational sous commandement US.

À Djibouti se trouve Camp Lemonnier, la grande base états-unienne d’où opère depuis 2001 la Task Force conjointe-Corne de l’Afrique, composée de 4 000 spécialistes en missions hautement secrètes, dont les assassinats ciblés par des commandos ou des drones tueurs notamment au Yemen et en Somalie. Tandis que les avions et les hélicoptères pour les opérations spéciales décollent de Camp Lemonnier, les drones ont été concentrés à l’aéroport Chabelley, à une dizaine de kilomètres de la capitale. On est en train de réaliser là d’autres hangars, dont la construction a été confiée par le Pentagone à une entreprise de Catane déjà employée dans des travaux à Sigonella, principale base des drones des USA et de l’Otan pour les opérations en Afrique et au Moyen-Orient élargi.

À Djibouti se trouvent aussi une base japonaise et une française, qui accueille des troupes allemandes et espagnoles. S’y est ajoutée en 2017 une base militaire chinoise, la seule hors de son territoire national. Bien qu’ayant un objectif logistique fondamental, comme l’hébergement des équipages des navires militaires qui escortent les navires marchands et comme des entrepôts pour les approvisionnements, elle représente un signal significatif de la présence chinoise croissante en Afrique.

Présence essentiellement économique, à laquelle les États-Unis et les autres puissances occidentales opposent une présence militaire croissante. D’où l’intensification des opérations menées par l’AfriCom (commandement des États-Unis pour l’Afrique), qui a en Italie deux importants commandements subordonnés : le U.S. Army Africa (Armée US pour l’Afrique), à la caserne Ederle de Vicence ; les U.S. Naval Forces Europe-Africa (Forces navales US pour l’Europe et l’Afrique), dont le quartier général est dans la base de Capodichino à Naples, formées des navires de guerre de la Sixième Flotte basée à Gaeta.

Dans le même cadre stratégique se trouve une autre base US de drones armés, qui est en construction à Agadez au Niger, où le Pentagone utilise déjà pour les drones la base aérienne 101 à Niamey. Celle-ci sert aux opérations militaires que les USA mènent depuis des années, avec la France, au Sahel, surtout au Mali, au Niger et au Tchad. Dans ces deux derniers pays arrive demain le président du Conseil Giuseppe Conte.

Ces pays sont parmi les plus pauvres du monde, mais très riches en matières premières —coltan, uranium, or, pétrole et de nombreuses autres— exploitées par des sociétés transnationales basées aux États-unis et en France, qui redoutent de plus en plus la concurrence des sociétés chinoises, lesquelles offrent aux pays africains des conditions beaucoup plus favorables.

La tentative d’arrêter avec des moyens militaires, en Afrique et ailleurs, l’avancée économique chinoise est en train d’échouer. Probablement même les machines à coudre, données à Djibouti par les militaires italiens pour les réfugiés, sont-elles « made in China ».

Source : Édition de mardi 15 janvier 2019 de il manifesto  – https://ilmanifesto.it/il-grande-gioco-delle-basi-in-africa/ 

Via : https://www.voltairenet.org/article204743.html

 

 

 

GILETS JAUNES

En route vers le 10e round

 

 

 

 

Méthodes gouvernementales d’intimidation et…

 

Communiqué de Stéphane Trouille, condamné à Valence après une manifestation des Gilets Jaunes

 

CAPJPO EuroPalestine – 7.1.2019

 

 

 

Le verdict de notre procès du mercredi 26 Décembre 2018 où j’ai été condamné à dix huit mois de prison dont six mois avec sursis plus une interdiction de manifester pendant trois ans a été un nouveau choc, après le choc carcéral que j’ai vécu pendant les douze jours de détention provisoire.

De même pour les trois autres Gilets Jaunes, Tom, Dylan et Maria, qui ont également été condamnés à de la prison ferme et à une interdiction de manifester.

Je reprends du poil de la bête, de nouveau porté par l’élan massif de soutien qui me parvient, lors du rassemblement pendant le procès, par le courrier, par les mails, par les réseaux, par les coups de téléphone et par les SMS, cela n’arrête pas.

J’aimerais resituer le contexte qui nous a amenés à être condamnés si lourdement.

Lire la suite…

Source : http://www.europalestine.com/spip.php?article14993

 

 

 

 

Du Québec

 

Loi du talion: arme légitime du pouvoir, moyen de lutte criminalisé pour le peuple

Mesloub Khider Les 7 du Québec 14.1.2019

 

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793. 

 

 

« Je prends des coups. Je peux en donner » 

Tel a professé crânement Édouard Philippe dans une interview au « JDD », le 23 décembre dernier.

Ainsi, le premier magistrat du gouvernement, premier ministre de son état, est un fervent adepte de la loi du talion.

Par sa déclaration tonitruante, torturante, tuante, il légitime la violence, justifie la légitime défense.  Aussi, selon Édouard Philippe, quand on reçoit des coups, il faut savoir rendre des coups. C’est même un devoir, pour la personne attaquée, de répliquer. Voilà une maxime que le mouvement des Gilets jaunes n’aura pas manquée, à son corps défendant, d’adopter dans son combat contre le pouvoir. Notamment, le frère d’arme d’Édouard Philippe, l’ancien boxeur professionnel Christophe Dettinger. Ces deux boxeurs partagent les mêmes idéaux en matière de combat. Le pugilat politique est indispensable à la fortification du corps doctrinal engagé dans la lutte.

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/loi-du-talion-arme-legitime-du-pouvoir-moyen-de-lutte-criminalise-pour-le-peuple/

 

 

 

 

Des USA. – Tiens, quelqu’un que ça a frappé aussi…

 

Tucker Carlson et le sort des Gilets jaunes

tomluongo – Le Saker Francophone – 5.1.2019

 

Je dois transmettre mes sincères félicitations à Tucker Carlson. Sa salve d’ouverture pour 2019 restera dans les mémoires. C’était un tour de force rhétorique d’une durée de quinze minutes.

 

 

 

Amalgamant le capitalisme vautour de Mitt Romney, l’immigration incontrôlée, la corruption politique et la destruction de la famille dans la classe moyenne, Carlson a raconté une histoire qui, si tout le monde retirait ses œillères idéologiques pendant quelques minutes – moi y compris –, serait tout simplement une description du musée des horreurs.

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Source : http://lesakerfrancophone.fr/tucker-carlson-et-le-sort-des-gilets-jaunes

 

 

 

 

D’ici-même (enfin, de France)… 

 

Où va l’Argent ?

Georges Stanechy – À contre-courant15.1.2019

 

« Le déni de réalité, je l’ai longtemps pratiqué.
La vérité fait peur.
La vérité peut tuer. »

Elsa Morante   (1)

 

 

« Grand Débat National »…

Nouveau slogan sorti des cuisines des officines de la propagande de la ploutocratie au pouvoir, à l’exemple de ce qui s’est passé – en Grèce notamment – et qui se déroule dans les autres pays européens. (2)

Après des semaines de mépris et de violences infligées par nos gouvernants…

Même si cela est occulté méthodiquement, ne l’oublions pas : de nombreux blessés, traumatisés, gazés, parmi les manifestants.

Par centaines, depuis le début des manifestations.

Certains gravement : œil crevé suite à des tirs de « balles en caoutchouc », fractures du crâne entraînant comas – à Nantes (3) ou à Bordeaux (4) – provoqués par une de ces mêmes balles réputées « inoffensives » reçues en pleine tête, main arrachée par le jet de grenades explosives, coups de matraques en plein visage, etc.

Des dérives gravissimes des forces répressives, lors des dernières manifestations. Par exemple : à Toulouse le 15 décembre 2018, ou à Lille le 12 janvier 2019. Des bénévoles, médecins ou infirmiers –  surnommés les « street medics » – se font systématiquement arrêter et placer en garde à vue, avec leur matériel de première urgence confisqué, dès qu’ils sont repérés par les commandos spécialisés de la police. (5)

Apparemment, la chasse aux casseurs, infiltrés dans les manifs pour les déconsidérer aux yeux de l’opinion, n’intéresse pas la police, pas plus que les médias…

Lorsqu’un tel niveau d’organisation de la répression est cyniquement affiché, nous sommes face à une véritable déclaration d’intention : l’oligarchie est déterminée à la « guerre civile ».

Lire la suite…

 

Source : http://stanechy.over-blog.com/2019/01/ou-va-l-argent.html

 

 

 

 

Reçu de do kalachnikov :

Côte d’Ivoire
Laurent Gbagbo n’avait commis aucun crime contre l’humanité !

 

Laurent Gbagbo innocent
Vidéo
http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Laurent-Gbagbo-acquitte_Fr3_15janvier2019_19h29.mp4
 

Bonjour à toutes et à tous,

La France du Sarkonazi avait fait la guerre en Côte d’Ivoire pendant des mois pour démettre Laurent Gbagbo de ses fonctions de Président, car il était anticolonialiste.

Elle l’a remplacé par Alassane Dramane Ouattara (ADS, dit Alassane Démon Ouattara) qui avait été marié à Dominique Nouvian par le Sarkonazi lui-même en sa mairie de Neuilly. Il faut dire aussi que Dominique Nouvian était sioniste. C’est dire si Ouattara devait plaire à Sarkozy.

Pour démettre de ses fonctions Laurent Gbagbo, régulièrement élu, Ouattara et la France avaient dû commettre de nombreux crimes contre l’humanité dont elle accusa Gbagbo.

La propagande contre Gbaggo et la guerre menée contre lui dura des mois, mais la télévision ne s’est attardée que quelques secondes pour dire qu’il avait été innocenté de tous les crimes dont la France et ouattara l’accusaient.

Article complet ici : http://mai68.org/spip2/spip.php?article2893

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2

 

 

Attentat antisémite de Bruxelles – Mehdi Nemmouche piégé par le Mossad ?

 

C’est ce que veut prouver son avocat, qui proclame que c’est le MOSSAD qui a tué tout le monde lors de cet attentat !

L’article apporte la preuve irréfutable que le MOSSAD (service secret israélien) commet des attentats antisémites un peu partout dans le monde pour pousser les Juifs à émigrer en Israël. Ces attentats sont bien sûr ensuite attribués à diverses organisations ou diverses personnes qui n’ont rien à voir avec le Mossad, par exemple à des « Arabes ». Ce qui ne signifie pas que tout l’antisémitisme vient du Mossad.

Ariel Sharon en 1982 : « je ferai tout ce que je pourrai pour accroître l’antisémitisme ! » :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article2894

 

 

 

 

De Là-Bas si j’y suis…

 

CESARE BATTISTI, L’EXTRÊME-DROITE IMPUNIE

 

 

Après 37 ans de cavale, Cesare Battisti vient d’être arrêté et extradé vers l’Italie. C’est le « petit cadeau » offert par le nouveau président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro à son ami le ministre de l’Intérieur d’extrême droite italien, Matteo Salvini.

Retour sur une archive exceptionnelle de Là-bas si j’y suis, une émission pour comprendre les années de plomb italiennes, avec dedans, un entretien de Daniel Mermet avec Cesare Battisti lui-même.

[RADIO] « La parole trahie », une émission à (ré)écouter EN LIBRE ACCÈS ici :

la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/cesare-battisti-l-extreme-droite-impunie

 

 

 

 

Justicenfrance… Éducationnationaletiensfume…

 

François Roby, un professeur de physique poursuivi pour avoir dénoncé la supercherie du 11 septembre

Alterinfonet   11.10.2018

 

 

Maître de conférences en physique à l’université de Pau, François Roby a été sanctionné par son université. Il est accusé de racisme, d’antisémitisme, de négationnisme et même de folie par le CRIF. Son crime ? Avoir soutenu que l’effondrement des tours du World Trade Center à cause de la chaleur des incendies était scientifiquement impossible.

 

 

Rappels :

Le 11 septembre était une opération israélienne  (L. Guyénot):
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2018/09/27/11-septembre-etait-une-operation-israelienne-laurent-guyenot/

11 septembre 2001 : N’oubliez pas :
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2018/09/11/11-septembre-2001-n-oubliez-pas/  (source : LeMediaPourTous, 4 octobre 2018)
https://lemediapourtous.fr/
  

Sources :

http://www.alterinfo.net/Francois-Roby-un-professeur-de-physique-poursuivi-pour-avoir-denonce-la-supercherie-du-11-septembre_a142013.html

https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2018/10/09/francois-roby-un-professeur-de-physique-poursuivi-pour-avoir-denonce-la-supercherie-du-11-septembre/

Qui sera surpris que Youtube ait supprimé la vidéo justificatrice ? Nous ne saurions trop conseiller  à MM. Roby et Demeulenaere de suivre le conseil de Sayed Hasan et de s’en tenir à VIMÉO s’ils veulent éviter la censure tous azimuts.- NdGO

 

 

 

 

 

 

 

On ne l’a pas encore lu, mais Jo Busta Lally l’a fait :

 

 

De Zénon : « Fin de Règne » – Roman

Zénon

Fin de règne

TheBookEdition.com

172 pages – 14 €

N° ISBN : 9782956669906

Résumé :

À la veille d’un krach financier majeur, enjeu d’un possible troisième conflit mondial et de la disparition de l’argent liquide, Arthur Schrödinger, chroniqueur pour un journal en ligne de renom, se voit sommé de choisir entre résistance ou compromission…

 

Présentation de Jo Busta Lally

 

S’il n’est aucune lecture capable de changer le monde, en lisant le roman de Zénon, « Fin de Règne », c’est notre regard lui-même qui en sera bouleversé, pour nous permettre à notre tour de transformer le cours des choses.

Tout ce qui était encore confus et obscur une heure seulement avant cette plongée dans l’imaginaire et l’irréel, devient clair, lumineux tant le propos y sonne juste, vrai et actuel.

Cette rencontre de papier prend forme et vie à mesure que l’histoire et les personnages nous entrainent dans une expérience si tangible que nous ne pouvons même plus douter qu’ils existent, et ce uniquement par la magie du verbe, des mots et la puissance de nos imaginaires.

Je vous laisse en découvrir l’extrait ci-dessous :

Lire la suite…

Source : https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/01/14/de-zenon-fin-de-regne-roman/

 

 

 

Et ce n’est pas fini :

 

RUSSIE – CHINE

 

Le Comité Valmy s’est fait l’écho de ceci dans sa rubrique « Point de vue ». Nous lui empruntons son article. 

 

Les Chinois pillent massivement le bois sibérien. La Russie laisse faire.

Poutine mis en accusation par un ex député : Vladimir Mourachov

Comité Valmy 11 janvier 2019

 

 

 

Lettre ouverte de Vladimir Mourachov,
retraité, ancien député à la Douma de Vladivostok,
à :
V.V. POUTINE, Président de la Fédération de Russie,
Ministère des ressources naturelles de la région de Transbaïkalie

 

Au nom de ses habitants, dont le revenu (de 58 à 223 euros par mois) est inférieur au minimum vital (soit 79 % la population selon les données officielles du 26.09.2017), j’accuse V. V. Poutine – président de la Fédération de Russie – de mener une politique contraire aux intérêts de l’État.

 

Au Président de la Fédération de Russie,
V. V. POUTINE

Vladimir Vladimirovitch, la Chine est en train de mener une politique d’expansion économique très agressive à l’intérieur des territoires russes de Sibérie et d’extrême orient. Il est particulièrement funeste de mener une politique accommodante avec un pays aussi perfide que la Chine.
A-t-on oublié la remise à la Chine de l’île Damansky, où des soldats et officiers russes, farouchement attaqués en 1969 par des militaires chinois, ont versé leur sang pour la Patrie ; la remise de l’île Tarabarov, une partie de l’île Grand Oussouryisky, une série d’îles près de Kabarovsk, qui appartenaient, selon l’opinion des savants, à la Russie en conformité de l’Accord de Pékin de 1860, ainsi que la remise de l’île Bolchoy sur la fleuve Argougne en région de Tchita.

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 Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article10788

 

 

 

 

Réflexion des Grosses Orchades sur ce qui précède, ou :

 

De la difficulté de se comporter en démocrates, au pouvoir et dans la « démos ».

 

À la lecture de ce qui précède, on se dit qu’il est bien difficile de gouverner, de vivre, voire de survivre en démocratie.

Que les griefs des habitants de la Sibérie confrontés à cette situation soient sérieux, on n’en doute pas une seconde.

Que cette situation soit le résultat de l’incurie ou de la mauvaise volonté du gouvernement de la Russie est possible mais n’est pas sûr.

Le cardinal de Richelieu nous a rappelé, tout récemment, que la politique était l’art de rendre possible ce qui était nécessaire, et que, souvent, ceux qui étaient les premiers bénéficiaires des difficiles décisions prises ne les comprenaient pas, ni ne les admettaient. Quelquefois. Pas toujours.

Mais comment juger, quand on est le nez sur une réalité ? Comment savoir quelles cartes les « responsables » ont eu en mains et comment ils les ont jouées ?

Le président de la Fédération de Russie est-il au courant de la situation ci-dessus décrite ? S’il ne l’est pas, il va l’être.

Dans le cas où il le soit, a-t-il pris lui-même les décisions qui ont plongé les Sibériens dans un tel bordel ?

Si oui, pouvait-il faire autrement ?

Que savons-nous et que savent les Sibériens du jeu global, international, dans lequel est plongée la Russie ? Que savons-nous des compromis que doivent faire de part et d’autre deux pays, alliés contre des dangers encore plus grands que la déforestation sauvage d’une région étendue d’un côté ou que la famine d’un grand nombre de ressortissants de l’autre ?

Bref, Vladimir Poutine et certains membres de son gouvernement ont-ils agi en se fichant du tiers et du quart ou ont-ils dû sacrifier la survie d’une région à celle de l’ensemble du territoire et ont-ils pris certaines décisions la mort dans l’âme parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire ?

Ou l’ont-ils fait avec désinvolture, parce qu’on ne peut pas satisfaire tout le monde et son père ?

La décision dont les conséquences sont si catastrophiques a-t-elle été prise par un sous-fifre, voire un corrompu sans conscience de ses devoirs, qui a ainsi abusé de la confiance de ses supérieurs ?

La réponse du ministère des Ressources naturelles est-elle de bonne foi ? Il semble qu’elle soit au moins incomplète.

Le public est, partout dans le monde, beaucoup plus au courant de la situation dans la forêt amazonienne : victime moribonde de la prédation sauvage tous azimuts. C’est – c’était – une région  très vaste. Elle n’est plus et ses habitants ont été passés à la trappe par tous les moyens possibles. La Sibérie aussi est une région très vaste. En danger de mort aussi. Reste à savoir si c’est par la volonté délibérée de Vladimir Poutine et du gouvernement russe de l’abandonner aux prédateurs ou par impossibilité de faire autrement sans mettre en danger toute la Fédération de Russie.

« Vous lui reprochez d’avoir gouverné par la persuasion » a dit Saint-Just de Robespierre, le 9 Thermidor. Il est en effet le seul à l’avoir jamais fait à ce point-là : tout expliquer, à tout le monde, au jour le jour, rendre compte de TOUT au dernier des citoyens, les traiter en adultes pour faire en sorte que tous, petit à petit, accèdent à la maturité y compris politique. C’est la manière de gouverner la plus difficile qui soit au monde. Nous ne sortirons pourtant de l’ornière où nous sommes qu’à ce prix-là.

Une chose est sûre : Vladimir Mourachov a fait doublement et de façon exemplaire son devoir d’ex-député, en alertant 1) la tête de son pays, 2) le reste du monde.

Si tous nos représentants pouvaient se conduire ainsi…

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 janvier 2019

 

 

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Le Blog de la Pensée Libre

 

N° 160 : Le désastre du « Printemps arabe » et la situation de la Syrie : Un bilan

 

La crise mondiale du socialisme a permis, entre autre, l’émergence de ‘l’islamisme’ comme courant censé promouvoir une alternative à l’ordre mondialisé injuste dans les pays situés à la jonction entre le monde développé et les pays de la périphérie du capitalisme, tous deux en crise sociale, économique et civilisationnelle profonde. Ce qui a débouché d’abord sur la Révolution islamique en Iran puis sur ledit ‘printemps arabe’. Dont on constate à l’heure actuelle les maigres résultats, qui sont pour le moins d’ailleurs contradictoires car comportant aussi d’énormes régressions sociales et mentales.

S’il est indispensable pour les progressistes ‘laïcs’ de faire le bilan de leurs succès mais surtout des causes de leurs échecs récents, il devient tout aussi indispensable aujourd’hui pour les musulmans, de foi comme de ‘culture’, de faire de même avec les mouvements ‘islamistes’. Dans les deux cas, ces courants n’ont pas su coopérer pour mettre à bas le système oppressif qu’ils condamnent et ils n’ont pas non plus été seuls en état de dépasser de façon réellement dynamique les blocages de leurs propres mentalités et structures sociales. De leur propre colonisabilité aussi. Cet article est donc d’abord un constat, puis un appel à la réflexion de la part des deux piliers qui se sont proclamés critiques envers l’ordre-désordre mondial dominant et qui sont aujourd’hui arrivés à nouveau à un carrefour devant les forcer soit à se régénérer par un bilan auto-critique soit à disparaître dans les poubelles de l’histoire.

La Rédaction

 

 

 

Le désastre du « Printemps arabe » et la situation de la Syrie : un bilan

 

Un bilan que doivent faire les Arabes, les musulmans et les démocrates patentés de droite ou de gauche

Bruno Drweski – Janvier 2019

 

Ce que tous les humains partagent au départ, c’est l’ethnocentrisme qui peut être tribal, national, culturel ou religieux (cultuel), et c’est le développement des idées universalistes dans le processus de progression humaine qui, dans ses diverses formes religieuses ou séculières, tend à faire disparaître les égocentrismes, individuels et collectifs. Ici donc1, le mot ‘islam’ peut être compris différemment. Il y a ‘l’islam primordial’ qui s’applique dans le Coran à toute la lignée des prophéties, et il y a ‘l’islam muhammadien’ qui est la forme qu’il a pris avec la dernière prophétie connue de l’histoire humaine. Entre ces deux notions d’ ‘islam’, on peut trouver aussi la notion israélite de ‘Peuple élu’ car ‘Lumières parmi les nations’ et de ‘religion noahique’ destinée à l’ensemble de l’humanité dans une perspective inclusiviste. Notion qui se trouve en fait à l’opposé de la vision exclusiviste et/ou dominatrice de ‘peuple élu’ par simple caprice divin, ce qu’on retrouve dans le judaïsme littéraliste et talmudiste et qui a produit indirectement le sionisme. On retrouve  des phénomènes comparables dans les interprétations réductrices du christianisme ou de l’islam ainsi que dans pratiquement toutes les autres religions. Par extension, on constate également le développement des mêmes tendances au sein des idéologies laïques ou immanentistes (‘athées’), quand certains de leurs porte-paroles détenant, ou croyant détenir, une partie de la vérité estiment qu’ils détiennent du coup en totalité les clefs de l’histoire et qu’ils représentent donc un courant qui aurait réponse à tout, ici, maintenant et pour toujours. Alors que leur interprétation ne représente en fait qu’une réduction de leur idéal au simple niveau qu’ils sont en état de saisir plus ou moins bien à un moment donné, dans un espace donné, dans un contexte donné. Ce comportement égocentrique et ethnocentrique peut donc aussi bien être observé au sein de toutes les Églises, de tous les cercles cultuels comme à l’intérieur d’un Parti-guide qui croit avoir maîtrisé pour toujours la ‘science’, que celle-ci soit formellement de nature théologique ou qu’on l’intitule ‘science de l’histoire’. C’est ainsi que le socialisme scientifique, le marxisme, a pu devenir pour certains une quasi-religion de remplacement alors que Marx n’a fait que développer une méthode scientifique d’analyse sociale et historique excluant les explications réductrices religieuses de son temps.

Chaque groupe, religieux mais aussi politique et idéologique, y compris ‘laïc’ et donc aussi ‘a-thée’, a en fait pour rôle, pour mission, s’il veut rassembler dans un but créatif, de rivaliser avec les autres dans une émulation progressiste en faveur d’un bien qui ne peut être que commun. A partir de ce constat, que l’histoire a démontré puisqu’aucun courant et aucune organisation religieuse, idéologique, politique, n’a jamais reçu pour l’éternité l’appui de Dieu ou de tous les humains, nous n’avons pas à juger les convictions intimes de chacun d’entre nous, en tant qu’individu ou en tant que groupe. Nous devons en revanche juger leurs comportements à un moment donné au regard des intérêts collectifs de l’humanité et de sa progression intellectuelle et éthique. Le reste n’est qu’une querelle théologique inutile, répétant des discussions sur ‘le sexe des anges’, ce qui vise en fait à diviser ce qui devrait s’unir. D’où la nécessité de porter toujours un regard privilégié sur les plus faibles, les plus pauvres, les plus exploités car c’est à cela qu’on reconnaît un courant social qui fait preuve de créativité et de fécondité. C’est sur ce terrain-là qu’on attend les musulmans, les chrétiens, les communistes, les israélites, les anarchistes, les bouddhistes et tous les autres êtres humains de conviction universaliste et internationaliste !

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Source : http://www.lapenseelibre.org/2019/01/n-160-le-desastre-du-printemps-arabe-et-la-situation-de-la-syrie-un-bilan.html

 

 

 

 

Pour les désastres, on a l’embarras du choix…

 

« Chaos total » au Brésil, où les gangs se déchaînent contre la répression déchaînée par Bolsonaro

 

Tyler Durden  – Zero Hedge9.1.2019

 

Le Brésil vient d’être balayé par une vague de violence, les gangs réagissant à la répression des crimes déclenchée par le président Jair Bolsonaro, qui implique la prise du pouvoir par l’armée dans les villes brésiliennes et l’ordre de « tirer pour tuer » donné aux escadrons de tireurs d’élite.

 

 

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/chaos-total-au-bresil/

 

 

 

 

« Nous ne prenons pas nos ordres de Bolton » : Le retrait des troupes US de Syrie a commencé

 

Tyler Durden Zero Hedge11.1.2019

 

 

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/nous-ne-prenons-pas-nos-ordres-de-bolton/

 

 

 

 

 

Erdogan à Trump : Quittez la Syrie avant que nous ne frappions

 

Tyler Durden  – Zero Hedge 11.1.2019

 

 

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/erdogan-a-trump/

 

 

 

 

 

Chronique des pauvres gens qui croient qu’ils peuvent penser ce qu’ils veulent

 

Convient-il de se justifier quand on est accusé de quoi que ce soit par des gens qui devraient se cacher ?

 

Annie Lacroix-Riz rouge-brunisée par la CGT et une association juive

 

Réponse à une attaque inqualifiable de la direction de la CGT

par Annie Lacroix-Riz,

professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris VII.

 

 

 

 

Le Pecq, le 10 janvier 2019

J’ai été avisée, le 9 janvier 2019 d’une attaque nominale lancée contre moi par une fiche anonyme, à l’en-tête officiel de la CGT, intitulée Fiche n° 17 / Extrême droite et médias — Campagne contre l’extrême droite. Extrême droite et médias (texte ci-joint).

À la fin d’un paragraphe intitulé « Plusieurs exemples de publications liées à l’extrême droite », je suis ainsi désignée, pour avoir été interviewée ‑‑ comme mon excellente et vaillante collègue belge Anne Morelli, qui a lutté contre les guerres impérialistes contre la Yougoslavie et l’Irak et s’est rendue sur place en pleins bombardements ‑‑ par « Béatrice Pignède, qui a travaillé pendant quinze ans pour la télévision (France 3, Arte) avant de se rapprocher de Soral, Dieudonné et Thierry Meyssan, auteur d’un livre complotiste sur le 11 septembre et lui aussi favorable à la liberté d’expression des négationnistes. En 2004 elle réalise un documentaire, “Propagande de guerre, propagande de paix”, où interviennent notamment Annie Lacroix-Riz et Jean Bricmont. Tous deux naviguent dans des mouvances conspirationnistes et ont participé en 2005 à la conférence anti-impérialiste « Axis for Peace » organisée par Thierry Meyssan. »

Notons que même Wikipédia (voir ci-dessous) rend compte de façon factuelle de ce documentaire de 2004 de Béatrice Pignède, décédée en 2015, dans les termes suivants : « Son documentaire Propagande de guerre, propagande de paix en 2004 fait intervenir notamment deux historiennes Anne Morelli et Annie Lacroix-Riz, comparant les thèmes de propagande lors de la guerre en Irak avec ceux développées lors d’autres conflits. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9atrice_Pign%C3%A8de ) Naturellement, je n’ai rien à retrancher de ce que j’ai déclaré dans cette interview, et je ne suis responsable à aucun titre de l’évolution politique de cette journaliste, qui avait été exclue de la télévision pour esprit critique, que je ne connaissais que comme telle, et que je n’ai pas revue depuis 2005.

Le document accusateur de la CGT semble avoir été établi à l’usage de la formation de ses cadres, supposés conduire, grâce aux préceptes ainsi dispensés, une efficace lutte idéologique « contre l’extrême droite ».

Je serais donc « rouge brune », ainsi qu’il ressort de mon compagnonnage de septembre 2018 avec nombre d’amis et camarades qui sont l’honneur du mouvement ouvrier et des intellectuels progressistes ? https://www.youtube.com/watch?v=CRvwFM8A1-4

 

L’amalgame

Le texte de la CGT est inspiré par le même esprit de terrorisme intellectuel que celui du Decodex du Monde, des Check News (en anglais, naturellement, langue maternelle des intéressés) de Libération et de leurs surgeons multiples de divers organes de « grande presse ». Il fleure également bon,

‑‑ d’une part, la détestable fiche Wikipédia, cas fréquent, la mienne comprise (voir lien ci-dessus), rédigée par des scripteurs d’extrême droite. Ceux-ci ont définitivement interdit de séjour tout « discutant » de bonne foi qui osait contester ma mutation en fascisto-négationniste (les amateurs de « discussion » sur ce site peuvent essayer de contester le contenu de ma fiche, ils en comprendront d’emblée les méthodes), et,

‑‑ d’autre part, la littérature de la mouvance prétendument « antifasciste ». Mouvance extrêmement hétéroclite, puisque s’y retrouvent des conservateurs ou réactionnaires de la « Nouvelle » ou de l’« Ancienne » droite, tel Pierre-André Taguieff, aux côtés de  membres du parti socialiste ou directement utilisés par ses organisations, tel Rudy Reichstadt, « lancé » par le ministère de l’éducation nationale sous la présidence Hollande, et qui a déjà mené contre moi une campagne ignominieuse me taxant de « conspirationniste », au motif que j’aurais inventé une « synarchie » qui n’existe pas, comme l’écrit mon collègue Olivier Dard, professeur à Paris 4, et conférencier favori de l’Action française (voir le document ci-joint « Lettre ouverte à mes amis de l’UJRE sur une curieuse invitation, samedi 10 mars 2018 »).

Je signale pour mémoire que la « fiche n°17 » fustige Maurras, « Maître » dont Olivier Dard vante les mérites en tout lieu, manifestement sans choquer l’historiographie dominante issue de l’Institut d’études politiques, qui a cautionné sa fiche de commémoration du centenaire de Maurras et a été fort fâchée de la renonciation à la publication, devant l’ampleur du scandale. Mes camarades du PRCF savent d’ailleurs que cet universitaire avait été invité (mais pas moi) il y a quelques mois à Montreuil, municipalité dirigée par le PCF, à un « débat » sur l’extrême droite, à laquelle il appartient : c’est un Montreuillois qui m’en a informée, information qui nous a permis de réagir à cette invitation unilatérale.

L’épisode de la tentative de commémoration de Maurras est conté ici : « Apparences et réalités de la commémoration de Charles Maurras », paru les 15-17 mai 2018 sur le site Lescrises.fr, https://www.les-crises.fr/de-charles-maurras-a-son-biographe-olivier-dard/

https://www.les-crises.fr/apparences-et-realites-de-la-commemoration-de-charles-maurras-2e-partie-une-commemoration-celebration-par-un-biographe-faisant-lunanimite-des-historiens-du-consensus/

https://www.les-crises.fr/de-lurgence-de-la-reedition-des-collabos-au-role-du-haut-comite-aux-commemorations-nationales-de-2011-a-2018/

La littérature qui me qualifie de « rouge brune », à l’exemple de la « fiche n° 17 » de la CGT, est toujours caractérisée par l’amalgame entre, d’une part, la droite et l’extrême droite, et, d’autre part, la vraie « gauche », c’est-à-dire celle qui se bat pour la suppression du capitalisme, but officiel initial, à ma connaissance, de la CGT, longtemps maintenu. La fraction « européiste » de la Confédération ne supporte plus la gauche qui récuse l’orientation de la Confédération européenne des syndicats, à laquelle elle appartient depuis l’ère Thibault. Elle juge aussi intolérable la mise en cause de l’orientation « occidentale », adhésion à l’OTAN incluse, qui viole pareillement toutes les traditions de lutte et d’analyse de la CGT-CGTU.

Il s’agit du même amalgame que celui qui a eu cours dans l’entre-deux-guerres, et qui a conduit ses initiateurs à la collaboration (de classe puis tout court), alors que ses victimes ont compté parmi les héros, français et étrangers, de la Résistance : je renvoie pour cette comparaison à mon ouvrage De Munich à Vichy, l’assassinat de la 3e République, 1938-1940, Paris, Armand Colin, 2008, 408 p., et à la contribution « La défaite de 1940 : l’interprétation de Marc Bloch et ses suites », au colloque Marc Bloch, Rouen, 8-10 février 2012 ». Cette dernière figure dans le récent ouvrage de 2015, Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants, 1939-1949, Montreuil, Le Temps des cerises, 2015, 250 p., épuisé, mais qui sera réédité chez Delga. Ces travaux montrent, pièces d’archives à l’appui, l’opposition entre syndicalisme de lutte et syndicalisme de collaboration de classe, opposition particulièrement nette à la fin des années 1930 préludant à la guerre générale.

 

La russophobie

Notons avec intérêt que la CGT, dans ses documents de « formation » des cadres, désigne à la vindicte les ennemis russes de la France ‑‑ ce qui nous ramène au temps où René Belin, second de Jouhaux et promis à sa succession, et futur « ministre du Travail et de la Production industrielle » dissolvant la CGT par décret, le 10 novembre 1940, hurlait « Sus aux Russes » et « À bas les Sénégalais de Staline » avec les siens. Ceux-ci le suivirent sous l’Occupation et bénéficièrent d’énormes prébendes étatiques et patronales après l’abrogation de la CGT (voir mes ouvrages Industriels et banquiers français sous l’Occupation, Paris, Armand Colin, 2013, 816 p., et Les élites françaises, 1940-1944. De la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine, Paris, Dunod-Armand Colin, 2016, 496 p., index Belin).

 La Russie de Poutine offrirait l’exemple-type de la distribution d’argent étranger irriguant une information malhonnête et tronquée. La CGT n’a, à ma connaissance, jamais protesté contre ce qui caractérise l’information d’aujourd’hui, c’est-à-dire la gigantesque influence, financière et idéologique, dont disposent les États-Unis et toutes les institutions qu’ils contrôlent pour corrompre l’information en général et nos « élites » journalistiques en particulier. Il est parmi elle nombre de spécimens des French-American Young Leaders, qui ont remplacé la grossière propagande de Guerre froide d’après-guerre du Reader’s Digest par une intoxication « française » à flots continus. Ne manquez pas, je vous prie, d’en consulter la liste instructive, https://frenchamerican.org/young-leaders/earlier-classes/

Alors, par exemple, je suis également nazie parce que j’ai été accueillie plusieurs fois sur le site Les.crises, dont le responsable, Olivier Berruyer, est harcelé par les chouchous des médias – telle Cécile Vaissié, dont l’ahurissant ouvrage Les réseaux de Poutine en France (2016), a bénéficié d’un écho énorme, de la gauche « Médiapart » à l’extrême droite ‑‑ et qui est accusé par ces mêmes médias de répandre des « fausses nouvelles » (Fake News, c’est mieux) et de se soumettre aux diktats d’un Poutine prêt à fondre sur la France?

Alors, par exemple, je suis également nazie parce que, jamais invitée sur le service public de télévision quand Frédéric Taddeï y animait une émission, j’ai été invitée par lui à participer à une émission de « débat » (d’indéniable débat) sur l’extrême droite, sur RT, le 17 octobre 2017 : https://francais.rt.com/magazines/interdit-d-interdire/54680-interdit-dinterdire-montee-nationalismes-droites-extremes-retour-annees-30; https://www.youtube.com/watch?v=Csu-lbTum8k . J’y ai figuré aux côtés de Thomas Guénolé, aujourd’hui traité par LREM en délinquant, https://francais.rt.com/france/57708-il-y-a-pire-que-ceux-qui-tabassent-aurore-berge-saisit-justice-contre-cadres-insoumis ? Après la saisie gouvernementale de tous fichiers et adresses de LFI, démarche exorbitante des droits et libertés des citoyens qu’on avait peu vue mise en œuvre depuis la répression anticommuniste 1° de 1939-1940, sous la pression explicite de Berlin (voir De Munich à Vichy) et 2° des années 1950, sous la pression explicite de Washington, on passe à la case prison pour subversion? Avec les approbations et encouragements de la CGT contre ces « rouges-bruns »? J’assure ce politiste de toute ma solidarité.

Je profite aussi de l’occasion pour rendre hommage au grand politiste-historien progressiste américain, William Blum, ancien du Département d’État et honnête homme, qui a, à partir de 1967, mis sa vie (en ruinant sa carrière) au service de la vérité sur l’impérialisme américain, et qui vient de mourir. Je recommande vivement à mes correspondants la lecture des Guerres scélérates, Lyon, Parangon,‎ 2004 (Killing Hope: U.S. Military and CIA interventions since World War II, Monroe, Maine, Common Courage Press, 2003, édition complétée de son ouvrage essentiel, The CIA: A Forgotten History, Londres et New Jersey, Zed Books, 1986). Ils connaîtront ainsi mieux le principal corrupteur de la planète de l’après-Deuxième Guerre mondiale. Rouge-brun, aussi, feu William Blum?

Mon éditeur, ami et camarade Aymeric Monville serait aussi un « rouge-brun » pour avoir sur RT Royaume-Uni exposé clairement et honnêtement depuis octobre 2018 la transformation du présent régime en dictature de droite, puis les développements du mouvement social en cours ? Qu’il soit également assuré de mon soutien : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/giletsjaunes-notre-camarade-aymeric-monville-explique-la-situation-sur-russia-today-international/

https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/video-prcf-russia-today-francais-attaches-aux-refus-de-lamericanisation-aymeric-monville/

https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/le-bilan-de-lannee-macronique-par-a-monville-et-rt-video/

 

Historienne marxiste et communiste 

 

Lire la suite et voir le dossier complet…

 

Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-cgt-et-lujre-sont-dans-un-bateau/

 

 

 

 

L’occasion nous paraît bonne de publier ici la vidéo de l’intervention d’Annie Lacroix-Riz au Colloque Henri Guillemin 2018, qui était consacré à :

 

 

« Pétain, montée du fascisme, débâcle de 40, collaboration. »

 

 

 

 

 

 

 

Ceux qu’intéresse la question peuvent voir ici les autres interventions au même colloque (il faut descendre tout en bas) :

 

http://www.henriguillemin.org/

 

 

 

 

Il y en a d’autres qui se font stigmatiser, voire foutre au gnouf,  par les vessies se prenant pour des lanternes. Ce ne sont pas des historiens au parcours prestigieux, mais les ennemis des peuples se trompent rarement de cible

 

ou

 

CAGNOTTE LEETCHI : SUITE ET PAS FIN…

 

Affaire Leetchi-Dettinger : une cagnotte pour Schiappa !

 

Les approximations de la secrétaire d’État font faire à Leetchi n’importe quoi

Régis de Castelnau – Vu du droit  –  9.1.2019

via Causeur

 

 

 

Sous la pression du gouvernement, incarné par Marlène Schiappa, la société Leetchi a fermé la cagnotte ouverte en soutien au boxeur Christophe Dettinger, accusé d’avoir fait preuve de violence à l’égard d’un policier. Déboussolé par les imprécations de la secrétaire d’Etat, l’organisme semble même avoir contrevenu à ses propres règles…

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/affaire-leetchi-dettinger/

 

 

 

 

 

Cagnotte Leetchi en soutien aux policiers : d’étranges donateurs nocturnes et insomniaques

 

Chroniques du Yéti – Le Grand Soir 10.1.2019

 

 

 

 

Pour contrer la caisse de soutien Leetchi des Gilets jaunes au boxeur Christophe Dettinger, Renaud Muselier (LR) a cru bon d’organiser une caisse similaire, toujours chez Leetchi, de « soutien aux forces de l’ordre ». Or d’étranges évènements ont agité cette cagnotte la nuit dernière.

Dans l’après-midi du 9 janvier, le montant total de cette caisse s’élevait aux alentours de 185.000 euros (NB : je n’ai plus les sommes exactes, mais la moyenne par donateur des versements effectués figure encore sur la calculette de mon smartphone : 27,21 euros).

Dans la nuit du 9 au 10 janvier, un afflux considérable de donateurs, sans doute insomniaques, afflua sur le compte. Réveillé par un message privé Facebook (ding !), je notais en rafraîchissant périodiquement l’écran du site Leetchi :

  • à 4h27, 27.928 donateurs avaient donné 762.864,82 euros ;
  • à 4h29, 28.358 donateurs avaient donné 775.076,95 euros ;
  • à 4h44, 28.527 donateurs avaient donné 780.114,76 euros ;

Stupéfait, non seulement par le nombre de ces donateurs nocturnes, mais aussi par le fait que ceux-là libellaient leurs dons en centimes (notez ci-dessus le 82, puis 95, puis 76 centimes consécutifs), je descendis ouvrir mon ordinateur pour faire quelques copies d’écran justifiant mes affirmations :

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Source : https://www.legrandsoir.info/cagnotte-leetchi-en-soutien-aux-policiers-d-etranges-donateurs-nocturnes-et-insomniaques.html

 

 

 

 

 

 

 Faut-il que les gilets jaunes, la police ou l’armée tirent sur Luc Ferry ?

 

Maxime VIVAS  – LGS – 9.1.2019

 

 

Luc Ferry est agrégé de philosophie, docteur d’État en sciences politiques, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche. Rien que ça ! Il est l’auteur de nombreux ouvrages philosophiques et chroniqueur au Figaro et à Radio Classique.

Ce n’est donc pas un sous-développé du bulbe comme Aurore Bergé, Eric Brunet, ou Pierre Haski (j’en ai d’autres, mais…).
– Sur Radio Classique, il a déclaré, le 7 janvier 2019, que les policiers devaient se servir «  de leurs armes, une bonne fois » contre les « salopards d’extrême gauche et d’extrême droite ou des quartiers ». Et comme il a eu peur que cela ne suffise pas, il a appuyé : « On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies. »

Sans même avoir fait une année de philo et un mois à Sciences po, chacun comprend qu’il demande que les policiers, épaulés par l’armée, tirent sur la foule des gilets jaunes. Car, il est évidemment impossible, avant de tirer, de trier entre les idées des manifestants et leur lieu de vie. Impossible de distinguer les gilets jaunes venus pour casser (une infime minorité) et ceux qui s’enragent soudain (comme le boxeur Cristophe Dettinger) au spectacle d’une violence aveugle, déclenchée délibérément par les forces du désordre.

Pour avoir manifesté les samedis à Toulouse, je puis témoigner d’une chose nouvelle et que je ne pouvais imaginer, moi qui arpente le bitume sous banderoles depuis si longtemps : il est désormais impossible d’aller manifester sans être, à un moment, obligé de courir devant les keufs et de respirer des gaz lacrymogènes.

Un excité leur balance une bouteille de bière ? Ils canardent en retour la manifestation d’une pluie de grenades. La riposte est toujours volontairement disproportionnée. Ils sont sûrs de l’impunité. Ils sont couverts et encouragés.
– « On peut cogner, chef ? ».

– « Mais bien sûr, imbécile, qu’est-ce que tu attends, un ordre écrit de Castagnette ? ».

Personne ne leur balance quoi que ce soit ? Immense frustration ! L’ordre est alors donné de scinder le cortège, de le faire s’égailler dans plusieurs rue et quartiers pour de meilleurs images de foules clairsemées. Les grenades explosent, les vauriens en civil de la BAC cognent au petit bonheur la chance, jettent à terre, ligotent dans le dos avec des Serflex, un genou sur la tête de la victime. Ils l’embarquent en la traînant comme un sac de patates, accélérant le mouvement par des coups de pieds pour lesquels ils n’auront jamais des comptes à rendre (croient-ils. Attendez, mes bonhommes…) et ils déposent plainte au commissariat pour outrage parce que l’innocent a répondu « Ta gueule ! » à « Bougnoul, crouille, Kirikou, enculé de ta vieille pute de mère, je me fais sucer par ta salope de sœur ».

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Source : https://www.legrandsoir.info/faut-il-que-les-gilets-jaunes-la-police-ou-l-armee-tirent-sur-luc-ferry.html

 

 

 

 

9e round en Macronie :

 

 

 

+40% de participation ce samedi, sur l’ensemble du territoire, suite à une Nième réflexion pleine de tact de l’attiseur-en-chef.

On se perd en conjectures sur ce qui l’empêche d’imiter tout à fait son collègue Bolsonaro. La peur du qu’en dira-t-on ? Quand même pas ?…

 

 

 

 

 

À suivre…

 

 

Mis en ligne le 13 janvier 2019

 

 

Ah, que la guerre est jolie !

 

 

 

AH, QUE LA GUERRE EST JOLIE !

 

Il ne vous l’avait pas dit, Céline ?

Et ne croyez surtout pas ceux qui vous ont parlé d’« Armistice de 1918 ». La Grande guerre continue, la Grande guerre dure encore.

 

 

Frappes russes sur Idlib

Vidéo – 7 janvier 2019

 

 

 

 

 

La lire turque dégringole, après le refus d’Erdogan de rencontrer Bolton pour avoir bloqué le retrait US de Syrie

 

Tyler Durden –  Zero Hedge 8.1.2019

 

 

 

Le président turc Erdogan a fait chuter la lire turque mardi, en refusant de rencontrer le conseiller en sécurité nationale de Trump, John Bolton, lors du voyage de celui-ci en Turquie, après que Bolton ait réussi à « convaincre » Trump de surseoir au retrait de 2.000 soldats US de Syrie tant qu’il n’aurait pas reçu l’engagement de la Turquie de ne pas s’en prendre aux Kurdes soutenus par les USA dans la région.

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-lire-turque-degringole/

 

 

 

 

 

Kim Jong Un arrive au sommet de Pékin  et Xi Jinping envoie un « message » aux USA :

 

Si Washington veut la paix dans la péninsule coréenne, il lui faudra traiter avec la Chine.

 

Tyler Durden –  Zerohedge 8.1.2019

 

 

 

 

Juste au moment où commencent, à Pékin, les négociations commerciales à niveau intermédiaire entre les délégations US et chinoises, une nouvelle surprenante est tombée selon laquelle le leader nord-coréen Kim Jong Un a été invité à se rendre en Chine pour la première fois depuis le mois de juin, pour y rencontrer le président Xi Jinping. La nouvelle de cette visite a aussitôt fait naître une foule de spéculations sur Pékin qui essayerait de faire passer un message : si les USA veulent la paix dans la péninsule coréenne, il leur faudra traiter avec la Chine.

En insistant sur ce point précis, le président Trump a affirmé la semaine dernière que Washington et Pyongyang projettent un deuxième sommet (bien qu’il ait dit en même temps que la Corée du Nord faisait preuve de quelque réticence à poursuivre les négociations sur la dénucléarisation de la péninsule).

Et, alors que les pourparlers entre les USA et la Corée du Nord sont dans une impasse, par suite de la volonté des États-Unis de maintenir les sanctions tant que le N ord n’aura pas cédé en livrant tout sont armement atomique, le Nord insiste pour ne le faire que graduellement, si l’on en croit le rapport de mardi de l’agence d’information sud-coréenne Yonhap. qui cite des rapports des services secrets, disant que le Nord et la Chine pourraient discuter les chance de réalisation d’un « traité de paix » avec la Corée du Sud, qui mettrait officiellement fin à la guerre de Corée, un des objectifs les plus ambitieux du dégel inter-coréen de cette année.

Kim devrait rester en Chine jusqu’au week-end.

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Url de cet article :  http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/kim-jong-un-arrive-au-sommet-de-pekin/

 

 

« L’art de la guerre »

L’Italie et l’UE votent pour l’installation de nouveaux missiles US en Europe

 Manlio Dinucci – il manifesto 8.1.2018

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

Unanimement, les États membres de l’Union européenne se sont alignés sur la stratégie militaire de leur grand frère américain. Ils ont accepté que leur propre territoire se transforme en champ de bataille nucléaire en cas de conflit entre les États-Unis et la Russie.

 

 

 

 

Auprès du « Palais de verre » des Nations unies, à New York, se trouve une sculpture métallique intitulée Le Mal terrassé par le Bien, représentant Saint Georges qui transperce un dragon avec sa lance. Elle fut donnée par l’URSS en 1990 pour célébrer le Traité FNI (INF) stipulé avec les USA en 1987, qui éliminait les missiles nucléaires à courte et moyenne portée (entre 500 et 5 000 km) avec base à terre. Le corps du dragon est en effet réalisé, symboliquement, avec des morceaux de missiles balistiques états-uniens Pershing-2 (auparavant basés en Allemagne de l’Ouest) et de SS-20 soviétiques (auparavant basés en URSS).

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/litalie-et-lue-votent-pour-linstallation-de-nouveaux-missiles-us/

 

 

 

En anglais parce que pas le temps : la webmaîtresse de ce blog n’étant pas une idole hindoue à 24 bras.

 

U.S. drifting into military confrontation with China (Video)

The Duran – News in Review – Episode 165.

Alex Christoforou  – TheDuran 8.1.2018

Talking with Alexander Mercouris

 

 

 

 

USA and China drifting towards conflict

Chinese state media announced that President Xi Jinping has ordered the People’s Liberation Army (PLA) to “enhance their combat readiness,” as an increased US military presence in Taiwan and the South China Sea is ratcheting up tensions between the two trade partners to dangerous levels.

Xi Jinping further stated that the China would not reject the use of force if necessary to invade and capture Taiwan, which it considers a breakaway province.

China’s rhetoric comes in response to remarks made by the U.S. Pentagon that its prime concern is China’s military activities, coupled with a warning from the U.S. State Department for American citizens, to avoid traveling to China if possible because police may arbitrarily detain them at any time.

The Duran’s Alex Christoforou and Editor-in-Chief Alexander Mercouris discuss China’s economic slowdown and Chinese President Xi Jinping’s fiery speech, warning the United States and Taiwan that China’s PLA is ready for conflict.

 

Follow The Duran Audio Podcast on Soundcloud.

Via Breitbart

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Link to this article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/us-drifting-into-military-confrontation-with-china/

 

 

 

 

GUERRE AUX QUATRE COINS DE L’HEXAGONE

 

Que nous dit le succès de la cagnotte du boxeur ?!

L’édito de Charles SANNAT

Insolentiae 9.1.2018

 

 

 

« Macron a perdu les cœurs » dit Sannat. Les a-t-il jamais eus ?

 

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Mes chers et fidèles lecteurs,

Depuis hier soir, je suis la cagnotte du « boxeur » qui a été mise en ligne sur le site Leetchi et les réactions que cela entraîne. Ce qui se passe est passionnant. Intellectuellement, c’est ahurissant. J’ai l’impression de contempler un asile de fous. La tension monte terriblement depuis hier soir, et là, nous en sommes au moment où un membre de gouvernement réclame la liste des « donateurs »…  Le pays sombre dans une hystérie collective, prélude à la folie de tous qui se transformera en violence de tous contre chacun.

Je précise, dans ce climat délétère, qu’analyser un phénomène n’est pas le soutenir ou le condamner…

 

Une « petite » cagnotte, mais un gros problème !

C’est fou comme une petite cagnotte microéconomique peut révéler et relever de « politique » et de la situation désastreuse de notre pays.

En quelques heures, la barre des 100.000 euros collectés a été franchie allègrement. Les dons affluent par milliers, ainsi que les commentaires. Je vous invite à aller les lire. Peu importe ce que vous pensez, ce que vous croyez moral ou pas. Si nous analysons froidement les choses et ce que nous révèle la réalité, c’est que, au moment où j’écris ces lignes, 8.000 personnes viennent de donner de l’argent à Christophe Dettinger, 2.500 ont écrit un mot de soutien sans cacher leur identité. En fait, vous ne pourrez plus les lire, car Leetchi a fermé la cagnotte.

De l’autre côté, les « foulards rouges » ont lancé au même moment ou presque une pétition demandant à ce même Christophe de « rendre l’argent ».

1.000 signatures… et 2 commentaires.

Sur le ring donc, les gilets jaunes, le flot de dons et de soutien.

De l’autre côté, la « Macronie », un peu moins de 1.000 signatures peu engageantes, puisque signer une pétition en ligne ce n’est pas donner de l’argent !! et 2 commentaires… c’est dire le peu d’engouement.

En cliquant sur les deux images, vous arriverez sur chacun des sites concernés et vous pourrez aller vérifier par vous-même les deux réalités qui s’opposent et la force des deux « camps ». En fait non. La cagnotte a été fermée par le site Leetchi, mais je vous l’ai déjà dit. La pétition, elle, est toujours en ligne !!

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Source : https://insolentiae.com/que-nous-dit-le-succes-de-la-cagnotte-du-boxeur-ledito-de-charles-sannat/

 

Il y a à boire et à manger dans ce long article de Charles Sannat. C’est l’article personnel de quelqu’un qui a ses points de vue. Que Dieu, s’il existe, y reconnaisse les siens.

 

 

 

 

ON ALLAIT OUBLIER LA GUERRE DES SEXES

 

La Russie et les 6 sexes des européens

RusRéinfo 9.1.2019

 

 

 

« Nos députés ont un sexe biologique : homme ou femme. Et comme aucun des députés ne souffre de maladie mentale dans notre pays, personne ne s’invente autre chose. Nous nous contentons de ce qui est établi par Dieu et la nature – deux sexes. Pourquoi, lors de la formation de délégations parlementaires, est-il nécessaire de prendre en compte le degré de perversion de telle ou telle personne ? Excusez-moi, la Douma n’est pas une farce ou un bordel !

 

Ainsi s’est exprimé le député Russe Vitaly Milonov après que l’Assemblée Fédérale Russe (Douma) ait reçu une lettre du Conseil de l’Europe en vue de la composition de la délégation Russe en 2019.

Cette lettre précise que des représentants des six (6) sexes y participent, au nom de l’égalité des sexes et des luttes contre les discriminations. Pëtr Tolstoy, vice-président de la Douma, a déclaré

« Nous avons passé une semaine entière à y réfléchir. Il me semble que ce sujet montre à quel point nous nous éloignons de plus en plus les uns des autres ».

Appelé à la rescousse, le sexologue Alexander Poleev a tenté de clarifier la situation, mais en vain :

« Officiellement, il y aurait 3 sexes: Les hommes, les femmes et les soi-disant personnes transgenres, ceux qui appartiennent psychologiquement à l’autre sexe, mais qui n’ont pas encore subi d’opération. Ce troisième genre est pour ainsi dire une erreur de la nature, quand il y a un homme dans le corps d’une femme ou vice versa. Quant aux trois autres sexes, ce sont pour aussi ainsi dire des notions de journalistes, l’Organisation mondiale de la Santé ne les reconnaît pas. Nous savons qu’ils distinguent certains homosexuels et bisexuels entre eux, mais le troisième… je ne vois pas ».

La Douma Russe pourra heureusement contourner ce grave problème en refusant simplement d’envoyer une délégation, comme elle le fait depuis 2015, année elle a été privée de son droit de vote au Conseil de l’Europe, suite à la réintégration de la Crimée au sein de la Fédération. La Russie a d’ailleurs déjà suspendu le paiement de ses cotisations et la question se pose depuis quelques mois avec insistance de savoir si elle va quitter définitivement cette assemblée européenne. On peut craindre que ces dernières exigences concernant les « six sexes » ne soient pas de nature à persuader la Russie de rester dans cette bizarre assemblée !

 

Source : https://rusreinfo.ru/fr/2019/01/la-russie-et-les-6-sexes-des-europeens/

 

     6e sexe ?

 

 

 

Mis en ligne le 9 janvier 2018

 

 

 

 

Livres pour 2019

 

 

 

 

 

 

 

LIVRES POUR 2019

 

 

Nous vous avons déjà dit ce qui vous attendait – en 2019 au lieu de 2018 – à propos du fameux « Armistice » qui n’en fut pas un, puisque la Grande Guerre a continué, continue et menace plus que jamais de s’étendre, comme les prophètes de l’eschatologie n’ont cessé de nous l’annoncer, surtout ceux qui en ont vu les débuts in situ. De leur nombre, les quelques rescapés devenus écrivains planétaires et « substance du XXe siècle » dont on ne peut se passer si on veut comprendre ce qui arrive : Malaparte, Céline, Graves, Sassoon, Cendrars, quelques autres Français, Jünger… On n’interrogera ici que ces plus grands, parce qu’il faut savoir se limiter, en espérant ne pas défunter nous-mêmes avant d’avoir fini.

On aurait dû vous faire connaître aussi, au début de 2018, un livre publié aux USA en 2014, qui venait de sortir en français fin 2017. La fée Carabosse des ordinateurs en ayant décidé autrement, notre « compte-rendu de lecture », remis de jour en jour à plus tard, a fini par se générer, si on ose ainsi parler, une queue de comète de plusieurs posts, au fil des réflexions et de l’approfondissement du sujet. Car nous nous sommes aperçus que, de l’essai en question, on avait vite fait de déboucher sur la place – le rôle – des femmes dans la société. Au moment où le patriarcat est tellement tombé en quenouille qu’il n’est plus cornaqué que par une bande de femmes châtrées, on ne voit pas pourquoi on n’apporterait pas notre grain de sel à l’empoignade, pourquoi, surtout, on ne cogiterait pas un peu sur ce que pourraient être, à l’avenir – à supposer qu’il nous en reste un –, les relations entre les hommes et les femmes : Au bout de 110.000 ans de relations empiriques entre les mères et les pères, les filles et les fils ont-ils un avenir ou pas ?

Bref, faux ARMISTICES et vraies ou fausses AMAZONES sont censés s’entrecroiser à bord des Grosses Orchades dans le temps qui nous reste à nous. Et vogue la galère.

 

Deux autres livres dans l’immédiat… tous les deux pour les bilingues :

 

 

 

 

 

 

Le Temps et l’Espace en question dans l’Égypte ancienne

 

 

Ce coup-ci on n’est pas en retard pour vous l’annoncer … On regrette juste que, les auteurs étant belges francophones, leur travail ne paraisse pas en français et que les articles qu’il contient n’aient pas été traduits de leur langue d’origine. En français ou en flamand, voire en allemand (troisième langue nationale), d’autant que l’éditeur est teuton… Mais puisque l’anglais remplace temporairement le latin, contentons-nous d’occuper nos provinciales alvéoles et attendons des temps meilleurs.

 

 

 

Gaëlle Chantrain & Jean Winand (eds)

Time and Space at Issue in Ancient Egypt

Lingua Aegyptia Studia Monographica 19
Hamburg, published in December 2018
viii+242 p., 11 colour and 83 b&w illustrations, paperback, 495 g. (ca.)
ISBN 978-3-943955-19-4
ISSN 0946-8641

  • Price 55.00 €
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(NB : On remarquera que la couleur de couverture est dans l’air du temps présent, nuance allemande.)

 

Content

This volume is a collection of papers that were presented during the international conference Time and Space in Ancient Egypt organised by the Université catholique de Louvain and the Université de Liège (Louvain-la-Neuve, 9–11 June 2016). The participants were invited to examine in the broadest possible way the interactions between the expressions of time and space. This volume does not pretend to come with definitive solutions or conclusions, even less, with a new theory. As suggested in the title, one of our main goals was to problematize these topics by promoting interdisciplinary discussions on possible links of interconnectivity between time and space, two among the most basic modes of cultural organization.

 

Introduction

Gaëlle Chantrain & Jean Winand,
Temps et espace en Égypte ancienne : une introduction

1-27

Jean-Marie Klinkenberg,
Avant la langue: Le temps et l’espace comme construction sémiotique

9-46

Contributions

Christian Langer,
The Concept of ‘Frontier’ in New Kingdom Egypt. A Comparative Approach to the Spatiality of Ideology

47-69

Nikolaos Lazaridis,
Action and Private Space in Ancient Egyptian Narrative

71-80

Alicia Maravelia,
Of Eternity, Everlastingness and Stars: Notions of Time, Space, Duration and the Firmament in the Pyramid and Coffin Texts

81-110

Maya Müller,
Techniques for the Simultaneous Increase and Reduction of Time and Space in Egyptian Art

111-132

Jean-Pierre Pätznick,
Hw.t Xnt(j) sQr wr : La Demeure de –Celui qui préside à l’offrande / au sacrifice du vénérable–. L’enceinte funéraire de la vallée à Abydos ou l’intemporalité de l’espace sacré dans le rituel funéraire royal thinite

133-149

Martin Pehal,
Culturally Reflexive Aspects of Time and Space in New Kingdom Mythological Narratives

151-182

Daniel M. Potter,
Deictic Motion Verbs and Divine Interaction. Placing the Individual and the Divine in Time and Space

183-207

Daniel A. Werning,
The Representation of Space, Time, and Event Sequence in an Ancient Egyptian Netherworld Comic

209-242

 

Bon, si vous êtes bilingues et si vous avez 55 € qui traînent…

 

 

 

 

 

 

 

Si vous êtes bilingues et assez riches pour y ajouter 35 €…

 

 

PORIUS

 

 

 

John Cowper POWYS

PORIUS

Overlook Duckworth – Aug. 16, 2007

Edited by Judith Bond and Morine Krisdttir

With a foreword by Morine Krisdttir

760 pages (16 x 4,5 x 23,4 cm)

www.overlookpress.com  New York, Woodstock & London.

 

Peut-être aurons-nous un jour l’occasion de vous entretenir plus en détail du roman (écrit dans un anglais somptueux pour le coup) où John Cowper Powys ressuscite l’immémorial dieu du Temps – celui qui, chez les Grecs, mangeait ses enfants – en Merlin, dit l’Enchanteur, qui offre à la fée Viviane, avant de se laisser de bonne grâce enterrer, la dernière pierre que sa Rhéa lui avait fait avaler en guise de Zeus.

Il est aussi énormément question de l’Espace dans ce roman gallois, un des plus grands du XXe siècle, en avance d’au moins cinquante ans sur tout le reste : « A monument of neglect », selon Martin Amis, qui doit savoir ce que publier un livre veut dire dans l’Europe en train de sombrer.

L’histoire de ce livre est d’ailleurs en elle-même un roman :

Après avoir donné, de 1905 au début des années 1930 « plus de dix mille conférences dans tous les États-Unis sauf deux » et s’être retiré à la campagne (upstate New York) pour raisons de santé, Powys a commencé son œuvre littéraire à l’âge où les autres meurent ou s’arrêtent, pour finalement rentrer en Angleterre, avec la femme extraordinaire qui a partagé les quarante dernières années de sa vie, et aller s’enterrer au Pays de Galles, d’abord dans la petite ville de Corwen – dans ce pays d’Edeyrnion, une des provinces de l’ancien royaume de Powys, qui sert de cadre à Porius –, pour finir ensuite, en 1955, poussé par la précarité, à Blaenau Ffestiniog, ville minière encore plus petite du Gwynedd.

C’est à Corwen qu’en 1951 il achève « le chef d’œuvre de toute ma vie », encore plus chef d’œuvre que les autres… qui sont nombreux. Il a 78 ans, il y a travaillé pendant plusieurs années après s’être immergé totalement dans l’histoire du  pays de ses ancêtres et en avoir appris la langue. Il est si pauvre qu’il doit emprunter de l’argent à un de ses frères, alors qu’il vit pourtant d’œufs de pain et de thé, sans s’accorder la moindre dépense autre que de survie.

Quand il met le mot fin au bas de cette histoire, qui a plusieurs niveaux de lecture dont un alchimique, il est très fier d’avoir écrit « un roman plus long que Guerre et Paix ». Il en connaît la valeur et il a terriblement besoin de l’argent qu’un tel livre peut valoir, même chez les barbares. Ses éditeurs américains, Simon & Schuster, le refusent. La maison de Simon et de Schuster est devenue un empire de l’édition U.S. Ce ne sont plus les deux fondateurs qui lisent ses manuscrits. Les sous-fifres ne comprennent rien à ce qui leur semble, à eux, Américains énergiques et prosaïques, du charabia, des longueurs filandreuses, du bavardage qu’ils croient sénile… Ses éditeurs anglais, The Bodley Head, commencent par refuser eux aussi en invoquant les mêmes « raisons », pour finir par accepter en chipotant de le publier, à condition qu’il le coupe. Très fort. Plus ou moins de la moitié. Essayons de nous figurer Dante ou Balzac priés de réduire de moitié leurs Comédies respectives… Powys, si désespéré qu’il soit mais pressé par le besoin, s’incline. Et, comme le dit son exemplaire biographe Morine Krisdóttir, il le fait en véritable artisan du verbe, se vantant même, avec un humour héroïque, d’être passé « maître coupeur ». The Bodley Head, pas bégueule, lui en offre… 60 £. On imagine Louis-Ferdinand Céline recevant une telle offre de Gaston… Powys, si pauvre qu’il soit, refuse. Jusqu’au jour où un autre éditeur anglais, MacDonald, accepte de le publier en lui en offrant cinq fois plus (± 360 £), ce qui n’est quand même pas le pactole, mais il accepte. Malheureusement, le manuscrit original tapé en deux exemplaires est toujours chez S & S et chez The Bodley Head. MacDonald publie – en 1951 – le roman abrégé, qui est une œuvre totalement différente, grand livre quand même, mais sans commune mesure avec l’original et d’une tout autre facture (il lui avait bien fallu sabrer dans les soliloques, les rêveries à la Jean-Jacques, les évocations de la nature dépassant Jean-Jacques, les états d’âmes, les sensations, les ruminations, les perceptions de ce monde-ci et des autres, les interventions du temps et de l’espace qui tant ahurissaient nos modernes hommes d’affaires littéraires).

Cinquante ans plus tard, après que le monde ait enfin découvert ce qu’est le réalisme magique, c’est l’éditeur US Overlook Duckworth qui demande à deux powysiennes émérites : Judith Bond et Morine Krisdóttir, de s’atteler à la tâche de restaurer Porius dans son état original, c’est-à-dire de reconstituer sans aucun doute possible le premier manuscrit livré par Powys. Tâche excessivement ardue, parce qu’au temps où on tapait à la machine sur papiers pelure et carbone, les originaux avaient vite fait de se détériorer en passant de main en main et un demi-siècle est un demi-siècle. Les archives de Powys sont aujourd’hui disséminées entre plusieurs universités US, le musée de Dorchester et bien d’autres détenteurs. Sans compter les collectionneurs privés, la Powys Society qui fait de son mieux, etc. Après plusieurs années d’un travail indescriptible et d’allées et venues entre deux continents, le Porius sorti leurs mains en 2007 est un objet digne de son sujet, et tel que l’avait voulu son auteur. On ne peut pas leur faire de plus grand compliment.

Au bout de 57 ans.

Reste, à présent, à le publier en français. Reste surtout à traduire un mastodonte où l’anglais s’impose comme langue intensément musicale…

Mais où sont aujourd’hui ses grands traducteurs de jadis, les Canavaggia (simultanément traductrice de Powys et secrétaire de Céline !), les de Margerie, les Jaujard, les Queval et quelques autres ? QUI, au temps du sms-roi investira dans l’édition d’un tel chef d’œuvre et payera décemment le sur-traducteur (au sens de surhomme) capable de s’y attaquer ? C’est à lui, au traducteur éventuel,  qu’il faut souhaiter bon courage et patience infinie. Quand quelqu’un l’aura trouvé.

 

Synopsis

This is a grand ‘romance of the dark ages’ – available in its full form for the first time. Widely regarded as Powys’s finest achievement in fiction, Porius has never been published in its intended form – until now. The culmination of a lifelong passion for Wales and its mythology, Porius is at once a historical novel and a commentary on the nature of modern warfare. It is the year 499. The Saxons and their forest-people allies are advancing upon a Roman fort in North Wales in a desperate attempt to save the remnants of their berber matriarchate. Arthur has sent ahead Merlin, Nineue, and Medrawd, to seek the help of the beleaguered son of the reigning prince, Porius. Powys, a self-labelled “born Inventor of Fairy Tales”, transformed the people and animals of his Welsh village into the mythical figures that haunt Porius’s primeval woods. Severely cut by previous publishers, this edition, newly edited by two pre-eminent Powys scholars, is Porius as Powys would have wanted what he considered “the chief work of my lifetime”.

Reviews

Porius… combines the Shakespearian epic sweep of historicity with a Jamesian finesse of psychological detail and acuity. In this narrative, as in the deeps of music and of blessing, life is language, and language is totally absorbed in the affirmation of life.” George Steiner, The New Yorker

“This mythical masterpiece… [is] fit to be compared both for ambition and achievement with Ulysses” – Margaret Drabble, TLS

Porius has the timelessness of a river… His characters come to life and his world rounds itself, a world as elaborate as Euripides and as trivial as Alice in Wonderland” – The Irish Times

Porius is… Powys’s masterpiece. It calls to mind novels as diverse as One Hundred Years of Solitude, Finnegan’s Wake and Alice in Wonderland… Over the years he’s had some reputable allies – Henry Miller, Robertson Davies, Angus Wilson, George Steiner, Iris Murdoch, J.B. Priestley, Elias Canetti and Philip Larkin, who referred to Powys as a ‘gigantic mythopoeic literary volcano’ But he remains, in the words of Martin Amis, ‘a monument of neglect’.” – Atlantic Monthly

 

 

 

 

 

 

 

Trois critiques de lecteurs publiées sur amazon.com

 

    Daniel Myers

5,0 sur 5 étoiles – A Book For The Ages

27 juillet 2009 –

This book is a truly humbling one to review. It is also difficult to convey to the prospective reader exactly what it is that makes the work so monumental and important or why the editors of The Atlantic chose this book – written 50 years ago and only now published as Powys intended – as THE ONLY book of fiction worth the serious reader’s time to emerge for the whole of last year. I shall endeavour, however, to do my best.

The two striking qualities that will immediately begin to strike the engaged reader about the characters and setting (Wales, 499 A.D.) of the novel are a SLOWNESS and what I can only call a MUFFLEDNESS about it all. These qualities arise, not only because it is set in a pre-agrarian tribal society, but because Powys is interested primarily in the various impressions flickering through the souls of the characters and how they, gradually, come to assume, not to lose, the name of action. The manner in which Porius ruminates upon his decision to find and, if needs be, fight the Cewri might just as well be that of the reader as he/she plunges into these pages :

“This was decided. This was settled. And yet there hung about the whole project something dreamlike and unsubstantial, not so much unreal, as subreal, like a decision under water, or in the soft persistent falling of snow upon snow.”

We have, in today’s post-industrial, “tweeting” age lost the consciousness of the connexions with faint odours, shifts of light, lingering memories that affect our moods, our states of conscience. Powys’ book slowly restores our awareness of these senses in us, as well as “the wisdom of every creature in reconciling itself as well as it could to that mysterious mingling of Nature’s purposes with accident and chance, which is the only world we know.”

The relations between the sexes and, indeed, the sexual impulse itself are – again, slowly – revealed to us as matters of a complex sensorium, as when Sibylla is leading Brochvael through the forest:

“Her complicated new feeling, so fiercely reverential, for the man she was guiding, were as intimately associated with leaves and mould and moss and mist as his were with his fireside at Ty Cerrig…Yes, she was listening, after her fashion; and hearing, amid oak stumps and pine-tree trunks and under that shapeless silveriness of the sky, more, it may well be, than he was saying.”

More than anything, the book presses into the persevering reader an awe at the mysteriousness of our souls and of our world, no better represented than in Powys’ description of a morning mist :

“By imperceptible degrees the first infinitely faint change in the warm dark bosom of the night reaches us like the tolling of a bell under water and with a tragic greyness, far more deathlike than anything to be found in the comfortable embrace and kindly oblivion of darkness; and there comes into existence, thrusting itself between the familiar alteration of light and day, a death-cold, corpselike, alien entity newly arrived upon the earth from heaven knows where.”

Ultimately, the reader is drawn into a world of which his/her primordial senses are keenly aware, which deeply underlies all our lives, but which is lost to us in our day-to-day lives. The time spent (about 60 hours for me) reading this book restores to awareness the odours, sights, smells, chance occurrences which mould our inner lives and eventually determine our actions. Like Proust, and only a few other great authors and poets I can think of over a life devoted to reading, it is a book of wisdom literature. This review doesn’t do it justice. No rating I could give it does it justice. —– Like all such works, you don’t so much read it. It reads you.

_________________ 

 

 

  William Thon

5,0 sur 5 étoiles  – SUPERB WRITER, SENSATIONAL WRITING

28 novembre 2010

This is immortal writing and brilliant interpretation of a past time so often forgotten. Porius – This is the English language at its very best. Even the newts and tadpoles of hell are mentioned here. Fun fast paced reading that Tolkien must have admired. I find it hard for anyone to say anything bad about this amazing book. Like all of the Powys novels it transports me to another world that is unescapable. The forest is described so deliciously, we cannot help but be there with Porius. I do believe JCP should posthumously be given a knighthood for this sensational feat. I would go as far to say that this may be one of the best books in western civilization.

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    None

5,0 sur 5 étoiles – A great masterpiece of magical realism

15 février 2014 –

Reading Porius is like touching God. It’s an incredible book, one of the great masterpieces of literature, and yet, it is so unusual, so painfully difficult to read, and yet – in its moments, captures something so inexplicably deep and rich in our experience of life. For those troubled by the obscure references, it is helpful to have a copy of W.J. Keith’s guide (just Google « W.J. Keith Porius » to find it) by one’s side, and it can be a painfully slow slog, but there are moments here, too many to relate, the chapter on Myrddin Wyllt (Merlin), probably the best bit of magical realism ever written, and the incredible scene with the Druids in their underground home. Powys’s unique way of capturing nature, and of capturing the innermost thoughts of his characters in a way which is even stronger than even Dostoyevsky. The part that troubles the “educated” (as opposed to the “cultured”), the psycho-sexual element, and some of the overpowering nature moments, is very intrinsic to the writer and his world view and frankly, is very close to the Truth as uncomfortable as it might make you. There is nothing simple or easy about Powys’ world, but it is highly memorable, you will remember scenes from this book for the rest of your life. Note that like Joyce’s Ulysses that there is a sub-story here, which is the 7 days of the book correspond to the 7 steps of alchemical transformation. This book will transform you, it will expand your consciousness, it will outrage you, it will disturb you, but in the end, like the very, very few books of truly great literature, in the end you have felt that you touched something so fundamental to existence, you won’t know what to call it – Powys might call it the First Cause; I felt like after I read it, that I had touched God.

 

 

Une des – 2811 pages du manuscrit de Porius

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 9 janvier 2019

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 9 janvier 2018

Et les geais, alors ?

 

 

 

 

ET LES GEAIS, ALORS ?!

 

 

 

Sur le site Réseau International, un général – excusez du peu – s’est fendu d’un petit pamphlet en vers intitulé « Le paon et le palais », qui n’est vraiment ni tout à fait un poème ni tout à fait un pamphlet, mais… si tous les généraux voulaient en faire autant, qu’est-ce qu’on serait contents. Bien sûr, il y a cinquante ans, n’importe quel gamin du secondaire pas trop cancre était encore capable de versifier sans trop torturer l’orthographe et la grammaire, mais les temps ne sont plus à ce genre d’amusette.

Donc, bravo général.

Pour le lire, c’est ici :

https://reseauinternational.net/le-paon-et-le-palais/

 

Et c’est suivi d’un autre petit bout rimé, signé Ar Men, qui n’est pas mal du tout. Vous le verrez.

Ce que vous verrez aussi c’est le commentaire signé « zamicel », avec lequel, hélas, on ne peut que se déclarer entièrement d’accord. Bien sûr il a raison, et raison de citer Vltchek, même si on avait trouvé que, dans son dernier article, écrit du Vietnam, ce dernier avait traité un peu en rase-motte la complexité de la lutte des classes.

Quoi qu’il en soit, ce n’est jamais perdre son temps que remettre cette question sur le tapis.

 

 

 

 

« Messieurs, vouliez-vous une révolution sans révolution ? »

Théroigne – Les Grosses Orchades 5 janvier 2018

 

…aurait pu dire le Maximilien le plus calomnié du monde par toute la vilenie du monde à ceux qui, chez les gilets jaunes, se targuent de n’avoir jamais préconisé la violence mais annoncent qu’ils ne peuvent pas garantir qu’il n’y en aura pas. Et qui les a sonnés ? Qui veut savoir ce qu’est la violence n’a qu’à tousser un peu fort aujourd’hui en gilet canari, et il verra comment jouent de cet instrument les hauts lieux.

Qui ne s’y attendait pas n’est qu’un naïf doublé d’un jobastre. Qui n’était pas prêt à imiter les hauts lieux aurait mieux fait de rester chez lui et d’endurer son sort.

L’article de Vltchek que cite Zamicel dans son commentaire, on va vous le balancer ici parce qu’il aurait pu être beaucoup plus long et même élargir encore le débat dans le genre « Mais QUE FAIRE bordeldedieu pour passer tous les parasites à la Marie-Rose et se mettre à vivre avec des principes au lieu de se branler sur des impuissances ? » 

Le voilà donc :

 

Société. Est-ce que le public occidental « ne sait pas » ou « ne veut pas savoir » ?

Andre Vltchek – La Cause du Peuple30.11.2018

(Réponse : il sait mais s’en fout.)

 

Un État qui fut libre d’abord, comme la Grèce avant Philippe de Macédoine, qui perd ensuite sa liberté, comme la Grèce la perdit sous ce prince, fera de vains efforts pour la reconquérir ; le principe n’est plus ; la lui rendît-on même comme la politique romaine la rendit aux Grecs, l’offrit à Cappadoce pour affaiblir Mithridate, et comme la politique de Sylla la voulut rendre à Rome elle-même, c’est inutilement ; les âmes ont perdu leur moëlle, si je puis ainsi parler, et ne sont plus assez vigoureuses pour se nourrir de liberté ; elles en aiment encore le nom, la souhaitent comme l’aisance et l’impunité, et n’en connaissent plus la vertu.

Au contraire, un peuple esclave qui sort soudain de la tyrannie n’y rentre point de longtemps ; parce que la liberté a trouvé des âmes neuves, incultes, violentes, qu’elle les élève par des maximes qu’elles n’ont jamais senties, qui les transportent, et qui, quand on en a perdu l’aiguillon, laissent le cœur lâche, orgueilleux, indifférent, au lieu que l’esclavage le rendait seulement timide.

Saint-Just, De la nature de la Constitution  française

(on vous l’a déjà cité mais on ne s’en lasse pas et, c’est, pour la France, la réponse absolue à la question posée).

 

Lire ici :

https://numidia-liberum.blogspot.com/2018/11/societe-est-ce-que-le-public-occidental.html?m=1

 

 

 

 

 

 

Qu’est-ce qu’il dirait Céline, aujourd’hui que « les jaunes » sont à Brest et à Cognac et que le vin de champagne est chinois ? Et qu’en plus, ils vont sur la face cachée de la lune chercher de l’eau ?

 

La déesse, le lapin de jade et le pont des amoureux

Une excursion dans la culture chinoise sur la face cachée de la lune

 

Moon of Alabama 3 janvier 2019

Traduction : Le Saker Francophone

 

Une mission extraordinaire de l’Administration spatiale nationale de Chine nous aide à apprendre un peu de la culture chinoise, ancienne et moderne.

 

 

 

Aujourd’hui à 14h26, le module d’alunissage Chang’e-4 et son rover à six roues Yutu-2 ont aluni sur la face cachée de la lune. Ils ont utilisé le satellite de relais Queqiao pour nous envoyer les toutes premières images rapprochées (voir ci-dessus).

Les noms Chang’e, Yutu et Quegiao n’ont aucun sens pour les personnes qui ont grandi dans les cultures “occidentales” mais ils sont bien connues dans toute l’Asie :

Dans un passé très lointain, dix soleils s’étaient levés ensemble vers le ciel et avaient brûlé la terre, causant ainsi de graves difficultés à la population. L’archer Yi en abattit neuf, ne laissant qu’un soleil, et reçut l’élixir d’immortalité en récompense. Il ne l’a pas consommé tout de suite, mais l’a caché dans sa maison, car il ne voulait pas acquérir l’immortalité sans sa femme bien-aimée, Chang’e. Cependant, alors que Yi partait à la chasse, son apprenti Fengmeng a fait irruption chez lui et a essayé de forcer sa femme Chang’e à lui donner l’élixir; elle a refusé et l’a bu elle-même. Chang’e s’est ensuite envolée vers le ciel, choisissant la lune comme résidence. Yi a découvert ce qui était arrivé et s’est senti triste. Il a donc apporté sur l’autel les fruits et les gâteaux que Chang’e avait aimés et lui a offert des sacrifices….Au jour de la mi-automne, la nuit de pleine lune du huitième mois lunaire, un autel à ciel ouvert fut installé face à la lune pour le culte de Chang’e. De nouvelles pâtisseries furent mises sur l’autel pour qu’elle les bénisse. On dit qu’elle donne la beauté à ses fidèles. Crédit Wikipedia, Chang’e

Il y a des dessins classiques de Chang’e, mais elle joue également un rôle de premier plan dans l’animation moderne.

 

 

par phsueh

 

Yutu, le lapin de jade, est le compagnon de Chang’e. Son mortier et lui peuvent être vus à la pleine lune lorsque Yutu pilonne les ingrédients de l’élixir de vie pour Chang’e. Wikipedia, Moon Rabbit

 Lire la suite…

Source : http://lesakerfrancophone.fr/la-deesse-le-lapin-de-jade-et-le-pont-des-amoureux

 

 

 

 

RETOUR DANS L’HEXAGONE EN CAPILOTADE

 

 

 

 

 

 

 

Lettre au président Macron dont je ne veux pas lire la lettre

Je ne suis pas dupe : vous n’avez pas changé

Nicolas LévineCauseur 4 janvier 2019

 

Emmanuel Macron lors de ses vœux présidentiels du 31 décembre 2018

 

Emmanuel Macron prépare une lettre aux Français. Je n’ai pas envie de la lire. Ses deux dernières allocutions télévisées l’ont prouvé: il n’a absolument pas changé.

 

Monsieur le président de la République,

Lors de vos vœux télévisés, vous avez annoncé que chaque Français recevrait bientôt une lettre de vous. C’est aimable mais, en vérité, je ne suis pas très impatient de vous lire. Je viens vous dire pourquoi.

Lorsque vous êtes monté sur la scène, en 2014, une amie – qui ne manquait ni de finesse psychologique ni d’imagination – m’assurait que vous étiez un vampire. Bon… Pour moi, vous n’étiez qu’un des mille visages de l’Internationale libérale, un social-démocrate de plus, qui avait pour lui sa jeunesse, une grande énergie et une baraka fabuleuse. Car n’oubliez pas, Monsieur le président, les conditions dans lesquelles vous avez été élu. Vous avez un truc avec les François. Il y a d’abord eu le renoncement de François Hollande ; puis la victoire, qui bouleversait les centristes de son camp, de François Fillon à la primaire de la droite ; le ralliement de François Bayrou faisait de vous l’unique candidat des gens assis. L’affaire Pénélope, scandale survenu pour vous au meilleur moment, éliminait de la course l’ancien Premier ministre, favori des sondages. Ainsi vous êtes-vous retrouvé face à Marine Le Pen, c’est-à-dire face au fascisme selon la presse qui, fascinée par votre personne, vous peignait en Kennedy philosophe. Après Chirac en 2002, c’était à votre tour de « faire barrage » à « la peste brune ». Avec 66% des voix au second tour, la mission était accomplie. Les législatives vous donnaient logiquement une très nette majorité à l’Assemblée nationale.

Le hic, Monsieur le président, c’est que vous avez été élu par 17% du corps électoral. Moins d’un Français sur cinq inscrits sur les listes a glissé un bulletin « Macron » dans l’urne au premier tour. Quant à votre majorité, seuls 48% des inscrits ont élu leurs députés et, parmi eux, 11% ont voté nul ou blanc. C’est le jeu, soit, mais c’est fort peu et cela obère considérablement votre légitimité et celle de votre parti. La perpétuation du scrutin uninominal à deux tours n’a qu’un but évident : empêcher l’élection de représentants souverainistes et, dans une moindre mesure, d’extrême gauche. La stabilité de nos institutions est l’alibi de cette entourloupe. Entre 20 et 50% des électeurs votent pour rien. Ne vous en déplaise, ce n’est pas démocratique. Et c’est la raison pour laquelle, élection après élection, l’abstention progresse.

Durant la campagne, vous aviez moqué à juste titre la normalité revendiquée de votre prédécesseur. Cela dit, vous, vous étiez le candidat de la normalisation. Celle de la France vis-à-vis de la marche du monde tel que les progressistes le rêvent et le façonnent chez eux et, plus encore, dans les instances supranationales. Votre rôle, assumé d’ailleurs, est de soumettre définitivement notre pays à la mondialisation. Cette ambition fait de vous le champion des élites économique et culturelle. Ce n’est pas moi qui le dis mais toutes les études dédiées à votre électorat, où les CSP+ sont surreprésentés. Oui, tous les nomades, les connectés, les contempteurs des frontières, ceux qui, les yeux fermés, tendent la main à celle, invisible, du marché, « les premiers de cordée » vous adorent. En un an à peine, vous les avez bien servis. Le cœur de votre politique vise à libérer leur créativité et leur portefeuille.

Soutenu par les grands médias, vous avez persisté dans l’erreur européenne, n’obtenant rien dans le dossier des travailleurs détachés, rien d’Angela Merkel qui, plus protestante que conservatrice, aura ouvert encore davantage le continent à toute la misère d’ailleurs. Du reste, comme elle, vous trouvez cela formidable, l’immigration : le patronat est content et les intellectuels organiques cognent Dupont Lajoie par migrant interposé. Taquin, vous évoquez Jeanne d’Arc quand vous rendez hommage à Arnaud Beltrame : vous êtes alors à peu près aussi crédible que moi lorsque je chante du Vianney. Comédien, va ! Vos faiblesses pour un vigile bombardé, à vingt-cinq ans à peine, adjoint au chef de votre cabinet, auront retourné l’opinion. Le mouvement des gilets jaunes révèle,

Depuis bientôt deux mois, en effet, vous faites face à une opposition massive. C’est le peuple, i.e. les mal classés, les déclassés et ceux qui ont peur de chuter, qui se mobilise sur les ronds-points et, chaque samedi, dans les rues de nos villes. Vous avez d’abord joué la montre. Puis vous avez nazifié. Enfin, puisque la décrue tardait, la larme à l’œil, « en responsabilité » comme disent les énarques dans leur affreux sabir, vous avez lâché des miettes à la « foule haineuse ». Même les journaux qui vous brossent à longueur de journée ont dit que c’était du pipeau, votre hausse du SMIC et votre baisse de la CSG. Personne n’est dupe : vous cherchez encore à gagner du temps. Vous avez promis un « grand débat national » en commençant par en exfiltrer la question migratoire, pourtant capitale. Monsieur Griveaux, votre ministre du Cap, a bien précisé que ce dernier ne changerait pas à l’issue de cette consultation dont la France entière rit, à part peut-être les militants de la REM, nombreux à manifester ces dernières semaines un racisme social digne des heures les plus sombres de juin 1848.

Nonobstant la danse du ventre de la France insoumise, les gilets jaunes penchent très à droite sur le plan des valeurs. Vous le savez et c’est pourquoi vous n’hésitez pas à faire preuve envers eux d’une violence inédite. Dix morts, des centaines de blessés, des milliers d’interpellés dont certains « préventivement » : voilà le bilan d’une répression que vous ne vous permettriez jamais avec les racailles et les gauchistes. Vous n’avez pas eu un mot pour ces victimes-là. En revanche, vous avez acheté les forces de l’ordre avec une augmentation et une prime. Pour ma part, je sais désormais à quoi m’en tenir avec ces prétoriens. Je sais aussi que vous ne voulez pas céder, que vous êtes prêt à faire matraquer encore et encore pour sauver le système qui vous a hissé là où vous êtes. Vous l’avez dit l’autre soir à la télé. Dont acte.

Partout en Europe les peuples relèvent la tête. Le printemps sera chaud. Il vous faudra tenir compte de votre déroute aux élections. Sinon, croyez-moi, nous viendrons vous chercher.

Source : https://www.causeur.fr/lettre-macron-voeux-gilets-legitimite-157838

 

 

 

 

Voitures brûlées à la Saint-Sylvestre ? Quand Castaner devient muet.

 

Régis de Castelnau – Vu du Droit 4 janvier 2019

 

 

Cette année encore, des centaines de voitures ont été incendiées lors de la nuit de la Saint-Sylvestre. Mais le ministre de l’Intérieur, qui n’a pas publié de bilan chiffré, s’est « félicité » que tout se soit bien passé. Quand on brûle une voiture en France, mieux vaut ne pas porter de gilet jaune. 

 

Emmanuel Macron n’a pas finassé à l’occasion de la présentation de ses vœux. Que ce soit dans ses attitudes ou dans ses paroles, le message était clair. Au-delà des insultes habituelles adressées aux six à sept Français sur dix qui souffrent de sa politique et s’y opposent, il a confirmé que la seule solution à la crise de légitimité qui le frappe de plein fouet serait le recours à la répression. Flanqué d’une police qui a démontré sa capacité à la brutalité et la violence excessive, et surtout d’une magistrature aux ordres, il est fermement décidé à un tournant autoritaire.

Gilets jaunes, petits bras

« Moi j’ai dit bizarre ? Comme c’est bizarre. » Cette célébrissime réplique de Louis Jouvet s’applique à un des aspects significatifs de la Saint-Sylvestre que les médias aux ordres s’efforcent d’étouffer.

 

 

Effectivement, on peut dire bizarre en apprenant que pour la Saint-Sylvestre, des racailles auraient brûlé plusieurs centaines de véhicules. Bien plus que les gilets jaunes pendant toute la durée du mouvement, soit depuis le 17 novembre dernier. On peut dire aussi bizarre en apprenant le bilan des arrestations suivies de procédure judiciaire pour ces incendies volontaires dont il faut pourtant rappeler qu’ils sont qualifiés de « crime » dans le Code pénal. Zéro arrestation de ce type dites donc ! En effet, bizarrement toujours, les 100 000 policiers récemment mobilisés contre les couches populaires étaient invisibles, voire d’une mansuétude étonnante. Il fallait probablement qu’ils se reposent car il faut reconnaître qu’ils n’ont pas chômé quand il s’est agi de taper sur le populo des ronds-points.

Mantes ma jolie…

Malgré des recherches dans la presse et sur les réseaux, je n’ai vu, cette fois-ci, aucune photo ou vidéo des racailles incendiaires à genoux et mains dans le dos. Bizarre de chez bizarre quand même ? Les illégalités commises à l’encontre des lycéens de Mantes-la-Jolie, où pour poursuivre moins de 20 personnes responsables on en avait coffré 150 pour ensuite monter une opération en les photographiant et filmant illégalement avant de s’empresser de diffuser ces images tout aussi illégalement, ont pourtant été largement acclamées. De mes amies Élisabeth Lévy à Céline Pina en passant par Franck Crudo, ce ne fut qu’une clameur : « Bien fait pour eux ! »

Mais dites-moi, chères amies et tous ceux qui vous emboîtent le pas, ne seriez-vous pas un peu gênés aujourd’hui d’être à ce point passés au travers et de n’avoir pas mesuré que cette mise en scène de Mantes-la-Jolie n’avait sûrement pas pour but de se mettre soudainement – après un laxisme et une complaisance plus que trentenaires -, à faire la chasse à tous ceux qui, à coups de violences, d’agressions, de vols, de trafics divers pourrissent la vie des gens qui sont contraints de vivre dans leurs quartiers ? Non, l’objectif était tout simple : intimider les gilets jaunes et habituer l’opinion à un niveau de violence répressive, policière ou judiciaire considérable à leur encontre.

Touche pas à ma racaille

Pour retrouver une telle intensité dans la répression que celle qui s’est déchaînée depuis deux mois, il faut remonter à très très longtemps. On l’a d’ailleurs bien vu : les racailles, dont on nous a baratiné qu’ils étaient la cible de la pantalonnade de Mantes-la-Jolie, n’ont pas été impressionnées plus que ça. Manifestement morts de peur, ces voyous ont, en termes de véhicules brûlés, plutôt maintenu leur niveau des années précédentes. Et à Mantes-la-Jolie même, lors des incidents de décembre, une seule voiture avait été incendiée. Cette fois-ci, les incendiaires ont porté le score à 12… Et pourtant, toujours aussi bizarrement, personne à genoux, pas de photo, pas de film ! Christophe Castaner, le roi du calcul mental s’agissant des participants aux manifestations des gilets jaunes, doit avoir cette fois-ci des problèmes avec les additions : le ministère de l’Intérieur est muet sur un bilan chiffré.

« Les festivités de la #SaintSylvestre 2018 ont pu se dérouler normalement et ont été exemptes de tensions notables et d’incidents graves. Au nom de tous les Français, @CCastaner et @NunezLaurent adressent aux personnels engagés leurs plus sincères remerciements. #BonneAnnee2019 pic.twitter.com/ivM1McLIoL »

— Ministère de l’Intérieur (@Place_Beauvau) 1 janvier 2019

Avec Emmanuel Macron, le lumpen des quartiers peut y aller tranquille. D’ailleurs, comme on le sait depuis Karl Marx et sa Guerre civile en France, le lumpenprolétariat est toujours utilisé par les dominants. Si jamais, par extraordinaire, un incendiaire ou n’importe quel autre délinquant se faisait attraper par la police, il aurait le droit d’abord à une visite du président de la République dans sa chambre et ensuite à une belle pétition « urgence la police assassine » promue par la coopérative des « artistes » et des « intellectuels », tous ceux qui sont restés obstinément muets face à la révolte des pauvres et la répression violente qu’ils ont subie. Il y aurait ensuite toutes les chances que la seule conséquence judiciaire pour le délinquant soit une mention sur le casier judiciaire qui figurera aux côtés de la ribambelle de celles qui y sont déjà. Pas un seul jour de prison, celle-ci est réservée aux gilets jaunes qui ont osé se promener avec des lunettes de piscine.

« Classes laborieuses », classes haineuses, classes dangereuses ! Macron nous l’a bien fait comprendre dans ses vœux. La feuille de route est bien celle-là, les couches populaires après les avoir insultées, on va leur taper dessus.

Source : http://www.vududroit.com/2019/01/voitures-brulees-a-saint-sylvestre-castaner-devient-muet/

 

 

 

 

Karl MARX

La guerre civile en France

  • Poche: 95 pages
  • Editeur : L’Herne
  • Collection : Carnets de l’Herne
  • ISBN-10: 2851978268
  • ISBN-13: 978-2851978264

Au format Kindle : 0,99 €

Présentation de l’éditeur

« Qu’après la plus terrible guerre des temps modernes, le vaincu et le vainqueur fraternisent pour massacrer en commun le prolétariat, cet événement inouï prouve, non pas comme Bismarck le pense, l’écrasement définitif d’une nouvelle société montante, mais la désagrégation complète de la vieille société bourgeoise. Le plus haut effort d’héroïsme dont la vieille société soit encore capable est une guerre nationale ; et il est maintenant prouvé qu’elle est une pure mystification des gouvernements, destinée à retarder la lutte des classes, et on se débarrasse de cette mystification, aussitôt que cette lutte de classes éclate en guerre civile. La domination de classe ne peut plus se cacher sous un uniforme national, les gouvernements nationaux ne font qu’un contre le prolétariat ! » K.M.

Biographie de l’auteur

Philosophe, économiste et révolutionnaire allemand. Il est l’un des grands théoriciens du socialisme. Il dirigea la première Internationale ouvrière (1864), dont il rédigea les statuts. Il est l’auteur de L’Idéologie allemande (1845), du Manisfeste communiste (avec E. Engels,1848), de Contribution à la critique de l’économie politique (1858) et de son opus magnum Le Capital, dont seul le premier livre parut de son vivant (1867-1884). Il mourut à Londres où il s’était exilé après l’échec de la révolution allemande de l848.

 

 

 

 

Pour adoucir les mœurs de ceux qui en ont :

 

Le maestro Max Emmanuel Cencic et Rossini

 

Semiramide

 

 

La donna del lago

 

 

Tancredi : « O patria »

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 5 janvier 2019

(veille des galettes !)

 

 

 

Les voeux de Manuel de Diéguez

 

 

 

 

 

Les vœux de Manuel de Diéguez

 

 

 

 

2019, DEHORS l’OTAN !

 

De 1944 à 2019, on compte soixante quinze ans. Le nombre de Français que l’ancrage de leur esprit sur leur patriotisme juge ce temps plus que suffisant, est devenu majoritaire dans notre pays. Et plus que suffisante la certitude que l’occupant ne s’en ira pas de lui-même et par sa seule et généreuse volonté : au contraire, il semble bien qu’une volonté définitive de s’installer à jamais en pays conquis devienne l’expression naturelle des intentions définitives des nouveaux conquérants.

 

 

 

Dans ces conditions, la seule solution réellement patriotique n’est-elle pas de se décider enfin à prendre les devants et à éveiller un sain réalisme des élites dirigeantes françaises. Attendre une manifestation de générosité de la part de l’occupant s’apparente à une trahison.

Mais pour cela, l’histoire n’enseigne-t-elle pas que les évidences les plus criantes doivent se trouver soulignées par des sacrifices? La trahison est un lit douillet, renoncer à ses avantages exige des sacrifices. Si aucun Français ne consentait à un sacrifice patriotique afin d’ouvrir les yeux à ses compatriotes endormis, cette étrange dormition ne finirait-elle pas par s’inscrire dans le capital génétique de ceux qui se baptisaient eux-mêmes non point les Gallis (avec deux l, les coqs) mais les Gaulois, les Vaillants, les Assaillants.

Pour ma très modeste part, à l’âge de quatre-vingt dix-sept ans, je lance un ultime appel à un sursaut de la jeunesse de France. Plus un peuple vieillit, plus il ressemble au bûcheron « couvert de ramée » de Jean de la Fontaine qui a rappelé que ce dernier préfère « souffrir que mourir » et que telle est la « devise des hommes ».

À cette devise retirons du moins l’amertume et donnons-lui les couleurs d’un ultime flamboiement et d’une espérance. Dehors le bras armé de l’empire américain, DEHORS l’OTAN ! Tel est l’ultime appel que tout le monde attend aujourd’hui de la France.

Le 1er janvier 2019

 

 

 

 

Pour mémoire

Bombardements de la Serbie, 1999

ou l’Europe contre l’Europe pour le compte de l’OTAN

 

 

 

 

 

Il est temps !

 

 

 

 

 

Tiens, pendant qu’on y est…

 

 

Africom hors d’Afrique !

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 2 janvier 2019

 

 

 

Benalla par-ci, Benalla par là…

 

 

 

Heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage
Ou comme cestui là qui conquit la toison
Et puis est retourné, plein d’usage et raison
Vivre entre ses parents le reste de son âge

 

 

BENALLA PAR-CI, BENALLA PAR LÀ…

(On a les cadeaux de Nouvel An qu’on peut)

 

Il paraît que Michel Houellebecq sort un livre. Pour lequel vont sonner partout – préemptivement – les trompettes de la renommée.

L’Ajiaco d’Anatole Atlas, en revanche, n’a pas eu droit à la plus minime des recensions dans Le Swar de Bruxelles, qui va sûrement y aller de sa petite promo provinciale à Mimi cependant. (« Lettres françaises de Belgique » ? Tiens, fume !)  L’auteur constate.

Quand on sort d’Entretien avec le professeur Y, on apprécie.

Benalla ? Oh, il ne fait ici que passer…

 

Ordre de la Toison d’or des fin de race

 

       L’Ancêtre Cham et l’Oncle Sam

Anatole Atlas

 

Qui s’autorise une analogie poétique entre Cham (fils maudit de Noé dans la tradition biblique) et Cham (désignation millénaire en arabe du Levant), risque un cruel opprobre pour abus d’étymologie mythique…

Son cas s’aggravera s’il réfère l’oncle Sam au nom du prophète Samuel. Voire, au Sem d’après le déluge (fils aîné de Noé), promis par les tardifs scribes hébraïques à l’originelle bénédiction de l’Eternel, c’est-à-dire à la domination sur toutes les nations : ce que mirent en question Jésus, Spinoza, Marx, Freud, Einstein, Lukacs, Bloch, Adorno, Benjamin…

J’implore donc le pardon des puristes si je m’obstine à écrire Cham (et non Kam) le plus lointain ancêtre commun à l’humanité entière, quand Baby Mac, réfugié dans une casemate militaire sur l’arrière-front du Tchad, pousse l’obscénité jusqu’à contrefaire une posture morale digne de l’agent du Mossad Benalla (muni d’un passeport diplomatique, son barbouze l’avait précédé dans cette garnison française en Afrique, où se nouent tous les trafics d’armes, de djihad et de métaux rares)…    

« L’ordre et la concorde doivent régner » proféra depuis son bastion néocolonial cet employé de Rothschild à l’Elysée, pour mater par les mots un peuple insurgé. De quel ordre s’agit-il, sinon du Nouvel Ordre Edénique (NOE, dont il est question dans une mélopée romanesque depuis plus de vingt ans) – fondé sur l’archaïque damnation de Cham ? L’Oncle Sam peut arborer le masque hideux d’un Killer Donald (servant de repoussoir pour le prochain retour d’Hillary Bomb, sous l’éventuel déguisement du patron de Fake Book), il demeure le donneur d’ordre d’un ordre fondé sur carnages et pillages au départ de Canaan…

« Très peu de carnage » ânonnera le plus célèbre grabataire français du verbe aux ordres de ses commanditaires, pour décrire la situation. Non sans féliciter Killer Donald pour avoir mis fin à l’impérialisme américain, quand celui-ci relance le pillage de l’Irak. Soit, la dose maximale de remugles toxiques imposés par Kapitotal à l’industrie de l’insignifiance promotionnée par la tour Panoptic…

Le crime organisé, propriétaire du globe depuis la destruction de l’Union soviétique, ne vient-il pas de signer un racket à plusieurs milliards sur le plus africain des pays d’Asie : la Malaisie ? L’opération (dite 1MDB), montée par une éminence du Golfe pour piller le trésor public de ce peuple exotique, associe Goldman Sachs et la banque Edmond de Rothschild…

Kapitotal a-t-il pris son envol en France (deux ans après le coup d’État monétaire de Nixon en 1971) grâce à la loi Rothschild, sommant l’État d’obéir aux marchés financiers, prélude à l’esclavage par la dette ? Les Gilets Jaunes sont complices de génocide en vitupérant ces gangs, rétorque la tour Panoptic…

Une étincelle a donc jailli. Cette flamme a traversé des corps, erré dans les têtes qui se sont mises à parler. La gangue de rêves morts et de mémoire falsifiée s’est fissurée, des foules inconnues d’elles-mêmes se découvrant en vie, parant la grise misère ordinaire aux couleurs d’un commun oriflamme. Aux carrefours, les silhouettes anonymes se sont intronisées les unes les autres en Jasons rédempteurs d’une antique chevalerie, celle de la Toison d’Or…

 

Ordre de la Toison d’or des Ronds-Points

 

Sortons des oubliettes de notre propre château : ce cri, lancé par des Gilets Jaunes sur quelque rond-point, semblait se souvenir d’un roman paru en 1990, où se posait la question : l’humanité, qu’est-elle devenue, est-elle toujours prisonnière des oubliettes de son propre château ?

Plus qu’un prince, moins qu’un manant : telle était la devise clamée par ce roman vieux de plus d’un quart de siècle. Nous sommes le travail vivant, dans vos calculs traité comme du capital variable, et refusons la soumission au travail mort, capital fixe devenu volatil !  Voilà ce qui se dit au grand jour chez ces gueux revêtus d’ancestrale noblesse, aspirant à s’évader des enclos mentaux séquestrant le cerveau collectif…

Où sont donc encore les altesses et où les bassesses ? Où la véritable aristocratie, où la réelle vilenie ? …

Ce que nous savons de l’histoire officielle est un récit fomenté par princes et prélats. Ces gens-là fabriquèrent l’enfer au nom du paradis nous dit Dante, sur les traces d’Homère et de Virgile : aèdes grâce à qui franchirent les âges d’autres récits que ceux des princes et prélats…

Mais une Divine Comédie contemporaine pourrait-elle voir le jour ?…

Le principal trait psychique marquant les justifications idéologiques du pouvoir, de siècle en siècle, fut la démence. Faut-il nommer autrement  les bains de sang commis en invoquant le droit divin ? Mais un pouvoir de droit malin, comment s’y prendrait-il ? Il fallait une religion nouvelle pour déplorer, par la voix des grands-prêtres, ces folies sanguinaires, tout en gérant un charnier d’ampleur désormais planétaire. Il fallait rien moins qu’une société sans autre tête que ses ordinateurs…  

Cet organisme acéphale dont l’appareil digestif a colonisé le cerveau, n’ayant plus guère que des productions culturelles excrémentielles, ne déclenche-t-il pas des perplexités faisant se demander où est son bec ? Baptisons donc « Où-est-le-bec » ce lombric illustratif d’une structure où se confondent les orifices de la parole et de la défécation, caractérisée par médiocrité d’inspiration et plat prosaïsme d’expression…

Toute création spirituelle et intellectuelle ne peut qu’être extérieure à Où est le bec. Si le chant de l’aède n’y a plus droit de cité, faisant l’objet d’une absolue prohibition dans les secteurs de l’édition, quel ersatz de sa voix devait-il s’y substituer, sinon ce providentiel Où est le bec ?…

Quand ce qui sort des tripes est plus écouté que les fruits de l’esprit, n’importe quel tweet analphabète a plus d’écho que la parole de l’aède, avantageusement supplantée par un quelconque Où est le bec

Si certaines moisissures sont bonnes à boire ou à manger, toutes les pourritures sont-elles pour autant comestibles ? À dates fixes, gazettes et magazines font l’unanime réclame d’un même putride orviétan, vendu comme panacée pour troubles gastriques et intestinaux d’une Animal Farm où lois de la gestion et de la digestion se confondent…

Ainsi le capitalisme, qui tirait son appellation du mot latin caput, et dont les capitaines, de pied en cap travestis en oracles, ne cessent de clamer que pour les prolétaires seul est bon le cap des actionnaires, s’avère-t-il mériter le nom d’Acéphalopolis : afin qu’aucun projecteur n’éclaire un tel titre, ne convenait-il pas de faire appel à Où est le bec ?…

Voici l’heure où les best-sellers prémâchés digérés et chiés s’écoulent par millions du cloaque publicitaire, la totalité du contenu s’identifiant à la notice fournie par les robots du fabricant, qui s’étale gratuitement par pages entières dans les organes appartenant aux mêmes firmes que cette pharmacopée vantant la médecine Où est le bec… 

Naguère les haruspices lisaient le destin dans les entrailles d’oiseaux sacrifiés. De nos jours – à défaut du pharmakon aédique – ce sont les basses-cours plumitives qui tirent le seul futur autorisé du foie de volatiles dégénérés, gavés comme un rentier de pilules remédiant au défaut de sérotonine

La sortie d’un tel titre s’accompagnera de liturgies comparables à celles entourant les dates sacrées du calendrier. L’événement sera d’abord prêché par la tour Panoptic en un sanctuaire médiatique de Kapitotal : Valeurs actuelles. Cet organe financier de l’extrême-droite se devait de pontifier en couverture : La grande prophétie

Ne disposent-ils pas d’une armée de larbins aux gages pour, de cet empoisonnement programmé, vanter les vertus tonifiantes ? Cette valetaille prostituée, dans son plan marketing, n’a-t-elle pas mission d’insulter la littérature en comparant Où est le bec à Baudelaire, Hugo, Balzac ou Gérard de Nerval ? Aussi le même jour, une semaine avant l’offertoire sur l’autel des étals pour la communion des fidèles, toutes les feuilles francophones à l’unisson distribuent-elles sur plusieurs pages une propagande orchestrée par le plus haut clergé panoptique… Si Le Figaro – ouvertement confessionnel – tient la palme, Le Monde surenchérit dans la bigoterie pastorale en référant à Voltaire, donc aux Lumières, pour cette flaque de ténèbres où se reflète le néant. L’Office pour la doctrine de la foi fera même dire d’Où est le bec, par Birnbaum, qu’il « tient en respect, comme jamais, la littérature contemporaine » !…

L’on serait tenté de penser à quelque intention parodique, mais après le prophète, c’est très sérieusement le poète et le philosophe dont sont chantées les louanges dans le quotidien de référence. Quelles oboles sont-elles versées, par quelles banques de quels occultes Saints Sièges, et pour quelles inavouables indulgences, en récompense de si pieux zèles ? Car ne s’agit-il pas ici d’occulter révélation prophétique, intuition poétique et réflexion philosophique – propres à l’aède exterminé ?…

L’habileté réside en l’art de promouvoir, comme figure oraculaire des Élus, quelqu’un dont l’apparence fait l’incarnation même des Damnés. Conscient des bénéfices à tirer d’un tel rôle, ce triste sire surenchérit dans le discours apologétique le plus favorable aux Élus, celui qui fait se résigner au pire les Damnés. C’est Drieu la Rochelle (panache et style en moins) discréditant la Révolution française et la Commune de Paris, comme toute Résistance à Vichy, sous le brillant prétexte que mieux vaut prendre un comprimé de sérotonine…      

Kapitotal est à la corruption du monde ce qu’est la tour Panoptic à la cadavérisation du verbe. Dans un style dicté par le plus méphitique air de tous les temps, la bile d’un rastaquouère se vend en remplacement des visions aédiques. Où est le bec peut et doit d’autant mieux pérorer : « Nous n’avons pas de racines, nous ne produisons pas de fruits ». Soit, une absolue négation du message aédique…   

Dés pipés, cartes truquées, ne sont pas l’apanage exclusif des députés. Quel venin pourrit-il jusqu’à son trognon le fruit de l’Arbre de Vie ? Sans perspective d’au-delà, tout ce qui vit se nécrose. There is no alternative est le slogan de cette putréfaction, dès lors que l’hypothèse d’une issue au capitalisme a été verrouillée. Nul possible autre signifie l’aveu d’une reddition à la bête immonde, envisagée par l’aède Bertolt Brecht. Il est dès lors impératif que le cosmythologique AJIACO ne puisse (au double sens du mot pouvoir : aptitude et autorisation), non seulement faire l’objet d’une recension (certes, hors de ces compétences domestiques), mais voir titre et nom d’auteur mentionnés dans Le Soir de Belgique…

Est-ce un hasard si l’on appelle The Voice la principale émission de télé-réalité ? Comme si M5 I2 (Moyens Modernes de Mystification et de Manipulation de Masse par l’Industrie de l’Insignifiance), devait  assurer à la populace une contrefaçon caricaturale de ce qui fut assassiné…

Telle se veut la triple exigence esthétique, éthique et politique d’AJIACO (parole mythique de l’aède voyant en l’Ancêtre Cham un Surmoi forclos de l’humanité, qu’usurpent les propagandes en faveur de l’Oncle Sam), qu’Où est le bec en apparaîtra demain comme le plus vil succédané.                

Anatole Atlas, le 31 décembre 2018   

www.spherisme.be

 

 

 

 

Mais, comme le furet du bois mesdames, le revoilà

 

Benalla placé sous parapluie israélien

 

Jacques-Marie BOURGET – LGS 31.12.2018

 

 

C’était couru d’avance, Benalla, un garçon si plein d’allant et promoteur, détenant par ailleurs des secrets d’État, ne pouvait que tomber sous la coupe des services israéliens.

 

Depuis qu’il a quitté l’Elysée – mais l’a-t-il vraiment quitté ? – Alexandre Benalla est marqué à la culotte par le Mossad. Pourquoi diable ? Tous les services secrets du monde, mais en particulier celui d’Israël, rêvent d’avoir sous la main un homme qui a partagé l’intimité des puissants. C’est le cas de Benalla qui, pendant plus de dix-huit mois a vécu dans l’ombre du couple Macron et à la fois au cœur d’une machine pas banale, la Présidence de la République Française, cinquième puissance mondiale et membre du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Quand Mitterrand est arrivé au pouvoir en 1981, même si les amis de Tonton avaient, depuis longtemps, épuré toutes les archives concernant leur maître, le Mossad avait, lui, récupéré des kilos de papiers. Pas tous valorisants pour l’histoire secrète de celui qui arrivait au pouvoir. Vichy, bien sûr. Mais pas seulement. Et ce n’est pas pour le seul amour de la carpe farcie que Mitterrand a réservé sa première visite d’État à Israël. Ce Benalla, et ses secrets même petits, n’a donc pas de prix. Et le Mossad, prêt à guider le demandeur d’emploi, est informé de tout ce qui tourne autour de cet Alexandre.

Lire la suite…

Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/1411-2/

 

 

 

 

Où l’on voit que le président Xi Jinping pousse l’urbanité internationale jusqu’à souhaiter une bonne année aux Chinois avec 36 jours d’avance !

 

 

 

 

2019 ou presque, le mot de Strategika51

par Strategika51 le 1er janvier 2019

 

Le commandement stratégique US Stratcom a diffusé une étrange vidéo sensée nous transmettre les vœux de la nouvelle année 2019 avant de la retirer, en raison de sa violence symbolique extrême.

 

 

En lieu et place de vœux de bonne santé, de bonheur et de prospérité, les petits gars chargés de la communication au Stratcom nous souhaitent une bonne année létale 2019 pleine d’engins hyper-explosifs tombant du ciel et délivrés par des bombardiers furtifs.

En termes clairs, ils nous souhaitent une mort violente en feu d’artifice. Rien d’étonnant que la vidéo ait été retirée très vite.

Ils n’ont rien de mieux à nous souhaiter que la destruction et la mort ? Mince alors !

Cela contraste avec le message de vœux 2019 très philosophique du président chinois Xi Jinping. Il évoque la marche du temps et le changement de saisons dans la pure tradition chinoise :

 

Cela s’appelle rendre des comptes [NdGO]

 

Mais au fait, en quelle année sommes-nous réellement ? Nul ne le sait. 2019 est une date totalement arbitraire ne correspondant à rien. Jésus-Christ avait 6 ou 7 ans en l’An 0 et le passage au calendrier grégorien quinze siècles plus tard a totalement faussé les calculs…

Peu importe, la vie continue.

Ce premier janvier 2019 comporte déjà son lot de petites surprises.

A commencer par l’arrêt de l’excellent site helvétique de dépêches en continu « Romandie.com » :

 

« Ces quelques lignes pour vous informer que Romandie.com a cessé définitivement son service d’informations depuis le 1er janvier 2019. Notre messagerie gratuite reste quant à elle opérationnelle. »

 

L’équipe du site précise ceci :

 

« Bien qu’ayant toujours été équilibré sur le plan financier grâce à un modèle 100% automatisé, une certaine lassitude nous incite à orienter notre énergie vers des projets plus stimulants et disposant de potentialités plus importantes. »

 

Nous ne pouvons que leur souhaiter bonne chance.

L’année 2018 n’a pas été facile pour beaucoup d’entre nous et c’est le moins que l’on puisse dire.

Dans quelques jours, la sonde New Horizons va approcher un objet de la ceinture de Kuiper, bien au-delà de la PLANÈTE (oui c’est bien une planète !) Pluton.

Il s’agit du planétoïde 2014MU69 et je parierais que la petite sonde passera devant une dixième planète dont elle ne verra rien. L’univers est vaste, notre esprit trop petit.

Je vous adresse tous mes voeux de santé (c’est le plus important), de quiétude (sur une île déserte), de vitalité (sans produits chimiques), de bonheur (s’il existe), de joie (il faut rire, sacrebleu !), et de prospérité (même virtuelle !) et vous confirme que Strategika 51 vous accompagnera tant bien que mal en cette année 2019.

Soyez éveillés !

Source : https://strategika51.blog/2019/01/01/2019-ou-presque-le-mot-de-strategika51/

 

 

Voeux du Nouvel An de Vladimir Poutine : la Russie n’a jamais reçu d’aide de quiconque

 

Vœux du Nouvel an du Président de la Fédération de Russie.

31 décembre 2018 – Kremlin, 23h55

 

Source :http://en.kremlin.ru/events/president/news/59629

Traduction : sayed7asan.blogspot.fr

 

 

Transcription :

Chers concitoyens de Russie, chers amis,

Une nouvelle année, l’année 2019, approche à grands pas. Derrière nous, il y a un mois de décembre très chargé, durant lequel nous nous sommes dépêchés de mener à bien toutes nos tâches urgentes, de finaliser nos plans pour l’avenir et, bien entendu, nous nous sommes préparés pour les célébrations du Nouvel An. Remplis d’enthousiasme et d’espoir, nous attendons maintenant la venue de la nouvelle année. Nous voyons les yeux de nos enfants briller d’enthousiasme. Nous ressentons la joie de nos parents et grands-parents, si toute la famille est réunie en ce moment. Leurs cœurs sont réchauffés par la tendresse et l’attention, et ils peuvent expérimenter la magie du Nouvel An créée par la générosité de nos esprits. Cette générosité est essentielle non seulement lors des fêtes et célébrations, mais aussi dans notre vie quotidienne, lorsque nous sommes là pour soutenir ceux qui ont besoin de notre aide, ceux qui sont seuls ou qui ne vont pas bien. Après tout, nous devons être attentifs aux malheurs des autres, et prendre soin d’autrui est toujours récompensé par la gentillesse et les bienfaits, tout en nous procurant la joie d’avoir fait une bonne action.

Chers amis,

Bien que nos attentes en ce moment particulier puissent différer, ce que nous voulons tous, c’est la santé pour ceux que nous aimons, que notre maison soit pleine d’harmonie, que nos enfants nous apportent la joie, que notre vie soit paisible et que nos rêves, même les plus sacrés, se réalisent.

Comme lorsque nous étions enfants, à la veille du Nouvel An, nous faisons des vœux et espérons que cette nuit nous apportera chance et succès. Puisse tout cela se réaliser. En même temps, nous savons tous avec certitude que ce n’est que par nos propres efforts et en travaillant ensemble que nous pourrons construire une vie meilleure pour nous-mêmes, nos familles et notre patrie.

Nous sommes confrontés à de nombreuses tâches urgentes dans les domaines de l’économie, de la recherche, de la technologie, de la santé, de l’éducation et de la culture. Ce qui compte le plus, c’est que nous progressions régulièrement dans l’amélioration du bien-être et de la qualité de vie en Russie, afin que tous les citoyens, chacun de nous, ressente un changement pour le mieux dès l’année prochaine.

Nous réussirons, mais seulement si nous sommes capables de travailler ensemble. Nous n’avons jamais reçu aucune aide extérieure dans ces efforts, et nous n’en recevrons jamais. Pour cette raison, nous devons former une équipe unie, forte et agissant comme un seul homme, comme un tout. Que l’amitié et les bienveillants espoirs qui nous réunissent tous nous accompagnent pour aller de l’avant et nous aident dans notre travail et dans la réalisation de nos objectifs communs.

Chers amis,

La nouvelle année n’est plus qu’à quelques secondes. Souhaitons le bonheur à ceux qui sont proches de nous. Disons les mots les plus chaleureux à tous ceux que nous chérissons, remercions nos parents, embrassons tendrement nos enfants et ouvrons notre cœur les uns aux autres. Après tout, lorsque des millions de personnes partagent ces sentiments merveilleux, le monde est rempli d’amour et de confiance.

De tout mon cœur, je vous souhaite joie et bien-être, ainsi que réussite et prospérité à notre patrie, à notre Russie bien-aimée.

Bonne année 2019 !

Hymne de la Fédération de Russie

 

 

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Source :  http://sayed7asan.blogspot.com/2019/01/voeux-du-nouvel-de-vladimir-poutine-la.html

 

 

 

Mis en ligne le 1er janvier 2019.

 

 

NOS VOEUX

 

 

 

Qu’elle soit jaune et sans peur

de l’Atlantique à l’Oural !

(Et beaucoup plus loin même)

 

 

 

 

 

Qu’elle ne soit pas trop marâtre pour nos phares dans la nuit :

Asma al-Assad et Julian Assange

 

 

Bises à tous

Les Grosses Orchades