Chez les maudits

 

 

 

 

 

 

 

(Petite incursion du dimanche)

Chez les maudits

 

 

 

 

GILETS

Actes XII et XIII

 

 

« Non ! Non ! Non ! J’ai jamais micronisé, macronisé dans les meetings !… »

L.F. Céline, Bagatelles pour un massacre

 

 

 

LÀ-BAS Express

 

 « Même mutilé, je suis là, je ne lâcherai rien »

 

 

 

Le 7 février 2019

Devant la Sorbonne, alors que Castaner vient donner une « conférence », Franck Didron, 20 ans, éborgné lors de l’acte3, prend la parole : « même mutilé, je suis là, et je ne lâcherai rien ». @T_Bouhafs pic.twitter.com/EHTVe3RPpS

— Là-bas si j’y suis (@LabasOfficiel) 6 février 2019

Mercredi 6 février, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner donnait une conférence sur « l’intégration républicaine » (sic) à la Sorbonne, en clôture du colloque annuel « Claude Erignac », organisé pour les préfets. Évidemment, un comité d’accueil s’était réuni pour accueillir celui que les Gilets jaunes tiennent pour responsable de la répression et des violences policières. Parmi eux, Franck Didron, 20 ans, originaire de la Haute-Marne, a été éborgné par un tir de LBD en plein visage le 1er décembre, pendant l’Acte III. Il a pris la parole ce mercredi 6 février devant les portes de la Sorbonne.

[Comme on ne va pas sur twitter, on n’a pas la vidéo. NdGO]

 

Commentaire d’un auditeur (modeste et génial) de Là-bas :

 

Le 7 février à 17:41, par Dodos Gilles

Bonjour,
Une pétition qui circule sur MesOpinions.com, demandant la démission du maCrON, en est arrivée à plus de 508.000 signatures. Pourtant, personne n’en parle. Il serait bien d’en faire la pub, afin de la faire avancer bien plus vite vers le million de signatures ! Merci.

 

 

 

Voir le dossier…

 

Source : https://la-bas.org/la-bas-magazine/la-bas-express/meme-mutile-je-suis-la-je-ne-lacherai-rien

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Acte XII vu de l’intérieur

 

LE BRUIT DU TEMPS par Slobodan Despot 

 

La voix des gens (Gilets jaunes, Acte XII)

 

 

 

 

 

Allant à la rencontre de ces Français qui ont enfilé l’armure jaune de la rébellion, j’ai suivi la manifestation de l’Acte XII de la Bastille à la République.

Et j’ai écouté et regardé jusqu’à ce que le gaz lacrymogène m’oblige à fermer les yeux.

Je n’ai jamais été un adepte des mouvements de foules. Pour cette raison première que je fuis la foule, les pétards et les festivités bruyantes.

Accessoirement aussi, parce qu’on estime — du moins l’ai-je lu quelque part — l’âge mental d’une masse humaine à douze ans environ. Mais avant que ce peuple rassemblé se transforme en une foule encerclée et terrorisée, j’ai surtout rencontré des gens.

Lire la suite…

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lacte-xii-vu-de-linterieur/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

France : après l’acte XIII des gilets jaunes, vers la désobéissance civile permanente

Strategika 51 – 10.2.2019

 

 

(TF1 dixit)

 

L’acte XIII du mouvement de contestation des gilets jaunes démontre non seulement que ce mouvement ne s’est pas essoufflé mais qu’il prépare une forme inédite de désobéissance civile contre le régime.

Que l’on soit pour ou contre importe très peu. Seule compte l’observation de l’évolution des faits. Le régime semble se murer dans un autisme très préoccupant et dangereux car il ne dispose d’aucune capacité d’écoute. Or la logique aurait voulu que le régime adresse la situation [il veut dire « aborde », ndGO] en fédérant les français, pas en les dressant les uns contre les autres.

Si l’on y ajoute le mépris et la recherche de boucs émissaires-habituels par ailleurs, il n’est point étonnant de voir et de constater qu’un nombre grandissant de personnes n’a plus aucun respect ou estime pour les tenants de l’ordre inique.

Les faiseurs d’opinion et les bavards des plateaux télés ou encore les philosophes autoproclamés tel ce « Botul » virulent qui squatte le paysage médiatique français avec la complicité des grands patrons font tous bloc derrière le système corrompu et cela en a choqué plus d’un. En réalité cette posture a ouvert les yeux sur la nature réelle du régime.

Résultat des courses :  direction la case de la désobéissance civile permanente.

Certains individus ont franchi ce pas et ne reconnaissent plus le gouvernement.

Source : https://strategika51.blog/2019/02/10/france-apres-lacte-xiii-des-gilets-jaunes-vers-la-desobeissance-civile-permanente/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/acte-xiii-desobeissance-civile/

 

 

 

 

 

 

 

Apologie de Charles de Courson

Jean-Paul Brighelli – Bonnet d’âne 9.2.2019

 

 

 

J’ignorais à peu près tout de Charles de Courson. Son père fut résistant, son grand-père, l’un des rares parlementaires à avoir refusé de voter les pleins pouvoirs à Pétain, fut résistant lui aussi et mourut de la cure de santé que lui imposèrent les autorités de Vichy au camp de concentration de Neuengamme. Pour parodier la Bible, les qualités des pères ne retombent pas forcément sur la tête des fils, et le « bon sang ne peut mentir » de l’aristocratie française n’est plus forcément de rigueur.

Je suis un peu plus impressionné, en revanche, de savoir que l’un de ses aïeux est Lepeletier de Saint-Fargeau, sur lequel il faudra que j’écrive, un de ces jours. Ce révolutionnaire intelligent a produit un Plan pour l’Education, parallèle au projet de Condorcet, qui mérite quelques égards : en fait, s’il n’avait pas été assassiné, peut-être serait-il parvenu à opérer la synthèse de l’élitisme de son rival et de l’égalisation des conditions pédagogiques qu’il avait imaginée. C’était un centriste avant l’heure, un autre adepte du « en même temps » — adversaire de la peine de mort, dans le droit fil de Beccaria et des Lumières, mais votant tout de même la décapitation de Louis XVI.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/apologie-de-charles-courson/

 

Et nous, on attend avec impatience M. Brighelli sur Lepeletier !

 

 

 

 

Pas de raison qu’il n’y en ait que pour les démêlés d’Annie Lacroix-Riz avec la CGT.

Des « forfaits accomplis comme si de rien n’était » sur le dos d’Anatole Atlas ? Ils sont fous ces ex-cocos !

 

 

 

 

 

Bafouille d’un écrivain belge à un ancien chroniqueur du Drapeau Rouge, dont la thèse de doctorat fut jadis consacrée à  « La littérature prolétarienne en Belgique francophone depuis 1900 », et qui s’est reconverti, comme tant d’autres, en élagueur d’écrivains non-conformes.

 

Lettre ouverte à Paul Aron

 

السلام عليكم و رحمة الله و بركاته

Assalamou aleikoum wa rahmatoullah wa barakatou !

 

Le professeur Paul Aron (premier à gauche) lors de la conférence à l’Université Jagellonne de Cracovie (c) Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Varsovie

 

C’est en ta compagnie, Paul, qu’en septembre 1990, à une table de la cafétéria de l’ULB, mon auteur découvrait l’article consacré par Hector Bianciotti à son premier roman, publié aux éditions Messidor…

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lettre-ouverte-a-paul-aron/

 

 

 

 

Avec nos excuses à Aline de Diéguez, qui n’a que sarcasmes pour cet amuse-gogos de « réchauffement climatique », mais qui verra qu’ici Israël Shamir, en dépit de se ses précautions oratoires (on n’est jamais trop prudent), est bien de son avis.

 

Mais d’abord :

 

Petit message d’Israël Shamir aux GILETS JAUNES :

 

Certains rétorquent aux GJ : alors la transition écologique, vous n’en avez rien à foutre ! ????

Voilà une bonne idée de réponse : nous, on  veut du pétrole et du gaz russe, avec des coûts faibles et des trajets courts, pas des éoliennes excessivement chères et délirantes, qui massacrent la campagne et les oiseaux. Et les panneaux solaires dont une fois usés, personne ne sait quoi faire, juste des tonnes de déchets toxiques (personne ne s’est demandé comment les recycler, avant de nous en inonder).

Si les GJ sont dans une impasse, c’est parce qu’on ne pose pas encore à haute voix la question des choix en politique internationale, qui sont ceux qui déterminent la politique intérieure.

Merci Salviani, et bientôt, rendez-vous chez Poutine.

 

 

 

 

 

De la pluie et du beau temps

Israel Adam Shamir – Réseau international 7.2.2019

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

Il fait froid dans le Midwest, tellement froid que selon Rachel Maddow c’est la faute au méchant Poutine : « La Russie va te geler à mort, toi et ta famille ». Il fait très froid aussi en Angleterre. Je me disais que cette vague de glace pourrait en finir à l’idée bêtasse du réchauffement climatique. Mais pas du tout, les adeptes de la secte d’Al Gore ne sont pas si faciles à dissuader. Comme la Société de la terre plate, ils sont imperméables aux arguments; ces esprits éclairés continuent à batailler contre le réchauffement planétaire.

Ils ont décidé de retourner l’adage de Mark Twain « Tout le monde parle du temps qu’il fait, mais personne ne fait rien pour y remédier », et de faire quelque chose. Il y a un nouveau héros populaire, Greta Thunberg, une petite Suédoise de seize ans en tenue démodée, drôle, avec des tresses, qui s’est assise sur une congère et qui a déclaré qu’elle ne bougerait pas de là jusqu’à ce que quelqu’un fasse quelque chose contre le réchauffement global. Elle a enclenché une manif de gosses à l’appui, et les médias mainstream européens sont emballés par l’idée.

C’est le genre de manifs qu’ils adorent; rien à voir avec les GJ haïsseurs de juifs, avec les ouvriers qui demandent des augmentations, avec les nationalistes blancs réclamant l’arrêt de l’immigration, avec les pacifistes qui protestent contre les guerres hautement rentables en Syrie et en Afghanistan, encore moins avec les anarchistes qui ont la bave aux lèvres pour conspuer les banquiers innocents, juste une bonne petite marche sémillante de gens très divers, aux visages amicaux, ouverts, accueillants.

Pourquoi ne pas protester contre le climat? Le pouvoir occulte derrière les Maîtres du Discours aime ce genre d’évènements. Greta est aussitôt devenue un sauveur de la planète, elle a été envoyée à Davos pour faire un discours aux propriétaires de la planète Terre.

On l’a traitée de « quasi Messie« , et l’église suédoise a touité que Jésus avait désigné Greta comme successeur (pas vraiment; s’il avait défendu des causes aussi insignifiantes, personne ne l’aurait crucifié…) La pauvre petite (diagnostiquée autiste avec le syndrome d’Asperger auparavant, ce qui implique un désordre obsessif-compulsif et un mutisme sélectif) s’est retrouvée promue comme Stéphane de Cloyes, le berger français de 12 ans qui avait pris la tête de milliers d’enfants français et allemands lors de la Croisade des enfants qui partirent libérer la Terre sainte en 1212, et qui finirent sur les marchés aux esclaves en Orient, livrés par les adultes qui avaient encouragé l’expédition.

Greta a donc organisé une grève des élèves. Certains enseignants ont objecté, disant que les enfants pouvaient aller défiler en dehors du temps scolaire, mais les médias se sont insurgés: ils allaient apprendre bien plus en défilant contre le réchauffage qu’en faisant des maths et autres choses inutiles. Les ordinateurs sont bien meilleurs en calcul que les humains, et ceux-ci devraient surtout apprendre à marcher derrière les joueurs de pipeau. « Les enfants devraient être fiers de leurs absences injustifiées notées sur leurs carnets… Ils apprennent plus d’instruction civique en une journée de mobilisation, en démarchant leurs camarades, en fabriquant des bannières, en organisant des voyages neutres sur le climat et des débats (peut-être même avec enseignants et parents) que dans bien des cours sur la politique », a pontifié le germanique Die Zeit. Quant à l’autrichien Der Standard, il affirme que ceux qui ne sont pas d’accord avec Greta devraient être passibles des lois contre la haine: « les populistes d’extrême-droite ne se soucient pas du changement climatique, parce que les réponses sont compliquées et demandent un sacrifice à chacun. Cela ne rentre pas dans le schéma électoral arithmétique des populistes. C’est bien plus facile de s’en prendre aux étrangers, ou aux différents, catégorie dont relèverait Greta Thunberg ».

 

 

« Posez une question à Al Gore sur le climat, et il vous traitera de négationniste », The Spectator

 

Certes, il n’y a pas plus de place que dans les années 1930 pour la tolérance, ou pour les objections, dans les médias d’aujourd’hui. Les mots d’ordre ont changé, mais vous devez rester dans la ligne, ça n’a pas changé.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/de-la-pluie-et-du-beau-temps/

 

 

 

 

 

Ça, c’est juste pour respirer un peu « …pour ce que rire est le propre de l’homme ».

 

Manuel Valls, vous vous souvenez ?

La Lettre Patriote 9.2.2019

 

 

 

 

Ah, Manuel Valls, l’inénarrable. Sa main qui tremble, ses rodomontades, ses reniements et ses abandons. A lui tout seul, un résumé de ce que la classe politique française peut avoir de moins reluisant. Il faut être de gauche, sincèrement de gauche, pour avoir senti dans sa chair la puissance des reniements de ce gars-là.

Son dernier revirement : retourner en Espagne, à la recherche de quelques parts de marchés tombées au sol et qu’il espère bonnes à ramasser. L’ancien premier ministre de France veut devenir maire de Barcelone. On a les ambitions qu’on peut.

Mais ce qui est intéressant dans cette évolution, c’est que le bonhomme n’essaie même plus de se faire passer pour un homme de gauche. A tel point que Le Parisien nous apprend cette semaine que Manolo participera dimanche à une grande manifestation… CONTRE LE GOUVERNEMENT SOCIALISTE ! Oui, vous avez bien lu : l’ancien premier ministre de François Hollande manifestera aux côtés de la droite et de l’extrême-droite espagnole. Bien évidemment, il le nie ! Sur son compte Twitter, il s’offusque même qu’on puisse faire ce rapprochement. Nous traduisons en français :

 

Il est « faux » de dire que c’est une « manifestation de la droite ou de l’extrême droite ». « C’est une manifestation transversale, dans le même esprit que la manifestation constitutionnaliste du 8 octobre 2017 à Barcelone »

Manuel Valls, sur Twitter, en espagnol, le 8 février 2019

 

Reste que l’ancien locataire de Matignon n’a semble-t-il pas fini de faire des pirouettes. Lorsqu’il ne sera pas élu à la mairie de Barcelone, en mai, où décidera-t-il d’amener son auguste personne ?

 

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/manuel-valls-vous-vous-souvenez/

Source : https://lalettrepatriote.com/manuel-valls-vous-vous-souvenez/

 

 

 

 

Parlons  (Inter) Net

Un scoop que Le Grand Soir a hésité à diffuser

Théophratse R – LGS10.2.2019

 

 

Notre ami et correspondant à Caracas, Thierry Deronne, un Belge devenu Vénézuélien, envoie au Grand Soir, en s’amusant à le titrer en anglais (« Very good news »), un scoop si incroyable que legrandsoir.info hésite depuis deux jours à le diffuser.

Le Grand Soir contacte alors, (Thierry le lui pardonnera, il sait ce qu’est l’obsession du vrai) un journaliste, Marseillais d’adoption, qui se trouve ces jours-ci (et ce n’est pas par hasard) à Caracas. Il s’agit de Romain Migus, un autre collaborateur du GS qui a vécu dix ans au Venezuela.

Bing, bang ! Thierry et Romain citent leur source. Irréfutable. Elle est signée Diosdado Cabello, fidèle collaborateur de Chavez, puis de Maduro, aujourd’hui président de l’Assemblée Nationale Constituante du Venezuela.

Et que nous apprend-il sur son blog ?

Du 10 au 15 février, la Russie et la Chine participeront, avec l’armée vénézuélienne, à des manoeuvres militaires pour préparer les troupes à faire face à toute tentative d’agression par une puissance étrangère.

C’est surtout la participation de l’armée Chinoise dans ces manœuvres qui étonnait.

Du coup, l’hypothèse (quasi certaine ces derniers jours) d’une invasion du Venezuela fait un bond en arrière. Même Macron, on l’imagine, ne souhaite pas un affrontement armé des trois plus grandes puissances nucléaires pour installer au pouvoir Juan Guaido, traître à sa patrie (1).

Le bain de sang est, pour le moins, reporté. Very good news !

Théophraste R. Auteur de la thèse (en cours) : « L’extraordinaire essor de la démocratie dans les pays pétroliers libérées par les USA ».

_____________

Note (1). Nos correspondants à Caracas voient sur place ce qui se passe sans le truchement de nos médias. Pour eux, le putsch de Guaido a échoué. Même au plan international, les pays qui le soutiennent sont minoritaires et désavoués (ONU).

C’est pourquoi Guaido sort sa dernière carte : l’armée US sur le sol de son pays.

 

Voir avec les commentaires :

Source : https://www.legrandsoir.info/un-scoop-que-le-grand-soir-a-hesite-a-diffuser.html

 

 

 

 

Une virée chez les maudits sans passer par la Palestine ? Impensable.

 

Eurovision en Palestine…

À la mémoire de Rachel Corrie

Georges Stanechy – À contre-courant 5.2.2019

 

 

« La violence avec laquelle la féminitude est administrée dans le monde de la marchandise autoritaire rappelle comment « La Domination » se sent libre de malmener ses esclaves, quand bien même elle aurait besoin d’eux pour assurer sa reproduction. » – Tiqqun  (1)

 

 

Ce jeune homme a 19 ans…

Il va représenter la France à l’Eurovision 2019, pour y interpréter une chanson avec pour titre : « Roi ».

Déguisé en femme.

Il adore, nous dit-on, perruques multicolores, jupes et maquillage. (2)

Loin de moi, l’idée d’évaluer son talent.

Dans le même genre, en termes de niveau, d’après un de nos très rares critiques musicaux indépendants, Philippe Manœuvre, il se positionne à des années-lumière d’un Freddy Mercury ; artiste exceptionnel par sa voix, sa formation musicale (maitrisant plusieurs instruments, aussi bien que la composition), et son charisme (3) :

 

«Tu te demandes si le mec est très beau parce qu’avec une chanson comme ça, il n’y a que sur le physique qu’il peut les avoir. Clairement, ça va être le chanteur et pas la chanson.» 

 

Ou d’un Lou Reed, interprète-compositeur de la galaxie Andy Warhol mondialement connu pour ce bijou d’orchestration et de poésie nostalgique, avec son inoubliable chœur féminin au solo de saxo : Walk on the Wild Side…

Créé en 1956, le « Concours Eurovision de la Chanson » (en anglais : « Eurovision Song Contest »), son appellation officielle, est une compétition musicale annuelle organisée par l’Union Européenne de Radio-Télévision, l’UER. En même temps, émission de divertissement diffusée dans des dizaines de pays. Lors de ses premières années d’existence ce concours, avec ses rencontres entre artistes européens, révéla d’authentiques talents.  Y émergèrent, entre autres, le groupe suédois ABBA, ou Céline Dion (elle y représentait la Suisse…).

Depuis, à l’évidence, l’Eurovision est en plein naufrage.

Philippe Manœuvre est sans appel sur sa pitoyable dérive (4) :

 

« C’est la fête à neuneu l’Eurovision, il faut y aller avec des transsexuels barbus ou des bonnes femmes qui ont de l’abattage. […] En même temps, n’allez pas chercher la créativité à l’Eurovision. C’est comme si vous alliez chercher la créativité chez McDonald’s.»

 

Loin de moi, respectueux des tabous, de discuter des « orientations sexuelles » de notre représentant à l’Eurovision, à la gloire aussi soudaine que précaire. Dans nos sociétés occidentales « déboussolées », à chacun sa boussole pour « s’orienter »…

Plus intéressant est d’observer, avec compassion, les opérations de manipulation autour de ce qui n’est qu’une pathétique marionnette.

Notre « chanteur perruqué » bénéficia, en effet, d’une campagne publicitaire aussi massive que celle d’une nouvelle savonnette pour nos peaux à hydrater dans la mousse odorante… Heureux, de célébrer « l’amour et la tolérance » à Tel-Aviv-Jaffa ; où doit se dérouler la finale du concours de cette année, au mois de mai. Avec Madonna, en vedette, pour y interpréter deux chansons…

Bizarre…

Je ne savais pas que la Palestine occupée se trouvait en Europe. Mais, on en apprend tous les jours : concepts et aires géographiques sont ainsi à géométrie variable… Quoi de plus naturel, dans une époque chaotique ?…

Encore plus bizarre…

« Bilal Hassani délivre un message de tolérance… ». Ce n’est pas moi qui le dit, mais le journaliste du Figaro, pétrifié d’admiration… (5)

Délivrer un message de Tolérance et d’Amour dans une entité coloniale à la sauvagerie abjecte ; qui, à ce jour, n’a pas respecté une soixantaine de décisions de l’ONU : quel courage !… Les Palestiniens de Gaza et autres territoires spoliés, survivant aux opérations de terreur, massacres, assassinats quotidiens vont, enfin, se sentir réconfortés…

À propos de la situation en Palestine et en Syrie, dans deux « tweets », n’avait-il pas écrit en 2014  sur son compte personnel :

 

« Etes-vous stupide  ? Le crime contre l’humanité vient d’ISRAEL ».

 

 Mais non !

Dans d’énergiques répétitions, ponctuées de ses petits poings délicats, il vient de le démentir, le 1er février (6) :

 

« Même si c’était quelque chose qui était vraiment arrivé, je dirais que j’avais 14 ans et qu’on peut tous faire des grosses grosses grosses grosses bêtises.

La réalité dans tout ça, c’est que je n’ai même pas à vous dire ça parce que c’est faux.

Je n’ai jamais jamais jamais dit ou pensé ça.  »

 

Na !…

De quoi perdre le nord… Même en termes « d’orientations intellectuelles »…

Mais, la rédemption existe. J’y crois.

Entre deux répétitions en préparation de la finale, j’espère qu’il aura le temps de se recueillir sur la tombe d’une des héroïnes Palestiniennes abattues, froidement assassinées, l’année dernière, par un sniper des forces d’occupation : Razan Ashraf al-Najjar.

Elle avait son âge. Ou presque : 21 ans.

Infirmière bénévole, elle soignait les manifestants Palestiniens victimes des tirs de l’armée coloniale dans la localité de Khan Yunis, à 25 km au sud de Gaza.

 

 

Razan Ashraf al-Najjar

 

Ou encore, sur la tombe d’Aïsha Mohammed Aravi. Inoffensive Palestinienne de 47 ans, lapidée à mort par des colons sionistes ; assise à côté de son mari dans leur véhicule à un contrôle de police au sud de Naplouse. Le crâne et le haut du corps défoncés par un barrage de pierres (barrage of stones, d’après les témoignages en anglais) jetés à travers le pare-brise. Son mari, survivant à ses blessures.

Probablement les mêmes colons, bénéficiant de l’impunité, qui avaient fait irruption dans une école secondaire Palestinienne, dans la localité d’Urif au sud de Naplouse. Saccageant les locaux, après avoir blessé par des jets de pierre des dizaines d’élèves terrorisés.

 

 

Aisha Mohammed Aravi

 

 

La chanson de notre représentant en finale a pour titre « Roi »…

Choix pertinent.

Oui. Dans nos sociétés l’imposteur est : « Roi ».

Au point où nous en sommes…

Lors de la prochaine présidentielle élisons notre « Roi » !…

 

 

 

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 NOTES

  1. Tiqqun, Premiers Matériaux pour une Théorie de la Jeune-Fille, Dépôt Kelkal, octobre 2006, (téléchargeable gratuitement), p. 106
    2. Frédéric Pommier, Bilal Hassani – Chanteur qui bouleverse les genres – menacé par les homophobes et les racistes, France Inter, 25 janvier 2019,
    https ://www.franceinter.fr/emissions/le-quart-d-heure-de-celebrite/le-quart-d-heure-de-celebrite-25-janvier-2019
  2. http ://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/philippe-manoeuvre-tacle-the-voice-l-eurovision-et-bilal-hassani_0fd95624-196b-11e9-9c06-0c291deb7893/
  3. Philippe Manœuvre, Op. Cit.
  4. Emile Geffray, publié le 29 janvier 2019, http ://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/bilal-hassani-je-ne-prete-pas-attention-aux-insultes-pour-ne-pas-mettre-en-lumiere-la-haine-_17153f22-23a5-11e9-a262-40964c8f5d77/#xtor=AL-5
    6. https ://www.voici.fr/news-people/actu-people/bilal-hassani-eurovision-apres-ses-tweets-polemiques-une-video-de-2018-sur-les-attentats-en-france-indigne-les-internautes-655738

Source : http://stanechy.over-blog.com/2019/02/eurovision-en-palestine.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 10 février 2019

 

 

 

 

Un peu d’histoire

 

 

 

 

 

 

À l’intention de ceux qui seraient tentés de se faire des illusions… l’absence d’illusions n’étant pas une raison suffisante pour baisser les bras.

 

Un peu d’histoire

qu’on ne va sûrement pas vous apprendre à l’école

 

 

Sur le blog de jbl1960…

 

VERSION PDF

 

Testament moral et politique de Bartolomeo Vanzetti (1927) dans une version PDF réalisée et complétée par JBL

 

 

 

 

 

C’est pour être arrivée à la même conclusion que je vous propose, cette version PDF toute personnelle autour du Testament moral et politique de Bartolomeo Vanzetti (1927) qu’a publié Résistance 71 le 1er février 2019 :

 

 

Testament Moral & Politique de Bartolomeo Vanzetti (1927) dans une version PDF complétée par Jo Busta Lally

N° 85 de 30 pages

 

 

 

 

 « Si cette chose n’était pas arrivée, j’aurais passé toute ma vie à parler au coin des rues à des hommes méprisants. J’aurais pu mourir inconnu, ignoré : un raté. Ceci est notre carrière et notre triomphe. Jamais, dans toute notre vie, nous n’aurions pu espérer faire pour la tolérance, pour la justice, pour la compréhension mutuelle des hommes, ce que nous faisons actuellement par hasard. Nos paroles, nos vies, nos souffrances ne sont rien. Mais qu’on nous prenne nos vies, vies d’un bon cordonnier et d’un pauvre vendeur de poissons, c’est cela qui est tout ! Ce dernier moment est le nôtre. Cette agonie est notre triomphe. »

Bartolomeo Vanzetti au juge Thayer, le 9 avril 1927.

 

 

C’est, là encore, parce que toute mon enfance, côté maternel originaire d’Italie du Nord (Udine), il s’échappait des conversations familiales des Sacco, Vanzetti, Malatesta, arnachisti rivoluzionari, mais aussi des camicie nere, fascisti, Benito Mussolini

quand, du côté paternel, tous originaires depuis des générations de Valladolid, il s’échappait des Franco, Revolución española, represión policial, camisas negras

… que ce texte lu à la veille de l’Acte XII des Gilets Jaunes a fait remonter, par flash, des lieux, des odeurs, des sons, des mots, des visages aussi, jamais oubliés et le rappel qu’avec l’arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007, j’ai compris, d’un coup, que je ne n’étais qu’une française de papier, puis avec la création du débat sur l’identité nationale, devant justifier de mes origines, je réalisai que j’avais été exclue de cette société-là puisque mes 4 grands-parents étaient italiens et espagnols et bien que née en France, tout comme mon père d’ailleurs, ma mère née en Italie étant devenue française par leur mariage, je ne me sentais plus vraiment « française » peut-être encore citoyenne du Monde mais déjà j’étais devenue une Invisible et je le suis toujours.

Jo Busta Lally

Lire la suite…

Source : https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/02/03/testament-moral-et-politique-de-bartolomeo-vanzetti-1927-dans-une-version-pdf-realisee-et-completee-par-jbl/

 

 

 

Sur Les 7 du Québec

 

Le papier suivant s’en prend, avec verve et raison, au dénommé Botul et à sa campagne en cours « pour sauver l’Europe », bras-dessus bras-dessous avec une trentaine des petites mains habituellement préposées à ces choses.

Mesloub Khider n’est pas le seul.

De Slobodan Despot (Le Drone) à Scott McConnell (The American Conservative) en passant par Anatole Atlas (Spherisme.be), des plumes de grand talent estiment de leur devoir (ou ne peuvent pas s’empêcher) de dire ce qu’elles pensent du personnage et de son initiative, sans même parler de sa pièce en cours, qu’il balade ici et là à compte d’auteur, version friquée des tournées Chichois.

Par principe, nous ne nous en faisons pas l’écho parce que nous avons décidé, il y a longtemps, que la seule chose qui convienne à un polichinelle qui a du sang sur les mains jusqu’aux cheveux est ce que lui-même a su imposer par la mort à tant d’innocents : le silence. Prononcer ou écrire son  nom, fût-ce pour le fustiger, est encore apporter de l’eau à son moulin. Pas nous !

Mais Mesloub Khider n’en parle qu’en passant, incidemment. Son article couvre un champ plus vaste et il faut bien entendu le lire.

C’est un autre rappel historique…

 

L’intelligentsia : hier comme aujourd’hui, chien de garde de l’ordre établi

 

Mesloub KhiderLes 7 du Quebec 4.2.2019

 

 

« Oui, Messieurs, c’est la guerre entre les riches et les pauvres : les riches l’ont voulu ainsi ; ils sont en effet les agresseurs. Seulement ils considèrent comme une action néfaste le fait que les pauvres opposent une résistance. Ils diraient volontiers, en parlant du peuple : cet animal est si féroce qu’il se défend quand il est attaqué. » – Louis-Auguste Blanqui – 1805-1881.

 

Décidément, l’histoire bégaie.  Et l’intelligentsia rote toujours aussi bruyamment son mépris du peuple.  Vomit toujours avec autant de répulsion sa haine contre les classes laborieuses, particulièrement en cette période de soulèvements populaires. Les intellectuels, ces parasites à la plume élitiste vénale, n’ont d’autre utilité sociale que de tresser des lauriers à leurs maîtres (les classes dirigeantes) et de se dresser avec hargne contre le peuple. Avec la révolte du mouvement des gilets jaunes, les médias et les intellectuels, ces voix de leurs maîtres, dévoilent, avec des aboiements rhétoriques emphatiques et dans un lexique mordant pour le peuple et léché pour les puissants, leur rôle de Chien de Garde de l’ordre établi. Leur aversion invétérée du peuple. Leur propension pavlovienne à se mettre au service des classes dominantes.

Lire la suite…

Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/lintelligentsia-hier-comme-aujourdhui-chien-de-garde-de-lordre-etabli/

 

 

 

Ça y est ! La loi anti-casseurs vient d’être votée (aujourd’hui) par l’« Assemblée Nationale ». Les viandards pourront en tirer 4.000 de plus en février.

 

 

 

Et pourtant, elles n’ont pas de gilets jaunes…

 

B.B. piétine de Rugy

 

https://francais.rt.com/france/58799-vous-etes-nullite-incompetence-pitoyable-dangereuse-bardot-tacle-rugy?spotim_referrer=recirculation

 

 

 

À lire :

 

 

 

Encore un anar*…

 

 

Quand Médiapart livre ses sources à Macron

Plenel l’écouté devenu écouteur.

Jacques-Marie BOURGET – L.G.S. 5.2.2019

 

 

 

 

Médiapart a livré mardi 5 février 2019, 7 enregistrements à la Justice.
Que dire de plus…. Alors que des journalistes acceptent la prison plutôt que de balancer aux flics, aux juges -même aux Etats-Unis- le patron de Médiapart, tel un livreur Uber, s’en est allé donner son butin au Palais de justice.

Avec ce bon Edwy, nous vieillissons donc ensemble. Où en même temps si vous préférez. Mais en chambres séparées. Il me fait rire l’agité du local. Celui sacré où trône le buste de Léon. Voilà que le phare du journalisme se fait flic, ce qui est normal pour un trotskiste et un ami d’Alain Bauer. Et il balance. Tout le contraire de la vieille éthique apprise, alors que je suis hors d’âge. Jadis les poulets, c’étaient les poulets, les lardus, les juges des « fromages ». Et les journalistes des hommes indépendants, des mal élevés, des anars, souvent des ivrognes, cirrhotiques et divorcés. Mon frère Jacques Renard qui vient de mourir, l’étourdi, répétait « Je ne vais jamais au cinéma, j’ai trop peur qu’il se passe quelque chose dans la rue pendant ce temps ». Pas du genre à se rendre au commissariat avec un paquet cadeau lié de bolduc, façon Noël, pour tenir le secret à l’ombre. Mais l’insubmersible Edwy, lui, est toujours là et c’est pour notre bonheur, notre contre champ. Accompagnant, créant le nouveau journalisme celui de dénonciation. La dernière fois la victime était la malheureuse Sophia Chikirou trouvée dans l’appartement de Mélenchon à l’heure du matin où Edwy lit « La Révolution Permanente ».

Aux derniers coups de cloche de Notre Dame des Victoires je viens d’apprendre que notre Plenel national a confié des enregistrements – obtenus de façon illégale – à ses camarades policiers. C’est dans l’ordre des choses. Bravo Edwy. Avec mon abonnement à Médiapart je t’autorise à détourner quelques euros pour t’offrir la vision d’un film qui s’intitule « La Vie des Autres ». On croirait que tu joues dedans.

Pour les oublieux et les têtes en l’air, je rappelle que Plenel, en 1985, est celui qui a désigné la section du RPR de Nouvelle Calédonie comme responsable du naufrage du Rainbow Warrior, le bateau des écolos de Greenpeace. Qui a également révélé le financement du PS par Noriega (bidon), compté 700 000 morts au Kosovo (alors sous les bombes de ses amis de l’OTAN), un génocide accompli selon un schéma serbe, « Le Plan Fer à Cheval ». Hélas une farce noire inventée par les services secrets allemands. Tout le monde peut se tromper. Et même déclarer avoir le souhait « de construire une maison commune » avec Tariq Ramadan…

Lire la suite…

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* Bourget

Source : https://www.legrandsoir.info/plenel-l-ecoute-devenu-ecouteur.html

 

 

 

 

 

Histoire (suite)

 

MÉMOIRE DE LÀ-BAS. (8 avril 1994)

Un reportage de Zoé Varier et Daniel Mermet.

 

LENINGRAD, L’ORCHESTRE SOUS LES BOMBES

 

Là-Bas si j’y suis  – 5 février 2019

 

 

« On a mangé les chiens, les chats, les rats, et même la chair des cadavres »

Il y a juste 75 ans, le 27 janvier 1944, prenait fin le siège de Leningrad, un des cauchemars le plus monstrueux du 20e siècle. 800 000 morts de faim et de froid au cours des 872 jours du siège de la ville par la Wehrmacht. Hitler voulait l’anéantissement de la ville et l’extermination des habitants jusqu’au dernier. Mais Leningrad résistait. Pour survivre bien sur, par fierté sans doute et aussi parce que Staline l’ordonnait par la force. La résistance la plus inouïe fut la création d’une œuvre monumentale de Chostakovitch, la 7e symphonie, le 9 septembre 1942 alors que les gens mouraient dans les rues et que bien peu de musiciens étaient encore en vie.

En 1994, dans cette ville devenue Saint Petersbourg, nous avons rencontré l’une des dernières musiciennes de cet orchestre, Ksenia Makianovna Matus. C’était il y a 25 ans mais nous n’avons jamais oublié Ksenia, sa voix et son témoignage unique. Elle avait dû faire réparer son hautbois chez un menuisier qui lui demanda en paiement de lui apporter un chat à faire cuire. Malgré tout, le concert eut lieu et eut un retentissement mondial qui allait contribuer à renverser le cours de l’histoire jusqu’à la défaite allemande et à la libération de la ville, le 27 janvier 1944.

 

Voici une nouvelle diffusion de cette émission du 8 avril 1994, avec Ksenia Makianovna Matus.

Télécharger le MP3Écouter dans une nouvelle fenêtre

 

 

IL NE RESTE QUE TANYA

On comptait 3 500 à 4 000 morts de faim chaque jour en janvier 1942 dans Leningrad encerclée. De faim, de froid ou sous les bombes, la « mort sifflante ». Plus de 800 000 morts durant les 872 jours du blocus, du septembre 1941 au 27 janvier 1944. Hitler voulait l’anéantissement de la ville et l’extermination des habitants jusqu’au dernier. C’était son « plan famine » qui visait à exterminer les soviétiques par la faim.

Sur ces cadavres, la propagande soviétique a construit une mémoire héroïque et pompeuse. Il ne suffit pas d’exterminer les hommes, il faut savoir exploiter politiquement leurs cadavres. Mais les témoignages des survivants et les archives peu a peu ouvertes ont permis de retracer une toute autre histoire. Dans des documents classés confidentiels adressés à la police secrète, par exemple, on peut lire : « Un dénommé M. qui, le 20 décembre 1941 a abattu à la hache, une certaine W.. Il l’a découpée en morceaux pour s’en nourrir jusqu’à son arrestation ».

Ou bien c’est un homme qui est arrêté sortant d’un cimetière :
« Le 18 decembre 1941, N. un homme de 33 ans, a été interpelé dans la rue, sa mallette renfermait deux jambes humaines. Lors de l’interrogatoire, N. a déclaré que la faim l’avait poussé à se rendre au cimetière et à découper deux jambes pour sa consommation personnelle ».

Vérifiable ou non, les témoignages ont été nombreux. En mangeant des boulettes de viande achetées au marché noir, un homme découvre un ongle et comprend la nature de cette viande. L’historien Daniil Granin évoque une femme dont les deux enfants sont en train de mourir de faim et comment elle se coupe les veines et tente de les nourrir avec son propre sang.

Dans la terre profondément gelée il était impossible de creuser des tombes. Les cadavres gelés s’entassaient comme des tas de bois et des morceaux de corps étaient prélevés. Vrai ou faux, on parle de boucherie de chair humaine.

Mais Leningrad résistait. Pour survivre bien sûr, par fierté sans doute et aussi parce que Staline l’ordonnait par la force. Les autorités soviétiques exerçaient un contrôle sans pitié. La résistance la plus inouïe fut l’exécution de l’ œuvre monumentale de Chostakovitch, la 7ème symphonie, le 9 septembre 1942, dirigé par Carl Eliasberg, que notre amie Ksenia appelle Carolitch, selon son prénom « Carl Illitch ».

Le concert fut retransmis partout dans la ville par haut-parleur par la radio de Leningrad. Cette radio qui, tout au long du blocus, entre les émissions, signalait sa présence par le son d’un métronome, son qui fut le cœur battant de la ville et dont on dit qu’il battait plus ou moins vite selon les évènements. Le concert fut accompagné d’une offensive de l’artillerie soviétique baptisée « bourrasque ». Trois mille obus furent tirés contre « l’étau » allemand. Peut on imaginer la symphonie grandiose résonnant dans tous les haut-parleurs de la ville à moitié en ruine en même temps que les tirs d’obus déchirent la nuit ?

À la fin du concert, une jeune fille vint offrir à l’orchestre un bouquet de fleurs fraîches introuvables sous les bombes et la mort. L’ovation dura dit-on pas moins d’une heure, des applaudissements étouffés car le public portait des moufles. On raconte que les allemands saisis par le lyrisme de la musique suspendirent leurs bombardements.

Le témoignage le plus bouleversant du siège de Leningrad est celui d’une fillette, devenue une icône, Tanya Savicheva qui tenait son journal dans un carnet. Mais tout était bon pour lutter contre le froid et le carnet fut brulé. Il n’en reste que neuf pages avec très peu de mots, devenus symboles de cette tragédie.Tanya indique simplement la mort de ses proche de jour en jour, jusqu’à « Tout le monde est mort. Il ne reste que Tanya ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les 9 pages restantes du carnet de Tanya Savicheva

 

« Grand-mère est décédée le 25 janvier à 3 heures. 1942. » 

« Leka est décédée le 17 mars à 5 heures du matin. 1942. »

« Oncle Vasya est décédé le 13 avril à 14 heures. 1942. »

« L’oncle Lyusha est décédé le 10 mai à 16 heures. 1942. »

« Maman est morte le 13 mars à 7h30 du matin. 1942 »

« Tout le monde est mort. Il ne reste que Tanya. »

 

Six mois après la libération de la ville, Tanya mourut le 1er juillet 1944.
Elle avait quatorze ans.

Daniel Mermet  

journaliste : Daniel Mermet
reportage : Zoé Varier et Daniel Mermet

 

 

 

 

Voir aussi, mais c’est la BBC donc en anglais :

 

« Leningrad and the Orchestra that Defied Hitler » (« Leningrad et l’orchestre qui défia Hitler »), un documentaire d’Amanda Vickery and Tom Service pour la BBC (2016).

 

Leningrad and the Orchestra that Defied Hitler

 

Leningrad and the Orchestra that Defied Hitler from Tim Kirby on Vimeo.

https://vimeo.com/188663567

 

 

Pour les mélomanes :

 

Symphonie n°7 en ut majeur « Leningrad »

de Dmitri Chostakovitch

Orchestre du Théâtre Mariinsky dirigé par Valeri Guerguiev

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, c’est de l’actualité, mais demain ce sera de l’histoire.

 

Mensaje de Ilich Ramírez Sánchez

por Ilich Ramirez Sanchez (« Carlos »)

Red Voltaire | Paris (Francia) | 1ro de febrero de 2019

 

 

 

Mensaje a mi pueblo de Venezuela este 23 de enero de 2019

 

Mis queridos compatriotas CHAVISTAS :

Con mi histórica experiencia de combatiente internacionalista, les expreso desde Francia mi solidaridad revolucionaria y mi respaldo bolivariano al Presidente Nicolás MADURO MOROS.

Golpes de Estado y pronunciamientos plagan la historia de nuestro país, algunos fueron justos. Pero nos queda la mala costumbre de lanzar levantamientos cuando las cosas van mal o no tan bién como quisiéramos. Y el enemigo hace lo posible para que las cosas empeoren. Por eso quisiera advertirles, para que no caigan en la trampa.

El sector imperialista norteamericano trata de provocar una guerra civil para que los venezolanos se desangren entre hermanos. No sería un combate entre derecha e izquierda, entre buenos y malos, entre militares y civiles, entre oligarcas y hambrientos, entre la iglesia y los chavistas, entre idealistas y pragmáticos, entre corruptos y « angelitos ».

Lo digo yo, veterano fedayin con el récord inigualado de operaciones exteriores de la Resistencia palestina, arriesgando mi vida cada día, los últimos 25 años encarcelado (10 en aislamiento total), siempre fiel a nuestra CAUSA PALESTINA.

El enemigo especula con la división de nuestro campo para debilitarnos, porque necesita un país hambriento, desorganizado y corrupto.

Luego de seis años de horrores provocados por Israel, Arabia Saudita y sus patrones de la OTAN, Siria (muy destruida) empieza a recuperar la paz, el pueblo a reconstruir su país y las familias a reunirse. Esto se debe a su patriótico Presidente, firme en la tormenta, generoso con los vencidos que no sean agentes imperialistas; a la intervención del Papa Francisco cuando en 2013 impidió la invasión norteamericana; a la valiente presencia de los rusos (desde hace más de 60 años). Los mercenarios y los fanáticos manipulados no han podido ganar.

No quiero que mi patria caiga en la guerra civil a favor de otro país, el cual desde el primer momento ha expresado su objetivo: derrocar a Nicolás Maduro Moros, heredero legítimo de nuestro Presidente mártir Hugo Chávez Frías.

Pueblo y ejército de Venezuela: como en la época del Libertador, no hay más que un tirano, el extranjero que quiere mantenernos en la miseria y la barbarie, para apoderarse de nuestra tierra y del alma de sus habitantes.

Como en los tiempos de Simón Bolívar, debemos ser la luz de toda América, la antorcha de la reconciliación nacional, sobre la base de la legalidad. Ya los tiempos no están para caudillos sin horizonte, bravuconadas y pistoleros. Diálogo, concesiones, generosidad; todas las fuerzas antiimpérialistas del mundo están con nosotros, podemos darnos el lujo de tender la mano incluso a quien nos la quisiera morder rabiosamente; la relación de fuerzas internacionales no es igual a la que imperaba en la época del Plan Cóndor y del derrocamiento de Salvador Allende.

Si nuestra Venezuela cae en un despiadado cainismo, toda América se hundirá en la anarquía, y sólo saldrán ganando los zamuros que codician nuestras riquezas y las de todo el continente: los gringos imperialistas y sus agentes sionistas y de la OTAN. ‎¡Unidos triunfaremos!‎

Viva VENEZUELA, sabia valiente y astuta.

 

 

 

 

Traduction :

Message à mon peuple du Venezuela le 23 janvier 2019

Ilich Ramirez Sanchez

 

Mes chers compatriotes « chavistes »

Avec mon expérience historique de combattant internationaliste, je tiens à vous exprimer depuis la France ma solidarité révolutionnaire et mon soutien bolivarien au président Nicolás Maduro Moros.

Des putschs et des coups d’État, notre pays en a connu beaucoup, certains tout à fait justifiés. Mais nous avons gardé la mauvaise habitude d’appeler à des soulèvements quand les choses ne vont pas bien ou pas très bien. Et l’ennemi fait tout ce qu’il peut pour que les choses empirent.

Voilà pourquoi je voudrais vous alerter, pour que vous ne tombiez pas dans le piège.

Le secteur impérialiste nord-américain tente de provoquer une guerre civile pour que les Vénézuéliens versent le sang de leurs frères. Il ne s’agirait pas d’un combat entre droite et gauche, entre méchants et gentils, entre militaires et civils, entre oligarques et affamés, entre l’Église et les chavistes, entre idéalistes et pragmatiques, ou entre corrompus et prétendument angéliques.

Moi qui vous parle, je suis un vétéran fedayi, et j’ai battu tous les records d’opérations extérieures  pour la Palestine, en risquant ma vie tous les jours. Ces 25 dernières années, je les ai passées en prison (jusqu’à ce jour), dont dix ans à l’isolement complet, toujours fidèle à la cause palestinienne qui est la nôtre. L’ennemi spécule sur la division de notre camp pour nous affaiblir, parce qu’il lui faut un pays famélique, désorganisé et corrompu.

Après six ans d’horreurs provoquées par Israël, l’Arabie saoudite et ses patrons de l’OTAN, la Syrie (terriblement détruite) commence à retrouver la paix, le peuple entreprend de reconstruire le pays et les familles se retrouvent. Cela, la Syrie le doit à son Président patriote, qui est resté solide dans la tourmente, généreux avec les vaincus, avec ceux qui n’étaient pas des agents impérialistes; elle le doit aussi à l’intervention du pape François lorsqu’en 2013 il a su empêcher une invasion nord-américaine; et à la courageuse présence des Russes (depuis plus de 60 ans). Les mercenaires et les fanatiques manipulés n’ont pas réussi à gagner.

Je ne veux pas que ma patrie sombre dans la guerre civile et fasse le jeu d’un pays tiers qui a depuis le premier jour proclamé son objectif : le renversement du président Nicolás Maduro Moros, héritier légitime de notre président martyr Hugo Chávez Frías.

Comprenez-le, vous le peuple et l’armée du Venezuela: comme à l’époque du Libertador, il n’y a qu’un tyran, l’étranger qui veut nous maintenir dans la misère et la barbarie, pour s’emparer de notre pays et de l’âme de ses habitants.

Comme au temps de Simón Bolívar, nous devons être la lumière de toute l’Amérique, le flambeau de la réconciliation nationale, sur la base de la légalité. Notre époque ne requiert plus de chefs de guerre locaux dépourvus d’horizon, ni d’as de la gâchette, ni de surenchère dans les bravades. Dialogue, concessions, générosité, voilà le mot d’ordre : toutes les forces anti-impérialistes du monde sont avec nous, nous pouvons nous offrir le luxe de tendre la main y compris à celui qui voudrait nous mordre rageusement : le rapport de forces internationales n’est plus celui qui régnait à l’époque du Plan Condor et du renversement du président Allende.

Si notre Venezuela tombe dans l’impitoyable logique caïnite, c’est toute l’Amérique qui plongera dans l’anarchie, et ceux qui en tireront profit, ce sont les vautours qui convoitent nos richesses et celles de tout le continent : les gringos impérialistes et leurs agents sionistes ainsi que l’OTAN. Unis nous triompherons !

Vive le Venezuela, sage, valeureux et rusé.

Ilich Ramirez Sanchez (« Carlos »)

 

Sources :   https://www.voltairenet.org/article204994.html

http://www.palestine-solidarite.org/message.ilich-ramirez-sanchez.020219.htm  (C’est à eux qu’on doit la traduction – MERCI !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur mai68.org…

http://mai68.org/spip2

 

…nos glanes du jour :

 

 

Campagne de diffamation contre Annie Lacroix-Riz au sein de la CGT

anonymemai68.org – 6.2.2019

 

 

Annie Lacroix-Riz :

« Je vous remercie de communiquer aussi largement que possible le document que j’adresse ce soir (4 février 2019) à Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, pour protester solennellement contre les diffamations aggravées auxquelles s’est livré Pascal Debay, responsable de la « formation » des cadres de la CGT, artisan d’une manifeste déclaration de guerre à tous ceux qui ne partagent pas ses préceptes.

Après les Gilets jaunes qualifiés de racistes, xénophobes, fascistes, etc., tous les « déviants » idéologiques seraient donc des « négationnistes ». De telles méthodes provoquent la nausée. Il convient que tous les syndiqués soient informés, comme tous les démocrates, de méthodes dignes de la clique de René Belin.

Elles ne visent pas une personne, cela va de soi, mais tous ceux qui luttent contre le capitalisme, ses auxiliaires et ses représentants. »

Note de do : Annie Lacroix-Riz est une révolutionnaire digne de ce nom. Et elle fait un travail d’historienne formidable. Je vous livre une vidéo en exemple.

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

 

 

 

 

Gilets Jaunes

 

Éric Drouet et Jérome Rodriguez sont déjà récupérés par le pouvoir (vidéo 13’11)

RT – Russia Today en français, le 30 janvier 2019

 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Sur les « casseurs », le pouvoir tient un double langage, qui tient de la double-pensée décrite par Orwell dans son 1984. Et d’une, le pouvoir, quand il est représenté par Macron, prétend que les « Casseurs » sont ses ennemis, et qu’il veut protéger les manifs de Gilets Jaunes contre eux. Et de deux, le pouvoir, quand il est représenté par Mélenchon, prétend que les casseurs sont les amis de Macron. Mais, dans les deux cas, l’ennemi, c’est « les casseurs ».

Éric Drouet et Jérome Rodriguez tiennent maintenant le même genre de discours. L’ennemi, ce n’est plus le pouvoir, c’est « les casseurs », c’est le Black Bloc. Mais QUI peut nier que les émeutes généralisées des plus belles manifestations des Gilets Jaunes, les 1er et 8 décembre 2018, furent le fait d’une énorme partie des Gilets Jaunes de Paris ?

Peu après le 1er décembre 2018, je rencontrais une personne vaguement PS, pas plus « radicalisée » que ça, bref une personne tout à fait normale qui, en parlant des émeutes de Paris, me disait : « Bah, s’il faut en venir là, allons-y ! ». À comparer, Éric Drouet et Jérome Rodriguez devraient avoir honte de tenir aujourd’hui le langage qu’ils tiennent !

Mais, il n’est pas si étonnant de voir aujourd’hui Éric Drouet tenir le même discours que Mélenchon sur « les casseurs » et « le Black Bloc » ; puisque Mélenchon avait fait l’apologie d’Éric Drouet il y a peu dans le but justement de le récupérer.

En appelant à la non-violence, Éric Drouet et Jérome Rodriguez sont deux imbéciles qui participent ainsi à la pacification de la révolte des Gilets Jaunes, c’est-à-dire à sa domestication, et donc à sa défaite.

Bien à vous,
do

http://mai68.org/spip2

L’échec de la non-violence (livre et vidéo) :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article1408

Source : http://mai68.org/spip2/spip.php?article2978

 

Cher do :

Ceci n’a rien de surprenant. Éric Drouet et Jérôme Rodriguez sont, comme la plupart d’entre nous, le produit de la destruction planifiée des transmissions familiales et de l’Éducation Nationale, si manipulée qu’elle ait été de tout temps. Ce n’est pas leur faute. La plupart des autres dérives ne le seront pas non plus. Ceux qui, comme vous et Jo Busta Lally ont eu la chance – dans la misère, il arrive qu’on en aie – d’hériter des choses de leurs vieux, doivent continuer à faire ce qu’ils font. D’arrache-pied. Fais ce que dois, advienne que pourra.

Mésalors… « Du passé faisons table rase » et repassons par les temps préhistoriques ? Ben, peut-être…

Théroigne

 

 

 

 

 

Grève générale… d’un jour

Ah, la CGT !

 

 

 

Gilets Jaunes – Qu’y a-t-il de commun entre le samedi 12 janvier 2019 ET le 5 février, jour de grève générale ?

Gilets Jaunes – CGT – La journée du 5 février 2019 d’après France 2 (vidéo)

Gilets Jaunes – Les directions syndicales sont contre la révolution (vidéo 8’41)

 

 

 

 

 

Voix alternatives

 

On a lu avec intérêt l’interview d’Hervé, du Saker Francophone, par Slobodan Despot, dans Le Drone.

C’est vrai qu’ils font du très bon travail.

Mais, nous, on regrette qu’ils ne se soient pas donné pour règle absolue de laisser tomber momentanément leurs préférences personnelles pour traduire leur saint patron en priorité, à chaque fois que le Saker lui-même se fend d’un article d’importance capitale, comme le fait généralement – et si bien ! – le Saker Italia – et comme c’est le cas, justement, à propos des événements du Venezuela.

Faute de pouvoir vous le traduire (on n’a pas vingt-quatre bras), le voici en V.O. :

 

The US aggression against Venezuela as a diagnostic tool

The Saker – Vineyard of the Saker 30.1.2019

 

 

The Neocons never cease to amaze me and their latest stunt with Venezuela falls into this bizarre category of events which are both absolutely unthinkable and simultaneously absolutely predictable.  This apparent logical contradiction is the direct result of a worldview and mindset which is, I believe, unique to the Neocons: a mix of imperial hubris and infinite arrogance, a complete lack of decency, a total contempt for the rest of mankind, crass ignorance, a narcissist/sociopath’s inability to have any kind of empathy or imagine another guy’s reaction and, finally, last but most certainly not least, crass stupidity.  There is so much which can be said about the latest US aggression on Venezuela that entire books could be (and will be) written about this, but I want to begin by look at a few specific but nonetheless very symptomatic aspects :

“In your face” stupidity or bootcamp-like deliberate public humiliation ?

Remember the almost universal reaction of horror when Bolton was appointed as National Security Advisor?  Well, apparently, either the Neocons completely missed that, which I doubt, or they did what they always do and decided to double-down by retrieving Elliott Abrams from storage and appointing him US Special Envoy to Venezuela.  I mean, yes, of course, the Neocons are stupid and sociopathic enough not to ever care about others, but in this case I think that we are dealing with a “Skripal tactic”: do something so ridiculously stupid and offensive that it places all your vassals before a stark choice: either submit and pretend like you did not notice or, alternatively, dare to say something and face with wrath of Uncle Shmuel (the Neocon’s version of Uncle Sam).  And it worked, in the name of “solidarity” or whatever else, the most faithful lackeys of the Empire immediate fell in line behind the latest US aggression against a sovereign nation in spite of the self-evident fact that this aggression violates every letter of the most sacred principles of international law.  This is exactly the same tactic as when they make you clean toilets with a toothbrush or do push-ups in the mud during basic training : not only to condition you to total obedience, but to make you publicly give up any semblance of dignity.

Read more…

Source : https://thesaker.is/the-us-aggression-against-venezuela-as-a-diagnostic-tool/

Source d’origine : http://www.unz.com/tsaker/the-us-aggression-against-venezuela-as-a-diagnostic-tool/

 

 

President Macrobama ?

 

Quel beau raccourci ! On voudrait l’avoir fait.

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 février 2019.

 

 

 

 

Opposition par-ci, opposition par là…

 

 

 

On dit merci qui ?

 

Opposition par-ci, opposition par-là, et

Bonne Année aux Chinois !

(c’est l’année du cochon)

 

 

 

 

 

Les bonnes nouvelles d’abord :

 

SAA HUNTING DOWN RODENTS IN IDLIB AND NORTH HAMA; FIRST LADY OF SYRIA BACK TO WORK AFTER SURGERY; MADURO MUST ARREST GUAIDO

 

Ziad Fadel – Syrian Perspective 31.1.2019

 

 

 

The Syrian First Lady, Asmaa Al-Assad, underwent surgery last Sunday, January 27, 2019, at the Damascus Military Hospital.  The First Lady was diagnosed with early stage breast cancer.  She recovered very quickly after the surgery and was photographed greeting the parents of Syria’s martyrs.

https://www.syrianperspective.com/2019/01/saa-hunting-down-rodents-in-idlib-and-north-hama-first-lady-of-syria-back-to-work-after-surgery-maduro-must-arrest-guaido.html

 

Autrement dit : Mme Al-Assad a subi, le dimanche 27 janvier, à l’Hôpital Militaire de Damas, une opération d’ablation d’un cancer du sein. Elle se remet rapidement de l’opération et a « repris le travail » en accueillant ici (jeudi 31) des parents de martyrs syriens.

 

Prompt rétablissement, Madame !

 

 

 

 

 

Maintenant, au tour des oppositions, et que Dieu reconnaisse les siens…

 

VENEZUELA

 

François Asselineau : Situation tendue au Venezuela

 

 

 

 

 

 Il restera à M. Asselineau à nous entretenir de ce qui, dans la « crise vénézuélienne », ne relève pas des affaires intérieures du pays…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la presse non-alignée US :

 

Préparation du terrain pour un changement de régime au Venezuela :

Des déserteurs de l’armée, des mercenaires russes et de l’or qui disparaît.

Southfront31.1.2019

 

 

Ces jours derniers, au Venezuela, l’intensité des manifestations anti-gouvernementales a décliné, en dépit des efforts du bloc dirigé par les USA pour les ranimer par des mesures à la fois publiques et clandestines. Mais le conflit entre le gouvernement Maduro et ses opposants du bloc soutenu par les USA  continue à se développer jusqu’à l’impasse aiguë dans la sphère médiatique,.

Le 23 janvier, CNN a diffusé une interview de deux « déserteurs de l’armée vénézuélienne » qui demandaient au président Trump de les armer pour défendre « la liberté » au Venezuela. Ils affirmaient être en contact avec des centaines de déserteurs potentiels, via des groupes WhatsApp, et appelaient les soldats vénézuéliens à se révolter contre le gouvernement du président Nicolas Maduro.

 

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 URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/preparation-du-terrain-pour-un-changement-de-regime-au-venezuela/

Source : https://southfront.org/setting-scene-for-regime-change-in-venezuela-army-defectors-russian-mercenaries-and-disappearing-gold/

 

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

FRANCE

 

Et c’est ce mirliflore qui a donné jusqu’à aujourd’hui aux Vénézuéliens pour lui obéir. Si, si…

 

Gilets Jaunes – Acte XII

 

Comme nos lecteurs le savent désormais, nous ne fréquentons pas les filets dérivants du genre Facebook, Twitter, Instagram and so on. Nous ne pouvons donc pas vous rapporter, ni en détail ni en tout, ce qui s’est passé hier. Mais les GILETS, eux, ont une page Twitter, sur laquelle vous pouvez voir des vidéos, des témoignages et des photos comme s’il en pleuvait. C’est là :

 

https://twitter.com/hashtag/GiletsJaunes?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw

 

 

 

 

 

Tout ce que nous pouvons dire au stade où on en est, c’est la même chose que l’ami Do : il y a des années que les Gazaouis font ça tous les vendredis, sans que leur courage et leurs martyrs les aient menés nulle part. Il nous semblerait donc opportun de commencer sans plus attendre à faire du brainstorming à mort sur les moyens de dénouer (ou de trancher) ces nœuds gordiens. Les manifs sont une belle chose, sauf qu’elles n’ont jamais servi à rien. Continuer à gesticuler dans le vide en laissant de plus en plus de sang partout ? Euh…

 

Mais commençons par le commencement :

 

 

 

Seulement à Lyon ?

 

 

 

Choses vues sur le terrain (relevées sur Internet) :

 

Des Gilets jaunes demandent « l’aide de Maduro » à l’ambassade du Venezuela (VIDÉO)

RT en français – 29.1.2019

 

 

Si l’opposant vénézuélien et président par intérim autoproclamé Juan Guaido remercie Emmanuel Macron pour son soutien « à la démocratie », un petit groupe de Gilets jaunes, pas de cet avis, s’est rendu devant l’ambassade du Venezuela à Paris.

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https://francais.rt.com/france/58575-gilets-jaunes-demandent-aide-maduro-a-ambassade-venezuela-paris-video

 

 

 

 

Pour payer leurs amendes, ces Gilets jaunes choisissent un moyen peu commun

Sputniknews.com – 29.1.2019

 

 

À Nice, six Gilets jaunes ont décidé de régler leurs amendes avec une brouette remplie de pièces, selon la presse française. Pour des raisons de sécurité, les employés du centre des impôts, où les manifestants se sont rendus, ne les ont pas laissé entrer.

Voulant se débarrasser de leurs deux amendes pour un montant de 350 euros datant du 1er décembre, six membres du mouvement des Gilets jaunes ont opté pour les pièces en cuivre comme moyen de paiement. Ils les ont transportées au centre des impôts de Nice dans une brouette, signalent des médias français.

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Source : https://fr.sputniknews.com/france/201901291039828182-amendes-gilets-jaunes-moyen-paiement/

 

 

 

 

 

Pour ce XIIe acte, on va se contenter de quelques images qui nous ont accrochés…

 

Raccourci sanglant

 

 

En effet…

 

Et les Casques Bleus de l’ONU, ils sont où ?

 

 

C’était la journée d’hommage aux morts et blessés

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Che et la Vendée côte à côte… on ne pourra pas dire qu’on n’aura pas tout vu… On a même vu des Corses, avec leur drapeau et tout…

 

 

 

 

Vous savez ce qui vous reste à faire.

 

 

 

 

 

Nous compléterons par une volée de dessins et/ou de montages, etc.

 

Soutenons les dessinateurs qui ne sont pas Charlie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu de cinéma

 

 

Cinéma encore. Et télé.

 

 

Ce n’est peut-être pas délicat, mais c’est parlant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hommage à Luc Ferry. Si, si, y’a pas de raison !

 

 

 

 

Rayonnement de la France dans le monde :

 

 

 

 

Et notre préféré :

 Source de la plupart de nos illustrations : https://www.egaliteetreconciliation.fr/+-Dessins-de-la-semaine-+.html

 

 

 

 

Frédéric Lordon s’est lâché deux fois à trois jours d’intervalle. Ne mégotons pas, les voilà ses deux articles.

 

Il est allé trop loin, il doit partir

Frédéric Lordon – Le Grand Soir 31.1.2019

 

 

 

 

La vidéo tournée d’un immeuble en hauteur plonge sur une cour de récréation du 19e arrondissement d’où monte un grand cri scandé : « Macron démission ! Macron démission ! ». Ce pouvoir est devenu l’objet du lazzi des enfants. Normalement un régime qui en est là ne connaît plus qu’une forme ou une autre de sursis.

On ne spéculera pas plus que ça sur le sens politique des petits. Davantage sur le degré auquel le pays est imprégné de la détestation du monarque pour que les mioches en aient capté quelque chose. En tout cas, les petites éponges de cour de récré ne se trompent pas : il est haï. Et pour des raisons écrasantes, incontestables, dont la gravité ne cesse d’ailleurs de croître. Dans la série graduée des actes par lesquels un souverain en vient à perdre sa légitimité, le point maximal est atteint quand il prend le parti de constituer sa population en ennemie, et par conséquent de lui faire la guerre. Nous en sommes là, littéralement. Déployer des blindés en ville, équiper les forces de police de fusils à pompe, et même de fusils d’assaut, infliger aux manifestants des blessures… de guerre, c’est bien être en guerre. Du reste, s’il en est à prévoir des plans d’exfiltration des ministres et à prépositionner un hélicoptère pour évacuer l’occupant de l’Élysée, c’est que ce régime lui-même ne s’illusionne pas tout à fait quant à la réalité de ses rapports avec « sa » population.

En vérité, ce pouvoir est symboliquement à terre. Il a franchi un à un tous les seuils du discrédit, et puis ceux du scandale. Il ne lui reste plus que la force armée pour contenir la contestation. Et, pour tenir le reste, celle des répétiteurs médiatiques qui s’acharneront jusqu’au bout à soutenir qu’élu régulièrement, haut la main ajouteront même les plus bêtes ou les plus oublieux des conditions réelles de son élection, il est entièrement « légitime ». Nous apprenons donc de leurs bouches autorisées qu’un dirigeant, pour peu qu’il ait satisfait à une comédie électorale entièrement truquée, peut parfaitement mutiler ses opposants, envisager de leur faire tirer dessus au fusil d’assaut — une image que, pour tout leur récent bon vouloir, les médias n’ont pas encore trouvé le temps de montrer —, s’engager dans des voies juridiques proto-totalitaires, sans que sa « légitimité » soit le moins du monde remise en question.

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Source : https://www.legrandsoir.info/il-est-alle-trop-loin-il-doit-partir.html

 

 

 

Jojo, le Retour…

 

Le complotiste de l’Élysée

Frédéric Lordon – Les Crises 3.2.2019

 

Affiche de l’association anticommuniste Paix et liberté, 1952.

 

 

On peut tenir pour l’un des symptômes les plus caractéristiques des crises organiques l’emballement des événements, et la survenue à haute fréquence de faits ou de déclarations parfaitement renversants. En moins de 24 heures, nous aurons eu les enregistrements Benalla, aussitôt enchaînés avec une rafale de propos à demi-« off » signés Macron, et la mesure du dérèglement général est donnée à ceci que, dans la compétition des deux, c’est Benalla qui fait figure de gnome. En fait, on n’arrive plus à suivre.

Il le faut pourtant, car tout est magnifique. Macron en « off », c’est chatoyant. C’est qu’il est l’époque en personne, son plus haut point de réalisation : managérial, ignorant de tout ce qui n’est pas sa classe, le racisme social jusque dans la moelle des os, le mépris en toute innocence, et surtout l’absence complète de limite, de censure, de reprise de soi. C’est une compulsion venue de trop loin : dans l’instant même où il annonce sa propre réforme et jure de faire désormais « très attention » à ses « petites phrases », il se scandalise que le premier « Jojo avec un gilet jaune » ait « le même statut qu’un ministre ou un député » — « les petites phrases, j’arrête quand je veux », d’ailleurs « je commence demain ». Et c’est cet individu dont les « analystes » des grands médias se demandent « dans quelle mesure il tiendra compte des résultats du grand débat »… Mais peu importe, c’est tellement beau qu’on en reste émerveillé. Même une fiction à petit budget n’oserait pas se donner un personnage aussi énorme, aussi « cogné » — mais c’est sans doute le propre de cette époque que la fiction, même débridée, peine à se tenir au niveau de la réalité.

Avec « Jojo » déjà, il y avait de quoi faire — un hashtag #JeSuisJojo par exemple ? Mais on n’avait encore rien vu. C’est quand il entre dans « l’analyse » que le « patron » de Benalla se surpasse. La restitution par Le Point de ces merveilleux « off », assurément des documents pour l’Histoire, livre sur l’entendement, il faudrait plutôt dire sur la psyché présidentielle des aperçus proprement vertigineux — et, à chaque jour qui passe, nous savons un peu mieux à qui nous avons à faire.

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Source : https://www.les-crises.fr/le-complotiste-de-lelysee-par-frederic-lordon/

 

 

 

 

78% des Français :

 

 

 

 

 

 

Évidemment, il se passe des tas d’autres choses dans le monde.

 

 

On ne dit plus « Rallye Paris-Dakar », mais « Rallye du Dakar ». C’est aussi bien, parce que, là, c’est à Arequipa… Pérou.

 

 

 

 

 

 

 

Vous avez vu ? Il a neigé un peu partout, même au Cachemire.

Marchand de fruits ambulant sous la neige

En voilà encore qui feraient bien de profiter du temps qui leur reste. Parce qu’ils sont sur la liste des « à démocratiser » par les joyeux GI’s, microniens et assimilés .

 

 

Mis en ligne le 3 février 2019.

 

 

 

 

 

 

Brigandages illimited

 

 

 

 

 

 

BRIGANDAGES ILLIMITED

 

 

« Un intellectuel, un artiste, un homme de culture quel qu’il soit, ne peut pas, au Chili et dans toute l’Amérique du Sud, se mettre du côté du Club de l’Union, des propriétaires terriens, des gringos qui exploitent les mines de cuivre, des banques, de la bureaucratie corrompue, de la classe dirigeante inepte et avide. Il ne le peut pas, il ne le doit pas. Si j’étais chilien, si j’étais sud-américain, je serais du côté de Neruda, je serais du côté des poblaciones callampas. Il n’y a d’ailleurs pas d’autre possibilité : ou avec ceux du barrio alto et du Club de l’Union, ou avec ceux des callampas. Dans toute l’Amérique du Sud, il n’y a pas de moyen terme, il n’y a pas et il ne peut pas y avoir de solutions libérales. Ou la Cadillac ou la hutte de terre.– Curzio Malaparte – Lettre du 24 mars 1953 au Tempo

[Moment où Malaparte, après avoir rencontré Neruda, a commencé à ne plus se tromper en politique.]

 

 

 

 

 

Venezuela, un nouveau front de la guerre mondiale en cours

Strategika5126.1.2019 – (12 Commentaires )

 

 

Le Secrétaire général du mouvement politico-militaire libanais Hezbollah a publiquement apporté son soutien au président vénézuélien Nicolas Maduro dans son bras de fer avec des putschistes soutenus par Washington. 

Après l’arrivée au Venezuela d’éléments de la milice privée Wagner et d’une autre société militaire privée ayant des liens directs avec le Kremlin, des « conseillers » militaires du Hezbollah seraient en route vers Caracas avec pour mission d’évaluer la situation politique et militaire de ce pays.

Dans un mouvement inédit, Moscou a déjà mis en garde Washington contre toute tentative d’intervention militaire au Venezuela.

Cuba, l’Iran et la Turquie ont également apporté leur soutien au président Maduro.

La situation est fort complexe dans un pays en plein effondrement socio-économique et sous le coup de sanctions américaines visant les hydrocarbures dont Caracas est mono-exportateur. Les troubles au Venezuela ont un impact direct sur les marchés pétroliers internationaux. 

Pour le moment le haut commandement militaire vénézuélien soutient Maduro dans ce bras de fer. 

Après le Front Sud (Syrie, Yémen), celui des marches occidentales de la Russie (Ukraine orientale et pays Baltes), la mer de Chine orientale, le Congo et la Centrafrique, le Venezuela est devenu un autre Front de la guerre mondiale en cours en Amérique du Sud/Caraïbes.

Source : https://strategika51.blog/2019/01/26/venezuela-un-nouveau-front-de-la-guerre-mondiale-en-cours/

 

Sur le site de Strategika51, ce texte est suivi d’importants commentaires, dont nous extrayons ceux-ci :

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/venezuela-un-nouveau-front-de-la-guerre-en-cours/

 

 

 

 

 

Chose promise, chose due. Traduction de l’article paru en anglais sur notre post précédent.

 

La Russie envoie des militaires privés au Venezuela pour protéger Maduro

 

Tyler Durden (Zerohedge) – Russia Insider26.1.2019

 

Tandis que la communauté internationale se divise en gouvernements qui soutiennent Nicolas Maduro et gouvernements sous houlette US qui reconnaissent officiellement le leader de l’opposition Juan Guaido pour chef de l’État, Reuters rapporte qu’un groupe de militaires privés russes a été envoyé au Venezuela pour assurer la protection  physique de Nicolas Maduro, aux prises avec la plus grande menace encourue par son gouvernement depuis six ans qu’il est au pouvoir.

 

 

 

 

Les sous-traitants, qui appartiennent au groupe Wagner, sont des agents militaires du privé qui ont rempli des missions secrètes pour le compte du gouvernement, par exemple en Syrie et en Ukraine. (On se rappelle notamment l’incident de février dernier où des mercenaires combattant pour le compte des USA ont tué 100 mercenaires russes dans ce qui a été le plus proche d’une guerre directe par procuration entre la Russie et les USA champ de bataille syrien). On ne sait pas au juste quand ces sous-traitants sont arrivés ni quand ils ont l’intention de partir. La Russie a offert sa médiation dans le conflit qui oppose Maduro et Guaido, tout en joignant sa voix à celle de la Chine  pour critiquer l’ingérence US dans les affaires vénézuéliennes.

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-russie-envoie-des-militaires-prives-au-venezuela/

 

Mais Moscou dément :

https://fr.sputniknews.com/international/201901271039802588-moscou-presence-militaire-presumee-venezuela/

 

Espérons que M. Peskov ait appris quelques ficelles de ses partenaires occidentaux et que ce démenti soit purement diplomatique

 

 

 

 

 

 

Venezuela – Stratégie US pour un « regime change » et comment y répondre

 

Moon of AlabamaI.C.H. – 25.1.2019

 

Hier, les USA ont “reconnu” le « leader de l’opposition » d’extrême-droite Juan Guaido comme président du pays.

 

 

 

« leader de l’opposition, mon cul ! » (R.Q.)

 

 

Un certain nombre de pays d’Amérique du Sud à gouvernements d’extrême-droite se sont joints à cette manœuvre. Cuba, la Bolivie et le Mexique l’ont dénoncée. La Russie, la Chine, l’Iran et la Turquie continuent de soutenir le président élu Nicolas Maduro et ont condamné la tentative de coup d’État. L’Union Européenne n’est pas unie dans sa réaction, avec la France néo-libérale qui est pour et l’Espagne qui est contre.

Le Venezuela doit se préparer à un conflit de beaucoup d’années en faisant tous les efforts possibles pour en limiter le nombre.

Cette manoeuvre programmée de longue date des USA contre le gouvernement du Venezuela n’est qu’un début. C’est la phase préparatoire d’une escalade et, bientôt, la dérive des missions – « Nous ne pouvons pas nous en tenir là ! » – prendra le relais. Plus de 300 milliards de barils de pétrole (la plus grande réserve de pétrole au monde) sont en jeu. Le factotum US Guaido a promis de changer la loi vénézuélienne sur le pétrole au bénéfice des États-Unis, alors que le gouvernement bolivarien se sert du pétrole pour lutter contre la pauvreté.

La stratégie pour l’opération US de changement de régime en cours contre le gouvernement du Venezuela est l’œuvre du sénateur Marco Rubio, aidé par le vice-président Pence.

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/venezuela-strategie-us-pour-un-regime-change/

 

 

 

 

 

 

Trump trahit MAGA au Venezuela

[« Make America Great Again »]

 

Tom Luongo – Gold, Goats ‘Guns 25.1.2019

via Zero Hedge

 

 

 

Les USA viennent de soutenir, au Venezuela, un coup d’État qui a foiré. Et le président Trump en était l’architecte. C’est une farce autour d’une intrigue contenue dans une tragédie.

Ce qui est arrivé au Venezuela est tragique. Nicolas Maduro est un personnage comique égaré dans le « casting » d’un leader de junte sud-américaine. Mais ce sont les desseins des USA sur les réserves de pétrole et de gaz du Venezuela (les plus grande réserves prouvées au monde en 2017) qui sont le véritable scénario derrière les événements de cette semaine.

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/trump-trahit-maga-au-venezuela/

 

 

 

 

En anglais pour les raisons habituelles.

Un manifeste d’intellectuels US – Chomsky et Pilger en tête – appelle les USA à mettre fin à leur ingérence au Venezuela :

 

Experts Call for US to Stop Interfering in Venezuela

 

Noam Chomsky, Alfred de Zayas, Sujatha Fernandes, Boots Riley, John Pilger, Vijay Prashad and many others oppose US interventionism in Venezuela. The statement is worth the read.


By Collective –
Information Clearing House  – Jan. 25, 2019

 

 

The United States government must cease interfering in Venezuela’s internal politics, especially for the purpose of overthrowing the country’s government. Actions by the Trump administration and its allies in the hemisphere are almost certain to make the situation in Venezuela worse, leading to unnecessary human suffering, violence, and instability.

Venezuela’s political polarization is not new; the country has long been divided along racial and socioeconomic lines. But the polarization has deepened in recent years. This is partly due to US support for an opposition strategy aimed at removing the government of Nicolás Maduro through extra-electoral means. While the opposition has been divided on this strategy, US support has backed hardline opposition sectors in their goal of ousting the Maduro government through often violent protests, a military coup d’État, or other avenues that sidestep the ballot box.

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Source : http://www.informationclearinghouse.info/50968.htm

 

 

 

 

On est en retard de deux jours !

 

26 janvier 2019 – Jour de la Honte, de l’Infamie, de l’Invasion des Terres Australes !

Jo Busta Lally – Réseau International 26.1.2019

 

 

 

 

Chaque 26 janvier tous les colons de papier d’Australie, de Nouvelle-Zélande et de tous les territoires d’Australasie au N.O.M. de la Doctrine Chrétienne de la Découverte commémorent leur supériorité d’homme blanc sur les peuples originels :

 

 

Les colons de papier commémorent le débarquement du 26 janvier 1788

 

 

Ce jour-là : la première flotte, composée de 11 navires pas plus gros que les ferries que l’on voit aujourd’hui en baie de Sydney, a mis des canots à l’eau. Le Capitaine Arthur Phillip, qui commandait la flotte, a posé le pied sur le sol australien, suivi plus tard par les 1030 passagers – hommes, femmes et enfants, principalement des représentants officiels du royaume, des marins et des “convicts” (prisonniers déportés). Une écrasante majorité d’entre eux étaient Britanniques, mais il y a avait aussi quelques détenus africains, américains et français. Après 8 mois de voyage, ils ont débuté la fondation de la première colonie britannique en Australie.

 

Et leur fierté d’avoir tué l’aborigène pour sauver l’homme blanc !

C’est grâce à John Pilger et son film Utopia que nous savons de manière documentée que les Australiens originels représentent la plus vieille présence humaine, et dès 1838, le journal du Sydney Monitor rapporta : Il a été résolu d’exterminer toute la race noire dans ce quartier. Ceci faisait référence au peuple Darug qui vivait le long de la grande Hawkesbury River, pas très loin de Sydney.

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Source : https://reseauinternational.net/26-janvier-2019-jour-de-la-honte-de-linfamie-de-linvasion-des-terres-australes/

Source d’origine : https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/01/25/26-janvier-2019-jour-de-la-honte-de-linfamie-de-linvasion-des-terres-australes/

 

Notre contribution :

 

 

Le Fardeau de l’homme blanc

 

Ceci n’est pas un  dessin  satirique. C’est du premier degré : illustration du poème célèbre de Rudyard Kipling « The White Man’s Burden » (qu’on peut lire en cliquant sur la légende ci-dessus).

La créature assise sur ce qui ressemble furieusement à une montagne d’or, c’est « La Civilisation »…

Le dessin satirique (contemporain de l’autre), le voici :

 

 

 

 

 

 

Dernière minute – à Bruxelles

 

 

 

Chaire Marcel Liebman 2019 – Gérard Noiriel –Histoire populaire de la France : des « Croquants » aux « Gilets Jaunes »

 

 

 

 

Dans le cadre de la Chaire annuelle Marcel Liebman, nous avons l’honneur et le grand plaisir d’accueillir l’historien français Gérard Noiriel (directeur d’études à l’EHESS, spécialiste de l’histoire de l’immigration et de l’histoire de classe ouvrière) pour quatre leçons autour de son Histoire populaire de la France, de la guerre de Cent ans à nos jours, qu’il vient de paraître aux éditions Agone en septembre 2018.

 

Au cours de ces quatre leçons, Gérard Noiriel nous proposera une analyse historique des définitions et des représentations du peuple et du « populaire » et de l’importance des luttes antifiscales dans les résistances populaires, depuis les Croquants du XVIIe siècle jusqu’aux « gilets jaunes » d’aujourd’hui. Il se penchera également sur les conceptions « bourgeoise » et « prolétaire » de la citoyenneté, montrant que depuis les Sans-Culottes jusqu’aux « gilets jaunes », toutes les grandes révoltes sociales ont défendu un idéal fondé sur l’action directe contre la conception bourgeoise de la démocratie, fondée sur la délégation de pouvoir. Enfin, il abordera -toujours pour le cas français- les difficultés des organisations se donnent pour mission de défendre les classes populaires, à dépasser le cadre national, alors que le capitalisme, lui, s’est mondialisé.

 

Ce type d’éclairage de l’actualité par l’histoire s’inscrit pleinement dans les préoccupations de l’Institut Marcel Liebman, créé en 1986 dans le but « promouvoir une réflexion critique sur les pratiques des mouvements sociaux et un éclairage des enjeux politiques actuels par l’histoire »

 

Programme de la Chaire

(Toutes les leçons de déroulent de 18h à 20h à l’ULB, Campus du Solbosch).

  • Lundi 25 février 2019 (auditoire K.1.105), conférence inaugurale : Le «populaire», dans l’histoire de la France :des «croquants» jusqu’au «gilets jaunes» 
  • Mardi 26 février (auditoire H.2.215) : « Un peuple fabriqué par l’Etat »
  • Mercredi 27 février (auditoire H.2.215) : « Citoyenneté bourgeoise/citoyenneté populaire »
  • Jeudi 28 février (auditoire UD2.118A) : « La nationalisation du peuple français et ses conséquences »

ENTRÉE LIBRE
Renseignements : 02.650.33.86, institut.liebman@ulb.ac.be

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 28 janvier 2019

 

 

Exécutions capitales recommandées

 

 

 

 

 

 

 

Exécutions capitales recommandées

(en tous genres et des deux côtés de l’Atlantique)

 

 

Tale of two guillotines

 

 

« Syrie le Retour »

… à Caracas, où l’hypocrisie américaine clignote sur tous les panneaux d’affichage

Ziad Fadel  –  Syrian Perspective    24.1.2019

 

 

Ceci vous rappelle quelque chose ? La seule différence est que ce terroriste-là opère  à Caracas, Venezuela, alors que les autres rats avaient commencé leurs exploits à Deraa, Syrie. Tout ça provoqué par les mêmes motifs US

 

 

Est-ce que vous n’adorez pas les platitudes des refrains sirupeux qui vous poissent déjà à grandes louches de « peuple », de « démocratie », de « libération », de « justice », de « transparence » et de l’habituel charabia que dégoisent les gueules de ces faux-derches et menteurs professionnels ? M …. ! Je pensais que les Américains se seraient finalement rendu compte de l’étendue de leur défaite en Syrie. Même la Grande Bretagne, cette nation la plus pleine à ras-bords de scélérats, a bien dû finir par admettre que sa politique en Syrie s’est plantée, et que, si elle s’est plantée en Syrie, pourquoi marcherait-elle au Venezuela ?

Elle ne le fera pas. Point.

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/syrie-le-retouir/

 

 

 

 

Peleas à Caracas

 

Observatus geopoliticus – Chroniques du Grand jeu24.1.2019

 

 

 

 

La grande pelea, le combat final, a peut-être commencé au Venezuela. Le pion de Washington, et accessoirement leader de l’opposition, vient de s’y auto-proclamer « président par intérim », immédiatement reconnu par les États-Unis. Plus besoin d’élections désormais, c’est si pratique : les eurocrates en savent d’ailleurs quelque chose… Toute ressemblance avec un événement ou une situation existant ou ayant existé ne saurait être que fortuite, nous assurerait la CIA cinématographique, et seules les langues les plus mauvaises ou les esprits les plus taquins pourraient être tentés de dresser un parallèle avec un certain coup d’État il y a cinq ans, quelque part dans les grandes plaines (au hasard, l’Ukraine…)

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/01/peleas-a-caracas.html

 

 

 

 

Trump joue avec le feu à Caracas

 

Atilio BORON  – TELESUR 24.1.2019

 

 

 

 

L’empereur a publié son oukase et oint comme président Juan Guaidó, un moins-que- rien de la politique vénézuélienne, inconnu de la grande majorité de la population, mais construit « prêt à porter » par les médias américains et les spécialistes du marketing dans les deux dernières semaines.

Après l’éclat de Trump, les gouvernements qui tentent de transformer leur pays en républiques bananières – l’Argentine, le Brésil, la Colombie, le Paraguay, le Honduras et même le Canada – se sont précipités pour être les premiers à lécher les bottes du magnat new-yorkais. Tout ce grotesque juridique, qui nous ferait bien rire si ce n’est qu’il peut finir en tragédie, a la bénédiction de Luis Almagro (« Combien vous me donnez pour renverser Maduro ? ») et, jusqu’à présent, le silence tonitruant du Secrétaire Général des Nations Unies, le Portugais António Guterres qui, en bon social démocrate, souffre caractéristiquement du même tic que ses collègues, tic qui le fait regarder ailleurs chaque fois qu’il y a le feu quelque part dans le monde. À travers son porte-parole, il demande des « négociations politiques inclusives et fiables » oubliant ainsi que ces négociations-là ont été menées avec succès par José L. Rodríguez Zapatero dans les discussions qui ont eu lieu à Saint-Domingue et qu’au moment d’estampiller de sa signature les accords laborieusement obtenus, les représentants de « l’opposition démocratique » vénézuélienne se sont levés de table en laissant l’espagnol avec sa plume à la main : un appel d’Álvaro Uribe, garçon de courses habituel de la Maison-Blanche, venait de leur transmettre l’ordre de Trump d’interrompre le processus.

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Source : https://www.legrandsoir.info/trump-joue-avec-le-feu-a-caracas-telesur.html

 

 

 

 

On parie que les Gilets Jaunes vont trouver le moyen de se moquer…

 

Venezuela : la France appelle Maduro à « s’interdire toute forme de répression de l’opposition »

L’Union  – 25.1.2019

 

 

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a « fermement » appelé vendredi le président vénézuélien Nicolas Maduro à « s’interdire toute forme de répression de l’opposition ».

Lire la suite…

Source : http://www.lunion.fr/id33873/article/2019-01-25/venezuela-la-france-appelle-maduro-sinterdire-toute-forme-de-repression-de

 

 

 

 

En anglais parce qu’en dernière minute :

 

Russia sends “Security Contractors” to Venezuela to protect Maduro

Tyler Durden (Zerohedge)  2 hours ago |

 

As the international community splits along governments who continue to back embattled Venezuelan ruler Nicolas Maduro and governments, led by the US, who have officially recognized opposition leader Juan Guaido as the country’s legitimate head of state, Reuters reported that a group of Russian mercenaries with ties to the Kremlin have been sent to Venezuela to provide security for Maduro as he struggles with the biggest threat to his rule in his six years in power.

 

 

 

 

 

 

The contractors are believed to be from the Wagner Group, a group of private contractors who have performed secret missions on behalf of the government, including fighting in Syria and the Ukraine (which brings to mind this incident from last February when US-backed forces killed 100 Russian mercenaries in what was the closest thing to a direct proxy conflict between Russia and the US in Syria). It’s unclear when the contractors arrived, or when they intend to leave. Russia has offered to mediate the conflict between Maduro and Guaido, while joining with China to criticize the US for interfering in Venezuelan

Read more…

Source : https://russia-insider.com/en/russia-sends-security-contractors-venezuela-protect-maduro/ri26044

On essaie de vous le traduire demain : rendez-vous ici-même.

 

 

 

Parlons (Inter) Net

Coup d’État en Macronie

 

 

 

Devant les troubles qui agitent le pays et l’impopularité inédite d’Emmanuel Macron, Gérard Larcher, président du Sénat et, à ce titre, deuxième personnage de l’État, s’est autoproclamé président de la République par intérim.

Le président déchu appelle les militaires et les CRS à la loyauté et dénonce l’empressement de l’Union européenne pour valider le coup d’Etat en réclamant la tenue d’élections « libres et crédibles » (1).

Dans les prochaines heures, il fera une déclaration solennelle dans l’émission de Cyril Hanouna. Selon certaines indiscrétions, il déplorera la vitesse (« comparable à celle d’un projectile au sortir d’un flash ball ») avec laquelle des « socialistes » (sic) qui l’avaient rallié sont repartis vers leur ancienne mangeoire. Parmi eux, il citera : Christophe Castaner, Nicole Belloubet, Florence Parny, Jean-Yves Le Drian, Olivier Dussopt, Richard Ferrand, Marlène Schiappa, Élisabeth Borne, Mounir Mahjoubi, Benjamin Griveaux, Didier Guillaume, qui devraient être accueillis par Olivier Faure ou Benoît Hamon.

Il s’en prendra également à Angela Merkel qui, dans un fulgurant retournement de veste fluo, a déclaré qu’elle soutenait Larcher car : « Le romandisme de la lanke germanigue, z’est pien peau, mais la real politik auzi ».

Théophraste R. (billettiste anti-putschiste).

_________________

Note. (1) Par convention, on appellera « élections libres et crédibles » les élections comme celles qui ont fait de Nicolas Maduro le président de la république bolivarienne du Venezuela sous le contrôle d’organismes internationaux qui les ont validées.

Ne pas rater les intéressants commentaires !

Source : https://www.legrandsoir.info/coup-d-etat-en-macronie.html

 

 

 

 

Réflexion pour lendemain d’anniversaire :

 

« la monarchie n’est le meilleur système politique qu’à condition d’être modéré par la guillotine »

 

 

 

Louis Croix V Bâton, c’est fait. Macron, ça va se faire. Voici pourquoi et comment

De Louis Capet à Macron 1er, violences royales et vengeance du peuple

Maxime VIVAS – LGS 22.1.2019

 

 

 

 

Tous les lundis,  j’anime une émission culturelle d’une heure sur Radio Mon Païs à Toulouse. Je l’ouvre par un éditorial. Celui du 21 (trop saignant, dites-vous ?) avait la forme d’un double carcan qui emprisonnait le dernier roi de France et le premier président qui insultait assidûment son peuple :

« Excusez-moi de vous interrompre », le magazine de la culture et de vos loisirs, une émission de Michel Lafarge, feuilletée par votre serviteur, républicain, gilet jaune et admirateur des régicides : Maxime Vivas.

Bonjour et merci d’être à l’écoute de Radio Mon Païs en ce 21 janvier, date qui devrait être un jour de fête nationale et un jour chômé puisqu’il y a 226 ans jour pour jour, la France proclama aux yeux du monde ébahi, et d’une manière tranchante, qu’un autre système politique pouvait remplacer la royauté. La tête de Louis Capet, également connu sous le sobriquet de Louis Croix V Bâton roula dans la sciure en un endroit aujourd’hui appelé place de la Concorde, à 10h 22, le 21 janvier 1793.

Lire la suite…

 

Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/de-louis-capet-a-macron-ier/

 

 

 

 

GILETS

 

 

On n’est pas sur place. On ne sait que ce qu’on reçoit . Ici, de Mai 68.org  en panne…

 

Eric Drouet appelle à la grève générale illimitée

À partir du 5 février 2019

 

 

Gilets jaunes : la BBC a découvert une piste russe

   

 

Bonjour à toutes et à tous,

La CGT appelle à la grève générale le 5 février 2019. Éric Drouet appelle à faire de ce jour le début d’une grève générale illimitée, sans mentionner l’appel de la CGT.

Maxime Nicolle pense qu’on ne peut pas faire de grève générale illimitée sans l’aide des syndicats, mais il ne veut pas des syndicats parce leurs directions font partie du pouvoir et sont nos ennemies tout autant que les grands patrons.

Or, les Gilets Jaunes ont prouvé qu’ils savaient organiser des manifestations puissantes sans l’aide des syndicats ; maintenant, il ne leur reste qu’un pas à franchir pour prouver qu’ils peuvent aussi organiser une grève générale illimitée sans l’aide des directions syndicales.

 Puisque ce qui gêne Maxime Nicolle, ce sont les syndicats, qu’il sache bien pour commencer, que si, parfois, les syndicats ont organisé des grèves générales, jamais ils n’ont organisé de grève générales ILLIMITÉES. Elles se sont toujours faites  sans eux, c’est-à-dire contre leurs directions. Par exemple, en mai 68, les syndicats ont appelé à UNE journée de grève générale. Ce sont ensuite les salariés qui ont décidé eux-mêmes de la prolonger en grève illimitée. PAS les directions syndicales !

Par conséquent, les réticences de Maxime Nicolle (« pas de grève illimitée sans les syndicats ») n’ont pas lieu d’être.

Autre chose :

Le mouvement des Gilets Jaunes fait des manifs tous les samedis depuis déjà deux mois, avec quelques actions entre temps. Cela rappelle la lutte des Palestiniens qui se manifestent tous les vendredis depuis des années, avec aussi quelques actions épisodiques.

De même que l’État israélien s’est accommodé d’avoir contre lui des manifs tous les vendredis, l’État français s’accommodera, et d’ailleurs s’accommode déjà, d’avoir des manifs contre lui tous les samedis. La preuve, il n’a encore cédé sur rien.

Les Gilets Jaunes veulent bloquer l’économie ? Eh bien, la seule façon de la bloquer vraiment, de façon efficace, c’est la grève générale totale et illimitée.

Bien à vous,

do

25 janvier 2019

http://mai68.org/spip2 (site « en panne » depuis le 22 janvier 2019)

 

 

 

 

 

AUX URGENCES

(suite)

 

Les avocats d’Assange tentent d’obliger l’administration Trump à révéler les charges secrètes portées contre leur client.

Equipe de Défense d’Assange

23.1.2019

 

Photo : Baltasar Garzón, un des avocats d’Assange, dont les bureaux ont été « visités » de manière « professionnelle » en décembre 2017.

 

Les avocats de Julian Assange ont déposé une requête urgente auprès de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH), basée à Washington D.C., pour demander à l’administration Trump de lever les scellés sur les charges qu’elle a secrètement déposées contre M. Assange. Ils demandent également à la Commission d’obliger l’Équateur à cesser ses activités d’espionnage contre M. Assange, à mettre fin à l’isolement qui lui a été imposé et à le protéger de l’extradition américaine. La demande urgente se présente sous la forme d’une demande détaillée de 1.172 pages de « mesures conservatoires » adressée à l’organisme international qui contrôle le respect par les États-Unis et l’Équateur de leurs obligations juridiques contraignantes. Les appels à extrader M. Assange vers les États-Unis, en raison de son travail d’éditeur et de rédacteur en chef, sont la raison pour laquelle M. Assange a obtenu l’asile politique à l’ambassade de l’Équateur à Londres en août 2012.

Baltasar Garzón, le coordinateur international de l’équipe juridique de M. Assange, souligne une situation qui mine gravement les garanties juridiques qui doivent être garanties par l’État protégeant M. Assange de la persécution politique du gouvernement Trump. M. Garzón demande à la CIDH d’intervenir d’urgence en faveur de M. Assange et appelle à « la solidarité internationale dans cette affaire où le droit d’accès et de diffusion libre de l’information est en danger ».

L’administration Trump refuse de révéler les détails des accusations portées contre M. Assange malgré le fait que des sources du ministère américain de la Justice ont confirmé à Associated Press et au New York Times que M. Assange fait bien l’objet d’une accusation sous scellés. « La révélation selon laquelle les États-Unis ont engagé des poursuites contre M. Assange a choqué la communauté internationale », affirme la soumission juridique. Le gouvernement américain « est tenu de fournir des informations sur les charges pénales qui sont imputées à M. Assange, dans leur intégralité », ajoute-t-il.

Le mémoire révèle pour la première fois qu’au cours des derniers mois, les procureurs fédéraux américains ont officiellement approché des gens aux États-Unis, en Allemagne et en Islande et les ont pressés de témoigner contre M. Assange en échange d’une immunité de poursuite. Les personnes approchées sont associées aux publications conjointes de WikiLeaks avec d’autres médias sur la diplomatie américaine, la baie de Guantanamo et les guerres en Irak et en Afghanistan. L’effort commun de publication entre WikiLeaks, The New York Times, McClatchy, The Guardian, The Telegraph, The UK’s Channel 4, Al Jazeera, The Bureau of Investigative Journalism, Der Spiegel, Le Monde, El País, The Hindu et Reuters, entre autres, a remporté de nombreux prix et créé le modèle de collaboration utilisé ultérieurement dans d’autres grandes publications comme les Panama Papers.

L’administration de Trump a intensifié ses efforts contre M. Assange avec le Grand Jury contre WikiLeaks mis en place dans le District Est de la Virginie depuis 2010. L’Administration a été en proie à des fuites d’informations classifiées au cours de ses deux premières années et a clairement l’intention d’utiliser les poursuites engagées contre Julian Assange comme un « brise-glace » pour créer un dangereux précédent qui permettrait de poursuivre les médias les plus sérieux, comme le New York Times, le Washington Post, AP, CNN et NBC qui obtiennent et publient régulièrement des informations classifiées.

La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme, qui est l’équivalent de la Cour européenne des droits de l’homme, interviendra si elle estime que les actions des États-Unis et de l’Équateur donnent lieu à une situation urgente et grave qui causera un préjudice irréparable à M. Assange. La demande des avocats de M. Assange identifie une série d’obligations juridiques que les États-Unis et l’Équateur ne respectent pas dans leur traitement de M. Assange.

Les avocats documentent les tentatives de l’administration Trump de faire pression sur l’Équateur pour qu’il livre M. Assange, notamment les menaces sérieuses proférées récemment contre l’Équateur par de hauts responsables politiques américains, contrairement aux menaces plus voilées proférées dans le passé. Ces menaces ont considérablement augmenté depuis que WikiLeaks a publié les documents « Vault 7 » de la CIA – la plus grande fuite d’informations classifiées de la CIA de l’histoire, qui, selon le gouvernement américain, a été fournie par un jeune officier de la CIA, Joshua Schulte.

La demande met également en lumière les opérations d’espionnage menées contre M. Assange à l’ambassade de Londres par les services de sécurité spécialisés engagés par l’Équateur qui, au lieu de protéger le refugié, l’ont espionné lui et ses visiteurs. Selon les médias, la société a également agi à titre d’informateur auprès des autorités américaines, en particulier le FBI.

Parmi les actes graves dénoncés dans la requête figurent le bâillon de l’exécutif équatorien à l’encontre de M. Assange et son ingérence dans les contacts de M. Assange avec ses avocats, ce qui porte atteinte à son droit à une défense légale. « L’Équateur est tenu de mettre fin au régime d’isolement imposé à M. Assange, en suspendant l’application du prétendu protocole spécial et en garantissant le plein respect de ses droits en tant que réfugié », déclare le requérant.

En décembre, le New York Times a rapporté que le nouveau président équatorien, Lénine Moreno, avait tenté de négocier le transfert de M. Assange aux États-Unis en échange d’un « allégement de la dette ».

En ce qui concerne les États-Unis, la communication souligne les graves implications pour la liberté des médias aux États-Unis qu’aura cette attaque sans précédent contre le droit de publier des informations vraies.

Le mois dernier, le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire et le Rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des défenseurs des droits de l’homme ont appelé tous les États à mettre en œuvre les conclusions du Groupe de travail de 2016 pour libérer Assange, ajoutant : « Il est temps que M. Assange, qui a déjà payé un lourd tribut à l’exercice pacifique de ses droits à la liberté d’opinion, d’expression et d’information, et à la promotion du droit à la vérité dans l’intérêt public, recouvre sa liberté. »

NOTES

La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH), basée à Washington D.C., est un organe de l’Organisation des États américains (OEA), dont la mission est de promouvoir et protéger les droits humains sur le continent américain.

Déclaration du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire appelant à la libération d’Assange, 21 décembre 2018 :

Pour plus d’informations, voir :

https://defend.wikileaks.org/
https://defend.wikileaks.org/about-julian
https://twitter.com/assangelegal
https://twitter.com/defendassange

Traduction « ça urge » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

Source :  https://www.legrandsoir.info/les-avocats-d-assange-tentent-d-obliger-l-administration-trump-a-reveler-les-charges-secretes-portees-contre-leur-client.html 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 25 janvier 2019

 

 

 

Relais

 

 

Relais

Partisans du moindre effort, on relaie aujourd’hui ce qu’on a lu de plus intéressant depuis le 19. On a sûrement raté plein de choses…

 

 

 

 

 

 

Gbagbo maintenu à la CPI : entretien avec François Mattéi

 

 

Source : http://www.cercledesvolontaires.fr/2019/01/20/gbagbo-maintenu-cpi-entretien-francois-mattei/

 

 

 

 

Macron  fait de l’entrée de l’Allemagne au Conseil de Sécurité de l’ONU une priorité diplomatique (franco-allemande)

 

 

Source  : http://www.cercledesvolontaires.fr/2019/01/20/macron-entree-allemagne-conseil-securite-onu-priorite-diplomatique-franco-allemande/

 

 

 

 

Cachez « The Lobby », ce documentaire qu’Israël ne saurait voir

 

 

 

 

 

 

Source : http://www.cercledesvolontaires.fr/2019/01/20/cachez-the-lobby-documentaire-israel-saurait-voir/

 

 

 

 

« Le Manifeste », un essai constituant écrit par des Gilets Jaunes

 

Un groupe de Gilets Jaunes a entrepris d’écrire une ébauche de texte constituant. Il le propose à tous les Gilets Jaunes qui voudraient bien en faire une base de discussion pour la société française future que nous désirons construire. Voici le texte :

 

Source : http://www.cercledesvolontaires.fr/2019/01/20/manifeste-essai-constituant-ecrit-gilets-jaunes/

 

 

 

 

Tiens, il y avait longtemps…

 

« L’art de la guerre »

Israël, permis de tuer

Manlio Dinucci – il manifesto 22.1.2019

via Réseau Voltaire

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

Durant les sept années de la guerre contre la Syrie, Israël est intervenu secrètement en permanence pour fournir un appui aérien aux jihadistes afin qu’ils puissent renverser la République. Depuis la fin 2018, Tel-Aviv a changé de tactique et procède désormais à de très vastes opérations de bombardement et ne s’en cache plus. Il s’agirait de frapper des cibles iraniennes avec l’accord tacite de Moscou. Cependant, les cibles iraniennes semblent n’être qu’anecdotiques. Simultanément, Israël, qui a conclu un accord avec les dirigeants du Hamas et les finance publiquement via le Qatar, poursuit sa guerre contre les civils gazaouis.

« Avec une action vraiment insolite, Israël a officialisé l’attaque contre des objectifs militaires iraniens en Syrie et intimé aux autorités syriennes de ne pas se venger contre Israël » : ainsi les médias italiens rapportent-ils l’attaque effectuée hier par Israël en Syrie avec des missiles de croisière et des bombes guidées. « C’est un message aux Russes, qui avec l’Iran permettent la survie au pouvoir d’Assad », commente le Corriere della Sera.

Personne ne met en doute le « droit » d’Israël d’attaquer un État souverain pour imposer le gouvernement qu’il doit avoir, après que pendant huit années les USA, l’OTAN et les monarchies du Golfe ont essayé avec Israël de le démolir, comme ils l’avaient fait en 2011 avec l’État libyen.

Personne ne se scandalise que les attaques aériennes israéliennes, samedi et lundi, aient provoqué des dizaines de morts, dont au moins quatre enfants, et de graves dommages à l’aéroport international de Damas. Par contre on donne un large écho à la nouvelle que par prudence est restée fermée pendant une journée, au grand déplaisir des excursionnistes, la station de ski israélienne sur le Mont Hermon (entièrement occupé par Israël avec les hauteurs du Golan).

Personne ne se préoccupe du fait que l’intensification des attaques israéliennes en Syrie, au prétexte que celle-ci sert de base de lancement de missiles iraniens, entre dans la préparation d’une guerre à vaste échelle contre l’Iran, planifiée avec le Pentagone, dont les effets seraient catastrophiques.

La décision des États-Unis de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien —accord défini par Israël comme « la reddition de l’Occident à l’axe du Mal dirigé par l’Iran »— a provoqué une situation d’extrême dangerosité pas seulement pour le Moyen-Orient élargi. Israël, la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient élargi —non adhérent au Traité de non-prolifération, souscrit par contre par l’Iran— tient pointées contre l’Iran 200 armes nucléaires (comme l’a spécifié l’ex-secrétaire d’État états-unien Colin Powell en mars 2015 [1]). Parmi les divers vecteurs d’armes nucléaires Israël possède une première escadre de chasseurs F-35A, déclarée opérationnelle en décembre 2017.

 

 

Israël a non seulement été le premier pays à acheter le nouveau chasseur de cinquième génération de l’États-unien Lockheed Martin, mais avec ses propres industries militaires il joue un rôle important dans le développement de l’avion de chasse : les Israel Aerospace Industries ont commencé en décembre dernier la production de composants des ailes qui rendent les F-35 invisibles aux radars. Grâce à cette technologie, qui sera appliquée aussi aux F-35 italiens, Israël potentialise les capacités d’attaque de ses forces nucléaires, intégrées au système électronique Otan dans le cadre du « Programme de cooptation individuel avec Israël ».

Mais de tout cela on ne trouvera pas d’information sur nos médias, comme on n’en trouve pas non plus sur le fait que, en plus des victimes provoquées par l’attaque israélienne en Syrie, il y a celles encore plus nombreuses provoquées chez les Palestiniens par l’embargo israélien dans la Bande de Gaza. Où —à cause du blocus, décrété par le gouvernement israélien, de fonds internationaux destinés aux structures sanitaires de la Bande— six hôpitaux sur treize, dont les deux hôpitaux pédiatriques Nasser et Rantissi, ont dû fermer le 20 janvier par manque du carburant nécessaire pour produire de l’énergie électrique (dans la Bande la distribution par réseau est extrêmement sporadique).

On ne sait pas combien de victimes provoquera la fermeture délibérée des hôpitaux de Gaza. On ne trouvera de toutes façons pas d’information là-dessus sur nos médias, qui par contre ont largement diffusé ce qu’a déclaré le vice-Premier ministre Matteo Salvini dans sa récente visite en Israël : « Tout mon engagement à soutenir le droit à la sécurité d’Israël, bastion de démocratie au Moyen-Orient ».

Source s
il manifesto

https://www.voltairenet.org/article204809.html

 

 

 

 

 

Vu du droit

 

Grand débat : le « Macron tour » est illégal

Régis de Castelnau – Vu du droit 22.1.2019

 

 

Après avoir fait organiser à sa main le fameux « grand débat » qu’il avait promis, Emmanuel Macron vient de se lancer dans une tournée de représentation que Johnny Hallyday n’aurait pas reniée.

 

Devant les caméras qui relaient à satiété ses meetings, accompagné par l’adoration enthousiaste des éditorialistes, des chroniqueurs et des intellectuels stipendiés, dans des villes mises en coupe réglée avec forces de l’ordre et blindés, Monsieur s’enferme dans une salle préalablement remplie des petits maires du coin et se livre à son show.

 

Un président bat la campagne…

La voix tremblante d’émotion et de ravissement des présentateurs télé vous annonce que, exploit digne du Guinness des records, il a parlé plus de six heures. Mais tout à leur logorrhée d’admiration, journalistes et commentateurs commettent une grave erreur. Les phrases qui reviennent le plus souvent sont les suivantes : « Il a retrouvé la verve de sa campagne électorale présidentielle. Il déroule brillamment son programme. »

Eh bien c’est justement là que le bât blesse gravement. Monsieur Emmanuel Macron, comme il l’avait fait pour ses vœux du Nouvel An, en désignant une partie du peuple français comme ennemi, ne se comporte pas en président de la République, pour tous les Français. Il essaie de rassembler et d’élargir son camp, dans la perspective des élections européennes. Il est donc en campagne, à quatre mois de l’échéance. Problème: c’est strictement illégal, et caractérise un comportement pénal. Et il faut le dire clairement, les élections européennes sont d’ores et déjà faussées. Si les organes de contrôle recommençaient à contrôler, leur contrôle devrait déboucher sur l’annulation du scrutin et sur des poursuites pénales.

 

Pour faire campagne…

Que dit le Code électoral ?

Rappelons tout d’abord que la loi du 25 juin 2018, relative à l’élection des représentants au Parlement européen, rétablit une circonscription électorale unique sur l’ensemble du territoire. Ce sera donc un scrutin de liste, le nombre de postes à pourvoir étant de 79. Le plafond des dépenses électorales est de 9 200 000 €.

Rappelons ensuite que les lois de 1988 de 1990 qui ont organisé le financement public de la vie politique, suivies par d’autres textes et une jurisprudence abondante, ont posé trois principes : une dotation financière par l’État en fonction des résultats électoraux, la limitation des dépenses en période électorale et le contrôle par une Commission nationale. Concernant les sommes données aux partis ou aux candidats à des élections, il est possible d’ajouter à la dotation d’État. Mais ces dons sont réglementés et limités de façon stricte. Les dons des personnes morales sont interdits, apports en numéraire ou services directs ou indirects dont la valeur doit être calculée et intégrée aux comptes de campagne. La jurisprudence recèle quantité d’histoire de ce genre et, dans une année d’élections municipales, les services de communication des communes se gardent bien de mettre le maire sortant en avant, que ce soit en utilisant son nom ou en affichant une photo… Gare au couperet. Le juge est donc vigilant sur ces apports extérieurs qui se rattachent manifestement à de la propagande électorale surtout que le législateur a fixé une période de six mois pendant laquelle la surveillance est renforcée.

Nous sommes à quatre mois de l’échéance électorale, la mise en scène et les propos tenus le démontrent, les shows Macron ont toutes les apparences de meetings électoraux.

 

Un « Macron tour », deux gros problèmes

Nous sommes par conséquent confrontés à deux problèmes. Le premier est le coût de ces douze débats/meetings qui devra inéluctablement être réintégré aux comptes de campagne de la liste LREM. Compte tenu des moyens mis en œuvre par l’État, déplacement des personnalités, mise des villes-accueil en état de siège et mobilisation considérable de forces de sécurité, les sommes sont probablement exorbitantes.

On rappellera brièvement la mésaventure de Nicolas Sarkozy en 2012. Profitant d’un déplacement officiel à Toulon du président sortant, il avait tenu le soir un meeting. Le coût de l’ensemble avait été réparti à 30 % pour le compte de campagne et 70 % pour l’État. La Commission nationale, suivie par le Conseil constitutionnel de Jean-Louis Debré, inversa d’autorité les proportions, ce qui permit ainsi de dépasser le plafond autorisé et de rejeter le compte. Sanction : 300 000 € d’amende et non remboursement par l’État de 11 millions d’euros de frais de campagne.

Mais ce n’est pas tout, et c’est le second problème : la simple lecture de l’article L 52–8 du Code électoral démontre que les avantages en nature apportés à la liste LREM sont des dons interdits de personne morale, ce qu’est l’État. Le « Macron tour », tournée électorale en vue des élections européennes – le masque du « grand débat national » ne trompant personne – a, semble-t-il, ce caractère de dons interdits et impose le rejet du compte, son montant fut-il inférieur au plafond légal.

On peut donc d’ores et déjà penser que la régularité juridique des élections européennes est lourdement obérée.

 

Les contrôleurs regardent ailleurs

Le contentieux électoral des européennes relève de la compétence du Conseil d’État. Celui-ci aura à examiner les recours dont il aura été saisi et répondre à la question de savoir s’il n’a pas été porté atteinte à la sincérité du scrutin. Dans le contentieux électoral classique sont visées toutes les actions et manœuvres prohibées par le code électoral. En présence d’un faible écart de voix, le juge vérifiera si les manœuvres dolosives ont pu altérer la sincérité du scrutin et pourra prononcer l’annulation de l’élection. Mais, désormais, les lois sur le financement public de la vie politique ont apporté une modification très importante : la simple violation des règles de financement des campagnes peut entraîner l’annulation, quel que soit l’écart de voix. Et les juges disposent en plus de prérogatives importantes pour prononcer l’inéligibilité des candidats fautifs. Compte tenu du fait que tout électeur aura intérêt pour agir à saisir le juge d’un recours en annulation, il est à craindre que le rôle du Conseil d’État soit encombré au mois de juin prochain.

On ajoutera pour faire bonne mesure que ces dons possiblement interdits, représentés par le « Macron tour », ne seraient pas seulement susceptibles de plomber le scrutin lui-même mais ouvriraient la voie à des poursuites pénales. L’article L 113–1 alinéa IV prévoit pour l’auteur des dons interdits, même à l’insu du candidat, une peine de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende… On pourrait aussi penser à la notion de « détournement de fonds publics » prévue et réprimée par l’article 432–15 du Code pénal. Et le fait que le président de la République est lui-même protégé par son immunité ne change rien pour ceux à qui il a donné des ordres pour organiser cette tournée. L’article 122–4 du Code pénal dit bien que l’on est responsable si l’on a commis une infraction pénale en obéissant à un ordre « manifestement illégal ». Pas besoin donc « d’aller chercher Emmanuel Macron » pour poursuivre les fonctionnaires qui auront organisé des meetings. Ils ont commis les infractions en toute connaissance de cause.

Etant donné la mansuétude dont le macronisme bénéficie de la part des institutions judiciaires, et du fait que les équipes qui entourent le chef de l’État et lui-même se comportent avec une désinvolture « no limit » assez époustouflante, il est peu probable que le président de la Commission nationale des Comptes de Campagne s’émeuve de ces opérations grossières. De la même façon, les parquets, occupés à chasser les gilets jaunes qui partagent des statuts Facebook, n’ont pas de temps à perdre avec ces vétilles.

 

Et si on contrôlait les contrôleurs ?

En revanche, ce qui pourrait être amusant, compte tenu du fait que, pour les recours électoraux, tout électeur a intérêt à agir et peut saisir le Conseil d’État d’une requête en annulation, c’est que beaucoup s’en avise. Concernant l’aspect pénal, l’intérêt à agir étant rattaché spécifiquement au statut d’électeurs, la recevabilité de la plainte pénale serait aussi probablement acquise.

Après tout, l’État de droit n’est pas à géométrie variable.

Source :  http://www.vududroit.com/2019/01/grand-debat-macron-tour-illegal/

 

 

 

 

 

Cesare Battisti : fin de parcours et misère du gauchisme mondain

 

Régis de Castelnau – Vu du droit 18.1.2019

 

 

Cesare Battisti vient donc d’être ramené en Italie après une cavale de 37 ans pour y effectuer la peine de réclusion criminelle à perpétuité prononcée par les juridictions italiennes. Salvini ministre de l’intérieur de ce pays auquel Emmanuel Macron a passé son temps à donner des leçons, n’a pas perdu l’occasion de se foutre de nous en accueillant sur le tarmac le fugitif qui va rejoindre définitivement sa prison. Hélas à juste titre compte tenu la façon dont notre camp du bien a ridiculisé notre pays, il y a maintenant 15 ans.

 

Cesare Battisti, meurtrier en fuite

On ne reviendra pas ici sur l’histoire particulière et complexe du terrorisme d’extrême gauche dans l’Italie des années 70, sur le rôle trouble de l’extrême droite, des réseaux et des agences gouvernementales d’Italie ou d’ailleurs. Simplement rappeler que ce terrorisme était pratiqué par de vrais militants mais aussi par des opportunistes voyant là, le moyen d’habiller leur délinquance sanglante et d’obtenir des soutiens. Battisti déjà délinquant avait compris cette opportunité lors d’un séjour en prison et par la suite l’activité de son groupe n’a consisté qu’en braquages et en meurtres. Période qu’il n’a jamais regrettée, allant parfois jusqu’à la revendiquer. Après une première condamnation il avait réussi à s’évader de la prison où il était incarcéré. Par la suite, mis en cause dans un certain nombre de faits ayant entraîné la mort de quatre personnes, Il a été jugé et condamné en Italie après une procédure régulière à laquelle il n’a pas voulu participer physiquement et directement et aux décisions de laquelle il a refusé de se soumettre. C’est son droit, vouloir échapper à la puissance et à la violence légitime de l’État est quelque chose de tout à fait normal, et le souhait de s’évader et de rester en liberté est pour un homme quelque chose de naturel. On ne peut reprocher à personne de le vouloir. Mais l’État de son côté est complètement légitime à tout faire pour empêcher cette évasion et pour la punir. C’est bien ce qu’a voulu faire l’État italien quand les condamnations de Battisti sont devenues définitives. Et c’est là que commence une étonnante tragi-comédie politique dans laquelle notre pays s’est ridiculisé.

 

Quand François Mitterrand amnistie à la volée

Qui commencera par une finesse tactique comme d’habitude assez intelligente de François Mitterrand. Qui fera savoir aux autorités italiennes qui à ce moment-là n’étaient peut-être pas trop pressées de récupérer des fournées de terroristes condamnés et réfugiés chez le voisin français. Le président de la république en exercice fit discrètement savoir par des émissaires qu’il n’était pas disposé à laisser extrader les condamnés en cavale et qu’il était peut-être préférable de laisser les choses se tasser et le temps faire son œuvre. Une espèce d’amnistie bizarre sur un coin de table par un dirigeant français qui n’avait ni titre ni compétence à le faire. D’après les participants aux discussions, la protection mitterrandienne n’était pas accordée aux auteurs de crimes de sang. Le problème c’est que ce bricolage n’avait aucune valeur juridique, aucune valeur morale, simplement un vague intérêt politique. Directement le fruit d’une discussion occulte et liant les dirigeants du moment des deux pays. Il n’était opposable à personne. Rappelons le cadre juridique dans lequel tout ceci s’est déroulé. L’Italie pays démocratique appartenant à l’Union Européenne avait régulièrement jugé et condamné un certain nombre de personnes en application de ses lois. Il lui était possible lorsque ces personnes étaient en cavale dans des pays avec lesquels elle était liée par des accords judiciaires d’en réclamer l’extradition. Celle-ci était alors de la responsabilité des juridictions du pays saisies de cette demande. Qui devaient l’accorder sauf à considérer souverainement que les conditions d’exécution des peines dans le pays demandeur étaient de nature à mettre en cause les droits de l’homme. La peine de mort pouvant ainsi par exemple être un motif légitime de refus d’extradition.

 

Entrée en scène des bateleurs français, BHL expert juridique (!)

 

Lire la suite…

Source : http://www.vududroit.com/2019/01/cesare-battisti-fin-de-parcours-misere-gauchisme-mondain/

 

 

 

 

 

Pour les nostalgiques de France-Inter d’avant :

 

L’AN 04 à LÀ-BAS SI J’Y SUIS

 

 

 

Lundi 21 janvier, c’était l’AN 04 de LÀ-BAS, comme chaque année au LIEU-DIT depuis 2015. Ah, pour une belle fête, c’était une belle fête…

MERCI !

Le 23 janvier 2019

(photo : Kévin Accart / LÀ-BAS SI J’Y SUIS)

 

Et mille excuses à celles et ceux qui n’ont pas pu entrer, on a repoussé les murs, on a viré les gros, on s’est serré jusqu’aux limites de la décence, mais rien à faire, et même, horreur, il n’y avait plus de bière ! Il a fallu courir en chercher chez les bistrots voisins. Mais consolation, les vidéos sont au montage et vous allez pouvoir très bientôt déguster cette soirée avec Juan BRANCO, Alexis CORBIÈRE et les musiciens Angelo DEBARRE, Marius APOSTOL, Raangy DEBARRE et William BRUNARD !

Encore merci à vous, les fidèles AMG, à ceux qui nous retrouvent, à ceux qui nous découvrent dans ces jours passionnants que nous vivons, dans ce soulèvement aussi désiré qu’inattendu. Les uns regardaient à gauche, les autres regardaient à droite, d’autres regardaient en l’air mais c’est par dessous qu’est venu le soulèvement des invisibles, depuis si longtemps passés sous le tapis, piétinés, laminés, enterrés. Et si longtemps et si intimement humiliés.

Mais Sire, ils ne gémissent pas, ils ne quémandent pas, ils se révoltent, ils débordent. C’est une révolte qui a pris racine dans le fumier de votre racisme social, Sire, sauf votre respect.

Une révolte pour des raisons simples, unanimes, évidentes, profondes, qui expliquent le souffle de la lutte et le soutien d’une vaste majorité.

Ce conflit est marqué par un profond rejet des grands médias qui, comme BFMTV et LCI, font appel à des services de sécurité pour leurs reportages. Nous, c’est le contraire, les « gilets jaunes » ne nous laissent plus partir, il faut qu’on reste dormir et qu’on lise des histoires aux enfants. C’est que nous ne faisons peut-être pas tout à fait le même journalisme. Mais ça, vous le saviez déjà.

Ce qu’on ne sait pas, c’est où va ce mouvement qui déborde de partout. Mais déjà, la victoire, c’est la chute du mur de la résignation. Le possible est revenu. Il est dans les voix, dans les vies, dans les colères que vous partagez dans nos émissions.

Grâce à vous, depuis quatre années, LÀ-BAS se porte bien (avec 20 000 abonnés, autant de visites quotidiennes et plus de 3 000 émissions disponibles en podcast et en replay), ça marche, mais nous pouvons aller plus loin, et nous savons que nous pouvons compter sur vous. Attention, la guerre de l’information et des idées n’est pas un vain mot par les temps qui courent. L’adversaire est coriace, l’enlisement est possible, entre Bolsonaro et Salvini, Marine pourrait bien descendre le grand escalier. Les risques existent, les chances aussi. Le possible sera ce que nous en ferons, vous et nous. Un jour, il faut prendre les trains qui partent. Et c’est maintenant.

Daniel Mermet

 

 

 

 

 

Le monde est un village :

 

Une génération d’autistes

Jean-Paul BrighelliBonnet d’âne 23.1.2019

 

 

Photo: Raphye Alexius/Image source

 

Jusque-là, je pensais qu’il y avait trois approches de la nourriture. D’un côté le souci d’assimiler des calories, quelles qu’en soient la source et la qualité — ce à quoi en sont réduits trop de gens, par les temps qui courent. Ou bien la Cène — le repas convivial, entre proches : peu importe qu’on partage seulement du pain industriel et du vin en cubi, en se faisant croire que c’est une côte de bœuf et du chambertin. Ou la pure gourmandise, la délectation quelque peu égoïste d’un produit d’exception, d’une sauce longuement mijotée, d’un dessert qui tente même quand il est de trop.

 

Du McDo à l’étoilé de Michelin

Bien obligé de constater qu’il existe aujourd’hui une quatrième approche : s’installer à table et ingurgiter ce qui s’y trouve, sans même y faire attention, parce qu’on a les yeux braqués sur son portable.

Entrez dans un restaurant — du McDo à l’étoilé de Michelin. Et jetez un œil autour de vous. Ce que vous verrez, la plupart du temps, c’est ça :

 

JPB

 

Les couples qui se tiennent par la main en échangeant des regards langoureux et des propos pleins de sous-entendus, c’est fini. Les parents exemplaires — les restos de Noël sont remplis de pères attentionnés qui sortent leur progéniture, à eux confiée pour quelques jours, en attendant de les en priver tout à fait — qui expliquent à leurs enfants la supériorité du tournedos Rossini sur le hamburger caoutchouteux, on n’en voit plus. Les gosses cliquent désespérément sur leur machine pendant que les pères en font autant, afin de communiquer en urgence avec leur maîtresse laissée au logis. Les copains qui parlent fort en racontant des blagues, et en renversant parfois leur verre de rosé sur la nappe en papier, n’y comptez plus. Chacun désormais vit chez son portable.

Et ne croyez pas que cette manie à proprement parler autistique soit réservée aux bouis-bouis infects ou aux antres de la fast-food. J’étais l’autre jour au Caffè Florian, piazza San Marco, et ce que j’y ai vu, c’est ça :

 

JPB

 

Terminé, l’attention à la décoration XVIIIe — le Florian a été créé en 1720, et a eu dans sa clientèle non seulement Casanova — avant qu’il soit incarcéré dans la prison des Plombs, de l’autre côté du Palais des Doges —, mais Musset et Sand (avant qu’elle le trompe sur le lit où il était ravagé par la fièvre avec Pagello, le médecin venu le soigner et qu’elle a ramené en France), Byron ou Verdi. Et, de 1908 à 1911, le Club des Longues Moustaches, réuni autour d’Henri de Régnier.

 

Pas dans leur assiette

J’aurais compris à la rigueur qu’ils restent la tête en l’air, au lieu de plonger le nez dans leur ciocolatte, parce que le plafond du Florian, c’est ça :

 

Plafond du café Florian. Photo: CC / S.A.C.R.A. srl

 

Ou qu’ils s’abiment dans la contemplation des seins bruns de la jeune esclave peinte dans la Salle Orientale où ils prenaient leur petit déjeuner :

 

Salle orientale, café Florian. Photo: CC/ S.A.C.R.A. srl

 

Mais non : ils jouaient à Candy Crush et aux Pokémons.

Ce qui me sidère, c’est que les grandes firmes qui leur font croire qu’on ne peut pas vivre sans son iPhone XS appellent cela de la Communication. En fait, chacun reste sur sa parallèle, comme les vaches dans le couloir de leur abattoir. Et encore, les vaches, qui ont une vague conscience de ce qui va leur arriver, meuglent. Eux, ils sont contents. Déjà morts, et contents. On peut leur vendre désormais n’importe quoi — ou n’importe qui. Et leur faire croire que FesseBouc est un lieu d’échanges et de liberté.

 

Pornfood generation

Dans l’avion au retour, les deux Asiatiques à côté de moi compulsaient avec frénésie les photos faites lors de leur séjour vénitien. Les deux-tiers des images enregistrées sur leur machine étaient des images de bouffe : on ne déguste plus ce qu’on mange, on le photographie pour l’envoyer aux copains. Ne croyez pas que ce soit par exotisme, ils avaient aussi photographié les sushis du Basaro (derrière Saint-Marc) et du Mirai (sur le Grand Canal). Mangé avec leur portable avant d’y mettre leurs baguettes.

 

Fusillez-moi ça. https://t.co/5yPBoLMjIO

— Eugénie Bastié (@EugenieBastie) 19 janvier 2019

 

Baisent-ils aussi avec leur portable à la main ? « Attends, j’ai un SMS… » De quoi vous la mettre en berne…

Mais peut-être photographient-ils ou…

>>> Lisez la suite de l’article sur le blog de Jean-Paul Brighelli <<<

 

Sources :

Là… https://www.causeur.fr/smartphone-telephone-restaurant-158395

Ou là… https://blog.causeur.fr/bonnetdane/une-generation-dautistes-002571.html#ligne

 

 

 

 

En Chine, un directeur d’école exaspéré par ses petits élèves accrochés à leur bidule au lieu de jouer, a employé les grands moyens : il s’est fait enseigner une danse et, désormais, la récré, c’est « danse pour tout le monde avec le directeur ». Nous, on trouve qu’il ne s’en tire pas mal pour un vieux.

 

Le directeur d’une école chinoise apprend à ses élèves… à danser !

 

Des élèves de cette école primaire, dans la province chinoise du Shanxi, peuvent danser avec leur directeur lors des récréations. Ainsi, ils luttent contre les risques de la sédentarité.

 

 

Zhang Pengfei a appris cette danse lui-même, et ensuite il l’a montrée à ses élèves. Il l’a fait car il veut que les enfants passent moins de temps devant leurs ordinateurs et portables et fassent plus d’exercice.

 

Source : https://fr.sputniknews.com/videoclub/201901221039731047-chine-directeur-ecole-danse/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 23 janvier 2019

 

 

Amazones ou pas Amazones ? – I/V

 

 

 

 

 

 

AMAZONES OU PAS AMAZONES ?

I/V.

 

À propos d’un livre paru aux USA en 2014 et en France en 2017

Calamity Jane

 

 

Le titre de ce livre est inapproprié et repose sur un malentendu, car il n’y est pas question un seul instant des vraies Amazones.

L’opus passionnant de Ms Mayor fera cependant date dans l’histoire des recherches universitaires sinon dans l’histoire tout court. En effet, cette somme d’une érudition véritable ne fait pas réellement avancer la connaissance de l’histoire, parce qu’elle est entachée (lestée ? grevée ? encombrée ?) de trois lacunes majeures (lester d’une lacune, oui, il faut oser…) :

 

1° Ms Mayor confond Amazones et femmes guerrières, qui n’ont (eu) en commun que leur sexe et quelques batailles.

2° Victime de la spécialisation contemporaine que chanta si bien Marilyn, Ms Mayor n’a pour ainsi dire pas la moindre notion sûre en matière de religions comparées. Or, aucune étude sérieuse des peuples de la préhistoire – fussent-ils grecs – ne peut se faire sans une connaissance approfondie de leurs croyances, rites, coutumes et traditions, transmises oralement, c’est-à-dire fidèlement, de génération en génération pendant des millénaires, jusqu’à ce que l’écriture, falsifiable, permette de tout mélanger, délibérément ou pas. En conséquence, Ms Mayor ne sait pas où se situe la ligne de partage entre l’histoire et le mythe, passe indifféremment de l’une à l’autre et traite ainsi assez souvent de l’histoire comme si elle fût du mythe et des fables de la mythologie comme si elles fussent de l’histoire.

3° Ms Mayor n’a pas lu Robert Graves, qui a su si magistralement, après une kyrielle d’autres chercheurs, entreprendre le tri nécessaire entre l’une et l’autre ou plutôt montrer ce qui, dans la fondation des mythes, est dû à l’histoire véritable et ce qui, dans l’histoire, reproduit quelquefois le mythe archétypal, non sans démontrer au passage quelques erreurs de Freud.

 

Le travail (remarquable, répétons-le) de Ms Mayor présente aussi des faiblesses qui lui sont propres. Mieux vaut les mentionner au passage pour bien nettoyer le paysage.

Visiblement, en femme élevée dans le pays au monde qui a poussé le plus loin les tares du patriarcat, elle n’arrive même pas à imaginer que « les hommes » aient TOUT appris des femmes, y compris à faire la guerre, et non l’inverse.

 

 0sh-Tisch la Guerrière « baté » de la tribu des Crow, qui excellait aussi bien aux travaux féminins que masculins, Amérique du Nord, fin du XIXe siècle.

 

L’idée, si profondément intériorisée par elle, qu’il soit glorieux pour des femmes d’arriver à « égaler » les hommes est ce que notre cher et irremplaçable Gustave (Flaubert) appelait « une idée reçue ». Et le propre des idées reçues est d’aveugler les esprits pour les empêcher de voir ce qui crève les yeux. Or, diriger des sociétés et s’entrebattre à main armée sont des faits de culture, pas de nature. Les loups ne se tuent pas entre eux, ni les lions, ni les aigles. Ce sont les humains qui le font et eux seuls, et pas depuis toujours. Ils le font par habitude acquise, grâce à ce cadeau à deux tranchants de notre Mère Nature qu’est notre « libre arbitre ».

Autre faiblesse, qui découle évidemment de ce qui précède : à partir d’un certain moment, c’est-à-dire à partir de l’épisode plus que douteux et traité comme histoire véritable de la rencontre d’Alexandre le Grand avec une pseudo-Amazone prénommée Thalestris, Ms Mayor se laisse aller avec délices à des fantasmes de midinette, se met à interpréter un mélange d’histoire et de mythe dans un sens de plus en plus hollywoodien, et gratifie son lecteur de productions à grand spectacle d’histoires d’amour édifiantes (selon une morale plus ou moins de la religion réformée) qui vont de Mithridate et de sa « reine des Amazones » Hypsioratéa à une reine Sémiramis qu’aurait adorée Cécil B. DeMille, en passant par un Pompée le Grand chevaleresque au point de renvoyer, au printemps de 65 avant notre ère, des prisonnières scythes étiquetées « amazones », dans leurs foyers, après les avoir fait défiler dans ses triomphes, au lieu de les étrangler suivant la coutume.

On en pleurerait d’attendrissement, si on n’était allergique aux machins du genre gentils-cowboys-et-méchants-Indiens en technicolor. Au fur et à mesure que le livre avance, on glisse de plus en plus dans les apparentements sollicités, au moyen de quelques légendes recueillies chez divers peuples du Caucase, et on se prend à rêver de ce que des poètes aussi intuitifs que Graves ou le Gallois Evan Evans en auraient tiré pour remonter le fil de l’histoire.

Ce qu’il faut mettre au crédit de Ms Mayor, c’est le travail de bénédictin auquel elle s’est livrée pour passer en revue tout ce qu’ont pu dire des « Amazones » les auteurs de l’Antiquité [quoique cela eût déjà été fait dans une large mesure en France par M. Pierre Samuel],  cités avec sérieux et irréprochablement référencés en notes. C’est là un outil de premier ordre mis à la disposition des chercheurs.

Ce qu’elle a fait aussi, c’est interroger les quelques milliers de poteries grecques dépeignant nommément des « Amazones »… ou ce qui en a tenu lieu dans l’imaginaire grec, sans parler des propagandes.

Exemplaire également le rapprochement entre ce que racontent ces poteries, de nombreux siècles après l’extinction des vraies Amazones et ce qu’ont révélé les plus récentes trouvailles archéologiques, dans les territoires où ces fidèles de la déesse-lune arménienne Amaz ont vécu, fondé et tenu des villes, avant d’être définitivement rayées de la surface terrestre par l’impérialisme grec le plus patriarcal qui, cependant, a davantage que tout autre contribué à en préserver la mémoire. Seule l’extermination des Amérindiens par les prédateurs européens peut donner une idée de ce que fut, quelque 1300 ans avant notre ère, le nettoyage par le vide de ce dernier carré de résistance matriarcale que furent les Amazones. Le livre dont il est question ici ne remonte pas au-delà de ± 800 ans avant J.-C.

Pour illustrer le décalage entre le livre de Ms Mayor et la réalité historique, ne prenons qu’un seul exemple : son prologue. Elle y « raconte » le mythe (car c’en est un) d’Atalante, tel que les Grecs nous l’ont transmis, bien qu’il ne fût grec en rien. Est aussi passée en revue de façon très détaillée cette histoire de la vierge chasseresse apparemment rétive au mariage, qui finit par se faire capturer par un moins rapide qu’elle à la course mais bien plus malin stratège, avec qui elle finit par s’unir, à un point tellement offensant pour Zeus (dans un de ses temples…), qu’il les punit tous les deux en les transformant en lions. Et Ms Mayor d’échafauder des hypothèses dont l’insanité l’aurait frappé si elle avait lu Les mythes grecs et La déesse blanche avant de se lancer dans la carrière. Et de s’étonner que Pline l’Ancien ait pu écrire que « le lion ne peut pas s’accoupler avec la lionne » alors que n’importe quel jardin zoologique vous prouvera le contraire, etc…

 

 

Une Katharine Hepburn de 24 ans dans le rôle d’Atalante : Le mari de la guerrière, Broadway 1932

 

 

[Incidente. Que les femmes des toutes premières sociétés humaines (matriarcales) aient été chasseresses paraît suffisamment évident et a été largement démontré n’en déplaise aux fables patriarcales modernes sur la division du travail entre les sexes et l’impossibilité de faire certaines choses quand on doit mettre bas, etc.

Or, on peut soutenir que l’humanité ne s’est pas tant divisée alors en mâles et femelles qu’en nomades et sédentaires. Je ne sais plus qui a dit que les nomades sont toujours libertaires et les sédentaires toujours conservateurs… autre évidence qui a poussé Byron à remettre en question le mythe (nomade) d’Abel et de Caïn, et même à le qualifier d’imposture. Parce que le sédentaire Caïn, agriculteur (l’agriculture étant une des multiples inventions matriarcales), faisait à son dieu offrande non sanglante des prémices de ses récoltes, alors que l’éleveur Abel en faisait au sien (le même ?) de toujours sanguinolentes, soient les premiers-nés de ses troupeaux. Pour le poète, c’est Abel qui, poussant devant lui ses moutons et ses chèvres, ne pouvait qu’envahir – et dévaster – les champs de son  « frère », écartant sa résistance de bouseux d’un couteau expert comme l’ont démontré des dizaines de générations de « cow-boys » de la steppe européenne, pour ensuite écrire l’histoire à la manière des vainqueurs : « Caïn m’a tuer ».]

 

 

Je signale en passant, pour être complète, que, si Ms Mayor traque les femmes guerrières dans beaucoup de pays –jusqu’en Chine – elle ne dit pas un mot des Libyennes, qui ont pourtant bien davantage que d’autres le droit d’ancienneté dans la carrière, puisqu’on sait qu’Athéna, sous le nom de Neith, avant d’émigrer en Grèce, est « née sur le lac Tritonis » – lequel se trouvait dans la Libye actuelle, entre Tripoli et la Thèbes d’Égypte – « chez les femmes-chèvres ». Elles se sont pourtant maintenues, en société patriarcale, jusqu’en 2011. Sans doute n’en parle-t-elle pas parce que son pays venait, quand elle a écrit son livre, de les rayer brutalement de la surface du globe. Je ne désespère pas de pouvoir réparer ici cette lacune.

 

 

Sur un chapitre qui nous en dit plus long qu’il ne croit.

 

Le chapitre XVII des Amazones, « Bataille pour Athènes » commence ainsi :

 

« Au moment de leur âge d’or, les mythiques Amazones, toujours à la recherche de nouveaux territoires, auraient envahi l’ouest et le sud, partant à la conquête de grandes zones autour de la mer Noire et en Asie Mineure, comme l’avaient fait, auparavant, les Scythes historiques. Les Grecs imaginaient une grande bataille dans laquelle Athènes elle-même avait été la cible des objectifs impériaux et de la colère des Amazones. Cette bataille terrifiante, qui signera leur échec après une ultime contre-attaque désespérée de Thésée et des Athéniens “ne fut pas, à ce qu’il paraît, une guerre de femmes, mais une affaire très sérieuse”, écrit Plutarque dans sa biographie de Thésée. Selon le récit grec, l’armée d’invasion de la reine des Amazones, Orithie, avait submergé le nord de la Grèce et mis le siège devant l’Acropole. Une victoire des Amazones aurait signifié une profonde humiliation et peut-être même la fin de la jeune cité athénienne.

Le cours de la bataille a été décrit avec de minutieux détails par Clidemus, un historien [?? ndA] de l’Attique (ve ou ive siècle av. J.-C.) dont l’oeuvre est malheureusement perdue ; il ne nous reste que quelques citations chez Plutarque qui a pu aussi consulter de nombreuses autres œuvres perdues… etc.etc.» p. 328

 

Ah, Plutarque !…

Ms Mayor atteint là des sommets dans l’art du méli-mélo et de l’amalgame.

Elle affirme avec aplomb un impérialisme des Amazones « au temps de leur splendeur » tout en les qualifiant (on n’est jamais trop prudent) de « mythiques ». On ne saurait pas qu’il s’agit, avec les Amazones, d’histoire presque inconnue d’il y a trois mille ans, on se croirait en plein exceptionnalisme US. S’étant mise à couvert par un « les Grecs imaginaient », elle fonce tête baissée dans le récit (très détaillé) de cette « grande bataille », qui fit d’Athènes « la cible de la colère » expansionniste de ces dames, expliquant qu’elle avait été provoquée par un méfait, à leur encontre, de Thésée, qui, aux dernières de nos nouvelles, n’est pas un personnage historique mais un mythe. Et de décrire avec moult détails circonstanciels le siège « selon l’histoire grecque » de l’Acropole, dont la chute aurait constitué « une profonde humiliation et peut-être même la fin de la jeune cité athénienne ». Fichtre.

 

[Accordons-nous une petite parenthèse et prenons l’exemple de Thésée : Donc, Thésée n’est pas un personnage historique, c’est un mythe. Mais un mythe rend toujours compte de quelque chose qui s’est réellement produit – progressivement, sur un certain nombre de siècles, voire de millénaires –. Thésée est le mythe secrété par l’imaginaire grec pour attester du passage à une société patriarcale, aristocratique et guerrière, à la faveur de la prise du pouvoir en Grèce par les envahisseurs achéens, et de leur expansion impérialiste en Méditerranée, qui a débuté par un affrontement décisif avec les Crétois. D’où l’histoire du fabuleux « Minotaure » qu’il fallait vaincre. (Les rois sacrés de Cnossos s’affublaient, dans certaines cérémonies religieuses, d’une tête de taureau, en l’honneur de leur déesse-mère de la fécondité, qui était une « vache en chaleur » ou Pasiphaé, titre que portaient les reines-prêtresses de ce pays.) D’où le mythe d’Ariane introduisant l’étranger dans la place mythe qui, d’ailleurs, se répétera bien plus tard en Italie, avec celui de Tarpéia (toutes des salopes !) introduisant les Romains dans sa ville étrusque (je mets un post it sur le buffet pour que Théroigne vous raconte ça quand elle en sera à l’Étrusque de la guerre 14-…).

Ms Mayor parle sans rire des Amazones comme des « filles d’Arès ». Qui était Arès ? Le dieu de la guerre olympien des Grecs. C’est-à-dire un des dieux mâles que se sont inventé les Achéens, lorsqu’ils ont dépouillé la grande Aphrodite de ses pouvoirs pour les « splitter » entre plusieurs mâles. Aphrodite, déesses de toutes les violences, fut ainsi supplantée par Zeus, dieu des violences du ciel, par Poséidon, dieu des violences maritimes et souterraines, par Arès, dieu des violences guerrières, par Aidoneos ou Hadès, dieu de la violence faite par la mort à la vie et par Eros, dieu des violences amoureuses, dont ils ont fait son fils, on ne sait pourquoi. Ils ont bien fait aussi d’Arès son amant. Alors que les derniers matriarcaux la voyaient en « épouse » d’Héphaïstos, demi-dieu des violences maîtrisées par les hommes…  Que les Grecs aient fait de leurs ennemies disparues des « filles » de leur dieu Arès pour rendre hommage à leur bravoure, on le comprend sans peine, mais qu’une anthropologue du XXIe siècle s’y laisse prendre à ce point ne donne pas une idée grandiose de l’état de nos cerveaux. ]

 

Comme il est absolument certain qu’il n’y eut jamais d’invasion de la Grèce par des Amazones – Hérodote, pour ne citer que lui, n’eut pas manqué de nous en informer, ne fût-ce que par ouï-dire – il ne reste qu’une seule éventualité : les Grecs l’ont inventée. La question titillante à 1.000 €, est : POURQUOI ? Et comment se fait-il que le récit fantasmé regorge d’indications précises sur les différents lieux de l’empoignade supposée, et ce jusqu’au travers des broderies chères à Diodore de Sicile et à Plutarque ?

 

 

« La mythique bataille pour Athènes. Les Amazones prirent position sur l’Aréopage et le mont des Nymphes. Les Athéniens attaquèrent leur position au Lycée, à l’Ardette, au Palladium et au mont des Muses. Les murs et les différentes structures ont été ajoutés pour faciliter l’orientation dans la topographie d’Athènes. © Michèle Angel »

 

 

C’est que, probablement, cette bataille pour Athènes fut réelle. Comme le furent des tas d’autres, qui opposèrent pendant des siècles TOUTES les villes grecques les unes aux autres, aux Mèdes, aux Perses, et tutti quanti.

Dans ce cas, si on veut bien laisser de côté pour un instant les Amazones et ne garder que le déroulement des « faits », on a l’impression de tomber en plein dans une Commune de Paris athénienne de l’Antiquité, autrement dit dans l’affrontement interne de deux parties d’une population. Quelles deux parties ? Non pas, ici, le peuple contre la bourgeoisie mais les femmes contre les hommes. Autrement dit, « l’invasion d’Athènes par les Amazones » avoue entre les lignes un soulèvement bien réel des femmes d’Athènes contre la société la plus machiste qui ait jamais existé, preuve qu’elles ne se sont pas laissé réduire sans combattre (combien de fois et pendant combien de siècles ?) avant d’être vaincues.

Les Amazones – les vraies – c’est, répétons-le pour enfoncer définitivement le clou, le dernier carré irréductible du matriarcat (hommes et femmes d’abord) voué à la disparition. La bataille d’Athènes, c’est un soulèvement des mères contre les pères, à l’intérieur d’un patriarcat déjà existant. Les femmes guerrières de Ms Mayor ont bien existé, c’est vrai, près d’un demi millénaire après la disparition des « Dames-Lunes à cheval » de Robert Graves, dans des sociétés patriarcales nomades qui ne pouvaient subsister qu’ainsi : les deux sexes participant à égalité à toutes les activités communes, à l’exception d’une seule, l’exercice du pouvoir.

On ne se lasse pas de citer M. Jacob_Dellacqua (« cent mille ans de matriarcat, dix mille ans de patriarcat »). Il est certain, même si la quasi-totalité de nos contemporains et contemporaines n’est pas prête à l’admettre, que les « mères » ont tout inventé et tout appris aux futurs « pères » : à se tenir sur deux jambes, à marcher, à parler, à subvenir à leurs besoins, à se tenir en santé, à communiquer par le langage, à écrire [il n’y a nulle part de dieu de l’écriture, seulement des déesses : le Thot du panthéon égyptien n’est pas un homme, c’est un ibis, et une appropriation tardive], à faire pousser des choses, à chasser, à apprivoiser d’abord des ânes ensuite des chevaux, à les monter, à fonder des villes, à fondre le fer, etc. etc., et sans doute aussi à se battre, personne n’est parfait. Peut-être, pour certaines de leurs inventions, auraient-elles mieux fait de s’abstenir, mais, admettons-le une fois pour toutes, chez les humains de quelque sexe qu’ils soient : tout ce qui est imaginable est faisable et sera fait.

Or, pour les pères, il ne suffisait pas d’avoir remporté sur les mères une victoire totale, il fallait aussi que l’ordre antérieur n’eut jamais été, que la société nouvelle eût existé de tout temps, fût « l’ordre naturel des choses ». D’où la nécessité d’occulter toute réalité qui dérangeait, dans cette « histoire » en fer de lance (début-déroulement-fin) qui n’existe que depuis eux (l’histoire des mères était circulaire ou, si on veut, cyclique ; elle se répétait à l’infini sans apparemment progresser, à l’imitation des saisons : « éternel retour », etc.)

Aujourd’hui, les pères sont en train de découvrir avec douleur – voire égarement – que le progrès censé animer leur histoire pourrait bien n’être qu’un leurre. Cette désillusion engendrera-t-elle une espèce d’embryon de sagesse ? Chi lo sa ?

Pour l’instant, les esprits, même les plus brillants parmi les mâles – à l’exception de quelques-uns, bénis soient-ils – ne sont pas prêts à regarder sans frémir cette réalité en face. C’est au point que M. Malaparte, dont il fut question ici récemment, dans les chapitres où il se déchaîne si violemment contre cette homosexualité qui à la fois le fascine et le révulse, en vient à classer les Athéniens (pères de la démocratie, pas vrai ?) parmi ceux dont l’homosexualité fut une réaction « de l’esprit » à la tyrannie. Cette société qui institutionnalisa la pédérastie ne lui paraît pas du tout avoir instauré une des formes de tyrannie les plus achevées qui aient existé [les femmes au gynécée pour la reproduction, les petits garçons pour la bagatelle et les hétaïres parce qu’il faut bien pouvoir aller se plaindre à quelqu’un], mais, comme son Italie fantasmée des XIV et XVe siècles, avoir été la réaction instinctive des malheureux mâles à « la tyrannie », à une perte brutale de leur liberté. Tyrannie de qui ? Des mythiques Amazones de Ms Mayor ?

Il faut dire que la déesse principale des ancêtres étrusques de MM. Malaparte et Pasolini s’appelait Turan, d’où nous est venu le mot « tyran » et que les mystères de l’ADN nous sont encore pour la plupart inconnus.

Nous mettrons donc au crédit de Ms Mayor qu’elle nous a, fût-ce involontairement et de manière indirecte, apporté la preuve que les femmes grecques de la haute Antiquité ne se sont pas laissé réduire sans combattre, et même qu’elles ont été vaincues par les moyens déloyaux qui ont cours encore aujourd’hui pour venir à bout de la spontanéité des peuples et de la démocratie qui en est une expression au moins approximative.

 

 

[À propos de MM. Malaparte et Pasolini, mais aussi Rabelais, Saint-Just, Baudelaire, Powys, Léautaud, Proust, Céline, Simenon, pour ne rien dire du fils de Folcoche, il y aurait une belle étude à faire sur le rapport entre ne fût-ce que les plus grands écrivains et leur mère, aujourd’hui encore, aujourd’hui surtout.]

 

 

Quand elles ne faisaient pas trop la différence entre leurs petits et ceux des animaux

d’après ce qu’il en reste aujourd’hui

 

Femme allaitant une antilope (Inde-Népal)

 

Au Myanmar, femme allaitant deux bébés tigres en danger de mort (souvent les animaux allaités sont des orphelins)

 

En Nouvelle Guinée (chiots)

 

Au Zimbabwe

 

 

Une femme Awa Guaja – tribu presque éteinte du Brésil – allaitant un petit singe en même temps que son fils.

 

 

Une autre femme Awa Guaja allaitant un rat

 

En Afrique : bébé et porcelet orphelin frères de lait.

 

Là, c’est sur l’Orénoque (Venezuela ou Colombie) et c’est un autre petit porc.

 

 

Chez les Bishnoï du Rajasthan, bébé et faon

 

 

Un autre petit faon

 

 

Chevrettes et chevreaux chez les mêmes

 

 

Petit singe, en Inde.

 

 

Le petit frère du tigre

 

Là, c’est en Malaisie et le bébé-singe revient de loin

 

 

Oui, c’est en Amérique du Nord

 

Cette mère allaite deux bébés tigres

 

Là, c’est un petit chien

 

Encore un  porcelet

 

Mais les animaux plus grands y ont droit aussi.

 

 

Les petits veaux par exemple

 

Chez les Yanomami (Brésil et Vénézuela)

 

Elles allaitent aussi des animaux en Occident (surtout des chats et des chiens orphelins) mais ne se soucient pas trop qu’on le sache. Peut-être des siècles d’immixtion dans leurs consciences les ont-ils rendues prudentes…

 

 

 

Commentaires oiseux sur l’édition française, histoire de mériter mon surnom

 

La rareté et la qualité des images sont un atout majeur du livre dans sa version U.S. Elles sont indiscernables dans l’édition en français, rappelant hélas le légendaire « combat de nègres dans un tunnel » et c’est grand dommage. Dû à quoi ? Pauvre qualité de l’impression ? Papier bouffant ? Les deux ? Une réédition devrait s’en préoccuper.

On notera aussi l’absence de quelques photos (en couleurs sur papier glacé dans l’original) grâce auxquelles, pourtant, on apprend qu’il existe en Amérique des sociétés équestres où des jeunes femmes s’entraînent au tir à l’arc sur cheval au galop – flèche du Parthe incluse – et que, de nos jours encore, des jeunes femmes ou filles du Kazakhstan chassent à l’aigle, elles aussi sur des chevaux au galop (guider, d’une main, un cheval lancé à fond de train derrière une proie véloce, tout en maîtrisant de l’autre un aigle de six kilos qu’il faut faire s’envoler quand et comme il convient n’est certes pas à la portée de la première femme venue susceptible de devoir accoucher de temps en temps, mais du premier homme venu non plus). Preuves :

 

L’archère US Katie Stearns, montant Tasha (Ranch de la Flying Duchess, Arlington, Washington – photo Richard Beard)

 

 

L’archère Roberta Beene, des Rogue Mounted Archers, sur Tempo, exécutant un tir du Parthe à ± 23 miles/heure sur un arc à pression de tirage de 34 livres – photo communiquée par Darran Wardle, www.mountedarchers.org

 

 

La chasseresse à l’aigle Magpal Abrazakova, 25 ans et son aigle Akzhelke, 10 ans. Kazakhstan – photo Shamil Zhumatov, pour Reuters, 2013

 

Contentons-nous de constater que ces sports pourtant spectaculaires ne sont pas des disciplines olympiques. Tiens, tiens…

 

 

Un dernier mot sur l’édition en français :

 

Elle est précédée d’une préface de Mme Violaine Sébillotte Cuchet, qui trouve que :

 

« Adrienne Mayor a donc bien raison de tenter l’aventure. L’enquête sur les femmes combattantes, que l’on pourra par extension désigner comme les filles des Amazones, mérite d’être poursuivie y compris si l’on croit – malgré Adrienne Mayor –  que les Amazones des poètes et des peintres de la Grèce antique n’ont pas eu d’autre existence que fictionnelle. »

 

Cette condescendance de l’université, c’est-à-dire de la « Science », à l’égard de l’« Art », m’a amenée à conclure cette première tranche de mes « Amazones ou pas Amazones ? » sur une citation de Robert Graves, qu’il faudrait afficher au fronton de toutes les poussinières à écoliers limousins, comme « Liberté-Égalité-Fraternité » à celui de toutes les mairies.

 

« des assertions mythographiques parfaitement raisonnables pour les quelques poètes encore capables de penser et de s’exprimer en sténographie poétique ne sont que nonsens ou enfantillages pour la plupart des clercs. 

[…]

« Ce qui est plaisant, c’est que plus le cerveau d’un clerc est prosaïque, plus il est supposé capable d’interpréter la signification de l’ancienne poésie ; c’est qu’aucun n’oserait prétendre à une quelconque autorité sur plus d’un seul sujet nettement délimité, par peur d’encourir l’aversion et la méfiance de ses collègues. Ne bien connaître qu’une seule chose est le fait d’un esprit barbare : la civilisation n’existe pas sans un rapport plein de grâce entre toutes les variétés d’expérience et un système central de pensée humaniste.

[…]

« Mais que tant de clercs ne soient que des barbares, est au fond sans importance, dès lors que quelques-uns d’entre eux sont prêts à mettre leur savoir de spécialistes à la disposition des quelques penseurs indépendants, c’est-à-dire des poètes, qui essaient de maintenir la civilisation en vie. Le clerc est un carrier, pas un architecte, et tout ce qu’on attend de lui, c’est qu’il casse proprement ses pierres. Son travail est l’assurance du poète contre l’erreur factuelle. Il n’est que trop facile, hélas, au poète, dans ce monde en pleine pagaille livré aux à peu près, de se fourvoyer dans la fausse étymologie, l’anachronisme ou l’absurdité mathématique, en s’efforçant d’être ce qu’il n’est pas. Son affaire, c’est la vérité. Celle du clerc, c’est le fait. Le fait ne peut être éludé. On pourrait dire autrement que le fait est une tribune représentative sans droit législatif, mais avec droit de veto. En somme, le fait n’est pas la vérité, mais un poète qui croit pouvoir se passer du fait ne peut trouver la vérité. »

Robert Graves, La déesse blanche

 

 

 

Flèche du Parthe à ma mode :

Dans un ouvrage mentionné par une note en bas de page (Hommes et femmes dans l’Antiquité grecque et romaine. Le genre : méthode et documents, Colin, Paris, 2011), Mmes Violaine Sébillotte Cuchet et Sandra Boehringer soutiennent par exemple qu’il n’a pas existé, dans l’Ionie antique, patrie d’Homère, de Sapho et patrie d’origine de la jeune sicilienne auteur de l’Odyssée, de bardes ambulants au féminin, alors qu’elles apportent elles-mêmes les preuves du contraire, ce dont j’espère pouvoir vous entretenir un jour à propos de Samuel Butler, de sa célèbre thèse et de ceux qui n’ont pas craint de la prendre au sérieux, dont George Bernard Shaw mais pas que.

 

 

Pour les anglophones et compte tenu des bémols ci-dessus (répétons-le, les Amazones « égales des hommes » de Ms Mayor sont à lire, il faut juste savoir ce qu’elles ne sont pas).

 

 

Prof. Adrienne Mayor of Stanford visited Google’s Cambridge, MA office to discuss her book, “The Amazons : Lives and Legends of Warrior Women across the Ancient World”. It is the first comprehensive account of warrior women in myth and history across the ancient world, from the Mediterranean Sea to the Great Wall of China.

Adrienne Mayor is an independent folklorist/historian of science who investigates natural knowledge contained in pre-scientific myths and oral traditions. Her research looks at ancient “folk science” precursors, alternatives, and parallels to modern scientific methods. She is Research Scholar, Classics and History and Philosophy of Science, at Stanford.

 

 

Et voilà déjà que le livre suivant de l’auteur vient de sortir : sur les robots ! Ce sera pour plus tard.

 

 

Sans rapport avec ce qui précède mais parce que je viens de le lire* et que chaque gorgée est d’ambroisie…

 

Paul-Heinrich Dietrich baron d’HOLBACH

Essai sur l’art de ramper à l’usage des courtisans… et autres conseils des classiques pour survivre en politique

Paris, J’ai Lu, 2015

Collection : Librio philosophie n° 1096

96 pages – 2 €.

 

En moins de cent pages et pour deux euros : d’Holbach, Machiavel, La Bruyère, La Fontaine, le duc de Saint-Simon, le cardinal de Retz et, feu d’artifice final : Chamfort ! Dont cette fusée :

 

« Les courtisans et ceux qui vivaient des abus monstrueux qui écrasaient la France, sont sans cesse à dire qu’on pouvait réformer les abus sans détruire comme on a détruit. Ils auraient bien voulu qu’on nettoyât l’étable d’Augias avec un plumeau. » (1795)

 

qui pourrait servir de réplique aux détracteurs des Gilets Jaunes. Quoi qu’il en soit, si vous n’achetez pas ce petit livre et si vous n’en faites pas votre bréviaire d’au moins une semaine, vous êtes des nuls.

________________

* Début 2018…

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 19 janvier 2019

 

 

À voir/écouter autant qu’à lire…

 

 

 

 

 

 

À VOIR/ÉCOUTER autant qu’à lire…

 

Mais notons en passant qu’après-demain, on célébrera l’anniversaire de naissance de :

Augustin Robespierre (1763)

Grigori Raspoutine (1869)

Et qu’on commémorera, avec des degrés de tristesse divers, la mort de

Louis XVI (1793)

Vladimir Ilitch Oulianov « Lénine » (1924)

Georges Méliès (1938)

George Orwell (1950)

Blaise Cendrars (1961)

 

 

 

 FRANCE

 

 

 

Parce qu’il devrait faire de la politique…

 

Réquisitoire d’un policier contre sa hiérarchie et le gouvernement

 

 

Alexandre Langlois est policier. Menacé par sa hiérarchie pour « déloyauté », il dénonce la gestion du maintien de l’ordre par le gouvernement dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, l’instrumentalisation des forces de l’ordre par le pouvoir, et les conditions de travail difficiles dans un contexte de hausse des cas de suicides chez les policiers. Mis en ligne par Virginie Cresci (Le Media)

 

 

 

 

 

Parce que c’est un des derniers vrais éditeurs qui restent et qu’il énonce la vraie équation…

 

Éric Hazan, spécialiste de la Révolution : « Ce système vit ses derniers temps »

 

 

Fondateur de la maison d’édition La Fabrique et auteur d’ouvrages historiques, Eric Hazan a accordé un entretien à RT France. Il a notamment fourni un éclairage historique sur le mouvement des Gilets jaunes. Pour lui, « c’est sans précédent ».

 

 

 

 

 

Globalisation forcée…

 

[URGENT] Texte intégral et analyse du Traité franco-allemand d’Aix-La-Chapelle qui sera signé le 22 janvier

Les Crises – via L.G.S. 16.1.2019

 

 

Le Traité franco-allemand d’Aix-La-Chapelle va être signé le 22 janvier par Emmanuel Macron et Angela Merkel.

Il s’appuiera sur le traité de l’Elysée, signé à Paris en 1963 par Charles de Gaulle (qui doit se retourner dans sa tombe…) et Konrad Adenauer. On notera le symbole, passant de l’Elysée à la ville de l’empereur Charlemagne.

Comme il y a beaucoup de fantasmes et de fake news délirantes autour de celui-ci, en voici le texte intégral pour que vous puissiez vous faire votre avis.

Il est cependant frappant de voir comme beaucoup de grands médias mettent en avant les quelques petits points positifs (« simplifications pour les frontaliers »), sans parler des gros points négatifs… (voir les articles de presse ici ou par exemple)

Lire la suite…

 

Source : https://www.legrandsoir.info/urgent-texte-integral-et-analyse-du-traite-franco-allemand-d-aix-la-chapelle-qui-sera-signe-le-22-janvier.html

 

 

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Lire aussi…

 

Traité franco-allemand d’Aix-la-Chapelle : dangereux instrument de désétatisation en Europe

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics17.1.2019

http://russiepolitics.blogspot.com/2019/01/traite-franco-allemand-daix-la-chapelle.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+RussiePolitics+%28Russie+politics%29

 

 

 

 

 

Permanence (éternité ?) des luttes…

 

« …je savais qu’à un moment ou un autre, mon heure arriverait. »

Cesare BATTISTI

 

Cette lettre de Cesare Battisti a 10 ans.

Le Grand Soir15.1.2019

 

 

 

 

Il l’avait écrite dans la prison de Papuda, à São Sebastião le 18 février et transmise le 20 février 2009 à son comité de soutien français animé par Fred Vargas qui souhaita qu’elle soit diffusée. Elle a été lue en séance plénière au Sénat brésilien, par le sénateur José Nery. Elle a circulé à travers tout le Brésil et l’Italie.

En France, elle a été publiée par Le Grand Soir (mais pas par les journaux qui font l’opinion et qui savent et qui répètent, à lire les médias et politiciens hystériques italiens, que Battisti est un « terroriste »).

La classe politico-médiatique française a jugé et condamné, sans jamais entendre le prévenu. Des « leaders d’opinion » soupçonnent un acharnement idéologique dans lequel Battisti n’est qu’un pion utilisé pour faire passer un message aux militants prêts à s’engager contre le fascisme qui gagne l’Europe et qui vient de triompher par les urnes au Brésil et en Italie. Oui, mais, l’écrivain est malgré tout un bâton merdeux. Pas vrai, Evo Morales ?

Lire la suite…

 

Source : https://www.legrandsoir.info/cette-lettre-de-cesare-battisti-a-10-ans.html

 

 

 

 

D’un Battisti … l’autre

Philippe Arnaud – Le Grand Soir 14.1.2019

 

 

Cesare Battisti – exécuté le 12 juillet 1916

 

L’événement dont je veux parler est celui de l’arrestation, en Bolivie, de Cesare Battisti, militant d’extrême-gauche italien, accusé de quatre meurtres dans son pays durant les « années de plomb », et réfugié d’abord en France (où il bénéficia de la protection de François Mitterrand), puis, après l’arrivée de la droite en France, réfugié au Brésil, où il bénéficia de nouveau de la protection du président Lula.

Les remarques que j’entends faire sont des remarques sur le « creux », c’est-à-dire sur ce qui n’a pas été dit dans les médias à propos de cette arrestation et du principal intéressé, par exemple dans le journal télévisé de 13 h du dimanche 13 janvier de France 2, présenté par Leïla Kaddour.

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/d-un-battisti-l-autre.html

 

 

 

 

Faut-il haïr les journalistes ?

Théophraste R – Parlons (inter) net 17.1.2019

 

 

 

 

Prenez-en dix qui répètent à l’envi cette infox : Mélenchon pousse à la violence car il a dit : « La haine des journalistes est saine » [1].

Prenez-en autant qui, sans moufter, laissent Castaner salir ainsi leur micro : « Je ne connais aucun policier, aucun gendarme, qui ait attaqué des gilets jaunes. »

Prenez dix éditocrates et journalistes de plateaux qui savent que Castaner ment, mais qui se taisent et dissertent sur la violence des gilets jaunes.

Prenez dix sites Internet d’information alternative, cent internautes sur les réseaux sociaux qui diffusent des centaines de témoignages de la haine anti-gilets jaunes et des violences policières fachoïdes [2].

La mafia journaleuse hurle à la moindre chiquenaude administrée à l’un des siens par un excité cagoulé ou un gilet jaune (lequel perdra peut-être en suivant un œil, une main, ses dents…). Sait-elle, la mafia corporatiste vendue à ses patrons milliardaires que, si elle continue comme ça, on entendra bientôt dans les rues « Tout le mon-dé dé-tes-te les mé-dias » ?

Le gouvernement vient (15 janvier) de s’émouvoir des dégâts causés par les tirs sur les manifestants [3]. Les médias ont enfin le feu vert pour en parler et nous les montrer.

Théophraste R. (journaliste parfois poursuivi par les CRS, jamais par le peuple).

______________________

Notes.

[1] Il a dit : « Si la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine, elle ne doit pas nous empêcher de réfléchir et de penser notre rapport à eux comme une question qui doit se traiter rationnellement dans les termes d’un combat ». Y ajouter ses multiples déclarations contre toute violence.

[2] Dans certains bureaux de vote proches de casernes de gardes mobiles, le score du FN frôle parfois la majorité absolue.

[3] Le 15 janvier, le directeur de la police nationale, le préfet Éric Morvan, a (enfin !) fermement demandé par écrit aux policiers de ne jamais viser la tête des manifestants.

Source :  https://www.legrandsoir.info/faut-il-hair-les-journalistes.html

22 

 

 

 

 

 

Où l’on voit l’Art (Gérard Mordillat, romancier) remettre à sa place la Science (Patrick Lemoine, psychiatre), prise en flagrant délit d’analphabétisme historique et de pensée en file indienne.

CHEERS !

 

Interdit d’interdire – RT.fr17.1.2019

 

 

Frédéric Taddeï recevait, jeudi, le romancier Gérard Mordillat pour son livre Ces femmes-là, aux Éditions Albin Michel, ainsi que le psychiatre Patrick Lemoine pour son ouvrage Histoire de la folie avant la psychiatrie écrit en collaboration avec Boris Cyrulnik, aux Éditions Odile Jacob.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 19 janvier 2019

Centenaire de la mort de Rosa Luxembourg

 

 

À lire… – II.

 

 

 

 

 

 

À LIRE… II

 

Modi recherche les bonnes grâces de Trump mais ça ne marchera pas 

 

K. BHADRAKUMARIndian Punchline 8.1.2019

 

 

 

Il a fallu près d’un an avant que le Premier ministre Narendra Modi et le Président US aient une autre conversation téléphonique. La dernière fois qu’ils se sont parlé remonte à février 2018. Lundi, Modi a pris l’initiative d’appeler.

Deux comptes rendus divergents de la conversation se sont fait jour. La version indienne s’est donné beaucoup de mal pour injecter quelque brio dans la conversation, disant que « les deux dirigeants ont exprimé leur satisfaction quant aux progrès accomplis par le partenariat stratégique Inde-US », se sont « félicités de développements » tels que le nouveau mécanisme de dialogue 2+2, ont « pris bonne note » de la coopération latérale, et  « se sont déclarés d’accord pour travailler ensemble à renforcer » leurs liens.

La lecture de la Maison Blanche, au contraire, a été taciturne : « Le président Trump a reçu, ce-jour, un appel du Premier ministre Narendra Modi de l’Inde, à l’occasion du Nouvel An. Les dirigeants se sont mis d’accord pour renforcer le partenariat stratégique US-Inde en 2019 et ont échangé leurs points de vue sur la manière de réduire le déficit des activités commerciales avec l’Inde, de développer la sécurité et la prospérité dans l’Indo-Pacifique et d’augmenter leur coopération en Afghanistan. » La Maison Blanche s’est dispensée de toute émotion. La priorité de Trump est « comment réduire le déficit commercial des USA avec l’Inde ».

Lire la suite…

Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/modi-recherche-les-bonnes-graces-de-trump-mais-ca-ne-marchera-pas/

 

 

 

 

 

La pauvre Afrique n’est pas sortie de l’auberge…

 

Les États-Unis et la Chine ont collaboré dans une opération secrète au Nigéria

 

Strategika51 14.1.2019

 

Les États-Unis et la Chine ont mis sur pied en octobre 2018 une équipe internationale spéciale basée au Ghana pour extraire du Nigéria de l’uranium hautement enrichi qui allait tomber entre les mains de l’organisation Boko Haram.

Un commando conjoint avait un délai de 24 heures pour réussir sa mission.

La mission consistait à extraire l’uranium hautement enrichi d’un réacteur nucléaire de recherche situé dans la région de Kaduna. 

L’objectif de mettre la main sur l’uranium enrichi du Nigeria et son extraction hors de ce pays le plus peuplé d’Afrique, était un objectif longuement recherché par Washington.

L’équipe internationale basée au Ghana comportait des experts US, chinois, norvégiens, britanniques ainsi que des « contractors » russes et tchèques. Des israéliens auraient pu être infiltrés avec les tchèques.

Des membres du groupe de sécurité russe privé connu sous le nom de « Wagner » ont participé à  la phase active de l’opération.

Certains analystes estiment que la menace de Boko Haram ne fut qu’un prétexte même si la région a connu à l’époque de graves troubles armés et un couvre-feu. En réalité Washington voulait s’assurer que l’uranium hautement enrichi du Nigéria soit hors de ce pays.

D’autres lectures affirment que l’opération était intervenue pour empêcher le Hezbollah libanais d’acquérir les moyens de fabriquer une bombe atomique. 

Le Nigéria avait collaboré à cette opération non sans y dresser des obstacles souvent très difficiles à surmonter puisque le gouverneur de la région où est situé le réacteur de recherche à décrété l’état d’urgence et la loi martiale pour faciliter l’opération secrète mais également la faire échouer.

Cette opération est l’une des premières à cibler un programme nucléaire d’un pays africain.

Source : https://strategika51.blog/2019/01/14/les-etats-unis-et-la-chine-ont-collabore-dans-une-operation-secrete-au-nigeria/

 

23 mini-centrales nucléaires au Nigéria ?

Voir ici :

https://www.agenceecofin.com/nucleaire/0506-57486-nigeria-le-canadien-starecore-nuclear-desire-implanter-23-mini-centrales-nucleaires

 

 

 

 

L’art de la guerre

Le « grand jeu » des bases en Afrique

Manlio Dinucci – il manifesto  15.1.2019

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

Créé en 2007, à la suite d’une étude israélienne, l’AfriCom (Commandement des États-Unis pour l’Afrique) n’est jamais parvenu à installer son quartier général sur le continent. Depuis l’Allemagne, cette structure mène – avec le concours de la France dans la région du Sahel – des opérations anti-terroristes. En retour, les sociétés transnationales US et françaises conservent un accès privilégié aux matières premières africaines.

 

En juin 2018, Nancy Lindborg, directrice de l’US Institute of Peace (USIP), visitait le siège de l’AfriCom à Stttugart. L’USIP est l’équivalent de la NED pour le département de la Défense. Elle développe des actions « humanitaires » comme la NED promeut la « démocratie ». Il ne s’agit évidemment pas d’une fondation philanthropique du Pentagone, mais d’un outil des services de Renseignement.

 

Les militaires italiens en mission à Djibouti ont offert des machines à coudre à l’organisation humanitaire qui assiste les réfugiés dans ce petit pays de la Corne de l’Afrique, situé en position stratégique sur la voie commerciale fondamentale Asie-Europe à l’embouchure de la mer Rouge face au Yemen. L’Italie a là une base militaire qui, depuis 2012, « fournit un support logistique aux opérations militaires italiennes qui se déroulent dans l’aire de la Corne de l’Afrique, du golfe d’Aden, du bassin somalien et de l’océan Indien ».

À Djibouti les militaires italiens ne s’occupent donc pas seulement de machines à coudre.

Dans l’exercice Barracuda 2018, qui s’est déroulé ici en novembre dernier, les tireurs choisis des Forces spéciales (dont le commandement est à Pise) se sont entraînés, en toutes sortes de conditions environnementales y compris de nuit, avec les fusils de précision les plus sophistiqués pouvant centrer l’objectif à 1 ou 2 km de distance. On ne sait pas à quelles opérations participent les Forces spéciales, puisque leurs missions sont secrètes ; il est en tous cas certain qu’elles se déroulent essentiellement dans un cadre multinational sous commandement US.

À Djibouti se trouve Camp Lemonnier, la grande base états-unienne d’où opère depuis 2001 la Task Force conjointe-Corne de l’Afrique, composée de 4 000 spécialistes en missions hautement secrètes, dont les assassinats ciblés par des commandos ou des drones tueurs notamment au Yemen et en Somalie. Tandis que les avions et les hélicoptères pour les opérations spéciales décollent de Camp Lemonnier, les drones ont été concentrés à l’aéroport Chabelley, à une dizaine de kilomètres de la capitale. On est en train de réaliser là d’autres hangars, dont la construction a été confiée par le Pentagone à une entreprise de Catane déjà employée dans des travaux à Sigonella, principale base des drones des USA et de l’Otan pour les opérations en Afrique et au Moyen-Orient élargi.

À Djibouti se trouvent aussi une base japonaise et une française, qui accueille des troupes allemandes et espagnoles. S’y est ajoutée en 2017 une base militaire chinoise, la seule hors de son territoire national. Bien qu’ayant un objectif logistique fondamental, comme l’hébergement des équipages des navires militaires qui escortent les navires marchands et comme des entrepôts pour les approvisionnements, elle représente un signal significatif de la présence chinoise croissante en Afrique.

Présence essentiellement économique, à laquelle les États-Unis et les autres puissances occidentales opposent une présence militaire croissante. D’où l’intensification des opérations menées par l’AfriCom (commandement des États-Unis pour l’Afrique), qui a en Italie deux importants commandements subordonnés : le U.S. Army Africa (Armée US pour l’Afrique), à la caserne Ederle de Vicence ; les U.S. Naval Forces Europe-Africa (Forces navales US pour l’Europe et l’Afrique), dont le quartier général est dans la base de Capodichino à Naples, formées des navires de guerre de la Sixième Flotte basée à Gaeta.

Dans le même cadre stratégique se trouve une autre base US de drones armés, qui est en construction à Agadez au Niger, où le Pentagone utilise déjà pour les drones la base aérienne 101 à Niamey. Celle-ci sert aux opérations militaires que les USA mènent depuis des années, avec la France, au Sahel, surtout au Mali, au Niger et au Tchad. Dans ces deux derniers pays arrive demain le président du Conseil Giuseppe Conte.

Ces pays sont parmi les plus pauvres du monde, mais très riches en matières premières —coltan, uranium, or, pétrole et de nombreuses autres— exploitées par des sociétés transnationales basées aux États-unis et en France, qui redoutent de plus en plus la concurrence des sociétés chinoises, lesquelles offrent aux pays africains des conditions beaucoup plus favorables.

La tentative d’arrêter avec des moyens militaires, en Afrique et ailleurs, l’avancée économique chinoise est en train d’échouer. Probablement même les machines à coudre, données à Djibouti par les militaires italiens pour les réfugiés, sont-elles « made in China ».

Source : Édition de mardi 15 janvier 2019 de il manifesto  – https://ilmanifesto.it/il-grande-gioco-delle-basi-in-africa/ 

Via : https://www.voltairenet.org/article204743.html

 

 

 

GILETS JAUNES

En route vers le 10e round

 

 

 

 

Méthodes gouvernementales d’intimidation et…

 

Communiqué de Stéphane Trouille, condamné à Valence après une manifestation des Gilets Jaunes

 

CAPJPO EuroPalestine – 7.1.2019

 

 

 

Le verdict de notre procès du mercredi 26 Décembre 2018 où j’ai été condamné à dix huit mois de prison dont six mois avec sursis plus une interdiction de manifester pendant trois ans a été un nouveau choc, après le choc carcéral que j’ai vécu pendant les douze jours de détention provisoire.

De même pour les trois autres Gilets Jaunes, Tom, Dylan et Maria, qui ont également été condamnés à de la prison ferme et à une interdiction de manifester.

Je reprends du poil de la bête, de nouveau porté par l’élan massif de soutien qui me parvient, lors du rassemblement pendant le procès, par le courrier, par les mails, par les réseaux, par les coups de téléphone et par les SMS, cela n’arrête pas.

J’aimerais resituer le contexte qui nous a amenés à être condamnés si lourdement.

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Source : http://www.europalestine.com/spip.php?article14993

 

 

 

 

Du Québec

 

Loi du talion: arme légitime du pouvoir, moyen de lutte criminalisé pour le peuple

Mesloub Khider Les 7 du Québec 14.1.2019

 

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793. 

 

 

« Je prends des coups. Je peux en donner » 

Tel a professé crânement Édouard Philippe dans une interview au « JDD », le 23 décembre dernier.

Ainsi, le premier magistrat du gouvernement, premier ministre de son état, est un fervent adepte de la loi du talion.

Par sa déclaration tonitruante, torturante, tuante, il légitime la violence, justifie la légitime défense.  Aussi, selon Édouard Philippe, quand on reçoit des coups, il faut savoir rendre des coups. C’est même un devoir, pour la personne attaquée, de répliquer. Voilà une maxime que le mouvement des Gilets jaunes n’aura pas manquée, à son corps défendant, d’adopter dans son combat contre le pouvoir. Notamment, le frère d’arme d’Édouard Philippe, l’ancien boxeur professionnel Christophe Dettinger. Ces deux boxeurs partagent les mêmes idéaux en matière de combat. Le pugilat politique est indispensable à la fortification du corps doctrinal engagé dans la lutte.

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/loi-du-talion-arme-legitime-du-pouvoir-moyen-de-lutte-criminalise-pour-le-peuple/

 

 

 

 

Des USA. – Tiens, quelqu’un que ça a frappé aussi…

 

Tucker Carlson et le sort des Gilets jaunes

tomluongo – Le Saker Francophone – 5.1.2019

 

Je dois transmettre mes sincères félicitations à Tucker Carlson. Sa salve d’ouverture pour 2019 restera dans les mémoires. C’était un tour de force rhétorique d’une durée de quinze minutes.

 

 

 

Amalgamant le capitalisme vautour de Mitt Romney, l’immigration incontrôlée, la corruption politique et la destruction de la famille dans la classe moyenne, Carlson a raconté une histoire qui, si tout le monde retirait ses œillères idéologiques pendant quelques minutes – moi y compris –, serait tout simplement une description du musée des horreurs.

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Source : http://lesakerfrancophone.fr/tucker-carlson-et-le-sort-des-gilets-jaunes

 

 

 

 

D’ici-même (enfin, de France)… 

 

Où va l’Argent ?

Georges Stanechy – À contre-courant15.1.2019

 

« Le déni de réalité, je l’ai longtemps pratiqué.
La vérité fait peur.
La vérité peut tuer. »

Elsa Morante   (1)

 

 

« Grand Débat National »…

Nouveau slogan sorti des cuisines des officines de la propagande de la ploutocratie au pouvoir, à l’exemple de ce qui s’est passé – en Grèce notamment – et qui se déroule dans les autres pays européens. (2)

Après des semaines de mépris et de violences infligées par nos gouvernants…

Même si cela est occulté méthodiquement, ne l’oublions pas : de nombreux blessés, traumatisés, gazés, parmi les manifestants.

Par centaines, depuis le début des manifestations.

Certains gravement : œil crevé suite à des tirs de « balles en caoutchouc », fractures du crâne entraînant comas – à Nantes (3) ou à Bordeaux (4) – provoqués par une de ces mêmes balles réputées « inoffensives » reçues en pleine tête, main arrachée par le jet de grenades explosives, coups de matraques en plein visage, etc.

Des dérives gravissimes des forces répressives, lors des dernières manifestations. Par exemple : à Toulouse le 15 décembre 2018, ou à Lille le 12 janvier 2019. Des bénévoles, médecins ou infirmiers –  surnommés les « street medics » – se font systématiquement arrêter et placer en garde à vue, avec leur matériel de première urgence confisqué, dès qu’ils sont repérés par les commandos spécialisés de la police. (5)

Apparemment, la chasse aux casseurs, infiltrés dans les manifs pour les déconsidérer aux yeux de l’opinion, n’intéresse pas la police, pas plus que les médias…

Lorsqu’un tel niveau d’organisation de la répression est cyniquement affiché, nous sommes face à une véritable déclaration d’intention : l’oligarchie est déterminée à la « guerre civile ».

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Source : http://stanechy.over-blog.com/2019/01/ou-va-l-argent.html

 

 

 

 

Reçu de do kalachnikov :

Côte d’Ivoire
Laurent Gbagbo n’avait commis aucun crime contre l’humanité !

 

Laurent Gbagbo innocent
Vidéo
http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Laurent-Gbagbo-acquitte_Fr3_15janvier2019_19h29.mp4
 

Bonjour à toutes et à tous,

La France du Sarkonazi avait fait la guerre en Côte d’Ivoire pendant des mois pour démettre Laurent Gbagbo de ses fonctions de Président, car il était anticolonialiste.

Elle l’a remplacé par Alassane Dramane Ouattara (ADS, dit Alassane Démon Ouattara) qui avait été marié à Dominique Nouvian par le Sarkonazi lui-même en sa mairie de Neuilly. Il faut dire aussi que Dominique Nouvian était sioniste. C’est dire si Ouattara devait plaire à Sarkozy.

Pour démettre de ses fonctions Laurent Gbagbo, régulièrement élu, Ouattara et la France avaient dû commettre de nombreux crimes contre l’humanité dont elle accusa Gbagbo.

La propagande contre Gbaggo et la guerre menée contre lui dura des mois, mais la télévision ne s’est attardée que quelques secondes pour dire qu’il avait été innocenté de tous les crimes dont la France et ouattara l’accusaient.

Article complet ici : http://mai68.org/spip2/spip.php?article2893

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2

 

 

Attentat antisémite de Bruxelles – Mehdi Nemmouche piégé par le Mossad ?

 

C’est ce que veut prouver son avocat, qui proclame que c’est le MOSSAD qui a tué tout le monde lors de cet attentat !

L’article apporte la preuve irréfutable que le MOSSAD (service secret israélien) commet des attentats antisémites un peu partout dans le monde pour pousser les Juifs à émigrer en Israël. Ces attentats sont bien sûr ensuite attribués à diverses organisations ou diverses personnes qui n’ont rien à voir avec le Mossad, par exemple à des « Arabes ». Ce qui ne signifie pas que tout l’antisémitisme vient du Mossad.

Ariel Sharon en 1982 : « je ferai tout ce que je pourrai pour accroître l’antisémitisme ! » :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article2894

 

 

 

 

De Là-Bas si j’y suis…

 

CESARE BATTISTI, L’EXTRÊME-DROITE IMPUNIE

 

 

Après 37 ans de cavale, Cesare Battisti vient d’être arrêté et extradé vers l’Italie. C’est le « petit cadeau » offert par le nouveau président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro à son ami le ministre de l’Intérieur d’extrême droite italien, Matteo Salvini.

Retour sur une archive exceptionnelle de Là-bas si j’y suis, une émission pour comprendre les années de plomb italiennes, avec dedans, un entretien de Daniel Mermet avec Cesare Battisti lui-même.

[RADIO] « La parole trahie », une émission à (ré)écouter EN LIBRE ACCÈS ici :

la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/cesare-battisti-l-extreme-droite-impunie

 

 

 

 

Justicenfrance… Éducationnationaletiensfume…

 

François Roby, un professeur de physique poursuivi pour avoir dénoncé la supercherie du 11 septembre

Alterinfonet   11.10.2018

 

 

Maître de conférences en physique à l’université de Pau, François Roby a été sanctionné par son université. Il est accusé de racisme, d’antisémitisme, de négationnisme et même de folie par le CRIF. Son crime ? Avoir soutenu que l’effondrement des tours du World Trade Center à cause de la chaleur des incendies était scientifiquement impossible.

 

 

Rappels :

Le 11 septembre était une opération israélienne  (L. Guyénot):
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2018/09/27/11-septembre-etait-une-operation-israelienne-laurent-guyenot/

11 septembre 2001 : N’oubliez pas :
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2018/09/11/11-septembre-2001-n-oubliez-pas/  (source : LeMediaPourTous, 4 octobre 2018)
https://lemediapourtous.fr/
  

Sources :

http://www.alterinfo.net/Francois-Roby-un-professeur-de-physique-poursuivi-pour-avoir-denonce-la-supercherie-du-11-septembre_a142013.html

https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2018/10/09/francois-roby-un-professeur-de-physique-poursuivi-pour-avoir-denonce-la-supercherie-du-11-septembre/

Qui sera surpris que Youtube ait supprimé la vidéo justificatrice ? Nous ne saurions trop conseiller  à MM. Roby et Demeulenaere de suivre le conseil de Sayed Hasan et de s’en tenir à VIMÉO s’ils veulent éviter la censure tous azimuts.- NdGO

 

 

 

 

 

 

 

On ne l’a pas encore lu, mais Jo Busta Lally l’a fait :

 

 

De Zénon : « Fin de Règne » – Roman

Zénon

Fin de règne

TheBookEdition.com

172 pages – 14 €

N° ISBN : 9782956669906

Résumé :

À la veille d’un krach financier majeur, enjeu d’un possible troisième conflit mondial et de la disparition de l’argent liquide, Arthur Schrödinger, chroniqueur pour un journal en ligne de renom, se voit sommé de choisir entre résistance ou compromission…

 

Présentation de Jo Busta Lally

 

S’il n’est aucune lecture capable de changer le monde, en lisant le roman de Zénon, « Fin de Règne », c’est notre regard lui-même qui en sera bouleversé, pour nous permettre à notre tour de transformer le cours des choses.

Tout ce qui était encore confus et obscur une heure seulement avant cette plongée dans l’imaginaire et l’irréel, devient clair, lumineux tant le propos y sonne juste, vrai et actuel.

Cette rencontre de papier prend forme et vie à mesure que l’histoire et les personnages nous entrainent dans une expérience si tangible que nous ne pouvons même plus douter qu’ils existent, et ce uniquement par la magie du verbe, des mots et la puissance de nos imaginaires.

Je vous laisse en découvrir l’extrait ci-dessous :

Lire la suite…

Source : https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/01/14/de-zenon-fin-de-regne-roman/

 

 

 

Et ce n’est pas fini :

 

RUSSIE – CHINE

 

Le Comité Valmy s’est fait l’écho de ceci dans sa rubrique « Point de vue ». Nous lui empruntons son article. 

 

Les Chinois pillent massivement le bois sibérien. La Russie laisse faire.

Poutine mis en accusation par un ex député : Vladimir Mourachov

Comité Valmy 11 janvier 2019

 

 

 

Lettre ouverte de Vladimir Mourachov,
retraité, ancien député à la Douma de Vladivostok,
à :
V.V. POUTINE, Président de la Fédération de Russie,
Ministère des ressources naturelles de la région de Transbaïkalie

 

Au nom de ses habitants, dont le revenu (de 58 à 223 euros par mois) est inférieur au minimum vital (soit 79 % la population selon les données officielles du 26.09.2017), j’accuse V. V. Poutine – président de la Fédération de Russie – de mener une politique contraire aux intérêts de l’État.

 

Au Président de la Fédération de Russie,
V. V. POUTINE

Vladimir Vladimirovitch, la Chine est en train de mener une politique d’expansion économique très agressive à l’intérieur des territoires russes de Sibérie et d’extrême orient. Il est particulièrement funeste de mener une politique accommodante avec un pays aussi perfide que la Chine.
A-t-on oublié la remise à la Chine de l’île Damansky, où des soldats et officiers russes, farouchement attaqués en 1969 par des militaires chinois, ont versé leur sang pour la Patrie ; la remise de l’île Tarabarov, une partie de l’île Grand Oussouryisky, une série d’îles près de Kabarovsk, qui appartenaient, selon l’opinion des savants, à la Russie en conformité de l’Accord de Pékin de 1860, ainsi que la remise de l’île Bolchoy sur la fleuve Argougne en région de Tchita.

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 Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article10788

 

 

 

 

Réflexion des Grosses Orchades sur ce qui précède, ou :

 

De la difficulté de se comporter en démocrates, au pouvoir et dans la « démos ».

 

À la lecture de ce qui précède, on se dit qu’il est bien difficile de gouverner, de vivre, voire de survivre en démocratie.

Que les griefs des habitants de la Sibérie confrontés à cette situation soient sérieux, on n’en doute pas une seconde.

Que cette situation soit le résultat de l’incurie ou de la mauvaise volonté du gouvernement de la Russie est possible mais n’est pas sûr.

Le cardinal de Richelieu nous a rappelé, tout récemment, que la politique était l’art de rendre possible ce qui était nécessaire, et que, souvent, ceux qui étaient les premiers bénéficiaires des difficiles décisions prises ne les comprenaient pas, ni ne les admettaient. Quelquefois. Pas toujours.

Mais comment juger, quand on est le nez sur une réalité ? Comment savoir quelles cartes les « responsables » ont eu en mains et comment ils les ont jouées ?

Le président de la Fédération de Russie est-il au courant de la situation ci-dessus décrite ? S’il ne l’est pas, il va l’être.

Dans le cas où il le soit, a-t-il pris lui-même les décisions qui ont plongé les Sibériens dans un tel bordel ?

Si oui, pouvait-il faire autrement ?

Que savons-nous et que savent les Sibériens du jeu global, international, dans lequel est plongée la Russie ? Que savons-nous des compromis que doivent faire de part et d’autre deux pays, alliés contre des dangers encore plus grands que la déforestation sauvage d’une région étendue d’un côté ou que la famine d’un grand nombre de ressortissants de l’autre ?

Bref, Vladimir Poutine et certains membres de son gouvernement ont-ils agi en se fichant du tiers et du quart ou ont-ils dû sacrifier la survie d’une région à celle de l’ensemble du territoire et ont-ils pris certaines décisions la mort dans l’âme parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire ?

Ou l’ont-ils fait avec désinvolture, parce qu’on ne peut pas satisfaire tout le monde et son père ?

La décision dont les conséquences sont si catastrophiques a-t-elle été prise par un sous-fifre, voire un corrompu sans conscience de ses devoirs, qui a ainsi abusé de la confiance de ses supérieurs ?

La réponse du ministère des Ressources naturelles est-elle de bonne foi ? Il semble qu’elle soit au moins incomplète.

Le public est, partout dans le monde, beaucoup plus au courant de la situation dans la forêt amazonienne : victime moribonde de la prédation sauvage tous azimuts. C’est – c’était – une région  très vaste. Elle n’est plus et ses habitants ont été passés à la trappe par tous les moyens possibles. La Sibérie aussi est une région très vaste. En danger de mort aussi. Reste à savoir si c’est par la volonté délibérée de Vladimir Poutine et du gouvernement russe de l’abandonner aux prédateurs ou par impossibilité de faire autrement sans mettre en danger toute la Fédération de Russie.

« Vous lui reprochez d’avoir gouverné par la persuasion » a dit Saint-Just de Robespierre, le 9 Thermidor. Il est en effet le seul à l’avoir jamais fait à ce point-là : tout expliquer, à tout le monde, au jour le jour, rendre compte de TOUT au dernier des citoyens, les traiter en adultes pour faire en sorte que tous, petit à petit, accèdent à la maturité y compris politique. C’est la manière de gouverner la plus difficile qui soit au monde. Nous ne sortirons pourtant de l’ornière où nous sommes qu’à ce prix-là.

Une chose est sûre : Vladimir Mourachov a fait doublement et de façon exemplaire son devoir d’ex-député, en alertant 1) la tête de son pays, 2) le reste du monde.

Si tous nos représentants pouvaient se conduire ainsi…

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 janvier 2019

 

 

À lire…

 

 

 

 

 

 

À LIRE…

 

sur

 

Le Blog de la Pensée Libre

 

N° 160 : Le désastre du « Printemps arabe » et la situation de la Syrie : Un bilan

 

La crise mondiale du socialisme a permis, entre autre, l’émergence de ‘l’islamisme’ comme courant censé promouvoir une alternative à l’ordre mondialisé injuste dans les pays situés à la jonction entre le monde développé et les pays de la périphérie du capitalisme, tous deux en crise sociale, économique et civilisationnelle profonde. Ce qui a débouché d’abord sur la Révolution islamique en Iran puis sur ledit ‘printemps arabe’. Dont on constate à l’heure actuelle les maigres résultats, qui sont pour le moins d’ailleurs contradictoires car comportant aussi d’énormes régressions sociales et mentales.

S’il est indispensable pour les progressistes ‘laïcs’ de faire le bilan de leurs succès mais surtout des causes de leurs échecs récents, il devient tout aussi indispensable aujourd’hui pour les musulmans, de foi comme de ‘culture’, de faire de même avec les mouvements ‘islamistes’. Dans les deux cas, ces courants n’ont pas su coopérer pour mettre à bas le système oppressif qu’ils condamnent et ils n’ont pas non plus été seuls en état de dépasser de façon réellement dynamique les blocages de leurs propres mentalités et structures sociales. De leur propre colonisabilité aussi. Cet article est donc d’abord un constat, puis un appel à la réflexion de la part des deux piliers qui se sont proclamés critiques envers l’ordre-désordre mondial dominant et qui sont aujourd’hui arrivés à nouveau à un carrefour devant les forcer soit à se régénérer par un bilan auto-critique soit à disparaître dans les poubelles de l’histoire.

La Rédaction

 

 

 

Le désastre du « Printemps arabe » et la situation de la Syrie : un bilan

 

Un bilan que doivent faire les Arabes, les musulmans et les démocrates patentés de droite ou de gauche

Bruno Drweski – Janvier 2019

 

Ce que tous les humains partagent au départ, c’est l’ethnocentrisme qui peut être tribal, national, culturel ou religieux (cultuel), et c’est le développement des idées universalistes dans le processus de progression humaine qui, dans ses diverses formes religieuses ou séculières, tend à faire disparaître les égocentrismes, individuels et collectifs. Ici donc1, le mot ‘islam’ peut être compris différemment. Il y a ‘l’islam primordial’ qui s’applique dans le Coran à toute la lignée des prophéties, et il y a ‘l’islam muhammadien’ qui est la forme qu’il a pris avec la dernière prophétie connue de l’histoire humaine. Entre ces deux notions d’ ‘islam’, on peut trouver aussi la notion israélite de ‘Peuple élu’ car ‘Lumières parmi les nations’ et de ‘religion noahique’ destinée à l’ensemble de l’humanité dans une perspective inclusiviste. Notion qui se trouve en fait à l’opposé de la vision exclusiviste et/ou dominatrice de ‘peuple élu’ par simple caprice divin, ce qu’on retrouve dans le judaïsme littéraliste et talmudiste et qui a produit indirectement le sionisme. On retrouve  des phénomènes comparables dans les interprétations réductrices du christianisme ou de l’islam ainsi que dans pratiquement toutes les autres religions. Par extension, on constate également le développement des mêmes tendances au sein des idéologies laïques ou immanentistes (‘athées’), quand certains de leurs porte-paroles détenant, ou croyant détenir, une partie de la vérité estiment qu’ils détiennent du coup en totalité les clefs de l’histoire et qu’ils représentent donc un courant qui aurait réponse à tout, ici, maintenant et pour toujours. Alors que leur interprétation ne représente en fait qu’une réduction de leur idéal au simple niveau qu’ils sont en état de saisir plus ou moins bien à un moment donné, dans un espace donné, dans un contexte donné. Ce comportement égocentrique et ethnocentrique peut donc aussi bien être observé au sein de toutes les Églises, de tous les cercles cultuels comme à l’intérieur d’un Parti-guide qui croit avoir maîtrisé pour toujours la ‘science’, que celle-ci soit formellement de nature théologique ou qu’on l’intitule ‘science de l’histoire’. C’est ainsi que le socialisme scientifique, le marxisme, a pu devenir pour certains une quasi-religion de remplacement alors que Marx n’a fait que développer une méthode scientifique d’analyse sociale et historique excluant les explications réductrices religieuses de son temps.

Chaque groupe, religieux mais aussi politique et idéologique, y compris ‘laïc’ et donc aussi ‘a-thée’, a en fait pour rôle, pour mission, s’il veut rassembler dans un but créatif, de rivaliser avec les autres dans une émulation progressiste en faveur d’un bien qui ne peut être que commun. A partir de ce constat, que l’histoire a démontré puisqu’aucun courant et aucune organisation religieuse, idéologique, politique, n’a jamais reçu pour l’éternité l’appui de Dieu ou de tous les humains, nous n’avons pas à juger les convictions intimes de chacun d’entre nous, en tant qu’individu ou en tant que groupe. Nous devons en revanche juger leurs comportements à un moment donné au regard des intérêts collectifs de l’humanité et de sa progression intellectuelle et éthique. Le reste n’est qu’une querelle théologique inutile, répétant des discussions sur ‘le sexe des anges’, ce qui vise en fait à diviser ce qui devrait s’unir. D’où la nécessité de porter toujours un regard privilégié sur les plus faibles, les plus pauvres, les plus exploités car c’est à cela qu’on reconnaît un courant social qui fait preuve de créativité et de fécondité. C’est sur ce terrain-là qu’on attend les musulmans, les chrétiens, les communistes, les israélites, les anarchistes, les bouddhistes et tous les autres êtres humains de conviction universaliste et internationaliste !

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Source : http://www.lapenseelibre.org/2019/01/n-160-le-desastre-du-printemps-arabe-et-la-situation-de-la-syrie-un-bilan.html

 

 

 

 

Pour les désastres, on a l’embarras du choix…

 

« Chaos total » au Brésil, où les gangs se déchaînent contre la répression déchaînée par Bolsonaro

 

Tyler Durden  – Zero Hedge9.1.2019

 

Le Brésil vient d’être balayé par une vague de violence, les gangs réagissant à la répression des crimes déclenchée par le président Jair Bolsonaro, qui implique la prise du pouvoir par l’armée dans les villes brésiliennes et l’ordre de « tirer pour tuer » donné aux escadrons de tireurs d’élite.

 

 

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/chaos-total-au-bresil/

 

 

 

 

« Nous ne prenons pas nos ordres de Bolton » : Le retrait des troupes US de Syrie a commencé

 

Tyler Durden Zero Hedge11.1.2019

 

 

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/nous-ne-prenons-pas-nos-ordres-de-bolton/

 

 

 

 

 

Erdogan à Trump : Quittez la Syrie avant que nous ne frappions

 

Tyler Durden  – Zero Hedge 11.1.2019

 

 

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/erdogan-a-trump/

 

 

 

 

 

Chronique des pauvres gens qui croient qu’ils peuvent penser ce qu’ils veulent

 

Convient-il de se justifier quand on est accusé de quoi que ce soit par des gens qui devraient se cacher ?

 

Annie Lacroix-Riz rouge-brunisée par la CGT et une association juive

 

Réponse à une attaque inqualifiable de la direction de la CGT

par Annie Lacroix-Riz,

professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris VII.

 

 

 

 

Le Pecq, le 10 janvier 2019

J’ai été avisée, le 9 janvier 2019 d’une attaque nominale lancée contre moi par une fiche anonyme, à l’en-tête officiel de la CGT, intitulée Fiche n° 17 / Extrême droite et médias — Campagne contre l’extrême droite. Extrême droite et médias (texte ci-joint).

À la fin d’un paragraphe intitulé « Plusieurs exemples de publications liées à l’extrême droite », je suis ainsi désignée, pour avoir été interviewée ‑‑ comme mon excellente et vaillante collègue belge Anne Morelli, qui a lutté contre les guerres impérialistes contre la Yougoslavie et l’Irak et s’est rendue sur place en pleins bombardements ‑‑ par « Béatrice Pignède, qui a travaillé pendant quinze ans pour la télévision (France 3, Arte) avant de se rapprocher de Soral, Dieudonné et Thierry Meyssan, auteur d’un livre complotiste sur le 11 septembre et lui aussi favorable à la liberté d’expression des négationnistes. En 2004 elle réalise un documentaire, “Propagande de guerre, propagande de paix”, où interviennent notamment Annie Lacroix-Riz et Jean Bricmont. Tous deux naviguent dans des mouvances conspirationnistes et ont participé en 2005 à la conférence anti-impérialiste « Axis for Peace » organisée par Thierry Meyssan. »

Notons que même Wikipédia (voir ci-dessous) rend compte de façon factuelle de ce documentaire de 2004 de Béatrice Pignède, décédée en 2015, dans les termes suivants : « Son documentaire Propagande de guerre, propagande de paix en 2004 fait intervenir notamment deux historiennes Anne Morelli et Annie Lacroix-Riz, comparant les thèmes de propagande lors de la guerre en Irak avec ceux développées lors d’autres conflits. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9atrice_Pign%C3%A8de ) Naturellement, je n’ai rien à retrancher de ce que j’ai déclaré dans cette interview, et je ne suis responsable à aucun titre de l’évolution politique de cette journaliste, qui avait été exclue de la télévision pour esprit critique, que je ne connaissais que comme telle, et que je n’ai pas revue depuis 2005.

Le document accusateur de la CGT semble avoir été établi à l’usage de la formation de ses cadres, supposés conduire, grâce aux préceptes ainsi dispensés, une efficace lutte idéologique « contre l’extrême droite ».

Je serais donc « rouge brune », ainsi qu’il ressort de mon compagnonnage de septembre 2018 avec nombre d’amis et camarades qui sont l’honneur du mouvement ouvrier et des intellectuels progressistes ? https://www.youtube.com/watch?v=CRvwFM8A1-4

 

L’amalgame

Le texte de la CGT est inspiré par le même esprit de terrorisme intellectuel que celui du Decodex du Monde, des Check News (en anglais, naturellement, langue maternelle des intéressés) de Libération et de leurs surgeons multiples de divers organes de « grande presse ». Il fleure également bon,

‑‑ d’une part, la détestable fiche Wikipédia, cas fréquent, la mienne comprise (voir lien ci-dessus), rédigée par des scripteurs d’extrême droite. Ceux-ci ont définitivement interdit de séjour tout « discutant » de bonne foi qui osait contester ma mutation en fascisto-négationniste (les amateurs de « discussion » sur ce site peuvent essayer de contester le contenu de ma fiche, ils en comprendront d’emblée les méthodes), et,

‑‑ d’autre part, la littérature de la mouvance prétendument « antifasciste ». Mouvance extrêmement hétéroclite, puisque s’y retrouvent des conservateurs ou réactionnaires de la « Nouvelle » ou de l’« Ancienne » droite, tel Pierre-André Taguieff, aux côtés de  membres du parti socialiste ou directement utilisés par ses organisations, tel Rudy Reichstadt, « lancé » par le ministère de l’éducation nationale sous la présidence Hollande, et qui a déjà mené contre moi une campagne ignominieuse me taxant de « conspirationniste », au motif que j’aurais inventé une « synarchie » qui n’existe pas, comme l’écrit mon collègue Olivier Dard, professeur à Paris 4, et conférencier favori de l’Action française (voir le document ci-joint « Lettre ouverte à mes amis de l’UJRE sur une curieuse invitation, samedi 10 mars 2018 »).

Je signale pour mémoire que la « fiche n°17 » fustige Maurras, « Maître » dont Olivier Dard vante les mérites en tout lieu, manifestement sans choquer l’historiographie dominante issue de l’Institut d’études politiques, qui a cautionné sa fiche de commémoration du centenaire de Maurras et a été fort fâchée de la renonciation à la publication, devant l’ampleur du scandale. Mes camarades du PRCF savent d’ailleurs que cet universitaire avait été invité (mais pas moi) il y a quelques mois à Montreuil, municipalité dirigée par le PCF, à un « débat » sur l’extrême droite, à laquelle il appartient : c’est un Montreuillois qui m’en a informée, information qui nous a permis de réagir à cette invitation unilatérale.

L’épisode de la tentative de commémoration de Maurras est conté ici : « Apparences et réalités de la commémoration de Charles Maurras », paru les 15-17 mai 2018 sur le site Lescrises.fr, https://www.les-crises.fr/de-charles-maurras-a-son-biographe-olivier-dard/

https://www.les-crises.fr/apparences-et-realites-de-la-commemoration-de-charles-maurras-2e-partie-une-commemoration-celebration-par-un-biographe-faisant-lunanimite-des-historiens-du-consensus/

https://www.les-crises.fr/de-lurgence-de-la-reedition-des-collabos-au-role-du-haut-comite-aux-commemorations-nationales-de-2011-a-2018/

La littérature qui me qualifie de « rouge brune », à l’exemple de la « fiche n° 17 » de la CGT, est toujours caractérisée par l’amalgame entre, d’une part, la droite et l’extrême droite, et, d’autre part, la vraie « gauche », c’est-à-dire celle qui se bat pour la suppression du capitalisme, but officiel initial, à ma connaissance, de la CGT, longtemps maintenu. La fraction « européiste » de la Confédération ne supporte plus la gauche qui récuse l’orientation de la Confédération européenne des syndicats, à laquelle elle appartient depuis l’ère Thibault. Elle juge aussi intolérable la mise en cause de l’orientation « occidentale », adhésion à l’OTAN incluse, qui viole pareillement toutes les traditions de lutte et d’analyse de la CGT-CGTU.

Il s’agit du même amalgame que celui qui a eu cours dans l’entre-deux-guerres, et qui a conduit ses initiateurs à la collaboration (de classe puis tout court), alors que ses victimes ont compté parmi les héros, français et étrangers, de la Résistance : je renvoie pour cette comparaison à mon ouvrage De Munich à Vichy, l’assassinat de la 3e République, 1938-1940, Paris, Armand Colin, 2008, 408 p., et à la contribution « La défaite de 1940 : l’interprétation de Marc Bloch et ses suites », au colloque Marc Bloch, Rouen, 8-10 février 2012 ». Cette dernière figure dans le récent ouvrage de 2015, Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants, 1939-1949, Montreuil, Le Temps des cerises, 2015, 250 p., épuisé, mais qui sera réédité chez Delga. Ces travaux montrent, pièces d’archives à l’appui, l’opposition entre syndicalisme de lutte et syndicalisme de collaboration de classe, opposition particulièrement nette à la fin des années 1930 préludant à la guerre générale.

 

La russophobie

Notons avec intérêt que la CGT, dans ses documents de « formation » des cadres, désigne à la vindicte les ennemis russes de la France ‑‑ ce qui nous ramène au temps où René Belin, second de Jouhaux et promis à sa succession, et futur « ministre du Travail et de la Production industrielle » dissolvant la CGT par décret, le 10 novembre 1940, hurlait « Sus aux Russes » et « À bas les Sénégalais de Staline » avec les siens. Ceux-ci le suivirent sous l’Occupation et bénéficièrent d’énormes prébendes étatiques et patronales après l’abrogation de la CGT (voir mes ouvrages Industriels et banquiers français sous l’Occupation, Paris, Armand Colin, 2013, 816 p., et Les élites françaises, 1940-1944. De la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine, Paris, Dunod-Armand Colin, 2016, 496 p., index Belin).

 La Russie de Poutine offrirait l’exemple-type de la distribution d’argent étranger irriguant une information malhonnête et tronquée. La CGT n’a, à ma connaissance, jamais protesté contre ce qui caractérise l’information d’aujourd’hui, c’est-à-dire la gigantesque influence, financière et idéologique, dont disposent les États-Unis et toutes les institutions qu’ils contrôlent pour corrompre l’information en général et nos « élites » journalistiques en particulier. Il est parmi elle nombre de spécimens des French-American Young Leaders, qui ont remplacé la grossière propagande de Guerre froide d’après-guerre du Reader’s Digest par une intoxication « française » à flots continus. Ne manquez pas, je vous prie, d’en consulter la liste instructive, https://frenchamerican.org/young-leaders/earlier-classes/

Alors, par exemple, je suis également nazie parce que j’ai été accueillie plusieurs fois sur le site Les.crises, dont le responsable, Olivier Berruyer, est harcelé par les chouchous des médias – telle Cécile Vaissié, dont l’ahurissant ouvrage Les réseaux de Poutine en France (2016), a bénéficié d’un écho énorme, de la gauche « Médiapart » à l’extrême droite ‑‑ et qui est accusé par ces mêmes médias de répandre des « fausses nouvelles » (Fake News, c’est mieux) et de se soumettre aux diktats d’un Poutine prêt à fondre sur la France?

Alors, par exemple, je suis également nazie parce que, jamais invitée sur le service public de télévision quand Frédéric Taddeï y animait une émission, j’ai été invitée par lui à participer à une émission de « débat » (d’indéniable débat) sur l’extrême droite, sur RT, le 17 octobre 2017 : https://francais.rt.com/magazines/interdit-d-interdire/54680-interdit-dinterdire-montee-nationalismes-droites-extremes-retour-annees-30; https://www.youtube.com/watch?v=Csu-lbTum8k . J’y ai figuré aux côtés de Thomas Guénolé, aujourd’hui traité par LREM en délinquant, https://francais.rt.com/france/57708-il-y-a-pire-que-ceux-qui-tabassent-aurore-berge-saisit-justice-contre-cadres-insoumis ? Après la saisie gouvernementale de tous fichiers et adresses de LFI, démarche exorbitante des droits et libertés des citoyens qu’on avait peu vue mise en œuvre depuis la répression anticommuniste 1° de 1939-1940, sous la pression explicite de Berlin (voir De Munich à Vichy) et 2° des années 1950, sous la pression explicite de Washington, on passe à la case prison pour subversion? Avec les approbations et encouragements de la CGT contre ces « rouges-bruns »? J’assure ce politiste de toute ma solidarité.

Je profite aussi de l’occasion pour rendre hommage au grand politiste-historien progressiste américain, William Blum, ancien du Département d’État et honnête homme, qui a, à partir de 1967, mis sa vie (en ruinant sa carrière) au service de la vérité sur l’impérialisme américain, et qui vient de mourir. Je recommande vivement à mes correspondants la lecture des Guerres scélérates, Lyon, Parangon,‎ 2004 (Killing Hope: U.S. Military and CIA interventions since World War II, Monroe, Maine, Common Courage Press, 2003, édition complétée de son ouvrage essentiel, The CIA: A Forgotten History, Londres et New Jersey, Zed Books, 1986). Ils connaîtront ainsi mieux le principal corrupteur de la planète de l’après-Deuxième Guerre mondiale. Rouge-brun, aussi, feu William Blum?

Mon éditeur, ami et camarade Aymeric Monville serait aussi un « rouge-brun » pour avoir sur RT Royaume-Uni exposé clairement et honnêtement depuis octobre 2018 la transformation du présent régime en dictature de droite, puis les développements du mouvement social en cours ? Qu’il soit également assuré de mon soutien : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/giletsjaunes-notre-camarade-aymeric-monville-explique-la-situation-sur-russia-today-international/

https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/video-prcf-russia-today-francais-attaches-aux-refus-de-lamericanisation-aymeric-monville/

https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/le-bilan-de-lannee-macronique-par-a-monville-et-rt-video/

 

Historienne marxiste et communiste 

 

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-cgt-et-lujre-sont-dans-un-bateau/

 

 

 

 

L’occasion nous paraît bonne de publier ici la vidéo de l’intervention d’Annie Lacroix-Riz au Colloque Henri Guillemin 2018, qui était consacré à :

 

 

« Pétain, montée du fascisme, débâcle de 40, collaboration. »

 

 

 

 

 

 

 

Ceux qu’intéresse la question peuvent voir ici les autres interventions au même colloque (il faut descendre tout en bas) :

 

http://www.henriguillemin.org/

 

 

 

 

Il y en a d’autres qui se font stigmatiser, voire foutre au gnouf,  par les vessies se prenant pour des lanternes. Ce ne sont pas des historiens au parcours prestigieux, mais les ennemis des peuples se trompent rarement de cible

 

ou

 

CAGNOTTE LEETCHI : SUITE ET PAS FIN…

 

Affaire Leetchi-Dettinger : une cagnotte pour Schiappa !

 

Les approximations de la secrétaire d’État font faire à Leetchi n’importe quoi

Régis de Castelnau – Vu du droit  –  9.1.2019

via Causeur

 

 

 

Sous la pression du gouvernement, incarné par Marlène Schiappa, la société Leetchi a fermé la cagnotte ouverte en soutien au boxeur Christophe Dettinger, accusé d’avoir fait preuve de violence à l’égard d’un policier. Déboussolé par les imprécations de la secrétaire d’Etat, l’organisme semble même avoir contrevenu à ses propres règles…

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Url de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/affaire-leetchi-dettinger/

 

 

 

 

 

Cagnotte Leetchi en soutien aux policiers : d’étranges donateurs nocturnes et insomniaques

 

Chroniques du Yéti – Le Grand Soir 10.1.2019

 

 

 

 

Pour contrer la caisse de soutien Leetchi des Gilets jaunes au boxeur Christophe Dettinger, Renaud Muselier (LR) a cru bon d’organiser une caisse similaire, toujours chez Leetchi, de « soutien aux forces de l’ordre ». Or d’étranges évènements ont agité cette cagnotte la nuit dernière.

Dans l’après-midi du 9 janvier, le montant total de cette caisse s’élevait aux alentours de 185.000 euros (NB : je n’ai plus les sommes exactes, mais la moyenne par donateur des versements effectués figure encore sur la calculette de mon smartphone : 27,21 euros).

Dans la nuit du 9 au 10 janvier, un afflux considérable de donateurs, sans doute insomniaques, afflua sur le compte. Réveillé par un message privé Facebook (ding !), je notais en rafraîchissant périodiquement l’écran du site Leetchi :

  • à 4h27, 27.928 donateurs avaient donné 762.864,82 euros ;
  • à 4h29, 28.358 donateurs avaient donné 775.076,95 euros ;
  • à 4h44, 28.527 donateurs avaient donné 780.114,76 euros ;

Stupéfait, non seulement par le nombre de ces donateurs nocturnes, mais aussi par le fait que ceux-là libellaient leurs dons en centimes (notez ci-dessus le 82, puis 95, puis 76 centimes consécutifs), je descendis ouvrir mon ordinateur pour faire quelques copies d’écran justifiant mes affirmations :

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Source : https://www.legrandsoir.info/cagnotte-leetchi-en-soutien-aux-policiers-d-etranges-donateurs-nocturnes-et-insomniaques.html

 

 

 

 

 

 

 Faut-il que les gilets jaunes, la police ou l’armée tirent sur Luc Ferry ?

 

Maxime VIVAS  – LGS – 9.1.2019

 

 

Luc Ferry est agrégé de philosophie, docteur d’État en sciences politiques, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche. Rien que ça ! Il est l’auteur de nombreux ouvrages philosophiques et chroniqueur au Figaro et à Radio Classique.

Ce n’est donc pas un sous-développé du bulbe comme Aurore Bergé, Eric Brunet, ou Pierre Haski (j’en ai d’autres, mais…).
– Sur Radio Classique, il a déclaré, le 7 janvier 2019, que les policiers devaient se servir «  de leurs armes, une bonne fois » contre les « salopards d’extrême gauche et d’extrême droite ou des quartiers ». Et comme il a eu peur que cela ne suffise pas, il a appuyé : « On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies. »

Sans même avoir fait une année de philo et un mois à Sciences po, chacun comprend qu’il demande que les policiers, épaulés par l’armée, tirent sur la foule des gilets jaunes. Car, il est évidemment impossible, avant de tirer, de trier entre les idées des manifestants et leur lieu de vie. Impossible de distinguer les gilets jaunes venus pour casser (une infime minorité) et ceux qui s’enragent soudain (comme le boxeur Cristophe Dettinger) au spectacle d’une violence aveugle, déclenchée délibérément par les forces du désordre.

Pour avoir manifesté les samedis à Toulouse, je puis témoigner d’une chose nouvelle et que je ne pouvais imaginer, moi qui arpente le bitume sous banderoles depuis si longtemps : il est désormais impossible d’aller manifester sans être, à un moment, obligé de courir devant les keufs et de respirer des gaz lacrymogènes.

Un excité leur balance une bouteille de bière ? Ils canardent en retour la manifestation d’une pluie de grenades. La riposte est toujours volontairement disproportionnée. Ils sont sûrs de l’impunité. Ils sont couverts et encouragés.
– « On peut cogner, chef ? ».

– « Mais bien sûr, imbécile, qu’est-ce que tu attends, un ordre écrit de Castagnette ? ».

Personne ne leur balance quoi que ce soit ? Immense frustration ! L’ordre est alors donné de scinder le cortège, de le faire s’égailler dans plusieurs rue et quartiers pour de meilleurs images de foules clairsemées. Les grenades explosent, les vauriens en civil de la BAC cognent au petit bonheur la chance, jettent à terre, ligotent dans le dos avec des Serflex, un genou sur la tête de la victime. Ils l’embarquent en la traînant comme un sac de patates, accélérant le mouvement par des coups de pieds pour lesquels ils n’auront jamais des comptes à rendre (croient-ils. Attendez, mes bonhommes…) et ils déposent plainte au commissariat pour outrage parce que l’innocent a répondu « Ta gueule ! » à « Bougnoul, crouille, Kirikou, enculé de ta vieille pute de mère, je me fais sucer par ta salope de sœur ».

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Source : https://www.legrandsoir.info/faut-il-que-les-gilets-jaunes-la-police-ou-l-armee-tirent-sur-luc-ferry.html

 

 

 

 

9e round en Macronie :

 

 

 

+40% de participation ce samedi, sur l’ensemble du territoire, suite à une Nième réflexion pleine de tact de l’attiseur-en-chef.

On se perd en conjectures sur ce qui l’empêche d’imiter tout à fait son collègue Bolsonaro. La peur du qu’en dira-t-on ? Quand même pas ?…

 

 

 

 

 

À suivre…

 

 

Mis en ligne le 13 janvier 2019