Des factions soutenues par la Turquie bloquent un convoi d’aide en provenance de la région kurde de Syrie.

 

Une livraison humanitaire de carburant s’est remise en route vers le territoire contrôlé par le gouvernement, en provenance de l’AANES, après qu’un bref différend entre Damas et les Kurdes ait été résolu.

 

 

News Desk – The Cradle – 17.2.2023

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

(Photo : Hawar News Agency)

 

 

 

L’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES), dirigée par les Kurdes, a annoncé le 16 février le retrait d’un convoi d’aide qui, depuis plus d’une semaine, était bloqué au poste frontière d’Umm Jloud qui relie les zones de l’AANES à celles de l’opposition soutenue par la Turquie.

 

Le convoi d’aide, envoyé par l’administration kurde dans les zones d’influence turque, est bloqué au point de passage d’Umm Jloud depuis le 8 février, en raison de l’absence d’approbation de son entrée par les factions militantes. Le convoi est composé de 30 camions-citernes de carburant.

 

« Malheureusement, après le passage de plus de sept jours depuis le rejet de notre aide aux personnes touchées par le tremblement de terre, nous allons retirer le convoi qui attendait au passage d’Umm Jloud et qui était prêt à entrer dans les zones touchées du nord-ouest de la Syrie », a déclaré dans un communiqué Sadiq Muhammad al-Khalaf, coprésident de la direction du carburant au sein de l’AANES.

 

 « Le convoi a dû battre en retraite en raison de l’insistance de la Turquie et de ses mercenaires à politiser les questions humanitaires aux dépens des victimes sans défense », a-t-il ajouté.

 

L’opposition extrémiste a une longue histoire de vol ou de détournement de l’aide humanitaire. Depuis le tremblement de terre, Hayat Tahrir al-Sham (HTS) et les factions soutenues par la Turquie ont fortement politisé les efforts de secours à leur profit.

 

Le 17 février, le quotidien libanais Al-Akhbar a rapporté qu’au même moment, un conflit avait éclaté entre Damas et les autorités kurdes après l’envoi d’un convoi d’aide par l’AANES. Ce convoi, composé de 100 camions-citernes, était destiné au territoire d’Alep contrôlé par le gouvernement, mais il a été bloqué pendant plusieurs jours au point de passage d’Al-Tahya.

 

Selon le journal, l’AANES et les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) avaient insisté pour que la distribution de l’aide soit limitée aux quartiers d’Alep à majorité kurde d’Ashrafieh et de Sheikh Maqsoud, qui, selon les sources, sont les quartiers les moins touchés du gouvernorat. Toutefois, après que le différend ait été résolu et que l’AANES ait « annulé ses conditions », il a été convenu que 40 camions-citernes seraient envoyés à Sheikh Maqsoud et Ashrafieh, tandis que 60 seraient répartis entre les autres quartiers d’Alep. Les 100 camions-citernes sont entrés dans le territoire tenu par le gouvernement le 15 février.

 

Les sources d’Al-Akhbar ont accusé l’AANES et les SDF de « retarder l’entrée de ce convoi » jusqu’à ce que la « position américaine » concernant ce mouvement soit claire.

 

« Ils n’ont été autorisés à entrer qu’après que les Américains aient déclaré qu’ils ne s’opposaient pas à l’arrivée de l’aide (…) aux différentes régions de Syrie », ont ajouté les mêmes sources.

 

Source : Turkish-backed factions block aid convoy sent from Syria’s Kurdish region (thecradle.co)

 

 

 

 

C’est clair comme de l’eau de vaisselle.

On croyait pourtant que les négociations entre les sécessionistes Kurdes et Bachar al-Assad, en vue de leur réintégration au bercail national, étaient en bonne voie quand les tremblements de terre se sont produits.

Mais, depuis le Docteur Faust et Méphistophélès, on sait que tout pacte avec le diable est voué à finir mal, et il est clair que, quand on parle de Daech, d’Al Qaeda ou des Kurdes, on parle des USA, quelqu’envie qu’ils puissent avoir de s’en détacher.

 

 

 

 

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Février 2023