Requiem pour un empire

 

Strategika 51 – 31.5.2020

 

 

 

 

Non, ce n’est pas Benghazi en Cyrénaïque mais Houston, au Texas. La révolte américaine est un double débordement : D’abord, une extension de la lutte souterraine et tenace déchirant des factions de l’État profond US, lutte à laquelle se sont joints les cercles dirigeants d’autres pays alliés. C’est aussi l’expression d’un ras-le-bol d’une société disloquée, divisée et profondément inégalitaire, terrain de jeu d’un nombre infini d’expérimentations et de manipulations pour préserver le privilège des élites.

 

 

 

 

La manipulation y fonctionne à plein régime. Les fameux hommes vêtus de noir ou de capuches mènent la casse et orientent le pillage. Ce ne sont pas des manifestants mais des groupes organisés, structurés, agissant selon un agenda bien établi, et toujours déguisés. Leur objectif apparent est de semer le chaos.

 

 

 

 

Ces groupes ne sont pas neutres. Ils appartiennent à une faction du pouvoir US. La célérité avec laquelle la devanture de la chaîne de propagande CNN à été remise en état à Atlanta en dit long sur les véritables instigateurs des troubles sociaux aux États-Unis. Ce n’est pas le cas des biens et des commerces du reste de la population. Comme en Libye, en Syrie ou en Ukraine, des agents masqués orientent la violence ou l’exacerbent. Ces agents provocateurs sont derrière les ANTIFA, sont parmi ce que l’on appelle les suprémacistes aryens, sont aux côtés des organisations noires, collectent du renseignement pour des agences fédérales, et certains de ses membres sont envoyés pour organiser et financer les organisations islamistes au Moyen-Orient ou radicales en Ukraine et en Géorgie et partout ailleurs en Eurasie. Ce sont les chiens de l’enfer. Les chiens des « élites » dominantes tapies dans l’ombre.

 

 

 

 

C’est l’État totalitaire créé par la dynastie corrompue et criminelle des Bush et les criminels de guerre Obama et Biden. Presque deux décennies de guerres injustes contre des pays désarmés et très pauvres, une croissance économique au ralenti en dépit du trafic de stupéfiants organisé par des centaines de sociétés-écrans de la CIA en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie, une hausse scandaleuse de l’assurance-santé, des dizaines de fusillades et de tueries de masse exploitées par des médias aux ordres, l’exacerbation des relations entre les minorités et la division à l’infini de la société par l’invention de nouvelles catégories, la division ou plutôt la guerre contre la famille, contre l’homme, contre toute relation sociale saine et pour couronner ce chef d’œuvre du chaos, la création de Daech ou État Islamique EI ou IS pour continuer la grosse supercherie de la guerre sans fin contre le pseudo-terrorisme, un fonds de commerce inépuisable pour les « élites » et en même temps un justificatif pour les colonies en Palestine, et quand l’opinion occidentale a commencé à se réveiller un peu, la création des ANTIFA et des casseurs, suivant le modèle des agents ayant infiltré depuis longtemps les cercles de l’extrême droite européenne.

C’est une guerre. Une véritable guerre. Ce qui se passe aux États-Unis nous concerne tous parce que nous subissons et subirons les répercussions de cette lutte à mort entre les factions de l’empire. Ils nous ont tous confinés sous un très fallacieux prétexte fondé sur une grossière manipulation autour d’un vecteur biologique qui a roulé les meilleurs médecins au monde dans la farine. L’opération de guerre psychologique COVID-19 [c’est nous qui soulignons, NdGO] fait partie intégrante de la guerre mondiale en cours et s’inscrit dans le sillage des révolutions colorées, du Printemps Arabe et des grandes manipulations de type 11 septembre. Elle constitue surtout un épisode paroxystique de la lutte entre deux factions mondiales.

 

 

Des ANTIFA de la CIA entraînant des séparatistes des YPG en Syrie

 

 

L’un des objectifs de cette guerre est la destitution, la démission ou l’élimination de Donald Trump, une des options prioritaires après l’épisode Epstein et la mise à nu de l’extrême corruption et la perversion sans limites des élites dirigeantes. L’opération COVID-19 est un échec complet et remet en cause la pertinence de la médecine actuelle, un sujet qu’il faudra aborder avec courage dans l’avenir, il restait le terreau fertile des fractures sociales aux États-Unis, un pays socialement détruit par l’ultra-libéralisme ou plutôt la prédation économique, la violence et le racisme.

En désignant les ANTIFA comme une organisation terroriste non domestique et donc mondiale, l’administration Trump prend un risque majeur car les ANTIFA ne sont pas une organisation centralisée ou nationale, c’est une nébuleuse de groupes sans véritable leaders, financée par de puissants mécènes cachés. Il n’y a pas que le milliardaire hongrois Soros qui finance la casse : il s’agit de dizaines d’auto-proclamés philanthropes, tous milliardaires et adhérant sans réserve au sionisme international. Ce sont les mêmes financiers du LIKOUD qui donnent d’une main des fonds aux ANTIFA sous le label de l’extrême-gauche tout en finançant de l’autre main les partis de l’extrême-droite. C’est une stratégie aussi vieille que celle qui a déterminé en coulisse la bataille de Waterloo en 1815.

Tout cela ne justifie en rien l’extrême violence multiforme que subissent les populations afro-americaines ou encore la violence disproportionnée de certains éléments de la police souffrant de graves troubles psychiatriques et de pulsions criminelles. Le recrutement de vétérans ayant commis de très graves crimes de guerre contre des civils en Afghanistan, en Irak et ailleurs a aggravé le phénomène de la violence policière aux États-Unis. La légitime colère de la population contre cette violence policière est actuellement exploitée par l’État profond US et ses bras armés, pour emporter la lutte et rétablir leur pouvoir totalitaire au langage contrôlé. Donald Trump a beau avoir fait des courbettes à n’en plus finir à Israël et ses soutiens, menacer le Venezuela et l’Iran, critiquer en permanence la Chine en la désignant comme l’ennemi à abattre, cela ne lui épargnera pas une guerre civile en plein Washington D.C. et jusqu’aux rives du Potomac. Ce scénario est d’autant plus plausible que le clivage qui s’est créé entre la base électorale de Trump et ses adversaires revêt une dimension idéologique plus marquée que l’hostilité entre les Nazis et les Soviétiques durant la seconde guerre mondiale.

 

 

 

 

 

 

On remarquera que ces messieurs ont détourné une oeuvre antisioniste de Banksys pour recruter leurs mercenaires. Où il y a de la gêne…

 

 

Dans un monde où le chômage de masse sera la norme pour très longtemps, le mercenariat est une valeur sûre et montante.

L’opération du COVID-19 est une grosse supercherie qui ne dupe plus personne. La manipulation a atteint un niveau extrêmement élevé. Nous avons tous été manipulés par des statistiques sur un nouveau virus de la famille des Coronaviridae et par-dessus tout par une présentation orientée de statistiques relatives à la mort, que les sociétés occidentales ont complètement décidé d’ignorer. Le COVID-19 n’est qu’une séquelle du Grand Jeu en cours. Ce Grand Jeu qui a été déraillé en Syrie ou au Levant.

En 2021, tout porte à croire que cette guerre mondiale hybride de haut vol continuera avec d’autres innovations qui impliqueront des attaques cybernétiques visant les réseaux électriques nationaux ou transnationaux, l’interruption du réseau internet ou le lancement d’autres attaques biologiques et chimiques. Ce qui est certain pour le moment, c’est que la reprise des essais nucléaires par les États-Unis est inévitable, mettant fin à un moratoire et au dernier dispositif du désarmement nucléaire. Mais ce sera trop tard, car la Chine et la Russie ont saisi le degré de la menace inhérente à la chute de l’empire en provenance d’« élites » sans nom, et elles se préparent au pire des scénarios possibles.

Comme dans toute guerre, les populations seront les seules à souffrir d’un basculement inédit de l’axe du monde.

Source : https://strategika51.org/2020/05/31/requiem-pour-un-empire/

 

 

 

 

 

On pinaille, mais…

 

« C’est l’État totalitaire créé par la dynastie corrompue et criminelle des Bush et les criminels de guerre Obama et Biden. Presque deux décennies de guerres injustes contre des pays désarmés et très pauvres…»  

 

Euh… Et Franklin D. Rossevelt (dont L.-F. Céline écrivait en 1937 qu’il « voulait la guerre » et qu’il l’aurait) ? Et Harry Truman ? Et Dwight D. Eisenhower ? Et Richard Nixon ? Et Lyndon B. Johnson ? Et Ronald Reagan ? N’y sont pour rien ? N’ont pas tous fait des guerres injustes contre des pays désarmés et très pauvres ?

 

 

« … le clivage qui s’est créé entre la base électorale de Trump et ses adversaires revêt une dimension idéologique plus marquée que l’hostilité entre les Nazis et les Soviétiques durant la seconde guerre mondiale. »

 

On laisse à Strategika51 la paternité de cette affirmation discutable, dans la mesure où les groupes qui s’affrontent aux USA n’ont, pour la plupart et quels qu’ils soient, de haut en bas, absolument aucune base idéologique, même nazie !

 

 

 

 

 

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Juin 2020