LA CHINE SANS OEILLÈRES

 

Et autres nouvelles d’ici et d’ailleurs

 

 

 

 

Les Chinois regardent loin devant tandis que nous subissons la dictature du court terme.

 

La Chine sans œillères

 

Bruno GUIGUE – L.G.S.  13.2.2019

 

 

 

 

À entendre l’avalanche de mensonges déversée sur ce grand pays par les médias occidentaux, on finit par se poser la question : peut-on encore considérer la Chine sans œillères ni préjugés, sans concession ni malveillance, en la regardant telle qu’elle est et non telle qu’on voudrait qu’elle fût ?

Dès qu’ils daignent en parler, nos médias la décrivent en des termes qui oscillent toujours entre la crainte et le mépris. Assoiffée de richesses, jetant ses tentacules sur la planète, trompant son monde en affichant un pacifisme de façade, d’une brutalité sourde qu’on soupçonne, prête à exploser, derrière les faux-semblants d’un discours lénifiant, la Chine serait comme l’ogre de la fable qui finira, un beau matin, par manger les petits enfants. L’imagerie coloniale la représentait au XIXème siècle sous les traits d’une cruauté raffinée, mais ce raffinement n’est plus de mise. A croire nos éditorialistes et nos experts, la Chine nouvelle n’enrobe plus ses appétits voraces de ces raffinements surannés. Ce qu’elle veut, c’est « dominer le monde », tout simplement. Appelée à devenir la première puissance économique mondiale, elle réclame sa part d’hégémonie planétaire, elle revendique la première place sur le podium. Mais elle veut surtout, nous dit-on, imposer son modèle, promouvoir ses valeurs, s’ériger en exemple destiné à l’imitation des nations.

Cette vision d’une Chine conquérante et prosélyte est d’autant plus surréaliste que les Chinois font exactement le contraire. Persuadés que leur système est unique, ils ne cherchent à convertir personne. Qu’ils exportent des marchandises, achètent des terrains ou construisent des ponts à l’étranger, ils défendent évidemment leurs intérêts. Mais leur ambition n’est pas de repeindre le monde aux couleurs de la Chine. A choisir, ils préféreraient sans doute qu’on ne les imite pas, car chaque peuple doit trouver sa voie par lui-même, quitte à commettre ces erreurs de parcours sans lesquelles aucune réussite n’est méritoire. Comme le disent si bien les spécialistes de la langue chinoise – qui, eux, connaissent bien leur sujet – la pensée chinoise est empirique et pragmatique. Elle affronte les faits, elle en subit les corrections successives et poursuit son avancée tant bien que mal. Réticente aux idées abstraites, elle admet volontiers qu’il n’y a pas de recette toute faite. C’est pourquoi il faut renoncer à l’idée que les Chinois cherchent à diffuser leur modèle et cesser de prêter à ce grand pays des rêves de conquête qui n’existent que dans l’imagination de ses détracteurs. Mais nos experts patentés ne l’entendent pas de cette oreille. Concluant une émission de C dans l’Air dont le titre est déjà tout un programme (« Qui peut arrêter la Chine ? »), Valérie Niquet, chercheuse à la Fondation de la recherche stratégique, opposait en ces termes le modèle européen et le modèle chinois : « La Chine, c’est l’anti-Europe, par exemple. Nous, on tente de surmonter ce qui faisait les relations internationales du passé, le conflit, l’usage de la force pour régler les tensions. La Chine, elle, s’en tient aux comportements du XIXème siècle ».

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Source : https://www.legrandsoir.info/la-chine-sans-oeilleres.html

 

 

 

 

Pendant qu’on y est, tiens, les livres se moquent des dates :

 

 

 

 

Malgré leurs yeux en meurtrières horizontales de châteaux-forts ou de lamelles de persiennes subrepticement écartées…

 

Les Chinois sont des hommes comme les autres

Maxime VIVAS  – L.G.S. 15.11.2012

 

 

 

Zheng Ruolin (Ruolin est le prénom) publie chez Denoël un livre délicieux et malicieux : « Les Chinois sont des hommes comme les autres ».

L’auteur vit en France depuis une vingtaine d’années. Son père, récemment décédé, était un intellectuel Chinois célèbre dans son pays et un traducteur d’auteurs français (dont Balzac). Il avait subi la rigueur de la terrible époque de la Révolution culturelle à l’époque de Mao.

Voici ce que dit le quatrième de couverture du livre de Zheng Ruolin :

 

« La Chine se développe à une vitesse vertigineuse. Elle intéresse, suscite l’admiration ou fait peur, mais toujours intrigue. Que signifie l’incroyable transformation de l’ex-empire du Milieu pour ses 1.300 millions d’habitants ? A Pékin ou à Shanghai comme dans les campagnes, quelles sont leurs joies, leurs frustrations ou leurs espérances ? Pour une fois ce n’est pas un Occidental qui nous dit ce que pensent, redoutent, désirent, consomment… en bref comment vivent, travaillent et se distraient les Chinois. Sans langue de bois et non sans humour, loin des clichés, Zheng Ruolin aborde tous les aspects de la vie quotidienne et des préoccupations des Chinois. Ainsi saura-t-on ce que racontent et se racontent les 500 millions d’internautes du pays, à quoi rêve la nouvelle « classe moyenne », comment se comportent les amoureux de Canton ou d’ailleurs, ce que signifie la possession d’un logement ou d’une automobile… Un portrait peu banal des habitants de la future première puissance économique mondiale, que prolonge un récit de la Révolution culturelle, telle qu’elle a été vue, avec ses yeux d’enfant, par l’auteur ».

 

J’ai la chance de bien connaître Zheng Ruolin, le plus Parisien des journalistes Chinois, le plus Français sans doute. Nous trouvons toujours l’occasion de déjeuner ensemble quand je « monte » à Paris.

Il est le correspondant en France de plusieurs journaux chinois, dont le quotidien de Shanghaï Wen Hui Bao et le quotidien de Hong Kong le Wen Wei Po. Il écrit aussi pour le quotidien de Pékin, Global Times. Quand j’ai publié en 2008 mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières » , Zheng Ruolin en a informé largement ces journaux. J’ai eu l’ivresse d’être d’un seul coup plus connu à Pékin qu’à Paris, à Shanghaï qu’à Toulouse (où je vis), à Hong Kong que dans mon village natal.

C’est sans doute grâce à cette gloire asiatique que les Chinois, quand ils ont voulu faire visiter le Tibet à des grands reporters du Figaro et du Monde, ont pensé que je ferais aussi un observateur utile. C’est pourquoi j’étais au Tibet en 2010 ; j’ai publié en 2011 en France (éditions Max Milo ), puis en Chine, puis aux USA, mon livre « Le dalaï lama, pas si zen ». Zheng Ruolin a été un intermédiaire précieux dans ces opérations.

Zheng Ruolin est un homme chaleureux, plein d’humour, aimant la France et son pays. Et c’est parce qu’il souhaite que Pékin et Paris se connaissent et se comprennent mieux qu’il a écrit « Les Chinois sont des hommes comme les autres », un livre d’amour et de paix.

Un livre pour cadeau de Noël, tiens. Un livre qui rend meilleur et plus intelligent.

J’ai déjà évoqué, ici et là , des informations surprenantes sur la Chine que la majorité de nos concitoyens voient par le prisme déformant des médias, c’est-à -dire comme un empire monolithique et mystérieux (donc inquiétant), peuplé de plus d’un milliard de fourmis jaunes, en bleu de travail, s’activant jour et nuit et se délectant de bols de riz tout en nous observant derrière la fente de leurs yeux qui ne sont rien d’autre que des meurtrières horizontales de châteaux-forts ou des lamelles de persiennes subrepticement écartées par un observateur embusqué.

Le Grand Soir a posé récemment à ses lecteurs quelques questions inspirées du livre de Zheng Ruolin) : « Vous saviez qu’en Chine on parle chinois ? Oui, sauf quand on parle une des 200 autres langues que le mandarin.
Vous le saviez, vous, que dans la région du Xingjiang, peuplée de Ouïghours (et non de yoghourts comme a dit un jour Bernard Kouchner, ministre socialo-sarkoziste) quand l’assemblée des élus se réunit il faut 5 interprètes pour qu’ils se comprennent ? »

Sans doute est-il grand temps que les Français, dans l’intérêt réciproque de nos deux pays, s’arrachent à un analphabétisme géo-politique qui induit une cécité économique et une glaciation des rapports humains.

Or, c’est pour nous y aider que Zheng Ruolin a écrit ce livre sérieux, amusant, simple et savant. On devrait le remercier pour cela, comme on le ferait pour un invité qui, tout en vous félicitant pour votre table, vous instruit agréablement d’un pays lointain et méconnu où vivent des hommes et des femmes qui nous ressemblent. « Ah ! insensé qui crois que je ne suis pas toi ! » s’écriait Victor Hugo, celui-là même qui fustigea de belle manière le sac du Palais d’été de Pékin par des soudards Anglais et Français (voir www.legrandsoir.info/Victor-Hugo-contre-le-paiement-des.html).

N’ayez pas peur, Zheng Ruolin ne cherche à aucun moment à vous vendre le système économique, politique, administratif, social, judiciaire, syndical, culturel chinois. Il vous parle de la Chine et de la France tels que sont pour lui ces deux pays appelés à évoluer, mais jaloux de quelques-unes de leurs spécificités. Son regard original nous éclaire et nous fait mieux comprendre la Chine…et la France. Il nous persuade de la nécessité de se parler davantage. Sans crainte et sans arrogance, dans le respect mutuel, comme il sied à deux grandes puissances qui ne sont pas ennemies.

 

Zheng Ruolin.

Les Chinois sont des hommes comme les autres.

Editions Denoël.

293 pages.

 

P.S. En avril 2008, le passage de la flamme olympique des jeux de Pékin fut interrompu à Paris à la suite d’agressions, appuyées par une intense campagne médiatique antichinoise. Il s’ensuivit un schisme entre nos deux pays. Quelques mois plus tard, Zheng Ruolin, de retour d’un séjour dans son pays me confiait : « J’ai constaté avec une grande tristesse la montée d’un sentiment anti-français parmi la jeunesse chinoise ». C’est cette tristesse éprouvée par ce Chinois qui fait de lui un Français comme les autres.

 

Source :  https://www.legrandsoir.info/les-chinois-sont-des-hommes-comme-les-autres.html

 

 

 

 

VENEZUELA

 

De Tripoli à Caracas

Gilles Munier – France-Irak Actualités10.2.2019

 

 

 

Note d’analyse de Leslie Varenne (IVERIS – 6/2/19)

 

Ce qui est surprenant dans le scénario vénézuélien qui se dessine c’est à quel point les similitudes sont grandes avec celui qui s’est déroulé en Libye en 2011.   

Le 23 janvier 2019, contre toute attente et surtout contre le droit international, Juan Guaido, le tout nouvellement élu (5 janvier 2019) président du parlement de Caracas, s’autoproclame président de la République par intérim. Il est immédiatement adoubé par les États-Unis, ses alliés occidentaux et onze membres sur quatorze du groupe de Lima (1). 

Le 26 janvier 2019, Paris, Berlin et Rome lancent un ultimatum au président Maduro l’enjoignant d’annoncer une élection présidentielle sous huit jours faute de quoi, ils reconnaîtront Juan Guaido comme « président en charge » (2). Le 31 janvier, l’Union européenne crée un groupe de contact chargé d’accompagner l’organisation d’élections. Ce groupe est composé de plusieurs pays européens et du groupe de Lima (3). La première réunion aura lieu le 7 février à Montevideo.

Le 22 janvier 2019, l’UE impose des sanctions à sept hauts responsables vénézuéliens et gèle leurs avoirs (4).

Le 28 janvier 2019, les États-Unis sanctionnent une entreprise pétrolière appartenant à l’Etat vénézuélien, Petroleos de Venezuela SA, dans le but de transférer le contrôle de cette compagnie à l’opposition (5). Puis, dans un même mouvement, les autorités américaines et Juan Guaido tentent de faire main basse sur sa filiale américaine Citgo (6).

Scénario libyen

Le 5 mars 2011, un mystérieux Conseil National de Transition (CNT) voit le jour et déclare être la seule autorité représentative en Libye. Cinq jours plus tard, la France reconnaît le CNT, suivi le lendemain par l’Union européenne, puis par le Qatar. Si John McCain n’adoube cet étrange attelage, parmi lesquels figurent des islamistes radicaux, qu’à la fin avril 2011, c’est seulement pour ne pas donner l’impression d’être à la manœuvre, soucieux de ne pas prendre de retours de bâtons en cas d’échec. Les Américains ont envoyé leurs alliés en première ligne, mettant ainsi en application leur doctrine « empreinte légère » (7).

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Source : http://www.france-irak-actualite.com/2019/02/de-tripoli-a-caracas.html

 

 

  

 

 

Deux commentaires des Grosses Orchades :

 

1/ « Dès lors le président Maduro, quel que soit son bilan, au passage peu reluisant, a-t-il tort lorsqu’il déclare…. ».

On trouve, nous, Mme Leslie Varenne un tantisoit péremptoire, voire présomptueuse. Qu’est-ce qu’elle attend pour aller lui montrer comment faire plus reluisant ? Elle et d’autres… beaucoup d’autres.

 

2/ « l’Italie n’a pas reconnu Juan Guaido et a bloqué une résolution de l’UE sur le Venezuela ».

Peu de gens savent que ce n’est pas une première de la part de l’Italie, pourtant dans les fers plus que beaucoup d’autres depuis 1945, que d’essayer de faire son  possible envers les victimes de l’oncle Sam, et si Giulio Andreotti a défini GLADIO comme une « structure d’information, de réaction et de sauvegarde » – ce qui est pour le moins osé -, dans le fameux discours du  24 octobre 1990 où il a admis son existence, il n’en a pas moins, avec Bettino Craxi, juste avant le 14 avril 1986, averti Muammar Kadhafi de l’imminence d’un raid aérien US. Confirmé par l’ambassadeur libyen de l’époque : « Craxi m’a envoyé un ami pour me dire de faire attention le 14 ou le 15 avril, il y aurait un raid américain contre la Libye ».

 

 

 

 

Et, tiens, puisqu’on en était à parler de l’Italie…

 

Moscou-Rome, germe d’un « désordre nouveau »

Philippe Grasset – DeDefensa 10.2.2019

 

 

 

 

Le président russe Poutine a accepté de se rendre en Italie, durant le premier semestre de l’année, – « avec un vif plaisir », a-t-il dit. On trouve les précisions nécessaires dans le texte ci-dessous, de Spoutnik-français bien entendu et sur recommandation des officines de bienpensance de l’équipe du suivi orwellien de la communication de la phalange qui nous dirige, ici en France. L’intérêt tout factuel de ce texte est qu’il rend compte de l’intensité considérable des relations officielles, et échanges de visites de responsables politiques, – surtout dans le sens Italie vers la Russie, – ces derniers mois. Mais la visite de Poutine a une réelle importance à cause du contexte de la situation au sein de l’UE, des divisions sur deux fronts souvent curieusement contradictoires entre États-Membres, 1) essentiellement entre deux “modèles” qui s’affrontent (en gros, “modèle globaliste“ contre “modèle populiste”), et 2) accessoirement sur la question des relations avec la Russie.

L’Italie tient un rôle considérable dans cette situation de tensions de désordre et d’affrontement, notamment et surtout dans le fait de sa querelle avec la France. La France, dans le seul ensemble de la direction et des macronistes qui affrontent les GJ, est d’une part l’archétype grossier du “modèle globaliste” ; d’autre part, et pour encore accentuer l’antagonisme, elle est singulièrement dans une période antirussiste à cause des croyances grotesques du président-FakeNews qui effectue un gros travail de causerie-Café du Commerce, et de la nomenklatura d’auto-désinformation qui l’entoure. L’affrontement avec l’Italie est donc particulièrement fécond, et même brutal, les deux Vice-Premiers italiens Salvini-DiMaio maniant la communication sans prendre de gants, mais aussi non sans efficacité (leur brutalité fait partie de leur tactique de communication).

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Source : http://www.dedefensa.org/article/moscou-rome-germe-dun-desordre-nouveau

 

 

 

 

VENEZUELA : DÉCLARATION DU GOUVERNEMENT RÉVOLUTIONNAIRE CUBAIN

 

Gouvernement cubain–  L.G.S. 14.2.2019

Traduction :  J-F. BONALDI

 

En quelques paragraphes, l’essentiel est dit de ce qui se joue dans l’ombre

 

 

 

Ces derniers jours, des avions de transport militaires états-uniens se sont posés sur un aéroport de Porto Rico, sur une base aérienne en République dominicaine et sur d’autres îles des Caraïbes.

Ce sont-là quelques informations inédites que notre ami Jacques-François Bonaldi nous envoie et que nous extrayons d’une analyse fine et particulièrement bien informée du gouvernement cubain. Les USA se préparent à faire subir au Venezuela le sort tragique de la Yougoslavie, de l’Irak et de la Libye.

S’ils réussissent, les compagnies pétrolières ExxonMobil et Chevron (USA), Total (France,) BP (GB), Repsol (Espagne) se partageront les dépouilles de PDVSA, la compagnie nationale pétrolière du Venezuela, principale ressource du pays.

Mais lisez le texte admirable qui nous arrive tout chaud de La Havane.
LGS

 

   Il est urgent de stopper l’aventure militaire impérialiste contre le Venezuela. Le Gouvernement révolutionnaire de la République de Cuba dénonce l’escalade de pressions et d’actions de l’administration étasunienne qui prépare une aventure militaire sous couvert d’ « intervention humanitaire » en République bolivarienne du Venezuela et appelle la communauté internationale à se mobiliser pour l’empêcher.

Du 6 au 10 février 2019, des avions de transport militaire ont volé vers l’aéroport Rafael Miranda de Porto Rico, vers la base aérienne de San Isidro en République dominicaine et vers d’autres îles des Caraïbes stratégiquement situées, sûrement à l’insu des gouvernements de ces nations, en provenance d’installations militaires étasuniennes où opèrent des unités des forces d’opérations spéciales et de l’infanterie de marine qui sont utilisées pour des actions clandestines, y compris contre des dirigeants d’autres pays.

Des milieux politiques et médiatiques, y compris étasuniens, ont révélé que des jusqu’au-boutistes de cette administration, qui ont derrière eux une longue carrière d’actions et de mensonges visant à provoquer ou à stimuler des guerres, tels que John Bolton, conseiller à la sécurité nationale, Mauricio Claver-Carone, directeur du département Continent américain au Conseil de sécurité nationale, de concert avec Marco Rubio, sénateur de la Floride, ont conçu, financé et organisé directement et en détail, depuis Washington, la tentative de coup d’État au Venezuela par le biais d’un individu qui s’est proclamé président de la manière la plus illégale.

Ce sont ces mêmes individus qui, personnellement ou par département d’État interposé, exercent des pressions brutales sur de nombreux gouvernements pour les obliger à appuyer une convocation arbitraire à de nouvelles élections présidentielles au Venezuela, tout en promouvant la reconnaissance de cet usurpateur qui n’a décroché que 97 000 voix comme parlementaire, face aux plus de six millions de Vénézuéliens qui ont élu en mai dernier le président constitutionnel Nicolás Maduro Moros.

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Source :  https://www.legrandsoir.info/venezuela-declaration-du-gouvernement-revolutionnaire-cubain.html

 

 

 

 

 

Irremplaçable Roger Waters !

 

Roger Waters, fondateur du Pink Floyd : « empêcher le coup d’État de Trump contre la démocratie vénézuélienne »

 

L.G.S.  7.2.2019

Traduction : Thierry DERONNE

 

 

 

 

Il y a quelques jours Roger Waters, fondateur du Pink Floyd, écrivait sur son compte Twitter @rogerwaters : « arrêtons cette nouvelle folie des États-Unis, laissez le peuple vénézuélien en paix. Ils ont une vraie démocratie, arrêtez cette tentative de détruire ce pays pour que le 1% (les riches) puissent s’emparer du pétrole ». L’artiste invitait les citoyen(ne)s à se concentrer à New York le lundi 4 février à 15 heures, face à la Mission Diplomatique des EU aux Nations Unies, pour protester contre le coup d’État que veut mener Donald Trump.

Waters explique son engagement dans une note du 6 février publiée sur sa page Facebook et intitulée : « Une des réponses que j’ai reçues à mon tweet “bas les pattes du Venezuela” est celle d’un vieil ami, un musicien vénézuélien expatrié ». Elle est publiée sous l’image et la célèbre réflexion de Simon Bolivar : « Les Etats-Unis paraissent destinés par la Providence à infester les Amériques de misère au nom de la démocratie »

 

 

 

 

Appelons-le X.

Mon cher X.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/irremplacable-roger-waters/

 

 

 

 

 

GILETS

 

Portrait et destin des gilets jaunes

Théophraste R – L.G.S. – 12.2.2019

 

 

 

 

 

Les gilets jaunes (qui s’appellent tous Jojo) sont d’extrême gauche, d’extrême droite, récupérés par La France Insoumise, antisémites, anti-migrants, homophobes, misogynes, violents, fumeurs de clopes, manifestants sans autorisation, incendiaires, casseurs, liquidateurs de petits commerces, consommateurs de diésel, énergivores, complotistes, manipulés par les Russes et chiatiques.

Les médias vous ont servi ce désastreux portrait, pas vrai ?

Or, en vérité, les gilets jaunes sont intercepteurs de balles de flash-ball avec leurs yeux ou leurs mâchoires, bloqueurs de grenades avec leurs mains ou leurs pieds, réceptionnistes des matraques avec leur tête, leurs jambes, leurs épaules, leur dos, enfileurs de menottes, gros consommateurs de colliers serflex, amateurs de gaz qui pique aux yeux et aux poumons, peinturlureurs de pavés à l’hémoglobine, voyageurs sans billet dans des fourgons à gyrophare, dormeurs oisifs dans des cellules gratuites, futurs pensionnaires de Fleury-Mérogis où ils ne croiseront ni Benalla, ni les Balkany, ni Guéant.

L’histoire mondiale retiendra cependant qu’ils ont affronté jusqu’à 90 000 policiers (dotés d’armes quasiment létales) pour dire la haine des pauvres envers un président-roitelet, ivre d’orgueil, trop petit pour son palais de l’Elysée d’où il commande qu’on le sauve en frappant, gazant, amputant, condamnant, emprisonnant.

La question est de savoir si les policiers désormais armés de fusils d’assaut tireront sur les manifestants en croyant défendre la République ou bien s’ils mettront crosse en l’air pour ne plus servir un president devenu l’ennemi de son peuple.

Théophraste R. Corédacteur du mémoire (à paraître)  : « Condamnations des policiers de terrain après la chute de Macron. »

 

Source : https://www.legrandsoir.info/portrait-et-destin-des-gilets-jaunes-6079.html

 

 

 

 

 

 

VUS DU DROIT

 

Gilets jaunes et manipulations étatiques de la violence : une vieille histoire

 

Régis de Castelnau  –  Vu du droit 11.2.2019

via Causeur – 15.2.2019

 

Je peux en témoigner : un pouvoir sait instrumentaliser une manifestation pour la rendre violente. Toute ressemblance avec des événements qui se seraient produits récemment…

 

 

Des manifestants à Paris, le 9 février 2019

 

 

L’époque est à la dénonciation du « complotisme » concept élastique et désormais complètement galvaudé. Aidé par quelques supplétifs zélés, comme le démontre la nouvelle « étude » réalisée par la socialiste Fondation Jean-Jaurès, et par les éditocrates habituels, le bloc élitaire au pouvoir en fait deux usages.

 

« Complotiste » is the new « fasciste »

Tout d’abord, disqualifier toute critique de la politique visant à adapter la France à la mondialisation financière et néolibérale, ensuite justifier toutes les atteintes à la liberté d’expression, celles déjà mises en place et celles projetées. Gare à celui qui prête des intentions et des actions au pouvoir, l’anathème tombera sur lui telle la foudre : « Complotiste ! »

Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, tous les observateurs honnêtes ont été amenés à se poser beaucoup de questions concernant le comportement des forces de l’ordre dans les manifestations. Certains ont été jusqu’à accuser le ministère de l’Intérieur de laisser faire les casseurs dans le but évident de disqualifier le mouvement et de faire peur. Malgré certaines évidences que la multiplication des vidéos ont pu établir, ils ont immédiatement été foudroyés, hérétiques et relaps, par l’accusation majeure : « Complotistes ! Comment pouvez-vous imaginer que le pouvoir puisse user de ce genre de comportement contre un mouvement social ? »

Eh bien justement, il peut. Et c’est de cela que je peux témoigner.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/gilets-jaunes-et-manipulation-etatique-de-la-violence/

 

 

 

 

 

 

 

Bon, ceci, c’était sous Giscard…

 

 

Après, il y a eu François Mitterrand président et François Hollande… les « attentats » et les « Charlie »…. Entre autres.

 

 

Récemment, M. Brighelli rappelait un enregistrement de Maxime le Forestier. Il nous a donné l’idée d’aller pêcher, dans notre propre nostalgie, notre préféré :

 

 

Maxime Le Forestier : Parachutiste

 

 

Avec les paroles…

URL : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/1972-maxime-le-forestier-parachutiste/

 

Cette chanson est dix fois plus d’actualité que quand Maxime l’a composée. On croyait alors que le pire était derrière nous – la guerre d’Indochine, celle d’Algérie, tout ça… –  alors qu’il était devant et qu’on n’est pas encore au bout. Mais « parachutiste », c’est désuet. Maintenant, on dit « Forces de la Coalition Démocratique »… Libye, Ukraine, Syrie, Yémen, Venezuela… derechef Algérie et France, vous allez voir !  Et on embauche partout : chez les mercenaires et dans la police.

 

 

 

 

Répression judiciaire des gilets jaunes : Édouard Philippe fait du chiffre

 

Régis de Castelnau – Vu du droit 13.2.2019

 

 

 

 

Condamnations de Gilets jaunes : la curieuse approche quantitative de la justice mise en avant par Édouard Philippe

Les chiffres dévoilés par le premier ministre indiquent une instrumentalisation de la justice et un mépris du droit.

Interview publiée dans Atlantico.

 

 

Atlantico : ce mardi 12 février, le premier ministre, Edouard Philippe, a déclaré devant l’Assemblée nationale : « Depuis le début de ces événements, 1796 condamnations ont été prononcées par la justice et 1422 personnes sont encore en attente de jugement » (…) « plus de 1300 comparutions immédiates ont été organisées et 316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt ». Comment comprendre de tels chiffres, faut-il y voir une excessive sévérité, ou traitement « juste » de la situation eu égard aux événements ?

Régis de Castelnau : Ces chiffres sont proprement ahurissants. Il s’agit donc, et c’est assumé comme tel, d’une répression de masse. C’est-à-dire qu’on a mobilisé l’appareil judiciaire depuis trois mois pour faire ce qui ne peut plus s’apparenter à une justice normale, mais à une justice d’exception, à une justice de masse.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/repression-judiciaire-des-gilets-jaunes/

 

 

 

 

 

 

 

 

Thierry Meyssan : POUR/CONTRE

 

 

La trajectoire personnelle de Thierry Meyssan est, par certains que nous prenons au sérieux, mise en question. Comme Le Saker sur la situation économique du Venezuela, nous n’avons pas d’opinion, faute de lumières et de compétences. Reste à savoir si le comportement, quel qu’il soit,  de Thierry Meyssan infirme ses analyses. Sont-elles ou ne sont-elles pas « fiables », dignes de considération ? Il nous semble que, là comme ailleurs, c’est le déroulement ultérieur des faits qui doit en définitive trancher. Lire – qui et quoi que ce soit – avec un esprit critique, est impératif. Jeter de temps en temps un regard en arrière pour voir si Untel, Untel et Untel ont parlé pour faire du vent, ont eu raison ou se sont trompés, devrait être l’abc du manuel du lecteur…

Dans cette optique, voici trois entretiens des éditions Demi-Lune avec un de leurs auteurs :

 

 

Entretien avec Thierry Meyssan (1/3)

Conspirationnisme et analyse

 

Pour Thierry Meyssan, les Relations internationales sont exclues aujourd’hui en France du débat démocratique —c’est la doctrine du « domaine réservé du président de la République »—. Par conséquent toute analyse qui ne s’inscrit pas dans la lignée du discours officiel sera qualifiée de « conspirationniste ». Or, c’est précisément le rôle de vrais journalistes, non pas de relayer la communication présidentielle, ni même de la décrypter, mais de chercher les faits et de les analyser.

 

Réseau Voltaire – Damas (Syrie) – 13.1.2019

 

 

 

 

Avant que l’Otan ne qualifie de « conspirationniste » toute recherche sur les attentats du 11 septembre 2001, les questions posées par Thierry Meyssan étaient considérées comme légitimes. Ici, une émission de la chaîne d’information continue LCI, en 2002.

Question / Éditions Demi-Lune : Tout d’abord, merci M. Meyssan d’avoir accepté cet entretien dont l’objet est d’expliquer à vos lecteurs, et au-delà, la cohérence de votre production éditoriale. Suite à la parution l’année dernière de Sous nos yeux, il nous a semblé important de rééditer L’Effroyable Imposture 2, ouvrage majeur mais malheureusement épuisé ; c’est chose faite depuis octobre dernier, et vos 3 derniers ouvrages sont donc maintenant disponibles dans la collection Résistances. Les internautes qui lisent le Réseau Voltaire connaissent l’importance de votre travail et sa portée considérable, mais pour les autres vous êtes le « polémiste » du 11-Septembre, et pour vos détracteurs, (c’est-à-dire les médias atlantistes dans leur ensemble, ou pour être plus précis, les directeurs de publication, les rédacteurs en chef et les éditocrates), vous êtes un dangereux « conspirationniste », voire le « pape des théories du complot ». Comment vous définiriez-vous ?

Thierry Meyssan : Comme un analyste des relations internationales. Je suis issu du monde politique français. J’ai été secrétaire national durant 12 ans d’un parti de gouvernement, celui de Jean Moulin. Comme lui, je suis radicalement républicain au sens de « dévoué à l’intérêt général ». C’est pourquoi je ne me suis pas tu lorsque le gouvernement de George W. Bush a présenté sa version des attentats du 11-Septembre. J’ai immédiatement fait l’objet de pressions et j’ai refusé de me soumettre. J’ai d’abord eu la chance d’être protégé par le président Chirac, mais suite à l’élection de Nicolas Sarkozy, un service de l’État a reçu l’ordre de m’éliminer. Plutôt que de baisser la tête, j’ai préféré tout perdre et m’exiler. Après quelques mois, j’ai cherché à comprendre le pouvoir que j’avais troublé. J’ai poursuivi les relations que j’avais établies avec des leaders comme le président vénézuélien Hugo Chavez et j’en ai noué de nouvelles avec d’autres comme le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Petit à petit, j’ai acquis une reconnaissance dans les milieux professionnels du monde entier —diplomatiques, militaires et politiques—. Il existe certainement quantité de meilleurs experts que moi, mais ils sont au sein de gouvernements et ne publient pas leurs travaux. Je suis le seul à avoir eu des expériences de gouvernement dans des pays différents et à avoir écrit dans la presse de nombreux pays.

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Source : https://www.voltairenet.org/article204719.html

 

 

 

 

Entretien avec Thierry Meyssan (2/3)

La presse refuse les travaux sur l’Histoire qu’elle a couverte

 

Ce second volet de l’entretien accordé par Thierry Meyssan aux éditions Demi-Lune porte sur son ouvrage consacré à la guerre d’Israël contre le Liban de 2006. Un travail de nature universitaire qui, pour le moment, fait autorité aussi bien pour l’établissement des faits que par ses réflexions contextuelles. Or, ce livre contredisant le traitement de cette guerre par la presse occidentale, il est ignoré par la presse qui s’était faite intoxiquer à l’époque.

 

Réseau VoltaireDamas (Syrie) – 19.1.2019

 

 

 

 

Question. Éditions Demi-Lune : Il était intéressant à différents égards de rééditer votre livre sur la guerre israélo-libanaise de 2006, L’Effroyable Imposture 2. Tout d’abord, parce que vous y développiez un point esquissé dans le premier livre, le sujet fascinant et trop peu connu de la théopolitique, à savoir le rôle et l’importance de la religion (en l’occurrence évangéliste) dans la politique des USA au Moyen-Orient.

Thierry Meyssan : S’il est tout à fait honorable de trouver dans sa foi la force de son action politique, il est toujours destructeur de maquiller ses ambitions politiques derrière un discours religieux. Ce qui est vrai en Iran, l’est aussi aux États-Unis.

Pendant la Guerre froide, le Pentagone a diffusé à tous les GI’s des livrets assurant que l’Otan défendait le judéo-christianisme face au communisme athée. C’est l’argument du Gott-mit-uns (« Dieu est avec nous »). Nous continuons d’ailleurs à parler de judéo-christianisme ce qui n’a aucun sens puisque le christianisme s’est affirmé contre le judaïsme.

La théopolitique au demeurant est le nom d’un courant politique puissant qui tient des congrès à visage découvert en Israël. Il réunit des leaders politiques, évangélistes chrétiens et leurs équivalents juifs, selon qui le règne de la paix universelle ne surviendra que lorsqu’un gouvernement mondial sera instauré à Jérusalem. C’est par exemple le discours que tient en France Jacques Attali.

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Source : https://www.voltairenet.org/article204762.html

 

 

 

 

 

 

Entretien avec Thierry Meyssan (3/3)

Il n’y a pas de recherche de la Vérité sans recherche des documents originaux

 

Alors que les journalistes interprètent les événements internationaux en fonction des positions de leur propre gouvernement, Thierry Meyssan s’est au contraire efforcé d’anticiper les faits pour permettre aux États cibles de protéger leur population le plus efficacement possible. Sa lecture des dix-huit dernières années n’a rien de « complotiste », comme ses adversaires tentent de le faire croire, mais s’appuie sur les documents de travail des pays occidentaux, dont certains sont libres d’accès quoiqu’ignorés par les grands médias. Elle se fonde donc sur une recherche systématique de ces documents et sur leur intégration dans son raisonnement, même lorsqu’il parvient à se les procurer plusieurs années après leur rédaction.

 

Réseau Voltaire  – 2.2.2019

 

 

 

 

Question. Éditions Demi-Lune : Venons-en maintenant à Sous nos yeux, un livre qui sort de l’ordinaire… Il est très bien écrit, court et facile d’accès, car vous avez un réel talent pour expliquer simplement des problématiques complexes. En fait, le reproche qu’on pourrait lui adresser, c’est qu’il est bien trop dense ! Il compte quasiment une révélation par page, et la plupart de vos collègues géopolitologues auraient sans doute distillé ces informations en plusieurs ouvrages. Il s’agit en fait du travail que vous avez effectué dans la période de 10 ans qui s’est écoulée depuis la parution de L’Effroyable Imposture 2.

Thierry Meyssan : Lorsque j’ai écrit L’Effroyable Imposture (en 2002), je réagissais à une contradiction visible entre le discours dominant et ce que tout le monde percevait : l’administration Bush ne disait pas la vérité. J’avais des arguments simples, faciles à vérifier et à comprendre. C’était un livre de journaliste. Puis, j’ai rédigé L’Effroyable Imposture 2 (2006), comme on rédige une thèse de doctorat. Avec des centaines de références bibliographiques. C’était un ouvrage de chercheur rédigé pour le grand public. Ce troisième volume, Sous nos yeux (2017), est une synthèse pour des décideurs présentée comme un voyage personnel. C’est un livre d’analyste gouvernemental.

Oui, il y a beaucoup trop d’informations, mais elles sont toutes utiles. Il ne s’agit pas de présenter en détail un événement ou un autre, mais de décrire le paysage général des rapports de force mondiaux depuis les attentats du 11-Septembre et la manière dont je l’ai compris. Personne n’a fait ce travail jusqu’ici et certainement beaucoup vont le copier. D’innombrables livres ont été publiés qui s’inspiraient de mes précédents ouvrages, ce sera surement encore le cas avec celui-ci.

Question : Et Sous nos yeux, tout comme votre livre précédent, a probablement 10 ans d’avance sur son temps… Peut-être vient-il trop tôt et ne sera-t-il compréhensible (c’est-à-dire acceptable) que dans une décennie ?

La révolte qui vient d’éclater en France va se propager à tout l’Occident

Thierry Meyssan : J’ai relu L’Effroyable Imposture 2 (sur la guerre israélo-libanaise de 2006) lorsque vous l’avez réédité. J’ai été stupéfait de son actualité, douze ans plus tard. Cela tient au fait que les problèmes d’Israël et du Liban ne sont toujours pas réglés.

Sous nos yeux deviendra un classique lorsque l’affrontement que je décris sera résolu. Or, la globalisation financière touche à sa fin. La révolte vient d’éclater en France et va se propager dans tout l’Occident. Les gens souffrent sans comprendre pourquoi ils s’appauvrissent. Il se peut que cette révolte aille vite désormais.

Question : Sa forme est très originale aussi puisqu’elle décrypte les « Printemps arabes » en 3 parties qui chacune adopte la perspective d’un acteur différent : la France, les Frères musulmans et l’axe Washington-Londres.

Thierry Meyssan : C’est pourquoi je parlais de « voyage personnel ».

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Source : https://www.voltairenet.org/article204927.html

 

 

 

 

  

 

Mis en ligne le 16 février 2019

 

 

 

 

 

One Responses

  • Sémimi

    Une image est gravée dans mon esprit. Alors que je regardais le direct de RT sur une des manifs des GJ à Paris, un costaud avec un GJ a été alpagué par trois flics. La vidéo ne montrait pas ce qui précédait cette arrestation . Assurément, il était sur le point d’être passé à tabac alors qu’on le voyait se démener et crier quelque chose d’inaudible dans le chahut ambiant quand , d’un seul coup, l’empoignade s’est arrêtée net. Celui qui semblait diriger la brigade s’est approché, a pris le « délinquant » par le coude et d’un geste, lui a fait signe de passer derrière le groupe de robocops alignés. C’était un des leurs, déguisé en GJ, visiblement chargé de créer le bordel afin d’en imputer la responsabilité aux manifestants réels. Combien y a-t-il d’infiltrés de ce genre dans les manifs actuelles ?
    Le récit de ce souvenir en renfort de l’article de Me Régis de Castelnau

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