Pendant ce temps…

 

 

 

 

 

Le « Christophe de Margerie », premier-né des 17 transporteurs de LNG de la Sovcomflots, dans le port de Sabetta

 

 

 

Pendant ce temps…

 

 

Les Grosses Orchades ne comptent probablement pas beaucoup d’étudiants de Sciences Po parmi leurs lecteurs, et c’est bien dommage (pour eux). Car si ces jeunes gens lisaient la mise à jour qui suit des Chroniques du Grand jeu, ils apprendraient infiniment plus de choses utiles et vraies qu’en six mois du lavage de cerveau que leur dispense l’Éducation Nationale (dont la restauration s’impose et qui adviendra, espérons-le, un jour ou l’autre).

En attendant cette issue bénie, on leur conseillerait de suivre pas à pas Observatus Geopoliticus dans sa déambulation énergétique si rigoureusement informée et de, surtout, cliquer sans faute sur chacun des liens qui sont bien plus que les traditionnelles « notes de bas de page » de rigueur dans tout essai universitaire qui se respecte.

L’exercice leur prendrait sans doute une bonne semaine de lecture assidue ou même plus. Et alors ?

 

 

 

 

Pendant ce temps, le Grand jeu énergétique…

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 7.9.2019

 

 

 

 

Alors que la situation se réchauffe en plusieurs points du globe, le bras de fer énergétique entre l’empire et ses adversaires irréconciliables n’est pas en reste. Au vu des dernières nouvelles fort intéressantes, un état des lieux s’impose mais, auparavant, un rappel fondamental n’est peut-être pas inutile pour les nouveaux lecteurs du blog :

 

 

Pipelineistan ou la guerre des tubes

 

En plus d’être le pivot du monde, le point névralgique du globe, l’Eurasie est également terre de richesses, d’immenses richesses. Les soieries, le jade, les épices, les tapis persans ou le caviar ont été remplacés par les hydrocarbures, pétrole et gaz, principalement en Russie et autour de la Caspienne

Aussi important sinon plus que les ressources elles-mêmes, c’est leur acheminement par les gazoducs et oléoducs et le moyen d’influence qui en découle qui cristallise les tensions et les grandes manœuvres, ce que d’aucuns nomment la géopolitique des tubes. Complétant la pensée de Mackinder, un nouvel axiome est apparu : « Qui contrôle les sources et les routes d’approvisionnements énergétiques mondiales contrôle le monde. » C’est particulièrement vrai pour les Etats-Unis dont les stratèges sont conscients de l’inévitable déclin américain : le monde est devenu trop vaste, trop riche, trop multipolaire pour que les Etats-Unis puissent le contrôler comme ils l’ont fait au XXème siècle. Du Projet pour un nouveau siècle américain des néo-conservateurs au Grand échiquier de Brzezinski, une même question prévaut en filigrane : comment enrayer ce déclin, comment le retarder afin de conserver aux Etats-Unis une certaine primauté dans la marche du monde ? La réponse, qui n’est certes pas ouvertement explicitée, passe par le contrôle de l’approvisionnement énergétique de leurs concurrents. « Contrôle les ressources de ton rival et tu contrôles ton rival », Sun Tzu n’aurait pas dit autre chose. Et c’est toute la politique étrangère américaine, et subséquemment russe et chinoise, de ces vingt-cinq dernières années qui nous apparaît sous un jour nouveau.

Les pipelines jouent ainsi un rôle crucial, leur tracé étant la matérialisation sur le terrain des objectifs stratégiques de leur promoteur. Les tubes russes sont autant de flèches visant à percer le Rimland afin de gagner les marchés de consommation européen ou asiatique. Ceux promus par les Américains courent le long de ce même Rimland et tentent d’isoler la Russie tout en contrôlant l’approvisionnement énergétique de leurs « alliés », européens notamment, pour garder un levier de pression sur eux.

La bataille pour les sources et les routes énergétiques combinée à la domination du Heartland et du Rimland, sont les éléments constitutifs de ce nouveau Grand jeu qui définira les rapports de force mondiaux pour les siècles à venir.

 

Ceci posé, que nous offrent ces derniers jours ? Un florilège de nouvelles importantes…

Les habituels contempteurs de la « perfidie moscovite » en sont une nouvelle fois pour leurs frais. On ne compte plus, ces dernières années, les articles de la presstituée occidentale ou israoudienne annonçant que, cette fois c’est sûr, Poutine est sur le point de lâcher ses alliés : au choix, Assad, l’Iran ou encore le Venezuela. En échange de xxxxx, le Kremlin va abandonner Maduro… Manque de bol pour nos petits propagandistes en herbe, la réalité ne colle jamais à leurs fantasmes infantiles.

Washington sanctionne les exportations de pétrole de Caracas ? Qu’à cela ne tienne : Rosneft est devenu le principal acquéreur d’or noir du Venezuela (40% en juillet, 66% en août) et fait office d’intermédiaire entre sa compagnie nationale (la PDVSA) et ses acheteurs internationaux, notamment indiens et chinois. Le géant russe abandonne de plus en plus le dollar, le monde continue d’acheter du pétrole vénézuélien, le gouvernement légal de Caracas continue de recevoir des dividendes ô combien précieux, les sanctions impériales sont contournées et Bolton en mord sa moustache de rage…

Il ne doit pas non plus être fou de joie d’apprendre que les Russes vont construire, en coopération avec les Sud-Coréens de Samsung, une flotte de 17 méthaniers brise-glace pour transporter le GNL arctique de la péninsule de Yamal. Un nom qui n’est pas inconnu du fidèle lecteur :

 

L’eldorado gazier actuel s’appelle Yamal, en Sibérie arctique :

 

 

 

Total par exemple y mène un projet GNL pharaonique et financé par les banques russes et chinoises pour cause de sanctions occidentales – titre de l’épisode : Les euronouilles ou comment se tirer une balle dans le pied. Le tour de table est intéressant : outre la major française, on retrouve Novatek (second producteur russe derrière Gazprom), le géant chinois CNPC et le Silk Road Fund (Fonds de la Route de la Soie).

On le voit, le plan est bien ficelé et englobera l’Eurasie grâce au transport par méthaniers brise-glace, dont le premier (intelligemment appelé par les Russes Christophe de Margerie en hommage au PDG de Total tué en 2014) vient d’être livré.

 

 

 

 

Tout cela fait dire à Vladimirovitch que la Russie deviendra bientôt le premier producteur mondial de gaz naturel liquéfié. Mais le GNL ne constitue qu’une partie du trésor d’or bleu du Yamal : plus de 26 000 Mds de m3 de réserves de gaz et une production qui pourra atteindre 360 Mds de m3. Brzezinski en a des sueurs dans le dos…

 

Le fait que Samsung participe à la construction de cette nouvelle flotte n’est pas anecdotique. Coréens et Japonais sont très intéressés par le gaz naturel liquéfié du Yamal, région de plus en plus stratégique pour Moscou qui y prévoit d’ailleurs des investissements colossaux et installe ses S-400. Les compagnies chinoises ne sont pas en reste, même si Pékin recevra également l’or bleu russe par pipeline.

A ce propos, le Sila Sibirii, chantier pharaonique bien connu de nos lecteurs, est quasiment terminé et Gazprom commence à y faire ses premiers essais. La coopération entre les deux géants eurasiatiques dans la région touche également l’industrie pétrochimique, à grands coups de milliards. Et l’on apprend que le forum de Vladivostok dont nous avons parlé dans le dernier billet a déjà accouché d’une bombe : un autre gazoduc reliant les deux géants eurasiatiques et passant par la Mongolie est peut-être dans les tuyaux. Au même moment, et ce n’est sans doute pas un hasard, une délégation de Gazprom était à Pékin pour discuter entre autres de la « route Ouest », c’est-à-dire le tracé d’un second tube…

La grande kermesse énergétique du continent-monde, qui donne tant de vertiges aux stratèges de Washington, ne serait pas complète sans les Indiens. Ca tombe bien, Modi (invité d’honneur à Vladivostok) et Poutine en ont longuement discuté et des pré-accords ont déjà été signés. Une sorte de « Route de la Soie maritime » russo-indienne s’additionnant aux voies chinoises pour arrimer encore un peu plus Heartland et Rimland.

A l’Ouest, du nouveau. Si, cette année, les exportations d’or bleu russe à destination de l’Europe vont échouer à quelques longueurs du record absolu de l’année dernière, Gapzrom, qui engrange d’ailleurs de jolis bénéfices, n’a pas à se plaindre. Malgré les atermoiements dus à la valse danoise, le Nord Stream II est aux trois-quarts construit et le consortium insiste sur le fait qu’il sera terminé dans les délais (en fait, avec un peu de retard par rapport aux plans initiaux). Il se pourrait même que les gogoleries du Donald à propos du Groenland poussent Copenhague à se ranger finalement du côté russe.

Zelinsky peut bien pousser l’habituelle chansonnette sur le « danger » du Nord Stream II pour conserver à Kiev quelques royalties sur le passage du gaz russe, le président ukrainien en est réduit à quémander quelques gouttes de GNL américain bien plus cher et transitant par la Pologne.

Bon prince, l’ours pourrait tendre la main à son turbulent voisin et lui lâcher un peu de lest lors des négociations gazières tripartites UE-Russie-Ukraine prévues plus tard dans le mois. L’échange inédit de prisonniers entre Kiev et Moscou, qui doit bien faire grincer quelques dents du côté de Washington et du baby Deep State ukrainien, est clairement à mettre au crédit de Zelinsky. Celui-ci a largement dévié de la ligne fanatiquement russophobe de son prédécesseur, ayant même dû lutter contre son propre Ministère des Affaires étrangères pour pouvoir passer son premier appel téléphonique à Poutine il y a quelques semaines !

Fin juillet, nous nous posions une question fondamentale à la fin de notre billet sur l’arraisonnement d’un bateau russe sur le Danube :

 

En Ukraine, pièce centrale du grand échiquier de Brzezinski et de tout stratège américain digne de ce nom, le mois d’avril fut un petit séisme. L’élection de Zelensky et la gifle monumentale reçue par Tapiocachenko ont quelque peu rebattu la donne et marqué la fin d’une époque. Nous l’expliquions alors :

 

Russophone, proposant un référendum conditionnant l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN ou l’UE (entrée qui n’est de toute façon qu’hypothétique), ne promettant rien sur la Crimée ou le Donbass, Zelensky semble plus disposé à reprendre langue avec Moscou.

Cependant, il ne faut pas exagérer la portée de l’élection du comédien. D’abord parce que, comme chacun sait, il officiait sur les plateaux-télé de Kolomoiski. On se rappelle que cet oligarque s’était certes retourné contre Chocochenko dès 2015, mais que cela ne l’empêchait pas de financer certains bataillons néo-nazis férocement russophobes. Bref, un personnage bien peu recommandable dont l’ombre plane au-dessus du néo-président, même si l’on ne connaît pas tout à fait le niveau réel de leurs relations…

Ensuite parce que le nouveau venu n’a pas de plateforme politique. Il vient de créer, le mois dernier, un parti attrape-tout portant le même nom que la série télévisée dans laquelle il joue. Pas sûr que cela suffise pour gagner la Rada en octobre. Or, le baby Deep State ukrainien mis en place par Washington après le Maïdan y tient les rênes du pouvoir et s’est d’ailleurs précipité, juste après l’élection, pour passer une loi renforçant l’usage de l’ukrainien. Même le Figaro, inhabituellement objectif, voit la grossière manœuvre :

Le Parlement ukrainien a adopté ce jeudi une loi renforçant l’usage de la langue ukrainienne, au risque de crisper des populations russophones du pays au moment où le président élu Volodymyr Zelensky dit vouloir leur tendre la main. Le but, évident : savonner la planche du nouveau président et torpiller toute possibilité de rapprochement.

 

Bingo ! Nous ne pouvions pas mieux pressentir l’avenir, le schéma des événements s’étant presque déroulé comme prévu.

Zelensky lui-même n’est sans doute pas un mauvais bougre et l’a montré d’emblée, le 8 mai, en honorant les vétérans soviétiques de la Seconde Guerre Mondiale. Son prédécesseur, Poroclown, aurait préféré voire fondre ses palais en chocolat plutôt que de serrer la main d’un vieillard décoré du ruban de Saint-Georges…

Au fil des semaines, un certain dégel des relations a vu le jour (…) Le fait que Zelensky ait passé sa vie d’acteur sur les plateaux de la télé de Kolomoiski ne semble pas non plus avoir joué un grand rôle, finalement. Comme beaucoup, l’oligarque est d’ailleurs revenu de ses mirages maïdanites, rompant dès 2015 avec Porochenko. Fin mai, dans un discours remarqué, il se lâchait en diatribes contre le FMI et les Occidentaux : « C’est votre jeu, votre géopolitique. Vous n’en avez rien à faire de l’Ukraine. Vous voulez atteindre la Russie et l’Ukraine n’est qu’un prétexte. »

Aussi, c’est avec une fébrilité de plus en plus grande que le système impérial a assisté au lent rapprochement entre Moscou et Kiev, la conversation téléphonique du 11 juillet entre les deux présidents ayant même fait couler quelques gouttes de sueur du côté du Deep State US ou de son avorton ukrainien. Il faut dire que Zelensky a fait montre d’une certaine indépendance d’esprit (…) Sans surprise, certains think thanks de l’empire tentent, déjà (!), de discréditer Zelensky, le montrant sous un jour pusillanime. Des cris d’orfraie assurent le bon public que cette conversation est une victoire de Poutine qui ouvre la voie au plan de Moscou : un Donbass rattaché formellement à l’Ukraine mais avec une grande autonomie, empêchant l’intégration de l’Ukraine dans la communauté euro-atlantique (…)

Quoi qu’en disent les habituelles officines, dont la paranoïa atteint des niveaux étonnants, ce n’est certes pas un simple appel téléphonique qui règlera le conflit. Mais il symbolise, il est vrai, une (très) relative normalisation des relations interrompues depuis le putsch de 2014. Il matérialise également le désir de paix, très majoritaire (69%) dans la population ukrainienne qui en a assez des excès guerriers de la junte post-Maïdan. On imagine les signaux d’alarme clignoter frénétiquement sur l’écran de contrôle impérial…

La vieille garde maïdanite, qui a tout de même récemment réussi à empêcher une prometteuse émission intitulée « Nous devons nous parler », organisée par des chaînes ukrainienne et russe, est d’autant plus sur les nerfs que les élections législatives, initialement prévues pour octobre, viennent d’avoir lieu. Nous le disions, la marge de manœuvre de Zelensky restait forcément réduite jusqu’à ce vote crucial. L’éclatante victoire de son parti lui donne désormais les mains libres ; du fait d’un mode de scrutin particulier, celui-ci obtient même la majorité absolue, une grande première dans l’histoire de la Rada.

 

 

 

 

Le fait qu’une liste pro-russe arrive en deuxième position met encore plus de sel sur la plaie du McCainistan qui croit deviner, sans rire, la main de Moscou. Quant aux chouchous de l’Occident, mis en place par lui au lendemain en 2014, ils sont humiliés, même s’ils arrivent quand même à passer la barre symbolique des 5%. Les années en 9 sont décidément maudites pour Washington : en 2009, Yanukovitch remporte les élections et met fin à la première « révolution de couleur » organisée par Bush & Co. En 2019, la victoire de Zelensky enterre le Maïdan, fomenté par qui vous savez.

En mai, le petit gang des ONG made in Soros/USAID/NED, inquiet des premiers pas du néo-président, l’avait déjà averti de manière surréaliste d’un certain nombre de lignes rouges à ne pas franchir. Entre autres joyeusetés : mener des négociations bilatérales avec la Russie sans la participation des « partenaires occidentaux, retarder ou saboter la marche à l’OTAN, initier un processus qui pourrait mener à la levée des sanctions contre Moscou…

On a vu que ce singulier avertissement, qui confine presque à une menace de renversement, n’a pas empêché Zelensky d’appeler Poutine. Avec sa victoire de dimanche, il est largement conforté dans son choix, au grand dam de la clique impériale qui doit trouver d’autres expédients. Est-ce tout à fait un hasard si, juste avant la mise en place du nouveau gouvernement, la junte de Kiev a arraisonné un bateau russe sur le Danube ?

Cet acte de piraterie ne trompe personne, surtout pas à Moscou : il s’agit d’une ultime provocation de la vieille garde sur le départ visant à savonner la planche de la nouvelle direction ukrainienne et tenter de torpiller tout rapprochement avec la Russie. Un grand classique, quoique désespérément routinier : Obama avait fait la même chose avant d’être remplacé par Trump, de même que la Rada avec sa loi linguistique provocatrice juste après l’élection de Zelensky… Le Deep State, démocratiquement balayé, mine d’avance le chemin de l’équipe qui lui succède. Après moi, le déluge. Si on repassera pour l’originalité de la manœuvre, qu’en sera-t-il de son efficacité ?

 

Si l’on en croit l’échange de prisonniers et l’optimisme de Zelensky de parvenir à un accord de paix, la manœuvre a échoué. Au Kremlin, maintenant, d’éviter de mettre le pas-si-comique-que-ça président ukrainien en difficulté et de laisser un peu de gaz russe transiter par l’Ukraine en guise d’ouverture. D’autant que le Turk Stream entre, lui, dans sa phase terminale et que la Serbie a déjà construit une partie des branches du tube qui irriguera les Balkans.

Les concurrents sont, comme nous l’avons expliqué maintes fois, illusoires et ce n’est certainement pas la chimère du gaz israélien qui risque de déranger l’ours. Que n’avait-on entendu sur le bassin oriental de la Méditerranée ? Découverte historique, Réserves extraordinaires, Changer la donne géopolitique… Ces absurdités sensationnalistes, typiques de la basse-cour médiatique inculte mais également reprises, avec effroi, par une certaine presse alternative qui a tendance à voir partout la main d’Israël, ne méritaient pourtant pas autant d’attention. Cela aussi, nous l’expliquions il y a bien longtemps :

 

Ca gaze pour Moscou. Et ce n’est pas une « trouvaille » de dernière minute qui empêchera le tsar des hydrocarbures de dormir. Une délégation européenne a en effet rendu une petite visite à Israël pour discuter la construction d’un éventuel pipeline Israël-Chypre-Grèce susceptible de fournir du gaz à partir de Léviathan (…)

Les réserves ont été revues à la baisse (500 Mds de m3 au lieu de 620 Mds), ce qui explique peut-être le soudain désintérêt de Gazprom, et ces quantités sont de toute façon bien faibles pour alimenter aussi bien la consommation domestique israélienne et l’exportation vers l’Europe. Pour donner un ordre de grandeur, les réserves totales de Léviathan sont cinquante-deux fois moins importantes que celles de Yamal et équivalent à ce que transporte le Nord Stream pendant dix petites années.

Dans ces conditions, construire un gazoduc sous-marin long de 1 300 km passant au-dessus d’une faille géologique pour transporter une douzaine de malheureux Mds de m3 paraît pour le moins alambiqué.

 

Votre serviteur est maintenant rejoint dans son analyse par Foreign Policy, rien que ça. Dans un article remarqué, la revue se pose la question de savoir si, en réalité, un seul mètre cube sera exporté en Europe au vu des coûts énormes du projet et des réserves somme toute modestes. Que quelques malheureuses gouttes de gaz israélien atteignent finalement l’Europe ou pas ne changera de toute façon strictement rien à l’échiquier énergétique.

On ne peut pas en dire autant de l’Iran, géant des hydrocarbures harcelé par l’empire. Après avoir versé dans la piraterie du côté de Gibraltar, les petits génies de Washington n’ont pas peur de sombrer dans le ridicule en proposant de corrompre les capitaines des pétroliers iraniens afin d’amener leur bateau dans des ports où il pourra être saisi. Même Barbe-Noire n’avait pas pensé à ça…

Le degré d’exaspération impuissante des Américains, obligés de s’abaisser à ce genre de manigance pathétique, laisse rêveur et Téhéran a beau jeu de moquer ces méthodes de gangsters. Toujours est-il que les Iraniens ne se démontent pas, continuant à affirmer leur stature de patron du Golfe en saisissant un tanker transportant du pétrole de contrebande. Relâché de Gibraltar, l’Adryan Darya I a tranquillement débarqué ses millions de barils en Syrie, ce pour la plus grande rage de Bolton.

Mais c’est dans l’arc chiite lui-même que des choses fort intéressantes se passent. Les habitués de nos Chroniques connaissent la valeur stratégique du poste d’Al Bukamal/Al Qaïm, que nous expliquions notamment début mai :

 

Aujourd’hui, attardons-nous sur une petite info lourde de conséquence. Dans un billet intitulé Arc chiite an I, nous écrivions il y a vingt mois :

 

C’est dans ce contexte que l’on apprend, et c’est tout sauf un hasard, que le 4+1 a décidé de passer la vitesse supérieure le long de la frontière syro-irakienne, pierre angulaire de l’arc chiite potentiellement (re)constitué.

Du côté syrien, l’armée et le Hezbollah ont, avec le précieux soutien de l’aviation russe, relancé les opérations vers Al Bukamal / Al Qaïm, point nodal crucial de la recomposition moyen-orientale. Dans le même temps et en parallèle, de l’autre côté de la frontière, l’armée irakienne et les UMP chiites ont libéré la zone d’Akashat.

 

 

 

 

La coordination avec Damas semble évidente. A ce rythme et au vu de l’effondrement daéchique, l’alliance chiite ne devrait pas tarder à arriver en vue d’Al Bukamal / Al Qaïm. La prise de ce dernier bastion califal ne sera certes pas chose aisée, mais c’est la grande image qu’il faut prendre en compte : suppression définitive du corridor sunnite nord-sud et mise en place de l’arc chiite est-ouest. Au grand dam de qui vous savez.

 

Bingo ! Depuis qu’Al Bukamal est revenue, fin 2017, dans le giron loyaliste, les Iraniens y sont présents. Le noeud stratégique est en effet fondamental pour la marche de Téhéran vers le ponant :

 

L’arc chiite, en partie reconstitué après la victoire des syro-russo-iraniens en Syrie, (re)devient le cauchemar stratégique de Washington, Tel Aviv et Riyad. Les Iraniens s’établissent sur la Méditerranée tandis que la construction d’une autoroute Iran-Irak-Syrie a commencé (elle finira par relier Téhéran à Beyrouth) et qu’un projet de voies ferrées ressort du sable. Les futures routes de la Soie chinoises doivent passer par là…

 

 

 

 

Or, qu’apprend-on ? Les Iraniens ont entrepris des travaux pour ouvrir un nouveau passage près d’Al Bukamal (l’ancien étant totalement détruit par la guerre). Il n’en fallait pas plus pour que le système impérial entre en mode panique et imagine déjà les cargaisons d’armes à destination du Hezbollah ou de pétrole pour alléger les sanctions US.

Avec ténacité, Téhéran joue sa carte et avance ses pions pour rejoindre la Méditerranée, profitant de la reconstitution partielle de l’arc chiite. Un bémol toutefois, cette route doit serpenter entre les bases américaines en Irak, puis les zones occupées par l’empire en Syrie (zone « kurde » et Al Tanaf), sans compter les régions où la présence de Daech n’a pas été totalement éliminée :

 

 

 

 

On ne sait pas très bien ce que seraient censés faire les soldats US si un convoi iranien leur passait sous le nez, ni le cadre légal (vote du Congrès ?) d’une éventuelle intervention. Pour compliquer encore un peu la situation, se pose d’ailleurs toujours la question de la présence états-unienne en Irak. Ces bases sont en tout cas un moyen de pression visant à contrôler et à contrarier l’arc chiite renaissant.

Une chose est sûre : des sables du désert aux corridors du pouvoir à Bagdad, l’affrontement à fleurets mouchetés entre Téhéran et Washington n’est pas prêt de s’arrêter. Un petit jeu dans le Grand…

 

Nous y sommes. Après cinq ans, Bagdad et Damas vont rouvrir le poste-frontière dans les heures qui viennent. Plusieurs officines occidentales s’alarment, sans doute à juste titre pour le coup, de la construction d’une grande base iranienne en ce lieu stratégique entre tous de l’arc chiite.

Comme par magie, un projet de pipeline revient sur le devant de la scène, accompagnant les évolutions géostratégiques sur le terrain. Vous l’avez deviné, il s’agit de l’oléoduc Iran-Irak-Syrie, dont l’acceptation par Assad au détriment des tubes pétromonarchiques fut une des principales raisons du conflit syrien.

Enterré dans les cartons pour cause de guerre et de sunnistan daéchique, le projet est remis au goût du jour par Téhéran qui tente de convaincre les Irakiens de son bien-fondé. Une nouvelle fois, beaucoup sinon tout se jouera dans les couloirs du pouvoir à Bagdad, où Iraniens et Américains ont engagé depuis longtemps une sourde lutte d’influence et s’affrontent par factions interposées.

Pour compliquer encore un peu les choses, la fameuse province d’Anbar, dans l’Ouest irakien, possède des réserves non négligeables de pétrole et de gaz. Il y a un mois et demi, cette région revenait sous les feux de l’actualité :

 

Alors que les Iraniens ont mis en ligne la spectaculaire vidéo de l’arraisonnement du pétrolier britannique dans le Golfe persique, il se passe des choses intéressantes dans la province d’Anbar, fondamentale pour la reconstitution de l’arc chiite :

 

 

 

 

Un coup de théâtre a éclaté début juillet, le commandant militaire de la région, le général Falahi, étant pris la main dans le sac en train de fournir à la CIA des renseignements sur les bases des Unités de Mobilisation Populaire chiites pro-iraniennes de la zone. Ces informations servaient à orienter les raids aériens US qui, de temps en temps, frappent les milices de la région sans aucun rapport avec l’amusante « guerre contre Daech ». La trahison de Falahi a déclenché un tollé et est remontée jusqu’à Bagdad, où le ministre de la Défense a ordonné l’ouverture d’une enquête officielle.

Relation de cause à effet ? Les forces américaines se seraient (conditionnel de mise) retirées de la base de Rutba, en plein désert d’Anbar et à 175 km à l’Est de la fameuse Al Tanaf, bien connue des lecteurs.

 

 

 

 

Ce que nous écrivions en mai 2017, après le bombardement par l’USAF d’une colonne chiite qui se dirigeait vers Al Tanaf et avant que les loyalistes syriens n’aient rejoint la frontière, n’a pas perdu une ride :

 

Empêcher la jonction chiite à la frontière syro-irakienne a toujours été le grand but des principaux alliés de l’empire – Israël, Saoudie, Turquie, Jordanie même – et le Donald n’a jamais caché sa sympathie pour au moins l’un d’entre eux (le premier cité). Il n’aura également échappé à personne que cette attaque intervient deux jours après la rencontre Trump-Erdogan, même si celui-ci est plus préoccupé par le soutien US aux YPG kurdes.

Quoi qu’il en soit, la course pour le contrôle de la frontière syro-irakienne est le nouveau chapitre important du grand et interminable livre de la guerre syrienne et c’est évidemment dans ce contexte qu’il faut replacer ce bombardement. Et peut-être un autre d’ailleurs, si l’info est confirmée : des avions américains auraient attaqué des Unités de Mobilisation Populaire irakiennes chiites de l’autre côté de la frontière.

Le conditionnel reste de mise car, pour l’instant, un seul média irakien en parle ; de plus, le lieu évoqué (« près d’Al Boukhamal ») est difficilement possible, Daech contrôlant la zone. Toutefois, cela collerait parfaitement avec le tableau général : empêcher Bagdad et Damas de reconstituer l’arc terrestre chiite. Coïncidence, cela intervient au moment même où un envoyé irakien discute avec Assad de « coopération dans la lutte anti-terroriste », c’est-à-dire évidemment de la reprise du territoire de l’EI qui sépare encore les deux pays.

Si les Américains persistent à vouloir remplacer Daech par leurs hommes de paille et couper l’axe Damas-Bagdad, ils prennent le risque d’entrer en collision directe avec l’Iran, ce dont s’inquiète jusqu’à The Atlantic. C’est en effet la politique de Téhéran, non de Moscou, de reconstituer l’arc chiite et la poussée loyaliste vers la frontière est plus d’obédience perse que russe.

 

Dix jours plus tard, Moon of Alabama allait dans le même sens, ajoutant d’ailleurs que les Américains avaient confié à une compagnie privée de sécurité, héritière de la sinistre Blackwater, la mission de sécuriser l’autoroute Bagdad-Amman qui traverse la province d’Anbar et dont une branche court jusqu’à Al Tanaf. Le but, évident : couper l’arc chiite, problématique principale de la guerre syrienne.

Comme souvent, les plans disneylandiens des stratèges de Washington se sont fracassés sur la réalité. Les UMP chiites restent fortement présentes à Anbar, au grand dam de la CIA qui doit débaucher des généraux irakiens pour en savoir plus (voir plus haut), et Soleimani se permet régulièrement des visites impromptues et provocatrices. Selon un bon observateur, s’il est confirmé, le retrait US de Rutba pourrait, dans le contexte particulier de scandale suite à la haute trahison de Falahi, signifier le renoncement des Américains devant l’inexorable avancée iranienne.

 

Si peu d’informations nous parviennent des sables d’Anbar et s’il est quelque peu difficile de savoir où en sont exactement les forces américaines, les réserves en hydrocarbures de la province attirent un nouvel acteur dans la danse, sous forme de pied de nez à Washington. Le ministre du Pétrole irakien a en effet décidé de confier l’exploration et le développement d’un bloc pétrolier et gazier prometteur à… une société russe !

 

Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/09/pendant-ce-temps-le-grand-jeu-energetique.html 

 

 

 

 

 

L’Iran est à la mode. Ou du moins, au premier rang de toutes les préoccupations : Guerre ou pas guerre ? Etc. Ceci est en anglais, parce qu’on n’a pas quatre bras et seulement quelques neurones de reste. Pour les anglophones, donc, avec les excuses d’usage.

[Pour ceux qui lisent l’italien, c’est ici : http://sakeritalia.it/interviste/il-saker-intervista-il-professore-seyed-mohammad-marandi/.]

 

 

 

 

The Saker interviews Professor

Seyed Mohammad Marandi

 

The Saker – Saker.is – 21.8.2019

[this interview was made for the Unz Review]

 

 

 

 

Introduction : first, several friends recently suggested that that I should interview Professor Seyed Mohammad Marandi; then I read this most interesting text on Moon of Alabama and I decided to ask Professor Marandi to share his views of the current situation in Iran, the Persian Gulf the rest of the Middle-East who very kindly agreed to reply to my question in spite of his most hectic and busy schedule. I am most grateful to Prof. Marandi for his time and replies. Crucially, Prof. Marandi debunks the silly notion that Russia and Israel are allies or working together. He also debunks that other canard about Russia and Iran having some major differences over Syria. Prof. Marandi, who is currently in Iran, is superbly connected and informed, and I hope that with this interview some of the more outlandish rumors which were recently circulated will finally be seen for what they are: utter, total, nonsense. Enjoy the interview!

The Saker

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The Saker : It is often said that there is an “axis of resistance” which comprises Syrian, Hezbollah, Iran, Russia and China. Sometimes, Venezuela, Cuba or the DPRK are added to this list. Do you believe that there is such an “axis of resistance” and, if yes, how would you characterize the nature of this informal alliance? Do you think that this informal alliance can ever grow into a formal political or military alliance or a collective security treaty?

Professor Marandi : I definitely believe there is an Axis of Resistance that currently includes Iran, Syria, Iraq, Gaza Lebanon, parts of Afghanistan, and Yemen. I do not think that we can include the DPRK in any way or form. I believe that Russia could be considered to a certain degree as aligned or affiliated to this resistance, but that this is not something many would feel the need to acknowledge. At certain levels, there is a lot of overlap between Russian and Chinese policy and the policies of the countries and movements in this region that are affiliated to this Axis of Resistance. The same is true with countries such as Venezuela, Bolivia, and Cuba, which I do not consider to be similar to North Korea at all. Just as almost everywhere else, American policy in the Korean Peninsula is ugly, hegemonic and malevolence, but the nature of the DPRK government is fundamentally different from that of Venezuela or Cuba, whether the Americans or Europeans like to acknowledge that or not. Others can interpret the Axis of Resistance to include or exclude certain countries, but it is pretty clear that Iran and Russia have similar policy objectives when it comes to certain key issues. Nevertheless, Russia has a close relationship with the Israeli regime whereas Iran considers it to be an apartheid state, almost identical to that of apartheid South Africa. Or for example the Syrian government position regarding Israel is different from that of Iran’s. The official Syrian position is that the West Bank and Gaza Strip must be returned to the Palestinians, in accordance with UN Security Council resolutions, and that the occupied Golan Heights have to be handed back to the Syrian people, which are legitimate demands. But the Iranian position is different, Iran firmly believes that Israel is a colonial and apartheid regime and that it is morally unacceptable for it to exist in its present form. Therefore, at least officially, there are substantial differences. So people can interpret the Axis of Resistance in different ways. It is important to keep in mind that despite Syria, Iran, Turkey and Qatar are also moving closer together partially thanks to US, Saudi, and UAE hostility towards the Muslim Brotherhood. What is important is that there is a growing consensus about key issues in this region and what the major problems are, and I think that as time goes on this loose alliance of countries and movements is growing more influential and more powerful. I cannot say whether there will be a formal or open collective security treaty or military alliance created by any of these countries in the near or foreseeable future and I do not see such a necessity. However, I think this convergence of ideas is very important and I think that the formal and informal links that exist between these countries is in many ways more important and more significant than formal political or military alliances or security treaties.

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Source : https://thesaker.is/the-saker-interviews-professor-seyed-mohammad-marandi/

 

 

 

 

 

 

On s’en voudrait d’oublier Hong Kong :

 

Hong-Kong : un infiltré chez les « chemises noires » raconte 

 

Entelekheia – 4.9.2019

 

 

 

 

A la base des émeutes de Hong Kong, on trouve le même ressort qu’en Ukraine post-Maïdan : une haine ethnique fabriquée de toutes pièces, avec un violent rejet envers les Russes dans un cas, de la sinophobie dans l’autre, et dans un cas comme dans l’autre, savamment attisée par des intérêts étrangers. Récit d’un Hongkongais infiltré chez les émeutiers.

 

Par Thomas Hon Wing Polin
Posté sur Facebook sous le titre Undercover in Hong Kong : behind the blackshirt lines

 

Pourquoi tant de jeunes Hongkongais sont-ils si en colère ? Pourquoi détestent-ils tant la Chine, alors que Hong Kong, sous la souveraineté de Pékin, est visiblement plus libre et plus démocratique qu’elle ne l’a jamais été sous les Britanniques ? Qu’est-ce qui rend leurs émeutiers de première ligne si violents, tels des zombies ? Qu’est-ce qui les motive vraiment ?

Le récit suivant circule sur diverses plate-formes en ligne. Il s’agirait de quelqu’un qui s’est joint aux chemises noires pendant deux mois et qui les a observés de près. Les observations semblent correspondre à d’autres observations directes et indirectes :

« Après deux mois de contact sous couverture, j’ai pu sonder la pensée de certains des chemises noires. Il m’avait été difficile d’être admis dans leurs rangs et d’être accepté. Mais après avoir crié des slogans avec eux et critiqué le gouvernement, j’ai réussi le test et je suis devenu une chemise noire. Mais j’ai découvert des choses surprenantes après avoir commencé à comprendre la mentalité des émeutiers.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/09/04/hong-kong-un-infiltre-chez-les-chemises-noires-raconte/

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 9 septembre 2019

 

 

 

FEU !

 

 

 

 

 

 

 

Feu !

 

 

Quand les méthodes de colonisation de la minuscule Palestine sont appliquées à l’immense Brésil…

 

 

 

 

 

 

 

De sa prison, Lula déclare au monde entier qu’il est de retour dans la partie.

 

Pepe Escobar – The Saker.is – 29.8.2019

(En direct du Brésil, avec permission d’Asia Times)

 

 

Pendant ce temps, les feux font rage en Amazonie et le président brésilien Bolsonaro est devenu la cible de l’indignation universelle.

 

 

 

L’ex-Président Lula s’entretient avec des reporters, dans une cellule de la prison de Curitiba, au sud du Brésil. Photo : Editora Brazil 247

 

 

Le Brésil a toujours été un pays de superlatifs. Pourtant, rien ne vaut la configuration perverse actuelle : un homme d’État de stature mondiale croupit en prison alors qu’un bouffon voyou est au pouvoir, ses pitreries étant désormais considérées comme une menace pour la planète entière.

Au cours d’une grande interview de deux heures, en exclusivité mondiale, réalisée dans une cellule de la prison de la Police Fédérale de Curitiba, dans le sud du Brésil, l’ancien Président Luiz Inácio Lula da Silva a non seulement défendu devant l’opinion publique mondiale son innocence dans toute la saga de corruption du Lava Jato, innocence confirmée par le véritable pavé dans la mare des fuites de l’Intercept, mais il s’est également positionné en vue de reprendre sa place de dirigeant mondial. Plutôt tôt que tard – dépendant d’une prochaine décision de la Cour Suprême du Brésil, pour qui la justice n’est pas complètement aveugle.

La demande de permission d’interview a été introduite il y a cinq mois. Lula s’est entretenu avec les journalistes Mauro Lopes, Paulo Moreira Leite et moi-même, représentant dans les trois cas le site Brasil 247 et dans mon cas Asia TimesUn montage préliminaire, avec une seule caméra se concentrant sur Lula, a été publié jeudi dernier, jour de l’interview. Une version intégrale, sous-titrée en anglais, destinée à l’opinion publique mondiale, devrait être publiée d’ici la fin de la semaine.

 

 

 

Pepe Escobar, premier plan gauche avec keffieh, rencontre Lula en prison

 

 

Lula est une incarnation visible de la maxime de Nietzsche : tout ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. En pleine forme (il fait du tapis roulant au moins deux heures par jour), vif, avec beaucoup de temps pour lire (sa lecture la plus récente était un essai sur Alexander von Humboldt), il a montré l’ampleur et la portée de sa parfaite maîtrise de multiples sujets – qu’on dirait sortie d’un récit réaliste fantastique de Garcia Marquez.

L’ancien Président vit dans une cellule de trois mètres sur trois, sans barreaux, avec la porte ouverte, mais toujours deux policiers fédéraux à l’extérieur, sans accès à Internet ou à la télévision par câble. L’un de ses assistants lui apporte tous les jours une clé USB Pen Drive, comble à ras bords de nouvelles politiques, et repart avec une brassée de messages et de lettres.

L’interview apparaît encore plus étonnante dans le contexte littéralement incendiaire de la politique brésilienne actuelle, qui flirte activement avec une forme hybride de semi-dictature. Alors que Lula parle de questions essentielles et retrouve indiscutablement sa voix, même en prison, le président Jair Bolsonaro, se fait prendre à son propre piège en suscitant l’indignation du monde, qui le considère comme une menace (à contenir) envers l’humanité..

 

 

 

Carte des feux en Amérique du Sud (état du 26 août).

 

 

 

 

Tout vient de « La Journée du Feu »

Coup d’oeil sur le G7 à Biarritz, au mieux une attraction, un entracte bavard où l’Occident qui se dit libéral va baigner dans son impuissance à s’attaquer aux graves problèmes mondiaux en l’absence des dirigeants des pays du Sud.

Et ceci nous amène à la question littéralement brûlante des incendies de forêts d’Amazonie. Dans notre interview, Lula est allé droit au but en pointant la responsabilité absolue de la base électorale de Bolsonaro.

Le G7 n’a rien fait d’autre que répéter les propos de Lula, le Président français Emmanuel Macron rappelant comment les ONG et de multiples acteurs judiciaires soulèvent, depuis des années, la question de la nécessité de définir un statut international pour l’Amazonie, question que la politique de Bolsonaro a réussi à elle seule à propulser au premier rang de l’Ordre du Jour mondial.

Pourtant, l’offre, par le G7, de 20 millions de dollars pour aider les pays de l’Amazonie à lutter contre les feux de forêt, puis à lancer une initiative mondiale en vue de protéger la forêt géante, équivaut à peine à une goutte de pluie.

 

[Le Brésil, après la rédaction de cet article, a rejeté l’aide offerte par les pays du G7, un haut fonctionnaire disant lundi au Président français Macron de « s’occuper de son pays et de ses colonies », d’après l’AFP. « Peut-être ces ressources sont-elles plus appropriées au reboisement de l’Europe » a déclaré Onyx Lorenzoni, ministre principal du Cabinet de Bolsonaro, sur le site internet G1 News. « Macron n’a même pas su éviter un incendie prévisible dans une église classée au patrimoine mondial. Qu’a-t-il l’intention d’apprendre à notre pays ? »  Il faisait référence à l’incendie qui a ravagé la Cathédrale Notre-Dame en avril dernier. « Le Brésil est une nation démocratique et libre qui n’a jamais eu de pratiques colonialistes et impérialistes, comme c’est peut-être l’objectif du Français Macron » a ajouté Lorenzoni. –Ndéds]

 

 

Un incendie échappe à tout contrôle après s’être propagé jusqu’à une ferme de Nova Santa Helena au nord de l’État du Mato Grosso, dans le bassin sud de l’Amazone au Brésil, le 23 août 2019

 

 

 

Fait significatif, le Président américain Donald Trump n’a même pas assisté à la session du G7, qui portait sur le changement climatique, les attaques contre la biodiversité et les océans, et, bien sûr, la déforestation en Amazonie. Pas étonnant que Paris ait simplement renoncé à publier une déclaration commune à l’issue du sommet.

Au cours de notre interview, Lula a souligné son rôle historique lors du sommet sur le changement climatique de la Conférence des Parties (COP-15) qui s’est tenue à Copenhague en 2009. Mais pas seulement, car il nous a raconté aussi comment les négociations s’y sont déroulées et comment il est intervenu pour défendre la Chine, contre les États-Unis qui l’accusaient d’être le plus grand pollueur du monde.

À l’époque, Lula avait dit :

 

« Il n’est pas nécessaire d’abattre un seul arbre en Amazonie pour cultiver du soja ou pour faire paître le bétail. Si quelqu’un le fait, c’est un crime – et un crime contre l’économie brésilienne ».

 

La COP-15 était censée faire progresser les objectifs fixés par le Protocole de Kyoto, qui arrivaient à échéance en 2010. Mais le sommet a échoué après que les États-Unis – et l’UE – aient refusé de relever leurs projections de réduction de CO2 tout en blâmant les acteurs du Sud.

En opposition absolue avec ce que préconise Lula, le projet de Bolsonaro équivaut en fait à une destruction non créative d’actifs brésiliens comme l’Amazonie, au bénéfice des intérêts qu’il représente.

Aujourd’hui, le clan Bolsonaro reproche au Cabinet de Sécurité Institutionnelle – équivalent du Conseil National de Sécurité – dirigé par le Général Augusto Heleno, de ne pas avoir évalué l’ampleur et la gravité des feux de forêt amazoniens actuels.

Heleno, soit dit en passant, est celui qui a réclamé la peine de prison à vie pour Lula.

 

 

 

Un Brésilien proteste à Curitiba le 23 août 2019 contre la recrudescence des incendies de forêt en Amazonie, avec portraits des gens qu’il accuse : le Président américain Trump et le Président brésilien Bolsonaro

 

 

 

Pourtant, cela n’explique pas tout – même compte tenu du fait que Bolsonaro n’a pas arrêté d’accuser des « ONG » d’être les incendiaires.

La véritable histoire confirme ce que Lula a déclaré dans l’interview. À savoir que le 10 août, un groupe de 70 riches fermiers, tous partisans de Bolsonaro, ont organisé sur WhatsApp une « Journée du Feu » dans la région de l’Altamira du vaste État du Pará.

Il se trouve que c’est la région qui compte le plus grand nombre d’incendies de forêt au Brésil, infestée qu’elle est de promoteurs ruraux agressifs se consacrant à la déforestation massive et caractérisée ; ces gens se sont investis dans l’occupation des terres et mènent une guerre sans merci aux paysans sans terre et aux petits producteurs agricoles. « La Journée du Feu » était censée soutenir la volonté de Bolsonaro de mettre fin à la surveillance officielle et d’effacer les amendes infligées à un des « B » du lobby BBB qui l’a élu (Bœuf, Balles, Bible).

Lula était évidemment bien informé :

 

« Il suffit de regarder les photos satellites, de savoir qui est le propriétaire de la zone en feu et de le suivre à la trace pour savoir qui brûle. Si le propriétaire foncier ne s’est pas plaint, n’est pas allé à la police pour dire que sa terre brûle, c’est qu’il en est responsable. »

 

 

Sur la route avec le Pape

Une brutale stratégie de guerre hybride post-vérité est peut-être en cours de déploiement au Brésil. Deux jours après l’interview que nous a accordé Lula, une paella fatidique a eu lieu à Brasilia, au palais du vice-Président, où Bolsonaro a rencontré tous les généraux, y compris le vice-Président Hamilton Mourao. Des analystes indépendants admettent sérieusement l’hypothèse de travail d’une vente corps et biens du Brésil, à la faveur de l’inquiétude mondiale actuelle pour l’Amazonie, toute l’arnaqudéguisée sous les oripeaux d’une fausse rhétorique nationaliste.

Cela ne ferait que suivre le modèle récent qui a consisté à vendre le champion national de l’aviation Embraer, à privatiser d’importants blocs de réserves pré-salifères et à louer la base de lancement du satellite Alcantara aux États-Unis. La souveraineté du Brésil sur l’Amazonie est bel et bien en jeu.

Compte tenu de la richesse des informations contenues dans l’interview de Lula, sans parler de ses récits sur le fonctionnement réel des couloirs du pouvoir, Asia Times va publier d’autres articles spécifiques, notamment sur le Pape François, les BRICS, Bush et Obama, l’Iran, l’ONU et la gouvernance mondiale. C’était la première interview de Lula en prison où il se soit senti suffisamment détendu pour raconter des histoires à propos de relations internationales.

 

Ce qui est clair, c’est que Lula est le seul facteur de stabilité possible au Brésil. Il est prêt, il a un programme, non seulement pour la nation mais pour le monde. Il a dit que dès qu’il sortira, il descendra dans les rues – et accumulera, en avion, des kilomètres et des kilomètres de « voyageur fréquent » : il veut s’engager aux côtés du Pape François dans une campagne mondiale contre la faim, la destruction néolibérale et la montée du néo-fascisme.

 

Maintenant, comparez un véritable homme d’État en prison avec un voyou incendiaire lâché dans son propre labyrinthe.

 

Source : Asia Times

Via : https://thesaker.is/lula-tells-world-hes-back-in-the-game-from-jail/

Traduction : Mohamed Bouhamidi

(pinaillée  – pardon à lui – par c.l. pour Les Grosses Orchades)

 

 

 

 

Mis en ligne le 7 septembre 2019

 

 

 

Merveilleux Roger Waters

 

 

 

 

 

 

Merveilleux Roger Waters au bout de ses forces et de sa voix

 

Venu réclamer Assange à la bande innommable occupée à saboter le BREXIT en muselant le Parlement.

 

 

 

 

 

 

 

Regardez la légende du rock et leader des Pink Floyd chanter son non moins légendaire succès Wish You Were Here devant le Ministère de l’Intérieur britannique au cours d’une manifestation de soutien à Julian Assange.

 

Se produisant sur une scène bricolée, juste sous les fenêtres du Home Office, le rocker entendait avant tout adresser un message de solidarité au fondateur de Wikileaks arrêté en avril, qui est sous le coup d’une extradition vers les États-Unis. On se rappelle que, supporter de longue date d’Assange et de Wikileaks, Waters avait déclaré « avoir honte d’être anglais », lors de l’arrestation du militant de la transparence.

 

 

 

 

 

 

En présence du plus grand journaliste US vivant

 

 

 

 

Le très célèbre journaliste et cinéaste lauréat de nombreux prix internationaux John Pilger, qui avait tenu à être présent après avoir rendu visite au prisonnier à Belmarsh, a confirmé qu’Assange est soumis à une torture psychologique incessante mais qu’il reste inébranlé.

 

 

 

Pilger a transmis un message de Julian Assange :

 

  Ce n’est pas seulement moi. C’est bien plus que ça. C’est nous tous. Ce sont tous les journalistes et tous les éditeurs qui essaient de faire leur travail qui sont en danger. »

 

Ajoutant :

« Le danger auquel Julian Assange est confronté peut très facilement s’étendre aux éditeurs passés et présents, au Guardian, au New York Times, à Der Spiegel, à El Païs en Espagne, au Sydney Morning Herald et à beaucoup d’autres journaux et médias qui ont publié les révélations de Wikileaks sur les mensonges et les crimes de nos gouvernements » a poursuivi Pilger.

« En défendant Julian Assange, nous défendons nos droits les plus sacrés. Parlez haut et fort maintenant, sous peine de vous réveiller un de ces matins dans le silence absolu d’une nouvelle forme de tyrannie. », a-t-il asséné pour finir

 

Rappelons qu’Assange a été livré (contre espèces) aux Britanniques, par l’actuel président de l’Équateur, et emprisonné pour avoir prétendument violé les règles de sa liberté conditionnelle au royaume Uni. En fait, il a été livré, de la façon la plus déshonorante, parce que les États-Unis le réclament en l’accusant d’avoir publié, en 2010, des milliers de télégrammes militaires et de documents diplomatiques classés « secret-défense » que lui avait transmis le soldat US Brad-Chelsea Manning.

 

 

 

 

 

Pas un seul, PAS UN SEUL merdia occidental n’a couvert l’événement.



Ce qu’ont fait, en revanche, les Russes et les Turcs, et, soyons honnêtes, RT (toujours pas accrédité à l’Élysée)

 

 

 

 

 

Ce silence écrasant des organes de presse dominants n’est pas passé inaperçu des internautes, dont beaucoup se sont exprimés sur les réseaux sociaux.

 

« Si Roger Waters avait ouvert l’étui de sa guitare et s’était mis à chanter à n’importe quel coin de rue de la planète, on en aurait parlé comme d’un  événement culturel majeur dans tous les médias mainstream » a écrit l’un d’eux, « MAIS, parce qu’il va le faire pour Julian Assange, pas un seul organe de la presse dominante dans le monde n’en parle.»

 

Adam Garrie‏ @adamgarriereal

If @rogerwaters were to open his guitar case and sing on any street corner in the world, this would be major cultural news on mainstream media. BUT because he is going to do so for Julian Assange, not a single major news outlet in the world is talking about it. #FreeAssangeNOW

 

 

 

 

Un autre, mentionnant l’absence de couverture par le Guardian a estimé que c’était « une preuve de plus que ce canard n’est qu’un porte-parole des Services Secrets britanniques » :

 

Alan Freestone‏ @AlanFreestone

No mention of the Roger Waters gig for Julian Assange yesterday in that rag @guardian. More evidence that it’s just a propaganda mouthpiece for British Intelligence. @OffGuardian0

 

Enfin, des centaines de commentaires exprimés sur le Net, nous retiendrons encore celui-ci :

THINK AGAIN

think again il y a 2 jours

Where are the Australian Singers? Where is the Australian Government? Where is the Australian Public? SHAME AUSTRALIA. Your own freedom is being taken away from you today. An honest Australian sits in a cell while WAR CRIMINALS AND CORRUPT GOVERNMENTS seek a new illegal war on Iran. More children, women and men were killed in Iraq than both atomic bombs combined….and they didn’t have any so called weapons of mass destruction. American super rich only gained from that war and the people of America and Australia and England were poorer. This is all a sham, a scam, a lie, a curse. Stand up to your governments now or your children will lose their rights to freedom.

Ce qui revient à dire :

Où sont les chanteurs australiens ? Où est le gouvernement australien ? Où est le public australien ? HONTE SUR VOUS L’AUSTRALIE ! C’est votre propre liberté qu’on arrache en ce moment.. Un Australien honnête croupit dans une prison parce que DES CRIMINELS DE GUERRE ET DES GOUVERNEMENTS CORROMPUS veulent se payer une nouvelle guerre illégitime contre l’Iran. Beaucoup plus d’enfants de femmes et d’hommes ont été tués en Irak que n’en avaient tué les deux bombes atomiques ensemble… et ils n’avaient pas d’armes de destruction massives. Les super-riches américains se sont enrichis par cette guerre et les peuples américain, australien et anglais se sont appauvris. Tout ça n’est qu’une imposture, une arnaque, une craque, une malédiction.. Gueulez maintenant sur vos gouvernements, ou vos enfants n’auront jamais aucune liberté.

 

 

 

 

 

Pardon ! La RTBF l’a fait :

 

Et donne même des nouvelles du film qui va sortir : « Nous + Eux »

https://www.rtbf.be/classic21/article/detail_roger-waters-liberez-assange?id=10306830

 

 

 

 

 

Une recherche Google News a trouvé trace de l’événement de ce lundi  sur le site du World Socialist Website, de l’Irish Examiner, de l’antenne équatorienne de Telesur, de certains organes de presse turcs, ainsi que de RT et de Sputnik. Plus, comme nous l’avons dit, celui de la Radio Télévision Francophone belge.

 

Notons encore le député travailliste Chris Williamson, qui a déclaré dans un tweet être « le seul membre du Parlement à avoir assisté à cette manifestation », ajoutant que le scandaleux emprisonnement d’Assange était « une agression contre la liberté d’expression et contre le journalisme ». Il se dit aussi très heureux d’avoir rencontré le grand journaliste John Pilger, qu’il admire depuis le Vietnam, et très fier d’avoir pu lui parler.

 

 

John Pilger (G) et Chris Williamson (D)

 

 

Chris Williamson MP #GTTO‏Compte certifié @DerbyChrisW 2 sept.

I believe I was the only MP to attend today’s demo called by @rogerwaters outside the Home Office against the continued imprisonment of Julian Assange. His outrageous treatment is an assault against freedom of speech and journalism. He must be released immediately. #FreeAssange

 

 

 

 

 

Un autre a tweeté :

 

En réponse à @DerbyChrisW @rogerwaters

Je n’ai pas encore vu la moindre mention de cette manifestation de masse en faveur de Julian Assange sur la BBC : c’est précisément la raison pour laquelle nous tiendrons une manif de protestation devant les locaux de la BBC de 2 à 4 h de l’après-midi, le samedi 26 octobre, pour exiger d’eux qu’ils nous disent pourquoi ils ne s’expriment pas haut et clair en défense de l’OTAGE D’ÉTAT, de l’héroïque véritable journaliste et éditeur Julian Assange.

Truman human‏ @lord_truman 2 sept.

I have not seen this Mass gathering for Heroic Julian Assange on the BBC yet + this is the exact reason why we will b holding a Protest outside the BBC @ 2pm on Sat 26th Oct to Demand why they don’t Stand up for STATE HOSTAGE Heroic real Journalist + Publisher Julian Assange

 

 

 

Et pourquoi quelques GILETS JAUNES ne retraverseraient-ils pas la Manche le 26 octobre ?

 

 

La journaliste australienne indépendante Caitlin Johnstone a souhaité attirer l’attention sur le fait que le concert organisé par le milliardaire Richard Branson contre le président du Venezuela Nicolas Maduro, à la frontière du pays, en février dernier, avait au contraire fait l’objet de très nombreux reportages, parce qu’il correspondait au lavage de cerveaux propagandiste mainstream.

Roger Waters lui-même avait alors violemment éreinté le show de Branson “Venezuela Aid Live”, et il s’est avéré par la suite que les millions collectés à cette occasion pour « la liberté et la démocratie » ont été détournés et engloutis en Colombie par des aides du putschiste pantin des USA Juan Guaido, ainsi que l’avait également rapporté Caitlin Johnstone ici :

 

 

 

Anyone Buying This Venezuela Bullshit Is A Complete Fucking Moron

 

 

 

 

Nos sources :

RT  

https://www.rt.com/news/467881-media-roger-waters-assange/

https://www.rt.com/news/467821-roger-waters-assange-song/

https://www.rt.com/news/467833-pilger-julian-assange-warning/

Russia Insider

https://russia-insider.com/en/media-criticism/pink-floyds-roger-waters-plays-concert-assange-outside-home-office-media-refuse

 

 

 

 

Un peu d’histoire de la musique, pendant qu’on y est  :

(Merci à Pierpaolo Ceccherini de Planck Machine)

 

 

Paroles et traduction de la chanson « Wish You Were Here » par Pink Floyd

 

 

 

 

 

Wish You Were Here (Je voudrais que tu sois ici)

So, so you think you can tell
Alors, alors tu penses que tu peux distinguer
Heaven from Hell
Le paradis de l’enfer
Blue skies from pain
Le ciel bleu de la douleur
Can you tell a green field
Peux-tu distinguer un champ tout vert
From a cold steel rail ?
D’un rail d’acier froid ?
A smile from a veil ?
Un sourire d’un voile ?
Do you think you can tell ?
Penses-tu que tu le peux ?

And did they get you to trade
Et ont-ils réussi à te faire échanger
Your hero’s for ghosts ?
Tes héros contre des fantômes ?
Hot ashes for trees ?
Des cendres chaudes contre des arbres ?
Hot air for a cool breeze ?
De l’air chaud contre une fraîche brise ?
Cold comfort for change ?
Un confort froid pour quelques pièces ?
And did you exchange
Et as-tu échangé
A walk on part in the war
Un rôle de figurant dans la guerre
For a lead role in a cage ?
Contre un premier rôle dans une cage ?

How I wish, how I wish you were here
Comme je souhaiterais, comme je souhaiterais que tu sois ici
We’re just two lost souls
Nous ne sommes que deux âmes perdues
Swimming in a fish bowl
Nageant dans un aquarium
Year after year
Année après année
Running over the same old ground
Courant sur la même terre usée
What have we found ?
Qu’avons-nous trouvé ?
The same old fears
Les mêmes vieilles peurs
Wish you were here
Je souhaiterais que tu sois ici

 

 

 

 

 

Wish you were here a été composée par Roger Waters et David Gilmour pour prendre place dans un album consacré à la profonde déception que s’est avérée être, pour ces jeunes gens aux idéaux meurtris, l’industrie de la musique. Ils l’ont composée pour leur camarade Sid Barrett, qu’ils n’arrivaient plus à atteindre, plongé qu’il était dans la folie. [On a dit que des « amis » de Sid Barrett s’étaient fort divertis à mettre du LSD dans son café, jusqu’à ce qu’il décroche de tout pour s’enfoncer définitivement dans la schizophrénie.]

C’est à lui que la chanson s’adressait alors. S’il n’avait été totalement aliéné, chacun de ces vers lui aurait dit quelque chose. Ce n’est plus à lui que Waters s’adresse aujourd’hui. Pas à Assange non plus. C’est à nous, drogués au LSD de la passivité, de l’indifférence et de la médiocrité.

 

 

 

 

Pink Floyd – Wish you were here – 1975

 

Ceux qui ont l’oreille fine capteront peut-être le violon de Stéphane Grappelli, venu d’un autre studio d’Abbey Road, où il enregistrait lui aussi, donner un coup d’archet en voisin.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 5 septembre 2019

 

 

 

De l’ignominie humaine en général

 

 

 

 

 

 

 

De l’ignominie  humaine en général

 

Si vous pensiez que le docteur Mengele était champion du monde de l’horreur… revoyez vos notions

 

 

 

 

Les massacres de Serbes pour prélever leurs organes n’ont pas débuté au Kosovo

 

 

Grey Carter Oriental Review – 5.8.2019

via Saker Italia

Traduction Raffaele Ucci

 

 

 

 

 

Contrairement à la croyance générale, le trafic le plus sanguinaire de l’histoire, celui d’organes de Serbes du Kosovo enlevés et emprisonnés, n’a pas commencé au Kosovo. Comme cela a été rapporté par les médias serbes lors du procès intenté par la mission EULEX au Kosovo, « un des accusés a avoué avoir participé à la vente d’organes humains ».

 

Driton Jiljta s’est déclaré coupable d’« abus d’autorité et (de) pratiques médicales illégales ». Cette affaire faisait partie d’un procès plus large, où sept Albanais et deux étrangers avaient été incriminés de trafic d’organes, de criminalité organisée et de prélèvements d’organes décrits comme « activités médicales illégales », à l’hôpital Médicus de Pristina. Selon l’accusation, cet hôpital avait effectué, en 2008, trente transplantations de reins illégales, alors que, selon l’enquête, des pauvres de Turquie, de Russie, de Moldavie et du Kazakhstan affluaient à la clinique, attirés par la fausse promesse de 15.000 € pour leurs organes.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/les-massacres-de-serbes-pour-leur-prelever-des-organes-nont-pas-commence-au-kosovo/

Source : http://sakeritalia.it/europa/jugoslavia/le-uccisioni-di-massa-di-serbi-per-espiantargli-gli-organi-non-sono-iniziate-in-kosovo/

Source d’origine : https://orientalreview.org/2019/08/05/mass-killings-of-serbs-for-organs-started-in-croatia/

Traduction en italien par Raffaele Ucci pour SakerItalia

Traduction en français : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

…et européenne en particulier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour sur Srebrenica…

 

Stephen Karganović interviewé par Le Saker

 

Saker.is – 30.6.2019

via SakerItalia

 

 

 

 

Le Saker : Peux-tu, s’il te plaît expliquer qui tu es, et quelles sont tes activités politiques passées et présentes ?.

Karganović : Je m’appelle Stephen Karganovic. Mes oprigines sont serbes, russes et polonaises. Du côté de mon père, j’ai pu retrouver des racines familialnes dans la ville de Khmelita, district de Smolensk. Dans la première moitié du XIXe siècle, Yuri Karganović y remplissait la fonction probablement obsolète de стольник (stolnik) au chef-lieu régional d’Isokorosten. Peut-être à cause de mes antécédents œcuméniques, je préfère me définir simplement comme un chrétien orthodoxe. Je suis diplômé en jurisprudence et j’ai aussi une licence en philosophie. Je n’ai jamais eu d’actualités politiques en tant que telles. Ce qui m’intéresse, ce sont les questions qui ont une dimension morale, et s’il se trouve qu’elles empiètent sur la politique, ainsi soit-il.

Le Saker : Tu es un des meilleurs « spécialistes de Srebrenica » en circulation. Donc, pourrais-tu, s’il te plaît, avec tes propres mots, décrire pas à pas ce qui s’est effectivement passé à Srebrenica, à partir du moment où les Bosniaques musulmans ont fait irruption dans les villages serbes autour de Srebrenica, moment où a été lancée la grande opération psychologique stratégique du « génocide » ?

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/stephen-karganovitch-interviewe-par-le-saker/

Source : http://sakeritalia.it/interviste/il-saker-intervista-stephen-karganovic/

Source d’origine : https://thesaker.is/the-saker-interviews-stephen-karganovic/

Traduction en italien : Raffaele Ucci pour SakerItalia

Traduction en français : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

 

 

Israël en Palestine

 

 

 

 

Relayé par principe.

Même si c’est trop tard pour l’appel au rassemblement du 31/8 à Paris

 

 

CAPJPO EuroPalestine

 

 

Chères amies, chers amis,

L’été aura été terriblement difficile pour le peuple palestinien :  bombardements sur Gaza, assassinats et blessés lors des marches pour la liberté qui ont continué tous les vendredis, démolitions de maisons à Jérusalem-Est, attaques de la Mosquée Al-Aqsa, arrestations d’enfants et interrogatoires (comme vous le savez, ils ont même convoqué un enfant de 4 ans pour l’interroger !), répression et agressions physiques d’opposants israéliens, expulsion par Israël ou interdiction d’entrée pour tous les témoins gênants, du directeur de Human Rights Watch aux deux élues américaines Ilhan Omar et Rashida Tlaib, en passant par des universitaires internationaux venus pour enseigner dans des universités palestiniennes.

A l’approche des élections législatives israéliennes, la surenchère des candidats dans la brutalité, le racisme et la persécution des Palestiniens bat son plein, et permet de faire oublier que certains, comme Netanyahou pour ne pas le nommer, sont impliqués jusqu’au cou dans des affaires de corruption.

Pour faire bonne mesure, les dirigeants de ce régime va-t-en guerre multiplient les agressions militaires dans tout le Proche-Orient, au Liban (attaque de drones contre un centre du Hezbollah dans le sud de Beyrouth), comme en Syrie et en Irak, sous prétexte de contrecarrer l’Iran, alors que Trump lui-même semble se détourner d’un affrontement avec ce pays.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/israel-en-palestine/

 

 

 

 

 

 

La honte !

La Croix : un journal qui a choisi son camp, celui de l’occupant

 

 

 

 

 

 

… ailleurs…

 

 

Affaire Epstein, l’humeur reste Mossad et Robert Maxwell a bien été assassiné.

 

Jacques-Marie Bourget – LGS – 28.8.2019

 

 

 

 

Le sex-people autour de l’affaire Epstein, après l’avatar Wenstein, n’a aucun n’intérêt pour qui ne remonte le passé. Celui de Ghislaine Maxwell, décrite aujourd’hui comme rabatteuse d’adolescentes pour le plaisir du millionnaire pédophile et celui de ses amis puissants. Intérêt encore si on remonte aussi dans la vie de son père, Robert Maxwell, tycoon de presse, mort par noyade aux Canaries le 5 novembre 1991.

La carrière de Robert Maxwell – un Tchèque de confession juive – commence en 1940 quand, parvenant à échapper à l’Holocauste, il se réfugie à Londres pour devenir interprète de l’armée britannique. Cette jeune carrière va bientôt le conduire à Prague et sur le front de l’Est, là où se rencontrent deux lames des forces de libération du nazisme : celle des Occidentaux et celle des Soviétiques. Le plus souvent l’ambiance vécu par le jeune traducteur ressemble à celle décrite dans le film « Le Troisième Homme » : espionnage, trahison, double jeu. L’habile Maxwell, devenu citoyen britannique, sait se faire l’ami et le confident de certains as du KGB. A Berlin, dans une ville qui n’est plus qu’une ombre, il lance de petits réseaux de marché noirs. Avec cet argent il peut prendre la main chez l’éditeur allemand Springer Verlag, spécialiste des publications scientifiques, mais interdit d’exercice après son engagement nazi. C’est le début d’une aventure qui va, en 1985 alors qu’il a été élu député travailliste, le conduire à la tête du groupe britannique « Mirror » journal « de caniveau » (mais « de gauche ») qui publie le « Daily » et le « Sunday » Mirror.

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Source : https://www.legrandsoir.info/affaire-epstein-l-humeur-reste-mossad-et-robert-maxwell-a-bien-ete-assassine.html

 

 

 

 

 

Pour ceux qui essayeraient de se faire croire que l’affaire Epstein est exceptionnelle…

 

 

De Dutroux et Outreau à Epstein : flash-back sur la pédocriminalité, arme suprême de biopouvoir

 

Un entretien avec Frédéric Lavachery

 

Fausto Giudice – Tlaxcala – 27.8.2019

S’il existe une conspiration autour de l’affaire Jeffrey Epstein, c’est bien celle de l’aplatissement : l’ensemble des grands médias et des faiseur·ses d’opinion du monde démocratique ont présenté à ce sujet un parfait encéphalogramme plat. Autant l’affaire Weinstein avait remué ciel et terre, autant l’affaire Epstein ne remue rien du tout. On s’est contenté de rapporter des faits supposés, allégués ou établis, et surtout d’en minimiser la portée.

Dans le monde francophone, la palme du voilage de face et du refus de creuser revient sans conteste à Arnaud Leparmentier, correspondant du Monde à New York, dont le dialogue en ligne avec les lecteurs est une très riche anthologie de perles médiamensongères et de réductions ad minimum (lire ici).

Comment est-il possible que le dossier Epstein n’ait pas mobilisé le ban et l’arrière-ban du journalisme d’investigation à l’exception notable du Miami Herald ? Pourquoi cette absence d’appels, de hashtags, de metoo ? L’hypothèse la plus vraisemblable tient sans doute au profil des victimes et des bourreaux : d’une part des très jeunes filles anonymes, d’autre part des hommes puissants comme « clients ». L’implication de services de renseignements – CIA et Mossad principalement – est sans doute l’autre facteur de refroidissement des ardeurs.

Comment briser l’omertà ? Eh bien, en commençant par réfléchir à partir de l’expérience historique du dernier quart de siècle en matière de lutte contre la pédocriminalité. J’ai donc posé quelques questions à un vieil ami, Frédéric Lavachery. Avant de s’assumer comme fils naturel de Haroun Tazieff et de se lancer dans la volcanologie dans les monts d’Auvergne, Frédéric, exilé en Belgique après Mai 1968, a été actif dans le mouvement qui a fait suite à l’explosion de ce qu’on a appelé l’affaire Dutroux. Il nous livre ici une sorte de bilan d’expérience, propre à alimenter la réflexion nécessaire. –FG

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Source :  http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=26829

 

 

 

 

 

 

Anniversaire

 

La France ou du moins certains Français fêtent ce mois-ci non seulement la saint Napoléon (si, si, ça existe, c’est le 15 août et que la Sainte Vierge aille se rhabiller !), mais aussi le 250e anniversaire de la naissance de Bonaparte, qualifié par d’aucuns de « grand homme d’État ».

Nous, on préfère Staline. Question de classe.

 

 

« J’ai besoin, vous dis-je- de me débarrasser de soixante-mille hommes ! »

 

 

Allez, coupons la poire en deux…

 

Vive Koutouzov !

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 31 août 2019

 

 

 

Toutes les personnes qui ont été accusées d’une certaine forme de conspirationnisme…

 

 

 

 

 

Passager de l’Open Arms lisant le Coran, au large de Lampedusa

 

 

Toutes les personnes qui ont été accusées d’une certaine forme de conspirationnisme devraient recevoir des excuses

 

 

 

 

De la déflagration

 

Strategika51 16.8.2019

 

 

Avec les soubresauts de l’affaire Epstein et la tentative de révolution colorée à Hong Kong, toutes les personnes qui ont été accusées d’une certaine forme de conspirationnisme devraient recevoir des excuses officielles et officieuses car la réalité du grand show médiatique actuel dépasse et de loin, toutes les hypothèses les plus folles jamais imaginés par un auteur de fiction.

Nous y voilà. L’Inde vient de mettre les pieds dans le grand plat du Jammu et Cachemire comme une puissance qui n’a jamais eu de véritable diplomatie ou de réflexion stratégique. Le conflit explosif du Cachemire n’a jamais été résolu et voilà que l’Inde l’aggrave et le pérennise pour des générations. La politique du fait accompli puis celle de l’autruche ont rarement réussi à faire perdurer la paix. Le risque d’une guerre généralisée en Asie est très élevé et le sera jusqu’en 2035. Les duels d’artillerie et les accrochages entre les Armées indienne et pakistanaise vont se multiplier par un facteur de vingt sinon plus. Modi semble avoir oublié comment jouer au poker ou aux échecs. Il se contente de jeter des dés pipés d’un seul côté. C’est le règne de l’Amaya en Inde. Jusqu’à l’Apocalypse.

L’affaire Epstein n’est pas terminée. Elle vient juste de commencer. Que le personnage ait eu le cou brisé par un ou plusieurs tueurs en mission commandée ou retiré de la scène en le faisant suicider importe très peu. Sa proximité avec les élites de ce monde en perdition en disent long sur la nature réelle de ce beau monde.

En attendant le grand déballage car il se fera bien un jour, le Grand Jeu continue de plus belle. Comme prévu, la guerre a repris en Syrie depuis la tête de pont d’Idleb et toute avancée de l’axe Damas-Téhéran-Moscou sur cet axe sera contrée de l’Est par les forces US ou du Sud par Israël. On poursuit la politique de ses moyens et le président syrien le sait fort bien. Que faire de plus quand on est entrain de reconstruire laborieusement et fort difficilement une force armée laminée par une très longue guerre de bientôt une décennie? Quand vos alliés jouent à la Realpolitik pour protéger leurs arrières car l’Empire est fou de rage? Pas grand chose. Les syriens devront encore se battre. Il n’y a aucune autre solution pour eux que de mettre fin à cette enclave rebelle sous protectorat militaire turc quitte à se heurter à la Turquie et à l’OTAN. Erdogan se veut indépendant et un héritier du Grand Turc mais en réalité, il continue à contribuer à la stratégie de l’Empire.

Donc nous avons un point très chaud au Cachemire ou plutôt le Jammu-Cachemire avec un risque de guerre nucléaire de près de 1200%, un autre point chaud au Levant avec un jeu de décomposition qui vise toujours à abattre le régime syrien et en complément à ce conflit ouvert, la tension dans le Golfe et les menaces de guerre contre l’Iran, deuxième objectif après la Syrie et devant la Russie. Pour cette dernière, Washington commence à espérer en pensant que la Russie ne survivra jamais à Vladmir Poutine et que le départ ou la disparition de ce dernier signera la fin de l’Etat russe.

La Chine est ciblée par une nouvelle tentative de guerre hybride de type révolution colorée dans sa Région Administrative Spéciale de Hong Kong. Cela signifie que l’usage de l’Islamisme politique soutenu par la CIA et Ryad au Xinjiang, une province chinoise à majorité turcophone et musulmane n’a pas abouti et que les question du Tibet et de la mer de Chine orientale ont échoué ) faire pression ou ralentir la montée irrésistible d’un pays qui a non seulement réussi à donner à manger à plus d’un milliard de prolétaire mais qui aspire à devenir la première puissance mondiale tout court. Cette éventualité effraie au plus point l’Empire lequel ne laissera aucune option lui échapper des mains.

Enfin au sein de l’Empire se joue actuellement une guerre sourde et tenace entre deux factions ennemies et résolues à se neutraliser. Ces factions dépassent largement les cadres nationaux et se superposent à des alliances historiques. La guerre fait rage aux Etats-Unis mais également chez leurs vassaux européens. Ces derniers soutiennent tous une faction US contre l’autre. C’est à ce moment précis qu’éclate l’affaire Epstein, provoquant l’un des plus grands scandales de l’histoire contemporaine. L’Empire a besoin d’une guerre car s’il continue ainsi il succombera à la tentation des révolutions de couleur sur son propre territoire.

Le Grand Jeu va finir en grand feu d’artifice en bourse et dans le ciel

 

 

Source : https://strategika51.org/archives/66779

 

 

 

 

Parce que M. Igor Ogorodnev, qu’on ne connaît pas, se place (d’après nous) un cran au-dessus des autres analystes par l’intelligence de son raisonnement…

 

 

 

 

Pédocriminalité des élites : Epstein fait-il figure de règle ou d’exception ?

 

Igor Ogorodnev – Le cri des peuples – 15.8.2019

Source : Russia Today, le 14 août 2019

Traduction : lecridespeuples.fr

 

 

 

 

 

Oubliez son décès : le vrai mystère est de savoir comment Jeffrey Epstein a vécu en commettant des actes qui mèneraient une personne normale en prison, tout en côtoyant les hommes les plus surveillés au monde. Comment a-t-il pu créer une bulle protectrice autour de lui ?

Prenons, par exemple, la carrière financière d’Epstein, qui est à la base de nombre de ses autres activités criminelles.

Alors que des doutes sur ses méthodes d’enrichissement circulaient à Wall Street depuis des années, il a été unanimement décrit tout au long de cette période comme un financier et un milliardaire, sans que la moindre question se soit posée.

Au cours des derniers mois, nous avons découvert qu’il n’était probablement pas un milliardaire, et personne ne sait vraiment s’il a jamais mené d’activités commerciales légitimes, ni même d’où provient son argent.

Pourtant, il y avait clairement beaucoup d’argent en jeu, comme en témoignent des transactions inexplicables de plusieurs millions de dollars percolant à travers un réseau de comptes à l’étranger, et les biens de luxe très réels qu’il avait accumulés (demeures fastueuses, jet et île privées, etc.).

Malgré le fait que les États-Unis aient la réputation d’employer les agents du fisc les plus agressifs au monde, prêts à aller bien au-delà de leurs frontières, Epstein n’a jamais été mis en accusation, ni même n’a fait l’objet d’une enquête approfondie, tandis que les banques les plus réputées au monde étaient heureuses de continuer à faire affaire avec lui jusqu’à une période très récente encore.

La portée de ses crimes sexuels impunis est encore plus criante.

Ce n’était pas un agresseur banal comme Harvey Weinstein, qui soutirait des faveurs sexuelles à des femmes adultes sur lesquelles il avait du pouvoir, dans une série de rencontres dans des chambres d’hôtel.

Au lieu de cela, Epstein était apparemment l’opérateur d’un réseau international d’exploitation sexuelle regroupant des centaines « d’esclaves » mineures recrutées dans les écoles ou les centres commerciaux, transportées au-delà des frontières internationales (et donc munies de passeports et de visas en règle, ou de passe-droits extraordinaires), se connaissant bien mutuellement, et tout cela avec une multitude de témoins.

Pourtant, Epstein a été arrêté plusieurs décennies après avoir commencé ses prédations, s’est vu infliger une punition incroyablement clémente, et aurait été autorisé à poursuivre son mode de vie tout en éludant facilement les poursuites judiciaires.

Pendant tout ce temps, ce délinquant sexuel condamné a été traité avec une indulgence extraordinaire par les médias, qui sont si fascinés par cette affaire à présent, mais à l’exception de plusieurs journalistes locaux tenaces, ne semblaient pas assez intrigués pour aller au fond des choses et établir qui était vraiment Epstein.

Même si Epstein n’avait pas été un personnage plus grand que nature, un proche collaborateur de l’ancien homme le plus puissant du monde (Bill Clinton) – dont l’épouse (Hillary) a tenté d’obtenir le même poste –, et un ami du prince Andrew et de Woody Allen, tout enquêteur ambitieux aurait fait de sa vie l’objet d’une chasse au trésor.

Certes, certaines des allégations auraient peut-être été difficiles à prouver, et on ne peut pas s’attendre à ce que des journalistes s’infiltrent dans la soute du Lolita Express. Mais au moins depuis 2005, il existe des bases solides pour construire un sujet de reportage ou d’article de presse autour du mode de vie d’Epstein. Dans un monde où un seul article de #MeToo peut détruire une carrière, Epstein a été cajolé comme un Gatsby tombé en disgrâce, recevant les journalistes du New York Times dans sa cour et vantant ses liens avec Mohammed bin Salman.

Pour beaucoup, la tentation la plus forte maintenant est de considérer cela comme un complot. De penser qu’Epstein était un homme protégé en raison de ses liens avec les Clinton, qu’il était une façade pour les combines de la CIA ou du Mossad, que quiconque se mettait en travers de son chemin, qu’il s’agisse d’enquêteurs, de procureurs ou de journalistes, était acheté, écarté par des menaces ou soumis au chantage – ce qui est fort possible.

A part l’acteur Alec Baldwin (qui a affirmé qu’Epstein avait été assassiné par la Russie), tout le monde devrait reprendre son souffle et attendre que d’autres faits émergent, en particulier à propos de Ghislaine Maxwell, la partenaire d’Epstein actuellement difficile à localiser, et dont le nom a été cité à maintes reprises. Mais quiconque espère qu’un inventaire exhaustif et détaillé des crimes commis par Epstein et son cercle émergera un jour se fourvoie probablement.

Mais pour moi, une découverte peut-être plus terrifiante serait qu’il n’y ait pas eu de complot en tant que tel.

Que le seul pouvoir que lui conféraient sa richesse et ses relations, multiplié par la capacité de mener un style de vie international, ait tout simplement mis Epstein hors de la portée des contraintes légales et sociales normales.

Nous présumons déjà que les ploutocrates, l’élite politique et les célébrités vivent selon des règles différentes de celles du commun des mortels. Mais nous ne parlons pas des excès normaux des riches : les yachts, les majordomes et les piscines du sous-sol londonien.

Nous parlons de crimes égalant ceux des méchants qu’on trouve dans les films de James Bond. Une île privée avec un temple secret. Des plans pour « ensemencer » son ADN dans des dizaines de femmes. Un recrutement  de scientifiques de premier plan pour réaliser des études transhumanistes afin de créer une nouvelle super race.

Si nous avions appris qu’au lieu d’asservir des jeunes femmes, le passe-temps d’Epstein était de traquer et de transporter des sans-abri, serions-nous plus surpris ? Aurait-il été beaucoup plus difficile pour lui de s’en tirer ?

 

 

 

 

Nous pouvons nous dire que Jeffrey Epstein était un psychopathe unique, rusé et dépravé, ayant les bonnes connexions. Mais il semble également plausible que ce monde souterrain opulent, mondial et sans foi ni loi soit capable de cacher d’autres transgresseurs dépravés, moins avides de publicité et plus dangereux encore dans leurs intentions.

Le travail consiste à essayer de les arrêter maintenant avant qu’ils ne meurent dans une cellule de prison à New York, laissant derrière eux une traînée de victimes. Mais qui aura le courage d’entreprendre cette tâche ?

Source : https://lecridespeuples.fr/2019/08/15/pedocriminalite-des-elites-epstein-fait-il-figure-de-regle-ou-dexception/

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Parce que c’est sur l’usure et sur la lassitude du public qu’ils comptent, il ne faut jamais cesser de pendre à leur cou ce carcan d’infamie !

 

Le père d’Assange: « La détermination de Julian est farouche »

 

Oscar GrenfellMondialisation.ca – 8.8.2019

wsws.org – 5.8.2019

 

 

 

 

John Shipton, le père de Julian Assange et l’un des principaux militants pour sa liberté, a parlé dimanche avec le World Socialist Web Site (WSWS) à Sydney des conditions de détention de son fils en Grande-Bretagne et de la lutte pour empêcher son extradition vers les États-Unis. Le fondateur de WikiLeaks risque 175 ans de prison aux États-Unis pour son rôle dans la dénonciation des crimes de guerre américains.

Shipton s’était adressé à une petite manifestation devant la New South Wales State Library, où le gouvernement australien accueillait le secrétaire d’État américain Mike Pompeo pour des consultations ministérielles annuelles entre l’Australie et les États-Unis. Pompeo cherche à obtenir un soutien pour les préparatifs américains de la guerre contre l’Iran et pour sa confrontation avec la Chine.

Pompéo a joué un rôle central dans la persécution d’Assange. En tant que directeur de la CIA, il a déclaré en 2017 que WikiLeaks était un «service de renseignement hostile non étatique» et qu’Assange était un «démon» qui ne méritait pas les protections du premier amendement de la Constitution américaine. En tant que secrétaire d’État, il a été intimement impliqué dans la campagne américaine visant à faire pression sur l’Équateur pour qu’il mette fin illégalement à l’asile politique d’Assange.

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Source : https://www.mondialisation.ca/le-pere-dassange-la-determination-de-julian-est-farouche/5635963

 

 

 

 

Comment Téhéran s’insère dans la stratégie Russie-Chine

 

Pepe Escobar – The Saker.is – 12.8.2019

posté avec permission

 

 

 

 

Une image prélevée dans une émission de la television  de la République Islamique d’Iran le 22 juillet montre des vedettes rapides des Gardiens de laz Révolution patrouillant a utour du tanker Stena Impero, à l’ancre au large du port iranien de Bandar Abbas (Photo AFP/HD/IRIB)

Le mot “complexe” ne commence même pas à décrire le positionnement Iran-Russie sur l’échiquier géopolitique. Ce qui est clair, en ce volatile moment, c’est qu’ils sont partenaires, ainsi que je l’ai précédemment rapporté. Bien qu’ils ne soient pas des partenaires stratégiques, comme dans le cas du lien Russie-Chine, l’alliance Russie-Chine-Iran reste la triade cruciale dans le processus à facettes multiples du processus à long terme en cours de l’intégration eurasiatique.

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Source : https://thesaker.is/how-tehran-fits-into-russia-china-strategy/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/comment-teheran-sinsere-dans-la-strategie-russie-chine/

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

L’essentiel de ceci a été dit de façon lapidaire par le même Pepe Escobar (v/n/post du 12 août), mais Bruno Guigue revient sur l’historique des faits, qu’il traite en détail, et c’est un Bruno Guigue des grands jours…

 

Hong Kong : L’ingérence occidentale prise la main dans le sac !

 

Bruno GuigueMondialisation.ca – 15.8.2019

 

 

 

 

La main dans le sac ! Lorsque la presse chinoise a publié la photo de quatre dirigeants du mouvement de protestation hongkongais en compagnie du chef du département politique du consulat des Etats-Unis, on a senti comme un trou d’air dans la rhétorique anti-Pékin. Difficile, tout-à-coup, de nier l’intervention d’une puissance étrangère – à 15 000 km de ses frontières – dans une crise qui ne la concerne pas. Tenter d’occulter ce qui saute aux yeux est toujours un exercice de haute voltige, et l’on sait la propagande occidentale coutumière de ces acrobaties !   Depuis le début des récents événements de Hong Kong au mois de juin 2019, la narration de ces événements par les officines du monde libre offre un concentré de mauvaise foi et d’inversion des signes qui passionnera certainement les politologues du futur. Multipliant les distorsions de langage, en effet, elle fait passer une affaire intérieure chinoise pour un conflit international, une décolonisation pour une colonisation et l’ingérence étrangère pour une entreprise humanitaire.

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Source : https://www.mondialisation.ca/hong-kong-lingerence-occidentale-la-main-dans-le-sac/5636042

 

 

 

 

Belgique :

 

OUÏ – DIRE

 

 

 

 

Nul meilleur symptôme d’un effondrement de la pyramide idéelle que papotages et commérages magazinesques honorant chaque automne les étals sous apparence livresque au label de la baronne Amélie…

S’en prend-elle à la figure de Jésus ? Ses bavardages d’école maternelle inversent l’idéologie paternelle et colonisent, avant même publication, trois pages du quotidien belge de référence…

Quelque stupide que soit la prétention d’une péronnelle de pérorer sur tout ce qu’elle ignore, quelque insultants pour la littérature que soient ces propos de cloaque, ordures et décombres sont annuellement renouvelés pour encrasser davantage les cerveaux en ruines…

On se grime de plâtre sanguinolent, se chapeaute à l’excentrique, soudoie la valetaille prostituée des gazettes, et déblatère les plus niaises platitudes bourgeoises en mimant par ouï-dire l’esprit des gendelettres d’un autre siècle…

Tout cela pue le cadavre avarié, donc s’impose conformément à l’air du temps : celui d’une ère gouvernée par l’image de marque, garante des positions dominantes. Car cette morgue est celle de la domination de classe, qui ferait illusion si ne manquait l’inspiration. Qui s’en aperçoit, quand on n’existe que par la tour Panoptic et pour Kapitotal ?   

A. A.

www.spherisme.be

 

Ce qu’Ouï-Dire ne dit pas, c’est que la famille de la dame a fait pendant un siècle ou deux son beurre sur les affres du malheureux crucifié, à qui [« Doux Jésus » eût dit François Mauriac en caressant un col de vison] la baronne à chapeaux semble vouloir livrer, si on comprend bien, un combat d’arrière-gard

 

 

 

 

France :

 

Brigitte Bardot appelle Édouard Philippe à supprimer le ministère de l’Écologie

 

Sputnik.fr – 16.8.2019

 

 

 

 

Brigitte Bardot a publié une lettre ouverte destinée au Premier ministre Philippe. Dans celle-ci, elle réclame la suppression du ministère de l’Écologie qui « n’a rien d’écologique ».

Après la récente visite d’une corrida par deux ministres LREM, Brigitte Bardot a publié sur son compte Twitter le texte de sa lettre ouverte adressée à Édouard Philippe.

« Scandalisée » par la récente présence de Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de ce fait chargé du bien-être animal, à une corrida le 14 août aussi bien que par l’invitation de la « minorité meurtrière » des chasseurs par Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, Brigitte Bardot a critiqué les actions du gouvernement en déplorant que celles-ci se moquent « de la condition animale » alors que les Français « sont très majoritairement soucieux du respect de l’animal ».

Lire la suite…

Source : https://fr.sputniknews.com/france/201908161041940275-brigitte-bardot-appelle-philippe-a-supprimer-le-ministere-de-lecologie/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/brigitte-bardot-appelle-edouard-philippe-a-supprimer-le-ministere-de-lecologie/

 

 

 

 

Nous vivons pour marcher sur la tête des rois

 

Théophraste R. – LGS – 17.8.2019

 

 

 

 

« C’est la goutte noire qui fait déborder le réservoir. Un indigné sommeille en chacun de nous, réveillons-le. Souriez, vous êtes gazés. A trop presser le citron, il ne reste que l’amertume. Je vœux dormir avec toit. Les sans dents ont les crocs. Pour les riches, des couilles en or, pour les pauvres, des nouilles encore. Travail-famine-pâtes-riz. Nous aussi, on veut payer l’ISF. Poulet partout, curry nulle part. Soyez vous-mêmes, les autres sont déjà pris. Regarde ta Rolex, c’est l’heure de la révolte. Macron, toi aussi tu es en train de perdre la main. Je cherchais une idée de slogan, « Bandes d’ordures ! » suffira. Je n’ai pas voté pour les banques, pourquoi elles gouvernent ? Résultat d’un sondage : une chaussure sur deux serait de gauche. Avenue des Champs et Gilets. Les CRS ne sont pas nos fils (signé : les putes). Ils ont la police, on a la peau dure. Ni d’yeux, ni maître ! Je n’ai plus les moyens d’être pauvre. Enfin, les ronds-points servent à quelque chose. J’avais d’beaux yeux, tu sais ? Arrêtez la pédagogie, on a tout compri$. IGPN, tu dors ? Condoléances aux familles des vitrines. Pétain, reviens, t’as oublié tes chiens ! Fin de moi, début de nous. La presse nous dénonce, la police nous défonce, la justice nous enfonce. Allumez, le feu (hommage à Jauni). Pas de Cartier pour les riches. Merci de laisser l’Etat dans les toilettes où vous l’avez trouvé. Le jaune m’émeute beaucoup. Une étude scientifique a démontré qu’un militant LREM sur trois est aussi con que les deux autres. Ils sont morts, leur cœur ne bat plus. Pour quelques profits de plus, ils tueraient terre et mer. ».

C’étaient quelques-uns des 500 documents du livre « La rue était noire de jaune » (272 p. 8,90€) recueillis par le Comité de soutien 31 aux Gilets Jaunes et le site legrandsoir.info

En librairie cet automne. Pour les impatients, il sera présenté et dédicacé aux Amfis d’été à Toulouse du 22 au 25 août et il peut d’ores et déjà être acheté sur le site de l’éditeur : éditions du Croquant : www.editions-croquant.org

Théophraste R. (Critique littéraire engagé auprès des petits, des obscurs, des sans grade).

Source : https://www.legrandsoir.info/nous-vivons-pour-marcher-sur-la-tete-des-rois.html

 

 

 

 

Un film et un livre pour les Gilets Jaunes

 

« J’veux du soleil ! » et « La rue était noire de jaune » jeudi 22 aux amfis d’été à Toulouse

 

          

 

 

Le livre sera présenté aux amfis d’été 2019 à l’issue de la projection du film de François Ruffin « J’veux du soleil ! », jeudi 22 août, 19h30.

Quelques centaines d’exemplaires seront disponibles et dédicacés par les auteurs à la librairie des amfis et au stand du PG du 22 au 25 août, avant la sortie officielle.

Il est le fruit d’une collaboration bénévole du site d’information alternative legrandsoir.info et du Comité de soutien31 aux Gilets jaunes.

Une souscription (merci à nos lecteurs) a permis de réduire le coût de fabrication (il y a des dessins, des photos, de la couleur).

Il est composé de 500 slogans, affiches, pancartes, photos, banderoles, tags, dessins, cueillis les samedis, souvent dans le parfum des lacrymos, au milieu des violences des RoboCops et des machinations de la BAC qui ont valu 42 heures de GAV et un procès à un des auteurs du livre (1) .

Ce livre donne à voir l’incroyable imagination du peuple, son humour, son impertinence, sa lucidité, son intelligence collective, sa férocité parfois. Sa poésie aussi. En un mot : son génie quand il fait l’Histoire et que le monde entier se met à le regarder.

Sur sollicitation des initiateurs du livre, Jean-Luc Mélenchon a rédigé une (magistrale) préface.

« La rue était noire de jaune » , 272 pages. 8,90 €. Éditions du Croquant : www.editions-croquant.org
Les futurs droits d’auteurs seront versés aux avocats des Gilets Jaunes.
Le livre sera disponible en librairie à l’automne. Il peut d’ores et déjà être acheté sur le site de l’éditeur.

LGS

Note (1). Il s’agit de Raphaël Vivas (fils de…). Voir ses déclarations dans une atmosphère de liesse à la sortie du tribunal qui l’a acquitté (reportage de France 3 Occitanie). C’est lui qui présentera le livre jeudi aux amfis.

Source : https://www.legrandsoir.info/j-veux-du-soleil-et-la-rue-etait-noire-de-jaune-jeudi-22-aux-amfis-d-ete-a-toulouse.html

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 18.8.2019

 

 

En vrac (suite)

 

 

 

 

 

 

En vrac (suite)

 

La Chine refuse d’autoriser l’accès au port de Hong Kong à deux navires de guerre US

 

 

 

 

Signe de tensions persistantes dans les relations entre Washington et Pékin, la Chine a annulé l’escale à Hong Kong de deux navires de la marine américaine.

Des responsables américains ont déclaré que le gouvernement chinois avait rejeté les demandes de deux navires de la marine américaine d’effectuer des escales à Hong Kong.    

Un porte-parole de la flotte américaine du Pacifique, Nate Christensen a déclaré mardi que le navire de transport amphibie USS Green Bay devait se rendre à Hong Kong le 17 août et que le croiseur lance-missiles Lake Erie devait s’y rendre en septembre.

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Source : https://www.presstv.com/DetailFr/2019/08/14/603512/Navires-US-interdits-de-faire-escale–Hong-Kong  

 

 

 

 

Bien entendu…

Hong Kong : le piège d’un Tien-An-Men bis, objectif principal des agitateurs du désordre

 

Strategika51  – 14.8.2019

 

 

 

 

Dans la crise secouant depuis des semaines la Région Administrative Spéciale de Hong Kong, Pékin a su jusqu’ici éviter de tomber dans le piège tendu par ses ennemis: un Tien-An-Men bis en plein Hong Kong à l’ère des réseaux sociaux et de la manipulation de masse.

C’est ce scénario rêvé qu’attendent les services spéciaux US et britanniques qui manipulent et orientent les meneurs du désordre dans l’ancienne colonie britannique restituée à la Chine en 1997.

Une intervention chinoise à Hong Kong est l’objectif assigné par Washington et Londres aux agitateurs de la Région Administrative Spéciale afin de la transformer en une répression caricaturale d’un régime dictatorial tel qu’imaginé par Hollywood. Ce qui ferait d’une pierre deux coups : une sorte de révolution colorée à la sauce cantonaise enclenchant un second Tien-An-Men et le tour est joué.

Pékin a saisi le message dès le début des troubles à l’ordre public à Hong Kong. Après tout, ce n’est pas la première fois que Washington tente soit des révolutions colorées douces soit des manigances politiques dans la région pour amener les pays entourant la Chine à lui tourner le dos. Que ce soit en Thaïlande ou au Laos ou encore au Myanmar, la machine tournait à plein régime. Ce qui change, cette fois, c’est que la vague ait atteint l’un des pivots de l’économie chinoise.

Les stratèges chinois connaissent la portée des risques d’une intervention directe. Les protestataires, à Hong Kong, ressemblent à s’y méprendre aux manifestants arabes du Printemps arabe en Tunisie et en Egypte. Ils en diffèrent par leur propension manifeste à la provocation, avant un passage à des actes de terrorisme, lequel n’est plus qu’une question de temps.

Si Pékin intervient, le ciel lui tombera sur la tête. Et c’est d’ailleurs l’appellation du nom de code de l’opération en cours à Hong Kong contre la Chine. Dans le cas où Pékin s’abstient d’intervenir directement, continuant à déléguer le maintien de l’ordre public à la police locale de Hong Kong, les agents du renseignement US et britanniques, secondés par ceux d’autres pays alliés de l’OTAN et de la région ASEAN, continueront à avoir de larges marges de manœuvre et à fomenter des troubles.

C’est la solution à ce dilemme qui va mettre fin à la crise à Hong Kong. Cela requiert le recours à une forme de lutte asymétrique qui semble inévitable dans ce genre d’imbroglio. Après tout, il s’agit d’un nouveau front de la guerre imposée à la Chine par les puissances atlantistes. Ce point de tension s’ajoute à ceux du Détroit de Taïwan (revendication territoriale), de la Corée du Nord (conflit géostratégique), par exploitation de l’Islamisme politique et militant).

La décision finale appartient à la Chine. Une intervention rapide et expéditive pourrait théoriquement tenter les dirigeants chinois. Mais la Chine de 2019 n’est plus la Chine de 1989 et Pékin dispose de suffisamment de ressources de cyberguerre pour contrer la guerre médiatique et autres propagandes adverses.

En attendant une prise de décision chinoise, Washington tente d’abattre les portes du ciel sur la Chine, sur fond de guerre économique et commerciale. L’Empire ne supporte plus la concurrence de l’Empire du Milieu pour l’hégémonie planétaire.

Le Grand Jeu s’étend et devient bien plus complexe à saisir. Il couvre désormais l’ensemble de la planète habitée.

 

Le célèbre acteur Jackie Chan prend parti pour la Chine :

 

 

 

 

 

 

 

CACHEMIRE : « La guerre, c’est la continuation de la politique par d’autres moyens… »

 


Richard Labévière – Comité Valmy  – 12.8.2019

 

 

 

 

 

C’est sans doute la bombe géopolitique de l’été… Et la question qui vient aussitôt à l’esprit, c’est pourquoi maintenant ? alors qu’aucune menace terroriste imminente ou autre (quoi qu’en dise New Delhi) ne vise particulièrement l’Inde et ses intérêts. Un ambassadeur européen en poste en Asie le dit plus clairement : « En dépit de tout complotisme, c’est bien les Etats-Unis qui ont décidé d’allumer tous les feux possibles contre la Chine qui ose leur résister commercialement. Le Cachemire est l’un d’eux ! ».

Dans sa logique d’agent immobilier, Donald Trump a pris la responsabilité de réveiller la question du Cachemire pour deux raisons principales : faire rendre gorge à Pékin dans la phase actuelle du bras de fer économico-monétaire et « surtout, endiguer, sinon casser l’irrésistible avancée des Routes de la soie et du Collier de perles… », ajoute notre ambassadeur.

Que s’est-il passé ? Annoncée le 5 août dernier par décret présidentiel, la révocation de l’article 370 de la constitution indienne met fin au « statut d’autonomie relative » qui prévalait au Jammu-et-Cachemire depuis sept décennies. Les habitants perdent leur droit exclusif à posséder des terres dans la vallée himalayenne. De plus, selon une loi ratifiée cette semaine par le parlement indien, l’Etat fédéré est scindé en deux « territoires de l’Union », placés sous administration directe de New Delhi.

Selon le Premier ministre Narendra Damodardas Modi, ces mesures vont « donner une chance historique au changement… ». L’abrogation de l’article 370 devrait permettre à New Delhi, estime-t-il, d’assainir les comptes du Cachemire, de débloquer des projets d’infrastructures et d’encourager la croissance régionale. Le premier ministre affirme miser sur les investissements des entreprises et la création d’emplois pour dynamiser la région et susciter au sein de la population « de nouveaux espoirs et de nouvelles aspirations ».

L’opposition dénonce un « projet nationaliste » qui vise « une assimilation forcée du Cachemire au reste de l’Inde, et qui ne pouvait se faire qu’avec l’abolition de l’article 370 ».

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Source : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article11486

 

 

 

 

Le gouvernement indien risque-t-il d’être pris au piège par Israël ?

 

PressTV – 8.8.2019

 

 

Un membre des forces de sécurité indiennes monte la garde dans une rue sous couvre-feu à Srinagar le 8 août 2019, alors que de larges restrictions de mouvement et une coupure de toutes les communications sont restées en place après que le gouvernement indien a révoqué l’autonomie du Jammu-et-Cachemire.

 

 

Le gouvernement indien a annulé l’article 370 de sa Constitution, révoquant l’autonomie constitutionnelle du Jammu-et-Cachemire depuis son adhésion au pays en 1947, jetant ainsi de l’huile sur le feu à un moment où les tensions montent avec le Pakistan. Pour un grand nombre d’analystes, Israël y est pour quelque chose.

Après trois jours de couvre-feu au Cachemire, les manifestations contre l’occupation des militaires indiens ont atteint leur apogée.

En dépit du couvre-feu, les habitants du Cachemire ont été, ce jeudi 8 août, des milliers à descendre dans la rue pour scander des slogans contre le gouvernement indien et revendiquer le rétablissement des règles.

Les derniers rapports font état de six morts et de centaines de blessés suite aux tirs directs des militaires indiens qui, durant les trois dernières décennies, ont tué plus de 100 000 individus au Cachemire et en ont fait disparaître 10 000 autres.

Les Nations unies ont qualifié les actions de l’Inde au Cachemire de violation flagrante des droits de l’homme et ont appelé à l’organisation d’un référendum libre pour que la population de la région puisse déterminer le sort du Cachemire.

Une semaine à peine après l’envoi de 10 000 soldats supplémentaires au Cachemire, le gouvernement de Narendra Modi y a envoyé 25 000 soldats de plus, suscitant la crainte des habitants.

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Source : https://www.presstv.com/DetailFr/2019/08/08/603019/Cachemire–Isral-impliqu-

 

 

 

 

 

 

 

 

Golfe Persique : l’armée chinoise débarque ?

 

PressTV – 12.8.2019

 

Le lundi 12 août l’ambassadeur de Chine aux Émirats arabes unis, Ni Jian, a déclaré que la marine chinoise pourrait rejoindre la coalition américaine dans le golfe Persique.

L’annonce a fait couler beaucoup d’encre, dans un moment où le torchon brûle entre Pékin et Washington et que les Chinois, au mépris des sanctions US, continuent d’acheter du pétrole iranien.

Pékin s’engagera-t-il sous le drapeau US ?

Fabrice Beaur, expert pour l’ONG EODE, s’exprime sur ce sujet :

 

 

 

 

 Et pourquoi pas ?

 

 

Source : https://www.presstv.com/DetailFr/2019/08/13/603449/GPersique-larme-chinoise-dbarque

 

 

 

 

 

 

Gibraltar relâche le tanker iranien Grace 1 en dépit des pressions US

 

PressTV – 15.8.2019

 

 

 

 

Gibraltar a libéré le pétrolier iranien Grace 1 malgré la tentative américaine de blocage.

En dépit de la demande du département américain de la Justice de prolonger la détention du pétrolier iranien, la Cour suprême de Gibraltar a autorisé son départ.

L’ambassadeur iranien au Royaume-Uni affirme que le Grace 1 quittera bientôt Gibraltar, soulignant  ce qu’il appelle « la défaite misérable des tentatives américaines d’empêcher la libération du pétrolier ».

Confirmant la demande américaine de détenir le Grace 1, le juge de la Cour suprême de Gibraltar, qui avait reporté à cet après-midi l’énoncé du verdict au sujet du pétrolier iranien, a prétendu que l’ordre ne lui était pas parvenu à temps et que sa décision avait été prise sur la base des preuves disponibles.

« Le département américain de la Justice a demandé que le Grace 1 soit saisi sur la base d’un certain nombre d’allégations actuellement examinées », a déclaré le gouvernement de Gibraltar dans un communiqué, ajoutant : « L’affaire sera renvoyée devant la Cour suprême de Gibraltar à 16 h (14 h GMT) aujourd’hui. »

Les médias britanniques ont annoncé que la libération du navire était imminente à la suite d’une série d’échanges diplomatiques entre Téhéran et Londres.

Le ministère espagnol des Affaires étrangères a annoncé après l’annonce de la décision que le Royaume-Uni avait saisi le navire à la demande des États-Unis, qui tentaient de perturber la circulation sans entraves des navires pétroliers internationaux iraniens dans le cadre de sa campagne de pression économique contre la République islamique.

Un différend diplomatique a éclaté entre le Royaume-Uni et l’Iran le 4 juillet, lorsque les forces navales britanniques ont intercepté illégalement Grace 1 et sa cargaison de 2,1 millions de barils de pétrole dans le détroit de Gibraltar sous prétexte que le supertanker était soupçonné de transporter du pétrole brut en Syrie, en violation des sanctions unilatérales de l’Union européenne contre ce pays.

Cependant, des rapports montrent que l’interception a eu lieu à la suite d’un appel des États-Unis.

Téhéran a rejeté l’affirmation de Londres selon laquelle le pétrolier se dirigeait vers la Syrie, qualifiant l’acte de « piraterie maritime ».

L’organisation iranienne des ports et de la navigation maritime a annoncé mardi que le Royaume-Uni allait bientôt libérer Grace 1, après que les deux parties aient échangé certains documents en vue de préparer la libération du supertanker.

Source : https://www.presstv.com/DetailFr/2019/08/15/603616/Grace-1-libr-malgr-les-USA-

 

 

 

 

Tour d’horizon…

 

De l’Argentine, de la Baltique et de quelques autres choses

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 13.8.2019

 

 

 

 

Tour d’horizon des points chauds du Grand jeu…

À tout seigneur tout honneur, le chef de l’Organisation de Coopération de Shanghai a appelé la grande formation eurasienne à intensifier la coopération avec le Caspian Five (Iran, Russie, Azerbaïdjan, Kazakhstan et Turkménistan), notamment dans les infrastructures de transport afin de mieux intégrer le continent-monde. Chose intéressante, il a convié l’Afghanistan à y participer au moment où Washington, la queue entre les jambes, tente piteusement de s’extraire de l’interminable bourbier.

Ces déclarations de l’OCS sonnent familièrement à l’oreille du fidèle lecteur de nos Chroniques qui en avait eu un avant-goût il y a trois ans :

Le corridor RAI (Russie-Azerbaïdjan-Iran) se combinera avec les voies chinoises pour former un maillage eurasien serré par lequel transiteront marchandises et hydrocarbures. De Lisbonne à Pékin et de l’Océan indien à l’Océan arctique. Un seul absent dans tout cela : les Etats-Unis, dont la capacité de nuisance s’amenuise à mesure que l’intégration de l’Eurasie se poursuit.

Le RAI est sur les rails et sera à terme raccordé aux Nouvelles routes de la Soie. On comprend la fébrilité des stratèges impériaux, qui ont d’ailleurs bien d’autres raisons de se prendre la tête à deux mains…

En Argentine, le président Mauricio Macri, gentil toutou des USA, vient de se prendre une volée aux élections primaires, répétition générale de l’élection présidentielle du mois d’octobre. Pour Washington, c’est une bien mauvaise nouvelle, d’autant que le grand vainqueur est le parti de l’ancienne présidente Cristina Kirchner, elle aussi bien connue des lecteurs. Nous en parlions entre autres dans un billet consacré à l’établissement d’une base radar chinoise dans la pampa :

L’accord sino-argentin avait été signé en 2015, du temps de Cristina Kirchner, égérie de la multipolarité. Ironie du sort, l’objet de l’accord se réalise sous son successeur et adversaire, pion de l’empire comme nous l’expliquions il y a deux ans :

Macri, dans la plus pure tradition des leaders latino-américains dévoyés, est l’homme de paille des Etats-Unis en Argentine, permettant l’installation de deux bases US dans son pays, plaçant sa fortune chez son maître, s’attirant les louanges de son suzerain.

… et acceptant avec gloutonnerie tout accord avec le FMI visant à esclavagiser un peu plus son pays. Sans surprise, la Cristina, maintenant sénatrice, s’y oppose résolument et préfère les prêts de la banque des BRICS ou de la Chine. D’où la base radar, facilité donnée au dragon contre des espèces sonnantes et trébuchantes à un moment où l’Argentine était étranglée financièrement. Le combat continue entre la pasionaria et le vassal. Macri est largement devancé par C.K dans les projections du premier tour (39%-30%). Quel que soit le résultat, la base chinoise est là pour rester, l’accord ayant été signé pour 50 ans.

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Source : http ://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/08/de-l-argentine-de-la-baltique-et-de-quelques-autres-choses.html

 

 

 

 

 

 

France

 

Pour un Secours Rouge de masse et populaire !

 

Parti Communiste Maoïste – LGS – 14.8.2019

 

 

 

 

 

La situation des prisonniers politiques dans l’État français. La situation de la répression dans l’État français appelle, particulièrement aujourd’hui en 2019, au développement d’une solidarité de classe plus importante contre l’État bourgeois. Nous pouvons prendre quelques exemples pour expliquer pourquoi la solidarité contre la répression est d’une importance capitale :

D’abord, prenons celui du Camarade Théo El Ghozzi, militant ouvrier révolutionnaire. Emprisonné depuis le 22 Juillet 2019 et en grève de la faim depuis cette date. Ce Camarade explique dans une lettre, publiée sur la Cause du Peuple, les conditions d’arrestation et de détention des prisonniers politiques dans l’État français aujourd’hui :

« La police est venue m’arrêter dans mon usine – je suis soudeur. Tout a été très vite ; les flics m’ont notifié que j’étais en rétention judiciaire par rapport à une action menée le 23 juin 2016 (lors du mouvement contre la loi travail) où j’avais été condamné à 6 mois de prison avec sursis. Je ne serais pas venu à des “convocations” envoyées à une adresse où je n’ai jamais résidé et desquelles je n’avais pas connaissance, alors ils auraient révoqué mon sursis. Le lundi à 18h, me voilà en taule !

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Source : https ://www.legrandsoir.info/pour-un-secours-rouge-de-masse-et-populaire.html

 

 

 

 

 

 

 

Quant à nous, nous croirons que les GILETS JAUNES ont un avenir, quand on les verra, aux ronds-points, discuter entre eux le Lénine de Gérard Walter (pour commencer !). Non pas dans le but d’imiter servilement ce qu’a fait quelqu’un d’autre, mais pour prendre, les yeux ouverts, la mesure de ce qui les attend, dont RIEN ne leur sera épargné.

Les Grosses Orchades

 

 

 

Gérard WALTER

Lénine

Éditions. Marabout (Format poche)

Collection Université : MU N°23 (1963)

 

Gérard WALTER

Lénine

Éd. Jules Tallandier – 1971

Illustrations

560 pages

 

Gérard WALTER

Lénine

Présenté par Leonid Brejnev. Suivi d’une vue panoramique de l’œuvre de Lénine commentée par Gérard Walter

Albin Michel – 1974

674 pages

 

Gérard WALTER

Lénine

Albin Michel – 2003

Identique à l’édition ci-dessus – Format Kindle.

678 pages

Présentation de l’éditeur

Spécialiste de la Révolution française, Gérard Walter (1896-1974) a consacré plusieurs ouvrages à cette période (Les Massacres de septembre, Histoire de la Terreur, 1793-1794)…

Parallèlement à la publication d’études sur le communisme (Histoire du Parti communiste français) et l’Antiquité (Brutus et la fin de la république, La Ruine de Byzance), il a écrit plusieurs biographies sur Robespierre, Marat, Marie-Antoinette, Brutus, César, Néron, Lénine…

 

 

 

 

Dernière minute :

L’imbitable même par viol Lénín Moreno vient de faire lancer, par une juge à ses ordres, un nouveau mandat d’arrêt international contre l’ex-président Rafael Correa, réfugié en Belgique. Et sur une charge aussi indiscutable que les précédentes  : corruption (défense de rire, ce n’est pas drôle !). À quand un « tournant » à la mode argentine pour débarrasser l’Équateur (et le monde) de cette putride engeance ?

 

 

 

 

Christine, la mère de Julian Assange, secoue à nouveau le cocotier : les Britanniques sont occupés à assassiner son fils à petit feu.

Lire ici :

Christine Assange : « Mon fils est lentement, cruellement et illégalement assassiné »

 

Il semble que, faute de pouvoir s’opposer sans doute au juge US qui a récemment statué sur les responsabilités de Wikileaks, « on » ait décidé en hauts lieux de neutraliser autrement le gêneur.

Rappelons que son « informateur » Manning est maintenu en prison pour un an au moins. À la suite de quel jugement ? Oooh !

Lire aussi :

Assange trahi par les siens ? Quand les réseaux Soros s’affairent autour de Wikileaks

Aymeric Monville – LGS – 15.8.2019

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 15 août 2019

 

 

 

En vrac

 

 

 

 

 

 

 

En vrac…

pour accompagner les Perséides

 

Une attaque contre l’Iran serait une attaque contre la Russie

Pepe Escobar – Entelekheia – 8.8.2019

 

 

 

Serguei Lavrov et son homologue iranien Mohammed Javad Zarif dans une conférence commune à Moscou

 

 

Moscou propose une vision diamétralement opposée aux sanctions, menaces et guerres économiques occidentales, qui la rapproche de Téhéran.

La Russie enchaîne méticuleusement des coups sur l’échiquier eurasien qui doivent être observés conjointement, car Moscou propose au Sud global une approche diamétralement opposée aux sanctions, aux menaces et à la guerre économique occidentales. En voici trois exemples récents.

Il y a dix jours, par le biais d’un document officiellement approuvé par les Nations unies, le ministère russe des Affaires étrangères a proposé un nouveau concept de sécurité collective pour le golfe Persique.

Moscou souligne que « le travail pratique sur le lancement du processus de création d’un système de sécurité dans le Golfe persique » devrait commencer par « des consultations bilatérales et multilatérales entre les parties intéressées, y compris les pays de la région et d’ailleurs », avec en outre des organisations comme le Conseil de sécurité des Nations Unies, la Ligue arabe, l’Organisation pour la coopération islamique et le Conseil de coopération du Golfe.

La prochaine étape devrait être une conférence internationale sur la sécurité et la coopération dans le golfe Persique, suivie de la création d’une organisation spécialisée – ce qui ne ressemblera certainement pas à l’incompétente Ligue arabe.

L’initiative russe doit être interprétée comme une sorte de pendant et surtout de complément de l’Organisation de coopération de Shanghai, qui s’épanouit enfin en tant qu’organe sécuritaire, économique et politique. La conclusion inévitable est que les principaux membres de l’ Organisation de coopération de Shanghai – la Russie, la Chine, l’Inde, le Pakistan et, dans un avenir proche, l’Iran et la Turquie – auront une influence majeure sur la stabilité régionale.

Cela ne va pas amuser le Pentagone.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/08/08/une-attaque-contre-liran-serait-une-attaque-contre-la-russie/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/une-attaque-contre-liran-serait-une-attaque-contre-la-russie/

 

 

 

 

 

La Russie se retire du Traité FNI pour paralyser l’OTAN

Ljuba Luiko – Saker Italia 11.8.2019

 

 

Le retrait de la Russie du Traité FNI paralysera l’OTAN, parce que l’incertitude sur la solidarité de ses membres est le plus grand défi que l’alliance pourrait devoir affronter.

 

 

 

 

 

Le 2 août, les États-Unis se sont retirés officiellement du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (Traité FNI) après six mois d’ultimatum à la Russie.

« Le 2 août 2019, sur initiative américaine, il a été mis fin au Traité signé par l’Union Soviétique et les États-Unis d’Amérique le 8 décembre 1987 à Washington et portant sur l’élimination des missiles à moyenne portée », a déclaré le ministère des Affaires étrangères russe. Le 1er février, les États-Unis avaient entamé leur retrait de l’accord historique signé pendant la Guerre froide, en le reportant ensuite à six mois.

L’OTAN a officiellement approuvé la position des États-Unis, affirmant que le missile russe 9M729 viole le Traité FNI. Moscou a catégoriquement réfuté l’accusation, en insistant sur le fait que le nouveau missile a une portée maximale de 480 kilomètres.

Le 3 juillet, le président russe Vladimir Poutine a ratifié la suspension de la participation de la Russie au Traité FNI. Du fait de l’absence d’évolution dans les discussions, la Russie et les États-Unis se sont automatiquement retirés du Traité le 2 août.

À présent, les deux pays peuvent développer et fabriquer des missiles terrestres d’une portée de 500 à 5.500 kms. Le Pentagone a ainsi obtenu la possibilité de moderniser son arsenal pour affronter la Chine, qui vise selon lui la supériorité militaire en Asie.

Selon Thomas Mahnken, professeur et chercheur senior au Centre pour les études stratégiques Philip Merrill de l’université Johns Hopkins,

 

« …les États-Unis devraient déployer de nouvelles unités terrestres à portée intermédiaire sur le territoires des États-Unis et sur celui des pays alliés, tout  le long des archipels du Pacifique occidental. Le déploiement de ces missiles aidera à prévenir les cauchemars qui empêchent les fonctionnaires du Pentagone de dormir. Ce genre d’armes, capables d’interdire à la Chine l’accès aux eaux littorales, serait un puissant moyen de dissuasion d’une agression chinoise. »

 

Pour ce qui concerne l’Europe, Washington a promis de ne pas y déployer de nouveaux missiles nucléaires, mais n’a rien promis concernant le déploiement d’armes conventionnelles. Les technologies modernes permettent le développement d’armes à moyen rayon d’action beaucoup plus précises par rapport à celles d’il y a 30 ans. « La technologie en est changée, au point de les rendre militairement attractives », a déclaré William Courtney, expert en contrôle des armements de la Rand Corporation.

Moscou a renouvelé aux États-Unis et à ses alliés de l’OTAN, sa proposition d’adopter un moratoire sur le déploiement de ce genre de systèmes. Ce moratoire signifierait que, si les États-Unis ne déployaient pas cette sorte d’armes dans des régions déterminées, la Russie n’en déploierait pas non plus.

Vendredi, le Secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a déclaré que la proposition de Moscou n’était pas crédible :

 

« Ce n’est pas une offre crédible parce que la Russie déploie des missiles depuis des années. Il n’y a aucune crédibilité à offrir un moratoire sur des missiles qu’on est déjà en train de développer. Il n’y a pas de nouveaux missiles US ni de nouveaux missiles de l’OIAN en Europe. Mais il y a toujours plus de nouveaux missiles russes » a-t-il déclaré dans sa conférence de presse de vendredi à Bruxelles.

 

Le scientifique et homme politique Nikolaj Platoshk a déclaré à Pravda.ru que ce sont les États-Unis qui bénéficient de la mort du Traité FNI, parce que la Russie ne serait pas en mesure de répondre de façon adéquate à une attaque de missiles contre Moscou en provenance de la Roumanie ou de la Pologne. En d’autres termes, si l’OTAN (c’est-à-dire Washington) attaque Moscou, Moscou n’aura pas assez de temps pour attaquer Washington.

En revanche, Moscou peut lancer une attaque par missiles contre toutes les capitales d’Europe excepté Lisbonne. Ceci soulève la question de la solidarité à l’intérieur de l’OTAN. Car la Pologne pourrait se demander si Washington lancerait ou non une contre-attaque, au cas où la Russie attaquerait la Pologne

Source : http://sakeritalia.it/sfera-di-civilta-russa/la-russia-si-ritira-dal-trattato-inf-per-paralizzare-la-nato/

Source d’origine : pravdareport.ru du 5.8.2019

Traduction du russe : Raffaele Ucci pour Saker Italia.

Traduction de l’italien : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

DES AMIS INATTENDUS : la Turquie condamne l’embargo US contre le Venezuela

 

Paul Antonopoulos – FortRuss – 10.8.2019

 

 

 

 

ANKARA« La Turquie s’oppose à la décision de Washington d’adopter davantage encore de mesures restrictives à l’encontre des avoirs des autorités vénézuéliennes » a déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères turc Hami Aksoy.

 

.Jeudi, le président US Donald Trump a signé le décret présidentiel bloquant les avoirs du gouvernement vénézuélien dans la juridiction US, y compris ceux appartenant à la Banque Centrale du pays et à la compagnie pétrolière PDVSA. Ce décret autorise également les sanctions contre quiconque soutient le président du Vénézuela Nicolas Maduro.

 

« Nous désapprouvons le “décret présidentiel” qui ordonne de bloquer les avoirs du gouvernement vénézuélien, et prévoit des sanctions globales contre le Venezuela. Nous sommes préoccupés par le fait que ce décret va encore aggraver les épreuves économiques auxquelles doit déjà faire face le peuple vénézuélien et peser négativement sur les tentatives de trouver une solution politique au Venezuela. » a déclaré M. Aksoy dans son communiqué.

 

Le décret US a été signé le 5 août, alors même qu’étaient en cours les négociations entre le gouvernement vénézuélien et l’opposition, à la Barbade, arbitrées sous l’arbitrage de la Norvège.

La Turquie estime que, pour trouver la meilleure solution possible à la crise au Venezuela, toutes les parties doivent continuer à contribuer au processus de dialogue.

En même temps, Rafael Araújo, professeur en relations internationales à l’UERJ de Rio de Janeiro, expert en politique et en histoire vénézuéliennes, a dit que le Groupe de Lima s’efforce de jouer un rôle dominantl dans les négociations sur le Venezuela.

Pour cet expert, les sanctions US, imposées le jour précédant la rencontre, montrent bien que le Groupe de Lima veut obtenir la chute de Nicolas Maduro.

 

« Je ne dirais pas qu’il y a tentative, par le Groupe de Lima, de faire concurrence à la Norvège qui négocie bilatéralement avec le gouvernement et l’opposition, je dirais que c’est une tentative de plus. Suivant ce scénario, ce n’est pas par coïncidence que les sanctions US contre le Venezuela ont été annoncées ce jour-là », a-t-il expliqué.

 

Rafael Araújo a dit encore que, d’autre part, la Russie, la Chine, Cuba et la Turquie boycottent la conférence du Groupe de Lima, précisément parce que ce bloc représente la volonté de chercher une issue à la crise du Venezuela sans que Maduro reste au pouvoir.

 

« La position de ces quatre pays n’est pas de s’opposer à une tentative de paix, mais seulement de s’opposer à l’initiative du Groupe de Lima, qui représente des gouvernements radicalement opposés à Nicolas Maduro », a-t-il encore ajouté.

 

Le Venezuela subit une crise politique et humanitaire à grande échelle qui s’est aggravée en janvier lorsque, après avoir contesté la réélection de Maduro, le leader de l’opposition Juan Guaido s’est illégalement déclaré président par intérim. Les USA et quelques autres pays ont reconnu Guaido. La Turquie, tout comme la Chine, Cuba, la Bolivie, la Russie et d’autres nations continuent à ne reconnaître que Maduro pour président légitime du pays sud-américain.

Source : https://www.fort-russ.com/2019/08/the-unlikely-friends-turkey-condemns-us-embargo-against-venezuela/

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

Hong Kong, Cachemire : Histoire de deux occupations

 

Pepe Escobar – Saker.is – 9.8.2019

Avec la permission de Strategic Culture

 

Des lecteurs que j’ai sous toutes les latitudes m’interrogent beaucoup sur Hong Kong. Ils savent que c’est un de mes précédents points d’attache, et il est vrai que j’ai développé, avec Hong Kong, une relation complexe et multiforme, depuis la rétrocession de 1997, dont j’ai assuré la couverture en long, en large et en travers. Dans l’immédiat, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, je préférerais aller plutôt à l’essentiel.

Malheureusement pour les néocons et autres impérialistes humanitaires, il n’y aura pas de répression féroce des manifestations de Hong Kong par la République Populaire de Chine, ni de « Tien An Men bis ». Pourquoi ? Parce que ça n’en vaut pas la peine.

Pékin a clairement identifié la provocation de type révolution colorée contenue dans ces manifestations, avec la NED jouant les CIA soft pour faciliter l’étalement de la Ve colonne jusque chez les fonctionnaires civils.

Il y a d’autres composantes, évidemment. Le fait, par exemple que les habitants de Hong Kong soient à juste titre furieux contre ce qui s’avère être de facto une oligarchie du genre Club des Magnats contrôlant les moindres coins et recoins de l’économie, la réaction locale plutôt violente contre « l’invasion des continentaux » et la guerre culturelle opiniâtre des Cantonais contre Pékin, du nord contre le sud, de la province contre le centre politique, etc.

Ce que ces récentes manifestations ont accéléré, c’est la prise de conscience du fait que Hong Kong ne mérite pas qu’on lui fasse confiance pour jouer le rôle de nœud-clé dans le projet massif d’intégration/développement de la Chine. Pékin n’a pas investi moins de 18,8 milliards de dollars dans la construction du pont Hong Kong-Zhuhai-Macao, qui fait partie de la « Greater Bay Area », et qui est destinée à intégrer Hong Kong au continent, pas à la traiter par-dessus la jambe.

 

 

 

 

Et voilà qu’une bande de crétins utiles vient d’archi-prouver qu’elle ne mérite assurément plus la moindre espèce de traitement préférentiel.

 

 

 

 

 

Mais la grosse affaire, à Hong Kong, ce ne sont pas les manifestations sauvages contre-productives (imaginez-les en France, où l’armée de Macron est occupée à estropier pour de bon et même à tuer les Gilets Jaunes !). La grosse affaire, le scoop, c’est la pourriture en train de dévorer HSBC, qui présente toutes les particularités d’un nouveau scandale du genre Deutsche Bank.

HSBC détient 2.6 trillions de dollars (=2.6 000 000 000 000 000 000) d’actifs, mais aussi une horde intergalactique de cafards dans ses caves, occupés à poser des questions sérieuses à propos de blanchiment d’argent et de toutes sortes d’opérations louches combinées par des élites mondialistes turbo-capitalistes.

Au bout du compte,  Hong Kong sera abandonnée à sa lente dégradation et à ses systèmes de corrosion interne, jusqu’à ce qu’elle ait atteint son état définitif de Dsneyland chinois sous le placage occidental. La croissance assistée de Shanghai devrait en faire bientôt le centre financier absolu de la Chine. Zhenzhen est déjà le sanctuaire de sa haute technologie. Hong Kong ne sera bientôt plus qu’un vague souvenir.

 

Préparez-vous au retour de flamme

Tandis que la Chine identifiait correctement « Occupy Hong Kong » comme un complot instrumentalisé par l’Occident, l’Inde, pour sa part, y allait bille en tête de son « Occupy Cachemire »

Un couvre-feu a été impose dans la vallée du Cachemire. L’Internet a été coupé. Tous les politiques du Cachemire ont été rassemblés et arrêtés. En fait, tous les Kashemiris – loyalistes (à l’Inde), nationalistes, sécessionnistes, indépendantistes, apolitiques – ont été marqués du sceau « Ennemis ». Bienvenue dans la « démocratie » indienne sous les crypto-fascistes Hindutvas.

Le Jammu et Cachemire que nous connaissions n’est plus. Ce sont à présent deux entités distinctes et le Ladakh géologiquement si spectaculaire sera directement administré par New Delhi. Un retour de flamme y est certain. Des comités de résistance surgissent déjà un peu partout.

Au Cachemire, le choc en retour sera encore plus fort parce qu’il n’est pas question qu’il y ait des élections avant longtemps. New Delhi ne veut pas de cette sorte de nuisance, non plus que d’avoir affaire à des représentants élus et autres fariboles.

Dans les premières années de la décennie 1990, je me suis rendu plusieurs fois dans les deux parties du Cachemire. Le côté pakistanais, on le sent bien, est véritablement le Cachemire Azad (« libre »). Le côté indien est indubitablement le Cachemire Occupé. On pourrait difficilement faire mieux que cette analyse, pour décrire ce que cela signifie de vivre au IOK (« Cachemire occupé par les Indiens »).

Les godillots du BJP (« Bharatiya Janata Party ») piaillent que le Pakistan a « illégalement » qualifié le Gilgit-Baltistan – ou région du Nord – de région administrée fédéralement. Il n’y a rien d’illégal là-dedans. J’ai fait un reportage en Gilgit-Baltistan à la fin de l’année dernière, pour suivre le Corridor Économique Chine-Pakistan (CPEC). Personne ne s’y plaignait d’aucune « illégalité ».

 

 

Corridor Économique Chine-Pakistan

 

 

Le Pakistan a officiellement déclaré qu’il « aurait recours à toutes les options possible pour parer aux démarches illégales de l’Inde au Cachemire ». C’est extrêmement diplomatique de sa part. Imran Khan ne recherche pas la confrontation, même s’il sait très bien que Modi se plie aux exigences des fanatiques Hindutva, dont l’objectif est de faire d’une province à majorité musulmane une province à majorité hindoue. À la longue, pourtant, il est inévitable que quelque chose émerge :  sous la forme d’une guerre de guérilla ou celle d’un front uni.

Bienvenue dans l’Intifada Kashmiri.

 

Source : https://thesaker.is/hong-kong-kashmir-a-tale-of-two-occupations/

Source d’origine : https://www.strategic-culture.org/news/2019/08/07/hong-kong-kashmir-a-tale-of-two-occupations/

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

L’Amérique, les tueries de masse et le néant

 

James Howard Kunstler – Entelekheia – 6.8.2019

 

 

 

 

Dans une nation affligée par des engouements de masse, des tocades, des passions et les dernières lubies-en-date-qui-font-fureur, le meurtre de masse est un jackpot pour nihilistes – ce qui soulève la question : pourquoi les USA en produisent-il autant ? Réponse : c’est l’exact résultat normal que vous obtenez forcément dans une culture où tout se vaut et où rien n’a d’importance. Videz notre séjour sur terre de tout sens et but, effacez autant de barrières que possible dans les coutumes et les comportements, et constatez ce qui se passe, en particulier parmi des jeunes hommes éduqués par des jeux de massacre vidéo.

Pour beaucoup, il n’y a plus de structures dans leur vie, plus de communautés, plus de pères, plus de mentors, plus d’initiation à la responsabilité personnelle, plus de principes d’organisation quotidienne, plus d’instruction dans des métiers utiles, plus d’activités productives, plus de possibilités d’amour et d’affection, plus de porte de sortie. Cet abîme d’absence de relations sociales est aggravé par un cadre physique de vie quotidienne qui ne repose sur rien : juste le terrain vague de parcs de stationnement à perte de vue que l’Amérique est devenue. Le mythe irrésistible du Nouveau Monde en tant que table rase est tel que nous nous sommes sentis obligés de la reconstituer, et d’en effacer même la nature, y compris la nature humaine, en particulier tout ce qui peut être noble et sacré dans la nature humaine.

Le vieux truisme reste : quand plus rien n’est sacré, tout est profane, et qu’est-ce qu’il y a de plus profane que massacrer vos semblables en masse sans raison valable ? Juste parce que vous en aviez envie à un moment donné ? Une autre fois, vous pourriez avoir envie de vous faire des tacos, ou d’aller faire un tour sur les sites pornos gratuits, ou encore de sniffer de l’oxycontin écrasé. Un message haut et clair de la culture du « tout se vaut » et « rien n’a d’importance » est : si ça vous fait plaisir, faites-le ! Et si vous sentez mal, faites quelque chose pour vous sentir mieux.

Ce qui est étonnant, c’est que notre mode de vie actuel n’ait pas poussé encore plus de gens vers la folie meurtrière, compte tenu du nombre de personnes qui se sentent mal dans ce paysage grotesque de voitures omniprésentes, de vies sans but et d’aspirations perdues – à moins que ces escarmouches sanglantes ne soient le prélude à une épidémie plus générale de chaos sanguinaire. Il n’est pas difficile de nos jours d’imaginer que l’animosité politique actuelle finira par déboucher sur quelque chose comme une nouvelle guerre civile. Si cela finit par se produire, ce sera l’événement politique le plus psychologiquement désordonné de l’histoire moderne.

Le Walmart est l’endroit parfait pour ces rituels de furie nihiliste. L’immensité de ces lieux fait que les « consommateurs » à l’intérieur se sentent petits, et leur rappelle à chaque pas qu’ils sont à la merci de forces colossales pour leurs pitoyables besoins quotidiens, leurs burritos micro-ondables, leurs couches jetables, leurs sprays anti-cafards. Le tireur n’est qu’un concentré momentané de tout le reste de ce qui broie toute dignité et tout sens dans la vie américaine. Le mauvais karma de cette dynamique oblige à un défoulement périodique. Inscrivez-y un jeune homme esclave de ses propres hormones et d’une conception des relations humaines de pouvoir tout droit sortie d’une bande dessinée.

Je ne suis pas persuadé qu’une interdiction des vente d’armes à feu fera quoi que ce soit pour prévenir le retour périodique de ces épisodes mortels, parce qu’il y a déjà trop d’armes à feu en circulation aux États-Unis. Mais il est probablement nécessaire de marquer les esprits, par exemple par une interdiction des armes de type militaire, et je m’attends à ce que cela se produise. Mais le processus politique de reconnaissance de ce qui afflige vraiment cette société est enlisé dans la mauvaise foi, l’idiotie et la névrose. Et les acteurs politiques signalent clairement leur incompétence, ce qui ne fait qu’ajouter à la démoralisation générale de tous les autres.

Nous attendons de leur part une restructuration de la vie américaine en véritables communautés de personnes travaillant ensemble à des choses importantes, et cela exigera la mise à bas de tout ce qui a travaillé si dur à détruire cela, à savoir la tyrannie des géants, les Walmarts qui tuent les villes, le monstre suffocant du gouvernement, les manipulateurs de réalité des médias, les banques « too-big-to-fail ». Par eux-mêmes, les gens ne se libéreront pas de l’emprise de ces monstres et, honnêtement, ils n’ont même pas la volonté d’imaginer la vie sans tout cela. Mais l’histoire le fera pour eux, d’abord sous la forme d’un crash financier qui bouleversera le sens de ce qu’est « l’argent » et de tous les instruments calibrés sur lui ; et ensuite avec un effondrement économique de l’approvisionnement, et des activités que nous ne pouvons plus nous permettre de mener.

Il se peut que les gens doivent être traînés de force dans cette nouvelle disposition des choses, simplement parce qu’il est difficile de lâcher ce à quoi on est habitué. Quelque chose de ce type semble être en cours dans le monde des affaires et sur les marchés mondiaux. Dans un premier temps, cela ne fera qu’ajouter à la confusion. La clarté est un effet retard.

 

James Howard Kunstler est écrivain, critique social et conférencier. Son travail a été publié dans Rolling Stone, le New York Times et The Atlantic Monthly. Il est enregistré au Parti démocrate. 

Source : http://www.entelekheia.fr/2019/08/05/lamerique-les-tueries-de-masse-et-le-neant/

Article d’origine paru sur Kunstler.com sous le titre Hold the Teddy Bears and Candles  – Traduction Entelekheia – Photo Pixabay

 

 

 

 

 

Une mort si surprenante…

 

 

 

 

Jeffrey Epstein était-il un pédophile ? 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 11.8.2019

 

 

 

 

Pour n’avoir pas suivi l’affaire Epstein depuis l’arrestation de celui-ci, je n’en savais vraiment pas grand-chose. Simplement qu’il était accusé d’un certain nombre d’infractions à caractère sexuel et qu’il avait fait une tentative de suicide en détention au mois de juillet.

J’ai appris avec stupéfaction qu’on l’avait trouvé mort dans sa cellule et que les autorités parlaient de suicide. Juste quelques premières réflexions, si le gars était suicidaire, la surveillance n’a pas dû être bien rigoureuse. Et il se dégage un drôle de fumet de tout cela.

Si j’ai bien compris, Epstein était richissime et semblait avoir de gros appétits sexuels qu’il assouvissait avec des mineurs en en faisant profiter ses riches et puissants amis. Le profil d’un gros porc s’est rapidement dessiné et comme pour Harvey Weinstein, la cohorte d’amis s’est instantanément dispersée comme une volée de moineaux.

La mort d’Epstein éteint l’action publique, il n’y aura par conséquent pas de procès, donc de grand déballage. Comme par ailleurs, des rumeurs insistantes parlent de réseaux de prostitution, et de personnalités de l’élite oligarchique impliquées, la thèse du suicide a eu tout de suite du plomb dans l’aile. La scénario de l’assassinat pour l’empêcher de parler fait florès et il est difficile d’accuser ceux qui y souscrivent de complotisme.

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Source : https://www.vududroit.com/2019/08/jeffrey-epstein-etait-il-un-pedophile/

 

 

 

 

Le faux fantôme d’Epstein

 

Strategika51  – 11.8.2019

 

 

 

 

On a raté pas mal de choses cette semaine. Outre le retrait et la liquidation de Jeffrey Epstein, philanthrope, lobbyiste, espion, maître-chanteur et dispensateur de chair fraîche pour le gratin du grand égout Washingtonien, la crédibilité du monde dit libre ne vaut même pas celle d’une petite dictature exotique et tropicale fictive. Les faits sont trop flagrants.

L’affaire Epstein a beau être le plus grand scandale historique depuis l’assassinat du président John F. Kennedy à Dallas. Elle a fini par exposer les ressorts cachés d’un immense réseau de contrôle des élites basé sur le chantage sexuel et des moeurs. Dès lors on comprends mieux pourquoi le puritanisme d’une certaine Amérique pudibonde est exacerbé par les médias dominants et aux ordres. C’est un processus de contrôle des marionnettes propulsées au pouvoir par les maîtres-chanteurs. Évoquer les maîtres-chanteurs ne relève d’aucune théorie du complot : c’est l’une des bases du travail du renseignement humain (Humint).

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Source : https://strategika51.org/archives/66488

 

 

 

 

 

 

 

Il n’est pas question, dans tout ceci, des fonds mirifiques par icelui collectés pour financer les recherches en biologie génétique d’Israël. Peut-être ne serait-il, dès lors, pas superflu de lire ou de relire ce qu’en disait Grasset « avant » le suicide réussi envers et contre absolument tout…

 

EPSTEIN, SERIAL-ILLUSIONIST

Philippe Grasset – DeDefensa.org – 1.8.2019

 

On aurait pu croire qu’on le qualifierait de serial-raper, à l’image des serial-killer, parce qu’ainsi on aurait eu l’impression de rester, disons dans le même domaine, la même spécialisation, et qu’ainsi l’on aurait conservé une certaine cohérence même si c’est celle du Malin comme dirait tel moine qui aurait fait vœu de silence et de solitude, sans crainte de l’acédie, devant l’étrangeté de la turpitude du monde de notre “étrange époque”. Mais non, le fameux quotidien de référence a d’autres projets, d’autres révélations.

Le New York Times, qui ne craint pas les aspects les plus croustillants et lunatiques dans cette affaire pleine de simulacres, choisit, pour qualifier Epstein, le terme de serial-illusionist. (C’est assez classe, non ?) Cette idée conduit la longue analyse-NYT du 31 juillet 2019 où l’on est informé des projets d’Epstein, de transgénisme, de transexualisme, de transfécondationnisme, de transcongélationnisme (j’aurais pu écrire cryogénisation, mais c’est un peu trop simple pour lui, et pas assez pour moi) ; ce dernier domaine est détaillé pour nous confirmer qu’il s’agit essentiellement de la congélation de sa tête et de son pénis (transpénisme ? transérectionnisme ?) qu’il importait de conserver, selon les projets à long terme d’Epstein, pour cette démarche toute entière consacrée au culte du transhumanisme sous toutes ses formes possibles. (Des amis, nous précise le NYT, auraient précieusement recueilli ces confidences lors d’élégants dîners que donnait le serial-illusionist.)

(A ce point, une précision : tout ce bavardage, sarcastique j’en conviens, implique qu’on me pardonnera l’emploi de nombreux néologisme, pléonasmes et tautologies diverses. Face à un Epstein et à ce qu’il révèle, non pas tant ou “pas que” [oups] des mœurs mais des intellects spasmodiques de nos élites zombieSystème mœurs comprises, on se fait un peu serial-neologist, ou quelque chose du genre… Damned, on n’a pas froid aux yeux !)

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Source : https://www.dedefensa.org/article/epsteinserial-illusionist

 

 

 

 

Article qui avait été précédé – le 15 juillet – par un autre. À quoi bon lésiner !

 

EPSTEIN ET LA DÉCADENCE DE L’EMPIRE

Philippe Grasset – DeDefensa.org – 15.7.2019

 

Qui se souvient de l’“affaire Dutroux” qui, en 1996, avait failli faire littéralement exploser le royaume de Belgique ? Moi, je m’en souviens épisodiquement, sinon fortement par instant, cette sensation effectivement de la potentialité de l’explosion, de la possibilité de tout… Jeffrey Epstein est-il le “Dutroux-globalisé”, est-il au XXIème siècle commençant ce que Dutroux fut au XXème finissant ?

Rien à faire, depuis presque cinq-six jours, je n’arrive pas à me faire une religion sur la façon d’aborder cette affaire, et autant de difficultés par conséquent à prendre la plume pour aller au-delà de ce qui lui vient trop facilement dans l’encrier et qu’on retrouve un peu partout dans le système de la communication… Juste quelques paragraphes le 9 juillet 2019, on s’en rappelle, quelques images d’atmosphère :

Effectivement, atmosphère… « Le roi des “complotistes”, Alex Jones, se fait un délice sur Infowars.com de ressortir ses archives, lui qui a suivi Epstein depuis des années et en a fait, durant la campagne présidentielle de 2015-2016, un des arguments de son accusation concernant la dépravation satanique des élites progressistes et démocrates. La chose avait fait partie effectivement de la fiesta des rumeurs de USA-2016, notamment autour de Hillary Clinton et de ses supposées tendances sataniques, comme cela état rapporté le 6 novembre 2016 :
» “Drôle d’atmosphère, agrémentée de  détails déplorables  (The Deplorable, selon Hillary) sur les déplacements de Bill (une vingtaine) et même d’Hillary (six) vers une sorte de Sex Island (Orgy Island ou Sex Slaves Island, selon d’autres sources) fournie en mineures de bas âge et tenue par un pédophile notoire  et confirmé puisque déjà condamné pour ce délit, Jeffrey Epstein ; la petite île faisant partie semble-t-il, – cela ne s’invente pas quoique restant à confirmer, – des Virgin Islands, ou Îles Vierges…” »

Il est vrai que cette affaire semble à la fois si sordide, si monstrueuse, si incroyable, si “globalisée”, si complètement “fait-divers” et si complètement “ultime décadence du simulacre de l’Empire” ; je l’avoue, je ne sais comment la prendre ; j’hésite, j’envisage une orientation, puis une autre, sans rien décider sinon décider qu’il va bien falloir me décider. S’il s’agit d’une “affaire Dutroux globalisée”, il s’agit aussi d’une “affaire Dutroux-bouffe”, et il s’agit encore d’une affaire qui pèse mille fois le poids de l’“affaire Dutroux”, de la différence qu’il y a entre la Belgique et les USA, de la différence qu’il y a entre ces années 1990 et notre si “étrange époque”.

Lire la suite…

Source : https://www.dedefensa.org/article/epstein-et-la-decadence-de-lempire

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 12 août 2019

 

 

Une fin romaine

 

 

 

 

 

 

 

Une fin romaine

 

 

 

 

 

Manuel de Diéguez

est mort

 

 

 

Ce 8 août 2019, à 7h58

Il venait de célébrer – le 11 mai dernier, son 97e anniversaire.

Ce grand athée s’est éteint chez lui, dans un endroit jadis occupé par des moines et placé sous le patronage de deux saintes.

Les parasites au pouvoir ne le connaissent pas, même de nom.

C’est un honneur mérité.

Aujourd’hui, ceux qui l’ont côtoyé si peu que ce soit n’éprouvent pas seulement du chagrin, mais aussi la fierté d’avoir connu un homme dont l’intégrité et le courage ont été, jusqu’au bout, sans faille.

Depuis le début de l’année, sa condition physique s’était considérablement détériorée, bien que ses facultés intellectuelles fussent demeurées intactes.

Le plus longtemps possible, avec sa femme, Aline, il s’est astreint à traduire chaque matin une page de latin pour maintenir la machine à neurones autant que possible en activité. Mais quand la vue l’a déserté et que la marche puis la station assise lui sont devenues impossibles, il n’a plus guère pu compter que sur l’indestructible Aline – ses yeux et ses oreilles – pour le tenir au courant des nouvelles et lui relire certaines de ses pages préférées.

La déesse à la faux lui a envoyé pour finir des bataillons de globules blancs et une infection mercenaire qui ont eu raison de sa résistance. Il a voulu mourir chez lui et a refusé que l’on s’acharnât pour le maintenir en vie à tout prix. Son épouse et ses médecins ont respecté sa volonté.

 

 

 

 

D’origine latino-américaine et suisse, Manuel de Diéguez était né le 11 mai 1922 à Saint-Gall et avait fait ses études à l’université de Lausanne.

Au cours de sa longue carrière, il a enseigné la philosophie, y compris, comme professeur invité, dans trois universités nord-américaines.

On lui doit un grand nombre d’ouvrages, dont le premier, publié en 1948, s’intitulait prophétiquement La barbarie commence seulement. On a ici, pour des raisons à nous, une tendresse particulière pour son Rabelais, mais il n’y en a pas d’indifférents.

Décrypter la vie onirique de l’humanité aura été sa préoccupation constante. Il nous lègue deux monuments inédits, une Méthode pour une anthropologie historique en 6 volumes intitulée Penser l’imaginaire et un Mémorial de la philosophie, en 4 tomes qui constituent une réécriture entière du destin de la raison occidentale du point de vue de la notion-clé d’intelligibilité. Qu’est-ce que comprendre aura été son obsession permanente.

 

 

 

 

 

Tout le monde ne le sait pas : en 2001, Manuel de Diéguez avait décidé d’abandonner l’édition classique devenue mainstream pour ne plus s’exprimer désormais que sur Internet et dans la gratuité la plus totale. Cette décision lui a permis de le faire en toute liberté, dès les premiers pas d’un média dont il avait immédiatement compris la puissance et les possibilités.

C’est ainsi que les aficionados et les simplement curieux ont pu le suivre non seulement sur son site mais sur de nombreux autres tels qu’AlterInfo, Palestine Solidarité, Réseau International, sur le Blog du Professeur Chahid Slimani, la Nouvelle République de Cherif Abdedaïm,  etc., dont, incidemment, le nôtre. De pieuses mains amies ont entrepris, en outre, de créer un dépôt d’archives en cours de réalisation, qui contiendra l’intégralité de ses oeuvres et des textes inédits, ainsi que des éléments importants de sa correspondance avec des amis et diverses personnalités.

 

 

Ceux qui le connaissaient mieux qu’en surface savent à quel point Manuel de Diéguez s’est interrogé sur les origines du besoin de croire chez ses semblables.

Il savent aussi combien lui-même et Aline se sont très tôt préoccupés du sort des Palestiniens et l’étendue des efforts qu’ils n’ont jamais cessé de déployer pour soutenir, par tous les moyens à leur portée, ce malheureux peuple cyniquement programmé pour la destruction. Ils n’ignorent pas que cela leur a valu, à l’occasion, menaces de mort et intimidations diverses.

Quiconque a suivi ses communications sur Internet ne peut ignorer non plus l’intolérable obsession que représentaient, pour Manuel de Diéguez, les 500 bases militaires US qui déshonorent l’Europe et la rentrée de sa patrie dans l’OTAN : sans relâche, avec angoisse, il n’a cessé d’explorer les multiples facettes de l’avenir intellectuel et politique d’une Europe au déclin de laquelle il souffrait d’assister face à la barbarie d’un empire américain arrogant et dominant. Il n’est donc pas anodin ni surprenant que son dernier texte – publié sur son site personnel, et repris sur ce blog, le 1er janvier 2019 – ait été un cri de colère devant l’inertie et l’impuissance des Européens : L’OTAN, dehors !

Avant que la morphine chargée d’atténuer ses dernières souffrances n’obscurcisse sa lucidité, il a encore voulu dicter quelques lignes pour prendre congé et remercier le médecin sorti de sa retraite pour l’assister. En quoi il a eu bien raison : il y a tant de pauvres gens qui n’ont pas cette chance.

Manuel de Diéguez est mort comme il a vécu : en philosophe.

Et les Palestiniens pourront continuer de compter sur Aline.

Les Grosses Orchades sont et resteront de tout cœur avec elle.

 

 

Mis en ligne le 8 août 2019

 

 

OUF !

 

 

 

 

 

 

 

 

OUF !

 

Premières images d’Asma al-Assad « totalement » guérie de son cancer

RT International – 4.8.2019

 

 

 

 

 

L’épouse du Président syrien, Asma el-Assad, a confié dans une interview diffusée samedi 3 août par la télévision d’État avoir guéri d’un cancer du sein. Elle a loué le soutien de sa famille, de ses enfants et de son mari durant cette épreuve difficile.

Dans un entretien diffusé samedi 3 août par la télévision publique, l’épouse du Président syrien Bachar el-Assad, Asma, a déclaré être « totalement » guérie d’un cancer du sein au terme d’un an de traitement.

 

 

 

 

« Mon périple est terminé […]. Dieu soit loué, j’ai totalement vaincu le cancer », a déclaré Mme al-Assad, qui aura 44 ans le 11 août.

 

 

Source : https://fr.sputniknews.com/international/201908041041863496-lepouse-du-president-syrien-remporte-la-bataille-contre-le-cancer—images/

 

 

 Et bon anniversaire !

 

 

 

 

 

 

 

 

Le coup de maître de Moscou

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 3.8.2019

 

 

 

 

Dans la crise du Golfe entre l’Iran et les États-Unis, l’ours russe n’a jamais caché où allait sa préférence. Les terrains d’entente entre Téhéran et Moscou sont nombreux et variés : commune opposition aux folies impériales de Washington, alliance en Syrie, complicité dans le mouvement de dédollarisation ou encore collaboration à la dynamique multipolaire de l’Eurasie. Aucune surprise, donc, de voir le Kremlin apporter son soutien aux fiers Perses, ce qui a d’ailleurs été réaffirmé avec force en juin :

 

Si beaucoup espéraient ou craignaient que Poutine « vende » l’Iran en échange de la Syrie, ils ont été déçus/soulagés. L’inédit sommet tripartite Russie-Israël-USA, lors duquel Washington et Tel Aviv étaient censés convaincre Moscou de lâcher l’Iran, a accouché d’une souris. Pire ! l’envoyé russe, Nikolaï Patrouchev, a renvoyé Bolton & Co dans les cordes :

« L’Iran a toujours été et demeure notre allié, avec qui nous développons nos relations dans un contexte aussi bien bilatéral que multilatéral. Nous croyons donc qu’il est inadmissible de qualifier l’Iran comme la principale menace de la région et de le mettre sur le même plan que l’Etat Islamique ou d’autres organisations terroristes. »

L’ami Nikolaï en a rajouté une couche en déclarant que, selon les données militaires russes, le drone US était bien dans l’espace aérien iranien et que les accusations américaines contre Téhéran concernant l’attaque de pétroliers étaient « de piètre qualité et peu professionnelles ». Pan, sur la moustache de Bolton qui, avec son siamois israélien, ne s’attendait visiblement pas à se faire reprendre aussi vertement. Voilà qui n’a pas dû lui arriver très souvent dans sa carrière…

 

On a vu début juillet que l’ours s’amusait à brouiller/usurper les signaux GPS des avions américains au Moyen-Orient. Les facéties russes semblent arriver doucement mais sûrement vers la zone iranienne, ce qui n’est pas une très bonne nouvelle pour l’US Air Force…

Il y a quelques jours, la coopération entre Moscou et Téhéran a passé la vitesse supérieure. Pendant la visite du chef de la marine iranienne à Saint-Pétersbourg, un mémorandum d’entente a été signé entre les deux armées, incluant de possibles et prochains exercices navals conjoints près, vous l’avez deviné, du fameux détroit d’Ormuz. La portée de cet accord n’a échappé à personne et surtout pas aux stratèges américains.

L’on imagine alors aisément leur fébrilité à la lecture de la véritable bombe qui vient de sortir hier. Avant de vous en faire part, précisons que l’information reste à confirmer (le site en question n’a cependant pas l’habitude de raconter n’importe quoi). On ne peut pas non plus exclure une intox iranienne, bien que l’on ne comprenne pas vraiment quelle en serait la raison. Voici le scoop, qui pourrait être ce que les anglophones appellent un game changer au Moyen-Orient et au-delà.

Téhéran et Moscou se seraient mis d’accord pour ouvrir deux bases navales et une base aérienne russes en Iran ! L’emplacement, sur le Golfe persique, est stratégique au possible : Bouchehr et Chabahar, encadrant le détroit d’Ormuz.

 

 

 

 

Si les Iraniens, habituellement très sourcilleux quant à la présence militaire étrangère sur leur territoire (le fidèle lecteur se rappelle l’affaire d’Hamadan), ont accepté, c’est que ces bases participeraient fortement à la sanctuarisation du pays face aux velléités impériales US. Notamment à Bouchehr, bête noire des Israéliens, qui accueille la centrale nucléaire dont les Russes sont en train de construire deux nouveaux réacteurs.

Quant à l’ours, il peut se lécher les babines avec gourmandise. Un bail à la syrienne (49 ans) marquerait l’entrée fracassante de la Russie dans le Golfe persique et lui donnerait un rôle de garante de la sécurité des hydrocarbures et de la liberté de circulation dans l’un des endroits les plus stratégiques de la planète, fonction que n’arrivent plus à remplir les Etats-Unis.

Ceci est d’ailleurs à mettre en parallèle aux récentes propositions de Moscou à l’ONU sur l’établissement d’une architecture collective de sécurité dans le Golfe, qui pourrait peut-être constituer un complément à l’Organisation de Coopération de Shanghai. Une structure multipolaire dont Moscou aurait l’un des tout premiers rôles. Même Catherine la Grande n’aurait pas osé y penser dans ses rêves les plus fous.

Sanctuarisation de l’Iran, case essentielle du grand échiquier eurasiatique ; évincement de l’empire de sa chasse gardée moyen-orientale ; contrôle des flux pétroliers ; avancée du modèle de l’OCS et de la multipolarité du continent-monde face à l’obsolescence de l’unilatéralisme américain… Les conséquences de ce coup de maître sont potentiellement gigantesques.

Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/08/le-coup-de-maitre-de-moscou.html

 

 

 

 

Il y avait longtemps…

 

 

Irak – Le retour des Moudjahidine du peuple iranien

 

Gilles Munier – France-Irak Acrualités – 4.8.2019

 

 

Maryam Radjavi à la tribune d’une conférence organisée au camp Achraf 3, en Albanie

 

 

En janvier dernier, j’évoquais le projet d’Israël de bombarder des bases militaires en Irak. Maintenant c’est fait, même si l’État dit juif ne le reconnait pas encore officiellement.

 

Selon le site Debkafile, proche des milieux du renseignement de l’armée israélienne, le raid du/ou des chasseurs furtifs F-35 israéliens sur l’ex-camp Achraf, situé à 40 km au nord-est de Bagdad (province de Diyala), a été organisé avec l’aide des Moudjahidine du peuple iranien (OMPI).

L’ex-camp Achrafprénom de la première épouse de Massoud Radjavi, fondateur de l’OMPI mystérieusement disparu – a été rebaptisé Montazer al-Muhammadavi. Il est aujourd’hui propriété de la Brigade Badr, principale composante des Hachd al-Chaabi.

Toujours selon Debkafile, Maryam Radjavi, épouse de Massoud nommée chef de l’organisation, a effectué une visite secrète en Israël quelques jours avant l’attaque. Elle était accompagnée de responsables présents dans le camp du temps de Saddam Hussein. Ils ont indiqué aux militaires israéliens l’emplacement des infrastructures à bombarder, notamment souterraines.

Maryam Radjavi n’a pas démenti l’information.

Après la dernière guerre du Golfe et le siège du camp Achraf par les milices chiites irakiennes, l’OMPI qui se déclarait jusque-là anti-impérialiste et anti-sioniste  est « passée à l’ennemi avec armes et bagages ». Elle a été retirée, en 2012, de la liste étasunienne des organisations terroristes et ses biens gelés restitués. Ses 2 à 3000 membres ont été transférés par l’ONU, en janvier 2014, du camp Liberty près de Bagdad – où ils étaient protégés par l’armée américaine – en Albanie, seul pays ayant accepté de les accueillir.

 

Un missile balistique pour bombarder l’Iran

Les relations de Maryam Radjavi avec les services secrets israéliens ne datent pas des dernières attaques israéliennes en Irak. Selon le quotidien Haaretz, les meurtres, en janvier 2012, de deux savants iraniens impliqués dans le programme nucléaire de leur pays, auraient été commis par les Moudjahidine avec l’aide du Mossad.

Benyamin Netanyahou n’entend pas s’arrêter là. Mais, il attendra le feu vert du Pentagone, comme il l’a fait pour les raids en Irak. Début juillet, il a déclaré sur une base aérienne que les chasseurs furtifs F-35 israéliens livrés par les États-Unis pouvaient atteindre l’Iran. Récemment, après le test réussi du missile israélo-américain Arrow 3 sur l’île de Kodiak au large de l’Alaska, il a ajouté qu’Israël pourrait désormais « envoyer des missiles balistiques en Iran ». Restera à désigner les cibles : les Moudjahidine du peuple iranien sont là, aussi, pour les conseiller.

 

Abdel Mahdi fait profil bas

Les forces armées américaines, maitresses du ciel irakien, ont elles prévenu le gouvernement de Bagdad que des avions de chasse étrangers violaient son espace aérien ? En tout cas ce dernier n’a pas réagi, alors qu’il le fait parfois lorsque la chasse turque bombarde les bases du PKK au Kurdistan.

Lors de sa dernière visite en Irak, Mike Pompée avait prévenu Adel Abdel Mahdi que les États-Unis n’interviendraient pas si Israël bombardait des bases de milices pro-iraniennes, et l’avait enjoint à les dissoudre. Il s’y emploie, laborieusement.

 

Comment expliquer le silence du gouvernement irakien face à la violation de la souveraineté du pays par Israël ?

S’agit-il d’éviter à l’Irak d’être entrainée dans une nouvelle guerre du Golfe ? Les mafias au pouvoir pensent-elles aux trafics générés par la signature d’un « Accord pétrole contre nourriture » imposé à l’Iran ? C’est possible. Ou alors, faut-il y voir le souci de ménager Israël ? Également possible. 

(Ce sera le sujet d’un prochain article)

 

A propos des Moudjahidine, lire aussi :

Attention ! Moudjahidine du peuple iranien

 

Source : http://www.france-irak-actualite.com/2019/08/irak-le-retour-des-moudjahidine-du-peuple-iranien.html

 

 

 

 

Un camp d’entraînement israélien à Bruxelles

 

Myriam De Ly – LGS31.7.2019

Traduction des extraits : Jean-Marie Flémal

 

 

 

 

La réalité des faits ne plaide pas en faveur d’Israël. Mais en les maquillant avec savoir-faire, on peut redorer le blason de l’État colonial.

Israël s’emploie ainsi à former de jeunes recrues qui pourront plaider la cause sioniste dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Un camp de formation vient d’ailleurs de se dérouler à Bruxelles pour mettre sur pied « une armée européenne » de lobbyistes. (IGA)

« Des groupes défendant les intérêts juifs et israéliens » ont entamé la « mise sur pied d’une armée européenne« (sic) de « jeunes activistes engagés » (sic) lors d’un camp de formation qui a débuté dimanche 14 juillet et s’est clôturé lundi 15, peut-on lire sur le site de joods.nl.

Les organisateurs sont : l’European Jewish Association (EJA) avec le partenariat d’Europe Israel Public Affairs (EIPA) et de l’European Center for Jewish Students (ECJS).

Bien évidemment, le ministère israélien des Affaires stratégiques n’était pas absent : il y a envoyé des formateurs de son ONG StandWithUs.

Les participants : « 50 jeunes activistes venus d’Islande et de Roumanie et de tous les pays situés entre les deux ».

Le contenu : « les bases du lobbying et des relations avec les médias » et « des astuces sur la façon d’être efficacement actif dans les médias sociaux ».

Selon l’article : « Les participants représentent la première version d’un nouveau « corps d’officiers » (sic) de jeunes activistes qui retourneront dans leur pays pour y faire la publicité d’Israël, mettre sur pied des « armées » (sic) locales d’activistes pro-israéliens et infirmer efficacement les discours antisionistes et antisémites ; ils seront régulièrement informés et préparés selon les meilleures méthodes et campagnes émanant de Bruxelles et d’Israël, de même qu’ils partageront leur savoir et les meilleures façon de s’épauler mutuellement. »

Source : Pour la Palestine.be

Via :  https://www.investigaction.net/fr/un-camp-dentrainement-en-faveur-disr…

Notre source : https://www.legrandsoir.info/un-camp-d-entrainement-en-faveur-d-israel-a-bruxelles.html

 

 

 

 

 

 

 

Dynamitage de maisons palestiniennes à Jérusalem : les soldats israéliens rient aux éclats, l’Autorité palestinienne suspend toute collaboration avec l’occupant (Vidéo)

 

Sayed Hasan – Le cri des peuples – 26.7.2019

 

 

 

 

La police et les militaires israéliens ont été filmés en train de rire et de manifester leur joie alors qu’ils faisaient exploser des maisons palestiniennes dans le quartier de Wadi Hummus, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, lundi 22 juillet.

Lire la suite…

 

Source : https://lecridespeuples.fr/2019/07/26/dynamitage-de-maisons-palestiniennes-a-jerusalem-est-les-soldats-israeliens-rient-aux-eclats-lautorite-palestinienne-suspend-toute-collaboration-avec-loccupant/

Sources d’origine : https://www.rt.com/news/464832-israeli-laugh-demolish-wadihummus/, https://www.rt.com/news/465082-palestine-abbas-suspends-agreements-israel/

 

 

 

 

 

Israël détruit des maisons palestiniennes sur les territoires occupés en 1967, en violation du droit international et des Accords d’Oslo

 

Sayed Hasan – LE CRI DES PEUPLES –  27.7.2019

 

 

 

 

 

Les troupes israéliennes ont détruit des dizaines de maisons palestiniennes dans le village de Sur Baher, malgré le tollé international.

Des centaines de soldats israéliens assistés de bulldozers ont détruit des maisons dans le village palestinien de Sur Baher malgré les protestations locales et les critiques internationales.

Les habitants du quartier de Wadi al-Hummus, situé dans ce village, ont déclaré lundi 22 juillet aux médias locaux que 16 immeubles résidentiels comptant une centaine d’appartements étaient en train d’être démolis.

« Les préparatifs ont commencé après minuit, alors que des centaines de soldats israéliens armés et assistés de bulldozers ont pris d’assaut la ville. Les familles dont les maisons étaient menacées de démolition ont été réveillées et expulsées de leur domicile », a déclaré l’organisation de libération de la Palestine (OLP) dans un tweet.

Lire la suite…

 

Source : https://lecridespeuples.fr/2019/07/22/en-violation-du-droit-international-et-des-accords-doslo-israel-detruit-des-maisons-palestiniennes-sur-les-territoires-occupes-en-1967/

Source d’origine : Al-Jazeera, le 22 juillet 2019

 

 

 

 

 

 

Voir la mise à jour des articles sur LE CRI DES PEUPLES :

https://lecridespeuples.fr/

 

 

 

 

Pour rappel :

L’Europe utilisera-t-elle les drones israéliens contre les réfugiés ?

 

Mark AkkermanInvestig’Action – 8.11.2018

 

 

 

En matière de sécurité, Israël en connait un rayon. Ses entreprises sont particulièrement actives sur ce marché lucratif et peuvent démontrer l’efficacité de leurs produits en prenant les Palestiniens comme cobayes. Pour contrôler l’arrivée de réfugiés, l’agence européenne Frontex s’intéresse ainsi de près au drone Heron. L’engin a fait ses « preuves au combat » durant l’opération Plomb durci. (IGA)

En septembre, l’Agence de surveillance des frontières de l’Union européenne Frontex a annoncé le démarrage de vols d’essais de drones en Italie, en Grèce et au Portugal. Il y avait une omission majeure dans la déclaration de Frontex : le type de drones testé avait été utilisé auparavant pour attaquer Gaza.

Certains détails sur les compagnies impliquées dans ces essais ont été publiés plus tôt cette année. Un « avis d’attribution de marché » a révélé qu’Israel Aerospace Industries était l’un des deux fournisseurs sélectionnés.

Israel Aerospace Industries a reçu 5.,5 millions de dollars pour jusqu’à 600 heures de vols d’essais.

Le drone qu’Israel Aerospace Industries offre pour la surveillance maritime s’appelle le Heron.

Lire la suite…

Source : https://www.investigaction.net/fr/leurope-utilisera-t-elle-les-drones-israeliens-contre-les-refugies/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/leurope-utilisera-t-elle-les-drones-israeliens-contre-les-refugies/

 

 

 

 

 

 

On n’ose comprendre, mais : « the other regarding scientific experiments for genetic research » laisse assez loin derrière la « simple » pédomanie…

 

Jeffrey Epstein : Genie Behind the Crash

 

Steve Brown –TheDuran – 4.8.2019

 

 

 

 

Epstein’s secret must be the secret that the Political Class does not want you to know, or to ever learn.

So far, Jeffrey Epstein’s case has largely been limited to allegations of sex trafficking, but when we consider persons of great financial power and influence possibly linked to Epstein, the scope is broadened.  But what if that scope can be broadened to further encompass corruption of the global financial system itself…?

Now there are two patterns to emerge so far with regard to Epstein’s philanthropic activities, one relating to philanthropic donations to Israeli causes, and the other regarding scientific experiments for genetic research. Even so, why would such philanthropy be the basis for Epstein’s obsessive secrecy? There must be a third track.

Read more…

 

Source : https://theduran.com/jeffrey-epstein-genie-behind-the-crash/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=the_duran_daily&utm_term=2019-08-05

 

 

 

 

 

Ça fait quand même beaucoup…

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 5 août 2019

 

 

 

Chers Européens

 

 

 

 

 

 

Chers Européens…

quand les missiles US et russo-irano-chinois s’affronteront, ce sera au-dessus de vos têtes. Il ne faudra pas venir pleurer, vous l’aurez voulu.

 

 

 

 

 

Le Traité FNI enterré, les nouveaux euromissiles arrivent – Union Européenne complice

 

Manlio Dinucciil manifesto3.8.2019

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

 

 

 

Le secrétaire d’état Mike Pompeo a annoncé hier (2 août 2019) après six mois de suspension, le retrait définitif des États-Unis du Traité sur les Forces nucléaires intermédiaires (INF ou FNI), accusant la Russie de l’avoir « délibérément violé, mettant en danger les intérêts suprêmes des USA ». À cette nouvelle n’a été donné en Italie que très peu d’écho politique et médiatique (l’ANSA – agence de presse nationale italienne – ne lui a consacré que quelques lignes). Et pourtant nous sommes devant une décision qui a de dramatiques implications pour l’Italie, exposée comme d’autres pays européens à se tenir en premières lignes dans une nouvelle confrontation nucléaire USA-Russie non moins dangereuse que celle de la guerre froide.

   Le Traité FNI, signé en 1987 par les présidents Gorbachev et Reagan, élimina tous les missiles nucléaires à courte portée et à portée intermédiaire (entre 500 et 5.500 Km) avec base au sol, avant tout les missiles balistiques Pershing 2, déployés par les États-Unis en Grande-Bretagne, Italie, Allemagne de l’Ouest, Belgique et Pays-Bas, et en même temps les missiles balistiques SS-20 (appellation occidentale) basés par l’Union Soviétique sur son propre territoire.

  En 2014 l’administration Obama accusait la Russie, sans apporter aucune preuve, d’avoir expérimenté un missile de croisière (sigle 9M729) de la catégorie interdite par le Traité et, en 2015, annonçait que « face à la violation du Traité FNI par la Russie, les États-Unis sont en train de considérer le déploiement en Europe de missiles avec base au sol ». Le plan a été confirmé par l’administration Trump : en 2018 le Congrès a autorisé le financement d’« un programme de recherche et développement d’un missile de croisière lancé du sol par plate-forme mobile sur route ».

   De son côté, Moscou niait que son missile de croisière violât le Traité et, à son tour, accusait Washington d’avoir installé en Pologne et Roumanie des rampes de lancement de missiles intercepteurs (ceux du « bouclier »), qui peuvent être utilisées pour lancer des missiles de croisière à tête nucléaire. Dans ce cadre il convient de garder à l’esprit le facteur géographique : tandis qu’un missile nucléaire USA à portée intermédiaire, basé en Europe, peut frapper Moscou, un missile analogue basé par la Russie sur son propre territoire peut frapper les capitales européennes, mais pas Washington. Si l’on inverse le scénario, c’est comme si la Russie déployait des missiles nucléaires à portée intermédiaire au Mexique.

   « Les États-Unis – souligne Mike Pompeo dans sa déclaration – apprécient grandement la constante coopération et détermination des alliés OTAN dans leur réponse à la violation russe du Traité ». Appréciation méritée : les alliés, Italie comprise, ont déclaré la Russie coupable d’avoir violé le Traité en acceptant les yeux fermés l’accusation faite par les USA sans aucune preuve réelle.

   L’effacement du Traité FNI, suspendu aussi par la Russie le 3 juillet dernier, s’insère dans une nouvelle course aux armements désormais basée non tant sur la quantité mais sur la qualité des armes nucléaires et de leurs vecteurs, et sur leur localisation. Des sources militaires informent que les États-Unis sont en train de mettre au point de nouveaux missiles nucléaires à portée intermédiaire avec base au sol, aussi bien de croisière que balistiques (ceux-ci capables de frapper leurs objectifs à 6-8 minutes du lancement). La Russie a prévenu que, s’ils sont basés en Europe, elle pointera ses missiles nucléaires sur les territoires où les missiles USA seront installés.

   L’enterrement du Traité FNI a un objectif stratégique ultérieur. C’est ce qu’a révélé Pompeo lui-même, en accusant la Chine de déployer (sur son propre territoire) des missiles nucléaires à portée intermédiaire avec base au sol avec lesquels « elle menace les États-Unis et leurs alliés en Asie ». Le secrétaire d’état Pompeo prévient ensuite : « Il n’y a pas de raison que les États-Unis continuent à concéder cet avantage militaire crucial à des puissances comme la Chine ». Les USA, donc, se préparent à déployer de nouveaux missiles nucléaires à portée intermédiaire non seulement contre la Russie mais aussi contre la Chine. Toutes les deux en mesure de répondre en déployant de nouvelles armes nucléaires.

   Significative la position de la Commission Européenne, qui a déclaré hier : « Nous encourageons à préserver les résultats du Traité FNI, nous devons être attentifs à ne pas prendre la voie d’une nouvelle course aux armements qui réduirait les résultats significatifs atteints après la fin de la Guerre froide». Il faut un sacré toupet pour déclarer cela, après que cette même Union Européenne a contribué à l’enterrement du Traité FNI : à l’Assemblée Générale de l’ONU (21 décembre 2018), l’Union Européenne compacte a rejeté la résolution par laquelle la Russie proposait de préserver le Traité en établissant des mécanismes de vérification et des négociations. 

L’Union Européenne a donné ainsi de fait le feu vert à l’installation de nouveaux missiles nucléaires USA en Europe, Italie comprise.

Édition de samedi 3 août 2019 de il manifesto

https://ilmanifesto.it/affossato-il-trattato-inf-in-arrivo-nuovi-euromissili-europa-complice/ 

 

 

 

 

Mais vous n’aurez pas le temps de pleurer, quoi qu’ils vous fassent croire.

 

 

 

 

Les États-Unis se préparent à une guerre en Europe

 

NewsFront  – 1.8.2019

 

 

Les autorités états-uniennes cherchent à passer des contrats logistiques pour faciliter l’approvisionnement des troupes militaires dans le cas d’une guerre en Europe. Dans les demandes pour les fournisseurs sont indiqués d’éventuels itinéraires militaires concernant à peu près tous les pays européens.

 

 

 

 

Leministère de la Défense des États-Unis est en quête de prestataires pour le transport et le déploiement de forces militaires sur le territoire des pays européens, est-il indiqué sur le site officiel de l’administration des commandes publiques états-uniennes. L’annonce, publiée le 12 juillet, est constamment mise à jour.

Le ministère des Armées compte signer des contrats concernant les mouvements de personnes et de matériel militaire lourd pour le regroupement rapide des armées de terre des États-Unis en Europe (United States Army Europe ou USAREUR).

L’objectif des contrats est d’assurer la relocalisation et le déploiement rapide des troupes aussi bien que des moyens logistiques pour des manœuvres militaires essentielles. La demande officielle comprend des itinéraires approximatifs avec des points d’intersection aux frontières, des modalités de passage des postes de douane, des axes principaux et des distances. Presque tout le territoire européen est concerné, du Royaume-Uni jusqu’aux pays Baltes.

Le chargement et le déchargement de l’équipement militaire et des véhicules blindés seraient effectués par toute une gamme d’appareils de levage capables de soulever jusqu’à 300 tonnes. Le transport à travers l’Europe serait effectué à l’aide de véhicules tracteurs équipés de remorques déplaçant de 2,4 à 80 tonnes.

Des exigences rigoureuses sont imposées aux fournisseurs et aux conducteurs. Des autobus équipés de climatiseurs et de toilettes devraient être prêts à effectuer de longs parcours sans arrêts. Il est de plus indiqué que les conducteurs d’un certain nombre de pays ne pourront pas travailler sous contrat. L’accès limité des bases militaires des États-Unis et de l’OTAN aux tierces personnes fait l’objet d’un point particulier de la demande. Par exemple, le transport militaire sur le territoire du Royaume-Uni, de la Roumanie et de la Pologne n’est réservé qu’aux citoyens des pays membres de l’OTAN alors qu’en Espagne ce n’est le cas que pour les Espagnols. Des restrictions similaires sont appliquées en Italie, en Allemagne, au Luxembourg et en Belgique.

 

« Schengen militaire »

Ce n’est pas la première fois que les autorités états-uniennes prêtent une attention particulière à la logistique au sein de l’UE. Selon Ben Hodges, l’un des chefs militaires américains en Europe, les voies ferroviaires reliant l’Allemagne à la Pologne seront insuffisantes en cas de guerre tandis que la majorité des ponts ne supporteront pas le poids des chars.Il se prononce donc pour la création de la zone «Schengen militaire» qui permettrait l’acheminement rapide des troupes en Lituanie en passant par des pays de transit. À son avis, le ravitaillement pour d’éventuelles actions militaires à l’est de l’Europe sera assuré via la Pologne.

Source : https://fr.news-front.info/2019/08/01/les-etats-unis-se-prepare-a-une-guerre-en-europe/

 

 

 

 

 

 

Pendant qu’on y est, mettons-nous à jour :

 

Le modèle états-unien de gouvernement « souverainiste »

 

Manlio DinucciRéseau Voltaire – 30.7.2019

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

À l’occasion du grotesque discours de Giuseppe Conte devant les ambassadeurs italiens, Manlio Dinucci nous rappelle que, quelle que soit la sympathie que nous pouvons avoir pour les États-uniens, leur pays reste le principal prédateur de l’humanité. En aucun cas, nous ne pouvons et ne devons nous réclamer de ses « valeurs ».

 

 

 

 

Même si l’opposition attaque toujours le gouvernement et s’il y a des divergences à l’intérieur même du gouvernement, aucune voix critique ne s’est élevée de tout l’arc parlementaire quand le Premier ministre Giuseppe Conte a exposé à la Conférence des ambassadeurs (26 juillet) les lignes conductrices de la politique extérieure, comme preuve du vaste consensus multipartisan.

Conte a défini avant tout quel est le pivot de la place de l’Italie dans le monde : « Notre rapport avec les États-Unis reste qualitativement différent de celui que nous avons avec les autres puissances, parce qu’il se fonde sur des valeurs, sur des principes partagés qui sont le fondement même de la République et partie intégrante de notre Constitution : la souveraineté démocratique, la liberté et l’égalité des citoyens, la défense des droits fondamentaux de la personne ». Ainsi le Premier ministre Conte non seulement rappelle que les USA sont notre « allié privilégié », mais énonce un principe guide : l’Italie prend les États-Unis comme modèle de société démocratique.

C’est une mystification historique colossale.

En ce qui concerne « la liberté et l’égalité des citoyens », il suffit de rappeler que les citoyens états-uniens sont aujourd’hui encore recensés officiellement sur la base de la « race » — blancs (divisés entre non-hispaniques et hispaniques), noirs, indiens américains, asiatiques, indigènes hawaïens — et que les conditions moyennes de vie des noirs et des hispaniques (latino-américains appartenant à toutes « races ») sont de très loin les pires.

En ce qui concerne la « défense des droits fondamentaux de la personne », il suffit de rappeler qu’aux USA plus de 43 millions de citoyens (14 %) vivent dans la pauvreté et environ 30 millions n’ont pas d’assistance sanitaire, tandis que de nombreux autres en ont une insuffisante (par exemple, pour payer une longue chimiothérapie contre une tumeur). Et toujours concernant la « défense des droits de la personne », il suffit de rappeler les milliers de noirs sans armes assassinés impunément par des policiers blancs.

En ce qui concerne la « souveraineté démocratique » il suffit de rappeler la série de guerres et coups d’État effectuée par les États-Unis, de 1945 à nos jours, dans plus de 30 pays asiatiques, africains, européens et latino-américains, provoquant 20 à 30 millions de morts et des centaines de millions de blessés (voir la recherche de James Lucas présentée par le professeur Michel Chossudovsky sur le site Global Research [1]).

Voilà quelles sont les « valeurs partagées » sur lesquelles l’Italie fonde son rapport « qualitativement différent » avec les États-Unis. Et, pour montrer combien celui-ci est fructueux, Conte assure : « J’ai toujours trouvé chez le Président Trump un interlocuteur attentif aux légitimes intérêts italiens ». Intérêts que Washington considère comme « légitimes » tant que l’Italie reste en position grégaire dans l’Otan dominée par les États-Unis, les suit de guerre en guerre, augmente à leur demande sa dépense militaire, met son territoire à disposition des forces et bases US, forces nucléaires comprises.

Conte essaie de faire croire que son gouvernement, communément défini comme « souverainiste », ait un ample espace d’autonomie de « dialogue avec la Russie sur la base de l’approche Otan à double voie » (diplomatique et militaire) : approche qui en réalité suit la voie unique d’une confrontation militaire de plus en plus dangereuse.

À ce propos — informe La Stampa [2] — l’ambassadeur US Lewis Eisenberg à Rome a téléphoné au vice-président Luigi Di Maio (jugé par Washington le plus « fiable »), en lui demandant un éclaircissement sur les rapports avec Moscou notamment du vice-président Matteo Salvini (dont la visite à Washington, malgré ses efforts, a eu « une issue décevante »).

On ne sait pas si le gouvernement Conte va réussir l’examen. Mais on sait que se perpétue la tradition selon laquelle en Italie le gouvernement doit toujours avoir l’approbation de Washington, confirmant quelle est notre « souveraineté démocratique ».

Édition de mardi 30 juillet 2019 de il manifesto

https://ilmanifesto.it/il-modello-usa-del-governo-sovranista/ 

Source : https://www.voltairenet.org/article207161.html

 

 

 

 

 

 

Dans toutes les manières de faire la guerre aux non-militaires, il y a l’asphyxie financière par expulsion des gêneurs…

 

 

Qui veut tuer le Réseau Voltaire ?

 

 

« The Global Banking System »

 

 

Depuis 8 ans, le Réseau Voltaire ne parvient pas à ouvrir de compte bancaire dans un pays occidental. Où que ce soit, après avoir reçu un accord, nous avons été informés que notre compte était refusé par la Banque centrale du pays, sans motif. Tout se passe comme s’il existait une liste noire internationale confidentielle partagée par les Banques centrales.

Nous devons aujourd’hui rembourser les frais engagés pour l’hébergement et l’entretien du site durant les dernières années, soit 48 000 euros.

Il se trouve qu’un système de cagnotte a été créé en France par une filiale du Crédit mutuel Arkéa pour récolter de l’argent, le site internet Leetchi. En juin dernier, ce site a été bloqué par la justice après qu’il a pris sur lui de fermer une collecte en faveur du boxeur Christophe Dettinger, en l’accusant de vouloir non pas payer ses frais de justice, mais de provisionner pour payer d’éventuelles amendes, ce qui est illégal — M. Dettinger était poursuivi pour avoir frappé à mains nues des gendarmes en tenue d’émeute qui bousculaient une femme pendant une manifestation des Gilets jaunes —.

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Source : https://www.voltairenet.org/article207204.html

 

 

 

 

 

On en est là

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 4 août 2019