Nos voeux de fin et de début d’année

 

 

 

 

 

Ces jours-ci, sur le fleuve Ienissei

 

 

Nos vœux de fin et de début d’année

 

 

 

 

 

 

Les grosses orchades et les amples thalamèges souhaitent à tous les GILETS JAUNES et aux autres une inventive Année 2020

 

 

 

 

 

Vive la grève !

Générale !

Au finish !

 

 

[Et bravo au soutien financier des grévistes : https://www.lepotcommun.fr/pot/solidarite-financiere?fbclid=IwAR2AhqY37xlwlv3aNH5Jv_efgijx-GWGYo0dHgMjTwdo7gRWdiAH_s-1kV0]

 

[Avec une pensée pour Georges. Que cette année soit celle de sa liberté.]

 

 

 

 

 

 

 

Andreï Riabouchkine – Matin d’hiver – 1903

 

 

Et pourquoi ne pas finir et commencer par ce que les robots ne sont point encore capables de faire mieux que nous :

se réjouir l’âme à chanter et danser ?

 

(Le plein écran s’impose partout)

 

 

 

 

 

Avec Franco Fagioli et Juan Diego Flores par exemple… et Rossini

 

1. Aurélien à Palmyre

   2. Le barbier de Séville

 

 

 

 

 

 

SWAY

 

Rita Hayworth et Fred Astaire

 

 

 

Rita Hayworth et Anthony Quinn

 

 

 

 

 

 

 

TANGO

 

Por una cabeza (Carlos Gardel)

(Film : Una familia con clase)

 

 

 

 

 

 

MILONGA

 

Miguel Zotto et Daiana Guspero

(Amsterdam 2012)

 

 

 

 

 

 

VALSE

 

La deuxième de Dmitri Chostakovitch

 

(Avec nos excuses à l’inoubliable Burt Lancaster, embarqué malgré lui dans un film qui n’est pas le sien)

 

 

 

 

 

 

SYRTAKI

 

Mikis Theodorakis (70) et Anthony Quinn (80) 

 

Sur la Koenigsplatz de Münich – juillet 1995 –

à l’issue d’une exécution du ballet « ZORBA » en concert

 

 

 

 

Mais aussi à Valparaiso (Chili) autour d’un chien philosophe :

:

 

 

 

 

 

 

Parenthèse (reçu ce-jour d’Investig’Action) :

 

Emir Kusturica interviewé par Michel Collon

 

 

Lire l’article…

 

Source : https://www.investigaction.net/fr/emir-kusturica-je-passe-pour-un-imbecile-romantique-parce-que-je-rejette-la-guerre/  

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/7898-2/

 

 

 

 

Et pour finir en beauté…

 

 

EMIR KUSTURICA et le NO SMOKING ORCHESTRA

 

Devil in the Business Class

 

 

 

 

Romeo & Juliet

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 31 décembre 2019

 

 

 

On a les Noëls qu’on mérite

 

 

 

 

 

 

 

 

On a les Noëls qu’on mérite

 

 

Il est né le divin Robot !

 

 

 

 

Le (tout) grand remplacement, ou l’Âge de Fer

 

Slobodan Despot – ANTIPRESSE – 15.12.2019

 

 

Mise en garde: sous ses airs rationnels, ce texte n’est qu’une digression de romancier sur un processus de décomposition-recomposition bien plus vaste qu’un « conflit de civilisations ». Où l’on se demande si le remplacement des peuples n’est pas qu’un sous-produit du remplacement de l’homme en soi…

 

 

 

 

« Répétez ! », ou l’inversion homme-machine

Les entrepôts de la grande distribution sont énormes, mais l’espace y est optimisé au millimètre. À chaque nouvel arrivage, la machine affecte un emplacement libre défini par des coordonnées numériques. L’itinéraire des préparateurs dans ce dédale est optimisé lui aussi. Chaque pas compte. Les déplacements inutiles ou trop lents font l’objet d’avertissements.

Le journaliste « infiltré » chez Amazon en 2012, Jean-Baptiste Malet, a donné une description poignante de ce labeur qui éreinte et qui vous vide de l’intérieur. Cela rappelle furieusement Une journée d’Ivan Denissovitch, de Soljénitsyne, sauf que les forçats sont en théorie libres et que les miradors sont devenus virtuels. L’homme et la machine ont inversé les rôles: à elle la tête, à lui les muscles.

L’intégration biomécanique s’est rapidement étendue, mais non sans bugs. Le cariste reçoit l’ordre d’aller chercher tel objet à tel endroit et, comme dans l’US Navy, il doit répéter l’instruction pour prouver qu’il a compris. Mais le logiciel de reconnaissance vocale est encore dur d’oreille. « Répétez ! » ordonne la machine. Il répète. « Répétez ! » Il répète. « Répétez ! » Il répète et répète jusqu’à ce que l’ordinateur comprenne. Il n’a pas le choix. (Nouvelle Revue du Travail, 1/2012) Cette voix synthétique est son seul interlocuteur. Le cariste avouera que rien ne le démoralise plus que cette spirale absurde de la répétition. Son travail est un cauchemar éveillé.

Chez Lidl, selon une enquête de Cash Investigation, « la voix synthétique égrène presque sans fin les ordres à exécuter sans la moindre perte de temps. Le salarié navigue ainsi entre les racks de l’entrepôt sept heures par jour. Et ce n’est pas tout. Le préparateur ne peut prononcer que 47 mots, ceux du langage homme-machine parlé dans les entrepôts de Lidl. Et pas un de plus ! ». Pour aider la machine à apprendre et à se complexifier, l’homme doit désapprendre et se simplifier. Il prépare ainsi, et il le sait, son propre remplacement. Comme les caissières, dans les supermarchés, qui expliquent aux clients comment employer les caisses automatisées qui leur voleront leur travail.

Et quoi, nous dira-t-on ? On les recasera ailleurs. Si cet ailleurs, d’ici là, n’est pas déjà occupé par d’autres machines… Dans certains secteurs, le remplacement est déjà effectif, en particulier les métiers dangereux. Aux robots démineurs succèdent les chiens d’intervention mécaniques actuellement testés par la police du Massachusetts. Avec leur allure de dobermans squelettiques, ils ressemblent encore, malgré tout, à de vrais cerbères. En matière de robotique, on pratique encore l’anthropomorphisme pour rassurer les masses. Et cela marche: le robot Pepper reproduit suffisamment de bonhomie et d’émotions pour être un compagnon convaincant et l’hologramme Azuma Hikari propose une épouse virtuelle bien moins contrariante qu’une femme de chair et d’os, par ailleurs souvent introuvable. Un baume pour le Japon, empire de la plus haute technologie et de la plus profonde solitude.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-tout-grand-remplacement-ou-lage-de-fer/

Source : https://antipresse.net/le-tout-grand-remplacement-ou-lage-de-fer/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Noël blanc…

 

Retraites : en grève, les ballerines de l’Opéra de Paris dansent le Lac des Cygnes sur le parvis

 

(Pas que les danseuses… l’orchestre est là aussi.)

 

RT – 25.12.2019

 

 

 

 

Des danseuses en tutu blanc ont exécuté des tableaux du Lac des cygnes sur le parvis du palais Garnier. Un spectacle gratuit visant à dénoncer la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron. Les badauds semblaient enchantés.

 

À quelques heures de Noël, sous le ciel gris parisien, une quarantaine de danseuses du corps de ballet de l’Opéra ont donné sur le parvis du palais Garnier un mini-spectacle improvisé devant des banderoles « Opéra de Paris en grève » et « La culture est en danger », sous les applaudissements des centaines de passants. Ces artistes protestent contre la réforme des retraites souhaitée par le gouvernement.

 

 

 

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Source : https://francais.rt.com/france/69476-retraites-greve-danseuses-opera-paris-jouent-lac-cygnes-parvis

 

 

Mais qu’est-ce qu’ils attendent pour débarquer avec leurs LBD et leurs gaz de combat ? Des cygnes, ça ne doit pas être si difficile à zigouiller, bon sang !

 

 

 

 

 

 

 

Un conte de deux villes

 

 

 

 

Hier, Londres l’impériale et Paris la révolutionnaire… Aujourd’hui, Macao la révolutionnaire et Hong Kong l’impériale

 

Strategika 51 – 20.12.2019

 

 

Le président Xi Jinping inspecte la garnison de l’Armée de Libération Populaire stationnée à Macao

 

 

 

Manifestations dans le marché de Noël à Hong Kong

 

 

Source : https://strategika51.org/2019/12/20/macao-et-hong-kong-ou-le-conte-de-deux-cites/ 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/un-conte-de-deux-villes/

 

 

 

 

 

 

Golfe Persique: la France dans un piège à haut risque

 

Robert Bibeau – Les 7 du Québec – 18.12.2019

 

 

 

 

En créant sa coalition navale anti-Iran, la France a-t-elle bien réfléchi aux risques auxquels s’exposent ses troupes ? Une simple étincelle pourrait déboucher sur un conflit ouvert, l’Iran ayant affirmé à maintes reprises que les pays de la région sont majeurs et vaccinés et qu’ils n’ont nullement besoin que l’Amérique ou la France viennent fourrer leur nez semant désordre et tension… Cette semaine, le Danemark a annoncé vouloir rejoindre la France et les Pays-Bas pour « assurer la sécurité de cette stratégique voie maritime ». 

 

 

En vertu de « la loi sur le contrôle de l’entrée des détroits », l’Iran surveille de près l’entrée de tous les navires étrangers dans les eaux du golfe Persique », a affirmé le commandant de la marine du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

« La marine du CGRI observe les navires étrangers qui entrent dans le golfe Persique en leur demandant leur nationalité, le type de leur navire et leur destination », a précisé le contre-amiral Ali-Reza Tangsiri, commandant de la marine du CGRI. « Tous les navires, même les navires américains, ont répondu à nos questions », a-t-il ajouté.

« L’observation des navires étrangers dans le golfe Persique revient de droit à la RII. Le golfe Persique appartient aussi bien à l’Iran qu’aux autres pays riverains. Étant donné que l’entrée du détroit d’Hormuz est située dans les eaux territoriales de l’Iran, nous avons le droit d’interroger les navires », a indiqué le contre-amiral Ali-Reza Tangsiri.

Robert Bibeau, éditeur du webmagazine Les7duQuébec, et Mikhail Gamandiy-Egorov, analyste-chroniqueur à l’agence Observateur Continental, nous donnent leurs avis.

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/golfe-persique-la-france-dans-un-piege-a-haut-risque/

 

 

 

 

 

Côte d’Ivoire, Sahel : deux rendez-vous à hauts risques

 

Gilles Munier – France-Irak Actualités18.12.2019

 

Par Leslie Varenne (revue de presse : IVERIS – 17/12/19)*

 

 

Alors qu’Emmanuel Macron s’est engagé sur le plan national dans une séquence hautement inflammable, il a également inscrit à son agenda deux rendez-vous internationaux potentiellement explosifs. Le premier aura lieu en Côte d’Ivoire du 20 au 22 décembre, le second est le sommet avec les chefs d’Etat du G5 Sahel, initialement prévu le 16 décembre à Pau et reporté au 13 janvier. Dans le climat actuel où la présence française en Afrique de l’Ouest est fortement contestée par les opinions publiques, ces événements sont plus que périlleux. Chaque mot, chaque expression, chaque geste du chef de l’Etat français sera scruté à la loupe et le moindre dérapage pourrait jeter encore de l’huile sur le feu. 

Si l’Elysée semble l’avoir découvert récemment, le climat de contestation de la politique africaine de la France, particulièrement en Afrique de l’Ouest, n’est pas un phénomène nouveau, même s’il prend chaque jour de l’ampleur. Depuis quelques années, les ambassadeurs en poste dans les pays d’Afrique francophone alertent, en vain. Rien n’a été entrepris pour essayer de juguler ce mouvement, pas de cellule de veille, ni de crise pour tenter de répondre aux multiples fausses informations qui circulent ; pas non plus de modification de la politique menée. En revanche, s’il y a bien eu un changement, il est dû à la personnalité d’Emmanuel Macron, à son ton impérieux et à sa manière bien peu diplomatique de s’adresser à ses pairs.

« On pense qu’en ce moment le président français devrait avoir bien d’autres choses à faire que de survoler la lagune Ebrié »

Dans ce contexte, sa prochaine visite en Côte d’Ivoire, à un an de l’élection présidentielle, est un pari fort audacieux. Depuis la mi-2018, date à laquelle le parti d’Henri Konan Bédié, PDCI, a décidé de rompre son alliance avec Alassane Ouattara et le RHDP, la situation est particulièrement tendue dans ce pays. Le président ivoirien se retrouve seul, coupé d’une grande partie de la base politique et sociologique ivoirienne, néanmoins, il ne semble pas s’en inquiéter. Il est bien décidé à passer outre les règles du jeu démocratique en ne tenant aucun compte des multiples demandes de l’opposition, notamment celle concernant la modification de la Commission électorale indépendante (CEI) que tous les partis d’opposition s’apprêtent à boycotter. Dans cette situation, la venue d’Emmanuel Macron est perçue par une grande partie de la population et par les opposants comme un adoubement de la stratégie d’Alassane Ouattara ; comme une ingérence de l’ancien colonisateur dans la campagne électorale. « Avec la crise des retraites et celle du Sahel, on pense qu’en ce moment le président français devrait avoir bien d’autres choses à faire que de survoler la lagune Ebrié » dit un homme politique. Pour l’instant, au programme du chef de l’Etat ne figure pas de rencontre avec l’opposition, ce qui aurait pu aider à déminer le terrain. En revanche, en plus du réveillon de Noël anticipé avec les militaires français présents en Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron doit inaugurer le grand marché de Bouaké qui sera construit par l’entreprise française Colas, donnant ainsi du grain à moudre à ceux qui ne cessent de stipendier les intérêts de l’Hexagone en Afrique. Il devrait également rencontrer les étudiants d’une université comme il l’avait déjà fait à Ouagadougou en 2017. Cette séquence malheureuse, encore dans toutes les mémoires, n’avait pas participé à redorer le blason de l’Hexagone. En réitérant l’exercice, Emmanuel Macron s’engage sur un terrain glissant, il n’est pas à l’abri d’une désastreuse sortie de route.  

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Source : www.france-irak-actualite.com/2019/12/cote-d-ivoire-sahel-deux-rendez-vous-a-hauts-risques.html

 

 

 

 

 

Tentative d’attaque contre le FSB à Moscou : tentative de déstabilisation sécuritaire en Russie ?

 

Karine Bechet Golovko – Russie Politics – 20.12.2019

 

 

 

Hier, un individu armé a tenté d’entrer dans le bâtiment du FSB (service de sécurité intérieure russe) en plein coeur de Moscou avec des explosifs dans un sac à dos, pour finir, en se retirant dans la rue, par tirer à la Kalachnikov sur les personnes en uniforme. Un mort, cinq blessés. Lui-même a été liquidé par un snipper. Rappelons que cela s’est passé le jour de la grande conférence de presse de Vladimir Poutine. Le soir, au moment où un concert était donné en l’honneur des membres justement du FSB. Le jour où 15 000 personnes, rien qu’à Moscou, ont dû être évacuées pour de fausses alertes à la bombe. 

Jeudi soir 19 décembre, vers 18 heures, un individu avec une Kalachnikov cachée sous un manteau noir et un sac à dos (rempli d’explosifs) a tenté d’entrer dans le bâtiment central du FSB en plein centre de Moscou. Vu le système de détection des métaux, il a fait marche arrière et s’est replié dans la rue, où il a commencé à tirer sur les hommes en uniforme et les passants. Il a réussi à tuer un membre du FSB et à en blesser cinq avant d’être arrêté par un tir de sniper. 

Si localement l’opération a pris fin, le problème est que des explosifs et des grenades ont été retrouvés dans son sac à dos et la question s’est alors posée de savoir si d’autres bâtiments pourraient être ainsi visés. Un plan général sécuritaire, « Krepost » (« Forteresse »), selon lequel les membres des services d’ordre devaient rentrer en service, prendre les armes et attendre les ordres, a été immédiatement lancé, non seulement à Moscou, mais aussi dans les autres grandes villes du pays. Heureusement, aucune autre tentative n’a été notée.

Il faut dire que la journée fut particulièrement chargée. Rien que pour ce jeudi et uniquement à Moscou, des coups de téléphone anonymes ont fait de fausses alertes à la bombe concernant environ 60 lieux publics différents, dont 46 écoles et des hôpitaux, obligeant les services d’ordre à évacuer plus de 15 000 personnes dans la journée.

Une tentative de déstabilisation du pays est réellement en cours, cette vague qui avait réussie à être cernée un certain temps, reprend de plus belle depuis trois semaines. Et l’attaque contre le FSB est très symbolique, non seulement en raison du moment choisi, comme nous l’avons souligné, mais aussi en raison de l’institution visée.

Le FSB est en effet une des institutions à la pointe de la lutte contre les groupes terroristes installés en Russie et son efficacité à prévenir les actes de terrorisme est reconnue. Rien que le 13 décembre, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, ils ont ainsi réussi à démanteler un réseau à Moscou affilié à Daesh, qui s’apprêtait justement à commettre des actes terroristes. Autre exemple, en octobre, un peu plus tôt, de concert avec le Comité d’enquête, c’est tout un réseau de financement du terrorisme qui a été démentelé dans plusieurs régions de Russie.

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1 commentaire:

Иван Михайлович Фраков

Les fausses alertes à la bombe durent depuis plus d’un an. Certains qui ont prétendu en être les auteurs réclament le payement d’une rançon de 150 bitcoins zu gouvernement en échange de l’arrêt des alertes. Opportunistes ou réels auteurs, on ne le sait pas. De toute manière qui connait les responsables Russes savent que jamais un kopeek ne sera versé dans une opération de chantage.

Dans le dossier de l’attaque place Lubyanka, tous les éléments n’ont pas été divulgués et on peut s’attendre à des « surprises » prochainement.

Il est certain que face à l’échéance de 2024 les forces opposées au gouvernement actuel et à la Russie elle-même se mettent en place. Mais peut-être que les évènements se précipiteront pour ne pas leur laisser le temps de se préparer…

Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2019/12/tentative-dattaque-contre-le-fsb-moscou.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+RussiePolitics+%28Russie+politics%29

 

 

 

 

« Ils l’ont tué eux-mêmes » : Kadyrov dément l’implication de la Russie dans le meurtre d’un terroriste à Berlin

 

 

 

 

La Tchétchénie n’a rien à voir avec le meurtre à Berlin du terroriste Zelimkhan Khangochvili et ceux qui pensent autrement doivent le prouver, et pas par des paroles, estime le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov pour lequel « ça fait un terroriste de moins ».

 

Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a démenti les accusations contre la Russie concernant le meurtre à Berlin du terroriste géorgien Zelimkhan « Torniké» » Khangochvili.

« Ils l’ont tué eux-mêmes lorsqu’il est devenu inutile. Ce sont leurs problèmes intérieurs, cela ne nous regarde pas. Il ne vit pas chez nous depuis longtemps. À ce qu’il paraît, il est citoyen de Géorgie, il n’est pas notre citoyen. C’est un terroriste, un criminel… Si nous sommes impliqués, qu’ils le prouvent. Non pas avec des paroles, mais faits à l’appui », a-t-il déclaré aux journalistes.

M.Kadyrov a ajouté que l’homme tué avait été impliqué dans de nombreux attentats terroristes.

« S’il a été tué, ça fait un terroriste de moins », a-t-il lancé.

Qui est la personne tuée ?

Le Géorgien Tornike K., connu également sous le nom de Zelimkhan Khangochvili, a été tué de trois balles à Berlin le 23 août 2019.

 

 

Selon Poutine, le Géorgien tué en Allemagne était l’organisateur, «cruel et sanguinaire», d’un attentat à Moscou

 

 

Selon Vladimir Poutine, …

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Source : https://fr.sputniknews.com/russie/201912241042651861-ils-lont-tue-eux-memes-kadyrov-dement-limplication-de-la-russie-dans-le-meurtre-dun-terroriste-a/

 

 

 

 

Pas de trêve de Noël dans le Donbass :

 

 

 

Habitante du district de Novoazovsk, de la région de Donetsk, devant sa maison détruite.

 

 

 

 

 

Ni en Syrie…

 

Vidéo des missiles israéliens en provenance du Liban Sud survolant Damas avant d’être abattus par la défense aérienne syrienne

 

Strategika 51 – 25.12.2019

(vidéo du 23)

 

 

 

 

 

 

BELGIQUE

 

 

à Zoersel : défilé de tracteurs lumineux

 

Le 21 décembre, la Parade de Noël a illuminé les rues de la ville belge de Zoersel. Pour la huitième année consécutive, les agriculteurs ont réalisé leur sortie annuelle afin d’apporter l’esprit de Noël aux habitants.

 

 

 

 

 

La Belgique, laboratoire du fédéralisme

1/2

 

Vladislav B. Sotirović – Le Saker francophone –  20.12.2019

 

La Belgique constitue le centre politique de l’Union européenne (l’UE) et de l’OTAN, et figure parmi les 6 pays de l’UE ayant établi au départ le marché unique européen1. La question du fédéralisme multiculturel belge est d’une importance essentielle pour le processus futur de l’intégration ou de la désintégration européenne à venir.

 

 

 

Arrière-plan historique

Le traité international et pan-européen de Westphalie (1648) établit un noyau sur la base d’un groupe d’États qui dominèrent les affaires du monde jusqu’à la première guerre mondiale : l’Autriche, la Russie, l’Angleterre (qui deviendrait le Royaume-Uni), la France et les Provinces Unies (les territoires composant aujourd’hui les Pays-Bas et la Belgique)2. La Belgique fut établie en 1830 afin de prévenir une possible attaque militaire de la part de la France ou des Pays-Bas, la Hollande s’étant retrouvée divisée en Pays-Bas et Belgique3. Création politique artificielle montée par les Britanniques, sa neutralité fut garantie par le Royaume-Uni en 18394. La Belgique devint le premier pays industrialisé d’Europe continentale, en partie du fait de sa proximité d’une Grande-Bretagne en cours d’industrialisation, mais également grâce à l’importance des réserves de charbon au Sud du pays. Son poids économique consolida la domination des Wallons francophones, catholiques romains majoritaires dans le Sud du pays sur les Flamands catholiques romains parlant le hollandais, établis au nord, dont la richesse provenait de l’agriculture et du commerce.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-belgique-laboratoire-du-federalisme-1-2/

Source : https://lesakerfrancophone.fr/la-belgique-le-laboratoire-du-federalisme-12

 

 

 

 

 

Pour le cas où ce détail intéresserait quelqu’un, nous avons passé ce temps de Noël à (re)lire un des merveilleux polars ottomans de Jason Goodwin, où M. Slobodan Despot ne serait sans doute pas surpris de découvrir que les empereurs byzantins (Constantin ? Justinien ? un  autre ?) ont précédé, mais avec mesure, nos creuseurs de tunnels abusifs, puisqu’une bonne partie de l’intrigue, dans cette deuxième aventure de l’eunuque Hachim, agent secret du sultan Mahmoud II, se déroule sous terre, dans l’ingénieux système des canalisations creusées il y a tant de siècles par les bâtisseurs de la Rome d’Orient, pour alimenter leur ville en eau douce.

L’auteur étant historien, il y est aussi question de la lutte des Grecs pour leur indépendance, de Missolonghi, de Byron, du démembrement de la Pologne et d’autres épisodes de l’histoire – si mal connue – d’Europe, qui remettraient tant d’idées en place, si ceux qui se disent Européens la connaissaient

 

Jason GOODWIN

Le trésor d’Istanbul

Plon – 2008

324 pages

(Existe aussi en édition de poche : chez 10/18)

 

Présentation de l’éditeur :

Istanbul, 1838. Dans son palais surplombant le Bosphore, le sultan Mahmud II, artisan des réformes de l’Empire ottoman, est à l’agonie. Au-dehors, les rumeurs les plus folles vont bon train.

L’arrivée imprévue d’un archéologue français à la recherche de trésors byzantins perdus plonge la communauté grecque dans le désarroi. Hachim Togalu qui a, dans Le Complot des Janissaires, résolu avec tant de brio toute une série de meurtres mystérieux, reprend du service. Mais quand le corps mutilé de l’archéologue est retrouvé près de l’ambassade de France, c’est lui qui devient le suspect numéro un !

Hachim se lance dans une course contre la montre pour découvrir ce que cache une étrange société œuvrant pour le rétablissement de l’Empire byzantin.

Avec beaucoup d’esprit et un flair surprenant, Jason Goodwin nous entraîne dans un monde où le danger est partout, et la trahison synonyme de mort. Le plaisir du lecteur est immense !

Présentation de 10/18

En 1838, à Istanbul, après trente ans de règne, le sultan Mahmud II se meurt dans son palais, et toute la ville retient son souffle… Mais pour l’eunuque Hachim, familier des couloirs du palais et fin limier préféré du sultan, ce n’est pas l’unique sujet d’inquiétude : deux de ses amis, vieux commerçants grecs du Grand Bazar, sont sauvagement attaqués. L’un d’eux y perd la vie. Lorsqu’un archéologue français un peu louche, Maximilien Lefèvre, est à son tour assassiné après avoir trouvé refuge chez Hachim, l’étau se resserre autour de l’eunuque, en passe de devenir le suspect idéal. Commence alors pour lui une course effrénée des rues labyrinthiques d’Istanbul aux rives du Bosphore, contre une insaisissable société secrète, l’Hétire, qui rêve de rétablir dans l’ancienne Byzance un nouvel empire grec…

 

L’auteur

Jason Goodwin a étudié l’histoire byzantine à l’université de Cambridge, ce qui l’a poussé, en 1989, à réitérer l’exploit de son prédécesseur Patrick Leigh Fermor, en traversant l’Europe, à pied, de la Corne de Hollande à la Corne d’Or, en compagnie de celle qui devait devenir sa femme et la mère de ses quatre enfants.

Le récit de ce voyage a paru, chez Phébus, sous le titre Chemins de traverse. Jason Goodwin est aussi l’auteur d’une histoire (inédite en français) de l’Empire ottoman, sous le titre Lords of the Horizons (Chatto & Windus, 1998)

 

 

 

 

 

 

Costumes de fleurs : les joueuses de hockey russes se déshabillent pour le nouveau calendrier

 

RT – 25.12.2019

 

 

 

 

 

La Ligue russe de hockey féminin a décidé de présenter artistiquement la beauté de ses sportives, habituellement cachées sous des tenues rectangulaires et volumineuses. Elle a sorti un calendrier 2020 dans lequel les joueuses représentent les différents mois de l’année, habillées de costumes de fleurs…

 

Contrairement aux femmes pratiquant d’autres sports, les joueuses de hockey sont habituellement cachées sous des tenues épaisses, casque volumineux posé sur la tête. Mais voici que la Ligue russe de hockey féminin présente, pour les amateurs de jolies femmes… et de ce sport, une édition spéciale et limitée du calendrier 2020.

Il réunit 12 sportives qui ne se couvrent que de branches, de feuilles et de fleurs  (photos).

Lire et voir la suite…

Source : https://fr.sputniknews.com/societe/201912251042658837-ostumes-de-fleurs-les-joueuses-de-hockey-russes-se-deshabillent-pour-le-calendrier-annuel–photos/

 

 

 

 

Trêve ou pas trêve (des confiseurs), n’oublions pas  que les parasites parasitent sans trêve !

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 25 décembre 2019

 

 

 

Fin d’année de tous les dangers

 

 

 

 

 

 

 

Fin d’année de tous les dangers

(Pas seulement pour Julian Assange, mais surtout pour lui)

 

 

 

 

Le journalisme emprisonné :

le cas de Wikileaks

 

Allocution prononcée dans le cadre du colloque sur la liberté de la presse qui s’est tenu à Marrakech, le 10 décembre 2019

 

Johannes Wahlström ­– L.G.O. – 18.12.2019

 

 

 

 

Chers collègues, c’est un grand honneur pour moi d’être avec vous aujourd’hui.

Je tiens à vous remercier de m’avoir offert cette occasion de partager avec vous quelques aspects de l’évolution préoccupante des droits humains et de la liberté d’expression, qui se produit au cœur du monde occidental. Au moment où nous parlons, l’un des publicistes anglophones parmi les plus célèbres au monde subit très probablement des tortures mortelles dans une prison de haute sécurité à Londres. Il est maintenu à l’isolement dans une cellule de deux mètres sur trois. Et ce, au seul motif qu’il a publié de l’information véridique. Le traitement de ce publiciste a été reconnu illégal par le groupe de travail sur la détention arbitraire à l’ONU. Le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, qui lui a rendu visite récemment en prison, a conclu qu’il est effectivement soumis à la torture.

Il se trouve qualifié de menace pour la sécurité nationale, sur le même plan que l’État islamique et Al-Qaida, par le directeur de la CIA. Et les États-Unis ont officiellement demandé son transfert aux États-Unis où il fera face à un tribunal militaire secret qui lui appliquera très probablement une sentence extrajudiciaire de 175 ans de prison.

Je tiens à redire ici que celui dont je parle est accusé… de n’avoir commis aucun crime. En effet, il n’est accusé de rien, si ce n’est d’avoir rendu publique de l’information véridique montrant les rouages de la corruption et des crimes de guerre perpétrés par les élites au pouvoir dans le monde occidental. Et c’est pour cela qu’il dépérit en prison. Je veux parler de mon ami et collègue Julian Assange, l’éditeur de Wikileaks.

Lire la suite :

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-journalisme-emprisonne-le-cas-de-wikileaks/

 

Johannes Wahlström est un journaliste et cinéaste suédois né en 1981. Il a travaillé comme journaliste en Ukraine, en Russie et en Palestine pour l’Aftonbladet, Journalisten et Fria Tidningar. Il a aussi travaillé pour l’ Alternative information centre dans les territoires palestiniens et pour le Swedish Institute en Russie.

Traduction : m.p. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

 

La responsabilité de l’État pour la torture de Julian Assange

 

Nils MELZER – Medium – 18.12.2019

Via LGS

 

Discours de Nils Melzer, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, devant le Bundestag allemand à Berlin, 27 novembre 2019 (à partir de la traduction anglaise)

 

 

 

 

Mesdames et Messieurs,

Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de contribuer à cet événement au Bundestag allemand. Selon moi, la responsabilité juridique de la torture psychologique de Julian Assange doit être analysée en deux parties, à savoir une première phase relative à la période de son asile diplomatique à l’ambassade d’Équateur à Londres et une seconde phase relative à sa détention actuelle par le Royaume-Uni.

 

Première phase : persécution politique et asile à l’ambassade

Comme vous le savez, j’ai rendu visite à M. Assange avec mon équipe médicale le 9 mai 2019 à la prison de haute sécurité de Belmarsh. C’était environ trois ou quatre semaines après son arrestation le 11 avril. Au cours d’un examen médical de trois heures et d’une entrevue d’une heure avec moi, nous avons constaté qu’il présentait tous les symptômes typiques des personnes ayant été exposées à la torture psychologique pendant une période prolongée. Il s’agissait de symptômes très graves qui étaient déjà mesurables physiquement, neurologiquement et cognitivement.

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/la-responsabilite-de-l-etat-pour-la-torture-de-julian-assange-medium.html

 

 

 

 

 

 

Pour rappel :

 

La juge de Julian Assange et les liens de son mari avec l’armée britannique révélés par WikiLeaks

 

Mark Curtis & Matt Kennard – Daily Maverick – 14.11.2019

via LGS

 

 

 

 

Le mari de Lady Emma Arbuthnot, la magistrate en chef de Westminster qui supervise l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, vers les États-Unis, a des liens financiers avec l’establishment militaire britannique, y compris des institutions et des individus exposés par WikiLeaks.(…)

 

Lord Arbuthnot of Edrom, ancien ministre de la défense, est président rémunéré du conseil consultatif de la société militaire Thales Group, et a été jusqu’au début de cette année, conseiller de la société d’armement Babcock International.Les deux sociétés ont d’importants contrats avec le ministère britannique de la Défense (MOD).

Les révélations mettent en lumière les préoccupations relatives aux conflits d’intérêts. Lady Arbuthnot a commencé à présider le procès d’Assange en 2017 et a décidé en juin de cette année qu’une audience complète commencerait en février prochain pour examiner la demande d’extradition du Royaume-Uni présentée par l’administration Trump.

Les juges britanniques sont tenus de déclarer tout conflit d’intérêts potentiel aux tribunaux, mais nous croyons comprendre que Lady Arbuthnot ne l’a pas fait.

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/la-juge-de-julian-assange-et-les-liens-de-son-mari-avec-l-armee-britannique-reveles-par-wikileaks-daily-maverick.html

Source originale : https://www.dailymaverick.co.za/article/2019-11-14-julian-assanges-jud…

Traduction : https://www.facebook.com/notes/toute-la-avec-assange-french-action-4-a…

 

 

 

 

 

Vendredi dernier, sur Là-Bas si j’y suis :

 

Jérémie Younès

 

Source : https://la-bas.org/la-bas-magazine/ch…   

 

 

 

 

Ceci n’est pas du jour, mais n’est pas obsolète :

 

Anne Roumanoff

 

 

 

Il y a une semaine, quelqu’un a dit :

« Faut la refaire en pire…. Pour s’adapter à la conjoncture… »

 

 

 

 

GRÈVES

 

Parlons (Inter) Net 

 

La chronique de Théophraste R.

 

Râle, Râle, Râleurs, Râlez… (on avance à rien dans ce canoë)

 

Viktor Dedaj – LGS – 17.12.2019

 

 

 

 

J’en ai plus qu’assez de ceux qui traitent les militants/syndicalistes de « râleurs » alors qu’en réalité, ce sont eux les éternels râleurs.

Écoutez-les ronchonner, marmonner, cracher leur bile, réclamer qu’on leur fiche la paix avec ces grèves, ces mouvements, cette pagaille. Véritables boulets de la société, parasites éternels qui savent pourtant bien profiter de tous ces avantages – que d’aucuns appellent des conquêtes sociales – sans jamais lever le petit doigt, sans jamais prendre de risques. Et pas un seul de ces goujats n’aurait l’élégance – je dis bien l’élégance – de les refuser après avoir tant craché sur ceux qui les ont obtenus.

Écoutez-les, toujours à dénoncer les « privilégiés » d’à côté ou d’en dessous alors qu’eux-mêmes sont – et vous pouvez en être certains – généralement les premiers privilégiés de quelqu’un.

Écoutez-les au quotidien râler contre les impôts, les immigrés, les syndicalistes, les gauchistes. En réalité, mouvements sociaux ou pas, grèves ou pas, ils ne ferment jamais leurs grandes gueules et ont toujours quelque chose à critiquer. Moi je crois que ce qui les énerve en ces périodes de mobilisations, c’est leur propre inertie, leur propre lâcheté, leur propre médiocrité qui s’étale au grand jour.

Alors que voulez-vous qu’ils fassent d’autre, ces ratés, que d’engueuler à partir des tribunes les joueurs sur le terrain ?

Viktor Dedaj
Désolé Théo, mais fallait que ça sorte

 

 

 

 

Cela dit, une petite autocritique n’a jamais fait de mal à personne…

 

 

 

 

 

Et causes des…

 

 

Documentaire : Ces financiers qui dirigent le monde – BlackRock

 

Admin – Entelekheia – 18.12.2019

(+ documentaire Arte)

 

 

 

 

Note de présentation d’Arte TV :

Très discret, BlackRock est pourtant le plus puissant gestionnaire d’actifs de la planète. Enquête sur l’omniprésence préoccupante et indécente des grands argentiers de BlackRock dans la vie politique et économique mondiale.

 

Si l’argent ne fait pas le bonheur, il ouvre sans nul doute les portes du pouvoir. Une maxime que le groupe de gestion d’actifs BlackRock, avec ses 6 000 milliards de dollars américains passés, soit plus de deux fois le PIB de la France, connaît bien. Sociétés, gouvernements et banques centrales : l’entreprise tentaculaire ne cesse d’étendre son influence dans toutes les directions, depuis sa création, en 1988, par Larry Fink. La force de ce géant américain de la gestion réside dans les milliards de dollars que lui confient ses clients, pour la plupart des gros poissons de la finance : multinationales, institutions financières et fonds d’investissement ou de pension. Grâce à cette manne financière, le groupe a mis le grappin sur de nombreuses multinationales. Actuellement, BlackRock est entre autres présent dans le capital d’Apple, de Microsoft, de Facebook, de McDonald’s, de Siemens, ainsi que de nombreuses entreprises du CAC 40. Non content d’investir dans les entreprises les mieux cotées du monde, le gestionnaire d’actifs est aussi dans les petits papiers de gouverneurs de banques centrales, de ministres des finances et même de chefs d’État, à qui il prodigue de précieux conseils. Et pour cause : il dispose non seulement des meilleurs experts financiers, mais aussi d’un algorithme de prévision conjoncturel sans égal, Aladdin. Lors de la crise financière de 2008, de nombreux gouvernements proches du naufrage avaient fait appel au groupe de Larry Fink, ce qui lui a permis de renforcer son emprise sur l’économie mondiale et de présenter à tous le visage d’une entreprise providentielle…

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/12/18/documentaire-ces-financiers-qui-dirigent-le-monde-blackrock/

 

 

 

 

Affaire Delevoye : Emmanuel Macron et l’article 5 de la Constitution

 

Régis de Castelnau –  Vu du droit – 17.12.2019

 

 

 

 

L’invraisemblable feuilleton Delevoye constitue une illustration assez consternante de l’état de dégradation des institutions de notre République. Nous avons désormais atteint tel un niveau de corruption, au sens de corrosion, des pouvoirs publics que notre charpente institutionnelle est complètement délabrée.

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Source : https://www.vududroit.com/2019/12/affaire-delevoye-emmanuel-macron-et-larticle-5-de-la-constitution/

 

 

 

 

Delevoye et la HATVP, contrôle, vous avez dit contrôle ?

 

Régis de Castelnau –  Vu du droit – 18.12.2019

 

 

 

 

Atlantico m’a demandé mon avis sur la défaillance de la haute autorité de la transparence de la vie publique dans l’affaire Delevoye. On trouvera mes réponses ci-dessous.

On peut également consulter l’article directement sur le site d’Atlantico.

Après les révélations sur les « omissions » de Jean-Paul Delevoye, comment expliquer que la haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), en charge du contrôle de la déclaration des intérêts des hommes politiques, n’ait pas relevé ces oublis ?

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Source : https://www.vududroit.com/2019/12/delevoye-et-la-hatvp-controle-vous-avez-dit-controle/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En marge du BREXIT

 

Détruit pour avoir voulu apaiser ses ennemis : la tragédie shakespearienne de Jeremy Corbyn

 

Neil Clark – Le cri des peuples – 16.12.2019

Source : https://www.rt.com/op-ed/475891-corbyn-general-election-destroyed/

Traduction : lecridespeuples.fr

 

 

 

 

 

Le projet de Jeremy Corbyn s’est terminé dans les larmes avec une défaite aux élections générales totalement démoralisante pour le Parti Travailliste, mais cela aurait pu – et aurait dû – être très différent si seulement Corbyn avait fait confiance à son instinct.

 

Il y a un air nettement shakespearien à l’arrêt de mort politique du leader Travailliste britannique, qui a eu lieu, comme il se doit, un vendredi 13 (on pourrait dire que le 15 mars, date de l’assassinat de Jules César, aurait été encore plus approprié).

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Source : https://lecridespeuples.fr/2019/12/16/detruit-pour-avoir-voulu-apaiser-ses-ennemis-la-tragedie-shakespearienne-de-jeremy-corbyn/

 

 

 

 

Royaume-Uni : le Labour mène une guerre contre sa propre base électorale depuis des décennies

 

George Galloway – Entelekheia – 15.12.2019

Traduction : Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia

 

 

 

 

 

 

Depuis les élections de 1935, le Parti parlementaire travailliste n’avait jamais été aussi diminué. Au temps où les dinosaures politiques parcouraient la terre, le parti travailliste, divisé, s’était effondré face au défi de la Grande dépression, et semblait voué à l’extinction.

Dix ans plus tard, il remportait la victoire électorale la plus importante de son histoire, balayant Mr Churchill, le chef de guerre, hors de son poste.

Mon propos n’est pas seulement de remettre ce qui s’est passé lors des élections générales britanniques dans une perspective historique, mais aussi d’illustrer la célèbre vérité selon laquelle il n’y a pas de « victoire finale », ni de « défaite finale ». Ce n’est jamais fini.

 

J’ai toujours prédit, sur RT et partout ailleurs, que les sièges des travaillistes tomberaient comme des dominos, que les travaillistes perdraient des dizaines de sièges dans les Midlands, le nord-ouest, le nord-est de l’Angleterre et le Pays de Galles. Toutes mes attentes se sont concrétisées pendant que les bulletins de vote étaient en cours de dépouillement dans un Vendredi 13 grandeur nature pour les travaillistes.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/12/15/royaume-uni-le-labour-mene-une-guerre-contre-sa-propre-base-electorale-depuis-des-decennies/

Source d’origine : Paru sur RT sous le titre Labour has been waging a culture war against its own base for decades, fixating on liberalism instead

 

 

 

 

GUERRES

Que ferait-on sans elles ?

 

 

 

« L’Art de la guerre »

3.000 milliards de dollars dans le puits afghan sans fond

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 17.12.2019

via Réseau Voltaire

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

Les documents que le Washington Post est parvenu à faire déclassifier sur la guerre contre l’Afghanistan n’attestent pas que les États-Unis ont échoué à pacifier ce pays. Au contraire, ils montrent que le Pentagone suit fidèlement la stratégie de la « guerre sans fin » élaborée par Donald Rumsfeld et l’amiral Arthur Cebrowski. L’opération militaire qui devait durer quelques semaines se poursuit délibérément depuis 18 ans.

 

 

La stratégie Rumsfeld/Cebrowski prévoit d’adapter la mission du Pentagone à la globalisation du capitalisme. En conséquence, les structures étatiques doivent être détruites dans plusieurs régions du monde, à commencer par le Moyen-Orient élargi, au profit du « chaos constructif ». C’est la « guerre sans fin » annoncée par George Bush, poursuivie par Barack Obama et dénoncée par Donald Trump.

 

 

Dans la Déclaration de Londres [1] les 29 pays de l’Otan ont réaffirmé « l’engagement pour la sécurité et la stabilité à long terme de l’Afghanistan ». Une semaine plus tard, sur la base de la Loi sur la liberté d’information (utilisée pour vider après quelques années les placards des squelettes en fonction de la convenance politique), le Washington Post est parvenu à faire déclassifier 2 000 pages de documents qui « révèlent que des fonctionnaires US ont trompé le public sur la guerre en Afghanistan » [2]. En substance ils ont caché les effets désastreux, y compris économiques, d’une guerre en cours depuis 18 ans.

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Source : https://www.voltairenet.org/article208593.html

Source d’origine : Édition de mardi 17 décembre 2019 de il manifesto

https://ilmanifesto.it/3000-miliardi-dollari-nel-pozzo-afghano-senza-fondo/

 

 

 

 

 

Perse-muraille 

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu –16.12. 2019

 

 

 

 

 

Les stratèges américains doivent se prendre la tête à deux mains devant la résilience iranienne. Dieu sait pourtant si l’empire a tout tenté contre sa bête noire, la sanctionnant, la harcelant, s’ingéniant à la couper du reste du monde. Mais il en faut plus pour démonter le patient et subtile Perse, grand maître d’échecs devant l’éternel, et une poignée de récentes nouvelles ont sans doute envoyé des signaux d’alarme du côté de Washington.

Le lecteur de nos Chroniques connaît par cœur le nom d’Al Bukamal.

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/12/perse-muraille.html

 

 

 

 

Que s’est-il vraiment passé en Iran?

Pepe Escobar – Asia Times – 7.12.2019

via : Les 7 du Québec

Traduction : Le Saker francophone

 

 

 

 

Le 15 novembre, une vague de protestations touchait plus de 100 villes iraniennes à cause d’une mesure extrêmement impopulaire prise par le gouvernement : une hausse de la taxe sur le carburant pouvant atteindre 300%, sans campagne de relations publiques pour en expliquer les raisons. Les Iraniens condamnent, par réflexe et depuis des années, la suppression des subventions, surtout en ce qui concerne l’essence bon marché. Si vous êtes au chômage ou sous-employé en Iran, surtout dans les grandes villes, le plan A est toujours d’avoir une deuxième boulot de chauffeur de taxi.

Les manifestations ont commencé de façon très pacifique. Mais dans certains cas, notamment à Téhéran, Shiraz, Sirjan et Shahriar, une banlieue de Téhéran, elles ont rapidement dégénéré en émeutes armées – avec vandalisme des biens publics, attaques contre la police et incendie d’au moins 700 agences bancaires, ressemblant aux affrontements que subit Hong Kong depuis juin.

Lire la suite…

Source : http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/que-sest-il-vraiment-passe-en-iran/

 

 

 

 

Nous ne saurions trop vous recommander de suivre l’actualité sur ces deux sites, dont nous ne pouvons tenir ici la cadence :

 

http://www.les7duquebec.com/

 

 

https://lesakerfranophone.fr/

…quoique l’article de John Wear en provenance de Russia Insider nous fasse doucement tapoter le menton.

 

Bref, lisez avec votre esprit critique !

 

 

 

 

 

Maladies peu traitées :

 

On l’avait raté le 10…

 

Pour l’amour des juifs

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume et l’enclume – 10.12.2019

 

 

 

 

 

L’Angleterre et la France, deux antagonistes, deux socles de la civilisation européenne, se trouvent simultanément en proie à un paroxysme de judéophilie. Le résultat des élections parlementaires décisives qui s’annoncent en Grande Bretagne est suspendu à cette question, avec travaillistes et conservateurs en compétition pour exprimer à qui mieux mieux leur amour pour les juifs, tandis que les juifs n’arrivent pas à décider lesquels leur répugnent le moins. La France, après une année de révolte des classes moyennes représentées par les Gilets jaunes, connaît maintenant un soulèvement des classes travailleuses toutes fraîches avec un million de grévistes s’emparant de la rue, mais son Parlement estime qu’il est urgent, par-dessus tout, de peser et de légiférer sur la façon dont les Français devraient aimer les juifs et haïr ceux qui les haïssent. Quel peut être le sens de cette comédie?

Ils ne chipotent pas pour l’amour de la cuisine juive. Même si elle est mangeable, cela ne va guère plus loin. A preuve, en Israël, où la nourriture arabe est la règle, où la japonaise a droit de cité, l’italienne est adorée, et la cuisine juive brille par son absence. Il ne s’agit pas non plus des nez juifs, quoique ce soit un trait significatif de l’anatomie faciale, car ils ne sont pas plus élaborés ou proéminents, disons, que ceux des Siciliens. C’est au niveau des idées, que tout se passe.

La judéophilie, ou amour des juifs, est un symptôme inquiétant d’une maladie dangereuse, des distances prises par les élites à l’égard de leur classe ouvrière; c’est la maladie actuellement en pleine éclosion en France et en Angleterre. La judéophilie frappe des sociétés divisées, et pourrait amener à leur effondrement bien plus vite que l’antisémitisme, son double symétrique. Cela s’est déjà produit par le passé, le cas le plus célèbre étant celui de la Pologne, où la noblesse adorait les juifs et méprisait les gens ordinaires, les bydlo (les beaufs, jusqu’au moment où leur Etat s’est effondré. Dans une société chrétienne, ou post-chrétienne, les juifs sont un symbole, un signifiant éclairant une certaine attitude et une conduite qui sont profondément non-chrétiennes.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/pour-lamour-des-juifs/

Notre source : https://plumenclume.org/blog/517-pour-l-amour-des-juifs

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 18 décembre 2019

 

 

Notre « personnalité de l’année » 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre « personnalité de l’année » 2019

 

 

Zoe Konstantopoulou, ancienne présidente du Parlement grec

 

 

… qui se bat depuis quatre ans et sans doute bien davantage contre les prostituées de sexe masculin de son pays. Raison pour laquelle nous commençons aujourd’hui par sa…

 

 

 

 

 

Lettre ouverte de l’ex-présidente du Parlement grec au cinéaste Costa-Gavras 

 

Entelekheia – 2.12.2019

Paru sur Musée de l’Europe & de l’Afrique et Les Crises

 

 

 

 

« Adults in the Room », le nouveau film de Costa-Gavras inspiré du livre de l’ex-ministre des finances grec Yanis Varoufakis (traduit en français sous le titre « Conversations entre adultes »), est sorti en salles le 6 novembre. Voici la lettre ouverte adressée au cinéaste par Zoe Konstantopoulou, ex-présidente du parlement grec, à propos de sa narration des événements qui ont ébranlé l’Europe en 2015.

 

Le 10 septembre 2019

Lettre ouverte à Costa-Gavras

Cher Monsieur Gavras,

Comme j’ai eu l’occasion de vous le dire de vive voix fin mai 2015 à Paris, j’apprécie et je respecte votre travail et votre contribution. C’est pourquoi, en juin 2015, en tant que Présidente du Parlement grec, je vous avais demandé de soutenir le rapport de la Commission d’audit du Parlement pour la vérité sur la dette grecque. À l’époque, vous m’aviez demandé de vous envoyer le rapport et quelques jours plus tard vous aviez été un de ses premiers signataires. C’est-à-dire que vous aviez soutenu le travail scientifique officiel de juristes, économistes et experts de renommée internationale, qui ont travaillé bénévolement pendant des mois et qui ont analysé les raisons pour lesquelles la prétendue dette publique du pays est illégale et ne devrait pas être payée par le peuple grec.

Au travers de cette lettre ouverte, je voudrais que mes doutes soient rendus publics.

Vous avez choisi de réaliser un film en référence à une période extrêmement importante de l’histoire récente de notre peuple et de notre pays. Une période que certains d’entre nous ont vécue depuis nos positions à responsabilité et que tout notre peuple a vécue de la manière la plus intense qu’il soit. Et vous l’avez fait en adoptant intégralement la version et le récit (véritablement le scénario) d’un homme qui a joué un rôle déterminant à cette période. Cet homme qui se comportait au moins de manière irresponsable et inconsciente dans la gestion de la négociation, la traitant comme une affaire personnelle, suivant une stratégie et des tactiques personnelles, négociant sans conseillers juridiques et sapant de sérieuses opportunités pour notre pays (qui existent toujours), en créant des chaînes et en attachant la Grèce au char du Troisième mémorandum, avant même d’avoir finalisé son premier mois au ministère des Finances.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/12/02/lettre-ouverte-de-lex-presidente-du-parlement-grec-au-cineaste-costa-gavras/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lettre-ouverte-de-lex-presidente-du-parlement-grec-au-cineaste-costa-gavras/

 

 

 

 

 

Voir aussi :

 

Discours de la présidente du Parlement grec, Zoe Konstantopoulou, à la session inaugurale de la Commission de vérité de la dette publique

 

10 Avril 2015

 

 

 

 

 

Messieurs et Mesdames, nous vous remercions de votre présence à l’événement d’aujourd’hui qui est d’importance historique et marque le début du remboursement d’une vraie dette : celle de dire la vérité et de rendre des comptes au peuple et a la société grecque sur comment a-t-elle été créée et gonflée, la dette qui est suspendue au-dessus des têtes des citoyens et des jeunes générations. La dette publique qui est utilisée comme instrument de chantage et d’asservissement, comme moyen de soumission, dans des conditions qui n’ont rien à voir avec l’objectif statutaire européen de prospérité des peuples et des sociétés, des conditions qui, au lieu de garantir, de servir les principes œcuméniques de démocratie, d’égalité, d’équité, de respect des droits de l’homme et des libertés ainsi que de progrès social, produisent le rétrécissement des espaces démocratiques, des discriminations, des exclusions, de la misère et la crise humanitaire.

Lire la suite…

 

Source : http://mouvementcommuniste.over-blog.com/2015/04/discours-de-la-presidente-du-parlement-grec-zoe-konstantopoulou-a-la-session-inaugurale-de-la-commission-de-verite-de-la-dette-publi

 

 

Zoe Konstantopoulou et Rafael Correa

 

 

 

 

 

 

Rappelons que, bien avant les faits évoqués par Mme Konstantopoulou, M. Asselineau avait – à peu près seul contre tous en France : merdias et formations politiques de gauche à droite confondus – dit ce qu’il fallait penser de Syriza, de ses animateurs et de leurs intentions…

 

 

8 mars 2015

L’UPR avait raison. Syriza se couche devant l’UE

[jusqu’à 9’30]

 

 

Ainsi que :

 

1er juillet 2015

Asselineau explique pourquoi le référendum Grec est une arnaque. (SYRIZA)

https://www.youtube.com/watch?v=KFF4bmkZ_Bo

 

 

 

 

 

 

 

Ceux qui croient que ce sont là de vieilles lunes qui ne concernent pas notre présent se trompent lourdement.

L’Europe a deux peuples martyrs, assimilables à la Palestine : la Grèce et la Serbie. Les Grecs se battent non-stop depuis 1940, et ce n’est pas fini.

 

 

 

 

 

 

Et la grève dans tout ça ?

 

 

 

 

 

Jonathan Duong – employé de la semaine chez Didier Porte – a dit à peu près tout ce qu’il y avait à en dire, à savoir qu’il était, pour en avoir une idée d’ensemble, resté devant sa télévision, dans l’idée de zapper d’un reportage à l’autre. Reportages ? Ha, ha, ha, laissez-nous rire. Car nous avons fait de même sur Internet pour un résultat identique : silence radio à peu près partout. Pas de véritables comptes-rendus, pas d’analyses, rien, nada.

Tout ce qu’on sait, c’est qu’il y a eu ± 1,5 millions de gens dans les rues (800.000 d’après la police) pour manifester très généralement dans le calme et la dignité et 8 millions devant leurs télés pour regarder les autres. C’est bien sûr l’inverse qu’il aurait fallu.

Conclusion de Jonathan Duong : j’aurais peut-être mieux fait d’aller manifester.

Quoi qu’il en soit, ce qui est fait est fait, comme disait lady Macbeth, mais il y en a qui parlent de remettre ça le 10, c. à d. mardi prochain, et plus si affinités.

Nous nous contenterons donc de reprendre ce qui s’en est raconté dans ce pays-ci (merdia mainstream et radio pseudo-d’État) :

 

 

 

 

Réforme des retraites : plus de 700.000 Français ont manifesté

[Auvio]

https://www.rtbf.be/auvio/detail_greve-nationale-francaise-une-journee-particuliere-a-paris?id=2574131&jwsource=cl

 

Transports à l’arrêt, écoles fermées, mobilisation des retraités, étudiants et enseignants avec 250 manifestations prévues en France : le bras de fer s’est engagé avec le pouvoir dans un contexte social déjà tendu autour de la future réforme des retraites, promesse phare d’Emmanuel Macron pour son quinquennat.

 

 

 

 

En région, plus de 450.000 manifestants ont participé aux mobilisations, selon un décompte provisoire effectué par l’AFP à partir de sources policières et préfectorales, et qui ne prend pas en compte celle de la capitale.

Lire et voir la suite…

Source : https://www.rtbf.be/info/monde/detail_reforme-des-retraites-la-france-entiere-mobilisee-pour-ce-premier-jour-de-greve?id=10381508

 

 

 

 

Grève générale du 5 décembre en France : premiers incidents à Paris

 

LeSoir.be – 5.12.2019

 

 

 

Une remorque de chantier a été retournée et incendiée et plusieurs vitrines brisées non loin de la place de la République.

 

 

De premiers incidents ont éclaté jeudi peu avant 16h à Paris en tête de la manifestation contre la réforme des retraites qui rassemblait des milliers de personnes dans la capitale, ont constaté des journalistes de l’AFP.

 

 

Lire/voir la suite…

Source : https://www.lesoir.be/265015/article/2019-12-05/greve-generale-du-5-decembre-en-france-premiers-incidents-paris

 

 

 

 

Grève générale du 5 décembre en France : des barrages filtrants de gilets jaunes à la frontière à Hensies

 

LeSoir.be – 5.12.2019

 

L’action des manifestants a affecté la circulation dans les deux sens de circulation sur l’autoroute E19/A7, vers Paris et vers Bruxelles, jeudi aux environs de 6 heures du matin.

 

 

 

 

Des manifestants en gilet jaune ont organisé jeudi matin des barrages filtrants dans les deux sens à hauteur du poste-frontière d’Hensies, sur l’E19.

L’action des manifestants a affecté la circulation dans les deux sens de circulation sur l’autoroute E19/A7, vers Paris et vers Bruxelles, jeudi aux environs de 6 heures du matin, selon le site inforoutes.be de la police fédérale. Le passage est difficile, a précisé la police.

Lire/voir la suite…

Source : https://www.lesoir.be/264897/article/2019-12-05/greve-generale-du-5-decembre-en-france-des-barrages-filtrants-de-gilets-jaunes

 

 

 

 

Ah, pardon ! En France, on a quand même trouvé ça :

 

En soutien au MdGJ et sympathisant-e-s puisqu’il m’est impossible de prendre part, activement, physiquement aux manifs.

Reste que ma réflexion et tout mon travail depuis décembre 2015 tend vers la réussite de la Commune des communes, l’Assemblée des assemblées = La Société des sociétés !

Courage à vous de la part de Jo(jo la GJ) ou JBL1960

 

 

OPPRIMÉ-E-S DE FRANCE & DE NAVARRE

 

 

 

 

Plutôt qu’un RIC en toutes matières ;

Sous l’égide d’un Macron aujourd’hui, d’un Mélenchon demain, d’un Fillon hier !

Et/ou quel que soit son N.O.M. Opprimé-e-s de la Terre ;

Unissons-nous et Appelons à un BOYCOTT TOTAL pour une société libre, émancipée, égalitaire & Autogestionnaire ;

Car NON c’est NON = Ni par Macron, ni par personne, avec ou sans Gilet Jaune, nous ne voulons pas/plus être gouverné-e-s !

JBL1960

 

C’est bon pour une fois, l’orthographe inclusive ! – LGO

 

 

 

 

 

 

Et ça :

 

Un monde va se trouver en accusation le 5 décembre (Entretien)

 

Frédéric Lordon – Interdit d’interdire – 3.12.2019

 

 

 

 

Frédéric Lordon était l’invité de Frédéric Taddeï, le 2 décembre, sur le plateau d’Interdit d’interdire. L’économiste et philosophe s’est livré à une critique acerbe de la réforme des retraites et, plus globalement, du système capitaliste. « Quels enjeux pour la journée du 5 décembre ? »

 

 

 

 

Le 2 décembre 2019, Frédéric Taddeï recevait Frédéric Lordon sur le plateau de son émission Interdit d’interdire sur RT France. L’économiste et philosophe était invité à donner son avis sur la réforme des retraites et à analyser le mouvement social du 5 décembre en corollaire ainsi que ses implications possibles pour le pays.

Frédéric Lordon s’oppose à cette réforme, qualifiant sans ambages la retraite par points de «merveilleuse machine à niquer les retraités». Il s’oppose également à la suppression des régimes spéciaux. Selon lui, un régime de retraite universel serait «profondément inégalitaire puisque lorsqu’on applique un traitement uniforme à des situations inégales, évidement on ne fait qu’approfondir les inégalités».

Lire la suite…

Source : https://francais.rt.com/france/68518-frederic-lordon-monde-va-se-trouver-mis-accusation-5-decembre

 

 

 

 

 

Pendant ce temps-là…

 

Botul publie son dernier book à compte d’auteur… sur Paris Match (on a les moyens ou pas).

 

 

L’Ombre d’un Ancêtre Oublié

 

Anatole Atlas – spherisme.be –  5.12.2019

 

 

Les monstres au pouvoir n’ont pas trouvé de plus fallacieuses divinités à faire vénérer par leurs esclavitudes que l’Identité, la Sécurité — voire l’Equité ; pour justifier les trafics mafieux des armes et de la finance, des images frauduleuses et du verbe frelaté, des drogues en tout genre et de la prostitution sous toutes ses formes, constituant le noyau du commerce planétaire…

Car le fait majeur du dernier demi-siècle est la sécession de ce travail mort qu’est le capital d’avec la force de travail vivante ; et la tyrannie sur toute valeur d’usage de la valeur d’échange : phénomènes dont le maquillage incombe à un appareillage idéologique sans précédent…

Ce pseudocosme génère une schizonoïa généralisée. Mais Kapitotal, tour Panoptic, pseudocosme, schizonoïa peuvent-ils être nommés dans l’espace public, ou cet interdit constitue-t-il un symptôme de plus d’une aliénation faisant sur tous les continents vociférer des foules sans mots pour exprimer leur colère, quand plus que jamais l’ordre symbolique appartient aux propriétaires du monde, experts en simulacres ?…

Ainsi, depuis le temps que la plupart des livres n’étaient plus que des articles de magazines déguisés, BHL innove-t-il en publiant son dernier roman sous forme d’un reportage dans Paris Match : tout ce qu’il faut savoir sur la misère et les guerres en Afrique !…

Dans l’anthropocide en cours, qui prête l’attention qu’elle mérite à la voix de l’Ancêtre Cham, cette ombre tutélaire de l’humanité ? J’entre au vrai royaume des enfants de Cham, nous avait lancé Rimbaud. Combien pourtant cette voix millionnaire en années se lamente sur la cécité de notre troisième œil et l’occlusion de nos anciennes facultés imaginales ! Combien déplore-t-elle notre soumission à l’impitoyable colonisation des zones psychiques où se joue notre dignité !…

À l’aube de l’ère bourgeoise, Emmanuel Kant osait une définition de la dignité dont la prise en considération ferait exploser Kapitotal et la tour Panoptic :  » ce qui est supérieur à tout prix et n’admet pas d’équivalent « …

Depuis trente ans que la propagande enrobe de prestiges idéels une très matérielle ouverture des marchés, la tyrannie de Kapitotal est une absolue négation de sa dignité pour la plus immense part de l’espèce humaine, murmure l’Ancêtre Cham. Comment ne pas l’écouter quand il ajoute que cette société ouverte équivaut à une fermeture de l’esprit, cadenassé par les verrous de la tour Panoptic ?…

S’il est un lieu où sa voix bientôt se fera entendre, ce sera Santiago de Chili.  C’est lui qui inspira Destino estelar de la Palabra !

A.A.

[On a raté ses précédentes interventions. C’est là :]

www.spherisme.be

 

 

 

 

Reste du monde (ROW en anglais)

 

Roosevelt a conspiré pour déclencher la Seconde Guerre mondiale en Europe

 

 

 

[Pouvons-nous nous permettre de rappeler que la chose avait été prédite, dès 1937, par L.-F. Céline, dans Bagatelles pour un massacre (pamphlet que les éd. Gallimard estiment trop dangereux pour vous).]

 

 

« Nous avons promu leur dieu vengeur… Mais c’était contre nous. »

 

John Wear ––  Unz Review – 26.1.2019

via Le Saker Francophone – 4.12.2019

 

 

 

 

Les historiens de l’establishment prétendent que le président américain Franklin D. Roosevelt n’a jamais voulu la guerre et a fait tous les efforts raisonnables pour empêcher la guerre. Cet article montrera que contrairement à ce que prétendent les historiens de l’establishment, Franklin Roosevelt et son administration voulaient la guerre et ont tout fait pour provoquer la Seconde Guerre mondiale en Europe.

 

Les documents secrets polonais

Les Allemands s’emparèrent d’une masse de documents du ministère polonais des Affaires étrangères lorsqu’ils envahirent Varsovie à la fin septembre 1939. Les documents ont été saisis lorsqu’une brigade SS allemande dirigée par Freiherr von Kuensberg a pris le centre de Varsovie au-devant de l’armée régulière allemande. Les hommes de Von Kuensberg ont pris le contrôle du ministère polonais des Affaires étrangères au moment même où les fonctionnaires du ministère étaient en train de brûler des documents compromettants. Ces documents établissent clairement le rôle crucial de Roosevelt dans la planification et l’organisation de la Seconde Guerre mondiale. Ils révèlent également les forces derrière le président Roosevelt qui ont poussé à la guerre1.

Lire la suite…

Source : https://lesakerfrancophone.fr/roosevelt-a-conspire-pour-declencher-la-seconde-guerre-mondiale-en-europe-2

 

 

 

 

Assange encore et toujours

 

 

Il y a peu, soixante médecins s’étaient – mieux vaut tard que jamais – unis pour communiquer des choses aux « Autorités » britanniques sur leur enfreinte d’un certain nombre de lois internationales et humaines. Quelques autres s’y mettent aujourd’hui…

 

 

Julian Assange : Deuxième lettre ouverte au gouvernement du Royaume-Uni

 

Le Grand Soir – 4.12.2019

 

 

Julian Assange et Rafael Correa

 

 

Doctors For Assange

4 décembre 2019

Au Lord Chancelier et Secrétaire d’Etat à la Justice
CC : Ministre de l’Intérieur
RE : URGENCE MEDICALE – MR JULIAN ASSANGE

Nous, les médecins soussignés, avons écrit au Ministre de l’Intérieur britannique le vendredi 22 novembre 2019 pour lui exprimer nos préoccupations sérieuses et unanimes concernant les rapports crédibles sur la détérioration rapide de la santé de M. Julian Assange et la possibilité de sa mort dans une prison britannique. Notre lettre ouverte a reçu une couverture médiatique mondiale et d’innombrables lettres de soutien de médecins et d’autres personnes dans le monde entier.

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/julian-assange-deuxieme-lettre-ouverte-au-gouvernement-du-royaume-uni.html

 

 

 

 

 

Une justice aveugle ou aveuglée par le statut social ? Le conte du prince Andrew et de Julian Assange

 

George Galloway – Entelekheia  – 29.11.2019

 

 

 

 

Nous vivons une période dangereuse, et ce pour une raison très concrète : comme l’a clairement expliqué le philosophe Jean-Claude Michéa, nos sociétés occidentales libérales se sont défaites de toutes les anciennes structures pour ne laisser subsister qu’un seul mécanisme de régulation : le droit. Ce sont ses rouages – les lois et règlements, et leur application – qui en assurent la cohésion, rien d’autre qui puisse entrer dans la définition de la démocratie. Pour le dire plus simplement, le droit est la seule « glu sociale » des systèmes libéraux.

Par conséquent, que peut-il se passer quand ce type de société voit le droit piétiné par ceux-là mêmes qui en sont censément les garants ?

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2019/11/27/une-justice-aveugle-ou-aveuglee-par-le-statut-social-le-conte-du-prince-andrew-et-de-julian-assange/

 

 

 

 

 

Sommet de l’OTAN : le parti de la guerre se renforce

 

Manlio DinucciIl manifesto – 7.12.2019

via Réseau Voltaire

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

F

 

L’OTAN n’a plus la dynamique qu’elle avait lors de la Guerre froide. Mais elle reste une alliance militaire nucléaire, d’abord contre la Russie, mais désormais aussi contre la Chine. Elle fonctionne parfaitement ainsi que l’on montré la guerre contre la Syrie jusqu’au retrait US et le soutien aux gouvernements sahéliens jusqu’à aujourd’hui.

Emmanuel Macron a parlé de « mort cérébrale » de l’OTAN, d’autres la définissent comme « moribonde ». Sommes-nous donc devant une Alliance qui, sans plus de tête pensante, se désagrège sous l’effet de fractures internes ? Les litiges au Sommet de Londres semblent confirmer ce scénario. Mais il faut regarder le fond, les réels intérêts sur lesquels se fondent les rapports entre les alliés.

Pendant qu’à Londres Trump et Macron polémiquent sous les yeux des caméras, au Niger, sans trop de publicité, l’US Army du Commandement US pour l’Afrique (AFRICOM) transporte avec ses avions cargos des milliers de soldats français et leurs armements dans divers avant-postes en Afrique occidentale et centrale pour l’Opération Barkhane, dans laquelle Paris engage 4.500 militaires, surtout des Forces spéciales, avec le soutien des Forces spéciales US en actions elles aussi de combat. Simultanément les drones armés Reaper, fournis par les USA à la France, opèrent depuis la Base aérienne 101 à Niamey (Niger). De cette même base décollent les Reaper de l’US Air Force de l’AFRICOM, qui sont maintenant redéployés dans la nouvelle base 201 d’Agadez au nord du pays, en continuant à opérer avec les forces françaises.

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Source : https://www.voltairenet.org/article208492.html

 

 

 

Hong Kong

made in Soros

 

Des chiffres que vous ne connaissez peut-être pas…

 

[C’est en anglais mais pas les chiffres ni les images]

 

 

 

 

Source : https://strategika51.org/2019/12/06/la-television-chinoise-revele-quelques-statistiques-interessantes-sur-les-violences-de-hong-kong/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 7 décembre 2019

 

 

 

Suite au précédent

 

 

 

 

 

 

 

Suite au précédent… « le peuple désarmé », etc.

 

 

 

 

Réponse à Bruno Guigue

Antoine Manessis – LGS – 20.11.2019

 

 

« Ça c’est pour l’ennemi du dehors, pour le dedans, voici comme l’on combat loyalement les adversaires » (Suffrage universel) – [« Combattre loyalement » des adversaires déloyaux, quelle foutaise !!!!!!!!]

 

 

Le très intéressant article de Bruno Guigue publié dans le Grand Soir « Le peuple désarmé sera toujours vaincu » pose la question de l’armement du mouvement populaire au sens premier du terme. Armement qui serait nécessaire pour défendre la révolution ou faire aboutir le processus révolutionnaire.

Bruno Guigue cite même Mao-Tsé-Toung en exergue de son article « Le pouvoir est au bout du fusil ». Il semble penser que « la passion de la gauche pour les élections » désarme le peuple. Il donne en exemple historique la République espagnole et Allende qui « croyaient » en la démocratie parlementaire, et donne en exemple, dans l’actualité, le cas de Moralès en Bolivie. Bien entendu si le but de cet article est de répéter, après des milliers d’autres, que les classes privilégiées n’abandonnent pas leurs privilèges sans lutte, on serait enclin à dire que l’ami Guigue enfonce des portes ouvertes. Mais essayons de pousser la critique.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/reponse-a-bruno-guigue/

Source : https://www.legrandsoir.info/reponse-a-bruno-guigue.html

 

 

 

 

L’article de Bruno Guigue et la réponse d’Antoine Manessis ouvrent un débat qui non seulement ne devrait pas se refermer mais au contraire s’ouvrir et s’élargir toujours davantage. Dans cet esprit, nous nous permettons d’apporter quelques fétus de paille au mortier :

 

 

 

 

 

Ce n’est pas qu’on veuille opposer Bruno Guigue à Antoine Manessis ni défendre un point de vue plutôt qu’un autre, mais…

 

Théroigne – LGO – 26.11.2019

 

 

 

 

Des responsabilités dans les défaites des peuples, il y en a beaucoup, et M. Manessis en énumère quelques-unes historiquement prouvées. Mais cela veut-il dire qu’un peuple seulement armé de sa masse et de sa représentativité puisse s’en tirer sans armes ? Cela reste à mon avis, sujet à discussion.

Certes, pour ne retenir que cet exemple, le peuple espagnol était armé et il a été vaincu. « C’est le choix de classe des gouvernements britanniques et français (plutôt Franco que le frente Popular) et non la démocratie parlementaire qui est responsable de la défaite » dit M. Manessis. Peut-on se permettre de dire qu’on n’est pas vraiment d’accord. Croit-on que les gouvernements – britannique, français ou autres – vont un jour se comporter autrement ? Le peuple espagnol n’avait, lui, d’autre choix que de les affronter tous dans des conditions d’inégalité meurtrières et il l’a fait. Mais les peuples britannique et français avaient, eux, le choix (oserais-je dire le devoir ?) de prendre les armes contre leurs gouvernements respectifs pour les empêcher de nuire, puisqu’ils ne pouvaient les en empêcher par les urnes (cela se saurait si c’était possible !). Ce n’était pas seulement un devoir de solidarité envers les Espagnols, c’était un impératif en matière de morale publique. C’était aussi leur intérêt. Non pas une prise d’armes tête de pipe par tête de pipe dans des brigades internationales, quels qu’aient été leur héroïsme et leur fraternité, mais par une véritable entrée en guerre CONTRE leurs propres classes dominantes à l’intérieur de chez eux. Accepter l’esclavage pour soi ne serait-il plus l’imposer aux autres ? Ce ne sont donc pas les Espagnols qui ont eu tort de choisir le fusil, ce sont les autres qui ont commis le péché mortel, y compris à leurs propres dépens, de ne pas les imiter.

Lire la suite...

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/ce-nest-pas-quon-veuille-opposer/

                      

 

 

 

À propos de la Résistance (qui fut quand même armée, n’en déplaise aux « nouveaux historiens », clones des « nouveaux philosophes ») :

 

 

 

Une vaste campagne audiovisuelle et éditoriale est en cours sur « la gauche (quelle “gauche” ?) qui collaborait » et « l’extrême droite qui résistait » sous l’Occupation. Elle a été récemment marquée, entre autres, par un « documentaire » dirigé par Simon Epstein, publiciste israélien volontiers présenté comme « historien », mais dont les ouvrages ne s’appuient que sur des travaux de seconde main. Lire la suite de l’introduction par Annie Lacroix-Riz de cette vidéo :

http ://www.xn—lecanardrpublicain-jwb…

 

Lire et voir la suite…

Source : https://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article820

 

 

 

 

À propos du « Coup de Prague » :

 

Le Coup de Prague. Avec Annie Lacroix-Riz sur Radio Galère.

 

 

 

Enregistré le 03.09.2018
Posté le 14.06.2019
Durée : 1 heures 49 minutes 35 secondes

Description :

Vingt ans avant le « Printemps de Prague », le « Coup de Prague » a, en février 1948, bénéficié d’un écho politique et médiatique considérable sur fond de Guerre froide et de Plan Marshall.

Annie Lacroix-Riz revisite cet évènement pour le restituer dans le contexte des rapports de force internationaux à la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Documents d’archives à l’appui, l’historienne nous montre en quoi la présentation occidentale de l’évènement constitue un parfait exemple d’intoxication historique.

Plus que jamais, une contre-histoire du Printemps de Prague reste à écrire.

C’est seulement audio, on le regrette, mais, bon…

 

www.radiogalere.org/station/archives/138

 

 

 

 

 

 

Par ailleurs…

 

 

Comment Human Rights Watch a justifié un massacre en Bolivie

 

Alan Macleod  – Entelekheia – 23.11.2019

Paru sur MintPress et Information Clearing House sous le titre How Human Rights Watch Whitewashed a Right-Wing Massacre in Bolivia

 

 

 

 

Même si certains pourraient être surpris de sa réaction à la crise bolivienne, le soutien de Human Rights Watch à un coup d’État d’extrême droite soutenu par les États-Unis n’est pas un accident.

 

La Bolivie est actuellement en proie à des troubles graves après la destitution du président Evo Morales lors d’un coup d’État soutenu par les États-Unis, le 10 novembre dernier. Le nouveau régime putschiste a contraint Morales à l’exil, a commencé à arrêter des politiciens et des journalistes tout en exonérant d’avance les services de sécurité de tous les crimes commis pendant la « restauration de l’ordre », leur permettant implicitement de tuer tout résistant à leur régime. Des dizaines de personnes sont mortes et des massacres de manifestants indigènes ont eu lieu dans la ville de Cochabamba et la petite ville de Senkata.

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2019/11/23/comment-human-rights-watch-a-justifie-un-massacre-en-bolivie/

 

Lire aussi les autres articles d’actualité sur Entelekheia, et notamment :

Éoliennes : le casse du siècle

La vie de l’alliance après la mort « cérébrale » : l’OTAN bâtit des châteaux en espace

Etc.

http://www.entelekheia.fr/

 

 

 

 

 

Personne en Israël ne savait qu’ils commettaient un massacre et ils ne s’en sont pas souciés

 

Gideon Levy – Agence Médias Palestine18.11.2019

Via France-Irak Actualités

 

 

 

 

Le pilote du bombardier ne savait pas. Les supérieurs qui lui donnaient des ordres ne savaient pas non plus. Le ministre de la défense et le commandant en chef ne savaient pas. Ni le commandant de l’armée de l’air. Le porte-parole de l’armée qui a menti sans aucun scrupule ne savait pas non plus.

Aucun de nos héros ne savait. Ceux qui savent toujours tout, soudain ne savaient pas. Ceux qui peuvent pister le fils d’un homme recherché dans la banlieue de Damas ne savaient pas que ceux qui dormaient dans leur misérable maison à Deir al-Balah étaient une famille ruinée.

Lire la suite…

 

Source : http://www.france-irak-actualite.com/2019/11/personne-en-israel-ne-savait-qu-ils-commettaient-un-massacre-et-ils-ne-s-en-sont-pas-soucies.html

 

 

 

 

Prochaines présidentielles US :

 

Bloomberg ou Goldstein, le simulacre ne tient plus, le système veut le retour à la normale : guerres = profits

 

Strategika 51 – 25 .11.2019

 

 

 

 

Avec la candidature du milliardaire et « philanthrope » Michael Bloomberg aux prochaines présidentielles US sous les couleurs du terrible parti « Démocrate », la dystopie décrite par George Orwell en 1948 devient une réalité : le système ne veut plus se risquer avec une marionnette ou un autre simulacre. L’Emmanuel Goldstein de 1984 n’est pas loin.

Les médias nous ont convaincus, preuves à l’appui, que 2+2=5 et que 1+1=3 même si depuis un peu plus de deux millénaires, on a tenté de convaincre le monde, souvent avec un bon coup de marteau sur le crâne, que 3=1 ou que 1=3.

En réalité, George Soros aurait très bien pu se présenter pour le parti Démocrate américain mais le vieux « philanthrope » n’a plus l’âge. Voici donc Bloomberg TV (les programmes de ces chaînes de TV sont parmi les plus lénifiants et les plus ennuyeux de la planète).

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/bloomberg-ou-goldstein-le-simulacre-ne-tient-plus/

Source : https://strategika51.org/2019/11/25/bloomberg-ou-goldstein-le-simulacre-ne-tient-plus-le-systeme-veut-le-retour-a-la-normale-guerres-profits/

 

 

 

 

Le malheur des uns ferait-il quand même le bonheur des autres ?

 

Moscou en roue libre

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 24 .11.2019

 

 

 

 

Il est des périodes bénies des Dieux où tout ou presque fonctionne, où les fondamentaux géopolitiques et l’événementiel concordent pour aller dans la direction voulue. C’est ce qu’est en train de vivre le Kremlin. Une flopée de bonnes nouvelles pour Moscou, soigneusement cachées par notre chère MSN, a en effet fleuri ces derniers temps…

En Ukraine, le rapprochement entre le nouveau président et la Russie, que nous avons évoqué à plusieurs reprises, inquiète les officines médiatiques occidentales. Le nom d’Igor Kolomoiski n’est pas inconnu des lecteurs de nos Chroniques : autrefois grand argentier des bataillons nationalistes, il avait au fil du temps mis de l’eau dans son bortsch, comme en mai dernier où, dans un discours remarqué, il se lâchait en diatribes contre le FMI et les Occidentaux : « C’est votre jeu, votre géopolitique. Vous n’en avez rien à faire de l’Ukraine. Vous voulez atteindre la Russie et l’Ukraine n’est qu’un prétexte. »

Il a remis ça il y a dix jours, au grand dam du New York Times qui s’en étrangle de rage : « Les Russes sont plus forts, nous devons améliorer nos relations avec eux. Les gens veulent la paix et une bonne vie, ils ne veulent plus être en guerre. Et vous, Américains, vous nous forcez à être en guerre, sans même nous en donner les moyens. Vous [l’UE et l’OTAN] ne nous aurez pas, il n’y a aucun intérêt à perdre du temps en discussions vides. Les prêts du FMI pourraient facilement être remplacés par des prêts russes. Nous prendrons 100 milliards de dollars de la Russie, je pense qu’elle serait ravie de nous les donner aujourd’hui (…) S’ils sont intelligents avec nous, nous irons du côté des Russes. Leurs tanks seront positionnés près de Varsovie, votre OTAN chiera dans son froc et devra acheter des Pampers. » Clair et sans ambages…

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/11/moscou-en-roue-libre.html

 

 

 

 

Nasrallah : la destruction d’Israël ne nécessitera pas forcément une guerre

 

Le cri des peuples – 24.11.2019

 

 

Source : english.khamenei.ir

Traduction : lecridespeuples.fr

Extrait d’un entretien de Sayed Hassan Nasrallah avec des journalistes du site internet khamenei.ir, publié le 1er octobre 2019, et ayant duré près de cinq heures. Voir ci-dessous trois autres prédictions de Sayed Khamenei.

Lire/écouter la suite…

 

Source : https://lecridespeuples.fr/2019/11/24/hassan-nasrallah-la-destruction-disrael-ne-necessitera-pas-forcement-une-guerre/

 

 

 

 

Khamenei : l’Iran est l’ennemi de l’État usurpateur d’Israël et non celui des juifs

 

Le cri des peuples – 23.11.2019

 

 

 

Source : english.khamenei.ir

Traduction : lecridespeuples.fr

 

Discours du Guide Suprême de la Révolution Islamique, Sayed Ali Khamenei, le 15 novembre 2019, lors d’une réunion avec des représentants du gouvernement de la République Islamique, des ambassadeurs des pays musulmans et des participants à la 33e Conférence sur l’unité islamique, à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam.

Lire/écouter la suite…

 

Source : https://lecridespeuples.fr/2019/11/23/khamenei-liran-souhaite-la-disparition-de-letat-disrael-et-non-celle-des-juifs/

 

 

 

 

Petit clin d’oeil à ceux qui n’en finissent pas de couiner à la destruction de « nos valeurs » par les hordes immigrées barbares, musulmanes-z-et autres :

 

 

 

 

 

 

 

 

Reçu en dernière minute – Long et remarquablement documenté – À lire absolument.

 

Procès : Georges Ibrahim Abdallah contre l’État français

 

Les 7 du Québec – 26.11.2019

RENÉ NABA — Ce texte est publié en partenariat avec www.madaniya.info.

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In Memoriam : Gilbert Hanna (1948-2019), visiteur régulier du parloir de Lannemezan. Inlassable dans sa défense de la cause de la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le grand combat de sa vie.

 

Membre truculent et éminent du clan de Kaolack, (Sénégal), pays de l’Afrique noire francophone, majoritairement musulman, cette naissance a signé la culture de base de Gilbert Hanna, une culture de métissage culturel et de brassage humain, où se conjuguent, Islam et Chrétienté, bi culturalisme franco-arabe, sur fond de rapport colonial entre oppresseurs et opprimés, exploiteurs et exploités.

Fondé dans la décennie 1950, sans le moindre lien de consanguinité, ni la moindre attache familiale, mais mu par une commune capacité d’indignation inexpiable contre l’injustice, le clan va se consolider dans le mythique Couloir L de la Cité Universitaire de l’Université de Dakar qui sera d’ailleurs à 18 ans le théâtre de la première manifestation de l’engagement militant de Gilbert Hanna, avec l’organisation de la première grève étudiante de l’espace francophone.

Un engagement opéré sous le parrainage de son mentor absolu, le philosophe libanais Roger Naba’a, un homme sans qui rien n’aurait été possible. Avec qui, toute cette équipée a été possible. Un homme de conviction. Un être inoxydable, incorruptible, inflexible, d’une détermination sans faille, d’une extrême discrétion, la parfaite incarnation d’un militantisme intégral, un des grands intellectuels arabes contemporains.

 

 

 

 

Une grève préludant à la révolte de Mai 1968 en France, à la fermeture corrélative de l’Université de Dakar et à la dispersion du clan : les Naba vers Beyrouth, foyer de la contestation pan-arabe à l’apogée de la guérilla palestinienne, les Hanna – réflexe atavique ? – vers Bordeaux, le plus important port négrier de l’époque coloniale.

Avec à la clé 40 ans de luttes syndicales de cet être au dynamisme inépuisable, de France Télécom à Fralib et Ford Blanquefort, sans parler de la grande messe de mobilisation de l’Utopia.

Une césure de vingt ans colmatée à la faveur de la guerre des ambassades entre Paris et Téhéran, en 1987, scellée à l’aéroport de Bordeaux Mérignac, par des retrouvailles rocambolesques, dont le cerisier du jardin familial des Hanna à Eysines en fera les frais … Irrémédiablement.

Une amitié sans faille, sans la moindre anicroche, qui a pris la forme d’une interminable poilade de plusieurs décennies sur deux continents. Une amitié de 60 ans. Une amitié de sous-développés en somme, aux antipodes de l’amitié sophistiquée à la française, les fameux «amis de trente ans», qui se fracasse sous le choc des ambitions contraires avant de sombrer dans les affres d’une guerre fratricide.

Homme de principe, Gilbert Hanna a vécu ses convictions, exigeant, dévoué à la défense des opprimés et des réprimés, des proscrits et des exclus. Militant syndical et associatif, fondateur de Sud PTT et Solidaires en Gironde, Gilbert Hanna a présidé et animé la Clé des Ondes, radio alternative bordelaise. Son décès le 6 Mai 2019 à 71 ans, a coïncidé, tout un symbole, avec le jour de l’ouverture du procès de France Télécom, dont les méthodes de management ont poussé au suicide 19 salariés..

Tribunal d’opinion, Bordeaux 24 octobre 2019

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/proces-georges-ibrahim-abdallah-contre-letat-francais/

 

 

 

 

En même temps qu’un Nième rappel de ce qu’est le droit… quand la magistrature s’en souvient.

 

Affaire Sarah Halimi : la justice se rend dans le prétoire

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 25.11.2019

 

 

 

https://www.vududroit.com/2019/11/affaire-sarah-halimi-la-justice-se-rend-dans-le-pretoire/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 26 novembre 2019

 

 

 

INVASION

 

 

 

 

 

 

 

 

INVASION

 

 

C’est l’histoire d’une femme remarquable et d’une tribu indienne du Canada, pour être précis, de l’Alberta (Colombie Britannique), qui luttent depuis plus de vingt ans contre le gouvernement canadien et diverses multinationales.

Les nouveaux envahisseurs ont décidé de faire traverser leur territoire ancestral par un pipe-line « gaz et pétrole », principalement pour acheminer le gaz de schiste jusqu’à la côte pacifique. Non seulement les gigantesques travaux saccagent l’environnement, mais les pipelines ont une fâcheuse tendance à se rompre quasi quotidiennement ici et là, couvrant le pays de « marées noires » à sec.

 

 

Tracé des pipelines en cours de réalisation

 

 

Les Indiens sont la nation Wet’suwet’en. La femme est Freda Huson. Son clan est celui des Unist’ot’en, fort de quelque 300 personnes.

 

 

Territoire Wet’suwet’en

 

 

Lorsqu’en février 2019, les chefs héréditaires des Wet’suwet’en ont décidé de tenir un « potlatch de réconciliation » le mois suivant pour discuter (sous-entendu de l’opportunité de céder aux pressions du gouvernement et des multinationales) avec les clans de toute la province, les Unist’ot’en ont fait savoir, par la voix de Freda Huson, qu’ils n’y participeraient pas. Les Unist’ot’en ont décidé de résister jusqu’au bout.

 

 

Freda Huson et plusieurs membres du clan Unist’ot’en

 

 

OR… les Indiens de cette province, les Wet’suwet’en, n’ont jamais, dans l’histoire, signé le moindre traité avec les colons venus d’Europe ni avec le Canada en tant qu’État, qui eût accordé à quiconque l’accès à leur territoire. Mais les colons d’aujourd’hui n’en ont cure : si aucune cession n’existe, on va la faire exister. De gré ou de force. Comme en Palestine en somme. Bras de fer.

 

 

 

 

L’idée de Freda Huson, devenue idée nationale, a été de construire un camp sur le tracé du pipeline projeté – en plein dessus, même  –

 

Le campement Unist’ot’en joue un rôle phare dans la résistance depuis près de dix ans. Il représente un espace de guérison pour les autochtones comme pour les colonisateurs, ainsi qu’un exemple concret de décolonisation. L’injonction temporaire de TC Energy (anciennement TransCanada/Coastal GasLink) a été dévastatrice. Face à la violence, aux dommages environnementaux et au mépris des droits humains qui en ont découlé, la lutte est loin d’être terminée.

 

 et de l’occuper, puis d’appeler les membres de la tribu dispersés sur tout le territoire, mais aussi ceux qui, de l’extérieur – de n’importe où dans le monde en fait – voudraient les soutenir, de venir se joindre à la résistance non armée. En somme, elle a internationalisé la lutte de son peuple contre les envahisseurs. Et il semblerait que le plateau de la balance commence à pencher de son côté.

 

 

 

 

Il faut dire qu’au bout de tant de tribulations, les promoteurs du fameux pipeline sont en train de s’apercevoir que le gaz « fracté » qu’il devrait transporter ne va pas rapporter d’argent mais au contraire en coûter. Suspense.

 

 

 

 

Les résistants se cotisent pour faire un film (oui, comme pour Georges Ibrahim Abdallah !) qui sera terminé en 2020, c’est-à-dire bientôt. En voici un extrait (sous-titré en français) :

 

Invasion

 

 

 

 

Pour les bilingues, en voici deux autres :

 

Unist’ot’en holding their ground

 

 

 

 

 

 

How to stop an oil and gas pipeline

 

 

 

 

 

Il semble que les appels à la solidarité aient été entendus :

 

Des rallies de solidarité à Calgary et Edmonton :

https://www.thestar.com/calgary/2019/01/07/solidarity-rallies-with-wetsuweten-first-nation-planned-for-calgary-and-edmonton.html

 

 

« L’ours et le loup combattant les sauvages », fable.

 

 

Source : Kenin Accart, « employé de la semaine » chez Didier Porte – Là-Bas si j’y suis.

Notre avis : Écouter le récit limpide de Kevin Accart vaut largement la souscription d’un abonnement à Là-Bas (sans parler du taulier en personne of course).

 

 

 

 

Pendant ce temps, du côté des envahisseurs, les choses ne vont pas fort…

 

Le quiproquo

 

Israël Adam Shamir – 22.11.2019­

Entre la plume et l’enclume

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

La farce de l’« impeachment », c’est avant tout une affaire juive, a fait remarquer le quotidien israélien Ha’aretz. L’âme et le cerveau de la procédure de destitution contre le président, c’est Adam Schiff, dit « Shifty Schiff (le Sournois) », dans la langue fleurie de Trump. Son nom nous ramène à l’institution bancaire juive des Schiff, le sommet de l’aristocratie juive de l’argent et des médias. Le second, dans l’histoire, c’est Goldman le Rapace, autrement dit Daniel Sachs Goldman, le magistrat instructeur des audiences. Sachs Goldman ou Goldman Sachs, autre nom juif d’une banque juive éminente. Le troisième juif qui est au coeur de la procédure, c’est l’infâme George Soros. Haaretz pourrait ajouter que les témoins capitaux à l’origine des poursuites sont également des juifs, le très bizarre Gordon Sondland, dit « Zelensky aime ton cul », ou Vindman l’Espion. Trump n’aurait jamais osé s’apercevoir de cette coïncidence remarquable, conclut Haaretz. Il n’y aurait que les antisémites pour le faire.

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Il va encore se faire traiter d’antisémite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-quiproquo/

Source: The Unz Review

Notre source : https://plumenclume.org/blog/515-le-quiproquo

 

 

 

 

Chez les têtes de Turc d’Israël Shamir non plus, les choses ne semblent pas aller au mieux.

 

Netanyahou après Trump : la mode est au « Coup »

 

Philippe Grasset – DeDefensa – 23.11.2019

 

 

 

 

Décidément, tout se passe comme s’il y avait une sorte de communauté de destin entre Trump et Netanyahou, dans leurs rapports avec leurs establishment respectifs. De même que Trump à propos des divers agissements des démocrates et divers réseaux de la communauté de sécurité nationale,  Netanyahou parle d’un “Coup” tenté contre lui par le bras juridique du système au pouvoir en Israël : « Netanyahou : Je continuerai à conduire le pays malgré la tentative de Coup” lancée contre moi par le pouvoir juridique », titre DEBKAFile le 21 novembre 2009,  en détaillant la nouvelle de l’inculpation officielle du Premier ministre en exercice...

Cette inculpation qui est une première dans l’histoire d’Israel officialise et symbolise à la fois la paralysie du pouvoir israélien, déjà acté par l’échec de Netanyahou et de Gantz de former un gouvernement, c’est-à-dire avec une troisième élection législative de suite en vue.

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Source : https://www.dedefensa.org/article/netanyahou-apres-trump-la-mode-est-au-coup

 

 

 

 

 

Ce qui se passe en Amérique Latine est un trop gros morceau pour être traité ici en passant, mais les principaux derniers développements se trouvent toujours sur Le Grand Soir.

Épinglons-y cette réflexion de Bruno Guigue :

 

 

Le peuple désarmé sera toujours vaincu

Il est naïf de croire que l’on va transformer la société par une majorité parlementaire.

 

Bruno Guigue – LGS –16 novembre 2019

 

 

 

 

C’est sans doute un effet collatéral de la passion de la gauche contemporaine pour les élections, mais il semble qu’on ait oublié la formule de Mao : « le pouvoir est au bout du fusil ». La naïveté devant la cruauté du monde mène rarement au succès, et le désarmement unilatéral est une forme d’immolation volontaire.

La République espagnole croyait à la démocratie parlementaire, et Franco a instauré sa dictature. Salvador Allende croyait à la démocratie parlementaire, et on a eu Pinochet. Evo Morales croyait à la démocratie parlementaire, et un coup d’État l’a chassé du pouvoir. Illustrations parmi tant d’autres d’une loi de l’histoire : face à des loups, ne jamais faire l’agneau. Comme les expériences précédentes, celle de Morales n’était pas sans défauts, mais elle était prometteuse. Aucun gouvernement latino-américain, dans la période récente, n’avait obtenu de tels résultats : forte croissance, redistribution des richesses, recul spectaculaire de la pauvreté. La Bolivie est le pays d’Amérique latine qui a la plus faible proportion d’illettrés après Cuba et le Venezuela. Or ces avancées sociales, fondées sur la nationalisation des compagnies gazières, sont précisément ce qui a scellé le sort d’Evo Morales. Un président indigène qui travaille pour les humbles, voilà le scandale auquel il fallait mettre un terme. Assoiffée de vengeance, la bourgeoisie bolivienne a réussi à interrompre une expérience progressiste soutenue par les couches populaires.

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Source : https://www.legrandsoir.info/le-peuple-desarme-sera-toujours-vaincu.html

 

 

 

 

On ne peut pas dire que les choses aillent mieux dans l’U.E. Ici par exemple :

 

Didier Lallement : mépris des gens, mépris des lois.

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 19.11.2019

 

 

 

 

 

Un garde chiourme sans état d’âme

L’aveu du préfet de police de Paris Didier Lallement filmé le 16 novembre a un énorme mérite, révéler la vérité d’un moment politique dans tous ses aspects. Répondant à une dame pacifique lui disant être gilet jaune, il ne va pas hésiter, lui le haut fonctionnaire qui devrait observer une neutralité républicaine, à proférer cette phrase de guerre civile : « nous ne sommes pas dans le même camp Madame ». Le tout en déployant une démarche chaloupée dont il doit penser qu’elle pose son homme, alors qu’elle est encore plus ridicule que celle d’Aldo Maccione qui lui avait le mérite de vouloir nous faire rire. Didier Lallement n’est pas là pour nous faire rire, il est là pour réprimer, pour intimider, et empêcher l’usage de la liberté constitutionnelle de manifestation. À ceux qu’Emmanuel Macron lui a désignés comme ennemis : « la foule haineuse ». Une petite visite sur YouTube permet de trouver un florilège de ses différentes interventions où alternent, déclarations martiales, coups de menton et rodomontades. Le préfet de police de Paris dont le prédécesseur débarqué avait été jugé trop respectueux des libertés publiques, y fait preuve d’une certaine franchise : il est là pour cogner. Rejoignant ainsi la cohorte d’aventuriers politiques ou d’aventuriers tout court qui entourent Macron et qui proviennent quasi-systématiquement du PS. Castaner, Ferrand, Belloubet, Le Drian, Griveaux, Benalla, Taché, Kholer, Emelien, Strzoda, Ndiaye, Guillaume, etc… etc… sont maintenant flanqués d’un garde-chiourme sans état d’âme.

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Source : https://www.vududroit.com/2019/11/didier-lallement-mepris-des-gens-mepris-des-lois/

 

 

 

 

Sur le même sujet :

 

Que celui qui a manifesté un samedi sans être gazé lève la main

 

Théophraste R. – LGS – 18.11.2019

 

 

 

 

1- Autoriser une manifestation
2- L’interdire quand les manifestants sont arrivés
3- Bloquer toutes les issues (« nasser »)
4- Donner l’ordre d’évacuer sans laisser sortir quiconque
5- Charger, envoyer les grenades
6- Diffuser des images de palettes qui brûlent..

Vu sur Facebook et corroboré par Olivier Besancenot, présent sur les lieux, ceci est un résumé de la manifestation du 17 novembre 2019, place d’Italie, en Macronie. Alexis Corbière à voulu sortir, a excipé de son mandat de député ; il a reçu un coup de bouclier et un jet de gaz sous titré par un : « J’en ai rien à foutre ».

Les scientifiques savent exactement à quelle température l’eau devient glace ou vapeur mais nul ne sait déterminer avec précision à quel moment une démocratie devient un État policier.

Théophraste R . Un admirateur de l’abbé Pierre qui commence à avoir les yeux de Chimène pour l’abbé Pavé.

Source :
https://www.legrandsoir.info/que-celui-qui-a-manifeste-un-samedi-sans-etre-gaze-leve-la-main.html

 

 

 

 

 

Le cinéaste Roman Polanski, rattrapé par quelques-uns de ses délits anciens, sort un film sur l’Affaire Dreyfus. Et voilà que le capitaine et le violeur violent de gamines, même combat…  

Des « antisémites » veulent que le film soit interdit.

Sans savoir ce qu’il vaut, indépendamment des intentions cousues de cordes de navire de son réalisateur, permettons-nous de recommander un autre film sur le même sujet, dont l’auteur nous est différemment connu :

 

Jean CHERASSE

En collaboration avec Henri Guillemin

DREYFUS, l’intolérable vérité

Disponible en DVD

 

LE CANARD ENCHAINE : « Précis et ardent. C’est mieux que tous les policiers a suspense… Un film à montrer aux jeunes générations pour leur apprendre les dures batailles livrées per leurs aîeux pour sauver un homme, mais aussi la vérité, la justice et la république. Ouvrons l’oeil : la connerie, le racisme, ça repousse comme le chiendent… »  (Michel Duran)

 

 

 

 

Rien n’empêche, d’ailleurs, de réécouter aussi Henri Guillemin

 

L’affaire Dreyfus

 

 

 

 

 

Et parce qu’il n’y a pas que le passé, qu’il y a aussi le sinistre présent… En V.O. en attendant la traduction, qu’on vous mettra ici dès qu’elle paraîtra :

 

IL « CRIMINE » DI JULIAN ASSANGE : AVER PORTATO ALLA LUCE I CRIMINI DI GUERRA USA

 

Comitato promotore della campagna #NO GUERRA #NO NATO – Italia  – 22.11.2019

 

 

 

 

L’intervista video a John Shipton, padre di Julian Assange – fatta da Berenice Galli (CNGNN), montata e pubblicata da Pandora TV diretta da Giulietto Chiesa – costituisce un documento di grande importanza per la difesa della democrazia, sempre più sotto attacco da parte di un sistema politico-mediatico che usa repressione e mistificazione per mettere a tacere la verità. Per meglio comprendere l’intervista, riassumiamo qui di seguito le vicende che hanno portato alla drammatica situazione  in cui si trova oggi Julian Assange. Invitiamo a diffondere al massimo questa informazione, contribuendo in tal modo alla campagna internazionale per la liberazione di Julian Assange.  

 

Julian Assange nasce nel 1971 a Townsville in Australia,  da una artista, Christine Assange, e un architetto, John Shipton.  A sedici anni, sa già scrivere programmi informatici. Verso la fine degli anni Ottanta diviene membro di un gruppo di hacker noto come International Subversives.

Nel 1991 subisce un’irruzione nella sua casa di Melbourne da parte della polizia federale australiana, con l’accusa di essersi infiltrato nel sistema informatico del Pentagono. Nel 1992 gli vengono rivolti ventiquattro capi di accusa per reati di “pirateria informatica”. Assange è condannato, ma in seguito è rilasciato per buona condotta, dopo aver pagato una grossa multa.

A partire dal 2006 è tra i promotori del sito web  WikiLeaks, di cui diviene caporedattore. WikiLeaks nel corso degli anni pubblica documenti da fonti anonime e informazioni segrete su politici corrotti, assassinii politici, repressioni e guerre. Il materiale pubblicato tra il 2006 e il 2009 attira sporadicamente l’attenzione dei media, ma è il caso Chelsea Manning  che porta WikiLeaks, nel 2010. al centro dell’interesse internazionale.

Chelsea Manning, attivista statunitense, è accusata di aver fornito a WikiLeaks migliaia di documenti riservati di cui era venuta a conoscenza  lavorando quale analista di intelligence dell’Esercito USA durante la guerra in Iraq. Viene per questo condannata a 37 anni di detenzione in un carcere di massima sicurezza. Rilasciata dopo 7 anni di carcere duro, sarà nuovamente incarcerata nel 2019 per essersi rifiutata di testimoniare contro Assange. 

Nel 2010 WikiLeaks rende di pubblico dominio oltre 250.000 documenti statunitensi,  molti dei quali etichettati come « confidenziali » o « segreti ». Tra questi diversi video sulle stragi di civili compiute dagli USA in Iraq e Afghanistan. WikiLeaks viene messa sotto inchiesta in Australia e Julian Assange rischia di nuovo l’arresto.

Nello stesso anno, mentre Assange è in Gran Bretagna,  il tribunale svedese di Stoccolma emette nei suoi confronti un mandato di arresto in contumacia, con l’accusa di aver avuto rapporti sessuali non protetti, seppur consenzienti, con due donne. Assange, presentatosi spontaneamente negli uffici di Scotland Yard, viene arrestato in forza di un mandato di cattura europeo. Assange viene rilasciato su cauzione, ma la Svezia ne chiede l’estradizione dalla Gran Bretagna, col chiaro intento di estradarlo negli Stati Uniti dove lo attende un processo per spionaggio che prevede l’ergastolo o la pena di morte.

Nel 2012 la Corte Suprema britannica decreta la sua estradizione in Svezia. Assange si rifugia, a Londra, nell’Ambasciata dell’Ecuador che gli garantisce il diritto di asilo. Qui resta confinato per sette anni, nonostante che anche una Commissione delle Nazioni Unite denunci il fatto che A ssange è detenuto arbitrariamente e illegalmente in Gran Bretagna  

Nel frattempo WikiLeaks prosegue la sua attività. Nel 2016 pubblica oltre 30.000 email e documenti inviati e ricevuti tra il 2010 e il 2014 da Hillary Clinton, Segretaria di Stato dell’Amministrazione Obama. Tra questi una email del 2 aprile 2011, la quale rivela il vero scopo della guerra USA/NATO alla Libia perseguito in particolare da USA e Francia: impedire che Gheddafi usasse le riserve auree della Libia per creare una moneta pan-africana alternativa al dollaro e al franco CFA, la moneta imposta dalla Francia a 14 ex colonie.

La crescente pressione internazionale, esercitata sull’Ecuador soprattutto da Stati Uniti, Gran Bretagna e Svezia, raggiunge il suo scopo. Privato dall’Ecuador del diritto di asilo, Julian Assange viene arrestato nell’aprile 2019 dalla polizia britannica, con l’imputazione di essersi sottratto al mandato emesso dalla Corte Suprema nel 2012.

Il Responsabile ONU contro la tortura, Nils Melzer, dopo avergli fatto visita nel carcere britannico di massima sicurezza, dichiara: « Julian Assange è detenuto in un carcere di massima sicurezza, in condizioni di sorveglianza e isolamento estreme e non giustificate, mostra tutti i sintomi tipici di un’esposizione prolungata alla tortura psicologica. È necessario che il governo britannico lo liberi immediatamente per proteggere la sua salute e la sua dignità. È inoltre da escludere la sua estradizione negli USA ».

La vita di Julian Assange, di fatto rapito e detenuto in condizioni inumane  (gli viene proibito perfino di vedere i figli), è sempre più in pericolo, sia per i lunghi anni di sofferenze che hanno deteriorato la sua salute, sia per la pericolosa situazione in cui si troverebbe se fosse estradato negli USA. Qui sarebbe in mano a coloro che hanno tutto l’interesse a non farlo arrivare a un processo che, soprattutto se permettesse all’imputato di difendersi, sarebbe estremamente imbarazzante per l’establishment politico-militare.

                       VEDI ALTRE NOTISIE SUL SITO

                              http://www.natoexit.it/

 

 

 

 

Et voici, comme promis, la traduction du texte de présentation :

 

 

Le “crime” d’Assange :

avoir mis à jour les crimes de guerre USA

 

 

L’interview vidéo de John Shipton, père de Julian Assange -faite par Berenice Galli (CNGNN), montée et publiée par Pandora TV dirigée par Giulietto Chiesa- constitue un document de grande importance pour la défense de la démocratie, de plus en plus attaquée par un système politico-médiatique qui utilise répression et mystification pour faire taire la vérité. Pour mieux comprendre l’interview, nous résumons ici les éléments qui ont porté à la situation dramatique où se trouve aujourd’hui Julian Assange. Nous invitons à diffuser au maximum cette information, contribuant ainsi à la campagne internationale pour la libération de Julian Assange.

 

Julian Assange est né en 1971 à Townsville en Australie, d’une artiste, Christine Assange, et d’un architecte, John Shipton. À seize ans, il sait déjà écrire des programmes informatiques. Vers la fin des années 80 il devient membre d’un groupe de hacker, le International Subversives.

En 1991 il subit une irruption dans sa maison de Melbourne de la police fédérale australienne, sous l’accusation de s’être infiltré dans le système informatique du Pentagone. En 1992 lui sont adressés 24 chefs d’accusation pour délits de “piraterie informatique”. Assange est condamné, mais ensuite relâché pour bonne conduite, après avoir payé une grosse amende.

À partir de 2006 il est parmi les promoteurs du site web WikiLeaks, dont il devient rédacteur en chef. WikiLeaks publie au fi des ans des documents de sources anonymes et informations secrètes sur des politiciens corrompus, assassinats politiques, répressions et guerres. Les matériaux publiés entre 2006 et 2009 attirent sporadiquement l’attention des médias, mais c’est le cas Chelsea Manning qui, en 2010, va amener  WikiLeaks au centre de l’intérêt international.

Chelsea Manning, activiste étasunien, est accusée d’avoir fourni à WikiLeaks des milliers de documents réservés dont elle avait eu connaissance dans son travail d’analyste du renseignement de l’Armée USA pendant la guerre en Irak. Elle est pour cela condamnée à 37 ans de réclusion dans une prison de haute sécurité. Libérée après 7 ans de prison dans des contions très dures, elle va être de nouveau incarcérée en 2019 pour avoir refusé de témoigner contre Assange.

En 2010 WikiLeaks rend publics plus de 250 000 documents étasuniens, dont beaucoup sont étiquetés “confidentiels” ou “secrets”. Parmi ceux-ci plusieurs vidéos sur les massacres de civils perpétués par les USA en Irak et Afghanistan. WikiLeaks est mis sous enquête en Australie et Julian Assange risque de nouveau l’arrestation.

Dans la même année, alors qu’Assange est en Grande-Bretagne, le tribunal suédois de Stockholm émet à son égard un mandat d’arrêt par contumace, sous l’accusation d’avoir eu des rapports sexuels non protégés, même si consentants, avec deux femmes. Assange, s’étant présenté spontanément dans les bureaux de Scotland Yard, est arrêté au titre d’un mandat d’arrêt européen. Assange est relâché sous caution, mais la Suède requiert son extradition par la Grande-Bretagne, avec la claire intention de l’extrader vers les États-Unis où l’attend un procès pour espionnage qui prévoit la prison à perpétuité ou la peine de mort.

En 2012 la Cour Suprême britannique décrète son extradition en Suède. Assange se réfugie, à Londres, dans l’Ambassade d’Équateur qui lui garantit le droit d’asile. Il y reste confiné pendant 7 ans, bien qu’une Commission des Nations Unies dénonce le fait qu’Assange soit détenu arbitrairement et illégalement en Grande-Bretagne.

Entretemps WikiLeaks poursuit son activité. En 2016 il publie plus de 30 000 emails et documents envoyés et reçus entre 2010 et 2014 par Hillary Clinton, Secrétaire d’État de l’Administration Obama. Parmi ceux-ci un email du 2 avril 2011, qui révèle le vrai but de la guerre USA/OTAN contre la Libye poursuivi notamment par les USA et la France : empêcher que Kadhafi n’utilise les réserves d’or de la Libye pour créer une monnaie pan-africaine alternative eu dollar et au franc CFA, la monnaie imposée par la France à ses 14 ex-colonies.

La pression internationale croissante, exercée sur l’Équateur surtout par États-Unis, Grande-Bretagne et Suède, atteint son but. Privé par l’Équateur du droit d’asile, Julian Assange est arrêté en avril 2019 par la police britannique, sous l’accusation de s’être soustrait au mandat émis par la Cour Suprême en 2012.

Le Responsable ONU contre la torture, Nils Melzer, après lui avoir rendu visite dans la prison britannique de haute sécurité, déclare : “Julian Assange est détenu dans une prison de haute-sécurité, dans des conditions de surveillance et d’isolement extrêmes et non justifiées, il présente tous les symptômes typiques d’une exposition prolongée à la torture psychologique. Il est nécessaire que le gouvernement britannique le libère immédiatement pour protéger sa santé et sa dignité. Il est en outre à exclure qu’il soit extradé aux USA”.

La vie de Julian Assange, de fait enlevé et détenu dans des conditions inhumaines (il lui est même interdit de voir ses enfants), est de plus en plus en danger : à la fois pour les longues années de souffrances qui ont détérioré sa santé, et pour la dangereuse situation où il se trouverait s’il était extradé aux USA. Il serait là aux mains de ceux qui ont tout intérêt à ce qu’il n’arrive pas à un procès qui, surtout s’il permettait à l’accusé de se défendre, serait extrêmement embarrassant pour l’establishment politico-militaire.

Publié sur http://www.natoexit.it/

 

Nous regrettons beaucoup que la vidéo (en anglais, sous-titrée en italien) ne soit pas aussi sous-titrée en français : le sous-titrage est hélas en dehors de nos compétences.

 

 

  

 

 

 

Mis en ligne le 23 novembre 2019

Mis à jour le 24 novembre 2019

 

 

 

Armistice II/V – Viva Caporetto !

 

 

 

 

 

 

 

ARMISTICE

« 11 novembre 1918 »

La mère de tous les leurres

II/V.

 

Théroigne11.11.2019

 

 

« Ce jour-là je sentis obscurément que ma génération avait perdu la guerre »

 

 

 

 

 

C’était le 1er mai 1919. Curzio Malaparte, lui-même invalide de guerre à vingt ans, était présent à Paris, où se déroulait une manifestation de protestation (contre la vie chère) des anciens combattants et des blessés de la guerre. Il les a vus, place de la Concorde « matraqués et chassés à coups de pieds dans le cul » (par la police). « Cette immense, invincible armée de vétérans s’enfuit, se dispersa sur les pavés de l’immense place, où ne restèrent, tristes et lugubres, que bérets, béquilles et drapeaux. Ce jour-là, je sentis obscurément que ma génération avait perdu la guerre »

Ceux qui croient encore que la police des Castaner-Macron-Philippe a inventé quelque chose feraient bien de commencer par lire Mme Lacroix-Riz. Mais pour vraiment comprendre à quel point rien ne change ni ne changera tant qu’on se contentera de manifester, ils pourraient aussi lire Les Gaulois, d’Albert Grenier (par exemple les pages 155-160 de l’édition de poche Payot « Les gaulois chez eux »).

 

Les rescapés de la « Grande guerre ».

Si un bouc-émissaire pouvait avoir deux têtes, il aurait celles de Malaparte et de Céline, l’une tournée vers la foi et la combativité, l’autre vers l’enfer et le nihilisme. Il est impossible, cependant, d’évoquer, ensemble, sur un simple blog et dans le cadre d’un seul post, deux des plus grands et des plus vilipendés écrivains du XXe siècle.

Nous évoquerons donc aujourd’hui, à propos de cet « Armistice », le seul Malaparte, pour diverses raisons dont l’une est qu’il a assisté à la signature du Traité de Versailles. Il s’imposait de le faire en rappelant sa toute première œuvre, écrite à chaud en novembre-décembre 1918 : quelque chose entre son Anabase et son Voyage au bout de la nuit.

 

 

Viva Caporetto !

 

 

Kurt Erich Suckert, enfant surdoué d’un immigré allemand et d’une Italienne, est né en 1898 à Prato, ville vouée à l’industrie de la laine. Il fait ses études secondaires au fameux collège Cicognini de cette ville, sur les bancs mêmes où s’est assis avant lui Gabriele d’Annunzio, un des « grands hommes » de l’Italie à l’époque, dont l’audace militaire, le talent littéraire et les excentricités défraient la chronique en ce début de XXe siècle.

Comme à tous les petits mâles de sa génération – à la notable exception d’Henri Guillemin né en 1903 – on lui a inoculé au berceau le culte de l’empereur, avec la passion de la bravoure et de l’héroïsme guerrier. Sa fréquentation boulimique des auteurs classiques, grecs et latins, ne fera rien pour atténuer la tendance. Comme un très grand nombre d’autres, il se lancera avec enthousiasme – « l’abject enthousiasme » disait le XVIIIe siècle – dans ce que Louis-Ferdinand Destouches, pas encore Céline, qui l’a précédé de deux ans, appellera « un abattoir international en folie ».

Depuis ses quatorze ans, le jeune Kurt milite activement au Parti Républicain de Prato – l’Italie est une monarchie – comme secrétaire de sa section « jeunes ». Ils sont 24 en tout.

En août 1914 – il vient juste d’avoir 16 ans – Kurt Suckert, qui désapprouve fortement la neutralité de son pays, décide de s’engager aux côtés de la France. Certains de ses professeurs, au lieu de le dissuader, l’aideront au contraire à falsifier ses papiers d’identité pour se vieillir et à réunir le prix de son voyage en train. Il fait le mur, passe la frontière à pied à Vintimille et rejoint, en Avignon, la troupe levée par Giuseppe « Peppino » Garibaldi (petit-fils de l’autre) qui s’est déjà illustré aux côtés des Grecs soulevés contre l’Empire Ottoman et est entré dans Mexico avec Pancho Villa.

 

 

 

 

Kurt Suckert à seize ans, en uniforme (chemise rouge) de la légion garibaldienne

 

 

 

Sa première caserne sera le Palais des Papes.

Les jeunes (toute sa section de Prato l’a rejoint) n’ont guère eu le temps de se battre mais plutôt celui de s’entraîner, quand la légion garibaldienne est dissoute : l’Italie vient d’entrer en guerre aux côtés des alliés.

Ils ont décidé de se rejoindre au sein de leur armée nationale, et Suckert profite de la brève parenthèse pour passer son bac. Ils se rejoindront effectivement, feront toute la guerre ensemble et verront tomber une à une, en même temps que des centaines de milliers de leurs camarades, toutes leurs illusions.

Inutile de rappeler ici le parcours héroïque – sainte Testostérone priez pour nous – de Kurt Erich Suckert. Cette guerre sera à tel point LA grande affaire de sa vie que Pierre Assouline a pu écrire, presque sans exagérer : « Malaparte : né en 1914, mort en 1918 ». Ce qui nous intéresse ici, c’est 1918 et son fameux armistice. Kurt, dit Curtino, termine la guerre avec le grade de lieutenant d’ordonnance du général Albricci, qui commande alors le IIe Corps d’armée italien. Il est envoyé en stationnement dans l’Ardenne belge, à Saint-Hubert [où il n’assistera donc pas à la traditionnelle bénédiction des chiens, puisqu’elle a lieu le jour de la fête du saint, le 3 novembre]. Il s’y jette avidement sur tous les livres qu’on veut bien lui prêter, au sujet desquels il prend des notes et dont il conserve soigneusement la liste (voir la note *** de l’essai Martinelli ci-dessous). Il y rédige aussi, sur ordre du général Albricci, un rapport officiel sur la dernière campagne de France de la IIe Armée.

Or, c’est cette IIe Armée qui, en 1917, a subi, à Caporetto, la plus grande défaite militaire italienne depuis que ce pays existe, lorsque les troupes austro-hongroises ont violemment percé ses lignes, défendues par des fantassins mal armés, mal nourris (affamés), aveuglément massacrées depuis deux ans, non tant par l’ennemi que par leur propres chefs, qui allient une incompétence crasse à une féroce incurie. L’irresponsabilité des autorités italiennes, militaires et civiles, n’est pas la seule. Ce sera la pire. Et ce qui va se produire sous peu en Russie se produit alors dans les Alpes : la défaite se transforme en déroute et la déroute en mutinerie de masse. Le ras-le-bol de l’infanterie martyre lâchée dans la plaine vénète ne connaît plus de bornes, les pillages et les viols s’ajoutant au meurtre des chefs qu’on expédie quand ils ont le malheur de vous tomber dans les mains.

De ce traumatisme collectif, l’Italie ne s’est jamais remise. Les populations auxquelles « on » avait seriné sans relâche la fable des soldats de légende, montant au front la fleur au fusil et le patriotisme en sautoir, ne faisant en se jouant qu’une pâtées d’ennemis forcément coupables et inférieurs, prennent de plein fouet dans la figure cette avalanche de bêtes sauvages, rendues folles par les horreurs vécues et l’injustice des sanglantes brimades subies depuis deux ans. Et que font les Hauts Commandements ? Que font les autorités politiques ? Que fait la presse-déjà-tituée » ? Ils mettent la défaite, la déroute et leurs conséquences sur le dos de leurs victimes : tout est de la faute de l’infanterie : lâche, défaitiste, planquée et on en passe.

Suckert et la IVe Armée dont il fait partie – « j’ai eu l’honneur de porter pendant toute la retraite le drapeau de mon régiment » – sont alors envoyés dare-dare sur le front français pour tenter d’arrêter la marche sur Paris du général Ludendorff. C’est là – à Bligny, au Chemin des Dames et ailleurs – qu’ils vont vivre le dernier acte de leur enfer : l’extermination par les gaz, dont lui-même et son frère Alexandre, également rescapé, mourront avant l’âge. Mais c’est à Saint-Hubert, en Ardenne, que le lieutenant d’ordonnace Suckert, occupé à rédiger pour son général un rapport officiel (donc de propagande, ne concernant d’ailleurs que les accomplissements sur le front français) se met a écrire parallèlement d’un seul jet, avec désespoir, avec violence, avec horreur, indignation, répulsion, et comme on se noie, ce qui deviendra Viva Caporetto ! (avec un point d’exclamation d’abord), qu’il croit dû aux chèvres expiatoires (innocentes, ô combien) de la folie générale.

C’est son tout premier livre. Seul, quelqu’un de très jeune pouvait le faire ainsi (Céline ne publiera le Voyage au bout de la nuit qu’en 1932, à 38 ans). Véritable dépucelage littéraire. Au bordel (le plus grand du monde). Mais ce n’est pas seulement le premier livre de Malaparte, c’est aussi le meilleur. Il en publiera ensuite plus d’une vingtaine (sans compter les inédits) dont au moins deux chefs d’œuvre. Pourtant, celui-là restera son préféré, celui dont il sera toujours le plus fier.

Contentons-nous de dire que, son livre encore à l’état de manuscrit, l’auteur, qui n’a pas suivi son général rentré en Italie, choisit de s’inscrire à un concours ouvert aux jeunes officiers désireux d’entrer dans la carrière diplomatique. D’abord déplacé à Landau, en Allemagne, il finit par atterrir à Varsovie, en Pologne., comme attaché militaire à l’ambassade d’Italie. C’est à Varsovie, en 1920, qu’il met la dernière main à son manuscrit, après avoir assisté à la défaite de Lev Trotski, à la tête de l’Armée Rouge, par le général Weygand. Et c’est en 1921, dès son retour à Prato, qu’il fait imprimer son livre à compte d’auteur.

Aussitôt sorti, Viva Caporetto ! est saisi par les autorités et détruit. Il le fait incontinent réimprimer à Rome, par un véritable éditeur cette fois. Republication également saisie et détruite Il le fait alors réimprimer une troisième fois – par le même éditeur – sous un autre titre : La révolte des saints maudits, assorti de plusieurs textes de présentation additionnels. Cette troisième version (deuxième édition) est également saisie, cette fois par le gouvernement de Mussolini, en dépit du fait que l’auteur soit entretemps devenu une des plumes du fascisme.

 

 

 

 

 

Le Pr. Luigi Martellini, éditeur d’Œuvres choisies de Malaparte pour la collection Méridien de Mondadori, a consacré, à l’histoire de ce livre, un important essai que nous reproduisons ici :

 

 

 

 

 

Curzio Malaparte :

 

La révolte des saints maudits

Luigi MARTELLINI

Università della Tuscia-Viterbo1

l.martellini@unitus.it

 

RÉSUMÉ

Cet article retrace la genèse historique, politique, idéologique et littéraire de La révolte des saints maudits, premier texte écrit par Kurt Erich Suckert (Curzio Malaparte) après la défaite italienne de Caporetto et publié en plusieurs éditions toutes saisies d’abord par Giolitti, puis par Nitti et Mussolini. La thèse de l’écrivain (engagé volontaire et invalide de guerre) est que Caporetto ne fut pas une défaite militaire mais une révolte des fantassins des tranchées, causée par le désespoir, la misère insupportable, l’indifférence de la classe dirigeante et du Haut Commandement, les massacres inutiles, la faim, la brutalité, la lutte d’une classe (qui n’avait pas voulu la guerre et qui la faisait) contre la classe dominante (celle des privilégiés qui l’avaient voulue et qui n’y prenaient pas une part active).

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-revolte-des-saints-maudits/

 

 

 

 

 

 

N’en déplaise au Pr. Martellini, dont ni la compétence no l’honnêteté ne sont en cause, il est impossible de se contenter de La révolte des saints maudits, comme de « la version ultime voulue par Malaparte », à l’exclusion de toute autre, précédente, qui serait à considérer comme nulle et non avenue puisque écartée par l’auteur lui-même.

Viva Caporetto (avec ou sans point d’exclamation) et La révolte des saints maudits sont deux livres différents, avec un noyau commun. Et les auteurs de ces deux livres ne sont pas les mêmes. Le jeune homme de 23 ans, qui a changé le titre du premier et l’a complété de textes nouveaux, n’était plus celui de 20 ans qui avait accouché en moins de six semaines d’un brûlot unique.  Celui de 23 ans était riche d’une autre expérience, d’autres lectures, d’autres rencontres, et il avait fait, entretemps, des choix qui n’étaient pas nécessairement ceux d’un homme plus éclairé.

Ce qui me paraît sûr, à moi, c’est que La révolte des saints maudits ne renie, ne corrige ni n’amende en rien le livre original. Les textes ajoutés ne l’ont pas été pour se mettre à l’abri ni pour contourner la censure, mais pour convaincre à tout prix, pour persuader que ce qui est dit dans le livre est la vérité. Malaparte n’a-t-il pas lui-même écrit, quarante ans plus tard : « dans ce livre, je suis tout entier, de la tête aux pieds, ce que j’étais alors et ce que je suis devenu ensuite, comme homme et comme écrivain »

C’est pourquoi je trouve que Les belles lettres ont eu raison de retenir, pour l’édition française, la toute première version accessible du texte (la première de Rome) et sous son titre d’origine : Viva Caporetto !  Avec le point d’exclamation.

Rien n’empêche d’autres éditeurs de publier aussi la version ultérieure, avec les changements qu’elle comporte (abondance de biens nuirait-elle ?). En juger autrement reviendrait à jeter aux oubliettes la première édition de Pantagruel, sous prétexte que Rabelais  – par souci esthétique ou pour éviter le bûcher – a modifié son texte pour les éditions ultérieures. À ce compte, il faudrait renoncer à jamais à la merveilleuse série d’invectives à la Sorbonne, autrement dit nous appauvrir considérablement. Qu’aux diables ne plaise !

Juste pour rire : imaginons Rabelais ou Malaparte très vieux, atteints de la maladie d’Alzheimer et révisant l’une ou l’autre de leurs œuvres…

 

 

 

 

 

 

Ce n’était pourtant pas la première fois

 

 

Le Caporetto de l’Antiquité

 

L’Étrusque absolu qu’a été Curzio Malaparte (bien plus encore que l’autre face de la médaille, Pier Paolo Pasolini) ne semble pas avoir vu (les autres non plus), dans l’événement qui l’a marqué à vie, la répétition un peu cafouilleuse du Caporetto de ses ancêtres toscans.

Pourtant, la chute de la Dodécapole – en autant de sièges successifs, au ± IVe siècle avant J.-C. et ensuite – n’a pas été une petite affaire sans conséquences, et pourrait même avoir été une grande première dans l’histoire des peuples.

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La descendance de Garibaldi en guerre

 

 

Garibaldi photographié par Nadar

 

 

On connaît ou on devrait connaître l’histoire du légendaire Giuseppe Garibaldi, héros du Risorgimento, père de l’unité italienne et « Héros des deux mondes ». On devrait d’autant plus la connaître qu’il est né à Nice et que Victor Hugo, Alexandre Dumas et Georges Sand, pour ne citer qu’eux, ne lui ont pas ménagé leur admiration. On ne connaît pas, ou alors beaucoup moins bien, celle de sa descendance.

Or, Garibaldi a eu trois femmes et plusieurs enfants.

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Quelques livres de et sur Malaparte…

…et quelques études en vrac (en italien et en français) 

sur un événement qui a précédé de trois semaines ceux de Saint Petersbourg

 

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Éditeurs italiens et célébrations

 

 

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Armistice 11/11/1918

(la mère de tous les leurres)

 

Serbie : I/V  – À la guerre comme à la guerre – Gatalika

Italie-France II/V – Viva Caporetto ! – Malaparte

France – III/V – La bataille pour le Styx – Céline

Angleterre – IV/V – Àdieu à tout ça ! – Graves, Sassoon

D’ici et d’ailleurs – V/V – Quelques-uns des autres

 

 

 

 

 

En avant pour la prochaine :

 

 

L’art de la guerre

 

4 novembre, voir Naples et mourir

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 4.11.2019

 Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

 

 

C’est Naples, et non pas Rome, qui le 4 novembre a été au centre de la Journée des Forces Armées. Sur le Front de mer Caracciolo ont défilé 5 bataillons.

 

Mais le point fort a été l’aire d’exposition inter-forces, qui a reçu pendant cinq jours Piazza del Plebiscito surtout des jeunes et des enfants. Ils ont pu monter à bord d’un chasseur bombardier, conduire un hélicoptère avec un simulateur de vol, admirer un drone Predator, entrer dans un char d’assaut, s’entraîner avec des instructeurs militaires, pour aller ensuite au port visiter un navire d’assaut amphibie et deux frégates (FREMM). Une grande « Foire de la guerre » montée dans un but précis : le recrutement.

 

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Forza Evo ! Sursum corda

 

 

 

 

Mis en ligne le 11 novembre 2019

 

On relaie en vitesse parce qu’on a autre chose sur le feu

 

 

 

 

 

 

 

On relaie en vitesse parce qu’on a autre chose sur le feu

 

 

 

Et pour une fois, Do en première ligne (et tel quel)

 

 

Gilets Jaunes – Acte 50

http://mai68.org/spip2/spip.php?article4602

 

 

À Bordeaux, le Rojava qui fut soutenu par la CIA infiltre la manif (vidéos)

 

 

BORDEAUX ACTE 50 : RÉVOLUTION !

26 octobre 2019

Cliquez sur l’image pour voir la vidéo

 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Le Rojava est un territoire « kurde » au nord de la Syrie qui était tenu par les FDS, eux-mêmes soutenus par l’impérialisme US, et récemment abandonnés à leur propre sort par celui-ci.

L’impérialisme US, qui avait besoin d’eux pour détruire l’État syrien, les a bien entendu abandonnés dès qu’il a perdu la guerre contre la Syrie. Guerre qu’il menait avec l’aide de divers Djihadistes islamistes dont DAECH ne fut que la dernière mouture.

Les Kurdes se sont donc tournés vers Bachar el-Assad pour être sauvés. Mais il faut se méfier des oustachis kurdes autant que des peshmergas croates.

Depuis 1999 que leur chef Occalan est en prison, les Kurdes font n’importe quoi. Par exemple, en 2003, ils se sont alliés aux Américains qui envahissaient l’irak. Ils se sont à nouveau alliés à eux quand les Amerloques ont tentés de détruire la Syrie.

Ce qui semble difficile à comprendre, c’est qu’ils ont encore le soutient de ce qui fut la Ligue † et de divers anarchistes. Mais, rien d’étonnant en fait, car ces gens sont eux-mêmes infiltrés par les services secrets qui leur disent ce qu’il faut faire pour être de bons communistes et de bons anarchistes.

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2

La CIA et la Culture en France :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article4420

La CIA infiltre et contrôle la Culture des pays d’Europe (Vidéo Arte)

http://mai68.org/spip/spip.php?article1066

La CIA s’est servie d’anciens nazis pour infiltrer et contrôler la culture de gauche dans divers pays d’Europe. Ce film est extrêmement intéressant pour avoir les preuves de ce fait et pour voir comment elle s’y est prise et quel était son but.

Le titre originel donné par ARTE en 2006 à cette vidéo-preuve est au passé ; mais, il faudrait être bien naïf pour croire que tout ça est fini et que, désormais, la France et les autres pays d’Europe ont vu leur(s) Culture(s) se libérer de l’influence secrète et néfaste de la CIA.

Par exemple, on peut citer quelques sites internet soit-disant d’« extrême gauche » ou « anarchistes », mais en réalité tenus par des sionistes et très probablement infiltrés par la CIA : Indymedia-Paris, Article11, ou encore conspishorsdenosvies ; qui, d’ailleurs, sont liés les uns aux autres. Et certainement bien d’autres sites seront fabriqués sur le même modèle, c’est-à-dire où la CIA et le MOSSAD nous expliqueront ce qu’on doit penser pour être vraiment de gauche, d’extrême gauche ou anarchiste.

Le malheur, c’est que tout le monde n’a pas encore compris cela et que ces sites peuvent par conséquent influencer diverses personnes et divers autres sites pourtant originellement honnêtes.

Cliquer ici pour l’article et les commentaires

Note du 10 avril 2016 : depuis, ceci a été formellement prouvé concernant Indymedia Paris qui a d’ailleurs dû fermer, ayant perdu toute crédibilité. Et c’est très probablement paris-luttes.info qui a pris la suite avec le même rôle. Voir au sujet d’Indymedia Paris l’article ci-dessous.

Des agents de la CIA dans des pseudo sites d’information alternative :

http://mai68.org/spip/spip.php?article3444

 

Source : http://mai68.org/spip2

 

 

 

 

Se souviendra-t-on plus tard des méthodes d’élimination zuniennes comme on se souvient aujourd’hui du cheval de Caligula fait consul ?

 

L’art de la guerre

Le Calife, un film CIA entre fiction et réalité

 

Manlio Dinucci – il manifesto –  29.10.2019

Traduction – Marie-Ange Patrizio

 

 

 

 

« Ça a été comme regarder un film », a dit le président Trump après avoir assisté à l’élimination d’Abu Bakr al Baghdadi, le Calife chef de l’Isis (Daesh), transmise dans la Situation Room de la Maison Blanche. C’est là qu’en 2011 le président Obama assistait à l’élimination de l’ennemi numéro un de l’époque, Oussama Ben Laden, chef d’Al Qaeda.

Même mise en scène : les services secrets USA avaient depuis longtemps localisé l’ennemi ; celui-ci n’est pas capturé mais éliminé : Ben Laden est tué, al Baghdadi se suicide ou est « suicidé » ; le corps disparaît : celui de Ben Laden enseveli dans la mer, les restes d’al Baghdadi désintégré par sa ceinture explosive sont eux aussi dispersés en mer.

Même maison productrice du film : la Communauté d’Intelligence, formée de 17 organisations fédérales. Outre la Cia (Agence centrale d’intelligence) il y a la DIA (Agence d’intelligence de la Défense), mais chaque secteur des Forces armées, tout comme le Département d’État et celui de la Sécurité de la patrie, a son propre service secret.

Pour les actions militaires la Communauté d’intelligence utilise le Commandement des forces spéciales, déployées dans au moins 75 pays, dont la mission officielle comprend, outre l’« action directe pour éliminer ou capturer des ennemis », la « guerre non-conventionnelle conduite par des forces extérieures, entrainées et organisées par le Commandement ».

C’est exactement ce qui advient en Syrie en 2011, l’année même où la guerre USA/OTAN démolit la Libye. Le démontrent des preuves documentées, déjà publiées par il manifesto. Par exemple : en mars 2013 le New York Times publie une enquête détaillée sur le réseau CIA à travers lequel arrivent en Turquie et Jordanie, avec le financement de l’Arabie Saoudite et d’autres monarchies du Golfe, des fleuves d’armes pour les militants islamistes entraînés par le Commandement des forces spéciales USA avant d’être infiltrés en Syrie.

En mai 2013, un mois après avoir fondé l’ISIS (Daesh), al Baghdadi rencontre en Syrie une délégation du Sénat des États-Unis chapeautée par John McCain, comme le révèle une documentation photographique.

En mai 2015, est révélé par Judicial Watch un document du Pentagone, daté du 12 août 2012, dans lequel on affirme qu’existe « la possibilité d’établir une principauté salafiste en Syrie orientale, et [que] ceci est exactement ce que veulent les pays occidentaux, les états du Golfe et la Turquie qui soutiennent l’opposition ».

En juillet 2016 est révélée par Wikileaks un email de 2012 dans lequel la secrétaire d’État Hillary Clinton écrit que, étant donnée la relation Iran-Syrie, « le renversement d’Assad constituerait un immense bénéfice pour Israël, en faisant diminuer sa crainte de perdre le monopole nucléaire ».

Ceci explique pourquoi, bien que les USA et leurs alliés lancent en 2014 la campagne militaire contre Daesh, les forces de Daesh peuvent avancer sans être dérangées dans des espaces ouverts, avec de longues colonnes de véhicules armés.

L’intervention militaire russe en 2015, en soutien des forces de Damas, renverse le sort du conflit. L’objectif stratégique de Moscou est d’empêcher la démolition de l’État syrien, qui provoquerait un chaos comme en Libye, exploitable par les USA et l’OTAN pour attaquer l’Iran et encercler la Russie.

Les États-Unis, court-circuités, continuent à jouer la carte de la fragmentation de la Syrie, en soutenant les indépendantistes kurdes, pour ensuite les abandonner afin de ne pas perdre la Turquie, avant-poste OTAN dans la région.

On comprend sur un tel fond pourquoi al Baghdadi, comme Ben Laden (auparavant allié USA contre la Russie dans la guerre afghane), ne pouvait pas être capturé pour être jugé publiquement, mais devait disparaître physiquement pour faire disparaître les preuves de son rôle réel dans la stratégie USA. C’est pour cela que Trump a tant aimé le film qui finit bien.

Édition de mardi 29 octobre 2019 de il manifesto

https://ilmanifesto.it/il-califfo-film-cia-tra-fiction-e-realta/

Traduit de l’italien par M-A P.

 

 

 

 

 

Fin de la récré au nord, calife mort et Deir ez Zoor

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 28.10.2019

 

 

 

 

La Syrie se retrouve une nouvelle fois sous les feux de l’actualité. Si nos bons médias font, comme de bien entendu, leurs gros titres sur l’écume événementielle, à savoir la mort d’Al Baghdadi, d’autres choses autrement plus importantes, donc passées sous silence, s’y déroulent.

 

Ainsi, le calife aurait été tué lors d’un raid américain. Passons sur le fait que c’est la cinquième ou sixième fois qu’on annonce son élimination ; le fait qu’il se soit réfugié à Idlib, fief de ses frères ennemis d’Al Qaeda, est fort étrange. Peut-être s’est-il rabiboché avec ses ex-compagnons de djihad, peut-être les Turcs l’ont-ils imposé à leurs protégés (tout en donnant sa localisation aux Américains lors du troc Erdogan-Trump), peut-être tout cela n’est-il qu’une opération de communication de Washington. Peu importe au final. Daech est finie et son leader n’avait plus aucune influence sur le cours des événements.

Pour Donaldinho, c’est un scoop médiatique qui lui donnera du prestige auprès du public américain gavé à la sauce hollywoodienne. La mort du grand méchant empêchera celui-ci de réfléchir aux aléas de la politique impériale. Reagan avait créé Al Qaeda dont le chef fut tué sous Obama, lui-même coproducteur de l’EI dont le chef est tué sous Trump. Une vraie affaire de famille…

À cette occasion, les remerciements de l’occupant de la Maison Blanche à la Russie (qui doute d’ailleurs de la véracité de l’opération) et à la Syrie ont une nouvelle fois provoqué une réaction épidermique d’hystérie collective dans le Deep State.

Au-delà des paillettes de l’actualité, des tendances profondes se dégagent. Au Nord, l’aventure ottomane est terminée. L’accord de Sochi concocté par Vladimirovitch donne ses premiers fruits. Le cessez-le-feu est globalement respecté et les Kurdes, après deux jours d’hésitation, ont accepté le plan et commencé à battre en retraite de la frontière. Ils sont remplacés par l’armée syrienne qui se déploie à vitesse grand V pour contenir toute avance future des Turcs.

À l’Ouest…

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/10/fin-de-la-recre-au-nord-calife-mort-et-deir-ez-zoor.html

 

 

 

 

 

Pendant que vous y serez, ne manquez pas, juste avant :

 

La guerre des tubes

 

Même site même auteur – 26.10.2019

 

http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/10/la-guerres-des-tubes.html

 

 

 

 

 

Climatotalitarisme

 

Slobodan Despot – ANTIPRESSE – 28.10.2019

 

 

 

 

La fin du monde se fait attendre — depuis la nuit des temps. Ces dernières années, du GIEC à Greta Thunberg, nos directeurs de conscience s’emploient de nouveau à la réveiller, elle ou son spectre. L’écologisme est la nouvelle religion de la société sécularisée. Peut-on encore ménager la nature sans plier le genou devant ses prêtres et ses gendarmes ?

 

J’aime me réfugier au fin fond du val d’Hérens, dans sa veinule la plus reculée. Au-delà d’Arolla, il n’y a que la roche, les glaces et le ciel. Sous nos pieds, le grondement imperceptible des eaux collectées par la Dixence, le plus majestueux barrage du monde et, au bout du bout, la masse divine du Mont Collon, le Kailash des Alpes. De temps à autre, des corniches gelées s’effondrent vers la vallée avec un fracas de tremblement de terre.

J’ai observé depuis une dizaine d’années le reflux constant du glacier qui permet au promeneur ordinaire que je suis de s’avancer toujours plus loin sans crampons ni piolets. Mais je découvre aussi que la fonte met à jour de curieux vestiges: tronc d’arbre à 2500 mètres, objets fabriqués de main d’homme et même, paraît-il, des restes de charrues. Preuve que là où nous ne voyons que des surfaces blanches immaculées passaient jadis des chemins, à sec. À une certaine époque, vers la fin du Moyen Âge, les vallées latérales de la haute vallée du Rhône communiquaient entre elles par la source et non par l’embouchure, par ces plaines lunaires où passe aujourd’hui la Patrouille des Glaciers. Le grand été du XIIIe siècle était beaucoup plus chaud que ceux que nous connaissons aujourd’hui. Il aurait, selon certains, contribué à la formidable expansion de la civilisation européenne.

 

Une urgence vieille comme le monde

Les variations climatiques sont la respiration même de cet être vivant qu’est la Terre. Les hommes d’avant l’ère industrielle n’en avaient même pas conscience. Ils n’avaient ni les moyens ni l’idée de s’y intéresser. Les cataclysmes naturels se cristallisaient dans les temps mythiques de la tradition. Le souvenir du Grand Déluge, par exemple, est commun pratiquement à toute l’humanité.

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/climatotalitarisme/

Source : https://medium.com/antipresse/climatotalitarisme-45001605886

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour à Assange

 

 

Quand il y avait toutes les raisons du monde d’extrader, ils ne l’ont pas fait. Devinez pourquoi…

 

Intéressante comparaison entre deux demandes d’extradition au Royaume Uni : Pinochet et Assange 

 

Les Crises – 28.6.2019

 

 

Alors que Julian Assange risque d’être extradé de Grande-Bretagne vers les États-Unis pour avoir publié des secrets classifiés, Elizabeth Vos revient sur le cas parallèle mais bien différent d’un dictateur chilien notoire.

[Le pouvoir contre la presse : les cas d’extradition de Pinochet et d’Assange –  Elizabeth Vos  – Consortium News  – 28-06-2019 ]

 

Dans huit mois, l’une des audiences d’extradition les plus importantes de l’histoire récente aura lieu en Grande-Bretagne, quand un tribunal britannique et le ministre de l’Intérieur détermineront si l’éditeur de WikiLeaks, Julian Assange, sera extradé vers les États-Unis pour répondre d’accusations d’espionnage pour le crime de journalisme.

Il y a 21 ans, dans une autre affaire d’extradition historique, la Grande-Bretagne a dû a dû décider d’envoyer l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet en Espagne pour le crime d’assassinats de masse.

 

 

Pinochet en 1982. (Ben2, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons)

 

 

En octobre 1998, Pinochet, dont le régime était devenu synonyme d’assassinats politiques, de « disparitions » et de torture, était arrêté à Londres où il se faisait soigner.

Un juge madrilène, Baltasar Garzón, demanda son extradition au motif de la mort de citoyens espagnols au Chili

Lire la suite…

Source : https://www.les-crises.fr/le-pouvoir-contre-la-presse-les-cas-d-extradition-de-pinochet-et-d-assange/

 

 

 

 

En anglais :

 

JOHN PILGER : Did This Happen in the Home of the Magna Carta?

October 25, 2019 • 6 Comments

 

In a special comment written for Consortium News, John Pilger, legendary filmmaker, journalist and friend of Assange, describes the troubling scene inside a London courtroom this week where the WikiLeaks publisher appeared in his U.S. extradition case.

 

By John Pilger
Special to Consortium News

 

 

The worst moment was one of a number of ‘worst’ moments. I have sat in many courtrooms and seen judges abuse their positions, This judge, Vanessa Baraitser—actually she isn’t a judge at all; she’s a magistrate—shocked all of us who were there.

Her face was a progression of sneers and imperious indifference; she addressed Julian with an arrogance that reminded me of a magistrate presiding over apartheid South Africa’s Race Classification Board. When Julian struggled to speak, he couldn’t get words out, even stumbling over his name and date of birth.

When he spoke truth and when his barrister spoke, Baraister contrived boredom; when the prosecuting barrister spoke, she was attentive. She had nothing to do; it was demonstrably preordained. In the table in front of us were a handful of American officials, whose directions to the prosecutor were carried by his junior; back and forth this young woman went, delivering instructions.

The judge watched this outrage without a comment. It reminded me of a newsreel of a show trial in Stalin’s Moscow; the difference was that Soviet show trials were broadcast. Here, the state broadcaster, the BBC, blacked it out, as did the other mainstream channels.

Having ignored Julian’s barrister’s factual description of how the CIA had run a Spanish security firm that spied on him in the Ecuadorean embassy, she didn’t yawn, but her disinterest was as expressive. She then denied Julian’s lawyers any more time to prepare their case – even though their client was prevented in prison from receiving legal documents and other tools with which to defend himself.

Her knee in the groin was to announce that the next court hearing would be at remote Woolwich, which adjoins Belmarsh prison and has few seats for the public. This will ensure isolation and be as close to a secret trial as it’s possible to get. Did this happen in the home of the Magna Carta? Yes, but who knew?

 

More Important Than Dreyfus

Julian’s case is often compared with Dreyfus; but historically it’s far more important. No one doubts — not his enemies on The New York Times, not the Murdoch press in Australia – that if he is extradited to the United States and the inevitable supermax, journalism will be incarcerated, too.

Who will then dare to expose anything of importance, let alone the high crimes of the West? Who will dare publish ‘Collateral Murder’? Who will dare tell the public that democracy, such as it is, has been subverted by a corporate authoritarianism from which fascism draws its strength.

Once there were spaces, gaps, boltholes, in mainstream journalism in which mavericks, who are the best journalists, could work. These are long closed now. The hope is the samizdat on the internet, where fine disobedient journalism is still practised. The greater hope is that a judge or even judges in Britain’s court of appeal, the High Court, will rediscover justice and set him free. In the meantime, it’s our responsibility to fight in ways we know but which now require more than a modicum of Assange courage.

John Pilger is an Australian-British journalist and filmmaker based in London. Pilger’s Web site is: www.johnpilger.com. In 2017, the British Library announced a John Pilger Archive of all his written and filmed work. The British Film Institute includes his 1979 film, “Year Zero: the Silent Death of Cambodia,” among the 10 most important documentaries of the 20thcentury. Some of his previous contributions to Consortium News can be found here.  

 

 

Ou la « juge » est très laide ou très prudente ou les deux : elle ne laisse traîner aucune photo d’elle sur Internet. Et les caricaturistes ne sont plus ce qu’ils étaient.

 

 

 

 

 

==See Also==

 

Julian Assange’s Extradition Case is a SHOW TRIAL – John Pilger

 

 

 

 

 

 

Il se passe aussi des choses très vives dans plusieurs pays d’Amérique Latine.

Exemple : en Bolivie, Evo Moralès a été massivement réélu au premier tour, ce qui déplaît fort aux Amères Loques. Résultat : un autre Hong Kong.

Le reste à l’avenant.

Voyez Le Grand Soir et Telesur (en espagnol) : ils suivent tout cela de près.

Mais vous pouvez aussi regarder ceci (c’est au Chili… pour l’augmentation du ticket de métro) :

https://fr.sputniknews.com/photos/201910301042317193-manifestations-chili-photo/

 

On avait bien  dit que la bête blessée pouvait être plus dangereuse qu’au temps de sa splendeur. Elle le prouve. Elle fera encore beaucoup de mal avant de crever.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 30 octobre 2019

 

 

 

La roue tourne

 

 

 

 

 

 

 

 

La roue tourne

 

 

Cette fois, ce sont les Anglais qui jouent le rôle de l’évêque Cauchon et qui préparent le bûcher pour l’épine dans pied de leurs maîtres. Chacun son tour.

Cinquante semaines d’incarcération avec tortures à la clé dans une prison « de haute sécurité » pour un non-respect de liberté sous caution ! Ils ont touché combien pour ça ? Ou échappé à quoi ? Chantage entre états ? Complicité entre malfrats ? Les deux mongénéral ?

La harengère qui a eu la peau d’un pape et celle d’un guide de la Jamahiriya aura-t-elle celle d’une des consciences les plus claires du monde ? Puisque les piétailles de partout laissent faire, pourquoi pas ?

 

 

 

 

Merci à Sayed Hasan d’avoir traduit et publié cet article :

 

Torture psychologique et déni des droits fondamentaux : le martyre d’Assange et l’indifférence des médias

 

 

 

 

Sources : https://www.rt.com/news/471016-assange-torture-violations-un, https://www.rt.com/uk/471425-assange-court-hearing-us-extradition, les 16 et 21 octobre 2019

Traduction : lecridespeuples.fr

 

 

[Jamais les anciennes colonies n’ont fait preuve d’autant de servilité que les capitales occidentales face à Washington].

 

Julian Assange, éditeur de WikiLeaks, a été victime de « torture psychologique » et ses droits à une procédure régulière ont été « systématiquement violés » par tous les États impliqués, selon le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer.

Deux experts médicaux ont accompagné Melzer lors de sa visite à Assange dans la prison britannique de Belmarsh, a-t-il déclaré mardi 15 octobre.

« Nous sommes arrivés à la conclusion qu’il avait été soumis à de la torture psychologique pendant une période prolongée. C’est une évaluation purement médicale. »

Le message de Melzer s’est heurté à un mur d’indifférence, seulement une poignée de journalistes ayant assisté à sa conférence de presse au siège des Nations Unies à New York.

 

 

Nils Melzer, Rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, s’adresse à un auditoire presque vide

 

 

Ce n’était pas la première fois que Melzer essayait d’attirer l’attention sur la situation critique d’Assange. Il a écrit un article à ce sujet en juin, mais celui-ci a été ignoré ou rejeté par les principaux médias. Melzer a fini par publier des lettres ouvertes aux gouvernements américain, britannique, équatorien et suédois en juillet.

Lire la suite…

Source : https://lecridespeuples.fr/2019/10/21/torture-psychologique-et-deni-des-droits-fondamentaux-le-martyre-dassange-et-lindifference-des-medias/

 

 

 

 

Une société de surveillance espagnole fait l’objet d’une enquête, depuis que, fin septembre, le journal El Païs a révélé qu’elle avait espionné Julian Assange 24 h par jour, sept jours sur sept, à l’intérieur de l’ambassade d’Équateur, pour le compte de la CIA.

 

Rappel

Et non pas « aurait » mais « a » :

 

Micros cachés, retransmissions en direct : une société espagnole aurait espionné Assange pour la CIA

 

RT France – 28.9.2019

 

 

Ambassade d’Équateur à Londres, où Julian Assange s’est réfugié de 2012 à 2019.

 

 

Visée par une enquête de la justice espagnole, l’entreprise Undercover Global SL aurait espionné Julian Assange pour le compte des États-Unis pendant qu’il était réfugié dans l’ambassade d’Équateur à Londres.

Selon des révélations publiées le 27 septembre par le journal El País, la société espagnole Undercover Global SL – chargée de la protection de l’ambassade d’Équateur à Londres lorsque Julian Assange y était réfugié de 2012 à 2019 – aurait espionné le fondateur de Wikileaks pour le compte des États-Unis.

Comme le rapporte le quotidien madrilène, l’entreprise, qui fait l’objet d’une enquête de la justice espagnole, aurait en effet installé des micros dans les extincteurs de l’ambassade ainsi que dans les toilettes des femmes, où les avocats de Julian Assange se réunissaient régulièrement par crainte d’être espionnés. La société aurait également installé un système permettant à Washington de suivre tous les enregistrements en direct, précise l’AFP.

« David Morales, le gérant de la société, aurait remis à la CIA [des contenus] audio et vidéo [concernant] des réunions qu’Assange aurait eues avec ses avocats et ses collaborateurs », affirme El País, précisant que l’homme d’affaires aurait créé de premiers contacts avec les États-Unis en 2015. « Alors que David Morales était embauché par les services de renseignement équatoriens, il a demandé à plusieurs reprises à ses employés de garder secrète sa relation avec les services de renseignement américains », ajoute le journal espagnol.

Les États-Unis auraient par exemple été informés au mois de décembre 2017 d’une réunion entre Assange et le chef des services secrets équatoriens afin d’organiser son transfert vers un autre pays grâce à un passeport diplomatique.

Réfugié pendant près de sept ans à l’ambassade d’Équateur à Londres, où il a bénéficié de l’asile politique, Julian Assange en a été extrait le 11 avril par la police britannique avec l’aval de Quito. Il a été immédiatement placé en détention puis condamné à une peine de 50 semaines de prison le 1er mai pour violation des conditions de sa liberté provisoire.

Source : https://francais.rt.com/international/66293-micros-caches-retransmissions-direct-societe-espagnole-aurait-espionne-assange-pour-la-cia

 

 

 

 

Où l’on voit M. Fidel Narvàez, diplomate équatorien, dire que la firme espagnole qui était censée surveiller l’ambassade pour la protéger, l’espionnait au contraire pour le compte de la CIA

 

 

De la CIA seulement ?

 

 

 

 

 

L’honneur perdu de la magistrature britannique. Si tant est qu’il lui en restât :

 

Julian pourrait ne pas vivre jusqu’à la fin de la procédure d’extradition

 

Craig Murray – I.C.H. – 22.10.2019

 

 

 

 

J’ai été profondément secoué par les événements d’hier [21 Octobre 2019 – ndt] au tribunal de première instance de Westminster, où chaque décision a été imposée à la cravache – sans se soucier le moins du monde des arguments et des objections  de l’équipe de défense d’Assange – par une magistrate qui n’a même pas vraiment fait semblant de les écouter.

Avant d’en arriver à la flagrante absence d’équité du processus, la première chose que je tiens à évoquer, c’est l’état de Julian. J’ai été incroyablement choqué rien que par le poids que mon ami a perdu, par la vitesse à laquelle sa chevelure s’est dégarnie et par son vieillissement prématuré qui s’accélère visiblement. Il boite aussi, maintenant, d’une manière que je n’ai jamais constatée auparavant.  Depuis son arrestation [le 11 avril dernier, ndt], il a maigri de plus de 15 kg.

Mais son apparence physique n’est pas, de loin, aussi impressionnante que sa détérioration mentale. Quand on lui a demandé de donner son nom et sa date de naissance, il a visiblement, pendant plusieurs secondes, fait de gros efforts pour se les rappeler. J’en viendrai plus tard au contenu important de sa déclaration finale, mais la difficulté qu’il a eue à la faire était évidente ; on a pu voir le mal très réel qu’il s’est donné pour articuler les mots et se concentrer sur ce qu’il avait à dire.

Lire la suite….

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/julian-pourrait-ne-pas-vivre-jusqua-la-fin-du-processus-dextradition/

Source : http://www.informationclearinghouse.info/52433.htm

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

Quoi ?!… « 24 h par jour, sept jours sur sept » ? Alors que Gordon Duff, de Veterans Today, est sûr qu’Assange ne s’est jamais, en réalité, réfugié dans l’ambassade d’Équateur, mais que, de mèche avec le Mossad, il n’y pénétrait (subrepticement) que pour s’y montrer aux fenêtres ou y rencontrer des supporters abusés ?

Quand les Zuniens (et sans doute le Mossad) auront eu sa peau, qu’il sera mort en détention chez les Grands-Bretons ou sous la torture chez les Yankees, Gordon Duff aura tout le temps qu’il voudra pour se demander où, bon sang, il a bien pu merder, en dehors de la fois où il s’est engagé pour combattre dans des guerres de rapine.

 

Voici, pour l’information impartiale de nos lecteurs, un article repris par alterinfo, où Gordon Duff expose sa théorie « Assange bosse pour Israël »

https://www.alterinfo.net/DECOUVERT-WIKILEAKS-BOSSE-POUR-ISRAEL_a52494.html

 

Et d’autres, où Resistance71, aussi en France, se fait l’écho de ces vues sur la question :

https://resistance71.wordpress.com/?s=julian+assange+wikileaks

https://resistance71.wordpress.com/2010/12/05/media-et-propagande-lenigme-wikileaks/

 

« Vos preuves ?! » aurait dit feu Faurisson, dont Entre la plume et l’enclume commémore la mort, il y a juste un  an.

À lire ici : https://plumenclume.org/blog/502-robert-faurisson-le-chercheur-necessaire   

 

 

 

 

Et avec tout ça, on n’a pas parlé du pauvre MANNING, libéré (temporairement) ou pas, dont le sort est évidemment lié à celui d’Assange, !

 

 

 

 

En anglais :

 

That we live under a dictatorship is now unquestionable : The Assange Case

 

We thus clearly have come to live in a totalitarian state: the U.S.-and-allied Deep State. To call this a ‘democracy’ is to insult that magnificent word. Some authentic revolutions have been sparked by tyrannies that aren’t as vile as this one. 

 

Eric Zuesse – TheDuran – 23.10.2019

 

 

 

What else can we call it when a publisher does what the New York Times did when it published the Pentagon Papers and was ruled by the Supreme Court in 1971 (New York Times Co. v. United States) to have been protected by the First Amendment, but the publisher this time has been kept for years in various types of imprisonment without trial, and by now has been so destroyed that, in this, his first court appearance to defend himself, he seems to have been drugged, but for whatever reason “When asked to give his name and date of birth, he struggled visibly over several seconds to recall both.” “It was a real struggle for him to articulate the words and focus his train of thought.” The event occurred on October 21st.

Read more…

Source : https://theduran.com/that-we-live-under-a-dictatorship-is-now-unquestionable-the-assange-case/

 

 

 

 

John Pilger et Ron Paul sur leurs comptes Fesseboucs :

 

John Pilger

✔ @johnpilger

I have never known a judicial hearing like the vicious travesty of justice meted out to Julian #Assange yesterday. Swarming with US officials, their visible instructions holding sway, the court’s nominal “judge” Vanessa Baraitser was a disgrace …https://www.craigmurray.org.uk/archives/2019/10/assange-in-court/ …

 

Ron Paul

✔ @RonPaul

Trump Should Support Wikileaks, As He Did During His Campaign

Watch the whole show here :

https://youtu.be/EkC-s_qjghc 

 

Wikileaks publisher Julian Assange appeared before a UK judge to request more time to prepare his case against the US extradition request. Acting more like a Soviet tribunal, the judge went on to deny his every request. He is not allowed to prepare to fight his extradition. Even though Assange has served his time for “jumping bail,” the British court ruled that he must remain in prison. His shocking mental and physical condition after being held for months in UK’s notorious Belmarsh prison only confirms the UN torture official’s assessment that he is being tortured by the US and UK governments. Why? For publishing the truth. The lesson to others is clear : challenge the global US military empire and you will be destroyed.

Also :

Julian Assange deserves a Medal of Freedom, not a secret indictment

Watch : Ron Paul : Truth Is Treason’ – The Torture Of Julian Assange

 

 

 

 

En anglais aussi et on le regrette bien.

 

Assange holds back tears, as rigged extradition to US looms (Video)

 

Alex ChristoforouTheDuran – 22.10.2019

With Alexander Mercouris

 

 

 

 

The Duran’s Alex Christoforou and Editor-in-Chief Alexander Mercouris discuss WikiLeaks founder Julian Assange’s appearance in a UK court, where he appeared struggled to recall his name and often times looked confused and distraught as to what was happening to him.

Assange faces 18 counts in the United States including conspiring to hack government computers and violating an espionage law.

Source : https://theduran.com/assange-holds-back-tears-as-rigged-extradition-to-us-looms-video/

 

 

 

 

 

Aux antipodes :

 

Reçu de Marie-Ange Patrizio relayant Mouna Alno, traductrice et transcriptrice. Grand merci à toutes deux.

 

Marie-Ange : « Extraits du message adressé par le président al-Assad aux combattants de l’Armée arabe syrienne (ceux que des journalistes ont appelé – ils se font plus rares maintenant – “les sbires d’Assad”) . 

Le président ne lit pas un discours dans son bureau, ne dit pas quelques mots rapides dans une visite éclair. Sur le terrain, au milieu des soldats qui sont sur le front, il fait un bilan stratégique, politique et humain, pour tous ceux qui défendent leur pays : “la victoire de la volonté”. »

 

 

Messages du président Bachar al-Assad en visite surprise sur le front d’Idleb

 

Mouna Alno-Nakhal – Mondialisation.ca – 23.10.2019

 

 

 

 

[Texte intégral de la vidéo] 

 

Merci, à vous tous.

Merci aux officiers, aux soldats, aux techniciens quelles que soient leurs spécialités.

Merci pour les énormes sacrifices consentis et que vous continuez à consentir face à cette guerre féroce dont vous vous êtes montrés à la hauteur. 

Il est vrai que si vous rencontriez n’importe lequel de vos concitoyens, n’importe où, son premier mot serait « Mabrouk » ! [Félicitations doublées de bénédiction, NdT]. Mabrouk pour la victoire, surtout si cette rencontre a lieu ici, à « Al-Habit », région limitrophe de Khan Cheikoun récemment libérée. 

Mais moi, je ne dirai pas mabrouk pour la victoire, car il s’agit d’une série de victoires, étant donné que telle fut la progression de nos Forces armées tout au long de ces neuf années de guerre. En revanche, si nous devons vous féliciter, nous vous féliciterons pour l’essentiel et le fondamental : la « victoire de la volonté », tant il est vrai que sans cette volonté, il n’y aurait pas eu de victoires militaires. C’est cette volonté, la volonté du peuple, qui a remporté cette victoire et les Forces armées l’ont concrétisée de la meilleure façon qui soit. 

Lire la suite…

Source : https://www.mondialisation.ca/messages-du-president-bachar-al-assad-en-visite-surprise-sur-le-front-didleb/5638118

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/messages-du-president-bachae-al-assad-en-visite-surprise/

 

 

 

 

Écoutez aussi :

Dans l’après midi de ce même jour, [M. Poutine et M. Erdogan ont tenu une conférence de presse à Sotchi] à l’issue de leur rencontre programmée depuis quelque temps. L’opération turque en Syrie était au menu des discussions. La déclaration finale lue par M. Lavrov est traduite en français. Que signifie-t-elle exactement ? Des cartes commencent à circuler. Demain il fera jour… 

 

 

 

 

Ah, la carte-mère de la Banque de Russie en Turquie !….

 

 

 

 

 

 

Et puis vers 21H30, heure française, la présidence syrienne publiait le communiqué suivant 

 

Communication téléphonique entre le président Al-Assad et le président Poutine :

 

 

 

 

La communication a porté sur la situation dans le nord syrien, M. Poutine ayant réaffirmé la souveraineté et l’unité territoriale de la Syrie et de son peuple, que tout accord entre la Russie et la Turquie se concentrera sur le combat contre toutes les sortes de terrorisme et sur la dissociation de tout agenda séparatiste en territoire syrien. 

De son côté, le président Al-Assad a affirmé le refus total de toute invasion du territoire syrien, sous n’importe quelle étiquette ou quelque prétexte que ce soit ; que ceux qui ont des projets séparatistes portent la responsabilité de la situation actuelle ; que le retour des Syriens chez eux doit se faire pour mettre fin à toutes les tentatives déjà entreprises par certains pour imposer un changement démographique ; insistant sur le fait que la Syrie continuera à lutter contre le terrorisme et l’occupation du moindre empan de son territoire, par tous les moyens légitimes. 

La source originale de cet article est le site de la Présidence syrienne.

 

 

 

 

Mis en ligne le 24 octobre 2019

 

 

Pour une fois… Spécial Peter HANDKE

 

 

 

 

 

 

« Green lady », photo du Letton Ruslan Merzlyakov

(beau comme la conscience d’un écrivain « pro-serbe »)

 

 

Pour une fois…

Spécial Peter HANDKE

 

 

 

Dédié aux ombres de Slobodan Milosevic et de Jacques Vergès

 

 

L’offensive merdiatique actuellement en cours contre un des plus grands et des plus justifiés Prix Nobel jamais décernés nous oblige, en quelque sorte, à reprendre en l’élargissant le sujet déjà traité – et fort bien – par Rosa Llorens.

En France, le premier coup bas lui a été porté par Le Monde, que Charles de Gaulle, bien avant nous, appelait L’Immonde… Nos lecteurs peuvent, s’ils veulent, y aller voir.

Petit florilège d’autres commentaires chez les mainstream et ailleurs.

 

 

 

 

 

 

Le prix Nobel de littérature Peter Handke ne parlera plus à la presse

 

Le Figaro – 16.10.2019

 

 

 

 

L’écrivain pro-serbe, agacé par les questions des journalistes, refuse désormais de commenter les réactions provoquées par sa distinction.

Par Le Figaro et AFP agence

Publié le 16 octobre 2019 à 15:24, mis à jour le 16 octobre 2019 à 15:24

L’Autrichien Peter Handke dans le jardin de son domicile de Chaville, après avoir reçu le prix Nobel de littérature le 10 octobre 2019. ALAIN JOCARD/AFP

Motus et bouche cousue. Peter Handke ne parlera plus à la presse. Une rencontre prévue mercredi dans sa région natale entre le prix Nobel autrichien de littérature 2019 et des journalistes a été annulée, selon son organisateur. L’écrivain pro-serbe, dont le sacre a fait couler beaucoup d’encre, refuserait désormais de s’exprimer sur les réactions provoquées par sa distinction.

À lire aussi : Peter Handke prix Nobel: Bosnie, Kosovo et Albanie dénoncent le sacre d’un négationniste

Arrivé mardi pour être honoré par les élus locaux en Carinthie (sud), l’auteur âgé de 76 ans qui réside près de Paris n’a pas apprécié que des reporters autrichiens l’interrogent à l’improviste sur l’émotion suscitée par sa distinction en Bosnie, au Kosovo et en Albanie.

«Je n’entends sortir de la bouche de personne quelque chose qui puisse me donner l’impression qu’on a lu quelque chose de moi ou que l’on sait ce que j’ai écrit», a-t-il déploré, affirmant selon la télévision publique ORF détester les journalistes, avant d’interrompre la conversation. «C’est toujours la seule et même question: on me demande de réagir aux réactions. Je suis un écrivain, je viens de Tolstoï, je viens d’Homère, je viens de Cervantes, laissez-moi en paix et ne me posez pas ce genre de questions.»

« Négationniste » admirateur de Milosevic

Selon les médias autrichiens, Peter Handke dit désormais ne plus jamais vouloir répondre aux médias qui selon lui ne s’intéressent nullement à sa littérature, malgré son prix Nobel. Même si les positions publiques de l’écrivain diffèrent fortement de la teneur de ses écrits, Peter Handke est considéré par certains comme un admirateur de Slobodan Milosevic et un «négationniste» des crimes commis durant les guerres dans l’ex-Yougoslavie.

En recevant le prestigieux Grand Prix du livre allemand lundi, l’auteur d’origine bosnienne Sasa Stanisic, qui a fui les conflits à l’âge de quatorze ans et habite aujourd’hui à Hambourg, a rappelé avoir eu «la chance d’échapper à ce que Peter Handke ne décrit pas dans ses textes». «Le fait que je sois autorisé à être présent aujourd’hui devant vous est dû à une réalité que cette personne n’a pas encore appréhendée», a déclaré M. Stanisic.

La rédaction vous conseille

Source : https://www.lefigaro.fr/livres/le-prix-nobel-de-litterature-peter-handke-ne-parlera-plus-a-la-presse-20191016

 

 

 

 

 

« Mon époque, mon ennemie », écrivait Peter Handke dans Mon année de la baie de personne. L’époque a changé et depuis le vent a tourné, semble-t-il. Traîné dans la boue, voué à l’opprobre public pour avoir pris le parti des Serbes de Bosnie et du Kosovo lors de la guerre de l’ex-Yougoslavie, le romancier, diariste, dramaturge et traducteur autrichien, installé en région parisienne, près de la forêt de Meudon, depuis 1990, avait, pensait-on, définitivement été mis au ban des reconnaissances officielles après son plaidoyer lyrique de 2006, prononcé aux funérailles du président Slobodan Milosevic, accusé de génocide et de crimes de guerre. La direction de la Comédie-Française, dans un accès hystérique de politiquement correct, avait alors illico déprogrammé sa pièce Voyage au pays sonore de l’art ou L’art de la question, prévue pour le début 2007.

 

Écrit aussi Le Figaro… pour ses abonnés. Les médias mainstream étant par essence payants, vous devez donc vous abonner pour lire la suite.

 

 

 

 

 

IMPORTANT ! Pour une fois, le Prix Nobel va à quelqu’un qui le mérite vraiment – Le GRAND Peter Handke (Vidéo)

 

Drago Bosnic  – Fort Russ – 17.10.2019

 

 

 

 

 

STOCKHOLMLe Comité du prix Nobel a annoncé l’attribution simultanée de deux Prix Nobel de Littérature. L’un à l’écrivain et poétesse polonaise Olga Tokarczuk, qui reçoit celui de 2018 qu’elle avait manqué l’année dernière, celui de cette année allant à l’auteur dramatique autrichien, le grand Peter Handke.

L’Autrichien s’est aussitôt retrouvé au centre d’une convergence d’attaques sans précédent, mettant en cause le fait que ce soit à lui que le prix ait été attribué.

La raison de ces attaques à l’encontre d’un des plus grands auteurs vivants en même temps qu’un des écrivains les plus prolifiques de l’histoire des temps modernes, est – c’est le moins qu’on puisse dire – discutable.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/important-pour-une-fois-le-prix-nobel-va-a-quelquun-qui-le-merite-vraiment/

Source : https://www.fort-russ.com/2019/10/major-nobel-prize-finally-goes-to-someone-who-actually-deserved-it-the-great-peter-handke-video/

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

Justice pour Handke… et la Serbie

 

Alexekin Rockowia – TheDuran – 18.10.2019

 

 

 

 

« La raison de cette transparence, c’est que les prétendus camps de concentration étaient de très ordinaires camps de détention. »

 

Dans un article publié le 10 octobre dans The Intercept et republié par, entre autres, le plus grand journal suédois Dagens Nyheter, Peter Maass félicitait le Comité Nobel d’avoir « tout simplement donné le Prix de Littérature à un apologiste de génocide ». Il y prétend qu’il  n’y a « pas d’excuse à la décision de donner le prix de cette année à Peter Handke, qui nie qu’un génocide prouvé ait été commis par les Serbes à l’encontre des musulmans de Bosnie », et termine son article en disant à Peter Handke qu’il a « le droit de croire ce qu’il veut croire. Qu’il peut mentir et dissimuler autant qu’il le souhaite. ».

Mais nous, nous allons maintenant jeter un coup d’œil à certains faits, pour démontrer que ces mots s’appliquent bien mieux à Maass lui-même, tout en donnant au lecteur – contrairement à Maass et ses vérités prétendues – la possibilité de les vérifier.

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/justice-pour-handke-et-la-serbie/

Source : https://theduran.com/justice-for-handke-and-serbia/

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

 

Mais l’auteur engagé ne doit pas faire oublier l’auteur tout court. Revenons au Figaro cette fois Littéraire :

 

Prix Nobel de littérature 2019 : Peter Handke l’insaisissable

 

 

L’écrivain autrichien, 76 ans, est le lauréat 2019 de la prestigieuse récompense. Portrait de ce romancier, scénariste, dramaturge, essayiste, toujours là où on ne l’attend pas.

 

Thierry ClermontLe Figaro Littéraire – 28 avril 2011

Mis à jour le 10 octobre 2019

 

 

Dix ans plus tôt, Peter Handke avait été un des rares intellectuels à avoir condamné les bombardements de l’Otan sur la République serbe.

 

 

En 2011, après cinq années de silence, Peter Handke publiait coup sur coup trois ouvrages. À l’occasion de la remise du prix Nobel de littérature à cet écrivain, nous vous proposons le portrait réalisé à l’époque pour Le Figaro Littéraire.

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Source : https://www.lefigaro.fr/livres/2011/04/28/03005-20110428ARTFIG00626-peter-handke-l-insaisissable.php

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 21 octobre 2019