Thermidor

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Thermidor

 

 

Pour le 228e anniversaire d’un événement sinistre entre tous…

 

Parce qu’on les célèbre comme on peut quand on appartient à ce côté-là de la barricade…

 

 

 

 

 

 

Curieuse histoire d’un livre en particulier et de son auteur en général

 

 

 

Steven Saylor

L’énigme de Catilina

10/18 – 1999

446 pages

 

 

Commençons par l’auteur :

M. Steven Saylor est un citoyen U.S., âgé de 66 ans aujourd’hui, qui a fait ses études à l’université du Texas à Austin, où il s’est diplômé en histoire et littérature antique. Depuis 1976, il vit avec son compagnon Richard Solomon.

Journaliste, il a été le rédacteur en chef du San Francisco Sentinel et agent littéraire. Mais il est surtout connu, un peu partout dans le monde et même jusqu’ici, comme auteur de romans. Historiques presque toujours, mais parfois érotiques gays, qu’il signe alors du pseudonyme de Aaron Travis.

Il a commencé par écrire sur l’histoire du Texas, mais étant, depuis l’enfance, fasciné, passionné, subjugué par celle de Rome, c’est avec Les mystères de Rome (Roma Sub Rosa, une suite de 14 romans ) qu’il est surtout, et à juste titre, connu.

Ces polars non policiers mais « detective stories » racontent l’histoire de son héros principal Gordianus (quelquefois Gordien en français) un détective très privé (non affilié aux autorités que, politiquement, il désavoue presque toujours), qui hérite du sobriquet de son prédécesseur et père : « le limier ».

On lui doit aussi deux ouvrages curieux sur la Rome antique :

Les Français qui lisent savent que M. Eugène Sue a raconté, au siècle (avant) dernier, l’histoire du peuple français (donc pas celle des rois ni des empereurs), à travers une famille gauloise, les Lebrenn, qu’il a suivie de génération en génération depuis 57 avant J.-C. jusque sous le Second empire où il se trouvait lui-même.

C’est au début des années 2000 que M. Saylor s’est mis à faire exactement la même chose pour la Rome antique, en racontant l’histoire de deux familles fondatrices – les Potitius et les Pinarius – avant même que l’oligarchie étrusque leur ait inventé Romulus et Rémus pour ancêtres. Il l’a fait en deux gros volumes : ROMA (2007) qui va de la fondation de Rome à l’avènement d’Auguste, et EMPIRE (2010), qui va d’Auguste à Marc-Aurèle. [Tous les deux sont inédits en français.]

Mais ce sont surtout les aventures de Gordien le limier qui nous intéressent aujourd’hui, dont treize sur quatorze ont été traduits et publiés dans notre langue. Mystère de l’édition francophone.

Résumons très sommairement :

Le premier volume de la série – Les 7 merveilles – raconte comment, en 92 avant nous, Gordien père, détective « freelance » sans aucune attache avec le pouvoir, nous l’avons dit, ni avec la police, mais doté d’un sens politique assez aigu, sent venir des turbulences inquiétantes pour ceux qui sont sans hautes protections dans l’URBS, et décide d’éloigner par précaution, son fils de 18 ans.

Gordien fils va donc s’engager dans ce qui ressemble à un Grand Tour à la Shelley/Byron, sous la garde de son « tuteur » Antipater de Sidon, « le poète le plus célèbre du monde » (et accessoirement espion au service de Mithridate, mais cela, les Gordien père et fils ne le savent pas).

Avant de quitter Rome, Antipater simule sa propre mort (on n’est jamais trop prudent) et s’embarque avec son élève sous un faux nom. But officiel du voyage : visiter les villes légendaires de la Grèce et de l’Asie Mineure, assister à des jeux olympiques, visiter le temple d’Artémis à Éphèse, voir Babylone, le colosse de Rhodes, le Phare d’Alexandrie, etc.

C’est à Alexandrie d’ailleurs, où il restera coincé plusieurs années après avoir découvert les véritables activités de son mentor, que Gordien fils, sans savoir encore que son père n’est plus,  achète, sur un coup de foudre, une esclave très belle mais si insupportable que personne n’en veut et que ceux qui l’ont achetée très cher s’en débarrassent presque aussitôt à n’importe quel prix. Chance pour lui ! Mais le maître bientôt sans ressources doit songer à gagner sa vie. Comme papa, dont il met à profit les conseils.

Tous les autres volumes racontent ses aventures de détective privé, de propriétaire d’une esclave et, bientôt, de père d’un, puis de deux fils adoptifs, Eco et Meto, qu’ils élèvent ensemble, jusqu’à ce que la belle Bethesda accouche, des œuvres de son maître, d’une fille appelée Diane, ce qui lui vaudra d’être affranchie et même épousée, et fera d’elle une matrone romaine au sens superlatif du terme, redoutable aux ennemis des siens.

Famille atypique.  Car le premier des fils adoptifs est un enfant abandonné, même par sa mère veuve, et de surcroît sourd-muet. L’autre est un petit esclave, méchamment vendu sans qu’on puisse s’y opposer, qu’il faudra aller arracher aux griffes d’un affreux maître sicilien. Des enfants à la Dickens.

Les deux fils feront preuve de beaucoup de caractère et d’intelligence. La fille s’éprendra d’un esclave et ne voudra rien savoir en dehors de l’épouser, ce qui posera des problèmes car il faudra l’arracher à Pompée, son propriétaire. L’aîné des fils recouvrera l’usage de la parole et succédera à son père. Le plus jeune, fasciné par Catilina, s’enfuira pour le suivre et ne survivra que par miracle à la boucherie finale. Ayant ainsi pris goût au métier des armes, il finira par attacher son sort à César dont il deviendra l’agent très secret et, corollairement, l’amant.

 

 

 

Steven Saylor à la présentation du dernier volume (inédit en français) de Roma Sub Rosa : Le trône de César

 

 

Quel rapport avec Thermidor ?

Patience. Rappelons d’abord qui fut Catilina.

  

 

Lucius Sergius Catilina (Rome –108, Pistoia (ex-Pistoria)–62)

Fut un homme politique romain, connu (Wikipedia dixit) pour deux conjurations visant à renverser la République romaine.

C’est ce que disent aussi, depuis 2084 ans la plupart des historiens homologués. Ceux qui ne le sont pas ont quelquefois des opinions différentes.

 

Comme, par exemple, Mme Annalisa Lo Monaco :

 

 

Cicéron contre Catilina :

Quand l’histoire n’est racontée que par les vainqueurs

 

Annalisa Lo Monaco – Vanilla Magazine – s.d.

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Depuis son enfance, Marcus Tullius Cicero n’a qu’une seule idée en tête, absorbé par la lecture des textes homériques qu’il aime tant : « être toujours le meilleur et exceller sur les autres ».

 

 

Cicéron – Musées du Capitole, Rome

 

 

Pour lui, qui appartient à une famille de petite noblesse équestre, le chemin est rudement ascendant. Il arrive à Rome d’un petit village de la campagne du Latium, Arpinum, et il étudie, étudie beaucoup, d’abord la jurisprudence, afin d’accéder à une carrière juridique, et la philosophie, qui sera l’une de ses grandes passions tout au long de sa vie.

80 avant J.-C., Rome : la situation est difficile, Sylla est dictateur, le parti des Populares est en déroute, les opposants se retrouvent tous sur des listes de proscription, tués ou exilés, le Sénat a le contrôle total de l’État.

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Mais aussi M. Steven Saylor

 

Le livre

Raconte peu ou prou la même chose que Mme Lo Monaco quoique de façon beaucoup plus détaillée et en entrelaçant l’histoire des personnages réels à celle d’une famille de fiction.

Avec une différence notable : c’est que M. Saylor ne croit pas à la version officielle, c’est qu’un jour il s’est dit « et si cette “conjuration de Catilina” était une conjuration de Cicéron contre Catilina ? ».

Qu’il ait fallu attendre vingt et un siècles pour que quelqu’un se pose cette question et tente d’y trouver une réponse honnête – fût-ce dans l’humble cadre d’une detective story – en dit long sur la jobardise et l’ineptie de notre espèce.

C’est donc, on l’aura compris, la Conjuration de Cicéron que raconte L’Énigme de Catilina… qui ne se contente pas, cependant, de remettre dans un autre ordre les pièces du puzzle et de réhabiliter au passage la chèvre expiatoire multiséculaire, mais aussi d’essayer de comprendre (ô Simenon) qui fut en réalité Catilina, qui fut en réalité Cicéron, et pourquoi ils firent les choix qui scellèrent leurs destins. Sans se mêler toutefois de les juger, même s’il est facile de voir de quel côté, dans cette affaire, penche le cœur de l’auteur.

Et pourquoi croyons-nous que Steven Saylor a raison contre tous ? Principalement parce que l’histoire n’en finit jamais de se répéter et s’est, sur ce schéma, déjà répétée un certain nombre de fois.

 

Voilà pourquoi nous l’avons choisie pour célébrer cet anniversaire.

 

 

 

 

N.B. Beaucoup d’autres choses ont été écrites sur Catilina. En français, essentiellement des tragédies, se fondant toutes sur les récits de Cicéron et de Salluste : Voltaire (Rome sauvée), Crébillon Père  (Catilina), Alexandre Dumas Père (Catilina) et Prosper Mérimée (La conjuration de Catilina).

Pas un seul n’a remarqué que, des innombrables procès qui lui avaient été faits, Catilina était toujours – absolument toujours – sorti blanchi, mais que ces procédures avaient eu l’effet, escompté, de freiner considérablement sa carrière politique. Et qu’enfin, lorsque cela n’avait plus suffi, « on » avait employé les grands moyens.

 

 

 

 

Parenthèse :

 

Quand les Chinois auront rétabli dans ce coin d’Europe une Éducation qui ressemble à quelque chose, on verrait assez bien figurer aux sujets du bac :

 

« Comparez la péroraison de Cicéron contre Catilina à celle de Nikita Khrouchtchev au XXe Congrès du PCUS »

 

 

 

 

Nous avions une autre raison de vous parler de ce livre précisément aujourd’hui :

 

Dans une « Note de l’auteur », en fin de volume, Steven Saylor écrit, entre autres choses :

 

Dans La Conjuration de Catilina, de Gaston Brossier (1905), nous apprenons que ses adversaires appelaient Robespierre « le Catilina moderne ».

 

Apparemment, il ne sait pas pourquoi.

Il sait que Catilina admirait les Gracques et qu’il a voulu les imiter. La phrase de Cicéron citée par Mme Lo Monaco prouve que la chose était connue. Et il sait qu’il a, comme les deux fils de Cornélie, été vaincu. Par les mêmes ennemis. Ce qu’il ne sait pas, c’est que Robespierre a, autant que Catilina, admiré les Gracques et voulu les imiter, et qu’il a, à 19 siècles de distance, été vaincu lui aussi. Par les mêmes ennemis.

Il sait sans doute encore moins que Maximilien a dit un jour à sa promise, Éléonore, « Tu es digne d’être la mère des Gracques », phrase qui, charitablement rapportée à Danton, a valu à la jeune femme le sobriquet de Cornélie Copeau.

 

 

Tiberius et Caius Gracchus, œuvre d’Eugène Guillaume, XIXe siècle.

 

 

 

 

Cornelia, mère des Gracques
désignant ses enfants comme ses trésors

Angelica Kauffmann, vers 1785
Virginia Museum of Fine Arts

 

 

Pendant que nous y sommes, nous n’allons pas nous priver de rappeler que c’est pendant sa liaison, à Londres, avec Angelica Kauffmann, que Marat a écrit Les chaînes de l’esclavage.

 

 

 

 

« Nous mourrons tous, mais à des conditions différentes »

 

 

La fin de Catilina

 

selon Steven Saylor

 

(Extraits)

 

 

 

 

    « – Et Catilina, comment est-il mort ?

    – On l’a découvert loin en avant de ses lignes, au plus épais des rangs ennemis, parmi les corps entassés de ses adversaires. Ses vêtements, son armure et sa peau étaient de la même couleur, uniformément rouges de sang. Il portait plus de blessures que l’on n’a pu en compter, mais il respirait encore quand on l’a trouvé. On m’a appelé pour recueillir ses dernières paroles, mais il n’a pas dit un mot ni rouvert les yeux. Au moment d’expirer, son visage a pris une dernière fois cette expression de fierté hautaine et de défi qui lui a valu la haine de tant d’hommes.

    –  Et l’amour de beaucoup d’autres, dis-je doucement.

    –  Oui, reconnut Rufus.

    –  Je connaissais bien cette expression. J’aurais aimé voir son visage…

    –  Mais tu peux toujours, dit Rufus.

  Au moment où j’allais lui demander ce qu’il voulait dire, nous entendîmes soudain un concert de plaintes si déchirant que j’en eus les sangs glacés.

    – C’est comme ça depuis ce matin, dit Rufus. Pas de cris de joie ni de victoire, mais des lamentations. Les soldats sont allés sur le champ de bataille, certains pour récupérer des armes ou des bijoux, d’autres pour revoir le lieu où ils ont durement combattu, comme c’est normal. Ils ont découvert que les cadavres des ennemis étaient ceux de parents et d’amis, de garçons avec qui ils avaient été élevés. Amère victoire, en vérité !

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P.S.

Pour les curieux de leur propre histoire, même partiellement rêvée :

 

« Il n’est pas une réforme religieuse, politique ou sociale, que nos pères n’aient été forcés de conquérir de siècle en siècle, au prix de leur sang, par l’insurrection. »

Eugène Sue, Les mystères du peuple, 1848.

 

 

 

 

EUGÈNE SUE (1804-1857), fils d´un chirurgien de la garde de Napoléon Ier, ses parrains sont Joséphine et Eugène de Beauharnais. Il fait des études secondaires médiocres; ensuite, poussé par son père et toute une lignée familiale de médecins, il entre comme sous-aide chirurgien à l’hôpital de la maison du roi. Mais bientôt il démissionne et son père le force à s’embarquer sur le Breslau, comme sous-aide chirurgien. Il n’a pas encore 28 ans lorsque son grand-père, puis son père, meurent, lui léguant une fortune colossale qu’il dilapidera en sept ans. Il devient socialiste militant et écrit dans des journaux d’extrême-gauche, tout en appelant à la révolte et à l’anarchie… C´est en cette époque qu´il écrit un roman-feuilleton à caractère social : Les Mystères de Paris (1842-1843). Afin de se documenter, il se déguise et visite les bas-fonds de la capitale dans ses recoins les plus sordides. Du socialisme, il évolue vers le fouriérisme et publie Le Juif errant (1844-1845), tableau idyllique d’une société communautaire. Il se présente aux élections et est finalement élu député républicain et socialiste de la Seine. Il vit dans un luxe insolent et signe des contrats d’édition fabuleux. Les Mystères du peuple est vendu par souscription depuis 1849 et envoyé aux lecteurs par la poste pour déjouer la censure. L’ouvrage est mis à l’Index par Rome et son auteur est souvent inquiété par la police. Eugène Sue sera très éprouvé par la saisie des 60.000 exemplaires chez son éditeur. Il meurt le 3 août 1857.

 

 

 

 

Eugène Sue

Les mystères du peuple

Robert Laffont – 2003

Matthieu Letourneux (Éditeur scientifique)

1031 pages

 

Dernière grande oeuvre d’Eugène Sue à avoir été publiée de son vivant,… 

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Mis en ligne le 28 juillet 2022

 

 

Actualité des guerres froides, tièdes, chaudes, civiles, militaires, hybrides, économiques, biologiques, intellectuelles et autres…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actualité des guerres froides, tièdes, chaudes, civiles, militaires, hybrides, économiques, biologiques, intellectuelles et autres…

 

 

 

Dans le désordre, en remerciant d’avance nos lecteurs de leur indulgence.

 

 

 

 

 

 

Est-ce à dire que ce qu’ils voulaient infliger aux Russes est en train de se retourner contre eux… comme en Afghanistan ?

 

 

 

 

 

Un journal du PCC commence à parler ouvertement de défaite américaine

 

Robert Bibeau  – 17.7.2022

 

 

 

 

 

 

Après quatre mois de guerre, le Global Times, organe anglophone du Parti Communiste Chinois analyse non moins froidement les mauvais calculs américains :

 

« Les États-Unis sont-ils confrontés à un puits sans fond d’aide militaire alors que la crise ukrainienne s’éternise ? » demande le journal, qui poursuit:

« La crise entre la Russie et l’Ukraine se poursuit sans qu’une fin soit en vue. Bien que le président américain Joe Biden ait promis de rester aux côtés de l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra », la guerre et la lassitude à l’égard de l’Ukraine ont été constatées aux États-Unis et chez nombre de leurs alliés occidentaux, avec l’émergence de crises énergétiques et alimentaires, la montée en flèche de l’inflation et les dépenses massives pour l’Ukraine.

En réaction, les doutes se multiplient quant à la durée du soutien des États-Unis et de l’Occident à l’Ukraine. Par exemple, le New York Times a cité samedi [9 juillet] des responsables et des analystes américains affirmant qu’il serait difficile pour les États-Unis et leurs alliés de maintenir le même niveau de soutien matériel alors que la fatigue de la guerre augmente des deux côtés de l’Atlantique.

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Source : https://les7duquebec.net/archives/274579

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On sait que l’Iran et l’Argentine sont sur le point de rejoindre les cinq membres actuels, modifiant l’énoncé de BRICS en BRIICS ou en BRIAICS

Mais…

 

 

Trois autres pays sont prêts à rejoindre les BRICS

 

 

RT.com  — 14 juillet 2022

 

 

 

 

 Xi Jinping (Chine), Vladimir Poutine (Russie), Jair Bolsonaro (Brésil), Narendra Modi (Inde) et Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), le groupe des BRICS.

 

 

 

L’Arabie Saoudite, ainsi que la Turquie et l’Égypte, pourraient poser leur candidature l’année prochaine, a déclaré le président du Forum des BRICS aux médias russes.

 

L’Arabie saoudite, la Turquie et l’Égypte envisagent de rejoindre les BRICS, et leurs éventuelles demandes d’adhésion pourraient faire l’objet de discussions et de réponses lors du sommet de l’année prochaine en Afrique du Sud, a déclaré jeudi aux médias russes Purnima Anand, présidente de l’organisation.

« Tous ces pays ont manifesté leur intérêt pour l’adhésion aux [BRICS] et se préparent à déposer une demande d’adhésion. Je pense qu’il s’agit d’une bonne chose, car l’expansion est toujours bien accueillie ; elle renforcera certainement l’influence mondiale des BRICS », a-t-elle déclaré au journal russe Izvestia.

Les nations BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) représentent plus de 40 % de la population mondiale et près d’un quart du PIB mondial. Les objectifs déclarés du bloc comprennent la promotion de la paix, de la sécurité, du développement et de la coopération au niveau mondial, ainsi que la contribution au développement de l’humanité.

Mme Anand a déclaré que la question de l’expansion avait été soulevée lors du sommet des BRICS de cette année, qui s’est tenu fin juin à Pékin.

La présidente du forum des BRICS a déclaré qu’elle espérait que l’adhésion de l’Arabie saoudite, de la Turquie et de l’Égypte ne prendrait pas beaucoup de temps, étant donné qu’ils « sont déjà engagés dans le processus », tout en doutant que les trois pays rejoignent l’alliance en même temps.

« J’espère que ces pays rejoindront les BRICS assez rapidement, car tous les représentants des membres principaux sont intéressés par l’expansion. Cela viendra donc très bientôt », a ajouté M. Anand.

L’annonce de l’intention des trois pays de rejoindre les BRICS intervient après que l’Iran et l’Argentine ont officiellement demandé leur adhésion fin juin. Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a qualifié le bloc de « mécanisme très créatif présentant de larges aspects ».

 

Source: .RT.com  (14 juillet 2022)

 

 

 

 

Shinzo Abe : Un visionnaire controversé

 

 

M. K. BhadrakumarInvestig’action – 11.7.2022

 

 

 

 

 

 

Les circonstances tragiques de la mort de Shinzo Abe ne doivent pas transformer les nécrologies en éloges funèbres, explique M.K. Bhadrakumar. Il rappelle en effet que l’ancien Premier ministre japonais avait modifié la Constitution sans consultation populaire pour rompre avec la tradition pacifiste qui prévalait depuis la Seconde Guerre mondiale. Abe était également un fervent partisan de l’expansion de l’OTAN en Asie. Le tout dans un contexte de tensions croissantes avec la Chine. Ce qui ne l’empêchait pas de jouer sur plusieurs tableaux…  (IGA)

 

Lorsque des hommes politiques meurent, surtout s’il s’agit d’une mort prématurée dans des circonstances tragiques, les nécrologies ont tendance à en faire trop. Le sens des perspectives se perd lorsque les nécrologies deviennent des éloges funèbres. Mais on ne peut pas falsifier l’Histoire. Et en dernière analyse, ce sont bien les forces de l’Histoire qui écrivent le cours de la politique plutôt que les individus. C’est un fait, le Japon a un passé macabre, un passé impérial sanglant et brutal.

Presque tous les voisins du Japon ont payé le prix fort pour ses ambitions hégémonistes et sa soif de conquêtes territoriales. Le grand-père de Shinzo Abe, qui a fondé le parti au pouvoir au Japon, était lui-même un criminel de guerre.

À l’encontre des peuples conquis, notamment les peuples coréen et chinois, le Japon a commis des crimes innommables, même selon les normes du colonialisme. Par conséquent, lorsque l’héritage d’Abe sera évalué de manière impartiale – ça finira par arriver un jour – ce qui pourrait bien ressortir comme sa contribution la plus remarquable, c’est qu’il a sommairement retourné le Japon « pacifiste » et l’a ramené malgré lui à son passé « militariste ». Cela ne fait aucun doute.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/shinzo-abe-un-visionnaire-controverse/

 

D’autres sources font état d’un possible rapprochement – récent – de Shinzo Abe avec la Chine. Nous n’en savons pas assez pour même émettre une opinion, mais si la chose était vraie, cela pourrait changer considérablement le mobile du crime. L.G.O.

 

 

 

 

Guerres aux sacrosaints fœtus devenus enfants.

 

 

 

Guerre sino-japonaise ou sino-chinoise.

Si une seule chose est sûre, c’est que rien n’a changé, depuis ces photos, dans le comportement des humains.

 

 

 

Guerre en Ukraine : Recours aux enfants soldats d’Azov.

 

 

Kader TahriMondialisation.ca – 14.7.2022

     

 

 

 

 

 

Ce qui hypocrite, c’est que tout ce qui ne serait pas toléré au reste du monde puisque contraire aux valeurs Occidentales (Droits de l’Homme, Démocratie etc), est toujours accepter lorsque ceci est Ukrainien, dès lors que c’est contre la Russie. Les GAFAM veulent faire du reste du Monde un acteur et une victime du conflit et pourtant en Afrique, en Amérique Latine, en Asie et dans le monde Arabe, ni les médias ni les réseaux ne partagent cet enthousiasme. Car cette guerre a été soutenue et créée par des losers dirigés par une vieille Europe moisie et les médias occidentaux nous servent une soupe larmoyante, bouleversante   sans nous informer sur les tenants, les aboutissants, les causes, les implications et intrications de cette guerre.

 

Lord William Harry Ponsonby, homme politique, écrivain Britannique, est souvent cité comme l’auteur des principes élémentaires de la propagande de guerre qui consistent à dire et à répéter :

 

1 Nous ne voulons pas la guerre;

2 Le camp adverse est seul responsable de la guerre;

3 – L’ennemi a les trait du diable ou du « méchant de service »;

4– C’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers;

5– L’ennemi provoque intentionnellement des atrocités ; nous ne pouvons commettre que des « bavures » involontaires;

6– L’ennemi use d’armes illégales ;

7– Les pertes de l’ennemi sont importantes, les nôtres sont faibles;

8– Les artistes et les intellectuels sont acquis à notre cause ;

9– Notre cause a un caractère sacré ;

10 – Ceux qui mettent en doute la propagande sont des traîtres.

 

C’est beau la démocratie occidentale en  action !

Il faut aussi rappeler que ce genre de guide de la propagande de guerre semble être un monopole israélien du champ lexical de colonisation, qui permet à Israël de massacrer des Palestiniens par milliers en invoquant une prétendue légitime défense, alors que tout acte de légitime défense littérale des résistants Palestiniens est condamné comme du terrorisme, s’est révélé terriblement enrichissant non seulement en facilitant les objectifs politiques et territoriaux d’Israël, mais aussi en créant des opportunités internationales permettant à des individus israéliens et à des entités militaires de capitaliser sur l’expertise d’Israël en matière de juiverie, d’apartheid et de répression.

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Source : Guerre en Ukraine : Recours aux enfants soldats d’Azov. | Mondialisation – Centre de Recherche sur la Mondialisation

 

 

 

 

 

 

Remous zuniens

 

 

Au sein du parti Républicain, une guerre interne se prépare autour de l’hyperinterventionnisme

 

 

Soixante-huit Républicains du Congrès ont voté contre la dernière tranche de financement de l’Ukraine. Bien sûr, c’était en partie un jeu anti-Biden, mais tout ceci va bien au-delà.

 

 

Jordan Michael Smith –– New Republic – 15 .7.2022

 

Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

 

 

 

Rand Paul du Kentucky fait partie des 11 sénateurs Républicains qui ont voté contre un paquet d’aide à l’Ukraine le mois dernier.  AL DRAGO/AFP/GETTY IMAGES

 

 

 

Dan Caldwell était impatient d’aller en Irak. Fantassin dans le corps des Marines, enrôlé en 2005, il voulait vivre les mêmes expériences que ses prédécesseurs. Au moment où il a été déployé avec le 2e Bataillon, 1er Marines, des centaines de milliers de membres des services américains étaient déjà allés en Irak.

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Source : Au sein du parti Républicain, une guerre interne se prépare autour de l’hyperinterventionnisme (les-crises.fr)

 

 

 

 

Pas une guerre ? Voire.

 

 

Tucker Carlson Just Gave a Political Speech in Iowa, Like He’s Running for President

 

 

Andrew Anglin – The UNZ Review –  18.7.2022

 

 

 

 

 

 

 Part 1.  Video Link   https://www.bitchute.com/embed/zfVyL0SQUUrp/

 Part 2. Video Link   https://www.bitchute.com/embed/yJDTbqGMc9Ji/

 

I’m going to be Frank with you, Jim: I haven’t watched this speech yet. Of course I’m going to. I had a busy, wacky weekend. But this is pretty important stuff, so I want to get the news out there while it’s hot, and comment on it later: on Friday, Tucker Carlson went to Des Moines, Iowa and gave a speech that was possibly akin to a campaign speech.

Somehow, this entire happening slipped my grasp. I heard him say that he’d be involved in a speaking engagement, and just assumed it was like any of his previous speaking engagements, which he does once or twice a week at various political conventions. But then I thought “wait, did you say Iowa?”

Because more than half of our readers are non-American, and half the Americans are 12 years old, I should explain: Iowa is where the first primary of the presidential season is held (it’s not actually a primary, but a caucus, which is not the same thing as a primary, but plays the same role of selecting a nominee for each party). This happens in January or a presidential election year.

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Source : Tucker Carlson Just Gave a Political Speech in Iowa, Like He’s Running for President, by Andrew Anglin – The Unz Review

 

 

 

 

Modeste tentative de transcription (hélas, pour le sous-titrage des vidéos, on n’est pas cap) :

 

 

Tucker Carlson vient de prononcer un discours politique dans l’Iowa,  comme s’il se présentait à la présidence.

 

 

Andrew Anglin – The Unz Review – 18.7.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Video Link : https://www.bitchute.com/embed/zfVyL0SQUUrp/

Video Link : https://www.bitchute.com/embed/yJDTbqGMc9Ji/

 

 

Je vais être franc avec vous, Jim : je n’ai pas encore regardé ce discours. Bien sûr que je vais le faire. J’ai eu un week-end chargé et délirant. Mais c’est un sujet assez important, alors je veux diffuser la nouvelle pendant qu’elle est chaude, et la commenter plus tard : vendredi, Tucker Carlson s’est rendu à Des Moines, dans l’Iowa, et a prononcé un discours qui s’apparentait peut-être à un discours de campagne.

D’une manière ou d’une autre, cet événement m’a échappé. Je l’ai entendu dire qu’il était impliqué dans un discours, et j’ai supposé que c’était comme n’importe lequel de ses discours précédents, qu’il fait une ou deux fois par semaine à diverses conventions politiques. Mais ensuite, je me suis dit : « Hé, attendez…vous avez dit Iowa ? ».

Parce que plus de la moitié de nos lecteurs ne sont pas américains et que la moitié des Américains ont 12 ans, je dois expliquer : l’Iowa est le lieu où se déroule la première primaire de la saison présidentielle (ce n’est pas vraiment une primaire, mais un caucus, qui n’est pas la même chose qu’une primaire, mais qui joue le même rôle de sélection d’un candidat pour chaque parti). Cela se passe en janvier ou une année d’élection présidentielle.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/tucker-carlson-vient-de-prononcer-un-discours-politique-dans-liowa-comme-sil-se-presentait-a-la-presidence/

 

 

 

 

 

 

Un qui n’a pas l’intention de se laisser oublier :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Remous hexagonaux

 

 

On aimait bien, sans trop la connaître, Tatiana Ventôse et on aime beaucoup Do. Les voilà ensemble. C. à d. l’un s’opposant à l’autre.

Quand les Français en auront fini de se jeter la bouche ouverte sur l’appât – « la Le Pen » – qu’« on » leur tend depuis des lustres, on pourra peut-être commencer à avancer.

 

 

 

Tatiana Ventôse manque de dialectique

 

http://mai68.org/spip2/spip.php?article12187

 

 

 

 

Cliquer sur ce lien pour voir la vidéo :

http://mai68.org/spip2/IMG/webm/FRANCE-VOLCAN_17juillet2022_Fildactu.webm

 

 

 

Salut à toutes et à tous,

Tatiana Ventôse manque de dialectique, elle explique toute l’histoire sans aucunement tenir compte de la lutte des classes. Il faut bien comprendre qu’après un mai 68 il a fallu casser, faire disparaître la classe ouvrière française pour que le pouvoir puisse se maintenir. Et cela a été fait VOLONTAIREMENT, a été décidé par quelques têtes.

Tatiana voit donc l’histoire d’une façon trop mécaniste. Elle croit un peu trop que les choses se font toutes seules sans que personne ne prenne vraiment de décisions.

Parmi les décisions, elle oublie donc une chose essentielle : la loi Rothschild de 1973 :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1245

 

Tatiana Ventôse ne sait pas non plus que le chômage de masse a lui aussi été décidé en haut lieu dans le but de ralentir la lutte de classe. Cela avait été prouvé en son temps par une émission de Là-Bas si j’y suis.

La mondialisation aussi, Tatiana la voit d’une façon mécaniste. Pour la voir de façon dialectique, il faut la voir comme une lutte. Il ne s’agit pas directement de lutte des classes, mais de lutte entre diverses classes dominantes, ou directions, de divers pays.

Les USA impulsent la mondialisation parce qu’ils se voient en vainqueurs de celle-ci. La mondialisation, c’est la mondialisation de l’impérialisme américain. On n’a pas entendu parler de Nouvel Ordre Mondial avant la chute de l’URSS :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article1213

 

Pourtant à écouter Tatiana, on a l’impression que la mondialisation se serait réalisée mécaniquement même sans l’effondrement de l’URSS. Justement, la guerre d’Ukraine met un frein total à la mondialisation, c’est-à-dire à l’impérialisme américain.

Tatiana oublie aussi dans son analyse la robotisation qui amène le bancocentralisme :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article9492

 

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2

 

Notez bien aussi que Tatiana a l’air de penser que ce sont les Gilets Jaunes et leurs partisans qui ont donné à la Le Pen 89 députés. C’est évidemment faux. Ce qui fait qu’elle a eu autant de députés élus, c’est que Macron a dit que dorénavant, le Front Républicain n’est plus contre l’extrême droite, mais contre la gauche :

http://mai68.org/spip2/spip.php?article12186

 

 

 

 

 

 

Un bon exemple de Français se jetant la bouche ouverte sur l’appât, etc.

 

 

Table ronde : La Russie sans oeillères

 

  

Aymeric Monville, Jean-Pierre Page, Maxime Vivas

1:55 :45

 

 

 

[NB : Ne vous énervez pas :  y’a de la musique – même pas russe – jusqu’à 8’30…….]

 

 

 

NB.2 : On ne sait pas où ils sont allés chercher leurs 22 millions de victimes soviétiques. En général, ça va de 25 à « 30 millions en réalité » (Straight Bat). Pas qu’on soit à quelques millions près. Comme disait Staline… (si vous ne savez pas ce qu’il disait, tant pis pour vous d’être aussi incurieux).

 

 

 

 

 

 

D’après Robespierre, la seule révolution valable  et durable n’adviendra que quand tous les êtres humains seront individuellement adultes (n’en déplaise à André Wurmser et à Henri Guillemin). Pourquoi ne pas essayer ?

 

 

 

 

 

 

Last mais pas du tout least !

 

 

Accélération de l’Histoire et défaite de l’Occident

 

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 20.7.2022

 

 

 

 

Carte du monde au 20 juillet 2022

 

 

 

L’intervention russe en Ukraine du 24 février a constitué une grande surprise en Occident. Y compris chez ceux qui, comme l’auteur de ces lignes, considéraient que la responsabilité de l’OTAN et de l’Union européenne était lourdement engagée. Cette surprise est finalement le symptôme de ce sentiment de supériorité occidentale si présent dans les têtes, y compris chez ceux qui tentent de ne pas trop s’éloigner du réel et assistent, consternés, au basculement des élites dirigeantes dans un délire inepte. À base de refus d’évidences, de décisions absurdes, de propagande imbécile, de racisme sommaire, de pulsions suicidaires, et pour tout dire d’aveuglement assez terrifiant.

Nous avions dit dans ces colonnes qu’il était possible que l’intervention militaire du 24 février 2022 enclenche un processus pouvant mettre fin à la domination multiséculaire de l’Occident sur le monde. Les événements qui se déroulent depuis quatre mois semblent confirmer cette hypothèse, et en tout cas c’est manifestement la voie que la Russie et les pays « du Sud » ont décidé d’emprunter.

 

L’Histoire change par bonds, et c’est irréversible

L’aspect militaire de la guerre en Ukraine, sans être secondaire, apparaît comme un élément parmi d’autres de cette soudaine accélération de l’Histoire.  […]

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/19912-2/

 

 

 

 

 

 

Grain de sel de fin des G.O.

Un des lecteurs de Me de Castelnau (Emmanuel Bidanda) écrit : « L’enjeu est pourtant de savoir si nous, Européens, aurons encore une place dans l’histoire qui s’écrit. »

Eh bien, on peut avoir quelques idées là-dessus. Les êtres humains n’étant pas des robots (même les Européens, en essayant très fort, n’y sont pas encore parvenus), l’Histoire peut prendre ou s’écrire simultanément sous plusieurs sortes de formes.

Nous soupçonnons, pour notre part, que dans la trame du tissu, il y a des fils et des couleurs qui ne se voient pas encore. Ces fils et ces couleurs qui tissent, sous nos yeux, une Renaissance future.

À côté des acteurs directs de l’histoire géopolitique, il y a ceux de l’histoire des idées et des sentiments, voire des sensations.

Quelques bornes d’histoire terrestre [ou hérauts annonciateurs ?], à cheval sur les XXe et XXIe siècles nous paraissent avoir pour noms (pour ne citer, en ordre alphabétique, que ceux qui viennent d’abord à l’esprit) :

                

Andrea Camilleri

Luciano Canfora

Charlie Chaplin

Maurizio de Giovanni

Umberto Eco

Sergueï Eisenstein

Federico Fellini

Emma Goldman

Günther Grass

Robert Graves

James Joyce

Georg Lukács

Rita Monaldi et Francesco Sorti

         Nanni Moretti

Viktor Pelevin

Pablo Picasso

John Cowper Powys,

Eric von Stroheim

Georges Simenon

Lina Wertmüller

 

… et sans doute bien d’autres que nous oublions ou ne connaissons pas, mais qui nous forcent quand même à remarquer que, depuis trois millénaires, à travers toutes les (pires) convulsions historiques, les Italiens n’ont, pour leur part, jamais cessé un seul jour de produire des œuvres d’art. Sous toutes les formes possibles et y compris au bout des émigrations forcées (comme en témoignent Ed MacBain, Franco Fagioli et d’autres).

Un continent qui produit ces sortes de manifestations d’existence n’est pas un continent réductible aux aléas de la géopolitique.  C’est un continent qui aborde une autre phase de son histoire encore peu perceptible aux esprits pressés.

Et si on s’amusait à compter les empires qu’il a enjambés ?

À propos du Déclin de l’Occident, de Spengler, John Cowper Powys a écrit (nous citons de mémoire) qu’un jour, nous, Européens, devenus des fellahs à l’instar de ceux d’Égypte après les pharaons, serions très contents de planter un par un nos grains de riz ou de blé dans la boue et, patiemment accroupis, de les regarder pousser.

Pourquoi pas ?

Non, ce n’est pas le même Occident que celui des conquérants.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 20 juillet 2022

 

 

Breaking Niouzes

 

 

 

 

 

 

 

 

Sans rapport apparent : Dans la Caspienne, l’Iran barre la route à l’OTAN

 

 

 

Breaking Niouzes

 

 

 

 

Imran Khan réécrit l’histoire politique du Pakistan

 

 

Contre toute attente et face à de puissants rivaux, la victoire de l’ancien Premier ministre Khan aux élections du Pendjab est une victoire pour la démocratie et pour la souveraineté du Pakistan.

 

 

MK BhadrakumarThe Cradle – 18.7.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

Le président pakistanais déchu, Imran Khan, l’emporte largement sur ses adversaires dans leur propre fief du Punjab.

Credit photo : The Cradle

 

 

 

C’est toujours une proposition peu recommandable, que ce soit en Inde ou au Pakistan, qu’un pouvoir politique usurpé par des opérateurs clandestins organisant des défections au sein d’un parti au pouvoir et qu’un gouvernement établi renversé en dépit du mandat qu’il a reçu par les urnes.

 

En Inde – du moins jusqu’à présent – de telles manigances menant à un changement de régime au niveau fédéral ou étatique n’ont pas encore été organisées par des puissances étrangères – sauf, peut-être, lors de l’éviction du premier gouvernement communiste dans l’État méridional du Kerala, en 1959.

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Source :

Source : Imran Khan rewrites Pakistan’s political history (thecradle.co)

 

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« Je veux de la poudre et des balles. »

Victor Hugo, L’enfant grec

 

 

Appel de Paris pour Julian Assange

 

 

 

 

 

 

 

L’article paru dans Le Grand Soir est si faible et maladroit que nous ne pouvons décemment pas le citer ici. C’est insultant pour Assange, insultant pour l’intelligence et insultant pour la dignité de quiconque. Depuis le temps, qui peut encore ignorer la situation de Julian Assange ?

 

[…]

« Depuis des années, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) avec ses 190 affiliées représentant quelques 600 000 adhérents des médias dans 150 pays et les syndicats nationaux ont plaidé sa cause sans relâche.

Depuis des années, des collectifs, des organisations, des médias, des personnalités alertent sur la persécution dont est victime Julian Assange et demandent sa libération. »

[…]

 

S’il faut compter sur la presse, sur des pétitions et sur des « demandes », il sera extradé et achevé. Personne n’en doute.

On peut donc se demander à quoi rime cet Xième coup d’épée dans une eau qui, à l’évidence, n’a jamais cessé de s’en contrefoutre. À quoi bon toutes ces simagrées ?

La grand malchance de Julian, c’est de n’être ni Tchétchène ni Pakistanais.

Abrégeons.

À la suite d’un rassemblement, le 3 juillet dernier, place de la République, pour  le 51e anniversaire d’un prisonnier incarcéré sans droit depuis qu’il en a eu 40 (opération, donc, fondamentalement terroriste), des groupes dont la liste est communiquée par Le Grand Soir, se sont cotisés pour mettre un timbre sur une XXXième supplique envoyée à qui de (non) droit.

 

Cette initiative a six parrains et marraines :

 

Mme Mairead Corrigan Maguire, prix Nobel de la paix ;

M. Thorbjørn Jagland, ancien secrétaire général du Conseil de l’Europe ;

M. Luiz Inácio Lula da Silva, ancien président de la République du Brésil (2003-2010) ;

Mme Dominique Pradalié, présidente de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ;

M. Noam Chomsky, professeur émérite de linguistique ;

M. Jeremy Corbyn, député britannique.

 

Que du beau monde. On va bien voir quel poids ils ont.

 

 

L’appel en entier et la liste de ceux qui le signent se trouvent ici :

 

Appel de Paris pour Julian Assange (legrandsoir.info)

 

 

Cela dit…

 

Il faut arrêter de faire semblant de ne pas savoir à qui on a affaire !

 

 

Sous peine de n’être qu’une bande de couards faux-culs irrémédiables.

L.G.O.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 18 juillet 2022

 

 

La NUPES comme blanchisseuse des trahisons socialistes

 

 

 

 

 

 

 

 

Épave dans le cimetière de bateaux de Camaret-sur-mer.

 

 

 

 

Il nous a semblé qu’il n’y avait pas de moyen plus digne de célébrer ce 14 juillet 2022 qu’en donnant la parole à quelqu’un qui sait de quoi il parle et qui ne manque pas du courage qu’il faut pour le faire.

 

 

 

La NUPES comme blanchisseuse des trahisons socialistes

 

 

Régis de Castelnau – Vu du droit –  14 juillet 2022

 

 

 

 

 

 

Boris Vallaud un des dirigeants du Parti socialiste s’est imprudemment avisé de donner des leçons d’histoire.

Pour lui, les députés RN régulièrement élus sont les « héritiers » des collabos qui rasaient les murs en 1946. Je ne sais pas si ces députés sont les héritiers des fondateurs du FN où il y avait effectivement des collabos notoires (coucou François Brigneau) mais aussi des résistants, voire un Compagnon de la Libération (coucou Michel de Camaret).

Mais admettons cette mise en avant de « l’héritage ».

Dans ce cas, Vallaud le socialo aurait été bien avisé de se taire. Parce qu’on peut rappeler que ceux, dont il est en bon socialiste l’héritier, c’est-à-dire les parlementaires socialistes, ont massivement voté les pleins pouvoirs à Pétain et l’assassinat de la république le 10 juillet 1940. Et furent pour cela frappés d’INDIGNITÉ NATIONALE. Qui si l’on suit les raisonnements de Vallaud en matière de dévolution successorale, reste donc attaché à son propre mandat.

On ajoutera qu’il est lui-même non seulement l’héritier mais le successeur sur les bancs de l’Assemblée de François Mitterrand le meilleur ami de René Bousquet.

C’est maintenant Olivier Faure autre dirigeant du PS qui se lance dans une surenchère anticapitaliste que n’aurait pas reniée Lénine en son temps. Alors que, dans l’histoire de ce parti, on sait très bien ce que valent ces proclamations qui ont TOUJOURS précédé les trahisons.

Le problème c’est qu’aujourd’hui, un ancien dirigeant de ce même PS, ministre rocardien et Maastrichien patenté, a créé un cartel politique au service de la petite bourgeoisie déclassée. Et cette fameuse NUPES se révèle être une blanchisseuse pour verts néolibéraux néoconservateurs, mais aussi surtout pour le Parti socialiste. Lui permettant ainsi de faire jouer l’amnésie qui l’a toujours servi. Et de recommencer à donner des leçons de comment qu’il est pas trop de gauche. Heureusement, tout le monde n’est pas atteint de la maladie d’Alzheimer. On peut se rappeler les grands discours de Chevènement dans les années 70 et être ainsi écœuré de la façon dont il s’est rallié au macronisme le plus corrompu. Sans oublier bien sûr que Macron a été installé à la tête de l’État par François Hollande et le Parti socialiste.

Alors ne nous aveuglons pas, et ne laissons pas cette NUPES permettre au PS de faire oublier toutes ses trahisons.

J’ai publié en 2021 dans Le front Populaire, un rappel de ce que fut l’histoire de cette roue de secours du capital.

J’en propose à nouveau la lecture pour que l’imposture du qualificatif de « gauche » que lui permet de revendiquer la NUPES ne puisse surtout pas prospérer.

 

 

 

Le Parti socialiste a-t-il jamais été de gauche ?

 

 

EPSON MFP image

 

 

 

La question du clivage politique entre la droite et gauche est une auberge espagnole où chacun vient avec ses objectifs, ses préjugés, et ses arrière-pensées. Le concept recouvre des réalités complètement différentes en fonction du lieu où il est énoncé. Le positionnement, surtout de gauche d’ailleurs, sera revendiqué positivement par nombre d’organisations, et négativement par leurs adversaires. Et même si l’on peut penser avec le politologue Jérôme Sainte-Marie qu’il n’est désormais plus opératoire, force est de constater qu’il a la vie dure. Si Emmanuel Macron ou Marine Le Pen prétendent se situer en dehors de cette opposition, au sein même du parti du président on s’organise en tendances la reprenant. Jusqu’à Éric Zemmour qui fonde son succès incontestable succès dans les sondages en se revendiquant porteur de la ligne politique « d’union des droites » qui fit le succès de Nicolas Sarkozy en 2007.

 Il ne sera pas question ici d’une approche scientifique ou objective, mais plutôt d’analyser comment le Parti socialiste a utilisé le concept de « parti de gauche » depuis maintenant un siècle. En tentant d’identifier un certain nombre de constantes et notamment les contradictions systématiques entre le discours revendiquant une appartenance à la partie gauche du spectre politique, pour systématiquement lui tourner le dos une fois parvenu au pouvoir politique.

 

 

Congrès de Tours : les raisons d’une scission

Le parti socialiste dont il sera question est celui né de la scission du congrès de Tours en décembre 1920, qui gardera le nom de SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière) jusqu’en 1972 où il prendra le nom de « Parti socialiste » au congrès d’Épinay.

La SFIO sera créée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès par la fusion de cinq partis du mouvement ouvrier. Ce sera surtout un parti d’élus qui choisira le 2 août 1914 au lendemain de l’assassinat de Jaurès, la voie de « l’Union sacrée » en rentrant au gouvernement et en votant les crédits de guerre. Très minoritaire au départ, l’opposition à cette stratégie ne cessera de grandir durant le conflit, de 20 majoritaire après l’armistice. C’est dans ces conditions que va se dérouler en décembre 1920 le fameux congrès de Tours qui va voir une majorité écrasante se prononcer pour l’adhésion à la troisième internationale créée par les bolcheviques après la révolution d’Octobre. On présente toujours ce congrès comme une adhésion au modèle bolchevique pour le passage socialisme, ce n’est pas la réalité. C’est bien l’affrontement entre deux lignes politiques nationales qui s’y est déroulé, les tenants de la IIIe internationale voulaient d’abord et avant tout prendre le pouvoir sur l’organisation au détriment de ceux qui étaient considérés comme complices de la catastrophe avec la stratégie « d’Union sacrée ». De façon significative, le parti ne deviendra « communiste » qu’en 1924 et les dirigeants à l’origine de l’adhésion finirent par être tous épurés pendant les années 20 qui vient la mise en œuvre de la « bolchevisation » menée en parallèle de la mainmise de Staline sur le parti soviétique et l’internationale communiste. Léon Blum fut le minoritaire qui acta la scission et la création du nouveau parti socialiste. Qui termina son admirable discours par les phrases suivantes : « Nous sommes convaincus, jusqu’au fond de nous-mêmes, que, pendant que vous irez courir l’aventure, il faut que quelqu’un reste garder la vieille maison. Nous sommes convaincus qu’en ce moment, il y a une question plus pressante que de savoir si le socialisme sera uni ou ne le sera pas. C’est la question de savoir si le socialisme sera, ou s’il ne sera pas. » Cent ans plus tard, le parti socialiste ayant rejoint le parti communiste dans l’effondrement, force est de constater le double échec. D’aucuns diront qu’il trouve sa source dans le fait que le PCF était « plus à l’est qu’à gauche », et que le PS quant à lui a toujours évité d’être réellement de gauche.

 

 

Prendre le pouvoir ou l’exercer ?

La SFIO conservera essentiellement le tissu d’élus locaux et deviendra un parti de notables essentiellement tourné vers le parlementarisme qui s’impliquera dans presque toutes les combinaisons politiques des IIIe et IVe Républiques. Ce fut le cas avec le cartel des gauches de 1924 et un soutien sans participation ministérielle à une expérience qui tourna rapidement court avec une première capitulation « devant le mur de l’argent » et le rappel de Raymond Poincaré. Revenus dans l’opposition, les socialistes vont prendre la première fois la direction du gouvernement avec la victoire du Front Populaire aux élections de 1936. Léon Blum avait clairement indiqué que si le Front populaire l’emportait, seul le programme électoral de celui-ci serait appliqué. Il sera nommé Président du conseil au début de juin alors même que la France connaît depuis près d’un mois un mouvement social d’une ampleur considérable. La plupart des lois qui seront adoptées dans les semaines suivantes ne seront pas la mise en œuvre du programme mais la traduction législative de ce qui aura été obtenu par les grèves. Profitant de cette dynamique, quelques réformes furent adoptées dans les domaines économiques, de l’éducation, du sport et des loisirs. Le Front populaire fut confronté dès le mois de juillet 36 à la révolte militaire contre le gouvernement républicain en Espagne. Dans le but de conserver les radicaux dans sa coalition et de ménager la Grande-Bretagne, Léon Blum refusera d’apporter le soutien de la France au gouvernement espagnol légal. Dès février 37 il instaurera une « pause » dans les réformes, abandonnant les plus importantes. Le 21 juin suivant, un vote négatif du Sénat, et alors qu’aucune règle constitutionnelle le lui imposait, Léon Blum présentera la démission de son gouvernement, laissant le radical Chautemps lui succéder. L’échec rapide du front populaire a obéi à un schéma expérimenté pour la première fois avec le premier cartel des gauches, qui est le fruit du raisonnement de Léon Blum selon lequel, si le Parti socialiste était destiné à « prendre » le pouvoir pour instaurer le socialisme, il ne pouvait le faire que si le rapport de force le lui permettait. Sinon il devait se contenter de « l’exercer », en tentant si possible de faire adopter des réformes. Et c’est ainsi qu’il s’engagera jusqu’en 1983 dans une dialectique de la capitulation et de la trahison dont l’effondrement politique du Front populaire est l’illustration. En moins d’un an, celui-ci était consommé, le problème étant qu’il fut suivi d’une série de trahisons qui trouveront leur aboutissement d’abord avec le soutien affirmé aux accords de Munich, puis la participation approuvée par Léon Blum de ministres socialistes au gouvernement de capitulation formée par Pétain le 16 juin 40. Enfin avec l’abolition de la république et les pleins pouvoirs au même Pétain voté par la majorité du groupe socialiste à Vichy 10 juillet suivant.

 

 

Après la Libération, le choix de l’atlantisme et le refus de la décolonisation

Le parti socialiste paya son tribut à la Résistance et joua son rôle dans la Libération du pays, ce qui lui permit de surmonter la catastrophe de 1940. Aux élections de la première constituante de 1945, le PCF doublant son poids politique d’avant-guerre est devenu le premier parti de France mais la SFIO le suivait d’assez près, et les deux organisations qui représentaient 35 % des électeurs en 1936 frôlaient la majorité absolue. Socialistes et communistes s’entendirent pour proposer au référendum, qui le repoussera, un projet de Constitution très marquée à gauche, et ce contre l’avis du MRP et du général de Gaulle. Cette convergence sera matérialisée par un « Comité d’entente » réunissant les deux partis et allant même jusqu’à envisager une réunification ! L’arrivée de la guerre froide mettra fin brutalement à cette alliance, le président du conseil socialiste Paul Ramadier renverra les ministres communistes au printemps 1947 pour une alliance exclusive avec le MRP centriste. Choix qui sera maintenu jusqu’à la signature du « Programme commun de gouvernement » avec les communistes en 1972. Dès le départ, la SFIO fera le choix d’un atlantisme sans faille et d’un refus de prendre en compte les exigences de la décolonisation et de la fin de l’empire français. Ce sera dès 1947 sous l’égide de Ramadier l’adhésion sans réserve au plan Marshall, Léon Blum signant quant à lui avec Jean Monnet le fameux « Accord Blum-Byrnes » inscrivant la France dans l’orbite économique et culturelle des États-Unis. Puis les débats, pour aboutir au vote d’un statut de l’Algérie, à l’issue desquels la SFIO abandonnant ses positions, acceptera une solution qui se révélera incapable de traiter le problème algérien pour aboutir sept ans plus tard au début de la guerre. Il en sera de même avec les débuts du conflit indochinois, avec un Léon Blum disant : « Il n’existe qu’un moyen et un seul de préserver en Indochine le prestige de notre civilisation, notre influence politique et spirituelle et aussi ceux de nos intérêts matériels qui sont légitimes : c’est l’accord sincère sur la base de l’indépendance, c’est la confiance, c’est l’amitié… ». En fait d’amitié et de confiance, ce sera la guerre sans issue, que la SFIO soutiendra jusqu’à la catastrophe de 1954. On retrouve là cette mécanique politique propre au parti socialiste qui le voit élaborer et défendre des positions que l’on peut qualifier « de gauche » lorsqu’il n’est pas au pouvoir pour leur tourner le dos dès qu’il y accède. Il n’est bien sûr pas le seul à pratiquer cette dialectique perverse, mais elle prend chez lui une dimension particulière. Car non seulement il trahit ses engagements et ses promesses, mais il le fait par un refus d’assumer sa nature revendiquée de parti ouvrier, en ralliant les forces qu’il prétendait combattre. La tragédie algérienne va malheureusement en être une illustration paroxystique.

 

 

Comment amener la France au bord de la guerre civile

En janvier 1956, les élections législatives donnent une victoire électorale à un « Front républicain » au sein duquel la SFIO dirigée par Guy Mollet est dominante. Pendant la campagne marquée par la tragédie algérienne, il affirme que pour lui la guerre d’Algérie est pour lui « imbécile et sans issue » ; l’indépendance étant dictée par le bon sens. Il nomme Georges Catroux, seul général d’armée à avoir rallié Charles de Gaulle en 1940, au poste essentiel de Ministre résidant en Algérie. Puis se rend le 6 février à Alger où il est accueilli par une manifestation d’Européens excités qui jettent des tomates sur le cortège officiel. La capitulation est immédiate, Georges Catroux est écarté de façon humiliante. La trahison suit immédiatement quand Mollet nomme le socialiste Robert Lacoste partisan de la répression la plus brutale. Politique qu’il conduira en donnant dans ce domaine tous pouvoirs à l’armée, avec deux conséquences tragiques. D’abord avec le dévoiement déshonorant qu’une partie de l’armée acceptera de mener notamment pendant la répression de « la bataille d’Alger ». Ensuite en laissant basculer celle-ci dans une dérive factieuse qui mettra la France au bord de la guerre civile. La SFIO n’eut plus d’autre choix que d’appeler au pouvoir le général de Gaulle car c’était selon Mollet, le seul moyen d’éviter « une guerre civile sans armée républicaine ». Entre-temps, adepte de la politique de la canonnière, en novembre 1956, Mollet avait quand même trouvé le moyen d’engager la France dans une expédition militaire absurde contre l’Égypte à la suite de la nationalisation du canal de Suez. Malgré ce bilan calamiteux il restera premier secrétaire de la SFIO jusqu’en 1969, juste avant le congrès d’Épinay en 1971, quand François Mitterrand qui n’avait jamais été socialiste s’empara de ce parti.

Contrairement à ce qui fut alors prétendu et affirmé avec constance par la suite, le Parti socialiste d’Épinay n’était que la continuation de l’organisation issue de la scission du congrès de Tours. Le changement de nom, malgré l’arrivée à sa tête d’un homme, pourtant largement compromis dans les errements antérieurs, permis de passer un large coup d’éponge et de se refaire une virginité politique à gauche.

 

 

L’union de la gauche pour quoi faire ?

François Mitterrand s’était opposé à la constitution de 1958 et à l’élection du Président de la République au suffrage universel. Mais il en avait parfaitement compris le mécanisme politique et la nécessité des alliances pour parvenir à ce qui était son seul objectif, la prise du pouvoir. Les gaullistes occupants la droite et le centre du spectre, Mitterrand décida d’utiliser la gauche en construisant une alliance avec la principale force qui l’occupait. Ce fut en 1972 la signature du programme commun de gouvernement avec le PCF, support d’une stratégie électorale qui finit par se révéler gagnante. Il faut se rappeler ce que furent les discours du parti socialiste et de ses dirigeants entre 1972 et 1981, à base de lutte des classes, de transformation du capitalisme et de passage au socialisme ! Les relire aujourd’hui permet de mesurer très exactement le sens des mots de reniement et de trahison. François Mitterrand alla jusqu’à affirmer : « Celui qui n’accepte pas la rupture avec l’ordre établi, avec la société capitaliste, celui-là, je le dis, ne peut être adhérent au Parti socialiste. » Les deux premières années du mandat de François Mitterrand élu en 1981 furent celles de la mise en œuvre de quelques-unes des mesures sociales de son programme, mais comme d’habitude, cette orientation fut vite abandonnée avec le fameux tournant de mars 1983. Cette fois-ci, ce ne fut pas à cause d’un parlement rétif ou d’une bourgeoisie hostile qu’intervint la capitulation. En effet la France était confrontée à une situation économique délicate liée à la contradiction entre les politiques budgétaires et monétaires. Le choix proposé par Jacques Delors et ordonné par François Mitterrand fut celui de la rigueur et de l’austérité parce qu’il permettait le maintien de la France dans la construction européenne. Le tournant portait en lui-même la trahison, puisque les socialistes violaient leurs engagements au profit d’un premier abandon de souveraineté. Ce fut en ce qui concerne le parti socialiste une conversion au néolibéralisme dont il devint par la suite le principal fourrier pour la France. Les années 80 offrirent le spectacle d’un effondrement moral à base d’argent fou et de corruption politique ou les socialistes n’étaient pas les derniers impliqués. François Mitterrand en tête, ils poussèrent les feux d’une construction européenne dont l’objectif évident, dès le traité de Maastricht, était la mise en place d’un dispositif institutionnel visant à priver les états membres de leur souveraineté économique en la faisant échapper à la délibération démocratique. Pierre Bérégovoy fut chargé dans la perspective de la monnaie unique d’appliquer la politique du « Franc fort » et de la « désinflation compétitive » au prix de centaines de milliers de chômeurs. Ces politiques furent poursuivies par Lionel Jospin quand il revint au pouvoir, en continuant le démantèlement de l’appareil industriel français public et privé et en dirigeant le gouvernement qui aura le plus privatisé dans l’Histoire de France.

Profitant de l’effondrement et de la quasi-disparition du PCF, débarrassé de toute concurrence sur sa gauche, ayant abandonné les couches populaires, le PS est devenu l’outil de la déconstruction de l’État-providence à la française et de l’abandon de la souveraineté de la France. Il n’avait plus besoin désormais de commencer par capituler, il incarne lui-même la trahison.

 

 

François Hollande en mode liquidateur ?

On ne s’étendra pas sur le mandat présidentiel calamiteux de celui dont il faut quand même rappeler qu’auparavant, en tant que premier secrétaire du Parti socialiste, il fut un des principaux acteurs de la forfaiture politique de la violation de la décision référendaire de 2005 et de l’adoption du traité de Lisbonne auquel il apporta son appui et celui de son parti. Son passage à l’Élysée fut une humiliation pour le pays devant lequel il ne put même pas se représenter, préférant favoriser l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée et prêtant probablement la main au coup d’État judiciaire qui l’a permis. Le parti socialiste semble avoir entamé une dérive groupusculaire que la candidature d’Anne Hidalgo pourrait précipiter.

 Il faut quand même noter, qu’à ce stade de la campagne électorale, outre la maire de Paris, deux autres candidats sont d’anciens membres du PS et ont été peu ou prou associés à tous les reniements et les trahisons que nous venons d’évoquer. Comme Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Arnaud Montebourg n’assument rien, ne reconnaissent rien de leurs responsabilités pourtant lourdement engagées. C’est Anne Hidalgo enfilant les phrases creuses à base de vœux pieux sans prise avec la réalité. C’est Jean-Luc Mélenchon vitupérant le bilan du PS en oubliant le rôle qu’il y a joué comme par exemple avec son soutien au traité de Maastricht. Précisément celui qui a décidé la création de la monnaie unique, véritable boulet, rendant quasiment impossible la mise en œuvre du programme qu’il propose. C’est Arnaud Montebourg qui fait semblant d’être souverainiste en préconisant une réindustrialisation de la France, alors qu’il a contribué à l’arrivée à la présidence de François Hollande, et à celle de Manuel Valls au poste de premier ministre, pour déplorer aujourd’hui les conséquences des politiques de ceux qu’il a servis.

Aquilino Morelle n’est pas candidat, ce qui ne l’empêche pas de procéder de la même façon en publiant un livre extraordinaire. Violent réquisitoire contre les socialistes qu’il accuse, excusez du peu, d’avoir « permis au libéralisme de conquérir la planète », d’avoir commis un « coup d’Etat fédéraliste » en 1983, et « d’avoir défait la France sans faire l’Europe ». Touché par la grâce souverainiste il affirme « La réhabilitation de la Nation, réalité anthropologique et politique indépassable, s’impose ». On se frotte les yeux en se rappelant que cet homme a fait toute sa carrière au Parti socialiste, qu’il fut conseiller de Lionel Jospin premier ministre et de François Hollande à l’Élysée. Est-il possible de mieux se moquer du monde ? Cet exemple révèle finalement un des aspects de la nature profonde du Parti socialiste. Fruit de la scission du congrès de Tours il est devenu une organisation de notables sociologiquement liée aux couches moyennes. Son lien avec les couches populaires était celui d’une représentation alors que le PCF dans sa composition, sa direction et ses élus étaient une organisation authentiquement ouvrière. Cette concurrence contraignait la SFIO d’abord et le PS ensuite, à afficher des engagements « de gauche » pour arriver au pouvoir, et prestement les abandonner une fois installés. La disparition de la concurrence du PCF lui a permis de se débarrasser autant que faire se peut, du préalable des engagements de gauche, et d’assumer ce qui est finalement son ADN politique celui d’un banal parti de droite. Suivant la distinction de Léon Blum, le Parti socialiste n’a jamais voulu « prendre » le pouvoir mais « l’exercer », c’était plus confortable.

Il n’y a pas à s’étonner que ce soit probablement au prix de son effondrement.

 

Source : La NUPES comme blanchisseuse des trahisons socialistes. – Vu du Droit

 

 

 

 

 

 

Qu’on nous permette, pour une fois, de nous citer nous-mêmes :

 

 

Comme si les Le Pen étaient ce qu’il y a de pire en France…

 

 

 

 

 

 

 

Il ne faudrait pas croire que les trahisons socialistes soient propres à la France. Sans passer en revue tous les pays de l’UE, contentons-nous de balayer devant notre porte et de rappeler le Paul-Henri Spaak de 1939, défilant en tête de ses syndiqués socialistes, fusil brisé en bandoulière – « Non à la guerre ! » – qu’on retrouva, à l’issue du conflit, premier Secrétaire général de l’OTAN. Sans parler des participations belges aux assassinats congolais.

L’histoire de la trahison des peuples laborieux d’Europe par leurs  représentants mêmes  reste à faire.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 14 juillet 2022

 

 

Quand les trous noirs et les « fake » volent bas…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand les trous noirs et les « fake » volent bas…

 

 

 

 

 

Benelux

 

Et si on vous dit que La Libre, ce n’est rien comparé au « Swar » ?

 

 

Manifestations aux Pays-Bas et désinformation du quotidien « La Libre »

 

 

Philippe HuysmansVilain petit canard –  7.7.2022

 

 

 

 

 

 

 

La Libre, jamais en reste s’agissant de désinformer méticuleusement la population, s’est fendue d’un article qui pourrait figurer dans les écoles de journalisme comme un modèle du genre.  Malheureusement pour eux, la scène avait été filmée par des passants, à l’aide d’un téléphone portable.

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Sur le même sujet

 

Pays-Bas : la police ouvre le feu lors d’une manifestation d’agriculteurs

 

RT France – 7.7.2022

 

Via L.G.S.

 

 

 

 

 

 

Une enquête a été ouverte sur les coups tirés par des policiers lors d’une manifestation des agriculteurs néerlandais (v. image). Suivez RT France sur Telegram Au cours d’une action des fermiers néerlandais contre le plan gouvernemental de réduction des émissions d’azote, les forces de l’ordre ont tiré, affirmant avoir été menacées. Les soutiens des manifestants s’inquiètent de ces tirs.

 

Des policiers néerlandais ont utilisé leurs armes de service dans la soirée du 5 juillet lors d’une action des agriculteurs contre un plan du gouvernement destiné à réduire les émissions d’azote. Les tirs n’ont pas fait de blessés mais ont touché un tracteur. Les heurts sont survenus sur une bretelle d’autoroute à Heerenveen (nord du pays). « Vers 22h40, des conducteurs de tracteurs ont tenté d’entrer en collision avec des agents et des véhicules de police », ont expliqué les forces de l’ordre sur Twitter. Affirmant qu’une « une situation menaçante » s’était alors présentée, les forces de l’ordre ont indiqué que des coups de semonce […] et des coups ciblés ont été tirés ». A la suite de ces tirs, un tracteur a été touché » et trois personnes ont été arrêtées, a-t-elle précisé.

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Source : Pays-Bas : la police ouvre le feu lors d’une manifestation d’agriculteurs — RT France. (legrandsoir.info)

 

 

 

 

 

 

Hexagone

 

 

 

 

 

L’Ukraine comme un trou noir

 

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 8.7.2022

 

 

 

 

 

 

J’ai fait quelque chose de très mal et je crois nécessaire à ce stade de me confesser. Sur la base d’une information donnée par un ami en général très bien informé des choses de la guerre et de l’armement, j’avais publié le 20 juin un tweet ainsi libellé :

 

« Encore une réussite de Macron : 2 canons Caesar français ont été interceptés intacts par les russes. Ils sont actuellement dans l’usine Uralvagonzavod dans l’Oural pour étude et rétro ingénierie éventuelle. Merci Macron, c’est nous qu’on paye. »

 

 

 

 

 

 

Compte tenu de l’état de l’armée ukrainienne plus proche de celle de Lon Nol au Cambodge avant la victoire des Khmers rouges, que de la Wehrmacht en 1941, et de la fiabilité habituelle de mon interlocuteur j’ai pensé que c’était vrai. Soit que les deux canons avaient été saisis, soit ce qui était également plausible, vendu par des militaires appartenant à une des armées les plus corrompues du monde.

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Reste du monde

 

 

Venezuela : la Russie, l’Iran et la Chine organiseront des manœuvres à quelques dizaines de kilomètres des USA

 

 

Rédaction du site – Al Manar.fr – 7.7.2022

 

 

 

 

Des soldats de la marine iranienne

 

 

 

Pour la première fois dans l’histoire, la marine de l’armée iranienne assistera en août prochain à un exercice conjoint aux côtés de la Chine, de la Russie et de 10 autres pays dans les eaux de l’hémisphère occidental et dans l’arrière-cour des États-Unis.

 

« À la mi-août, les eaux du Venezuela vont accueillir des forces navales de plusieurs pays, dont l’Iran, la Russie et la Chine ». C’est ce qu’a rapporté le think tank « Center for a Free and Safe Society ».

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Zugzwang *

 

Alastair Crooke – Strategic Culture – 20.6.2022

 

Publié par Zineb – Le Saker francophone – 6.7.2022

 

 

L’avenir de l’Europe s’annonce sombre. Elle est maintenant accablée par les sanctions qu’elle a elle-même imposées et par la flambée des prix des matières premières qui en a résulté. L’UE erre dans un état de sidération.

 

 

 

 

L’autodestruction de l’Occident, un puzzle défiant toute explication causale unique, se poursuit. Les exemples de politique menée dans une apparente indifférence à tout ce qui ressemble à une réflexion rigoureuse sont devenus si extrêmes qu’un ancien chef militaire britannique (et ancien chef des forces de l’OTAN en Afghanistan), Lord Richards, a déclaré que la relation entre la stratégie et toute synchronisation des objectifs était désespérément rompue en Occident.

L’Occident poursuit une « stratégie » du type « voyons comment ça se passe » ou, en d’autres termes, il n’a pas de véritable stratégie du tout, affirme Richards. Nombreux sont ceux qui diraient qu’un culte de l’image positive, implacable et sans limite, a asphyxié les facultés critiques du courant dominant. Comment se fait-il que l’Occident, inondé de « think tanks », se trompe invariablement ? Comment se fait-il que les mèmes et les illusions faciles, qui se font passer pour de la géopolitique, ne soient pas ou peu remis en question ? La conformité aux récits officiels et dominants est tout ce qui compte. Il est déconcertant d’observer que cela devient une routine, sans que les risques que cela implique ne soient apparemment connus.

­­­­­­­­­­­­­­­­­­­__________________   

* Aux échecs, situation où un joueur doit bouger mais où chaque mouvement possible ne fait qu’empirer sa situation.

 

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Source : Zugzwang | Le Saker Francophone

 

 

 

 

 

Bons baisers de Shanghaï l’ensoleillée

 

Edward Slavsquat – Substack – 7.7.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

La Chine Zéro COVID offre de nombreux sites étonnants que je pouvais presque voir de la fenêtre de mon hôtel de quarantaine.

 

 

 

Carte postale d’Edward © 2022 Tous droits réservés.

 

 

 

Depuis le début de l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine, de nombreuses accusations peu amènes ont été lancées contre la prudente et avisée stratégie de verrouillage de Pékin.

Toute personne qui comprend vraiment quelque chose à la géopolitique et au rouble adossé à l’or sait que le COVID zéro – qui, pour les simples d’esprit non éduqués, peut avoir l’apparence d’un terrorisme national parraîné par l’État – est en fait un astucieux complot de la Chine pour accélérer la rupture de la chaîne d’approvisionnement et mettre Washington à genoux.

 

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Craig Murray : Boris Johnson et le déclin du Royaume-Uni

 

Craig Murray  –  I.C.H. – 8.7.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

 

Tous les empires finissent dans l’ignominie. Celui du Royaume-Uni touche à sa fin.

Dans un siècle, le récit historique dominant sera chinois et les historiens chinois s’interrogeront sur la façon dont un premier ministre, Boris Johnson, a été démis de ses fonctions pour avoir menti sur ce qu’il savait d’un harcèlement sexuel commis par un membre très subalterne de son gouvernement.

 

De savants articles seront écrits pour tenter de déterminer si cela en a été la vraie cause ou si la crise socio-économique sous-jacente, provoquée par l’inflation et le Brexit, en a été le facteur véritablement déterminant.

Des livres chinois (ou leur équivalent technologique) seront écrits sur la crise du néolibéralisme et sur la manière dont la société occidentale a atteint des niveaux insoutenables de concentration du capital et d’inégalité des richesses.

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Mis en ligne le 9 juillet 2022

 

 

De dieux, de tabous et d’empires qui s’effondrent

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Démences /7

 

 

 

 

 

 

De dieux, de tabous et d’empires qui s’effondrent

 

 

 

Quand on est assez vieux pour avoir vu, pendant des décennies, des femmes – mais aussi des hommes – se battre pour le droit de disposer de soi…

À l’heure où quiconque affligé d’un minimum de conscience a compris que donner la vie est devenu plus criminel que l’ôter…

On ne peut que parler de démence au spectacle d’un empire planétaire en train de s’effondrer (pas assez) lentement en renouant avec des pratiques de contrôle sexuel dignes du plus obscur Moyen-Âge, tout en se vautrant dans l’homosexualité-spectacle obligatoire, dans l’invention de « genres » inconnus des savants d’Aristote à Luc Montagnier, dans la destruction maladive et forcenée de tout ce qui a pu, depuis 20 ou 30 siècles ressembler à de l’intelligence, dans un prétendu anti-racisme plus meurtrier que le racisme des traficants de bois d’ébène, tout en se servant du corps des femmes pauvres pour s’offrir des poupées vivantes à la carte de même qu’on se sert du corps des truies (et des porcs !) pour leur ajouter des côtes et, donc, des côtelettes à manger.

Et ce n’est là que la partie émergée du proverbial iceberg.

Quand on en est là, on ne peut que se dire : les cinglés nous ont enfermés dans l’asile et ils sont partis avec la clé en brandissant des torches enflammées.

Ce qui se passe autour de nous ressemble au chant du cygne d’une espèce qui s’appela un jour, peut-être abusivement, sapiens.

 

 

 

 

 

 

Tout ça, c’est la faute aux dieux…

 

 

… que les humains sont assez tordus pour s’inventer jaloux et grands pondeurs de tabous, lesquels font depuis quelques millénaires de cette vallée de larmes un enfer assez croquignolet. Masochistes ? Oui, et sadiques c’est sûr.

On ne sait combien de décennies il y a qu’Aline de Diéguez fait la guerre au plus sempiternel d’entre eux. Non que son athéisme soit agressif, au contraire, mais parce qu’elle prétend ne pas abandonner le champ de bataille à cet obstiné bourreau des Palestiniens, même si elle sait que le dément, ce n’est pas lui mais ceux qui se le sont inventé et s’en réclament.

 

 

 

 

 

 

Aline de Diéguez

 

L’Odyssée  du dieu Jahvé dans l’Histoire

 

 

Le pire quand on cherche la vérité, c’est qu’on la trouve
Remy de Gourmont

 

 

I – La  légende dorée du  jahvisme 

II – Déconstruction du mythe

 

 

 

 

 

 

 

Nihil sine ratione, rien n’est sans raison. Ainsi des  évènements politiques et religieux qui se perdent pour beaucoup dans la nuit des temps, déterminent aujourd’hui non seulement la politique israélienne et la tragédie palestinienne, mais concernent le cœur de la politique mondiale.

En effet, les gouvernements occidentaux ignorants de l’histoire des religions et ne tenant pas compte des couches sédimentaires déposées dans les esprits au cours des siècles par les mythes, négligent leur l’influence sur les mentalités des nations. Ils s’imaginent, par exemple, qu’Israël est un État qui fonctionne comme tous les autres états rationnels de la planète, à une petite différence près – il est à la fois récent et monstrueusement armé.

Certes, il s’agit, en apparence, d’un État moderne, et même qualifié de « seule démocratie du Moyen Orient », puisqu’on y vote, et même  beaucoup.  Mais l’intérieur des têtes des habitants est demeuré celui des Judéens du temps des rois Ezéchias et Josias, huit siècles avant notre ère, lesquels fantasmaient déjà sur les royaumes mythiques de David et de Salomon.

Les fantômes sont increvables.

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Une des prescriptions préférées de ces divinités (masculines) concerne la procréation de petits humains.

Qui contrôle la sexualité contrôle la société, ce n’est un secret pour personne. Aucun dieu ne s’en est privé et les pères de familles, depuis qu’ils se sont mis à vouloir la contrôler en se réclamant d’eux, ne peuvent plus s’arrêter.

 

 

 

 

 

 

Contrairement à ce qu’on croit, l’injonction « croissez et multipliez » vient du matriarcat, et, croyez-nous, il ne faisait pas bon être bréhaigne au temps du pouvoir des mères. Mésenfin, il a fini par arriver le jour où les pères ont voulu être sûrs que leurs rejetons étaient bien d’eux et pas du voisin, et qu’à cet effet, il urgeait d’enfermer le cheptel femelle et de lui enjoindre de pondre… le plus souvent possible (multiplication des bras aussi, n’est-ce pas ?), ce qui avait l’avantage de ne pas leur laisser le temps de fantasmer des libertés de mouvement inenvisageables…

Et, bon, bref, étant donnée la fréquence des guerres et des épidémies, il fallait remplacer de plus en plus souvent les pertes.

Cela s’imposa, évidemment, de moins en moins, à mesure que ceux qui avaient des cerveaux inventaient des moyens de ne plus mourir aussi facilement et que l’allergie aux guerres se mit à se développer à peu près autant chez les mâles que chez les femelles.

Pour ce qui est du sacro-saint respect de la vie (des fœtus), nous avons une proposition à faire à ceux qui, au nom de leurs divinités, l’invoquent :

Et si vous faisiez en sorte que le monde où vous voulez les jeter soit autre chose qu’un chaudron de sorcières plein de scorpions, de pieuvres, de serpents, de bêtes à pinces et à dards capables de nager sans crever dans du vitriol ? De quel droit vous permettez-vous de flanquer dans ce bouillon infâme des créatures innocentes, fragiles et sans défense, rien que pour satisfaire votre confort mental d’animaux à responsabilité limitée ?

Vos créatures sont sacrées, jusqu’au moment où elles passent la barrière de l’utérus maternel. Après ? Qu’elles crèvent, de toutes les manières que vous avez réussi à inventer, peut vous en chaut. Et vos dieux inventés sont, là-dessus, curieusement muets.

Vous croyez peut-être qu’on n’a que ça à faire : vous les prendre, vos enfants, à la naissance, pour les protéger de vous comme voulait le faire le pauvre Saint-Just ?

Qu’on nous pardonne un coup de sang inhabituel.

Revenons à la politique, puisque c’en est.

 

 

De l’art de créer d’utiles diversions en cas d’urgence

 

 

Par exemple quand les populations se mettent à poser des questions qui dérangent, à refuser des vaccins ou à traîner les pieds pour soutenir des guerres…

 

 

 

 

 

 

 

COUR SUPRÊME DES ÉTATS-UNIS : LA GUERRE CIVILE CULTURELLE

 

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 25.6.2022

 

 

 

 

 

Les réactions au revirement de la jurisprudence de la Cour suprême des États-Unis concernant l’avortement témoignent une fois de plus d’une ignorance, d’un provincialisme et au final d’une arrogance française classique, le tout donnant un triste brouet qui n’est pas à notre honneur.

Tout d’abord la précaution d’usage : je suis personnellement favorable au principe de l’IVG qui est une possibilité d’utiliser l’avortement comme un moyen de régulation des naissances. Je n’ai aucun problème moral ou religieux concernant cette possibilité, même si je sais que c’est toujours une épreuve pour la femme qui doit y recourir.

 

La fascination de nos élites pour les USA, y compris celles qui se disent d’extrême gauche est quelque chose de quand même impressionnant.

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Mais les hommes de bon sens comme Régis de Castelnau se font rares. Il ne manque pas d’autres qui voient les choses différemment.On peut, pourquoi pas, essayer de les comprendre.

 

 

L’abolition heureuse de Roe v. Wade

 

 

Sébastien Renault – Entre la plume et… – 26.6.2022

 

 

 

 

 

 

Roe v. Wade (la « loi Veil » américaine, avec d’importantes nuances, d’abord celles qu’imposent la distinction entre droit constitutionnel et indépendance législative des États) a été abrogée hier par la Cour suprême des États-Unis au plan constitutionnel, en la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste – lequel, quelques mois plus tôt, avait tressailli de joie dans le ventre de sa mère (Lc 1, 41), autrement dit, dans son état d’enfant à naître.

Rappelons que le gouvernement fédéral américain exerce son autorité en regard des questions nationales. Ses pouvoirs lui sont conférés par la Constitution étasunienne telle qu’interprétée par la Cour suprême. Dans le cas de l’extermination in utero, mieux connu sous l’acronyme français dragéifié d’IVG, ce prétendu « droit » n’a jamais été rattaché à leur Constitution. Au plan juridique, Roe v. Wade a été, pendant 49 ans, une véritable aberration « constitutionnelle » qui est désormais rectifiée à juste titre par sa révocation.

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Source : Entre La Plume et l’Enclume – L’abolition heureuse de Roe v. Wade (plumenclume.org)

 

 

 

 

 

 

 

De l’art de mélanger les torchons et les serviettes avec les kippas et les talliths, mais n’oublions pas que Roe vs Wade se passe aux USA.

 

 

 

L’avortement comme sacrement juif

 

E. Michael-Jones – Entre la plume et… – 1.7.2022

 

 

 

 

 

 

Le battage médiatique qui a entouré l’annulation par la Cour suprême de l’arrêt Roe-contre-Wade a fait remonter en moi des souvenirs de mon engagement dans les guerres de l’avortement aux États-Unis, qui durent depuis près de cinquante ans. Eleanor Smeal, qui était alors à la tête de la National Organization of Women, venait de donner une conférence sur l’avortement à l’université de Notre-Dame dans ce qui devait être les années 1980. La salle était remplie de féministes de cette université et du St. Mary’s College, la soi-disant institution catholique qui m’avait licencié pour m’être opposé à l’avortement quelques années auparavant.

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Source : Entre La Plume et l’Enclume – L’avortement comme sacrement juif (plumenclume.org)

 

 

 

 

 

 

Bref le Jahve d’Aline de Diéguez doit (sacrément) se retourner dans son ciel.

 

Nous n’épiloguerons donc pas, si ce n’est pour rappeler, avec l’ancêtre Voltaire, que cette divinité a, comme toutes les autres, l’excuse imparable de ne pas exister.

 

Et c’est ainsi qu’Allah est grand

 

…comme ne l’a pas ignoré feu Vialatte.

 

 

 

 

 

 

Mais pourquoi n’y aurait-il que MM. les hommes à s’exprimer sur la question ?

 

 

Les femmes dérangées et débiles devraient-elles vraiment procréer ?

 

 

Ilana Mercer  • The UNZ Review – JUNE 30, 2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

 

Le fait que la Cour suprême des États-Unis (SCOTUS) ait finalement rendu une décision restituant le pouvoir aux États sur cette question, l’avortement, est tout à fait normal. Si son État interdit l’avortement, une femme peut toujours monter dans un bus Greyhound pour aller se faire opérer ailleurs.

L’élégance éthique de l’argument libertaire a déjà été exprimée dans cet espace :

Même si on dédaigne l’avortement, on ne peut pas échapper à la question de la propriété de soi. Vous n’avez tout simplement pas le droit de prendre possession du corps d’un adulte. Une femme adulte, aussi répugnante soit-elle, est propriétaire d’elle-même et de tout ce qu’elle porte en elle, ou elle ne l’est pas. Vous ne pouvez pas vous « posséder » à l’exception de votre utérus ou en conjonction avec d’autres corps occupés.

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USA : Affrontements aux manifestations pro-choice dans plusieurs villes

 

Secours Rouge – 27.6.2022

 

 

 

La Cour suprême des États-Unis a annulé la « décision Roe v. Wade » vendredi après-midi, donnant aux différents États le pouvoir d’autoriser, de limiter ou d’interdire la pratique comme ils l’entendent.

 

Suite à cela, au moins 13 états ont déjà adopté des lois de déclenchement qui interdisent la plupart des avortements : l’Arkansas, l’Idaho, le Kentucky, la Louisiane, le Mississippi, le Missouri, le Dakota du Nord, l’Oklahoma, le Dakota du Sud, le Tennessee, le Texas, l’Utah et le Wyoming.

 

L’Arizona a deux lois contradictoire et le Sénat de l’État devait se prononcer.

 

À Phoenix la police a affronté un groupe important de manifestants qui tentait de forcer l’entrée du bâtiment du Sénat de l’État, brisant des vitres et forçant des portes. Les législateurs ont reçu l’ordre de ne pas sortir du bâtiment. Des policiers ont dispersé, avec d’importants moyens, les manifestants, et les législateurs ont repris leur calendrier législatif dans une salle spéciale sécurisée.

 

D’autres incidents entraînant des arrestations ont eu lieu à Greensville (Caroline du Sud) et à Eugene (Oregon).

 

Source : https://secoursrouge.org/usa-affrontements-aux-manifestations-pro-choice-dans-plusieurs-villes/

 

 

Voir ici les dernières informations sur les répressions de toutes sortes dans le monde :

 

 

https://secoursrouge.org/

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 juillet 2022

 

 

 

Au son soyeux du boomerang

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au son soyeux du boomerang

 

 

 

 

 

 

« Un spectre hante l’Europe : le spectre du communisme »

 

 

Anatole Atlas – spherisme.be – 2.6.2022 

 

 

 

 

 

 

Cet incipit reste à ce point la plus puissante vérité de notre temps, qu’il résume ce que la tour Panoptic a pour fonction d’occulter. De cette forclusion dépend Kapitotal en ses manœuvres financières – donc militaires – sans limites. Il revient à l’esprit de résistance de se coaliser avec la résistance des esprits, pour signaler en BHL le chef d’État-major – pontifical et impérial – d’une entreprise coloniale héritière de tous les césarismes de l’histoire occidentale. Plus et mieux que ses prédécesseurs Friedman et Kissinger qui, voici 50 ans, dictaient à Nixon le déchaînement du dollar suivi du coup d’État de Pinochet, BHL commanda à Sarkozy de détruire la Libye sous les bombes et donne aujourd’hui les ordres du Dieu des Armées à Stoltenberg. Sous l’inspiration des mêmes Chicago Boys. L’Ukraine est donc, selon les mots de ce bonimenteur de cour aux pouvoirs sans précédent, « le fer de lance de l’Alliance atlantique ». Scellée en 1949 contre l’Union soviétique, pourquoi la signature de Gorbatchev en 1991 aurait-elle mis fin à son but stratégique : les ressources de la Russie jusqu’au Pacifique ? Cet abus de langage passerait inaperçu dans l’anesthésie générale des troupeaux,  sans la vigilance des ancêtres en Atlantide. Car c’est entre les rives de l’Europe, de l’Afrique et de l’Amérique, en cet invisible continent pavé des millions de crânes du commerce triangulaire, que se jouera demain la véritable alliance atlantique. Celle dont l’une des voix essentielles, pendant la rédaction des Frères Karamazov, avait eu la prescience d’écrire dans une lettre : « Le mensonge jaillit de toutes parts dans la société pourrie. Nos hommes de lettres, brigands de plume et escrocs de presse ont peur. Peur de quoi ? D’un fantôme. »

A.A., au dernier sommet de l’OTAN

www.sphérisme.be

 

 

 

 

Israël va remplacer la Russie comme fournisseur de gaz de l’UE : Qu’est-ce que cela signifie ?

 

Robert Inlakesh – Al Mayadeen – 17.6.2022

 

 

Publié par Gilles Munier – France-Irak Actualités –20 Juin 2022

 

 

 

 

 

Les tentatives d’Israël d’étendre son exploitation des ressources côtières de la Méditerranée orientale ont le potentiel de déclencher un conflit sur plusieurs fronts.

 

L’UE, Israël et l’Égypte ont signé un nouvel accord commercial grâce auquel Tel Aviv deviendra un fournisseur alternatif de gaz naturel pour l’Europe, contribuant ainsi à combler le fossé causé par le manque de ressources russes. Cette initiative risque toutefois de déclencher un conflit sur plusieurs fronts, car « Israël » cherche activement à étendre son exploitation des ressources côtières de la Méditerranée orientale.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/israel-va-remplacer-la-russie-comme-fournisseur-de-gaz-de-lue-quest-ce-que-cela-signifie/

 

 

 

 

 

Comment le pétrole russe arrivera en Europe en passant par l’Inde

 

 

Vincent CollenLes Échos –  24.6.2022

 

 

 

Raffinerie d’Essar Oil près de Jamnagar, au nord-ouest de l’Inde. Pour les raffineurs indiens, le rabais sur le pétrole russe est une aubaine. (SAM PANTHAKY/AFP)

 

 

 

Les raffineurs indiens achètent massivement le brut de Russie à prix cassé dont les importateurs occidentaux se détournent depuis l’invasion de l’Ukraine. Une fois transformé en carburant, le pétrole russe pourra être réexporté vers l’Europe, déjouant indirectement les sanctions qui frappent Moscou.

 

En théorie, les Européens n’achèteront bientôt plus de pétrole produit en Russie. Les Vingt-Sept ont décidé de réduire leurs importations de 90 %, d’ici à la fin de l’année pour le brut, et début 2023 pour les produits raffinés comme le carburant diesel.

En réalité, cela ne sera pas aussi tranché, car il sera impossible de savoir d’où vient le pétrole qui a été transformé en carburant avant d’être vendu sur le Vieux Continent. Dans les mois qui viennent, les automobilistes français feront probablement le plein de gazole importé d’Inde et produit avec du pétrole russe. Voici pourquoi.

 

 

En théorie, l’information est un droit.

En pratique :

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Source : https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/comment-le-petrole-russe-arrivera-en-europe-en-passant-par-linde-1415585 via Le Cercle des Volontaires

 

Nous devrons donc attendre que les événements nous éclairent.

 

 

 

 

 

Révolution de couleur en Ouzbékistan ?

 

 

Le cri des peuples – 4.7.2022

 

 

 

 

 

Ouzbékistan et Karakalpakstan : une tentative de révolution de couleur venue d’Occident ?

 

Par Guilherme Wilbert pour le Saker Blog

Source : thesaker.is, 4 juillet 2022

Traduction : lecridespeuples.fr

L’Ouzbékistan, un pays relativement petit coincé entre le Turkménistan enclavé au sud et le Kazakhstan au nord, subit une refonte de l’État et connait une vague de protestations [sanglantes] que certains analystes qualifient d’ « ingérence étrangère » dans ce qu’on appelle le Karakalpakstan.

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Source : Révolution de couleur en Ouzbékistan ? – Le Cri des Peuples

 

 

 

 

 

 

Une journaliste allemande risque trois ans de prison pour ses reportages dans le Donbass

 

 

Le cri des peuples – 2.7.2022

 

 

 

 

 

 

Par Steve Sweeney

Source : Morning Star, 27 juin 2022

Traduction : lecridespeuples.fr

La journaliste allemande Alina Lipp a déclaré qu’elle risquait trois ans de prison dans son pays d’origine pour ses reportages dans la région orientale du Donbass, en Ukraine.

Les accusations portées contre elle sont liées à la couverture de sa chaîne Telegram News from Russia, sur laquelle elle partage des informations en allemand et en russe avec ses 175 000 abonnés.

Dans une interview accordée au site Readonka World, elle a expliqué qu’elle faisait l’objet de poursuites pénales de la part du gouvernement fédéral allemand après avoir reçu une lettre du bureau du procureur.

Elle est accusée par les autorités allemandes de soutenir l’invasion russe de l’Ukraine et risque trois ans de prison en vertu de l’article 140 de la constitution ou une amende.

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Source : Une journaliste allemande risque trois ans de prison pour ses reportages dans le Donbass – Le Cri des Peuples

 

 

 

 

 

Pas terrible, mise à part l’info sur les effets secondaires des smartphones et l’annonce que Mémé Cheney veut rafler la présidence US à Mémé Clinton.

 

 

De la nécessité de combattre et d’oublier

 

Strategika 51 – 4.7.2022

 

 

 

 

 

 

Dans quinze ans, les études actuelles ayant établi une solide corrélation entre l’amnésie et l’usage de téléphones portables seront confirmées.

Le lien entre l’usage intensif d’un smartphone et la survenue de symptômes apparentés à ceux de la maladie d’Alzheimer a été décelé, mais selon les rares études disponibles à ce sujet, il est trop tôt pour affirmer un lien de causalité direct.

 

Il faudra attendre quelques décennies pour observer l’augmentation exponentielle des cas de démence et la survenue de la maladie d’Alzheimer chez les générations nées entre 1990 et 2005.

Les études ayant mis en exergue les effets des micro-ondes sur la santé sont délibérément marginalisées. Si ce sujet n’est pas aussi tabou que l’immense casse-tête du nucléaire (classé ironiquement dans la catégorie des énergies dites « vertes », peut être pour illustrer la nausée d’un irradié à son insu), il n’en demeure pas moins que de plus en plus d’études scientifiques sur des sujets aussi sensibles sont captées et financées par l’industrie et sont donc orientées.

Il faut savoir détourner son regard et voir le bon côté des choses: le PDG de Pfizer a dernièrement été récompensé d’une sorte de prix Nobel israélien pour ses immenses services rendus aux actionnaires plutôt qu’au bien être de l’humanité. Une humanité sauvée des griffes (des spikes mais passons) d’un méchant coronavirus dont on ne se débarrassera jamais.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/19635-2

 

 

 

 

 

 

 

Les temps deviennent durs

 

 

 

 

 

 

 

Crise de la chaîne d’approvisionnement : pénurie de feux d’artifice (fabriqués en Chine) pour les célébrations du 4 juillet U.S.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bof ! À quoi bon lésiner ?

 

 

Au G7, Macron a officiellement accepté que la CIA organise la propagande occidentale en Europe

 

 

Le courrier des stratèges – 30.6.2022

 

 

 

Les 7 qui sont 8 en Bavière

 

 

 

Le dernier G7 (tenu en Bavière en début de semaine) est passé à peu près inaperçu en France. Il faut dire que ses conclusions en anglais sont largement inaccessibles au journaliste moyen, imbu de sa personne et de son imaginaire, mais parfaitement désarmé lorsqu’il s’agit de déchiffrer le monde contemporain. Donc, le public français n’a eu droit qu’aux quelques échanges théâtraux entre Macron et Biden sur le prix de l’énergie (avec un Président américain qui n’a pas décroché un mot et n’a peut-être pas reconnu son homologue français). L’essentiel était pourtant ailleurs, car le G7 est l’outil privilégié que le Deep state américain manie pour caporaliser l’Occident.

Donc, le public français n’aura majoritairement eu droit, sur le G7, qu’à quelques échanges théâtraux et insignifiants entre Emmanuel Macron et un Biden décati sur le prix du pétrole. L’essentiel est passé sous les radars. Pourtant, il vaut la peine d’être connu.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/au-g7-macron-a-officiellement-accepte-que-la-cia-organise-la-propagande-occidentale-en-europe/

 

 

 

 

 

 

 

Méditation post-électorale

 

 

 

Pas sa faute si personne ne sait plus ce qu’est un homme d’État : ses montreurs ont interdit qu’on enseigne l’histoire à l’école et on leur a obéi.

 

 

Macron, le kéké président

 

 

Régis de Castelnau – Vu du droit –  5.7.2022

 

 

 

 

 

 

On raconte que lorsque le 19 juin au soir, il a appris les résultats des élections législatives qui le privaient d’une majorité parlementaire, Emmanuel Macron aurait dit : « on rentre dans le bizarre ». Si cette anecdote est vraie, elle en dit long sur qui est aujourd’hui à la tête de l’État français. Dont nous avons eu confirmation avec la nomination du nouveau gouvernement d’Élisabeth Borne, lequel témoigne de la véritable infirmité politique de Macron. Il est complètement étranger dans sa pratique à ce que préconisait Richelieu, « la politique c’est de rendre possible ce qui est nécessaire ».

 

 

 

Richelieu au siège de La Rochelle

 

 

 

Cela implique de connaître son pays, de bénéficier d’une certaine expérience sociale, de savoir gérer les hommes autrement que par la schlague, d’appréhender les conflictualités inhérentes à la chose publique, en particulier dans une république parlementaire, toutes qualités dont Emmanuel Macron est parfaitement dépourvu. Ce nouveau gouvernement n’est pas une provocation, contrairement à ce que l’on entend beaucoup, mais la conséquence du fait que le Président de la République n’est pas capable d’en composer un autre. Car bien sûr le résultat du 19 juin dernier n’a rien de « bizarre », c’est au contraire celui du 24 avril qui l’est. En lui accordant 58 % des suffrages, après son refus arrogant et méprisant de mener une campagne électorale considérée comme indigne de lui, et grâce à la trahison de Jean-Luc Mélenchon, ce scrutin a masqué la réalité des divisions de notre pays, et l’importance, quoi qu’on en dise du rejet politique dont il est l’objet.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/macron-le-keke-president/

 

 

 

 

 

 

 

Les Cosaques et les Tchétchènes célèbrent ensemble leur victoire à Lisichansk

 

Voir la vidéo

(sous-titrée en anglais)

https://thesaker.is/cossacks-and-chechen-celebrate-together-their-victory-in-lisichansk/

 

 

 

 

 

 

De l’intérêt de lire et regarder les oeuvres d’art au lieu de les brûler : l’exemple d’Alexandre Nevski

 

Rosa Llorens – Entelekheia – 4.7.2022

 

Paru sur Le Grand Soir le 25.6.2022

 

 

 

 

 

 

LKulturkampf ukrainien contre la Russie (un nain qui veut effacer un géant) ferait rire s’il n’y avait pas derrière une vraie guerre et de vrais morts ; mais, bien sûr, empêcher les Ukrainiens d’accéder à leur culture (l’histoire de l’Ukraine a été celle de la Russie jusqu’à ces trente dernières années) les livre sans défense au narratif du pouvoir ukronazi.

Un film comme Alexandre Nevski, de Sergueï Eisenstein, apporte un éclairage précieux sur la situation actuelle. Il n’est pas question d’en faire un commentaire esthétique, c’est un sommet de l’histoire du cinéma, et il faudrait pour cela une étude à part, mais de suivre l’action pour rafraîchir nos connaissances historico-géographiques ; on se rend compte ainsi que son sujet, la bataille du Lac Peïpous de 1242, est éminemment actuel, de même que la bataille du Champ des Merles, dans la région serbe du Kosovo, en 1389, avait, en 1999, retrouvé toute son actualité.

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Source : De l’intérêt de lire et regarder les oeuvres d’art au lieu de les brûler : l’exemple d’Alexandre Nevski (entelekheia.fr)

 

 

 

 

 

On ne saurait mieux terminer qu’avec un hommage à une résistante qui met à honte tous les bavards, les impuissants et les combattants de la 11e heure

 

 

Ginette Hess-Skandrani : Résistance antimondialiste sur MetaTV – (26 mai 2022)

 

 

Jean-Pierre   – Palestine Solidarité – 26 Juin 2022

 

 

 

 

 

 

par DOC MetaTV|Publié 8 juin 2022

Ginette Hess-Skandrani, Ginette la Rebelle, est une militante politique hors pair, une combattante antimondialiste acharnée.

Elle retrace, lors de cet entretien avec Périclès de MetaTV, les grands combats de sa vie trépidante.

Sur Rumble

Ginette évoque ses origines, notamment son père alsacien, communiste et résistant, sa grand-mère maternelle tout à la fois juive et tzigane, et sa jeunesse en terre alsacienne annexée par le 3ème Reich, qui ont forgé son caractère et déterminé sa vie faite de luttes et de sacrifices.

Ginette raconte, anecdotes à l’appui, son engagement inlassable contre le colonialisme, prolongé après la prétendue décolonisation par l’impérialisme.

Jeune porteuse de valise du FLN lors de la guerre d’Algérie, on retrouve Ginette engagée, pendant plus de soixante ans, aux côtés des opprimés sous toutes les latitudes : des Kanaks en Nouvelle-Calédonie, des Palestiniens sous le joug sioniste, des Irakiens, des Libyens, des Syriens aux prises avec l’impérialisme yankee et l’OTAN, machine de guerre contre les peuples

Ginette nous parle longuement, en termes élogieux, de la Libye de Mouammar Kadhafi, le Généreux, Guide Frère de la Révolution libyenne et de la démocratie directe : la Jamahiriya.

 

Le combat pour la Palestine

Ginette est aussi une militante écologique de la première heure. Elle nous parle de son combat constant contre le nucléaire aussi bien militaire que civil. De Reggane à Fukushima en passant par Fessenhein, Plogoff ou Moruroa, Ginette a répondu présent à toutes les mobilisations antinucléaires.

Ginette fustige le dévoiement de l’écologie politique comme celui de l’antiracisme. Elle n’élude ni la trahison de politiciens corrompus ni le rôle pernicieux du Parti Socialiste.

L’engagement total de Ginette Skandrani pour la cause palestinienne lui vaudra, outre une blessure par balle israélienne en pleine Intifada, d’être ostracisée en France où elle subit toutes sortes de pression allant de l’éviction du parti des Verts dont elle était pourtant membre fondatrice à des menaces de mort et même une agression physique d’une rare violence à son domicile.

Un entretien avec Ginette Skandrani, c’est comme une plongée dans le tumulte des grands combats politiques et sociaux des années 50 à aujourd’hui. Ginette la Rebelle est de ceux qui, par leur activisme opiniâtre et leur générosité, ont fait bouger les lignes politiques face à la barbarie totalitaire systémique, celle du complexe bancaire et militaro-industriel, celle des démiurges du nouvel ordre mondial.

L’hommage rendu par Ginette aux Gilets jaunes en fin d’émission résonne comme un passage de relais, garant de la résistance à venir, de la lutte perpétuelle des êtres réfractaires à l’injustice et à la tyrannie !

Sur VK : https://vk.com/video_ext.php?oid=-159201405&id=456239065&hash=12db4242596a1aea

Sur Dailymotion
Sur Archive.org

Sur Bitchute : https://www.bitchute.com/video/UK6FaxjtEyAn/
Sur Odysee

Sur Youtube (à éviter)

 

Articles relatifs

Source : GHS

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 juillet 2022

 

 

Et la Chine, dans tout ça ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et la Chine dans tout ça ?

 

 

 

 

 

Le président chinois Xi-Jinping signe un décret : « Opérations militaires spéciales »

 

 

Hal Turner Radio Show – 15.6.2022

 

Publié par  Robert Bibeau  – Les 7 du Québec – 20.6.2022

 

 

 

 

 

 

Le président chinois Xi Jinping a signé un ordre sur le droit de mener une  « opération militaire spéciale » sans déclarer la guerre. Cela semble clair, il a Taïwan en tête.

Le président chinois Xi Jinping, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois et président de la Commission militaire centrale, a récemment signé un ordre de promulguer une série de décrets sur les opérations militaires autres que la guerre, qui entreront en vigueur mercredi.

Les grandes lignes normaliseront et fourniront la base juridique aux troupes chinoises pour mener à bien des missions telles que les secours en cas de catastrophe, l’aide humanitaire, l’escorte, le maintien de la paix et la sauvegarde de la souveraineté nationale, de la sécurité et des intérêts de développement de la Chine, ont déclaré des experts.

Lire la suite…

Source : https://les7duquebec.net/archives/273623

 

 

 

 

 

L’infrastructure 5G de Huawei c/ le réseau Starlink

 

 

Strategika 51 – 23.6.2022

 

 

 

 

 

 

La guerre sans merci menée depuis trois ans par les Cinq Yeux (5Eyes ou FVEY), une alliance entre les services de renseignement des États-Unis, du Canada, de Grande-Bretagne, d’Australie et de Nouvelle-Zélande (plus, officieusement, Israël et le Japon) contre le géant chinois Huawei cachait bien d’autres enjeux plus complexes que les financiers et les économiques. Les véritables enjeux de ce conflit revêtent une importance géostratégique de la première importance.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/linfrastructure-5g-de-huawei-c-le-reseau-starlink/

 

 

 

 

Xi Jinping appelle les pays des BRICS à construire une communauté mondiale de sécurité pour tous

 

 

Shuang Sheng, Yishuang LiuBRICS  – 24.6.2022

 

 

 

 

 

Actuellement, les impacts des changements majeurs et d’une pandémie inédite depuis un siècle se conjuguent, et les facteurs d’instabilité, d’incertitude et d’insécurité augmentent dans la situation internationale, a noté M. Xi.

 

« Malgré cela, la paix et le développement restent le thème immuable de l’époque, l’aspiration des peuples de tous les pays pour une vie meilleure reste inchangée, et la mission historique de la communauté internationale de poursuivre la solidarité et la coopération gagnant-gagnant reste identique »,

a-t-il annoncé.

 

 

Les pays des BRICS

 

 

« En tant que force positive, inspirante et constructive au sein de la communauté internationale, les pays des BRICS doivent raffermir leur conviction, braver les tempêtes et les vagues, et prendre des mesures concrètes pour promouvoir la paix et le développement, défendre l’équité et la justice, et prôner la démocratie et la liberté, afin d’injecter de la stabilité et de l’énergie positive dans les relations internationales en cette période de turbulence et de transformation »,

 

 a poursuivi M. Xi.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/xi-jinping-appelle-les-pays-des-brics-a-construire-une-communaute-mondiale-de-securite-pour-tous/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Grosses Orchades ont tenté, à diverses reprises, d’attirer l’attention sur une étude consacrée à la Chine qu’avait mise en ligne un internaute signant Straight Bat, sur le site du Saker.is

L’idée de l’auteur avait été de célébrer à sa manière le 100e anniversaire du PCC, fondé le 1er juillet 1921, et sa manière nous avait paru remarquable. C’est donc à cette date-ci, il y a deux ans, qu’a paru sur Vineyard of the Saker son étude en 3 parties. Elle est d’une clarté telle que même un quasi analphabète devrait être capable d’y entraver quelque chose.

Divers appels au peuple traducteur étant demeurés sans réponse, nous avons fini par la traduire nous-même au petit bonheur la chance, avec nos excuses pour la pauvre qualité du texte, surtout lorsqu’il s’agit de données et de problèmes économiques.

Si maladroite qu’elle soit, ceux qui s’en priveront auront tort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rapprocher le passé de la Chine et l’avenir de l’humanité – Partie 1

 

Straight-Bat – The Saker Blog – 27.6.2020

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

1. INTRODUCTION

Le monde vacille sous l’omniprésence du virus covid19. Depuis janvier 2020, les paramètres économiques et sociologiques se sont effondrés les uns après les autres dans tous les pays du monde. D’ici la fin de l’année 2020, lorsque la pandémie de corona sera sous contrôle dans les 25 premiers pays (avec un PIB PPA supérieur à 1 trillion de dollars en 2018, selon les estimations de la Banque mondiale), le tissu économique mondial aura été déchiré avec un impact inouï sur la société, dont voici quelques exemples :

 

– des millions de personnes malades auront besoin de soins médicaux,

– des millions de chômeurs (dont le nombre ne cesse d’augmenter) auront besoin de nourriture et d’un toit,

– au moins un tiers des moyennes et grandes unités de production industrielle et de services publics seront financièrement malades, tandis que près de la moitié des petites unités fermeront définitivement,

– en raison de la baisse du pouvoir d’achat global des citoyens, la demande de produits manufacturés diminuera de façon spectaculaire, tandis que la demande de médicaments augmentera simultanément,

– le système bancaire sera soumis à un stress énorme pour renégocier avec ses clients le rééchelonnement des remboursements et/ou la radiation des prêts,

– Les gouvernements seront embarrassés par la baisse de la collecte des impôts, les appauvrissements à grande échelle qui accompagneront l’agitation croissante parmi les gens ordinaires.

 

Dans ces circonstances, quel serait le plan d’action de l’oligarchie mondiale qui possède collectivement les secteurs bancaire et industriel et qui maintient l’ordre mondial unipolaire actuel par le biais de membres choisis du soi-disant État Profond (USA/5-Yeux/Israël) ? Nous devons nous rappeler qu’il n’existe rien de tel qu’un « capitalisme national ». En vertu de sa caractéristique expansionniste, le « capitalisme » a toujours eu une perspective mondiale, ce qui a donné naissance à un « système mondial » dont les sociétés industriellement avancées forment le « noyau » et le reste du monde la « périphérie ». L’oligarchie mondiale a ses intérêts dans TOUS les coins et recoins du globe. Les « élites » de l’État Profond entretiennent de solides alliances économiques et politiques avec presque tous les pays, où TOUS les partis politiques importants et les grandes entreprises de toutes les couleurs sont unis par un pacte invisible afin d’étendre continuellement leur soutien et, en retour, bénéficier de l’oligarchie mondiale. (Cuba et la Corée du Nord sont les exceptions en raison de leur politique de gouvernement ouvertement et farouchement « indépendante » ; depuis deux décennies, les gouvernements de la Russie, de la Chine, de l’Iran et du Venezuela résistent avec enthousiasme à l’oligarchie mondiale et à leurs partenaires locaux). 

La réponse à cette question est la suivante : la politique de l’État et sa mise en œuvre sont orientées vers l’accumulation du capital dans tous les pays, à l’exception des six pays susmentionnés. À part l’obtention de sommes énormes sous forme de plans de sauvetage des gouvernements et de programmes de rachat d’actions par le biais de prêts à taux zéro, l’oligarchie (1% de la population) et les élites de service (5 à 15% de la population) ne s’intéressent guère au gouvernement et au soutien des gens ordinaires en détresse.

[Lien : https://www.cnbc.com/2020/05/21/american-billionaires-got-434-billion-richer-during-the-pandemic.html]

Un examen plus approfondi révèle que, parmi ces six pays du « camp de la résistance », seule la Chine possède à la fois : la masse terrestre et la population qui peuvent être qualifiées de « ressources » nécessaires pour résister à l’ordre mondial unipolaire, faire reculer la marche en avant du capitalisme mondial, et construire simultanément un ordre mondial multipolaire et une société plus équitable, en étroite coordination avec la Russie. Il est donc naturel de s’attendre à ce que la Chine dirige le rajeunissement socio-économique du monde avec le soutien total de la Russie. La Chine est également bien placée pour exploiter les forces de l’Iran, de la Corée du Nord, du Cuba et du Venezuela. Au nom des personnes éprises de paix qui croient en la vérité, la justice et l’égalité, permettez-moi d’approfondir cette proposition.

Le voyage commencera par un examen de la société chinoise des Qing ainsi que de l’économie et de l’industrie de l’ère Qing, puis abordera l’époque communiste actuelle et se terminera par les possibilités futures. Il est nécessaire de regarder d’abord en arrière, car une société qui a un passé important aura également un avenir remarquable.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/rapprocher-le-passe-de-la-chine-et-lavenir-de-lhumanite-partie-1/

 

 

 

 

 

 

 

Rapprocher le passé de la Chine et l’avenir de l’humanité – Partie 2

 

Straight-Bat – The Saker Blog – 27.6.2020

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

5. LA CHINE POST-DENG

La Chine post-Deng a connu trois variantes de trajectoires socio-économiques associées à trois dirigeants différents. Même si le programme de réforme économique initié par Deng s’est poursuivi sans entrave, il y a eu des styles très différents dans sa mise en œuvre. Un bref récapitulatif est présenté ci-dessous :

 

A. Jiang Zemin (jusqu’en 2003)

En 1997, après le départ de Deng, Jiang Zemin est devenu le leader suprême de la Chine. Les réformes économiques et les problèmes économiques profonds se sont accentués sous la direction de Jiang. La corruption politique, le déséquilibre de la croissance entre les régions et entre les classes sociales, l’exode rural, le chômage, les inégalités et les écarts de richesse, ainsi que le taux de criminalité ont fortement augmenté en Chine. En 1998 et 1999, de nombreuses entreprises d’État ont été privatisées avec des licenciements massifs et des transferts d’actifs à des hommes d’affaires privés, et beaucoup d’autres ont été restructurées pour les rendre rentables. Les systèmes de protection sociale et de bien-être des employés qui étaient intégrés dans les entreprises d’État (depuis l’ère Mao) ont été complètement dissous – ce qui a également créé une classe ouvrière urbaine à faible revenu. Le gouvernement a suivi une politique consistant à conserver les secteurs cruciaux au sein des entreprises d’État, tandis que les petites et moyennes entreprises d’État étaient soit privatisées, soit fermées. Les secteurs cruciaux ou « sommets » étaient les suivants :

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/rapprocher-le-passe-de-la-chine-et-lavenir-de-lhumanite-partie-2/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rapprocher le passé de la Chine et l’avenir de l’humanité – Partie 3. 

 

 

Straight-Bat – The Saker Blog – 27.6.2020

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

À PARTIR DE 2008 – PRÉPARATION DE L’ACTE FINAL

La crise financière qui a débuté aux États-Unis en 2007 est devenue mondiale en 2008 et a eu un impact sur les pays et les sociétés du monde entier. L’année 2008 a déjà été identifiée comme un moment décisif pour l’économie mondiale. Cependant, j’aimerais avancer une hypothèse qui élargit les arguments et explique pourquoi 2008 restera dans les mémoires comme un moment historique qui a marqué le début de nouvelles préparations :

a/ Depuis les années 1990, la dernière version du capitalisme – le capitalisme financier – s’est fortement développé dans les pays anglo-saxons – USA, Royaume-Uni, Canada, Australie et Europe de l’Ouest – grâce aux secteurs des services financiers, de l’assurance et de l’immobilier (appelés FIRE par les économistes). Cela était conforme à l’économie politique du « capitalisme ». Le capital, par définition, a besoin d’une expansion continue, les capitalistes étaient/sont toujours à la recherche de nouveaux horizons qui leur fourniraient plus de profits et permettraient de poursuivre « l’accumulation sans fin du capital ».

Avant que le chapitre sur le capitalisme financier ne soit lancé, les hommes d’affaires des USA et d’autres pays anglo-saxons ont mené deux séries d’externalisation planifiée – par définition, l’externalisation réduit le coût du produit d’une part et, soulage, d’autre part, la direction de l’entreprise des tâches banales de manière qu’elle puisse consacrer plus de temps à ses compétences de base – des activités manufacturières non-MIC non énergétiques : (i) à l’étape 1, soit durant les années 1950 et 1960, ils ont externalisé ces activités économiques au Japon, en Corée du Sud et à Taiwan, afin de créer une vassalité économique par laquelle les niveaux de vie des économies dites « tigrées » d’Asie de l’Est seraient tirés vers le haut pour montrer les « miracles » (survenus grâce à la démocratie capitaliste libérale occidentale) ; (ii) au cours de la deuxième étape, dans les années 1980 et 1990, ils ont externalisé une part encore plus importante de ces activités économiques vers la Chine, ce qui a permis de créer des emplois massifs en Chine (grâce au capitalisme libéral occidental et à la supériorité technologique), ce qui a incité le gouvernement chinois à rejoindre le camp capitaliste sioniste.

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Autres articles de Straight Bat sur le blog du Saker (dans le désordre) :

Greatest ‘sin’ of Lenin and Stalin

Sanctions on Russia & the limits to power for the hegemon

Politics of the Ukraine – Past and future possibilities

The Saker interviews Straight-Bat on Marxism in the 21st century

Role of Religion and Philosophy in West European Society: 1096 CE to 1815 CE

CPC Centenary – China on the Cusp of a Socialist Society

Indian farmer’s agitation: Standing between past exploitation and future extermination

The Reality of Modern India: Recurrence of Corporate-State

 

 

 

 

Grain de sel (et excuses)

des Grosses Orchades

 

 

 

Quelque part en Chine

 

 

Cela ne se fait pas de critiquer soi-même ce que l’on met en ligne, d’ailleurs le voudrions-nous que nous n’en serions pas capables, mais il est impossible de rester sans opinion face à quelque chose qui nous regarde aussi…

 

« Des secteurs clés tels que l’extraction du charbon et du minerai de fer, la production d’électricité, la fabrication de machines lourdes, etc, furent modernisés grâce à la construction de centaines de nouvelles usines, réalisée avec l’aide d’ingénieurs envoyés par l’URSS »

« Au cours de la seconde moitié des années 1950, le rejet décisif des réalisations de Staline par le PCUS, l’atténuation des idéaux léninistes et le retrait de toutes sortes de soutiens soviétiques à la Chine… »

 

dit l’auteur (dans la Partie 1)

On ne peut en effet s’empêcher de penser que, sans Nikita Khrouchtchev et sa nomenklatura thermidorienne, Richard Nixon et Henry Kissinger n’eussent assurément pas réussi à « brouiller » les deux pays frères. L’histoire, alors – celle du monde – eût sans doute été très différente.

Enfin, quand, à propos de Mao, il parle de :

 

« ses réflexions sans fin sur les aspects socio-culturels de la révolution socialiste (territoire beaucoup moins arpenté par Lénine et Staline) »,

 

il oublie qu’outre leurs tâches révolutionnaires, les deux Russes ont également dû s’expliquer avec « une guerre mondiale » (Lénine) et « deux guerres mondiales » (Staline).

 

« Ainsi Mao a-t-il plongé plus que quiconque jusqu’au fond de trop de facteurs intangibles (hors économie politique) susceptibles d’influencer le résultat final d’une transformation communiste complète de toute société. »

 

Il oublie aussi peut-être que la culture révolutionnaire de Mao Tsé Toung n’a dû se borner ni à Marx et Engels, ni à Lénine et Staline.

Comme et après Robespierre, il a dû arriver à la conclusion qu’aucune révolution ne sera complète ni surtout définitive, tant que tous les humains ne seront pas devenus de véritables adultes, et sans doute a-t-il su, comme lui, qu’il n’est pas possible de planifier ni d’imposer cette maturation.

Le volet que Straight Bat appelle « socio-culturel » ne joue donc pas, dans toute entreprise révolutionnaire, un rôle moindre que celui de l’économie, de la géographie, et des autres conditions objectives. Il n’est même pas sûr que Mao n’ait pas eu présent à l’esprit, à l’instar de John Cowper Powys, que dans nos affaires humaines les impondérables sont souvent aussi importants et parfois plus déterminants que les pondérables.

Ce que les Américains les plus éclairés ne savent sans doute pas non plus, c’est qu’il y a encore, en Russie et en Chine, des gens que leurs marxistes de parents ont prénommés Marat.

 

 

 

 

Une analyse sur la Chine d’aujourd’hui, par un autre collaborateur du Saker Blog

 

 

Le mousquet et l’étalage de nouilles : Une comparaison stratégique

 

 

Fred Reed pour le Saker Blog – 23.6.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

En termes de gros morceaux, dans le monde d’aujourd’hui, nous voyons un concours entre l’économie chinoise et l’armée américaine, entre le dynamisme chinois et la coercition américaine. Bien sûr, la Chine a une armée et les États-Unis ont une économie. Mais…

 

Les USA donnent la priorité à l’armée sur l’économie civile, les dépenses militaires augmentant au détriment des infrastructures internes et des besoins sociaux. En revanche, la Chine se concentre sur les infrastructures intérieures et le commerce extérieur. Je me demande si les Américains sont conscients de l’ampleur de cette situation. Et de ses conséquences probables.

Lire la presse asiatique – Asia Times, Nikkei Asia, le South China Morning Post, le Global Times, et divers sites technologiques c’est voir un flux constant de projets d’infrastructure en Chine et d’avancées commerciales à l’extérieur. Comme beaucoup le savent peut-être, la Chine promeut l’initiative « Belt and Road », un programme massif visant à relier toute l’Eurasie, ainsi que l’Afrique et l’Amérique latine, dans une immense zone commerciale reliée par des voies ferrées, des autoroutes, des fibres optiques, des liaisons maritimes et des traités commerciaux. Une fois achevée, cette zone éclipsera les États-Unis.

La Chine, centre technologique en plein essor, est à la tête du monde dans les domaines du génie civil, de la fabrication, des cinq G et du commerce, et a clairement l’intention de conserver cette avance. Tout pouvoir repose finalement sur le pouvoir économique. Vous trouverez ci-dessous quelques articles de presse choisis plus ou moins au hasard sur le web. Pouvez-vous imaginer des équivalents américains ?

 

 

La ligne ferroviaire Chongqing-Mandalay

 

 

 

 

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Un des aspects militaires de l’actualité en RPCC

 

 

Coup d’œil de profanes à la marine chinoise

 

 

 

 

La défaite fondatrice

La bataille du fleuve Yalu le 17 septembre 1894, qui vit la défaite de la flotte de Beiyang face à la marine japonaise. (Source : CMSEC)

 

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Comparés  aux plus gros porte-avions du monde et aux sous-marins les plus furtifs, les porte-bébés à pattes ne pèsent évidemment pas lourd…

 

 

Droit à l’avortement supprimé aux USA ? Bof !

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pour finir…

 

 

La 3e Mondiale en cours vue de l’Hexagone

 

 

 

 

Rien que les quatre phrases de De Gaulle valent le détour, mais le reste est bien aussi.

 

 

Ukraine : le temps des mauvais généraux

 

Régis de Castelnau et Sylvain Ferreira – Vu du droit – 22.6.2022

 

 

 

 

 

 

De toutes les citations de Charles de Gaulle, celle que je préfère sont les quatre phrases qui ouvrent son discours du Caire le 18 juin 1941 pour le premier anniversaire de son appel. Il y écrivait l’Histoire de façon irréfutable. En décrivant l’effondrement de 1940 et le coup d’État réalisé par Pétain et Laval pour capituler et assassiner la République.

 

« Le 17 juin 1940 disparaissait à Bordeaux le dernier gouvernement régulier de la France. L’équipe mixte du défaitisme et de la trahison s’emparait du pouvoir dans un pronunciamento de panique. Une clique de politiciens tarés, d’affairistes sans honneur, de fonctionnaires arrivistes et de mauvais généraux se ruait à l’usurpation en même temps qu’à la servitude. Un vieillard de 84 ans, triste enveloppe d’une gloire passée, était hissé sur le pavois de la défaite pour endosser la capitulation et tromper le peuple stupéfait. »

 

Dans la composition de l’équipe mixte du défaitisme et de la trahison, chacun en prenait pour son grade. Il ne manquait personne, et malheureusement, leurs héritiers sont encore aujourd’hui au pouvoir. Des politiciens tarés, il n’en manque pas au premier rang d’entre eux, l’actuel Président de la République, les affairistes sans honneur sont là avec nos oligarques, et quant aux fonctionnaires arrivistes Alexis Kohler et Jean-Pierre Jouyet constituent les emblèmes de la cohorte.

Quid des mauvais généraux ? La guerre en Ukraine nous a offert dans les médias un impressionnant spectacle de nullité professionnelle et morale. Absolument pas gêné de raconter n’importe quoi, les militants de la cause des États-Unis côtoyant les incompétents, et à l’aide parfois d’un véritable racisme anti russe, les galonnés nous ont servi tous les narratifs ineptes sur la « débandade » russe.

C’est aujourd’hui le général Pellistrandi, rédacteur en chef de la Revue de la Défense nationale, qui nous en donne un bel exemple. Il a commis dans Atlantico, une interview à la gloire de la doctrine militaire allemande et américaine mise en œuvre avec les succès que l’on connaît. Pour lui, les « formidables exploits » des Ukrainiens seraient dus à l’adoption de cette doctrine. Les Russes étant eux de gros abrutis qui ne gagnent que par la loi du nombre.

Une fois de plus, nous avons demandé à Sylvain Ferreira notre historien militaire préféré de s’y coller. Il reprend méthodiquement les éléments théoriques indispensables qui permettent de comprendre ce qui se passe. Et de voir que certains de nos cadres militaires ont une bonne demi-douzaine de guerre de retard.

Régis de Castelnau

 

Les errements doctrinaux des experts militaires occidentaux

 

 

 

 

Après plus de cent jours de guerre en Ukraine, certains experts militaires occidentaux sombrent de plus en plus intellectuellement pour tenter de minimiser l’ampleur de la victoire russe qui se dessine lentement mais sûrement. Après avoir annoncé tour à tour l’effondrement de la logistique russe (munitions, missiles, transports, nourriture) puis celui du moral des combattants, voilà qu’ils reviennent à la charge. Cette fois, leurs attaques se placent sur le plan doctrinal avec, notamment, l’interview du général Pellistrandi publiée par Atlantico, interview dans laquelle il tente de discréditer l’armée russe et sa doctrine.

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Source : https://www.vududroit.com/2022/06/ukraine-le-temps-des-mauvais-generaux/

 

 

 

 

 

Et sa suite…

 

Le retour des assassins de la mémoire

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 26.6.2022

 

 

 

 

 

 

« La première victime de la guerre, c’est la vérité. » La fameuse citation attribuée à Clémenceau ou à Kipling trouve à nouveau à s’illustrer après l’intervention russe en Ukraine. Il est difficile de savoir comment est organisée la propagande russe, puisque tous les canaux d’informations en provenance de Russie sont interdits et que répercuter ce qui vient de ce pays expose à une censure très rapide. On peut en revanche apprécier le délire russophobe qui a saisi les élites occidentales. L’auteur de ces lignes a une certaine expérience des luttes idéologiques de la guerre froide et des souvenirs cuisants qui avaient suivi l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS en décembre 1979. Au regard de ces excès, il est aujourd’hui contraint de constater que, comme l’anti-sionisme est souvent le masque de l’anti-sémitisme, l’anti-soviétisme était le masque de la russophobie. On ne reviendra pas ici en détail sur le triste brouet que sont les narratifs à base de petits bouts de réel, de partialité militante présente partout, d’ignorance crasse de l’histoire et de la géographie et de soumission servile aux récits concoctés aux États-Unis et par les officines de communication qui entourent Wolodymir Zelenski. Si ce n’est la prétendue « débandade de l’armée russe », particulièrement savoureuse à la lumière des volte-face de ceux qui en furent les relais enthousiastes.

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Source : https://www.vududroit.com/2022/06/le-retour-des-assassins-de-la-memoire/

 

 

 

 

 

Une analyse française

 

C’est-à-dire lucide, courageuse et exprimée avec clarté

 

 

Les coûts exorbitants de la guerre en Ukraine

 

Par M. François Asselineau,

Président de l’U.P.R.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Français savent-ils où on les emmène ? Non. Pas plus que les autres Européens de l’ouest.

 

 

Le blocus de la Baltique par l’OTAN

 ouvre un nouveau front dans la guerre contre la Russie

 

 

André Damon – Palestine Solidarité – 22.6.2022

 

 

 

 

 

 

 

Lundi, la Lituanie, un État balte membre de l’OTAN, a imposé un blocus effectif à l‘encontre de la Russie, empêchant le transport de nombreuses marchandises, dont l’acier et le charbon, entre la Russie et l’enclave russe de Kaliningrad.

 

Traditionnellement, l’imposition d’un blocus est considérée comme un acte de guerre. Par cette provocation irresponsable, les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN cherchent à pousser la Russie à une attaque militaire contre un pays de l’OTAN, ce qui entraînerait l’invocation de l’article V de la Charte de l’OTAN et une guerre totale avec la Russie.

Confrontés à une série de revers militaires sur le terrain en Ukraine, les États-Unis, l’OTAN et les puissances européennes cherchent à ouvrir au nord un nouveau front dans la guerre.

Les responsables lituaniens ont laissé entendre que la décision d‘effectuer un blocus contre la Russie fut prise en étroite concertation avec les autres membres de l’OTAN et Washington. « Ce n’est pas la Lituanie qui fait quelque chose, ce sont les sanctions européennes qui ont commencé à opérer », a déclaré le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis.

En réponse au blocus, le ministère russe des Affaires étrangères a averti sans détours : « Le transit de marchandises entre la région de Kaliningrad et le reste de la Fédération de Russie via la Lituanie doit être entièrement rétabli dans un avenir proche, sinon la Russie se réserve le droit de prendre des mesures pour protéger ses intérêts nationaux ».

Un sévère avertissement est ici nécessaire. Les États-Unis et les puissances européennes, qui tous sont aux prises avec une véhémente crise économique, sociale et politique et craignent la montée d’un mouvement social de la classe ouvrière, suscitent de façon irresponsable l’escalade d’une guerre où on risque d’utiliser des armes nucléaires.

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Source : https://www.palestine-solidarite.fr/le-blocus-de-la-baltique-par-lotan-ouvre-un-nouveau-front-dans-la-guerre-contre-la-russie/

 

 

 

 

 

Ni en Chine ni en Ukraine

 

 

Quand les Français auront fini de s’extasier sur l’inculture US, ils penseront peut-être à jeter un coup d’œil à leur patrimoine.

 

 

La Havane

« SomosUno » a fait ses adieux avec une grande fête !

 

À la Maison Victor Hugo

 

 

Publié le 19 juin 2022

L’équipe de la Casa Victor Hugo à La Havane, Posté par Roger Grévoul

 

 

 

 

 

 

La Maison Victor Hugo a célébré le lundi 30 mai, l’aboutissement du projet de coopération « Inclusion sociale et enseignements innovants sur le patrimoine, chez les enfants ayant des retards d’apprentissage et les personnes âgées du Centre historique de La Havane », financé par la Fondation Air France.

Et ce fut l’occasion d’une grande fête ! Félicitations à tous les acteurs et, en tout premier lieu, à l’équipe de la Maison Victor Hugo et, en premier lieu, à sa fidèle et compétente bibliothécaire Yenia !

RG

 

 

 

 

 

 

L’ensemble des élèves de l’École Primaire de l’école spéciale République Socialiste du Vietnam, ainsi que l’équipe d’enseignants et de travailleurs de soutien, ont partagé les expériences et les émotions du projet.

Un moment particulier a été la projection de l’audiovisuel « Victor Hugo à notre voix », où les élèves eux-mêmes, en tant que guides du patrimoine, ont présenté la Maison, ses espaces et décrit les caractéristiques et l’histoire du bâtiment.

Lire (et voir en photos) la suite…

 

Source : https://cubacoop.org/SomosUno-a-fait-ses-adieux-avec-une-grande-fete

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 28 juin 2022

 

 

Démences /6

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Démences /6

 

 

 

 

 

 

Où y’a de la gêne, y’a pas de plaisir

 

(Histoire d’une dent)

 

 

 

 

Les Belges, à défaut des autres, ont peu de chances d’ignorer que le malheureux chargé de se trimballer la couronne en fer blanc que nous ont imposé nos maîtres anglo-sionisto-five eyes et on en passe, s’est vu coller en outre la corvée d’aller offrir aux Congolais (en signe de bonne volonté n’en doutons pas) tout ce qui reste de feu leur Premier ministre Patrice Lumumba : une dent.

Ce n’est certes pas sa faute si son oncle, chapeautant tout ce que la Belgique comptait de plus loyal à l’empire, a fait exécuter dans des conditions révoltantes le représentant élu d’une grande nation, pour le dissoudre ensuite dans un bain d’acide, histoire qu’il ne revienne jamais fût-ce en cadavre. Moins une dent, dont s’est emparé (souvenir ?) un dénommé Soete,  qui l’a montrée à tout le monde pendant des années (trophée ?).

Toujours est-il que les aigles qui prétendent nous gouverner (et qui nous achètent – merci ! – du gaz pour l’hiver prochain chez des champions de l’apartheid) ont réussi à se la procurer (la lui ont payée ?). Et c’est elle que l’infortuné monarque est chargé d’oser aller offrir aux Congolais. Dans quel but ? Faut pas demander. Nous, si on était eux, on se méfierait. Timeo Danaos… et ils ne sont même pas grecs.

En attendant que les Chinois soient à Cognac et remettent un peu d’ordre dans tout ça, que faire sinon rougir de honte et traîner le boulet qu’on s’est laissé mettre au pied ?

 

 

 

 

Restitution « des » dépouilles de Patrice Lumumba : le gouvernement belge assume-t-il ses responsabilités ?

 

Ludo de Witte – Investig’action – 20.6.2022

 

 

 

 

 

 

Le 20 juin 2022, le Premier ministre De Croo remet la relique de Patrice Lumumba à ses proches en présence des autorités congolaises. Il s’agit d’une dent provenant du corps du Premier ministre congolais, dissous dans de l’acide sulfurique. Il a été assassiné au Katanga début 1961, moins de sept mois après l’indépendance. Le commissaire de police belge Gerard Soete, qui avait détruit le corps, a conservé une partie des restes jusqu’à sa mort pour les exhiber à son entourage comme un trophée de chasse. Ce n’est que bien plus tard que cette dent a été confisquée dans  sa succession, chez sa fille.

La question qui se pose est de savoir si la Belgique profitera de cet élan pour traiter de manière appropriée ce passé invraisemblable et le traduire en mesures à l’avenant. Car cette petite relique symbolise la façon dont nos élites ont tordu le cou à la jeune démocratie congolaise et ont fui leur responsabilité dans cette affaire pendant six décennies, malgré le corpus delicti qui se trouvait juste sous leur nez. À cette occasion, que dira le Premier ministre De Croo sur le rôle de la Belgique dans ce meurtre et sur l’impunité choquante qui règne dans cette affaire ?

Pour rappel, quelques faits marquants. La commission d’enquête parlementaire qui a étudié le rôle de la Belgique dans ce crime en 2000 et 2001 n’a reconnu que la « responsabilité morale » des autorités belges pour ce meurtre. Les faits démontrant un rôle joué par les émissaires et les ministres belges ont été, pour ainsi dire, balayés comme poussière sous le tapis par cette décision vide de sens. Le gouvernement Verhofstadt a ainsi voulu éviter toute responsabilité concrète pour un crime aux conséquences désastreuses pour le Congo et l’Afrique centrale.

Si les autorités belges veulent évoquer de manière crédible leur attachement aux valeurs telles que la démocratie, les droits de l’homme et la paix, elles doivent reconnaître leurs responsabilités à l’occasion de la restitution :

* Les ministres, diplomates et officiers belges ont joué un rôle décisif dans le renversement du gouvernement congolais démocratiquement élu et la liquidation du Premier ministre.

* Pendant quatre décennies, jusqu’à sa mort en 2000, Gerard Soete a montré la relique du leader congolais à son entourage et à au moins un journaliste. Même lorsque Soete en a parlé dans la presse, la commission d’enquête Lumumba, qui avait tous les pouvoirs d’un juge d’instruction, ne l’a pas dérangé.

* En 2011, la famille Lumumba a déposé une plainte contre douze Belges pour leur implication dans l’assassinat. La plainte a été déclarée recevable. Il n’y a pas de prescription, puisqu’il s’agit d’un crime de guerre dans lequel des Belges ont été impliqués. Néanmoins, le ministère de la Justice n’a jamais mené d’enquête pour retrouver les restes auprès des proches de Soete. C’est seulement en 2016 que le Parquet a effectué une perquisition au domicile de sa fille. Cette action était le résultat du travail d’investigation du journaliste Jan Antonissen et d’une plainte déposée par moi-même pour recel de restes mortels.

* On pourrait s’attendre à ce que la représentation de la décolonisation du Congo, du Rwanda et du Burundi (1958-1965) fasse l’objet d’une grande attention dans l’AfricaMuseum rénové (2018). Au cours de cette période, les colonies ont été converties en régimes néocoloniaux, avec pour références la liquidation du gouvernement Lumumba, la « révolution Hutu » au Rwanda et l’assassinat du Premier ministre burundais Rwagasore. Le résultat, cependant, est décevant. Un collage de couvertures de magazines est appliqué sur une colonne, n’évoquant qu’un chaos incompréhensible. Pas d’interprétation ni d’analyse. Sur un écran tactile, les visiteurs peuvent lire que le coup d’État de Mobutu (1965) fut « une intervention salutaire »…

* Pendant ce temps, l’enquête judiciaire s’éternise. Le procureur fédéral a déclaré en 2020 – 9 ans après le début de l’enquête – que les procès-verbaux des séances à huis clos de la Commission Lumumba n’avaient toujours pas été réclamés … par manque de personnel ! Ce n’est que cette année que les enquêteurs du Parlement ont embrayé. Pour l’instant, le Président du Parlement refuse de remettre les documents, alors qu’une modification du règlement intérieur permettrait de le faire. Entre-temps, dix des douze personnes figurant sur la liste sont déjà mortes. Veulent-ils faire traîner l’enquête jusqu’à ce que tous les accusés soient morts afin de pouvoir classer l’affaire sans suite ?

* Typique d’une certaine mentalité : à la mi-2020, le tribunal de Bruxelles a fait savoir que les proches de Lumumba pouvaient venir chercher ses restes au greffe du tribunal. Comme s’il s’agissait d’un portefeuille perdu …

* À part les quelques mètres carrés du square Lumumba, entre une station de taxis et le périphérique intérieur de Bruxelles, aucun lieu significatif de la capitale ne porte le nom du Premier ministre congolais. N’est-il pas significatif que cette modeste victoire n’ait été obtenue que grâce à des années d’efforts de la part de quelques associations belgo-congolaises ? Alors que les statues de Léopold II et les rues portant le nom de celui dont le règne de terreur a coûté des millions de vies, de même que les monuments glorifiant la colonisation en général, continuent de colorer les espaces publics, sans aucune indication interprétative ?

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Source : https://www.investigaction.net/fr/restitution-des-depouilles-de-patrice-lumumba-le-gouvernement-belge-assume-t-il-ses-responsabilites/

 

 

Admettons-le, la Belgique détient au moins un record que personne ne lui prendra : elle sait comment pulvériser les limites du sordide.

 

 

 

 

Rappelons que les lettres belges ont produit un seul livre où la mémoire de Patrice Lumumba n’ait pas été traînée dans la boue, et dont l’auteur, écrivain de haute volée, est toujours – pour cela – ostracisé avec beaucoup de constance et d’acharnement par les Zélites belgeoises.

 

 

(Livre et couverture indisponibles)

Jean-Louis Lippert

MAMIWATA

Talus d’approche, 1994

15cm x 21cm

435 pages

 

Mamiwata fut victime, dès sa sortie, d’une cabale qui dure encore.

 

 

 

 

 

 

In memoriam :

 

L’aède Lumumba ne meurt pas

 

 

 

 

 

 

Patrice Lumumba ne fut pas seulement une figure politique de premier plan. Il est devenu rapidement un mythe littéraire, au sens le plus fort, comme l’incarne notamment la pièce d’Aimé Césaire Une Saison au Congo. À l’heure où le journaliste Ludo De Witte fait paraître un livre établissant les responsabilités de l’État belge dans l’assassinat du Premier Ministre congolais de l’Indépendance, Jean-Louis Lippert reparle du « Satan de Stan », l’une des figures tutélaires de son roman Mamiwata.

 

L’Afrique est là et elle n’est pas là. Son cadavre non encore né hante le monde civilisé. Un foyer moyen de chez nous ne consomme-t-il pas chaque année le revenu de mille familles congolaises ? Économie cannibale oblige, nous avons tous mille nègres dans notre frigidaire. Quel effet sur nos rêves, nos mémoires, nos consciences ? Mais l’art, la pensée, la culture occupent-ils dans cette société la part du cœur et de l’esprit dans l’organisme humain ? Quel rapport entre nos réalités, nos représentations ? Quelle communion quand tout n’est qu’intérêts particuliers ? Où les êtres, réduits à l’état d’objets, ne voient accorder le statut de sujets qu’à une représentation falsifiée d’eux-mêmes sur le marché des images, Patrice Lumumba paya de sa vie le crime d’avoir posé la question de l’humaine universalité. On voudrait réduire cet assassinat à quelque exaction de l’État, quand c’est la société belge entière, coloniale et métropolitaine, qui fomenta son élimination physique aussi bien qu’elle arma les basses œuvres.

 

 

 

 

 

 

Dès l’entrée de Lumumba sur un âne à Bruxelles, on savait que ce nègre était de trop. Car l’aède est l’hôte éphémère d’une parole singulière et plurielle qui n’est nulle part chez elle.

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Source : https://www.spherisme.be/Texte/AedeLumumba.htm

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 27 juin 2022

 

 

Manifestation internationale contre le sommet de l’OTAN

 

 

 

 

 

 

L’OTAN et le JAPON en manoeuvres dans la Baltique

 

 

 

 

MANIFESTATION INTERNATIONALE CONTRE LE SOMMET DE L’OTAN LE 26 JUIN 2022 A MADRID

 

 

L.G.O  — 25.6.2022

 

 

 

 

 

 

NON A L’OTAN !

 

L’OTAN doit être dissoute. L’alliance n’a aucune légitimité et ne fait que semer le désespoir.

L’OTAN prétend que ses intérêts locaux sont universels. L’OTAN viole la Charte des Nations Unies et utilise cyniquement des concepts tels que la « démocratie » et les « droits de l’homme ». Dès sa création, l’OTAN avait des régimes autoritaires, fascistes et coloniaux dans le cadre de son alliance.

L’OTAN menace la paix mondiale. Les interventions militaires dirigées par l’OTAN ont perturbé et déstabilisé la Yougoslavie, l’Afghanistan et la Libye. Maintenant, l’OTAN intensifie une « nouvelle guerre froide » contre la Chine et la Russie le long des frontières entre l’Ukraine et la Russie ainsi que dans la mer Noire et la mer de Chine

L’OTAN agit contre les gouvernements progressistes des pays du Sud.

L’OTAN mène la course mondiale aux armements. L’OTAN, dont les membres doivent consacrer au moins 2 % de leur PIB à l’armée, est responsable de plus de la moitié des dépenses militaires mondiales et des deux tiers du commerce mondial des armes.
Le programme nucléaire de l’OTAN met en danger notre survie. L’OTAN rejette le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et le comportement de l’OTAN consistant à partager des armes nucléaires américaines « déployées en avant » dans l’Union européenne contredit la lettre du Traité de non-prolifération.

L’OTAN est l’un des plus grands pollueurs climatiques au monde. L’armée américaine est le plus grand pollueur institutionnel au monde, responsable de plus d’émissions de gaz à effet de serre que des pays de la taille du Portugal (elle insiste pour exempter les émissions militaires des rapports par pays). L’OTAN fonctionne comme la force de police des plus grandes multinationales polluantes en carbone.

L’OTAN génère la pauvreté et l’inégalité. La course aux armements va à l’encontre des besoins réels des populations : éducation, santé, logement, sécurité sociale et politique énergétique rationnelle. La guerre mondiale crée des souffrances extrêmes et la crise migratoire.

 

 

OUI À LA PAIX !

 

Nous avons besoin d’un système de sécurité non militaire, sans armes nucléaires, sans bases militaires à l’étranger et sans réduction drastique des dépenses militaires. Nous défendons une politique de paix active, où les conflits se terminent à une table de négociation basée sur la Charte des Nations Unies.

Investissez dans le progrès social, pas dans la guerre. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une conception différente de la sécurité. Une sécurité commune et humaine qui réponde aux besoins humains et combatte le changement climatique, les inégalités, la pauvreté et la violence, et qui soit basée sur la solidarité, la coopération et le respect mutuel.

L’Europe et l’Amérique du Nord doivent s’engager pour le désarmement. Le concept de zone de paix – adopté par l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie du Sud-Est, le Pacifique Sud et l’Asie centrale – doit être endossé par l’Union européenne et les pays d’Amérique du Nord.

 

 

Marchez avec nous

contre l’OTAN

pour construire un monde de paix

 

 

 

ORGANISATIONS SIGNATAIRES :
SIGNATURES:

 

AIP (International Peoples Assembly) International
Artistes pour un Monde Sans Guerres et sans violence France
ATTAC Hungary
AWMR (Associazione Donne della Regione Mediterranea) Italy
Capire International
CND (Campaign for Nuclear Disarmament) Britain
Code Pink Canada
COMAC Belgium
Communist Party of Finland Finland
COSAL (Comité de Solidaridad con América Latina) Spanish State
Cubanismo Belgium
Donne in nero di Parma Italy

INTAL Belgium
IPB International
Izquierda Unida Spanish State
LE MOUVEMENT DE LA PAIX France
Movimiento Democrático de Mujeres Spanish State
Mundo Sin Guerras y Sin Violencia Internacional Spanish State
No Cold War International
NO to War – No to NATO International
Parti de la Démondialisation (Pardem) – France France
Partido Comunista de España Spanish State
Pan Africanism Today International
Potere al Popolo Italy
Peoples Dispatch International
Plataforma de solidaridad con los pueblos del Mediterráneo International
PTB – PVDA Belgium
Rifondazione Comunista Italy
Sindicat co.bas comissions de base Catalunya
SOAW Chile
Socialismo 21 Spanish State
Solidarity with Latin América Norway
Stop the War Britain
Transform Europe! International
Tricontinental Institute for Social Research International
Veteranos Por la Paz España Spanish State
Vrede Belgium
Whatcom Peace & Justice Center USA
WILPF Britain
WILPF Spanish State
World March of Women

 

+ vous  et vous et vous…………..

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 25.6.2022