ARMISTICE IV/V

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ARMISTICE

« 11 novembre 1918 »

La mère de tous les leurres

IV/V.

 

 

Théroigne – 11.11.2021

 

 

On a du mal à imaginer aujourd’hui, surtout en Europe Occidentale, ce qui a poussé tant d’hommes, principalement les très jeunes mais pas seulement, à se précipiter tête baissée dans cette guerre, comme des colonies de lemmings traversant la route pour aller se suicider, et ce, dans tous les sens, qui contre « le Kaiser », qui à son service, sans qu’aucun se soit interrogé jamais sur les causes ou la finalité de cette guerre de tout un continent contre lui-même.

 

 

https://www.britannica.com/story/do-lemmings-really-commit-mass-suicide

 

 

Il faut chercher sans doute les origines – psychologiques, de masse – de cet engouement dans « l’épopée » napoléonienne. Car, si jamais Napoléon eut du génie, ce fut celui-là : l’art de manipuler les foules pour les conduire sans résistance et même avec joie à l’abattoir.

 

Petit aparté :

En 1936, il a paru en Belgique, un livre intitulé Lettres de Grognards. Agrémenté d’une préface enthousiaste de Louis Madelin, bonapartiste s’il en fut. L’ouvrage reproduisait des lettres de soldats de la Grande Armée jamais remises à leurs destinataires, c’est-à-dire tombées au rebut, principalement pendant la campagne de Russie. La plupart de ces prétendus grognards étaient des adolescents enrôlés de force, non seulement en France mais dans tous les pays conquis (un garçon sur deux prélevé dans les familles rurales), où, généralement, l’aîné se sacrifiait pour que le petit frère puisse étudier et peut-être devenir quelqu’un. Il va sans dire qu’un paysan, après avoir vu réquisitionner son blé, ses patates, ses chevaux, ses vaches, ses veaux, ses cochons et ses couvées pour sustenter les héros et vu partir aussi une de ses paires de bras, ne pouvait même plus nourrir l’autre, et que le petit frère, en guise d’études, s’en allait grossir le volume du cheptel asservi au fond des mines ou dans les fabriques de l’industrie naissante.

Or, ce qui frappe surtout, à la lecture de ces lettres, c’est qu’au bout de quelques semaines (pas plus de deux ou trois parfois), ces soldats de quinze ans se retrouvaient transformés en prédateurs sans états d’âme, qui avaient adopté tout naturellement, comme une seconde langue maternelle, le langage et la mentalité de leurs ravisseurs : « … aujourd’hui, nous avons délogé et tué trois brigands », le mot « brigand » qui leur avait été appliqué à leurs familles et à eux-mêmes si peu de temps auparavant servant à rendre compte à leurs parents de leurs exploits guerriers. « Celui qu’il fallait tuer » était devenu « le brigand ». Tellement plus simple.

 

 

Parfois, ils agrémentaient leurs lettres d’illustrations de leur cru.

 

 

 

Cette espèce de syndrome de Stockholm de masse devait finir par contaminer jusqu’à leurs vainqueurs (l’épisode des bolcheviks et de Lénine en 1917, rapporté dans un de nos posts précédents, en fait foi), mais le même phénomène est avéré partout : le fait est qu’au début du siècle suivant, une génération entière, chauffée à blanc depuis le berceau par une propagande héroïco-fallacieuse, s’est jetée à corps perdu dans la « défense-du-droit-et-de-la-liberté-contre-les-méchants-sans-autre-précision », qui a laissé bien loin derrière elle jusqu’aux grands mouvements de masse des croisades. On n’allait plus « délivrer le tombeau du Christ » mais apporter la liberté au monde. En le massacrant un peu pour qu’il se laisse faire. Et sans s’encombrer, surtout, de l’égalité et de la fraternité dont les marionnettistes n’avaient que cirer.

Mais l’enthousiasme guerrier de ces jeunes soldats de la Grande Guerre (du moins dans les débuts) ne fut rien  en regard de l’hystérie qui s’empara un peu partout des foules civiles de l’arrière. C’est ainsi qu’entre les rescapés de la génération précipitée par ce leurre dans l’enfer des tranchées, de la mitraille et de l’équarrissage aveugle et la masse excitée des autres, le fossé allait devenir, irrémédiablement, un abîme. Y compris à l’intérieur des familles. Cela est attesté par quantité d’auteurs français, à commencer par l’œuvre entière de Céline.

Et c’est ce dont témoigne aussi un des livres les plus importants écrits en anglais sur ce conflit qui, contrairement aux idées reçues, dure encore  : l’Adieu à tout cela de Robert Graves, qui l’écrivit à l’âge de trente ans, au moment de s’exiler d’Angleterre, en tournant le dos à tout ce que son pays représentait à ses yeux : sa religion conformiste, ses méthodes d’éducation des élites, ses modes opératoires en politique, sa morale victorienne en passe de devenir moderniste puis décadente, etc. etc.

Il faut bien sûr rappeler aussi qu’il n’y eut pas, chez les anglophones  qui combattirent en France et en Belgique, seulement des Anglais, mais également des contingents d’Irlandais, d’Écossais, de Canadiens, d’Australiens, de Néo-Zélandais, et, en fin de parcours, même de Nord-Américains.

 

 

 

Royal Irish Rifles sur la Somme – 19 juillet 1916  – (Distribution des rations)

 

 

 

Gordon Highlanders quittant Culter, le 6 août 1914

 

 

 

Gordon Highlanders réparant une route près de Hamel, sur le front de la Somme, septembre 1916

 

 

 

Entraînement de charge à la baïonnette par des hommes du 8e Black Watch. Camp de Bordon (Hampshire) –  1915

 

 

 

Quelques soldats de la Black Watch fêtant le Nouvel An de 1917 dans les baraquements de Hénencourt

 

 

 

Des soldats du 7e bataillon de Highlanders Argyll & Sutherland portant les tampons respirateurs en déchets de coton censés les protéger des gaz décrits par Robert Graves

 

 

 

Des hommes du même régiment recevant leurs premiers masques à gaz

 

 

 

Retraite de Mons : les Allemands bombardent une église servant d’hôpital. Les blessés aident les blessés à s’enfuir. (Illustration de presse).

 

 

 

Des soldats écossais transportent un Allemand blessé  pendant la bataille de la crête de Menin, le 21 septembre 1917

 

 

 

Cameron Highlanders à la bataille de l’Yser (carte postale)

 

 

 

Quelques blessés anonymes au repos

 

 

 

Curieusement, pour la Grande Bretagne proprement dite, cette Première mondiale semble avoir été une affaire de poètes. Car, même si le gros des troupes (et des morts) ne furent pas des hommes de plume, on ne compte plus les poètes qui, dans l’emballement général, l’ont faite, en ont écrit et ont eux aussi fourni leur contingent de morts. Nous ne mentionnerons ici, faute de science et faute de place, que les plus connus du grand public : Siegfried Sassoon, Wilfrid Owen, Rupert Brooke, Robert Graves, Edward Thomas. Que ceux que nous ne mentionnerons pas nous pardonnent.

Robert Graves est le principal à nos yeux, à cause de son livre autobiographique, Mais Siegfried Sassoon ne le lui cède en rien. Non seulement pour son œuvre et sa participation à la guerre, mais parce qu’après s’être conduit en héros et même en héros casse-cou sur le théâtre des opérations, il a fini par risquer l’exécution capitale en refusant de continuer « une guerre injuste ». Ajoutons que les deux hommes se sont rencontrés au front et que, rapprochés par leur passion littéraire commune, ils y sont devenus assez amis pour que l’un réclamât le dangereux privilège de défendre l’autre devant le conseil de guerre.

Sassoon était homosexuel, bien qu’il ait fini, après la guerre, par se marier et engendrer un fils qui lui a donné des petits-enfants. Graves, qui s’est marié juste à la fin du conflit, a eu des enfants et des petits-enfants de deux épouses différentes, mais surtout, les femmes – et le principe féminin – ont eu, par le biais de son œuvre immense, peu de champions de son envergure. On peut dire sans exagérer que Robert Graves est le plus féministe des auteurs. (Pour ce qui tient lieu de féminisme aujourd’hui, c’est une tout autre histoire.)

Si l’influence des pacifistes – surtout Philip et Lady Ottoline Morrell d’une part, Bertrand Russell de l’autre – a joué un rôle certain dans la prise de conscience antimilitariste de Siegfried Sassoon, celle d’un poète américain – Robert Frost –, a déterminé en sens inverse l’engagement dans la guerre du poète gallois Edward Thomas et, aussi involontairement qu’indirectement, causé sa mort.

 

 

 

 

Les hommes et leurs œuvres

 

 

 

 

Robert Graves

 

 

Robert Graves à 19 ans, lorsqu’il passa de l’école aux tranchées pour reculer le moment d’entrer à Oxford

 

 

Robert von Ranke Graves (Wimbledon, 1895) – (Deia, Majorque, 1985) est le fils d’Alfred Perceval Graves, écrivain irlandais et d’Amalia von Ranke, fille de nobles bavarois réputés comme éducateurs et petite-nièce de l’historien Leopold von Ranke.

En 1914, sur le point de passer de « l’enfer de Charterhouse » à ce qu’il redoute être « l’enfer d’Oxford », il s’engage. Il n’a que dix-neuf ans, mais, dans la société anglaise, quand on appartient aux « élites », on ne s’engage pas comme simple soldat, on achète ou on se fait confier un brevet d’officier. C’est ainsi qu’il entre avec le grade de capitaine au régiment gallois des Royal Welsh Fusiliers, qu’il commence son entraînement à leur dépôt de Wrexham et qu’en mai 1915, il part pour la France, où il commandera des hommes dont certainsi, parfois, seront des soldats professionnels aguerris, assez vieux pour être son père, dont la vie dépendra de ses décisions et de leur obéissance. À leur tête, il participera à la bataille de Loos, puis à celle de la Somme, où il sera grièvement blessé et même laissé pour mort, au point que le ministère de la Guerre annoncera, par lettre, son décès au feu à sa mère et que le Times lui consacrera une notice nécrologique très anticipée.

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Siegfried Sassoon

 

 

 

 

 

Siegfried Loraine Sassoon, (Matfield 1886) – (Heytesbury 1967), est un homme de lettres anglais et un héros de la Première Guerre mondiale.

Fils d’Alfred Sassoon, descendant d’une lignée de riches marchands juifs baghdadi, déshérité par son propre père, David, pour avoir épousé une non-juive. La non-juive, Theresa Thornycroft, était anglaise et protestante, mais surtout issue d’une famille d’artistes et elle-même passionnée par la musique de Richard Wagner. C’est en l’honneur du maître que le futur poète fut prénommé Siegfried, Son second prénom, Loraine, hommage rendu à un pasteur ami de la famille.

 

 

 

David Sassoon et ses fils (dont Albert, deuxième en partant de la gauche), membres de la communauté Baghdadi en Inde.

 

 

 

Alfred avait un autre fils, prénommé Hamo, qui se fit tuer en 1915 à Gallipoli, juste avant Rupert Brooke.

Siegfried était un jeune homme brillant : ce qu’on appelait alors un homme de loisirs. Il avait fait, à Cambridge, des études de droit et d’histoire non sanctionnées par un diplôme. Ses revenus lui permettaient de vivre sans travailler mais pas sur un grand pied. Il s’en contentait, chassant, faisant du sport et publiant ses premiers recueils de vers à compte d’auteur, mais sans succès notable.

Quand survint la guerre. Il s’engagea le 3 août 1914 et sa vie, dès lors, prit une tout autre direction.

C’est sa poésie, succédant aux actions d’éclat qui lui avaient valu de recevoir plusieurs distinctions militaires, qui l’a fait remarquer d’abord et qui lui vaut, de nos jours encore, des légions d’admirateurs.

Aujourd’hui, nous sommes plus qu’habitués aux horreurs de la guerre : nous nous en repaissons tous les jours aux informations, si bien qu’elle est devenue, à nos yeux, banale. À l’époque de la Première Guerre mondiale, la machine à décerveler s’y prenait différemment : on partait défendre son roi et son pays ; on se voyait chevaucher ; l’héroïsme était à la mode ; la guerre serait terminée à Noël ; on était en train de la gagner, bref, les gens sans méfiance pouvaient l’imaginer comme une sorte de match de foot juste un peu plus dangereux, où, d’accord on pouvait se faire tuer, mais bon… Sassoon a déboulé dans le match et bouleversé l’Establishment en décrivant – quoi qu’en vers – les vraies horreurs de la guerre. Il n’est pas étonnant que les maîtres du jeu aient tout tenté pour les occulter.

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Edward Thomas

 

 

 

 

 

 

Philip Edward Thomas (Lambeth, Londres, 1878) – (Arras, France, 1917) est un poète et essayiste britannique d’origine galloise moins connu du public français, qui est considéré comme un « poète de guerre » bien que son nom ne figure même pas dans l’article wikipedia qui leur est consacré, et en dépit du fait que très peu de ses poèmes aient réellement trait à la guerre, mais sans doute parce qu’il y a trouvé la mort.

Àgé de 36 ans et père de famille au moment de la déclaration de guerre, jouissant d’une forte réputation de critique et d’une réputation de poète en plein essor, il devait s’engager en 1917 dans des circonstances très particulières et mourir devant Arras, le jour de Pâques 1917, peu après son arrivée en France.

Nous nous retrouvons, ici encore, dans une histoire de profonde amitié entre deux poètes.

 

 

Edward Thomas, Robert Frost et

le chemin de la guerre

 

 

Leur amitié était si étroite qu’ils avaient prévu de vivre côte à côte en Amérique

 

 

Si Thomas avait 36 ans à l’été 1914, Frost en avait 40. Aucun des deux hommes ne s’était encore fait un nom comme poète. Thomas avait publié deux douzaines de livres en prose et rédigé près de deux mille critiques, mais il lui restait à écrire son premier poème. Il travaillait de façon épuisante et précipitée, « brûlant ma chandelle par les trois bouts », disait-il à Frost, pour respecter les délais des éditeurs littéraires londoniens, et il était convaincu de n’être guère plus qu’un amateur.

Thomas était psychiquement malade : depuis l’université, il était la proie d’une humeur noire et d’une dépression incoercibles, qui le poussaient à s’en prendre à sa famille, à humilier sa femme Helen et à provoquer les pleurs de ses trois enfants. Il se méprisait alors pour la douleur qu’il leur infligeait et quittait la maison, parfois pendant des mois, pour leur épargner de nouvelles angoisses. « Notre vie commune n’a jamais été, pour ainsi dire, à niveau » devait dire Helen après sa mort, « c’étaient soit de grandes hauteurs soit d’insondables profondeurs ». Mais les hauteurs d’Edward n’étaient pas celles d’Helen, et ses profondeurs étaient bien plus profondes. Il a cherché de l’aide chez les psychiatres à une époque où il y en avait fort peu, et a quand même eu la chance de tomber sur un jeune pionnier de la discipline, futur élève de Carl Jung, qui a tenté, sur son cas, une cure par la parole. Une cure qui progressait tant bien que mal depuis un an, quand Thomas, brusquement, y a mis fin.

Pourtant, il a continué d’espérer que « quelqu’un » arriverait à l’arracher à son découragement chronique. « Je suis sûr que mon salut dépend d’une personne », a-t-il prophétisé un jour, « et cette personne ne peut être Hélène, car elle me ressemble trop ». Une telle personne allait effectivement surgir pour l’aider dans sa détresse : Robert Frost.

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Un autre livre

 

de femme… sur cette guerre

 

 

Il me reste à parler d’un « roman de guerre » dont les personnages principaux sont Siegfried Sassoon, Wilfrid Owen et le Dr Rivers dont parle Robert Graves. L’action se passe à l’hôpital psychiatrique de Craiglockhart (le « Dingoland » de Sassoon) et est basé sur le traitement qu’ils y suivirent.

Publié en 1991, Regeneration est l’œuvre de Pat Barker, qui dit qu’à l’origine de ce livre, il y a la passion de son époux neurologue pour les travaux du Dr Rivers. Elle-même avait lu, dans sa jeunesse, non seulement les œuvres des poètes concernés mais aussi le livre de Rivers Conflict and Dreams.

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ARMISTICE 11/11/1918

(la mère de tous les leurres)

 

Serbie : I/V  – À la guerre comme à la guerre – Gatalika

Italie-France II/V – Viva Caporetto ! – Malaparte

France – III/V – La bataille du Styx – Céline

Angleterre – IV/V – Àdieu à tout ça ! – Graves, Sassoon, Thomas

D’ici et d’ailleurs – V/V – Quelques-uns des autres

 

 

 

 

 

 

L’arme de la prochaine ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Yasser Arafat – 11 novembre 2004 – 11 novembre 2021 : 17 ans déjà – Les héros ne meurent pas !

 

Jean-PierrePalestine Solidarité – 11 Nov 2021

 

Par Ziad Medoukh

 

 

 

 

 

Yasser Arafat 
Vous êtes toujours le père 
D’un peuple digne 
Vous serez à vie le présent 
Malgré votre absence 
Vous resterez à jamais 
Dans les mémoires 
De tous les engagés.

Vous étiez un homme exceptionnel  
une nation, une lutte, un combat 
Une révolte, une force. 
Vous le résistant, 
Le symbole de la lutte mondiale, 
Vous l’humaniste.

 

 

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Heureusement qu’on a Bruno Guigue !

Heureusement qu’on a le Dr. Christophe Oberlin !

Heureusement qu’on a Jacques-Marie-Bourget !

Heureusement qu’on a Maxime Vivas !

Et quelques autres, qui se reconnaîtront à un air de famille

 

 

 

Impérialisme et Anti-Impérialisme

 

Bruno Guigue –  Afrique-Asie  – 13.11.2021

 

 

 

 

1 –  L’Impérialisme, stade suprême du capitalisme est un livre majeur écrit par Lénine en 1916 et publié en 1917. En pleine guerre mondiale, alors que des armées de millions d’hommes s’affrontaient dans des carnages sans nom, alors que l’économie des pays les plus développés s’était transformée en une vaste production d’engins de mort, que toute la planète était mise à contribution pour la guerre, Lénine voulait répondre à la question : « Comment en est-on arrivé là ? »

Lors du vingt-cinquième sommet des pays membres de l’Organisation de l’unité africaine, le 26 juillet 1987, le président du Conseil national révolutionnaire du Burkina Faso dénonce le nouvel asservissement de l’Afrique : « Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme. Ceux qui nous ont prêté de l’argent, ce sont ceux-là qui nous ont colonisés, ce sont les mêmes qui géraient nos États et nos économies, ce sont les colonisateurs qui endettaient l’Afrique auprès des bailleurs de fonds ».

 

Bruno GUIGUE

La dette du tiers-monde est le symbole du néo-colonialisme. Elle perpétue le déni de souveraineté, pliant les jeunes nations africaines aux desiderata des ex-puissances coloniales. Mais la dette est aussi l’odieuse martingale dont se repaissent les marchés financiers. Prélèvement parasitaire sur des économies fragiles, elle enrichit les riches des pays développés au détriment des pauvres des pays en voie de développement. « La dette dominée par l’impérialisme est une reconquête savamment organisée pour que l’Afrique, sa croissance, son développement, obéisse à des normes qui nous sont totalement étrangères, faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier, c’est-à-dire l’esclave tout court de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer les fonds chez nous avec l’obligation de rembourser ».

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Source : https://www.afrique-asie.fr/imperialisme-et-anti-imperialisme/

 

 

 

 

 

Le nouveau manifeste communiste de Xi

 

Pepe Escobar – Entelekheia – 15.11.2021

 

Paru sur Asia Times sous le titre Xi’s new Communist Manifesto

 

 

 

 

 

 

Xi Jinping est devenu leader à vie, ce qui a fait grincer des dents en Occident et l’a fait traiter de toutes sortes de noms d’oiseau de type « tyran » ou « dictateur » qui « renforce son emprise sur le pouvoir ». L’explication est beaucoup plus simple : on ne change pas une équipe qui gagne.

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Source : https://www.entelekheia.fr/2021/11/15/le-nouveau-manifeste-communiste-de-xi/

 

 

 

 

 

 

Dernière minute…

(On ne boycottera jamais assez le jargon inclusif et le pidgin ignare !)

 

Covid, journalistes neuneux et langue française

 

Patrick – L.G.S. – 18.11.2021

 

 

 

 

Patrick, linguiste de profession, est doué d’une ouïe particulièrement fine. Il débusque dans ce qui suit les travers de notre langue malmenée par les médias dans leur ensemble. En particulier, à l’occasion de la crise du COVID. Il nous rappelle ce théorème d’Orwell* selon lequel lorsqu’on écrit mal c’est parce qu’on pense mal. Et vice-versa.

 

Chers.§/èr.e !s ami.e.?s ! dispersé.\e.??s dans les territoires,

Alors que le coronavirus est en situation de montée en charge de remontada, l’angoisse dont auquel je suis sujet m’incite personnellement à vous écrire.

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Source : Covid, journalistes neuneux et langue française — PATRICK (legrandsoir.info)

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* Ce n’est pas d’Orwell ! Si ce n’est pas de Diderot, c’est que c’est encore d’avant. [LGO]

 

 

 

 

Festivités saisonnières :

 

Pfizer vous offre son calendrier de l’Avent en avance…

 

Jbl1960 – 17.11.2021

 

 

 

 

Théoriquement publié le 11  novembre 2021

 

 

 

La Terreur covidienne – suite et si pas fin, il y a des gens qui bougent

 

 

 

 

 

 

 

 

La Terreur covidienne

 

Suite, et si pas fin, il y a des gens qui bougent

 

 

 

 

Référendum ? Pourquoi pas ?

Et pourquoi pas partout, en même temps ?

 

Robert F. Kennedy Jr. s’envole pour l’Europe afin de soutenir l’alliance pour le maintien de la démocratie

 

Children’s Health Defense EuropeMondialisation.ca – 10.11.2021

 

 

 

 

 

L’importance de la Suisse et de l’Italie 

 

Berne, Suisse, 12 novembre

Vendredi 12 novembre, Robert F. Kennedy, Jr. participera à la manifestation nationale à Berne, la capitale suisse, où se déroulera une bataille cruciale pour l’avenir de la démocratie en Europe. Face aux restrictions des libertés mises en place  par le gouvernement fédéral durant la pandémie, la population suisse, emmenée par ‘les Amis de la Constitution’ de divers cantons, a exigé un référendum national. Un rejet de la politique sanitaire en Suisse, marquerait une première victoire dans la résistance à l’agenda totalitaire global et donnerait un signal fort aux nations européennes.

La Suisse est au coeur de la bataille pour la démocratie, car elle se trouve dans une position ambivalente. Sa constitution, qui régit la Confédération des 26 cantons, est inspirée de la constitution américaine, et est en fait l’état le plus démocratique d’Europe [?! NdGO] . En plus du large pouvoir d’autonomie dont disposent les cantons, l’organisation politique repose sur une forme de démocratie directe unique, grâce au vote citoyen sur différentes propositions de lois et à la possibilité d’exiger des référendums, si suffisamment de personnes le demandent.

Le fait que la Suisse ne soit pas membre de l’Union Européenne, et qu’elle utilise sa propre monnaie en fait donc un champion de la souveraineté, mais paradoxalement elle abrite le siège de toutes les organisations internationales qui revendiquent aujourd’hui une gouvernance mondiale centralisée.

Paradis du secret des banques et des affaires, la Suisse a retiré de nombreux avantages des facilités qu’elle a accordées aux mega corporations (par ex. Google, HP) et aux organisations internationales qui avait jusqu’à présent évité de chercher à imposer des politiques trop contraignantes à cette terre d’accueil. En Suisse, il n’y a pas d’ordre des médecins, ni d’obligations vaccinales; il n’y a pas eu de mesures de confinement. Les suisses ont toujours trouvé moyen d’échapper aux guerres, aux famines et aux régimes totalitaires.

Mais depuis quelques mois, la pression de l’agenda sanitaire s’est fait sentir,  et bien que le gouvernement ait promis de ne jamais mettre en place un passe sanitaire, voici qu’il fait marche arrière et que la vaccination est poussée à outrance.

Aujourd’hui, la confiance que les citoyens accordaient à leurs politiques est rompue. Et dans un tel contexte, il est crucial pour les citoyens suisses de prendre l’entière mesure des enjeux de ce référendum.

La participation à la manifestation de Berne de Robert F. Kennedy, Jr. et de Mary Holland, ainsi que d’autres intervenants étrangers, comme l’avocat allemand Reiner Fuellmich, le prof. Wolfgang Wodarg ancien parlementaire européen, et le prof. Sucharit Bhakdi sera l’occasion de faire comprendre à ceux qui se croient toujours privilégiés, qu’ils risquent de ne pas échapper au coup d’état global opérant sous couvert de réponse à la pandémie.

Le referendum du 28 novembre sera donc un bras de fer entre l’esprit d’indépendance des citoyens et la volonté de puissance des acteurs d’un nouvel ordre mondial, le forum économique mondial de Davos, l’Organisation Mondiale de la Santé et l’alliance GAVI à Genève, ou encore la ‘banque des banques’, la Banque des Règlements Internationaux à Bâle.

Bien qu’ayant démarré sur le tard, le mouvement de résistance a gagné une grande partie de la population des différents cantons et la possibilité de remporter la bataille est réelle.  En cas de victoire, la Suisse deviendrait le premier pays à rejeter les mesures sanitaires et à reprendre le chemin de la démocratie, infligeant une humiliation cinglante à l’arrogante démesure des papes du grand reset, Schwab, Gates, Fauci, Tedros et leurs acolytes.

 

 

 

 

Milan, Italie, 13 novembre

Contrairement à la Suisse, l’Italie,  où ont été signalés les premiers cas de coronavirus après la Chine, est le pays d’Europe où les mesures sanitaires ont été non seulement les plus rapides, mais aussi les plus extrêmes.  La terreur initiale vécue par les Italiens face à la menace de la pandémie et la succession de mesures draconiennes qui ont été imposées ont aggravé le marasme économique et la crise sociale dans lequel le pays était déjà plongé.

La nomination de Mario Draghi, ancien directeur de la Banque Centrale Européenne, au poste de Premier ministre, a poussé l’Italie vers la mise en oeuvre accélérée du « grand reset » et de son objectif de contrôle permanent et centralisé.

En septembre, les médecins ont été soumis à une obligation vaccinale, sanctionnée par l’interdiction d’exercer. Et, malgré un taux de vaccination fort élevé dans l’ensemble de la population, le passe sanitaire a été introduit de manière très restrictive, puisqu’il est aujourd’hui devenu indispensable pour accéder au lieu de travail.

Des millions de personnes s’opposent à cette discrimination et à cette obligation vaccinale déguisée, projetant le pays dans une situation de chaos. Poussé à la misère, le peuple est plus divisé que jamais entre ceux qui luttent pour défendre la démocratie et ceux qui espèrent que des obligations croissantes permettront le retour à une vie normale.

Une frange importante de la population a pourtant conscience qu’au delà de la situation sanitaire, le passe est destiné à devenir un portefeuille digital, c’est-à dire, un instrument de contrôle économique, via l’introduction de l’euro numérique associée à une surveillance continue, similaire au crédit social utilisé en Chine. Dans les universités, de nombreux professeurs et étudiants se révoltent contre ce futur orwellien, certains donnant leurs cours sur la place publique, puisque l’accès aux auditoires leur est interdit.

Les manifestations contre le passe se tiennent chaque semaine dans la plupart des villes et sont souvent réprimées avec violence. Récemment, les dockers de la ville de Trieste ont mené une grève de plusieurs jours, bloquant l’un des principaux points d’entrée des marchandises en Europe. Les images de leur résistance courageuse et pacifique ont ému le monde entier. Les yeux de l’Europe sont à présent braqués sur l’Italie, car si l’Italie tombe, d’autres pays suivront.

Face à cette situation explosive et anxiogène, la majorité des politiques se sont pliés sans résistance aux réformes de la « 4ème révolution industrielle » présentées par le forum économique mondial comme unique solution de sortie à la pandémie et à l’effondrement économique.

Dans ce contexte, il est essentiel que le peuple italien prenne connaissance sans attendre de la réalité de l’agenda global qui se met en place et de la montée d’un mouvement de résistance international qui s’y oppose. Le samedi 13, Robert F. Kennedy, Jr. sera à Milan aux côtés de ceux qui manifestent contre l’usage du passe sanitaires. Il témoignera avec l’avocate et professeur des droits de l’homme Mary Holland des actions judiciaires prises aux États-Unis et de la résistance opposée par de nombreux États, déterminés à défendre les droits constitutionnels du peuple américain. Kennedy expose les fraudes et les profits éhontés des tsars d’une mafia médicale qui opère une mainmise sur la santé publique mondiale, depuis les États-Unis, par l’intermédiaire de la réponse à la menace sanitaire.

Son récent passage sur la chaine TV nationale italienne La7, la sortie prochaine d’un livre remettant en cause les politiques sanitaires et les millions de personnes qui relayent quotidiennement ses informations en témoignent : le vent de l’information tourne et le public et la classe politique pourraient bientôt se réveiller.

Source : https://www.mondialisation.ca/robert-f-kennedy-jr-senvole-pour-leurope-afin-de-soutenir-lalliance-pour-le-maintien-de-la-democratie/5662196

Source originale :  childrenshealthdefense.eu

Copyright © Children’s Health Defense Europe, childrenshealthdefense.eu, 2021

 

 

 

Ils bougent aussi ailleurs… dans tous les sens

 

Afghanistan : entre le pipeline et ISIS-K, les Américains sont encore là

 

Pepe Escobar – Entelekheia – 11.11.2021

Paru sur The Cradle sous le titre Afghanistan: between pipelines and ISIS-K, the Americans are still in play

 

 

 

 

Les forces de sécurité afghanes formées et armées par les États-Unis rejoignent l’ISIS-K (Daesh), ce qui fait que le « retrait » des États-Unis d’Afghanistan ressemble aujourd’hui davantage à un « repositionnement » visant à maintenir le chaos.

 

Quelque chose d’assez extraordinaire s’est produit début novembre à Kaboul. Le ministre des Affaires étrangères par intérim des Talibans, Amir Khan Muttaqi, et le ministre turkmène des Affaires étrangères, Rashid Meredov, se sont rencontrés pour discuter d’une série de questions politiques et économiques. Mais surtout, ils ont ressuscité le feuilleton à suspense que j’avais baptisé « Pipelineistan » au début des années 2000 : le gazoduc Turkménistan-Afghanistan-Pakistan-Inde (TAPI)

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Source : Afghanistan : entre les pipelines et ISIS-K, les Américains sont encore là (entelekheia.fr)

 

 

 

 

 

Un nouveau Grand Jeu dans le Caucase et en Asie centrale

 

Pepe Escobar – Entelekheia – 12.11.2021

Paru sur Asia Times sous le titre New Great Game in the Caucasus and Central Asia

 

 

 

 

Nous avons vu hier les derniers développements de la situation de l’Afghanistan. Aujourd’hui, sous la plume du même journaliste, en voici le très complexe contexte régional. A la clé, des dizaines de milliards de gains à prévoir grâce au commerce qui sera facilité par les différents corridors et leur interconnexion, et une domination militaire et politique potentielle sur toute l’aire du super-continent eurasien. Sans même parler des pipelines. De quoi expliquer que les appétits soient aussi aiguisés, et la partie aussi serrée.

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Source : Un nouveau Grand Jeu dans le Caucase et en Asie centrale (entelekheia.fr)

 

 

 

 

 

COP26 Glasgow : nouvelle division internationale du travail et de la richesse 

 

Robert Bibeau – Les 7 du Québec – 10.11.2021

 

 

 

 

Nombre de larbins politiciens se sont rassemblés à Glasgow cette semaine de novembre 2021 afin de se disputer le partage de la plus-value ouvrière mondiale, des matières premières, des énergies, des marchés et des capitaux mondiaux. Cependant, la joute guerrière meurtrière demeure ouverte puisque le clan des pays « émergents » brillait par l’absence de ses dirigeants, indice des divergences qui les opposent à la clique des vieilles puissances atlantiques qui tarde à prendre la mesure de son déclin. Tout au long des palabres et des manigances, l’ombre de la dystopie « covidienne » planait sur la salle des utopiques « urgence climatique » et « transition énergétique ». Alors que la première crise d’hystérie sanitaire collective n’est pas encore résorbée, les « complotistes » du grand capital international tentent de donner le coup d’envoi à la dystopie du « Great Reset« , du « Green Deal » et du « Nouvel Ordre Mondial » désespéré. Que doivent faire les travailleurs face à cette nouvelle attaque « climatique » ?

Robert Bibeau pour Les7duquebec.net

 

La COP26 s’est ouverte dimanche  à Glasgow avec des discours royaux douloureux, des métaphores de guerre et nombre de mensonges catastrophiques, mais aussi avec les absences importantes des dirigeants du Brésil, du Mexique, de l’Afrique du Sud, de la Russie et de la Chine. Les médias rapportent le contenu des rencontres et des discussions au compte-gouttes et préfèrent jouer à nourrir « l’angoisse climatique » des plus jeunes. Mais ce qui est sur la table de la COP26 va bien au-delà des engagements de réduire les émissions de CO2 et même du changement climatique. La place de chaque pays dans la nouvelle division internationale du travail du Green Deal est en discussion.

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Source : https://les7duquebec.net/archives/268152

 

 

 

 

Les causes et les conséquences de la crise mondiale et globale (1ère partie et 2e partie)

 

Robert Bibeau – Les 7 du Québec – 12. 11.2021

 

 

 

 

 

Ernst Wolff a prononcé un discours mémorable, un exposé concis sur les causes profondes de la crise globale multi-facteurs – sanitaire – économique – financier – monétaire – politique – morale – idéologique et sociale déclenchée en novembre 2019 à partir d’un laboratoire militaire de production d’armes biologiques de destruction massive. Dans son exposé Ernst Wolff identifie les entreprises multimilliardaires mondialisées qui opportunément profitent de cette crise multipolaire pour intégrer et centraliser la gestion internationale des secteurs industriels et financiers  (via la numérisation informatisée et réseautée Internet) et à concentrer encore davantage le capital au risque de provoquer des crises sociales et des guerres civiles nationales. La stratégie du Grand capital international vise également à repartager les marchés mondiaux et donc les capitaux au risque de provoquer une guerre mondiale entre le camp capitaliste des puissances occidentales déclinantes, États-Unis en tête, et le camp capitaliste des puissances asiatiques émergentes, Chine en tête. C’est ce que l’auteur appelle le « Great Reset » c’est-à-dire un changement du système de gestion intégré du mode de production capitaliste déclinant. Pourront-ils de la sorte sauver le système capitaliste moribond ?  Une présentation qui fera époque à écouter ou à lire absolument.

Robert Bibeau. Éditeur

 

 

 

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Source : https://les7duquebec.net/archives/267253

 

 

 

 

Un manifestant du 6 janvier au Capitole demande l’asile à la Biélorussie

 

The Moscow Times  –  8.11.2021  –  Via TheDuran

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

La télévision d’État  biélorusse a couvert l’histoire d’Evan Neumann dans une émission intitulée « Adieu Amérique » [Belarus 1 – Capture d’écran]

 

 

Un homme figurant sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI, « pour avoir attaqué la police lors de l’émeute du 6 janvier » au Capitole des États-Unis, demande maintenant l’asile à la Biélorussie, a rapporté dimanche la télévision d’État de ce pays ex-soviétique.

Evan Neumann, 48 ans, est recherché aux États-Unis pour effraction et conduite désordonnée dans l’enceinte du Capitole, ainsi que pour agression, résistance et obstruction aux forces de l’ordre lors de troubles civils. Neumann nie ces accusations comme « non fondées ».

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/un-manifestant-du-6-janvier-au-capitole-demande-lasile-a-la-bielorussie/

 

 

 

 

 

Migrants : Les paras russes arrivent en Biélorussie

 

Boris Karpov – RusReinfo – 12.11.2021

(+ Vidéos)

 

 

 

 

 

Alors que l’armée polonaise est très fortement présente à ses frontières, hier soir des troupes et du matériel militaire allemand sont arrivés à la frontière polonaise.

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Source : https://rusreinfo.ru/fr/2021/11/migrants-les-paras-russes-arrivent-en-bielorussie/

 

Boris Karpov n’est pas la précision faite homme, mais les images, elles, sont parlantes.

 

 

 

 

 

On aurait dû mettre ceci dans la commémoration (en retard) de la Grande Guerre, puisqu’ils en descendent… dans tous les sens du terme.

 

Un Bourget comme on les aime : au vitriol !

 

L’insulte d’une culotte de peau c’est comme la soupe : elle fait grandir.

 

Jacques-Marie Bourget – L.G.S. – 10.11. ?2021

 

 

 

 

L’IRSEM, un institut kaki qui va encore à l’école (militaire), a décidé, avec l’argent de la République, de s’offrir le scalp de Maxime Vivas. L’inconscient a, dans un livre Ouïghours, pour en finir avec les fake news dénoncé ceux qui parlent de cette minorité chinoise sans jamais avoir mis un talon haut dans leur pays. D’où la colère des culottes de peau à la pointe des vérités de l’OTAN qui utilise le sort des Ouïghours contre la puissante Chine. C’est vrai qu’aux USA, pays des assassinats par drone, le bonheur est dans les prés. Le procès fait à Vivas, sans le lire ou l’entendre, discrédite ceux qui participent à cette curée.

 

En dehors de faire les guerres et de les perdre depuis1918, les militaires français sont utiles. Que ferait notre pays de tout notre bel argent si nous n’avions pas des types en uniforme pour le jeter par la fenêtre ? Je suis injuste. Depuis Kouchner et sa mortelle plaisanterie du « droit d’ingérence », les militaires ne font plus la guerre en bombardant des innocents, des mariages ou des fêtes de village, ils font la paix. En fait les bidasses sont les nouveaux infirmiers de l’univers, et les gradés des toubibs. Parfois, à propos des militaires, dans leur langage usé de gauchistes, citoyens malveillants et attardés, parlent de « torture ». Rien compris les mal lavés. La « gégène » ? Il s’agit d’un acte médical qu’ils ne peuvent comprendre. Que ces anarchistes lisent les thèses du bon docteur Aussaresses. Voilà la pensée d’un praticien exemplaire. Donc l’armée française est maintenant droit-de-l’hommiste, faite de Ghandis ne portant le fusil qu’au 14 juillet.

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Source : https://www.legrandsoir.info/l-insulte-d-une-culotte-de-peau-c-est-comme-la-soupe-elle-fait-grandir.html

 

 

 

 

Si vous remplacez « arme de la vengeance » par « pandémie » ou « grand reset » et « hordes judéo-bolcheviques asiatiques » par « terroristes islamiques » ou « flux migratoires »… vous ne serez pas dépaysés.

 

 

L’arme de la vengeance

 

Une nouvelle de Viktor Pelevine

 

 

 

Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque même les membres de la NSDAP qui parvenaient à contrôler leurs pensées avec le calme automatisme de Marlène Dietrich arrangeant son maquillage, lorsque même ceux, parmi eux, qui se passaient de penser en général, en fusionnant leur conscience avec la raison collective du parti, bref, lorsque même les nazis les plus obtus et mal lunés eurent des pressentiments peu agréables sur la suite des événements, la propagande allemande entreprit de parler de manière obscure et énigmatique d’une nouvelle arme sur laquelle les ingénieurs du Reich travaillaient et qui était sur le point de devenir opérationnelle.

Cela se fit petit à petit. Ansi le Völkischer Beobachter publia, dans la rubrique « Le Vaterland et toi », une information sur un savant qui avait perdu sur le front de l’Est tous ses membres sauf le bras droit, mais qui avait appris à marcher sur des prothèses et continuait, avec son bras unique, à forger la victoire, « quelque part près des vagues sévères de la Baltique ». C’est ainsi que l’on codait de manière poétique la localisation du laboratoire secret en question. L’article se terminait par un silence obligé sur ce que forgeait le patriote manchot. Autre exemple, les informations cinématographiques de la Deutsche Rundschau montraient des débris fumants de bombardiers britanniques qui avaient voulu attaquer « un laboratoire scientifique, situé au bord de la mer, menant des recherches extrêmement importantes ». À la fin du reportage, sur une musique vive, le commentateur ajoutait avec emphase que les Allemands pouvaient dormir tranquilles : le cerveau scientifique de la nation, occupé à la fabrication d’une arme sans précédent, était bien protégé.

Bientôt apparut le nom de la chose : « arme de la vengeance ».

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/larme-de-la-vengeance/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 14 novembre 2021

 

 

Trente-huit ans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Trente-huit ans !

 

(Perpète, c’est dix ans)

 

Selon la loi.

 

Admirons nos lois qui ne servent à rien.

 

[« le texte des lois n’engage que ceux qui y croient ». Jacques Chirac (à peu près)]

 

 

 

 

 

 

04/11/2021

 

 

France/Monde : Bilan du mois de mobilisation pour Georges Abdallah

 

Voici le recensement des initiatives menées pour la libération de Georges Abdallah lors du dernier mois d’action.


Pour plus de détails (dates, organisateurs, photos, etc.),
voir ici

 

ÉTAT FRANÇAIS : Paris/Région parisienne : Nombreux collages et participation à différentes manifestations (notamment le 17 octobre 1961) et meetings. Rassemblements devant le Ministère de l’Intérieur, à Ménilmontant, à Paris et à Château Rouge. Deux projections du film « Fedayin, le combat de Georges Abdallah ». Toulouse : Nombreux stands. Participation à des manifestations et diffusion de plus de 15000 flyers. Appel local pour la libération de Georges Abdallah signé par 30 organisations. Large campagne d’affichage et de collages de stickers. Projection de « Fedayin ». Lannemezan : Plus de 1000 personnes manifestent jusqu’à la prison où est détenu Georges Abdallah. Lyon : Goûter solidaire, table d’information, nombreux affichages, projection de « Fedayin ». Bordeaux : Soirée autour de la présentation du livre « L’affaire Georges Ibrahim Abdallah » et une projection de « Fedayin ». Marseille et sa région : Présence et intervention dans des meetings et rassemblement. Collages. Saint-Etienne : Rassemblement pour la libération de Georges Abdallah. Diffusions de tracts de soutien. Tarbes : Projection de « Fedayin ». Collages et distributions de flyers. Auch et Bergerac : Campagnes d’affichage. Strasbourg : Deux projections de « Fedayin ». Bayonne : Soirée de solidarité. Brest: Projection de « Fedayin » et rassemblement de soutien. Clermont-Ferrand : Diverses initiatives. Nantes ; Mauléon-Licharre ;  Crevant ; Saint-Gaudens et Sens : Projection de « Fedayin ». Guingamp : Distributions de flyers et projection de « Fedayin ». Annecy : Projection de « Fedayin ». Présence dans différentes manifestations. Albi : Collages et projection de « Fedayin ». Grenay : Banderole déployée sur le fronton de la mairie de Grenay. Une motion de soutien est votée par le conseil municipal. Calonne Ricouart et Toulon : Rassemblements pour la libération de Georges Abdallah. Auxerre : Envoi de cartes pétitions. Et aussi: Tribune de soutien à Georges Abdallah signée par plus de 400 personnalités et publiée par Médiapart.

 

 

 

 

 

 

BELGIQUE : Bruxelles : Projection de « Fedayin ». Thématisation de Georges Abdallah à un rassemblement devant l’ambassade israélienne et à la semaine de solidarité avec la Palestine. Charleroi : Projection de « Fedayin » et table d’information. PAYS-BAS : Rotterdam : Projection de « Fedayin ». La Haye : Rassemblement au consulat de France. ALLEMAGNE : Francfort, Hambourg et Leipzig : Rassemblements. AUTRICHE : Vienne: Rassemblement devant le consulat de France. SUISSE : Genève : Atelier d’écriture à Georges Abdallah et réalisation d’une grande fresque. Zurich : Tag, action nocturne et rassemblement devant le consulat de France. ÉTAT ESPAGNOL : Granollers, Barcelone et Berga (Catalogne) : Projections de « Fedayin ». Madrid : Projection de « Fedayin ». Manifestation. ANGLETERRE : Londres : Rassemblement devant l’ambassade de France. SUEDE : Göteborg :Projection de « Fedayin ». TURQUIE : Istanbul : Rassemblement. PALESTINE : Gaza : Thémarisarion de Georges Abdallah à un rassemblement. LIBAN : Camp de réfugiés palestiniens de Baddawi : Réalisation d’une fresque. TUNISIE : Tunis : Différentes initiatives dont un rassemblement. CANADA : Vancouver : Rassemblement de soutien devant le consulat français. Montréal : Projection de « Fedayin ». Ottawa : Affichage. ÉTATS-UNIS: Minneapolis, New-York City, San-Diego, Chigago, Boston et Dallas : projections de « Fedayin ».

 

 

 

 

 

 

Source : https://secoursrouge.org/france-monde-bilan-du-mois-de-mobilisation-pour-georges-abdallah/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 10 novembre 2021

 

 

 

 

 

La Terreur covidienne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Terreur covidienne

 

 

 

 

Frontispice du Léviathan de Thomas Hobbes

 

 

Médecins et policiers, seuls citoyens du régime covidique : une analyse de Giorgio Agamben

 

Rosa LlorensL.G.S. – 2.11.2021

 

 

 

 

Le philosophe Giorgio Agamben s’est imposé, depuis le premier confinement, comme un des seuls vrais intellectuels européens, au sens qu’avait ce terme depuis la deuxième moitié du XIXe siècle jusqu’aux années 70 du XXe siècle.

 

Un philosophe ne naît pas et ne se forme pas dans une tour d’ivoire, mais au milieu de ses concitoyens et en interaction avec eux ; son savoir, sa réflexion, ne se développent pas dans les nuées, mais dans le monde des hommes, et doivent servir à en rendre compte et mieux le comprendre. Inversement, un philosophe n’est pas un mage, un prophète, qui définit le bien et dit le droit à partir de choix subjectifs.

Si Agamben a pris partie dans l’affaire du Covid, c’est bien en tant que philosophe, à partir des concepts qu’il a élaborés au cours de ses analyses, et en premier lieu du concept de « vie nue ».

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C’était au temps du grand confinement

 

Patrick BoucheronEsprit – Mai 2020

 

 

Médecin durant une épidémie de peste à Rome au XVIIe siècle (gravure de Paul Fürst, 1656) : tunique recouvrant tout le corps, gants, bésicles de protection portées sur un masque en forme de bec, chapeau et baguette.

 

 

Le sombre temps du confinement convoque le souvenir des solitudes craintives au frontispice du Léviathan de Hobbes, ainsi qu’une ancienne légende japonaise de catastrophe.

 

Le temps viendra où celui que nous vivons trouvera à se dire. Et lorsqu’il inventera le moyen de se voir en face, ce temps enfin venu se mirera, comme toujours, dans le nom d’une époque passée. Mais j’ai tort de parler ainsi. «  Le temps sen va, le temps sen va Madame/Las! le temps non, mais nous nous en allons1». Et puisque le temps, de lui-même, ne fait rien à l’affaire, quelqu’un, ou quelque chose, le désignera d’un nom qui, de manière insidieuse ou éclatante, finira par s’imposer. Le 14 avril 2020, sur le blog du Fonds monétaire international, un chrononyme a fait son apparition, fantomatique comme toutes les apparitions. On le doit à Gita Gopinath, professeur indo-américaine à Harvard, signant un post intitulé : The Great Lockdown : Worst Economic Downturn Since the Great Depression. C’est une femme, directrice du département de la recherche au FMI, première chef économiste de l’histoire de cette institution : le fait n’est sans doute pas sans importance si l’on veut bien admettre que l’épidémie a cueilli un monde que la révolution des femmes était en train de reformuler en profondeur. Avec cette force de frappe dont dispose la langue anglaise dès lors qu’il s’agit de construire des évidences, c’est-à-dire de faire croire que quelque chose existait déjà au moment même où on l’impose (il faudrait la subtilité d’un Louis Marin pour décrire la manière qu’à aujourd’hui cette langue dominante de l’expertise économique mondiale pour marteler les esprits comme l’on frappe monnaie), «  Great Lockdown 2020  » prend déjà rang dans les graphiques, à la parade avec «  Global Financial Crisis 2009  » et «  Great Depression 1929  » – puisque c’est évidemment à ce précédent qu’il fait de l’œil.

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Illustration in situ :

 

 

 

 

De Dolly-le-Dibbuk à Bébert-le-Corona-à-nanoparticule ?…

 

Celui qui a fait « DOLLY », le mouton, a-t-il aussi fait « COVID », la maladie ?

 

Par Bogdan Herzog − Juin 2021 – Publié initialement par HervéK pour Le Saker Francophone, 6 juillet 2021 ► https://lesakerfrancophone.fr/qui-a-fait-dolly-le-mouton-a-aussi-fait-covid-la-maladie

 

https://jbl1960blog.wordpress.com/2021/11/05/de-dolly-le-dibbuk-a-bebert-le-corona-a-nanoparticule/

 

 

 

 

 

Ô surprise, même en Russie :

 

Billet du jour : Le discours covidien, la figure de l’ennemi non-vacciné et le QR Code

 

Karine Berchet-Golovko – Russie Politics 3.11.2021

 

 

 

 

Le discours politico-médiatique dans une société est à la fois porteur et créateur de la norme sociale, existante ou voulue. Le discours covidien est focalisé sur la figure du non-vacciné comme ennemi, mais pas comme ennemi à abattre, plutôt comme figure devant porter la responsabilité et de l’échec sanitaire des expérimentations développées, et des dérives liberticides des nouvelles pratiques politiques. Il est alors soumis à un statut à part, qui défi toute logique juridique. Cela dépasse les frontières nationales pour suivre les contours politico-géographiques du monde global. Le pécher originel, dans ce monde, du non vacciné n’est même pas qu’il ne soit pas vacciné, mais qu’en raison de son absence de vaccination, il n’a pas de QR Code … et que de ce fait, il n’entre pas dans le marasme technologiste de surveillance et de production de données. 

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Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2021/11/billet-du-jour-le-discours-covidien-la.html

 

 

 

 

Russie : responsabilité pénale pour les médecins et activistes opposés à la vaccination obligatoire anti-covid ?

 

Karine Berchet-Golovko – Russie Politics 4.11.2021

 

 

 

 

En matière de religion, le doute n’est pas possible. Le doute implique la réflexion, or celle-ci n’a pas sa place dans le monde de la croyance. La Russie prend donc les devants et lance officiellement la chasse aux médecins qui ne soutiennent pas la vaccination obligatoire contre le covid (qui n’est toujours pas prévue par la législation fédérale), les menaçants d’une responsabilité pénale pouvant entraîner une privation de liberté. Sans oublier les personnes manifestant activement leur désaveu du dieu de l’instant. Prosternez-vous ! Ou … 

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Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2021/11/russie-responsabilite-penale-pour-les.html

 

 

 

 

Ces médecins qui démissionnent et la déstabilisation du système de santé en Russie

 

Karine Berchet-Golovko – Russie Politics 5.11.2021

 

 

 

 

 

Alors que la pression politico-sociale pour la vaccination contre le coronavirus atteint son paroxysme en Russie, en signe de protestation, toute une brigade d’urgence a démissionné, refusant de se faire vacciner. Et ils sont menacés de voir leur responsabilité pénale (rien de moins) mise en cause … Le signe est assez fort pour la Une des médias russes et soulever la question de la désorganisation systémique du système de santé, accélérée avec le covid, et la dégradation de la profession de médecin. Comme il ne s’agit pas d’une crise, mais d’un problème systémique, les mesures ponctuelles ne règlent évidemment pas la question.

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Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2021/11/ces-medecins-qui-demissionnent-et-la.html

 

 

 

 

Russie : après le lockdown, les QR Codes ou comment faire imploser le pays

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 8.11.2021

 

 

 

 

Lorsque l’on ne peut pas détruire un pays de l’extérieur, et la Russie est suffisamment protégée pour cela, il reste à le faire de l’intérieur, à provoquer son implosion. Par faiblesse, fanatisme, intéressement ou par erreur, il se trouve toujours des élites nationales pour « faire le job ». Après le lockdown officiel, la Russie est attaquée par ses régions, qui reconduit encore d’une semaine, qui impose des QR Codes jusque dans les transports urbains, quasiment toutes conditionnant l’accès aux restaurants, bars, magasins, installations sportives et établissement public à un sésame, dont la durée de vie a été réduite à 6 mois. Presque toutes … sauf la capitale. Des voix se lèvent pour tirer la sonnette d’alarme, mais il semblerait que le fil ait été coupé.

Lors du confinement général du printemps 2020 en Russie, l’on pouvait encore penser que les élites dirigeantes y croyaient vraiment, croyaient que l’économie pourrait enfin réaliser ce miracle numérique qui se fait tant attendre, que les parents seraient heureux de rester travailler chez eux sans avoir à se déplacer, que les enfants (qui par définition n’aiment pas l’école) seraient soulagés de ce poids. Mais la réalité s’est imposée à la fantasmagorie, l’économie a plongé, les troubles psychiques ont augmenté et les enfants – pour un temps – se sont mis à adorer l’école (c’est bien le seul effet positif). 

Ce lockdown ne convainc plus que les convaincus, le vice premier ministre pour l’économie annonçait en avance que cela aura un coût pour l’économie, qui a déjà du mal à se remettre de ces deux années d’expérimentation sociale; les Russes ne manifestent pas, mais ils ignorent cette légalité douteuse à laquelle ils dénient toute légitimité. La grande guerre sanitaire a fait place à une piètre bataille globaliste. Et la première victime de ce champ de bataille est l’État, qui avait eu tant de mal à se reconstituer après les années 90, qui est à nouveau discrédité, à nouveau en dysfonctionnement.

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Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2021/11/russie-apres-le-lockdown-les-qr-codes.html

 

 

 

 

Parenthèse :

On ne vous parle pas de l’ausweiss sanitaire qui, en Belgique, s’appelle (en anglais of course, souveraineté oblige) Covid Safe Ticket, parce qu’on n’a pas vraiment envie de rire et pas non plus le talent de Coluche pour parler des Belges..

 

 

 

 

 

Ça nous apprendra à brutaliser bêtement la nature !

Maintenant, c’est nous qu’on… juste retour des choses selon James Parker, qui voit dans le célèbre poème de Coleridge une grande analogie avec ce qui nous arrive.  

En anglais, avec nos excuses habituelles aux autres.

 

 

The 1798 Poem That Was Made for 2020

 

“The Rime of the Ancient Mariner” is taking on new meaning during the coronavirus pandemic.

 

James Parker  The Atlantic – May 2020

 

 

 

Samuel Taylor Coleridge’s “The Rime of the Ancient Mariner,” first published in 1798, is the dream-poem of right now. (The Atlantic) May 13, 2020

 

 

Wrapping up one of his recent panoramically authoritative surveys of our altered landscape, inner and outer, my Atlantic colleague Ed Yong put it like this: “In the classic hero’s journey—the archetypal plot structure of myths and movies—the protagonist reluctantly departs from normal life, enters the unknown, endures successive trials, and eventually returns home, having been transformed. If such a character exists in the coronavirus story, it is not an individual, but the entire modern world.”

To be at sea, mid-story; storm-threatened or becalmed; to be adrift, disoriented, at the mercy of incomprehensibly avenging forces that somehow (and you know this, you know this) contain the secret of who you are … We’ve got a poem for that. Samuel Taylor Coleridge’s “The Rime of the Ancient Mariner,” first published in 1798, is—you might say—the archetypal archetypal journey. You might say further: It’s the dream-poem of right now.

Six hundred and twenty-six lines of customized Coleridgean English, a strange and wildly flexible hybrid idiom in which the long strains of the King James Bible are looped around a kind of loping, hacked-off folk doggerel, the “Rime” is … What is it? The last epic. The first case history. A Jungian voyage into modernity. A trip. On his way to a wedding, at the very door of the banquet hall, a man is buttonholed by a haggard and compelling stranger. He is detained; he is enthralled. No choice: He must hear this person’s story. And the ancient mariner (for it is he) has no choice either: He is condemned to tell his tale, to recite his rhyme, over and over again. He went to sea, he saw a beautiful bird, and then—like Meursault in Albert Camus’s The Stranger, because he could, because it was there—“With my cross-bow / I shot the ALBATROSS.” Cue the nightmare.

 

 

 Watch: A Coronavirus prayer

 

 

 

When the “Ancient Mariner” Big Read began streaming on April 18, inaugurated with some superb croaking from Jeremy Irons, I whooped in celebration. An online read-through of the “Rime,” in 40 free daily installments, with accompanying visuals, by 40 different readers and artists? Well done, humans. What a species! Still vibrating from an astonishing remote show by the Norwegian punk-metallers Kvelertak, live-streamed on April 10 from some Scandinavian hangar, I took this “Rime” at first for a similarly inspired and rapidly pulled-together lockdown response. Not at all. Lovingly curated, exquisitely produced, the “Ancient Mariner” Big Read was three years in the making. It just happens to have dropped with eerie appropriateness right into our thirsty and atomized pandemical condition: people, people everywhere, nor anyone you can hug.

“The ‘Rime’ is one of those texts,” the writer and the lecturer Philip Hoare told me over Zoom. “People know parts of it without necessarily knowing where those parts come from.” Hoare, with Angela Cockayne and Sarah Chapman, is a co-curator of the Big Read, which was commissioned by the University of Plymouth. “It has a phantasmagorical quality which lends itself really well, I think, to a digital interpretation,” he said. “It’s like beachcombing; you’re finding these verses spoken by these crazy people looming out of the digital mist … It’s a ship of fools, really, and they’re all bound together on this journey.”

The journey runs right through the eye of desolation. The murdered albatross is a bottomless symbol: It stands for everything you greedily grabbed at, everything you squandered or spurned, every ornament of the ego, every plastic water bottle, every corrosive pleasure, every idle meanness, every dead and bleached-out lump of coral on the Great Barrier Reef. Killing it, the mariner severs himself from the source of his being; the bird’s body is hung around his neck like a millstone. Coleridge’s poem unleashed a prophecy. In his own life, it would play out as a harrowing voyage into addiction. From two centuries away, it appears to have presaged an ecological catastrophe. To us, today, it speaks of the sea-moment, the liminal state: the treacherous zone between a ruined world and a new one.

 

Read : Homeless in a city buffeted by plague

 

Hoare’s readers are indeed a fascinating crew, a floating demimonde of voices: Willem Dafoe, Marianne Faithfull, the poet Simon Armitage, the novelist Hilary Mantel, the polar guide Peter Wilson (who stands in the whiteness of the Antarctic, reading his verses to an audience of fidgety seals), Beth Gibbons of Portishead (who sings her verses like a folk song). And Iggy Pop, in Miami, growling magisterially into his iPhone: “About, about, in reel and rout / The death-fires danced at night.” “There is a man in control of his art,” Hoare marveled. “What a performance. I thought he’d recorded it in a studio.”

Why Iggy? Why any of these people? “It’s not about celebrity,” Hoare said. “Our three guiding spirits were Iggy Pop, Marianne Faithfull, and Tilda Swinton. These are very celebrated figures, but they’re outsiders; they’re at the edges of things. And they’re all survivors. Marianne Faithfull … I mean, that’s a mythic story all by itself.” Faithfull, 73, after a life of exemplary rock-and-roll vicissitude, recently endured a hospitalizing dose of the coronavirus. “She’s ferocious!” Hoare continued. “I went over to her flat in London, in Ladbroke Grove—it was raining, I was wearing a yellow mac, and she said, ‘Why have you come dressed as a fisherman?’ And then she said, ‘This is a terrible idea. This is my favorite poem, and you’re splitting it up. This is a terrible idea!’”

Tilda Swinton, recorded in the Scottish Highlands, gives a typically modulated performance for Reading No. 8. The verse is at an extremity—“The very deep did rot: O Christ! / That ever this should be!”—but Swinton underplays it, that O Christ! in particular coming out as a genteel groan, like someone in a country house registering the arrival of a drunken aunt. Coiled, languid, pure Swinton. (“Such a professional,” Hoare told me. “She did five takes, each at a different speed.”)

Listening to the poem, taking the trip, we shift and flicker. Now we are the wedding guest, rearing back in horror from the possessed storyteller; now we are the storyteller himself, the mariner, in the spine of his vision. He will return, of course, “a sadder and a wiser man.” “Is there an antecedent,” Hoare wondered, “a literary antecedent, to the ‘Rime’ as an exploration of loneliness, in the modern existential sense? I don’t think so.”

As I write, on day 21 of this voyage, Neil Tennant (of Pet Shop Boys) has just dropped a few chilly-voiced verses. “Beneath the lightning and the Moon / The dead men gave a groan.” The albatross fell from the mariner’s neck three days ago, after he redeemed himself, or healed himself, with a spontaneous upsurge of creaturely adoration, and we are now in the second—and to me, deeply bewildering—part of the poem. The ship drives on, crewed by dead men. The sea is alive. Dreams and terrors await, and then a turn for home. How can you not listen?

 

Source : https://www.theatlantic.com/culture/archive/2020/05/rime-ancient-mariner-was-made-2020/611602/

 

 

 

L’université de Plymouth avait entrepris, avant les événements « sanitaires » que nous savons, un “Big Read” sur le poème de Coleridge, autrement dit une lecture polyphonique audio-visuelle des 150 vers du poème par 40 artistes qui, tous, y ont gracieusement collaboré. Les cinq premiers quatrains sont ici lus par Jeremy Irons :

 

 

 

 

Le poème de Samuel Taylor Coleridge en français :

 

 

La chanson du vieux marin

 

 

Gustave Doré – L’albatros de la chanson

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Complainte_du_vieux_marin

 

 

https://claudialucia-malibrairie.blogspot.com/2012/09/samuel-taylor-coleridge-la-complainte.html

 

 

Samuel Taylor Coleridge

La chanson du vieux marin / The Rime Of The Ancient Mariner – Édition bilingue

Traduction : Auguste Barbier

Illustrations ;  Gustave Doré

Odéon Livres – 2018

220 pages

Broché : 27,28 €

Kindle : 0.99 €

 

 

 

Par pure coincidence…

 

Reçu de Michel Cattier, qui a jadis écrit des choses rares sur Wilhelm Reich et qui est aujourd’hui en prison. Aussi.

 

 

If

Si tu peux mettre un oiseau en cage,

Si tu oses maltraiter un chien,

Quand tu auras rasé les forêts,

Et massacré les animaux sauvages,

Quand la terre sera devenue un désert radioactif,

Tu seras un homme, mon fils.

 

 

Car le monde n’a pas changé. À moins qu’il ait empiré.

 

 

Michel Cattier

La vie et l’œuvre du Dr Wilhelm Reich

(Texte original de l’édition Marabout)

La Cité – 1969

 

[« La Cité » serait Vladimir Dimitrijevic, à qui l’auteur a vendu son texte dans un bistro de Lausanne et ne l’a plus jamais revu ensuite.]

 

 

Michel Cattier

Ce que Reich a vraiment dit

Marabout 1969

Collection « Marabout-Université ».

 

Une intéressante analyse : https://www.babelio.com/livres/Cattier-Ce-que-Reich-a-vraiment-dit/510935 

 

On peut trouver cette étude traduite en diverses langues (Dimitrij a dû se faire des couilles en or à la vendre), ou de l’inconvénient qu’il y a, pour les auteurs, à traiter le capitalisme par le mépris.

 

 

 

 

« Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison. »

Coluche

 

Le Dr Yeadon parle de troisième guerre mondiale,

mais nous savons bien, nous, que c’est la première qui continue après plus de cent ans, même si elle a, en cours de route, changé de forme pour devenir, de boucherie tous-azimuts d’une génération de jeunes crânebourrés, premier génocide civil interplanétaire non-conventionnel de l’histoire des hommes.

(Nous boycottons l’écriture inclusive.)

L.G.O.

 

 

Lettre d’un philosophe autodidacte à son maire

 

(Mehdi Belhaj Kacem à Yves Gary)

 

Turenne, le 3 novembre 2021

 

Cher Monsieur le maire de Turenne, Yves Gary du nom,

 

Un ami m’a envoyé hier soir votre lettre (voir ci-dessous) intitulée « le mot du maire ». Je me suis esclaffé en la lisant. Je ne suis manifestement pas le seul, car, dès le lendemain matin, je me suis aperçu que votre lettre circulait énormément sur les réseaux. Il est donc de mon devoir de vous l’apprendre : vous êtes d’ores et déjà la risée de centaines de milliers de français.

Lire la suite…

 

URL de cet article  : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lettre-dun-philosophe-autodidacte-a-son-maire/

 

 

 

 

Pendant qu’on y est :

 

Liste (non-exhaustive) des scientifiques censurés

 

scientifiques censurés sur 2 feuilles

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 10 novembre 2021

 

 

Et ta soeur, Ducon ?

 

 

 

 

 

 

 

 

“Truth Bombs”… “Bolshevik Color Revolution…”

 

Et ta soeur, Ducon ?

 

 

 

 

On ne vous traduit pas… Voyez sur Deepl.com :

 

Putin’s Valdai Truth Bombs Expose the Bolshevik Color Revolution

by  Matthew Ehret October 29, 2021 576 Views 1 Comment

In this week’s episode of The Great Game, V, CJ and Matt review the best highlights of the explosive Valdai Club speech by Vladimir Putin which sent shockwaves through the international community this week. In his speech, Putin stood up in defense of the nation state system in opposition to those globalists attempting to use the multifaceted global crisis to their advantage.

Most controversially, the Russian leader condemned the Bolshevik Revolution and the sick transformation of the culture of 1920s Russia that not only destroyed the great potential of a world of cooperating nation states in the 19th century, but also set the foundations for the rot of cultural relativism, wokeness, critical race theory and other cultural insanities of our modern collapsing age.

Other topics discussed at length in this show: The spread of the American System around the world in the wake of the Civil War, how the Russo-Japanese war was bankrolled by London and Wall Street Financiers (as well as the Bolshevik revolution’s expression in 1905 and 1917), the rise of the fascist Pan European Union, the British control of the Young Turks, the rise of the Frankfurt School and how the leading Trotskyites became the neoconservatives.

 

 

 

 

Matthew Ehret is the Editor-in-Chief of the Canadian Patriot Review , and Senior Fellow at the American University in Moscow. He is author of the‘Untold History of Canada’ book series and Clash of the Two Americas. In 2019 he co-founded the Montreal-based Rising Tide Foundation .

 

 

 

 

 

Un seul commentaire (avant le nôtre) :

 

Antonpan

October 30, 2021

How can one be taken seriously when he calls wrongly the names of the Bolsheviks : Troki for Trotsky, Halphen for Ghelphand ?

 

Mais il faut bien reconnaître que le « maître du discours » leur a passé complaisamment les assiettes. Et se dire que s’il a été aidé pour rédiger sa bafouille, il serait grand temps que Président de la Fédération de Russie fasse fissa un peu de ménage dans ses missi dominici.

Car c’est à se demander si c’est du pur jus ou le résultat d’un « brain storming » des petites mains du Kremlin, si on ose ainsi parler, plutôt que la réflexion approfondie de quelqu’un censé représenter la Russie de toujours, celle des Soviets non exclue.

Et pendant qu’on y est, non, on ne trouve pas que ce soit le discours le plus important de sa carrière, loin de là. Le plus important, à ce jour, reste celui de Munich (février 2007), qui n’était peut-être pas le discours d’un seul homme non plus mais qui en avait l’air, en ce sens qu’il était d’une remarquable cohérence et qu’il annonçait des choses non par lui décidées ou projetées mais par lui jugées inévitables et apparemment espérées. Des choses ensuite advenues comme il l’avait prédit. On ne peut pas prétendre qu’il soit aussi heureux quand il parle du passé…

Certes, un homme de gouvernement, dans un pays en état de guerre, déclarée ou non, depuis plus d’un siècle, une fois encore sous menace d’invasion, soucieux de ramasser autour de lui la Nation, à commencer sans doute par ceux qui y exercent à juste ou à injuste titre un certain pouvoir, parlant à Valdaï à des gens venus de tous les horizons de conscience et de nombreux pays, se devait de rendre compréhensible par tous, amis ou ennemis, ce qu’il juge important. Certes. Mais pas au point de piétiner les tombes de ceux qui ont permis que vous soyez là, aujourd’hui, aux commandes de votre pays, et que vous vous appeliez Vladimir et non Tartempion.

Sans Lénine et sans Staline, les Russes (et tous les autres d’alentour, y compris le musulman qui a planté le drapeau rouge sur le Reichstag), les popes, les « libéraux » et le Président lui-même ne seraient aujourd’hui que les occupants à 100% impuissants d’une réserve d’esclaves des États-Unis et de l’Empire Britannique, au même titre et de la même façon que le sont les lointains descendants des Cheyennes, des Sioux, des Comanches ou des Shoshones : comme eux, ils seraient en train d’essayer de se faire un peu de fric non taxé dans leurs réserves devenues tripots.

Quand on veut parler de morale publique, il ne faut pas oublier « morale » en chemin. Il est bien aussi d‘être tolérant, mais la tolérance, comme nous le savons, il y a des maisons pour ça. Notre avis en bref est qu’on n’a pas à faire de ronds de jambes à des gens à qui on ne doit rien, au détriment de gens à qui on doit tout.

 

 

À propos d’un discours qui n’a pas fait grand bruit d’abord, mais qui en fait de plus en plus…

 

…comme un pavé dans une mare fait des ronds de plus en plus grands.

 

Théroigne – L.G.O. – 5.11.2021

 

Le Saker – pour qui nous avons depuis de longues années non seulement du respect, mais une réelle affection – a salué ce discours avec enthousiasme. Il s’agit, bien entendu, de la récente intervention de Vladimir Poutine au Club Valdaï, et il l’a publié en anglais sur son site, persillé de ses propres réflexions et commentaires, non sans avoir mis en rouge les passages qu’il estimait les plus importants.

Nous l’avons dit plus haut : ce n’est pas, à notre avis, le discours le plus important de la carrière du président russe. C’est même un discours qui contient diverses choses auxquelles on ne peut pas adhérer, et, oui, c’est la première fois.

Cela dit, les commentaires du Saker ne sont pas surprenants pour qui connaît un peu son histoire, et la méthode Coué n’est interdite à personne. Si ce qu’il a compris ou cru comprendre est correct, c’est une mauvaise nouvelle. Pour les Russes et pour tout le monde. Les derniers papiers de Mme Bechet-Golovko hélas (voir dans notre post sur La Terreur covidienne), n’incitent pas vraiment à l’optimisme.

Nous nous contenterons de rapporter ici, pour ceux qui ne les connaîtraient pas encore, les seules paroles de Vladimir Poutine, telles que traduites en français par Christelle Néant pour Donbass Insider et reprises par le Saker Francophone.

 

Pour les lire avec les commentaires du Saker lui-même, c’est ici :

https://lesakerfrancophone.fr/lecture-commentee-du-discours-de-poutine-au-club-valdai

 

 

Et voici le texte sans ajouts (même source) :

 

Discours prononcé au Club de discussion de Valdaï 2021 par Vladimir Poutine

 

Traduit par Christelle Néant pour le Donbass Insider

Publié par Le Saker francophone

 

 

 

 

 

Chers participants à la session plénière, Mesdames et Messieurs !

Tout d’abord, je tiens à vous remercier d’être venus en Russie et de participer aux événements du Club Valdaï.

Comme toujours, lors de ces réunions, vous soulevez des problèmes pressants, urgents, et discutez de questions qui sont, sans exagération, d’actualité pour les gens de tous les pays du monde. Et cette fois-ci, le thème principal du forum est direct, assez tranchant, je dirais même, « Bouleversement global – XXI : l’homme, les valeurs, l’État ».

En effet, nous vivons une époque de grands changements. Et si vous le permettez, comme le veut la tradition, je me permettrai également de commenter l’ordre du jour que vous avez formulé.

Lire la suite…

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Il faut l’avoir entendu pour y croire !

 

D’abord, il y a eu le très curieux passage où le Président, ni plus ni moins qu’un micronien de culture, y est allé de son…

 

« À cet égard, je tiens à rappeler à quel point la pandémie de coronavirus est devenue grave et dangereuse. Dans le monde entier, comme nous le savons, plus de quatre millions 900.000 personnes en sont mortes. Ces chiffres horribles sont comparables, voire supérieurs, aux pertes de guerre des principaux combattants de la Première Guerre mondiale. »

 

…c’est-à-dire nous prend sans sourciller pour des cons, puisque ses horribles « quatre millions neuf cent mille personnes » représentent (il ne peut pas l’ignorer) exactement 0,04% des 7 milliards que nous sommes et qu’il doit y en avoir eu beaucoup plus, sur la même période, qui sont morts du rhume ! Si on sait que, sur ces morts allégués, seul un dixième est véritablement mort du covid en soi et les autres d’autre chose (autres maladies préexistantes, autres maladies volontairement ou involontairement ignorées et non soignées, interdictions de soigner, suppressions de lits d’hôpitaux, vaccinations multiples imposées par oukases, sans justification scientifique ou morale ni mandat, et on en passe).

Qu’un Sobianine s’amuse à essayer de terroriser les populations par ces moyens pré-dictatoriaux, soucieux qu’il est de prendre le contre-pied (tant que ça ?) de ceux qu’il aimerait remplacer, on le comprend, c’est de bonne guerre, aussi longtemps qu’il y a au-dessus de lui un pouvoir régulateur. Mais que le porte-parole théorique de tous les Russes en fasse autant, on ne trouve pas ça vraiment drôle.

Reste à savoir ce qui se passe réellement en Russie : Le nombre des cas de covid explose-t-il vraiment comme rapporté par les voix officielles (TASS) ? Si c’est réel et non pseudo-statistiqué, à quoi est due, dans un pays qui 1) n’a pas été soumis aux vaccins génocidaires, 2) se targue de posséder – et souhaite vendre – un vaccin naturel inoffensif, cette explosion exponentielle de nouveaux cas ? Si elle est réelle, à quoi est-elle due, c. à d. à quoi l’attribuent les instances gouvernementales et les (vrais) scientifiques ? Ces nouveaux cas si préoccupants conduisent-ils à la mort (si oui, dans quelle proportion) ou à des handicaps de longue durée ? L’hypothèse d’une attaque ciblée (guerre biologique et non virus) est-elle ou non envisagée par les gens sérieux ? Toutes ces questions, et bien d’autres, restent sans réponse, et le Président chante en chœur avec les pires manipulateurs de la terre, censément ses ennemis, des choses qu’aucune personne un peu honnête et de bon sens ne peut prendre au sérieux. Et on voudrait que nous ne soyons pas inquiets ? Imaginons-nous les Russes…

 

Cela étant dit, le passage qui nous est plus particulièrement resté en travers du gosier, qu’on l’interprète comme on voudra, est celui-ci :

 

« Il y a un peu plus de cent ans, la Russie connaissait objectivement, y compris dans le cadre de la Première Guerre mondiale alors en cours, de graves problèmes, mais pas plus que d’autres pays, et peut-être même à une échelle moindre et avec moins d’intensité, et elle aurait pu les surmonter progressivement de manière civilisée. Mais le bouleversement révolutionnaire a conduit à l’effondrement, à la désintégration de ce grand pays. L’histoire s’est répétée il y a 30 ans, lorsqu’une puissance potentiellement très puissante n’a pas entrepris à temps la transformation nécessaire, souple mais nécessairement réfléchie, et qu’elle a par conséquent été victime de dogmatiques de toutes sortes : tant des réactionnaires que des soi-disant progressistes – tous ont essayé, des deux côtés. 

« Ces exemples de notre histoire nous permettent d’affirmer que la révolution n’est pas le moyen de sortir de la crise, mais le moyen de l’exacerber. Aucune révolution n’a jamais mérité les dommages qu’elle a causés au potentiel humain. »

 

 

Qu’il aille dire ça aux Cubains !

 

Qu’il aille dire ça aux Chinois !

 

 

Dont dix millions de plus chaque année, uniquement parce qu’il y a eu la révolution, mangent à leur faim au lieu de crever d’inanition en travaillant pire que des bêtes de somme pour se payer la misérable dose d’opium censée leur faire supporter progressivement leur merveilleux sort en attendant que les « graves problèmes » se résolvent tout seuls de manière civilisée !

Chaque Chinois, comme chaque créature vivante, n’ayant qu’une vie, il n’est pas indifférent, n’en déplaise à Vladimir Vladimirovitch, de savoir si cette vie unique sera écrasée dans l’œuf, lentement laminée par tous les moyens possibles ou susceptible au contraire de conduire celui qui en a hérité vers un semblant d’existence réelle un peu autonome. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’en aura jamais une deuxième.

Par ailleurs, une des particularités les plus hallucinantes de ce discours à nos yeux est peut-être qu’il ait osé mettre sur le même plan – péjorativement révolutionnaire ! – les travaux d’Hercule des surhommes de 1917-21 et la débandade sans honneur de la nomenklatura gorbatchévienne de 1985-91.

Il vaut peut-être mieux avoir entendu ça qu’être sourd, mais on a du mal à s’en persuader.

 

Et nous, dont il est quand même aussi question dans ce foutoir, que devons-nous en penser, du jugement présidentiel sur ces calamiteux bolcheviques ?

 

On peut n’être pas communiste, parce que le communisme implique un esprit de corps – que d’aucuns appellent embrigadement – c’est-à-dire un militantisme différent de l’autodiscipline qu’implique l’anarchisme par exemple. Il n’empêche que l’anarchisme, ni même le simple individualisme, n’exclut pas l’observance d’un noyau de rigoureux principes, dont certains sont les mêmes pour tout le monde, en tous temps et en tous lieux, par-dessus les idéologies, les croyances religieuses ou les convictions philosophiques.

Précisons : ce qu’anarchistes véritables et communistes véritables partagent, c’est une poursuite du bien général, une impossibilité à s’isoler du sort commun. Il faut insister sur cet identique besoin, parce qu’il fait toujours défaut aux meilleurs et aux plus sincères penseurs de droite, qui sont souvent de redoutables pamphlétaires, aptes à discerner les choses qui ne vont pas et à les dénoncer avec une grande efficacité, mais qui les attribuent toujours à… « d’autres », qu’ils ne comprennent pas, jamais à eux-mêmes ou à des causes identifiables (telles que le capitalisme ou l’égoïsme de classe des nantis par exemple), jamais à autre chose que « la faute à pas de chance » au mieux.

 

« Comprendre et ne pas juger »

Hélas, moins on comprend, plus on se croit en état de juger.

 

Ce que nous appelons « la gauche » et qui suscite en nous le sentiment d’un impérieux devoir, ils l’appellent, eux aussi, « la gauche », mais comme quintessence de tout ce qui n’est pas eux et qu’ils exècrent. Toutefois, dans « tout ce qui n’est pas eux » – ce mouvement viscéral d’identification à autrui qui est à la fois égalité et fraternité – il faut admettre aussi qu’il y a, en plus de nos humaines faiblesses, des truqueurs, qui ne sont ni de droite ni de gauche, quand bien même ils se réclameraient de l’une ou de l’autre. Leur plus grande aptitude à ceux-là est de semer la confusion et de pêcher en eaux troubles. Malheureusement, ils sont beaucoup plus nombreux que la droite et la gauche réunies, et se réclament indifféremment de l’une ou de l’autre, quand ils ne passent pas allègrement de l’une à l’autre au gré de leurs caprices ou de leurs calculs. Les gens de la vraie gauche, qu’on se le dise une fois pour toutes, ne sont pas responsables des étiquettes abusives que ceux-là se collent sur le front.

Donc, oui, nous ne nous reconnaissons pas seulement dans les jacobins, nos ancêtres, mais dans les bolcheviks, les leurs, les siens.

Bolcheviks ! Qu’a recouvert ce mot qui sert de si utile épouvantail aux marchands de bluff du « parti de l’égoïsme » ? Des gens des villes et des campagnes, des moujiks et des ouvriers syndiqués, des chrétiens orthodoxes, des juifs, des musulmans et des sansdieu… « les humiliés et les offensés » de Dostoïevski. Des gens qui avaient décidé, en frères, de faire « la guerre à la guerre »… Non,  ça, c’était Lénine, qui a toujours eu un peu d’avance sur tout le monde. Mais enfin, ils se sont battus comme ils pouvaient, comme ils savaient, contre le Léviathan par lequel ils refusaient de se laisser pétrifier. En commettant des erreurs, des injustices, des violences dommageables pour eux et pour tous. Oui, et alors ? Vous auriez fait quoi, vous, grandes gueules, à leur place ? Vous avez fait quoi, en fait ?

Il s’est trouvé un jour de 1917 – j’ai oublié lequel – où 15.000 bolcheviks de Saint-Pétersbourg se sont mis en route pour aller, sans jugement, à Moscou, fusiller leur chef. Pourquoi ? Parce qu’il voulait que la Russie cesse de faire la guerre à l’Allemagne pour s’occuper, à l’intérieur, de ses affaires, ô combien urgentissimes. Quoi ? Laisser le Kaiser s’en tirer ? Ne pas aller le punir en même temps que toute l’Europe ? Trahison, non ? [Remarquez que Raspoutine avait été du même avis et tenté d’en convaincre le tsar, mais les Britanniques avaient écarté ce péril en l’assassinant]. Toujours est-il que, pendant quelques jours de 1917, Lénine s’est trouvé seul, à Moscou, sans aucune autre défense que les corps de Kroupskaïa sa femme, de Staline et d’un Juif dont le nom m’échappe (c’est mon Alzheimer qui avance). Trois personnes ! Trois, qui n’ont pas flanché et qui ne l’ont pas laissé. Qu’est-ce qui a empêché ses exécuteurs d’arriver jusqu’à lui ou qu’est-ce qui les a fait changer d’avis en route ? Je l’ignore. Il faut demander à Mme Lacroix-Riz ou à M. Monville, qui, eux, doivent savoir. Mais le résultat de cet épisode entre beaucoup d’autres, c’est que M. Vladimir Poutine est aujourd’hui en vie et qu’il préside aux destinées de la Russie en proférant des sottises indignes d’un homme qui a été élevé dans les écoles de l’URSS.

Il est bien évident que pour se porter à de tels excès, les bolcheviks de Saint-Petersbourg avaient eu le crâne bourré et le cerveau lavé (ce n’est pas incompatible) par une propagande va-t-en-guerre capitaliste de grand style. Comme tout le monde alors, comme nous tous et comme, apparemment, les actuels habitants du Kremlin. Au secours !!!!!!!!

 

On apprendra néanmoins avec plaisir qu’aujourd’hui les marchands d’armes s’appellent « entrepreneurs de défense ». Qui a dit qu’on n’est pas civilisés ?

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/il-faut-lavoir-entendu-pour-y-croire/

 

 

 

 

Pile poil !

 

On se disait bien que notre aède national ne laisserait pas passer sans réaction un faux pas de cette envergure. On ne se trompait pas. C’est au point qu’il en dédaigne même de sarcastiser sur l’amusant Renaudot de sa baronne préférée…

 

 

 

 

 

 

Dorogoï Vladimir Vladimirovitch,

Je vous prie de bien vouloir accepter ce message rappelant ce que j’écrivais dans la Pravda, sous le titre Pour le quatrième anniversaire de la révolution d’Octobre, il y a juste un siècle…

 

« Voici venir le quatrième anniversaire de la Révolution du 25 octobre (7 novembre). Monarchie, castes, pays aux mains d’une race de seigneurs, illettrisme sous influence de la prêtraille, infériorité de la femme, oppression des nationalités, misère matérielle et morale, arriération généralisée, faible espérance de vie : telles étaient les survivances du servage en Russie à la veille de 1917. Nous avons vidé l’ordure tsariste, n’avons pas laissé pierre sur pierre du régime des castes et avons extirpé les racines du féodalisme. La Russie ne connaît plus cette ignominie qu’était l’absence de droits pour la femme, survivance du Moyen-Âge replâtrée dans tous les pays du globe, sans exception aucune, par la bourgeoisie cupide et la petite-bourgeoisie obtuse. Que les cabots de la bourgeoisie nous accablent d’injures pour impairs et erreurs que nous commettons ne nous atteint pas, puisque nous sommes les premiers à les reconnaître. Comment ne pas en commettre, dans cette œuvre pionnière de l’histoire mondiale qu’est la création d’un régime encore inconnu, qui se donne pour mission l’affranchissement de l’humanité du joug du capital et des guerres impérialistes. La politique internationale du capital financier prédomine aujourd’hui dans le monde entier : politique engendrant inéluctablement de nouvelles guerres impérialistes et poussant à une accentuation du pillage, du brigandage, de l’étranglement des petites nationalités faibles et arriérées par une poignée de puissances. Cette question, depuis 1914, est devenue la pierre angulaire de la politique dans tous les pays du globe. C’est une question de vie ou de mort pour des dizaines de millions d’êtres humains. Lors de la prochaine guerre impérialiste, sera-t-il exterminé 20 millions d’hommes (au lieu des 10 millions entre 1914 et 1918) ? Y aura-t-il 100 millions de mutilés (au lieu de 50) ? Sur ce terrain, la Révolution d’Octobre a inauguré une ère nouvelle dans l’histoire mondiale. Les valets de la bourgeoisie, comme toute la petite-bourgeoisie pseudo-socialiste, se sont gaussés de notre mot d’ordre « transformation de la guerre impérialiste en guerre civile ». Or, ce mot d’ordre s’est avéré l’unique vérité – désagréable, brutale, atroce, soit ! – mais une vérité dans cette nuée de mensonges chauvins et pacifistes les plus raffinés. Ces mensonges s’effondrent. Chaque jour démasque davantage une paix pire encore que celle de Brest-Litovsk, la paix de Versailles. Devant les millions d’hommes qui réfléchissent aux causes de la guerre d’hier et à celle de demain, s’affirme cette vérité terrible : impossible de s’arracher à la guerre et au monde impérialiste qui l’engendre inévitablement – impossible de s’arracher à cet enfer autrement que par une révolution communiste. »

 

Dorogoï Vladimir Vladimirovitch,

Cet article est paru dans le No 234 de la Pravda datée du 18 octobre 1921, l’année précédant la prise du pouvoir en Italie par Mussolini. Se pourrait-il qu’il soit publié de nos jours où que ce soit dans le monde, ne serait-ce qu’à titre documentaire ? Lit-on beaucoup d’éditoriaux plus actuels ? Au vu de la situation catastrophique (pire que celle des moujiks sous le tsarisme) subie par la majorité des populations du globe, alors que le PIB mondial (en milliards de $ 2000) est passé de 175 au début du XIXe siècle à 1.000 au début du XXe, pour atteindre 50.000 au début du XXIe et avoisiner aujourd’hui les 100.000 (soit un doublement global de la richesse en 20 ans), sans que ces chiffres bénéficient jamais de la moindre publicité, j’affirme que les conditions offertes par le socialisme au temps de l’Union soviétique (malgré les handicaps causés par une démentielle course aux armements, qui est le moteur de l’économie capitaliste), par la priorité absolue accordée à l’éducation, à la santé et à l’élévation du niveau culturel, furent ce que l’humanité connut de meilleur au cours de son histoire. Élémentaire vérité constituant le principal tabou qui ait jamais obéré sa mémoire. Seule une puissance de propagande sans précédent, assurée par l’industrie médiatique mondiale aux ordres des multinationales, entretient ce scandaleux tabou grâce à une stratégie d’abrutissement mise en œuvre par les modernes moyens de manipulation des masses, dont la moindre n’est pas la colonisation des cerveaux par l’imagerie d’un paradis fantasmatique assurant l’enfer à la majorité des humains. Car l’habileté des possédants économiques est de faire en sorte que les contradictions antagoniques soient escamotées dans l’espace public par un consensus des dirigeants politiques, au moyen d’une surenchère de fausses polémiques idéologiques. Ainsi, partout des considérations sociétales ont-elles remplacé les revendications sociales. Un système de représentations falsifiées se substitue à la réalité, dans un réseau de pièges électroniques tissant la toile d’un véritable pseudocosme. Tout enfant naissant aujourd’hui voit son psychisme promis à une existence larvaire tapissée d’écrans, qui lui feront miroiter l’illusion de parcourir des espaces infinis. Plus bas que poussière, il croira s’enivrer d’éther, ignorant son écrasement dans les plus sordides bas-fonds de l’histoire. Sourd, aveugle, muet – promis à l’analphabétisme – il braillera dans un labyrinthe qui lui cachera les miradors en surplomb de ce camp de la mort. Car c’est d’une domination du travail mort (en quoi, pour Marx, consistait le capital) sur le travail vivant qu’il s’agit. C’est-à-dire, d’une soumission de toute valeur d’usage à la valeur d’échange. Le projet communiste est celui d’un renversement de ces rapports.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/dorogoi-vladimir-vladimirovitch/

 

 

 

 

 

Il semblerait que nous n’avons pas été les seuls à nous étrangler sur la jactance de Matthew Ehret reprise parTheDuran, qui nous avait habitués à plus de circonspection. Ce qui est sûr, c’est que Matthew Ehret éprouve aujourd’hui le besoin de s’expliquer sur ce qu’il a voulu dire. On ne vous traduit toujours pas, mais Deepl.com est un traducteur instantané en général très fiable.

 

Why Putin Criticized the Bolshevik Counter Revolution : Trotsky, Parvus and the War on Civilization

by Matthew Ehret November 5, 2021 119 Views 3 Comments

Originally published on the Strategic Culture Foundation

A scandal arose this week as President Putin took some time to denounce the Bolshevik Revolution at the Valdai Discussion Club saying:

“Just over a century ago, Russia objectively faced serious problems… Russia could have dealt with its problems gradually and in a civilised manner. But revolutionary shocks led to the collapse and disintegration of a great power… These examples from our history allow us to say that revolutions are not a way to settle a crisis but a way to aggravate it. No revolution was worth the damage it did to the human potential.”

How could a statesman so critical of the abuses of capitalism, and so masterful in combatting structures of modern imperialism, bemoan the Bolshevik revolution which gave rise to Soviet Russia? Doesn’t Putin respect Soviet Russian accomplishments including the sacrifices made to put down Hitler? How could Putin be a true anti-imperialist if he is an anti-revolutionary?

To do my part in resolving this paradox, let me begin by saying: it isn’t a paradox.

The fact is that Vladimir Putin is both an anti-imperialist, and also a revolutionary, just not in the way you might imagine. To understand what I mean, a certain lesson into recent history is in order.

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Source : https://theduran.com/why-putin-criticized-the-bolshevik-counter-revolution-trotsky-parvus-and-the-war-on-civilization/?ml_subscriber=1812485854334031094&ml_subscriber_hash=o4u2

 

 

 

 

Retour à l’Hexagone et à ses environs 

 

 

Enfin !

 

Orwell la balance

Bruno Guigue

Publié par Jean-Pierre le 29.10.2021

 

 

 

 

2 mai 1945, le drapeau rouge flotte sur le Reichstag. La bataille de Berlin est terminée. Hitler s’est suicidé dans le bunker de la chancellerie. Le Reich millénaire s’écroule dans une atmosphère digne du Crépuscule des dieux. Chèrement acquise, la victoire finale de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie expédie dans les poubelles de l’histoire une entreprise démentielle de domination raciale qui a dévasté l’Europe avant de disparaître sous les décombres de la capitale allemande.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/orwell-la-balance/

 

 

 

 

 

Ce n’est pas Jonathan Swift mais c’est bien aussi.

 

 

Pleurnicher le Vivant

 

 Frédéric Lordon – Le Monde Diplomatique – 29.9.2021

 

 

Gustave Doré. — « La Vallée de larmes », 1883.

 

 

Rechercher dans la page : « capital » — Expression non trouvée.

Pourtant avec capital on avait mot compte triple : capital, capitalistes, capitalisme. On fait des recherches dans l’article de tête de Nicolas Truong qui introduit une grande série d’été dans Le Monde : « Les penseurs du vivant ». Pas une occurrence. Enfin si, il faut être honnête, une : « Nous vivons un bouleversement capital ». Si la situation terrestre n’était pas si tragique, ce serait presque drôle.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/pleurnicher-le-vivant/

 

 

 

 

 

Libérez ASSANGE

et mettez ses accusateurs en prison !

 

On se trompe ou M. Monville s’aligne sur les positions de principe de Me Vergès ?

 

 

 

 

Chers lecteurs, vous avez le devoir de lire ceci jusqu’au bout, d’écouter jusqu’au bout ce que dit M. Aymeric Monville et ce que dit, un peu plus loin, Mme Stella Morris, compagne de Julian Assange et mère de ses enfants

 

https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/sur-rt-notre-camarade-aymeric-monville-lance-un-appel-pour-assange-et-pour-la-dissolution-de-lotan-freeassange/

 

 

 

 

100 ème anniversaire de la naissance de Brassens : ni culte ni oubli

 

Georges Gastaud – PRCF – 22 octobre 2021

 

 

 

 

L’auteur de ces lignes est un vieil admirateur et « praticien » de l’œuvre malicieuse, musicalement solide et poétiquement raffinée de Brassens : il fut un temps où je connaissais par cœur toutes ses chansons et où j’étais capable, tant bien que mal, d’en chanter un bon nombre en m’accompagnant à la guitare. C’est assez dire que je suis plus enclin à commémorer le 100eme anniversaire de la naissance du Villon sétois que celui du défunt Montand, l’homme qui est monté au zénith de la popularité en se faisant compagnon de route du PCF avant de démolir son ex-allié pour devenir un champion de l’atlantisme le plus belliqueux;et du capitalisme le plus débridé.

Mais qui aime bien châtie bien et admirer l’artiste Brassens ne signifie pas donner quitus à son idéologie à certains égards réactionnaire. Comment expliquer en effet que, universellement censuré par la droite et défendu par la gauche avant 68, Brassens soit devenu au cours des années 1970 une vedette absolue des médias et la personnalité la plus aimée des Français, y compris si je me souviens bien, du Général Massu, qui n’avait pas à ma connaissance de sympathies libertaires marquées…Certes, et c’est tout à son honneur, l’auteur du Gorille n’a jamais fait de concessions et, d’un bout à l’autre de sa carrière, il a professé le même esprit frondeur empreint d’antimilitarisme, d’anticléricalisme et de refus des conventions bourgeoises. C’est donc l’idéologie dominante qui est allée à sa rencontre et non lui qui s’est acheté une conduite, reconnaissons-lui cette belle constance.

Comment alors cette mystérieuse convergence a-t-elle été rendue possible ? 

Sur le plan des idées, il faut simplement noter que l’orientation de Brassens, malgré sa tonalité d’extrême gauche, se complait dans le refus de la lutte organisée contre l’exploitation capitaliste (« Pauvre Martin », « Le pluriel »), avec le rejet assez scandaleux de la Résistance antifasciste mise au même niveau que la Collaboration (« Les deux oncles »), avec le mépris de la Révolution française (toujours connotée négativement, ainsi que les « braves Sans Culotte et les bonnets phrygiens »), sans parler du « Grand Soir », métaphore réactionnaire traditionnelle de la Révolution prolétarienne. Jean Ferrat avait d’ailleurs riposté à la chanson franchement droitière de Brassens « Le pluriel », dont le refrain affirme que  « dès qu’on est plus de quatre on est une bande de cons », en rédigeant la chanson « En ligue, en meute, en procession » qui appelait à l’engagement collectif des exploités. Sur le plan social, la vieille France réac, sexuellement coincée et encore majoritairement rurale de l’époque pré-soixante-huitarde a cédé la place à celle du capital mondialisé flanqué d’une nouvelle bourgeoisie salariée de hauts cadres urbains s’activant dans la pub et la com, ces fameux bobos dont beaucoup cultivent l’anticommunisme, rejettent la « France moisie » et… n’en continuent pas moins à se fantasmer « rebelles », Libé, Charlie et l’écoute de la Matinale de France Inter leur tenant lieu d’angelus quotidien. D’où le changement de pied des maîtres de l’idéologie dominante. Finie la censure de Brassens, de Renaud, de Le Forestier et de tous ces artistes sulfureux que censurait l’ORTF gaulliste, bienvenue aux artistes qui moquent le drapeau tricolore et « vont main dans la main faire l’amour ensemble / Et l’Europe de demain » (Brassens, Les deux oncles), qui dénigrent l’organisation des travailleurs, qui refusent de « mourir pour des idées », qui mettent sur un pied d’égalité le « congédiement du vieux Franco » et l’éventuel « renversement de Marianne » (« Le roi des cons »), et qui habillent tout ce confusionnisme réac du drapeau noir de l’anarchie. Bref, à ma gauche, des anars criant stérilement « Mort aux vaches ! » sans ouvrir la moindre perspective politique. En face d’eux, des fachos prenant prétexte des outrances des premiers pour durcir l’État policier. Au centre, des présidents de la République issus de la finance (et/ou de la social-démocratie, la différence est maigre, demandez à DSK!) pour démonter les acquis de la Résistance et la souveraineté du peuple au nom de la « construction européenne »…Et c’est ainsi que, par magie, la « Mauvaise Réputation » a fini par se muer en acclamations unanimistes, avec Jacques Chancel, puis Patrick Cohen dans le rôle du chef de claque…Tant mieux pour le maître et amoureux de la langue française que reste Brassens, en cela plus patriote qu’il ne le croyait. Mais tant pis pour la charge subversive que comportait initialement la chanson formellement révolutionnaire du compositeur d’avant garde du « Petit cheval blanc »…

 

 

 

 

Source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/100-eme-anniversaire-de-la-naissance-de-brassens-ni-culte-ni-oubli-par-georges-gastaud/

 

 

 

 

 

Ce n’est pas tous les jours que l’occasion se présente, mais quelquefois le mot « sublime » s’impose

 

 

 

 

 

Aragon-Ferrat :  Un jour…

 

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/centieme-anniversaire-de-la-naissance-de-georges-brassens/

 

 

 

 

Mis en ligne le 10 novembre 2021

 

 

 

D’autres squelettes encore dans le placard d’Obama

 

 

 

 

 

 

 

 

D’autres squelettes encore dans le placard d’Obama : Une fosse commune à Lougansk, en Ukraine, livre plus de 200 corps.

 

 

Russell Bentley  –  Covert Action Magazine – 21.10.2021

 

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

Deux tranchées de 200 mètres de long chacune, remplies de cadavres humains. [Photo Russel Bentley, avec sa permission]

 

 

Une partie de l’héritage d’Obama qui ne sera sûrement pas célébrée dans sa bibliothèque présidentielle de 482 millions de dollars.

J’ai récemment assisté à l’exhumation des restes humains d’un charnier contenant plus de 200 corps. Ce fut une expérience profondément dérangeante. Chaque corps de cette tombe représentait une mort inutile et injuste, un meurtre, et aucun de ces plus de 200 meurtres ne pourra jamais être oublié ni pardonné.

De ces ossements s’échappe un message, qui doit être entendu et compris, et auquel tous les honnêtes gens du monde doivent donner suite et réponse. Sinon, l’histoire se répétera, et une fois encore les tueurs et les tueries continueront, et d’autres puis encore d’autres fosses communes seront remplies.

 

 

[Photo Russell Bentley, avec sa permission]

 

 

Après sept ans de guerre, d’une guerre qui se poursuit encore aujourd’hui, ces 200 corps sont exhumés d’une fosse commune dans laquelle la guerre les a précipités, l’été 2014, pendant les attaques les plus violentes et le siège des « punisseurs » ukrainiens contre la population de Lougansk.

 

 

Valery Bolotov proclame la Déclaration d’Independance de la République Populaire de Lougansk, le 12 mai 2014. [Source: wikipedia.org]

 

 

Pendant ces terribles jours et ces terribles nuits de bombardements constants et de danger permanent, il n’y avait pas d’eau ni d’électricité, pas d’endroit sûr pour traiter les corps, pas la moindre chance de leur faire des funérailles régulières. Ce n’est qu’aujourd’hui que les conditions et les ressources sont enfin disponibles pour que ces civils pacifiques et innocents, avec certains de leurs héroïques défenseurs, puissent reposer en paix après un enterrement décent.

 

 

Pauvres monuments aux morts, surmontant les fosses communes qui furent créées en 2014, lorsqu’a éclaté la guerre dans l’est de l’Ukraine. [Source: aljazeera.com]

 

 

Toutes les personnes décentes doivent demander comment des charniers (celui-ci n’est pas le seul) ont pu apparaître ici, dans le Donbass, à la frontière de l’Europe, au cours de la deuxième décennie du XXIe siècle. Ils doivent exiger de savoir exactement qui a fait cela et pourquoi, pas seulement qui a appuyé sur la gâchette, mais surtout qui a donné les ordres, et ils doivent exiger que justice soit faite, que l’histoire soit respectée et comprise, et que d’autres fosses communes ne soient pas remplies de civils innocents, non seulement ici à Lougansk, mais dans toute l’Europe et dans le monde entier.

 

 

En bleu : zones de Donetsk et Lougansk tenues par les séparatistes [Source: bbc.com]

 

 

Coup d’État d’Obama/Biden, place Maidan, suivi du siège de Lougansk et de la région environnante

Lorsque l’administration Obama a orchestré le coup d’État contre le gouvernement démocratiquement élu de Viktor Ianoukovitch, à Kiev au début de 2014, elle a dutilisé dans ce but un sinistre assortiment d’agents secrets, de néonazis et d’oligarques traîtres, pour déposer le président Ianoukovitch et installer à sa place un régime fantoche, dirigé par Petro Porochenko et maintenant par Volodymyr Zelensky.

 

 

La place Maidan à Kiev en février 2014, en plein coup d’État orchestré par les États-Unis. [Source: newcoldwar.org]

 

 

Viktor Yanukovich lors de sa prestation de serment comme Président de l’Ukraine, le 25 février, 2010. [Source: Britannica.com]

 

 

Les principales caractéristiques du nouveau régime sont la soumission aux États-Unis, l’avarice et la volonté de terroriser ses propres civils tout en réprimant la moindre résistance ou même une dissidence pacifique.

 

 

Une manifestation contre les brutalités de l’armée “ukrainienne. [Source: newcoldwar.org]

 

 

En été 2014, l’armée ukrainienne a lancé une offensive de grande envergure, pour isoler les villes de l’est de l’Ukraine et bloquer la frontière avec la Russie. Les habitants de Lougansk et de Donetsk avaient voté par référendum pour la sécession, parce qu’ils considéraient le gouvernement ukrainien qui venait de leur être imposé de l’extérieur comme illégitime et qu’ils avaient des liens économiques et culturels étroits avec la Russie.

Lors de cette attaque, la ville de Lugansk (400 000 habitants) a été encerclée et assiégée pendant plusieurs mois. L’eau et l’électricité ont été coupées, aucune personne ni aucun ravitaillement n’a été autorisé à entrer ni à sortir, et la ville a été soumise à un pilonnage constant par l’artillerie lourde. Des centaines de personnes ont été tuées et toutes les infrastructures ont été détruites.

 

 

Un rebelle traverse les ruines de Lougansk après le siège de l’armée ukrainienne soutenu par les USA. [Source: nytimes.com]

 

 

 

Soldat rebelle devant des bâtiments bombardés à Lougansk.  [Source: russelltexasnebtley.com]

 

 

Crimes de guerre

Les responsables de la ville de Lougansk ont été contraints d’aménager une fosse commune dans laquelle ont été enterrées plus de 200 personnes, principalement des civils mais aussi quelques membres de la milice. Les victimes ont été tuées principalement par l’armée ukrainienne, notamment par des bombardements, et non par les Russes.

Des crimes de guerre ont également été commis dans les villages voisins, dont certains occupés par des milices d’extrême droite, sur lesquelles Kiev a dû s’appuyer car de nombreux Ukrainiens refusaient de rejoindre l’armée pour combattre leur propre peuple.

 

 

Membres du bataillon néonazi Azov –  aile active de l’armée ukrainienne dans le Donbass – qui a commis des crimes de guerre. [Source: rferl.org]

 

 

Dans le village de Nyzhnia Krynka, occupé pendant un certain temps par le bataillon néonazi Azov, un médecin légiste a déclaré à RT News que les victimes masculines ont été retrouvées en sous-vêtements, avec de multiples blessures par balle à la tête et au corps et les mains attachées dans le dos.

 

 

Site funéraire de fortune dans la ville de Nizhnaya Krinka, est de l’Ukraine, le 23 septembre 2014. [Source: rt.com]

 

 

Galina Kolomiytsev a déclaré à RT qu’avant d’être « abattu et jeté dans un trou comme un chien », son fils, Nikita, 21 ans, avait été capturé par l’armée ukrainienne dans le cadre d’un échange de prisonniers, ce qui signifie qu’il a été tué en captivité, en violation de la convention de Genève.

 

 

Exhumation de cadavres abattus et enterrés comme des chiens par les forces de l’armée ukrainienne.  [Source: rt.com]

 

 

Amnesty International a trouvé des preuves solides impliquant les forces de Kiev dans les exécutions extrajudiciaires présumées de quatre hommes enterrés dans deux tombes près du village de Komunar.

 

 

Milicien de la République Populaire de Donetsk sur le site où les cadavres de pacifiques habitants ont été découverts près de la mine 22 « Kommunar », à l’extérieur de Donetsk. [Source: rt.com]

 

 

Sergueï Litvinov, un soldat ukrainien du bataillon « Dnepr » capturé – qui a admis avoir tué des civils, dont des femmes et des enfants, dans les villages de Melovoye, Shiroky, Makarovo et Kamushnoye – a déclaré avoir reçu une récompense en argent pour ces meurtres de la part de ses chefs, parrainés par Igor Kolomoïski, le gouverneur de Dnepropetrovsk nommé par Kiev et oligarque propriétaire en titre de Burisma, la société énergétique qui a nommé Hunter Biden à son conseil d’administration[1].

 

 

 

Igor Kolomoïski a offert des primes à qui tuait des combattants d’autodéfense de Donetsk. [Source: 112.international]

 

 

Finalement, l’offensive de l’armée ukrainienne contre Lougansk a échoué, le siège a été brisé et l’armée ukrainienne a été repoussée au-delà de la ville et des limites régionales environnantes, mais elle se trouve toujours à portée d’artillerie, et des bombardements sporadiques, parfois lourds, se poursuivent encore aujourd’hui.

 

 

Exhumations

Les exhumations sont menées par une équipe internationale d’enquêteurs de police de haut niveau, et chaque corps est traité comme une preuve médico-légale dans une affaire de crime de guerre et de meurtre.

Selon le centre des médias de Lougansk, la première exhumation par le groupe de travail d’une victime de l’agression ukrainienne a eu lieu le 11 août dans le village de Sabovka, district de Slavyanoserbsk. Le 31 août, les restes de 40 personnes avaient été récupérés dans des tombes des districts de Slavyanoserbsk et de Pervomaisk. Le 3 septembre, le groupe de travail a signalé l’exhumation de 28 autres victimes de l’agression ukrainienne, d’une tombe à Pervomaisk, sur la rivière Bug du Sud. Ces chiffres s’ajoutent à ceux des 200 victimes de Lougansk.

 

 

Enquêteurs de la police déterrant des victimes de guerre à Lougansk. [Source: lug-info.com]

 

 

Après identification, les restes ont été soit remis à leurs proches soit ré-enterrés. « Les informations recueillies seront incluses dans l’ensemble des preuves des crimes de l’Ukraine contre le peuple du Donbass et transmises aux organismes internationaux afin que les criminels ukrainiens aient à faire face à leurs responsabilités », a déclaré le groupe de travail.

 

 

Le « Projet Ukraine » et la responsabilité de guerre de Biden

Dès le début, l’homme qui était en charge du « Projet Ukraine » d’Obama – et qui porte la responsabilité principale des atrocités commises dans ce pays – n’était autre que l’actuel président américain Joe Biden.

La motivation principale des États-Unis était d’essayer d’arracher l’Ukraine à la Russie, d’y étendre l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et d’y établir une base pour déstabiliser le gouvernement Poutine, qui a restauré la souveraineté de la Russie depuis la fin de l’ère Eltsine.

Obama a délégué Biden – combattant de la Guerre Froide et russophobe de toujours – comme homme de pointe sur l’Ukraine et il y a gouverné comme un proconsul ou un chef mafieux. En 2013 déjà, Victorias Nuland, haut fonctionnaire du département d’État, a reconnu que les États-Unis avaient versé 5 milliards de dollars depuis la chute du communisme, pour transformer l’Ukraine en pays mandataire du camp occidental.

 

 

Biden avec Porochenko en 2015. [Source: nytimes.com]

 

 

Les ordres de Biden d’écraser le soulèvement légitime du Donbass, y compris par des crimes de guerre et des meurtres de masse, n’ont laissé aucun répit à ses sbires de l’Association Ukrainienne des Patriotes (UKROP – parti nationaliste d’extrême-droite), qui se sont empressés d’exécuter les ordres de leur maître, tout comme les collaborateurs de Bandera l’avaient fait pour leurs maîtres nazis allemands, 70 ans auparavant.

 

 

Manifestants Ukrainiens brandissant le portrait de Stepan Bandera, collaborateur des Nazis dans la IIe Guerre Mondiale. [Source: ejinsight.com]

 

 

Soldats du bataillon Azov, soutenu par les néo-nazis, arborant le drapeau de l’UKROP. [Source: wikipedia.org]

 

 

Une femme, dans la banlieue de Yubileynoe, devant sa maison endommagée par un bombardement de l’armée ukrainienne en 2014. La frappe a fait s’incliner un mur intérieur, qui a manqué l’écraser, et a sévèrement endommagé toute la structure du bâtiment. [Source: aljazeera.com]

 

 

Le vice-président Biden a personnellement effectué six voyages en Ukraine, dont la moitié en 2014. C’était pendant les attaques les plus lourdes des forces armées ukrainiennes et des bataillons néo-nazis contre la population du Donbass, et les visites de Biden ont précédé, de quelques jours ou semaines seulement, les pires atrocités de la guerre.

Au nombre de ces crimes on compte l’assassinat, sur la place Maidan, de plus de 100 manifestants et de policiers non armés du Berkut, par des snipers juchés sur les toits, le meurtre de masse par incendie de dizaines de manifestants pacifiques à Odessa le 2 mai, la frappe aérienne à Lougansk le 2 juin et l’attaque sous faux drapeau qui a tué 298 voyageurs civils à bord du MH-17 le 17 juillet.

 

 

Scène sanglante dans le centre-ville de Lugansk après qu’un missile de l’armée ukrainienne ait frappé un bâtiment administratif. [Source: ronpaulinstitute.org]

 

 

[Source: russelltexasbentley.com]

 

 

De la désignation, un par un, des membres du  nouveau gouvernement ukrainien non élu par Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt [ambassadeur américain en Ukraine pendant les manifestations de la place Maidan] à la moindre décision juridique, politique, économique et militaire, les larbins ukrainiens ont sauté, chaque fois que leurs maîtres américains leur ont dit « hop là ! ».

 

 

« Fuck UE ! » Victoria Nuland, alors secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et eurasiennes, distribuant, sous le regard de Geoffrey Pyatt, ambassadeur des États-Unis en Ukraine, des biscuits aux manifestants de la place Maidan. [Source: rt.com]

 

 

Les ordres étaient clairs : réprimer le soulèvement du Donbass par tous les moyens, légaux ou illégaux, et plus ils étaient brutaux et impitoyables, mieux cela valait. Et les attaques ont été brutales et impitoyables, et Biden est de retour.

Aujourd’hui qu’il est président des États-Unis, son administration augmente l’aide militaire à l’Ukraine et menace la Russie, tandis que le conflit dans le Donbass se rallume.

 

 

Mais la roue finit toujours par tourner

L’abandon de l’Afghanistan par Biden devrait servir de leçon à l’Ukraine, non seulement au peuple ukrainien, mais aux marionnettes qu’il y a mises au pouvoir. Tout comme les marionnettes afghanes que les États-Unis avaient aussi désignées une par une, les marionnettes ukrainiennes sont absolument jetables au moindre signe d’inutilité.

 

 

Biden tendant la main au président ukrainien Volodomyr Zelensky lors de sa visite de fin septembre à Washington. Zelensky – qui a plaidé en faveur d’une reprise de la guerre avec la Russie – pourrait bien se retrouver sacrifié, tout comme les dirigeants clients des États-Unis en Afghanistan et dans tant d’autres pays. [Source: wilsoncenter.org]

 

 

Et tout comme le sort de l’Afghanistan devrait être une leçon pour l’Ukraine, le sort de l’Ukraine devrait être une leçon pour les peuples et les pays de l’Union Européenne. L’hypocrisie flagrante et le double jeu des intérêts personnels avec lesquels les États-Unis ont traité l’Europe sont maintenant clairs pour tous, tout comme les conséquences fatales pour ceux qui l’ont permis.

Et tout ce qui précède devrait servir de leçon aux citoyens américains et aux britanniques également. On récolte ce que l’on sème, et voilà que ça arrive, maintenant c’est votre tour. À moins que vous n’y mettiez un terme. Les crimes d’empire que vos dirigeants ont commis contre d’autres peuples dans le monde sans que vous songiez à protester, auront une tout autre allure et un tout autre goût, quand ils vous frapperont vous, votre famille et vos amis.

Mais, si vous vous battez, pour vous-mêmes et pour l’Humanité, toutes les personnes décentes qu’il y a dans le monde seront à vos côtés, et soutiendront votre courage et vos efforts autant qu’elles le pourront.

 

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NOTE

  1. Il existe des preuves qui montrent que Burisma a fonctionné comme une société écran de la CIA pour acheminer de l’argent aux milices d’extrême droite en Ukraine orientale sous la direction de Kholomoïsky. Sinon, pourquoi Burisma aurait-elle nommé l’ancien n°3 de la CIA, Cofer Black, à son conseil d’administration aux côtés de Hunter Biden ?

 

 

Russell « Texas » Bentley

Russell Bentley, qui est originaire du Texas, est titulaire de passeports de Russie, des États-Unis et de la République Populaire de Donetsk.

Il est arrivé dans le Donbass en 2014 et y a servi dans le bataillon VOSTOK et le bataillon XAH Spetsnaz jusqu’en 2015.

Il s’est ensuite reconverti dans la guerre de l’information, en qualité d’écrivain et de reporter vidéo, pour combattre la propagande occidentale sur la situation en Ukraine et dans le Donbass.

Il travaille actuellement comme correspondant de guerre accrédité en RPD, est marié et vit dans une petite maison avec un grand jardin, à 5 km de la ligne de front de la guerre actuelle du Donbass.

On peut le joindre à l’adresse : russellbbentley@gmail.com.

Et visiter son site, où l’on peut voir, entre autres choses, ce qu’il écrivait, en mai 2020, sur « la guerre des vaccins aux USA » : http://www.russelltexasbentley.com/2020/

 

Source : https://covertactionmagazine.com/2021/10/21/more-skeletons-in-obamas-closet-mass-grave-in-lugansk-ukraine-yields-over-200-bodies/

 

 

 

 

Mis en ligne le 22 octobre 2021

 

 

Forfaits partout, Justice nulle part

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Forfaits partout, justice nulle part.

 

 

 

 

 

 

Dans l’affaire Ali Aarrass, la palme d’or de l’hypocrisie va à …. Didier Reynders. La consternation après le jugement de la Cour européenne des droits de l’homme

 

Luk Vervaet – L.G.S. – 8 octobre 2021

 

 

Le chœur d’Ali Aarrass – Théatre National Wallonie-Bruxelles – 2019

 

 

Le 30 septembre 2021, après quatre ans de procédure, la Cour européenne des droits de l’homme a rendu sa décision dans l’affaire Ali Aarrass contre l’État belge (Reynders). Il s’agissait « de savoir si l’État belge avait l’obligation positive de lui accorder son assistance consulaire pour empêcher le risque de mauvais traitement durant son incarcération au Maroc ». Dans sa décision, la Cour a choisi le camp de Didier Reynders, ancien ministre des affaires étrangères belge, devenu entretemps le commissaire européen à la Justice « avec pour mission les Droits fondamentaux et la défense de l’État de droit ».

Le commissaire Reynders a réussi à convaincre la Cour de son infatigable soutien à Ali Aarrass. Dans sa décision la Cour déclare que « les autorités belges ne sont pas restées passives ou indifférentes. Au contraire, elles ont, en pratique, à plusieurs reprises et notamment après l’ordonnance du président du tribunal de première instance de Bruxelles du 3 février 2014, effectué des démarches auprès des autorités marocaines, soit sur une base diplomatique soit pour des motifs humanitaires, pour faire évoluer la situation du requérant ».

 

Ainsi, le mensonge d’état a gagné

Tout au long de ces douze ans, aussi bien Reynders que son prédécesseur Steven Vanackere, ont refusé et refusé encore de lever le petit doigt pour protéger Ali Aarrass. Ni pour s’opposer à son extradition. Ni pour empêcher sa torture. Ni pour s’indigner sur sa torture. Ni pour critiquer son procès inique. Ni pour s’opposer à ses conditions de détention inhumaines, contraires aux Règles Nelson Mandela, qui définissent les conditions de détention à respecter par tous les États membres de l’ONU.

Jamais Reynders n’a fait une déclaration publique sur Ali Aarrass, comme il a l’habitude de le faire lorsqu’il s’agit de Belges en Iran ou au Nicaragua. L’argument avancé pour ce refus systématique ? Il n’y en avait qu’un seul, répété par Reynders et ses services à chaque demande d’assistance : « « Nous n’intervenons jamais pour un binational sur le territoire d’un pays dont il possède la nationalité… Ce principe est appliqué sans discrimination pour tous les détenus de double nationalité ». En vérité, les seuls principes qui ont empêché une assistance belge sont les relations privilégiées économiques, politiques, judiciaires et sécuritaires entre le Maroc et la Belgique. Au nom des intérêts communs dans la sainte lutte antiterroriste, la non-assistance à une personne injustement accusée, extradée et torturée a été justifiée.

 

« Nos services ne contacteront pas les autorités marocaines »

L’extradition d’Ali Aarrass par l’Espagne au Maroc en décembre 2010 fut suivie d’un long silence d’un mois. Ali avait disparu. Personne n’était informé de son lieu de détention. Il n’avait pas accès aux services d’un avocat. Farida Aarrass s’adressait alors au ministre des Affaires étrangères, lui demandant de s’informer auprès des autorités marocaines sur la situation de son frère afin de savoir où il se trouve. En réponse à son email, le ministre répond : « Je vous confirme que la position en matière d’aide consulaire aux bipatrides est de ne pas intervenir auprès des autorités locales du pays de leur autre nationalité. Comme Ali Aarrass est considéré comme de nationalité marocaine par les autorités marocaines, nos services ne les contacteront donc pas pour votre frère ».

Cette position sera répétée pendant des années. Ali, de son côté réapparaît le 18 janvier 2011, lorsqu’il est présenté au juge d’instruction, assisté de son avocat. Sorti de dix jours de torture, Ali décide de porter plainte du chef de torture, non seulement au Parquet mais également auprès du ministre de la Justice et du Conseil National des Droits de l’Homme. Cela ne change en rien la position de la Belgique. Ainsi, le 7 mars 2012, en réponse à une interpellation à la commission des Relations extérieures, Didier Reynders, répondait : « Nous n’intervenons jamais pour un binational sur le territoire d’un pays dont il possède la nationalité. La Belgique applique ce principe qui a été confirmé entre autres par la Convention de La Haye du 12 avril 1930 concernant certaines questions relatives au conflit de loi sur la nationalité, stipulant qu’un État ne peut exercer sa protection diplomatique au profit d’un de ses nationaux à l’égard d’un État dont celui-ci est également le ressortissant national. Et la Belgique a signé cette convention. Ce principe est appliqué sans discrimination pour tous les détenus de double nationalité. Le même principe est bien entendu appliqué sur le territoire belge ».

 

« Je ne veux pas rencontrer la famille »

Un an plus tard, le 20 février 2013, même réponse – mot pour mot – de Reynders à la demande de recevoir la famille Aarrass : « Je ne peux que vous confirmer que le Service Public Affaires étrangères n’intervient pas pour un binational sur le territoire d’un pays dont il possède la nationalité. Ce principe est appliqué sans discrimination pour tous les détenus de double nationalité. Je n’estime donc pas opportun d’organiser une rencontre concernant ce dossier ». Dans une lettre à l’ambassade de la Belgique à Rabat du 5 août 2013, Didier Reynders écrivait : « … Je confirme le principe que les ambassades belges s’abstiennent d’accorder la protection consulaire à des personnes ayant la double nationalité ».

Après six ans de demandes et d’actions, Ali Aarrass et ses avocats ont décidé de s’adresser au tribunal pour briser cette discrimination et obliger la Belgique à assurer une protection consulaire à Ali Aarrass.

 

Une victoire historique pour les binationaux, mais Reynders ne désarme pas

Le 3 février 2014, Ali Aarrass et ses avocats obtiennent une victoire historique devant le Tribunal de première instance de Bruxelles. Pour la première fois dans l’histoire judiciaire belge, un citoyen binational a trainé l’état belge devant un tribunal et venait d’obtenir d’un Tribunal l’ordre de le protéger hors de la Belgique.
En s’appuyant sur l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme, le tribunal avait déclaré : « La protection consulaire vise principalement à la protection des droits individuels à l’étranger. Elle doit être entendue comme un mécanisme visant à ce que les droits reconnus à un individu puissent être effectivement garantis (…) La protection consulaire est donc de nature à contribuer au respect des droits fondamentaux, comme celui garanti à l’article 3 de la Convention européenne des Droits de l’homme (…) Un agent consulaire a le droit de communiquer avec son ressortissant mais ce droit peut se transformer en obligation, en vertu de l’article 1er de la Convention européenne des Droits de l’homme, si une violation à ladite Convention est alléguée et portée à la connaissance de cet Etat (…) ».

Mais, Monsieur Reynders ne désarmait pas et décidait de faire appel de ce jugement. À une interpellation parlementaire de Zoé Genot, le 11 mars 2014, demandant pourquoi aucun suivi n’a été donné au jugement, Reynders répondait : « Pour ce qui est de l’ordonnance du tribunal de première instance de Bruxelles, outre le fait que nous avons interjeté appel car nous ne partageons pas du tout l’analyse sur deux points de droit, cette ordonnance stipule que M. Ali Aarrass doit pouvoir, s’il en fait la demande, communiquer avec le consul belge sur place. Instruction a été donnée à notre ambassade à Rabat de mettre M. Aarrass en mesure de communiquer avec l’ambassade. En fonction de ses doléances, il sera examiné avec quelle fréquence cette communication devra avoir lieu ».

Contrainte par le tribunal, la Belgique demandait l’autorisation d’une assistance consulaire au Maroc, le 4 mars 2014. Tout en mentionnant dans sa demande que la Belgique était forcée par un tribunal de le faire et que de nouvelles démarches judiciaires allaient suivre pour faire annuler cette obligation ! Ainsi, l’ambassade belge à Rabat écrivait le 4 mars 2014 au ministère des affaires étrangères au Maroc que « la demande (d’assistance consulaire au Maroc) et la communication qui en résulterait… laissent entièrement inaffectée sa position juridique sur le plan international concernant l’exercice de l’assistance consulaire en faveur de binationaux. » En d’autres mots : nous ne souhaitons pas accorder une assistance consulaire à Ali Aarrass. Le 11 mars 2014, l’affaire Ali Aarrass et le pourvoi en appel seront discutés lors d’une rencontre entre la Belgique et le Maroc. Il ressort de cette réunion, je cite : « … Que les autorités marocaines ne souhaitent pas voir se créer un précédent, la question de la possible condamnation de l’État belge en appel (procédure belge) et de ses suites jurisprudentielles se posant alors… ».

Reynders n’attendait qu’une chose : que la Cour d’appel annule le premier jugement.
Ce que la Cour d’appel ne fera pas ! Au contraire, en septembre 2014, la Cour d’appel non seulement confirmait le premier jugement, mais elle durcissait le ton : elle ordonnait la Belgique à « requérir de l’État du Maroc de permettre aux autorités consulaires au Maroc de rendre hebdomadairement visite à Ali Aarrass pendant une période de six mois », et à payer « une astreinte de 100 euros par jour de retard si elle n’adresse pas cette demande dans le mois de la signification de l’arrêt », si elle ne réagit pas à l’urgence signalée par la Cour de Bruxelles. Pour la Cour, « des indications sérieuses tendent à démontrer que l’intimé (Ali Aarrass) a subi des traitements inhumains et dégradants dans les prisons marocaines afin de lui arracher des aveux. » La Cour critiquait « le silence persistant conservé par les autorités marocaines aux demandes d’information », « la manière dont elles tendent à minimiser les plaintes de l’intimé ». Pour la Cour, il y a urgence : « Ali Aarrass subit encore à ce jour des atteintes graves à son intégrité physique et à son intégrité morale… ».

Après cette deuxième défaite, Didier Reynders se pourvoyait en cassation. Ce qu’il obtenait finalement, non pas sur le fond, mais sur des aspects formels, le 29 septembre 2017, lorsque la Cour de Cassation en Belgique cassait les arrêts en faveur d’Ali Aarrass de 2014, disant que « l’État belge n’avait aucune obligation vis-à-vis d’Ali Aarrass ».

Entretemps, le Maroc avait eu le temps d’observer tranquillement cette saga judiciaire en Belgique et se rangeait bien évidement du côté de Reynders qui lui a ouvert la porte pour continuer sa politique de maltraitance et d’isolement d’Ali Aarrass.

Le 28 juin 2016, deux ans (!) après la réception de la demande belge du 4 mars 2014, le Maroc envoie sa réponse, refusant une visite consulaire belge à Ali Aarrass, « détenu dans le cadre d’une affaire de terrorisme et de radicalisme ». Reynders y réagit le 16 août 2016 en disant que cette réponse « … a le mérite de nous fournir une réponse claire… », et à une autre occasion il déclare que la réponse marocaine était tout à fait normale et conforme aux accords et pratiques internationaux. En d’autres termes, la réponse marocaine n’était que la confirmation de la position du gouvernement belge.

Le 10 octobre 2016, les autorités pénitentiaires marocaines décidaient de transférer Ali Aarrass de la prison de Salé II à la prison de Tiflet II où il sera enfermé en isolement total. Un isolement prolongé qui, pour Amnesty international « s’apparente à la torture ou à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants au titre des Règles Nelson Mandela ». Le Comité contre la Torture (CAT) de l’ONU, saisi par les avocats d’Ali, ordonne que « le régime pénitentiaire de Ali soit allégé et ses droits garantis ». Le Maroc ne réagit pas et continuera sa détention solitaire jusqu’au dernier jour de son incarcération.

En avril 2017, la Cour de cassation au Maroc rejette le pourvoi en cassation d’Ali Aarrass introduit en 2012.

Le 21 juin 2017, le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du Maroc refuse aussi la demande belge d’une « visite à caractère strictement humanitaire ».

La Belgique n’élevait même pas la voix.

Sur ce, Ali Aarrass et ses avocats saisissaient la Cour européenne des droits de l’homme pour violation des articles 1er et 3 de la Convention. Et ce n’était pas fini. Non satisfait de sa victoire devant la Cour de cassation, Reynders (et Geens) décidait de faire bétonner la non-protection des binationaux dans un nouvel article 11 du code consulaire (9 mai 2018), ce qui débarrasserait définitivement la Belgique d’une campagne comme celle menée par Ali Aarrass.

Pour Ali Aarrass, sa famille, ses amies et ses camarades, ce n’est pas fini non plus. Le jour viendra où les tortionnaires marocains et leurs complices en Espagne et Belgique devront rendre des comptes.

Que le Maroc ne se réjouisse pas trop de ce jugement de la Cour européenne. La Cour européenne ne dit pas qu’une intervention consulaire et humanitaire belge n’était pas nécessaire, elle constate que le Maroc a refusé froidement un regard extérieur sur les conditions de détention d’Ali Aarrass.

Pourquoi ce refus, s’il n’y avait rien à cacher ?

 

Source : Dans l’affaire Ali Aarrass, la palme d’or de l’hypocrisie va à …. Didier Reynders. La consternation après le jugement de la Cour européenne des droits de l’homme — Luk VERVAET (legrandsoir.info)

 

À lire aussi :

 

Ali Aarrass – Ligue des droits humains

https://www.liguedh.be › … › Droits des Étrangers

Ali Aarrass est belgo-marocain. En 2008, il est arrêté par la police espagnole : on le suspecte de trafic d’armes pour un réseau terroriste.

 

Ali Aarrass : « VOS VOIX FAISAIENT VIBRER MA CELLULE

https://www.amnesty.be › blogs › ali-aarrass-interview

15 juin 2021 — Ali Aarrass est un Belgo-Marocain qui a subi 12 années de détention et la torture au Maroc. Soutenu par Amnesty International…

 

Et Les Grosses Orchades à diverses époques…

 

 

 

 

 

Une parodie de justice

 

Marianne Williamson – Le Saker francophone  – 2.10.2021

Source Transform

 

 

Donziger avant sa condamnation aujourd’hui

 

 

L’une des affaires judiciaires les plus révélatrices de ces dernières années est la poursuite de l’avocat spécialisé dans les droits de l’homme et l’environnement, Steven Donziger, par Chevron Oil. Le juge a condamné Steven Donziger à six mois de prison fédérale.

Oui, vous avez bien lu.

Un géant multinational des combustibles fossiles a pu utiliser un tribunal américain pour poursuivre – et faire condamner à la prison ! – un avocat spécialiste de l’environnement, diplômé de Harvard, qui dirigeait une équipe ayant réussi à dénoncer les pratiques criminelles de cette compagnie pendant ses forages dans l’Amazonie équatorienne. Cette affaire a fait frémir le mouvement écologiste, car elle témoigne de la violence avec laquelle les conglomérats pétroliers s’en prennent à ceux qui osent menacer leur hégémonie.

 

Lire la suite…

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/une-parodie-de-justice

 

 

 

 

Les projets d’enlèvement et d’assassinat de Julian Assange par la CIA révèlent le vrai visage des États-Unis

 

Caitlin Johnstone – le cri des peuples – 3.10.2021

Source : RT, 27 septembre 2021

Traduction : lecridespeuples.fr

 

 

 

Maintenant qu’il a été prouvé que la CIA envisageait d’enlever et d’assassiner Julian Assange, n’est-il pas temps de la démanteler ?

 

Citant des « conversations avec plus de 30 anciens responsables américains », un rapport de Yahoo News (traduit en français par Le Grand Soir) a confirmé que la CIA a non seulement espionné le fondateur de WikiLeaks, mais a également envisagé son enlèvement, sa détention secrète (« rendition ») et son assassinat.

Lire la suite…

Source : https://lecridespeuples.fr/2021/10/03/les-projets-denlevement-et-dassassinat-de-julian-assange-par-la-cia-revelent-le-vrai-visage-de-cette-agence/

 

 

« N’est-il pas temps de la démanteler ? » dit Caitlin Johnstone.

Ne serait-il pas temps, surtout, de libérer Assange avec des excuses et de voter des montagnes de dommages et intérêts à lui, à sa femme et à leurs enfants ?

Ne serait-il pas temps de mettre sur pieds un Nuremberg II pour juger – éventuellement pendre – les emperruquées de la Justice anglaise, qui n’a rien à envier à l’Injustice belge ?

Nous ne disons rien ici des autres, mais ils sont de plus en plus nombreux, ceux qui se sont conduits et se conduisent comme des surhommes et n’ont pas craint de herser l’enfer pour une horde méprisable d’hilotes dégénérés amateurs de muselières auto-imposées.

 

 

 

 

« Pour eux, je suis de la viande fraîche » : Assange sur les fuites d’un complot américain le visant

 

RT France 7.10.2021

 

 

Julian Assange, le 1er février 2012, à Londres

 

 

Julian Assange a réagi aux récentes révélations au sujet d’un projet fomenté à Washington consistant à l’enlever et à l‘assassiner. De son côté, l’ancien directeur de la CIA Mike Pompeo a appelé à poursuivre les responsables de ces révélations.

Dans la foulée de la publication par Yahoo News d’un article explosif qui, se basant sur les témoignages de multiples sources au sein du renseignement américain, a confirmé l’existence d’un projet fomenté en 2017 à Washington, consistant à enlever et assassiner Julian Assange, alors confiné dans l’ambassade d’Équateur à Londres, le magazine Le Point s’est entretenu avec les avocats français et belge du fondateur de WikiLeaks.

Lire la suite…

Source : «Pour eux, je suis de la viande fraîche» : Assange sur les fuites d’un complot américain le visant — RT en français

 

 

 

 

 

Mais ne nous laissons pas abattre !

 

Plus de 7.000 médecins et scientifiques ont signé une déclaration accusant ceux qui gèrent la crise du COVID de « crimes contre l’humanité »

 

Les signatures continuent d’affluer

 

 

Debra Heine – Le Saker Francophone – 8.10.2021

Source : American Greatness

 

 

 

 

 

      Une « Déclaration de médecins » produite par une alliance internationale de médecins et de scientifiques médicaux condamne fermement la stratégie mondiale de traitement du COVID, accusant les décideurs politiques de « crimes contre l’humanité » potentiels pour avoir empêché les médecins de fournir des traitements vitaux à leurs patients et supprimé toute discussion scientifique ouverte.

Le document indique que les recommandations de traitement « à taille unique » ont entraîné des maladies et des décès inutiles.

À 13 heures vendredi après-midi, la déclaration avait recueilli plus de 3 100 signatures de médecins et de scientifiques du monde entier. (Voir ci-dessous pour le nombre actualisé).

Un groupe de médecins et de scientifiques s’est réuni à Rome, en Italie, au début du mois pour un sommet mondial de trois jours sur le Covid-19 afin de dire « la vérité au pouvoir sur la recherche et le traitement de la pandémie de Covid ».

 

Lire la suite…

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/plus-de-7-000-medecins-et-scientifiques-ont-signe-une-declaration-accusant-ceux-qui-gerent-la-crise-du-covid-de-crimes-contre-lhumanite

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 8 octobre 2021

 

 

Le chaos dans le chaos

 

 

 

 

 

 

 

 

Le chaos dans le chaos

(relais de Tropiques)

 

 

 

 

 

La stratégie du chaos – saison 2021-2022 :

 

FIN DE PARTIE ?

 

 

 

 

OTAN, suspend ton vol…
Une synthèse de l’actualité impériale,
par Subhi Toma, Majed Nehmé et Bruno Drweski.

 

 

 

 

Source : http://www.librairie-tropiques.fr/2021/09/le-chaos-dans-le-chaos.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail  

 

 

 

 

Recommandation des Grosses Orchades :

 

Tout à la fin de cet échange de vues de plus d’une heure et demie, Tropiques offre à la réflexion d’Emmanuel Macron un « bonus», sous forme d’une intervention devant un public US,  de John Mearsheimer.

Pour les très jeunes : John Mearsheimer  est un des membres les plus influents de ce qui est appelé, en matière de politique internationale, « réalisme offensif ».

Nos moins jeunes lecteurs se rappelleront que John Mearsheimer fut l’auteur, en 2007 (publication en France la même année) d’un livre qui fit grand bruit à l’époque et valut à son co-auteur Steven Walt (partisan du « néoréalisme défensif ») d’être expulsé de l’Université de Harvard : Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine.

 

 

 

 

Pour ceux qui ne connaissent pas les débatteurs :

 

À gauche :

Majed Nehmé est syrien et directeur de la rédaction d’Afrique-Asie, ainsi que l’auteur de plusieurs ouvrages en langue arabe : il a notamment dirigé la publication de l’Encyclopédie politique en sept volumes, Beyrouth-1986.

Il a été en prison en Syrie en 1981 et pourtant, il défend la Syrie aujourd’hui contre l’agression de la France et de ses alliés. Du coup, le rédacteur en chef d’Afrique-Asie a été boycotté par les grands médias français et son propre journal a dû mettre la clé sous la porte, harcelé par le gouvernement. Journaliste professionnel, il accuse avec force : « Le Monde, on le dit de gauche mais c’est du néoconservatisme, il n’y a plus de journalisme dans ce quotidien ».  Majed Nehmé expose aussi les vrais enjeux de cette guerre, révélant le rôle stratégique de la Syrie au Proche et au Moyen-Orient : « La France ne peut “exporter la démocratie” avec des barbus, des assassins et des égorgeurs d’enfants, c’est se moquer des gens. »

Lire la suite…

Source : Majed Nehmé: « Pourquoi nous avons été mis sur la liste noire des médias français » | Investig’Action (investigaction.net)

 

Interview de Majed Nehmé sur le sujet par Michel Collon :

https://youtu.be/dLh4mbziRoA

 

 

Collectif (incl. Majed Nehmé)

La face cachée des révolutions arabes

Ellipses – 2012

528 pages

 

 

 

 

Au centre :

Subhi Toma est un sociologue irakien, et un opposant de la première heure au régime de Saddam Hussein, exilé en France depuis 1971. Cofondateur de la coordination internationale contre les embargos, il a conduit plusieurs missions en Irak depuis la guerre de 1991.

 

Irak : « La résistance grandit de jour en jour ». | Investig’Action (investigaction.net)

 

 

En France, il a participé à la rédaction du Livre noir du capitalisme

 

 

Collectif

Le Livre noir du capitalisme

Le Temps des Cerises 2002

464 pages

 

 

 

À droite :

D’origine polonaise, Bruno Drweski est un historien français des civilisations et des relations internationales, politologue, directeur de recherches et de thèses. Il est aussi directeur de publication de la revue La Pensée libre et maître de conférences HDR à l’INALCO, co-fondateur et ancien membre de la direction d’Espaces Marx, rédacteur à Ruptures, militant de l’ARAC, ainsi qu’auteur de nombreux livres et d’articles scientifiques sur l’Europe orientale et le monde arabe, en France et à l’étranger.

 

 

 

Bruno Drweski

La nouvelle Russie est-elle de gauche ou de droite ?

Delga – 2016

76 pages

Voir ici : https://editionsdelga.fr/produit/la-nouvelle-russie-est-elle-de-droite-ou-de-gauche/

 

 

 

 

 

Élections (?) en Hexagonie

 

 

Nous ne saurions trop vous recommander – mais il faut être abonné pour la regarder – une des dernières vidéos en date de Là-Bas si j’y suis : la remarquable interview de l’historien Gérard Noiriel par Daniel Mermet :

 

 

« Zemmour le camelot : quelle riposte ? »

 

 

 

 

 

 

Jeanne d’Arc, Chateaubriand, Victor Hugo, Éric Zemmour. Cherchez l’intrus. Zemmour le camelot embobine une France dont il exploite les peurs et les blessures. Il y a plus d’urgence à regarder cette France-là qu’à regarder Zemmour. L’historien Gérard Noiriel, qui a longuement travaillé sur l’immigration en France, compare le racisme à un virus présent dans un organisme. Lorsque cet organisme perd son dynamisme et s’affaiblit, le virus se développe.

[VIDÉO : 49’08’’] Un entretien de Daniel Mermet avec Gérard Noiriel, historien, auteur du livre Le Venin dans la plume. Édouard Drumont, Éric Zemmour et la part sombre de la République, à écouter sur le site de : Là-bas : https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/zemmour-le-camelot-quelle-riposte

 

 

Si vous n’y arrivez pas, foncez sur le livre de Gérard Noiriel :

 

 

Gérard Noiriel

Le venin dans la plume

La Découverte 2019

252 pages

Ses autres livres : https://www.amazon.fr/Livres-G%C3%A9rard-Noiriel/s?rh=n%3A301061%2Cp_27%3AG%C3%A9rard+Noiriel

 

 

Vous y apprendrez beaucoup de choses, notamment sur Édouard Drumont, Émile Zola, Léon et Alphonse Daudet, Eric Zemmour, mais pas que… loin de là.

 

 

 

 

 

 

En guise d’approbation latuffienne au commentaire de notre lectrice Sémimi (post précédent) :

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 27 septembre 2021.

 

 

 

 

Viva Zakaria !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Viva Zakaria !

 

(Zakaria-Assange-Manning-Hale-Snowden : même combat)

 

 

 

 

Zakaria Zubeidi l’évadé recapturé

 

Israel Adam Shamir – Entre la plume et… – 24.9.2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

 

 

Les héros sont rares ; ils sont à la fois tragiques et inspirants. Zakaria Zubeidi, 45 ans, de Jénine en Palestine, est un héros dans la vie réelle. Homme de tête et de muscle, d’épée et de harpe, il était commandant des Brigades al Aqsa et directeur du Théâtre de la Liberté. Il y a quelques années, le Sunday Times l’avait qualifié comme « l’un des ennemis les plus recherchés et les plus implacables d’Israël ». Tel un chat doté de neuf vies, il a survécu à de nombreuses tentatives d’assassinat israéliennes ; il est entré et sorti de prison à de nombreuses reprises ; il avait reçu sa première balle israélienne à 13 ans ; et assisté à la première de son premier film à 14 ans.

 

 

Il y a quelques jours, il a organisé une audacieuse évasion de la prison de haute sécurité d’Israël, avec cinq autres condamnés. Ils ont creusé un tunnel de 20 mètres de long avec leurs cuillères, comme le comte de Monte Cristo, et sont sortis hors des murs, en se faufilant par un étroit canal de communication. Cet exploit courageux, voire impossible, a donné du courage à tous les Palestiniens captifs et leur a donné un second souffle alors qu’ils étaient épuisés et désespérés. Les habitants de Terre Sainte et la grande diaspora palestinienne ont retenu leur souffle après leur évasion et ont prié pour qu’ils soient en sécurité.

 

 

Il est normal que les humains éprouvent de l’empathie pour les fugitifs, plutôt que pour les poursuivants. Les jeunes lecteurs de La Case de l’oncle Tom ont ainsi suivi le destin d’Elisa, traînant son enfant avec elle, traversant la rivière Ohio gelée pour passer de l’esclavage à la liberté, échappant aux chiens meurtriers et aux chasseurs d’esclaves. Hélas, Zakaria n’a jamais atteint la rive sûre. Dans le Dixie des années 1830, des Blancs courageux et nobles abritaient les esclaves noirs en fuite. Des Allemands et des Russes, des Polonais et des Français donnaient refuge aux Juifs qui s’échappaient des camps. En Israël 2021, pas un seul Juif n’a offert aux fugitifs de l’eau ou du pain, ni aidé un Palestinien en fuite ; tous ceux qui les ont vus ont immédiatement informé la police, ont déclaré les autorités. En quelques jours, quatre prisonniers affamés ont été traqués, battus et ramenés en prison ; deux sont toujours en fuite.

 

 

 

 

 

 

 

J’ai vu aux informations de la télévision israélienne quatre prisonniers enchaînés dans le tribunal. Zakaria a été sévèrement battu. Ses ravisseurs lui ont cassé les côtes et la mâchoire, alors qu’il était déjà menotté. Son visage était émacié, sinistre et sévère comme celui d’un Christ souffrant devant le tribunal véreux du Synédrion. C’était un triste spectacle, le retour du héros dans les sombres oubliettes de l’État juif. Mais il était né et avait grandi sous l’occupation. Son histoire est celle de la génération bernée qui s’est manifestée avec force après la grande trahison.

 

 

En 1993, l’État d’Israël et l’OLP signent les accords d’Oslo ; cet accord certifié par une poignée de main sur la pelouse de la Maison Blanche promet aux Palestiniens une indépendance totale après cinq ans de transition. Les Juifs ont renié l’accord. Si, individuellement, les Juifs peuvent être honnêtes et honorables, en tant que collectivité, ils sont extrêmement indignes de confiance. Cela vient d’un complexe de supériorité juif, d’un refus d’obéir aux règles établies pour les espèces inférieures, et du sentiment qu’ils peuvent faire tout ce qui leur chante. Le fair-play n’est pas du tout une idée juive.

 

 

Les Palestiniens, escroqués par Israël, n’avaient personne vers qui se tourner ; ils ont répondu en lançant la deuxième Intifada, le soulèvement qui a eu lieu en 2000. Ce fut l’événement charnière pour la génération de Zakaria ; pour moi aussi. J’ai été radicalisé par l’Intifada, par la malhonnêteté et la cruauté de l’État juif, et par le courage des résistants palestiniens. En 2001, j’ai commencé à écrire en anglais à l’intention d’un public international ; l’année suivante, en 2002, je suis entré dans l’Église, me coupant ainsi de la Juiverie.

 

 

 

 

 

Les Juifs se sont eux aussi radicalisés : Le soutien des Juifs américains au récit officiel du 11 septembre et à la guerre contre le terrorisme ne peut être compris en dehors de ce contexte : les accords d’Oslo, le reniement des accords d’Oslo, l’Intifada et le 11 septembre sont les maillons d’une même chaîne. Avant le 11 septembre, les Juifs étaient conspués pour avoir bafoué les accords d’Oslo et pour la répression sanglante de l’Intifada. Après le 11 septembre, ils ont pu écraser les Palestiniens de tout leur poids. Pour les jeunes hommes comme Zakaria, la survie même devenait problématique.

 

 

Zakaria mériterait un Plutarque pour raconter sa vie, mais je vais faire ce que je peux, en attendant qu’un Plutarque se présente. Zakaria est né et a grandi dans le camp de réfugiés de Jénine, un endroit où les Palestiniens expulsés du Carmel de Haïfa ont été rassemblés en 1948 par les Juifs victorieux. Son père était professeur d’anglais ; il est mort assez jeune, laissant derrière lui une veuve et leurs huit enfants.

 

 

Zakaria a 11 ans lorsque la première Intifada commence. Il s’agit d’une protestation spontanée, provoquée par le bouclage des terres palestiniennes communes et leur transfert à des colons juifs. Ce faisant, des avocats juifs, principalement des femmes d’obédience libérale, appliquaient l’idée anglaise du 16ème siècle de « l’enclosure des terres communales » et ils ont revendiqué toutes les terres communes comme appartenant désormais uniquement aux Juifs. En Angleterre, cette politique avait provoqué une grande vague d’émeutes contre les enclosures, et il en alla de même en Palestine. En réponse à l’accaparement des terres par les Juifs, des paysans sans armes ramassaient des cailloux à leurs pieds et les jetaient sur les voitures des colons juifs. Les Juifs ont répondu par le feu. Des centaines de Palestiniens non armés ont été tués par balles. Ce sont les enfants qui ont le plus souffert.

 

 

 

 

Des garçons comme Zakaria vivaient dangereusement dans le camp. L’armée israélienne traitait les camps de réfugiés comme leur terrain de chasse. Ils arrivaient en Jeeps et tiraient partout, terrorisant les enfants et les adultes. Chris Hedges, du New York Times, a décrit leur modus operandi dans son « Journal de Gaza », publié dans le Harper’s Magazine :

 

 

« Le camp de réfugiés … est calme et paisible. Les enfants jouent avec des cerfs-volants en papier et des ballons de football en lambeaux. Soudain, deux jeeps des FDI équipées de haut-parleurs s’arrêtent. Ils narguent immédiatement les garçons avec des obscénités, les attirant vers la clôture. Puis une grenade à percussion explose. Les garçons, dont la plupart n’ont pas plus de 10 ou 11 ans, se dispersent, courant maladroitement sur le sable lourd. Ils dévalent, pour se mettre hors de vue derrière un banc de sable en face de moi… Les soldats tirent ; les balles des M-16 sifflent, bout à bout, à travers les corps légers des enfants. Des enfants ont été abattus dans d’autres conflits que j’ai couverts, mais je n’avais encore jamais vu des soldats attirer des enfants comme des souris dans un piège et les tuer pour le sport. »

 

 

Au lieu de se laisser intimider, les garçons du camp comme Zakaria ont pris le danger à bras le corps. Les plus téméraires lançaient des pierres sur les jeeps envahissantes, comme Farris Odeh, ce garçon de 13 ans. Farris était le jeune Palestinien que nous avons vu jeter des pierres sur les chars israéliens avec la nonchalance d’un villageois chassant un chien enragé. C’était un jeu dangereux : la célèbre photo de Farris a été prise le 29 octobre, et une semaine plus tard, le 8 novembre, un sniper juif l’a assassiné de sang-froid.

 

 

 

 

 

 

Dans des circonstances similaires, Zakaria, 13 ans, avait été touché par un soldat juif. La balle est entrée dans sa jambe ; il a passé six mois à l’hôpital et a subi de multiples opérations. Il en est resté boiteux jusqu’à ce jour. Le soldat n’a jamais été jugé ou puni pour avoir tiré sur un enfant, mais un soldat juif n’est pratiquement jamais jugé ou puni pour avoir blessé ou tué un enfant palestinien, et il y a des milliers d’enfants qui ont été assassinés.

 

 

Pendant que Zakaria se rétablissait, sa mère (qui croyait fermement à la coexistence pacifique avec les Juifs israéliens) a invité une nouvelle compagnie de théâtre à faire des répétitions chez elle. Elle leur a donné l’étage supérieur de leur maison, les a nourris et les a aidés. Il s’agissait d’un théâtre pour enfants, joué par des enfants du camp et pour des enfants du camp, le tout organisé par une personne inhabituelle, Arna Mer. Cette dame juive communiste a « trahi son peuple » (comme disaient bien des Juifs) et épousé un Arabe, un Arabe palestinien chrétien orthodoxe, également communiste, et même membre éminent du parti communiste. Ils avaient appelé leur fils Spoutnik, en signe de leur amour pour l’Union soviétique, phare de ces mouvements de libération. Spoutnik finit par trouver son nom trop exotique et le change en « Juliano Mer ». Il devient l’ami de Zakaria. Ensemble, ils jouaient sur scène ; la troupe était composée de six ou huit enfants. Le théâtre s’appelait le Stone Theatre, le « théâtre de (la) pierre ». C’était vers 1988-89, au plus fort de la première Intifada, le soulèvement qui avait convaincu Israël de chercher un compromis et de conclure les accords d’Oslo avec les dirigeants palestiniens.

 

 

Des années plus tard, Juliano Mer a réalisé un film intitulé Les enfants d’Arna, basé sur leurs souvenirs et des archives vidéo. Il s’est avéré que la majorité des jeunes acteurs avaient déjà été tués par des Juifs à cette époque. La mère de Zakaria a également été tuée par un sniper juif, qui a tiré à travers la fenêtre, alors qu’elle était chez elle, à la maison. Une heure plus tard, le même sniper a tiré sur son fils aîné et l’a tué. Leur maison, qui avait servi de siège au Stone Theatre, a été rasée au bulldozer avec de nombreuses autres maisons de Jénine.

 

 

Jénine a été le théâtre d’un assaut juif contre les Palestiniens en 2002. Récemment, le tribunal israélien a interdit le film Jenin, Jenin, qui relate ces événements fatidiques, mais vous pouvez toujours le retrouver sur YouTube. Zakaria était un grand combattant ; il est devenu le commandant de la brigade Al Aqsa de Jénine. Il a survécu à quatre tentatives d’assassinat par les Israéliens : en 2004, ils ont assassiné cinq Palestiniens, dont un enfant de 14 ans, en ciblant un véhicule soupçonné de transporter Zakaria. À une autre occasion, ils ont tué neuf Palestiniens, mais Zakaria en a réchappé.

 

 

Zakaria est devenu très connu et respecté en Cisjordanie et même en Israël. Yasser Arafat s’est lié d’amitié avec lui et il a soutenu l’élection de Mahmud Abbas, le successeur d’Arafat. Une Israélienne, Tali Fahima, est venue à Jénine pour soutenir Zakaria et lui servir de bouclier humain. Israël l’a arrêtée en 2004 et elle a passé trois ans en prison pour « aide à une organisation terroriste ». Après sa libération, elle s’est convertie à l’Islam, totalement désabusée par le soutien juif massif aux actions punitives sanglantes contre les Palestiniens. Zakaria, qui parlait parfaitement l’hébreu et avait de nombreux amis israéliens, a également été déçu par la gauche juive israélienne. Personne ne l’a défendu pendant ces années terribles, malgré tous les efforts de sa défunte mère pour établir des relations avec les Israéliens.

 

 

toujours est-il que le soulèvement a été vaincu. Et Zakaria a poursuivi sa lutte par d’autres moyens, en créant, avec Juliano Mer, son ami d’enfance, une nouvelle compagnie de théâtre plus importante, le Freedom Theatre of Jenin*. Cette compagnie existe toujours, et prospère même, bien que Zakaria soit maintenant en prison et que Juliano Mer ait été tué par des assassins inconnus. En 2007, Zakaria a accepté l’amnistie offerte par les Israéliens aux combattants du Fatah. Il a respecté les conditions de l’amnistie, qui lui interdisaient de quitter Jénine, mais cela ne lui a servi de rien : quelques années plus tard, Israël a annulé l’amnistie. En 2019, Zakaria a été rattrapé et envoyé en prison à vie.

 

 

Il allait pourrir en prison comme les autres prisonniers, et un Palestinien sur deux de sa génération avait été dans une prison israélienne pendant une partie de sa vie. Mais l’audacieuse évasion a ramené son nom à notre conscience. Il a ramené l’espoir dans le cœur des Palestiniens et de leurs amis, mais hélas, pour une courte durée.

 

 

Cela s’est produit exactement vingt ans après le 11 septembre, l’événement qui a donné aux Juifs le pouvoir d’écraser la résistance palestinienne. Aujourd’hui, les Juifs peuvent faire ce qu’ils veulent avec leurs goyim captifs. Les gens n’ont même pas le droit de s’y opposer. Lors des récents Jeux olympiques de Tokyo, un judoka algérien, Fethi Nourine, a refusé de faire équipe avec un sportif israélien, affirmant que son soutien à la cause palestinienne l’empêchait de concourir contre un Israélien. La Fédération internationale de judo a rapidement suspendu le courageux Algérien pour dix ans.

 

 

Dans le discours, les Juifs occupent une position inattaquable, et quiconque s’y oppose se retrouve sans emploi et fustigé comme « fanatique ». Chaque fois que je publie un article sur la Palestine, Zuckerberg de Facebook me bannit pour une semaine. Jamais la domination juive n’a été aussi complète. Avant le 11 septembre, la droite, en Occident, était traditionnellement anti-juive. Aujourd’hui, la droite nationaliste européenne et américaine accepte les règles du jeu. Il est difficile de trouver un « fasciste » ou un « nationaliste blanc » qui ne vénère pas Israël. La « gauche » juive en Israël soutient avidement l’actuel Premier ministre israélien, M. Bennett, qui est le juif le plus énergiquement chauvin qui ait jamais occupé ce poste ; et M. Bennett dit ouvertement que les Palestiniens ne seront jamais libres.

 

 

Et nous aussi, nous avons perdu notre liberté. La liberté de parcourir la terre, la liberté d’avoir et d’exprimer notre opinion. La liberté de refuser un traitement « médical » douteux. Ce que le 11 septembre a commencé, le Coronacircus l’a terminé. Nous sommes tous des Palestiniens maintenant.

 

 

Cependant, en regardant le visage sévère et christique de Zakaria Zubeidi dans la salle d’audience, je me disais que malgré tous les efforts du Synedrion, le Christ souffrant et crucifié est revenu à la vie. Il en sera de même pour la Palestine. Ainsi que pour le monde entier. La résurrection est aussi inévitable que la mort, et elle triomphe de la mort.

 

 

* Le Théâtre de la Liberté, de Jénine, s’est produit à la Cartoucherie de Vincennes, il y a environ quinze ans, et le jeu enthousiaste des enfants mimant des batailles entre Palestiniens et soldats israéliens était bouleversant. (ndt)

 

 

Israël Shamir peut être joint à l’adresse suivante : adam@israelshamir.net.

Source : https://plumenclume.org/blog/751-zakaria-zubeidi-l-evade-recapture

Source d’origine : https://www.unz.com/ishamir/the-escape-and-capture-of-zakaria-zubeidi/

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/zakaria-zubeidi-levade-recapture/

 

 

 

 

C’est l’occasion ou jamais de saluer quelques valeureux et infatigables défenseurs de la Palestine

 

 

 

Carlos Latuff, qui l’est depuis qu’il sait tenir un crayon… et avec lui, pas moins de 500 autres dessinateurs brésiliens.

 

 

 

 

 

Pepe Escobar, qui s’en est allé interviewer Lula dans sa geôle, keffieh au cou.

 

 

 

 

 

Si vous ne savez pas à quoi ressemblait Don Quichotte, c’est à ça :

 

 

 

Roger Waters, aux prises avec tous les souteneurs d’Israël qui veulent interdire ses concerts, et il y en a ! (Ici un maire autrichien)

 

 

 

 

Mais aussi, outre Israël Shamir :

 

 

 

Pro-Palestinian activist Norman Finkelstein is arrested outside UN headquarters in New York, July 29, 2014, during a rally against Israeli strikes on Gaza strip. [Photo by Lewaa Khalek/Anadolu Agency/Getty Images]

 

 

 

 

 

Gilad Atzmon and Orient House Ensemble :

Gaza Mon Amour

 

 

Dont “on” essaie aussi d’interdire les concerts en Grande Bretagne, si nous en en croyons les commentaires des internautes britanniques :

 

https://www.youtube.com/watch?v=esq1cxpGGYo

 

 

 

 

En marge d’une campagne présidentielle dont les Français abstentionnistes (75%) se foutent :

 

 

Élisabeth Lévy : « Nous avons fait cette une pour alerter sur un phénomène »

 

Notre directrice invitée à la télévision au sujet de notre dernier grand dossier

 

La rédaction de Causeur – 22.9.2021

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a là comme un problème…

 

L.G.O. – 24.9.2021

 

 

Mme Levy et M. Hanouna se préoccupent de l’intégrité de la France. Ce souci les honore. Simultanément, ils soutiennent, avec beaucoup de constance et d’énergie, le long écrasement (73 ans) de l’intégrité de la Palestine par Israël.

 

C’est évidemment là que quelque chose ne va pas.

 

Par définition, un principe n’est pas à voile et à vapeur : il est valable partout et dans tous les cas. Ou ce n’est pas un principe et on ne peut pas l’invoquer.

 

C’est en vertu d’un principe que la France les a eux-mêmes accueillis en leur temps, et elle a bien fait. Il est mal venu de le piétiner aujourd’hui, sous prétexte que les immigrés ne sont plus les mêmes et déplaisent à beaucoup de monde, y compris à Mme Levy et à M. Hanouna.

 

Que le flot d’une immigration qui prend une tournure apocalyptique aux yeux d’une population affolée avec soin pose de très graves problèmes (à la France comme à tous les autres pays d’Europe), on ne peut pas le nier ni le sous-estimer. Même si elle n’est pas, et de loin, la première ni la pire, puisque c’est toujours ainsi que l’Europe s’est faite.

 

Il nous semble, à nous, que la première des choses à faire pour y apporter une solution serait d’éclairer les populations concernées sur les tenants et les aboutissants du phénomène. Les éclairer sur quoi ? Ooohh… par exemple, sur :

 

Qui, en France, a intérêt à remplacer une main d’œuvre déjà à genoux par une qu’on a mise à plat ventre avant de la chasser de chez elle pour l’envoyer de force par ici…

 

Qui a intérêt à déboussoler les populations, fussent-elles « de souche », pour pouvoir les faire tomber plus aisément dans les pièges qu’on a l’intention de leur tendre…

 

Quand on dit « immigrés », de qui parle-t-on ?

 

– Des victimes des guerres dont nous sommes, depuis 1945, partout complices et bénéficiaires ?

 

 

 

 

 

 

– Des mercenaires spécialistes ès coups bas que des Français (mais oui) ont engagés, parfois à prix d’or, pour venir faire un peu peur à des gens qui pourraient, sinon, être tentés par le port de l’abominable Gilet Jaune ?

 

 

Quand on dit que les immigrés coûtent des milliards (un vrai pognon de dingue !) à la France, en allocations qui ne sont pas seulement familiales car ils bénéficient de toutes nos lois-sociales-si-chèrement-acquises-comme-s’ils-s’étaient-battus-pour-les-acquérir, a-t-on bien présent à l’esprit que ces munificences proviennent exclusivement des cotisations de salariés ? Car MM. Arnault, Bettencourt-Meyers, Wertheimer, Dumas, Pinault, Lagardère, Dassault, Drahi, Niel, Bolloré, Bouygues et consorts, eux, ne cotisent pas, ni ne paient d’impôts sur leurs salaires (cotisations comprises), même s’ils président à la distribution. Ce n’est pas de leurs coffres que sortent ces largesses. Lesquelles ne relèvent que du principe de fraternité (étant bien entendu que la fraternité ne s’exerce, hélas, pas in vitro mais dans le magma constitué – et créé – par les intéressantes personnes susnommées).

 

 

Évidemment, il est beaucoup plus facile de s’en prendre aux « immigrés » surtout s’ils sont barbus, qu’aux gens de biens cités plus haut, aux Saxe Cobourg Gotha, aux Windsor et à tutti quanti. Plus facile, mais pas plus glorieux. Et en fin de compte, c’est assuré de rater, mais ça… Nous, ce qu’on en dit.

 

 

Puisque vous êtes sur Internet (forcément, si vous nous lisez) vous ne pouvez pas échapper, ces jours-ci, de la part de quiconque a quelque chose à vendre en ligne, à un véritable raz-de-marée de « French Days ». En anglais, of course. Lesquels seront accueillis partout avec le sourire béat de l’enculé à sec. Mais tant que ce ne sont pas des mosquées, ce n’est pas grave, s’pas ?

 

 

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/il-y-a-la-comme-un-probleme/

 

 

 

 

 

 

Le tout dernier dessin en date de Carlos Latuff

 

 

 

(Sur Madras Courier)

 

 

… car il y a tentacules et tentacules.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 24 septembre 2021

 

 

Folie des grandeurs chez les Euronouilles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Folie des grandeurs chez les Euronouilles

 

 

 

 

L’UE renforce l’ingérence en Russie comme ligne politique

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 17.9.2021

 

 

 

 

 

Le Parlement européen vient de voter le rapport présenté sur les relations avec la Russie, prévoyant un durcissement de la ligne. Pourtant, durcir la ligne est devenu impossible, sinon à rompre des relations diplomatiques déjà anorexiques. Donc, alors que les élections législatives démarrent en Russie, l’UE annonce finalement une politique d’ingérence (autant qu’elle le peut …) chez son grand voisin, afin de le « démocratiser » par la force, pour finalement « sauver » le peuple russe du « régime de Poutine ». Entre folie des grandeurs et folie tout court, revenons sur ce document, qui est en soi une insulte à la tradition diplomatique européenne. Mais il est vrai que, une fois de plus, l’UE démontre bien qu’elle n’est pas l’Europe.

 

Que l’UE soit entièrement engagée dans le combat géopolitique atlantiste ne fait de doute pour personne. Et sa rhétorique à l’égard de la Russie ne fait que se radicaliser. Déjà en avril cette année, les parlementaires européens avaient adopté une déclaration va-t-en-guerre contre leur grand voisin, mêlant hystérie, faiblesse et agressivité (voir notre texte ici). La Russie était présentée comme une menace, presque militaire, qu’il fallait combattre.

 

 

Cette fois-ci, dans le rapport sur l’orientation des relations politiques entre l’UE et la Russie, le ton monte encore d’un cran.

Lire la suite…

Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2021/09/lue-renforce-lingerence-en-russie-comme.html#more

 

 

 

 

Folie tous azimuts chez les mêmes

 

« Reconstruction », qu’ils disent

(en russe : perestroïka)

 

 

 

 

Petit parcours labyrinthique en images

L.G.O. –  20 septembre 2021

 

[ On, part de chez les complotistes… on passe par notre petite terre d’héroïsme et on aboutit, comme toujours, dans l’Hexagone qu’on n’en finit pas d’imiter. ]

 

Chez les uns…

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous êtes sûrs ?

 

 

 

Comment vont-ils faire, maintenant, pour interdire le dopage ?

 

 

Pourtant…

 

 

 

 

 

Il faut s’en faire une raison : essayer de comprendre n’est plus à la mode (Et va te faire foutre, Simenon, t’as été remplacé par Amélie Nothomb !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ne ratez pas « Pour déresponsabiliser les collabos »…

 

https://micheldogna.fr/

 

 

Chez les autres :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat prévisible :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Est-ce la peine de traduire ? Ils parlent quand même tous en pidgin d’aéroport

 

 

 

 

 

Chez les anglophones aussi :

 

 

Vous savez quoi ? Apprenez l’anglais, ça fait partie du package deal.

 

 

 Personne ne les a lus à temps

 

 

 

Pas de raison  qu’on fasse des complexe, c’est « Bruxelles » partout !

 

 

 

 

Pas qu’en France… même si le piqueur n’a pas l’air très belge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand la Grande Thémis va se fâcher…

 

 

 

 

Que le virus soit enfin maîtrisé !

 

 

 

Que les couards soient punis comme ils le méritent !

 

 

 

Nous avons fauché pratiquement toutes ces images malséantes chez  E & R

 

 

 

 

 

« Donnez-vous la… donnez-vous la…. donnez-vous la peine de vous asseoir… mon jeune ami, mon jeune ami, mon jeune ami, vous allez vooiiir… »

 

L’Étoile, d’Emmanuel Chabrier, air du pal.

[Sur un texte de Paul Verlaine, édulcoré par les auteurs, parce que trop osé.]

 

 

 

 

Emmanuel CHABRIER – L’Étoile : Scène du Pal Orchestre de l’Opéra Comique avec Fanély Revoil, Lucie Thelin, Jeane Mattio, et René Herent, André Balbon, Alban Derroja, René Bonneval. Direction: Roger Désormière.

Enregistrement réalisé à Paris le 8 février, le 8 mars et le 7 juin 1943. C’est René Hérent qui chante. 

 

 

 

 

 

Allons, ne soyons pas pingres :

 

Production Atelier Lyrique de Tourcoing Février 2020

Juste avant ce que nous savons…

 

 

 

L’Étoile – 1er acte

 

 

 

 

L’Étoile – 2e acte

 

 

 

L’Étoile – 3e acte

 

 

 

 

 

 

On ne fait pas aujourd’hui dans les niouzes extracovidiennes, mais il nous a été impossible de résister à ce billet :

 

 

L’espion qui m’AI…mait

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 18.9.2021

 

 

 

 

 

L’étrange assassinat en novembre 2020 de Mohsen Fakhrizadeh, cerveau du programme nucléaire iranien, avait laissé pour le moins rêveur. Comment l’un des hommes les plus importants de la république islamique avait-il pu être mitraillé sur une route en plein coeur du pays ?

 

De nouveaux éléments, rapportés par le New York Times, qui pour une fois a fait un travail sérieux, sont venus corroborer ce que l’on soupçonnait déjà et donnent une réponse à peu près définitive. L’affaire est digne d’une aventure bondesque, teintée d’intelligence artificielle.

Lire la suite…

Source : https://www.chroniquesdugrandjeu.com/2021/09/l-espion-qui-m-ai.mait.html

 

 

 

 

Et à celui-là (du rififi chez les Gribouille) :

 

Voici la raison pour laquelle l’Australie a annulé son contrat d’achat de sous-marins français

 

Pour se protéger de l’hostilité des États-Unis.

 

 

https://lesakerfrancophone.fr/voici-la-raison-pour-laquelle-laustralie-a-annule-son-contrat-dachat-de-sous-marins-francais

 

 

 

 

 

Quand à celui-ci, ce qu’il révèle dépasse toute qualification :

 

Frappe de drone meurtrière en Afghanistan, le journalisme grand public de ces vingt dernières années en cause

Frappe de drone meurtrière en Afghanistan, le journalisme grand public de ces vingt dernières années en cause (entelekheia.fr)

 

 

 

 

Littérature russe à bicyclette

 

 

 

 

 

Viktor Pelevine

 

(Merci à Israël Shamir de nous l’avoir fait découvrir)

 

 

 

Viktor Pelevine

Critique macédonienne de la pensée française

Denoël et d’ailleurs – 2005

256 pages

Édition originale : Kazan – entre 1992 et 2002

 

Quatrième de couverture

Dans la quiétude de la cale d’un bateau, un certain Charles Darwin s’interroge sur les raisons de la survie des espèces et s’emploie à en percer les mystérieuses lois – en compagnie d’un orang-outan, puis d’un gorille. Un banquier au passé trouble confie la conception artistique de sa cérémonie de mariage à un linguiste féru de bandes dessinées – lequel ferait n’importe quoi pour faire financer ses travaux. Un tatar fortuné mais dément part en croisade pour sauver l’Europe de la décadence – due, selon lui, à la domination de maîtres penseurs français de l’après-guerre. Farce parodique des grands mythes de la civilisation occidentale, satire impitoyable des idéologies totalitaires, critique acerbe de la nouvelle élite moscovite, les douze nouvelles inédites qui composent Critique macédonienne de la pensée française constituent un échantillon représentatif de l’oeuvre de Viktor Pelevine et des interrogations profondes qui parcourent son oeuvre : un condensé de littérature décomplexée, une condamnation férocement drôle d’un monde en déclin.

L’auteur

Né en 1962, Viktor Pelevine réside à Moscou. Après avoir acquis une formation d’ingénieur, il a effectué des études de lettres. Il a commencé à publier à la fin des années 80, et a écrit depuis de très nombreux romans et nouvelles dont plusieurs ont été traduits en français. Il est l’un des meilleurs représentants de la nouvelle génération littéraire post-soviétique.

 

Extrait

(La nouvelle qui donne son titre au livre)

 

Critique macédonienne de la pensée française

 

 

« Toute conception forme la base d’un état dualiste de l’esprit, et cela produit la samsara suivante »

Tulku Urgyen Rimpotche

 

« Tout l’univers sent le pétrole »

William James

 

 

    Par son statut social, Nassykh Nafikov, connu de ses amis et d’Interpol sous le sobriquet de Kika, était un Nouveau Russe typique de l’époque de l’accumulation initiale du karma. En fait, d’un point de vue ethnique, il n’était pas russe, mais il aurait été trop osé de le qualifier de Nouveau Tatar. Passons-nous donc d’étiquettes pour raconter, en toute simplicité, son histoire horrible et fantasmagorique qui a poussé certains êtres sensibles, informés de l’affaire par la presse de caniveau, à le surnommer le Gilles de Rais de notre époque.

    Nafikov naquit à Kazan, mais grandit en Europe. Sa plus tendre enfance – moment où se forme le squelette de la personnalité – se déroula dans des crèches et maternelles anglophones, puis dans des écoles cosmopolites pour enfants de diplomates. Kika mémorisa à tout jamais un vers accroché au-dessus du lavabo dans un de ces établissements :

 

We condemn in strongest terms

Dirty nails that harbour germs1 !

 

    Les impressions de son enfance, qui échappaient au contrôle des parents, firent de Kika un Européen plutôt qu’un « Eurasien », comme aimait à se définir son père qui souhaitait que son fils lui ressemblât. Or, son rejeton percevait ce mot sauvage comme la dénomination d’un homme qui, en forme,  pourrait passer pour un Asiate en Europe, et pour un Européen en Asie. Quant à l’Eurasie dont son père aimait causer, elle était à ses yeux une sorte d’Atlantide virtuelle qui se serait noyée dans le porto bien avant sa naissance.

    Au moment où son fils vint au monde, Nasratullah Natikov était un gros bonnet du parti au Tatarstan. Lorsqu’il mourut, il était un magnat du pétrole qui avait échangé, avec profit, une rente du parti contre une rente dans les ressources naturelles. Il eut une apoplexie à la suite d’une décision du gouvernement, soit de réduire les quotas, soit d’augmenter les prélèvements. Mais on ne lui permit pas de s’en aller de mort naturelle : un sniper l’acheva discrètement à l’hôpital. On murmurait qu’il s’agissait d’Alexandre Solonik en personne, surnommé Choura de Macédoine2 à cause de son talent extraordinaire pour le tir à la macédonienne : faire feu des deux mains, sans viser. Il aurait dépensé beaucoup trop en faisant la noce à Kazan et, pour se renflouer, il aurait accepté un contrat. Un élément témoignait en faveur de cette hypothèse : dans le grenier de l’immeuble en face de l’hôpital, on retrouva un fusil belge de calibre 5,45, le modèle de prédilection du célèbre artiste liquidateur pour de telles occasions. Néanmoins, l’hypothèse présentait une faille : Solonik avait été tué à Athènes bien avant les événements de Kazan. Faut-il préciser que c’était justement pour ça que les gens y croyaient dur comme fer ?

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Et puisqu’on est chez les Russes…

 

Ceci est une dernière minute en anglais (sorry).

Le 30 octobre qui vient, Fiodor Dostoïevski aura 200 ans.

Pour célébrer comme il convenait cet anniversaire, un Ulate U .S. du nom de Séamas Cain a écrit un texte qu’il a intitulé “ The Sadness of Feodor Dostoyevsky ”, texte qui vient de paraître sur le site (inconnu de nous jusqu’à ce jour) :

 

DANSE MACABRE

 

En voici le début (le reste à l’écran).

 

Séamas Cain

The Sadness of Feodor Dostoyevsky

 

 

Pierre Subleyras, Charon passant les âmes. Louvre

 

 

     First one sheet of paper, then another, blew off the table, until the floor was littered with them.  A windmill’s arms waved fast against the piled clouds.  Katerina Ivanovna, the woman in black on the hilltop opposite, stood motionless.  The lindens were in bloom.  Thus Dostoyevsky spoke :  “I felt for a moment that I was the only living thing in a world of dead machines; the ballet dancer hopping across the road in front of a steam roller.”  He had a lanky figure, chestnut hair, a regular, though somewhat long face, red cheeks, deep gray eyes.  His forehead, on which huge purple bruises had developed overnight, was swathed with a red cloth.  And the birds ?  They were silent.  The birds were very silent.

    Dostoyevsky sat silent, not listening to the talk, which was about the new atrocities in Indonesia and Africa.  He was staring up into the broad sun-splotched leaves of the house vines, remembering how the sun and shade had danced about Lisa Xoxlakova’s hair when they had been in the arbor alone the day before, turning it all to red flame.  She had opened a book haphazardly.  She had brilliant eyes, wide open, her appearance pensive, and very calm.  Although she had risen from bed early and was getting stronger, she still had a tired, weak look.  Suddenly there was the sound of a whistle from inside the house, inside his very own window.  All at once a bitter thought came to Dostoyevsky.  Was it the whistle, the book, the flame ?

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Source : https://dansemahttps://dansemacabreonline.wixsite.com/neudm/new-pageseamucabreonline.wixsite.com/neudm/new-pageseamus

 

Séamas Cain is a poet and performance-artist. His most recent book, The Mountains of Mourne, collects poems from over sixty years of writing. His novel, The Dangerous Islands, describes the civil war in Northern Ireland through the experiences and observations of a Surrealist poet/artist. Bienvenue au Danse, Séamas.

Od : Séamas Cain <seamascain@gmail.com>

Si vous ne trouvez pas les livres de Séamas Cain, poète surréaliste, vous pouvez toujours lire ceci en PDF :

https://www.academia.edu/23444877/A_Catalogue_of_British_and_Irish_Labouring_class_and_Self_taught_Poets_c_1700_1900

Quant au bicentenaire de Dostoïevski, promettons-nous d’y revenir.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 20 septembre 2021