SYRIE

 

 

 

 

 

 

 

SYRIE

Octobre 2019

 

Le point. Un point temporaire.

 

Entre Turcs et Kurdes, les raisons d’un prudent optimisme

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume et l’enclume – 14.10.2019

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

 

Malgré les habituelles crises d’hystérie sur le « génocide imminent » et la « trahison brutale », l’opération turque qui était attendue depuis longtemps dans le nord-est de la Syrie avance, et les troupes turques accompagnées par leurs alliés syriens rebelles prennent rapidement la place, de la zone à l’est de l’Euphrate, jusque là occupée par les US, repoussant les milices nationalistes kurdes loin de la frontière. Les soldats américains s’étaient retirés de la zone sous les ordres de leur commandement supérieur (à l’exception de certaines Forces spéciales qui ont essuyé des attaques  mais se sont repliées sans pertes).

Les Kurdes (ou leurs conseillers) excellent dans les relations publiques et ont créé une superbe icône avec leur gamine combattante, en résonance avec le paradigme de la superwoman indomptable chassant les porcs chauvinistes et machistes jusqu’en enfer. Un film sur deux, dans ce qui sort comme film d’action actuellement, comporte une fille de ce genre, livrant la guerre à l’Homme. Les féministes gauchisantes d’Occident les adorent, comme elles avaient aimé le prototype, la jeune soldate sabra israélienne. Les Syriens ne partagent pas cet amour. Ils voient les combattants kurdes comme des mercenaires brutaux, faisant du nettoyage ethnique pour le compte des USA.

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Source : https://plumenclume.org/blog/501-entre-turcs-et-kurdes-les-raisons-d-un-prudent-optimisme

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/enbtre-turcs-et-kurdes-les-raisons-dun-prudent-optimisme/

 

 

 

 

Mise à jour du 18 octobre…

 

Sœurs d’armes

 

Sur le film de Caroline Fourest – L.G.O. – 18.10.2019

 

Si vous n’êtes pas un « ami abonné » de Didier Porte sur Là-Bas si j’y suis, vous venez, cher lecteur, de rater un grand moment de vidéo. Où il était question du film de Caroline Fourest, Sœurs d’armes, qui vient de sortir et de rentrer quasi d’un coup : 50.000 entrées pour trois semaines dans 140 salles… le flop cinoche du siècle, mis à part ceux de Botul. Et Porte de rappeler à l’ordre les animateurs de service public pris en flagrant délit de copinage injustifié par la qualité du produit, qui ont encensé le navet consacré aux combattantes déjà rhabillées par Israël Shamir.

Pour prouver qu’il n’est pas le seul à se gausser, Porte pousse le sadisme jusqu’à passer une « vidéo dans la vidéo » où on voit (et entend) les critiques du Masque et la plume éreinter (il n’y a pas d’autre mot) le « chef d’œuvre » encensé pourtant semble-t-il dans Marianne et autres lieux convenables. Le pire des affreux est Eric Neuhof (quoique Sophie Aron s’en donne aussi à cœur joie). On capte au vol : « nanar de l’espace », « western féministe », « énorme daube » et même « Y’a Arielle Dombasle qui va s’engager dans les YPG ».

Didier Porte ajoute l’insulte à l’outrage en disant que « C’est bien simple, si le film est seulement à ch… et ridicule, ça doit se voir dans la bande-annonce ». Et de la passer pour preuve. En effet.

 

 

 

 

L’OTAN derrière l’attaque turque en Syrie

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 15.10.2019

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

Jens Stoltenberg, Recep Tayyip Erdoğan et Mevlüt Çavuşoğlu, le 11 octobre 2019 au palais blanc d’Ankara.

 

 

Allemagne, France, Italie et d’autres pays, qui en tant que membres de l’UE condamnent la Turquie pour son attaque en Syrie, sont avec la Turquie membres de l’OTAN, laquelle, tandis qu’était déjà en cours l’attaque, a renouvelé son soutien à Ankara. C’est le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg qui l’a fait officiellement, dans une rencontre le 11 octobre en Turquie avec le président Erdoğan et le ministre des Affaires étrangères Çavuşoğlu.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lotan-derriere-lattaque-turque-en-syrie/

 

 

 

 

 

Le gouvernement syrien reprend progressivement le contrôle du Nord-Est du pays

 

Sayed Hasan – Le cri des peuples – 14.10.2019

Source : Moon of Alabama

Traduction : lecridespeuples.fr

 

 

 

 

Il y a huit jours, le Président américain Donald Trump a donné le feu vert à une nouvelle invasion de la Syrie par la Turquie. Cette décision obligeait les Kurdes à se soumettre à Damas et à laisser l’Armée Arabe Syrienne revenir dans le Nord-Est de la Syrie.

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Source : https://lecridespeuples.fr/2019/10/14/le-gouvernement-syrien-reprend-progressivement-le-controle-du-nord-est-du-pays/

 

 

 

 

 

Parce que Pepe Escobar ne peut pas être contourné et qu’il serait difficile de mieux résumer la question : en anglais faute de mieux pour l’instant.

 

Kurds face stark options after US pullback

 

Pepe Escobar – Asia Times – 14.10.2019

 

Syrian Arabs and Kurdish civilians arrive to Hassakeh city after fleeing bombardment on Syria’s northeastern towns along the Turkish border on October 10, 2019 amid fears of a new humanitarian crisis. Photo: AFP / Delil Souleiman

 

 

Forget an independent Kurdistan : They may have to do a deal with Damascus on sharing their area with Sunni Arab refugees.

 

In the annals of bombastic Trump tweets, this one is simply astonishing: here we have a President of the United States, on the record, unmasking the whole $8-trillion intervention in the Middle East as an endless war based on a “false premise.” No wonder the Pentagon is not amused.

Trump’s tweet bisects the surreal geopolitical spectacle of Turkey attacking a 120-kilometer-long stretch of Syrian territory east of the Euphrates to essentially expel Syrian Kurds. Even after Turkish President Recep Tayyip Erdogan cleared with Trump the terms of the Orwellian-named “Operation Peace Spring,” Ankara may now face the risk of US economic sanctions.


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Source : https://www.asiatimes.com/2019/10/article/kurds-face-stark-options-after-us-pullback/

 

 

 

 

Tahhan : « Nous assistons à la victoire finale d’Assad et ses alliés contre la France et ses alliés »

                                                    

Fabien BuzzancaSputnik France – 15.10.2019

 

 

 

 

La pression s’intensifie sur la Turquie concernant l’offensive lancée le 9 octobre dans le nord-est de la Syrie. Donald Trump souhaite la fin de l’opération et a pris des sanctions contre des responsables turcs. La Turquie ne lâche rien. Pour quelles conséquences diplomatiques ? Quid de la France? Bassam Tahhan nous livre son analyse.

 

« Les États-Unis veulent que la Turquie mette fin à l’invasion, mette en œuvre un cessez-le-feu immédiat et commence à négocier avec les forces kurdes en Syrie. »

 

Le vice-président américain Mike Pence durcit le ton. À l’instar de son Président Donald Trump qui a annoncé le 14 octobre une série de sanctions visant la Turquie. Ankara a lancé le 9 octobre l’opération Source de Paix en investissant le nord-est de la Syrie. De violents affrontements font depuis rage entre forces turques et la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), un groupe relié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme une organisation terroriste par Ankara.

L’offensive est largement condamnée par l’Occident, Europe et États-Unis en tête. C’est pourtant l’annonce du retrait des troupes américaines qui aidaient les Kurdes qui l’a permise. Depuis, les Kurdes n’ont eu d’autre choix que de demander le soutien de l’Armée arabe syrienne de Bachar el-Assad.

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Source : https://fr.sputniknews.com/international/201910151042267495-tahhan-nous-assistons-a-la-victoire-finale-dassad-et-ses-allies-contre-la-france-et-ses-allies/

 

Bassam Tahhan est un arabiste, islamologue et politologue franco-syrien né en Syrie (à une date inconnue). Il est spécialiste des questions internationales.

 

 

 

 

Variations autour du « boucher de Damas » 

(et sur les traces que laissera la Syrie sur DC la Folle)

 

Philippe Grasset – DeDefensa – 15.10.2019

 

15 octobre 2019 – La sanctification des Kurdes est une des deux constantes les plus fermes de la narrative-Système pour ce qui concerne l’explication de l’“Orient [très-]compliqué” en mode-postmoderne, notion qu’il s’agit de simplifier pour mieux articuler le simulacre de service. L’autre “des deux constantes les plus fermes”, installée en 2011, c’est “le boucher de Damas”, alias Assad, président syrien. Quoi qu’il se passe, l’impératif du simulacre est de retrouver Assad menaçant d’une boucherie n’importe qui, pour le plaisir et pour le vice partagés, et particulièrement une boucherie des Kurdes. Nous sommes à un de ces points de rupture qui font naître un malaise diffus dans le bon équilibre de la presseSystème ; il est en effet impossible pour l’instant de transformer en FakeNews/DeepFake le fait que le “boucher de Damas” pourrait bien être celui qui sauverait éventuellement les Kurdes sanctifiés des griffes réputées impitoyables du Turc Erdogan.

Ainsi y a-t-il une invasion et une riposte à l’invasion sur le terrain d’une part, et d’autre part une singulière gymnastique imposée aux plumitifs et porte-voix de la presseSystème, contraints par leur loyauté invertie à respecter les logiques ontologiques du simulacre qui ne peuvent permettre l’association des Kurdes-sanctifiés et du “boucher de Damas”. Alors, on trouve de vagues expressions telles que “les Kurdes contraints de demander de l’aide à Damas”, ou des geigneries plus affectivistes, comme celle du Monde (« Réduits à solliciter le renfort de Damas, les Kurdes pleurent la fin d’un monde »), qui ne font qu’acter les illusions kurdes alimentées par les constructions faussaires et simulacres de ceux qui, aujourd’hui, pleurent leur destin (le bloc-BAO).

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Source https://www.dedefensa.org/article/variations-autour-du-boucher-de-damas

 

 

 

 

 

Mise à jour du 18 octobre :

Les turpitudes nationalistes kurdes au Rojava délinquant

 

Robert Bibeau – Les 7 du Québec – 16.10.2019

 

 

 

 

La gauche nationaliste candide

La gauche, incorrigible de candeur surfaite, retombe dans les ornières nationales-socialistes dont l’histoire flétrie devrait pourtant l’avoir guérie. Dans un éditorial, déjà ancien, nous avions tracé le chemin de la trahison qu’emprunterait la bourgeoisie kurde au Moyen-Orient ensanglanté. Maintenant que les Irakiens, les Syriens, et les Turques, d’ethnie kurde, ont incarcéré ou planqué, et dans certains cas extradés (vers l’Afghanistan, l’Afrique ou le Yémen), nombre de terroristes de DAESH-EI  réchappés in extrémis des griffes de l’alliance Russo-Irano-Syrienne, voici que les commanditaires occidentaux des mercenaires et des barbouzes kurdes abandonnent leurs engagés à leur triste sort (1)

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/les-turpitudes-nationalistes-kurdes-au-rojava-delinquant/

 

 

 

 

 

Et, la situation, en effet dalistiquement surréaliste, évoluant d’heure en heure…

 

Temps étranges…

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 17.10.2019

 

 

 

 

Il se passe des choses irréelles depuis quelques heures, à la limite de l’entendement. Alors qu’ils ont quitté le Rojava dans les conditions que l’on sait, les Américains, qui ne sont donc plus sur le terrain, ont négocié (de quel droit ?) un accord de cessez-le-feu avec la Turquie. Le voici en anglais :

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/10/temps-etranges.html

 

 

 

 

 

Manbij libérée par l’Armée Syrienne.

La patience russe létale pour les ambitions turques.

Les Kurdes coopèrent à contrecoeur.

 

Ziad Fadel – Syrian Perspective – 18.10.2019

 

 

Des soldats syriens posent pour une photo en dehors de Manbij tandis que la victoire se profile sans pertes humaines

 

 

Il a fallu deux bouffons comme Erdogan et Trump pour faire de la journée d’aujourd’hui une des plus plaisantes pour le Dr Assad. D’abord, les Turcs ont envahi le nord-est de la Syrie, ostensiblement  pour bloquer la formation d’une espèce d’enclave kurde bricolée pour ressembler aux enjeux de marchandage habituels des USA, quand ils voulaient essayer d’imposer des élections de leur cru au gouvernement syrien.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/manbij-liberee/

Source : https://www.syrianperspective.com/2019/10/manbij-liberated-by-syrian-army.html

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

 

AILLEURS

 

France. Suite du précédent.

 

« Travail, salaire, profit », de Gérard Mordillat et Bertrand Rothé, à voir le 15 octobre à 20h50 sur ARTE

Le salariat, cette « gigantesque prise d’otages »

 

Le 15 octobre 2019

Le salariat, cette « gigantesque prise d’otages » par Là-bas si j’y suis

Pourquoi le capital est-il rémunéré ? Qu’est-ce que le « lien de subordination » entre un salarié et son employeur ? Le chômage a-t-il été délibérément inventé ? Pourquoi le salariat a pris la suite de l’esclavage ? Qu’est-ce que le néolibéralisme ? Autant de questions qu’on ne se pose pas tous les jours, parce que l’économie c’est compliqué, parce que l’économie on n’y comprend rien.

Heureusement, ce 15 octobre, ARTE diffuse les quatre premiers épisodes de la nouvelle série de Gérard Mordillat et Bertrand Rothé, Travail, salaire, profit, six heures d’explication pédagogique des mécanismes économiques. Vingt-et-une chercheuses et chercheurs du monde entier revisitent les concepts marxistes (la plus-value, le profit, l’armée de réserve du capital…) pour expliquer les nouvelles formes que prennent l’économie et le travail aujourd’hui.

« Le moteur de la mise au travail, c’est – comme le disait Marx – l’aiguillon de la faim. Nous avons là affaire à une prise d’otages. Je le dis parce que le mot « prise d’otages » est souvent employé dans le débat ordinaire, dans le commentaire médiatique, politique et éditorialiste. Et les preneurs d’otages sont soit les cheminots, soit les éboueurs, etc. À ceci près que le salariat lui-même n’est qu’une gigantesque prise d’otages. » Frédéric Lordon, qui enfile à nouveau sa casquette d’économiste pour cette série, rappelle en quoi le capitalisme, dans ses structures même, est inégalitaire, violent, destructeur. Et qu’on ne peut pas réformer le capitalisme, il faut l’abattre.

Mais pour abattre le capitalisme, encore faut-il faut comprendre ses mécanismes. En voici quelques clefs, que les auteurs de la série, Gérard Mordillat et Bertrand Rothé, professeur d’économie, viennent nous raconter.

journaliste : Jonathan Duong
image : Cécile Frey et Florent Michaux
montage : Pascal Montagna
son : Sylvain Richard

Source : https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/le-salariat-cette-gigantesque-prise-d-otages

 

 

 

Reconnaissance faciale et autres joyeusetés : ça y est, c’est « adopté » :

 

Sur Là-Bas si j’y suis, « l’employé de la semaine » de Didier Porte vous en a parlé. Ce qui devait être discuté dans plusieurs mois vient d’être adopté sans discussion. De son côté, Jo Busta Lally ne cesse de sonner le tocsin :

 

NON ! STOP ! ÇA SUFFIT !

REFUSONS LA RECONNAISSANCE FACIALE, en France !

 

 

Si on laisse faire Macron et son orchestre alors ce sera la fusion, actuellement en cours, de la haute finance impérialiste totalitaire et eugéniste occidentale avec son homologue chinoise, qui elle possède une infrastructure coercitive couplée à un arsenal TECHNOTRONIQUE bien plus dévouée que celle de l’Occident à l’heure qu’il est ► DOSSIER COMPLET pour STOPPER NET la mise en place de la DICTATURE TECHNOTRONIQUE par Jo Busta Lally (PDF)

 

CONTRE LA TYRANNIE TECHNOTRONIQUE : NON à la PUCE RFID, à la RECONNAISSANCE FACIALE, aux EMPREINTES BIOMÉTRIQUES

 

Et à tout ce qu’on se prépare à nous inoculer pendant que nous dormons…

 

 

 

Par Jo Busta Lally

C’est ici :

https://jbl1960blog.wordpress.com/

 

 

 

 

Confirmation :

En France, la reconnaissance faciale gagne du terrain à petits pas forcés

 

France 24 – 15.10.2019

 

 

 

 

Les initiatives se multiplient en France pour favoriser l’utilisation de la reconnaissance faciale par les autorités, au grand dam des défenseurs des libertés individuelles. Mais le débat n’est pas qu’éthique, il est aussi technologique.

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Source : https://www.france24.com/fr/20191014-reconnaissance-faciale-cedric-o-videosurveillance-france-technologie

 

 

 

 

 

Les prédictions de saint Charles Sannat

 

Brexit. Le discours surréaliste de la Reine

 

Charles Sannat  – Insolentiae – 15.10.2019

 

 

 

 

« Le discours solennel et surréaliste de la Reine » c’est sous ce titre que le journal Le Monde, plutôt europhile n’est-ce pas, a rendu compte des propos tenus par sa très gracieuse majesté. En effet, la Reine a présenté le programme de son gouvernement, c’est-à-dire, une « liste de mesures conditionnée à un hypothétique divorce d’avec l’Union européenne, le 31 octobre »….

 

A ce jour, personne ne sait ce qu’il va se passer, mais mon petit doigt me susurre que dans la mesure où tout le monde semble se préparer à un Brexit sans accord, le Brexit devrait avoir lieu, et c’est tout de même exactement le sens du discours de la Reine…

Plus que 15 jours et nous saurons. Normalement le Royaume-Uni demandera un report des négociations.

L’Europe dira d’accord.

La Hongrie mettra son veto.

Le Royaume-Uni sortira brutalement le 1er novembre.

Source : https://insolentiae.com/brexit-le-discours-surrealiste-de-la-reine/ 

 

 

 

 

Pologne : la large victoire des conservateurs contredit le libéralisme bruxellois

 

Pierre Levy – RT France –15.10.2019

 

 

 

 

Même si le Parti conservateur PiS, qui conforte sa majorité absolue à la Diète, ne remet nullement en cause l’Union européenne, les élections polonaises du 13 octobre sont un magistral désaveu pour Bruxelles, analyse Pierre Lévy, du mensuel Ruptures.

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Source : https://francais.rt.com/opinions/66856-pologne-large-victoire-conservateurs-contredit-liberalisme-bruxellois

 

 

 

 

Détendons autant qu’il se peut l’atmosphère…

 

En présence de Vladimir Poutine, l’orchestre militaire saoudien s’est essayé à interpréter l’hymne russe

 

 

 

 

 

 

Mise à jour du 18 octobre…

 

Attention ! Il s’agit de l’impression de billets qui ont exactement la valeur d’un papier Q de qualité moyenne…

 

« La crise du REPO… éternelle. Ça r’commence ! »

Charles Sannat – Insolentiae – 18.10.2019

 

 

 

 

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Vindiou…. ça devient compliqué la situation aux Etats-Unis sur le marché du repo en crise éternelle…

Le 17 octobre la FED a injecté presque 104 milliards de dollars… alors qu’elle n’adjuge normalement « que » 75 milliards de dollars au maximum chaque jour (73 + 30 milliards).

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Source :  https://insolentiae.com/crise-du-repo-ca-rcommence/

 

 

 

 

 

 

 

La France en flammes – Conférence de Jean-Michel Vernochet à Lille

 

 

 

Samedi 26 octobre 2019 à 15 h

Conférence de Jean-Michel Vernochet

 

De Notre-Dame à Lubrizol, en passant par les ronds-points des gilets jaunes, la France brûle. À l’occasion de la sortie de son nouveau livre, l’équipe d’E&R Lille accueillera Jean-Michel Vernochet le samedi 26 octobre 2019 à 15h00, pour une conférence intitulée  « La France en flammes ».

Réservations :   reservation.erlille@outlook.fr

 

Vient de sortir :

Jean-Michel VERNOCHET

La France en flammes

Éditions des Cîmes, 2019

154 pages, 14 €

4e de couverture :

« La révolte populaire et sociale des Gilets jaunes a défrayé l’actualité de nombreux mois…

Mais a-t-on bien mesuré l’ampleur du phénomène et compris sa nature ?

Que veulent vraiment ces « Gaulois réfractaires » stigmatisés par Emmanuel Macron ?

Les reproches qu’ils adressent au régime sont-ils légitimes ?

Dans cette rétrospective des événements, l’auteur apporte des réponses et propose des analyses percutantes, au mépris du politiquement correct.

Sous une plume acérée, cette chronique se déroule jusqu’à l’incendie de Notre-Dame, à propos duquel sont rappelés certains enjeux mal connus et certains faits troublants ; le moins que l’on puisse dire est que le Système politico-médiatique en place n’en sort pas grandi…

L’auteur :
Géopolitologue et essayiste, ancien enseignant à l’École supérieure de journalisme de Paris, Jean-Michel Vernochet se consacre depuis des décennies au journalisme pour de nombreux médias. »

 

 

Bref entretien de présentation du livre avec l’auteur

 

 

 

 

 

 

Tout arrive,  mais ce n’est pas tous les jours qu’on emprunte quelque chose au Point

 

Quand Napoléon pillait l’Europe pour remplir le musée du Louvre

 

Créé sous la Révolution, le musée va recueillir les plus grands chefs-d’œuvre grâce aux razzias de Napoléon… qui devra – presque – tout rendre à sa chute.

 

Marc FournyLe Point – 14.10.2019

 

 

 

Napoléon Bonaparte (1769-1821) en uniforme de premier consul, par François-Xavier Fabre.

 

 

Incroyable histoire que les débuts mouvementés du musée du Louvre, retracé dans le récit très documenté du conservateur Pascal Torres, que les éditions Tallandier ont la bonne idée de rééditer*. Vieux projet des monarques, le Muséum est finalement réalisé dans le chaos de la Révolution française quand les collections royales sont présentées au peuple dès 1793, au cœur du palais devenu républicain. C’est alors que débute un pillage systématique dans les pays limitrophes, comme le raconte Pascal Torres dans son ouvrage : la politique de saisie, commencée par Robespierre, est confirmée sous le Directoire et mis en œuvre par les armées républicaines, en Belgique, en Allemagne et surtout en Italie où le jeune général Bonaparte court décrocher la gloire…

Une fois sur place, Napoléon se fait carrément accompagner d’artistes qui font le tri pour le compte de la République. La liste des saisies est impressionnante : des œuvres du Corrège, La Sainte Cécile et La Transfiguration de Raphaël, l’Apollon et Le Torse du Belvédère, Le groupe du Laocoon, Le Tireur d’épine, La Vierge de la Victoire et La Crucifixion de Mantegna…

Défilé triomphal dans Paris

En 1797, on passe à la vitesse supérieure quand le pape Pie VI est contraint de puiser dans ses trésors après le traité de Tolentino : aux 15 millions de livres s’ajoutent « cent tableaux, bustes, vases ou statues, au choix des commissaires qui seront envoyés à Rome ». La razzia continue sur Venise qui doit céder ses chefs-d’œuvre, dont les fameux chevaux de la basilique Saint-Marc, eux-mêmes saisis au XIIIe siècle par les Vénitiens sur l’hippodrome de Constantinople. Ce butin de guerre fera même l’objet d’un immense triomphe dans les rues de Paris, en 1798, avec des chars couverts de lauriers, de couronnes de fleurs, accompagnés de tigres et de lions exposés dans des cages, un défilé tout droit sorti d’un péplum hollywoodien…

Quand Bonaparte parvient au pouvoir absolu, il modèle le Muséum à sa gloire : le Louvre devint le musée Napoléon, dirigé par le graveur Vivant Denon, un ami de Joséphine. Il fait chasser manu militari les derniers artistes qui logent encore dans les lieux, aménage et agrandit les lieux, notamment en faisant construire une nouvelle aile le long de la rue de Rivoli par Percier et Fontaine. Les œuvres affluent encore, par acquisition ou par les guerres, notamment celles menées en Allemagne. Et c’est au milieu de son musée, symbole de sa puissance, que l’Empereur décide d’épouser Marie-Louise d’Autriche, en 1810. Il somme Denon de vider le Salon carré pour le transformer en chapelle, le directeur résiste, Napoléon menace alors de brûler les tableaux s’ils ne sont pas décrochés dans l’heure !

Plus grand musée de l’univers

Une fois marié, le couple impérial rejoignit les Tuileries en traversant la Grande Galerie devant huit mille invités et surtout les plus beaux chefs-d’œuvre de la peinture européenne, dont une grande partie pillée par les troupes françaises… « Le musée Napoléon, à la chute de l’Empire, était devenu le plus grand musée de l’univers, que jamais aucun musée ne pourra égaler dans l’histoire humaine, pas même le Louvre d’aujourd’hui », reconnaît le conservateur Pascal Torres dans son ouvrage.

Mais le musée des rapines ne survivra pas à Napoléon. Si les puissances européennes ferment les yeux en 1814, lors de la première abdication, ils changent de ton en 1815, après la défaite de Waterloo : la France est sommée de rendre les œuvres pillées, qui regagnent leurs pays d’origine, entraînant d’ailleurs chez les peuples une prise de conscience de leur patrimoine commun. « Les Noces de Cana, de Véronèse sont la seule saisie vénitienne qui demeura au Louvre, explique Pascal Torres. Elle fut échangée contre un tableau de Charles Le Brun qui faisait alors l’admiration de l’Europe : La Madeleine aux pieds du Christ. Venise y perdit au change, c’est certain… » Les Noces ne pouvait de toute façon repartir en Italie : le tableau, immense, avait déjà été coupé en deux pour rejoindre la France, il n’aurait pas supporté un nouveau transfert. Au final, les puissances spoliées ne purent tout reprendre, car dès 1807, des dizaines de tableaux avaient été transférés dans des musées de province et les alliés furent peu regardants… Le Louvre, brutalement amaigri, reprenait alors sa mission sous la responsabilité des Bourbons. « Le musée royal entrait dans une nouvelle ère, conclut l’auteur. Celle de la conquête des chefs-d’œuvre par l’acquisition légale, les donations, les achats ».

 

Le livre :

Pascal TORRES

Les secrets du Louvre

Tallandier , 2019

Collection Texto

320 pages, 10 €

Présentation de l’éditeur :

Forteresse militaire, palais royal, emblème de la République, le Louvre poursuit sa métamorphose depuis plus de huit siècles. Si les chefs-d’œuvre y abondent, le premier musée du monde demeure un labyrinthe méconnu.

Des funérailles d’Henri IV à la tourmente déclenchée par la pyramide de verre, entre Nicolas Poussin, Georges Braque ou Belphégor qui hantent toujours ses murs, des pérégrinations de La Joconde aux découvertes archéologiques récentes, c’est une autre histoire du Louvre qui se raconte. Il fallait un guide comme Pascal Torres, au regard passionné et précis, pour explorer ces mille dédales.

L’auteur :

Pascal Torres, conservateur en chef au musée du Louvre, est essayiste. Il est aussi l’auteur d’un roman, Miss Liberty (2008).

 

 

 

 

Et pour finir :

Peter Handke Prix Nobel de littérature ! Quelqu’un leur a vendu du courage en le faisant passer pour du hasch ?

 

Handke Prix Nobel ; le travail de la transparence contre l’opacité de la langue médiatique

 

Rosa Llorens – LGS – 14.10.2019

 

 

 

 

Coup de tonnerre dans le ciel serein des Nobel : après 20 ans de Purgatoire (depuis qu’en 1996 il a commencé à défendre la Serbie contre « la communauté internationale »), Peter Handke accède au Paradis du Nobel ! Les haines qu’il a déchaînées ne désarment pas pour autant, mais cette reconnaissance officielle permet de reparler de la guerre médiatique déchaînée, aussi criminellement que celle des bombes, contre la Yougoslavie, et de mesurer la grandeur de l’écrivain.

 

Journaux et revues, littéraires ou non, ne manquent pas de nous faire connaître les réactions indignées de Croates et Albanais : Actualitté nous informe que le Premier ministre albanais, Edi Rama, a réagi sur Twitter : « Jamais je n’aurais pensé qu’un Prix Nobel puisse me faire vomir ». A-t-il vomi en apprenant que l’UCK, l’armée des Albanais du Kosovo, se livrait à un trafic massif d’organes prélevés sur des prisonniers serbes (Sur le Kosovo, voir, de Pierre Péan, Une guerre « juste » pour un Etat mafieux) ? Pourtant, en 2010, il fallait déjà avoir l’estomac bien accroché lorsqu’on a appris que le Nobel était attribué à Mario Vargas Llosa, ex-candidat libéral (c’est-à-dire adepte des criminels « Chicago boys ») à la présidence du Pérou.

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/handke-prix-nobel-le-travail-de-la-transparence-contre-l-opacite-de-la-langue-mediatique.html .

 

Pour jeter un  œil sur les livres de Handke, voir ici par exemple :

https://www.amazon.fr/Peter-Handke/s?k=Peter+Handke

 

 

 

 

 

 

Mise à jour de lundi 22 :

 

GILETS JAUNES : 49e semaine

 

 

 

Vous pouvez, comme nous, aller voir sur RT France où ils en sont :

 

Gilets jaunes, pompiers, SNCF : un samedi de mobilisations sociales dans tout l’Hexagone

 

Une des vidéos qui nous ont accrochés :

 

 

L’ensemble, c’est là :

https://francais.rt.com/france/67085-gilets-jaunes-pompiers-sncf-samedi-mobilisations-sociales-dans-tout-hexagone

 

 

 

 

 

 

Mise en ligne du 16 octobre 2019 différée

Mise à jour les 18 et 21 octobre 2019

(Qui devrait vous donner de quoi lire jusqu’au 11 novembre)

 

 

 

À LA VA-VITE !

 

 

 

 

 

 

 

 

À la va-vite !

parce qu’Arte, c’est demain

 

 

 

 

Passionnant : ARTE démonte la mécanique du capitalisme tel qu’il est

 

Jacques-Marie Bourget – LGS – 11.10.2019

 

 

 

Mardi 15 octobre collez-vous devant ARTE. Pas de Minc ou d’Attali, mais une kyrielle de vrais savants de l’économie, du commerce et du travail, autrement dit des gens qu’on ne voit nulle part, et qui là s’expriment dans une soirée « Travail Salaire Profit ». De la grande télévision. Ouvrez les yeux.

A la télé on ne peut pas regarder sans cesse Hanouna ou Zemmour, au bout d’un moment ça fatigue. Un de ces derniers soirs par hasard, je suis tombé sur un débat Marchais contre Chirac, ou inversement, cuvée 1971. Étonnant la façon de débattre de ces archétypes de politiciens. Ils avancent derrière le bouclier des chiffres de l’INSEE, ou des Comptes de la Nation, les arguments-missiles ont du poids, de la source. Même quand ils mentent, ces garçons affutent le fourchu de la langue sur la pierre de la statistique économique, plongent presque dans la « science ».

Pour dire qu’aujourd’hui, si vous assistez (deux minutes plus tard une bière s’impose) à un « débat » Christian Jacob-Olivier Faure, vous avez face à vous des ignares qui, une heure durant, vous jouer un ping-pong mou sur le thème : « C’est celui qui le dit qui y est ». Rien. Le vent d’El Nino et même pas d’éoliennes. Ca mouline avant. Et pendant. Assez pour vider les « hémisphères de Magdebourg ».

Lire la suite…

Rappel :

« Travail, Salaire, Profit ». ARTE Mardi 15 octobre 20h50

https://www.arte.tv/fr/videos/083305-005-A/travail-salaire-profit-capital/
« Capital, Profit » sur arte.tv
Et un le livre de l’émission Les Lois du Capital, Edition Arte-Le Seuil.

Source : https://www.legrandsoir.info/passionnant-arte-demonte-la-mecanique-du-capitalisme-tel-qu-il-est.html

 

 

 

 

À lire absolument jusqu’au bout !

 

« Extinction Rebellion : une seule solution la manipulation »

 

Extinction Rebellion, nouvelle manipulation de masse, dans quel but ?

 

Vincent Lenormant – LGS – 10.10.2019

 

 

 

 

 

À tous ceux qui s’interrogent sur Extinction Rebellion (XR), ce « mouvement » qui est arrivé sur le devant de la scène en moins d’un an, et dont nous n’avons pas fini d’entendre parler.

 

Prenez entre deux et quatre personnes (en fonction du monde que vous attendez) pour accueillir les gens qui arrivent. Les gens ne doivent pas avoir le temps de se sentir nerveux ou en insécurité. La phrase de départ devrait ressembler à « Salut je m’appelle Jo, merci d’être venu. Tu viens pour le problème X c’est ça ?… Super. (laissez-les dire pourquoi ils sont venus) Super, alors voilà ce qui va se passer… pardon tu t’appelles comment ? Super. » Note : faites en sorte qu’ils disent pourquoi ils sont venus, leur nom, et affirmez et commentez ce qu’ils vous disent « alors cette réduction de salaire, ça a été un coup dur, hein ? »

Ensuite parlez-leur un peu du déroulement de la soirée et conduisez-les vers une table ou un cercle de chaises pour 7-8 personnes. Quand les gens entre dans la pièce, remplissez les cercles les uns après les autres. Présentez les nouveaux dans chaque cercle – comme si c’était une fête et que vous en étiez l’hôte ! « Alors voici Jack – il vient de Hackney lui aussi – Jack voici Joe et Tracy… » Parlez de choses qu’ils ont en commun pour qu’ils puissent entamer une conversation. Pas de temps pour les moments de gène : le but est qu’ils se sentent accueillis, appréciés, et valorisés. Et hop, les voilà en train de parler à des gens cools en petits groupes.

C’est le moment d’amener de quoi grignoter – ça leur donnera envie de boire. Les gens aiment la nourriture. Pas seulement parce que c’est sympa mais aussi parce que ça les met inconsciemment dans un endroit de détente. Ça leur donne quelque chose à faire avec leur corps pour les détendre. Le corps affecte l’esprit : ça marche comme ça.

(…)

Résumé :

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/extinction-rebellion-nouvelle-manipulation-de-masse-dans-quel-but.html

 

 

 

 

 

On a reçu ça

 

Il s’agit de ce qui prétend remplacer la bête à deux dos pour assurer (?) la survie, voire l’amélioration (?) de l’espèce

 

Et on vous le livre tel quel

 

 

 

 

Bonjour,

https://lepasdecote.video.blog/2019/10/08/fecondation-in-labo/

Le Pas de Côté

blog, travail de recherche autour de la sécession,  fécondation in labo.

Posted bylepasdecote07 8 octobre 2019

Leave a comment on fécondation in labo

 

Bonjour,

Voici notre dernière livraison : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1191

Ce mois d’octobre 2019 verra donc l’enregistrement légal par le parlement français – sauf chute d’une comète sur le Palais Bourbon – d’un coup de force élargissant à toutes les femmes, fertiles ou stériles, seules ou en couple (ou en « trouple », ou en troupe, etc.), l’accès à la fécondation in labo, prise en charge par une équipe médicale et par la sécurité sociale.

Ce succès, dû à une convergence de mouvements, ne s’arrêtera pas là.

Nous qui ne sommes ni croyants, ni catholiques, ni de droite (ce qui n’aurait rien d’infamant), mais de simples chimpanzés du futur, athées, libres penseurs, anti-sexistes, écologistes radicaux, luddites, etc. – comme la plupart de nos lecteurs – exposons à cette occasion les raisons de notre opposition, à toute reproduction et modification artificielles de l’humain.

Que ce soit pour les homos ou les hétéros, seuls ou en couples, avec ou sans père. C’est clair ?

Et pour que ce soit encore plus clair, nous le faisons avec des femmes, des féministes et des lesbiennes. Celles du Feminist International Network of Resistance to Reproductive and Genetic Engineering, par exemple, qui, dès les années 1980, combattait les « technologies déshumanisantes » et le génie génétique et reproductif, « produit de développements scientifiques qui considèrent le monde comme une machine. »

L’insémination artificielle des femmes – artisanale ou médicale – pratiquée depuis le XIXe siècle, préservait encore le hasard de l’engendrement. A l’inverse, avec la fécondation hors corps et le tripatouillage de gamètes dans une boîte de Pétri, la reproduction biologique devient une production artificielle, dont le vivant est la matière première.

Depuis les années 1970, les médecins ont de leur propre chef appliqué ces procédés aux femmes stériles puis aux fertiles.

Ils trient les gamètes, sélectionnent les embryons. Déjà, ils modifient les génomes à l’aide des « ciseaux génétiques » CRISPR-Cas 9.

En clair, ils élaborent des hommes « augmentés » (transhumains, posthumains, etc.), ayant bénéficié de leurs traitements ; et donc des sous-hommes, des « chimpanzés du futur », ceux dont les parents auront refusé ces traitements ou n’y auront pas eu accès.

Retour de l’« hygiène de la race » et de l’eugénisme décomplexé. Et vous, aurez-vous des enfants ? « Augmentés » ou ordinaires ? Post-humains ou chimpanzés ? Par les voies naturelles ou artificielles ?

La loi de bioéthique votée en 1994, autant violée par les médecins, qui repoussent toujours plus les limites de leurs prouesses, que par les « parents d’intention », adeptes du « tourisme procréatif » afin de contraindre l’Etat à ratifier leurs transgressions, en est à sa troisième révision. En attendant que la quatrième ou cinquième révision de cette loi bio-élastique n’étende également l’accès à la reproduction artificielle aux couples d’hommes et aux hommes seuls.

Nous protestons donc, en tant qu’humains ordinaires, membres de l’immense majorité de l’espèce, dotés depuis nos origines de facultés de reproductions naturelles (libres, sexuées, gratuites – et parfois défaillantes), contre l’instauration de ces procédures artificielles (technico-marchandes), et contre la destruction et l’appropriation de nos droits reproductifs, aux mains des biocrates. Nous protestons contre notre stérilisation technologique et sociale au profit de l’espèce supérieure des inhumains génétiquement modifiés.

Nous sommes nos corps. Nous, humains ordinaires, animaux politiques et chimpanzés du futur. Nous voici donc en état de légitime défense. Sommés d’agir ou disparaître. 

Que si nous disparaissons, la victoire des plus aptes se révélera sans avenir. Le contrat techno-social est un marché de dupe.

Croyant s’affranchir, l’homme-machine s’asservit. Croyant dominer, il obéit.

Quand on utilise les moyens technologiques, on donne le pouvoir aux technocrates.

Quand on utilise les moyens biotechnologiques, on donne le pouvoir aux biocrates.

Quand on se repose de soi et de tout sur la Mère-Machine, on donne le pouvoir à la Mère-Machine.

Sommaire : 1- L’hypocrisie sélectionniste. 2- Extension de l’eugénisme. 3- De l’enfant artificiel à l’espèce artificielle. 4- La fabrication plutôt que la naissance. 5- Droite-Dauche : le faux clivage qui masque les vrais. 6- Découvrons le complot hétéro. 7- La reproduction sans homme, une augmentation transhumaniste. 8- Eliminer l’humain pour éliminer l’erreur. 9- Le fait accompli comme contrat social : le droit du plus fort. 10- La liberté de disposer d’un corps obsolète. 11- Au-delà des limites : transformation du désir en droit (mon désir sera ta loi). 12-Mère-Machine s’occupera de tout (maternage et infantilisme technologiques).

 Glossaire : Novlangue de la reproduction artificielle.

Merci de faire circuler,

Pièces et main d’œuvre

 

***

 

Pour lire le texte sur papier, demander la Pièce détachée n°89 : envoyer un chèque de 5 euros à l’ordre de Service compris :
Service Compris – BP 27 – 38172 Seyssinet-Pariset cedex

Lire aussi : « Appel contre l’eugénisme et l’anthropocide”, dans La Décroissance, octobre 2019

Écouter http://www.dissonances.ovh/pieces-et-main-doeuvre-contre-la-tyrannie-technologique/

 

 

 

 

 

 

Ces crétins avec leurs éprouvettes, ils vont nous priver de génies – qui sont le résultat de tant d’impondérables – et de livres comme celui-là :

 

Codex Seraphinianus

 

Le livre le plus étrange du monde

et son auteur : Luigi Serafini

 

 

 

 

 

 

 

Si vous n’êtes pas entièrement transformés en zombies analphabètes antilettrés, c’est là :

https://www.grapheine.com/illustration/codex-seraphinianus

 

Vous pouvez aussi le voir ici :

https://www.dicopathe.com/le-codex-seraphinus/

 

 

Jérome Bosch, tu as donc fait des petits ?!

 

 

 

 

Et eux, qu’est-ce qu’ils feront ? Qu’ils font déjà ?

 

 

 

 

D’accord, c’est méchant. La pauvre petite, ce n’est pas sa faute si ceux à qui elle crie « How dare you ? » sont les rédacteurs de son texte… Comment pourrait-elle savoir ? Oui, l’école devrait lui avoir appris tout ça. Heu… L’é… quoi ?

 

 

 

 

 

Il y a deux jours, M. Jean-Michel Vernochet nous a communiqué pour info ce qui suit :

 

La fin de la civilisation européenne en Occident

 

Antonin Campana – Autochtonisme – 3.10.2019

 

 

 

 

Dans l’histoire des civilisations, il y a des marqueurs récurrents de déclin, de décadence, d’effondrement ou, mot sans doute préférable, d’entropie. Dans son livre sur la chute de la République romaine, David Engels, historien titulaire de la chaire d’histoire romaine à l’Université libre de Bruxelles, compare les diverses manifestations de cet effondrement à Rome avec ceux que l’on peut observer actuellement dans les pays de l’Union européenne (David Engels, Le Déclin, Edition du Toucan, 2013, disponible en livre de poche). Les similitudes entre ces deux mondes que tout sépare pourtant, les siècles mais aussi le degré de développement, sont assez frappantes. Nous retrouvons en effet, ici comme là, les mêmes indicateurs de déclin. En voici les principaux : 

  • Immigration

Dès 167 avant notre ère, des habitants de toute l’Italie voulant éviter l’impôt et profiter de la distribution de blé à bas prix convergent vers Rome. Ils sont rapidement rejoints par des esclaves, bientôt affranchis et faits « citoyens », des prisonniers de guerre et des immigrés, dont une foule de « Grecs » (en fait des Orientaux hellénisés). Rome est alors décrite comme un « abrégé de l’univers ». Pour Juvénal, les incendies, les disputes et les brigandages s’expliquent d’ailleurs par la présence de nombreux étrangers. L’identité culturelle de Rome semble menacée. David Engels observe une « reconfiguration radicale de la composition ethnique de l’environnement quotidien, induisant chez les autochtones un sentiment d’étrangeté face à la transformation d’un environnement créé par leurs ancêtres, et de plus en plus marqué par l’action de personnes venant d’autres horizons ». Il note que cette « reconfiguration » concerne aujourd’hui les pays de l’Union européenne.

Lire la suite…

Source : http://www.autochtonisme.com/2019/10/la-fin-de-la-civilisation-europeenne-en-occident.html

 

 

 

 

 

Hier, nous en recevions ceci :

 

Merci à Claude pour cette précieuse mise au point !

 

De : Claude Timmerman <ctimmerman@free.fr>
Objet : Rép : À. Campana – culture juive
Date : 
13 octobre 2019
 

 

 

Clairement le malheureux Campana (dont la renommée n’a jamais atteint mes fiches) n’a rien compris à la question juive du premier siècle – à moins que ce ne soir la « fameux » Engels auquel il se réfère qui instrumentalise l’affaire sur le plan socio-culturel !

 

 

Nous, on ne connaît pas non plus David. Celui-ci (à dr.) c’est Friedrich.

 

 

Leur développement inepte est un cas d’école d’ignorance !

S’il ne pourra jamais  y avoir de « civilisation juive » de par l’ethnocentrisme groupusculaire qui les caractérise, il y a effectivement une culture juive.

Cette culture s’est épanouie à la faveur des civilisations qui l’ont accueillie.

À l’état « brut initial » la « culture hébreue » est une endogamie pastorale bédouine, analphabète et tribale, sous régime colonial égyptien.

La civilisation assyro-perse va lui donner ses supports culturels essentiels :

– cosmogonie et mythologie akkadienne,
– livres, approches scientifiques et philosophiques,
– architecture (assyro-babylonienne) etc…
– assise politique : l’existence d’une province de Judée, autonome dans la satrapie de Syro-Palestine qui est la réalisation transposée du fantasmé « royaume de Salomon »…

Et la culture juive va véritablement se développer (surtout à Babylone d’ailleurs) jusqu’à la destruction de l’empire perse (qui avait fini par conquérir même l’Egypte!) par Alexandre.

La première rupture sociétale et culturelle juive est consécutive uniquement à l’effondrement de cette  civilisation de tutelle: la civilisation perse !

Il va s’en suivre une nouvelle quête de civilisation de tutelle qui va provoquer une guerre civile (Les Macchabées) entre juifs pro-grecs et anti-grecs qui aboutit à l’instauration d’un régime autonome juif (Les Hasmonéens) sous tutelle lointaine des grecs d’Egypte. Ni « immigration » ni  « dérive des mœurs » et autres conneries soit-disant dé-civilisationnelles invoquées par l’auteur. La seule chose qui pose question est l’émergence claire de la caste pharisienne et talmudique qui s’implante pas les synagogues. Mais c’est une affaire intérieure, strictement judéo-juive !

La seconde rupture sociétale juive suit exactement le même schéma : elle est consécutive à la submersion de la nouvelle civilisation de tutelle (Lagide : grecque d’Egypte) par les Romains. Signalons à ce stade que si l’on veut bien faire abstraction de la propagande (biblique) que le royaume hasmonéen n’a aucune homogénéité de population : si les juifs sont effectivement pratiquement exclusifs en Judée, ils sont à peine majoritaires en Samarie et pas du tout dans le reste du pays ! La Palestine gréco-romaine est une mosaïque !

L’adoption de la nouvelle civilisation de tutelle (romaine) qui aboutit à l’installation de la dynastie hérodienne soutenue par les Saduccéens va cliver le monde juif ce qui le conduit à une seconde guerre civile qui éclate avec la « grande révolte juive » de 70 où les pharisiens appuyés par les zélotes – après la destruction du temple par les romains – vont faire massacrer par les Sicaires  les sadducéens (y compris et surtout les prêtres du temple) laissant la religion aux mains des rabbins et de leurs synagogues).

L’expulsion des juifs (135) n’interviendra donc qu’une bonne génération plus tard, sinon deux !

Vouloir mettre dans le même sac la civilisation romaine et la culture juive est parfaitement stupide: la civilisation romaine a effectivement subi les conséquences d’un afflux migratoire (encore que ce ne fut pas avant le quatrième siècle pour être perçu de façon notable !)

La fragilisation  juive a toujours été la conséquence de ses déchirements politiques internes vis à vis des occupants

PS : C’est un constat qui rebondit encore aujourd’hui :

J’ai souvenir d’un copain de lycée sépharade à Louis le Grand qui m’avait dit un jour : « La chance qu’on a, c’est qu’Israël ne soit ni en Afrique ni en Europe, sinon on se serait déjà entretués avec les Ashkénazes ! »

 

Nous, tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on est plutôt de l’avis de M. Timmerman, si tant est que notre avis compte, et ajouter que pour ce qui est de la Révolution Française, M. Engels (David) égrène un assez joli chapelet de consternantes sottises, mais pas plus consternantes ni plus sottes que celles dont nous gratifie quotidiennement la connerie des ignares, qui est grande et ardemment cultivée.

 

 

 

 

 

Quand tout va particulièrement mal et qu’on croule sous les comptes à rendre qu’on ne veut pas rendre, le monstre du Loch Ness est toujours d’une précieuse utilité, mais quand on ne dispose pas de cet irremplaçable ophidien aquatique, Xavier Dupont de Ligonnès peut s’avérer aussi d’un très bon rendement (faute de grives…), surtout si on a l’idée géniale de le localiser non loin du Loch en question.

 

 

Voici pourquoi Dupont de Ligonnès ne pouvait pas avoir été arrêté à Glasgow.

 

Théophraste R – LGS  – 13.10.2019

 

 

 

 

Si notre site, contrairement à tous les médias sérieux, payants et subventionnés, n’a pas publié l’infox de la décennie, c’est que nous avions LA preuve que c’était im-pos-si-ble.

En effet nos journalistes-enquêteurs ont établi que le corps du disparu est enseveli dans le charnier de Timisoara en compagnie d’une douzaine de pédophiles d’Outreau (dont Colin Powell a brandi un échantillon d’ADN à l’ONU), des 6000 Lybiens tués par l’aviation de Kadhafi en février 2011 et des débris des « armes de destructions massives » (ADM) de Saddam Hussein.

Chacun devrait savoir tout cela, sauf les Vénézuéliens puisque, en 2007, Chavez a fermé RCTV, dernière chaîne d’opposition, comme nous l’avait révélé la presse, instruite par Reporters sans Frontières, l’ONG humaniste de Robert Ménard, défenseur des droits de l’homme.

Théophraste R. Billettiste du site legrandsoir.info méchamment dénoncé comme site non fiable par le DECODEX du Monde et analyste de l’attaque de destroyeurs états-uniens dans le golfe du Tonkin par des Vietnamiens en 1964, prélude à une longue guerre.

Source : https://www.legrandsoir.info/voici-pourquoi-dupont-de-ligonnes-ne-pouvait-pas-avoir-ete-arrete-a-glasgow.html

 

 

 

 

Équateur : Lenín Moreno en voie de destitution

 

Christian Rodriguez – LGS – 9.10.2019

 

 

 

 

Après avoir trahi toutes les avancées que Rafael Correa avait fait faire à l’Équateur, le traître Lenín Moreno applique sagement, à la manière de Macri en Argentine, les ordres néo-libéraux du FMI et d’autres organismes internationaux comme la Banque Mondiale ou la Banque Interaméricaine de Développement. Le pays se trouve ainsi endetté de plus de 10 milliards de dollars sur 30 ans. Le « paquetazo », comme on l’appelle, s’avère être une véritable catastrophe pour le peuple équatorien, salaires et qualité de vie des travailleurs, retraités et les moins favorisés, bref, les pauvres.

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/equateur-lenin-moreno-en-voie-de-destitution.html

 

 

 

Comment expliquer l’embrasement social en Équateur ?

 

Mathieu Dejean (Interview de Christophe Ventura) – LGS – 9.10.2019

 

 

 

 

Depuis le 3 octobre, l’Equateur est plongé dans une crise politique et sociale qui a conduit le président Lenín Moreno à transférer la capitale de Quito à Guayaquil. Christophe Ventura, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques, spécialiste de l’Amérique latine, décrypte la situation.


Que s’est-il passé dans l’immédiat pour que Lenín Moreno transfère la capitale de l’Equateur à Guayaquil, où il s’est réfugié ?

Christophe Ventura – Cette décision intervient dans un contexte d’embrasement assez subit de l’Équateur depuis le 3 octobre. Le président équatorien a décrété l’état d’exception, équivalent à l’état d’urgence en France, pour soixante jours renouvelables. La Cour constitutionnelle a amendé cette décision en la réduisant à 30 jours, avec des exceptions pour certains secteurs professionnels. Dans ce cadre, Lenín Moreno a demandé le changement de siège du gouvernement, de Quito, capitale politique de l’Équateur, à Guayaquil, capitale économique.

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Source : https://www.legrandsoir.info/comment-expliquer-l-embrasement-social-en-equateur.html

 

 

 

 

 

 

Et, tiens, il y avait longtemps qu’on ne vous avait plus parlé cinéma…

 

De sable et de feu : sous le péplum, la propagande

 

Rosa Llorens – LGS – 9.10.2019

 

 

 

 

De sable et de feu, de Souheïl ben Barka, est un objet étonnant : film maroco-italien à gros budget (le plus gros investissement de l’histoire du cinéma marocain), il raconte l’histoire d’un Catalan, officier de la Couronne d’Espagne, Domingo Badia, chargé, vers 1800, de gagner la confiance de l’anglophile Sultan Moulay Slimane, sous le pseudonyme d’Ali Bey, de façon à fomenter, en sous-main, une révolte des tribus, et à le remplacer par un sultan acquis aux intérêts espagnols.

Pourquoi cet intérêt pour un Catalan inconnu au-delà de la Catalogne (il a une rue à Barcelone sous son pseudo d’Ali Bey) ? Derrière le film à grand spectacle, on pressent une entreprise de propagande, même si elle peut paraître, au début, nébuleuse.

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Source : https://www.legrandsoir.info/de-sable-et-de-feu-sous-le-peplum-la-propagande.html

 

Lire Rosa Llorens est toujours un régal et on est bien contents de la retrouver après une éclipse !

 

 

 

 

 

Dernière minute :

 

Le sultan blackboulé

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 13.10.2019

 

 

 

 

En Syrie, les événements évoluent à une vitesse étonnante, chaque heure apportant son lot de bouleversements.

Le fidèle lecteur du blog connait presque sur le bout des doigts les nombreuses tentatives de rapprochement syro-kurde, répétées année après année mais chaque fois avortées, torpillées qu’elles étaient par l’empire qui cornaquait la direction politique kurde. Cette fois, c’est la bonne ! En quelques heures, historiques, la carte du conflit syrien est chamboulée, renversant des stratégies mises en place par les acteurs du conflit depuis des années.

Le sentiment général est bien résumé par cette observatrice :

Lire la suite…

Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/10/le-sultan-blackboule.html

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 14 octobre 2019

 

 

 

IL Y A HUIT ANS : MOUAMMAR KADHAFI

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 20 octobre 2011 tombait Mouammar Kadhafi

 

 

 

 

 

 

HOMMAGE AU MARTYR  MOUAMMAR KADHAFI, GUIDE DE LA JAMAHIRIYA LIBYENNE

 

À l’occasion du huitième anniversaire du martyr du dirigeant libyen et africain, Mouammar Kadhafi, nous rendons hommage à sa personnalité, sa figure historique et à ses compagnons, tombés dans les champs de bataille, notamment le Martyr Boubaker Younes Jabir, nous attirons l’attention des peuples du monde sur le fait que la conspiration internationale menée par l’impérialisme international, visant à éliminer tous les progressistes et combattants pour la liberté, la justice et la véritable égalité dans le monde, est devenue de jour en jour, plus claire et fait de Kadhafi et de tous les combattants internationaux des héros historiques inscrits en or dans le registre de l’histoire de l’humanité et dans la mémoire des peuples.

Tout ce qui s’est passé après la mort de Kadhafi, le renversement de la Jamahiriya et la situation impitoyable dans laquelle se trouve la Libye et les régions voisines, soulignent et affirment les constats suivants :

*Kadhafi avait un projet de civilisation que les ennemis de l’humanité ont fait échouer.

*Kadhafi avait un projet humanitaire qui a été confisqué afin de faire tomber la Libye et les régions voisines dans un conflit permanent.

*Kadhafi avait un projet de liberté qui a été liquidé en faveur de la domination des forces de l’injustice, de l’oppression et de l’asservissement religieux, social et économique.

*Kadhafi avait un projet de justice sociale et économique ciblant le capitalisme mondial qui met la main sur tous les moyens de l’existence de tous les peuples.

 Par cette occasion, nous appelons les peuples du monde entier, qui luttent pour la liberté, à s’inspirer dans la lutte du guide et de ses partisans, qu’ils ont menée pendant quarante ans, pour défendre les opprimés, les personnes défavorisées et marginalisées dans le monde et mettre en place un véritable système de démocratie populaire et un nouvel ordre social.

 A l’occasion de cet anniversaire, nous nous demandons pourquoi le monde reste silencieux face à une question cruciale : « Où est le corps du leader Kadhafi ? Pourquoi a-t-il été caché ?

Pourquoi ne l’ont-ils pas remis à sa famille ou à sa tribu, comme le veut la tradition ?

De plus, pourquoi les instances judiciaires internationales n’ont-elles pas enquêté sur ce crime de guerre international   : l’assassinat de Mouammar Kadhafi ? Vivons-nous dans la jungle et confisquons-nous les droits humains fondamentaux ?

 Nous exigeons également la libération d’Hannibal Kadhafi qui subit l’injustice au Liban ; la libération de Saadi Kadhafi, après avoir été acquitté de toutes les accusations portées injustement contre lui ainsi que la libération de tous les prisonniers libyens incarcérés illégalement dans les lieux de détention gérés par les milices à cause de leur opposition à l’OTAN et le complot de février 2011.

Nous demandons également la poursuite des auteurs des crimes commis par des personnalités étrangères ou par quelques libyens qui ont trahi leur patrie. Ce sont des criminels locaux, régionaux et internationaux qui avaient livré la Libye à une situation tragique, tout comme Sarkozy, Cameron, Bernard Henry Levy, Clinton ainsi que d’autres criminels de guerre.

Nous apportons tout notre soutien à Saïf Al Islam dans son combat pour le rassemblement de tous les Libyens épris de justice, de liberté et de solidarité, nous demandons à la Cour pénale internationale et au conseil de sécurité des Nations Unies d’arrêter la poursuite du docteur Seif Islam Kadhafi, et après qu’il a été jugé eta purgé sa peine et a de plus bénéficié d’une amnistie générale selon une loi adoptée en 2015 par le parlement libyen légitime.  

Enfin, nous signalons que cet hommage ne signifie pas que nous adorons la personne de Kadhafi pour un intérêt personnel dans notre attachement. Nous sommes attachés à la justice, au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, à la liberté et à l’égalité entre les gens, à la démocratie directe pour laquelle Kadhafi a combattu et pour faire face à toutes les pratiques criminelles des ennemis de l’humanité, de la liberté et de la justice.

 

 

 

 

La lutte révolutionnaire pour la légitimité populaire de la Jamahiriya, la liberté, la justice et l’humanité continuera …….

 

 

إحياء الذكرى االثامنة لاستشهاد الزعيم الليبي معمر القذافى قائد الجماهيرية الليبية

في الذكرى الثامنة لاستشهاد الزعيم الليبي معمر القذافي نستمطر شآبيب الرحمة عليه  وعلى رفاقه الاحرار الذى سقطوا  في ساحة الوغى شهداء معه، وعلى راسهم الشهيد أبو بو بكر يونس جابر ونلفت نظر شعوب العالم الى ان خيوط المؤامرة الدولية التي تقودها الامبريالية الدولية والصهيونية العالمية والتي تهدف الى القضاء على كل تقدمي ومناضل من اجل الحرية والعدالة والمساواة الحقيقية في العالم، صارت تتأكد كل يوم وتجعل من القذافى وكل المناضلين العالميين ابطالا تاريخيين يسجلون بالذهب في صفحة التاريخ الإنساني.

كل ما حدث بعد استشهاد القذافي واسقاط النظام الجماهيري وما صارت اليه الأوضاع في ليبيا والمنطقة يؤكد على الاتي :

*ان القذافي مشروع حضارة تم وأده.

*ان القذافي مشروع انساني تمت مصادرته من اجل ادخال ليبيا والمنطقة في صراع دائم.

*القذافى مشروع حرية تم تصفيته لصالح سيطرة قوى الظلم والبغي والطغيان الديني والاجتماعي  والاقتصادي.

*القذافي مشروع عدالة اجتماعية واقتصادية  تم انهاؤه من اجل سيطرة الرأسمالية على كل مقدرات الشعوب.

في هذه الذكرى نتوجه الى الشعوب والتي تعرف طريق النضال الحقيقي ان تستلهم في نضالها المسيرة النضالية للقائد وانصاره على مدى أربعين عاما دافع فيها عن المضطهدين والمحرومين والمهمشين في العالم وارساء قواعد الديمقراطية الشعبية الحقيقة والنظام الاجتماعي الرصين.

في هذه الذكرى نستغرب كيف يقف العالم صامتا للإجابة على سؤال كبير ألا وهو : « اين هو جثمان العقيد القذافي، لماذا تم اخفاؤه، لماذا لم يتم تسليمه الى عائلته أو قبيلته؟ هل تجيز الاخلاق والقيم الإنسانية والقوانين الدولية هذه الممارسات اللامسئولة « ؟

لماذا لم يتم التحقيق من قبل المؤسسات القضائية الدولية في جريمة الحرب الدولية المتمثلة في اغتيال القذافي؟ هل نعيش زمن الغاب ومصادرة الحقوق الأساسية للإنسان؟

في هذه الذكرى نطالب أيضا بإطلاق سراح ها نيبال القذافي المعتقل في لبنان ورفع الظلم عنه وإطلاق سراح الساعدي القذافي بعد ان تم تبرئته من كل التهم وإطلاق سراح كل الليبيين في سجون المليشيات الذين قالوا لا للناتو ولنكبة فبراير.

كما نطالب بمحاكمة كل من أجرم في حق الشعب الليبي من المجرمين المحليين والاقليميين والدوليين الذين اوصلوا ليبيا الى هذه الحالة المأساوية أمثال ساركوزي وكميرون وبرنارد ليفى وهنرى كلينتون وغيرهم من مجرمي الحرب.

نؤكد أيضا دعمنا لسيف الإسلام فى معركته لتوحيد شمل الليبيين العاشقين للعدالة والحرية والتضامن، ونطالب المحكمة الجنائية الدولية ومجلس الامن التابع للامم للأمم المتحدة بالتوقف عن تتبع الدكتور سيف الإسلام القذافى بعد أن تمت محاكمته من قبل القضاء اللييبي وقضى العقوبة وتمتع بالعفو العام وفق القانون الذى أصدره البرلمان اليبي سنة 2015.

إننا نؤكد على أننا وإذ نحيي هذه الذكرى فانه لا يعنى أننا نقدس الأشخاص أو أن لنا مصلحة شخصية في التشبث بهم ولكن انصافا للحق ووقوفا مع العدالة وحق الشعوب في تقرير مصيرها التي ناضل من أجلها القذافى وللتصدي لكل الممارسات الاجرامية لأعداء الإنسانية والحرية والعدالة الاجتماعية….

الى الامام والنضال الثوري، من اجل الشرعية الجماهيرية والحرية والعدالة والإنسانية، مستمـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــر

 

 

 

 

 

La Communauté libyenne en France, avec le soutien de :

 

Comité international de la défense des droits du peuple libyen

L’association la Pierre et l’Olivier (réseau de solidarité avec le peuple de Palestine)

Les Pacifistes de Tunis

L’Association « Entre la plume et l’enclume »     

Comité de soutien à Saïf Al Islam Kadhafi

Institut Tunisien des Relations Internationales

Le CRI, comité révolutionnaire international

 

appelle à un :

 

Rassemblement devant la Fontaine des Innocents, quartier des Halles, Place Joachim du Bellay, Paris, RER Les Halles ou métro Rambuteau

 

Paris, le dimanche 20 octobre à 15 heures

 

الجالية الليبية في فرنسا مع عدد من المنظمات الإنسانية والقانونية المتواجدة على الساحة

الفرنسية

 

 

 

 

Revenons sur un site qui nous manque cruellement :

 

Qui était Mouammar Kadhafi et pourquoi l’ont-ils tué ?

 

Boniface MusavuliArrêt sur Info–  29.1.2017

(voir le site de l’auteur : MUSAVULI )

 

 

La Libye est le premier pays que visite le leader de la lutte contre l’Apartheid, Nelson Mandela, dès sa sortie de prison en 1994

 

 

Retour sur « Objectif Kadhafi  », l’ouvrage de Patrick Mbeko, analyste des questions géopolitiques, paru aux Editions Libre-Pensée, 2016.

 

Le 20 octobre 2011, les téléspectateurs du monde entier découvrent sur leurs écrans les images d’un homme ensanglanté qui se fait lyncher par une foule hystérique. Quelques instants plus tard, on aperçoit deux corps tuméfiés allongés l’un à côté de l’autre, sur des matelas sales posés à même le sol. Il s’agit du Guide libyen Mouammar Kadhafi et son fils Muatassim. L’évènement marque la fin d’une campagne de bombardement de la Libye par les forces de l’OTAN et les combats au sol de leurs alliés de circonstance : les « révolutionnaires libyens », dont il s’avèrera plus tard qu’il s’agissait d’intégristes et des djihadistes. Mais Paris, Londres, Bruxelles, et même le Secrétaire général de l’ONU saluent « une nouvelle ère » pour la Libye. Kadhafi est alors décrit comme un dictateur mégalomane et sanguinaire, dont les proches s’étaient enrichis en détournant les richesses pétrolières du pays au détriment du peuple libyen. Il est décrit comme un parrain du terrorisme international qui a fait poser des bombes dans des avions, et qui, en cette année 2011, avait tiré sur sa population qui ne réclamait que la démocratie. Les grandes puissances devaient prendre leurs responsabilités : lui livrer la guerre et l’éliminer, s’il le faut, au nom de la démocratie et de la « responsabilité de protéger » la population libyenne. C’est à peu près ce que les gens ont retenu de Kadhafi et des raisons de la guerre fatale que les puissances de l’OTAN ont menée contre son pays. Et si la vérité était ailleurs ?…

C’est en tout cas ce qu’on découvre au fil des pages d’Objectif Kadhafi de Patrick Mbeko[1], ouvrage préfacé par Michel Rimbaud, ancien ambassadeur français, qui décrit les « 42 ans de guerres secrètes » : une vingtaine de tentatives d’assassinat et de coup d’État, des opérations subversives de toutes sortes, mais aussi des moments de retrouvailles et des visites officielles entre Tripoli et les capitales occidentales. Qui était vraiment Mouammar Kadhafi ? Pourquoi a-t-il été tué ? Qu’en est-il des accusations portées contre lui ? C’est à ces questions et à bien d’autres que répond cet ouvrage, solidement documenté, nourri d’anecdotes, d’une remarquable mise en perspective historique et d’une grille de lecture géopolitique particulièrement originale.

L’histoire d’un jeune Bédouin devenu révolutionnaire

Mouammar Kadhafi voit le jour en 1942. C’est un jeune Bédouin – aux origines anecdotiques[2] – issu d’une famille si pauvre qu’il avait à peine de quoi se nourrir. Il est toutefois décrit comme brillant à l’école. Il réussit à étudier en quatre années seulement le programme de six années du cycle primaire. Il apprend avec une facilité qui étonne ses camarades et ses enseignants. Très vite, il dégage autour de lui une sorte d’autorité naturelle et une fierté qui contraste avec son cadre de vie très modeste[3]. Féru de lecture, il fait la connaissance des grands personnages qui ont fait l’histoire du monde et de l’Afrique : Abraham Lincoln[4], le général de Gaulle, Mao Zedong, Patrice Lumumba et surtout Gamal Abdel Nasser[5] le leader égyptien dont il s’inspire particulièrement. L’environnement politique de l’époque est marqué par une série d’évènements dans le monde arabe : la guerre d’Algérie, l’agression de l’Égypte, la bataille du Liban, la question palestinienne, la révolution au Yémen, la présence sur le sol libyen des bases militaires américaines et britanniques, l’état misérable du peuple libyen, victime d’un règne monarchique gangrené par la corruption et le népotisme. Autant de facteurs qui amènent Kadhafi à se sentir « investi d’une mission » celle de libérer son pays de la domination étrangère, de la pauvreté et des inégalités[6].

Lire la suite…

Source : https://arretsurinfo.ch/qui-etait-mouammar-kadhafi-et-pourquoi-lont-ils-tue/

 

 

 

 

Patrick MBEKO

Objectif Kadhafi

Préface de Michel Raimbaud

Éditions Libre-Pensée, 2016

618 pages

Présentation de l’éditeur :

Février 2011. Une insurrection armée éclate à l’Est de la Libye à la faveur de ce que la presse occidentale a baptisé le « printemps arabe ». Plusieurs villes tombent aux mains de la rébellion, qui avec le soutien de l’OTAN, finit par renverser le colonel Mouammar Kadhafi, dirigeant de la Jamahiriya arabe libyenne. Le 20 octobre, les images épouvantables du corps ensanglanté, dénudé et sans vie du leader déchu seront fièrement exhibées dans les médias occidentaux comme un trophée. Comment en est-on arrivé là? Dans cette captivante enquête qui prend la forme d’un thriller, Patrick Mbeko expose les logiques stratégiques qui ont guidé l’intervention militaire occidentale en Libye et démontre, à contrario de la rhétorique officielle et de nombreux « experts », que celle-ci est plutôt l’aboutissement d’un continuum historique qui prend son origine dès l’arrivée au pouvoir du colonel Kadhafi, le 1er septembre 1969. L’auteur explore avec rigueur les méandres de quarante-deux années de relations tumultueuses entre un raïs libyen, dont l’activisme et les politiques révolutionnaires exaspéraient, et l’Occident. Des relations jalonnées de coups tordus, d’affrontements, mais aussi de « lunes de miel » tant spectaculaires qu’épisodiques. Ainsi tout en entretenant des relations pour le moins ambiguës avec l’Occident, le Guide, comme l’appellent les Libyens, va échapper durant son règne à une vingtaine de tentatives d’assassinat, des coups d’état et d’opérations subversives de toutes sortes fomentées, cruelle ironie de l’Histoire par les puissances occidentales. Quatre décennies de guerres secrètes et de chasse à l’homme qui s’achèveront par l’exécution du leader libyen, au terme de sept mois de révolte savamment orchestrée par les pays de l’OTAN. Nourri d’anecdotes inédites, d’une impressionnante mise en perspective historique, ainsi que d’une grille de lecture géopolitique particulièrement originale et perspicace, cet ouvrage passionnant et méticuleusement documenté nous entraîne dans les coulisses de la realpolitik occidentalo-Kadhafienne.

 

 

Pendant qu’on y est, un rappel s’impose :

 

 

Mouammar KADHAFI

LE LIVRE VERT

Hadès éditions, 2015

92 pages

Présentation de l’éditeur :

Le problème politique de « l’appareil de gouvernement » est le plus important de ceux qui se posent aux sociétés humaines. Souvent, le conflit qui surgit au sein d’une famille se ramène à ce problème. Ce problème est devenu très grave depuis l’apparition des sociétés modernes. Actuellement, les peuples affrontent ce problème persistant, et les sociétés supportent nombre de risques et de conséquences extrêmes qui en résultent. Elle n’ont pas encore réussi à lui trouver une solution définitive et démocratique. Ce Livre Vert présente la solution théorique définitive au problème de « l’appareil de gouvernement ». De nos jours, l’ensemble des régimes politiques est le résultat de la lutte que se livrent les appareils pour parvenir au pouvoir, que cette lutte soit pacifique ou armée, comme la lutte des classes, des sectes, des tribus, des partis ou des individus, elle se solde toujours par le succès d’un appareil, d’un individu, d’un groupe, d’un parti ou d’une classe, ainsi que par la défaite du peuple, donc de la démocratie véritable. La lutte politique qui aboutit à la victoire d’un candidat, avec, par exemple 51% de l’ensemble des voix des électeurs, conduit à un système dictatorial, mais sous un déguisement démocratique. En effet, 49% des électeurs sont gouvernés par un système qu’ils n’ont pas choisi, et qui, au contraire, leur a été imposé. Et cela c’est la dictature.

 

 

 

 

Michel Raimbaud, ancien Ambassadeur de France, sur le cas de la Libye

 

 

 

 

 

Cette année-ci : on avance !

 

Immigration : la France « offre » six bateaux aux garde-côtes libyens

 

valeursactuelles.com22.2.2019

 

 

Pour lutter contre l’immigration clandestine, la France a cédé six hors-bords à la marine libyenne.

 

 

C’est historique. Par le biais de sa ministre des armées, Florence Parly, la France a annoncé « la cession » de six bateaux à la Libye, jeudi 21 février, pour équiper leur marine, rapporte Le Monde

Seule l’Italie équipait la Libye auparavant 

Le cabinet de la ministre a, par ailleurs, indiqué au Monde avoir transmis cette décision à Faïez Sarraj, président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale de l’Etat de Libye, soutenu par la communauté internationale, lors d’une entrevue en marge de la conférence de Munich sur la sécurité, le 16 février dernier. Ces bateaux rapides sont voués à renforcer la flotte des garde-côtes libyens, notamment en ce qui concerne l’immigration clandestine et le terrorisme, précise Le Monde. Jusqu’alors, seule l’Italie équipait les garde-côtes de Tripoli. 

 « Conditions de détention abjectes pour les migrants »

Une décision politique qui ne fait pas que des heureux, à commencer par Michaël Neuman, directeur d’études chez MSF-Crash (centre de réflexion sur l’action et les savoirs humanitaires). Selon lui, « il s’agit d’un pas supplémentaire dans la coopération européenne avec la Libye pour renforcer le contrôle de sa frontière au prix de conditions de détention abjectes pour les migrants ». En effet, dans un rapport diffusé en décembre 2018, la mission des Nations unies pour la Libye faisait état de « tortures et autres mauvais traitements, travail forcé, viols et violences sexuelles commis en toute impunité » par les gardes des centres de détention libyens. Ces établissements contiennent actuellement 8 672 réfugiés. 

Des bateaux équipés de supports pour armes lourdes

Les six embarcations pneumatiques semi-rigides, longues de douze mètres, devraient en tout cas être livrées à la marine française à Toulon, avant de rejoindre la Libye. Ces bateaux sont fabriqués par l’entreprise Sillinger, spécialiste des semi-rigides militaires, qui équipe notamment les forces spéciales. Ils seront, dans le cas présent, équipés de supports permettant aux Libyens d’y placer des armes lourdes comme des mortiers ou des canons. 
 

Source : https://www.valeursactuelles.com/monde/immigration-la-france-offre-six-bateaux-aux-garde-cotes-libyens-104236

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 12 octobre 2019

 

 

 

Deux d’un coup

 

 

 

 

 

 

 

Deux d’un coup

 

Parce qu’il y a les catastrophes qu’on commémore et les catastrophes qui se pressent en se poussant du coude pour nous engloutir plus vite.

 

 

 

 

Pour rappel : « le capitalisme », c’est jusqu’au dernier des manœuvres d’usine qui l’impose à tous en l’acceptant pour lui-même.

 

Détruire le capitalisme avant qu’il ne nous détruise (à propos de Lubrizol).

 

Frédéric Lordon – Le Monde Diplomatique – 7.10.2019

 

 

 

 

 

On se croyait en start-up nation. On se retrouve à Tchernobyl. Qu’en un instant tout le glamour de pacotille de la Station F et des écrans tactiles s’écroule pour faire revenir d’un coup des images d’URSS n’aura pas été le moindre des paradoxes de l’explosion Lubrizol. Il faut pourtant s’y rendre : des pompiers envoyés en toute méconnaissance de ce qui les attendait, avec pour tout équipement « spécial » de pauvres masques de bricolage pareils à ceux des manifestants, à piétiner des heures dans la sauce qui troue les bottes et leur promet des pieds comme des choux-fleurs — et tout ceci, parfaite ironie, alors que la série Chernobyl venait de remporter un succès de visionnage bien fait pour consolider la commisération réservée aux régimes soviétiques et le sentiment de supériorité capitaliste (au prix tout de même de devoir oublier que Tchernobyl était en sandwich entre Three Miles Island et Fukushima).

Lire la suite…

Source : https://blog.mondediplo.net/detruire-le-capitalisme-avant-qu-il-ne-nous

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons déjà dit que Mme Donna Leon est une moraliste. Et que chacun de ses polars vénitiens s’attaque à une tare de notre société.

Ses fans savent qu’elle a, au moins deux fois en 28 livres, traité le sujet qui fait aujourd’hui fumer par tous les naseaux Frédéric Lordon.

Ayons pitié des autres.

 

 

Donna LEON

Mort en terre étrangère

Calmann-Levy, 1997

308 pages

Résumé :

Le cadavre d’un jeune homme est repêché à l’aube dans un canal de Venise. Après examen du corps par le médecin légiste, tout laisse penser que le mort a été victime d’une agression crapuleuse, sans toutefois que le commissaire Guido Brunetti en soit convaincu. Il s’avèrera que la victime est un sergent médecin de l’armée américaine, stationné sur la base de Vicence, à une soixantaine de kilomètres de Venise.

Parallèlement, Brunetti est chargé d’enquêter sur un curieux cambriolage ayant eu lieu dans la demeure d’un riche homme d’affaires, sans qu’un lien puisse être fait entre les deux enquêtes, sauf dans l’intuition du commissaire.

Après le meurtre initial, d’autres victimes viendront compliquer la situation, tout en l’éclaircissant dans l’esprit de l’enquêteur, tandis que diverses strates de la société italienne sont impliquées dans un complot visant à la dissimulation d’un vaste trafic de déchets toxiques.

 

Donna LEON

Les disparus de la lagune

Calmann-Levy, 2018

360 pages

Résumé :

Le commissaire Brunetti, surmené par des dossiers compliqués, s’offre une retraite solitaire dans une superbe villa de l’île de Sant’Erasmo, loin de sa femme Paola et de son patron. Il a bien l’intention d’y passer ses journées à ramer sur la lagune vénitienne et à déguster des plats locaux. Mais soudain, le paradis vire au cauchemar quand le gardien de la villa, Davide Casati, disparaît lors d’un violent orage. Personne, pas même la femme qu’il rencontrait le soir en secret, ne sait où il se trouve. Brunetti prend aussitôt l’affaire en main, ignorant que son enquête va le mener à rouvrir d’anciennes blessures et à révéler des secrets scandaleux dissimulés depuis des années dans les brumes de la lagune.

 

 

Biographie de l’auteur :

Elle a soutenu une thèse sur Jane Austen.

Elle a exercé plusieurs métiers comme guide de voyage à Rome, rédactrice publicitaire à Londres et enseignante de littérature, notamment en Suisse, en Iran, en Arabie saoudite et, de 1981 à 1999, dans une base de l’armée américaine située près de la Cité des Doges. C’est là qu’elle a commencé à écrire des romans policiers.

Son premier roman, Mort à la Fenice, a été couronné par le prestigieux prix japonais Suntory, qui récompense les meilleurs suspenses.

Alors que ses romans sont traduits dans une vingtaine de langues, elle refuse, selon un article reproduit sur le site géré par son éditeur français, qu’ils soient traduits en italien2, par souci de protection de son anonymat à Venise où elle vit, trente ans après son installation. Elle déménage ensuite en Suisse, ne gardant qu’un pied-à-terre à Venise, notamment à cause du flot incessant de touristes.

Pour son travail d’écriture, elle rédige une page par jour, tous les jours de l’année1.

Passionnée d’opéra baroque, elle mécène depuis sa création l’ensemble Il Pomo d’Oro et participe à des enregistrements et à des répétitions.

Mme Leon est une célibataire endurcie.

 

 

 

 

 

Restons dans la chose écrite pour signaler la parution, chez Les 7 du Québec, d’une étude sur… les GILETS JAUNES !

 

Robert BIBEAU

Khider MESLOUB

Autopsie du mouvement des Gilets Jaunes

L’Harmattan, septembre 2019

190 pages

18 € (20 sur Amazon)

Ce qu’en disent les auteurs-éditeur :

Nous aborderons tous les aspects de la révolte des Gilets jaunes en mettant l’accent sur la vision et l’action de la classe prolétarienne, distinguant ses attitudes, son comportement et ses activités de ceux de la classe petite-bourgeoise très active dans ce mouvement populiste qui, finalement, ne se sera jamais transformé en mouvement d’insurrection populaire. Notre objectif n’est pas de relater, de décrire ou de présenter les évènements (…) Notre objectif est de tirer des enseignements de ce mouvement innovant, enseignements que la classe prolétarienne conservera comme enrichissement de sa conscience de classe et comme apprentissages à réutiliser lors des prochaines manches de cette guerre à terminer entre le salariat prolétarisé et le grand capital financiarisé.

Lire la suite…

Source : http ://www.les7duquebec.com/7-au-front/autopsie-du-mouvement-des-gilets-jaunes/

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Nous ne l’avons pas encore lu. Lisez-le et faites-nous savoir ce que vous en pensez. Les « Commentaires » vous sont ouverts !

L.G.O.

 

 

 

 

Peut-être qu’à force de taper sur le clou…

 

 

 

 

En Belgique – France – Palestine – Suède – Suisse

http://freeabdallah.red/

 

 

 

 

 

Dernière minute !

 

Au nord, c’était les dindons

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 12.10.2019

 

 

 

 

 

Ainsi, après avoir aboyé pendant des années, le cabot sultanesque a fini par mordre et engagé l’invasion du Rojava qu’il promettait depuis si longtemps. Dans le Nord syrien, la Turquie (dinde en anglais) a lancé une attaque générale contre les Kurdes syriens, véritables dindons de la farce américaine.

 

 

 

 

Les combats sont violents et ont déjà fait des dizaines de morts de part et d’autre. Si les chiffres officiels présentés par Ankara frisent le ridicule (la propagande de part et d’autre va bon train), il est clair que les YPG kurdes ont senti le vent passer. Les barbus « modérés », supplétifs ottomans dans cette histoire, également tandis que les Turcs eux-mêmes ont connu leurs premières pertes. Pour Erdogan, ce sera tout sauf une partie de plaisir…

Les efforts turcs se concentrent autour de deux villes : Tell Abyad (1) et Ras al-Ayn (2).

Lire la suite…

Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/10/au-nord-c-etait-les-dindons.html

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 12 octobre 2019

 

L’Europe nous supprime la faucille.

 

 

 

 

 

Si, si, il y a des bateaux : ils sont à Venise, là !

 

 

L’EUROPE NOUS SUPPRIME LA FAUCILLE

 

 

 

 

L’Europe nous supprime la faucille ! Et le marteau ! Nous reste plus que le maquis.

 

Jacques-Marie Bourget – LGS – 6.10.2019

 

 

 

 

 

Le Parlement de Bruxelles à mis en marche l’Europe Nouvelle et « anti totalitaire » On va décoller L’Affiche Rouge, détruire, au cimetière d’Ivry, le monument consacré à Manoukian et ses amis de la MOI, pilonner Aragon et Ferré. Après, seulement, nous vivrons en liberté.

Tout bientôt, en tout cas le plus vite possible, le Palais du Luxembourg va changer de nom pour s’appeler « Espace Gérard Larcher ». Ça fait flèche. On ne m’a pas demandé mon opinion, mais j’approuve. La République Française ne peut continuer d’avoir une haute assemblée qui regroupe sa sagesse, certes sous les ors, mais dans un lieu qui évoque Rosa Luxembourg. Si la nouvelle vous étonne, pis encore que la feue place du Vieux Marché à Rouen, c’est que vous avez loupé une marche importante dans l’escalier de l’information, casse-gueule puisque sans rampe. Vous ignorez donc que le 19 septembre dernier l’élégiaque Parlement Européen, qui nous guide si justement, a voté un texte afin d’établir dès maintenant, que le communisme et le nazisme c’est pareil [Voir plus bas le texte intégral. LGS ]. Puisque je sens un moment de flottement dans les serrements de mâchoires, et que la police est occupée à tirer des LBD sur des innocents, je me glisse dans un ultime espace de liberté pour lever le doigt et dire : « Étrange que le peuple qui a empilé vingt-cinq millions de cadavres pour défaire les nazis, et nous libérer par là-même, soit mis dans le même mausolée que le monstrueux caporal et ses amis exterminateurs »… Les temps sont étranges, surprenants et l’air sent le vert de gris.

 

 

 

 

Donc, Stalingrad c’était pour rire. Juste un règlement de comptes entre fachos, comme à la fac d’Assas dans le temps. Et Yalta passe à la gomme à effacer l’histoire. Mais on va aisément reconstruire. Cette fois dans le bon ordre, et Eric Zemmour et ses amis ont un plan.

Avant d’avancer un peu plus, je m’absente le temps de vomir en vous livrant, comme un Deliveroo, les noms des glorieux députés européens qui ont voté ce texte indigne. Une offense à la vérité, une insulte au sang versé par les martyrs « Morts pour la France ». Le corps crevé afin que 75 ans plus tard, ces chouchous de Bruxelles, aient le droit, leurs petites fesses au chaud, de voter pour leurs fantasmes.

 

Groupe des Verts/Alliance libre européenne :
Gwendoline DELBOS-CORFIELD
Benoît BITEAU
François ALFONSI

Groupe de l’alliance progressiste des socialistes et démocrates (PS et Place publique) :
Pierre LARROUTUROU
Aurore LALUCQ
Sylvie GUILLAUME
Raphaël GLUCKSMANN

Groupe Renouveler l’Europe (LREM et alliés) :
Stéphanie YON-COURTIN
Chrysoula ZACHAROPOULOU
Professor Véronique TRILLET-LENOIR
Stéphane SÉJOURNÉ
Dominique RIQUET
Fabienne KELLER
Valerie HAYER
Bernard GUETTA
Pascal DURAND
Jérémy DECERLE
Pascal CANFIN
Sylvie BRUNET
Stéphane BIJOUX
Marie-Pierre VEDRENNE
Irène TOLLERET
Nathalie LOISEAU
Pierre KARLESKIND
Christophe GRUDLER
Laurence FARRENG
Gilles BOYER

Groupe du Parti populaire européen (LR) :
Nadine MORANO
Brice HORTEFEUX
Agnès EVREN
Geoffroy DIDIER
Arnaud DANJEAN
François-Xavier BELLAMY
Anne SANDER
Nathalie COLIN-OESTERLÉ

Groupe Identité et démocratie (RN et alliés) :
André ROUGÉ
Maxette PIRBAKAS
Philippe OLIVIER
Thierry MARIANI
Julie LECHANTEUX
Gilles LEBRETON
Jean-François JALKH
France JAMET
Catherine GRISET
Gilbert COLLARD
Dominique BILDE
Aurelia BEIGNEUX
Nicolas BAY
Jordan BARDELLA
Mathilde ANDROUËT
Jérôme RIVIÈRE
Hélène LAPORTE
Virginie JORON
Annika BRUNA

 

Et la poignée de salopards anti démocratie et Droits de l’Homme qui a voté contre est…..

 

Groupe de la GUE-NGL (France Insoumise) :
Manon AUBRY
Emmanuel MAUREL
Younous OMARJEE
Anne-Sophie PELLETIER

 

Dans ce car de police de l’histoire, notons en particulier les menottés à tête de gondole les plus médiatiques : Guetta, de LREM et Glucksmann, de P… Publique. Avec l’airain de leur conviction on doit pouvoir fabriquer la fusée qui va lancer le « Nouveau monde » et nous permettre de crier, enfin libres : « good bye Lénine ». Je ne vais pas vous ouvrir la porte de ma sacristie mais un peu quand même. Il se trouve que, quatre fois par an, mon père et ma mère très gaullistes, façon « résistance » me trainaient le dimanche dans un lieu auquel je ne comprenais rien. L’avantage étant d’échapper aux vêpres. C’était un large trou dans le sable et la terre, mon père parlait d’une « carrière », pourtant un gazon poussait au fond. Au milieu il y avait un monument étrange, des hommes tout nus collés dans le même bloc de pierre, et la tête dressée au ciel. C’était à Châteaubriant, à une heure en « Simca 5 » de la maison. Dès la première fois, j’ai compris qu’il s’agissait d’une affaire triste. Et héroïque. D’hommes qui avaient « donné leur vie », expliquait ma mère. Quelquefois nous allions sur une rive de l’étang de la Blisière, où des troncs d’arbre portaient encore les traces laissées par les balles après qu’elles eussent percé la poitrine d’autres héros que je ne connaissais pas. J’étais attaché à ce culte. Et j’y suis toujours.

Ce n’est que près de vingt ans plus tard que j’ai découvert que mes parents, des cathos +, et conservateurs, me proposaient depuis l’enfance de pleurer sur des communistes fusillés. Mon père disait « Dans le lot il y avait un enfant, juste un peu plus vieux que toi ». Ce qui ne me touchait guère puisque la mort fait partie de la jeunesse. C’est tous ces fusillés, ensemble, que j’aimais bien. En bloc, comme la statue. J’ai demandé à mon père qui abhorrait les rouges, la raison de ce pèlerinage à la carrière ? « Il faut prier pour eux, les tenir en exemples, puisque ce sont des frères ».

Voilà des réalités. Trop vastes pour franchir le paillasson du cerveau d’un Glucksmann ou d’un Guetta. Pour lesquels il n’y a de bon rouge que mort. Dans la putritude du texte voté à Bruxelles, signalons les plus jolies perles du collier.

Il y va de « l’importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe » , et  pour que cette dernière vive, le Parlement rappelle « que les régimes communiste et nazi sont responsables de massacres, de génocide, de déportations, de pertes en vies humaines et de privations de liberté d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de l’humanité, qui auront à jamais marqué le XXe siècle ». Les parlementaires condamnent « sans réserve les actes d’agression, les crimes contre l’humanité et les atteintes aux droits de l’homme à grande échelle perpétrés par les régimes totalitaires nazis, communistes et autres. » Avec ce petit mot lâché dans la hâte de l’écrivain à sec, « autres », le Parlement aurait dû être plus prudent. Imaginez que les Palestiniens, les Yéménites (et « autres »), s’en viennent demander à l’Europe d’appliquer ses principes. Pauvre Guetta, pauvre Glucksmann, pauvre misère.

En bonne forme, en attendant pour bientôt les premières vacances de ski, le Parlement s’est lancé sur une autre piste, et « condamne toute démonstration et toute propagation d’idéologies totalitaires, telles que le nazisme et le stalinisme, dans l’Union européenne » et se dit “préoccupé par le fait que des symboles de régimes totalitaires continuent à être utilisés dans les espaces publics et à des fins commerciales, tout en rappelant qu’un certain nombre de pays européens ont interdit l’utilisation de symboles nazis et communistes. »

La seconde cartouche de ce fusil à deux coups sera donc de nous interdire de revêtir un maillot orné du « Che », ou d’une faucille et d’un marteau.

Là on peut éventuellement approuver, le marteau étant un outil de raisonnement très prisé au Parlement européen, faut pas partager. Le flou de ce texte, qui va certainement prendre du poids et de jolies cotes, est aujourd’hui gênant. Marx était-il coco ? Et Engels ? Nos amis du Parlement vont-ils embarquer Lénine au poste ? Et Louise Michel ? On en fait quoi ? Ça va être beaucoup de travail à faire, bien capable de provoquer des ampoules au cerveau. Surtout en cette période où les Urgences ne le sont plus. Et les peines encourues ? La prison ou, pire, réciter un vieil article de Guetta ? Faut travailler les gars. Bientôt je dois retourner à la carrière, puisque mes aînés n’y seront plus… Je veux savoir ce que je risque ? Faut-il prendre le maquis ? Face au poids de ce dossier, nul ne peut affirmer que nos députés ne font rien : ils pompent.
Préparons-nous aussi au nouveau plan du Métro parisien. Qui va nous désorienter. Bien sûr la station Stalingrad disparait. Mais il y a plein d’autres stops où des salopards cocos (si vous me permettez le pléonasme), ont laissé leurs noms. Bon, ils ont été fusillés par les Allemands. Oui, certes, mais si l’on replace l’évènement dans le cadre de temps, celui du grand match nazis contre communistes, on ne va pas en faire une histoire. Torturés, souvent ! Et alors je te torture, tu me tortures, on se torture. C’est ça le totalitarisme comme on l’aime.

Un petit pense-bête que vous lirez dans le panier à salade en allant vers la Santé. Le CNR, fini, les FTP, finis, l’Affiche Rouge, décollée et Aragon et Ferré à Guantanamo. Les Vaillant Couturier, Rol Tanguy, le colonel Fabien, Raymond Losserand, Léon Frot, Gaston Carré, Ambroise Croizat, Corentin Celton, Charles Michels, Corentin Cariou, Gabriel Péri, Frédéric Joliot Curie, Pablo Picasso. Cette liste rouge annonce une embellie pour les marchands de pancartes et le commerce des plans de Métro. Et j’allais oublier cette ordure d’Eluard, une vipère lubrique qui a tenté de nous enseigner : « Il ne faut pas de tout pour faire un monde ». Quel salaud !

Jacques-Marie BOURGET

P.S. : Pardon si, trainant dans un coin de cercueil, j’ai oublié un vieux coco fusillé, le futur « Commissariat Européen aux Affaires Communistes » va s’en occuper.

[Le texte voté :
http://www.europarl.europa.eu/doceo/document/TA-9-2019-0021_FR.html] :

 

 

 

 

 

Pour ceux qui ne savent pas :

 

Léo Ferré chante L’Affiche rouge

 

 

 

 

 

 

 

Source : https://www.legrandsoir.info/l-europe-nous-supprime-la-faucille-et-le-marteau-nous-reste-plus-que-le-maquis.html

 

 

   

 

 

Un lecteur du Grand Soir précise :

 

06/10/2019 à 12:59 par Opposum

Les représentants du Parti Socialiste belge (côté francophone, je ne sais pas ce qui en est pour ceux du côté néerlandophone) ont également voté en faveur de ce texte.

 

Vous espériez quoi ?

 

 

 

 

 

 

Acquittons-nous d’une obligation morale :

 

 

Vive Staline !

 

 

(qui aura 140 ans le 26 décembre prochain).

 

 

 

 

 

On sait que dans leur folle jeunesse, Mmes Angela Merkel et Christine Lagarde firent, ensemble, partie des Jeunesses Communistes Internationales. Mais laquelle des deux s’est fait alors tatouer sur le ventre une faucille et un marteau ? On aimerait tant le savoir…

 

 

 

 

En anglais avec nos excuses, mais sur le même sujet :

 

 Misrepresentations of Amercican & Soviet Roles in WW II and the Cold War

 

Eric Zuesse – Strategic culture.org – 4.10.2019

Via The Duran

 

After WWII, the US Government secretly aspired — and still does aspire — to rule over the entire world, including especially over Russia and China.

 

 

 

 

INTRODUCTION

The Soviet Union contributed more than did any other nation to the defeats of Germany and Japan in World War II, but America and Britain together defeated Italy. Many prominent Western ‘historians’ white-out the Soviet roles in defeating Hitler and especially Hirohito, and they overstate the importance of America’s victories to the ultimate outcome, and ignore or underplay Franklin Delano Roosevelt’s strong rejection and repudiation of Winston Churchill’s imperialistic agenda, not only for a continuation of empires, but for a continued postwar exploitation of colonies, as being acceptable goals for the future. Those ‘historians’ are actually propagandists — no real historians, at all — because they fundamentally misrepresent; yet they dominate in the ‘historical’ profession, and they have produced in the US and in its allies a widespread and profoundly warped ‘history’ of the war and of its aftermath, and of Twentieth-Century history, and of our own time. This ‘historical’ distortion has continued even after 1991 (it even accelerated) when the Cold War between the US and Russia ended only on the Russian side, but not actually on the US side. These ‘historical’ lies accelerated because ‘historians’ continue, even today, to hide this crucial fact, that the US side of the Cold War secretly continued — and still does continue — to try to conquer Russia. Ever since the time of America’s vile, bloody and illegal actual coup against Ukraine in February 2014 onward, Russia has been responding increasingly. This is especially so because of yet another American-and-allied aggression against a nation that has cooperative arrangements with Russia, Syria, 2012-. The purveyors of fake ‘news’ and fake ‘history’ display the gall to cry foul and to lie and allege that Russia’s necessary defensive actions against America’s aggressions are,

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Source : https://theduran.com/misrepresentations-of-american-soviet-roles-in-ww-ii-and-the-cold-war/

 

Eric Zuesse – Écrivain et historien américain. Collabore notamment à Strategic Culture Foundation, American Herald Tribune, The Unz Review et Global Research / Mondialisation.ca

 

 

 

 

 

Le maquillage vert du capitalisme ne change pas son essence prédatrice : la fable Greta et ses limites

 

Cecila Zamudio – LGS – 6.10.2019

 

 

 

Tiens, qui revoilà !

 

 

Les véritables écologistes de ce monde sont les peuples qui luttent contre la déprédation perpétrée par les multinationales : ceux qui donnent leur vie pour leurs communautés, pour les montagnes et les rivières. Chaque mois, des dizaines de ces véritables écologistes sont assassinés dans leurs pays : les balles des tueurs à gages du capitalisme transnational font exploser leurs têtes pleines d’honnêteté et de lutte, et ils meurent les mains propres, des mains qui n’auront jamais serré les mains infâmes du FMI, ni celles des autres vampires de la planète. La classe exploiteuse et son système capitaliste se perpétue sur la base de l’extermination et de l’aliénation : sur la base de la violence, mais aussi sur la base du mensonge qu’elle impose au moyen de ses médias de masse.

 

Sur plusieurs photographies et vidéos, on peut voir Greta Thunberg, le nouveau personnage hyper-médiatisé par l’appareil culturel du capitalisme, avec Christine Lagarde, directrice du FMI et candidate à la BCE (le FMI, cette institution du capitalisme transnational qui pille la nature et affame des peuples entiers). Une poignée de main qui illustre bien la joie des maîtres du monde saluant ceux qui les servent dans l’importante tâche d’infiltrer toutes les luttes avec des Chevaux de Troie qui mènent les énergies vers des impasses, qui manipulent les majorités dans des pseudo luttes qui ne touchent jamais à la racine des problèmes, et donc ne les résolvent pas. Le capitalisme qui est en train de détruire la nature, et la classe exploiteuse qui s’en bénéficie, ne sont pas remis en question par la Fable « Greta ». La planète meurt et la classe dominante continue avec son Cirque. C’est le cynisme absolu.

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Source : https://www.legrandsoir.info/le-maquillage-vert-du-capitalisme-ne-change-pas-son-essence-predatrice-la-fable-greta-et-ses-limites.html

 

 

 

 

Mais puisqu’on était chez Jacques-Marie Bourget, ne le quittons pas tout de suite :

 

Le livre de Michel Raimbaud sur la Syrie fracasse les mensonges

 

Jacques-Marie Bourget – LGS – 3.10.2019

 

 

 

 

Impossible de parler de la Syrie sans être accusé d’être le complice attardé de Gengis Khan. Pourtant l’ancien diplomate Michel Raimbaud, dans une étude (avec distance et humour) sur l’accumulation des mensonges qui sont tombés sur ce pays comme autant d’autres bombes, réussit à exprimer sa rage tranquille de façon lumineuse.

 

Soyons sûr que le mot « gauche » ne désigne plus rien qu’un chevron tordu, une pièce de bois quittant le droit pour le tordu. Car, pour ce qui est de l’idéologie ou de l’engagement politique, trouver un peu de gauche est aussi difficile que de la douceur dans un LBD. La preuve que le vocable est mort, c’est qu’au Parlement européen des députés de « gauche » viennent de voter un texte qui impose l’équivalence entre le nazisme est le communisme. La prochaine étape, c’est l’adoption d’une autre fantasmagorie appelant à l’interdiction de l’exposition de tout symbole ou emblème communiste dans l’ensemble de l’Europe. Très difficile dans cette ambiance de révision – par décrets – de l’histoire, d’évoquer le destin de la Syrie. Sans risquer la corde, le peloton ou pour le moins un stage de rééducation démocratique que le Parlement de Bruxelles ne va pas manquer de rendre obligatoire. Pourtant peu de mots pertinents ont été écrits sur le drame syrien. Je veux dire des phrases qui relèvent de la vérité des choses, de la sagesse et non baratin kouchnérien ou de l’analyse cousue main par les néoconservateurs de Washington. Macron n’étant dans ce dossier qu’un fonctionnaire d’exécution du Département d’Etat des États-Unis.

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Michel Raimbaud est un ancien ambassadeur de France et une de ses (rares) grandes consciences publiques d’aujourd’hui..

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-livre-de-michel-raimbaud-sur-la-syrie/

Source : https://www.legrandsoir.info/le-livre-de-michel-raimbaud-sur-la-syrie-fracasse-les-mensonges.html

 

 

 

 

 

Nous vous l’avions mis de côté pour quand l’occasion se présenterait…

 

Robespierre, Mélenchon, le RIC et la Révolution

 

Fabrice Aubert – LGS – 16.9.2019

 

 

 

Je participais l’autre soir à une « assemblée citoyenne » organisée par les gilets jaunes de Marignane, qui, connaissant mes « compétences politiques » m’invitent comme « intellectuel témoin ». Je n’ai pas plus droit à la parole que d’autres, mais j’ai la liberté de témoigner, avec ma « liberté de penser », au sens matérialiste du terme. La thématique du soir était le RIC.

 

Une soixantaine de citoyennes et citoyens étaient présents pour une discussion qui a duré plus de 2 h 30…Comme j’avais déjà réalisé un papier synthétique de 4 p sur le RIC, j’ai commencé mon introduction par Marx : « Celui qui ne connait pas son histoire est condamné à la revivre » Et j’expliquais comment finalement cela faisait 30 ans que l’on s’était politiquement endormi, laissant au pouvoir le soin de manœuvrer, détruisant pierre à pierre ce que la Résistance avait construit (C.N.R). Qu’enfin le RIC n’était pas quelque chose de neuf mais profondément inscrit dans notre Histoire, notamment avec Robespierre. Et je leur lu des passages de Robespierre…

Robespierre, pas sanguinaire… Révolutionnaire : J’ai appris comme tout le monde au Lycée, que Robespierre au-delà de son surnom « d’incorruptible », était sanguinaire. Ce n’est que récemment que j’ai découvert qu’il était un Révolutionnaire au sens propre du terme. Comme le font aujourd’hui les médias, ne pouvant s’attaquer à l’analyse et aux propositions du programme « l’avenir en commun », alors on s’en prend à l’homme. Il suffit de lire certains de ces discours, pour se rendre compte du contenu « Révolutionnaire-visionnaire » de Robespierre et de la nécessité de s’en inspirer, dans les conditions de notre temps.

La question des inégalités sociales à combattre : Au fondement de la lutte politique que mène Robespierre, il y a la question des inégalités sociales et de leurs fondements…et qu’il décrit ainsi : « Jusqu’ici, l’art de gouverner n’a été que l’art de dépouiller et d’asservir le grand nombre au profit du petit nombre » [1]. N’est-ce pas un constat que l’on pourrait faire de manière identique aujourd’hui, à la mesure des lois Sarkozy, Hollande, Macron ??? Et il poursuit : « Quand l’intérêt des riches sera-t-il confondu avec celui du peuple ? Jamais ! ». Sans parler de bourgeois et prolétaires tel que le développera Marx, on note cependant qu’il visualise bien l’enjeu de la Révolution, comme une confrontation entre les riches et le Peuple. Il dénonce aussi le rôle spécifique de la bourgeoisie : « Les dangers intérieurs viennent des bourgeois ; pour vaincre les bourgeois, il faut rallier le peuple. ». L’approche en termes de lutte des classes est ici, déjà posée.

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Source : https://www.legrandsoir.info/robespierre-melenchon-le-ric-et-la-revolution.html

 

 

 

 

 

On s’en voudrait, étant données les circonstances, de ne pas relayer Me de Castelnau :

 

Il faut que Macron garde Castaner !

 

Régis de Castelanau – Vu du droit – 6.10.2019

 

 

 

 

 

La catastrophe du carnage de la préfecture de police de Paris a révélé ou plutôt confirmé deux éléments assez effrayants concernant ce qui arrive à notre pays.

 

Tout d’abord on apprend effaré que le saint des saints, le sanctuaire, le cœur du réacteur du système policier chargé de nous protéger était infiltré par un islamiste (thèse désormais irréfutable) qui n’a pas hésité à massacrer à coups de couteau quatre de ses collègues fonctionnaires de police. Ensuite on constate que l’État est dirigé par une bande de menteurs et de manipulateurs qui déversent une propagande destinée à minimiser un grave danger et à tenter de masquer leur responsabilité pourtant écrasante.

Alors, premier réflexe ô combien compréhensible, nombreux sont ceux qui appellent à la démission de Castaner. À l’appui de cette revendication, on déroule le palmarès ahurissant du marlou du macumba au poste pourtant essentiel de ministre de l’intérieur chargé de la protection de la sécurité et de la liberté des Français. Ses dernières saillies à propos de la tragédie de la préfecture sont présentées comme la citerne qui ferait déborder un lac pourtant déjà bien rempli.

C’est une erreur !

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Source : https://www.vududroit.com/2019/10/3811/

 

 

 

 

 

 

Dernière minute :

 

      Ce  lundi 7 octobre 2019, de 20h30 à 21h30 sera diffusé, sur la chaîne parlementaire LCP/AN, Public Sénat, canal 13 (107 sur canal Sat), le documentaire « La tondue de Chartres », conforme à la vision horrifiante de « l’épuration sauvage » déferlant à la Libération sur une France « à feu et à sang ».

        

         Il sera suivi, de 21h30 à 22 h, d’un débat, dit « Droit de suite », sur l’épuration ‑‑ ou sur la non-épuration ‑‑ dirigé par Jean-Pierre Gratien, auxquels participeront les historiens Alya Aglan, Annie Lacroix-Riz et Fabrice Virgili. 

 

Rediffusions :  dimanche 13 octobre 2019 à 19h00; mardi 15 octobre 2019 à 01h30.

 

 

 

 

 

Et du côté des Zuniens, que se passe-t-il ?

 

Joe Biden et l’Ukraine

 

Israël Adam Shamir – 2.10.2019

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

Les frontières de l’Ukraine, c’est un enjeu historique depuis des siècles C’est là que Stockholm, Berlin et Moscou se disputent la prééminence. Karl XII y avait perdu contre Pierre le Grand, Staline y a vaincu Hitler. Et maintenant, les Clintonistes vont probablement connaître leur ultime défaite, en Ukraine. Les démocrates ont commis leur plus grosse erreur du siècle, en attaquant Trump sur l’affaire Biden (du moins, à condition que les Américains gardent un peu de bon sens). Le vice-président Joe Biden a arraché, pour se sucrer personnellement, des millions de dollars par extorsion à l’Ukraine, État client et vulnérable. Quand cette sordide affaire est tombée sous le coup d’une enquête, il a fait du chantage aux Ukrainiens, en usant de sa position et en se servant de l’argent des contribuables américains pour forcer l’État souverain à mettre à pied son procureur général, parce qu’il mettait le nez dans ses pots de vin.

 

Au lieu de se couvrir la face dans la honte et de renoncer à compter sur Biden pour en faire un candidat potentiel aux élections de 2020, les démocrates, conduits par la très périmée Nancy Pelosi, ont décidé de destituer le Président pour avoir démasqué ce voyou. Dans l’inoubliable film L’Inspecteur Harry les avocats essayaient de sauver un criminel en attaquant le policier qui n’avait pas informé le suspect de son droit au silence (dit avertissement Miranda). Il est là le modèle des démocrates, dans leur tentative de destitution du président Trump.

Le racket pratiqué par Joe Biden n’était pas un secret. Il s’en était vanté en public, et s’est rendu célèbre en reconnaissant la chose en ces termes :

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/joe-biden-et-lukraine/

Sources : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Joe-Biden-et-l-Ukraine-56464.html

https://plumenclume.org/blog/495-joe-biden-et-l-ukraine

 

 

 

 

 

Complétons (momentanément) le dossier :

 

Trump, l’Ukraine et le Bidengate

 

Xavier Moreau – E & R – 29.9.2019

 

 

 

 

L’horrible Oncle Joe

 

Paul Joseph Watson – E & R – 29.9.2019

Traduction et sous-titres : ERTV

 

 

 

 

 

 

 

Même s’il est du 24 septembre…

 

Coup de gueule du Saker

 

… en réaction à la tentative des Démocrates de destituer Trump

 

The Saker.is24.9.2019

Traduction : Le Saker francophone

 

 

 

 

Je pense que la plupart des lecteurs savent que je ne suis pas un fan de Trump ou du parti républicain. Mais je dois dire que comparé aux Démocrates, les gens du Parti Républicain, le GOP, sont presque décents ; pas très brillants et seulement presque décents par rapport aux Démocrates, mais quand même.

 

J’ai toujours soutenu que les néocons allaient essayer de destituer Trump et qu’il était ce que j’appelais un président «jetable» qu’ils utiliseraient comme une merde d’idiot utile, par exemple pour déplacer l’ambassade des États-Unis à Al Qods [Jérusalem] avant de le larguer. Les Dems ont la chutzpah [le culot en yiddish] de recommencer exactement le même coup deux fois de suite !

Qu’est-ce que je veux dire par là ?

Regardez cette séquence :

Hillary fait une connerie, et des initiés font fuiter des documents du DNC – le Comité national démocrate. Que font les Dems ? Ils inventent toute la charade du Russiagate.

Cette fois-ci :

Les Bidens, père et fils, font des conneries, et quelqu’un le découvre. Que font les Dems ? Ils inventent un nouveau Ukrainegate !

Exactement le même truc. Deux fois !

Et comme il y a des chances que le Sénat ne destituera jamais Trump, la vraie raison pour laquelle ils parlent maintenant de destitution est simplement pour aider Biden dans sa campagne pour la présidence, l’an prochain. En d’autres termes, les Dems font exactement ce dont ils accusent Trump : ils essaient d’utiliser une puissance étrangère pour s’immiscer dans les élections américaines.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/coup-de-gueule-du-saker/

Source : https://lesakerfrancophone.fr/coup-de-gueule-du-saker-us

 

 

 

 

 

 

 

Et ce ne serait même pas Soros, alors ?

 

Qué pasa en Irak ?

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 6.10.2019

 

 

 

 

Des choses très curieuses, nimbées d’un épais brouillard, se déroulent en Mésopotamie. Les informations nous parviennent au compte-gouttes, comme assourdies. Nos bons médias officiels en parlent avec leur habituelle dose de fausse naïveté, mais sans s’attarder outre-mesure. Une partie de la presse alternative, quant à elle, reste muette sur la question… Diable, que se passe-t-il donc au pays du Tigre et de l’Euphrate ?

 

Les faits, tels que rapportés, sont les suivants : des manifestations de jeunes ont éclaté dans la partie chiite du pays pour protester contre la corruption endémique, la situation économique catastrophique et le manque criant d’infrastructures (eau, électricité, routes). Jusque ici, rien que de très normal. Votre serviteur ayant récemment passé quelques années là-bas, il peut d’ailleurs témoigner de première main sur les coupures d’électricité qui l’empêchaient parfois d’écrire les billets attendus par ses chers et fidèles lecteurs.

Là où les choses commencent à prendre une étrange tournure, c’est dans la féroce répression gouvernementale qui a fait plus d’une centaine de tués en quelques jours. Quand des milliers de partisans de Moqtada Sadr avaient envahi la Zone verte ultra-sécurisée de Bagdad en avril 2016, aucun mort n’avait été à déplorer. Et là, il faudrait croire que le gouvernement du modéré Abdel Mahdi aurait ordonné de tirer sur des gamins qui, politiquement parlant, ne menaçaient personne ?

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/10/que-pasa-en-irak.html

 

 

 

 

 

 

Bon anniversaire, M. le Président !

 

 

Vladimir Poutine a aujourd’hui 67 ans. Il a fêté cet anniversaire avec 24 heures d’avance en consacrant la journée d’hier à une randonnée dans la Taïga sibérienne, en compagnie de Sergueï Choïgou, son ministre de la Défense. Cueillette aux champignons.

 

 

Vladimir Vladimirovitch et Sergueï Koujouguétovitch dans la Taïga sibérienne, le 6 octobre 2019

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 7.10.2019

 

 

 

70 ANS

 

 

 

 

 

 

 

70 ans

 

Chez un humain, c’est précaire…

chez une République populaire, c’est guilleret

 

 

 

 

 

 

L’art de la guerre

 

70ème anniversaire de la République populaire chinoise : l’effacement de l’histoire

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 1.10.2019

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

 

 

 

Il y a soixante-dix ans, le 1er octobre 1949, Mao Tse Toung proclamait, de la porte de Tien An Men, la naissance de la République populaire chinoise. L’anniversaire va être célébré aujourd’hui avec une parade militaire, devant la porte historique à Pékin. De l’Europe au Japon et aux États-Unis, les grands média la présentent comme une ostentation de forces d’une puissance menaçante. Pratiquement personne ne rappelle les dramatiques épisodes historiques qui menèrent à la naissance de la Nouvelle Chine. 

  

Ainsi disparaît la Chine réduite à l’état colonial et semi-colonial, soumise, exploitée et démembrée, depuis la moitié du XIXe siècle, par les puissances européennes (Grande-Bretagne, Allemagne, France, Belgique, Autriche et Italie), par la Russie tsariste, par le Japon et par les États-Unis. Ainsi efface-t-on le sanglant coup d’état effectué en 1927 par  Tchang Kaï-chek – soutenu par les Anglo-Étasuniens – qui extermine une grande partie du Parti communiste (né en 1921) et massacre des centaines de milliers d’ouvriers et paysans. On ne dit mot de la Longue Marche de l’Armée Rouge qui, commencée en 1934 comme une retraite désastreuse, va être transformée par Mao Tse Toung en un des plus grands exploits politico-militaires de l’histoire. On oublie la guerre d’agression contre la Chine déclenchée par le Japon en 1937 : les troupes nippones occupent Pékin, Shanghaï et Nankin, massacrant dans cette dernière plus de trois cents mille civils, tandis que plus de dix villes sont attaquées avec des armes biologiques. On ignore l’histoire du Front uni anti-japonais, que le Parti communiste constitue avec le Kuomintang : les troupes du Kuomintang, armées par les États-Unis, d’un côté combattent les envahisseurs japonais, de l’autre soumettent à embargo les zones libérées par l’Armée rouge et font en sorte que se concentrent contre elles l’offensive japonaise ; le Parti communiste, qui est passé de 40.000 à 1,200.000 membres, guide de 1937 à 1945 les forces populaires dans une guerre qui use de plus en plus l’armée nippone. On ne reconnaît pas le fait que, avec sa Résistance qui a coûté plus de 35 millions de morts, la Chine contribue de façon déterminante à la défaite du Japon, lequel, battu dans le Pacifique par les USA et en Mandchourie par l’URSS, se rend en 1945 après le bombardement atomique d’Hiroshima et Nagasaki. On cache ce qu’il advient immédiatement après la défaite du Japon : selon un plan décidé à Washington, Tchang Kaï-chek tente de répéter ce qu’il avait fait en 1927, mais ses forces, armées et soutenues par les USA, trouvent face à eux l’Armée populaire de libération d’environ un million d’hommes et une milice de 2,5 millions, fortes d’un vaste appui populaire. Environ 8 millions de soldats du Kuomintang sont tués ou capturés et Tchang Kaï-chek s’enfuit à Taïwan sous protection étasunienne. 

Voilà, en une extrême synthèse, le parcours qui mène à la naissance de la République populaire chinoise il y a 70 ans. Une histoire rarement ou pas du tout traitée dans nos manuels scolaires, marqués par une vision euro-centrique restreinte du monde, de plus en plus anachronique. Une histoire sciemment effacée par politiciens et faiseurs d’opinions parce qu’elle met à jour les crimes de l’impérialisme, mettant sur le banc des accusés les puissances européennes, le Japon et les États-Unis : les « grandes démocraties » de l’Occident qui s’autoproclament juges suprêmes avec le droit d’établir, sur la base de leurs canons, quels pays sont démocratiques et lesquels ne le sont pas.

Mais nous ne sommes plus à l’époque des « concessions » (zones urbaines sous administration étrangère) que ces puissances avaient imposées à la Chine, lorsque, au parc Huangpu à Shanghaï il était « interdit d’entrer aux chiens et aux Chinois ».

Source :  Édition de mardi 1er octobre 2019 de il manifesto  

https://ilmanifesto.it/70-della-rpc-la-cancellazione-della-storia/ 

 

 

 

 

 

 

Le 3 octobre 1949, le journal Sud-Ouest annonce la naissance de la République populaire de Chine

 

 

 

Mao Tse Toung annonçant la naissance de la République populaire

 

(ARCHIVES + VIDÉO)

 https://www.sudouest.fr/2019/09/30/archives-il-y-a-70-ans-la-naissance-de-la-republique-populaire-de-chine-6634066-5022.php

 

 

 

 

 

 

Pour le cas où le Pentagone se ferait des illusions…

 

Défilé consacré au 70e anniversaire de la République populaire de Chine à Pékin

 

En images :

 

Le défilé militaire du 70e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine s’est déroulé mardi matin sur la place Tiananmen au centre de la capitale chinoise.

 

 

Un défilé militaire grandiose consacré au 70e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine s’est déroulé ce matin à Pékin. Y ont pris part 15.000 militaires, 160 avions et hélicoptères, 580 unités de combat.

Diaporama

 

Source : https://fr.sputniknews.com/photos/201910011042188227-defile-70-anniversaire-republique-populaire-chine/

 

 

 

 

 

 

En vidéo :

 

 

Bon, les commentaires, c’est Canal + !

 

 

 

 

 

Pour ceux qui auraient oublié qu’ils ont inventé la poudre…

 

 

 

 

 

 

 

 

Et un remarquable « état des lieux » de la Chine en provenance… des USA

 

Le leadership mondial de la Chine – faits et graphiques, 2019

 

Chris Kanthan – Entelekheia – 1.10.2019

Parus sur World Affairs sous le titre China’s Global Leadership List – Charts and Facts, 2019

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, la Chine fête le 70ème anniversaire de la RPC, proclamée le 1er octobre 1949 par Mao Tsé-toung. En ces quelques décennies, que de chemin parcouru et à quelle vitesse pour ce pays, l’un des plus pauvres et des plus meurtris au monde au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, avec à l’époque une toute jeune République du Kuomintang certes victorieuse contre le Japon, mais encore en lutte contre les pays colonisateurs installés chez elle depuis le XIXe siècle, des seigneurs de la guerre qui disputaient des pans entiers de la Chine au pouvoir central, et une insurrection communiste qui allait finir, quatre ans après la guerre, par unifier et diriger le pays…

Lire la suite…

Traduction et source : http://www.entelekheia.fr/2019/10/01/le-leadership-mondial-de-la-chine-faits-et-graphiques-2019/

 

 

 

 

 

 

Là, on n’est encore nulle part, mais ça vient…

 

Brésil : Lula s’adresse au Peuple

 

Christian Rodriguez – LGS – 1er octobre 2019

 

 

 

 

Alors qu’on lui propose une résidence surveillée à la place de la prison, Lula a déclaré :

 

« Au Peuple Brésilien,

Je n’échangerai pas ma dignité pour ma Liberté. Tout ce que les procureurs de Lava Jato devraient faire réellement est de présenter des excuses au peuple brésilien, aux millions de chômeurs et à ma famille, pour tout le mal qu’ils ont fait à la démocratie, à la Justice et au pays.

Je veux qu’il écrivent que je n’accepte pas de marchander, ni mes droits ni ma liberté.

J’ai déjà démontré que les accusations qu’ils ont faites contre moi sont fausses.

Ce sont eux et pas moi qui sont pris au piège des mensonges qu’ils ont raconté au Brésil et au Monde.

Compte tenu des arbitraires commis par les procureurs et Sergio Moro, il appartient maintenant à la Cour Suprême de corriger le méfait, afin qu’il y ait une justice indépendante et impartiale, comme cela est dû à chaque citoyen.

J’ai pleinement conscience des décisions que j’ai prises dans ce processus et je ne me reposerai pas tant que la vérité et la justice ne reviendra pas pour l’emporter. »

Curitiba le 30/09/2019

Lula »

 

La défense de Lula a demandé aujourd’hui à la Cour Suprême que soit jugé d’urgence l’acte mettant en cause le juge Sergio Moro.

541 jours d’emprisonnement arbitraire exigent réparation !

Source : https://www.legrandsoir.info/bresil-lula-s-adresse-au-peuple.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Bacurau ou la révolte du peuple

 

Rosa Llorens – LGS 30.9.2019

 

 

 

 

Les films récompensés ces dernières années à Cannes laissent souvent peu de souvenirs, difficile surtout de se rappeler de quoi ils parlent. On devrait donc accueillir avec enthousiasme un film présentant un enjeu clair et actuel (non, pas le climat, ou indirectement) comme Bacurau, de Kleber Mendonça Filho. Mais les critiques négatives ont l’avantage de mettre l’accent justement sur les points forts du film, son ancrage historique et culturel brésilien, et la réalité politique et économique actuelle, qui définit une nouvelle féodalité.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/bacurau/

Source : https://www.legrandsoir.info/bacurau-ou-la-revolte-du-peuple.html

 

 

 

 

 

 

Suite à la visite de Nicolas Maduro à Moscou…

 

Caracas : arrivée de deux avions d’experts et d’équipements militaires russes

PressTV – 28.9.2019

 

 

 

Moscou est prêt à envoyer plus d’experts militaires au Venezuela.

 

 

Selon l’agence de presse TASS, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a annoncé que deux avions transportant des experts militaires russes et du matériel technique étaient arrivés à Caracas dans le cadre du soutien de Moscou au gouvernement vénézuélien.

 

« Il y a quelques jours, deux avions transportant du personnel militaire ainsi que des techniciens russes sont arrivés à Caracas et ces derniers se trouvent actuellement au Venezuela pour remplacer la précédente équipe arrivée en début d’année »,

 

a écrit Maduro sur son compte Twitter, hier, vendredi 27 septembre.

 

 

 

 

Également sur PressTV :

Venezuela: promesse militaire russe

La Russie s’engage à contrer les tentatives de déstabilisation du Venezuela et à renforcer l’armée vénézuélienne.

 

Le journal El Comercio avait précédemment annoncé que deux avions, un An-124 et un Il-62 transportant des forces russes et une cargaison de 35 tonnes étaient arrivés à l’aéroport de Caracas.

Selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, la présence des forces spéciales russes a été coordonnée avec le gouvernement de Caracas et était conforme à la Constitution vénézuélienne. Le déploiement de ces forces est basé sur l’accord de coopération militaire entre Moscou et Caracas signé en mai 2011.

Nicolas Maduro était à Moscou mercredi 25 septembre pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine.

 

« Nous pensons qu’il est important pour le Venezuela de renforcer les relations économiques avec la Russie étant donné les conditions économiques difficiles imposées à ce pays »,

 

a déclaré le président russe lors de sa rencontre avec Maduro.

En ce qui concerne le renforcement des relations avec la Russie, le président vénézuélien a déclaré :

 

« Nous nous félicitons du renforcement des coopérations dans tous les domaines. Le mois dernier, la réunion de la commission mixte russo-vénézuélienne a eu lieu et de nombreux sujets ont été évoqués et résolus. Des discussions ont eu lieu sur un large éventail de sujets, notamment l’alimentation, les services de la santé et l’énergie. »

 

 

 

Voir aussi :

PressTV-Venezuela: la mise en garde russe

Moscou met en garde Washington contre toute nouvelle pression économique visant le Venezuela.

Source : https://www.presstv.com/DetailFr/2019/09/28/607335/Des-officiers-russes-au-Venezuela

 

 

 

 

Sans compter qu’à l’ONU, il se passe aussi des choses. (Non, nous ne parlons pas de la pseudo Jeanne d’Arc fabriquée par les zécolos) :

 

 

Discours de Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie à la 74e Assemblée Générale de l’ONU

 

[ Traduction : Les Crises ]

 

 

 

 

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs,

Aujourd’hui apparaît de plus en plus clairement la contradiction entre d’une part, la nécessité d’actions collectives de partenariat dans l’intérêt de l’élaboration de réponses appropriées aux défis communs et, d’autre part, le désir pour un certain nombre de pays de dominer, de restaurer la mentalité archaïque de la confrontation des blocs s’appuyant sur une discipline de caserne et sur une logique préjudiciable : « nous — les autres ». L’alliance occidentale avec, en tête, les États-Unis, qui se posent comme défenseurs de la démocratie, de la primauté de la loi et des droits de l’homme dans des pays tiers, agit directement à l’inverse sur la scène internationale, en rejetant le principe démocratique de l’égalité souveraine des États, tel que fixé par la Charte des Nations Unies, et en essayant de décider pour tout le monde ce qui est bien et ce qui est mal.

Washington a proclamé ouvertement son droit d’utiliser la force militaire de façon unilatérale et n’importe où pour la défense de ses propres intérêts. L’intervention militaire est devenue la norme, même en dépit du fait que toutes les opérations de force menées par les États-Unis au cours de ces dernières années se sont terminées de façon piteuse.

Lire la suite…

Source : https://www.les-crises.fr/discours-ministre-affaires-etrangeres-russe-a-l-onu/

 

 

 

 

 

À cette occasion

 

Sergueï Lavrov

est devenu la « star » de l’Assemblée générale de l’ONU

 

Sputniknews.fr – 28.9.2019

 

 

 

 

 

Le discours de Sergueï Lavrov devant l’Assemblée générale des Nations Unies, a suscité un tel intérêt chez les délégations internationales que la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, n’a pas résisté au plaisir de publier, sur sa page Facebook, une photo montrant des représentants de nombreux pays faisant la queue pour s’entretenir avec lui.

 

« Voici la queue au quartier général de l’ONU formée par des membres de délégations internationales souhaitant communiquer avec le ministre russe des Affaires étrangères, après son intervention devant l’Assemblée générale. J’adore observer l’“isolement” de la Russie »

 

a-t-elle écrit. 

 

 

 

 

La salle où le ministre a donné un peu plus tard sa conférence de presse était comble elle aussi, et au début de son allocution, M. Lavrov a remercié les journalistes pour l’intérêt qu’ils portaient aux positions de la Russie sur les questions internationales.

Source : https://fr.sputniknews.com/international/201909281042173372-serguei-lavrov-est-devenu-la-star-de-lassemblee-generale-de-lonu–image-/

 

 

 

 

 

 

Après tout, que la malheureuse aille à l’école ou qu’elle n’y aille pas est devenu rhétorique, en Suède comme ailleurs…

 

 

EUX

 

Jean-Paul Brighelli – Bonnet d’âne – 19.9.2019

 

 

Pour Guy Morel

Je crois que je n’ai plus pour eux que de la haine.

Il fut un temps où j’acceptais le débat. Où je pensais qu’ils étaient de la même espèce que moi. Avec des convictions erronées, certes, mais qu’un argumentaire sérieux, étayé d’évidences palpables — le niveau des élèves — convaincrait en deux coups de cuillère à pot.

Ma plus grande erreur a été de ne pas comprendre tout de suite que le pédagogisme était l’un des symptômes multiples de ce fameux « retour du religieux ». Ces gens ne sont pas des roseaux pensants : ce sont des missionnaires. Des Croisés.

Et j’aurais dû, dès le départ, les traiter comme tels : par l’épée. 

 

 

                                                                               

 

Ils m’ont d’ailleurs trouvé agressif, dès le départ. C’est qu’ils ont une sensibilité à fleur de peau. J’étais indigné, et cela remontait à loin. Après tout, les premiers écrits qui dénoncent l’emprise de ces Khmers rouges-là sur l’École ont été publiés dans les années 1980.

Lire la suite…

Source : Bonnet d’âne

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/eux/

 

 

 

 

 

 

GRANDE BRETAGNE – Et toujours pas de nouvelles du BREXIT !

USA – Sale temps pour le Donald : le coup d’État de la CIA bat son plein et le président Rouhani a refusé de le prendre au téléphone.

FRANCE – M. Benalla songe à se présenter aux municipales de 2020. Français, vous êtes sauvés !

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 2 octobre 2019

 

 

 

A G de l’ONU

 

 

 

 

 

 

 

 

A.G. de l’ONU

Anniversaire

 

 

 

 

 

 

D’accord, ce n’est pas Fidel Castro dans un de ses grands jours. Vladimir Poutine lit un texte extrêmement important et précis, avec le souci d’être clairement perçu. Joey Starr en ferait quelque chose d’autre. Mais ça n’a pas une ride, chaque mot compte aujourd’hui plus que jamais et le sous-titrage en français est parfait. Que demande le peuple ?

 

 

Discours prononcé par Vladimir Poutine à l’ONU le 29 septembre 2015 à l’occasion de l’Assemblée Générale Nations Unies

 

 

 

 

 

 

Et quand vont-ils se décider à déplacer ce bondieu de siège de l’ONU dans un pays civilisé ?

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 27 septembre 2019

 

 

 

Sentences ardentes

 

 

 

 

 

 

 

Sentences ardentes

 

Théroigne  –  22.9.2019

 

 

Il s’agit aujourd’hui de vous parler d’un livre aui vient de sortir.

 

Qui n’a rêvé de flinguer, comme pipes sautillantes à la foire, quelques-uns de ces animaux, couronnés ou pas, qui se prennent pour des élites sous prétexte qu’ils se sont hissés, à coups de consultations populaires truquées (voire ignorées) jusqu’à l’endroit d’où on peut nourrir l’illusion d’exercer un pouvoir, alors qu’on n’est qu’une toute petite courroie de transmission de la machine à écraser les peuples ? Sans parler de ceux qui ne passent même pas par la case électorale, version corrigée à Bruxelles du « Jeu de l’Oie renouvelé des Grecs »…

Que fait-on, quand la situation est devenue si intolérable que l’envie vous démange d’arroser à la kalachnikov et qu’on ne veut pas risquer perpète en passant à l’acte ? Si on est écrivain, on se défoule en racontant ses fantasmes, en accumulant par écrit les cadavres d’excellences à portefeuille et en variant avec délectation les modus operandi, une grande partie de la joie que procure l’hécatombe – fût-elle de fiction – naissant de l’inventive diversité des façons d’occire.

Quelquefois, l’un ou l’autre de ces exaspérés accède ainsi au bienheureux orgasme.

Cette fois, c’est Liège, Cité Ardente (d’où le titre), qui sert d’écrin à une brochette roborative de meurtres politiques. En sus, l’auteur, le commissaire, les flics, la magistrature et les cadavres sont liégeois, ce n’est vraiment pas tous les jours que pareille conjonction se produit. Il est loin le temps où Simenon et Denoël, modestes rastignacs, s’en allaient à Paris chercher, à leurs talents, des débouchés qu’ils ne trouvaient pas chez eux, et bien de l’eau sale a coulé sous le Pont des Arches depuis le Pendu de Saint-Pholien.

L’auteur, Patrick Ledent, n’est pas allé aussi loin que ses illustres prédécesseurs : il s’est arrêté à la gare des Guillemins, où il a trimé assez longtemps pour la voir se transformer en la merveille pharaonique de Calatrava, dont il est aussi fier que s’il en était lui-même l’architecte. Stakhanoviste de la nouvelle – en un temps où nul ne lit plus, à fortiori des nouvelles – et auteur de deux ou trois romans fantastiques (on ne naît pas impunément au-dessus d’un temple ardennais de Mithra) encore inédits, le voilà qui se lance sur le tard dans le polar (mais est-ce bien un polar ?) et « sur le tard » est relatif, puisqu’il lui a fallu ramer guère loin de dix ans avant de tomber sur un de ces éditeurs suicidaires qui ont l’inconscience de publier des inconnus. Au point qu’arrivé au pied des presses, le « débutant » s’est senti obligé de tout réécrire. Généralement, ce repentir de peintre littéraire a pour résultat de démolir ce qui avait été plus ou moins réussi du premier coup. Heureusement, ce coup-ci, on y échappe (on le sait parce qu’on avait lu l’autre) et, si le style, la construction et la cohérence de la version corrigée sont en nette amélioration sur la première mouture, pour le reste, l’auteur a su sagement s’en tenir au nombre initial de cadavres – six – et aux causes de l’hécatombe, qui n’ont pas varié. Tout au plus, après fignolements, le cynisme et le désenchantement ont-ils progressé de quelques crans sur leur échelle de Richter, mais à qui la faute ?

 

 

Patrick LEDENT

Sentences ardentes

Noir Dessin Production

188 pages – 18 x 24 cm

15 €

 

Note de l’éditeur :

On n’aimait pas le premier, un député. Personne ne pleura son assassinat. On n’aimait pas davantage le deuxième, un autre député. Tué lui aussi. Quand un troisième rejoignit ses confrères, personne ne crut à un geste de solidarité : le milieu politique ne s’y prête guère. On comprit qu’un citoyen avait décidé de prendre le coq par la crête et d’assainir le Parlement wallon.

Note sur l’auteur :

Né à Nessonvaux (province de Liège) en 1960. Cheminot depuis 1980. Résident liégeois depuis 1985. Une quarantaine d’années à travailler sa plume lui donne l’occasion de rencontrer de nombreux succès d’estime à l’occasion de concours de nouvelles en Belgique et en France. En 2009, un premier recueil de nouvelles, Joli coup, paru aux éditions Calliopées permet à Patrick Ledent des rencontres littéraires. Autant d’occasions de côtoyer d’illustres confrères et de se rendre compte qu’il y a encore du boulot !

 

 

Pour l’histoire, sachez donc, chers internautes, que, d’entrée de jeu, un mystérieux assassin s’en prend à un élu haï de tous. Jusque-là, rien que de normal. Mais il s’avère assez vite qu’on a affaire à un « serial killer » et que ses assassinats sont ciblés et perpétrés d’une manière qu’on peut dire voyante. Exprès.

Le commissaire Bontemps – Antoine de son prénom – se voit, en fin de carrière, investi de la tâche ardue de trouver et de livrer à la justice un bienfaiteur public.

C’est peu dire que personne ne l’aide, quelle que soit la bonne volonté de ses deux jeunes subordonnés – Marc et Baptiste – clones de cette nouvelle génération de post-baby-boomers, dont les vêtures l’affligent et dont le recours systématique à tout ce qui est binaire le désole. Côté femelles, la petite stagiaire Alexandra s’efforce de ne pas faire mentir les statistiques selon lesquelles les filles – et celles issues de l’immigration principalement –  ont en tout tendance à dépasser aujourd’hui les mâles. Ce n’est pas sa faute si elle se plante : c’est que l’assassin est, dans son domaine, un surdoué.

Ajoutez à cela un placide chef de corps nommé Luc Caruba « pris en étau entre son caractère plutôt affable et les exigences de sa direction », un procureur sur les dents et un juge aussi timoré qu’aux abois, qui veut bien signer tous les mandants qu’on veut, mais « Vous comprenez, Caruba, il nous faut du solide, la propriété privée, ça se respecte, en démocratie. Je joue ma réputation là-dessus, vous n’allez pas me mettre dans l’embarras, n’est-ce pas ? » et patati et patata. Et, donc, paf : entrée en scène de la brigade d’intervention, réquisitionnée par ledit juge, histoire de faire dans la dentelle et d’opérer une arrestation en douceur : « boules en brosse à dents, nez plats de trop de castagnes, biceps gonflés aux élastiques et carrures taillées dans la masse au symposium de Comblain-au-Pont ». Oh, il n’y a pas que le personnel politique à se faire tirer en sautillantes pipes. Et qui dit brigade d’intervention (anti-islamiste cela va de soi) dit, tôt ou tard, l’Armée. Car qui peut le moins peut le plus.

Après le troisième meurtre – ou doit-on dire exécution ? – le ministre de l’Intérieur et la ministre de la Justice pointent leur nez, que la dame, dite « la maîtresse du palais Poelaert » a pointu. (Le palais Poelaert est à Bruxelles ce que le Sacré Cœur est à Paris, à la différence qu’il est de Justice et non d’Église.) Mais quand Diane Larbran, exemplaire et estimée conseillère générale des Ardennes (françaises) se fait à son tour estourbir par un serial killer, quoiqu’un autre, d’ailleurs immédiatement arrêté et en aveux, le chaos s’installe comme si Brzezinski, Bolton et Pompeo s’en occupaient eux-mêmes. Entre alors en scène Claude Maturin, commissaire de police de Charleville-Mézières et vieux pote de Caruba… (voir notre seconde pincée de bonnes feuilles). La suite non pas à l’écran mais sur le papier.

 

 

 

 

 

 

 

« Est-ce bien un polar ? » avons-nous dit, ou est-ce un « roman », point barre ? Certes, sept cadavres et des flics, dont deux commissaires, il faut l’admettre, c’est du roman policier. Mais le style, car il y en a un, mais l’allure autobiographique des « ombres » du commissaire « éternel découragé », de son goût pour les échecs et l’arithmétique, de son faible pour la bonne chère et les vins qui se laissent boire, sans parler de la marche à pied, mais aussi de ses dégoûts, voire de ses répugnances… tout cela ressemble quand même un peu au faux narcissisme des écrivains lyriques tels que les a définis Louis-Ferdinand Céline. Ce qu’ils écrivent, alors, a toujours un peu l’air d’une Comédie humaine, la différence entre eux étant justement dans le style et dans le plus ou moins grand degré de violence que leur inspire la force des choses. Or, de la violence réelle, il y en a, car si le commissaire Bontemps est le frère siamois de son auteur, l’assassin l’est un aussi : l’âpreté presque tragique de sa véhémence, au chapitre XVI, ne permet pas d’en douter.

Mais n’avons-nous pas dit, ailleurs, en son temps, que toute l’histoire du XXe-XXIe siècle passera par le polar, dont la variété est infinie ? Alors, à quoi sert de pinailler ? Sentences ardentes est à la fois un roman policier et un de ces romans tout court qui brossent, au niveau d’une province ou d’un  pays, le fidèle tableau d’une époque, en même temps qu’ils témoignent de la sensibilité personnelle du peintre.

Le mieux, pour que vous sachiez à quoi et à qui vous avez affaire, était encore de vous proposer des extraits (deux) en guise de bonnes feuilles. Les voilà :

 

Extrait I – Chapitre II

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/bonnes-feuilles-extrait-1/

 

Extrait II – Chapitre VIII

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/bonnes-feuilles-extrait-ii/

 

 

 

 

 

 

Histoire de donner un coup de main à l’éditeur téméraire…

Points de vente à Liège

Librairie du Baty à Beyne Heusay

Librairie L’Oiseau lire à Visé

Librairie Hesbignonne à Hannut

Fnac Liège (en date du 9,08,2019)

Carrefour : Flémalle, Boncelles, Ans, Herstal et Fléron

Ava Liège

Carrefour Market Bois de Breux et Barchon

Press Shop Régence Liège

Cora Rocourt

Espace 3D Chaudfontaine

Papeteries CLUB de la région liégeoise

Trésors des saveurs à Aywaille

Roka à Aywaille

Librairie P’tit Vatel à Blegny

Librairie de Tilff à … Tilff

Librairie Youyou à Saint-Nicolas

Libraire Titi à Romsée

Librairie RP en Outre Meuse

La Commanderie à Liège (rue de la Boucherie)

Librairie Nathalie à Saint-Nicolas

Librairie de Fléron à … Fléron

Librairie Richelieu à Liège

Li botike di Lîdje… à Lîdje.

Et, on le suppose, chez Noir Dessin : http://www.noirdessin.be/

 

 

 

 

 

 

En lieu et place du Goncourt, du Renaudot ou du siège d’académicien qu’ils n’auront jamais, Les Grosses Orchades se font une joie d’offrir à Patrick Ledent (qui saura pourquoi) et à Anatole Atlas ci-dessous (qui aura vite compris aussi), un vrai Prix Nobel de littérature (par erreur, assurément) dans une œuvre où il s’accorde l’inestimable plaisir de flinguer un de ses hommes politiques les plus joyeusement exécrés. Reconnaissons-le : l’Italie a cette supériorité sur les autres pays que, colonisée jusqu’au trognon au point de pouvoir sembler belge, elle réussit néanmoins à donner sans désemparer au monde, comme elle le fait depuis de siècles, des artistes incomparables, en pleine décadence du continent. Rien que sur ce seul sujet – Il cavaliere – il y a déjà eu, au cinéma, le superbe Loro de Paolo Sorrentino (dont il fut question ici récemment) et le seul de ses films dont Nanni Moretti ne soit pas le sujet, Il caimano. Bien sûr, c’est la Commedia dell’Arte que privilégie, en improvisant sur le thème, un Dario Fo octogénaire – quarante minutes seul en scène sans une gorgée d’eau – par la grâce de qui tout y passe, la genèse d’Ubu, Jarry et ses féaux, les Bergamasques (accent du terroir) racistes anti-Napolitains, les Français du Midi « avé l’assent » mais en italien, etc. etc.

Saluez, c’est du génie !

 

 

UBU la vera storia di Berlusconi

Di DARIO FO

 

[Ce n’est pas sous-titré ni sous-titrable. Apprenez les langues, bordel !]

 

 

 

 

 

 

 

Puisqu’on parlait d’éditeurs :

 

 

Acheter un livre comme un chat dans un sac ?

Oui, à Rome.

 

 

On en profite pour signaler aux italianophones l’initiative plus qu’intéressante de l’éditeur ARDUINO SACCO, de Rome, qui non seulement publie beaucoup d’auteurs inconnus ou dédaignés par les éditeurs dominants, mais qui en assure en outre la promotion et la vente en ligne.

Son originalité est qu’il a également imaginé la vente de livres « à la surprise » : le lecteur curieux désigne une des tranches de prix qui lui sont proposées et reçoit le nombre de livres qu’il souhaite, publiés dans cette tranche, dont il découvre les titres à réception.

 

 

 

 

On ne saurait trop louer une idée aussi inhabituelle, dont l’ambition est de faire échapper aussi bien les lecteurs que les auteurs à la censure très efficace que constitue le pouvoir incontesté mais pas incontestable de l’édition-diffusion mainstream.

 

ARDUINO SACCO EDITORE

www.arduinosaccoeditore.com

Catalogo

https://www.arduinosaccoeditore.com/catalogo/

 

 

 

 

 

 

 

Retournons chez les (vrais) écrivains belges :

 

 

ULENSPIEGEL

La septième identité

 

Anatole Atlas – spherisme.be – 19.9.2019

 

 

« La littérature authentique est prométhéenne » profère Georges Bataille dans La Littérature et le Mal. Nul n’est plus apte à traduire le message de Prométhée que son frère Atlas. Quelle autre ambition que d’assumer ses liens fraternels avec un lointain passé, pour fraterniser avec la postérité ? C’est sous l’effigie du titan qui déroba le feu sacré aux dieux pour l’offrir à l’humanité, que j’ai rencontré Richard Miller voici quatre décennies…

Lors de sa carrière politique ultérieure, jamais je n’ai cru que les fards de la social-démocratie libérale avaient estompé son fond de teint marxiste. Il me faut ici le remercier d’avoir accordé crédit à mes écritures, même si je ne crois guère qu’il ait jamais voulu concrétiser le projet, lorsqu’il était ministre, d’inviter en Belgique mon autre frère Patrick Chamoiseau…

 

 

 

 Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-septieme-identite/

Source :  spherisme.be

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le   septembre 2019

 

 

 

Annie (Lacroix-Riz) in Paxtonland – SUITE

 

 

 

 

 

 

 

Annie (Lacroix-Riz) in Paxtonland

SUITE

 

 

 

 

 

Deux éminentes contributions à l’étude de l’histoire contemporaine que nous avons ratées de peu dans notre précédent post :

 

 

LA NON-ÉPURATION EN FRANCE DE 1943 AUX ANNÉES 1950 :


LA LEÇON MAGISTRALE D’ANNIE LACROIX-RIZ…

 

Richard Labévière – Proche&Moyen-Orient.ch – 16.9.2019

 

 

 

 

 

L’ENVERS DES CARTES

 

À Max Molliet, Bizule Novarina, Néné Jacquier, Du Fer et tous les autres.

En marge de ses tentatives pour comprendre, ou plus modestement pour proposer quelques contrechamps aux discours dominants sur les crises internationales, prochetmoyen-orient.ch a choisi, cette semaine, de parler d’un livre-événement1 dont la grande presse n’a pas parlé et, sans doute, ne parlera plus davantage. Certes, le maniement de cette somme de plus de 600 pages requiert une bonne musculation, mais aussi une lecture attentive, sinon symptômale, tant le sujet sonde en profondeur l’un des virages les plus obscurs de notre histoire contemporaine. Davantage encore, l’entreprise de l’historienne Annie Lacroix-Riz constitue une leçon magistrale de politique générale.

Si on ne la voit guère sur les plateaux de télévision, parce qu’elle passe plus de temps à déchiffrer les archives que dans les dîners en ville, Annie Lacroix-Riz n’est pas n’importe quelle historienne. Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université de Paris-7, on lui doit nombre d’ouvrages importants, notamment : Le Vatican, l’Europe et le Reich ; Le Choix de la défaite ; De Munich à Vichy ; Industriels et banquiers sous l’occupation ; Les Elites françaises – 1940/1944 ; De la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine ; Aux origines du carcan européen – 1900/1960.

Annie Lacroix-Riz est aujourd’hui l’un de nos grands historiens de la Seconde guerre mondiale et de ses filiations à la fois plus anciennes et tellement actuelles. Impossible de résumer l’ouvrage, mais voyons plutôt quelques-unes de ses importantes découvertes.

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Source : https://prochetmoyen-orient.ch/la-non-epuration-en-france-de-1943-aux-annees-1950-la-lecon-magistrale-dannie-lacroix-riz/

 

 

 

 

 

Quartier Libre

Un entretien d’Aude Lancelin avec Annie Lacroix-Riz enregistré pour QUARTIER GÉNÉRAL

le 15 septembre 2019

 

 

 

 

 

 

 

Pendant qu’on y est :

Petite contribution additionnelle à l’étude de l’histoire contemporaine ou « Les Grands-Bretons rois du suspense »

 

Brexit : et maintenant, il reste un moyen tout simple de tenir l’échéance

 

Pierre Lévy – RT France – 16.9.2019

 

À un mois et demi du Brexit annoncé, Pierre Levy revient sur le chemin que prend le Royaume-Uni pour sortir de l’Union Européenne.

Texte publié en partenariat avec le mensuel Ruptures

 

 

Panneau d’affichage transmettant le message du gouvernement britannique

 

 

Le Royaume-Uni quittera-t-il irréversiblement de l’Union européenne le 31 octobre prochain ? Ou bien cette échéance fera-t-elle l’objet d’un ultime report de quelques mois ? Seule la conclusion est certaine : le Brexit aura bel et bien lieu. Mais la première hypothèse – une sortie à la Toussaint – est la plus probable. Pourquoi ?

Sans doute faut-il rappeler ici quelques repères. Car la « saga » que vit la Grande-Bretagne a une apparence : une incroyable succession de coups de théâtre, de rebondissements, de retournements, de coups de force, et d’interminable procédure parlementaire : une histoire à laquelle le citoyen de base ne comprend plus grand-chose ; elle a une réalité : un référendum tenu le 23 juin 2016, à l’issue duquel le peuple britannique décide de dire Bye Bye à Bruxelles, et ce, face à une majorité de parlementaires qui tente par tous les moyens de faire capoter cette issue, avec le soutien de tout ce que l’Europe compte de forces opposées aux verdicts populaires.

À la question parfaitement claire (« le Royaume-Uni doit-il rester un membre de l’Union européenne ou quitter l’Union européenne ? »), 51,9% des électeurs du pays ont répondu sans ambiguïté. Le 29 mars 2017, Londres a envoyé la lettre officielle concrétisant juridiquement la sortie de l’UE. En juin 2018, une large majorité de députés a dû acter le rapatriement juridique des compétences nationales et a fixé l’échéance de la sortie au 29 mars 2019.

Or les partisans de l’UE n’ont jamais accepté de se déclarer vaincus. La négociation d’un accord de divorce entre le Royaume-Uni et les Vingt-sept a fourni un prétexte à une guérilla dont le seul résultat fut un blocage institutionnel total. Les députés ont par exemple refusé à trois reprises de valider un projet d’accord négocié par le premier ministre d’alors, Theresa May. Ils ont aussi également voté Non à… huit alternatives envisagées.

 

« Le 24 juillet, Boris Johnson remplace Theresa May, avec un seul mot d’ordre : mettre en œuvre le Brexit au 31 octobre, quoiqu’il arrive.

 

Bref, la chambre des Communes fait barrage mais est trop divisée pour proposer une issue. En mai de cette année, madame May est alors poussée vers la sortie par ceux qui, au sein du Parti conservateur, considèrent que sa faiblesse – la volonté de préserver un compromis boiteux avec l’UE – n’a que trop duré.

Le 24 juillet, Boris Johnson la remplace, avec un seul mot d’ordre : mettre en œuvre le Brexit au 31 octobre, quoiqu’il arrive. Quitte pour cela à suspendre la session d’un Parlement paralysé et paralysant pendant cinq semaines, ce qui est inhabituel mais légal. Tant les forces pro-UE dans le pays que les médias européens dominants crient au coup de force, comme si le refus parlementaire de mettre en œuvre la volonté populaire depuis plus de trois ans n’était pas le véritable scandale…

Début septembre se forme donc un « front anti-Brexit » hétéroclite à Westminster, dont l’objectif officiel est d’empêcher une sortie sans accord (« no deal »), en réalité de faire capoter le Brexit. Fait sans précédent : une majorité de députés a voté pour se substituer au chef du gouvernement et forcer ce dernier à mendier un nouveau délai auprès de Bruxelles, une demande censée être examinée par le Conseil européen le 17 octobre.

Cerise sur le gâteau : les Travaillistes, qui ne cessaient de réclamer depuis deux ans des législatives anticipées comme seul moyen de résoudre la crise, ont finalement… bloqué cette voie qui nécessitait un vote de deux tiers des députés. Pour la plupart des observateurs, l’impasse paraît totale. D’autant qu’un nouveau report n’aboutirait à rien d’autre qu’à prolonger un feuilleton sans dessiner aucune issue.

Il reste désormais – parmi d’autres solutions – un moyen simple au chef du gouvernement : s’affranchir du vote du Parlement censé lui dicter sa conduite et ne pas quémander aux Vingt-sept le énième report voulu par les députés. Les dirigeants européens ne pourront alors accorder ce dernier, et le pays sera ipso facto hors de l’UE le 31 octobre au soir. Variante : Londres transmet formellement la demande parlementaire, mais indique que le gouvernement ne soutient pas cette dernière.

 

 

 

 

Certes, on entend déjà les cris d’orfraie des uns et des autres, qui dénonceront certainement un « coup d’Etat » dans ce que la grande presse – en France comme en Allemagne, notamment – décrit comme « le berceau de la démocratie parlementaire dans l’histoire mondiale ». Mais ce moyen est possible, car le seul verdict qui suivra sera celui des électeurs, puisqu’une motion de défiance sera, dans ce cas, certainement adoptée. Et, dans les semaines qui suivront, les citoyens ne devraient pas manquer de récompenser celui qui aura – après 40 mois de tergiversations – enfin réussi à trancher le nœud gordien.

 

Il faut « qu’on en finisse » clament non seulement les partisans de la sortie, mais également une part de ceux qui avaient voté contre cette dernière

 

Pour le locataire de Downing Street, employer ce moyen est à la fois nécessaire et faisable. Et d’abord pour une raison largement sous-estimée par nombre d’analystes européens : l’immense ras-le-bol des électeurs face à un feuilleton grotesque, traumatisant et interminable. Il faut « qu’on en finisse » clament non seulement les partisans de la sortie, mais également une part de ceux qui avaient voté contre cette dernière, mais qui souhaitent que le résultat de 2016 soit respecté plutôt que de voir se prolonger la paralysie et les divisions qui s’immiscent jusque dans l’intimité des familles.

Un dernier élément doit également être pris en compte : à supposer que le premier ministre accepte de demander le report comme l’exigent les députés, rien n’indique que les Vingt-sept l’acceptent, car ils doivent se prononcer à l’unanimité. Certes, jusqu’à présent, les dirigeants de l’UE avaient une priorité : montrer que sortir de la secte UE conduisait au chaos (afin de dissuader d’autres peuples de suivre cette voie).

Or ledit chaos s’étend désormais au-delà de la Manche. À Paris, notamment, il se dit que la succession des reports finit par provoquer des incertitudes économiques menaçantes, sans apporter quelque issue que ce soit. C’était déjà ce qu’avait fait valoir Emmanuel Macron lors du sommet européen du 10 avril dernier, avant de se rallier à contrecœur à l’échéance d’octobre promue notamment par Angela Merkel.

Quoiqu’il en soit, l’essentiel est ce fait politique majeur : la volonté populaire de sortir a été exprimée en juin 2016 (et rien n’indique qu’elle se soit inversée) ; or l’époque est révolue où l’on pouvait s’asseoir sur cette dernière comme du temps des référendums français, néerlandais, mais aussi irlandais ou danois.

C’est cette réalité qu’oublient ceux qui ont les yeux rivés sur le prochain rebondissement du feuilleton, voire finissent par se convaincre que les manœuvres pourraient finalement berner le peuple britannique. Boris Johnson a assis sa crédibilité politique sur sa capacité à imposer le choix de celui-ci.

Il a désormais un moyen simple de toucher au but.

Source : https://francais.rt.com/opinions/65809-brexit-maintenant-il-reste-un-moyen-simple-de-tenir-l-echeance

 

 

 

 

 

« L’art de la guerre »

Hong Kong, le Traité de Nankin revient

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 17.9.2019

via Réseau Voltaire

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

Manifestement, des jeunes Hongkongais ont adopté la culture britannique —après la rétrocession à la Chine de leur province spéciale—. Ils ignorent l’histoire de leur pays et ce qu’ils doivent à la Chine populaire. Pour leurs arrières arrières grands-parents, Londres n’avait apporté que la misère et la désolation, provoquant l’effondrement de l’Empire du Milieu.

 

 

Les « Guerres de l’opium » représentent le paradigme du colonialisme britannique : Londres ne chercha pas à dominer politiquement la population chinoise, mais exclusivement à l’exploiter économiquement. Pour imposer la consommation de drogues, Sa Très Gracieuse Majesté, la reine Victoria, livra deux guerres qui firent plusieurs millions de morts.

 

 

Des centaines de jeunes Chinois, devant le Consulat britannique à Hong Kong, chantent le God Save the Queen et crient « Grande-Bretagne sauve Hong Kong », appel recueilli à Londres par 130 parlementaires qui demandent qu’on donne la citoyenneté britannique aux résidents de l’ex-colonie. Ainsi fait-on apparaître la Grande-Bretagne à l’opinion publique mondiale, en particulier aux jeunes, comme garante de légalité et des droits humains. Pour le faire on efface l’Histoire.

Il est donc nécessaire, avant toute autre considération, de connaître les épisodes historiques qui, dans la première moitié du 19ème siècle, amènent le territoire chinois de Hong Kong sous domination britannique.

Pour pénétrer en Chine, gouvernée alors par la dynastie Qing, la Grande-Bretagne recourt à l’écoulement de l’opium, qu’elle transporte par mer de l’Inde où elle en détient le monopole. Le marché de la drogue se répand rapidement dans le pays, provoquant de graves dégâts économiques, physiques, moraux et sociaux qui suscitent la réaction des autorités chinoises. Mais quand celles-ci confisquent à Canton l’opium emmagasiné et le brûlent, les troupes britanniques occupent avec la première Guerre de l’Opium cette ville et d’autres cités côtières, contraignant la Chine à signer en 1842 le Traité de Nankin.

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Édition de mardi 17 septembre 2019 de il manifesto 

Source : https://www.voltairenet.org/article207657.html

 

 

 

 

 

 

Histoire contemporaine en cours…

 

Féminicides, fait social ? Accidents du travail, faits divers ?

 

Rosa LLORENS – LGS – 17.9.2019

 

 

 

 

Après Greta, après le foot féminin, les médias ont ouvert un nouveau front, lancé une nouvelle campagne : le féminicide. Impossible d’y échapper, le féminicide est partout – du moins en paroles, car, dans les faits, voyons-nous, chaque matin, nos rues jonchées de cadavres féminins ? Est-ce vraiment le problème le plus massif et le plus angoissant pour tous les Français et les Françaises ? Les Françaises sont-elles, dans la République, une population à part, menacée par l’espèce des mâles rugissants ? Ne sont-elles pas aussi des travailleuses, et, à ce titre, sujettes à un fléau bien plus présent : les accidents du travail ?

Replacé dans son contexte, le « féminicide » apparaît comme une nouvelle application de la stratégie consistant à saturer journaux, radios, télés, romans (voir le dernier tome de Millenium, La Fille qui devait mourir) et on attend les films, d’un sujet promu cause du siècle, pour occulter des situations bien plus dramatiques, mais dérangeantes, comme la guerre au Yemen (combien de femmes et de fillettes tuées par l’Arabie Saoudite avec des armes françaises ?), ou en Syrie (combien de femmes violées ou assassinées par les terroristes islamistes, protégés par les Etats-Unis, Israël, la Turquie, la France… voir les fameuses paroles de Fabius : « Al Nosra fait du bon boulot ». Plutôt que d’informer, on préfère donc répéter : « Bachar bombarde son peuple », quand il s’efforce de libérer un tiers de son pays encore occupé). Mais, pour rester en France, pourquoi ne pas parler des accidents mortels au travail ?

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Source : https://www.legrandsoir.info/feminicides-fait-social-accidents-du-travail-faits-divers.html

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 18 septembre 2019

 

 

 

Annie (Lacroix_Riz) in Paxtonland

 

 

 

 

 

 

Annie (Lacroix-Riz) in Paxtonland

 

 

 

Il y a quelques jours, nous avons reçu, de Marie-Ange PATRIZIO, le communiqué suivant :

 

Bonsoir à tous, 

je vous fais suivre ce courrier de l’historienne Annie Lacroix-Riz, donnant une idée de l’état des « moeurs académiques » sources des révisionnismes médiatiques et scolaires à tous les niveaux.

Je vous recommande la vivifiante pièce jointe (PAXTON5. doc), courrier à l’historien Robert Paxton sans réponse de l’intéressé. 

Bonne lecture, 

M-A

 

Et voici le courrier qu’elle venait elle-même de recevoir d’Annie Lacroix-Riz :

 

Chers amis,

Je ne réponds jamais à un individu, d’une grande vulgarité d’expression, qui se targue depuis plus de deux ans (après qu’Aude Lancelin m’a reçue sur Le Média) d’avoir été mon collègue à l’université de Toulouse-Le Mirail, ce dont je n’ai pas conservé le souvenir, me fustige régulièrement et vient de déclencher une nouvelle salve à laquelle je ne comptais pas répondre plus qu’à l’ordinaire (il s’est plaint de mon mutisme ces jours-ci à ses destinataires, dont moi-même, me qualifiant joliment de « buveuse de sang » notoirement connue comme telle à Toulouse, si, si). Mais, ce qui n’est peut-être pas vrai d’ailleurs, il prétend que des étudiants de mon ancienne université se demandent si je profite des misères de la classe ouvrière ariégeoise, dans un courriel qu’il vient de consacrer à l’ancienne usine Riz-Lacroix vendue par ses propriétaires aux Américains. C’est évidemment un argument public que je ne puis négliger.

Je vous remercie de communiquer à vos listes un échange journalistique datant de près de 20 ans, époque où Robert Paxton avait, et depuis un moment, résolu de suivre « les historiens du consensus » dans leur croisade, entamée depuis le début de la décennie 1990, contre l’idée même d’une « collaboration économique » et ses tenants, ligne qu’avait annoncée sa participation à la campagne de Libération, historiens « reconnus » à l’appui, lancée à trois reprises entre 1997 et 1999 contre mes travaux. Des collègues de l’Institut historique du temps présent et/ou de l’Institut d’études politiques lui ayant raconté que la recherche sur le capital financier se bornait à un règlement de comptes avec ma famille grande-bourgeoise, Robert Paxton n’a pas jugé bon de vérifier, et l’a répété publiquement après avoir « descendu » en flammes le premier Industriels et banquiers français sous l’Occupation (1999) – en près d’une page dans le Times Literary Supplement, tout de même…

Le caractère public des échanges ci-joints, par Times Literary Supplement interposé, complète le chapitre 3 de L’histoire contemporaine toujours sous influence, Paris, Delga-Temps des cerises, 2012, qui évoquait la mise en valeur systématique des historiens congrus contre « le vilain petit canard » Lacroix-Riz, Robert Paxton à l’appui, p. 62-64 et notes 91 et 101. Je m’étais abstenue dans cette seconde édition (2012) autant que dans la première (2004) de révéler que Robert Paxton s’était livré à des attaques personnelles, en sus erronées. Mais la résurrection de ces sornettes m’oblige à préciser davantage jusqu’à quel niveau se porte la « cabale » des « historiens du consensus » contre toute problématique gênante pour la bonne réputation de nos élites dirigeantes.

Les non-anglophones ‑‑ et les autres aussi ‑‑ percevront mieux, en lisant ma réaction personnelle, le 30 mai 2000, à l’assaut de Paxton, les enjeux de pratiques dont la cruauté fait penser, assassinats en moins, à celles que décrit Shlomo Sand dans son excellent roman policier La mort du Khazar rouge, impitoyable sur les milieux académiques israéliens, si semblables aux nôtres. Inutile de dire à quel point j’ai déploré que Robert Paxton, avec lequel j’avais entretenu d’excellentes relations intellectuelles depuis la fin des années 1980, se soit laissé entraîner à pareille bassesse. Il n’a jamais répondu au courrier personnel du 30 mai 2000, transmis par la voie électronique, pas plus qu’il n’avait répondu au courrier qui exprimait ma stupéfaction de sa participation à l’attaque de Libération, en mai 1997, livrée dans des conditions au moins aussi malhonnêtes que celui de 2000. Ces deux courriers sont ci-joints.

Que ceux qui imaginent que je règle mes comptes avec des ascendants appartenant au grand capital sachent que la question ne se pose pas : je n’ai rien à voir avec les Riz-Lacroix, mais ai pour grands-parents des « métèques » non privilégiés. Mais, à supposer que je sois d’ascendance grande bourgeoise, qu’y aurait-il à me reprocher en tant qu’historienne? Le travail d’un historien s’évalue à l’aune de son respect de la méthodologie, de sa fréquentations assidue des sources originales et de son honnêteté intellectuelle. Quant aux choix de classe, on entend moins de critiques contre les plébéiens qui se consacrent à la défense et illustration du capital financier et s’assurent ainsi carrière et honneurs…

Notons que le deuxième Industriels et banquiers français sous l’Occupation, de 2013, nouvel ouvrage appuyé sur des années de recherches supplémentaires, a été beaucoup plus sévère et précis sur les pratiques de cette catégorie sociale et l’ancienneté de sa collaboration avec le capital financier allemand. Une réponse à Robert Paxton irait aujourd’hui beaucoup plus loin qu’en 2000.

Bien amicalement,

Annie

On observera cependant que, depuis plus de vingt ans (et même bien davantage), les mœurs académiques ne se sont pas améliorées, mais plutôt dégradées…

 

 

 

 

Pour savoir de quoi on parle :

 Article de Robert Paxton paru dans le Times Literary Supplement du 19 mai 2000 – pdf

 

 

 

 

 

Pour complément d’info, voir ici l’article de Libération, de 1997, dont il est question ci-dessus :

https://www.liberation.fr/france-archive/1997/03/18/un-probleme-de-sources-robert-paxton-ne-partage-pas-la-these-d-annie-lacroix-riz_199608

 

 

 

 

Et voici les deux courriers envoyés à Robert Paxton, auxquels le docte professeur n’a pas jugé utile de répondre

 

I.

 

Le Pecq, le 21 mars 1997


Annie LACROIX-RIZ

Professeur d’Histoire contemporaine
6, impasse des Pêcheries
78230 LE PECQ
Tél. : 01 39 73 96 03
Fax : 01 39 73 98 08

M. le Professeur Robert PAXTON

Department of History
Fayerweather Hall, room 605
NEW YORK

Monsieur et cher collègue,

C’est avec une extrême surprise que j’ai lu dans Libération du 18 mars 1997 (copie ci-jointe) votre interview qui souligne la fragilité de l’hypothèse relative au Zyklon B dans mon long article, « Les élites françaises et la collaboration économique : la Banque, l’Industrie, Vichy et le Reich », censuré en juillet 1995 (censure que vous connaissiez, puisque je vous en ai informé à Paris à l’automne 1995, à la fin d’une conférence que vous avez faite en compagnie notammment d’Henri Rousso au centre Beaubourg). Votre propos paraît dater de plusieurs mois – de la période où l’affaire de la censure de cette étude a été rendu publique; et il est publié alors même que de nouvelles recherches approfondies, menées dans la perspective d’un ouvrage sur la collaboration économique, m’ont conduite à livrer au public la documentation « analytique » qui, sur le Zyklon (mais aucunement sur les autres dossiers traités) vous semblait faire défaut à mon étude. J’ai en effet sur ce point précis complété ma documentation sur la base des archives allemandes (série AJ 40, fonds économiques) et françaises (F1 a).

Vous savez, puisque l’article inédit vous est curieusement parvenu alors que je ne vous l’ai pas envoyé et qu’il paraît en France cette semaine seulement, que « l’hypothèse » relative au Zyklon n’en occupait qu’une partie minuscule, et qu’elle figurait bien comme hypothèse. C’est devant l’écho international suscité par cette dernière que j’ai décidé de faire connaître les éléments nouveaux que je découvre sans attendre la publication de mon livre, prévue pour l’automne 1998. Le 11 mars 1997, L’Humanité a donc, sous la signature de Gilles Smadja, résumé ou cité plusieurs documents allemands et un français établissant avec précision un certain nombre de données nouvelles. Outre la photocopie de cet article du quotidien, je vous livre les textes dans une annexe ci-jointe, contenant à la fois tous ceux que j’ai envoyés à M. Smadja et un nouveau document allemand, découvert ces jours-ci, relatif à de nouveaux investissements de la Schering, pilleur des biens juifs de l’ancienne société filiale d’Ugine mariée à Degussa-Degesch au début de 1941. Il n’avait pas été jugé nécessaire de donner aux lecteurs d’un journal les précisions relatives aux cotes, mais il va de soi que je les mentionne dans le texte que je vous adresse. Il est donc incompréhensible que vous me réprimandiez sur le dossier Zyklon alors que je commence à donner satisfaction votre logique demande.J’en déduis que ce que Mme Lévy-Willard présente comme une prise de position « à chaud » résume des propos que vous lui avez tenus il y a un certain temps. Par exemple lorsqu’elle vous aurait remis ce texte que je lui avais confié, comme je l’ai précisé à Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération, , à sa demande et à titre personnel, le 10 octobre 1996.

Pour le reste, et tout en respectant votre légitime droit à la critique, je souhaite ajouter quelques mot aux arguments dont j’ai usé dans le courrier à M. Joffrin. Je ne prétends naturellement pas être la seule à travailler sur la collaboration économique en France. Cependant, le chercheur vigilant que vous êtes ne devrait guère être choqué par le fond des objections que je présente dans l’article contre la méthodologie de M. Rousso et d’un certain nombre de collègues dans le n° spécial de la revue histoire, économie et société consacré en 1992 aux entreprises françaises pendant la Seconde Guerre mondiale. Vous rendez un hommage appuyé à quelques historiens qui n’ont pas souscrit à l’obligation de consultation de fonds allemands et d’entreprises: serait-elle édictée pour moi? Parmi les noms que vous citez, figurent des spécialistes de la période – mais pas spécifiquement de la collaboration entre détenteurs des moyens de production; je ne manque d’ailleurs pas de les citer dans un travail qui date, je le rappelle, du début de 1994.

Je crains, pour les autres, que vous ne fassiez allusion à leur contribution à un ouvrage au titre ambitieux – La vie des entreprises sous l’occupation (Paris, Belin, 2è trimestre 1994) – mais au contenu modeste, comme l’annoncent ses responsables – A. Beltran, R. Frank et H. Rousso – dans un « avant-propos »: « Dès l’origine, il s’agissait moins d’écrire une histoire économique de la période, que d’analyser en détail les conditions dans lesquelles des entreprises françaises, prises dans divers secteurs et diverses régions, avaient traversé la guerre, l’occupation et la libération. De ce fait, on trouvera malheureusement peu de renseignements sur les grandes entreprises mais beaucoup en revanche sur la vie économique locale, y compris sur le destin de très petites entités économiques. L’enquête, en effet, a été tributaire des sources immédiatement disponibles », lesquelles, comme le lecteur peut ensuite en juger, sont fort limitées (op. cit., p. 4).

Vous avez vous-même et pendant si longtemps été si contesté en France pour l’étroitesse prétendue du choix de vos archives – sources allemandes pour La France de Vichy, préfectorales pour Vichy et les juifs – que je m’étonne de votre sévérité pour l’étroitesse du mien. Je présume en outre que vous allez traiter avec la même sévérité l’incontestable paresse de l’historiographie française, surtout quand on la compare à l’activité des chercheurs suisses ou de Gillingham pour le cas belge.D’autant que, je vous le rappelle, j’ai rédigé là un article, pas une thèse d’Etat. Concernant votre jugement politique, je prétends sur la stratégie des classes dirigeantes m’inspirer de votre analyse d’il y dix ans sur le cas français des années trente et la priorité donnée décisivement en 1936 à «l’ennemi intérieur [sur…] l’ennemi extérieur» («France, the Church, the Republic and the Fascist temptation, 1922-1945», WOLFF R. et J.HÖNSCH, éd., Catholics, the State and the European Right, 1919-1945, New York, Columbia University Press, 1987, p. 77-79 (67-91).

Je suis profondément touchée par ce que considère comme votre désaveu public de mon travail, et comme une contribution à une tentative de marginalisation mise en oeuvre depuis des années par tout ce qui gravite autour de l’IHTP, organisme qui a toujours repoussé la collaboration que je lui proposais, et qui prétend en France à un exclusivisme sur la Deuxième Guerre mondiale que je conteste. Je suis aussi fort inquiète de ce qui a constitué une manoeuvre de manipulation autour de votre nom prestigieux.

Dans l’attente de votre réponse et d’une explication franche, je vous prie d’agréer, Monsieur et cher collègue, l’expression de mes pensées les meilleures.

Annie LACROIX-RIZ

 

 

II.

 

 

Le Pecq, le 30 mai 2000

 

Annie LACROIX-RIZ
Professeur d’Histoire contemporaine
6, impasse des Pêcheries
78230 LE PECQ
Tél. : 01 39 73 96 03
Fax : 01 39 73 98 08
e-mail : annie.lacroix-riz @wanadoo.fr

M. le Professeur Robert PAXTON

Department of History
Fayerweather Hall, Room 605
NEW YORK

Monsieur et cher collègue,

Je dois d’abord vous remercier de m’accorder l’honneur d’une page dans le Times Literary Supplement, alors même qu’aucun de mes travaux antérieurs sur la collaboration ne figure dans la bibliographie, quasi exhaustive, que vous avez en 1997 ajoutée à votre grande œuvre, La Vis-à-vis de Vichy. Votre alacrité du 19 mai contraste avec votre quasi silence lors de l’appel téléphonique de mars 1997 (le 21 ?) et le silence total qui a accueilli le courrier que je vous ai adressé en même temps (ci-joint copie). Je ne puis vous obliger à m’apprécier, et c’est beaucoup que de consacrer un tel volume, dans une publication si prestigieuse, au travail d’une besogneuse excitée.

Je relève pour mémoire la liste des historiens de qualité qui auraient, par opposition à moi, fait beaucoup avancer la question traitée, ce qui nous ramène au problème que je soulevais dans le courrier du 21 mars 1997. En lisant l’Argus de la Presse, vous disposerez de la liste, pas si ridicule, des critiques parues en Vis-à-vis (je la tiens à votre disposition). Elle n’inclut certes pas Libération, qui a préféré à une critique les douceurs de Peschansky, le 23 décembre 1999 (correspondent-elles à votre conception du débat historique ?) ; pas plus, il est vrai, que Le Monde qui, recensant en général tout ouvrage traitant de l’aryanisation, n’a pas jugé le mien digne de son intérêt. Pour tout vous dire, M. Rioux, qui y avait naguère, sans doute avec d’autres, bloqué la recension du Vatican, a rejoué le même air. Il n’eût tenu qu’à vous de lever ce verrouillage que vous semblez imputer à ma seule médiocrité.

Bientôt sans doute relèverez-vous publiquement les carences de la documentation de mes collègues, puisque vous évoquez les archives que je n’ai pas consultées, sans parler des coupures « sélectives » que j’aurais pratiquées dans celles que j’ai vues. Vous savez aussi bien que moi ce que vaut un tel argument. La référence à Higham, fort longue, est particulièrement scandaleuse : cet auteur a peut-être commis des ouvrages indignes, que je ne connais pas, mais celui que j’ai évoqué ne l’est pas, et quoique non classique par son manque de notes de référence, il est largement étayé par des citations de sources (télégrammes du Trésor, du Département d’État, etc.) : il concorde avec des archives originales que je cite, avec des documents de renseignement que vous brocardez curieusement, avec les sources des biographies de John Foster Dulles (dont celle de Pruessen), les témoignages documentés de Russell Nixon ou Bernard Bernstein devant la Commission Kilgore (J. S. Martin, qui les a utilisés, et les archives françaises concordent parfaitement, et la récente synthèse de Carolyn Eisenberg s’y réfère), etc. Je vous renvoie aux sources citées par le chapitre 9, qui méritaient autre chose que cette vilenie.

Vous vous gaussez de mes propos sur « la fête de l’économie de guerre allemande » en ne répondant toujours pas à l’argument, antagonique avec votre hypothèse d’octobre 1996-mars 1997, que cet enrichissement fut acquis, excusez-moi de me citer, « en livrant non seulement de stricts produits de guerre comme l’a cru R. Paxton, mais tout ce que fabriquait encore l’industrie de consommation, du champagne au pot de chambre, de la dentelle à la peau de lapin, des parfums à la confection ». Vous ne disposez, parmi les études que vous prêtez à mes collègues « moins sévères », d’aucun élément sérieux établissant les pertes du « grand capital » pendant la guerre. On aimerait, sur le Zyklon B, que vous arrêtiez avec la même vigueur que vous me réservez l’opération, ignominieuse, de certains historiens ou associés de l’IHTP (notamment M. Hervé Joly, dont les arguments de mars 1997, faibles et erronés, nourrissent les attaques menées contre moi depuis lors). Sur les bombardements, je ne vois pas à quelle source a posteriori vous vous référez : ma documentation, gigantesque, date des années 1941-44. L’observation populaire, en Vis-à-vis et en Vis-à-vis – quelle horreur, en effet, comparée au témoignage post bellum des élites dont maint historien français fait actuellement tant de cas – a parfaitement concordé avec le renseignement, gaulliste ou non, sur la mise à l’écart fréquente des usines, intactes alors que les zones populaires habitées étaient dévastées (j’ai consulté toutes les sources que je cite, et elles sont considérables). Sur les patrons « résistants », mes sources sont à la fois françaises et allemandes, ce qui ne borne pas le cas aux « seuls patrons dont les Allemands avaient entendu parler ». Une carence, d’ailleurs, que vous n’avez pas signalée : mon oubli, dans la bibliographie, des si riches fonds F 37 Barnaud largement cités dans l’ouvrage.

Votre mutisme sur les cartels, les cessions de titres, phénomène généralisé, engagement forcé des titres juifs inclus, et sur les engagements de long terme du « grand capital » (association de capitaux en tête), et, plus largement votre discrétion sur le rôle des banques ouvrent sur deux hypothèses : soit vous n’avez pas lu les chapitres concernés (5 à 8) ; soit ils vous ont semblé incompatibles avec le tableau de la loufoque « pasionaria de la collaboration économique ». J’aimerais, dites-vous, les « complots ». Vous-même avez naguère cru que les classes dirigeantes avaient une stratégie ; je continue à le croire, et la question de la synarchie n’est pas fermée : je vais même m’efforcer de la rouvrir si les archives, qui vous ont tant manqué pour rédiger votre Dorgères, s’ouvrent enfin. Votre hypothèse sur ma « famille » grande bourgeoise est erronée : je ne suis pas une Riz-Lacroix, mais une demoiselle Riz, femme d’un M. Lacroix, et mon grand-père maternel était un petit ébéniste de Belleville immigré de Pologne en 1919 (le paternel, aussi modeste et venu plus tôt de Lituanie, était mort avant la guerre). Votre ironie sur la classe ouvrière et le parti communiste devrait céder devant une consultation systématique des archives sociales, économiques, politiques et policières.

Concernant votre vibrant éloge de Hayes à la cheville duquel je ne parviendrais pas, je note : 1° que le rôle de l’historien ne consiste pas à « se mettre à la place » des patrons de l’IG Farben, trop souvent sur la base de leurs « affidavit » du procès de Nuremberg ; 2° que le talentueux Hayes a été pris en flagrant délit, notamment par Roth, de complaisance pour les mêmes (en particulier sur l’origine du choix d’Auschwitz, qui n’a pas consisté à « suivre le drapeau » comme il le dit, mais à le précéder). Pour résumer, votre critique ressemble à un règlement de comptes, sans justification d’ailleurs entre nous deux. Le grand Paxton de la Vis-à-vis de Vichy ne s’est grandi ni en octobre 1996, en acceptant, sans m’en aviser, de Mme Lévy-Villard un texte inédit dont je lui avais un an auparavant conté les aléas, ni en mars 1997 en consentant une interview datant en fait d’octobre 1996, ni en mai 2000 en rédigeant ce papier pétri du mépris et de l’arrogance d’un historien reconnu pour une petite historienne isolée et bêtement rouge. Vos relations régulières avec la coalition IHTP-Sciences Politiques (dont certains professeurs se vantent de week-ends passés « chez Bob à New York », selon le témoignage d’un étudiant d’un de vos hôtes) vous incitent désormais à soutenir résolument le camp hégémonique dans le débat français (dans la mesure où il y en aurait un). Les années vous ont rendu moins sévère, ou peut-être préférez-vous aux politiques (je vous renvoie à votre condamnation sans appel de Vichy) les grands patrons, pour qui le profit ne serait qu’une motivation secondaire (quid de ceux installés au cœur économique de Vichy ?). Je préfère me rappeler le grand Paxton, si isolé naguère dans une Vis-à-vis qui aime tant le consensus ; et me réjouis, malgré ses rigueurs, de demeurer dans l’honorable camp de l’anticonformisme : il y a même à mes yeux quelque chose de profondément réjouissant dans la morgue du WASP vis-à-vis de la petite-fille d’immigrée érigée en dinosaure qui s’obstine à croire à l’existence de la lutte des classes.

Je vous prie d’agréer, Monsieur et cher collègue, l’expression de mes pensées les meilleures.

Annie LACROIX-RIZ

 

 

 

Enfin, voici le mail qu’a fait circuler le personnage qui dit avoir été le collègue de Mme Lacroix-Riz à l’université de Toulouse…

 

—–Message d’origine—–
De : Christian Durand <xian.durand@icloud.com>
Envoyé : dimanche 1 septembre 2019 16:22
À :….
Objet : Demandez le programme … – …

Plusieurs étudiants toulousains me demandent si Annie a des liens avec le papier Riz Lacroix dont l’usine de Mazéres a été vendue aux Yankees puis fermée juste après, laissant plusieurs centaines de prolos sur le carreau ?

Merci Impérial Tobacco.

L’usine est devenue un lieu culturel assez tristounet…

 

Il y a recherche et recherche…

 

 

 

 

Puisque la polémique semble avoir refait surface à propos de la parution de son dernier livre – on dirait que chacun de ses ouvrages est une épine de plus dans le pied de ces « gens de biens » – la moindre des choses est qu’il vous soit présenté. Le voici :

 

 

 

 

Nous laisserons, à son propos, la parole à l’excellente revue En attendant Nadeau (que nos lecteurs auront ainsi l’occasion de découvrir), puisqu’elle vient justement d’en faire une recension d’une grande clarté :

 

 

Le mythe de l’épuration

(Claude Grimal – En attendant Nadeau – 10.9.2019)

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/09/10/mythe-epuration-lacroix-riz/

 

 

 

 

Enfin… pour Le patriote Résistant, Annie Lacroix-Riz a accordé un entretien à Hélène Amblard

(entretien qui répond de façon circonstanciée aux questions angoissantes que se posent M.Christian Durand et ses « étudiants toulousains »)

 

L’invitée du mois : Annie Lacroix-Riz

 

Entre ce qui se dit

et la réalité…

 

Docteur ès lettres, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris VII-Diderot, ses publications, notamment sur la période 1939-1945 lui ont valu nombre de critiques. Il n’empêche, elle persévère, continue d’éplucher des archives révélatrices, pour un autre regard sur l’histoire du monde contemporain. Rencontre.

 

 

D’où vous vient cette opiniâtreté ?

Je suis née fin 1947, d’une mère dont les parents étaient Juifs polonais. Son père fut pris sur la ligne de démarcation en août 1942 et envoyé au camp de Pithiviers, puis déporté à Auschwitz. Un communiste de Goussainville lui avait fourni de faux papiers, et il avait caché les vrais dans ses chaussures. Les Allemands les avaient trouvés ! Mes grands- parents maternels habitaient rue Piat (Paris XXe). Tout leur immeuble avait été prévenu par les flics de la rafle de juillet 1942. La famille est tout de suite montée au deuxième étage, dont l’occupant était connu pour ne pas être juif ; personne n’a sonné chez lui. Ma grand-mère et ses filles sont parties dans le Gers, où ma mère, secrétaire, a tricoté pour gagner sa vie. Mon grand-père, resté à Paris, est parti les rejoindre en août… Ma grand-mère Anna, était arrivée de Pologne en 1920 très « rouge » ; elle emmenait son aînée Suzanne, ma mère, à la maison des syndicats de la CGTU, la Grange aux Belles, voir des films sur la mort de Lénine. Elle l’avait surnommée Nacht Feugele, « Oiseau de nuit » en yiddish… Mon grand-père, artisan ébéniste qui faisait des meubles « au tampon », est mort à Auschwitz dans les marches de la mort. Il avait « tenu » de 1942 à 1945 ! Ma mère n’en a su les circonstances qu’au début des années 1970, de la bouche du frère de mon grand-père en Israël, où il était parti après avoir survécu. Lui, était resté en Pologne avant-guerre : ils s’étaient retrouvés au camp !

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/entre-ce-qui-se-dit-et-la-realite/

 

 

 

 

Bibliographie d’A. L-R (10 derniers ouvrages parus) :

 

  • Industrialisation et sociétés (1880-1970). L’Allemagne, Paris, Ellipses, 1997, 128 p.
  • Industriels et banquiers français sous l’Occupation : la collaboration économique avec le Reich et Vichy, Paris, Armand Colin, coll. « Références » Histoire, 1999, 661 p. puis 2007.
  • L’Histoire contemporaine sous influence, Paris, Le Temps des cerises, 2004, 145 p., puis, 2e édition (1er, 120 p.), 2010.
  • Le choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930, Paris, Armand Colin, 2009, 2eéd. (1re éd. 2006), 679 p.
  • L’intégration européenne de la France : La tutelle de l’Allemagne et des États-Unis, Paris, Pantin, Le Temps des cerises, 2007, 108 p.
  • De Munich à Vichy : l’assassinat de la Troisième République, 1938-1940, Paris, Armand Colin, 2008, VIII-408 p.
  • L’Histoire contemporaine toujours sous influence, Pantin, Le Temps des cerises, 2012, 263 p.
  • Aux origines du carcan européen (1900–1960) : la France sous influence allemande et américaine, Pantin, Delga / Le Temps des cerises, 2014, 197 p.
  • Les élites françaises entre 1940 et 1944 : de la collaboration avec l’Allemagne à l’alliance américaine, Paris, Armand Colin, 2016, 496 p.
  • La non-épuration en France de 1943 aux années cinquante, Paris, Armand Colin, 2019, 672 p.

 

 

 

 

 

Petit addendum des G.O.

À l’intention surtout de ceux qui sont trop jeunes pour savoir à quel point tout ceci est important

 

Il serait difficile, même à une chatte, de retrouver ses petits dans les conflits entre chercheurs et mandarins. Mais ces conflits ne sont pas anodins. Par conséquent…

Un peu d’histoire :

Tout le monde connaît ou devrait connaître Annie Lacroix-Riz. Depuis quelque trente-six ans qu’elle publie le résultat de ses travaux et que les vidéos de ses conférences circulent sur le net, on peut estimer que – assurément sans le vouloir – elle a pris la suite d’Henri Guillemin, dont elle partage si peu, pourtant, la sensibilité philosophique que c’est à l’issue d’une représentation du Vicaire de Hochhuth que lui est venue sa vocation d’historienne. Pour abréger, Annie Lacroix-Riz est aussi communiste que Guillemin était catholique. Ce qu’ils ont en commun, c’est l’hostilité jamais démentie du « parti de l’égoïsme » (Buonarroti), découlant du choix qu’ils ont fait l’un et l’autre de la défense des humiliés et des offensés, en plus de ce qu’ils estiment être la vérité : « les faits, la façon dont les choses se sont réellement passées » (von Ranke). Qu’Annie Lacroix-Riz ait déjà, par deux fois, participé aux travaux de l’Association des Amis d’Henri Guillemin, prouve son absence de sectarisme.

Annie Lacroix-Riz est donc en permanente bisbille avec les clercs bien en cour auprès des puissants. Elle est allée jusqu’à écrire un livre exprès pour déplorer les mœurs académiques et la morale élastique des tenants de l’histoire officielle (celle des « vainqueurs » comme on sait). L’état des choses dans les Alma Mater de France est à peu près identique à ce qu’il est partout ailleurs en Europe, c’est un fléau du genre peste/choléra dont il serait urgent que notre continent se soigne. Annie Lacroix-Riz pour sa part s’y emploie, contre vents et marées.

On se tromperait pourtant si on pensait que « la trahison des clercs » (Benda) est un phénomène purement européen. Ce qui nous amène à Robert Paxton.

Robert PAXTON est un historien américain né en 1932 qui s’est rendu internationalement célèbre en 1982, avec un livre intitulé Vichy France : Old Guard and New Order, 1940-1944, publié en français, au Seuil, en 1983, sous le titre La France de Vichy 1940-1944. Nous avons ici le souvenir d’Henri Guillemin disant tout le bien qu’il pensait d’un livre venu de l’étranger qui rendait caduc et obsolète tout ce que l’histoire bien-pensante avait décrété vrai jusque-là. Nous venons de voir qu’Annie Lacroix-Riz elle-même ne lui ménageait pas son admiration.

On pourrait dès lors penser que les deux spécialistes d’une même époque de l’histoire de France aient toujours été et restent sur la même longueur d’ondes. Or, il n’en est rien et, ce qui est plus grave, le Pr. Paxton paraît de bien mauvaise foi en s’attaquant à sa consoeur d’aussi loin, dans les colonnes d’un journal qui n’a pas pour habitude de publier des critiques de livres parus dans une autre langue que l’anglais.

Que s’est-il donc passé ?

Il s’est passé, selon toute vraisemblance, que le Pr. Paxton, qui n’avait pourtant plus rien à prouver, a succombé aux sirènes de la corruption.

Corruption ? Comme vous y allez !

Eh, c’est qu’on ne corrompt pas les gens qu’avec de l’argent. La reconnaissance sociale, par exemple, est un agent très efficace. Bref, entre une obscure historienne française et les fripouilles heureuses au pouvoir chez lui et ailleurs, le docte savant a choisi les fripouilles. La connivence avec Libé ne laisse pas grand doute là-dessus. Ce sont des choses qui arrivent. Souvent. Sic transit…

Reste qu’Annie Lacroix-Riz a eu raison de rendre enfin public le différend qui l’oppose à un homme qui a eu jadis son heure de gloire et de rigueur.

 

 

 

 

Glanes en hommage au Pr. Lacroix-Riz

 

 

 

 

 

La réussite soviétique

George CallaghanTheDuran – 16.8.2019

 

 

 

 

La plupart des gouvernements ont refusé de reconnaître la légitimité du gouvernement soviétique. En dépit de ces circonstances peu prometteuses, l’URSS a réussi à mettre à son actif quelques accomplissements remarquables.

Je suis un anti-communiste convaincu mais, en personne de bonne foi, je ne puis m’empêcher de m’émerveiller devant les exploits de l’URSS. Considérez les problèmes insurmontables auxquels était confrontée la Russie en 1917. La Première Guerre Mondiale était toujours en cours ; le pays vacillait au bord de la guerre civile ; 70% de la population était illettrée ; le réseau des transports ne fonctionnait pas ; il y avait grave pénurie alimentaire dans les villes et l’armée était en pleine mutinerie. Lorsque la Guerre Civile russe a éclaté, plusieurs pays étrangers y ont pris directement part en soutenant les Blancs contre les Rouges.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-reussite-sovietique/

Source : https://theduran.com/the-soviet-achievement/

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

Petit commentaire des G.O.

 

« L’URSS a aussi présenté des aspects très négatifs »… Georges Callaghan est, comme il le dit, une personne de bonne foi. Et c’est de bonne foi qu’il répète que :

« Les cruelles répressions de Staline y ont causé des souffrances incommensurables. L’économie planifiée par l’État n’a pas été efficace. Une rigidité idéologique excessive a été cause que Staline n’a pas voulu reconnaître que ses politiques mal inspirées provoquaient des famines. »

parce que c’est ce qui a servi de « vérité historique » accessible en Occident. On peut avoir des opinions, sinon des informations, différentes des siennes, quand on sait ce qu’est, aujourd’hui encore, jusqu’en France – surtout en France ! – la réputation sanguinaire de Robespierre, que n’ont jamais réussi à entamer les preuves irréfutables et la phrase pourtant si claire de Lamartine (« Ils l’ont noyé dans le sang qu’ils avaient tiré pour le perdre »). Or, rien ne permet d’affirmer qu’il ne peut pas en avoir été de même pour Staline. Peut-être découvrira-t-on un jour que Staline a été pire que la réputation qu’on lui a faite… quand des historiens dignes de ce nom en auront apporté, encore une fois, les preuves. À l’heure actuelle, on ne sait RIEN d’assuré sur Staline. Pas même en Russie, du moins officiellement. Mais on le juge néanmoins avec la bonne conscience et l’absence d’états d’âme de l’ignorance absolue. Nous attendrons, pour notre part, l’avancée des travaux des historiens sérieux qui s’y sont attelés, tels que, par exemple, Andreï Fursov en Russie et Grover Furr aux États-Unis.

Et sur les famines « voulues et organisées » par Staline, nous croirons plus volontiers Mme Lacroix-Riz que l’insubmersible Ouy-Dire.

La campagne internationale sur « La famine en Ukraine », de 1933 à nos jours, par Annie Lacroix-Riz from Les Films de l’An 2 on Vimeo.

 

« …l’architecture, la musique, le ballet, la littérature et le cinéma ont tous connu un remarquable épanouissement »

George Callaghan ne dit rien de la peinture. Pourtant, une exposition d’art soviétique vue à Liège il y a quelques années, nous a convaincus de l’incroyable richesse et diversité des arts plastiques en URSS, avant, pendant et après la guerre, et nous attendons avec impatience, le moment où quelqu’un, à Paris par exemple ou à Bruxelles, osera en organiser une vraie rétrospective.

Pourquoi ce long, cet obstiné et si complet black out ?

L’article qui suit y répond en partie, quoi qu’il ne soit pas le premier du genre. Il y a déjà pas mal d’années qu’ont circulé, notamment en Allemagne, de saignantes révélations sur le sujet. Rien n’interdit aux curieux de les rechercher et d’en constituer un dossier révélateur. En attendant :

 

L’Amérique et l’art abstrait : quand l’art devient une arme politique

 

Entelekheia – 2.9.2019

 

 

 

 

Un article de 1995 qui, outre qu’il reste d’actualité, est particulièrement éclairant sur les tendances actuelles de l’art en Occident. Quelles sont les racines des œuvres contemporaines omniprésentes dans nos espaces publics, malgré un rejet à peu près général du public ? Des documents déclassifiés dans les années 90 donnent la réponse : la Guerre froide.

Note : Dans cet article, le terme art moderne (« modern art ») s’applique exclusivement à ses productions américaines, ou adoubées par les USA, d’après la Deuxième Guerre mondiale.

 

Par Frances Stonor Saunders

Paru sur The Independent sous le titre Modern art was CIA ‘weapon’

 

Comment l’agence d’espionnage a utilisé à leur insu des artistes comme Jackson Pollock et Willem de Kooning dans sa Guerre froide culturelle.

Pendant des décennies, dans les milieux artistiques, c’était soit une rumeur, soit une plaisanterie mais aujourd’hui, c’est un fait confirmé. La Central Intelligence Agency a utilisé l’art moderne américain – y compris les œuvres d’artistes tels que Jackson Pollock, Robert Motherwell, Willem de Kooning et Mark Rothko – comme arme pendant la Guerre froide. À la manière d’un prince de la Renaissance – à cette différence près qu’elle agissait en secret – pendant plus de 20 ans, la CIA a encouragé et promu la peinture expressionniste abstraite américaine dans le monde entier.

Le lien est improbable. C’était une période, dans les années 1950 et 1960, où la grande majorité des Américains n’aimaient pas ou méprisaient même l’art moderne – le président Truman a résumé l’opinion populaire en ces termes : « Si c’est de l’art, alors je suis un Hottentot. » Quant aux artistes eux-mêmes, nombre d’entre eux étaient d’anciens communistes à peine acceptables dans l’Amérique de l’ère maccarthyste, et certainement pas le genre de personnes normalement susceptibles de recevoir le soutien du gouvernement américain.

Pourquoi la CIA les a-t-elle soutenus ?

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/09/02/lamerique-et-lart-abstrait-quand-lart-devient-une-arme-politique/

 

 

 

 

«We want Georges Ibrahim Abdallah in jail !»

 

Et tout le monde a obtempéré, et obtempère depuis 35 ans, dont, au premier rang : François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Emmanuel Macron…

 

 

Souscription pour le tournage d’un film sur le plus vieux prisonnier politique en Europe

 

Le Grand Soir – 10.9.2019

 

Grâce à une souscription lancée ici, un livre sur les Gilets Jaunes (« La rue était noire de jaune ») va être bientôt en librairie. Le Grand Soir a été pressenti pour aider de la même manière au tournage d’un film sur GEORGES IBRAHIM ABDALLAH.

Le réalisateur est Pierre Carles.

 

 

 

Le réalisateur

Journaliste qui a travaillé pour plusieurs chaînes de télévision, Pierre Carles s’est fait connaître en dénonçant par l’image en 1992 la fausse interview de Fidel Castro par Patrick Poivre d’Arvor.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/we-want-georges-ibrahim-abdallah-in-jail/

Source : https://www.legrandsoir.info/souscription-pour-le-tournage-d-un-film-sur-le-plus-vieux-prisonnier-politique-en-europe.html

 

 

 

 

 

Cela va sans dire, et mieux encore en le disant :

 

Deux acharnements judiciaires en France, « pays [qui fut] des droits de l’homme »

 

Communiqué du Comité de soutien au commandant « Carlos » Ilich Ramirez, président Dieudonné M’bala M’bala

 

 

 

 

Deux  communistes;  deux condamnations à perpétuité pour des actes terroristes dans le cadre du combat anticolonialiste et antisioniste; deux hommes debout qui ont déjà purgé en France 33 ans et 25 ans de prison respectivement (G. I. Abdallah, né en 1951, condamné en 1986, est libérable depuis 1999; « Carlos », né en 1949, était libérable en 2014; condamné à nouveau pour une affaire pourtant déjà jugée, en 2018, il pourrait finir de purger sa peine dans son pays, le Venezuela: mais les autorités françaises veulent absolument les garder encore sous les verrous).

Nous exigeons la libération pour Abdallah, le rapatriement au Venezuela pour « Carlos ». Il s’agit de deux combattants anticolonialistes et antisionistes, d’expérience et de bon conseil. Au moment où M. Netanyahou prétend bafouer encore plus le droit international et les droits des Palestiniens en annexant la Cisjordanie, nous insistons : ce serait un honneur pour la France que notre gouvernement prenne ses distances avec les néocolonialistes israéliens et américains. Georges Ibrahim Abdallah et « Carlos » sont des résistants qui ont donné leur vie et leur liberté pour la libération de la Palestine, et qui continuent le combat, en dénonçant constamment l’ingérence israélienne mortifère dans notre pays ainsi que les crimes commis en Palestine occupée par l’entité sioniste.

25 ans de prison pour « Carlos », 33 ans pour Georges Ibrahim Abdallah, des peines largement purgées en France, ça suffit !

 

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah

Rapatriement pour Ilich Ramirez Sanchez « Carlos »

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/deux-acharnements-judiciaires-en-france/

Source : Ginette Hess Skandrani.

 

 

 

 

 

 

Que signifie la décision de Poutine d’affecter autrement Glazyev ?

 Aleksandr Khaldey – The Saker.is – 24.8.2019

 

 

Comme on vient de l’apprendre, le conseiller du Président sur les questions économiques, l’académicien Sergueï Glazyev, quitte son poste et assumera désormais la fonction de ministre pour l’Intégration et la Macroéconomie auprès de la Commission Économique Eurasienne. L’approbation de la candidature de Glazyev par tous les chefs d’État de l’UEEA est prévue pour le 1er octobre.

 

 

 

 

Un changement de cet ordre dans le format des relations de Vladimir Poutine avec Sergueï Glazyev ressemble, vu de l’extérieur, à une prise de distance du Président, dans le cadre de la crise économique, donc politique, en cours. Cependant, croire cela serait une erreur.

En dépit du fait que, si on en croit certains canaux de Telegram, des plaintes ont été récemment adressées à l’administration présidentielle au sujet de ce que faisait Glazyev, son transfert à un poste de responsabilité d’un cran inférieur à celui qu’il occupait en qualité de conseiller, ne signifie nullement un effondrement de sa carrière politique.

Le fait est que la nouvelle affectation de Glazyev, d’après un certain nombre de sources, résulte de pressions exercées par Mikhaïl Babich, et ce détail change complètement les choses. Dans ce cas, la nomination de Glazyev ressemble à une reconcentration des forces par-dessus la tête du système des libéraux russes, en vue d’une tâche à accomplir dans le champ d’action de l’Union Économique Eurasiatique.

 

 

 

 

À l’heure actuelle, pour Poutine, il est inutile d’avoir Glazyev à ses côtés, et même pour Glazyev, le statut formel de conseiller de Poutine a perdu de son opportunité politique, parce que le discours économique est tout entier accaparé par les libéraux. Poutine n’a nul besoin de Glazyev en ce moment pour servir de contrepoids symbolique aux libéraux.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/que-signifie-la-decision-de-poutine-daffecter-autrement-glazyev/

 

Source : https://thesaker.is/what-does-putins-staffing-decision-vis-a-vis-glazyev-mean/

Source d’origine : https://regnum.ru/news/economy/2694061.html

 

Traduit du russe par Ollie Richardson et Angelina Siard pour The Saker.is

Traduit de l’anglais par c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

 

C’est long mais roboratif et tout chaud :

 

Petites et grandes manœuvres

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 14.9.2019

 

 

 

 

Temps incertains et passionnants, faits de continuités et de recompositions, d’alliances inamovibles ou d’étonnants retournements de veste…

Le limogeage de John Bolton continue de faire couler de l’encre. Peut-être trop d’ailleurs car, malgré l’erratisme du Donald, il n’est pas du tout sûr que Washington change de ligne du jour au lendemain. Ces précautions d’usage formulées, le toujours excellent Bhadrakumar s’essaie au petit jeu du qui gagne/qui perd. A première vue, le débarquement du néo-con moustachu est une bonne nouvelle pour l’Iran et pour la Chine, une mauvaise pour Israël. Quant à la Russie, c’est business as usual.

Curieusement, et contrairement à la grande majorité du Deep State US, Bolton n’a en effet jamais présenté Moscou comme l’ennemi absolu à abattre. Ceci ne devrait nous étonner qu’à moitié, tant il est vrai que l’Etat profond, constitué de courants variés, n’est pas un tout homogène. Si sa stratégie fondamentale – diviser l’Eurasie – est forgée dans le bronze, les moyens pour y arriver font l’objet de débats et de divisions parfois importantes.

A ceux (establishment de la CIA, hauts pontes Démocrates) qui considèrent l’ours comme la Némésis suprême s’oppose la branche « kissingérienne », souhaitant au contraire jouer la Russie contre la Chine. Cette ritournelle est dans l’air depuis quelques années, autour de revues influentes (The National Interest), depuis que la folie des grandeurs impériale de la fin des années 90 puis les gaffes bushesques et obamesques ont fortement rapproché Moscou et Pékin.

Cette stratégie consistant à diviser les deux poids lourds continentaux est un grand classique de la thalassocratie anglo-saxonne. En 1900, âge d’or de l’Angleterre victorienne, Joseph Chamberlain (père de Neville, signataire des fameux accords de Munich en 1938), résumait parfaitement l’objectif fondamental de l’empire maritime : « Il est de notre intérêt que l’Allemagne s’oppose aux Russes. Notre principale crainte est de les voir s’allier. Nous devrions faire tout notre possible pour accentuer la cassure entre l’Allemagne et la Russie, ainsi qu’entre la Russie et le Japon« . Londres tentait tour à tour, selon ses gouvernements, de s’allier avec l’Allemagne contre la Russie ou avec la Russie contre l’Allemagne, l’essentiel étant que ces deux-là demeurent dans des camps opposés.

Après la Seconde Guerre Mondiale, les Etats-Unis reprennent le flambeau laissé par un Royaume-Uni déclinant, l’Eurasie remplace l’Europe et le Grand jeu passe à l’échelle-monde. Les fondamentaux, eux, ne changent guère. Dans les années 70, Kissinger (déjà) est l’artisan de la visite de Nixon en Chine populaire pour profiter de la rupture sino-soviétique et soutenir Mao contre l’URSS. Si le vénérable vieillard a aujourd’hui changé son fusil d’épaule et préfère jouer la carte russe, le scénario reste le même : séparer les deux géants eurasiatiques.

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/09/petites-et-grandes-manoeuvres.html

 

 

 

 

De Paxtonland en Geenland… Le premier de ces deux billets est à la bourre. Nos excuses à Anatole Atlas

 

 

Sire de Geenland

 

Anatole Atlas – spherisme.be – 19.8.2019

 

«  Toute poésie se meut dans un cadre, pour ainsi dire, apocalyptique. »

Cette citation du poète communiste grec Yannis Rítsos, je l’avais mise en exergue de Tango tabou de l’Ombu, paru l’année même (2002) où Richard Miller, ministre de la Culture, affichait son accord pour inviter en Belgique mon frère de loin Patrick Chamoiseau…

Le thème de l’Apocalypse hante explicitement mon œuvre romanesque depuis Pleine lune sur l’existence du jeune bougre (1990) – et Yannis Rítsos fut l’inspirateur d’une figure aédique la traversant de part en part…

(Rítsos dont Aragon suffoquait, au printemps 1981, à me décrire le sort dans un ancien camp nazi réaménagé par les Colonels du monde libre.)

 

 

Yannis Ritsos et Louis Aragon

 

 

Un roi boiteux se cramponne à son chambellan borgne : ils ne croient pas former le couple de l’aveugle et du paralytique. Ne jouissent-ils pas d’omnipotence, omnivoyance et omniscience bibliques, sous les formes de Kapitotal et de la tour Panoptic  ? Ce qui devait décider le même Richard à me solliciter pour collaborer à une revue littéraire usurpant le nom d’Ulenspiegel, dont le thème du premier numéro serait Israël…

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URL de  cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/6524-2/

 

 

 

 

 

Nauséabondieuseries

 

Anatole Atlas – spherisme.be – 7.9.2019

 

Tel graphomane entame-t-il sa carrière en déféquant des abominations contre les Juifs ? Repéré par BHL, celui qui le décrivait en 1990 comme un « youpin dont le crâne n’a, hélas, pas été rasé par les amis d’Adolf » est bientôt recruté par l’insulté, pour mettre ses immondices aux gages du judaïsme et de l’État d’Israël. On lui reproche d’appartenir aux milices de l’extrême-droite la plus moisie ? Quelle importance ! L’État-nation du peuple élu n’exhale-t-il pas de comparables pestilences ?…

Ainsi se comprend la magnanime absolution prodiguée par BHL à son protégé dans un article du Point (guetté comme un oracle par tous les clans rivaux au sein de la tour Panoptic) : Ce que je sais de Yann Moix.

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Mis en ligne le 15 septembre 2019

Merci à Secours rouge pour l’étoile en cage