Et Assange ? Les merdias : Bof !

 

 

 

 

 

 

De notre coin de la nef des fous.

Pour vous dire qu’on est toujours là, même si on laisse ramer les plus jeunes.

 

 

Dédié à la mémoire d’André Blavier et de Louis Scutenaire,

qui sauront pourquoi

 

 

Et Assange ?

Les merdias : Bof !

 

 

Révélations récentes sur Assange : un blackout médiatique glaçant

 

Caitlin Johnstone – Entelekheia.fr – 30.6.2021

Paru sur Consortium News sous le titre The Weird, Creepy Media Blackout on Recent Assange Revelations

 

 

 

Si vous avez raté les toutes dernières révélations dans l’affaire Assange, lire :  « L’acte d’accusation contre Assange repose sur le faux témoignage d’un sociopathe avéré ».

Et pour ceux qui en doutaient encore, une preuve formelle de manipulation de notre perception de la réalité par les médias grand public de plus, cette fois par omission.

 

Au moment où j’écris ces lignes, cela fait quatre jours que le journal islandais Stundin a révélé qu’un témoin clé du procès intenté par le gouvernement américain à Julian Assange avait inventé des fausses allégations contre le fondateur de WikiLeaks. Et pourtant, Assange est toujours en prison.

Ce qui est encore plus étrange, c’est que pas un seul grand média occidental en dehors de l’Islande n’ait parlé de cette importante nouvelle publiée sur un organe de presse tout à fait légitime. Une recherche sur Internet permet de trouver une couverture par des médias islandais, par des médias russes et par de plus petits médias occidentaux comme Democracy Now, le World Socialist Website, Consortium News, ZeroHedge et autres, mais à l’heure où nous écrivons ces lignes, cette histoire a été complètement ignorée par tous les grands médias qui sont ostensiblement responsables de l’information du public dans le monde occidental.

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2021/06/30/revelations-recentes-sur-assange-un-blackout-mediatique-glacant/

 

 

 

 

Cet article fait suite à celui – du même auteur – qu’Entelekheia rappelle dans son accroche :

 

L’acte d’accusation contre Assange repose sur le faux témoignage d’un sociopathe avéré

 

Caitlin Johnstone – Entelekheria.fr – 28.6.2021

 

Paru sur le site de l’auteur sous le titre Assange Prosecution Relied On False Testimony From A Diagnosed Sociopath And Convicted Pedophile

 

 

 

 

Le journal islandais Stundin rapporte qu’un témoin clé dans les poursuites américaines contre Julian Assange a admis, dans une interview accordée au média, avoir menti dans des accusations critiques de l’acte d’accusation contre le fondateur de WikiLeaks.

« Un témoin majeur dans l’affaire du Département de la Justice des États-Unis contre Julian Assange a admis avoir falsifié des accusations clés dans l’acte d’accusation contre le fondateur de Wikileaks », rapporte Stundin. « Le témoin, qui a des antécédents documentés de sociopathie et a a été condamné à plusieurs reprises pour abus sexuels sur mineurs et fraude financière de grande envergure, a fait cet aveu dans une interview nouvellement publiée dans Stundin, où il a également avoué avoir poursuivi ses activités délictueuses en série, tout en travaillant avec le Département de la Justice et le FBI moyennant une promesse d’immunité contre des poursuites. »

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2021/06/28/lacte-daccusation-contre-assange-repose-sur-le-faux-temoignage-dun-sociopathe-avere/

 

 

 

 

23 juin 2021

 

 

 

 

Médias de Résistance frappés

ParsToday – 24.6.2021

 

 

Moins d’une semaine après l’élection à l’unanimité des voix du président pro Résistance Raïssi les Etats-Unis bloquent les sites iraniens et irakiens comme Presstv, al-Alam, al-Masirah, al Malouma…Y a t il un lien entre le choix démocratique du peuple iranien et cette scandaleuse censure ? Probablement…

Les USA ont peur d’un rapprochement de l’Iran avec l’Est !

Source : https://parstoday.com/fr/news/sp–pr%C3%A9sidentielle_iranienne_de_2021

 

 

 

 

Question, à ce propos, au gouvernement soi-disant élu par le peuple belge

 

(et accessoirement aux merdias qui se sont empressés de n’en pas souffler mot)

 

« Pourquoi devrais-je rencontrer Zelensky puisqu’il a confié la gestion de son pays à des mains étrangères ? » est une phrase que nous n’entendrons jamais, car nous n’avons personne pour nous défendre. Quand on n’a pas de défenseur, on se défend soi-même ? Certes.

 

 

 

 

Nous ne demanderons pas comment il se fait que la Gestapo numérique d’un pays – les USA – se permette de bâillonner, non seulement sur son sol, ce qui est déjà inadmissible, mais sur toute la planète, des organes d’information d’un pays souverain, car nous savons que les USA se permettent tous les délits et tous les crimes imaginables (dieusait qu’ils sont innombrables), en se targuant d’une impunité dont ils peuvent toujours espérer qu’elle sera éternelle, mais dont la plupart des peuples de la terre aspirent à voir la fin.

Ce que nous demandons, c’est DES COMPTES au personnel « politique » qui, usant et abusant d’une pseudo-légitimité à gouverner la Belgique en conséquence de résultats électoraux obtenus SANS PROGRAMME et sans aucune justification de ses actes, DES COMPTES sur une kyrielle inédite, même pour eux, d’abus de pouvoir caractérisés.

Non content d’avoir imposé depuis dix-huit mois, à une nation abrutie, une succession ubuesque de TESTS DE SOUMISSION déguisés en mesures de santé publique, voici à présent que ce personnel au service de qui le veut sauf de ce qu’il appelle ses électeurs, se permet de priver une nation souveraine – celle qui lui sert de mangeoire – du droit de prendre connaissance de ce qu’ont à lui dire les autres nations souveraines.

Cela dit, ne nous faisons pas d’illusions : on a les gouvernements qu’on mérite. Certains ont pour gouvernement des roquets de garde au service de l’étranger, et d’un étranger qui représente, pour leur nation, un danger mortel à plus ou moins brève échéance. Les moutons qui s’en contentent feraient bien de prier leur dieu, quel qu’il soit, pour que MM. Poutine, Xi et Raissi gardent leur sang-froid.

Et réjouissons-nous en passant de ce que le peuple français semble enfin s’être rendu compte que, désormais, la seule manière de voter avec une quelconque efficacité consiste à s’abstenir en masse de jouer à ce jeu où tous les dés sont pipés.

 

 

 

 

 

Panier aux crabes anglo-sionistes

 

L’histoire ne se répètera pas

 

Andrei Martyanov – Le Saker francophone –24.6.2021

Article d’origine : Reminiscence of the Future

 

 

 

 

Au moment où j’étais sur le point de m’installer dans le mode d’anticipation de la vague de chaleur à venir, bang, voici qu’arrive un certain grincement de tuyaux prétendant qu’il peut jouer à la superpuissance. Tout le monde sait déjà que le HMS Defender a prétendu être « furtif » et pouvoir défendre quelque chose mais a violé les eaux territoriales de la Russie près de la Crimée. Des coups de semonce ont été tirés et deux OFAB-250 ont été largués sur la trajectoire du navire britannique, en totale conformité avec le droit international et le droit des frontières de la Russie. Oui, oui, et le Royaume-Uni est une superpuissance mondiale et possède le système politique le plus libre et le gouvernement britannique ne ment jamais, vraiment jamais, jamais (tout le temps).

Lire la suite…

Source : https ://lesakerfrancophone.fr/lhistoire-ne-se-repetera-pas

 

 

 

Quand Trump rejoint Rumble

 

Andrew Anglin – Entre la plume et l’enclume – 1.7.2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

Donald Trump et Jared Kushner:

 

 

Le vrai président Donald Trump a été banni de la plupart des sites Internet après que le FBI a organisé une fausse émeute au Capitole le 6 janvier.

 

Or, au moment où Trump a été banni, l’alternative Twitter Parler a également été totalement bannie d’Internet. (On peut soutenir que Parler aurait pu remédier à la situation en utilisant des méthodes similaires à celles utilisées par le Daily Stormer lorsqu’il a été banni, mais il ne l’a pas fait et ce réseau est resté banni).

Cependant, un site de médias sociaux alternatifs, qui a conservé une certaine résilience, est resté en place : Gab. J’ai mes propres problèmes avec ce site, et je ne l’utilise pas personnellement, et je n’encourage pas les autres à l’utiliser (du moins pas sans un VPN, et une bonne option op-sec pour ne pas y mettre d’informations privées). Seulement voilà : Gab était là et en ligne, et Trump aurait pu y poster des messages dès qu’il a été banni de Twitter. Pourtant, il a choisi de ne pas le faire.

Lire la suite…

Source : https ://plumenclume.org/blog/730-quand-trump-rejoint-rumble

Source d’origine : https ://dailystormer.su/wp-content/uploads/2021/06/download-2021-06-28T102109.872.jpeg

 

 

 

 

Et si vous croyez qu’on vous a tout dit sur le sommet du siècle…

 

 

 

 

Le rendez-vous de Genève

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume… – 24.6.2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

Poutine interrogé par Keir Simmons pour NBC

 

 

Le rendez-vous de Genève de deux présidents reste une énigme. Pourquoi se sont-ils rencontrés ? Ils se sont mis d’accord sur le fait que la guerre nucléaire est mauvaise pour tous ; très bien ! Mais ne le savaient-ils pas ? Ont-ils sondé l’âme de leur partenaire, l’ont-ils regardé dans les yeux ? Nous avons maintenant quelques réponses, basées sur des conversations avec mes amis israéliens qui ont eu l’avantage d’entendre les deux côtés, les Russes et les Américains. Nos fidèles lecteurs méritent de savoir ce qui s’est réellement passé à Genève.

 

En bref : Biden est venu dire à Poutine que les États-Unis sont en bonne forme, qu’ils se sont remis de la pandémie, que leur économie est meilleure que celle de la Chine et que c’est lui qui dirige. La réunion s’est déroulée dans le calme ; Biden était plutôt détendu, tandis que le secrétaire d’État Blinken était en mode attaque ; il s’est disputé avec son propre président et il tentait de lui donner des ordres. Les Russes étaient préparés à pire, bien pire. Ils pensaient que les rencontres de Biden avec le G7 et avec l’OTAN mèneraient à un crescendo à Genève, et ont été soulagés d’apprendre que cette réunion ne visait pas à la présentation d’une position occidentale unie envers la Russie.

 Lire la suite…

Source : https ://plumenclume.org/blog/729-le-rendez-vous-de-geneve

 

 

 

 

La grande requête de Biden

 

Dmitry Orlov – Le Saker francophone –20.6.2021

 

 

 

 

 

Le sommet USA-Russie de Genève, qui a fait couler beaucoup d’encre, a eu lieu et aucun commentateur ne s’est aventuré à poser une question très simple et très nécessaire : Qu’est-ce que Biden était venu demander ?

Lire la suite…

Source : https ://lesakerfrancophone.fr/la-grande-requete-de-biden

Source d’origine : Club Orlov

 

 

 

 

Mais voilà qu’Israël Shamir, parce que nous sommes à la bourre, nous revient avec une particularité russe trop méconnue ailleurs. Alors, au diable Genève !

 

Quand Poutine s’adresse à la nation

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume… – 3.7.2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

La « Ligne directe » russe est un exercice unique de démocratie directe : Les citoyens russes appellent leur président et celui-ci répond à leurs questions et résout leurs problèmes, comme un Konung nordique d’il y a mille ans. La Russie est née d’une chaîne de princes nordiques qui pratiquaient ce type d’accès direct à leur souverain ; les premiers princes et tsars russes se posaient comme une instance de dernier recours et d’accès immédiat. Il y a vingt ans, Vladimir Poutine a ressuscité cette ancienne pratique, et une fois par an, chaque Russe peut faire appel à lui sur n’importe quel sujet. Homme de pouvoir et d’autorité, il peut passer outre à n’importe quelle réglementation, couper court à la bureaucratie et résoudre n’importe quelle énigme par sa grâce quasi royale. Dans un pays fortement bureaucratisé, un tel dirigeant, à la fois omnipotent et bienveillant, apporte d’excellentes solutions à des problèmes qui n’auraient jamais dû se poser.

 

La majorité des questions et des réponses portent sur la vie quotidienne des Russes : l’approvisionnement en gaz, l’évacuation des eaux, le prix des légumes ou les charges communales. Mais Poutine a également répondu à des questions portant sur la politique du monde réel, et nous a fourni quelques scoops. (Voici la transcription complète).

Lire la suite…

Source : https://plumenclume.org/blog/733-quand-poutine-s-adresse-a-la-nation

 

 

 

 

Qui dit « merdias » ne parle pas seulement d’organes de presse, mais aussi d’organes de transmission du savoir, en ce comprise l’édition de livres…

 

 

 

 

 

Et pourquoi ne vous parlerions-nous pas de quelques livres dont les merdias de presse, eux, ne vous parleront pas, la forme de censure la plus efficace restant plus que jamais le silence.

 

Courte-échelle à la

Librairie Tropiques

présente ces jours-ci avec un grand article et trois livres

 

On ne voit que lui depuis quelques jours ! Contrairement à ses habitudes, Sergueï Lavrov s’exprime beaucoup. Félicitons-nous-en.

 

Sur la loi, les droits et les règles 

 

Sergueï Lavrov – Global Affairs 30.6.2021

 

 

 

 

La conversation franche et dans l’ensemble constructive qui s’est tenue lors du sommet des présidents Vladimir Poutine et Joe Biden à Genève le 16 juin 2021 s’est conclue par un accord concernant le lancement d’un dialogue de fond sur la stabilité stratégique – en réaffirmant le postulat crucial selon lequel une guerre nucléaire est inacceptable. Les deux parties se sont en outre entendues sur l’opportunité de mener des consultations sur la cybersécurité, l’activité des missions diplomatiques, le sort des citoyens de Russie et des États-Unis emprisonnés, ainsi que sur un certain nombre de conflits régionaux.

 

Dans le même temps, le dirigeant russe a clairement indiqué, y compris publiquement, qu’il ne serait possible d’obtenir un résultat dans tous les domaines qu’en trouvant un équilibre des intérêts mutuellement acceptable sur une base strictement paritaire. Aucune objection à cet égard n’a été exprimée lors des pourparlers. Cependant, à peine s’étaient-ils achevés que les responsables américains, y compris ceux qui avaient pris part à la réunion à Genève, ont commencé à renouer avec des préceptes que l’on croyait abandonnés : ils affirmaient avoir «donné des instructions» à Moscou, «émis des avertissements clairs et fixé des exigences». De plus, ils ajoutaient à tous ces «avertissements» des menaces : si «d’ici quelques mois», la Russie n’accepte pas les «règles du jeu» édictées à Genève, elle sera soumise à de nouvelles pressions.

Lire la suite…

Source : http://www.librairie-tropiques.fr/2021/06/sur-la-loi-les-droits-et-les-regles-par-serguei-lavrov.html

 

 

 

 

Pour les rencontres, nous sommes à la bourre… Restent les livres

 

Demanez le programme …

Du fait de « l’assouplissement » des restrictions actuelles nous adaptons les modalités d’organisation et d’accès de nos rencontres. Dorénavant, les rencontres seront précédées par des entretiens « en plein air » au jardin, avec les auteurs, et les merles du cru, vidéo-captés puis diffusés sur le site tropiques le soir même.

Une dédicace dinatoire aura lieu ensuite, sur la « terrasse éphémère » devant la librairie, de 19 h 30 à 20 h 30.

 

 

Mercredi 30  juin 18h-20h30

 

 

 

La Grande éclaircie de la révolution culturelle chinoise

Avec
Cécile Winter
et Alain Badiou

 

 

La Révolution culturelle qui s’est déroulée en Chine entre 1966 et 1976 est aujourd’hui décriée à la mesure de la chape d’ignorance qui la recouvre. Or elle est à la fois le plus grand mouvement démocratique que l’humanité ait jamais connu (et à cet égard la meilleure école quant aux capacités et aux limites de tout mouvement) et la première révolution communiste de l’histoire. Elle a mis en pratique le programme communiste de Marx, non seulement concernant la transformation de la propriété, mais aussi la réduction des grandes différences, entre ville et campagne, paysans et ouvriers, travail manuel et intellectuel, et la transformation du travail lui-même, dans sa conception et sa pratique.

Lire la suite…

Source : http://www.librairie-tropiques.fr/demandez-le-programme.html

 

 

 

 

Mercredi  7 juillet 18h-20h30

 

La toile carcérale.
Une histoire de l’enfermement en Palestine

Avec
Stéphanie Latte Abdallah

 

 

Dans les Territoires palestiniens, depuis l’occupation de 1967, le passage par la prison a marqué les vécus et l’histoire collective. Les arrestations et les incarcérations massives ont installé une toile carcérale, une détention suspendue. Environ 40 % des hommes palestiniens sont passés par les prisons israéliennes depuis 1967. Cet ouvrage remarquable permet de comprendre en quoi et comment le système pénal et pénitentiaire est un mode de contrôle fractal des Territoires palestiniens qui participe de la gestion des frontières. Il raconte l’envahissement carcéral mais aussi la manière dont la politique s’exerce entre Dedans et Dehors, ses effets sur les masculinités et les féminités, les intimités. Stéphanie Latte Abdallah a conduit une longue enquête ethnographique, elle a réalisé plus de 350 entretiens et a travaillé à partir d’archives et de documents institutionnels. Grâce à une narration sensible s’apparentant souvent au documentaire, le lecteur met ses pas dans ceux de l’auteur à la rencontre des protagonistes de cette histoire contemporaine méconnue.

Stéphanie Latte Abdallah est historienne, politiste, chercheuse au CNRS (CERI- SciencesPo), spécialiste du Moyen-Orient et des sociétés arabes. Ses recherches et sa formation se situent au croisement de plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales (histoire contemporaine, politologie, anthropologie, sociologie et littérature). Elle a publié plusieurs ouvrages, parmi lesquels Femmes réfugiées palestiniennes (PUF 2006).

 

Jeudi 1er juillet 18h-20h30

 

Révolutions
entre commotions et commémorations
1917-2017

 

Avec Aurélien Larné, Eric Aunoble,
Anne Jollet et Marie-Claude L’Huillier

 

 

 

 

 

« En tuant Trotski, les Américains faisaient coup double », Louis Scutenaire

et si vous en voulez d’autres, c’est ici :

https://www.babelio.com/auteur/Louis-Scutenaire/3161/citations?a=a&pageN=2

 

 

 On vient de le lire :

 

Et pour quelques bobards de plus

 

 

 

 

Aymeric Monville

Et pour quelques bobards de plus – Contre-enquête sur Staline et l’Union Soviétique

Éd. DELGA – 2020

112 pages

10 €

L’histoire de l’Union soviétique – si elle mérite encore le nom d’histoire – se caractérise dans notre pays par l’absence de débat contradictoire. Le consensus politique veut que la droite attaque Staline comme incarnation-repoussoir de tout système socialiste et la gauche, comme symbole du fourvoiement de nobles idéaux. Imperturbablement donc, les opérations de propagande se succèdent sur le mode du film d’horreur, du « Tyran rouge » à l’« Ombre de Staline » et ce, jusqu’à l’eschatologique « Apocalypse Staline ». L’actuelle réactivation des vieux bobards colportés par la guerre froide vise manifestement à exclure les communistes de l’espace public. Elle entre néanmoins en contradiction avec la tendance également actuelle, liée à l’ouverture des archives de l’URSS, qui fait litière d’un certain nombre de légendes noires. C’est donc à une contre-enquête comparative que s’emploie ce livre. Contre-enquête étayée par une proximité avec de nombreux chercheurs et fruit d’une activité éditoriale concernant l’Union soviétique de près de quinze ans, cette entreprise n’est pourtant pas dépourvue d’un esprit polémique et partisan. Mais quand le Parlement européen n’hésite plus, désormais, à décréter une équivalence effrontée entre nazisme et communisme, n’est-ce pas plutôt cette apparente « impartialité », indifférente à ce que Hitler ait ou non vaincu en 1945, qu’il conviendrait d’interroger ?

AYMERIC MONVILLE, né en 1977. Éditeur depuis quinze ans de nombreux ouvrages sur l’URSS qui n’ont cessé d’alimenter sa réflexion, il est aussi l’auteur de plusieurs essais de philosophie politique : Misère du nietzschéisme de gauche, L’Idéologie européenne, Le Néocapitalisme selon Michel Clouscard, Les Jolis grands hommes de gauche, ainsi que d’une enquête sur l’état actuel de la liberté d’expression : Julian Assange en danger de mort.

 

La photo de couverture s’intitule « Hommage à Magritte ». Tout le monde ne comprendra pas, mais nous, si.

Ce livre nous a donné envie de lire les autres.

Si nous pouvons nous permettre, cependant, une espèce de critique, ou plutôt de partager nos impressions, nous dirions qu’il est vraiment bien gentil, M. Monville, avec les chiens de garde de la doxa néo-tout ce qu’on voudra de sinistre. Certes, il réfute pied à pied les bobards qui courent depuis trois-quarts de siècle les sentines du pouvoir ou de ce qui en tient lieu. Mais oserions-nous dire que son réquisitoire défensif, tout efficace et précis qu’il soit, ne nous satisfait pas entièrement, dans la mesure où nous eussions aimé lire aussi une attaque en règle, sur leurs propres crimes, de ceux qui ont le culot (après avoir prudemment organisé la décérébration générale) de dire à leurs victimes trop souvent consentantes ce qu’elles peuvent penser et croire de tout et de rien. Car on vous parie notre tête que vous ne risquez pas de voir bientôt sur Arte un grand documentaire consacré à la famine de la patate irlandaise (1845-1852), qui a vu l’Empire exporter de la bouffe du pays, sous escorte militaire, pendant que des familles entières, qui l’avaient produite, s’éteignaient jusqu’au dernier ancêtre et au dernier nourrisson.

Disons-le platement, Staline eût-il a se reprocher tous les crimes qu’on lui impute, qu’il n’arriverait pas encore, au chapitre des horreurs, à la cheville de ses calomniateurs. Et donc, en vertu du principe archi-connu qui veut que l’attaque soit la plus sûre des défenses, nous restons sur notre envie insatisfaite d’un rentre-dans-le-lard-des-affreux en bonne et due forme et sans gants.

Profitons de l’occasion pour redire toute l’admiration qui est la nôtre pour l’historien US Gover Furr (à juste titre abondamment cité dans ce livre). Admiration tant pour la rigueur de ses travaux que pour son caractère. Le public lambda ne le sait peut-être pas, mais ses propres étudiants ont tenté de le faire interdire d’enseignement. Comment s’en étonner, au pays où on a inventé de vacciner les gens contre des maladies après qu’ils les aient eues. Un pays qui déteint.

 

 

 

 

En voici un autre (notre avis et on le partage) :

 

Nous avons signalé, et même à plusieurs reprises, les réflexions consacrées, sur le site du Saker, à Lénine, à Staline et à la Chine, par un auteur qui signe Straight Bat.

Il vient de récidiver avec un long article du genre état des lieux, qu’il a pondu pour le centenaire du PCC.

Notre avis est que les éditions Delga s’honoreraient en traduisant et en publiant ces textes, dont nous (re)donnons ici les liens :

 

Greatest « sin » of Lenin and Stalin

Bridging China’s past with humanity’s future – Part 1

Bridging China’s past with humanity’s future – Part 2

Bridging China’s past with humanity’s future – Part 3

CPC Centenary – China on the Cusp of a Socialist Society

 

 

 

 

« Modeste proposition » aux historiens, y compris ceux du cinéma et pourquoi pas M. Monville, que nous aimerions assez voir s’y intéresser…

 

Errol Flynn sous embargo

 

 

 

 

Errol Flynn, comme tout le monde devrait le savoir, fut un des hommes les plus séduisants du monde et un acteur de talent doublé d’un aventurier à l’ancienne et d’un buveur qui ne fut pas surpassé par beaucoup, Hemingway et Huston inclus. Ce dont, d’ailleurs, il mourut, à cinquante ans à peine.

Sans Robin des Bois, Gentleman Jim, Don Juan, l’Aigle des Mers, et le Capitaine Blood, ni Hollywood ni l’Amérique n’auraient à ce point, avec des valeurs qui n’étaient pas vraiment les leurs, réussi à séduire et à subjuguer les foules planétaires pendant toute la Deuxième Guerre mondiale et après.

 

 

 

 

Or, vous pouvez en faire l’expérience (nous l’avons fait) : si vous cherchez à vous procurer le moindre DVD d’un de ses films, vous aurez la surprise de constater que c’est quasiment impossible, surtout sous-titrés en français. Pratiquement TOUS ses films sont « actuellement indisponibles » et, selon la formule consacrée chez Amazon « nous ne savons pas s’ils seront à nouveau disponibles un jour ». Vous pourrez éventuellement tomber sur une copie en mauvais état sous-titrée en coréen ou doublée en espagnol.

Même cul-de-sac si vous cherchez une biographie ou une étude un peu sérieuse dans l’anglais d’origine (en français, n’en parlons même pas). Vous tomberez peut-être sur le livre d’un faussaire du nom de Charles Higham, spécialiste des révélations scandaleuses inventées de toutes pièces dont, outre Flynn, des gens comme Cary Grant, Olivia de Havilland et sa sœur Joan Fontaine ont eu à grandement se plaindre.

 

Dans The untold story, Higham a inventé que Flynn avait espionné pour les nazis. (Non, il n’a pas été responsable de Katyn, mais c’est tout juste.)

 

Un auteur autrement sérieux, Tony Thomas,  a  écrit plus tard sur cette affaire, un livre qui a fait litière, preuves à l’appui, des élucubrations de Higham : Errol Flynn, l’espion qui ne l’a jamais été.

Aujourd’hui, l’affaire est entendue, c’est Thomas qui a raison et personne n’en doute. Mais vous pouvez toujours tenter de vous procurer son livre, en français ou dans sa langue d’origine : bon courage ! Idem pour l’autobiographie de Flynn, qui était aussi écrivain : My wicked wicked ways (en français, Mes 400 coups).

Alors, pourquoi cet ostracisme qui ne dit pas son nom ? Qu’a commis ou qu’a été Flynn pour le mériter ?

Le fait est que, loin de sympathies pro-nazies, ses inclinations ont toujours penché plus qu’un peu à gauche : lors de la guerre d’Espagne, qui l’a attiré comme un aimant, il s’est improvisé correspondant de guerre chez les Républicains, à la grande fureur des studios qui risquaient de perdre tout l’argent qu’ils voulaient à l’attendre. Qu’à cela ne tienne : on  l’y a vu en train de boire avec un certain Hermann Erben, pseudo-médecin autrichien qui allait, pense-t-on, travailler pour l’Abwehr de 1941 à 1945 et qui, pendant la guerre civile, se trouvait, comme lui, correspondant de guerre en Espagne républicaine. Ingham et quelques autres sauraient en faire leurs choux gras.

Mais aussi, mais surtout, Flynn, une fois de plus aimanté par une révolution, a rencontré Castro. Il l’a dit lui-même : « Pour une fois qu’il existait un vrai Robin des Bois dans le monde, j’ai voulu faire sa connaissance. »

C’était en 1959. Fidel est entré dans La Havane le 8 janvier. Le 24 octobre, Errol Flynn était mort : crise cardiaque due à un abus d’alcool. Entretemps, ils avaient sympathisé. Peu avant de mourir, Flynn avait même enregistré le commentaire du documentaire Cuban Story de Victor Pahlen, et dans la foulée, écrit un livre qui ne serait publié que post mortem : Moi et Castro – suivi de ce qui m’est vraiment arrivé en Espagne. Il en a écrit d’autres, dont certains en vers, mais c’est assurément celui-là qui l’a damné.

Admirons les rédacteurs de Wikipedia :

 

« Il déclara en 1959, dans l’émission de télévision canadienne Front Page Challenge, que Castro deviendrait un des personnages majeurs de l’Histoire. Cette opinion a toutefois été émise avant que le régime castriste devienne ouvertement communiste et un allié majeur de l’Union soviétique aux portes des États-Unis, notamment au cours de la crise des missiles. »

 

Vous imaginez le charisme d’Errol bras dessus bras dessous avec le charisme de Fidel ? Pourtant, on n’en est plus aujourd’hui à la crise des missiles … ou si ? Quoi qu’il en soit : Vade retro Satanas !

 

 

Errol Flynn

Moi et Castro – suivi de – ce qui m’est réellement arrivé en Espagne
Les éditions du Sonneur (2019)

120 pages

Acteur magnifique au sourire ravageur et à la réplique cinglante, Errol Flynn (1909-1959) se rêvait un destin d’écrivain et de journaliste.
Dans Moi et Castro et Ce qui m’est réellement arrivé en Espagne, il se fait reporter de guerre, sur fond de révolution cubaine et de Guerre civile espagnole. Ces deux textes, inédits en français, éclairent un aspect de sa personnalité – son addiction aux émotions fortes – et offrent un témoignage inattendu sur ces événements marquants de l’histoire du XXe siècle.

(Babelio)

 

Nos excuses, c’est en anglais :

 

 

  • Director ‏ : ‎ Errol Flynn
  • Media Format ‏ : ‎ NTSC, Black & White
  • Run time ‏ : ‎ 50 minutes
  • Actors ‏ : ‎ Errol Flynn, Beverly Aadland, Florence Aadland, Fulgencio Batista, Fidel Castro
  • Producers ‏ : ‎ David Kalat, Victor Pahlen
  • Studio ‏ : ‎ IMAGE ENTERTAINMENT
  • ASIN ‏ : ‎ B0000639GA
  • Writers ‏ : ‎ Victor Pahlen
  • Number of discs ‏ : ‎ 1

 

Description

This truly revolutionary motion picture is certainly the only film in history to star both Errol Flynn and Fidel Castro ! Back in the 1950s, Errol Flynn and producer Victor Pahlen owned a movie theater in Havana. They happened to be there when Castro’s revolution broke out around them, so they took to the streets with their cameras to document history as it happened, at ground zero. The result was a unique documentary of Castro’s uprising, hosted by Flynn, featuring unrivaled footage of the conflict and Castro himself. Circumstances outside their control shelved the film for nearly fifty years; « Cuban Story » has never been screened, never seen, never released–until now. All Day Entertainment is proud to have worked with the Pahlen family to restore this landmark documentary from the only surviving negative materials, stored in England for nearly a half century. Includes an introduction by producer Victor Pahlen’s daughter, Kyra Pahlen.

A viewer’s comment :

Cuban Story takes an astonishing look at the Cuban Revolution–from the inside. This documentary owes quite a bit to fate. Writer-producer Victor Pahlen and film star Errol Flynn owned a business in Cuba when the revolution broke out. Realizing they had an amazing opportunity on their hands, they stayed, hung out with the revolutionary troops, and filmed right through Castro’s ascent. The film is fascinating as an insider’s look at the revolution, but also as a record of the times in many unintended ways: the narration refers to Castro’s « girl soldiers, » and we get a rare glimpse of a clean-shaven Castro. The filmmakers were in Cuba to witness and film the cruelties of Batista’s reign, and thus take a decidedly pro-Castro stance. Viewers should be warned that the film also adopts what will come off to today’s audiences as an oddly pro-terrorism point of view–is a sabotaged airport a brave blow for freedom or a senseless waste of life ? Pahlen and Flynn follow the revolution beyond the end of the fighting as Castro reopens the university and tries to right some of Batista’s wrongs. American viewers are rarely able to see such a pro-Castro piece and may find it alternately infuriating and thought-provoking. — Ali Davis

 

D’ici qu’on le trouve sous-titré en français, beaucoup d’eau coulera sous les ponts… Mais qui sait si un jour Viktor Dedaj n’aura pas des loisirs.

 

 

 

On dit que les contraires s’attirent, mais parfois c’est l’inverse : Cannes, 1952,

 

 

 

 

 

Parenthèse à contre-mode :

 

Tels pères, tels fils

(minuscule réflexion des Grosses Orchades)

 

On peut dire que les deux plus grands « séducteurs » de Hollywood, au cours des années trente, quarante et cinquante, ont été Errol Flynn et Rex Harrison, en dignes successeurs qu’ils étaient de Douglas Fairbanks.

Tous deux originaires d’Europe, dotés d’un physique avantageux, d’un charme indéniable et d’un goût prononcé pour les femmes (nous avons dit « à contre-mode » !), ils ont eu, tous deux, à s’expliquer avec la morale affichée des États-Unis en général et de Hollywood en particulier, y compris au cours de procès retentissants où il a été débattu de leurs mœurs. Tous deux ont eu plusieurs épouses et plusieurs enfants (six pour Harrison, trois pour Flynn, qui allait épouser sa maîtresse-nymphette Beverly Aadland, quand il est mort).

Si Rex Harrison a été, depuis son plus jeune âge et jusqu’à son dernier souffle, acteur jusqu’au bout des ongles, Errol Flynn s’est rêvé, comme il est dit ci-dessus, écrivain et correspondant de guerre. Plus que rêvé, d’ailleurs, puisque plusieurs livres de lui ont été publiés.

Errol Flynn eut, de sa première épouse, l’actrice française Lily Damita, un fils appelé Sean, et de ses épouses ultérieures, trois filles : Deirdre, Rory et Roma.

Rex Harrison est, par son fils Noël, l’aïeul de cinq petits-enfants et d’une kyrielle d’arrière-petits-enfants.

 

 

Errol et Sean Flynn – Aéroport de Heathrow, été 1956

 

Après avoir entamé une vague carrière d’acteur, Sean Flynn a suivi sa pente naturelle et l’exemple paternel en choisissant de devenir journaliste-photoghraphe et correspondant de guerre. Au Vietnam. Son destin l’a poussé vers le territoire des Khmers rouges, où il a disparu, un jour de printemps 1970. On n’a jamais retrouvé sa trace ni ses restes.

 

 

 

Dernière photo de Sean Flynn avant sa disparition au Cambodge, le 6 avril 1970

 

 

 

 

Noel et Rex Harrison quittant le Royal Court Theatre

 

 

Premier champion britannique de slalom géant (ski alpin) en 1953, Noel Harrison a fait partie de l’équipe olympique de son pays dans les années 1950. Il a fini par choisir contre ses skis, le théâtre et sa guitare. En 1968, il a reçu un Oscar pour son interprétation de la chansonThe Windmills of Your Mind (musique oscarisée de Michel Legrand) leit-motiv du film L’Affaire Thomas Crown. Fait rarissime :  il ne put aller la chanter à la remise de ces récompenses, parce qu’il était alors en tournée avec un spectacle de son cru entièrement consacré à Jacques Brel : Adieu Jacques, dont il a fait, en 2002, un album :

 

 

 

 

La chanson de Michel Legrand qu’il n’a pas chantée aux Oscars (où il a été remplacé par José Feliciano) :

 

 

 

Commentaire d’un Internaute

Franc Neary

il y a 7 mois

I never knew why I was always drawn to this song when it came on the radio….about 2 years ago I said this to my mother (she’s 94 and I’m 51) and she said: « well, so you should! I went into labour with you when this song started playing….you obviously liked it too, you were VERY eager to get out and hear it better! »…..funny I I had to wait 49 years to hear that!

 

Pour les fans de Michel Legrand, qui l’a chantée en français :

 

 

Bref,

Que ce soit pour cause de loi génétique inconnue ou parce qu’ils les admiraient, on ne peut nier que ces fils aient marché sur les traces de leurs pères.

Franchement, quand on pense que les descendants de ces deux mauvais sujets auraient pu ne pas exister…

 

Parapluie pour tous !

 

 

 

 

 

 

 

 

Poutine et Orban avec nous !

 

 

 

 

 

Puisqu’on est dans les défalsifications de l’Histoire…

 

Il nous est impossible de ne pas reparler de nos auteurs-fétiches Rita Monaldi et Francesco Sorti, dont les habitués de ce blog ont eu l’occasion de faire la connaissance ICI et… un peu partout ailleurs dans nos archives.

Revenons-y aujourd’hui. – on n’y revient jamais assez ! – à propos des deux derniers tomes en date de leur série consacrée à l’histoire du XVIIe siècle, dont le castrat Atto Melani est le personnage-pivot.

 

Mysterium – Dissimulatio

 

 

                 

 

l’un constituant la suite de l’autre.

 

 

Rappelons pour les non-initiés que Rita, d’archiviste est devenue journaliste–romancière (dans l’ordre chronologique), que Francesco, de musicologue, a suivi la même filière journaliste–romancier et que les deux époux et co-auteurs se révèlent de plus en plus redoutables historiens (redoutables pour les menteurs, les champions du statu quo et les cuistres bien entendu).

L’histoire de Rita et Francesco est archi-connue ou devrait l’être : écoeurés par le tour que prenaient les choses publiques dans leur pays et plus précisément dans leur profession en passe de n’être plus autre chose que des merdias à plein temps, ils ont tout plaqué (Radio Vatican pour Francesco, où il assurait les programmes de musique baroque) pour se mettre à écrire ensemble.

Ayant décidé de prendre pour personnage central de leur série de sept romans consacrés au XVIIe siècle européen, le castrat Atto Melani, personnage réel à qui Francesco avait consacré sa thèse de doctorat, ils se sont mis à écrire d’étranges livres, qui sont en réalité des défenses de thèses historiques basées sur les trouvailles de Rita dans les archives de plusieurs pays – archives qu’en général ont boudées ou ignorées les « historiens » de grand chemin, lesquels tiennent partout le haut du pavé à coups de « vérités » proclamées à défaut d’être prouvées. Nos héros ne se sont, ainsi, pas fait que des amis. Surtout dans les allées des pouvoirs. Leur originalité est d’avoir choisi, pour défendre ces thèses, la forme du roman, et même – XXe -XXIe siècles obligent – du roman policier.

Il y a donc, au coeur de ces – gros – livres, des personnages et un noyau historiques d’importance extrême pour tous ceux que la vérité intéresse, enrobés d’une intrigue à suspense diaboliquement agencée : on y trouve sans faillir l’art du romancier intimement marié à la rigueur de l’historien (au pluriel, puisqu’ils sont deux).

Cette démarche les a amenés à exposer les tares d’un pape qu’on (S.S. Jean-Paul II) s‘apprêtait à canoniser et, au contraire, à en réhabiliter un autre dont le nom est devenu, dans l’histoire officielle, synonyme de tout ce qu’il y a de pire au monde.

Nous avons dit qu’ils ne se sont ainsi pas fait que des amis. Les choses sont même allées assez loin pour qu’au bon plaisir de S.S. Jean-Paul II, secondé  par un Silvio Berlusconi alors tout-puissant, leur premier volume, Imprimatur, bien parti pour prendre la tête des succès de librairie dans plusieurs pays, ait été retiré de la vente sans autre forme de procès et plongé dans les oubliettes par son éditeur italien, mais aussi, dans la foulée, par son éditeur français, la maison Plon. Re-belote pour le deuxième volume Secretum en France. Entretemps, les auteurs maudits avaient été contraints à l’exil. (Oui, oui, en Europe de l’Ouest à la fin du XXe siècle !) Ils étaient allés s’installer, avec leurs deux enfants, à Vienne en Autriche, là où ils avaient passé avec bonheur leur voyage de noces. Ils y travaillent toujours, même si, depuis lors, un Benoît XVI pourtant sur trône éjectable et quelques changements dans le personnel politique leur ont permis de re-circuler librement dans leur pays.

Rappelons-le parce que c’est historique : pendant des années, leurs livres n’ont pu paraître en Italie. C’est un éditeur hollandais qui les a publiés et vendus à Anvers, en Belgique, où les Italiens qui voulaient les lire devaient se les procurer. Monaldi et Sorti successeurs de Voltaire, de Rousseau, de Diderot et de d’Alembert ! Aujourd’hui, grâce à la maison Baldini-Castaldi, qui accomplit un travail de tout premier ordre, leurs livres sont enfin publiés chez eux : dix best-sellers internationaux, dont les cinq premiers tomes de leur fameuse série de sept : Imprimatur, Secretum, Veritas, Mysterium et Dissimulatio, les deux derniers titres, Unicum et Opus, y étant en préparation. Mais, en France, la maison Plon, elle, s’est bloquée sur Secretum, retenu comme en otage pendant très longtemps. À présent, son contrat a enfin été rompu et les auteurs ont repris leur liberté,  mais on ne sait toujours pas ce qui s’est passé ni QUI a repris, en France, les choses où le sabotage de Plon les avait bloquées, ni quand les volumes suivants paraîtront, ni même s’ils paraîtront un jour dans l’Hexagone.

Sabotage n’est pas un mot trop fort, quand on pense qu’un livre traduit en italien par Rita Monaldi, dont l’original est en français, existe aujourd’hui dans des tas de langues, notamment, en italien, en espagnol, en anglais, en hollandais, en allemand, en tchèque et en turc, et n’est toujours pas publié en français. Ce livre, le voilà :

 

 

Il s’agit d’un document que la romancière a découvert dans les archives du Palais-Bourbon : un rapport manuscrit, en français, d’Atto Melani à Louis XIV.

L’histoire de ce livre est intéressante : le castrat, qui cessa définitivement de chanter le jour où le roi de France en fit son agent secret et qui servit ce monarque pendant quarante ans, fut un jour envoyé par lui à un conclave. Un pape était mort. On allait élire son successeur. Inévitablement, dans ces circonstances, toutes les cours d’Europe intriguaient pour que l’élu soit un homme à elles. Le cardinal français électeur fut donc prié de soutenir le candidat de la France, mais en outre, le monarque lui adjoignit un secrétaire, chargé de le servir certes, mais surtout de rendre compte au roi de la manière dont l’éminence aurait rempli sa tâche et de l’informer sur tout ce qui pouvait en général se passer dans le secret du conclave. C’est à quoi s’est appliqué Atto, secrétaire désigné, et le sujet du manuscrit déposé aux archives du royaume, découvert par Rita. Le livre devait s’appeler quelque chose comme Les secrets des conclaves, pour s’intituler, en dernier ressort Les intrigues des cardinaux, moins offensant, probablement, pour la majesté de l’Église.

Imagine-t-on ce vénérable document publié au XXIe siècle en turc mais pas en français ? On en est là pourtant.

Question subsidiaire : qui décide de ces choses, et de quel droit ?

 

 

 

Cette indifférence qui ressemble tellement à de l’hostilité, voire à de la censure qui ne dit pas son nom, rappelle, de manière fâcheuse, le précédent de l’Américain  Tom Robbins.

Tom Robbins est à nos yeux le plus grand romancier US vivant, même si nous ne sous-estimons pas du tout les autres. Son premier roman Même les cow-girls ont du vague à l’âme, a été publié dans le monde entier, France comprise, pour devenir un film en 1993. Et après… rien. L’auteur, pourtant, a eu très tôt, en France, assez d’admirateurs pour être invité d’honneur au Festival des Étonnants Voyageurs de Saint-Malo, on a oublié lequel, notre mémoire flanche.

Et après… rien, jusqu’à ce que le fondateur de la maison Gallmeister qui est en même temps l’animateur de ce festival, se mette en tête de le publier intégralement – et fort bien – à partir de 2009, avec seulement une vingtaine d’années de retard. Que de gens ont eu le temps de mourir sans avoir jamais entendu parler de Tom Robbins !

 

 

La question à 1.000 € est donc : quelqu’un est-il disposé à publier en France Monaldi et Sorti ? Dans ce cas, QUI et QUAND ? Et surtout : POURQUOI ces années d’ostracisme avec une impasse au bout ?

En attendant d’avoir des réponses à ces questions, quelques mots sur les deux derniers volumes de la série Atto Melani.

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/14258-2/

 

 

 

Précisons d’abord que les deux livres sont intimement liés à l’histoire de France.

 

Mysterium

 

 

 

 

Dans le premier, Mysterium, de nombreuses personnes ont été appelées à Paris, à grands frais, par le cardinal Mazarin : un compositeur, un librettiste, un décorateur célèbre, des chanteuses et des chanteurs, un secrétaire de Mathias de Médicis étant chargé de veiller sur le plus jeune des castrats qui est son amant. Certains d’entre eux sont déjà à Paris, mais les autres viennent d’embarquer sur un navire de guerre français (qui va être attaqué par des pirates et exploser), en compagnie d’érudits de plusieurs nationalités, dont le propre bibliothécaire du cardinal, Gabriel Naudé, qui est allé prendre, à Florence, livraison d’une copie de la Bible de Gutenberg, commandée par Son Éminence. De leur nombre sont le vieil érudit-philosophe allemand et néanmoins pamphlétaire catholique Caspar Schoppe, le très érudit François Guyet, qui va mourir en route, et deux pirates musulmans qui sont en réalité des Italiens convertis, sans oublier un libraire breton nommé Hardouin, qui attend la naissance imminente d’un fils : le futur Jean Hardouin, jésuite, considéré en France aujourd’hui comme le père de la théorie du complot mais que ce livre réhabilite en même temps que son très-vilipendé prédécesseur, le mécréant Jean-Jacques Bouchard, célèbre comme auteur du poème le plus érotico-scandaleux du siècle.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/mysterium/

 

 

 

 

Dissimulatio

 

 

qui fait suite à Mysterium, raconte comment le cardinal de Mazarin a provoqué la Fronde pour en venir à bout. C’est une page mal connue, même quand on croit la connaître, de l’histoire de France

 

 

Le synopsis du livre, sur le volet en anglais du site http://www.attomelani.net/ nous apprend que :

 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/dissilmulatio/

 

 

 

 

 

 Last mais pas least :

 

« Les deux plus grands auteurs de tous les temps pour la première fois ensemble »

 (C’est une citation, pas une opinion)

 

Dante Alighieri est mort, vous ne le saviez peut-être pas, en septembre 1321. Cette année sinistrement covidique est donc, pour les Italiens et pendant 365 jours, l’année Dante.

Rita et Francesco, qui avaient déjà, pour le 70e anniversaire de la mort de Malaparte, donné un superbe « polar » historique : La mort comme moi, vont encore plus loin pour le 700e anniversaire de la mort de Dante : ils font raconter sa vie par Shakespeare, dans leur dernier opus, sorti en février : Amor ch’a nulla amato

 

 

 

 

 

Dont nous ne vous parlerons pas aujourd’hui, parce que nous ne l’avons pas encore lu, mais dont nous vous parlerons un jour si vous nous le demandez gentiment.

Quant à savoir quand les marchands de pâte à papier imprimée de l’édition bourgeoise le publieront en français….

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 4 juillet 2021

 

 

Briser le silence sur les origines du COVID 19

 

 

 

 

 

 

 

Briser le silence sur les origines du COVID 19

 

Ron Unz – The Unz Review – 19.5.2021

 

Traduction approximative maison : c.l. pour LGO

 

 

 

 

 

 

 

Depuis plus d’un an maintenant, j’ai publié une série d’articles et de chroniques sur les origines de l’épidémie mondiale de COVID-19, y faisant fortement valoir que l’épidémie représentait une attaque américaine de guerre biologique contre la Chine (et l’Iran). Voici des liens vers les trois principaux articles, dont le dernier a paru il y a une semaine.

 

 

La Pravda  américaine : Notre catastrophe au coronavirus, retour de flamme d’une guerre biologique ?
Ron Unz • The Unz Review 21 avril 2020 • 7.400 mots • 1.638 commentaires

 

La Pravda américaine : COVID-19, son impact et ses origines, après un an.
Ron Unz • The Unz Review 15 mars 2021 • 8.700 Mots • 975 commentaires

 

La Pravda américaine : « La vérité » et « Toute la vérité » sur les origines du COVID-19
Ron Unz • The Unz Review 10 mai, 2021 • 6,400 mots • 847 commentaires

 

 

Quelques jours après qu’ait paru mon article original d’avril 2020, notre site a été soudainement banni de Facebook et toutes nos pages ont été « disparues » par Google. Malgré ces handicaps sévères, mes pièces n’en ont pas moins attiré des centaines de milliers de lectures et près de 900.000 mots de commentaires. Au cours de l’année écoulée, un certain nombre de journalistes et d’intellectuels raisonnablement réputés m’ont envoyé des notes privées de soutien ou de félicitations sur cette série, disant parfois même que mon analyse leur paraissait convaincante. Mais étant donné la nature extrêmement « sensible » de l’accusation selon laquelle la mort de millions de personnes sur la planète, y compris plusieurs centaines de milliers d’Américains, était probablement due aux actions téméraires et criminelles d’éléments de notre propre gouvernement, pratiquement aucune mention de mon analyse n’était jamais apparue nulle part dans les médias dominants ni même dans les alternatifs. Il est évident que mes articles ont été très largement lus, mais que presque personne n’a été disposé à reconnaître leur existence.

 

La seule exception importante à ce remarquable black-out ne fait qu’en souligner l’existence : Kevin Barrett, animateur du podcast Truth Jihad et promoteur de longue date de nombreuses « théories du complot », a écrit une chronique l’année dernière, sur mes affirmations, qu’en général il approuve. En conséquence de cette défense, Barrett a été attaqué et vilipendé dans un long rapport du Conseil de l’Atlantique et dans un article auxiliaire d’Associated Press, qui l’a dénoncé comme un des principaux « archi-diffuseurs » d’insanités complotistes dangereuses sur le COVID-19. La théorie diffusée par Barrett étant essentiellement la mienne, il avait donc avec raison incité le journaliste qui l’interviewait à me contacter directement, mais cela ne s’est pas produit. On ne trouve aucune trace de mon existence ni de mes écrits dans l’énorme rapport de 17.000 mots sur 54 pages, ni dans sa couverture médiatique, probablement parce que même le simple fait de ridiculiser ou d’attaquer mon analyse aurait pu lui valoir trop d’attention, avec des conséquences potentiellement graves, dans le cas où de nombreux lecteurs l’eussent trouvée convaincante. Au cours des dernières semaines, Barrett m’a interviewé à quelques reprises sur son podcast, en plus de ce que nous affichons nous-mêmes sur notre site Web [Voir sur le site d’origine si l’audio ne fonctionne pas ici. NdGO] :

 

 

Ron Unz sur « Impact et Origines du COVID-19 »
Kevin Barrett • Truth Jihad 22 mars 2021

Lecteur audio

00:00

00:00

Utilisez les touches Flèches haut/bas pour augmenter ou diminuer le volume.

 

Ron Unz sur « La vérité » et « Toute la vérité » sur les Origines du Covid-19
Kevin Barrett • Truth Jihad 16 mai 2021

Lecteur audio

00:00

00:00

Utilisez les touches Flèches haut/bas pour augmenter ou diminuer le volume.

 

 

Il y a pas mal d’ironie dans cet étrange canevas de silence presque universel. Selon ma reconstitution des faits, l’attaque de guerre biologique était très probablement une initiative de canailles incontrôlées, non autorisée par le président Donald Trump, mais orchestrée, probablement, par certains des néocons de l’État Profond qu’il avait chargés de notre politique de sécurité nationale, des individus associés au secrétaire d’État et ancien directeur de la CIA Mike Pompeo et au conseiller à la sécurité nationale John Bolton.

 

Ces dernières années, les libéraux, les gauchistes et d’innombrables modérés ont vilipendé Trump et ceux qu’il avait nommés, et l’ont fait dans une mesure sans précédent, les dénonçant comme peut-être la pire et la plus dangereuse administration américaine de toute notre histoire moderne. Pourtant, si n’importe quel Tweet grossier ou misogyne de Trump a été capable de provoquer un paroxysme d’indignation vertueuse, tous ses critiques ont farouchement évité de jeter les yeux sur la preuve très réelle que les actions illégales de ses sous-fifres ont bel et bien réussi à tuer beaucoup plus d’Américains qu’il n’en est mort dans toutes nos guerres étrangères combinées, et qu’ils ont endommagé gravement notre société pour faire bonne mesure.

 

Pourtant, la plupart des gens de droite ou populistes qui soutenaient fortement Trump ont toujours été profondément hostiles à Pompeo, à Bolton et aux nombreux autres néocons élevés par lui à des postes de direction. Ces derniers sont certainement les principaux suspects de l’attaque de guerre biologique, et le retour de flamme qui s’en est suivi  sur le plan intérieur, en ce comprise notre propre épidémie et les confinements qui en ont résulté, lesquels ont largement contribué, d’ailleurs, à assurer la défaite électorale de Trump. En conséquence, on aurait pu s’attendre à ce que mes accusations trouvent un certain écho dans ces milieux pro-Trump et anti-néocons, mais, en fait, non, le sujet y a été totalement ignoré.

 

Cette situation rappelle le silence médiatique absolu qui avait accueilli en leur temps les stupéfiantes révélations du lauréat Pulitzer et ancien rédacteur en chef du New York Times Sydney Schanberg. Ses remarquables révélations sur nos prisonniers de guerre abandonnés de la guerre du Vietnam, ainsi d’ailleurs que l’occultation subséquente orchestrée par feu le sénateur John McCain, ont été soigneusement ignorées pendant des décennies par presque tous nos médias américains.

 

 

La Pravda américaine : Rambo avait-il raison?
Ron Unz • The American Conservative 25 mai 2010 • 1 300 mots

 

Traitement silencieux

Ma bataille de quatre décennies pour rendre compte de la vérité
Sydney Schanberg • The American Conservative 25 mai 2010 • 1 700 mots

 

John McCain et le camouflage du Héros de Guerre

Le candidat « héros de guerre » a enterré des informations sur les prisonniers de guerre abandonnés au Vietnam
Sydney Schanberg • The American Conservative 25 mai 2010 • 8 200 Mots

 

 

Heureusement, ce mur de silence qui enserre les origines du COVID-19 pourrait bien commencer à se fissurer : On peut considérer Nicholas Wade comme un des plus grands journalistes scientifiques américains, après ses plus de quatre décennies au New York Times Science et Nature. Il y a deux semaines d’ici, il a sorti une importante analyse de 11.000 mots sur les origines du COVID-19, analyse qui a rapidement été reprise dans le Bulletin of the Atomic Scientists. Depuis le début de la pandémie, nos médias mainstream ont décrété que le virus était naturel et ont dénoncé comme une vulgaire « théorie du complot » l’hypothèse qu’il pût être le produit d’un laboratoire. Or, Wade fait valoir de manière assez convaincante que cette thèse est de loin la plus probable, même si les médias ont largement ignoré ou supprimé les faits réels, soit pour des raisons politiques soit par manque de compétence :

 

 

L’origine du Covid : Des gens ou la nature ont-ils ouvert la boîte de Pandore à Wuhan ?
Nicholas Wade • Bulletin of the Atomic Scientists 5 mai 2021 • 11 000 mots 

 

 

Compte tenu de la stature journalistique de Wade, mais aussi de la force et de la cohérence de ses arguments, de nombreux médias dominants semblent maintenant en passe de réévaluer leur position sur la question, certains organes grand public allant même jusqu’à conclure que la version des faits encore tout récemment vilipendée comme « théorie du complot » pourrait bien après tout être la bonne. Trump et ses alliés politiques avaient été les plus bruyants partisans de la thèse d’une origine artificielle, pointant du doigt le Wuhan Institute of Virology, et il est possible que son départ forcé de la scène politique ait facilité cette quasi-révolution dans la tête de ses ennemis médiatiques acharnés.

 

À titre de principal exemple, Douglas G. McNeil, Jr., vétéran de quarante-cinq ans au Times,  où il a dirigé la couverture médiatique du COVID-19, vient de publier un long papier où il déclare qu’après avoir lu l’article de Wade et consulté les nombreuses sources citées, il a largement inversé son opinion sur les origines du virus. Lui et d’autres journalistes mainstream avaient cependant passé toute l’année dernière à rejeter la théorie des fuites de laboratoire comme une idiotie « d’extrême droite » à mettre dans le même sac que « les Pizzagate, Plandemic, Kung Flu, Q-Anon, Stop the Steal et l’invasion du Capitole du 6 janvier ».

 

 

Comment j’ai appris à arrêter de m’en faire et à aimer la théorie de la fuite du laboratoire
Douglas G. McNeil, Jr. Medium • 17 mai 2021 • 4.700 mots

 

 

Quand une « théorie du complot » jusqu’alors tournée en dérision semble se diriger vers une acceptation substantielle, les « gens raisonnables » peuvent se mettre à prendre les autres un peu plus au sérieux. En conséquence directe de l’importante percée de Wade, ma propre hypothèse, qui n’est pas tout à fait sans rapport avec la sienne, a maintenant reçu sa première couverture médiatique significative hors des cercles « conspis », puisqu’elle vient d’être examinée, dans un article de VDare, par John Derbyshire, longtemps chroniqueur à la National Review et auteur de quelques livres bien considérés sur l’histoire des mathématiques.

 

À juste titre, il se concentre principalement sur l’importante analyse de Wade, mais il y inclut également une mention appréciable et attentive de mes propres théories, ce qui représente un sérieux pas en avant. Cette pièce, republiée sur mon propre site Web, a rapidement généré plus de 40.000 mots de commentaires des lecteurs, qui ont remarqué la position mesurée de Derbyshire. La première brèche, dans un mur de silence, est toujours la plus difficile à creuser, mais peut-être d’autres vont-ils à présent examiner mes idées et conduire ainsi à un débat public ouvert sur cette question d’une si grande importance.

 

 

D’où vient le Covid ? Les esprits curieux veulent savoir!
John Derbyshire • VDare 15 mai 2021 • 1.000 mots

 

 

Et justement, ce matin, voilà qu’une brèche encore plus grande s’est ouverte, quand Lew Rockwell, éditeur éponyme d’un des plus grands webzines américains focalisés sur les libertariens, a publié un article de tête où il approuve mon hypothèse de guerre biologique et cite d’importants extraits de mon  analyse.

 

 

La guerre biologique contre la Chine
Llewellyn H. Rockwell, Jr. LewRockwell • 19 mai 2021 • 1.400 mots

 

 

Bien que la démonstration que j’ai faite de mon hypothèse compte plusieurs milliers de mots répartis dans plusieurs articles, je pense que son contenu essentiel tient dans les quelques paragraphes que j’en ai extraits et que je reprends ci-après. Ceux qui trouveront ces 500 mots assez intrigants devraient peut-être envisager de lire les articles beaucoup plus longs cités ci-dessus, en particulier les deux plus récents, sur lesquels il leur suffit de cliquer.

 

Extraits :

 

Comme les affreuses conséquences de notre récente inaction gouvernementale ne sont désormais que trop évidentes, quelques responsables de nos agences de renseignement ont cherché à démontrer que ce n’étaient pas eux qui s’étaient endormis aux commandes. Au début du mois, un article d’ABC News a mentionné quatre sources gouvernementales distinctes selon lesquelles, dès la fin du mois de novembre, une unité spéciale de renseignement médical au sein du DIA [Agence de Renseignement de la Défense] aurait rapporté qu’une maladie incontrôlable était en train de se répandre dans la région de Wuhan en Chine, que que ce document avait été largement distribué aux échelons supérieurs de notre gouvernement, leur disant qu’il fallait que des mesures urgentes fussent prises pour protéger les forces américaines basées en Asie. Après diffusion de l’article, un porte-parole du Pentagone a officiellement nié l’existence de ce rapport de novembre, tandis que divers autres hauts responsables du gouvernement et du renseignement ont refusé de commenter. Mais quelques jours plus tard, la télévision israélienne a révélé qu’en novembre, les services de renseignement américains avaient effectivement partagé un tel rapport sur l’épidémie de Wuhan avec ses alliés de l’OTAN et d’Israël, confirmant ainsi indirectement l’exactitude des faits rapportés par ABC News et ses sources gouvernementales.

Il semble donc que des éléments de l’Agence de renseignement de la Défense étaient au courant de l’épidémie virale mortelle à Wuhan plus d’un mois avant que ne le soit le moindre responsable au sein du gouvernement chinois lui-même. À moins que nos agences de renseignement ne soient des pionniers en matière de technologie de la divination, je pense que cela s’est peut-être produit pour la même raison qui fait que les incendiaires savent toujours avant tout le monde qu’il va y avoir le feu quelque part.

 

__________

 

 

Selon les informations fournies sur base de multiples sources par ces médias dominants : dès « la deuxième semaine de novembre » notre Agence de renseignement de la Défense (DIA) préparait un rapport secret mettant en garde contre une épidémie « cataclysmique » en cours d’explosion à Wuhan. Pourtant, à ce moment-là, il n’y avait probablement pas plus de deux douzaines de personnes infectées dans cette ville de 11 millions d’habitants, et très peu d’entre elles présentaient des symptômes graves. Les implications me semblent assez évidentes.

En outre :

Tandis que le coronavirus commençait à se propager peu à peu en-dehors des frontières de la Chine, un autre développement qui s’est produit a considérablement augmenté mes soupçons. La plupart de ces premiers cas étaient survenus exactement là où on pouvait s’y attendre, touchant d’abord les pays d’Asie de l’Est frontaliers de la Chine. Mais fin février, l’Iran était devenu le deuxième épicentre de l’épidémie mondiale. Plus surprenant encore, ses élites politiques étaient particulièrement frappées, avec un total de 10% de l’ensemble du parlement iranien infecté et au moins une douzaine de fonctionnaires, hommes politiques et dirigeants religieux  mourant de la maladie, y compris certains qui étaient assez âgés. Et, sans surprise, les néocons militants se mettaient à noter avec jubilation sur Twitter que leurs ennemis iraniens exécrés étaient en train de tomber comme des mouches.

Considérons ce que ces faits impliquent.

Dans le monde entier, les seules élites politiques qui aient à ce jour subi d’importantes pertes humaines sont celles de l’Iran, et ces victimes sont mortes très tôt, avant même que des flambées importantes ne se produisent un peu partout dans le monde en dehors de la Chine. Ainsi, nous voilà avec une Amérique qui assassine un commandant militaire en chef iranien le 2 janvier, et nous nous retrouvons, quelques semaines plus tard, avec de nombreuses personnalités de l’élite dirigeante iranienne infectées par un nouveau virus, mystérieux et mortel, dont beaucoup vont en effet mourir. Est-ce que quelqu’un de rationnel peut considérer cela comme une simple coïncidence ?

 

 

Articles connexes :

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 22 mai 2021

 

 

Source : Announcement : Breaking the Silence on the Origins of Covid-19, by Ron Unz – The Unz Review

 

 

 

 

 

Hannah Arendt : Une mise au point qui s’imposait

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une mise au point qui s’imposait

 

 

Avant de remettre notre blog en longue pause.

Parce qu’il fallait – enfin – que quelqu’un le dise, et grand merci à Bruno Guigue de l’avoir fait !

Il lui faudra peut-être oser dire un jour quel fut le rôle exact, dans cette guerre, du capitalisme occidental, dont Hitler fut le bras armé contre l’URSS et non l’inverse, mais n’est-ce pas ce que fait déjà, avec implacabilité, Mme Annie Lacroix-Riz ?

Sur le fameux pacte, signé par un Staline mortellement forcé de gagner du temps, après que les Français et les Britanniques dont il avait sollicité l’alliance l’eussent  envoyé se faire foutre, on lira ou relira, écoutera ou réécoutera Henri Guillemin. Comme toujours, mais surtout comme tout ce qui concerne ce qu’il a directement vécu.

Sur Trotski et l’Armée Rouge battus devant Varsovie en 1920 par le général Weygand, on lira ou on relira, parce qu’il était sur les lieux, Curzio Malaparte (oui, qui fut fasciste en Italie après cinq ans passés à combattre en première ligne pour la France, dans la première der des der) : Technique du coup d’État.

Enfin, pour notre compte personnel, nous aimerions qu’un jour un historien honnête, rigoureux et talentueux, tel que le décrivait au IIe siècle de notre ère Lucien de Samosate, examine le cas Trotski et son opposition à Lénine – de la première minute à la dernière ! – dans l’optique non de ses idées mais de son nomadisme invétéré, qualifié d’« internationalisme » par ceux qui ne veulent point voir tout ce qu’entraîne ce nomadisme constitutif, qui a fait dire à Byron qu’Abel avait tué Caïn et non l’inverse.

Pour les conséquences actuelles, voir Jérusalem ces jours-ci.

 

 

 

 

Hannah Arendt et la mystification du « système totalitaire »

 

Bruno Guigue – Entelekheia – 10.5.2021

 

Paru dans la revue Étincelles, sur la page Facebook de l’auteur, Palestine-solidarité, etc.

 

 

 

 

 

La confusion du langage est un des premiers outils de de la manipulation de l’opinion publique – ce que Noam Chomsky appelle « la fabrication du consentement ». Quelles que soient les opinions qu’on en retirera, il faut donc d’abord revenir aux bases : des définitions claires et précises, tout simplement. Bravo à Bruno Guigue pour son travail inlassable dans ce sens.

 

_____________________

 

 

Faut-il le rappeler ? Même la date que nous commémorons en Occident est fausse : la Wehrmacht a capitulé devant l’Armée Rouge le 9 mai à l’heure de Moscou, et non le 8. Falsification qui en recoupe une autre : oblitérant l’effort colossal accompli par l’URSS pour abattre le IIIe Reich, la vulgate anticommuniste a repris la formule de Trotski affirmant en 1939 que Staline et Hitler sont des «étoiles jumelles». La lutte titanesque entre la Wehrmacht et l’Armée Rouge, en somme, aurait provoqué une illusion d’optique : comme l’arbre cache la forêt, leur affrontement militaire aurait masqué la connivence entre les deux tyrannies du siècle. Portés aux nues par les sphères médiatiques et universitaires du monde occidental, les travaux de Hannah Arendt, manifestement, ont joué un rôle déterminant dans cette interprétation de l’histoire. Car pour la philosophe allemande, le totalitarisme est un phénomène à double face : le nazisme et le stalinisme. Les partis totalitaires ont une idéologie rigide et une structure sectaire. Le pouvoir du chef y est absolu, et la communauté soudée par une foi sans réserve dans ses vertus surhumaines. La suppression de l’espace public et le règne de l’arbitraire policier, invariablement, signent la dissolution de la société dans l’État et de l’État dans le parti.

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2021/05/10/hannah-arendt-et-la-mystification-du-systeme-totalitaire/

 

 

 

 

Pendant qu’on y est, et parce que cela s’impose aussi :

 

Sans le filtre des médias dominants.

LE CRI DES PEUPLES

 

Victoire sur le nazisme : Poutine appelle les États-Unis à ne pas oublier les leçons de l’histoire

 

le cri des peuples – 10.5.2021

 

 

 

 

Discours de Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie, à l’occasion de la commémoration du 76e anniversaire de la victoire contre le nazisme, le 9 mai 2021.

Source : en.kremlin.ru

Traduction : lecridespeuples.fr

 

Vidéo

 

Transcription :

Vladimir Poutine : Citoyens de Russie,

Chers vétérans,

Camarades soldats et marins, sergents et adjudants, aspirants et sergents-majors,

Camarades officiers, généraux et amiraux,

Joyeux jour de la victoire ! La victoire avait une importance historique colossale pour le destin du monde entier. C’est une fête qui a toujours été et restera un jour sacré pour la Russie, pour notre nation.

C’est notre fête de plein droit, car nous sommes les parents de sang de ceux qui ont vaincu, écrasé, détruit le nazisme. Elle est à nous parce que nous descendons de la génération des vainqueurs, une génération dont nous sommes fiers et que nous tenons en grand honneur.

Lire la suite…

Source : https://lecridespeuples.fr/2021/05/10/victoire-sur-le-nazisme-poutine-appelle-les-etats-unis-a-ne-pas-oublier-les-lecons-de-lhistoire/

 

 

 

 

À lire et à écouter puisque vous vous êtes laissés confiner :

 

George Gordon Byron

Caïn

Allia – 2004 – Poche

148 pages

1.48 €

Caïn, publié en 1821, n’est pas une tragédie au sens classique du terme mais un « mystère » métaphysique aux tonalités baudelairiennes, où dominent les thèmes de la révolte, de la faute et de la culpabilité. Cette pièce noire, tourmentée, qui fit scandale lors de sa parution, fut encensée par Goethe et Shelley et, un siècle plus tard, par Tomasi di Lampedusa.

 

 

Henri Guillemin

Le désastre politico-militaire de 1940

https://www.youtube.com/watch?v=CK9QjdFIpr0

 

 

 

Curzio Malaparte

Technique du coup d’État

Grasset – Les cahiers rouges – 2008

224 pages

8,75 €

Charles-Henri Favrod  sur ce livre :

Publié en français en 1931, Technique du coup d’Etat est une série de réflexions sur les moyens de s’emparer du pouvoir à la lumière de différentes expériences historiques modernes. Écrit par l’écrivain et essayiste italien Curzio Malaparte, pseudonyme de Kurt Erich Suckert (1898-1957), l’ouvrage date de l’époque où l’auteur s’est momentanément réfugié à Paris après avoir rompu avec le Duce Mussolini. Technique du coup d’État, dont la publication coïncide avec la montée du fascisme en Europe, a soulevé une grande controverse sur les buts et les tendances de Malaparte, accusé tantôt de cynisme, tantôt d’hypocrisie.

Curzio Malaparte se propose de montrer comment on conquiert un État moderne et comment on le défend, avec la ferme et surprenante conviction que ce problème n’est pas tellement politique ou idéologique, mais essentiellement technique. À cette fin, il emprunte divers exemples à l’histoire contemporaine et commence par la Révolution russe. Pour lui, c’est Trotski qui est l’artisan du coup d’État bolchevique, son tacticien, tandis que Lénine est le stratège et le triomphateur. Méditant sur l’histoire du coup d’État manqué de Trotski, après la mort de Lénine, Malaparte constate que « le seul homme d’État européen qui ait su profiter de la leçon d’octobre 1917, c’est Staline ».

Dans le chapitre consacré à l’expérience polonaise de 1920, « L’ordre règne à Varsovie », l’auteur, qui se trouvait sur les lieux du drame, raconte l’attaque avortée des troupes bolcheviques contre la capitale polonaise, pourtant très mal défendue. Il en tire la conclusion que Pilsudski n’est qu’« un Catilina bourgeois préoccupé de sauvegarder les apparences légales ». Il observe ensuite que le général Wolfgang Kapp a échoué en 1920 dans sa tentative contre la jeune république allemande parce qu’il n’a pas su voir que ce qui constitue l’essence de l’État moderne, ce sont les centrales électriques, les gares et les usines, et non le Reichstag et les ministères. Primo de Rivera, dont la pensée s’apparente à celle de Pilsudski, n’a fait en réalité qu’imiter Bonaparte, « auteur du premier coup d’État moderne ».

Malaparte consacre les deux derniers chapitres au coup d’État de Mussolini et à la possible accession au pouvoir de Hitler. Si le premier est, aux yeux de l’écrivain, un véritable homme politique, qui n’hésite pas devant la violence nécessaire à la réussite et à sa sauvegarde, en politique « Adolf Hitler n’est qu’une femme pusillanime lors du putsch de Munich en 1923 ». Les propos très désobligeants qu’il réserve au futur Führer vaudront à Malaparte d’être emprisonné et persécuté pour « propagande antifasciste à l’étranger ».

[Où Catilina rejoint Robespierre, Cromwell, Lénine, Frédéric II et Lloyd George dans les rangs « petits-bourgeois ». NdGO]

 

Curzio Malaparte

En Russie et en Chine

Les Belles Lettres – 1ère édition : 2014

272 pages

14,90 €

Quatrième de couverture :

Le 19 juillet 1957 mourait Curzio Malaparte et ce livre, posthume, nous révèle du grand écrivain qu’il fut un visage inattendu ou, tout au moins, que laissent rarement deviner ses autres œuvres. Publié tel qu’il a été retrouvé parmi les papiers de l’auteur qui y travailla aussi longtemps que la maladie le lui permit, c’est un livre à la fois inachevé et achevé ; inachevé matériellement car, pour une bonne partie, il est composé de simples notes, mais moralement achevé car, encore qu’on y retrouve à chaque page le génial témoin de Kaputt et de La Peau, c’est un nouveau Malaparte, le vrai, qui y apparaît : l’homme Malaparte et non plus seulement l’écrivain Malaparte. L’expérience intensément vécue de cette nouvelle réalité humaine qu’il a trouvée en Chine n’est plus pour lui, comme elle l’aurait été jadis, un prétexte à se mettre en scène : elle est l’occasion d’un examen de conscience, d’une confrontation avec soi-même et les autres, où le « je » s’efface pour la première fois et définitivement. Et, ainsi, ce voyage En Russie et en Chine est plus que le très pittoresque récit d’une aventure asiatique, c’est aussi et surtout celui, profondément émouvant, d’un itinéraire spirituel.

[Faut-il rappeler qu’avant d’entreprendre ce voyage en Chine, Malaparte avait découvert les favellas d’Amérique latine et rencontré Pablo Neruda ? NdGO]

 

 

Lucien de Samosate

Comment il faut écrire l’histoire

Le savoir en poche – 2017

34 pages

8,17 €

 

 

 

Voir Jérusalem ces jours-ci :

https://strategika51.org/author/strategika51/

 

 

 

 

Mis en ligne le 11 mai 2021

 

 

 

Ils l’ont noyé dans le sang…

 

 

 

 

 

 

 

 

« Ils l’ont noyé dans le sang qu’ils avaient tiré pour le perdre »

Lamartine, Histoire des Girondins

 

 

Aujourd’hui, 6 mai 2021, Maximilien Robespierre aurait 263 ans

 

 

 

Bon anniversaire, Citoyen !

 

 

Ne nous en veuillez pas si, à cette occasion, tout en évoquant des choses et des gens qui vous concernent, nous réglons quelques petits comptes. Quand on est encore vivant (encore, mais si peu !) cela défoule.

 

 

 

 

Rhode Island, mon cul !

Zazie

 

Robespierre, par Houdon.

 

 

Sur un blog intitulé …

Rodama : a blog of 18th century & Revolutionary French trivia

 

… un citoyen zunien a relevé ce portrait de Robespierre sculpté par Houdon que nous avions publié en 2013, avec nos vœux de (bon) 255e anniversaire, se demandant où diantre nous l’avions trouvé.

À la suite de quoi il a fait une petite enquête. Chez des experts. D’où il ressort que le sculpteur Houdon a « probablement  pris un masque de Robespierre », mais qu’il n’a jamais (au grand jamais !) réalisé une sculpture de son modèle.

Sur un catalogue du Musée d’Art de l’École de Dessin de Rhode Island (RISD) qu’on peut trouver dans Google Books, il y a, dit-il, un exemplaire de ce buste, la légende expliquant qu’il existe très peu d’informations sur cette œuvre (vous m’étonnez, René) mais qu’à la fin du XIXe siècle, le sujet a été généralement mal identifié comme étant Robespierre.

Mal identifié par qui ? Sur quelles preuves ? Chhht ! Ne contredisez pas les experts.

 

“The consensus among the experts is that, although Houdon probably created a life mask of Robespierre, he never actually went on to make a sculpture. So what is going on ?

Illumination is provided by a 1991 catalogue for the Museum of Art, Rhode Island School of Design (RISD)  available on Google Books. S40 is an example of the same bust by Houdon. The entry explains that there is little information available but in the late 19th century the subject was commonly misidentified as Robespierre.  The statue now in Rhode Island came originally from a Belgian collection and is signed and dated 1774.  The material is plaster tinted to resemble fired clay, and small metal pins throughout the surface suggest that it was the original cast used for modelling finished versions.”

 

Ah, les experts !

Et de décider que le buste en question ne peut être que celui de Nicolas Joseph Laurent Gilbert (mort neuf ans avant la Révolution, mais, bien sûr, Houdon était déjà vivant. Et, bien sûr, ce très célèbre sculpteur passait son temps à prendre des masques de personnages en vue archi-occupés pour n’en rien faire.).

Bref, après une recherche que vous pouvez consulter au bout du lien ci-dessus, notre valeureux blogueur US de conclure :

 

 

Nicolas Joseph Laurent Gilbert (1750-1780) was a satirical poet who made something of a name for himself as a panegyrist of Louis XV and opponent of the Encyclopedists.  He first arrived in Paris in 1774 so the dates fit.  More to the point – it looks like him !

Comparison with engraving of Laurent published in Wikipedia

 

 

“It looks like him” ?

Eh bien, non, it ne looks pas like him du tout : pas les mêmes sourcils, pas les mêmes yeux, pas la même bouche et les cheveux (si ce sont les siens) plantés en pointe sur le front, alors que Robespierre (ce sont les siens) non.

Et, quoique nous ne soyons pas experts (mais demandez au Pr. Canfora ce qu’il en pense…), nous allons quand même répondre aux questions que ce M. Rodama se pose.

 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/rhode-island-mon-cul-zazie/

 

 

 

Nous avons une sorte de thèse là-dessus :

 

La célébration du premier Centenaire de la Révolution n’avait pas du tout ressemblé à celle du Bicentenaire. Dans sa foulée, on assistait en France à un très vif renouveau d’intérêt pour les histoire de peuples qui s’occupent de leurs affaires.

 

Victor Hugo était mort en 1885 et ses funérailles avaient été les plus extraordinaires qu’on eût jamais vues. Avant de mourir, il avait affirmé des choses de mauvais aloi comme « Nous sommes Quatre-Vingt Treize ! ».

 

En 1892 (avec Le Culte de la Raison et de l’Être suprême) Albert Mathiez avait commencé la longue marche qui allait rendre à l’Incorruptible sa place et aboutir à la fondation de la Société des Études Robespierristes. Il n’a fallu rien de moins que la « guerre 14 » pour donner un coup d’arrêt à cette mise en branle du peuple français vers la réappropriation de son histoire. Car cette guerre eut beaucoup de buts différents bien que tous  concourussent à la même chose…

 

Cependant, le couvercle-éteignoir n’est pas partout comme en France retombé sur la fosse commune des Errancis dans l’espoir que la chaux vive arrangerait tout. Il reste même encore, en Russie, des hommes que leurs parents ont prénommé Marat. Celui-ci par exemple :

 

 

 

 

Marat Safin est un champion international de tennis qui a remporté deux fois le tournoi du Grand Chelem en simple, quinze titres en simple sur le circuit ATP, l’US open en 2000, l’Open d’Australie en 2005, et qui, aujourd’hui, à 41 ans, siège à la Douma, dans les rangs de Russie Unie, député par la région de Nijni Novgorod.

 

Et si vous croyez qu’il n’y en a pas en Chine, des Marat et des Maximilien, vous vous trompez bien.

 

Et pas que…

 

« Le Premier ministre Narendra Modi a adressé, dans un tweet, ses félicitations à M. Staline »

 

https://fr.sputniknews.com/international/202105031045550776-staline-va-preter-serment-en-tant-que-nouveau-chef-dun-etat-indien/

 

Lire la suite… 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/nous-avons-une-sorte-de-these/

 

 

 

 

 

Pour parler d’autre chose…

… c’est-à-dire d’elle et de vous

 

Savez-vous, citoyen, qu’il existe un site, sur Internet, consacré à votre promise ?

Non, bien sûr, pas en France. En Russie.

 

C’est là :

Дневник EleonoreD — @дневники: асоциальная сеть

 

Essayez ici :

https://diary.ru/~Duplay

 

ou ici :

https://diary.ru/~Duplay/p217629853_interesnaya-statya-o-robespere-advokate.htm

 

Mais les fantômes peuvent-ils cliquer sur des liens ? Et peut-on le savoir tant qu’on n’en est pas un soi-même ?

 

 

Miss Ninette, la mascotte du site Eleonore D.

 

 

C’est là qu’on a découvert cette copie russe de votre buste par Houdon :

 

 

Et cette copie d’un pastel de votre Éléonore par elle-même :

 

  

C’est qu’il y en eut, à la fin de votre siècle, des femmes peintres !

 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/pour-parler-dautre-chose/

 

 

 

La Pologne et vous

 

Savez-vous que vous avez hanté, en Pologne, dans les 35 premières années du siècle XXe, une jeune fille qui avait été frappée enfant par la Révolution comme par la foudre ?

 

Il se fait qu’elle avait seize ans quand la grande Révolution suivante s’est produite aux portes de son pays, et qu’elle a grandi en essayant de digérer les deux ensemble.

 

L’idéalisation du passé s’est inexorablement amalgamée aux réalités de son présent. Elle a tenté de toutes ses forces de les faire cohabiter, de leur trouver une logique commune, et pendant toute sa période créatrice, elle a vécu en contact étroit avec vous ou avec ce qu’elle a cru être vous. Elle a écrit trois pièces sur la Révolution. Dont la plus aboutie a été volée et détournée par d’autres. Elle a eu toutes les malchances, et le fait d’être aussi totalement ignorée en France n’est pas la moindre.

 

C’est pourquoi nous profitons du jour de votre anniversaire pour la sortir – un tout petit peu – du purgatoire où elle se trouve depuis qu’elle a échappé à l’enfer de sa vie.

 

Pendant qu’on y est, on va rappeler –  à quoi bon lésiner – un autre écrivain polonais et révolutionnaire. Stanislawa et lui ne se sont jamais croisés, parce que, à l’époque où il était le plus actif au-dehors, elle était en train de mourir au-dedans de sa prison volontaire.

 

Histoire si méconnue d’Europe…

 

 

 

Stanislawa Przybyszewska

 

 

Aniela Pajak : Autoportrait avec sa fille Stanislawa

 

 

« Je sais que tu as beaucoup souffert à cause de moi », écrivait l’homme de lettres polonais Stanislaw Przybyszewski à l’artiste peintre Aniela Pajak, mère de leur fille naturelle, Stanislawa. « Mais, pense un peu […] je suis apparu et je t’ai donné un enfant. N’est-ce pas un coup de chance d’être une mère et de savoir que le père de ton enfant n’est pas juste n’importe qui – mais moi ? »

 

Stanisław Przybyszewski était un célèbre dramaturge, poète et essayiste polonais. Il a joué un rôle majeur dans la vie culturelle polonaise assumant le multiple rôle de penseur, de provocateur et de briseur de tabous au début du XXe siècle, qui a même flirté d’assez près avec le satanisme

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/stanislaswska-przybyszewska/

 

 

 

Stanislawa et la Révolution

 

 

 

 

Les œuvres en polonais de Stanislawa, nous l’avons dit, se trouvent dans les archives de l’Académie polonaise des sciences à Poznań.

 

On ne trouve (trouvait ?) en français qu’une traduction de L’affaire Danton, publiée en 1982 par Vladimir Dimitrijevic :

 

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/stanislawa-et-la-revolution/

 

 

 

 

 

Et si on vous faisait, chers lecteurs, découvrir DEUX écrivains polonais au lieu d’une seule ? En même temps qu’on les découvre nous-mêmes…

 

Je brûle Paris de Bruno Jasienski, chef d’œuvre de littérature bolchévique, recension d’un roman antifasciste de pointe

 

Benjamin – JRCF – 25.4.2021

Via L.G.S.

 

 

 

 

 

 « Paris avait craqué le long de la couture de la Seine, cousue naguère par le fil blanc des ponts ».

 

Qui se souvient, ou a même entendu parler, de l’organe de l’Union internationale des écrivains révolutionnaires (UIER) ? De son magazine Littérature de la révolution mondiale ? De Bruno Jasienski, son rédacteur en chef ? Cette publication fut pourtant éditée en langues allemande, russe, anglaise, française et chinoise, et six numéros paraîtront au cours de la seule année 1931 [1]. Pour donner un aperçu de cette revue de haute tenue, Louis Aragon, Lev Ovalov, Henri Barbusse (membre fondateur de l’UIER), Michael Gold, Léopold Averbakh (auteur d’un texte lapidaire et génial sur Trotski [2]) et Paul Vaillant-Couturier y contribuèrent, pour ne citer que quelques-uns d’entre eux.

Illustres méconnus, ces brillants auteurs ne sont plus lus que par des communistes réfractaires et acharnés à retrouver leur mémoire volée. Bien évidemment, ces grands noms du réalisme socialiste sont absolument évincés du système d’édition actuel, et soustraits au grand public. Somme toute, cela est parfaitement naturel, et on n’en attend pas moins de nos boursicoteurs du papier : spéculer sur des livres médiocres, voilà qui est bien, renvoyer à l’oubli les œuvres de leurs ennemis vaincus, voilà qui est mieux.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/je-brule-paris/

 

 

 

Ceux qui ne laissent pas transir la vérité au fond de son puits

 

 

La vérité sortant de son puits armée d’un martinet pour châtier les menteurs

Jean-Léon Gérome, 1896

 

Découvrez-les ici…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/ceux-qui-ne-laissent-pas-transir-la-verite-au-fond-de-son-puits/

 

 

 

Pour terminer en beauté cette mémorable journée :

 

Conférence Henri Guillemin sur Robespierre

 

 

 

 

Peu de gens le savent, mais Henri Guillemin a, pendant de nombreuses années, donné des conférences en Belgique francophone. Et, surtout, il était un hôte habitué de la Radio-Télévision belge.

C’est là qu’après une série de conférences télévisées sur Napoléon Tel Quel [dont vous trouverez en totalité une version audio dans notre post « Niouzes » d’aujourd’hui] il en a donné une autre, restée très célèbre, sur Robespierre.

Déjà le Napoléon avait fait grincer beaucoup de dents chez ceux qu’il appelait « les gens de biens », mais le Robespierre, lui, ne passa pas. Malgré un énorme succès public (ou peut-être à cause de) M. Guillemin fut prié d’aller exercer ses talents ailleurs.

Il y a quelques années d’ici, au moment de sa fondation, un des membres de l’Association « Les amis d’Henri Guillemin » a demandé à la RTBF communication des vidéos de cette série historique. Les palabres (par lettres et par téléphone) ont duré un an, au bout de quoi il s’est avéré qu’on ne se souvenait plus de ça du tout, c’était si vieux ; qu’on ne savait plus où ça se trouvait ; que ça s’était peut-être égaré ou que ça n’existait plus, au choix. Nous pensons, nous, que les vidéos ont été, aussitôt après le divorce, plongées dans un bain d’acide, pour le cas où il eût pris à leur ancienne vedette la fantaisie d’en réclamer une copie.

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 mai 2021

 

 

 

Niouzes des environs du 1er mai

 

 

 

 

 

Nord Stream II : L’Akademik Cherski a rejoint son compère Fortuna pour accélérer la pose des tubes.

 

 

Niouzes des environs du 1er mai

 

 

 

 

 

Les Versaillais sont toujours au pouvoir. La preuve :

 

C’était, ce mois-ci, le 150e anniversaire du Printemps de 1871…

 

Sur un costume et la Commune de Paris

 

Philippe Arnaud – L.G.S. – 26.4.2021

 

 

 

 

 

Le vendredi 23 avril, au journal télévisé de France 3 de 19 h 30, un sujet s’intitulait : « Histoire : autopsie d’un costume au temps de la Commune de Paris ». Et il était présenté comme suit :

[Journaliste] : « Dans les réserves du musée de la mode de la ville de Paris, nous avons suivi une mystérieuse enveloppe. 300. 000 pièces sont conservées dans ce lieu tenu secret à l’abri de la lumière, dont plusieurs centaines de vêtements à haute valeur historique ».

[Alexandre Samson, conservateur de collections au palais Galliera] : « On a de la chance de conserver des vêtements portés par Napoléon Ier, Marie-Antoinette, son fils Louis XVII, le dauphin, on a également l’habit de Musset. Tous ces vêtements sont compris comme des vêtements-reliques ».

 

[Journaliste] : « Notre mystérieuse enveloppe contient un costume trois-pièces en laine d’apparence plutôt ordinaire. Son histoire l’est moins. Il appartenait à Louis-Bernard Bonjean, président provisoire de la Cour de Cassation en 1871. Ce catholique conservateur est mort fusillé [à ce moment, un bruitage fait entendre des coups de feu, en même temps qu’on voit un photomontage de l’exécution] le 24 mai, sur ordre de la Commune de Paris, une insurrection populaire. Sur ce photomontage, il est entouré d’ecclésiastiques, exécutés le même jour. Sa famille a récupéré son corps et conservé ce costume, vieux de 150 ans ».

[Médecin-légiste : le Dr Philippe Charlier, médecin-légiste, archéologue et anthropologue ] : « En fait, ce qui est intéressant avec ce vêtement, c’est qu’on va faire de la balistique et de la médecine légale sans cadavre. Et on va remplacer le cadavre par toutes les faces qui entourent les vêtements ».

[Journaliste] : « Ce médecin-légiste et ses cinq étudiants ont procédé à une autopsie peu ordinaire. D’abord à plat sur une table ».

[Médecin-légiste] : « Ça, ça peut être autant les traces biologiques, coulures de sang, coulure d’urine, le cerveau aussi, lorsque la boîte crânienne a explosé et que les témoignages historiques qui nous racontent qu’il s’est roulé par terre plusieurs fois de suite ».

[Journaliste] : « Ils ont d’abord prélevé des échantillons microscopiques sur les tâches, avant de redonner corps au costume avec ce mannequin. Opération difficile car le vêtement est incomplet. Sans doute a-t-il été découpé pour être retiré. Les scientifiques ont trouvé neuf trous dans le costume ».

[Médecin-légiste à une étudiante] : « Tu dois imaginer ça en volume ».

[Journaliste] : « Avec des baguettes ils reconstituent la trajectoire des balles ».

Lire la suite…

Source : Sur un costume et la Commune de Paris — Philippe ARNAUD (legrandsoir.info)

 

 

La Commune n’est pas morte… l’esprit versaillais non plus !

Gérard Mordillat, Jonathan Duong et la fine équipe de Là-Bas si j’y suis :

 

 

 

Et ils se plaignent beaucoup de la destruction de son mode de vie que « le péril islamiste » ferait courir à la France… Mais bordeldedieu, qu’est-ce que les musulmans pourraient bien trouver à détruire en France qui n’ait pas été détruit depuis longtemps par les Français eux-mêmes, zunifiés jusqu’aux cheveux ?

Pendant ce temps-là…

 

 

 

Le NYT enquête sur le financement d’anti-islamistes européens par un milliardaire juif américain

 

puis ajoute des tonnes de calomnies anti-russes

 

 Moon of Alabama – Le 24 avril 2021

 

 

Un article récent du New York Times révèle que l’agitateur et arnaqueur britannique anti-islam Tommy Robinson a été financé par des milliardaires juifs américains qui promeuvent le colonialisme sioniste en Palestine.

 

Pendant plusieurs années, Robert J. Shillman, fondateur et président de Cognex Corporation, et Nina Rosenwald, héritière de la fortune de Sears Roebuck, ont versé un chèque mensuel à Robinson par l’intermédiaire de l’extrémiste Forum du Moyen-Orient, dirigé par le célèbre Daniel Pipes. Shillman siège aux conseils d’administration de The Friends of the Israel Defense Forces, de la Jewish Foundation for the Righteous et du David Horowitz Freedom Center. Rosenwald a siégé au conseil d’administration de nombreuses organisations pro-israéliennes et a été vice-présidente du Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA). Un autre donateur impliqué est le gestionnaire de fonds spéculatifs juif Robert Mercer, qui contribue financièrement à de nombreuses causes d’extrême droite.

Comme le résume le Times :

 

La connexion américaine de M. Robinson est plus profonde que l’on ne le savait. Des entretiens et des documents internes récemment publiés au tribunal montrent comment l’institut de recherche américain, le Middle East Forum, lui a fourni un soutien financier pendant trois ans, en utilisant l’argent d’un milliardaire américain de la technologie et donateur de Trump, tandis que son président a contribué à façonner le message.

 

Les détails sont assez intrigants et le reportage sur les liens financiers est bien fait.

Mais pour le Times, le fait que des milliardaires sionistes américains de droite financent des mouvements proto-fascistes anti-islam en Europe n’est pas la préoccupation centrale.

Il va plutôt utiliser une courte visite que Robinson a effectuée en Russie, il y a un an, pour salir et dénigrer ce pays et son gouvernement.

Cet aspect de l’histoire, qui n’est justifié par aucun fait comme nous le montrerons ci-dessous, commence par un titre trompeur :

L’extrême droite britannique, encouragée par Trump, se tourne maintenant vers la Russie

Lire la suite…

Source : https://lesakerfrancophone.fr/le-nyt-enquete-sur-le-financement-danti-islamistes-europeens-par-un-milliardaire-juif-americain

Source d’origine : https://www.moonofalabama.org/2021/04/nyt-investigates-us-jewish-billionaire-funding-for-anti-islamists-in-europe-then-adds-loads-of-anti-.html#more

 

 

 

Puisqu’on parle de la Russie et du péril russe, tiens…

 

La dictature des nombres

 

Suite d’une conversation avec Paul Craig Roberts

 

Andrei MartyanovThe Unz Review 7.4.2021

Traduit par Le Saker francophone

 

 

 

Voici quelques chiffres, nous allons commencer par deux d’entre eux, 447 millions et 4,67 milliards. Ces deux chiffres en disent long, et sont à la base du déclin de l’Amérique et de son comportement de plus en plus irrationnel qui pourrait, en citant le célèbre tube de Bachman Turner, Overdrive, nous amener au proverbial « ain’t seen nothing yet / Vous n’avez encore rien vu ». Le premier chiffre correspond à la population de l’Union européenne, tandis que le second correspond à la population de l’Asie. La population de l’Asie représente environ 60 % de la population mondiale. La deuxième place est occupée par l’Afrique, avec environ 1,37 milliard d’habitants, et la troisième par l’Amérique latine et les Caraïbes, avec 659 millions d’habitants, ce qui est considérablement plus important que la population de l’Union européenne. La population de l’Amérique du Nord est d’environ 371 millions, ce qui, dans l’ensemble, ne semble pas très impressionnant. En fait, ca ne l’est pas.

 

L’histoire du colonialisme – j’omets délibérément ici le qualificatif « occidental », il y a eu toutes sortes de colonialismes – en relation avec le capitalisme classique ne se résumait pas à l’exploitation des colonies au profit de la métropole. Si les images de l’extraction des ressources naturelles des colonies et de leur expédition vers les métropoles sont correctes, elles ne forment pas un tableau complet. En fin de compte, les colonies étaient considérées comme des marchés où la métropole vendait ses produits. Plus la colonie est grande, plus sa population est nombreuse, plus le marché des produits fabriqués dans la métropole est important. Tout cela avait un sens économique complet, bien que souvent sanglant, à l’époque du bon vieux capitalisme industriel, lorsque la métropole obtenait des ressources de la colonie et les transformait en produit fini, puis expédiait ce produit fini, avec une énorme valeur ajoutée, pour le vendre dans la colonie. Pour les Amérindiens qui ont vendu Manhattan aux Hollandais en 1626 pour une valeur présumée, et vivement contestée par les historiens, de 24 dollars en produits finis, tout ce qui était offert représentait une valeur énorme pour eux, car ils ne pouvaient pas produire ces articles, qu’il s’agisse, comme le dit la mythologie, d’offres de verre brillant ou de tout autre article que les Hollandais, beaucoup plus avancés technologiquement, leur offraient. C’est ainsi que cela a fonctionné plus ou moins pendant des siècles. Plus on produisait d’articles de qualité, plus on devenait riche. Jusqu’à ce que l’économie FIRE et le simulacre du post-industrialisme soient révélés au monde par des gens dont la plupart auraient du mal à passer un examen d’entrepreneur général, sans parler de l’obtention d’un diplôme d’ingénieur industriel.

Lire la suite…

Source : https://lesakerfrancophone.fr/la-dictature-des-nombres

Source d’origine : https://www.unz.com/article/the-dictatorship-of-numbers/

 

 

On a enfermé des gens qui se prenaient seulement pour Napoléon ! Les Euronouilles ont encore frappé.

 

Résolution du Parlement européen : l’UE exprime sa détestation de la Russie … et son impuissance

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 30.4.2021

 

 

 

 

Après que la Russie ait été accusée d’avoir fait exploser en séries des dépôts d’armes, en République Tchèque, puis en Bulgarie, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se demandait de quoi encore elle n’était pas coupable. Le Parlement européen, hier dans une résolution non obligatoire, lui a répondu : la Russie est a priori coupable de tout ce qui ne fonctionne pas comme prévu dans le monde, mais surtout elle est coupable d’exister. L’UE vient encore de faire preuve d’une diplomatie de haut vol, ce qui n’est pas étonnant après ses derniers exploits en Russie ou en Turquie. Mais quel est l’intérêt des pays de l’Europe de l’Ouest à suivre l’hystérie anti-russe et anti-européenne lancée par l’Europe de l’Est, à la pointe des intérêts atlantistes ?

 

La Russie est l’ennemi, une fois n’est pas coutume. Après que la République Tchèque l’ait accusée d’avoir fait exploser un dépôt d’armes et que la valse des diplomates ait été jouée (voir notre texte ici), la Bulgarie a repris le flambeau et a accusé, elle aussi, la Russie d’explosions provoquées dans des usines d’armement. Ainsi, entre 2011 et 2020, 4 usines d’armes auraient subi des explosions de ce genre et 6 Russes en seraient responsables. Nous allons certainement retrouver nos incontournables Petrov et Bashirov, les Dupont et Dupond de l’espionnage russe fantasmé à la mode Tintin, dans leur tournée européenne, avec des petits clones pour grossis les rangs. Evidemment, un diplomate russe a été déclaré persona non grata et la valse continue, solidarité européenne oblige.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/resolution-du-parlement-europeen/

 

 

 

 

Oui, c’est du 1er mai et on est le 6. Et alors ?

 

Guerre froide USA-Russie redux : la parole est à Lavrov

 

Entelekheia – 1.5.2021

 

Paru sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères russe sous le titre Foreign Minister Sergey Lavrov’s interview with Director General of Rossiya Segodnya International Information Agency Dmitry Kiselev Moscow, April 28, 2021

 

 

 

 

 

Ceci est la transcription d’un entretien du ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov avec le directeur général de l’agence d’information internationale Rossiya Segodnya, Dmitry Kiselev, le 28 avril dernier.

 

Dmitry Kiselev : Nos relations avec les États-Unis sont vraiment « infernales ». Personnellement, je ne me souviens pas qu’elles aient jamais été à un niveau aussi bas auparavant. C’est même pire qu’à l’époque de la guerre froide, à mon avis. Les ambassadeurs sont retournés dans leur pays d’origine. Que va-t-il se passer ensuite ? Quel est le scénario possible ?

 

Sergueï Lavrov : Si cela ne dépendait que de nous, nous reprendrions volontiers des relations normales. Le premier pas possible dans cette direction, que je considère comme évident, est d’annuler les mesures restreignant le travail des diplomates russes aux États-Unis. C’est à titre de mesure de riposte que nous avons restreint les activités des diplomates américains en Russie.

Lire la suite…

Source : Guerre froide USA-Russie redux : la parole est à Lavrov (entelekheia.fr)

 

 

 

 

« … puisque notre alerte ne concerne pas la politique »

Mais si, général, elle concerne la politique, et c’est tant mieux !

Parce que, curieusement, avec la Révolution des Œillets, les Gardiens de la Révolution, Hugo Chavez et Vladimir Poutine, cette époque maudite restera peut-être, quand même, dans l’histoire, comme celle où des militaires se sont mis à intervenir dans les affaires publiques autrement que la hache à la main contre les civils.

 

Lettre ouverte des anciens militaires à ceux qui nous gouvernent : situation au 30 avril 2021


Gal Dominique Delawarde – Comité Valmy – 30.4.2021

 

 

 

 

Aujourd’hui, jour anniversaire de la bataille de Camerone, deux bonnes nouvelles sont venues conforter les signataires de la lettre dans leur démarche.

 

1 – Le nombre de signataires de l’ « Alerte » a « explosé ». Il est passé en 24 heures de 10.093 à 18.005 (+ 80%) et ce, malgré les menaces proférées par les destinataires de la lettre et les sarcasmes permanents d’une majorité des journalistes et des médias mainstream dévoués à ceux qui mènent notre pays vers l’abîme par leur inaction.

Pour être juste, je dois admettre que Cnews et Sud radio se sont écartés de la meute mainstream malhonnête et malfaisante, et nous ont donné la parole dans de bonnes conditions (Bercoff, Morandini, Praud). Qu’ils en soient remerciés. Nos remerciements vont aussi aux nombreux responsables de sites ou de blogs, qui ont relayé notre alerte sans esprit partisan, politicien, bref vicieux…..

Lire la suite…

Source : https://strategika.fr/2021/04/30/lettre-ouverte-des-anciens-militaires-a-ceux-qui-nous-gouvernent-situation-au-30-avril-2021/

 

Nous, la bataille de Camerone, comme on n’est pas militaires, on aurait plutôt  envie de citer Chirac…

 

 

Pétition des mille : grandeur
et misère du « devoir de réserve ». 

 

Régis de Castelnau – Vu du Droit  – 1.5.2021

 

 

 

 

La publication d’une pétition, signée par un grand nombre de militaires, s’inquiétant de l’état de leur pays a provoqué un grand tintamarre. Le danger d’un fascisme imaginaire stimulant l’appétit répressif des antifascistes de pacotille. Au nom d’un devoir de réserve inventé pour la circonstance.

 

L’épisode de l’appel des « mille milis » a permis un certain nombre de dévoilements.

D’abord les sondages qui montrent un soutien massif (58 %) des Français à l’initiative des signataires et ensuite le chiffre d’un Français sur deux souhaitant l’intervention de l’armée même sans ordre ! Eh bien dites donc…

On se demande bien pourquoi les Français sont si nerveux alors que n’est-ce pas, ils sont en sûreté avec Macron & ses macronards aux manettes.

Comme d’habitude, on a pu constater que tous les habitués des plateaux, comment qu’ils étaient pas trop forts en tout. En droit militaire cette fois-ci. Les spécialistes autoproclamés ont joué des coudes pour confirmer que c’était bien eux qui étaient les plus spécialistes, et pour certains comment qu’ils étaient pas trop antifascistes.

Et tout le monde de doctement disserter sur le devoir de réserve des militaires, de cracher sur les signataires en les traitant de factieux, et d’acclamer le général Lecointre, piètre chef d’état-major accablant servilement ses camarades au lieu de se contenter d’exécuter sans commentaire les ordres d’Emmanuel Macron, son chef hiérarchique.

Lire la suite…

Source : Pétition des mille : grandeur et misère du « devoir de réserve ». – Vu du Droit

 

 

 

La suite. À déguster sans modération.

 

Militaires et magistrats : qui viole réellement le « devoir de réserve » ?

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 3.5.2021

 

 

 

L’antifascisme de comédie

Nous avons donc assisté avec l’épisode de la pétition des 1000 militaires à une séquence théâtrale assez ridicule, avec d’un côté les antifascistes de pacotille se mettant spontanément au service d’un pouvoir macroniste en difficulté, en hurlant à la tentative de coup d’État. D’autre part ceux que cette pétition assortie de sondages favorables arrange, et qui esquivant le caractère un peu hasardeux de la démarche disent n’y voir qu’un banal appel de lanceurs d’alerte (!).

« Devoir de réserve » contre « liberté d’expression », le débat a fait rage, et nous avons eu une jolie illustration de cette problématique dans les réseaux et sur les chaînes d’information. Comme cette discussion, opposant un général en retraite très propre sur lui, stigmatisant la démarche de ses anciens camarades et un élu RN demandant au galonné ce qui le gênait dans le constat factuel détaillé contenu dans l’appel. Celui-ci opposant un refus de répondre sur le fond, pour s’en tenir à une critique de la forme de l’initiative.

Lire la suite…

Source : https://www.vududroit.com/2021/05/militaires-et-magistrats-qui-viole-reellement-le-devoir-de-reserve/

 

 

Pendant qu’on vous amuse avec des putschs de généraux à la retraite…

 

Ah ha ha ha ha !

 

L.G.O. – 5.5.2021

 

Depuis quelques semaines, il n’y en avait, sur Causeur (le canard à Finkie) que pour Napoléon. On se disait : les voilà devenus bonapartistes à c’t’heure ? Et finalement pourquoi pas ? Bicentenaire de funérailles oblige…

Mais, finalement, euh, non…

 

Un Bonaparte banquier au service de la France

 

Frederic de NatalCauseur – 4.5.2021

 

 

 

 

Et, en plus, il mesure 1,98 m, alors que l’autre était tout petit !

Il n’y a pas à dire : parfait, le timing.

Faites connaissance avec Jean-Christophe Napoléon, un géant de 1m98…

Lire l’article

 

Ne vous demandez plus « qui c’est qu’ils vont trouver pour remplacer le déficient JupiterPan ? »…C’est fait.

 

 

 

Candidat à la couronne impériale de France ?… Aux deux ?…

Et les Bourbons ? Et le prince Jean d’Orléans dans tout ça ? N’est pas candidat, lui aussi, à une couronne de France ?

Oh, bien…

https://www.causeur.fr/prince-jean-orleans-napoleon-bicentenaire-197628

 

Vous ne trouvez pas, Citoyen, que les animaux couronnés, s’ils n’existaient pas, il faudrait les inventer ?

 

 

 

 

 

 

Ne nous en veuillez pas, mais c’est plus fort que nous…

 

Une contre-histoire de Napoléon Bonaparte, par Henri Guillemin

 

Entelekheia – 5 mai 2021

 

 

Le bicentenaire de la mort de Napoléon est l’occasion de remettre l’église au milieu du village au sujet de cet empereur autoproclamé des Français, avec le décryptage formidablement éclairant – et probablement inégalé à ce jour – qu’en avait fait l’historien et conteur émérite Henri Guillemin en 1968 sur la chaîne suisse RTS.

Vous avez ci-dessous un travail de compilation de ses conférences télévisées en une seule vidéo (audio seul), et pour ceux qui préfèrent les voir une à une, et plus confortablement avec l’image, vous trouverez les vidéos de RTS derrière ce lien.

 

Lire, voir et surtout écouter la suite…

 

Source : http://www.entelekheia.fr/2021/05/05/une-contre-histoire-de-napoleon-bonaparte-par-henri-guillemin/

 

Attention : dans cette seule vidéo/audio, vous en avez pour plus de six heures ! Mais le son est parfait. Et vous pouvez vous interrompre de temps en temps pour boire un coup.

PS : Vous le savez, qu’il parlait pratiquement sans notes, et sans prompteur ?

 

 

 

Post-démocratie covidienne : l’Allemagne annonce mettre sous surveillance les personnes critiquant les mesures liberticides

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 29.4.2021

 

 

 

 

Le renseignement allemand a annoncé la création d’un Département spécial, chargé de la surveillance des personnes remettant en cause les mesures liberticides adoptées au nom du coronavirus et critiquant la globalisation, car ils mettraient ainsi en danger la sécurité nationale. Le Covid est donc bien un dogme, qui fonde notamment, comme le reconnaît le renseignement allemand, la globalisation. Silence ! En rang par deux, c’est plus facile d’entrer dans l’abattoir.

Lire la suite…

Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2021/04/democratie-covidienne-lallemagne.html

 

Et vous êtes surpris ?!

 

 

 

En Inde, le Covid peut même tuer les morts une deuxième fois

 

Patrick Tillet – Entélékheia – 3.5.2021

 

Paru sur le Blog du Yéti

 

 

 

 

L’alarme a été sonnée sur les réseaux sociaux : Oyez, oyez ! L’Inde se meurt, le Covid-19 est en train de ravager le pays, les hôpitaux sont débordés, la situation a viré à la catastrophe, d’ailleurs voyez vous-mêmes : les cadavres jonchent les rues !

Sauf que… bravo au Yéti pour ce très joli décryptage d’une fake news. Net, clair, expéditif.

Lire la suite.

 

Source : http://www.entelekheia.fr/2021/05/03/en-inde-le-covid-peut-meme-tuer-les-morts-une-deuxieme-fois/

 

 

Pogrom à Jérusalem : la déclaration scandaleuse de la France !

 

Jean-PierrePalestine Solidarité – 28.4.2021

Source d’origine : CAPJPO-EuroPalestine

 

 

 

 

 

Ce ne sont ni les ratonnades des fascistes israéliens, ni les expulsions des familles palestiniennes de Jérusalem, ni les provocations du gouvernement israélien pendant le Ramadan, que nos dirigeants condamnent, mais les roquettes lancées depuis la bande de Gaza !!

 

« La France est vivement préoccupée par les tensions et les violences des derniers jours à Jérusalem, notamment autour de la vielle ville, ainsi qu’en Cisjordanie. Elle condamne fermement les tirs de roquette depuis la bande de Gaza qui ont visé des zones habitées du territoire israélien en violation du droit international. La France rappelle dans ce contexte son attachement indéfectible à la sécurité d’Israël », peut-on lire depuis lundi sur le site du ministère français des affaires étrangères ! ( https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2021/article/israel-territoires-palestiniens-degradation-de-la-situation-securitaire-26-04 )

Un tel parti pris pour les fascistes et l’apartheid est véritablement nauséabond.

N’en déplaise au gouvernement français, la riposte et de la résistance palestiniennes à Jérusalem, appuyées par des protestations internationales, ont contraint Netanyahou à reculer et à retirer les barrières mises à la porte de Damas pour entraver les rassemblements de Ramadan à la Mosquée Al-Aqsa.

Mais un calme plus que précaire règne à Jérusalem, après le pogrom organisé jeudi dernier, et encouragé par les attaques incessantes du régime d’apartheid contre les Palestiniens de Jérusalem-Est. D’ailleurs les vidéos montrent encore lundi soir que les jeunes Palestiniens en ont assez d’être arrêtés et brutalisés par les forces d’occupation.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/pogrom-a-jerusalem/

 

 

 

Face au sommet intergouvernemental France-Afrique

 

Contre-sommet Afrique-France

 

Bruno Drweski – par e-mail – 19.4.2021

 

 

 

 

Chers Camarades,

 

Face au sommet intergouvernemental France-Afrique qui se tiendra à Montpellier, il a été décidé de tenir dans cette ville un contre-sommet Afrique-France à la même date, du 8 au 11 juillet 2021. Il est organisé par la Dynamique unitaire panafricaine (DUP) qui a constitué à cet effet un comité ad hoc pour préparer ce contre-sommet et c’est Marie-Josée NGOMO, qui est de Montpellier, et qui anime ce comité auquel l’Association nationale des communistes (ANC) est régulièrement invitée.

 

Les discussions avec la mairie concernant ce contre-sommet où sont attendues entre 500 et 1.000 personnes ont commencé et la DUP a clairement fait savoir à la mairie que le contre-sommet était évidemment une initiative indépendante de celle du gouvernement destinée à donner un autre point de vue sur les relations entre la France et l’Afrique. La DUP a délégué à l’ANC la responsabilité, en concertation avec elle, d’établir la liste des organisations en France et Belgique à inviter.

C’est donc à cet effet que je m’adresse à vous pour que vous puissiez être présent à cet événement dont l’organisation exacte reste encore à préciser (lieu, interventions, présence de stands, etc.) par la DUP. Vos propositions sont les bienvenues.  

En comptant sur votre présence et dans l’attente de votre réponse,

Fraternellement

Bruno Drweski

pour l’ANC

 

 

Sur le plan strictement franco-françois :

 

Un jeune homme bien sympathique. Qui croit peut-être au petit Jésus soviétique… mais qui se donne du mal.

Donnez-vous au moins celui de l’écouter. Il en vaut la peine.

 

http://www.communcommune.com/2021/04/comment-les-riches-achetent-les-elections.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

 

 

 

 

Du local au planétaire

 

« La pandémie de Covid se transforme en douceur en réchauffement climatique dans les plans de nos maîtres. »

 

C’est ce que déclare Israël Shamir dans le papier qui suit, d’il y a plusieurs jours (on est en retard comme d’habitude).

Qu’à cela ne tienne : nous embrayons – derrière lui – sur ce réchauffisme qui n’a pas fini de faire couler de l’encre et brasser des pixels : en anglais (sans sous-titres hélas) et en français, dans le désordre.

Vous ne direz pas qu’on ne vous a pas prévenus.

 

 

Des eaux inexplorées

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume… – 26.4.2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

Les États-Unis mènent deux guerres : avec l’Ukraine contre la Russie, et avec la Russie contre le climat. Les deux sont très coûteuses, les deux ne rapportent rien aux Américains, les deux sont totalement inutiles, mais les deux sont essentielles pour le régime Biden en ce moment, alors que la pandémie de Covid s’essouffle. Comment les choses vont-elles se passer ?

 

La guerre d’Ukraine a peut-être été reportée. Les troupes russes se sont retirées de leurs positions avancées à la frontière ukrainienne pour rejoindre leurs bases permanentes. Poutine a peut-être décidé que la menace d’une réponse russe puissante suffirait pour que Kiev renonce à son projet d’invasion du Donbass. Il s’en est fallu de peu : L’artillerie de Kiev a bombardé le Donbass ; les chars russes leur faisaient face en attendant l’ordre de se diriger vers l’ouest, mais l’ordre n’est pas venu. Il est encore trop tôt pour le dire. Ces derniers jours, le pilonnage de Donbass par le régime de Kiev s’est en fait intensifié. Les troupes de Kiev ont progressé vers la ligne de front séparant les zones contrôlées par le régime et le Donbass libre, et elles ont apporté avec elles davantage d’armes lourdes. Dans le Donbass, les gens sont d’une humeur pitoyable : ils se sentent abandonnés par la Russie, ou plutôt ils sont retournés dans le même enfer de bombardements intermittents avec lequel ils vivent depuis des années. Ils n’ont pas été autorisés à rejoindre la Fédération de Russie comme ils l’espéraient. À Kiev, on pense que Poutine a cligné des yeux le premier. C’est ce que disent les Britanniques. Le prudent Poutine ne veut pas la guerre, mais il peut encore l’avoir. Ce que nous avons maintenant ressemble plus à une accalmie qu’à une situation stable.

Lire la suite…

Source : https://plumenclume.org/blog/697-des-eaux-inexplorees

 

 

Pour les anglophones

 

Ce qui veut dire « La grande escroquerie du réchauffement climatique ».

 

Pour les mêmes, une visite au site Weatheraction s’impose :

http://www.weatheraction.com/

 

 

 

 

Il est animé par Piers Corbyn – oui, le frère de Jeremy – qui est astrophysicien et qui n’est pas du tout d’accord avec ces histoires de réchauffi-réchauffa.

Piers Corbyn est le fondateur de « WeatherAction LongRange forecasters » et on le voit ici intervenant à la conférence « Electric-Universe », à Albuquerque (Nouveau Mexique, USA) en mars 2014.

 

 

 

 

Ce n’est pas en 2014 mais en août 2017 qu’Aline de Diéguez a fait paraître un avis musclé qui n’a pas pris une ride quatre ans plus tard. Il a paru sur ce blog à l’époque, mais nous pensons que ce n’est pas perdre son temps que le relire aujourd’hui. Sans compter qu’il y a quatre ans il y en a qui étaient encore intellectuellement dans les langes…

 

SOS ! Nounours sur un  glaçon

 

Aline de Diéguez – Son blog – 17 août 2017

 

 

 

 

Alors que je contemplais distraitement mes branchouilles de coupes de rosiers en train de se consumer gentiment, la cloche du portail agitée avec vigueur me fit sursauter. La seule personne qui respire dans un voisinage de quelques centaines de mètres à la ronde était là, l’air plutôt revêche. Elle avait humé une fumée suspecte. Horreur ! du CO2 se répandait dans l’atmosphère.

Elle tendit un index accusateur en direction du petit tas de braises. Assurément, j’empoisonnais l’air qu’elle respirait. Est-ce que je n’avais pas entendu parler du réchauffement de la planète ? J’étais en train d’augmenter la pollution avec mon feu criminel. Savez-vous que c’est interdit ?

Son caractère querelleur est connu. Je lui tournai donc le dos, fuyant la discussion. Elle fit semblant de ne pas comprendre que c’était ma manière de lui montrer la porte. Elle continua son sermon et son indignation montait crescendo. Et la montée des eaux dans le Pacifique qui commence déjà à submerger certaines îles et les malheureux réfugiés climatiques, cela vous laisse indifférente ? Je n’avais donc pas pitié des pauvres ours polaires voguant sur des morceaux d’iceberg ?

 Lire la suite…

Source : http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/interludes/climat/nounours.htm

 

 

Et ceci est pour les petits enfants – nounours et tout –

même s’ils ne comprennent pas le russe.

 

https://mults.info/mults/?id=697

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 mai 2021

au lieu du 1er.

 

 

Festivités du 1er mai et d’après…

 

 

 

 

 

 

 

 

Festivités du 1er mai

et d’après…

 

 

Il n’est jamais parti le temps du muguet (buccal)

 

Théophraste R – LGS – 1.5.2021

 

 

 

 

 

Le muguet buccal est une mycose de la bouche provoquée par le léchage des bottes (et je suis poli). Fréquent dans les sales (avec un seul « l » de réduction (avec un « u »), il se manifeste par des plaques blanchâtres sur la langue et des lésions à la commissure des lèvres, sur le palais et la muqueuse des joues. Le patient peut parfois ressentir une brûlure dans la bouche ou dans la gorge et (plus rarement) des rougeurs dues à un sentiment de honte.

On le soigne avec des décoctions de la Charte de Munich.

Théophraste R. Chanteur du 1er mai.

Source : https://www.legrandsoir.info/il-n-est-jamais-parti-le-temps-du-muguet-buccal.html

 

 

1er mai à Turin

 

 

https://francais.rt.com/videos/86220-1er-mai-guillotine-italie-turin

 

 

 

Italy 24 News n’aime pas ça :

https://www.italy24news.com/local/34807.html

 

 

1er mai à Bruxelles

Nous, on ne va pas sur ces trucs, mais il y en a qui y vont et qui y postent des vidéos :

 

 

 

https://twitter.com/quatremer/status/1388556122345312256?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1388556122345312256%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Finternational%2F86211-bruxelles-fete-interdite-rassemble-plus-un-millier-personnes

 

https://twitter.com/RTBFinfo/status/1388524894007308297?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1388524894007308297%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Finternational%2F86211-bruxelles-fete-interdite-rassemble-plus-un-millier-personnes

 

https://twitter.com/klandaburu/status/1388567427051569154?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1388567427051569154%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Finternational%2F86211-bruxelles-fete-interdite-rassemble-plus-un-millier-personnes

 

 

 

1er mai à Lyon

 

https://francais.rt.com/france/86212-manifestations-1er-mai-cinq-interpellations-27-agents-forces-ordre-blesses-lyon

 

https://twitter.com/lfb_jules/status/1388475347444895747?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1388475347444895747%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Ffrance%2F86212-manifestations-1er-mai-cinq-interpellations-27-agents-forces-ordre-blesses-lyon

 

https://twitter.com/LE_GENERAL_FR/status/1388501779319504905?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1388501779319504905%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Ffrance%2F86212-manifestations-1er-mai-cinq-interpellations-27-agents-forces-ordre-blesses-lyon

 

https://twitter.com/JDANDOU/status/1388458177407115269?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1388458177407115269%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Ffrance%2F86212-manifestations-1er-mai-cinq-interpellations-27-agents-forces-ordre-blesses-lyon

 

 

 

1er mai à Paris

(Lille, Lyon, Marseille, etc.)

 

https://francais.rt.com/france/86158-1er-mai-manifestations-prevues-dans-plusieurs-villes-france

 

https://francais.rt.com/france/86190-1er-mai-corteges-emailles-violences-dans-plusieurs-villes-de-france

 

 

 

 

 

1er mai en Palestine

 

Le 1er mai 2021 pour les travailleurs palestiniens : souffrance permanente, colonisation, occupation et pandémie

 

Ziad Medoukh  – Palestine Solidarité –  1.5.2021

 

 

 

 

Dans une conjoncture particulière et un contexte difficile, marqué notamment par une crise sanitaire sans précèdent aux conséquences économiques désastreuses, et le maintien de la colonisation et les mesures atroces de l’occupation que les travailleurs palestiniens célèbrent la journée mondiale du travail, ce premier mai 2021.  

Les travailleurs palestiniens, en souffrance au quotidien à cause  de la colonisation qui avale chaque jours les terrains appartiennent aux Palestiniens , de l’occupation et ses pratiques inhumaines et criminelles contre toute une population civile, célèbrent cette journée alors que règnent pauvreté, chômage, crise sanitaire  et absence de perspectives, en Cisjordanie et plus encore dans la bande de Gaza. 

Lire la suite…

Source : https://www.palestine-solidarite.fr/le-1er-mai-2021-pour-les-travailleurs-palestiniens-souffrance-permanente-colonisation-occupation-et-pandemie/

 

 

 

 

En mai et jusqu’en juillet !

 

Présentation du cycle Haroun Tazieff de conférences en ligne, mai-juillet 2021

 

 

 

Le Massif central français, l’Ardèche, l’Hérault, la Catalogne, l’Italie centrale et méridionale, les collines allemandes de l’Eifel forment un vaste territoire…de volcans. Volcans actifs çà et là depuis plus d’un million d’années mais contemporains de l’homme. Des « Italiens » néandertaliens ont arpenté le volcan de Roccamonfina peu de temps après une éruption redoutable, c’était il y a environ 350.000 ans. À la même époque, les premiers Sapiens émergeaient au Maroc dans un paysage éruptif encore actif. 

 

Au milieu du siècle dernier, c’est au cœur de l’Afrique des Grands Lacs qu’Haroun Tazieff a révolutionné les sciences de la Terre en démontrant qu’il était possible de se « promener » sur la lèvre d’un cratère en éruption. En 1994, Jean-Marie Chauvet, Eliette Brunel et Christian Hillaire découvraient dans les gorges de l’Ardèche le premier « Grand livre » intact de l’épopée humaine, les fabuleuses fresques de la grotte Chauvet, âgées de 36.000 ans.

 

Pour avoir découvert entre 2013 et 2015 de très probables représentations de volcans dans les fresques de Chauvet, je vous propose aujourd’hui en six conférences en ligne une exploration inédite des sources de la culture de l’Humanité par un itinéraire de volcans et de sites préhistoriques, sur les épaules d’Haroun Tazieff.

 

Les bénéfices de la plateforme Hermès Méditerranée qui produit ces conférences sont entièrement destinés au projet général de sauvegarde de l’œuvre d’Haroun Tazieff, oubliée, et qui n’est enseignée nulle part.

 

Cordialement, 

Frédéric Lavachery.

 

Et il vous faut donc aller faire un tour sur :

https://www.hermes-mediterranee.fr

 

 

 

 

 

Musées

 

 

Attention ! Là, c’est seulement jusqu’au 1er juin…

mais, remarquez, ça reprend après.

 

 

Actuellement : 06.09.2020 – 01.06.2021

Expo : LES COUPS DE CŒUR : MPFAC – Nismes

En délocalisation : 24.04.2021 – 22.05.2021

Expo : Petite apologie du détail – Société Libre d’Émulation – Liège

 

 

 

 

 

Du 24 avril au 22 mai, la Société libre d’Émulation à Liège accueille une exposition intitulée Petite apologie du détail. Il s’agit d’un projet conjoint réalisé avec les Beaux-Arts de Liège / École supérieure des Arts de la Ville de Liège et le MPFAC qui hébergera un deuxième volet ayant pour titre Le sens du détail à partir du 3 juin prochain.

 

>En délocalisation : 24.04.2021 — 22.05.2021 : Maison de Renaissance de la Société Libre d’Émulation à Liège.
>> Pas de vernissage à cause des conditions sanitaires. Agenda des activités complémentaires et plus d’info : www.emulation-liege.be
>> Entrée libre mais réservation indispensable. Entrée gratuite.

>Prochainement au musée : 04.06.2021 — 19.10.2021 – «Le sens du détail»
> Réservation obligatoire.

Actuellement au musée
«Les petits formats sortent de leur réserve : LES COUPS DE CŒUR» —20 Biennales – 40 ans de collection—
> Réservation obligatoire au moins 24h à l’avance.

 

Le MPFAC

Le Musée du Petit Format d’Art Contemporain est un musée atypique situé à Nismes au sud de la Province de Namur, dans une région reconnue pour la beauté de ses sites naturels et le dynamisme de ses musées (Treignes, Village des musées).

Le MPFAC vous accueille dans une ambiance intimiste et vous invite à découvrir sa collection qui s’est constituée au fil des dons effectués par les artistes participant à l’événement phare et fondateur du musée : la Biennale internationale «Petit Format de Papier».

Cette collection répertorie quelques 4000 pièces dont une majorité d’œuvres sur papier de format inférieur au DINA4 d’artistes contemporains provenant du monde entier et offre un large panorama des techniques sur papier et des démarches artistiques actuelles.

Tous les deux ans, le MPFAC invite plus de 300 artistes du monde entier à échanger des propositions visuelles en petit formats de papier : en 2020 et 2021, nous fêterons l’anniversaire de la 20e Biennale internationale «Petit Format de Papier» et les «Petits Formats Numériques».

Bel of schrijf ons voor meer informatie in het Nederlands
Call or write us for more information in English

 

Source : https://www.museedupetitformat.be/blog/

 

 

 

 

Un « Musée du chat » à Bruxelles

Mais pas n’importe quel chat : celui de Philippe Geluck

 

 

Le 22 avril, la Région Bruxelles-Capitale a annoncé avoir octroyé le permis d’urbanisme en vue de l’érection du Musée du Chat consacré au personnage de Philippe Geluck : un ensemble de 4000 m2 disposé sur sept étages.

Il se situera sur le Mont des Arts, à proximité de la Bibliothèque royale de Belgique et des Archives générales du Royaume (voir ci-dessous, en bleu).

 

 

 

 

La région de Bruxelles se chargera de financer le futur bâtiment de près de 10 millions d’euros. Parmi les 4,5 millions d’euros nécessaires aux aménagements intérieurs, 3,5 millions sont d’ores et déjà promis par des mécènes. Pour le dernier million, Philippe Geluck compte sur son exposition itinérante de matous maous, visibles sur l’avenue des Champs-Élysées jusqu’au mois de juin. Les statues coûtent 300.000 euros et seize d’entre elles ont déjà été adoptées.

On notera en particulier le commentaire de M. Rudi Vervoort (Ministre-président de la région de Bruxelles-Capitale), qui qualifie la production de M. Geluck « d’incarnation de l’Esprit belge » et qui, à propos du futur Musée du Chat à Bruxelles, se félicite « de faire la part belle à la liberté d’expression ».

Tout le monde n’est pas content.

Il faut dire que depuis la fermeture du Musée d’Art moderne en 2011, seule, une partie des collections a été transférée au Musée Fin de siècle et, jusqu’à nouvel ordre, les collections du Musée d’Art Moderne (dont des Giorgio de Chirico et des Salvador Dali) sont destinées à rester dans les réserves [tiens, comme les Houdon en surnombre à Versailles…].

Le bâtiment flambant neuf dédié à la grosse créature de Philippe Geluck ainsi qu’au dessin d’humour, nécessitera 9,38 millions d’euros de travaux.

 

« Ainsi qu’au dessin d’humour »…

Ne nous dites pas que la récente embauche des dessinateurs d’humour par l’OTAN ou l’Armée française (on ne sait plus lequel des deux) a quelque chose à voir avec ces largesses ?

 

On notera aussi avec intérêt l’article du Figaro du 30 mars 2021, signé Léna Lutaud. Elle cite un propos du critique d’art et gestionnaire de musée Jean Loisy qui, en parlant du défilé des chats sur les Champs Élysées, dit : « Seule manifestation culturelle autorisée au temps des musées fermés : produits dérivés commerciaux du Chat de Geluck (…) ».

 

Quoi qu’il en soit…

 

 

 

 

 

 

Rengaine d’une idole des vitrines

 

Anatole Atlasspherisme.be – 1er mai 2021

 

Jadis homo sapiens levait les yeux vers le ciel.

 

Désormais le technopithèque a conquis sa liberté, depuis que ses maîtres lui font ployer l’échine vers l’écran de sa prothèse portative où clignotent les fétiches du marché, dont la plus récente idole est un robot faisant des bonds de chat sur la planète Mars. Il fallait un avatar de Snoopy symbolisant la capitale de l’Alliance atlantique et de la bédé, selon les experts de la NASA : « l’incarnation de l’Esprit belge », appuya le ministre-président de la Région bruxelloise…

 

L’univers n’est plus un cosmos dont l’homme avait mission de penser les relations avec son âme et la cité, mais un chaos voué à la colonisation technopolistique des gadgets. Car on n’est pas sérieux quand on a 13 ans, l’âge mental à ne pas dépasser sous la gouverne de gamins psychopathes. Un totalitarisme peut-il s’imposer à des peuplades qui ne soient réduites à l’état prépubère ?…

 

Dans l’apparence d’innocence puérile avec laquelle prospèrent les impostures au service de la loi du profit, se reconnaît l’art suprême de cette société : le marketing. Pourquoi s’étonner si le Chat de Geluck se voit offrir un temple au sommet du Mont des Arts ?…

 

Un abîme plus vaste que les cieux tient lieu d’espace cultuel pour cette inversion carnavalesque où le pitre en chaire propage les dogmes de la profanation, répand le catéchisme du sarcasme, prêche l’évangile du sacrilège et dispense le sacrement du blasphème. Les foules hallucinées d’encens mortifères n’entonnent plus de chants liturgiques mais se trémoussent au rythme disco d’ordinateurs ordonnant l’ordination des grands prêtres qui communient sous les espèces de pilules psychotropes au son de cantiques techno dans le studio télévisé, nef de l’église médiatique où se concélèbre le talk show égayé de gags ecclésiastiques, dont l’un des pontifes méritait bien qu’on se prosterne devant son Chat. La plus modeste réplique de ce fétiche, colifichet décoratif, se vend au prix de 3.000 unités monétaires : le dixième d’une icône à son effigie, le centième des statues de bronze processionnant sur les Champs Élysées sous bénédiction des plus grandes marques. Innombrables sont les déclinaisons de ce nouveau commerce des indulgences, dans toutes les matières qu’autorise l’industrie de la superstition. Car l’extase entretenue par cette confession n’est plus mystique mais cynico-sceptique…

 

 

 

 

Le mouvement autonome du non vivant ne requiert pas d’autre foi, pas d’autre raison, pas d’autre imagination. D’où vient que l’escroc rafle toutes les mises. Quand l’art et la littérature sont bibelots d’inanité sonore, il suffit au bouffon d’emprunter une allure de clergyman pour usurper les attributs du génie créateur, du prophète et du philosophe. Ce qui postule, avec le progrès sans fin des moyens techniques d’accroître la domination de la valeur d’échange et du travail mort sur valeur d’usage et travail vivant, la régression des facultés de ressentir les mutilations, de penser la réification, d’imaginer une issue possible à cette aliénation…

 

Dans une époque oubliée de tous, Walter Benjamin examinait ce qu’il advenait de l’art à l’heure de sa reproductibilité technique. Il y voyait la perte de son aura, ce nimbe unique et singulier conféré par un fluide qui reliait l’œuvre aux plus lointaines origines. Source vive imprégnant les toiles cadenassées dans les caves du défunt musée d’Art moderne à Bruxelles. Nous n’en sommes plus là, quand sont sacralisés des petits mickeys conçus et fabriqués selon les normes de la reproduction en série. Geluck, sa bestiole et son barnum, illustrent donc au mieux ce qu’Isidore Ducasse nommait « une notable quantité d’importance nulle ». À ce titre (et sans parler de sa joint-venture avec la NASA), le Musée du Chat restera son meilleur gag involontaire en l’ère des bulles financières : son œuvre entière, négociée comme une bulle papale, engloutie dans une bulle de bande dessinée…

 

(Mais, l’éternelle querelle de l’empire et de la papauté décidant du destin de l’Occident, peut-être la primauté spirituelle de Geluck sur tous les pouvoirs temporels sera-t-elle consacrée pour clore une autre polémique, si la curie médiatique a l’inspiration d’adjoindre à Napoléon quelque bronze du Chat sous le dôme des Invalides.)

 

 

 

Source : http://www.spherisme.be/Texte/GeluckMuseeduChat.htm

 

 

 

 

Cet exercice de ce que j’appellerais un « aveuglement collectif délibéré et une hypocrisie totale » est une tache pour chaque pays, entité ou personne qui y participe.  Honte à vous tous !

Le Saker (« Les options amphibies russes… »)

 

 

On a beau se dire que Nicolas Bonnal est un homme de droite et qu’il lui arrive de déconner à pleins tubes pour cause d’œillères sur les côtés et par devant (alors que les chevaux, c’est seulement sur les côtés qu’ils les ont), mais quand on voit ses amis les plus proches et les plus respectés dire adieu à leur intelligence et à leur dignité et vous en vouloir si vous refusez d’en faire autant, vous traiter de complotiste, de rebelle et autres couillonneries… ça fait quand même du bien de le lire pour se sentir moins seul.

(Les impardonnables notes invasives en rouge sont de nous.)

 

 

Psychologie des foules et religion vaccinale (par le Dr Gustave Le Bon)

 

Nicolas Bonnalnicolasbonnal.wordpress.com – Avril 2020

via Le Saker francophone

 

 

Le virus et la peur induite vont nous réduire en esclavage et pire encore. Autant comprendre pourquoi nous allons crever alors, et toute l’histoire de la douce aliénation humaine en même temps. Relisons la Psychologie des foules qui, avec sa simplicité et son évidence, a inspiré les fascistes et les bolchévistes, bourreaux qui étaient à bien des égards plus nobles que nos tyrans milliardaires et démocrates du jour. Mais on a les tyrans et les malthusiens exterminateurs que l’on mérite.

Revenons-en à la légendaire Psychologie des foules alors. Gustave Le Bon est éternel, un peu comme le Tolstoï de Guerre et paix dont a parlé Alain, certes à un niveau moins élevé, mais bien utile quand même. Lisez chez nos amis québécois (classiques.uqac.ca) Psychologie du socialisme pour comprendre la mentalité écolo-gauchiste américaine ou française.

 

Mais voyons la Covid-19, les vaccins, le confinement, en attendant Grand Reset, paupérisation et dépopulation. Tout cela se fait comme à la parade. Et Le Bon d’expliquer en 1889 que malheureusement les humains adorent cela, être fanatisés pour des stupidités. Les humains sont devenus une seule foule, depuis que la télé a remplacé le séparé (Debord). Technique pour fabriquer la foule qui obtempère alors ?

Pour Gustave Le Bon il y a une première clé, l’affirmation :

 

L’affirmation pure et simple, dégagée de tout raisonnement et de toute preuve, est un des plus sûrs moyens de faire pénétrer une idée dans l’esprit des foules. Plus l’affirmation est concise, plus elle est dépourvue de toute apparence de preuves et de démonstration, plus elle a d’autorité.

 

Affirmation ? Le virus tue, vous allez crever ; confinez-vous, vaccinez-vous, restez masqués à hauteur de six milliards d’imbéciles. On a un quart de vaccinés en France en trois mois, un milliard à l’échelle du monde. Et cela ne fait que commencer. Où je vis on dit plus bonjour, on demande si tu es vacciné.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/psychologie-des-foules/

 

 

 

 

 

 

Addendum de dernière minute :

(Deux Shamir d’un coup ? C’est parce que nous sommes en retard)

Nous parlions d’Héraclès, et voilà qu’Israël Shamir en parle aussi. Ce n’est pas que « les grands esprits se rencontrent », c’est que, quand les idées sont dans l’air, la Nature faisant bien les choses, elles pollinisent. Et, attention ! C’est un très important Shamir.

 

 

Les tueurs de géants s’attaquent à Google 

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume…4.5.2021

 

 

 

Gigantomachie, autel de Pergame

 

 

Les géants du numérique ont pris le contrôle du monde. Personne n’a jamais amassé autant de pouvoir. Hitler en crèverait d’envie si on lui montrait la grandeur de Google. Les protagonistes de Huxley et d’Orwell ne pouvaient qu’en rêve, Bezos et Gates font le boulot. Ces derniers ont renversé le président américain pour en installer un plus à leur goût, et pour cause. La valeur nette combinée des 100 premiers ultra-riches américains a grimpé en flèche de 195 milliards de dollars depuis l’entrée en fonction de Biden, selon les calculs de Bloomberg. Ces géants contrôlent l’esprit de milliards de personnes. Les nations mettent en gage leurs terres et leurs industries pour acheter leurs médicaments brevetés. Ces géants connaissent nos visages, nos noms, ils savent tout de nous, jusqu’aux cellules dont nous sommes faits, jusqu’à la dernière protéine. Les dieux ont été vaincus, le doux Christ et le puissant Sabaoth, sans oublier le colérique Allah. Est-ce là une chose dont on dit : « Voici, c’est nouveau » ? (Eccl 1:10) Non, mon ancêtre à l’esprit blasé avait raison – cela avait déjà été fait dans les âges qui nous ont précédés.

 

Il était une fois des géants qui avaient presque réussi à chasser  les dieux hors de l’Olympe. Apollodore nous raconte que les dieux ne pouvaient pas gagner, jusqu’à ce qu’ils se souviennent de l’oracle selon lequel les géants ne seraient vaincus que si un homme mortel aidait les dieux. Seul l’homme peut faciliter la victoire des dieux sur les géants, devinaient les Grecs dans leur Gigantomachie, tout comme les chrétiens savaient que seul un Fils de l’Homme pouvait vaincre la Mort. Alors que les géants avaient presque vaincu les dieux, un homme mortel, Héraclès, avait franchi le pas, et c’est lui qui avait  arraché la victoire des mâchoires de la défaite. Aujourd’hui, nous avons grand besoin d’un mortel courageux pour s’attaquer aux géants. S’il n’y a pas d’Héraclès, n’importe qui fera l’affaire ; mais les géants doivent être vaincus. Et voilà que justement, des tueurs de géants improbables se manifestent.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/les-tueurs-de-geants-sattaquent-a-google/

 

 

 

 

 

Vive le Preésident Ahmadinedjad ! Son pays a besoin de lui. Nous aussi.

(Il faut avoir lu Israël Shamir pour comprendre).

 

 

 

 

Mis en ligne le 6 mai 2021

 

 

De chez les intermittents de la pause…

 

 

 

 

 

 

 

 

De chez les intermittents de la pause…

 

 

 

 

 

 

Parce que, quand meurt un homme comme Ramsey Clark, on ne peut pas ne pas le saluer.

 

 

Ramsey Clark, ancien procureur général des États-Unis et critique de principe de l’État de guerre des États-Unis, meurt à 93 ans

 

 

Frank Dorrel – Covert Action Magazine – 13.4.2021

 

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

Le 9 avril, Ramsey Clark est décédé à son domicile entouré de sa famille.

 

 

Clark a été procureur général des États-Unis de 1967 à 1969 sous Lyndon Johnson, période au cours de laquelle il a ouvert la voie au droit de vote pour les Afro-Américains, et à la déségrégation scolaire et a rédigé le paragraphe du Civil Rights Act de 1968 connu sous le nom de fair housing act, qui a abordé la discrimination en matière de logement.

 

 

 

 

En tant que procureur général le plus progressiste de l’histoire des États-Unis, Clark a également ordonné un moratoire sur les exécutions fédérales et la construction des prisons; interdit les écoutes téléphoniques dans les affaires criminelles; et a refusé d’appliquer une loi qui visait à abolir les restrictions de la Cour suprême en matière d’interrogatoire des suspects, prétendûment en vertu de la loi Miranda .

Clark a critiqué la guerre du Vietnam, bien qu’en 1967, il ait fait savoir au président Johnson que des manifestations anti-guerre avaient été infiltrées par des communistes, et que, la même année, à Boston, il ait poursuivi le célèbre pédiatre Dr Benjamin Spock, l’aumônier de Yale William Sloane Coffin et trois autres militants anti-guerre pour conspiration contre les lois sur les services sélectifs.

 

 

De gauche à droite : Dr Benjamin Spock, révérend William Sloane Coffin, Mitchell Goodman, Michael Ferber. Clark se sentait coupable de les poursuivre pour avoir conspiré pour saper les lois sur les services sélectifs et il a plus tard défendu les militants anti-guerre. [Source: woodstockwhisperer.info]

 

 

 

C’est la culpabilité que Clark a ressentie pour ces actions passées qui a fait naître et inspiré son activisme ultérieur contre la guerre.

En 1970, il a défendu les Harrisburg Seven, militants anti-guerre dirigés par le révérend Philip Berrigan, prêtre catholique radical, qui étaient poursuivis  pour pas moins de 23 chefs d’accusation, y compris celui de complot pour kidnapper Henry A. Kissinger, et en 1972, il s’est rendu à Hanoi pour y rencontrer des responsables nord-vietnamiens et a publiquement critiqué la conduite de la guerre par les États-Unis

 

 

  1. Clark, à gauche, au Nord-Vietnam en 1972. Il a rencontré des responsables communistes à Hanoi et a critiqué publiquement la conduite américaine de la guerre du Vietnam. [Source: nytimes.com]

 

 

Dans les années suivantes, Clark a publiquement dénoncé le soutien des États-Unis au Shah d’Iran, le bombardement de la Libye (en 1986 et en 2011), de la Grenade, de la Bosnie, du Kosovo, du Panama, de l’Afghanistan et de l’Irak, entre autres, et a critiqué le soutien des États-Unis aux Tutsis du Rwanda, ce qui, selon lui, a commencé la guerre et tué davantage que les Hutus[1] (voir CAM exclusive sur ce).

En 1991, Clark a déposé une plainte auprès du Tribunal International pour les Crimes de Guerre, accusant le président George H.W. Bush desdits crimes de guerre, après avoir passé deux semaines en Irak et constaté les effets de l’invasion sur le peuple de ce pays.

Clark a constaté que les bombes dites « intelligentes » des États-Unis frappaient bien plus que des cibles militaires, détruisaient les habitations, anéantissaient des infrastructures vitales et tuaient des milliers de civils innocents, et surtout, que les sanctions américaines aggravaient encore toutes ces misères humaines.

Dans son livre de 1992 The Fire This Time: U.S. War Crimes in Iraq, Clark écrit que :

 

« toute une nation [l’Irak] gît impuissante sous les coups d’une armée extraterrestre, qui peut attaquer et détruire en toute impunité… Les avions américains [contre l’Irak] ont effectué plus de 109.000 sorties et déversé 88.000 tonnes de bombes, soit l’équivalent de sept Hiroshima, et tué sans discernement à travers tout le pays[2] ».

 

[Source: amazon.com]

 

 

Clark a aidé à fonder, dans les années 1990, le Centre d’Action Internationale,  établi à New York, qui, entre autres activités, a organisé des manifestations de rues en 1999 pour condamner le bombardement de la Yougoslavie par l’OTAN, chapeauté  par les États-Unis.

En 2018, Clark a déclaré qu’il considérait la politique étrangère des États-Unis comme « le plus grand crime depuis la Seconde Guerre mondiale », estimant que les agressions américaines avaient créé des niveaux incalculables de misère dans le monde. Les pauvres de la planète, disait-il, sont appauvris, dominés et exploités par les politiques étrangères des États-Unis et de leurs riches alliés. L’invasion de l’Irak par les États-Unis est une guerre d’agression, c’est le délit qualifié de « crime international suprême » par le jugement de Nuremberg.

Clark a dit encore :

« Notre but primordial, du début de notre existence jusqu’à ce jour, a été de dominer le monde. Mais le but de notre politique étrangère de domination n’est pas seulement de faire sauter le reste du monde à travers des cerceaux; son objectif est aussi de faciliter à notre bénéfice l’exploitation de ses ressources. Et dans la mesure où tout peuple ou État se met en travers de notre domination, il doit être éliminé ou, à tout le moins, tancé et sévèrement puni pour son erreur ».

 

 

 

 

Voyez ce discours remarquable de Ramsey Clark critiquant la politique étrangère des États-Unis en défense de  ses seuls intérêts ploutocratiques et stigmatisant sa guerre injuste contre le tiers monde.

Cet  extrait d’une vidéo consacrée à Clark avait été posté sur YouTube, mais il a inexplicablement disparu dès l’annonce de sa mort. Cam l’a repris dans notre chaîne YouTube covert TV grâce à l’excellent film de Frank Dorrel intitulé «  What I’ve Learned About U.S. Foreign Policy: The War Against The Third World », qui présente le clip. [Source: youtube.com]

Malheureusement pas sous-titré en français.

 

 

En 2008, l’Assemblée générale des Nations Unies a décerné à Clark le prix qu’elle remet tous les cinq ans aux défenseurs des droits de l’homme.

 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/ramsey-clark-ancien-procureur-general-des-etats-unis-et-critique-de-principe-de-letat-de-guerre-des-etats-unis-meurt-a-93-ans/ 

 

 

 

 

 

 

Le 14 avril, nous avons adressé à nos abonnés, l’e-mail qui suit :

 

 

Covert Action Magazine est une publication dont nous ne nous sommes jamais fait l’écho sur notre blog « en pause ».

Elle est animée par Chris Agee. Et Chris Agee est le fils de Philip Agee, dont le nom est resté célèbre depuis qu’il quitta  la CIA pour l’exposer dans un livre qui fit grand bruit à l’époque.

Le fils aujourd’hui, fait ce qu’il peut pour suivre les traces du père.

Covert Action Magazine est une publication qu’on peut comparer, pour ses buts et sa rigueur, à la Unz Review de Ron Unz, même si le nombre de ses contributeurs paraît moins élevé. Son but est d’informer aussi honnêtement que possible un public US au cerveau lavé.Mais le public US n’est pas le seul à avoir le cerveau dans cet état. Et une honnête voix de plus n’est pas un luxe à dédaigner.

Nous avons lancé une petite bouteille à la mer , dans l’espoir que des âmes généreuses en traduiraient de temps en temps quelque chose. C’est Maria Poumier qui a aussitôt répondu « présente » pour deux articles.

Et c’est sa première traduction que nous vous envoyons aujourd’hui, faute de mieux sous forme de document word et de PDF (à vous de choisir ou à Microsoft de trancher en bloquant l’un ou l’autre).

Nous sommes peu de chose en ce monde digitalisé.

Voici le lien du site : https://covertactionmagazine.com/

Voici l’article original pour les anglophones :

https://covertactionmagazine.com/2021/03/13/is-russian-opposition-leader-alexey-navalny-a-key-prop-in-a-psychological-warfare-operation-designed-to-bring-down-vladimir-putin/

Et voici, en pièces jointes, sa traduction – grand merci, Maria ! 

Bonne lecture à tous et nos excuses à ceux qui ne sont pas ici pour l’instant.

 

 

C’est cet article de Jeremy Kuzmarov que  voici :

 

 

 

 

 

Le « chef de l’opposition russe » Alexeï Navalny est-il un élément clé d’une opération de guerre psychologique destinée à faire tomber Vladimir Poutine ?

 

Jeremy Kuzmarov – Covert Action Magazine – 13.3.2021

 

Traduction : Maria Poumier pour Les Grosses Orchades

 

 

Le « leader de l’opposition russe » Alexeï Navalny s’adresse aux manifestants lors d’un rassemblement anti-Poutine à Moscou. [Source : cnn.com]

 

 

Le 2 mars 2021, l’administration Biden a imposé une nouvelle série de sanctions à la Russie pour la punir de ce qu’elle a décrit comme la tentative de Moscou d’empoisonner le leader de l’opposition Alexey Navalny avec un agent neurotoxique l’année dernière.

Alexeï Navalny a été arrêté en janvier à son retour d’Allemagne après avoir été soigné pour empoisonnement avec ce que de nombreux pays occidentaux considèrent comme un agent neurotoxique de qualité militaire.

Il a été incarcéré le 2 février pour violation de sa liberté conditionnelle à la suite d’une précédente condamnation pour détournement de fonds et envoyé dans une colonie pénitentiaire le 1er mars.

 

 

Navalny pendant l’audience de mise en accusation. [Source : zoombola.com]

 

 

Le 2 mars, l’administration Biden a imposé une nouvelle série de sanctions à la Russie pour la punir de ce qu’elle a décrit comme la tentative de Moscou d’empoisonner le leader de l’opposition Alexey Navalny avec un agent neurotoxique l’année dernière.

« La tentative de la Russie pour tuer M. Navalny s’inscrit dans un schéma alarmant d’utilisation d’armes chimiques par la Russie », a déclaré un haut responsable américain aux journalistes, faisant référence à l’empoisonnement en mars 2018 de l’ancien officier du renseignement militaire russe Sergueï Skripal à Salisbury, en Angleterre, avec un agent neurotoxique de qualité militaire.

Sept hauts responsables du gouvernement russe feront l’objet d’un gel des avoirs dans le cadre des sanctions, dont Andrei Yarin, le chef de la direction de la politique intérieure du Kremlin, et Alexander Bortnikov, le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB), ainsi que 14 entités associées à la production d’agents biologiques et chimiques de la Russie et un institut de recherche du gouvernement russe.

 

 

Alexander Bortnikov [Source : mirror.co.uk]

 

 

Parmi les sept responsables gouvernementaux figurent également Igor Kranov, procureur général, et Alexander Kalashnikov, directeur des systèmes pénitentiaires fédéraux, responsable de l’emprisonnement de Navalny.

En annonçant ces nouvelles sanctions, l’administration Biden a déclassifié un rapport des services de renseignement indiquant que le FSB avait orchestré l’empoisonnement de Navalny le 20 août 2020.

Aucun rapport officiel n’a été publié pour accompagner cette conclusion.

Le 30 décembre 2020, la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Agnes Callamard, et Irene Khan, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, ont envoyé une lettre aux autorités russes pour demander une enquête sur l’empoisonnement présumé de Navalny.

 

 

Agnès Callamard [Source : globalnation.inquirer.net]

 

 

Irene Khan [Source : ohcr.org]

 

 

Callamard et Khan ont écrit que « si elles sont prouvées, les allégations [d’empoisonnement de Navalny par le FSB] constituent une violation du droit à la vie ». Les mots « si elles sont prouvées » sont essentiels car ils soulignent ce qui suit : les sanctions sont prématurées étant donné que les allégations selon lesquelles le FSB était derrière l’empoisonnement de Navalny n’ont pas encore été prouvées.

 

 

Qui a empoisonné Navalny ?

Dans leur lettre, Mme Callamard et M. Khan présentent une chronologie détaillée des événements liés à l’empoisonnement.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-chef-de-lopposition-russe-alexey-navalny-est-il-un-element-cle-dune-operation-de-guerre-psychologique-destinee-a-faire-tomber-poutine/

 

 

 

 

 

 

Ce n’est pas Barak Obama qui nous intéresse. Nous n’ignorons rien de ses méfaits largement prouvés et documentés.

Celui qui nous intéresse ici, c’est Daniel Hale, qui a rejoint sans peut-être que vous le sachiez  – car s’il faut compter sur les merdias ! – le bataillon sacré des Julian Assange, Edward Snowden, Brad Manning et quelques autres. De ceux-là, on ne parle jamais trop.

 

 

Le roi des drones et le lanceur d’alertes

 

Jeremy Kuzmarov – Covert Action Magazine – 9.4.2021


Traduction : Maria Poumier pour Les Grosses Orchades

 

 

 

Daniel Hale lors d’une manifestation pour la paix, contre la guerre des drones. [Source: diy.rootsaction.org]

 

 

Le roi des drones, Obama, profite de la vie dans un manoir de 11 millions de dollars, tandis que le lanceur d’alerte sur les drones, Daniel Hale, va en prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre.

 

Le cas de Hale reflète la moralité tordue et la corruption du système juridique dans une nation impérialiste.

Dans notre monde à l’envers, il arrive souvent que les bons aillent en prison et que les méchants soient honorés et vivent luxueusement.

L’ex-président Barack Obama, architecte-clé de la guerre moderne des drones, vit aujourd’hui dans un manoir de 11,75 millions de dollars et de 640 m2, au milieu d’une propriété de plus de 1200 ares sise sur Martha’s Vineyard, et il est considéré par beaucoup de gens comme un grand leader moral.

 

 

Le manoir d’Obama. [Source: mansionglobal.com]

 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-roi-des-drones-et-le-lanceur-dalertes/

 

 

 

 

En attendant, il s’en passe des choses…

 

 

 

Finalement, Biden a téléphoné au « tueur »

 

The Saker – Vineyard of the Saker – 13.4.2021

 

Traduction : Le Saker francophone

 

 

 

 

 

 

La grande nouvelle du jour est que Biden a décidé d’appeler Poutine. Voici comment les Russes ont rapporté l’événement :

 

À l’initiative de la partie américaine, une conversation téléphonique a eu lieu entre le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, et le président des États-Unis d’Amérique, Joseph Biden. L’état actuel des relations russo-américaines et certains aspects pertinents de l’agenda international ont été discutés en détail. Joseph Biden a confirmé l’invitation qu’il avait adressée au président russe de participer au sommet sur le climat, qui se tiendra par vidéoconférence les 22 et 23 avril. Les deux parties ont exprimé leur volonté de poursuivre le dialogue sur les domaines les plus importants pour assurer la sécurité mondiale, ce qui répondrait aux intérêts non seulement de la Russie et des États-Unis, mais aussi de l’ensemble de la communauté mondiale. En outre, Joseph Biden a exprimé son intérêt pour la normalisation de la situation, d’une manière bilatérale, et l’établissement d’une coopération stable et prévisible sur des questions urgentes telles que la garantie de la stabilité stratégique et le contrôle des armements, le programme nucléaire iranien, la situation en Afghanistan et le changement climatique mondial. Dans ce contexte, le président américain a proposé d’envisager la possibilité d’organiser une réunion au sommet personnelle dans un avenir proche. Au cours de l’échange de vues sur la crise interne ukrainienne, Vladimir Poutine a exposé les approches d’un règlement politique fondé sur le paquet de mesures de Minsk. Il a été convenu de donner des instructions aux services compétents afin de régler les questions soulevées lors de la conversation téléphonique.

 

Voici la version américaine :

 

Le président Joseph R. Biden, Jr. s’est entretenu aujourd’hui avec le président russe, Vladimir Poutine. Ils ont discuté d’un certain nombre de questions régionales et mondiales, notamment de l’intention des États-Unis et de la Russie de poursuivre un dialogue de stabilité stratégique sur le contrôle des armements et la sécurité, en s’appuyant sur l’extension du nouveau traité START. Le président Biden a également précisé que les États-Unis agiront fermement pour défendre leurs intérêts nationaux en réponse aux actions de la Russie, telles que les cyber-intrusions et l’ingérence dans les élections. Le président Biden a souligné l’engagement inébranlable des États-Unis envers la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Le président a fait part de ses préoccupations concernant le soudain renforcement militaire russe en Crimée occupée et aux frontières de l’Ukraine, et a appelé la Russie à désamorcer les tensions. Le président Biden a réaffirmé son objectif de construire avec la Russie une relation stable et prévisible, conforme aux intérêts des États-Unis, et a proposé une réunion au sommet dans un pays tiers dans les mois à venir pour discuter de l’ensemble des questions auxquelles sont confrontés les États-Unis et la Russie.

 

Pourquoi cette différence de ton ? Parce que les Russes ne croient pas aux déclarations fracassantes avant une négociation et, contrairement à « Biden », ils ne sont pas incertains de leur légitimité (à la fois la légitimité de leurs politiques et la légitimité de leur gouvernement). Quant à Biden, il ne fait que produire exactement le même type d’air chaud que l’administration Trump. Je peux vous dire ce que la plupart des Russes pensent lorsqu’ils entendent cela. Ils pensent : « J’ai bien l’impression que le vieil homme essaie désespérément de s’encourager lui-même ! ». Je suis tout à fait d’accord.

Ceci étant dit, il y a aussi un triomphalisme très prématuré en Russie. Beaucoup de « patriotes hurlants » disent que « Biden a cédé le premier ». Leurs arguments sont à peu près les suivants :

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/finalement-biden-a-telephone-au-tueur/

 

 

 

 

 

 

Dernière minute :

Quand on veut battre un chien, on trouve toujours le bâton qui convient. Il suffit de bien chercher.

 

 

Jean-Bernard Fourtillan, intervenant dans le documentaire Hold-Up, arrêté à Chaudes-Aigues (Cantal)

 

Yann Bayssat et Pierre ChambaudLa Montagne –16/04/2021

 

 

Jean-Bernard Fourtillan, qui avait dénoncé dans le documentaire Hold-Up un complot faisant du Covid-19 une création de l’institut Pasteur, a été interpellé ce jeudi 15 avril à Chaudes-Aigues (Cantal). © capture d’écran ThanaTV

 

 

 

Jean-Bernard Fourtillan, mis en examen et suspecté d’avoir organisé des essais thérapeutiques illégaux, également connu pour ses prises de positions sur le Covid-19 – une création de l’Institut-Pasteur selon lui – a été interpellé ce jeudi 15 avril à Chaudes-Aigues (Cantal). Il a été incarcéré à la maison d’arrêt d’Aurillac.

L’information est sortie sur les réseaux sociaux, en masse : Jean-Bernard Fourtillan, intervenant dans le documentaire Hold-up où il dénonçait le caractère artificiel du Covid-19 – une création de l’Institut-Pasteur selon lui – mais également mis en examen et suspecté d’avoir organisé des essais thérapeutiques illégaux sur des personnes atteintes d’Alzheimer et de Parkinson, a été arrêté hier, à Chaudes-Aigues, dans le Cantal.

Un essai clinique sauvage, mené dans une abbaye de la Vienne sur 350 patients, interdit

L’arrestation s’est déroulée à la mi-journée, dans un hôtel de la commune thermale. Le professeur Jean-Bernard Fourtillan avait à son encontre un mandat d’arrêt, qui a été exécuté jeudi. Il est passé devant un juge de la liberté et de la détention jeudi, en fin d’après-midi, avant d’être incarcéré à la maison d’arrêt d’Aurillac.

Il devrait être transféré aujourd’hui vers la capitale, pour y rencontrer le magistrat instructeur en charge de son dossier ce samedi 17 avril. Selon France Inter, qui lui avait consacré une enquête en début d’année, il ne respectait pas le contrôle judiciaire qui lui était imposé. En décembre, il avait été arrêté et placé dans un hôpital psychiatrique.

 

Lire la suite…

Source : https://www.lamontagne.fr/chaudes-aigues-15110/actualites/jean-bernard-fourtillan-intervenant-dans-le-documentaire-hold-up-arrete-a-chaudes-aigues_13941745/

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 avril 2021

 

 

 

 

 

Mise à jour du 18 avril 2021 :

 

La Russie et la Chine passent à l’attaque

 

 

 

Politiquement pour l’instant

 

 

 

 

Sanctions américaines : la Russie relève le défi avec force

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 17.4.2021

 

 

 

 

Suite à l’annonce des dernières sanctions américaines, la réponse de la Russie fut politique, forte et rapide. Elle donne ainsi le signal qu’elle entend relever le défi et n’accepte pas le chantage à la soumission dont le pays fait l’objet. Et les Etats-Unis ont, eux aussi, parfaitement reçu le message, en déclarant interpréter ces sanctions comme une « escalade » appelant une réponse. L’enjeu du rapport de force est à la hauteur des coups qui peuvent être portés : soit nous allons être enchaînés dans un monde global atlantiste sans compromis, autrement dit dans un nouveau totalitarisme, dont nous sentons déjà les effets délétères, soit une nouvelle partition du monde et du pouvoir va s’installer.  

 

Les États-Unis enchaînent les sanctions, individuelles, sectorielles, politiques ou économiques sur des fondements divers et variés, devant simplement servir à justifier le combat pour le monopole du pouvoir qu’ils mènent, autrement dit le combat pour le monde global dont ils entendent être le seul centre politique, dont ils entendent être Dieu et Maître.

Mais la patience de la Russie semble prendre fin, avec la chute des derniers espoirs d’un sursaut de bon sens. Ainsi, suite aux dernières sanctions adoptées par les États-Unis (voir notre texte ici), la réponse de la Russie a fusé et les sanctions russes furent annoncées publiquement par Lavrov, après que l’ambassadeur américain ait été convoqué par le conseiller du Président russe pour qu’elles lui soient signifiées, autant que son départ souhaitable « pour consultation », rapidement, ce qui évitera qu’il ne soit déclaré persona non grata.

Lire la suite…

Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2021/04/sanctions-americaines-la-russie-releve.html

 

 

 

 

Guerre de l’info : la Chine contre-attaque

 

Tom Fowdy – Entelekheia – 14/15.4.2021

Paru sur RT sous le titre China’s right. The long, grim death toll from America’s 201 military conflicts since 1945 reveals the world’s real bad guy

 

 

 

 

Jusqu’à ces dernières années, face aux attaques verbales, aux accusations et aux sanctions des USA, la Chine gardait un silence imperturbable. Mais il semble qu’elle ait compris que son impassibilité confucianiste ne faisait que céder le terrain de la communication à son adversaire, et qu’elle se soit décidée à donner de la voix. Il faut s’attendre à ce que, dans les mois qui viennent, elle perde ce qu’il lui reste de complexes et qu’elle contre-attaque les USA de plus en plus bruyamment, notamment sur leur flanc le plus exposé au discrédit, leur « ventre mou » : les justifications plus ou moins crédibles de leurs guerres perpétuelles.

L’escalade de la guerre des mots dont il sera question dans l’article n’est qu’un début.

 

Une organisation chinoise a publié [*] un rapport dans lequel elle accuse les États-Unis d’être responsables d’une « histoire de catastrophes humanitaires », citant ce qu’elle a décrit comme des « agressions américaines » et soulignant les conséquences dévastatrices des guerres menées par les États-Unis, le plus souvent sous couvert d’ « interventions humanitaires » ou de « droits de l’homme ».

Le document de la China Society for Human Rights Studies (CSHRS) indique que les conflits américains ont parfois causé la destruction de pays entiers et fait des millions de victimes civiles. Il note que sur les 248 conflits armés qu’a connus la planète de 1945 à nos jours, 201 (81%) ont été le fait des USA, et qualifie leur comportement d’ « hégémonique ».

Le rapport indique que l’action des États-Unis a « non seulement coûté aux parties belligérantes un grand nombre de vies de soldats, mais aussi causé des pertes civiles et des dommages matériels extrêmement graves, entraînant des « catastrophes humanitaires horrifiantes ».

Cette critique est la dernière salve en date dans l’escalade de la compétition géopolitique entre la Chine et les États-Unis, qui a vu Washington réprimander sévèrement Pékin dans le registre des droits de l’homme, en concentrant ses critiques sur la région autonome du Xinjiang. La Chine a répliqué en dénonçant avec fermeté la politique étrangère américaine, en soulignant l’hypocrisie des Américains et en exposant la réalité de leurs actions dans le monde. Dans le même temps, Pékin cherche à présenter sa propre version des « droits de l’homme », fondée sur un angle économique par opposition à la liberté classique.

Dans le monde moderne, les États-Unis utilisent la rhétorique des droits de l’homme comme outil pour atteindre leurs objectifs de politique étrangère, ce qui s’inscrit dans leur auto-définition comme pays « exceptionnel » et vise à présenter leurs intérêts nationaux et leur activité militaire comme une lutte binaire du « bien contre le mal ».

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2021/04/14/guerre-de-linfo-la-chine-contre-attaque/

 

 

 

 

Tiens, pendant qu’on y est, au diable l’avarice…

(Ah, « le droit des femmes » !)

 

USA : Levée de boucliers médiatique contre le retrait d’Afghanistan

 

Caitlin Johnstone – Entelekheia – 16/17.4.2021

Paru sur Consortium News sous le titre Media Once Again Trolling US Withdrawal from Afghanistan

 

 

 

 

Si feu l’historien William Blum avait intitulé l’un de ses livres sur les interventions militaires américaines dans le monde Killing Hope (Tueurs d’espoir), ce n’était pas sans raison.

À Washington, Biden s’est engagé à retirer les troupes américaines d’Afghanistan ; mais, pendant que sur Asia Times, l’ancien ambassadeur M.K. Bhadrakumar réclame une commission d’enquête pour comprendre comment une « expédition punitive » menée par les USA a pu se transformer en une guerre interminable (plus de dix-neuf ans !) et une occupation militaire qui a détruit le tissu social du pays, pour sa part, Caitlin Johnstone doute de la sincérité des annonces des USA : ici comme à chaque fois, l’annonce présidentielle d’un retrait militaire déclenche une levée de boucliers de la part de ceux qui ont tout intérêt à rester. Est-ce comme toujours, les avis contraires finiront par gagner ? On se rappellera que Trump avait déjà décidé de partir d’Afghanistan, avant de reculer. Pendant combien de temps encore ce pays martyr devra-t-il endurer la présence américaine, et les niveaux vertigineux d’arbitraire et de corruption qu’elle a engendrés ?

 

Le président Joe Biden a annoncé mercredi que toutes les troupes américaines seraient retirées d’Afghanistan d’ici le 1er septembre de cette année. Il a rejeté un « retrait sous conditions », parce que cela signifierait que les États-Unis ne partiraient jamais. Biden a créé un tollé pour sa volonté de retrait, et le Pentagone s’y oppose.

« Des inquiétudes montent quant au fait que le retrait des États-Unis d’Afghanistan pourrait compromettre les progrès en matière de droits des femmes », titre CNN.

Lire la suite…

Source : USA : Levée de boucliers médiatique contre le retrait d’Afghanistan (entelekheia.fr)

 

 

 

 

On  parlait récemment d’aèdes…

… en sucrant le nôtre.

Impardonnable !

 

 

 

Profitons de la circonstance pour nous mettre à jour là aussi.

 

Pseudologies

 

Anatole Atlas  – spherismes.be – 18.4.2021

 

Qu’est-ce qu’un pouvoir légitime, si les critères de légitimité sont définis par les agents de ce pouvoir ? Quelles modalités logiques autorisent-elles à le décréter légitime ici, illégitime chez l’ennemi désigné ?

Supposons, par exemple, qu’un sursaut de conscience universelle fasse émerger demain comme normes supérieures de toute action politique les critères absolus de la prophétie biblique, de la réflexion philosophique et de l’intuition poétique : Justice et Vérité. Le rapport social capitaliste, en son aboutissement qu’est la dictature techno-financière, ne serait-il pas condamné par toutes les instances intellectuelles et spirituelles, de même que serait invalidé comme une grossière mascarade le cirque électoral prétendument démocratique en honneur dans le monde occidental ?…

Ce ne sont pas des instances arbitrales neutres et impartiales qui édictent aujourd’hui les normes prétendant s’imposer à l’échelle mondiale – tout en permettant de les transgresser au gré de puissants intérêts particuliers – mais des agences d’influence usant de leur force de frappe médiatique pour à la fois séduire et assommer, hystériser et anesthésier les opinions publiques. Les armes de la publicité commerciale sont ainsi mises au service de la propagande politique pour énoncer, dans un même discours, que tout ce qui émane du pouvoir en Russie relève du complot, quand tout ce qui met en question le pouvoir occidental relève du complotisme. Tel est le schéma logique proposé au cerveau de l’homo sapiens. Peut-il encore faire preuve d’une indépendance d’esprit minimale, telle que celle exigée pour voir un film de James Bond ? Il est à craindre que non…

Que des services de l’ombre (dont la réputation n’est plus à faire), auxquels est imputée la tentative d’empoisonnement d’un Navalny, s’ils en avaient eu l’intention auraient raté leur coup, d’une manière aussi peu professionnelle que cet échec propulse la soi-disant victime au rang de héros planétaire, champion de la résistance et déjà vainqueur moral d’un match préfabriqué l’opposant au Kremlin : jamais scénario aussi ridicule n’aurait été accepté par les producteurs de James Bond. Car il mine un nécessaire élément logique : la dangerosité de ces services de l’ombre. Mais ce scénario insensé est cautionné par la quasi-totalité du personnel médiatico-politique occidental, justifiant le bien-fondé d’une agressivité travestie en légitime défense contre les noirs desseins de la Russie, selon les vœux du complexe militaro-industriel maître du Pentagone…

Comme si quiconque, de Moscou à Vladivostok, avait le moindre intérêt à une guerre avec l’OTAN ! La stupidité d’une telle imagerie ne désole pas seulement James Bond. Elle insulte l’intelligence humaine et inquiète les psychiatres soucieux de la santé mentale des populations occidentales. Si celles-ci furent toujours les dupes de leurs dirigeants lors des précédentes crises du capitalisme sans autre issue que la guerre, auraient-elles aujourd’hui le droit d’accéder à plus de lucidité ?…

Poser la question c’est y répondre. Nous assistons donc à une démentielle surenchère de propagande pour convaincre ces populations précarisées, paupérisées, commotionnées, terrifiées par les perspectives d’avenir sans autre alternative qu’une cybernétisation toujours accélérée, que la plus grave menace pour leur existence est Vladimir Poutine !

 

 

 

Univoque est le discours public européen relatif à la Russie, fondé sur un syllogisme implicite hors de discussion, dont la prémisse incontestable identifie l’Europe à une démocratie sociale inspirée par des « valeurs » d’autant moins précisées qu’elles s’auréolent d’une aura transcendantale. S’agit-il des principes moraux de l’humanisme formulés par Erasme et la philosophie des Lumières ? Mais ceux-ci ne sont-ils pas contredits par l’emprise de la raison technique ? Et où en sont encore les promesses universelles de la modernité quand chacun voit une course vers l’abîme ? Le deuxième terme du raisonnement postule que la Russie ne correspond pas à cette belle idéalité. Contingentes sont les raisons fournies par l’actualité : des situations complexes, méritant analyses approfondies si l’on avait pour but une conciliation, sont systématiquement simplifiées pour être réduites à un cliché caricatural : ce sous-produit de l’Union soviétique est incapable de se conformer au modèle illustré par l’Europe. Il en résulte que ce cap éclairé de l’humanité dispose de toute légitimité pour sanctionner économiquement, contraindre politiquement, discréditer culturellement la Russie. Ce qui présente les apparences d’un syllogisme rigoureux ne peut s’imposer à l’opinion publique douée de saine raison qu’à une condition : que les prémisses aient parfaite validité. Mais si quelque réflexion critique interrogeait la nature démocratique de l’Europe ? Si quelque effort anthropologique révélait dans la civilisation russe une autre modalité d’être-au-monde, constitutive de richesse pour l’humanité ? Si quelque recherche historique suspendait la condamnation prononcée en bloc à propos de l’Ukraine, du Donbass, de la Crimée, du Caucase, de la Syrie, de la Libye, de l’affaire Navalny ? Tout jugement ne suppose-t-il pas un examen des circonstances du crime ? Et dans un tribunal démocratique, s’il s’avère que l’inculpé fut conduit à commettre ses actes par la pression de circonstances telles qu’il ne pouvait opérer d’une autre manière sans périr, la responsabilité de ses fautes ne sera-t-elle pas relativisée ? La mise à genoux d’un être, couteau sur la gorge, pour détruire son identité (comme ce fut le cas de la Russie d’Eltsine, dépecée par l’oligarchie financière occidentale) ne vaut-elle pas quelques circonstances atténuantes aux coups qu’il donne pour sauver sa peau ? À la Russie de Poutine ne sont accordées que circonstances aggravantes, confirmant une culpabilité ontologique, y compris lorsqu’elle est la seule puissance internationale infligeant défaite militaire à l’État islamique et à ses nébuleuses terroristes. Relève-t-on les liens entre ceux-ci et les mêmes oligarchies financières occidentales ? Le Kremlin sera d’autant plus sanctionné, qu’il a puni les oligarques russes complices de cette finance internationale. Ce qui permet d’observer que, dans cet étrange procès, l’instance arbitrale n’est autre que l’une des parties en jeu…

Ne devrait-il donc pas s’ensuivre un écroulement de toute la construction prétendument syllogistique – et de ses conclusions ? Parmi celles-ci, la plus préjudiciable aux intérêts de l’Europe n’est-elle pas l’annulation du projet de gazoduc pour obéir aux intérêts américains ? Tout au contraire, le raisonnement vicieux fera l’objet de surenchères verbales pour être démultiplié par toutes les instances « démocratiques », le Parlement européen allant jusqu’à reprocher à l’émissaire Josep Borrell de n’avoir pas été assez ferme à Moscou, face à Sergueï Lavrov, dans la défense d’une pseudologie servant d’argumentaire pour incriminer toujours plus la Russie, nécessaire coupable avec la Chine de tous les maux du monde. Si l’on poussait à l’extrême un raisonnement qui ne mépriserait pas les règles élémentaires de la logique, il faudrait envisager que l’Occident mène une guerre comparable à un accomplissement de ce que tentèrent Napoléon puis Hitler, mais sous d’autres formes, avec un grand luxe de précautions dans la mise en scène et les travestissements d’une pièce de théâtre. Cette hypothèse, digne de l’esprit des Lumières, je la soumets à l’ensemble des dispositifs idéologiques du continent sur lequel je vis, sachant qu’aucune place ne peut lui être réservée dans l’espace public libre et démocratique. Où est à jamais forclos le nom de Stalingrad.

 

 

 

 

Impossible de produire un diagnostic sur le caractère pathologique de la situation mondiale, sans employer les mots adéquats pour désigner le mal : KAPITOTAL (ensemble des structures du crime organisé de nature mafieuse intégrant finances, drogues, armes, prostitution, medias) ; TOUR PANOPTIC (tour de contrôle des systèmes de représentations fonctionnant par illusion d’optique autorisant à grossir démesurément tel phénomène insignifiant comme l’existence d’un escroc de droit commun psychopathe et agent des services de l’ombre, propulsé en pleine lumière sous l’apparence d’un chevalier du combat pour la juste cause, héros de la résistance au mal et opposant mondial à la dictature sur le modèle de James Bond) ; PSEUDOCOSME (falsification systémique des réalités, plongeant les populations planétaires dans un Fake World sur le modèle des vidéogames) ; SCHIZONOÏA (psychopathologie consubstantielle aux trois notions précédentes, pouvant être considérée comme une forme aiguë de fausse conscience, par quoi un projet totalitaire d’exploitation économique, de domination politique et d’aliénation idéologique requiert pour son accomplissement une perversion des facultés mentales le faisant accepter comme projet d’émancipation démocratique dont bénéficierait le plus grand nombre…

Il arrive rarement qu’un individu s’oppose frontalement, structurellement et stratégiquement à l’ensemble du système organisant le pouvoir dans sa communauté d’origine. Opposition pouvant être politique (pouvoir temporel) ou culturelle (pouvoir spirituel). Les raisons de cette rareté sont évidentes : hors structures sociales, un individu meurt. Mais il peut être le ferment d’une contestation organisée mettant en difficulté les forces dominantes. C’est pourquoi le pouvoir le plus sophistiqué se caractérise par la récupération et la gestion de son opposition, jusqu’à prendre une forme structurellement bicéphale (gauche/droite) apte à assurer sa perpétuation par un jeu de bascule autour de son centre de gravité qui ne peut être mis en question. Sortir de ce schéma, pour une opposition, l’introduit au royaume du mythe. Ce fut le cas du général de Gaulle en 1940 sur le plan politique. Ce fut le cas de Charlie Chaplin (déchu de la nationalité américaine pour cause de génie) suite à son film Le Dictateur sur le plan culturel. En tant qu’écrivain belge revendiquant l’héritage de Charles De Coster (1825-1877), mort à 52 ans pour avoir fait de son immortel chef d’œuvre Thyl Ulenspiegel une arme de combat contre la tyrannie de son époque, il m’est impossible de ne pas signaler les similitudes entre le Second Empire et l’Europe contemporaine…

Sans espoir d’avoir plus d’écho dans mon pays que Charles De Coster en son temps, je m’en remets à la Russie pour publier* ce texte.

Anatole Atlas, Février 2020.

 

 

 

 

L’Œil imaginal

 

À la mémoire de Jacques De Decker  

 

Cultural Animation & Entertainment Strategy for Anesthesia of Revolution

 

http://www.spherisme.be/Texte/%C5%93il_imaginal.htm

 

 

 

 

 

 

 

Qui fait quoi avec l’alphabet ?

Quelqu’un parle depuis cinq secondes et c’est déjà trop ; depuis cinq millénaires et c’est encore trop peu. Sa phrase va son cours narrant une histoire à travers l’Histoire, et c’est la raison pour laquelle elle n’existe pas plus que son auteur. Comment pourrait avoir droit de cité la conclusion d’un périple de cinquante siècles ?  Gilgamesh n’a-t-il pas montré, dans Axiome de la Sphère, combien la domination de la Valeur exige une soumission de la Parole ? D’où l’actuelle obéissance des lettres aux logiques du chiffre…

Lire la suite…

Source : http://www.spherisme.be/Texte/Theorema.htm

 

 

 

 

Réclame pour la boutique du Bourgeois Gentilhomme

 

Anatole Atlasspherisme.be – 24.2.2021

 

 

La pyramide intellectuelle en Belgique s’honore de personnages ayant publié des bibliothèques sans avoir jamais écrit une véritable phrase. Aussi Le Soir de Bruxelles rend-il hommage au plus moliéresque d’entre eux, mélange de Georges Dandin et de Monsieur Jourdain…

La distribution des talents de l’esprit n’étant guère démocratique, Hervé Hasquin en conçut de bonne heure un noble ressentiment qui lui fit occuper tous les sièges de la distinction universitaire, parlementaire, sénatoriale, ministérielle et académique. Ne fallait-il pas être parvenu au sommet du cursus honorum pour oser graver dans le marbre une sentence définitive, de celles dont la postérité s’empare pour enluminer de gloire la mémoire de leur auteur : « Aragon est une crapule » ?…

Quand l’humanité, pour la première fois de son histoire, n’a pas de plus haute obligation que celle de penser en commun à ce qui lui est commun, penser le communisme ne fait-il pas l’objet, pour le Bourgeois Gentilhomme, d’une juste condamnation ?…

 

Car il en va de la réputation des vitrines d’une boutique planétaire où le comptoir doit paraître propre, le tiroir-caisse honnêtement géré, le coffre-fort généreux pour un personnel domestiqué : qu’en serait-il si l’on ne mettait à l’index quelques aèdes coupables d’en voir les caves grouiller d’esclaves et les arrière-cours d’innumérables cadavres ?…

A.A.

www.spherisme.be

 

 

 

Et, pour le reste, allez-y donc voir :

www.spherisme.be

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 avril 2021

Mis à jour le 18 avril 2021

 

 

Ceci n’est pas un poisson d’avril

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ceci n’est pas un poisson d’avril,

 

 

 

 

 

mais notre cadeau pour la « Fête » des femmes

 

(en retard, comme toujours aux Grosses Orchades)

 

 

 

 

 

On a les épopées qu’on peut

 

Théroigne – L.G.O. – Mars-avril 2021

 

 

À Iakov Djougachvili

(18 mars 1907 – 14 avr. 1943)

Qui s’est jeté sur des barbelés électrifiés pour que ceux qui l’avaient capturé ne puissent pas faire chanter son père

 

 

 

 

 

L’Odyssée « d’Homère » ?

 

 

L’Odyssée d’Homère, nouvelle victime de la « Cancel culture » aux États-Unis ?

 

RT France – 2.1.2021

 

 

Bustes d’Homère et du philosophe Chrysippe de Soles

 

 

Dans une tribune pour le Wall Street Journal, une journaliste s’insurge contre les critiques formulées par des militants antiracistes contre les auteurs classiques. Elle évoque même une forme de « censure » liée selon elle au mouvement #DisruptTexts.

 

Après qu’une enseignante du Massachusetts (nord-est des États-Unis) s’est dite « très fière » d’avoir retiré L’Odyssée d’Homère du programme scolaire, une journaliste du Wall Street Journal, Meghan Gurdon, a décidé d’écrire une tribune sur ce qu’elle considère comme une forme de « censure » du mouvement #DisruptTexts. Un mouvement de militants antiracistes américains que l’on pourrait traduire par « Défions les textes » et que certains considèrent comme une nouvelle forme de la « Cancel culture », ce phénomène qui s’étend ces dernières années à la faveur des réseaux sociaux et cherche à faire taire toute dissidence.

Sur le site de ce mouvement, il n’est toutefois pas mentionné que ses membres souhaitent la censure d’œuvres classiques, mais seulement que celui-ci se donne pour but d’« étudier les textes classiques avec un esprit critique » et de « reconstruire les canons de la littérature », en essayant d’étudier des textes intéressants d’auteurs moins connus, issus de minorités.

 

Lire la suite si on n’a pas peur…

 

Source : https://francais.rt.com/international/82326-odyssee-homere-nouvelle-victime-cancel-culture-etats-unis

 

 

D’où il ressort qu’Homère était un mâle sexiste et faisait l’apologie du viol.

Mais pour « étudier les textes classiques avec un esprit critique » et « reconstruire les canons de la littérature » (oufti !), il faut savoir lire.

Comment vont-ils faire ?

Ces insectes illettrés – que dis-je – ces amibes analphabètes ne le savent même pas que L’Odyssée est le chef d’æuvre d’une femme ! Et néanmoins la ramènent.

Pour ceux d’entre vous qui l’ignorent et surtout pour les petits écoliers muselés à qui on ne l’apprendra pas, voici ce que je sais de son histoire.

 

 

 

Mais d’abord :

 

Aparté-cheveu sur la soupe

 

Quand la folie des grandeurs laissera quelque temps aux enseignants US si pointilleux sur la morale d’il y a 3.000 ans, ils prendront peut-être le temps de jeter un coup d’œil, autour d’eux, aux vétilles commises à leur bénéfice, et qui sait, peut-être prendront-ils même le temps d’essayer d’y faire quelque chose (on rêve) :

https://covertactionmagazine.com/2021/03/26/war-in-yemen-grassroots-mobilization-pressured-biden-administration-to-pledge-end-of-u-s-involvement/

 

C’est en anglais, hélas, et nous avons honte de n’y rien pouvoir en ce moment. Mais quelqu’un, peut-être… S.O.S. !

 

 

 

Revenons à nos moutons

 

La première chose qu’il convient de savoir, avant de se permettre de bourrer le crâne aux enfants sous couleur de les éduquer, c’est que :

1/ Homère n’est pas l’auteur de L’Odyssée

2/ L’auteur de L’Odyssée est une femme, et même une femme jeune.

3/ Ils ne sont pas contemporains.

Les deux poètes sont séparés dans le temps par quelque chose comme deux à trois siècles (peut-être même quatre), et dans l’espace, par la distance qu’il y a entre les îles Ioniennes (à l’ouest de la Grèce) et les îles Ægadéennes (à l’ouest de la Sicile), même s’ils sont sans doute, l’un comme l’autre, des Ioniens ou Grecs d’Orient.

Quant à l’« apologie » du viol, promettons-nous d’y revenir un peu plus tard à propos de L’Iliade. D’Homère.

 

 

Pour les écoliers qu’on n’a pas encore eu le temps d’abrutir et, accessoirement, pour les insectes et les amibes qui, par extraordinaire, nous liraient :

Homère est un célèbre aveugle, généralement représenté vieux et barbu même s’il a été jeune comme tout le monde, qui est censé avoir gagné sa croûte dans l’Antiquité, en allant de-ci de-là chanter, en s’accompagnant à la lyre (mais plutôt à la phorminx), tout ce qui pouvait intéresser ses auditoires, accompagné d’un jeune garçon qui lui évitait de tomber dans les ornières, discutait le bout de gras avec les aubergistes, etc. Il devait partager ce genre d’activité avec pas mal d’autres, car quels débouchés pouvaient avoir les aveugles à une époque où La Sécu n’existait pas ? Mais il y en avait aussi qui n’étaient pas du tout aveugles, et même certains qui étaient des femmes.

    

 

 

Aèdes femelles jouant de la phorminx

 

 

Je parierais ma chemise que les femmes, là comme ailleurs, ont précédé les hommes (on entend d’ici le chœur des bourgeois : « Voyager seules ? Vous n’y pensez pas ! »), en se faisant peut-être accompagner d’un frère ou d’un cousin, ne fût-ce que pour porter l’instrument et les sandales de rechange, quoique, pour qu’une femme fût considérée intouchable en ces temps lointains, comme tout récemment encore, il suffisait qu’on la tint pour sacrée… elle ou ce qu’elle faisait. [C’est seulement par les barbares Grecs et en temps de guerre que Cassandre pouvait être molestée, pas par les Troyens !]

 

 

L’ILIADE – PRISE  DE  TROIE — SCÉNE  DE  CARNAGE : APRÈS  AVOIR  TUÉ  CORŒBOS,  AJAX   S’APPRÊTE  À  PERCER   LE  FLANC  DE  CASSANDRE  NUE QUI S’ACCROCHE INUTILEMENT À LA DÉESSE ATHÉNA.  Chant XIII. 315-317.

Peinture  d’une  hydrie  trouvée à Nola.  Vase  Vivenzio.  (Musée  de  Naples.)

 

 

Or, ces gens – les aèdes épiques (pléonasme) – transportaient dans leur tête la mémoire, c’est-à-dire la richesse commune. Des banques ambulantes, en quelque sorte. Sacrées de surcroît, comme toutes les banques. [La même chose perdurera bien des siècles plus tard à l’extrémité occidentale du Monde Connu, je veux dire en Irlande, en Écosse et au Pays de Galles, jusqu’à ce que les aèdes y deviennent des bardes, que les bardes s’arrêtent de déambuler et, s’installant à demeure chez qui leur offrait le gîte et le couvert, deviennent des bardes domestiques, autrement dit s’interdisent de chanter tout ce qui pouvait déplaire à leurs maîtres, ancêtres, en quelque sorte, de nos médias mainstream.] Ce sont des bardes de cette espèce que l’auteur de L’Odyssée semble avoir connus, et auxquels elle ne ménage pas sa condescendance narquoise. Plus rien à voir avec Homère, Démodochos et Phémios !

Attention ! Il y a des gens qui doutent de l’existence d’Homère. Mais L’Iliade, elle, existe, œuvre de quelqu’un… qui n’était peut-être pas Homère tout en s’appelant aussi Homère, comme il en alla de Shakespeare et de ses pièces ? Qui sait ? Ce qui est sûr, pour qui sait lire, c’est que l’essentiel de L’Iliade est d’une seule main (je veux dire d’une seule tête) et L’Odyssée aussi, quoi qu’en aient prétendu d’aucuns que M . Samuel Butler n’a pas portés dans son cœur.

Samuel Butler ? On y vient.

Lucien de Samosate a dit, si ma mémoire ne flanche pas, qu’Homère signifierait « otage » (en grec ὅμηρος / homêros) et même otage babylonien (on ne sait pas pourquoi), et il est bien possible que, Babylone exceptée, il ait eu raison.

Car… celui qui a composé L’Iliade à la gloire des Achéens n’y a prétendu nulle part qu’il les aimait. Oserais-je dire « au contraire » ?

Ceux qui croient à son existence le font naître dans des endroits divers de l’Ionie. Ce qu’on oublie parfois, c’est que l’Ionie, peuplée de Grecs non achéens, a pris, dans la guerre de Troie, le parti des Troyens, comme les Amazones, les Paphlagoniens et d’autres peuples du Moyen-Orient, et qu’ils ont partagé avec eux la défaite. Supposons qu’Homère ait été contemporain des faits ou qu’il ait vécu juste après : il lui a fallu, pour survivre, chanter à la table des maîtres sans provoquer leur courroux. Et voilà qui donnerait raison à Lucien sans passer par Babylone : otage.

« Ceux qui savent » disent qu’Homère a vécu au VIIIe siècle avant notre ère parce que le texte de L’Odyssée date de cette époque. Mais il subsiste, dans L’Odyssée, des archaïsmes déjà obsolètes au moment de sa composition (c’est-à-dire sans doute hérités de L’Iliade, poème beaucoup plus ancien, et qui plus est poème épique, alors que L’Odyssée est un poème lyrique). Et il est désormais admis par les gens sérieux (ce qui ne fait pas beaucoup de monde) que les deux œuvres ne sont pas du même auteur. Quant à admettre que l’un des deux soit une femme… doucement, y’a pas le feu.

Si Homère a été plus ou moins contemporain de la Guerre de Troie, ça nous ferait quelle époque tout ça ? À peu près ?

Hé, c’est que la Guerre de Troie pose problème aussi, puisqu’il y en a qui doutent même qu’elle ait eu lieu. En outre, on le sait depuis Schliemann, la ville de Troie a été détruite de très nombreuses fois et reconstruite à chaque fois un peu plus haut (sur un nouvel amas de décombres). Neuf fois, disent certains. Mais c’est en se basant point par point sur le texte de L’Iliade que Schliemann a découvert « le trésor de Priam ». À moins qu’il ait trouvé le trésor de quelqu’un d’autre.

Donc, allons-y sur la pointe des pieds… Déclenchement de la Guerre de Troie : –1194. Chute de Troie : –1184 (et même dans la nuit du 11 au 12 juin, si on en croit Eratosthène). C’est-à-dire XIIe siècle avant notre ère et pas VIIIe.

 

 

 

Les murs de Troie, avant leur chute

 

 

À cause de certains passages de son poème, mon intuition féminine (vous avez le droit de ricaner) me dit qu’Homère a peut-être été le témoin de certaines des choses qu’il raconte, ou qu’il les a au moins tenues de survivants.

Et comme L’Odyssée – qui contient des bribes de L’Iliade – a été composée vers l’an 750 avant nous : C.Q.F.D.

Il paraît que la personne de sexe féminin qui, dans L’Odyssée, a inventé Nausicaa (personnage non historique) s’est représentée elle-même. On peut donc, faute de mieux, l’appeler ainsi : Nausicaa la Sicilienne.

Ah, oui : la Sicile où elle a vécu et chanté, avait été colonisée par des Grecs. Pas n’importe quels Grecs cependant : des Grecs venus d’Ionie (quelqu’un a pensé que ces colons pouvaient être des vaincus de la fameuse guerre de dix ans en quête d’un autre espace vital, ne dites pas que l’histoire se répète, on le sait). Bref, Trapani a été fondée, comme Marseille, par des colons phocéens, mais plus tôt. (En – 747 a dit Thucydide, qui s’est paraît-il trompé de 20 ans, soit, donc, en ± – 767.) Homère et Nausicaa seraient ainsi, par-dessus les siècles, compatriotes. Et, à propos de Nausicaa, n’oublions pas que l’Ionie a été considérée pendant toute l’Antiquité comme un véritable réservoir à poètes. Oui, ces Grecs-là doivent avoir eu le génie littéraire dans le sang comme d’autres Grecs avaient la guerre, puisque, rien que dans les femmes dont le nom nous est parvenu, on trouve Anactoria de Milet, Andromeda, Atthis, Baucis, Corinna (qu’on a dite rivale de Pindare), Damophila, Diotime d’Arcadie, Erinna de Télos, Gorgo (qui fut peut-être une « fille de la Gorgone », c’est-à-dire une Amazone), Gorgyla de Colophon, Gyrinna, Mnasidica, Myrto et, bien entendu, Sappho, surtout célèbre comme lesbienne, en dépit de sa fille Bouton d’Or, qui dut quand même avoir un père (on n’en parle jamais de celui-là). Pour les autres, voyez M. Samuel Butler qui les a fréquentées.

 

 

 

 

La poétesse et ses champions

 

 

ou

Trois (quatre) hommes pour une femme

 

 

De quoi est-il question ?

De trois auteurs féministes – quoique mâles – pour qui l’auteur de L’Odyssée n’est pas Homère du tout, mais une femme, jeune, sicilienne et sa cadette de plusieurs siècles.

Les voici par ordre d’apparition dans cette histoire :

 

 

Samuel Butler, né en Grande Bretagne en 1835, savant helléniste, peintre, pionnier de la photographie et romancier – auteur d’Erewhon, roman satirique, et de The way of all flesh ( « Ainsi va toute chair »), qui ne fut publié qu’après sa mort, car il s’en prenait avec virulence à l’hypocrisie victorienne – est un des intellectuels provocateurs les moins orthodoxes de l’époque victorienne, qui a osé braver plusieurs puissantes orthodoxies telles que l’Église, l’ordre établi universitaire et scientifique, et le darwinisme.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-poetesse-et-ses-champions/

 

 

 

 

 

Nausicaa la Sicilienne

 

Butler l’a vue ainsi…

 

 

La muse Polymnie

Peinture à l’encaustique sur une dalle d’ardoise, haute de 38 cm. Portrait d’une jeune femme vêtue d’un léger drapé, se préparant à jouer d’un instrument à cordes qu’elle tient de la main gauche. Copie supposée ou imitation d’une peinture antique d’époque romaine, « trouvée » dans la région de Cortone. La peinture a été acquise au XIXe siècle par le Musée de l’Académie Étrusque de Cortone (MAEC).

 

Polymnie était la Muse de la Rhétorique et de l’Éloquence

[On lui prêtait la faculté d’inspirer les aèdes et auteurs des poèmes et des récits les plus admirables. Elle était en Grèce la patronne du chant, de la rhétorique et de l’éloquence.]

 

 

… au point d’en photographier le tableau, pour en faire le frontispice  (en noir et blanc : 1897 !) de son livre et d’écrire :

 

« photo ( …) d’une peinture qui se trouve au Musée de Cortone. C’est une dalle d’ardoise légèrement brûlée et on pense qu’elle est grecque. On la croit de l’ère chrétienne, mais aucune date plus précise ne peut lui être attribuée. On m’a assuré à Cortone qu’elle avait été trouvée par un homme qui était en train de labourer son champ et qui était boulanger. Les dimensions s’y prêtant, il l’aurait utilisée pendant quelque temps comme porte pour son four, d’où elle a été heureusement enlevée et transportée au musée où elle se trouve aujourd’hui. »

 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/13452-2/

 

 

 

 

Ce qu’elle a chanté

 

L’Odyssée en français

 

Il en existe des tas d’éditions et des tas de versions, anciennes ou modernes

Il y en a surtout beaucoup à l’usage des écoles en « texte abrégé ». On tremble à l’idée de ce qui s’y trouve, mais quand on ne les a pas lus, on n’en peut rien dire.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/ce-quelle-a-chante/

 

 

 

 

 

Il vaut mieux savoir que…

 

Pénélope

 

 

 

 

 

N’est pas plus qu’Ulysse un personnage historique.

Bien avant la Guerre de Troie (et jusqu’à quand ? c’est ce qu’on ne sait pas) elle avait été une déesse-cane de la fertilité

 

 

 

mareca penelope

(mais « Le Canard Enchaîné soupçonne Pénélope Fillon », ce n’est pas cette histoire-ci…)

 

 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/penelope/

 

 

 

 

 

Homère

 

 

« Poète ! poète ! Cela vaut mieux que rien.

Dites-moi la vérité, que prisez-vous le plus de Mozart ou d’Homère ? »

Balzac, Gambara

 

 

« De tous les hommes de la terre, les aèdes méritent les honneurs et le respect, car c’est la Muse, aimant la race des chanteurs, qui les inspire. » (Odyssée, VIII, 479-481.)

 

 

 

Une épopée de la paix

 

 

Homère dictant son épopée

 

 

Ce tableau de Rembrandt a inspiré à Peter Handke le personnage qui, dans Les ailes du désir, de Wim Wenders, veut faire une épopée de la paix.

 

 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/homere/

 

 

 

 

Et le viol dans tout ça ?

 

 

« …the archaic ritual of dismembering a corpse, of harrowing the flesh of the delinquent even beyond death, »

Linh Dinh – Dying Thoughts, The Unz Review, 27.3.2021

(à propos de La leçon d’anatomie du Docteur Tulp, de Rembrandt)

 

 

 

 

 

La petite sicilienne qui ne savait plus ce que le mot « matriarcat » avait un jour voulu dire, ne manquait cependant pas d’amour-propre ni d’une conscience pointilleuse du respect dû à son sexe. Elle n’avalait pas que, dans L’Iliade, une femme vaille moins cher qu’un trépied de bronze et qu’on s’y passe les captives comme des ballots, dans d’« homériques » disputes de chiffonniers. Qu’Homère ait chanté tout cela pour que la postérité sache ce que valaient ses vainqueurs ne l’a pas frappée, parce qu’elle a vécu sans doute en un temps et en un lieu où ce genre d’expérience pouvait lui être épargnée.

Comme les amibes qui grouilleraient un jour sur un continent inconnu, elle a reproché à son ancêtre les tares de ceux dont il fut l’otage, sans penser qu’elle n’a pu connaître ces tares que parce qu’il les avait dénoncées sous couleur de les chanter.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/et-le-viol-dans-tout-ca/

 

 

 

 

Dans la foulée,

 

Un autre savant non conforme

qui n’a pas fini d’en voir

 

 

 

 

Histoire du « papyrus d’Artémidore »

 

 

En 2004, « des gens » ont réussi à vendre à une banque italienne – au bout d’une négociation de dix minutes – et pour la somme de 2.750.000 €, un papyrus « miraculeusement retrouvé » du plus grand géographe grec de l’Antiquité, dont on ne connaît les travaux que par des abrégés qu’en ont donné des auteurs ultérieurs.

Coup de tonnerre dans Landerneau.

Les merdias en cohortes se sont précipités sur cet os, accueillant dans leurs colonnes, à leurs micros et sur leurs plateaux-télé les « spécialistes » de tout poil qui n’en finissaient pas de donner des détails savants sur l’objet, les circonstances de sa découverte, etc.

C’est alors que quelqu’un leva poliment le doigt et dit « Euh, c’est un faux. Et je crois même savoir qui l’a fait. »

Tonnerre d’imprécations, ricanements de dérision, comment osait-il ? On aurait pu se croire quelquefois à une conférence de Samuel Butler chahutée par les vieux birbes d’Oxbridge d’avant 1900, et pourtant on était dans les années 2000…

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/un-autre-savant-non-conforme-qui-na-pas-fini-den-voir/

 

 

 

 

Dernière minute 

et dans le même ordre d’idées :

 

Étudiants dans le besoin : ouvrez une boutique de chasseur de « fake news ».

 

(Et achetez le bouquin de Maxime Vivas. Ainsi, vous aurez une chance de ne pas mourir crétins.)

 

 

 

 

 

Jacques-Marie Bourget – L.G.S. – 30.3.2021

 

https://www.legrandsoir.info/etudiants-dans-le-besoin-ouvrez-une-boutique-de-chasseur-de-fake-news.html

 

Quel effet ça fait-il d’hériter d’un nom honorable et de le souiller ?

 

 

 

Pendant que vous y serez :

 

 

https://www.legrandsoir.info/ouighours-les-enfumeurs-de-france-inter-chassent-en-meute.html

https://www.legrandsoir.info/viols-dans-un-studio-de-france-inter.html

https://www.legrandsoir.info/video-exclusive-sur-les-esclaves-ouighours-dans-les-champs-de-coton.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 1er avril 2021