Ceci n’est pas un poisson d’avril,

 

 

 

 

 

mais notre cadeau pour la « Fête » des femmes

 

(en retard, comme toujours aux Grosses Orchades)

 

 

 

 

 

On a les épopées qu’on peut

 

Théroigne – L.G.O. – Mars-avril 2021

 

 

À Iakov Djougachvili

(18 mars 1907 – 14 avr. 1943)

Qui s’est jeté sur des barbelés électrifiés pour que ceux qui l’avaient capturé ne puissent pas faire chanter son père

 

 

 

 

 

L’Odyssée « d’Homère » ?

 

 

L’Odyssée d’Homère, nouvelle victime de la « Cancel culture » aux États-Unis ?

 

RT France – 2.1.2021

 

 

Bustes d’Homère et du philosophe Chrysippe de Soles

 

 

Dans une tribune pour le Wall Street Journal, une journaliste s’insurge contre les critiques formulées par des militants antiracistes contre les auteurs classiques. Elle évoque même une forme de « censure » liée selon elle au mouvement #DisruptTexts.

 

Après qu’une enseignante du Massachusetts (nord-est des États-Unis) s’est dite « très fière » d’avoir retiré L’Odyssée d’Homère du programme scolaire, une journaliste du Wall Street Journal, Meghan Gurdon, a décidé d’écrire une tribune sur ce qu’elle considère comme une forme de « censure » du mouvement #DisruptTexts. Un mouvement de militants antiracistes américains que l’on pourrait traduire par « Défions les textes » et que certains considèrent comme une nouvelle forme de la « Cancel culture », ce phénomène qui s’étend ces dernières années à la faveur des réseaux sociaux et cherche à faire taire toute dissidence.

Sur le site de ce mouvement, il n’est toutefois pas mentionné que ses membres souhaitent la censure d’œuvres classiques, mais seulement que celui-ci se donne pour but d’« étudier les textes classiques avec un esprit critique » et de « reconstruire les canons de la littérature », en essayant d’étudier des textes intéressants d’auteurs moins connus, issus de minorités.

 

Lire la suite si on n’a pas peur…

 

Source : https://francais.rt.com/international/82326-odyssee-homere-nouvelle-victime-cancel-culture-etats-unis

 

 

D’où il ressort qu’Homère était un mâle sexiste et faisait l’apologie du viol.

Mais pour « étudier les textes classiques avec un esprit critique » et « reconstruire les canons de la littérature » (oufti !), il faut savoir lire.

Comment vont-ils faire ?

Ces insectes illettrés – que dis-je – ces amibes analphabètes ne le savent même pas que L’Odyssée est le chef d’æuvre d’une femme ! Et néanmoins la ramènent.

Pour ceux d’entre vous qui l’ignorent et surtout pour les petits écoliers muselés à qui on ne l’apprendra pas, voici ce que je sais de son histoire.

 

 

 

Mais d’abord :

 

Aparté-cheveu sur la soupe

 

Quand la folie des grandeurs laissera quelque temps aux enseignants US si pointilleux sur la morale d’il y a 3.000 ans, ils prendront peut-être le temps de jeter un coup d’œil, autour d’eux, aux vétilles commises à leur bénéfice, et qui sait, peut-être prendront-ils même le temps d’essayer d’y faire quelque chose (on rêve) :

https://covertactionmagazine.com/2021/03/26/war-in-yemen-grassroots-mobilization-pressured-biden-administration-to-pledge-end-of-u-s-involvement/

 

C’est en anglais, hélas, et nous avons honte de n’y rien pouvoir en ce moment. Mais quelqu’un, peut-être… S.O.S. !

 

 

 

Revenons à nos moutons

 

La première chose qu’il convient de savoir, avant de se permettre de bourrer le crâne aux enfants sous couleur de les éduquer, c’est que :

1/ Homère n’est pas l’auteur de L’Odyssée

2/ L’auteur de L’Odyssée est une femme, et même une femme jeune.

3/ Ils ne sont pas contemporains.

Les deux poètes sont séparés dans le temps par quelque chose comme deux à trois siècles (peut-être même quatre), et dans l’espace, par la distance qu’il y a entre les îles Ioniennes (à l’ouest de la Grèce) et les îles Ægadéennes (à l’ouest de la Sicile), même s’ils sont sans doute, l’un comme l’autre, des Ioniens ou Grecs d’Orient.

Quant à l’« apologie » du viol, promettons-nous d’y revenir un peu plus tard à propos de L’Iliade. D’Homère.

 

 

Pour les écoliers qu’on n’a pas encore eu le temps d’abrutir et, accessoirement, pour les insectes et les amibes qui, par extraordinaire, nous liraient :

Homère est un célèbre aveugle, généralement représenté vieux et barbu même s’il a été jeune comme tout le monde, qui est censé avoir gagné sa croûte dans l’Antiquité, en allant de-ci de-là chanter, en s’accompagnant à la lyre (mais plutôt à la phorminx), tout ce qui pouvait intéresser ses auditoires, accompagné d’un jeune garçon qui lui évitait de tomber dans les ornières, discutait le bout de gras avec les aubergistes, etc. Il devait partager ce genre d’activité avec pas mal d’autres, car quels débouchés pouvaient avoir les aveugles à une époque où La Sécu n’existait pas ? Mais il y en avait aussi qui n’étaient pas du tout aveugles, et même certains qui étaient des femmes.

    

 

 

Aèdes femelles jouant de la phorminx

 

 

Je parierais ma chemise que les femmes, là comme ailleurs, ont précédé les hommes (on entend d’ici le chœur des bourgeois : « Voyager seules ? Vous n’y pensez pas ! »), en se faisant peut-être accompagner d’un frère ou d’un cousin, ne fût-ce que pour porter l’instrument et les sandales de rechange, quoique, pour qu’une femme fût considérée intouchable en ces temps lointains, comme tout récemment encore, il suffisait qu’on la tint pour sacrée… elle ou ce qu’elle faisait. [C’est seulement par les barbares Grecs et en temps de guerre que Cassandre pouvait être molestée, pas par les Troyens !]

 

 

L’ILIADE – PRISE  DE  TROIE — SCÉNE  DE  CARNAGE : APRÈS  AVOIR  TUÉ  CORŒBOS,  AJAX   S’APPRÊTE  À  PERCER   LE  FLANC  DE  CASSANDRE  NUE QUI S’ACCROCHE INUTILEMENT À LA DÉESSE ATHÉNA.  Chant XIII. 315-317.

Peinture  d’une  hydrie  trouvée à Nola.  Vase  Vivenzio.  (Musée  de  Naples.)

 

 

Or, ces gens – les aèdes épiques (pléonasme) – transportaient dans leur tête la mémoire, c’est-à-dire la richesse commune. Des banques ambulantes, en quelque sorte. Sacrées de surcroît, comme toutes les banques. [La même chose perdurera bien des siècles plus tard à l’extrémité occidentale du Monde Connu, je veux dire en Irlande, en Écosse et au Pays de Galles, jusqu’à ce que les aèdes y deviennent des bardes, que les bardes s’arrêtent de déambuler et, s’installant à demeure chez qui leur offrait le gîte et le couvert, deviennent des bardes domestiques, autrement dit s’interdisent de chanter tout ce qui pouvait déplaire à leurs maîtres, ancêtres, en quelque sorte, de nos médias mainstream.] Ce sont des bardes de cette espèce que l’auteur de L’Odyssée semble avoir connus, et auxquels elle ne ménage pas sa condescendance narquoise. Plus rien à voir avec Homère, Démodochos et Phémios !

Attention ! Il y a des gens qui doutent de l’existence d’Homère. Mais L’Iliade, elle, existe, œuvre de quelqu’un… qui n’était peut-être pas Homère tout en s’appelant aussi Homère, comme il en alla de Shakespeare et de ses pièces ? Qui sait ? Ce qui est sûr, pour qui sait lire, c’est que l’essentiel de L’Iliade est d’une seule main (je veux dire d’une seule tête) et L’Odyssée aussi, quoi qu’en aient prétendu d’aucuns que M . Samuel Butler n’a pas portés dans son cœur.

Samuel Butler ? On y vient.

Lucien de Samosate a dit, si ma mémoire ne flanche pas, qu’Homère signifierait « otage » (en grec ὅμηρος / homêros) et même otage babylonien (on ne sait pas pourquoi), et il est bien possible que, Babylone exceptée, il ait eu raison.

Car… celui qui a composé L’Iliade à la gloire des Achéens n’y a prétendu nulle part qu’il les aimait. Oserais-je dire « au contraire » ?

Ceux qui croient à son existence le font naître dans des endroits divers de l’Ionie. Ce qu’on oublie parfois, c’est que l’Ionie, peuplée de Grecs non achéens, a pris, dans la guerre de Troie, le parti des Troyens, comme les Amazones, les Paphlagoniens et d’autres peuples du Moyen-Orient, et qu’ils ont partagé avec eux la défaite. Supposons qu’Homère ait été contemporain des faits ou qu’il ait vécu juste après : il lui a fallu, pour survivre, chanter à la table des maîtres sans provoquer leur courroux. Et voilà qui donnerait raison à Lucien sans passer par Babylone : otage.

« Ceux qui savent » disent qu’Homère a vécu au VIIIe siècle avant notre ère parce que le texte de L’Odyssée date de cette époque. Mais il subsiste, dans L’Odyssée, des archaïsmes déjà obsolètes au moment de sa composition (c’est-à-dire sans doute hérités de L’Iliade, poème beaucoup plus ancien, et qui plus est poème épique, alors que L’Odyssée est un poème lyrique). Et il est désormais admis par les gens sérieux (ce qui ne fait pas beaucoup de monde) que les deux œuvres ne sont pas du même auteur. Quant à admettre que l’un des deux soit une femme… doucement, y’a pas le feu.

Si Homère a été plus ou moins contemporain de la Guerre de Troie, ça nous ferait quelle époque tout ça ? À peu près ?

Hé, c’est que la Guerre de Troie pose problème aussi, puisqu’il y en a qui doutent même qu’elle ait eu lieu. En outre, on le sait depuis Schliemann, la ville de Troie a été détruite de très nombreuses fois et reconstruite à chaque fois un peu plus haut (sur un nouvel amas de décombres). Neuf fois, disent certains. Mais c’est en se basant point par point sur le texte de L’Iliade que Schliemann a découvert « le trésor de Priam ». À moins qu’il ait trouvé le trésor de quelqu’un d’autre.

Donc, allons-y sur la pointe des pieds… Déclenchement de la Guerre de Troie : –1194. Chute de Troie : –1184 (et même dans la nuit du 11 au 12 juin, si on en croit Eratosthène). C’est-à-dire XIIe siècle avant notre ère et pas VIIIe.

 

 

 

Les murs de Troie, avant leur chute

 

 

À cause de certains passages de son poème, mon intuition féminine (vous avez le droit de ricaner) me dit qu’Homère a peut-être été le témoin de certaines des choses qu’il raconte, ou qu’il les a au moins tenues de survivants.

Et comme L’Odyssée – qui contient des bribes de L’Iliade – a été composée vers l’an 750 avant nous : C.Q.F.D.

Il paraît que la personne de sexe féminin qui, dans L’Odyssée, a inventé Nausicaa (personnage non historique) s’est représentée elle-même. On peut donc, faute de mieux, l’appeler ainsi : Nausicaa la Sicilienne.

Ah, oui : la Sicile où elle a vécu et chanté, avait été colonisée par des Grecs. Pas n’importe quels Grecs cependant : des Grecs venus d’Ionie (quelqu’un a pensé que ces colons pouvaient être des vaincus de la fameuse guerre de dix ans en quête d’un autre espace vital, ne dites pas que l’histoire se répète, on le sait). Bref, Trapani a été fondée, comme Marseille, par des colons phocéens, mais plus tôt. (En – 747 a dit Thucydide, qui s’est paraît-il trompé de 20 ans, soit, donc, en ± – 767.) Homère et Nausicaa seraient ainsi, par-dessus les siècles, compatriotes. Et, à propos de Nausicaa, n’oublions pas que l’Ionie a été considérée pendant toute l’Antiquité comme un véritable réservoir à poètes. Oui, ces Grecs-là doivent avoir eu le génie littéraire dans le sang comme d’autres Grecs avaient la guerre, puisque, rien que dans les femmes dont le nom nous est parvenu, on trouve Anactoria de Milet, Andromeda, Atthis, Baucis, Corinna (qu’on a dite rivale de Pindare), Damophila, Diotime d’Arcadie, Erinna de Télos, Gorgo (qui fut peut-être une « fille de la Gorgone », c’est-à-dire une Amazone), Gorgyla de Colophon, Gyrinna, Mnasidica, Myrto et, bien entendu, Sappho, surtout célèbre comme lesbienne, en dépit de sa fille Bouton d’Or, qui dut quand même avoir un père (on n’en parle jamais de celui-là). Pour les autres, voyez M. Samuel Butler qui les a fréquentées.

 

 

 

 

La poétesse et ses champions

 

 

ou

Trois (quatre) hommes pour une femme

 

 

De quoi est-il question ?

De trois auteurs féministes – quoique mâles – pour qui l’auteur de L’Odyssée n’est pas Homère du tout, mais une femme, jeune, sicilienne et sa cadette de plusieurs siècles.

Les voici par ordre d’apparition dans cette histoire :

 

 

Samuel Butler, né en Grande Bretagne en 1835, savant helléniste, peintre, pionnier de la photographie et romancier – auteur d’Erewhon, roman satirique, et de The way of all flesh ( « Ainsi va toute chair »), qui ne fut publié qu’après sa mort, car il s’en prenait avec virulence à l’hypocrisie victorienne – est un des intellectuels provocateurs les moins orthodoxes de l’époque victorienne, qui a osé braver plusieurs puissantes orthodoxies telles que l’Église, l’ordre établi universitaire et scientifique, et le darwinisme.

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Nausicaa la Sicilienne

 

Butler l’a vue ainsi…

 

 

La muse Polymnie

Peinture à l’encaustique sur une dalle d’ardoise, haute de 38 cm. Portrait d’une jeune femme vêtue d’un léger drapé, se préparant à jouer d’un instrument à cordes qu’elle tient de la main gauche. Copie supposée ou imitation d’une peinture antique d’époque romaine, « trouvée » dans la région de Cortone. La peinture a été acquise au XIXe siècle par le Musée de l’Académie Étrusque de Cortone (MAEC).

 

Polymnie était la Muse de la Rhétorique et de l’Éloquence

[On lui prêtait la faculté d’inspirer les aèdes et auteurs des poèmes et des récits les plus admirables. Elle était en Grèce la patronne du chant, de la rhétorique et de l’éloquence.]

 

 

… au point d’en photographier le tableau, pour en faire le frontispice  (en noir et blanc : 1897 !) de son livre et d’écrire :

 

« photo ( …) d’une peinture qui se trouve au Musée de Cortone. C’est une dalle d’ardoise légèrement brûlée et on pense qu’elle est grecque. On la croit de l’ère chrétienne, mais aucune date plus précise ne peut lui être attribuée. On m’a assuré à Cortone qu’elle avait été trouvée par un homme qui était en train de labourer son champ et qui était boulanger. Les dimensions s’y prêtant, il l’aurait utilisée pendant quelque temps comme porte pour son four, d’où elle a été heureusement enlevée et transportée au musée où elle se trouve aujourd’hui. »

 

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Ce qu’elle a chanté

 

L’Odyssée en français

 

Il en existe des tas d’éditions et des tas de versions, anciennes ou modernes

Il y en a surtout beaucoup à l’usage des écoles en « texte abrégé ». On tremble à l’idée de ce qui s’y trouve, mais quand on ne les a pas lus, on n’en peut rien dire.

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Il vaut mieux savoir que…

 

Pénélope

 

 

 

 

 

N’est pas plus qu’Ulysse un personnage historique.

Bien avant la Guerre de Troie (et jusqu’à quand ? c’est ce qu’on ne sait pas) elle avait été une déesse-cane de la fertilité

 

 

 

mareca penelope

(mais « Le Canard Enchaîné soupçonne Pénélope Fillon », ce n’est pas cette histoire-ci…)

 

 

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Homère

 

 

« Poète ! poète ! Cela vaut mieux que rien.

Dites-moi la vérité, que prisez-vous le plus de Mozart ou d’Homère ? »

Balzac, Gambara

 

 

« De tous les hommes de la terre, les aèdes méritent les honneurs et le respect, car c’est la Muse, aimant la race des chanteurs, qui les inspire. » (Odyssée, VIII, 479-481.)

 

 

 

Une épopée de la paix

 

 

Homère dictant son épopée

 

 

Ce tableau de Rembrandt a inspiré à Peter Handke le personnage qui, dans Les ailes du désir, de Wim Wenders, veut faire une épopée de la paix.

 

 

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Et le viol dans tout ça ?

 

 

« …the archaic ritual of dismembering a corpse, of harrowing the flesh of the delinquent even beyond death, »

Linh Dinh – Dying Thoughts, The Unz Review, 27.3.2021

(à propos de La leçon d’anatomie du Docteur Tulp, de Rembrandt)

 

 

 

 

 

La petite sicilienne qui ne savait plus ce que le mot « matriarcat » avait un jour voulu dire, ne manquait cependant pas d’amour-propre ni d’une conscience pointilleuse du respect dû à son sexe. Elle n’avalait pas que, dans L’Iliade, une femme vaille moins cher qu’un trépied de bronze et qu’on s’y passe les captives comme des ballots, dans d’« homériques » disputes de chiffonniers. Qu’Homère ait chanté tout cela pour que la postérité sache ce que valaient ses vainqueurs ne l’a pas frappée, parce qu’elle a vécu sans doute en un temps et en un lieu où ce genre d’expérience pouvait lui être épargnée.

Comme les amibes qui grouilleraient un jour sur un continent inconnu, elle a reproché à son ancêtre les tares de ceux dont il fut l’otage, sans penser qu’elle n’a pu connaître ces tares que parce qu’il les avait dénoncées sous couleur de les chanter.

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Dans la foulée,

 

Un autre savant non conforme

qui n’a pas fini d’en voir

 

 

 

 

Histoire du « papyrus d’Artémidore »

 

 

En 2004, « des gens » ont réussi à vendre à une banque italienne – au bout d’une négociation de dix minutes – et pour la somme de 2.750.000 €, un papyrus « miraculeusement retrouvé » du plus grand géographe grec de l’Antiquité, dont on ne connaît les travaux que par des abrégés qu’en ont donné des auteurs ultérieurs.

Coup de tonnerre dans Landerneau.

Les merdias en cohortes se sont précipités sur cet os, accueillant dans leurs colonnes, à leurs micros et sur leurs plateaux-télé les « spécialistes » de tout poil qui n’en finissaient pas de donner des détails savants sur l’objet, les circonstances de sa découverte, etc.

C’est alors que quelqu’un leva poliment le doigt et dit « Euh, c’est un faux. Et je crois même savoir qui l’a fait. »

Tonnerre d’imprécations, ricanements de dérision, comment osait-il ? On aurait pu se croire quelquefois à une conférence de Samuel Butler chahutée par les vieux birbes d’Oxbridge d’avant 1900, et pourtant on était dans les années 2000…

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Dernière minute 

et dans le même ordre d’idées :

 

Étudiants dans le besoin : ouvrez une boutique de chasseur de « fake news ».

 

(Et achetez le bouquin de Maxime Vivas. Ainsi, vous aurez une chance de ne pas mourir crétins.)

 

 

 

 

 

Jacques-Marie Bourget – L.G.S. – 30.3.2021

 

https://www.legrandsoir.info/etudiants-dans-le-besoin-ouvrez-une-boutique-de-chasseur-de-fake-news.html

 

Quel effet ça fait-il d’hériter d’un nom honorable et de le souiller ?

 

 

 

Pendant que vous y serez :

 

 

https://www.legrandsoir.info/ouighours-les-enfumeurs-de-france-inter-chassent-en-meute.html

https://www.legrandsoir.info/viols-dans-un-studio-de-france-inter.html

https://www.legrandsoir.info/video-exclusive-sur-les-esclaves-ouighours-dans-les-champs-de-coton.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 1er avril 2021

 

 

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