Et ta soeur, Ducon ?

 

 

 

 

 

 

 

 

“Truth Bombs”… “Bolshevik Color Revolution…”

 

Et ta soeur, Ducon ?

 

 

 

 

On ne vous traduit pas… Voyez sur Deepl.com :

 

Putin’s Valdai Truth Bombs Expose the Bolshevik Color Revolution

by  Matthew Ehret October 29, 2021 576 Views 1 Comment

In this week’s episode of The Great Game, V, CJ and Matt review the best highlights of the explosive Valdai Club speech by Vladimir Putin which sent shockwaves through the international community this week. In his speech, Putin stood up in defense of the nation state system in opposition to those globalists attempting to use the multifaceted global crisis to their advantage.

Most controversially, the Russian leader condemned the Bolshevik Revolution and the sick transformation of the culture of 1920s Russia that not only destroyed the great potential of a world of cooperating nation states in the 19th century, but also set the foundations for the rot of cultural relativism, wokeness, critical race theory and other cultural insanities of our modern collapsing age.

Other topics discussed at length in this show: The spread of the American System around the world in the wake of the Civil War, how the Russo-Japanese war was bankrolled by London and Wall Street Financiers (as well as the Bolshevik revolution’s expression in 1905 and 1917), the rise of the fascist Pan European Union, the British control of the Young Turks, the rise of the Frankfurt School and how the leading Trotskyites became the neoconservatives.

 

 

 

 

Matthew Ehret is the Editor-in-Chief of the Canadian Patriot Review , and Senior Fellow at the American University in Moscow. He is author of the‘Untold History of Canada’ book series and Clash of the Two Americas. In 2019 he co-founded the Montreal-based Rising Tide Foundation .

 

 

 

 

 

Un seul commentaire (avant le nôtre) :

 

Antonpan

October 30, 2021

How can one be taken seriously when he calls wrongly the names of the Bolsheviks : Troki for Trotsky, Halphen for Ghelphand ?

 

Mais il faut bien reconnaître que le « maître du discours » leur a passé complaisamment les assiettes. Et se dire que s’il a été aidé pour rédiger sa bafouille, il serait grand temps que Président de la Fédération de Russie fasse fissa un peu de ménage dans ses missi dominici.

Car c’est à se demander si c’est du pur jus ou le résultat d’un « brain storming » des petites mains du Kremlin, si on ose ainsi parler, plutôt que la réflexion approfondie de quelqu’un censé représenter la Russie de toujours, celle des Soviets non exclue.

Et pendant qu’on y est, non, on ne trouve pas que ce soit le discours le plus important de sa carrière, loin de là. Le plus important, à ce jour, reste celui de Munich (février 2007), qui n’était peut-être pas le discours d’un seul homme non plus mais qui en avait l’air, en ce sens qu’il était d’une remarquable cohérence et qu’il annonçait des choses non par lui décidées ou projetées mais par lui jugées inévitables et apparemment espérées. Des choses ensuite advenues comme il l’avait prédit. On ne peut pas prétendre qu’il soit aussi heureux quand il parle du passé…

Certes, un homme de gouvernement, dans un pays en état de guerre, déclarée ou non, depuis plus d’un siècle, une fois encore sous menace d’invasion, soucieux de ramasser autour de lui la Nation, à commencer sans doute par ceux qui y exercent à juste ou à injuste titre un certain pouvoir, parlant à Valdaï à des gens venus de tous les horizons de conscience et de nombreux pays, se devait de rendre compréhensible par tous, amis ou ennemis, ce qu’il juge important. Certes. Mais pas au point de piétiner les tombes de ceux qui ont permis que vous soyez là, aujourd’hui, aux commandes de votre pays, et que vous vous appeliez Vladimir et non Tartempion.

Sans Lénine et sans Staline, les Russes (et tous les autres d’alentour, y compris le musulman qui a planté le drapeau rouge sur le Reichstag), les popes, les « libéraux » et le Président lui-même ne seraient aujourd’hui que les occupants à 100% impuissants d’une réserve d’esclaves des États-Unis et de l’Empire Britannique, au même titre et de la même façon que le sont les lointains descendants des Cheyennes, des Sioux, des Comanches ou des Shoshones : comme eux, ils seraient en train d’essayer de se faire un peu de fric non taxé dans leurs réserves devenues tripots.

Quand on veut parler de morale publique, il ne faut pas oublier « morale » en chemin. Il est bien aussi d‘être tolérant, mais la tolérance, comme nous le savons, il y a des maisons pour ça. Notre avis en bref est qu’on n’a pas à faire de ronds de jambes à des gens à qui on ne doit rien, au détriment de gens à qui on doit tout.

 

 

À propos d’un discours qui n’a pas fait grand bruit d’abord, mais qui en fait de plus en plus…

 

…comme un pavé dans une mare fait des ronds de plus en plus grands.

 

Théroigne – L.G.O. – 5.11.2021

 

Le Saker – pour qui nous avons depuis de longues années non seulement du respect, mais une réelle affection – a salué ce discours avec enthousiasme. Il s’agit, bien entendu, de la récente intervention de Vladimir Poutine au Club Valdaï, et il l’a publié en anglais sur son site, persillé de ses propres réflexions et commentaires, non sans avoir mis en rouge les passages qu’il estimait les plus importants.

Nous l’avons dit plus haut : ce n’est pas, à notre avis, le discours le plus important de la carrière du président russe. C’est même un discours qui contient diverses choses auxquelles on ne peut pas adhérer, et, oui, c’est la première fois.

Cela dit, les commentaires du Saker ne sont pas surprenants pour qui connaît un peu son histoire, et la méthode Coué n’est interdite à personne. Si ce qu’il a compris ou cru comprendre est correct, c’est une mauvaise nouvelle. Pour les Russes et pour tout le monde. Les derniers papiers de Mme Bechet-Golovko hélas (voir dans notre post sur La Terreur covidienne), n’incitent pas vraiment à l’optimisme.

Nous nous contenterons de rapporter ici, pour ceux qui ne les connaîtraient pas encore, les seules paroles de Vladimir Poutine, telles que traduites en français par Christelle Néant pour Donbass Insider et reprises par le Saker Francophone.

 

Pour les lire avec les commentaires du Saker lui-même, c’est ici :

https://lesakerfrancophone.fr/lecture-commentee-du-discours-de-poutine-au-club-valdai

 

 

Et voici le texte sans ajouts (même source) :

 

Discours prononcé au Club de discussion de Valdaï 2021 par Vladimir Poutine

 

Traduit par Christelle Néant pour le Donbass Insider

Publié par Le Saker francophone

 

 

 

 

 

Chers participants à la session plénière, Mesdames et Messieurs !

Tout d’abord, je tiens à vous remercier d’être venus en Russie et de participer aux événements du Club Valdaï.

Comme toujours, lors de ces réunions, vous soulevez des problèmes pressants, urgents, et discutez de questions qui sont, sans exagération, d’actualité pour les gens de tous les pays du monde. Et cette fois-ci, le thème principal du forum est direct, assez tranchant, je dirais même, « Bouleversement global – XXI : l’homme, les valeurs, l’État ».

En effet, nous vivons une époque de grands changements. Et si vous le permettez, comme le veut la tradition, je me permettrai également de commenter l’ordre du jour que vous avez formulé.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/discours-prononce-au-club-de-valdai-2021-par-vladimir-poutine/

 

 

 

 

 

 

 

Il faut l’avoir entendu pour y croire !

 

D’abord, il y a eu le très curieux passage où le Président, ni plus ni moins qu’un micronien de culture, y est allé de son…

 

« À cet égard, je tiens à rappeler à quel point la pandémie de coronavirus est devenue grave et dangereuse. Dans le monde entier, comme nous le savons, plus de quatre millions 900.000 personnes en sont mortes. Ces chiffres horribles sont comparables, voire supérieurs, aux pertes de guerre des principaux combattants de la Première Guerre mondiale. »

 

…c’est-à-dire nous prend sans sourciller pour des cons, puisque ses horribles « quatre millions neuf cent mille personnes » représentent (il ne peut pas l’ignorer) exactement 0,04% des 7 milliards que nous sommes et qu’il doit y en avoir eu beaucoup plus, sur la même période, qui sont morts du rhume ! Si on sait que, sur ces morts allégués, seul un dixième est véritablement mort du covid en soi et les autres d’autre chose (autres maladies préexistantes, autres maladies volontairement ou involontairement ignorées et non soignées, interdictions de soigner, suppressions de lits d’hôpitaux, vaccinations multiples imposées par oukases, sans justification scientifique ou morale ni mandat, et on en passe).

Qu’un Sobianine s’amuse à essayer de terroriser les populations par ces moyens pré-dictatoriaux, soucieux qu’il est de prendre le contre-pied (tant que ça ?) de ceux qu’il aimerait remplacer, on le comprend, c’est de bonne guerre, aussi longtemps qu’il y a au-dessus de lui un pouvoir régulateur. Mais que le porte-parole théorique de tous les Russes en fasse autant, on ne trouve pas ça vraiment drôle.

Reste à savoir ce qui se passe réellement en Russie : Le nombre des cas de covid explose-t-il vraiment comme rapporté par les voix officielles (TASS) ? Si c’est réel et non pseudo-statistiqué, à quoi est due, dans un pays qui 1) n’a pas été soumis aux vaccins génocidaires, 2) se targue de posséder – et souhaite vendre – un vaccin naturel inoffensif, cette explosion exponentielle de nouveaux cas ? Si elle est réelle, à quoi est-elle due, c. à d. à quoi l’attribuent les instances gouvernementales et les (vrais) scientifiques ? Ces nouveaux cas si préoccupants conduisent-ils à la mort (si oui, dans quelle proportion) ou à des handicaps de longue durée ? L’hypothèse d’une attaque ciblée (guerre biologique et non virus) est-elle ou non envisagée par les gens sérieux ? Toutes ces questions, et bien d’autres, restent sans réponse, et le Président chante en chœur avec les pires manipulateurs de la terre, censément ses ennemis, des choses qu’aucune personne un peu honnête et de bon sens ne peut prendre au sérieux. Et on voudrait que nous ne soyons pas inquiets ? Imaginons-nous les Russes…

 

Cela étant dit, le passage qui nous est plus particulièrement resté en travers du gosier, qu’on l’interprète comme on voudra, est celui-ci :

 

« Il y a un peu plus de cent ans, la Russie connaissait objectivement, y compris dans le cadre de la Première Guerre mondiale alors en cours, de graves problèmes, mais pas plus que d’autres pays, et peut-être même à une échelle moindre et avec moins d’intensité, et elle aurait pu les surmonter progressivement de manière civilisée. Mais le bouleversement révolutionnaire a conduit à l’effondrement, à la désintégration de ce grand pays. L’histoire s’est répétée il y a 30 ans, lorsqu’une puissance potentiellement très puissante n’a pas entrepris à temps la transformation nécessaire, souple mais nécessairement réfléchie, et qu’elle a par conséquent été victime de dogmatiques de toutes sortes : tant des réactionnaires que des soi-disant progressistes – tous ont essayé, des deux côtés. 

« Ces exemples de notre histoire nous permettent d’affirmer que la révolution n’est pas le moyen de sortir de la crise, mais le moyen de l’exacerber. Aucune révolution n’a jamais mérité les dommages qu’elle a causés au potentiel humain. »

 

 

Qu’il aille dire ça aux Cubains !

 

Qu’il aille dire ça aux Chinois !

 

 

Dont dix millions de plus chaque année, uniquement parce qu’il y a eu la révolution, mangent à leur faim au lieu de crever d’inanition en travaillant pire que des bêtes de somme pour se payer la misérable dose d’opium censée leur faire supporter progressivement leur merveilleux sort en attendant que les « graves problèmes » se résolvent tout seuls de manière civilisée !

Chaque Chinois, comme chaque créature vivante, n’ayant qu’une vie, il n’est pas indifférent, n’en déplaise à Vladimir Vladimirovitch, de savoir si cette vie unique sera écrasée dans l’œuf, lentement laminée par tous les moyens possibles ou susceptible au contraire de conduire celui qui en a hérité vers un semblant d’existence réelle un peu autonome. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’en aura jamais une deuxième.

Par ailleurs, une des particularités les plus hallucinantes de ce discours à nos yeux est peut-être qu’il ait osé mettre sur le même plan – péjorativement révolutionnaire ! – les travaux d’Hercule des surhommes de 1917-21 et la débandade sans honneur de la nomenklatura gorbatchévienne de 1985-91.

Il vaut peut-être mieux avoir entendu ça qu’être sourd, mais on a du mal à s’en persuader.

 

Et nous, dont il est quand même aussi question dans ce foutoir, que devons-nous en penser, du jugement présidentiel sur ces calamiteux bolcheviques ?

 

On peut n’être pas communiste, parce que le communisme implique un esprit de corps – que d’aucuns appellent embrigadement – c’est-à-dire un militantisme différent de l’autodiscipline qu’implique l’anarchisme par exemple. Il n’empêche que l’anarchisme, ni même le simple individualisme, n’exclut pas l’observance d’un noyau de rigoureux principes, dont certains sont les mêmes pour tout le monde, en tous temps et en tous lieux, par-dessus les idéologies, les croyances religieuses ou les convictions philosophiques.

Précisons : ce qu’anarchistes véritables et communistes véritables partagent, c’est une poursuite du bien général, une impossibilité à s’isoler du sort commun. Il faut insister sur cet identique besoin, parce qu’il fait toujours défaut aux meilleurs et aux plus sincères penseurs de droite, qui sont souvent de redoutables pamphlétaires, aptes à discerner les choses qui ne vont pas et à les dénoncer avec une grande efficacité, mais qui les attribuent toujours à… « d’autres », qu’ils ne comprennent pas, jamais à eux-mêmes ou à des causes identifiables (telles que le capitalisme ou l’égoïsme de classe des nantis par exemple), jamais à autre chose que « la faute à pas de chance » au mieux.

 

« Comprendre et ne pas juger »

Hélas, moins on comprend, plus on se croit en état de juger.

 

Ce que nous appelons « la gauche » et qui suscite en nous le sentiment d’un impérieux devoir, ils l’appellent, eux aussi, « la gauche », mais comme quintessence de tout ce qui n’est pas eux et qu’ils exècrent. Toutefois, dans « tout ce qui n’est pas eux » – ce mouvement viscéral d’identification à autrui qui est à la fois égalité et fraternité – il faut admettre aussi qu’il y a, en plus de nos humaines faiblesses, des truqueurs, qui ne sont ni de droite ni de gauche, quand bien même ils se réclameraient de l’une ou de l’autre. Leur plus grande aptitude à ceux-là est de semer la confusion et de pêcher en eaux troubles. Malheureusement, ils sont beaucoup plus nombreux que la droite et la gauche réunies, et se réclament indifféremment de l’une ou de l’autre, quand ils ne passent pas allègrement de l’une à l’autre au gré de leurs caprices ou de leurs calculs. Les gens de la vraie gauche, qu’on se le dise une fois pour toutes, ne sont pas responsables des étiquettes abusives que ceux-là se collent sur le front.

Donc, oui, nous ne nous reconnaissons pas seulement dans les jacobins, nos ancêtres, mais dans les bolcheviks, les leurs, les siens.

Bolcheviks ! Qu’a recouvert ce mot qui sert de si utile épouvantail aux marchands de bluff du « parti de l’égoïsme » ? Des gens des villes et des campagnes, des moujiks et des ouvriers syndiqués, des chrétiens orthodoxes, des juifs, des musulmans et des sansdieu… « les humiliés et les offensés » de Dostoïevski. Des gens qui avaient décidé, en frères, de faire « la guerre à la guerre »… Non,  ça, c’était Lénine, qui a toujours eu un peu d’avance sur tout le monde. Mais enfin, ils se sont battus comme ils pouvaient, comme ils savaient, contre le Léviathan par lequel ils refusaient de se laisser pétrifier. En commettant des erreurs, des injustices, des violences dommageables pour eux et pour tous. Oui, et alors ? Vous auriez fait quoi, vous, grandes gueules, à leur place ? Vous avez fait quoi, en fait ?

Il s’est trouvé un jour de 1917 – j’ai oublié lequel – où 15.000 bolcheviks de Saint-Pétersbourg se sont mis en route pour aller, sans jugement, à Moscou, fusiller leur chef. Pourquoi ? Parce qu’il voulait que la Russie cesse de faire la guerre à l’Allemagne pour s’occuper, à l’intérieur, de ses affaires, ô combien urgentissimes. Quoi ? Laisser le Kaiser s’en tirer ? Ne pas aller le punir en même temps que toute l’Europe ? Trahison, non ? [Remarquez que Raspoutine avait été du même avis et tenté d’en convaincre le tsar, mais les Britanniques avaient écarté ce péril en l’assassinant]. Toujours est-il que, pendant quelques jours de 1917, Lénine s’est trouvé seul, à Moscou, sans aucune autre défense que les corps de Kroupskaïa sa femme, de Staline et d’un Juif dont le nom m’échappe (c’est mon Alzheimer qui avance). Trois personnes ! Trois, qui n’ont pas flanché et qui ne l’ont pas laissé. Qu’est-ce qui a empêché ses exécuteurs d’arriver jusqu’à lui ou qu’est-ce qui les a fait changer d’avis en route ? Je l’ignore. Il faut demander à Mme Lacroix-Riz ou à M. Monville, qui, eux, doivent savoir. Mais le résultat de cet épisode entre beaucoup d’autres, c’est que M. Vladimir Poutine est aujourd’hui en vie et qu’il préside aux destinées de la Russie en proférant des sottises indignes d’un homme qui a été élevé dans les écoles de l’URSS.

Il est bien évident que pour se porter à de tels excès, les bolcheviks de Saint-Petersbourg avaient eu le crâne bourré et le cerveau lavé (ce n’est pas incompatible) par une propagande va-t-en-guerre capitaliste de grand style. Comme tout le monde alors, comme nous tous et comme, apparemment, les actuels habitants du Kremlin. Au secours !!!!!!!!

 

On apprendra néanmoins avec plaisir qu’aujourd’hui les marchands d’armes s’appellent « entrepreneurs de défense ». Qui a dit qu’on n’est pas civilisés ?

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/il-faut-lavoir-entendu-pour-y-croire/

 

 

 

 

Pile poil !

 

On se disait bien que notre aède national ne laisserait pas passer sans réaction un faux pas de cette envergure. On ne se trompait pas. C’est au point qu’il en dédaigne même de sarcastiser sur l’amusant Renaudot de sa baronne préférée…

 

 

 

 

 

 

Dorogoï Vladimir Vladimirovitch,

Je vous prie de bien vouloir accepter ce message rappelant ce que j’écrivais dans la Pravda, sous le titre Pour le quatrième anniversaire de la révolution d’Octobre, il y a juste un siècle…

 

« Voici venir le quatrième anniversaire de la Révolution du 25 octobre (7 novembre). Monarchie, castes, pays aux mains d’une race de seigneurs, illettrisme sous influence de la prêtraille, infériorité de la femme, oppression des nationalités, misère matérielle et morale, arriération généralisée, faible espérance de vie : telles étaient les survivances du servage en Russie à la veille de 1917. Nous avons vidé l’ordure tsariste, n’avons pas laissé pierre sur pierre du régime des castes et avons extirpé les racines du féodalisme. La Russie ne connaît plus cette ignominie qu’était l’absence de droits pour la femme, survivance du Moyen-Âge replâtrée dans tous les pays du globe, sans exception aucune, par la bourgeoisie cupide et la petite-bourgeoisie obtuse. Que les cabots de la bourgeoisie nous accablent d’injures pour impairs et erreurs que nous commettons ne nous atteint pas, puisque nous sommes les premiers à les reconnaître. Comment ne pas en commettre, dans cette œuvre pionnière de l’histoire mondiale qu’est la création d’un régime encore inconnu, qui se donne pour mission l’affranchissement de l’humanité du joug du capital et des guerres impérialistes. La politique internationale du capital financier prédomine aujourd’hui dans le monde entier : politique engendrant inéluctablement de nouvelles guerres impérialistes et poussant à une accentuation du pillage, du brigandage, de l’étranglement des petites nationalités faibles et arriérées par une poignée de puissances. Cette question, depuis 1914, est devenue la pierre angulaire de la politique dans tous les pays du globe. C’est une question de vie ou de mort pour des dizaines de millions d’êtres humains. Lors de la prochaine guerre impérialiste, sera-t-il exterminé 20 millions d’hommes (au lieu des 10 millions entre 1914 et 1918) ? Y aura-t-il 100 millions de mutilés (au lieu de 50) ? Sur ce terrain, la Révolution d’Octobre a inauguré une ère nouvelle dans l’histoire mondiale. Les valets de la bourgeoisie, comme toute la petite-bourgeoisie pseudo-socialiste, se sont gaussés de notre mot d’ordre « transformation de la guerre impérialiste en guerre civile ». Or, ce mot d’ordre s’est avéré l’unique vérité – désagréable, brutale, atroce, soit ! – mais une vérité dans cette nuée de mensonges chauvins et pacifistes les plus raffinés. Ces mensonges s’effondrent. Chaque jour démasque davantage une paix pire encore que celle de Brest-Litovsk, la paix de Versailles. Devant les millions d’hommes qui réfléchissent aux causes de la guerre d’hier et à celle de demain, s’affirme cette vérité terrible : impossible de s’arracher à la guerre et au monde impérialiste qui l’engendre inévitablement – impossible de s’arracher à cet enfer autrement que par une révolution communiste. »

 

Dorogoï Vladimir Vladimirovitch,

Cet article est paru dans le No 234 de la Pravda datée du 18 octobre 1921, l’année précédant la prise du pouvoir en Italie par Mussolini. Se pourrait-il qu’il soit publié de nos jours où que ce soit dans le monde, ne serait-ce qu’à titre documentaire ? Lit-on beaucoup d’éditoriaux plus actuels ? Au vu de la situation catastrophique (pire que celle des moujiks sous le tsarisme) subie par la majorité des populations du globe, alors que le PIB mondial (en milliards de $ 2000) est passé de 175 au début du XIXe siècle à 1.000 au début du XXe, pour atteindre 50.000 au début du XXIe et avoisiner aujourd’hui les 100.000 (soit un doublement global de la richesse en 20 ans), sans que ces chiffres bénéficient jamais de la moindre publicité, j’affirme que les conditions offertes par le socialisme au temps de l’Union soviétique (malgré les handicaps causés par une démentielle course aux armements, qui est le moteur de l’économie capitaliste), par la priorité absolue accordée à l’éducation, à la santé et à l’élévation du niveau culturel, furent ce que l’humanité connut de meilleur au cours de son histoire. Élémentaire vérité constituant le principal tabou qui ait jamais obéré sa mémoire. Seule une puissance de propagande sans précédent, assurée par l’industrie médiatique mondiale aux ordres des multinationales, entretient ce scandaleux tabou grâce à une stratégie d’abrutissement mise en œuvre par les modernes moyens de manipulation des masses, dont la moindre n’est pas la colonisation des cerveaux par l’imagerie d’un paradis fantasmatique assurant l’enfer à la majorité des humains. Car l’habileté des possédants économiques est de faire en sorte que les contradictions antagoniques soient escamotées dans l’espace public par un consensus des dirigeants politiques, au moyen d’une surenchère de fausses polémiques idéologiques. Ainsi, partout des considérations sociétales ont-elles remplacé les revendications sociales. Un système de représentations falsifiées se substitue à la réalité, dans un réseau de pièges électroniques tissant la toile d’un véritable pseudocosme. Tout enfant naissant aujourd’hui voit son psychisme promis à une existence larvaire tapissée d’écrans, qui lui feront miroiter l’illusion de parcourir des espaces infinis. Plus bas que poussière, il croira s’enivrer d’éther, ignorant son écrasement dans les plus sordides bas-fonds de l’histoire. Sourd, aveugle, muet – promis à l’analphabétisme – il braillera dans un labyrinthe qui lui cachera les miradors en surplomb de ce camp de la mort. Car c’est d’une domination du travail mort (en quoi, pour Marx, consistait le capital) sur le travail vivant qu’il s’agit. C’est-à-dire, d’une soumission de toute valeur d’usage à la valeur d’échange. Le projet communiste est celui d’un renversement de ces rapports.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/dorogoi-vladimir-vladimirovitch/

 

 

 

 

 

Il semblerait que nous n’avons pas été les seuls à nous étrangler sur la jactance de Matthew Ehret reprise parTheDuran, qui nous avait habitués à plus de circonspection. Ce qui est sûr, c’est que Matthew Ehret éprouve aujourd’hui le besoin de s’expliquer sur ce qu’il a voulu dire. On ne vous traduit toujours pas, mais Deepl.com est un traducteur instantané en général très fiable.

 

Why Putin Criticized the Bolshevik Counter Revolution : Trotsky, Parvus and the War on Civilization

by Matthew Ehret November 5, 2021 119 Views 3 Comments

Originally published on the Strategic Culture Foundation

A scandal arose this week as President Putin took some time to denounce the Bolshevik Revolution at the Valdai Discussion Club saying:

“Just over a century ago, Russia objectively faced serious problems… Russia could have dealt with its problems gradually and in a civilised manner. But revolutionary shocks led to the collapse and disintegration of a great power… These examples from our history allow us to say that revolutions are not a way to settle a crisis but a way to aggravate it. No revolution was worth the damage it did to the human potential.”

How could a statesman so critical of the abuses of capitalism, and so masterful in combatting structures of modern imperialism, bemoan the Bolshevik revolution which gave rise to Soviet Russia? Doesn’t Putin respect Soviet Russian accomplishments including the sacrifices made to put down Hitler? How could Putin be a true anti-imperialist if he is an anti-revolutionary?

To do my part in resolving this paradox, let me begin by saying: it isn’t a paradox.

The fact is that Vladimir Putin is both an anti-imperialist, and also a revolutionary, just not in the way you might imagine. To understand what I mean, a certain lesson into recent history is in order.

Read on…

Source : https://theduran.com/why-putin-criticized-the-bolshevik-counter-revolution-trotsky-parvus-and-the-war-on-civilization/?ml_subscriber=1812485854334031094&ml_subscriber_hash=o4u2

 

 

 

 

Retour à l’Hexagone et à ses environs 

 

 

Enfin !

 

Orwell la balance

Bruno Guigue

Publié par Jean-Pierre le 29.10.2021

 

 

 

 

2 mai 1945, le drapeau rouge flotte sur le Reichstag. La bataille de Berlin est terminée. Hitler s’est suicidé dans le bunker de la chancellerie. Le Reich millénaire s’écroule dans une atmosphère digne du Crépuscule des dieux. Chèrement acquise, la victoire finale de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie expédie dans les poubelles de l’histoire une entreprise démentielle de domination raciale qui a dévasté l’Europe avant de disparaître sous les décombres de la capitale allemande.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/orwell-la-balance/

 

 

 

 

 

Ce n’est pas Jonathan Swift mais c’est bien aussi.

 

 

Pleurnicher le Vivant

 

 Frédéric Lordon – Le Monde Diplomatique – 29.9.2021

 

 

Gustave Doré. — « La Vallée de larmes », 1883.

 

 

Rechercher dans la page : « capital » — Expression non trouvée.

Pourtant avec capital on avait mot compte triple : capital, capitalistes, capitalisme. On fait des recherches dans l’article de tête de Nicolas Truong qui introduit une grande série d’été dans Le Monde : « Les penseurs du vivant ». Pas une occurrence. Enfin si, il faut être honnête, une : « Nous vivons un bouleversement capital ». Si la situation terrestre n’était pas si tragique, ce serait presque drôle.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/pleurnicher-le-vivant/

 

 

 

 

 

Libérez ASSANGE

et mettez ses accusateurs en prison !

 

On se trompe ou M. Monville s’aligne sur les positions de principe de Me Vergès ?

 

 

 

 

Chers lecteurs, vous avez le devoir de lire ceci jusqu’au bout, d’écouter jusqu’au bout ce que dit M. Aymeric Monville et ce que dit, un peu plus loin, Mme Stella Morris, compagne de Julian Assange et mère de ses enfants

 

https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/sur-rt-notre-camarade-aymeric-monville-lance-un-appel-pour-assange-et-pour-la-dissolution-de-lotan-freeassange/

 

 

 

 

100 ème anniversaire de la naissance de Brassens : ni culte ni oubli

 

Georges Gastaud – PRCF – 22 octobre 2021

 

 

 

 

L’auteur de ces lignes est un vieil admirateur et « praticien » de l’œuvre malicieuse, musicalement solide et poétiquement raffinée de Brassens : il fut un temps où je connaissais par cœur toutes ses chansons et où j’étais capable, tant bien que mal, d’en chanter un bon nombre en m’accompagnant à la guitare. C’est assez dire que je suis plus enclin à commémorer le 100eme anniversaire de la naissance du Villon sétois que celui du défunt Montand, l’homme qui est monté au zénith de la popularité en se faisant compagnon de route du PCF avant de démolir son ex-allié pour devenir un champion de l’atlantisme le plus belliqueux;et du capitalisme le plus débridé.

Mais qui aime bien châtie bien et admirer l’artiste Brassens ne signifie pas donner quitus à son idéologie à certains égards réactionnaire. Comment expliquer en effet que, universellement censuré par la droite et défendu par la gauche avant 68, Brassens soit devenu au cours des années 1970 une vedette absolue des médias et la personnalité la plus aimée des Français, y compris si je me souviens bien, du Général Massu, qui n’avait pas à ma connaissance de sympathies libertaires marquées…Certes, et c’est tout à son honneur, l’auteur du Gorille n’a jamais fait de concessions et, d’un bout à l’autre de sa carrière, il a professé le même esprit frondeur empreint d’antimilitarisme, d’anticléricalisme et de refus des conventions bourgeoises. C’est donc l’idéologie dominante qui est allée à sa rencontre et non lui qui s’est acheté une conduite, reconnaissons-lui cette belle constance.

Comment alors cette mystérieuse convergence a-t-elle été rendue possible ? 

Sur le plan des idées, il faut simplement noter que l’orientation de Brassens, malgré sa tonalité d’extrême gauche, se complait dans le refus de la lutte organisée contre l’exploitation capitaliste (« Pauvre Martin », « Le pluriel »), avec le rejet assez scandaleux de la Résistance antifasciste mise au même niveau que la Collaboration (« Les deux oncles »), avec le mépris de la Révolution française (toujours connotée négativement, ainsi que les « braves Sans Culotte et les bonnets phrygiens »), sans parler du « Grand Soir », métaphore réactionnaire traditionnelle de la Révolution prolétarienne. Jean Ferrat avait d’ailleurs riposté à la chanson franchement droitière de Brassens « Le pluriel », dont le refrain affirme que  « dès qu’on est plus de quatre on est une bande de cons », en rédigeant la chanson « En ligue, en meute, en procession » qui appelait à l’engagement collectif des exploités. Sur le plan social, la vieille France réac, sexuellement coincée et encore majoritairement rurale de l’époque pré-soixante-huitarde a cédé la place à celle du capital mondialisé flanqué d’une nouvelle bourgeoisie salariée de hauts cadres urbains s’activant dans la pub et la com, ces fameux bobos dont beaucoup cultivent l’anticommunisme, rejettent la « France moisie » et… n’en continuent pas moins à se fantasmer « rebelles », Libé, Charlie et l’écoute de la Matinale de France Inter leur tenant lieu d’angelus quotidien. D’où le changement de pied des maîtres de l’idéologie dominante. Finie la censure de Brassens, de Renaud, de Le Forestier et de tous ces artistes sulfureux que censurait l’ORTF gaulliste, bienvenue aux artistes qui moquent le drapeau tricolore et « vont main dans la main faire l’amour ensemble / Et l’Europe de demain » (Brassens, Les deux oncles), qui dénigrent l’organisation des travailleurs, qui refusent de « mourir pour des idées », qui mettent sur un pied d’égalité le « congédiement du vieux Franco » et l’éventuel « renversement de Marianne » (« Le roi des cons »), et qui habillent tout ce confusionnisme réac du drapeau noir de l’anarchie. Bref, à ma gauche, des anars criant stérilement « Mort aux vaches ! » sans ouvrir la moindre perspective politique. En face d’eux, des fachos prenant prétexte des outrances des premiers pour durcir l’État policier. Au centre, des présidents de la République issus de la finance (et/ou de la social-démocratie, la différence est maigre, demandez à DSK!) pour démonter les acquis de la Résistance et la souveraineté du peuple au nom de la « construction européenne »…Et c’est ainsi que, par magie, la « Mauvaise Réputation » a fini par se muer en acclamations unanimistes, avec Jacques Chancel, puis Patrick Cohen dans le rôle du chef de claque…Tant mieux pour le maître et amoureux de la langue française que reste Brassens, en cela plus patriote qu’il ne le croyait. Mais tant pis pour la charge subversive que comportait initialement la chanson formellement révolutionnaire du compositeur d’avant garde du « Petit cheval blanc »…

 

 

 

 

Source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/100-eme-anniversaire-de-la-naissance-de-brassens-ni-culte-ni-oubli-par-georges-gastaud/

 

 

 

 

 

Ce n’est pas tous les jours que l’occasion se présente, mais quelquefois le mot « sublime » s’impose

 

 

 

 

 

Aragon-Ferrat :  Un jour…

 

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/centieme-anniversaire-de-la-naissance-de-georges-brassens/

 

 

 

 

Mis en ligne le 10 novembre 2021

 

 

 

D’autres squelettes encore dans le placard d’Obama

 

 

 

 

 

 

 

 

D’autres squelettes encore dans le placard d’Obama : Une fosse commune à Lougansk, en Ukraine, livre plus de 200 corps.

 

 

Russell Bentley  –  Covert Action Magazine – 21.10.2021

 

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

Deux tranchées de 200 mètres de long chacune, remplies de cadavres humains. [Photo Russel Bentley, avec sa permission]

 

 

Une partie de l’héritage d’Obama qui ne sera sûrement pas célébrée dans sa bibliothèque présidentielle de 482 millions de dollars.

J’ai récemment assisté à l’exhumation des restes humains d’un charnier contenant plus de 200 corps. Ce fut une expérience profondément dérangeante. Chaque corps de cette tombe représentait une mort inutile et injuste, un meurtre, et aucun de ces plus de 200 meurtres ne pourra jamais être oublié ni pardonné.

De ces ossements s’échappe un message, qui doit être entendu et compris, et auquel tous les honnêtes gens du monde doivent donner suite et réponse. Sinon, l’histoire se répétera, et une fois encore les tueurs et les tueries continueront, et d’autres puis encore d’autres fosses communes seront remplies.

 

 

[Photo Russell Bentley, avec sa permission]

 

 

Après sept ans de guerre, d’une guerre qui se poursuit encore aujourd’hui, ces 200 corps sont exhumés d’une fosse commune dans laquelle la guerre les a précipités, l’été 2014, pendant les attaques les plus violentes et le siège des « punisseurs » ukrainiens contre la population de Lougansk.

 

 

Valery Bolotov proclame la Déclaration d’Independance de la République Populaire de Lougansk, le 12 mai 2014. [Source: wikipedia.org]

 

 

Pendant ces terribles jours et ces terribles nuits de bombardements constants et de danger permanent, il n’y avait pas d’eau ni d’électricité, pas d’endroit sûr pour traiter les corps, pas la moindre chance de leur faire des funérailles régulières. Ce n’est qu’aujourd’hui que les conditions et les ressources sont enfin disponibles pour que ces civils pacifiques et innocents, avec certains de leurs héroïques défenseurs, puissent reposer en paix après un enterrement décent.

 

 

Pauvres monuments aux morts, surmontant les fosses communes qui furent créées en 2014, lorsqu’a éclaté la guerre dans l’est de l’Ukraine. [Source: aljazeera.com]

 

 

Toutes les personnes décentes doivent demander comment des charniers (celui-ci n’est pas le seul) ont pu apparaître ici, dans le Donbass, à la frontière de l’Europe, au cours de la deuxième décennie du XXIe siècle. Ils doivent exiger de savoir exactement qui a fait cela et pourquoi, pas seulement qui a appuyé sur la gâchette, mais surtout qui a donné les ordres, et ils doivent exiger que justice soit faite, que l’histoire soit respectée et comprise, et que d’autres fosses communes ne soient pas remplies de civils innocents, non seulement ici à Lougansk, mais dans toute l’Europe et dans le monde entier.

 

 

En bleu : zones de Donetsk et Lougansk tenues par les séparatistes [Source: bbc.com]

 

 

Coup d’État d’Obama/Biden, place Maidan, suivi du siège de Lougansk et de la région environnante

Lorsque l’administration Obama a orchestré le coup d’État contre le gouvernement démocratiquement élu de Viktor Ianoukovitch, à Kiev au début de 2014, elle a dutilisé dans ce but un sinistre assortiment d’agents secrets, de néonazis et d’oligarques traîtres, pour déposer le président Ianoukovitch et installer à sa place un régime fantoche, dirigé par Petro Porochenko et maintenant par Volodymyr Zelensky.

 

 

La place Maidan à Kiev en février 2014, en plein coup d’État orchestré par les États-Unis. [Source: newcoldwar.org]

 

 

Viktor Yanukovich lors de sa prestation de serment comme Président de l’Ukraine, le 25 février, 2010. [Source: Britannica.com]

 

 

Les principales caractéristiques du nouveau régime sont la soumission aux États-Unis, l’avarice et la volonté de terroriser ses propres civils tout en réprimant la moindre résistance ou même une dissidence pacifique.

 

 

Une manifestation contre les brutalités de l’armée “ukrainienne. [Source: newcoldwar.org]

 

 

En été 2014, l’armée ukrainienne a lancé une offensive de grande envergure, pour isoler les villes de l’est de l’Ukraine et bloquer la frontière avec la Russie. Les habitants de Lougansk et de Donetsk avaient voté par référendum pour la sécession, parce qu’ils considéraient le gouvernement ukrainien qui venait de leur être imposé de l’extérieur comme illégitime et qu’ils avaient des liens économiques et culturels étroits avec la Russie.

Lors de cette attaque, la ville de Lugansk (400 000 habitants) a été encerclée et assiégée pendant plusieurs mois. L’eau et l’électricité ont été coupées, aucune personne ni aucun ravitaillement n’a été autorisé à entrer ni à sortir, et la ville a été soumise à un pilonnage constant par l’artillerie lourde. Des centaines de personnes ont été tuées et toutes les infrastructures ont été détruites.

 

 

Un rebelle traverse les ruines de Lougansk après le siège de l’armée ukrainienne soutenu par les USA. [Source: nytimes.com]

 

 

 

Soldat rebelle devant des bâtiments bombardés à Lougansk.  [Source: russelltexasnebtley.com]

 

 

Crimes de guerre

Les responsables de la ville de Lougansk ont été contraints d’aménager une fosse commune dans laquelle ont été enterrées plus de 200 personnes, principalement des civils mais aussi quelques membres de la milice. Les victimes ont été tuées principalement par l’armée ukrainienne, notamment par des bombardements, et non par les Russes.

Des crimes de guerre ont également été commis dans les villages voisins, dont certains occupés par des milices d’extrême droite, sur lesquelles Kiev a dû s’appuyer car de nombreux Ukrainiens refusaient de rejoindre l’armée pour combattre leur propre peuple.

 

 

Membres du bataillon néonazi Azov –  aile active de l’armée ukrainienne dans le Donbass – qui a commis des crimes de guerre. [Source: rferl.org]

 

 

Dans le village de Nyzhnia Krynka, occupé pendant un certain temps par le bataillon néonazi Azov, un médecin légiste a déclaré à RT News que les victimes masculines ont été retrouvées en sous-vêtements, avec de multiples blessures par balle à la tête et au corps et les mains attachées dans le dos.

 

 

Site funéraire de fortune dans la ville de Nizhnaya Krinka, est de l’Ukraine, le 23 septembre 2014. [Source: rt.com]

 

 

Galina Kolomiytsev a déclaré à RT qu’avant d’être « abattu et jeté dans un trou comme un chien », son fils, Nikita, 21 ans, avait été capturé par l’armée ukrainienne dans le cadre d’un échange de prisonniers, ce qui signifie qu’il a été tué en captivité, en violation de la convention de Genève.

 

 

Exhumation de cadavres abattus et enterrés comme des chiens par les forces de l’armée ukrainienne.  [Source: rt.com]

 

 

Amnesty International a trouvé des preuves solides impliquant les forces de Kiev dans les exécutions extrajudiciaires présumées de quatre hommes enterrés dans deux tombes près du village de Komunar.

 

 

Milicien de la République Populaire de Donetsk sur le site où les cadavres de pacifiques habitants ont été découverts près de la mine 22 « Kommunar », à l’extérieur de Donetsk. [Source: rt.com]

 

 

Sergueï Litvinov, un soldat ukrainien du bataillon « Dnepr » capturé – qui a admis avoir tué des civils, dont des femmes et des enfants, dans les villages de Melovoye, Shiroky, Makarovo et Kamushnoye – a déclaré avoir reçu une récompense en argent pour ces meurtres de la part de ses chefs, parrainés par Igor Kolomoïski, le gouverneur de Dnepropetrovsk nommé par Kiev et oligarque propriétaire en titre de Burisma, la société énergétique qui a nommé Hunter Biden à son conseil d’administration[1].

 

 

 

Igor Kolomoïski a offert des primes à qui tuait des combattants d’autodéfense de Donetsk. [Source: 112.international]

 

 

Finalement, l’offensive de l’armée ukrainienne contre Lougansk a échoué, le siège a été brisé et l’armée ukrainienne a été repoussée au-delà de la ville et des limites régionales environnantes, mais elle se trouve toujours à portée d’artillerie, et des bombardements sporadiques, parfois lourds, se poursuivent encore aujourd’hui.

 

 

Exhumations

Les exhumations sont menées par une équipe internationale d’enquêteurs de police de haut niveau, et chaque corps est traité comme une preuve médico-légale dans une affaire de crime de guerre et de meurtre.

Selon le centre des médias de Lougansk, la première exhumation par le groupe de travail d’une victime de l’agression ukrainienne a eu lieu le 11 août dans le village de Sabovka, district de Slavyanoserbsk. Le 31 août, les restes de 40 personnes avaient été récupérés dans des tombes des districts de Slavyanoserbsk et de Pervomaisk. Le 3 septembre, le groupe de travail a signalé l’exhumation de 28 autres victimes de l’agression ukrainienne, d’une tombe à Pervomaisk, sur la rivière Bug du Sud. Ces chiffres s’ajoutent à ceux des 200 victimes de Lougansk.

 

 

Enquêteurs de la police déterrant des victimes de guerre à Lougansk. [Source: lug-info.com]

 

 

Après identification, les restes ont été soit remis à leurs proches soit ré-enterrés. « Les informations recueillies seront incluses dans l’ensemble des preuves des crimes de l’Ukraine contre le peuple du Donbass et transmises aux organismes internationaux afin que les criminels ukrainiens aient à faire face à leurs responsabilités », a déclaré le groupe de travail.

 

 

Le « Projet Ukraine » et la responsabilité de guerre de Biden

Dès le début, l’homme qui était en charge du « Projet Ukraine » d’Obama – et qui porte la responsabilité principale des atrocités commises dans ce pays – n’était autre que l’actuel président américain Joe Biden.

La motivation principale des États-Unis était d’essayer d’arracher l’Ukraine à la Russie, d’y étendre l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et d’y établir une base pour déstabiliser le gouvernement Poutine, qui a restauré la souveraineté de la Russie depuis la fin de l’ère Eltsine.

Obama a délégué Biden – combattant de la Guerre Froide et russophobe de toujours – comme homme de pointe sur l’Ukraine et il y a gouverné comme un proconsul ou un chef mafieux. En 2013 déjà, Victorias Nuland, haut fonctionnaire du département d’État, a reconnu que les États-Unis avaient versé 5 milliards de dollars depuis la chute du communisme, pour transformer l’Ukraine en pays mandataire du camp occidental.

 

 

Biden avec Porochenko en 2015. [Source: nytimes.com]

 

 

Les ordres de Biden d’écraser le soulèvement légitime du Donbass, y compris par des crimes de guerre et des meurtres de masse, n’ont laissé aucun répit à ses sbires de l’Association Ukrainienne des Patriotes (UKROP – parti nationaliste d’extrême-droite), qui se sont empressés d’exécuter les ordres de leur maître, tout comme les collaborateurs de Bandera l’avaient fait pour leurs maîtres nazis allemands, 70 ans auparavant.

 

 

Manifestants Ukrainiens brandissant le portrait de Stepan Bandera, collaborateur des Nazis dans la IIe Guerre Mondiale. [Source: ejinsight.com]

 

 

Soldats du bataillon Azov, soutenu par les néo-nazis, arborant le drapeau de l’UKROP. [Source: wikipedia.org]

 

 

Une femme, dans la banlieue de Yubileynoe, devant sa maison endommagée par un bombardement de l’armée ukrainienne en 2014. La frappe a fait s’incliner un mur intérieur, qui a manqué l’écraser, et a sévèrement endommagé toute la structure du bâtiment. [Source: aljazeera.com]

 

 

Le vice-président Biden a personnellement effectué six voyages en Ukraine, dont la moitié en 2014. C’était pendant les attaques les plus lourdes des forces armées ukrainiennes et des bataillons néo-nazis contre la population du Donbass, et les visites de Biden ont précédé, de quelques jours ou semaines seulement, les pires atrocités de la guerre.

Au nombre de ces crimes on compte l’assassinat, sur la place Maidan, de plus de 100 manifestants et de policiers non armés du Berkut, par des snipers juchés sur les toits, le meurtre de masse par incendie de dizaines de manifestants pacifiques à Odessa le 2 mai, la frappe aérienne à Lougansk le 2 juin et l’attaque sous faux drapeau qui a tué 298 voyageurs civils à bord du MH-17 le 17 juillet.

 

 

Scène sanglante dans le centre-ville de Lugansk après qu’un missile de l’armée ukrainienne ait frappé un bâtiment administratif. [Source: ronpaulinstitute.org]

 

 

[Source: russelltexasbentley.com]

 

 

De la désignation, un par un, des membres du  nouveau gouvernement ukrainien non élu par Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt [ambassadeur américain en Ukraine pendant les manifestations de la place Maidan] à la moindre décision juridique, politique, économique et militaire, les larbins ukrainiens ont sauté, chaque fois que leurs maîtres américains leur ont dit « hop là ! ».

 

 

« Fuck UE ! » Victoria Nuland, alors secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et eurasiennes, distribuant, sous le regard de Geoffrey Pyatt, ambassadeur des États-Unis en Ukraine, des biscuits aux manifestants de la place Maidan. [Source: rt.com]

 

 

Les ordres étaient clairs : réprimer le soulèvement du Donbass par tous les moyens, légaux ou illégaux, et plus ils étaient brutaux et impitoyables, mieux cela valait. Et les attaques ont été brutales et impitoyables, et Biden est de retour.

Aujourd’hui qu’il est président des États-Unis, son administration augmente l’aide militaire à l’Ukraine et menace la Russie, tandis que le conflit dans le Donbass se rallume.

 

 

Mais la roue finit toujours par tourner

L’abandon de l’Afghanistan par Biden devrait servir de leçon à l’Ukraine, non seulement au peuple ukrainien, mais aux marionnettes qu’il y a mises au pouvoir. Tout comme les marionnettes afghanes que les États-Unis avaient aussi désignées une par une, les marionnettes ukrainiennes sont absolument jetables au moindre signe d’inutilité.

 

 

Biden tendant la main au président ukrainien Volodomyr Zelensky lors de sa visite de fin septembre à Washington. Zelensky – qui a plaidé en faveur d’une reprise de la guerre avec la Russie – pourrait bien se retrouver sacrifié, tout comme les dirigeants clients des États-Unis en Afghanistan et dans tant d’autres pays. [Source: wilsoncenter.org]

 

 

Et tout comme le sort de l’Afghanistan devrait être une leçon pour l’Ukraine, le sort de l’Ukraine devrait être une leçon pour les peuples et les pays de l’Union Européenne. L’hypocrisie flagrante et le double jeu des intérêts personnels avec lesquels les États-Unis ont traité l’Europe sont maintenant clairs pour tous, tout comme les conséquences fatales pour ceux qui l’ont permis.

Et tout ce qui précède devrait servir de leçon aux citoyens américains et aux britanniques également. On récolte ce que l’on sème, et voilà que ça arrive, maintenant c’est votre tour. À moins que vous n’y mettiez un terme. Les crimes d’empire que vos dirigeants ont commis contre d’autres peuples dans le monde sans que vous songiez à protester, auront une tout autre allure et un tout autre goût, quand ils vous frapperont vous, votre famille et vos amis.

Mais, si vous vous battez, pour vous-mêmes et pour l’Humanité, toutes les personnes décentes qu’il y a dans le monde seront à vos côtés, et soutiendront votre courage et vos efforts autant qu’elles le pourront.

 

____________________

NOTE

  1. Il existe des preuves qui montrent que Burisma a fonctionné comme une société écran de la CIA pour acheminer de l’argent aux milices d’extrême droite en Ukraine orientale sous la direction de Kholomoïsky. Sinon, pourquoi Burisma aurait-elle nommé l’ancien n°3 de la CIA, Cofer Black, à son conseil d’administration aux côtés de Hunter Biden ?

 

 

Russell « Texas » Bentley

Russell Bentley, qui est originaire du Texas, est titulaire de passeports de Russie, des États-Unis et de la République Populaire de Donetsk.

Il est arrivé dans le Donbass en 2014 et y a servi dans le bataillon VOSTOK et le bataillon XAH Spetsnaz jusqu’en 2015.

Il s’est ensuite reconverti dans la guerre de l’information, en qualité d’écrivain et de reporter vidéo, pour combattre la propagande occidentale sur la situation en Ukraine et dans le Donbass.

Il travaille actuellement comme correspondant de guerre accrédité en RPD, est marié et vit dans une petite maison avec un grand jardin, à 5 km de la ligne de front de la guerre actuelle du Donbass.

On peut le joindre à l’adresse : russellbbentley@gmail.com.

Et visiter son site, où l’on peut voir, entre autres choses, ce qu’il écrivait, en mai 2020, sur « la guerre des vaccins aux USA » : http://www.russelltexasbentley.com/2020/

 

Source : https://covertactionmagazine.com/2021/10/21/more-skeletons-in-obamas-closet-mass-grave-in-lugansk-ukraine-yields-over-200-bodies/

 

 

 

 

Mis en ligne le 22 octobre 2021

 

 

Forfaits partout, Justice nulle part

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Forfaits partout, justice nulle part.

 

 

 

 

 

 

Dans l’affaire Ali Aarrass, la palme d’or de l’hypocrisie va à …. Didier Reynders. La consternation après le jugement de la Cour européenne des droits de l’homme

 

Luk Vervaet – L.G.S. – 8 octobre 2021

 

 

Le chœur d’Ali Aarrass – Théatre National Wallonie-Bruxelles – 2019

 

 

Le 30 septembre 2021, après quatre ans de procédure, la Cour européenne des droits de l’homme a rendu sa décision dans l’affaire Ali Aarrass contre l’État belge (Reynders). Il s’agissait « de savoir si l’État belge avait l’obligation positive de lui accorder son assistance consulaire pour empêcher le risque de mauvais traitement durant son incarcération au Maroc ». Dans sa décision, la Cour a choisi le camp de Didier Reynders, ancien ministre des affaires étrangères belge, devenu entretemps le commissaire européen à la Justice « avec pour mission les Droits fondamentaux et la défense de l’État de droit ».

Le commissaire Reynders a réussi à convaincre la Cour de son infatigable soutien à Ali Aarrass. Dans sa décision la Cour déclare que « les autorités belges ne sont pas restées passives ou indifférentes. Au contraire, elles ont, en pratique, à plusieurs reprises et notamment après l’ordonnance du président du tribunal de première instance de Bruxelles du 3 février 2014, effectué des démarches auprès des autorités marocaines, soit sur une base diplomatique soit pour des motifs humanitaires, pour faire évoluer la situation du requérant ».

 

Ainsi, le mensonge d’état a gagné

Tout au long de ces douze ans, aussi bien Reynders que son prédécesseur Steven Vanackere, ont refusé et refusé encore de lever le petit doigt pour protéger Ali Aarrass. Ni pour s’opposer à son extradition. Ni pour empêcher sa torture. Ni pour s’indigner sur sa torture. Ni pour critiquer son procès inique. Ni pour s’opposer à ses conditions de détention inhumaines, contraires aux Règles Nelson Mandela, qui définissent les conditions de détention à respecter par tous les États membres de l’ONU.

Jamais Reynders n’a fait une déclaration publique sur Ali Aarrass, comme il a l’habitude de le faire lorsqu’il s’agit de Belges en Iran ou au Nicaragua. L’argument avancé pour ce refus systématique ? Il n’y en avait qu’un seul, répété par Reynders et ses services à chaque demande d’assistance : « « Nous n’intervenons jamais pour un binational sur le territoire d’un pays dont il possède la nationalité… Ce principe est appliqué sans discrimination pour tous les détenus de double nationalité ». En vérité, les seuls principes qui ont empêché une assistance belge sont les relations privilégiées économiques, politiques, judiciaires et sécuritaires entre le Maroc et la Belgique. Au nom des intérêts communs dans la sainte lutte antiterroriste, la non-assistance à une personne injustement accusée, extradée et torturée a été justifiée.

 

« Nos services ne contacteront pas les autorités marocaines »

L’extradition d’Ali Aarrass par l’Espagne au Maroc en décembre 2010 fut suivie d’un long silence d’un mois. Ali avait disparu. Personne n’était informé de son lieu de détention. Il n’avait pas accès aux services d’un avocat. Farida Aarrass s’adressait alors au ministre des Affaires étrangères, lui demandant de s’informer auprès des autorités marocaines sur la situation de son frère afin de savoir où il se trouve. En réponse à son email, le ministre répond : « Je vous confirme que la position en matière d’aide consulaire aux bipatrides est de ne pas intervenir auprès des autorités locales du pays de leur autre nationalité. Comme Ali Aarrass est considéré comme de nationalité marocaine par les autorités marocaines, nos services ne les contacteront donc pas pour votre frère ».

Cette position sera répétée pendant des années. Ali, de son côté réapparaît le 18 janvier 2011, lorsqu’il est présenté au juge d’instruction, assisté de son avocat. Sorti de dix jours de torture, Ali décide de porter plainte du chef de torture, non seulement au Parquet mais également auprès du ministre de la Justice et du Conseil National des Droits de l’Homme. Cela ne change en rien la position de la Belgique. Ainsi, le 7 mars 2012, en réponse à une interpellation à la commission des Relations extérieures, Didier Reynders, répondait : « Nous n’intervenons jamais pour un binational sur le territoire d’un pays dont il possède la nationalité. La Belgique applique ce principe qui a été confirmé entre autres par la Convention de La Haye du 12 avril 1930 concernant certaines questions relatives au conflit de loi sur la nationalité, stipulant qu’un État ne peut exercer sa protection diplomatique au profit d’un de ses nationaux à l’égard d’un État dont celui-ci est également le ressortissant national. Et la Belgique a signé cette convention. Ce principe est appliqué sans discrimination pour tous les détenus de double nationalité. Le même principe est bien entendu appliqué sur le territoire belge ».

 

« Je ne veux pas rencontrer la famille »

Un an plus tard, le 20 février 2013, même réponse – mot pour mot – de Reynders à la demande de recevoir la famille Aarrass : « Je ne peux que vous confirmer que le Service Public Affaires étrangères n’intervient pas pour un binational sur le territoire d’un pays dont il possède la nationalité. Ce principe est appliqué sans discrimination pour tous les détenus de double nationalité. Je n’estime donc pas opportun d’organiser une rencontre concernant ce dossier ». Dans une lettre à l’ambassade de la Belgique à Rabat du 5 août 2013, Didier Reynders écrivait : « … Je confirme le principe que les ambassades belges s’abstiennent d’accorder la protection consulaire à des personnes ayant la double nationalité ».

Après six ans de demandes et d’actions, Ali Aarrass et ses avocats ont décidé de s’adresser au tribunal pour briser cette discrimination et obliger la Belgique à assurer une protection consulaire à Ali Aarrass.

 

Une victoire historique pour les binationaux, mais Reynders ne désarme pas

Le 3 février 2014, Ali Aarrass et ses avocats obtiennent une victoire historique devant le Tribunal de première instance de Bruxelles. Pour la première fois dans l’histoire judiciaire belge, un citoyen binational a trainé l’état belge devant un tribunal et venait d’obtenir d’un Tribunal l’ordre de le protéger hors de la Belgique.
En s’appuyant sur l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme, le tribunal avait déclaré : « La protection consulaire vise principalement à la protection des droits individuels à l’étranger. Elle doit être entendue comme un mécanisme visant à ce que les droits reconnus à un individu puissent être effectivement garantis (…) La protection consulaire est donc de nature à contribuer au respect des droits fondamentaux, comme celui garanti à l’article 3 de la Convention européenne des Droits de l’homme (…) Un agent consulaire a le droit de communiquer avec son ressortissant mais ce droit peut se transformer en obligation, en vertu de l’article 1er de la Convention européenne des Droits de l’homme, si une violation à ladite Convention est alléguée et portée à la connaissance de cet Etat (…) ».

Mais, Monsieur Reynders ne désarmait pas et décidait de faire appel de ce jugement. À une interpellation parlementaire de Zoé Genot, le 11 mars 2014, demandant pourquoi aucun suivi n’a été donné au jugement, Reynders répondait : « Pour ce qui est de l’ordonnance du tribunal de première instance de Bruxelles, outre le fait que nous avons interjeté appel car nous ne partageons pas du tout l’analyse sur deux points de droit, cette ordonnance stipule que M. Ali Aarrass doit pouvoir, s’il en fait la demande, communiquer avec le consul belge sur place. Instruction a été donnée à notre ambassade à Rabat de mettre M. Aarrass en mesure de communiquer avec l’ambassade. En fonction de ses doléances, il sera examiné avec quelle fréquence cette communication devra avoir lieu ».

Contrainte par le tribunal, la Belgique demandait l’autorisation d’une assistance consulaire au Maroc, le 4 mars 2014. Tout en mentionnant dans sa demande que la Belgique était forcée par un tribunal de le faire et que de nouvelles démarches judiciaires allaient suivre pour faire annuler cette obligation ! Ainsi, l’ambassade belge à Rabat écrivait le 4 mars 2014 au ministère des affaires étrangères au Maroc que « la demande (d’assistance consulaire au Maroc) et la communication qui en résulterait… laissent entièrement inaffectée sa position juridique sur le plan international concernant l’exercice de l’assistance consulaire en faveur de binationaux. » En d’autres mots : nous ne souhaitons pas accorder une assistance consulaire à Ali Aarrass. Le 11 mars 2014, l’affaire Ali Aarrass et le pourvoi en appel seront discutés lors d’une rencontre entre la Belgique et le Maroc. Il ressort de cette réunion, je cite : « … Que les autorités marocaines ne souhaitent pas voir se créer un précédent, la question de la possible condamnation de l’État belge en appel (procédure belge) et de ses suites jurisprudentielles se posant alors… ».

Reynders n’attendait qu’une chose : que la Cour d’appel annule le premier jugement.
Ce que la Cour d’appel ne fera pas ! Au contraire, en septembre 2014, la Cour d’appel non seulement confirmait le premier jugement, mais elle durcissait le ton : elle ordonnait la Belgique à « requérir de l’État du Maroc de permettre aux autorités consulaires au Maroc de rendre hebdomadairement visite à Ali Aarrass pendant une période de six mois », et à payer « une astreinte de 100 euros par jour de retard si elle n’adresse pas cette demande dans le mois de la signification de l’arrêt », si elle ne réagit pas à l’urgence signalée par la Cour de Bruxelles. Pour la Cour, « des indications sérieuses tendent à démontrer que l’intimé (Ali Aarrass) a subi des traitements inhumains et dégradants dans les prisons marocaines afin de lui arracher des aveux. » La Cour critiquait « le silence persistant conservé par les autorités marocaines aux demandes d’information », « la manière dont elles tendent à minimiser les plaintes de l’intimé ». Pour la Cour, il y a urgence : « Ali Aarrass subit encore à ce jour des atteintes graves à son intégrité physique et à son intégrité morale… ».

Après cette deuxième défaite, Didier Reynders se pourvoyait en cassation. Ce qu’il obtenait finalement, non pas sur le fond, mais sur des aspects formels, le 29 septembre 2017, lorsque la Cour de Cassation en Belgique cassait les arrêts en faveur d’Ali Aarrass de 2014, disant que « l’État belge n’avait aucune obligation vis-à-vis d’Ali Aarrass ».

Entretemps, le Maroc avait eu le temps d’observer tranquillement cette saga judiciaire en Belgique et se rangeait bien évidement du côté de Reynders qui lui a ouvert la porte pour continuer sa politique de maltraitance et d’isolement d’Ali Aarrass.

Le 28 juin 2016, deux ans (!) après la réception de la demande belge du 4 mars 2014, le Maroc envoie sa réponse, refusant une visite consulaire belge à Ali Aarrass, « détenu dans le cadre d’une affaire de terrorisme et de radicalisme ». Reynders y réagit le 16 août 2016 en disant que cette réponse « … a le mérite de nous fournir une réponse claire… », et à une autre occasion il déclare que la réponse marocaine était tout à fait normale et conforme aux accords et pratiques internationaux. En d’autres termes, la réponse marocaine n’était que la confirmation de la position du gouvernement belge.

Le 10 octobre 2016, les autorités pénitentiaires marocaines décidaient de transférer Ali Aarrass de la prison de Salé II à la prison de Tiflet II où il sera enfermé en isolement total. Un isolement prolongé qui, pour Amnesty international « s’apparente à la torture ou à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants au titre des Règles Nelson Mandela ». Le Comité contre la Torture (CAT) de l’ONU, saisi par les avocats d’Ali, ordonne que « le régime pénitentiaire de Ali soit allégé et ses droits garantis ». Le Maroc ne réagit pas et continuera sa détention solitaire jusqu’au dernier jour de son incarcération.

En avril 2017, la Cour de cassation au Maroc rejette le pourvoi en cassation d’Ali Aarrass introduit en 2012.

Le 21 juin 2017, le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du Maroc refuse aussi la demande belge d’une « visite à caractère strictement humanitaire ».

La Belgique n’élevait même pas la voix.

Sur ce, Ali Aarrass et ses avocats saisissaient la Cour européenne des droits de l’homme pour violation des articles 1er et 3 de la Convention. Et ce n’était pas fini. Non satisfait de sa victoire devant la Cour de cassation, Reynders (et Geens) décidait de faire bétonner la non-protection des binationaux dans un nouvel article 11 du code consulaire (9 mai 2018), ce qui débarrasserait définitivement la Belgique d’une campagne comme celle menée par Ali Aarrass.

Pour Ali Aarrass, sa famille, ses amies et ses camarades, ce n’est pas fini non plus. Le jour viendra où les tortionnaires marocains et leurs complices en Espagne et Belgique devront rendre des comptes.

Que le Maroc ne se réjouisse pas trop de ce jugement de la Cour européenne. La Cour européenne ne dit pas qu’une intervention consulaire et humanitaire belge n’était pas nécessaire, elle constate que le Maroc a refusé froidement un regard extérieur sur les conditions de détention d’Ali Aarrass.

Pourquoi ce refus, s’il n’y avait rien à cacher ?

 

Source : Dans l’affaire Ali Aarrass, la palme d’or de l’hypocrisie va à …. Didier Reynders. La consternation après le jugement de la Cour européenne des droits de l’homme — Luk VERVAET (legrandsoir.info)

 

À lire aussi :

 

Ali Aarrass – Ligue des droits humains

https://www.liguedh.be › … › Droits des Étrangers

Ali Aarrass est belgo-marocain. En 2008, il est arrêté par la police espagnole : on le suspecte de trafic d’armes pour un réseau terroriste.

 

Ali Aarrass : « VOS VOIX FAISAIENT VIBRER MA CELLULE

https://www.amnesty.be › blogs › ali-aarrass-interview

15 juin 2021 — Ali Aarrass est un Belgo-Marocain qui a subi 12 années de détention et la torture au Maroc. Soutenu par Amnesty International…

 

Et Les Grosses Orchades à diverses époques…

 

 

 

 

 

Une parodie de justice

 

Marianne Williamson – Le Saker francophone  – 2.10.2021

Source Transform

 

 

Donziger avant sa condamnation aujourd’hui

 

 

L’une des affaires judiciaires les plus révélatrices de ces dernières années est la poursuite de l’avocat spécialisé dans les droits de l’homme et l’environnement, Steven Donziger, par Chevron Oil. Le juge a condamné Steven Donziger à six mois de prison fédérale.

Oui, vous avez bien lu.

Un géant multinational des combustibles fossiles a pu utiliser un tribunal américain pour poursuivre – et faire condamner à la prison ! – un avocat spécialiste de l’environnement, diplômé de Harvard, qui dirigeait une équipe ayant réussi à dénoncer les pratiques criminelles de cette compagnie pendant ses forages dans l’Amazonie équatorienne. Cette affaire a fait frémir le mouvement écologiste, car elle témoigne de la violence avec laquelle les conglomérats pétroliers s’en prennent à ceux qui osent menacer leur hégémonie.

 

Lire la suite…

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/une-parodie-de-justice

 

 

 

 

Les projets d’enlèvement et d’assassinat de Julian Assange par la CIA révèlent le vrai visage des États-Unis

 

Caitlin Johnstone – le cri des peuples – 3.10.2021

Source : RT, 27 septembre 2021

Traduction : lecridespeuples.fr

 

 

 

Maintenant qu’il a été prouvé que la CIA envisageait d’enlever et d’assassiner Julian Assange, n’est-il pas temps de la démanteler ?

 

Citant des « conversations avec plus de 30 anciens responsables américains », un rapport de Yahoo News (traduit en français par Le Grand Soir) a confirmé que la CIA a non seulement espionné le fondateur de WikiLeaks, mais a également envisagé son enlèvement, sa détention secrète (« rendition ») et son assassinat.

Lire la suite…

Source : https://lecridespeuples.fr/2021/10/03/les-projets-denlevement-et-dassassinat-de-julian-assange-par-la-cia-revelent-le-vrai-visage-de-cette-agence/

 

 

« N’est-il pas temps de la démanteler ? » dit Caitlin Johnstone.

Ne serait-il pas temps, surtout, de libérer Assange avec des excuses et de voter des montagnes de dommages et intérêts à lui, à sa femme et à leurs enfants ?

Ne serait-il pas temps de mettre sur pieds un Nuremberg II pour juger – éventuellement pendre – les emperruquées de la Justice anglaise, qui n’a rien à envier à l’Injustice belge ?

Nous ne disons rien ici des autres, mais ils sont de plus en plus nombreux, ceux qui se sont conduits et se conduisent comme des surhommes et n’ont pas craint de herser l’enfer pour une horde méprisable d’hilotes dégénérés amateurs de muselières auto-imposées.

 

 

 

 

« Pour eux, je suis de la viande fraîche » : Assange sur les fuites d’un complot américain le visant

 

RT France 7.10.2021

 

 

Julian Assange, le 1er février 2012, à Londres

 

 

Julian Assange a réagi aux récentes révélations au sujet d’un projet fomenté à Washington consistant à l’enlever et à l‘assassiner. De son côté, l’ancien directeur de la CIA Mike Pompeo a appelé à poursuivre les responsables de ces révélations.

Dans la foulée de la publication par Yahoo News d’un article explosif qui, se basant sur les témoignages de multiples sources au sein du renseignement américain, a confirmé l’existence d’un projet fomenté en 2017 à Washington, consistant à enlever et assassiner Julian Assange, alors confiné dans l’ambassade d’Équateur à Londres, le magazine Le Point s’est entretenu avec les avocats français et belge du fondateur de WikiLeaks.

Lire la suite…

Source : «Pour eux, je suis de la viande fraîche» : Assange sur les fuites d’un complot américain le visant — RT en français

 

 

 

 

 

Mais ne nous laissons pas abattre !

 

Plus de 7.000 médecins et scientifiques ont signé une déclaration accusant ceux qui gèrent la crise du COVID de « crimes contre l’humanité »

 

Les signatures continuent d’affluer

 

 

Debra Heine – Le Saker Francophone – 8.10.2021

Source : American Greatness

 

 

 

 

 

      Une « Déclaration de médecins » produite par une alliance internationale de médecins et de scientifiques médicaux condamne fermement la stratégie mondiale de traitement du COVID, accusant les décideurs politiques de « crimes contre l’humanité » potentiels pour avoir empêché les médecins de fournir des traitements vitaux à leurs patients et supprimé toute discussion scientifique ouverte.

Le document indique que les recommandations de traitement « à taille unique » ont entraîné des maladies et des décès inutiles.

À 13 heures vendredi après-midi, la déclaration avait recueilli plus de 3 100 signatures de médecins et de scientifiques du monde entier. (Voir ci-dessous pour le nombre actualisé).

Un groupe de médecins et de scientifiques s’est réuni à Rome, en Italie, au début du mois pour un sommet mondial de trois jours sur le Covid-19 afin de dire « la vérité au pouvoir sur la recherche et le traitement de la pandémie de Covid ».

 

Lire la suite…

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/plus-de-7-000-medecins-et-scientifiques-ont-signe-une-declaration-accusant-ceux-qui-gerent-la-crise-du-covid-de-crimes-contre-lhumanite

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 8 octobre 2021

 

 

Le chaos dans le chaos

 

 

 

 

 

 

 

 

Le chaos dans le chaos

(relais de Tropiques)

 

 

 

 

 

La stratégie du chaos – saison 2021-2022 :

 

FIN DE PARTIE ?

 

 

 

 

OTAN, suspend ton vol…
Une synthèse de l’actualité impériale,
par Subhi Toma, Majed Nehmé et Bruno Drweski.

 

 

 

 

Source : http://www.librairie-tropiques.fr/2021/09/le-chaos-dans-le-chaos.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail  

 

 

 

 

Recommandation des Grosses Orchades :

 

Tout à la fin de cet échange de vues de plus d’une heure et demie, Tropiques offre à la réflexion d’Emmanuel Macron un « bonus», sous forme d’une intervention devant un public US,  de John Mearsheimer.

Pour les très jeunes : John Mearsheimer  est un des membres les plus influents de ce qui est appelé, en matière de politique internationale, « réalisme offensif ».

Nos moins jeunes lecteurs se rappelleront que John Mearsheimer fut l’auteur, en 2007 (publication en France la même année) d’un livre qui fit grand bruit à l’époque et valut à son co-auteur Steven Walt (partisan du « néoréalisme défensif ») d’être expulsé de l’Université de Harvard : Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine.

 

 

 

 

Pour ceux qui ne connaissent pas les débatteurs :

 

À gauche :

Majed Nehmé est syrien et directeur de la rédaction d’Afrique-Asie, ainsi que l’auteur de plusieurs ouvrages en langue arabe : il a notamment dirigé la publication de l’Encyclopédie politique en sept volumes, Beyrouth-1986.

Il a été en prison en Syrie en 1981 et pourtant, il défend la Syrie aujourd’hui contre l’agression de la France et de ses alliés. Du coup, le rédacteur en chef d’Afrique-Asie a été boycotté par les grands médias français et son propre journal a dû mettre la clé sous la porte, harcelé par le gouvernement. Journaliste professionnel, il accuse avec force : « Le Monde, on le dit de gauche mais c’est du néoconservatisme, il n’y a plus de journalisme dans ce quotidien ».  Majed Nehmé expose aussi les vrais enjeux de cette guerre, révélant le rôle stratégique de la Syrie au Proche et au Moyen-Orient : « La France ne peut “exporter la démocratie” avec des barbus, des assassins et des égorgeurs d’enfants, c’est se moquer des gens. »

Lire la suite…

Source : Majed Nehmé: « Pourquoi nous avons été mis sur la liste noire des médias français » | Investig’Action (investigaction.net)

 

Interview de Majed Nehmé sur le sujet par Michel Collon :

https://youtu.be/dLh4mbziRoA

 

 

Collectif (incl. Majed Nehmé)

La face cachée des révolutions arabes

Ellipses – 2012

528 pages

 

 

 

 

Au centre :

Subhi Toma est un sociologue irakien, et un opposant de la première heure au régime de Saddam Hussein, exilé en France depuis 1971. Cofondateur de la coordination internationale contre les embargos, il a conduit plusieurs missions en Irak depuis la guerre de 1991.

 

Irak : « La résistance grandit de jour en jour ». | Investig’Action (investigaction.net)

 

 

En France, il a participé à la rédaction du Livre noir du capitalisme

 

 

Collectif

Le Livre noir du capitalisme

Le Temps des Cerises 2002

464 pages

 

 

 

À droite :

D’origine polonaise, Bruno Drweski est un historien français des civilisations et des relations internationales, politologue, directeur de recherches et de thèses. Il est aussi directeur de publication de la revue La Pensée libre et maître de conférences HDR à l’INALCO, co-fondateur et ancien membre de la direction d’Espaces Marx, rédacteur à Ruptures, militant de l’ARAC, ainsi qu’auteur de nombreux livres et d’articles scientifiques sur l’Europe orientale et le monde arabe, en France et à l’étranger.

 

 

 

Bruno Drweski

La nouvelle Russie est-elle de gauche ou de droite ?

Delga – 2016

76 pages

Voir ici : https://editionsdelga.fr/produit/la-nouvelle-russie-est-elle-de-droite-ou-de-gauche/

 

 

 

 

 

Élections (?) en Hexagonie

 

 

Nous ne saurions trop vous recommander – mais il faut être abonné pour la regarder – une des dernières vidéos en date de Là-Bas si j’y suis : la remarquable interview de l’historien Gérard Noiriel par Daniel Mermet :

 

 

« Zemmour le camelot : quelle riposte ? »

 

 

 

 

 

 

Jeanne d’Arc, Chateaubriand, Victor Hugo, Éric Zemmour. Cherchez l’intrus. Zemmour le camelot embobine une France dont il exploite les peurs et les blessures. Il y a plus d’urgence à regarder cette France-là qu’à regarder Zemmour. L’historien Gérard Noiriel, qui a longuement travaillé sur l’immigration en France, compare le racisme à un virus présent dans un organisme. Lorsque cet organisme perd son dynamisme et s’affaiblit, le virus se développe.

[VIDÉO : 49’08’’] Un entretien de Daniel Mermet avec Gérard Noiriel, historien, auteur du livre Le Venin dans la plume. Édouard Drumont, Éric Zemmour et la part sombre de la République, à écouter sur le site de : Là-bas : https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/zemmour-le-camelot-quelle-riposte

 

 

Si vous n’y arrivez pas, foncez sur le livre de Gérard Noiriel :

 

 

Gérard Noiriel

Le venin dans la plume

La Découverte 2019

252 pages

Ses autres livres : https://www.amazon.fr/Livres-G%C3%A9rard-Noiriel/s?rh=n%3A301061%2Cp_27%3AG%C3%A9rard+Noiriel

 

 

Vous y apprendrez beaucoup de choses, notamment sur Édouard Drumont, Émile Zola, Léon et Alphonse Daudet, Eric Zemmour, mais pas que… loin de là.

 

 

 

 

 

 

En guise d’approbation latuffienne au commentaire de notre lectrice Sémimi (post précédent) :

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 27 septembre 2021.

 

 

 

 

Viva Zakaria !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Viva Zakaria !

 

(Zakaria-Assange-Manning-Hale-Snowden : même combat)

 

 

 

 

Zakaria Zubeidi l’évadé recapturé

 

Israel Adam Shamir – Entre la plume et… – 24.9.2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

 

 

Les héros sont rares ; ils sont à la fois tragiques et inspirants. Zakaria Zubeidi, 45 ans, de Jénine en Palestine, est un héros dans la vie réelle. Homme de tête et de muscle, d’épée et de harpe, il était commandant des Brigades al Aqsa et directeur du Théâtre de la Liberté. Il y a quelques années, le Sunday Times l’avait qualifié comme « l’un des ennemis les plus recherchés et les plus implacables d’Israël ». Tel un chat doté de neuf vies, il a survécu à de nombreuses tentatives d’assassinat israéliennes ; il est entré et sorti de prison à de nombreuses reprises ; il avait reçu sa première balle israélienne à 13 ans ; et assisté à la première de son premier film à 14 ans.

 

 

Il y a quelques jours, il a organisé une audacieuse évasion de la prison de haute sécurité d’Israël, avec cinq autres condamnés. Ils ont creusé un tunnel de 20 mètres de long avec leurs cuillères, comme le comte de Monte Cristo, et sont sortis hors des murs, en se faufilant par un étroit canal de communication. Cet exploit courageux, voire impossible, a donné du courage à tous les Palestiniens captifs et leur a donné un second souffle alors qu’ils étaient épuisés et désespérés. Les habitants de Terre Sainte et la grande diaspora palestinienne ont retenu leur souffle après leur évasion et ont prié pour qu’ils soient en sécurité.

 

 

Il est normal que les humains éprouvent de l’empathie pour les fugitifs, plutôt que pour les poursuivants. Les jeunes lecteurs de La Case de l’oncle Tom ont ainsi suivi le destin d’Elisa, traînant son enfant avec elle, traversant la rivière Ohio gelée pour passer de l’esclavage à la liberté, échappant aux chiens meurtriers et aux chasseurs d’esclaves. Hélas, Zakaria n’a jamais atteint la rive sûre. Dans le Dixie des années 1830, des Blancs courageux et nobles abritaient les esclaves noirs en fuite. Des Allemands et des Russes, des Polonais et des Français donnaient refuge aux Juifs qui s’échappaient des camps. En Israël 2021, pas un seul Juif n’a offert aux fugitifs de l’eau ou du pain, ni aidé un Palestinien en fuite ; tous ceux qui les ont vus ont immédiatement informé la police, ont déclaré les autorités. En quelques jours, quatre prisonniers affamés ont été traqués, battus et ramenés en prison ; deux sont toujours en fuite.

 

 

 

 

 

 

 

J’ai vu aux informations de la télévision israélienne quatre prisonniers enchaînés dans le tribunal. Zakaria a été sévèrement battu. Ses ravisseurs lui ont cassé les côtes et la mâchoire, alors qu’il était déjà menotté. Son visage était émacié, sinistre et sévère comme celui d’un Christ souffrant devant le tribunal véreux du Synédrion. C’était un triste spectacle, le retour du héros dans les sombres oubliettes de l’État juif. Mais il était né et avait grandi sous l’occupation. Son histoire est celle de la génération bernée qui s’est manifestée avec force après la grande trahison.

 

 

En 1993, l’État d’Israël et l’OLP signent les accords d’Oslo ; cet accord certifié par une poignée de main sur la pelouse de la Maison Blanche promet aux Palestiniens une indépendance totale après cinq ans de transition. Les Juifs ont renié l’accord. Si, individuellement, les Juifs peuvent être honnêtes et honorables, en tant que collectivité, ils sont extrêmement indignes de confiance. Cela vient d’un complexe de supériorité juif, d’un refus d’obéir aux règles établies pour les espèces inférieures, et du sentiment qu’ils peuvent faire tout ce qui leur chante. Le fair-play n’est pas du tout une idée juive.

 

 

Les Palestiniens, escroqués par Israël, n’avaient personne vers qui se tourner ; ils ont répondu en lançant la deuxième Intifada, le soulèvement qui a eu lieu en 2000. Ce fut l’événement charnière pour la génération de Zakaria ; pour moi aussi. J’ai été radicalisé par l’Intifada, par la malhonnêteté et la cruauté de l’État juif, et par le courage des résistants palestiniens. En 2001, j’ai commencé à écrire en anglais à l’intention d’un public international ; l’année suivante, en 2002, je suis entré dans l’Église, me coupant ainsi de la Juiverie.

 

 

 

 

 

Les Juifs se sont eux aussi radicalisés : Le soutien des Juifs américains au récit officiel du 11 septembre et à la guerre contre le terrorisme ne peut être compris en dehors de ce contexte : les accords d’Oslo, le reniement des accords d’Oslo, l’Intifada et le 11 septembre sont les maillons d’une même chaîne. Avant le 11 septembre, les Juifs étaient conspués pour avoir bafoué les accords d’Oslo et pour la répression sanglante de l’Intifada. Après le 11 septembre, ils ont pu écraser les Palestiniens de tout leur poids. Pour les jeunes hommes comme Zakaria, la survie même devenait problématique.

 

 

Zakaria mériterait un Plutarque pour raconter sa vie, mais je vais faire ce que je peux, en attendant qu’un Plutarque se présente. Zakaria est né et a grandi dans le camp de réfugiés de Jénine, un endroit où les Palestiniens expulsés du Carmel de Haïfa ont été rassemblés en 1948 par les Juifs victorieux. Son père était professeur d’anglais ; il est mort assez jeune, laissant derrière lui une veuve et leurs huit enfants.

 

 

Zakaria a 11 ans lorsque la première Intifada commence. Il s’agit d’une protestation spontanée, provoquée par le bouclage des terres palestiniennes communes et leur transfert à des colons juifs. Ce faisant, des avocats juifs, principalement des femmes d’obédience libérale, appliquaient l’idée anglaise du 16ème siècle de « l’enclosure des terres communales » et ils ont revendiqué toutes les terres communes comme appartenant désormais uniquement aux Juifs. En Angleterre, cette politique avait provoqué une grande vague d’émeutes contre les enclosures, et il en alla de même en Palestine. En réponse à l’accaparement des terres par les Juifs, des paysans sans armes ramassaient des cailloux à leurs pieds et les jetaient sur les voitures des colons juifs. Les Juifs ont répondu par le feu. Des centaines de Palestiniens non armés ont été tués par balles. Ce sont les enfants qui ont le plus souffert.

 

 

 

 

Des garçons comme Zakaria vivaient dangereusement dans le camp. L’armée israélienne traitait les camps de réfugiés comme leur terrain de chasse. Ils arrivaient en Jeeps et tiraient partout, terrorisant les enfants et les adultes. Chris Hedges, du New York Times, a décrit leur modus operandi dans son « Journal de Gaza », publié dans le Harper’s Magazine :

 

 

« Le camp de réfugiés … est calme et paisible. Les enfants jouent avec des cerfs-volants en papier et des ballons de football en lambeaux. Soudain, deux jeeps des FDI équipées de haut-parleurs s’arrêtent. Ils narguent immédiatement les garçons avec des obscénités, les attirant vers la clôture. Puis une grenade à percussion explose. Les garçons, dont la plupart n’ont pas plus de 10 ou 11 ans, se dispersent, courant maladroitement sur le sable lourd. Ils dévalent, pour se mettre hors de vue derrière un banc de sable en face de moi… Les soldats tirent ; les balles des M-16 sifflent, bout à bout, à travers les corps légers des enfants. Des enfants ont été abattus dans d’autres conflits que j’ai couverts, mais je n’avais encore jamais vu des soldats attirer des enfants comme des souris dans un piège et les tuer pour le sport. »

 

 

Au lieu de se laisser intimider, les garçons du camp comme Zakaria ont pris le danger à bras le corps. Les plus téméraires lançaient des pierres sur les jeeps envahissantes, comme Farris Odeh, ce garçon de 13 ans. Farris était le jeune Palestinien que nous avons vu jeter des pierres sur les chars israéliens avec la nonchalance d’un villageois chassant un chien enragé. C’était un jeu dangereux : la célèbre photo de Farris a été prise le 29 octobre, et une semaine plus tard, le 8 novembre, un sniper juif l’a assassiné de sang-froid.

 

 

 

 

 

 

Dans des circonstances similaires, Zakaria, 13 ans, avait été touché par un soldat juif. La balle est entrée dans sa jambe ; il a passé six mois à l’hôpital et a subi de multiples opérations. Il en est resté boiteux jusqu’à ce jour. Le soldat n’a jamais été jugé ou puni pour avoir tiré sur un enfant, mais un soldat juif n’est pratiquement jamais jugé ou puni pour avoir blessé ou tué un enfant palestinien, et il y a des milliers d’enfants qui ont été assassinés.

 

 

Pendant que Zakaria se rétablissait, sa mère (qui croyait fermement à la coexistence pacifique avec les Juifs israéliens) a invité une nouvelle compagnie de théâtre à faire des répétitions chez elle. Elle leur a donné l’étage supérieur de leur maison, les a nourris et les a aidés. Il s’agissait d’un théâtre pour enfants, joué par des enfants du camp et pour des enfants du camp, le tout organisé par une personne inhabituelle, Arna Mer. Cette dame juive communiste a « trahi son peuple » (comme disaient bien des Juifs) et épousé un Arabe, un Arabe palestinien chrétien orthodoxe, également communiste, et même membre éminent du parti communiste. Ils avaient appelé leur fils Spoutnik, en signe de leur amour pour l’Union soviétique, phare de ces mouvements de libération. Spoutnik finit par trouver son nom trop exotique et le change en « Juliano Mer ». Il devient l’ami de Zakaria. Ensemble, ils jouaient sur scène ; la troupe était composée de six ou huit enfants. Le théâtre s’appelait le Stone Theatre, le « théâtre de (la) pierre ». C’était vers 1988-89, au plus fort de la première Intifada, le soulèvement qui avait convaincu Israël de chercher un compromis et de conclure les accords d’Oslo avec les dirigeants palestiniens.

 

 

Des années plus tard, Juliano Mer a réalisé un film intitulé Les enfants d’Arna, basé sur leurs souvenirs et des archives vidéo. Il s’est avéré que la majorité des jeunes acteurs avaient déjà été tués par des Juifs à cette époque. La mère de Zakaria a également été tuée par un sniper juif, qui a tiré à travers la fenêtre, alors qu’elle était chez elle, à la maison. Une heure plus tard, le même sniper a tiré sur son fils aîné et l’a tué. Leur maison, qui avait servi de siège au Stone Theatre, a été rasée au bulldozer avec de nombreuses autres maisons de Jénine.

 

 

Jénine a été le théâtre d’un assaut juif contre les Palestiniens en 2002. Récemment, le tribunal israélien a interdit le film Jenin, Jenin, qui relate ces événements fatidiques, mais vous pouvez toujours le retrouver sur YouTube. Zakaria était un grand combattant ; il est devenu le commandant de la brigade Al Aqsa de Jénine. Il a survécu à quatre tentatives d’assassinat par les Israéliens : en 2004, ils ont assassiné cinq Palestiniens, dont un enfant de 14 ans, en ciblant un véhicule soupçonné de transporter Zakaria. À une autre occasion, ils ont tué neuf Palestiniens, mais Zakaria en a réchappé.

 

 

Zakaria est devenu très connu et respecté en Cisjordanie et même en Israël. Yasser Arafat s’est lié d’amitié avec lui et il a soutenu l’élection de Mahmud Abbas, le successeur d’Arafat. Une Israélienne, Tali Fahima, est venue à Jénine pour soutenir Zakaria et lui servir de bouclier humain. Israël l’a arrêtée en 2004 et elle a passé trois ans en prison pour « aide à une organisation terroriste ». Après sa libération, elle s’est convertie à l’Islam, totalement désabusée par le soutien juif massif aux actions punitives sanglantes contre les Palestiniens. Zakaria, qui parlait parfaitement l’hébreu et avait de nombreux amis israéliens, a également été déçu par la gauche juive israélienne. Personne ne l’a défendu pendant ces années terribles, malgré tous les efforts de sa défunte mère pour établir des relations avec les Israéliens.

 

 

toujours est-il que le soulèvement a été vaincu. Et Zakaria a poursuivi sa lutte par d’autres moyens, en créant, avec Juliano Mer, son ami d’enfance, une nouvelle compagnie de théâtre plus importante, le Freedom Theatre of Jenin*. Cette compagnie existe toujours, et prospère même, bien que Zakaria soit maintenant en prison et que Juliano Mer ait été tué par des assassins inconnus. En 2007, Zakaria a accepté l’amnistie offerte par les Israéliens aux combattants du Fatah. Il a respecté les conditions de l’amnistie, qui lui interdisaient de quitter Jénine, mais cela ne lui a servi de rien : quelques années plus tard, Israël a annulé l’amnistie. En 2019, Zakaria a été rattrapé et envoyé en prison à vie.

 

 

Il allait pourrir en prison comme les autres prisonniers, et un Palestinien sur deux de sa génération avait été dans une prison israélienne pendant une partie de sa vie. Mais l’audacieuse évasion a ramené son nom à notre conscience. Il a ramené l’espoir dans le cœur des Palestiniens et de leurs amis, mais hélas, pour une courte durée.

 

 

Cela s’est produit exactement vingt ans après le 11 septembre, l’événement qui a donné aux Juifs le pouvoir d’écraser la résistance palestinienne. Aujourd’hui, les Juifs peuvent faire ce qu’ils veulent avec leurs goyim captifs. Les gens n’ont même pas le droit de s’y opposer. Lors des récents Jeux olympiques de Tokyo, un judoka algérien, Fethi Nourine, a refusé de faire équipe avec un sportif israélien, affirmant que son soutien à la cause palestinienne l’empêchait de concourir contre un Israélien. La Fédération internationale de judo a rapidement suspendu le courageux Algérien pour dix ans.

 

 

Dans le discours, les Juifs occupent une position inattaquable, et quiconque s’y oppose se retrouve sans emploi et fustigé comme « fanatique ». Chaque fois que je publie un article sur la Palestine, Zuckerberg de Facebook me bannit pour une semaine. Jamais la domination juive n’a été aussi complète. Avant le 11 septembre, la droite, en Occident, était traditionnellement anti-juive. Aujourd’hui, la droite nationaliste européenne et américaine accepte les règles du jeu. Il est difficile de trouver un « fasciste » ou un « nationaliste blanc » qui ne vénère pas Israël. La « gauche » juive en Israël soutient avidement l’actuel Premier ministre israélien, M. Bennett, qui est le juif le plus énergiquement chauvin qui ait jamais occupé ce poste ; et M. Bennett dit ouvertement que les Palestiniens ne seront jamais libres.

 

 

Et nous aussi, nous avons perdu notre liberté. La liberté de parcourir la terre, la liberté d’avoir et d’exprimer notre opinion. La liberté de refuser un traitement « médical » douteux. Ce que le 11 septembre a commencé, le Coronacircus l’a terminé. Nous sommes tous des Palestiniens maintenant.

 

 

Cependant, en regardant le visage sévère et christique de Zakaria Zubeidi dans la salle d’audience, je me disais que malgré tous les efforts du Synedrion, le Christ souffrant et crucifié est revenu à la vie. Il en sera de même pour la Palestine. Ainsi que pour le monde entier. La résurrection est aussi inévitable que la mort, et elle triomphe de la mort.

 

 

* Le Théâtre de la Liberté, de Jénine, s’est produit à la Cartoucherie de Vincennes, il y a environ quinze ans, et le jeu enthousiaste des enfants mimant des batailles entre Palestiniens et soldats israéliens était bouleversant. (ndt)

 

 

Israël Shamir peut être joint à l’adresse suivante : adam@israelshamir.net.

Source : https://plumenclume.org/blog/751-zakaria-zubeidi-l-evade-recapture

Source d’origine : https://www.unz.com/ishamir/the-escape-and-capture-of-zakaria-zubeidi/

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/zakaria-zubeidi-levade-recapture/

 

 

 

 

C’est l’occasion ou jamais de saluer quelques valeureux et infatigables défenseurs de la Palestine

 

 

 

Carlos Latuff, qui l’est depuis qu’il sait tenir un crayon… et avec lui, pas moins de 500 autres dessinateurs brésiliens.

 

 

 

 

 

Pepe Escobar, qui s’en est allé interviewer Lula dans sa geôle, keffieh au cou.

 

 

 

 

 

Si vous ne savez pas à quoi ressemblait Don Quichotte, c’est à ça :

 

 

 

Roger Waters, aux prises avec tous les souteneurs d’Israël qui veulent interdire ses concerts, et il y en a ! (Ici un maire autrichien)

 

 

 

 

Mais aussi, outre Israël Shamir :

 

 

 

Pro-Palestinian activist Norman Finkelstein is arrested outside UN headquarters in New York, July 29, 2014, during a rally against Israeli strikes on Gaza strip. [Photo by Lewaa Khalek/Anadolu Agency/Getty Images]

 

 

 

 

 

Gilad Atzmon and Orient House Ensemble :

Gaza Mon Amour

 

 

Dont “on” essaie aussi d’interdire les concerts en Grande Bretagne, si nous en en croyons les commentaires des internautes britanniques :

 

https://www.youtube.com/watch?v=esq1cxpGGYo

 

 

 

 

En marge d’une campagne présidentielle dont les Français abstentionnistes (75%) se foutent :

 

 

Élisabeth Lévy : « Nous avons fait cette une pour alerter sur un phénomène »

 

Notre directrice invitée à la télévision au sujet de notre dernier grand dossier

 

La rédaction de Causeur – 22.9.2021

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a là comme un problème…

 

L.G.O. – 24.9.2021

 

 

Mme Levy et M. Hanouna se préoccupent de l’intégrité de la France. Ce souci les honore. Simultanément, ils soutiennent, avec beaucoup de constance et d’énergie, le long écrasement (73 ans) de l’intégrité de la Palestine par Israël.

 

C’est évidemment là que quelque chose ne va pas.

 

Par définition, un principe n’est pas à voile et à vapeur : il est valable partout et dans tous les cas. Ou ce n’est pas un principe et on ne peut pas l’invoquer.

 

C’est en vertu d’un principe que la France les a eux-mêmes accueillis en leur temps, et elle a bien fait. Il est mal venu de le piétiner aujourd’hui, sous prétexte que les immigrés ne sont plus les mêmes et déplaisent à beaucoup de monde, y compris à Mme Levy et à M. Hanouna.

 

Que le flot d’une immigration qui prend une tournure apocalyptique aux yeux d’une population affolée avec soin pose de très graves problèmes (à la France comme à tous les autres pays d’Europe), on ne peut pas le nier ni le sous-estimer. Même si elle n’est pas, et de loin, la première ni la pire, puisque c’est toujours ainsi que l’Europe s’est faite.

 

Il nous semble, à nous, que la première des choses à faire pour y apporter une solution serait d’éclairer les populations concernées sur les tenants et les aboutissants du phénomène. Les éclairer sur quoi ? Ooohh… par exemple, sur :

 

Qui, en France, a intérêt à remplacer une main d’œuvre déjà à genoux par une qu’on a mise à plat ventre avant de la chasser de chez elle pour l’envoyer de force par ici…

 

Qui a intérêt à déboussoler les populations, fussent-elles « de souche », pour pouvoir les faire tomber plus aisément dans les pièges qu’on a l’intention de leur tendre…

 

Quand on dit « immigrés », de qui parle-t-on ?

 

– Des victimes des guerres dont nous sommes, depuis 1945, partout complices et bénéficiaires ?

 

 

 

 

 

 

– Des mercenaires spécialistes ès coups bas que des Français (mais oui) ont engagés, parfois à prix d’or, pour venir faire un peu peur à des gens qui pourraient, sinon, être tentés par le port de l’abominable Gilet Jaune ?

 

 

Quand on dit que les immigrés coûtent des milliards (un vrai pognon de dingue !) à la France, en allocations qui ne sont pas seulement familiales car ils bénéficient de toutes nos lois-sociales-si-chèrement-acquises-comme-s’ils-s’étaient-battus-pour-les-acquérir, a-t-on bien présent à l’esprit que ces munificences proviennent exclusivement des cotisations de salariés ? Car MM. Arnault, Bettencourt-Meyers, Wertheimer, Dumas, Pinault, Lagardère, Dassault, Drahi, Niel, Bolloré, Bouygues et consorts, eux, ne cotisent pas, ni ne paient d’impôts sur leurs salaires (cotisations comprises), même s’ils président à la distribution. Ce n’est pas de leurs coffres que sortent ces largesses. Lesquelles ne relèvent que du principe de fraternité (étant bien entendu que la fraternité ne s’exerce, hélas, pas in vitro mais dans le magma constitué – et créé – par les intéressantes personnes susnommées).

 

 

Évidemment, il est beaucoup plus facile de s’en prendre aux « immigrés » surtout s’ils sont barbus, qu’aux gens de biens cités plus haut, aux Saxe Cobourg Gotha, aux Windsor et à tutti quanti. Plus facile, mais pas plus glorieux. Et en fin de compte, c’est assuré de rater, mais ça… Nous, ce qu’on en dit.

 

 

Puisque vous êtes sur Internet (forcément, si vous nous lisez) vous ne pouvez pas échapper, ces jours-ci, de la part de quiconque a quelque chose à vendre en ligne, à un véritable raz-de-marée de « French Days ». En anglais, of course. Lesquels seront accueillis partout avec le sourire béat de l’enculé à sec. Mais tant que ce ne sont pas des mosquées, ce n’est pas grave, s’pas ?

 

 

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/il-y-a-la-comme-un-probleme/

 

 

 

 

 

 

Le tout dernier dessin en date de Carlos Latuff

 

 

 

(Sur Madras Courier)

 

 

… car il y a tentacules et tentacules.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 24 septembre 2021

 

 

Folie des grandeurs chez les Euronouilles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Folie des grandeurs chez les Euronouilles

 

 

 

 

L’UE renforce l’ingérence en Russie comme ligne politique

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 17.9.2021

 

 

 

 

 

Le Parlement européen vient de voter le rapport présenté sur les relations avec la Russie, prévoyant un durcissement de la ligne. Pourtant, durcir la ligne est devenu impossible, sinon à rompre des relations diplomatiques déjà anorexiques. Donc, alors que les élections législatives démarrent en Russie, l’UE annonce finalement une politique d’ingérence (autant qu’elle le peut …) chez son grand voisin, afin de le « démocratiser » par la force, pour finalement « sauver » le peuple russe du « régime de Poutine ». Entre folie des grandeurs et folie tout court, revenons sur ce document, qui est en soi une insulte à la tradition diplomatique européenne. Mais il est vrai que, une fois de plus, l’UE démontre bien qu’elle n’est pas l’Europe.

 

Que l’UE soit entièrement engagée dans le combat géopolitique atlantiste ne fait de doute pour personne. Et sa rhétorique à l’égard de la Russie ne fait que se radicaliser. Déjà en avril cette année, les parlementaires européens avaient adopté une déclaration va-t-en-guerre contre leur grand voisin, mêlant hystérie, faiblesse et agressivité (voir notre texte ici). La Russie était présentée comme une menace, presque militaire, qu’il fallait combattre.

 

 

Cette fois-ci, dans le rapport sur l’orientation des relations politiques entre l’UE et la Russie, le ton monte encore d’un cran.

Lire la suite…

Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2021/09/lue-renforce-lingerence-en-russie-comme.html#more

 

 

 

 

Folie tous azimuts chez les mêmes

 

« Reconstruction », qu’ils disent

(en russe : perestroïka)

 

 

 

 

Petit parcours labyrinthique en images

L.G.O. –  20 septembre 2021

 

[ On, part de chez les complotistes… on passe par notre petite terre d’héroïsme et on aboutit, comme toujours, dans l’Hexagone qu’on n’en finit pas d’imiter. ]

 

Chez les uns…

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous êtes sûrs ?

 

 

 

Comment vont-ils faire, maintenant, pour interdire le dopage ?

 

 

Pourtant…

 

 

 

 

 

Il faut s’en faire une raison : essayer de comprendre n’est plus à la mode (Et va te faire foutre, Simenon, t’as été remplacé par Amélie Nothomb !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ne ratez pas « Pour déresponsabiliser les collabos »…

 

https://micheldogna.fr/

 

 

Chez les autres :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat prévisible :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Est-ce la peine de traduire ? Ils parlent quand même tous en pidgin d’aéroport

 

 

 

 

 

Chez les anglophones aussi :

 

 

Vous savez quoi ? Apprenez l’anglais, ça fait partie du package deal.

 

 

 Personne ne les a lus à temps

 

 

 

Pas de raison  qu’on fasse des complexe, c’est « Bruxelles » partout !

 

 

 

 

Pas qu’en France… même si le piqueur n’a pas l’air très belge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand la Grande Thémis va se fâcher…

 

 

 

 

Que le virus soit enfin maîtrisé !

 

 

 

Que les couards soient punis comme ils le méritent !

 

 

 

Nous avons fauché pratiquement toutes ces images malséantes chez  E & R

 

 

 

 

 

« Donnez-vous la… donnez-vous la…. donnez-vous la peine de vous asseoir… mon jeune ami, mon jeune ami, mon jeune ami, vous allez vooiiir… »

 

L’Étoile, d’Emmanuel Chabrier, air du pal.

[Sur un texte de Paul Verlaine, édulcoré par les auteurs, parce que trop osé.]

 

 

 

 

Emmanuel CHABRIER – L’Étoile : Scène du Pal Orchestre de l’Opéra Comique avec Fanély Revoil, Lucie Thelin, Jeane Mattio, et René Herent, André Balbon, Alban Derroja, René Bonneval. Direction: Roger Désormière.

Enregistrement réalisé à Paris le 8 février, le 8 mars et le 7 juin 1943. C’est René Hérent qui chante. 

 

 

 

 

 

Allons, ne soyons pas pingres :

 

Production Atelier Lyrique de Tourcoing Février 2020

Juste avant ce que nous savons…

 

 

 

L’Étoile – 1er acte

 

 

 

 

L’Étoile – 2e acte

 

 

 

L’Étoile – 3e acte

 

 

 

 

 

 

On ne fait pas aujourd’hui dans les niouzes extracovidiennes, mais il nous a été impossible de résister à ce billet :

 

 

L’espion qui m’AI…mait

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 18.9.2021

 

 

 

 

 

L’étrange assassinat en novembre 2020 de Mohsen Fakhrizadeh, cerveau du programme nucléaire iranien, avait laissé pour le moins rêveur. Comment l’un des hommes les plus importants de la république islamique avait-il pu être mitraillé sur une route en plein coeur du pays ?

 

De nouveaux éléments, rapportés par le New York Times, qui pour une fois a fait un travail sérieux, sont venus corroborer ce que l’on soupçonnait déjà et donnent une réponse à peu près définitive. L’affaire est digne d’une aventure bondesque, teintée d’intelligence artificielle.

Lire la suite…

Source : https://www.chroniquesdugrandjeu.com/2021/09/l-espion-qui-m-ai.mait.html

 

 

 

 

Et à celui-là (du rififi chez les Gribouille) :

 

Voici la raison pour laquelle l’Australie a annulé son contrat d’achat de sous-marins français

 

Pour se protéger de l’hostilité des États-Unis.

 

 

https://lesakerfrancophone.fr/voici-la-raison-pour-laquelle-laustralie-a-annule-son-contrat-dachat-de-sous-marins-francais

 

 

 

 

 

Quand à celui-ci, ce qu’il révèle dépasse toute qualification :

 

Frappe de drone meurtrière en Afghanistan, le journalisme grand public de ces vingt dernières années en cause

Frappe de drone meurtrière en Afghanistan, le journalisme grand public de ces vingt dernières années en cause (entelekheia.fr)

 

 

 

 

Littérature russe à bicyclette

 

 

 

 

 

Viktor Pelevine

 

(Merci à Israël Shamir de nous l’avoir fait découvrir)

 

 

 

Viktor Pelevine

Critique macédonienne de la pensée française

Denoël et d’ailleurs – 2005

256 pages

Édition originale : Kazan – entre 1992 et 2002

 

Quatrième de couverture

Dans la quiétude de la cale d’un bateau, un certain Charles Darwin s’interroge sur les raisons de la survie des espèces et s’emploie à en percer les mystérieuses lois – en compagnie d’un orang-outan, puis d’un gorille. Un banquier au passé trouble confie la conception artistique de sa cérémonie de mariage à un linguiste féru de bandes dessinées – lequel ferait n’importe quoi pour faire financer ses travaux. Un tatar fortuné mais dément part en croisade pour sauver l’Europe de la décadence – due, selon lui, à la domination de maîtres penseurs français de l’après-guerre. Farce parodique des grands mythes de la civilisation occidentale, satire impitoyable des idéologies totalitaires, critique acerbe de la nouvelle élite moscovite, les douze nouvelles inédites qui composent Critique macédonienne de la pensée française constituent un échantillon représentatif de l’oeuvre de Viktor Pelevine et des interrogations profondes qui parcourent son oeuvre : un condensé de littérature décomplexée, une condamnation férocement drôle d’un monde en déclin.

L’auteur

Né en 1962, Viktor Pelevine réside à Moscou. Après avoir acquis une formation d’ingénieur, il a effectué des études de lettres. Il a commencé à publier à la fin des années 80, et a écrit depuis de très nombreux romans et nouvelles dont plusieurs ont été traduits en français. Il est l’un des meilleurs représentants de la nouvelle génération littéraire post-soviétique.

 

Extrait

(La nouvelle qui donne son titre au livre)

 

Critique macédonienne de la pensée française

 

 

« Toute conception forme la base d’un état dualiste de l’esprit, et cela produit la samsara suivante »

Tulku Urgyen Rimpotche

 

« Tout l’univers sent le pétrole »

William James

 

 

    Par son statut social, Nassykh Nafikov, connu de ses amis et d’Interpol sous le sobriquet de Kika, était un Nouveau Russe typique de l’époque de l’accumulation initiale du karma. En fait, d’un point de vue ethnique, il n’était pas russe, mais il aurait été trop osé de le qualifier de Nouveau Tatar. Passons-nous donc d’étiquettes pour raconter, en toute simplicité, son histoire horrible et fantasmagorique qui a poussé certains êtres sensibles, informés de l’affaire par la presse de caniveau, à le surnommer le Gilles de Rais de notre époque.

    Nafikov naquit à Kazan, mais grandit en Europe. Sa plus tendre enfance – moment où se forme le squelette de la personnalité – se déroula dans des crèches et maternelles anglophones, puis dans des écoles cosmopolites pour enfants de diplomates. Kika mémorisa à tout jamais un vers accroché au-dessus du lavabo dans un de ces établissements :

 

We condemn in strongest terms

Dirty nails that harbour germs1 !

 

    Les impressions de son enfance, qui échappaient au contrôle des parents, firent de Kika un Européen plutôt qu’un « Eurasien », comme aimait à se définir son père qui souhaitait que son fils lui ressemblât. Or, son rejeton percevait ce mot sauvage comme la dénomination d’un homme qui, en forme,  pourrait passer pour un Asiate en Europe, et pour un Européen en Asie. Quant à l’Eurasie dont son père aimait causer, elle était à ses yeux une sorte d’Atlantide virtuelle qui se serait noyée dans le porto bien avant sa naissance.

    Au moment où son fils vint au monde, Nasratullah Natikov était un gros bonnet du parti au Tatarstan. Lorsqu’il mourut, il était un magnat du pétrole qui avait échangé, avec profit, une rente du parti contre une rente dans les ressources naturelles. Il eut une apoplexie à la suite d’une décision du gouvernement, soit de réduire les quotas, soit d’augmenter les prélèvements. Mais on ne lui permit pas de s’en aller de mort naturelle : un sniper l’acheva discrètement à l’hôpital. On murmurait qu’il s’agissait d’Alexandre Solonik en personne, surnommé Choura de Macédoine2 à cause de son talent extraordinaire pour le tir à la macédonienne : faire feu des deux mains, sans viser. Il aurait dépensé beaucoup trop en faisant la noce à Kazan et, pour se renflouer, il aurait accepté un contrat. Un élément témoignait en faveur de cette hypothèse : dans le grenier de l’immeuble en face de l’hôpital, on retrouva un fusil belge de calibre 5,45, le modèle de prédilection du célèbre artiste liquidateur pour de telles occasions. Néanmoins, l’hypothèse présentait une faille : Solonik avait été tué à Athènes bien avant les événements de Kazan. Faut-il préciser que c’était justement pour ça que les gens y croyaient dur comme fer ?

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/critique-macedonienne-de-la-pensee-francaise/

 

 

 

 

 

Et puisqu’on est chez les Russes…

 

Ceci est une dernière minute en anglais (sorry).

Le 30 octobre qui vient, Fiodor Dostoïevski aura 200 ans.

Pour célébrer comme il convenait cet anniversaire, un Ulate U .S. du nom de Séamas Cain a écrit un texte qu’il a intitulé “ The Sadness of Feodor Dostoyevsky ”, texte qui vient de paraître sur le site (inconnu de nous jusqu’à ce jour) :

 

DANSE MACABRE

 

En voici le début (le reste à l’écran).

 

Séamas Cain

The Sadness of Feodor Dostoyevsky

 

 

Pierre Subleyras, Charon passant les âmes. Louvre

 

 

     First one sheet of paper, then another, blew off the table, until the floor was littered with them.  A windmill’s arms waved fast against the piled clouds.  Katerina Ivanovna, the woman in black on the hilltop opposite, stood motionless.  The lindens were in bloom.  Thus Dostoyevsky spoke :  “I felt for a moment that I was the only living thing in a world of dead machines; the ballet dancer hopping across the road in front of a steam roller.”  He had a lanky figure, chestnut hair, a regular, though somewhat long face, red cheeks, deep gray eyes.  His forehead, on which huge purple bruises had developed overnight, was swathed with a red cloth.  And the birds ?  They were silent.  The birds were very silent.

    Dostoyevsky sat silent, not listening to the talk, which was about the new atrocities in Indonesia and Africa.  He was staring up into the broad sun-splotched leaves of the house vines, remembering how the sun and shade had danced about Lisa Xoxlakova’s hair when they had been in the arbor alone the day before, turning it all to red flame.  She had opened a book haphazardly.  She had brilliant eyes, wide open, her appearance pensive, and very calm.  Although she had risen from bed early and was getting stronger, she still had a tired, weak look.  Suddenly there was the sound of a whistle from inside the house, inside his very own window.  All at once a bitter thought came to Dostoyevsky.  Was it the whistle, the book, the flame ?

Read on…

Source : https://dansemahttps://dansemacabreonline.wixsite.com/neudm/new-pageseamucabreonline.wixsite.com/neudm/new-pageseamus

 

Séamas Cain is a poet and performance-artist. His most recent book, The Mountains of Mourne, collects poems from over sixty years of writing. His novel, The Dangerous Islands, describes the civil war in Northern Ireland through the experiences and observations of a Surrealist poet/artist. Bienvenue au Danse, Séamas.

Od : Séamas Cain <seamascain@gmail.com>

Si vous ne trouvez pas les livres de Séamas Cain, poète surréaliste, vous pouvez toujours lire ceci en PDF :

https://www.academia.edu/23444877/A_Catalogue_of_British_and_Irish_Labouring_class_and_Self_taught_Poets_c_1700_1900

Quant au bicentenaire de Dostoïevski, promettons-nous d’y revenir.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 20 septembre 2021

 

 

11 septembre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 septembre 1973 – Santiago de Chile

Mort de Salvador Allende

 

 

23 septembre 1973 – Santiago de Chile

Mort de Pablo Neruda

 

 

 

 

 

Septembre 1983 – Théâtre Lycabette, Grèce

 

Canto General

 

Oratorio en 13 mouvements de Mikis Theodorakis

sur le poème épique en 15 chants de Pablo Neruda

 

 

Solistes :

María Farantoúri et Petros Pandis

 

 

 

 

 

 

 

Santiago Italia

 

“Io non sono imparziale” – Nanni Moretti

 

 

 

 

 

 

Chacun ses morts

 

 

 

Mis en ligne le 11 septembre 2021

 

 

 

Les boomerangs commencent à voler bas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les boomerangs commencent à voler bas

 

Théroigne – L.G.O. – 6.9.2021

 

Autre interruption sporadique de pause, non seulement copieuse mais longue (il y a des gens qui ne savent pas faire court), mais vous le savez, n’est-ce pas, que vous n’êtes pas obligés de tout lire en une fois ?

 

 

 

 

Le Hezbollah chasse l’Amérique

 

Pars Today – 3.9.2021

 

 

 

 

 

Disons les choses comme elles sont : les deux pétroliers iraniens ayant traversé sans accroc le canal de Suez sans que les pressions US/Israël puissent faire fléchir l’Égypte de Sissi et le pousser à leur barrer la route ont mis sens dessus dessous la Méditerranée :

 

Qu’ils n’aient pas été attaqués signifie que l’axe US/Israël s’est de lui-même rendu à Canossa, quitte à ne pas faire respecter ses sanctions pour cause de crainte d’avoir à faire face au Hezbollah, qui a lancé l’un des plus grand défis de toute histoire de l’empire à son adresse, à savoir, la « territorialisation » d’un pétrolier qui apporte au Liban un « pétrole supra confessionnel ».

Ce qui fait que si ces pétroliers sont pris pour cible, cette mer méditerranéenne souvent agitée, connaîtra sa première guerre. Car, soit dit en passant, personne n’a cru ces derniers mois aux querelles de clocher à caractère gazier Turquie/Grèce/Chypre, ni non plus au sérieux de ces « griffes et dents » que sa Majesté et son porte-avions Queen Elizabeth ont montré à la Russie, bien installée à Tartous et prête à en découdre avec n’importe qui oserait mettre en cause ses intérêts.

Ce mercredi 1er septembre, alors que le « QG Hezbollah-Iran » planifie l’accueil des trois premiers pétroliers iraniens de l’Histoire à atteindre Beyrouth, à relier le golfe Persique à la Méditerranée et à ouvrir, comme dans le cas du Venezuela, non seulement un corridor maritime anti-sanctions US à caractère commercial, mais aussi un corridor potentiellement militaire, voilà qu’un « incident », un de plus, s’est produit à Haïfa. La presse israélienne évoque un « problème technique » dans l’une des raffineries de Haïfa « susceptible d’augmenter le niveau de la pollution », problème lié à des « réservoirs où surnage un liquide bizarre » et à des « pompes trouées ». Évidemment on n’en saura pas plus mais les rumeurs se propagent rapidement, tout autant que la panique. Est-ce un sabotage signé Hezbollah qui cherche à dissuader ? Et que ferait Israël si, en réponse au ciblage des pétroliers iraniens, Haïfa et ses raffineries venaient à être pris pour cibles?

Pour l’heure, la marine israélienne s’est réfugiée sous les jupes de la Ve flotte US et simule son premier exercice naval conjoint en mer Rouge.

Une attaque contre les pétroliers iraniens entraînerait le Hezbollah et l’Iran dans la guerre actuelle des navires qui fait rage dans les mers et les océans de la région. C’est une bataille que l’alliance américano-israélienne a définitivement perdue, surtout depuis l’attaque subie par un navire israélien dans la mer d’Oman, il y a un mois. La Grande-Bretagne a envoyé soixante de ses forces spéciales dans le gouvernorat d’al-Mahra pour poursuivre les auteurs de cette attaque, en accusant directement les Yéménites. M. Najib Mikati, Premier ministre libanais désigné, a été éloquent dans sa réponse aux critiques faites aux expéditions de pétrole iranien, lorsqu’il a déclaré :

« Donnez-nous une bougie. Nous ne refuserons pas ces expéditions sans alternative… L’Iran veut aider le Liban, alors, pourquoi vos alliés en Amérique et dans le golfe Persique n’ont-ils pas fait de même au cours des six derniers mois de la crise écrasante ? ».

Une chose est sûre : Le Hezbollah sera le grand gagnant de l’initiative iranienne, et Israël le grand perdant, qu’il ose attaquer ou pas.

Arnaud Develay, juriste international, et Luc Michel, géopoliticien, s’expriment sur le sujet ici :

 

 

https://parstoday.com/fr/news/middle_east-i101056-le_hezbollah_chasse_l%27am%C3%A9rique!

(parce qu’on est infoutus de transférer un mp3)

 

 

 

 

Le coup de pied au cul reçu en Afghanistan va-t-il fournir l’occasion de réorienter la politique étrangère US – ou bien n’en sortira-t-il qu’un autre Jour sans fin ?

 

Ed Rampell – Covert Action Magazine – 4.9.2021 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

Des hélicoptères Chinook ont transporté le personnel de l’ambassade américaine à Kaboul vers l’aéroport Hamid Karzai, dans des scènes qui rappelaient l’évacuation de l’ambassade de Saigon en 1975. [Source : thetimes.co.uk]

 

 

Réveil en sursaut

Alors que l’Armageddon de l’Afghanistan se déroule, cette défaite humiliante et dévastatrice pour l’impérialisme des États-Unis et de leurs alliés, plus le 20e anniversaire du 11 septembre et la mort, le 29 juin, de l’extraordinaire fauteur de guerre qu’était le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, sont autant de signaux d’alarme. Ils offrent à ceux qui vivent aux États-Unis la possibilité de réfléchir, de reconsidérer et de repenser la politique étrangère interventionniste désastreuse de Washington.

 

 

Donald Rumsfeld à son heure de gloire. [Source : wired.com]

 

 

Après 20 ans de guerre, la retraite des forces américaines du théâtre afghan – coup de pied au cul de proportions bibliques – rappelle les limites du pouvoir des États-Unis et l’usage abusif qu’ils en font.

L’establishment responsable de la politique étrangère américaine a de nouveau été voué au mépris général pour son extraordinaire imbécilité, son incompétence, son arrogance et sa brutalité aux dimensions d’une tragédie grecque. Alors que Kaboul, comme Saïgon en 1975, échappe au contrôle impérial américain, et que l’on commémore l’attaque bidon du 11 septembre, en même temps que notre contentieux racial suit son cours, les États-Unis ont une occasion en or de procéder à une réévaluation des comptes impériaux, à une perestroïka en bonne et due forme de la manière dont les États-Unis – police capitaliste mondiale – en usent avec le reste du monde.

Mais à l’heure qu’il est, il semble bien que l’administration Biden reste bloquée dans une espèce de distorsion temporelle, incapable de penser en dehors de la boîte façonnée à son usage par le complexe militaro-industriel, au lieu de s’engager dans une épiphanie impériale et de saisir aux cheveux les possibilités offertes par ce moment historique.

Lire la suite…

Source : https://covertactionmagazine.com/2021/09/04/ass-kicking-in-afghanistan-offers-opportunity-to-reorient-u-s-foreign-policy-or-will-it-just-be-another-groundhog-day/

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-coup-de-pied-au-cul-recu-en-afghanistan-va-t-il-fournir-loccasion-de-reorienter-la-politique-etrangere-us/

 

 

 

 

Mais l’auteur se fait des illusions. La guerre US en Afghanistan n’est pas finie. On ne change pas les recettes éprouvées, voyons ! 

 

 

Dernière minute. En anglais avec nos excuses :

 

“America’s Longest War” Is Not Over !

 

Brian Terrell – Covert Action Magazine – 8.9.2021

 

 

 

 

Biden’s Big Lie About the Afghan War May Turn Out to Be Dirtier and Deadlier Than All of Trump’s 30,573 Lies Combined

 

On August 31, President Joseph Robinette Biden Jr. stepped up to the White House podium, squared his shoulders, looked the American public straight in the eye—and told them the biggest lie of his Presidency (so far).

What he said was:

 

“Last night in Kabul, the United States ended 20 years of war in Afghanistan—the longest war in American history.” 

 

But the U.S. war on Afghanistan did not end on August 31. It has only adapted to technological advances and morphed into a war that may be less visible—and therefore more politically sustainable.

It will also continue to destabilize the Middle East, immiserate and enrage its 246 million inhabitants, and fuel a massive new influx of violent jihadists recruits—formidably armed with our own abandoned weaponry and bent on revenge against America for the deaths of their families and friends. This will, of course, require the U.S. to launch even more drone bombing missions, which will kill even more Afghan people. […]

Read on…

Source : https://covertactionmagazine.com/2021/09/08/americas-longest-war-is-not-over/

 

 

 

 

Stratégies et tactiques…

 

Analyse de la tactique des États faillis

 

Steve Brown – Strategika51 – 5.9.2021

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Historiquement, l’empire a été incapable de reconnaître la détermination des peuples indigènes qui luttent pour faire respecter leur droit à l’autodétermination. En conséquence, il a imaginé un moyen de subvertir ce droit en fabriquant des États faillis, plus faciles à diviser et à exploiter.

 

Le prototype du plan américain d’« État failli » a été créé lors de la destruction du camp de Nahr al Bared, au Liban, en 2007. Cette politique a été élaborée par Elliott Abrams et le « Bureau des plans spéciaux », après le plantage américain en Irak de 2003, et fortement encouragée par Israël, après sa défaite de facto contre le Hezbollah au Liban de 2006. 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/analyse-de-la-tactique-des-etats-faillis/

 

 

 

 

À propos de « failed states », pour le cas où vous les auriez ratés :

 

Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 1ère partie

 

Ben Norton – Entelekheia – 3.9.2021

Paru sur The Grayzone sous le titre How elite US institutions created Afghanistan’s neoliberal President Ashraf Ghani, who stole $169 million from his country

 

 

 

 

Un texte passionnant, qui permet de comprendre comment les présidents choisis et installés à la tête des pays par les « élites » économiques des zones néolibérales « soutenues par Washington » sont fabriqués.

En France, le processus a-t-il été plus discret, mais similaire ?

Lire la suite…

Source : Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 1ère partie (entelekheia.fr)

 

 

Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 2ème partie

 

Ben Norton – Entelekheia – 5.0.2021

Paru sur The Grayzone sous le titre How elite US institutions created Afghanistan’s neoliberal President Ashraf Ghani, who stole $169 million from his country

 

 

 

 

Suite et fin de l’article du site de journalisme d’investigation américain Grayzone sur la fabrication d’un pseudo-président, ses relations étroites avec ses puissants parrains néolibéraux et la somme ahurissante de contre-vérités qui ont soutenu sa carrière,  avant que sa fuite ne révèle la triste réalité du personnage.

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Source : Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 2ème partie (entelekheia.fr)

 

 

Le « Grand Jeu » de la destruction de nations

 

John Pilger – Entelekheia – 6.9.2021

Paru sur Information Clearing HouseConsortium NewsTeleSUR et ailleurs sous le titre John Pilger: The Great Game of Smashing Nations

 

 

 

 

 

Alors qu’un tsunami de larmes de crocodile submerge les politiciens occidentaux, l’histoire est occultée. Il y a plus d’une génération, l’Afghanistan avait gagné sa liberté. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et leurs « alliés » l’ont détruite.

 

En 1978, un mouvement de libération dirigé par le Parti démocratique populaire d’Afghanistan (PDPA) a renversé la dictature de Mohammad Dawd, le cousin du roi Zahir Shah. Il s’agissait d’une révolution immensément populaire, qui avait pris les Britanniques et les Américains par surprise.

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Source : Le « Grand Jeu » de la destruction de nations – Entelekheia.fr

 

 

 

 

Velléités…

 

 

 

 

Ne vous est-il jamais arrivé, lecteurs, d’avoir en face de votre lit, sur une cheminée, un livre que vous n’avez pas ouvert pendant des années, sans vous décider jamais à l’empoigner pour regarder de quoi il parlait ?

Et ne vous est-il pas arrivé, un jour, de mettre la main dessus sans penser à rien, et de l’ouvrir ? Pour vous écrier au bout de quelques pages « mais bon sang, pourquoi n’ai-je pas lu ça plus tôt ? Quel(le) imbécile ! » 

Me voilà pour une deuxième fois, que j’espère seconde, dans ce rôle de femme « imbécile et caduc » (Sade, sur sa belle-mère), à cause d’une merveille qui est en train de mettre ce post en retard tant j’ai du mal à m’en séparer. (La première fois, ce fut avec le Morwyn de John Cowper Powys, lu et relu, depuis, avec délices.)

Celui que je viens d’enfin ouvrir allez savoir pourquoi… la faim, l’occasion, l’herbe tendre et, je pense, quelque diable aussi me poussant… après tant d’années d’indifférence, le voilà :

 

 

 

 

C’est un livre qui raconte les relations entre les hommes et les femmes – du point de vue d’un homme, personne n’est parfait – sur les bords de la Vistule, depuis la nuit des temps (l’auteur nous voit 4000 ans de matriarcat et M. Jacob Dell’Aqua 100.000, mais on ne va pas chipoter pour quelques millénaires). Il n’a pas eu de succès quand il est sorti parce que les féministes ou qui se croient telles en ont dit pis que pendre, alors que, tout simplement, elles ne savent pas lire.

La velléité, c’est que je comptais vous en parler et tenter de vous en contaminer, mais quand l’actualité galope et que les gens tombent morts comme des mouches, force est quelquefois de différer les plaisirs. Ce sera donc, espérons-le, pour une prochaine occasion, pourvu que les petits cochons nous prêtent vie.

Vous pouvez toujours le lire, en attendant :

 

Günter Grass

Le turbot

Seuil (1979)

544 pages

 

Un livre à ranger dans sa bibliothèque avec Bons baisers de Lénine, entre Pantagruel et Don Quichotte.

 

 

 

 

 

In Memoriam

 

Vous devez en avoir entendu parler : Jean-Paul Belmondo est mort. Le 6 septembre. Comme on a le même âge, on serre les fesses.

Les merdias se déchaînent : le cinéma français à lui tout seul ! Et encore… ils ne l’ont pas vu dans Scapin, accroché au lustre du Conservatoire.

On s’en souviendra (plus pendant très longtemps mais avec sympathie et une certaine nostalgie).

« Entre ici, Jean-Paul ! ». Mais laisse d’abord passer Joséphine. Ça fait trop longtemps qu’elle attend.

 

 

 

 

 

Quatre jours plus tôt, le 2 septembre, était mort

 

Mikis Theodorakis.

 

Vous les avez entendus pleurer ?

C’était pourtant un des compositeurs les plus rares de notre époque et un homme d’une stature singulière, qui a fait un peu plus pendant son passage sur la terre que se consacrer à son art.

Il aura au moins été salué comme il convenait par le PRCF, là où militent Mme Annie Lacroix-Riz et quelques autres personnes dignes de respect (oui, il en reste, il faut juste savoir où les chercher).

 

 

En guise de modeste contribution à l’hommage (et aux regrets !!!)

 

La musique de Mikis Theodorakis continuera d’inspirer nos luttes

 

Par Daniel Antonini, responsable de la commission Internationale du PRCF

 

 

L’hommage de Rizospastis le quotidien du parti communiste grec (KKE) à Mikis Theodorakis

 

 

Grand compositeur contemporain, maître d’un art engagé au service tout à la fois de l’art et des peuples, et notamment du peuple grec, internationaliste, ancien député communiste du Pirée, antifasciste et patriote, Mikis ThEodorakis est mort. Connu notamment pour la musique mondialement dansée de Zorba le Grec, éminent résistant antifasciste sous la dictature sanglante des colonels grecs parrainés par l’OTAN, Mikis reste pour nous avant tout le compositieur du « Canto general » qui mit en musique cet autre chef d’oeuvre que reste le grand poème épique de Pablo Neruda, le poète communiste chilien.

Mikis Théodorakis, ce furent aussi les contradictions, et parfois les confusions d’une époque, en particulier celles du Mouvement communiste international à l’époque du développement du révisionnisme international, puis de la contre-révolution en URSS. On vit ainsi Mikis choisir malencontreusement, contre son parti d’origine, le KKE, les prétendus « communistes de l’intérieur », en réalité les eurocommunistes. Puis soutenir la gauche pseudo-radicale de Syriza avant de la dénoncer quand, prévisiblement pourtant, Tsipras eût trahi le peuple grec en se soumettant aux exigences mortifères de la Troïka euro-germanique. 

On vit aussi Mikis, à la demande sans doute de Melina Merkouri, amie de Mitterrand, composer l’hymne du PS français « changer la vie » (comme on sait, en fait de changer la vie, les hiérarques socialistes ont surtout changé la leur !); mais il est vrai qu’à la même époque, « notre » chanteur communiste national, Jean Ferrat, écrivait une chanson – très belle d’ailleurs, mais politiquement regrettable – intitulée « la rose au poing », contribuant ainsi aux illusions sur le mitterrandisme, ce pire ennemi qui fût du Parti communiste français… 

 

 

 

 

En somme, chez Mikis, les impulsions du coeur l’emportaient parfois sur la rationalité et la rigueur d’une analyse de classe.

Il n’en reste pas moins que, à côté des Chostakovitch et autre Katchatourian, Théodorakis reste le témoin musical privilégié de la geste communiste, prolétarienne, antifasciste et populaire du XXème siècle. 

Sa ligne politique, incontestablement courageuse et désintéressée, ne fut pas toujours droite, pas plus que ne fut chez nous celle du grand Louis Aragon, mais sa musique continuera longtemps de parler aux combattants rouges de la liberté.

« Longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues »… (Charles Trenet) 

Daniel Antonini (*)

* J’ai eu la chance de le rencontrer chez lui à Neuilly, alors secrétaire international du Mouvement de la JC, lors de son expulsion de Grèce par le régime des colonels, et j’avais pris contact avec lui pour lui demander de soutenir le grand rassemblement de soutien  à la révolution cubaine à St Denis en 2005; la réponse fut immédiate, par fax avec sa signature autographe.

Lire la suite…

Source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/la-musique-de-mikis-theodorakis-continuera-dinspirer-nos-luttes-par-daniel-antonini-responsable-de-la-commission-internationale-du-prcf/

 

 

 

Souvenirs, souvenirs…

 

1974 – To Yelasto pedi

 

Un des tout premiers concerts de Theodorakis, après la dictature – octobre 1974 – a été filmé par la télévision allemande (c’est pourquoi les sous-titres sont en allemand).

 

 

 

 

Maria Farantoúri y chante To Yelasto Pedi (Le garçon rieur), traduction en grec d’un poème de Brendan Behan, tiré de son recueil The Hostage. Le poème a été mis en musique par Mikis Theodorakis pour le film Z de Costa-Gavras, qui évoque l’assassinat, en 1963, du député Grigóris Lambrákis.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/14610-2/

 

 

 

En 1995, à Athènes, Het Metropole Orkest, de Hilversum (Hollande) a donné un  concert en l’honneur de Mikis Theodorakis.

 

C’est au cours de ce concert que le compositeur et Georges Dallaras ont chanté ensemble O Kaimos (Le Chagrin)

 

 

 

 

Vous pouvez, si vous voulez, regarder/écouter tout le concert :

 

 

 

 

 

 

 

Au diable l’avarice !

 

La même année 1995 (le 29 juillet), sur la Koenigsplatz, à Münich, Mikis Theodorakis était venu diriger une version pour concert du ballet Zorba

 

Le public a fait monter sur scène Anthony Quinn (80 ans), qui était présent, et qui a re-dansé le sirtaki sous la direction du maître.

(À la fin, on voit Theodorakis, inquiet pour Quinn, lui toucher discrètement le cœur. Anthony Quinn est mort à 86 ans, en 2001.)

 

 

 

 

 

 

 

Quelques adieux d’internautes :

 

Denis Madzari

il y a 4 jours 

Maestro Theodorakis you were not a legend you were more than a legend (I don’t know if there’s any word) my Mother’s favourite and my favourite composer and musician . Greece must be so proud to have had you , your music will live forever. Lots of love & warm greetings to his family and our neighbours Greece , from Skopje . There will be no more human beings as Mikis, such a patriot, MAN I will miss you so much.

 

Diapontios

il y a 5 jours 

Now they will be dancing together again in heaven. RIP Mikis of Greece

 

blibla23

il y a 5 jours

He became immortal through his music. Not many musicians can achieve that. One of the columns of Acropolis fell today. Rest in peace Mikis…

 

billur durmuş

il y a 4 jours

Mr Theodorakis made great efforts to contribute to Turkish and Greek peace and friendship. Rest in peace maestro !

 

Svetlana Subotić

il y a 4 jours

Καλό Παράδεισο μεγάλε. Ο κόσμος έχασε έναν εξαιρετικό άνθρωπο. Εμείς οι Σέρβοι δεν θα σε ξεχάσουμε ποτέ. Αιώνια σου η μνήμη Μίκη 💔

 

Havva Yıldırım

il y a 3 jours

I remember that Theodrakis who supported Greek-Turkish friendship .Thank you for his and Zulfu Livaneli efforts to build friendship between Greece and Turkey. May you rest in peace !

 

Stefan Jovic

il y a 5 jours

Rest in peace great friend of Serbian people, you supported us during our most difficult times, during bombing in 1999. You led protests against American force and evil that struck us… Serbia is sad today… May God have mercy on your soul 🇷🇸🇬

 

 

 

 

Le sirtaki funèbre :

 

 

 

 

 

Si vous avez du temps de reste…

 

Vous pouvez vous promener dans nos archives de 2015, où vous retrouverez à la fois Günter Grass et Mikis Theodorakis,

mais aussi Manuel de Diéguez, dont nous comptons vous reparler très prochainement,

et d’autres, et d’autres…

http://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notreblogskynet/index.html.44

 

 

 

 

 

Addendum de toute dernière minute :

 

Tucker Carlson chez la librairie Tropiques

Le chaos dans le chaos

 

https://www.youtube.com/watch?v=t3eFnpo1djc

 

 Source : http://www.librairie-tropiques.fr/demandez-le-programme.html

Vers la librairie : http://www.librairie-tropiques.fr/ 

 

 

 

 

In cauda…

 

 

 

 

Mis en ligne en retard le 9 septembre 2021

 

 

Ceci n’est pas un post

 

 

 

 

 

 

Rouhani et navire iranien à Chabahar

 

 

Ceci n’est pas un post

Mais une collecte hâtive de choses lues,

à partager peut-être avec vous

 

 

 

 

« La plus extravagante idée qui puisse naître dans la tête d’un politique, est de croire qu’il suffise à un peuple d’entrer à main armée chez un peuple étranger, pour lui faire adopter ses lois et sa constitution. Personne n’aime les missionnaires armés ; et le premier conseil que donnent la nature et la prudence, c’est de les repousser comme des ennemis. »

Maximilien Robespierre – 1792

 

« L’Occident doit mettre fin à la politique irresponsable qui consiste à imposer à un pays des valeurs de provenance étrangère ».

Vladimir Poutine – 21 août 2021

 

 

M. Israël Shamir a l’air de croire qu’il n’y a que les « hommes virils » pour se réjouir de la victoire des talibans, mais il se fourre le doigt dans l’œil, car pas du tout  : les femmes dignes de ce nom préfèrent de loin s’empoigner s’il le faut avec des barbus qui exagèrent, plutôt que se laisser museler par des qui prétendent les bâillonner en leur propre nom « pour qu’elles n’attrapent pas la grippe ». Théroigne, L.G.O.

 

Afghanistan : un pur bonheur

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume… – 22.8.2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

Mes félicitations, amis et lecteurs ! La victoire des Talibans c’est notre victoire, la vôtre et la mienne. Nous, les non-musulmans et les non-Pachtounes, aux États-Unis et en Europe, pouvons nous réjouir, car en Afghanistan, la masculinité virile (et non « toxique ») a vaincu la diversité des genres, les croyants ont vaincu les faibles de foi, la morale de nos pères a vaincu la morale de nos fils. C’est la joie pure de la victoire afghane ; cette victoire d’hommes barbus qui en veulent, sur des hôtes gérés par des espèces d’hommasses et leurs ONG féministes, tout ça c’est aussi notre victoire. N’ayez pas honte d’être un homme viril ; tenez-vous droit ! C’est une bouffée d’air frais, cette victoire virile dans les montagnes lointaines foulées par les phalanges d’Alexandre le Grand ; et il est bien plus agréable d’écrire sur ce sujet que sur les choses habituelles, surtout après cette période où l’on est abreuvé de nouvelles complètement hypocondriaques sur un vieillard de plus succombant au terrible virus, sur l’importance du passeport sanitaire, sur les conseils médicaux pour vivre plus longtemps, sur l’expiation des méfaits de nos ancêtres, sur le fait d’être de la mauvaise race et sur la façon d’éviter les blagues micro-agressives de peur que quelqu’un ne se sente blessé. Sachez que si nous, les hommes, nous voulons blesser quelqu’un, nous ne nous arrêterons pas à une blague, nous empoignerons un RPG.

 

Le lance-roquettes RPG, du type préféré des Talibs, ça fait vraiment mal. Ce n’est pas une sensation imaginaire de malaise, c’est un vrai trou dans l’armure. Ou une tête arrachée. Il n’y a rien de micro dans son administration. Vous n’avez pas besoin d’un masque sur le champ de bataille, car le masque n’arrêtera pas la roquette sur sa trajectoire. Vous ne vous soucierez plus du virus lorsque vous rencontrerez de vraies balles. Sur le champ de bataille, le problème des toilettes non mixtes ne se pose pas. Twitter ne peut pas interdire une mitrailleuse, mais une mitrailleuse peut interdire Twitter et tout le gang des Twitter. Les talibans ont vaincu la Wokerie ; ils n’ont pas, comme nous, peur d’être politiquement incorrects. Les Talibans n’ont pas, comme nous, peur d’adorer Dieu et de l’invoquer. Ils n’ont pas peur de défendre les valeurs familiales – ils ne comprennent même pas comment il pourrait en être autrement. Les talibans sont le signe avant-coureur d’une véritable démocratie musclée et de la véritable liberté par rapport aux Bill Gates, Greta Thunberg, Anthony Fauci, Nancy Pelosi qui nous asservissent tous. Eux ne se soumettraient pas à cette bande, ils rendraient une justice révolutionnaire à ceux qui veulent nous priver de chauffage, nous occulter le Soleil et nous étouffer avec leurs masques. Les Trumpiens regardent avec envie ces rebelles prendre réellement le palais présidentiel au lieu d’être accusés de l’avoir fait le 6 janvier.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/afghanistan-un-pur-bonheur/

 

Pendant que vous y serez, on ne saurait trop vous recommander de lire aussi le précédent article du même auteur :

 

Le trans-numérique contre le pétrole

 

 

 

 

 

Pourquoi triste ?

 

« Oui, la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes … » par Zbigniew Brzezinski

 

Les Crises –  18.8.2021

Au vu de la triste actualité en Afghanistan, nous ressortons cette importante interview de 1998, dont il est fascinant de voir qu’elle n’a eu aucun impact dans notre mémoire collective.

Rappelons que Zbigniew Brzezinski était le conseiller du président Carter pour les affaires de sécurité – et que Barack Obama l’a nommé conseiller aux affaires étrangères lors de sa campagne présidentielle… Voir aussi ce billet sur son fameux livre Le grand échiquier.

Interview de Zbigniew Brzezinski par Le Nouvel Obs, 15/01/1998

Le Nouvel Observateur : L’ancien directeur de la CIA Robert Gates l’affirme dans ses Mémoires : les services secrets américains ont commencé à aider les moudjahidine Afghans six mois avant l’intervention soviétique. A l’époque, vous étiez le conseiller du président Carter pour les affaires de sécurité. Vous avez donc joué un rôle clé dans cette affaire ? Vous confirmez ?

Lire la suite…

 

Source :  « Oui, la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes … » par Zbigniew Brzezinski (les-crises.fr)

 

 

 

 

 

En anglais. Nul n’est parfait, même pas L.G.O.

 

Marandi on the US Defeat in Afghanistan

 

 

 

https://strategika51.org/2021/08/21/marandi-on-the-us-defeat-in-afghanistan/

 

 

 

Aucune leçon de la catastrophe afghane

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 21.8.2021

Traduction : Marie-Ange Patrizio

Via : Réseau Voltaire

 

 

 

Soldats US en guerre dans la province de Helmand en août 2011

 

 

Ce n’est pas nous qui le disons, mais le président des États-Unis, Joe Biden : jamais Washington n’a eu pour objectif de venir en aide aux Afghans et encore moins de construire leur État. Tout ce que nos médias ont raconté durant vingt ans n’était que de la propagande.

 

 

 

.

https://www.voltairenet.org/article213795.html

 

 

 

 

Mais non, ils ne se trompent pas, ils obéissent.

 

7 mensonges à propos de l’Afghanistan

 

Thierry Meyssan – Réseau Voltaire – 18 août 2021

 

 

En couvrant la chute de Kaboul, les médias occidentaux répètent sans réfléchir sept mensonges de la propagande occidentale. En se trompant sur l’histoire de l’Afghanistan, ils masquent les crimes commis dans ce pays et rendent impossible de prévoir le destin que Washington lui a écrit. Et si les Talibans n’étaient pas les plus méchants…

 

 

Scène de panique à l’aéroport de Kaboul où les anciens Collaborateurs de la CIA tentent de fuir la vengeance du peuple afghan.

 

 

Les présidents français, Emmanuel Macron, et états-unien, Joe Biden, se sont adressés solennellement à leurs nations à propos de la prise de Kaboul par les Talibans, le 15 août 2021.

Lire la suite…

Source : https://www.voltairenet.org/article213760.html

 

 

 

 

 

Débandade à Kaboul

 

Bruno Guigue – L.G.S. – 18 août 2021

 

 

 

 

Plutôt dérisoires, ces commentaires journalistiques qui reprochent à Joe Biden de se comporter comme Donald Trump, qui accusent Washington de renoncer à son hégémonie planétaire, et se livrent à une narration suggérant que les USA n’en ont pas fait assez, un peu comme ces bellicistes qui, durant la guerre du Vietnam, ne comprenant rien à rien, réclamaient davantage de troupes au sol et davantage de bombes sur le Nord-Vietnam.

Comme si un surcroît d’impérialisme pouvait sauver l’impérialisme, et comme si vingt ans d’occupation militaire en Afghanistan, des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliards partis en fumée n’étaient qu’un acompte, et qu’il fallait verser le solde !

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/debandade-a-kaboul.html

 

 

 

 

On ne présente plus Pepe ESCOBAR et sa couverture des événements d’Asie et du Moyen-Orient (entre autres).

Mondialisation.ca publie systématiquement (ou presque) ce qu’il publie.

Voici quelques-uns de ses derniers papiers traduits. Ils n’y sont pas tous, mais tous sont à lire :

 

 

 

L’empire qui régnait sur les vagues 28 juin 2021

Une mer peinte en  noir OTAN – 30 juin 2021

La longue et sinueuse route multipolaire – 7 juillet 2021

Un moment Saïgon dans l’Hindu Kush – 13 juillet 2021

Dites bonjour aux diplo-talibans – 14 juillet 2021

Le nouveau grand jeu de L’OCS en Asie Centrale : Le corridor économique de la Chine en Afghanistan – 15 juillet 2021

La BRI vs le Nouveau Quad pour le boom à venir de l’Afghanistan29 juillet 2021

Requiem pour un empire : Une préquelle – 31 juillet 2021

Les Talibans vont à Tianjin – 11 août 2021

L’ère Raïssi annonce un pivot dur vers l’Est –  13 août 2021

Comment le Myanmar s’intègre dans les nouvelles routes de la soie de la Chine – 15 août 2021

L’empire prévient le Brésil : C’est l’OTAN ou le Huawei16 août 2021

Un moment Saïgon se profile à Kaboul19 août 2021

 

Et le dernier paru, sur le site Aube Digitale :

 

 

 

Comment la Russie et la Chine mettent en scène les Talibans

 

Aube Digitale – 20 août 2021

 

La première conférence de presse des talibans après le séisme géopolitique du moment Saïgon de ce week-end, menée par le porte-parole Zabihullah Mujahid, a en soi changé la donne.

 

 

 

 

Le contraste ne pourrait être plus frappant avec ces conférences de presse décousues à l’ambassade des Talibans à Islamabad après le 11 septembre et avant le début des bombardements américains, ce qui prouve qu’il s’agit d’un animal politique entièrement nouveau.

Pourtant, certaines choses ne changent jamais. Les traductions anglaises restent atroces.

 

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Source : https://www.aubedigitale.com/escobar-comment-la-russie-et-la-chine-mettent-en-scene-les-talibans/

 

 

 

 

 

Il faut pourtant qu’ils s’y attendent…

 

Afghanistan : Poutine ne veut pas que des terroristes déguisés en réfugiés viennent en Russie

 

RT France – 22 août 2021

 

 

 

 

https://francais.rt.com/international/89911-afghanistan-poutine-ne-veut-pas-terroristes-deguises-refugies-russie

 

 

 

 

 

Pourquoi les frappes d’Israël en Syrie ne sont pas dignes d’intérêt pour les médias occidentaux

 

 

This photo provided early Thursday, May 10, 2018, by the government-controlled Syrian Central Military Media, shows missiles rise into the sky as Israeli missiles hit air defense position and other military bases, in Damascus, Syria. The Israeli military on Thursday said it attacked « dozens » of Iranian targets in neighboring Syria in response to an Iranian rocket barrage on Israeli positions in the Golan Heights, in the most serious military confrontation between the two bitter enemies to date. (Syrian Central Military Media, via AP)

 

Le statu quo perdure et les civils continuent de souffrir

 

Eva Bartlett – le cri des peuples – 23 août 2021

 

Eva Bartlett est une journaliste et militante indépendante canadienne. Elle a passé des années sur le terrain à couvrir des zones de conflit au Moyen-Orient, en particulier en Syrie et en Palestine (où elle a vécu près de quatre ans).

 

Israël a de nouveau bombardé illégalement la Syrie cette semaine, violant l’espace aérien libanais pour ce faire et mettant en danger la vie d’un nombre incalculable de civils. Et après cela, encore une fois, silence radio des médias.

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Source : https://lecridespeuples.fr/2021/08/23/pourquoi-les-frappes-disrael-en-syrie-ne-sont-pas-dignes-dinteret-pour-les-medias-occidentaux/

 

 

 

 

 

 

Suite mais hélas non fin du…

 

Coronacircus

 

Némésis

Ou l’inéluctable triomphe des lois naturelles

 

Zénon – Le Saker francophone – juillet 2021

 

« La Bête de l’Événement est là, et elle arrive. »
E.M. (Entretien au Financial Times, 16 avril 2020)

 

Voici maintenant plus de dix-huit mois que le coronacircus, élu égrégore de l’année dernière par les consommateurs, a préparé l’avènement d’une nouvelle religion scientiste, avec son clergé, ses rituels, ses prophètes et ses hérétiques. Dix-huit mois au cours desquels une immense partie des peuples occidentaux sont littéralement passés de l’hypnose à l’état de possession. Je ne sais pas si vous aurez ressenti la même chose que moi en marchant dans vos rues : les personnes que l’on peut croiser ont de moins en moins l’air de s’appartenir.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=CYXOHUA72cU

 

 

Il faut dire que la mafia globaliste s’est bien démenée pour obtenir ce degré de soumission chez des populations prétendument si attachées à leur liberté. Plus que jamais déterminée dans son projet de transformation de l’Humanité en une espèce hybride bio-numérique, l’autoproclamée « élite » technocratique s’est fendue d’un machiavélique scénario pour atteindre au contrôle des corps à travers celui des esprits. Tout y est passé : terreur médiatique, claustration contrainte et isolement des individus, menaces, amendes, décisions arbitraires et injonctions contradictoires permanentes… Ceci ne relève ni d’une incompétence ni d’un sadisme ordinaire, mais constitue la base d’une ingénierie sociale visant à nous faire accepter la violation de notre intégrité physique.

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/nemesis

 

 

 

 

À la suite des manifs du samedi 14

 

Quand la majorité silencieuse des vaccinés commence à persécuter les hérétiques…

 

Nicolas Bonnal – Le Saker francophone – Août 2020

Source : nicolasbonnal.wordpress.com

 

 

 

 

Le pouvoir y est certes allé fort. Alors on rassemble facilement un million de personnes dans les rues alors on se dit qu’on a gagné. Mais ce n’est pas si simple. On aura bientôt cinquante millions de vaccinés et ces vaccinés ne seront pas commodes. Samedi je n’ai pas eu l’impression d’une manif de vainqueurs, mais de perdants, de minoritaires et d’isolés. L’écrasante majorité des beaufs de ce pays sont pour le « passe » comme ils ont été pour la guerre contre l’Irak, la Syrie, la Libye, les confinements, les masques, la mondialisation, Macron, la russophobie viscérale, le Reset, l’écologie, le reste.

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/quand-la-majorite-silencieuse-des-vaccines-commence-a-persecuter-les-heretiques

 

 

 

 

Comment fut orchestrée la pandémie  du Covid

Tout ce que vous devez savoir à propos du Covid

 

Paul Craig RobertsLe Saker francophone – 15.7.2021

 

 

 

Le virus est réel. Il est dangereux pour des gens dont le système immunitaire est affaibli et pour ceux qui ont des comorbidités. Des gens de tout âge peuvent avoir des défenses immunitaires affaiblies et des maladies graves. Toutefois, les ennuis immunitaires et de santé sont plutôt liés aux personnes âgées car celles-ci, leur vie durant, ont pris de mauvaises habitudes et ont mené une vie malsaine. L’énorme majorité de ceux dont la mort fut attribuée au Covid avaient des comorbidités.

Cela dit, les vieillards frappés par le Covid avaient encore un taux de survie d’environ 95%. Pour tous les autres, le taux de survie était de 98 ou 99%. Il est impossible d’avoir des chiffres précis parce que les données sont faussées pour maximiser le nombre des morts du Covid. Les hôpitaux furent incités économiquement à attribuer au Covid toutes les morts, pour peu que ces personnes décédées avaient le Covid ou bien avaient un test PCR positif. Par exemple quelqu’un mort dans un accident de moto fut compté comme mort du covid parce que son test PCR était positif.

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/comment-fut-orchestree-la-pandemie-du-covid

 

 

 

 

 

 

Vers un holocauste vaccinal ? Dr. Vladimir Zelenko

 

Strategika.fr – 12 août 2021

 

 

Extrait d’une visio-conférence entre le Dr. Zelenko et une Beth Din (cour rabbinique basée en Israël) | Date estimée : Juillet 2021

Le Dr. Vladimir Zelenko s’exprime ici sur la dangerosité des vaccins (1), la corruption pharmaceutique massive derrière l’épidémie de COVID-19 (2) et l’hypothèse d’une arme biologique génocidaire (3)

 

Transcription, sources et notes additionnelles par Jean Maxime Corneille

 

Vidéo instantanément supprimée en moins de 24 heures par

YouTube https://www.youtube.com/watch?v=-flNJeLOHQE

 

Visible ici :

 

 https://odysee.com/@elisseievna:a/IMG_0322:6

 

 

Sur la remise en question de l’innocuité des thérapies géniques (« vaccin ») Pfizer, la sélection négative de l’information, les suspicions de corruption politique en Occident,[1] et le risque d’un holocauste vaccinal en cours sous nos yeux

 

Le Dr. Vladimir Zelenko – est connu pour le « protocole Zelenko » qui a sauvé de nombreuses vies lors de de la saturation des hôpitaux à New York [Hydroxychloroquine/Azythromicine/Zinc, il évoque aussi l’Ivermectine ici]. Zelenko a été un pionnier, à New York, de l’utilisation de l’Hydroxychloroquine contre le COVID-19.[2]

Les travaux du Dr. Vladimir Zelenko et le soutien des Hassidim en sa faveur, sont une des explications occultes expliquant pourquoi le Pr. Raoult n’a pas été totalement démoli en France, par notre actuel gouvernement de prévaricateurs et les médias largement stipendiés par Big Pharma. Outre le fait que le Pr. Raoult a soigné de nombreux Juifs religieux en France, à la suite de contaminations liées à des fêtes religieuses impliquant beaucoup de contacts et donc de propagation du virus…

Zelenko présente brièvement ses références : il a notamment soigné les Présidents Trump et Bolsonaro, l’avocat de Donald Trump et ex-maire de New York Rudy Giuliani, Rabbi Chaïm Kanivsky [de New York], Rabbi Litzman (ministre de la santé d’Israël), et quelque 6.000 autres personnes.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/vers-un-holocauste-vaccinal/

 

 

Mais si, « ils » ont eu sa peau !

 

 

En France, où il est interdit de soigner les malades, ceux qui osent le faire malgré tout sont liquidés comme des malpropres :

 

L’auteur de l’article ci-dessus va un peu vite à dire que le Pr. Raoult « n’a pas été entièrement démoli », car il semble bien que le « gouvernement français » ait, comme le dit Nicolas Bonnal, réussi à faire très fort en se débarrassant par des moyens aussi divers qu’illégaux et profondément immoraux, non seulement de Didier Raoult lui-même, mais de quelques autres gêneurs tels que le Pr. Fourtillan, le Dr. Delépine, le Pr. Joyeux, le Pr. Perronne et on en passe, accusés de malhonnêteté ou de démence, au choix, selon qu’il sied aux intérêts de ceux qui connaissent assez bien la veulerie des masses et qui, en parfaits politiciens professionnels, savent s’en servir. 

 

 

     

Pr. Didier Raoult                                       

Microbiologiste français, spécialiste des maladies infectieuses, professeur des universités-praticien hospitalier au sein d’Aix-Marseille Université et des Hôpitaux universitaires de Marseille jusqu’à sa retraite le 31 août 2021, et directeur de la fondation institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU). Lauréat du grand prix de l’Inserm en 2010, il décrit, avec son équipe marseillaise, des virus complexes. Il est signataire de très nombreuses publications scientifiques. (Wikipedia)

 

Sa réaction, ce 23 août :

https://www.leparisien.fr/societe/didier-raoult-pret-a-quitter-lihu-de-marseille-ma-carriere-hospitaliere-sarrete-au-1er-septembre-quoi-quil-arrive-reagit-il-23-08-2021-LIG6UOG3XJEYFN5QO6C4DLDY5Y.php

Didier Raoult

Carnets de guerre COVID-19

Michel Lafon – 2021

473 pages

19,95 €

On peut voir ici les autres livres du Pr Raoult : Amazon.fr

 

 

 

 

Pr. Henri Joyeux

de la Faculté de Médecine de l’Université de Montpellier (Pr. honoraire), Chirurgien Cancérologue et Conférencier,

 

Radié de l’Ordre des médecins, pour « avoir tenu des propos » peu amènes à l’égard de cette création du maréchal Pétain qui fluctuat nec mergitur depuis trois quarts de siècle, et surtout pour son hostilité à la vaccination sauvage (autorisée, contrairement à ses propres essais).

On peut toujours, si on veut, consulter Wikipedia, tout en n’oubliant pas à quoi sert Wikipedia.

Sinon, on peut consulter son propre site : https://professeur-joyeux.com/

 

 

 

 

Dr. Jean-Bernard Fourtillan

Controversé, interné (pour sa participation au documentaire Hold-Up), relâché par crainte du scandale et, finalement, mis sous les verrous pour des « essais cliniques non autorisés » (défense de rire) avec le Pr. Joyeux. Le Pr. Fourtillan fait aujourd’hui partie de ce qu’il est convenu d’appeler « les antivaxx ». Dont il faut se débarrasser au nom du plus grand nombre des plus ignorants et des plus allergiques à leur propre liberté.

 

 

Voir la vidéo contenue ici :  http://www.verite-covid19.fr/

 

 

 

 

Pr. Christian Perronne

Christian Perronne est un médecin, professeur des universités et praticien hospitalier français. Il est spécialisé dans les pathologies tropicales et les maladies infectieuses émergentes. Il a été président de la commission spécialisée « Maladies transmissibles » du Haut Conseil de la santé publique. Il est connu pour ses positions non conventionnelles sur la maladie de Lyme ainsi que son soutien apporté au traitement préconisé par le professeur Didier Raoult dès le début de la pandémie de Covid-19.

 

Le Pr. Perronne est (ou plutôt était) vice-président de la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques.

Ses positions, « assimilées à des assertions complotistes », l’ont fait exclure de cette fédération ainsi que de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.

 

Christian Perronne

Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? L’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance.

Albin Michel – 2020

216 pages

16,90 €

 

 

 

Dr. Nicole Délépine

Pédiatre et oncologue, ancien Interne et ancien Chef de Clinique des Hôpitaux, elle s’est successivement spécialisée en pédiatrie puis en cancérologie. Médecin des Hôpitaux, Nicole Delépine a dirigé l’Unité Fonctionnelle de Cancérologie de l’Adolescent et de l’Adulte Jeune de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (92) jusqu’à sa fermeture.

 

Médecin hospitalier à temps plein, Nicole Delépine se bat, depuis 20 ans, pour améliorer les prises en charge des malades atteints de cancer. Elle est l’auteur d’une centaine d’articles originaux sur le sujet et a présenté, ces dernières années, une moyenne de 15 communications annuelles dont les 2/3 dans les congrès internationaux.

Les résultats de ses travaux ont été confirmés à l’étranger et inspirent des protocoles thérapeutiques internationaux.

La réputation de Nicole Delépine est internationale et considérable dans le domaine des tumeurs des os et des parties molles.

Professionnellement, Nicole Delépine s’est constamment battue pour la démocratisation de l’hôpital et pour imposer le malade au centre des préoccupations des médecins hospitaliers et de l’administration.

Les prises de position de Nicole Delépine, dérangeantes, lui ont attiré l’inimitié de certains de ses pairs qui ont récemment décidé la fermeture de son service qui était pourtant l’un des plus actifs de l’hôpital.

Ce n’est que grâce à l’action d’associations de parents comme A.M.E.T.I.S.T., des interventions répétées des élus de la région parisienne et des reportages de nombreux journalistes que la solution du transfert à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (92) a pu être arrachée à l’administration de l’AP-HP.

 

Comment les merdias les neutralisent :

https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200907.OBS32987/je-prefere-courir-un-risque-que-de-ne-plus-vivre-on-a-rencontre-le-couple-egerie-des-anti-masques.html

 

 

Merdias auxquels France Soir s’honore de ne pas appartenir :

 

Quand l’Ordre fait désordre … Soutien au docteur Nicole Delépine

 

Karen Brandin – FranceSoir – 29.12.2020

 

 

 

 

 

Il y a quelques jours, le conseil de l’Ordre des médecins dont on a décidément quelques difficultés à comprendre la mission, voire à se convaincre de la légitimité, a finalement décidé de sortir de sa léthargie, malheureusement pas pour la bonne cause, mais pour inquiéter six médecins sommés de s’expliquer sur des propos jugés outrageux, voire trompeurs ; des médecins qui ont eu l’audace de défendre le soin et la liberté de soigner, la liberté de penser.

Parmi ces élus, car finalement il s’agit d’être fiers de cette désapprobation en haut-lieu, il y a un médecin désormais bien connu de France-Soir par ses très nombreuses contributions ces derniers mois : le docteur Nicole Delépine.

J’ai souhaité rebondir sur cette énième provocation de sorte qu’elle soit au contraire l’occasion, le prétexte d’un hommage appuyé, un hommage à la mesure du courage et de l’honnêteté de cette grande dame, cette guerrière du soin, sourde aux compliments, trop pudique souvent pour accepter les éloges. J’espère qu’elle me pardonnera cette entorse…

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Source : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/quand-lordre-fait-desordre-soutien-au-docteur-nicole-delepine

 

 

 

Il y en a d’autres, de nombreux autres, que le grand public ne connaît pas, dont certains ont eux aussi payé cher leur attachement à des principes. Et il y en a, bien sûr, quantité d’autres encore ailleurs qu’en France. Ce sont eux les héros de cette guerre planétaire du XXIe siècle, eux que les Torquemada de la religion nouvelle du tout submissif traînent sur leurs bûchers post-modernes avec la bénédiction des foules fanatisées.

Ils ne le pourraient pas sans la très active complicité de tout ce qui se prétend « journaliste ».

C’est pourquoi, quand on se lamente, à propos de Julian Assange sur les dangers que court avec lui la liberté de la presse, on arrive à faire rire les suppliciés jusque dans les pires tourments. Liberté de la QUOI ?

 

 

 

 

Lettre ouverte aux Canadiens non vaccinés

 

Robert Bibeau – Les 7 du Québec – 22.8.2021

 

 

 

 

 

Cet article a été publié initialement le 10 août 2021 sur Mondialisation.ca

Le chercheur de l’OCLA, le Dr Denis Rancourt et plusieurs autres universitaires canadiens ont écrit une lettre ouverte pour soutenir ceux qui ont décidé de ne pas se faire vacciner contre la COVID-19.

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Source : https://les7duquebec.net/archives/266436

 

 

Pour en finir momentanément avec cet inépuisable sujet, ne nous privons pas du dernier coup de gueule de Nicolas Bonnal : 

 

Les nouveaux chiens de garde et le passe sanitaire

 

Nicolas Bonnal – Strategika.fr – 10 août 2021

 

 

 

 

La presse française, qui appartient à quelques oligarques (dont Bernard LVMH, qui pèse aujourd’hui MILLE milliards… de francs) et est subventionnée à hauteur de 500 millions d’euros tant elle dégoûte les Français, aura été crasse et ignoble depuis le début de cette histoire : affolement, confinements, masques, vaccins, meurtres de masse, passes sanitaires, chantage et menaces, elle nous aura tout imposé. Malheureusement il n’y a rien de nouveau sous le sommeil : depuis les années Mitterrand et le passage du col Mao au Rotary (Hocquenghem) nous sommes dans un présent permanent d’omerta (Coignard), d’abjection et de désinformation. Nous sommes là pour enrichir les riches et pour empoisonner les Français, disent les gardiens de camp médiatique et électronique.

C’est que les gens dont nous parlons sont des chiens de garde. Et quels dobermans ! Et quels roquets ! Revenons-en alors au maître-livre de Serge Halimi, trublion du Monde diplomatique, qui rappelait dans son très documenté pamphlet que le journaliste est avant tout un enthousiaste :

« La censure est cependant plus efficace quand elle n’a pas besoin de se dire, quand les intérêts du patron miraculeusement coïncident avec ceux de « l’information ». Le journaliste est alors prodigieusement libre. Et il est heureux. On lui octroie en prime le droit de se croire puissant. Fêtard sur la brèche d’un mur de Berlin qui s’ouvre à la liberté et au marché, petit soldat ébloui par l’armada de l’OTAN héliportant au Kosovo la guerre “chirurgicale” et les croisés de l’Occident, avocat quotidien de l’Europe libérale au moment du référendum constitutionnel : reporters et commentateurs eurent alors carte blanche pour exprimer leur enthousiasme. Le monde avait basculé dans la « “société de l’information”, avec ses hiérarchies “en réseau”, ses blogs et ses nouveaux seigneurs. »

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Source : https://strategika.fr/2021/08/10/les-nouveaux-chiens-de-garde-et-le-passe-sanitaire/

 

 

 

 

Un peu partout ailleurs

Il se passe aussi des choses

 

 

Si on avait écouté Julian et Brad Manning et si on avait fait quelque chose, même pas grand-chose à la fois… combien de centaines de milliers de morts en moins ?

 

Une entrevue avec Julian Assange

(Sur l’Afghanistan, Bradley/Chelsea Manning, etc)

 

Chris Hedges – The Nation  – 8.5.2013

Repris par Le Grand Soir – 22 août 2021

 

 

 

NDT : Cet article date de mai 2013. L’Afghanistan y est abordé. Encore une fois, on remarquera combien de choses étaient déjà connues à l’époque et ont été tues par la presse institutionnelle.

 

 

8 mai 2013 – Londres

Une infime partie du vaste réseau clandestin d’agences gouvernementales et de renseignements du monde entier qui se consacrent à la destruction de WikiLeaks et à l’arrestation de son fondateur, Julian Assange, apparaît à l’extérieur de l’immeuble de briques rouges de la rue Hans Crescent qui abrite l’ambassade de l’Équateur. Assange, le réfugié politique le plus connu au monde, se trouve dans l’ambassade depuis qu’on lui a offert l’asile en juin dernier. Des policiers britanniques vêtus de gilets en Kevlar noirs sont perchés nuit et jour sur les marches menant au bâtiment, et d’autres attendent dans le hall directement devant la porte de l’ambassade. Un officier se tient au coin d’une rue latérale qui fait face au grand magasin emblématique Harrods, situé à un demi-pâté de maisons sur Brompton Road. Un autre agent regarde par la fenêtre d’un immeuble voisin, à quelques mètres de la chambre d’Assange, à l’arrière de l’ambassade. Les policiers sont assis 24 heures sur 24 dans un fourgon de communication surmonté d’un réseau d’antennes qui capte vraisemblablement toutes les formes de communication électronique en provenance de la chambre d’Assange, située au 1er étage.

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Source : https://www.legrandsoir.info/une-entrevue-avec-julian-assange-the-nation.html

 

 

 

À l’occasion du 110e Anniversaire de la naissance du Général Giap (25/8/1911 -25/8/2021) – le héros de la bataille de Dien Bien Phu

 

Alain Ruscio – L.G.S. – 21.8.2021

 

 

 

 

Si l’on devait résumer d’une formule la vie et la personnalité de Vo Nguyen Giap, celui qu’Ho Chi Minh considérait comme un de ses « fils préférés », avec Pham Van Dong, on pourrait, on devrait dire : cet homme a toujours eu un mal fou à dire « je ». Il riait lui-même beaucoup des formules lues sous la plume d’observateurs occidentaux, du type « Le vainqueur de Dien Bien Phu », « L’ennemi le plus redoutable des Français, puis des Etasuniens ». Giap n’aimait pas personnaliser les événements, comme toujours les Vietnamiens, comme souvent les communistes. Ce n’était pas de la fausse modestie : quand il affirmait que « c’étaient les masses » qui « faisaient l’histoire », il croyait ce qu’il disait. Précisons pourtant : il fut bel et bien « le père de l’armée populaire vietnamienne ». IL fut bel et bien « le vainqueur de Dien Bien Phu ». Il fut bel et bien « le stratège de la guerre contre les États-Unis ». Certes, parmi bien d’autres officiers et soldats, mais bien à sa place, la première. En bon marxiste, Giap aurait dû reconnaître que les grands bouleversements de l’histoire du monde naissent de la rencontre entre des « éléments objectifs » et la capacité de grands hommes d’exploiter des situations. Mais, décidément, sa modestie et, je dirais, son « hochiminisme » l’en empêchaient.

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Source : https://www.legrandsoir.info/a-l-occasion-du-110e-anniversaire-de-la-naissance-du-general-giap-25-8-1911-25-8-2021-le-heros-de-la-bataille-de-dien-bien-phu.html

 

 

 

 

Creative Associates International (CAI) : Ce n’est pas exactement la CIA, mais c’est assez proche

Alan MacLeod – Mint Press – 20.8.2021

Via Le Grand Soir

 

 

 

 

Alors que des armées de mercenaires comme Blackwater ont déjà fait l’objet d’une enquête, rendant le nom de l’entreprise tristement célèbre dans le monde entier, l’organisation Creative Associates International est largement passée sous les radars – exactement là où le conseil d’administration de l’organisation veut qu’elle soit.

Vous n’en avez probablement jamais entendu parler, mais Creative Associates International (CAI) est l’une des organisations non gouvernementales les plus importantes et les plus puissantes au monde. Pilier de la puissance douce des États-Unis, le groupe a été l’architecte de la privatisation du système éducatif irakien, a conçu des applications de messagerie destinées à renverser le gouvernement cubain, a servi de groupe de façade à la tristement célèbre force mercenaire Blackwater (rebaptisée Academi) et a assuré la liaison avec les escadrons de la mort Contras au Nicaragua. En tant que telle, elle a fonctionné « à la fois comme un instrument de politique étrangère et comme une manifestation d’un projet impérial plus large », selon les termes du professeur Kenneth Saltman de l’Université de l’Illinois à Chicago.

Une OG se faisant passer pour une ONG

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Source : https://www.legrandsoir.info/creative-associates-international-cai-ce-n-est-pas-exactement-la-cia-mais-c-est-assez-proche-mintpress.html  

 

 

 

 

« Pêcheurs d’hommes » : enquête sur l’activité des navires-ONG en Méditerranée centrale

 

Pierre-Antoine Plaquevent – Strategika.fr – 7.7.2021

 

 

 

 

L’été s’annonce brûlant sur le front migratoire : à l’heure où la libre circulation des citoyens européens est radicalement remise en cause par des instruments de contrôle sanitaire, la pression des migrants sur les frontières de l’Union Européenne s’accentue quant à elle un peu plus chaque jour. Pierre-Antoine Plaquevent, le site strategika.fr et leur correspondant RSR publient en exclusivité l’étude Pêcheurs d’hommes, activité des navires-ONG. Il s’agit du premier dossier à ce jour qui traite de l’ensemble de l’activité des ONGs et des acteurs de la route migratoire de la Méditerranée centrale. ONGs qui reprennent aujourd’hui la mer avec toujours plus de moyens.

Sea-Watch, Open Arms, Carola Rackete ou Ocean Viking : ces noms rythment l’actualité depuis plusieurs années. Mais avez-vous idée du nombre total de navires qui opèrent en Méditerranée centrale ? De leur impressionnante logistique ? De la puissance de leurs sponsors ? Des ramifications internationales et financières de leurs réseaux ? De l’influence de leurs relais politiques et journalistiques ? ​

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Source : https ://strategika.fr/2021/07/07/pecheurs-dhommes-enquete-sur-lactivite-des-navires-ong-en-mediterranee-centrale/

 

 

 

 

Mis en ligne le 23.8.2021