Les boomerangs commencent à voler bas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les boomerangs commencent à voler bas

 

Théroigne – L.G.O. – 6.9.2021

 

Autre interruption sporadique de pause, non seulement copieuse mais longue (il y a des gens qui ne savent pas faire court), mais vous le savez, n’est-ce pas, que vous n’êtes pas obligés de tout lire en une fois ?

 

 

 

 

Le Hezbollah chasse l’Amérique

 

Pars Today – 3.9.2021

 

 

 

 

 

Disons les choses comme elles sont : les deux pétroliers iraniens ayant traversé sans accroc le canal de Suez sans que les pressions US/Israël puissent faire fléchir l’Égypte de Sissi et le pousser à leur barrer la route ont mis sens dessus dessous la Méditerranée :

 

Qu’ils n’aient pas été attaqués signifie que l’axe US/Israël s’est de lui-même rendu à Canossa, quitte à ne pas faire respecter ses sanctions pour cause de crainte d’avoir à faire face au Hezbollah, qui a lancé l’un des plus grand défis de toute histoire de l’empire à son adresse, à savoir, la « territorialisation » d’un pétrolier qui apporte au Liban un « pétrole supra confessionnel ».

Ce qui fait que si ces pétroliers sont pris pour cible, cette mer méditerranéenne souvent agitée, connaîtra sa première guerre. Car, soit dit en passant, personne n’a cru ces derniers mois aux querelles de clocher à caractère gazier Turquie/Grèce/Chypre, ni non plus au sérieux de ces « griffes et dents » que sa Majesté et son porte-avions Queen Elizabeth ont montré à la Russie, bien installée à Tartous et prête à en découdre avec n’importe qui oserait mettre en cause ses intérêts.

Ce mercredi 1er septembre, alors que le « QG Hezbollah-Iran » planifie l’accueil des trois premiers pétroliers iraniens de l’Histoire à atteindre Beyrouth, à relier le golfe Persique à la Méditerranée et à ouvrir, comme dans le cas du Venezuela, non seulement un corridor maritime anti-sanctions US à caractère commercial, mais aussi un corridor potentiellement militaire, voilà qu’un « incident », un de plus, s’est produit à Haïfa. La presse israélienne évoque un « problème technique » dans l’une des raffineries de Haïfa « susceptible d’augmenter le niveau de la pollution », problème lié à des « réservoirs où surnage un liquide bizarre » et à des « pompes trouées ». Évidemment on n’en saura pas plus mais les rumeurs se propagent rapidement, tout autant que la panique. Est-ce un sabotage signé Hezbollah qui cherche à dissuader ? Et que ferait Israël si, en réponse au ciblage des pétroliers iraniens, Haïfa et ses raffineries venaient à être pris pour cibles?

Pour l’heure, la marine israélienne s’est réfugiée sous les jupes de la Ve flotte US et simule son premier exercice naval conjoint en mer Rouge.

Une attaque contre les pétroliers iraniens entraînerait le Hezbollah et l’Iran dans la guerre actuelle des navires qui fait rage dans les mers et les océans de la région. C’est une bataille que l’alliance américano-israélienne a définitivement perdue, surtout depuis l’attaque subie par un navire israélien dans la mer d’Oman, il y a un mois. La Grande-Bretagne a envoyé soixante de ses forces spéciales dans le gouvernorat d’al-Mahra pour poursuivre les auteurs de cette attaque, en accusant directement les Yéménites. M. Najib Mikati, Premier ministre libanais désigné, a été éloquent dans sa réponse aux critiques faites aux expéditions de pétrole iranien, lorsqu’il a déclaré :

« Donnez-nous une bougie. Nous ne refuserons pas ces expéditions sans alternative… L’Iran veut aider le Liban, alors, pourquoi vos alliés en Amérique et dans le golfe Persique n’ont-ils pas fait de même au cours des six derniers mois de la crise écrasante ? ».

Une chose est sûre : Le Hezbollah sera le grand gagnant de l’initiative iranienne, et Israël le grand perdant, qu’il ose attaquer ou pas.

Arnaud Develay, juriste international, et Luc Michel, géopoliticien, s’expriment sur le sujet ici :

 

 

https://parstoday.com/fr/news/middle_east-i101056-le_hezbollah_chasse_l%27am%C3%A9rique!

(parce qu’on est infoutus de transférer un mp3)

 

 

 

 

Le coup de pied au cul reçu en Afghanistan va-t-il fournir l’occasion de réorienter la politique étrangère US – ou bien n’en sortira-t-il qu’un autre Jour sans fin ?

 

Ed Rampell – Covert Action Magazine – 4.9.2021 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

Des hélicoptères Chinook ont transporté le personnel de l’ambassade américaine à Kaboul vers l’aéroport Hamid Karzai, dans des scènes qui rappelaient l’évacuation de l’ambassade de Saigon en 1975. [Source : thetimes.co.uk]

 

 

Réveil en sursaut

Alors que l’Armageddon de l’Afghanistan se déroule, cette défaite humiliante et dévastatrice pour l’impérialisme des États-Unis et de leurs alliés, plus le 20e anniversaire du 11 septembre et la mort, le 29 juin, de l’extraordinaire fauteur de guerre qu’était le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld, sont autant de signaux d’alarme. Ils offrent à ceux qui vivent aux États-Unis la possibilité de réfléchir, de reconsidérer et de repenser la politique étrangère interventionniste désastreuse de Washington.

 

 

Donald Rumsfeld à son heure de gloire. [Source : wired.com]

 

 

Après 20 ans de guerre, la retraite des forces américaines du théâtre afghan – coup de pied au cul de proportions bibliques – rappelle les limites du pouvoir des États-Unis et l’usage abusif qu’ils en font.

L’establishment responsable de la politique étrangère américaine a de nouveau été voué au mépris général pour son extraordinaire imbécilité, son incompétence, son arrogance et sa brutalité aux dimensions d’une tragédie grecque. Alors que Kaboul, comme Saïgon en 1975, échappe au contrôle impérial américain, et que l’on commémore l’attaque bidon du 11 septembre, en même temps que notre contentieux racial suit son cours, les États-Unis ont une occasion en or de procéder à une réévaluation des comptes impériaux, à une perestroïka en bonne et due forme de la manière dont les États-Unis – police capitaliste mondiale – en usent avec le reste du monde.

Mais à l’heure qu’il est, il semble bien que l’administration Biden reste bloquée dans une espèce de distorsion temporelle, incapable de penser en dehors de la boîte façonnée à son usage par le complexe militaro-industriel, au lieu de s’engager dans une épiphanie impériale et de saisir aux cheveux les possibilités offertes par ce moment historique.

Lire la suite…

Source : https://covertactionmagazine.com/2021/09/04/ass-kicking-in-afghanistan-offers-opportunity-to-reorient-u-s-foreign-policy-or-will-it-just-be-another-groundhog-day/

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-coup-de-pied-au-cul-recu-en-afghanistan-va-t-il-fournir-loccasion-de-reorienter-la-politique-etrangere-us/

 

 

 

 

Mais l’auteur se fait des illusions. La guerre US en Afghanistan n’est pas finie. On ne change pas les recettes éprouvées, voyons ! 

 

 

Dernière minute. En anglais avec nos excuses :

 

“America’s Longest War” Is Not Over !

 

Brian Terrell – Covert Action Magazine – 8.9.2021

 

 

 

 

Biden’s Big Lie About the Afghan War May Turn Out to Be Dirtier and Deadlier Than All of Trump’s 30,573 Lies Combined

 

On August 31, President Joseph Robinette Biden Jr. stepped up to the White House podium, squared his shoulders, looked the American public straight in the eye—and told them the biggest lie of his Presidency (so far).

What he said was:

 

“Last night in Kabul, the United States ended 20 years of war in Afghanistan—the longest war in American history.” 

 

But the U.S. war on Afghanistan did not end on August 31. It has only adapted to technological advances and morphed into a war that may be less visible—and therefore more politically sustainable.

It will also continue to destabilize the Middle East, immiserate and enrage its 246 million inhabitants, and fuel a massive new influx of violent jihadists recruits—formidably armed with our own abandoned weaponry and bent on revenge against America for the deaths of their families and friends. This will, of course, require the U.S. to launch even more drone bombing missions, which will kill even more Afghan people. […]

Read on…

Source : https://covertactionmagazine.com/2021/09/08/americas-longest-war-is-not-over/

 

 

 

 

Stratégies et tactiques…

 

Analyse de la tactique des États faillis

 

Steve Brown – Strategika51 – 5.9.2021

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Historiquement, l’empire a été incapable de reconnaître la détermination des peuples indigènes qui luttent pour faire respecter leur droit à l’autodétermination. En conséquence, il a imaginé un moyen de subvertir ce droit en fabriquant des États faillis, plus faciles à diviser et à exploiter.

 

Le prototype du plan américain d’« État failli » a été créé lors de la destruction du camp de Nahr al Bared, au Liban, en 2007. Cette politique a été élaborée par Elliott Abrams et le « Bureau des plans spéciaux », après le plantage américain en Irak de 2003, et fortement encouragée par Israël, après sa défaite de facto contre le Hezbollah au Liban de 2006. 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/analyse-de-la-tactique-des-etats-faillis/

 

 

 

 

À propos de « failed states », pour le cas où vous les auriez ratés :

 

Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 1ère partie

 

Ben Norton – Entelekheia – 3.9.2021

Paru sur The Grayzone sous le titre How elite US institutions created Afghanistan’s neoliberal President Ashraf Ghani, who stole $169 million from his country

 

 

 

 

Un texte passionnant, qui permet de comprendre comment les présidents choisis et installés à la tête des pays par les « élites » économiques des zones néolibérales « soutenues par Washington » sont fabriqués.

En France, le processus a-t-il été plus discret, mais similaire ?

Lire la suite…

Source : Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 1ère partie (entelekheia.fr)

 

 

Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 2ème partie

 

Ben Norton – Entelekheia – 5.0.2021

Paru sur The Grayzone sous le titre How elite US institutions created Afghanistan’s neoliberal President Ashraf Ghani, who stole $169 million from his country

 

 

 

 

Suite et fin de l’article du site de journalisme d’investigation américain Grayzone sur la fabrication d’un pseudo-président, ses relations étroites avec ses puissants parrains néolibéraux et la somme ahurissante de contre-vérités qui ont soutenu sa carrière,  avant que sa fuite ne révèle la triste réalité du personnage.

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Source : Ashraf Ghani, le « making of » d’un président afghan fantoche, 2ème partie (entelekheia.fr)

 

 

Le « Grand Jeu » de la destruction de nations

 

John Pilger – Entelekheia – 6.9.2021

Paru sur Information Clearing HouseConsortium NewsTeleSUR et ailleurs sous le titre John Pilger: The Great Game of Smashing Nations

 

 

 

 

 

Alors qu’un tsunami de larmes de crocodile submerge les politiciens occidentaux, l’histoire est occultée. Il y a plus d’une génération, l’Afghanistan avait gagné sa liberté. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et leurs « alliés » l’ont détruite.

 

En 1978, un mouvement de libération dirigé par le Parti démocratique populaire d’Afghanistan (PDPA) a renversé la dictature de Mohammad Dawd, le cousin du roi Zahir Shah. Il s’agissait d’une révolution immensément populaire, qui avait pris les Britanniques et les Américains par surprise.

Lire la suite…

Source : Le « Grand Jeu » de la destruction de nations – Entelekheia.fr

 

 

 

 

Velléités…

 

 

 

 

Ne vous est-il jamais arrivé, lecteurs, d’avoir en face de votre lit, sur une cheminée, un livre que vous n’avez pas ouvert pendant des années, sans vous décider jamais à l’empoigner pour regarder de quoi il parlait ?

Et ne vous est-il pas arrivé, un jour, de mettre la main dessus sans penser à rien, et de l’ouvrir ? Pour vous écrier au bout de quelques pages « mais bon sang, pourquoi n’ai-je pas lu ça plus tôt ? Quel(le) imbécile ! » 

Me voilà pour une deuxième fois, que j’espère seconde, dans ce rôle de femme « imbécile et caduc » (Sade, sur sa belle-mère), à cause d’une merveille qui est en train de mettre ce post en retard tant j’ai du mal à m’en séparer. (La première fois, ce fut avec le Morwyn de John Cowper Powys, lu et relu, depuis, avec délices.)

Celui que je viens d’enfin ouvrir allez savoir pourquoi… la faim, l’occasion, l’herbe tendre et, je pense, quelque diable aussi me poussant… après tant d’années d’indifférence, le voilà :

 

 

 

 

C’est un livre qui raconte les relations entre les hommes et les femmes – du point de vue d’un homme, personne n’est parfait – sur les bords de la Vistule, depuis la nuit des temps (l’auteur nous voit 4000 ans de matriarcat et M. Jacob Dell’Aqua 100.000, mais on ne va pas chipoter pour quelques millénaires). Il n’a pas eu de succès quand il est sorti parce que les féministes ou qui se croient telles en ont dit pis que pendre, alors que, tout simplement, elles ne savent pas lire.

La velléité, c’est que je comptais vous en parler et tenter de vous en contaminer, mais quand l’actualité galope et que les gens tombent morts comme des mouches, force est quelquefois de différer les plaisirs. Ce sera donc, espérons-le, pour une prochaine occasion, pourvu que les petits cochons nous prêtent vie.

Vous pouvez toujours le lire, en attendant :

 

Günter Grass

Le turbot

Seuil (1979)

544 pages

 

Un livre à ranger dans sa bibliothèque avec Bons baisers de Lénine, entre Pantagruel et Don Quichotte.

 

 

 

 

 

In Memoriam

 

Vous devez en avoir entendu parler : Jean-Paul Belmondo est mort. Le 6 septembre. Comme on a le même âge, on serre les fesses.

Les merdias se déchaînent : le cinéma français à lui tout seul ! Et encore… ils ne l’ont pas vu dans Scapin, accroché au lustre du Conservatoire.

On s’en souviendra (plus pendant très longtemps mais avec sympathie et une certaine nostalgie).

« Entre ici, Jean-Paul ! ». Mais laisse d’abord passer Joséphine. Ça fait trop longtemps qu’elle attend.

 

 

 

 

 

Quatre jours plus tôt, le 2 septembre, était mort

 

Mikis Theodorakis.

 

Vous les avez entendus pleurer ?

C’était pourtant un des compositeurs les plus rares de notre époque et un homme d’une stature singulière, qui a fait un peu plus pendant son passage sur la terre que se consacrer à son art.

Il aura au moins été salué comme il convenait par le PRCF, là où militent Mme Annie Lacroix-Riz et quelques autres personnes dignes de respect (oui, il en reste, il faut juste savoir où les chercher).

 

 

En guise de modeste contribution à l’hommage (et aux regrets !!!)

 

La musique de Mikis Theodorakis continuera d’inspirer nos luttes

 

Par Daniel Antonini, responsable de la commission Internationale du PRCF

 

 

L’hommage de Rizospastis le quotidien du parti communiste grec (KKE) à Mikis Theodorakis

 

 

Grand compositeur contemporain, maître d’un art engagé au service tout à la fois de l’art et des peuples, et notamment du peuple grec, internationaliste, ancien député communiste du Pirée, antifasciste et patriote, Mikis ThEodorakis est mort. Connu notamment pour la musique mondialement dansée de Zorba le Grec, éminent résistant antifasciste sous la dictature sanglante des colonels grecs parrainés par l’OTAN, Mikis reste pour nous avant tout le compositieur du « Canto general » qui mit en musique cet autre chef d’oeuvre que reste le grand poème épique de Pablo Neruda, le poète communiste chilien.

Mikis Théodorakis, ce furent aussi les contradictions, et parfois les confusions d’une époque, en particulier celles du Mouvement communiste international à l’époque du développement du révisionnisme international, puis de la contre-révolution en URSS. On vit ainsi Mikis choisir malencontreusement, contre son parti d’origine, le KKE, les prétendus « communistes de l’intérieur », en réalité les eurocommunistes. Puis soutenir la gauche pseudo-radicale de Syriza avant de la dénoncer quand, prévisiblement pourtant, Tsipras eût trahi le peuple grec en se soumettant aux exigences mortifères de la Troïka euro-germanique. 

On vit aussi Mikis, à la demande sans doute de Melina Merkouri, amie de Mitterrand, composer l’hymne du PS français « changer la vie » (comme on sait, en fait de changer la vie, les hiérarques socialistes ont surtout changé la leur !); mais il est vrai qu’à la même époque, « notre » chanteur communiste national, Jean Ferrat, écrivait une chanson – très belle d’ailleurs, mais politiquement regrettable – intitulée « la rose au poing », contribuant ainsi aux illusions sur le mitterrandisme, ce pire ennemi qui fût du Parti communiste français… 

 

 

 

 

En somme, chez Mikis, les impulsions du coeur l’emportaient parfois sur la rationalité et la rigueur d’une analyse de classe.

Il n’en reste pas moins que, à côté des Chostakovitch et autre Katchatourian, Théodorakis reste le témoin musical privilégié de la geste communiste, prolétarienne, antifasciste et populaire du XXème siècle. 

Sa ligne politique, incontestablement courageuse et désintéressée, ne fut pas toujours droite, pas plus que ne fut chez nous celle du grand Louis Aragon, mais sa musique continuera longtemps de parler aux combattants rouges de la liberté.

« Longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues »… (Charles Trenet) 

Daniel Antonini (*)

* J’ai eu la chance de le rencontrer chez lui à Neuilly, alors secrétaire international du Mouvement de la JC, lors de son expulsion de Grèce par le régime des colonels, et j’avais pris contact avec lui pour lui demander de soutenir le grand rassemblement de soutien  à la révolution cubaine à St Denis en 2005; la réponse fut immédiate, par fax avec sa signature autographe.

Lire la suite…

Source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/la-musique-de-mikis-theodorakis-continuera-dinspirer-nos-luttes-par-daniel-antonini-responsable-de-la-commission-internationale-du-prcf/

 

 

 

Souvenirs, souvenirs…

 

1974 – To Yelasto pedi

 

Un des tout premiers concerts de Theodorakis, après la dictature – octobre 1974 – a été filmé par la télévision allemande (c’est pourquoi les sous-titres sont en allemand).

 

 

 

 

Maria Farantoúri y chante To Yelasto Pedi (Le garçon rieur), traduction en grec d’un poème de Brendan Behan, tiré de son recueil The Hostage. Le poème a été mis en musique par Mikis Theodorakis pour le film Z de Costa-Gavras, qui évoque l’assassinat, en 1963, du député Grigóris Lambrákis.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/14610-2/

 

 

 

En 1995, à Athènes, Het Metropole Orkest, de Hilversum (Hollande) a donné un  concert en l’honneur de Mikis Theodorakis.

 

C’est au cours de ce concert que le compositeur et Georges Dallaras ont chanté ensemble O Kaimos (Le Chagrin)

 

 

 

 

Vous pouvez, si vous voulez, regarder/écouter tout le concert :

 

 

 

 

 

 

 

Au diable l’avarice !

 

La même année 1995 (le 29 juillet), sur la Koenigsplatz, à Münich, Mikis Theodorakis était venu diriger une version pour concert du ballet Zorba

 

Le public a fait monter sur scène Anthony Quinn (80 ans), qui était présent, et qui a re-dansé le sirtaki sous la direction du maître.

(À la fin, on voit Theodorakis, inquiet pour Quinn, lui toucher discrètement le cœur. Anthony Quinn est mort à 86 ans, en 2001.)

 

 

 

 

 

 

 

Quelques adieux d’internautes :

 

Denis Madzari

il y a 4 jours 

Maestro Theodorakis you were not a legend you were more than a legend (I don’t know if there’s any word) my Mother’s favourite and my favourite composer and musician . Greece must be so proud to have had you , your music will live forever. Lots of love & warm greetings to his family and our neighbours Greece , from Skopje . There will be no more human beings as Mikis, such a patriot, MAN I will miss you so much.

 

Diapontios

il y a 5 jours 

Now they will be dancing together again in heaven. RIP Mikis of Greece

 

blibla23

il y a 5 jours

He became immortal through his music. Not many musicians can achieve that. One of the columns of Acropolis fell today. Rest in peace Mikis…

 

billur durmuş

il y a 4 jours

Mr Theodorakis made great efforts to contribute to Turkish and Greek peace and friendship. Rest in peace maestro !

 

Svetlana Subotić

il y a 4 jours

Καλό Παράδεισο μεγάλε. Ο κόσμος έχασε έναν εξαιρετικό άνθρωπο. Εμείς οι Σέρβοι δεν θα σε ξεχάσουμε ποτέ. Αιώνια σου η μνήμη Μίκη 💔

 

Havva Yıldırım

il y a 3 jours

I remember that Theodrakis who supported Greek-Turkish friendship .Thank you for his and Zulfu Livaneli efforts to build friendship between Greece and Turkey. May you rest in peace !

 

Stefan Jovic

il y a 5 jours

Rest in peace great friend of Serbian people, you supported us during our most difficult times, during bombing in 1999. You led protests against American force and evil that struck us… Serbia is sad today… May God have mercy on your soul 🇷🇸🇬

 

 

 

 

Le sirtaki funèbre :

 

 

 

 

 

Si vous avez du temps de reste…

 

Vous pouvez vous promener dans nos archives de 2015, où vous retrouverez à la fois Günter Grass et Mikis Theodorakis,

mais aussi Manuel de Diéguez, dont nous comptons vous reparler très prochainement,

et d’autres, et d’autres…

http://www.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/notreblogskynet/index.html.44

 

 

 

 

 

Addendum de toute dernière minute :

 

Tucker Carlson chez la librairie Tropiques

Le chaos dans le chaos

 

https://www.youtube.com/watch?v=t3eFnpo1djc

 

 Source : http://www.librairie-tropiques.fr/demandez-le-programme.html

Vers la librairie : http://www.librairie-tropiques.fr/ 

 

 

 

 

In cauda…

 

 

 

 

Mis en ligne en retard le 9 septembre 2021

 

 

Ceci n’est pas un post

 

 

 

 

 

 

Rouhani et navire iranien à Chabahar

 

 

Ceci n’est pas un post

Mais une collecte hâtive de choses lues,

à partager peut-être avec vous

 

 

 

 

« La plus extravagante idée qui puisse naître dans la tête d’un politique, est de croire qu’il suffise à un peuple d’entrer à main armée chez un peuple étranger, pour lui faire adopter ses lois et sa constitution. Personne n’aime les missionnaires armés ; et le premier conseil que donnent la nature et la prudence, c’est de les repousser comme des ennemis. »

Maximilien Robespierre – 1792

 

« L’Occident doit mettre fin à la politique irresponsable qui consiste à imposer à un pays des valeurs de provenance étrangère ».

Vladimir Poutine – 21 août 2021

 

 

M. Israël Shamir a l’air de croire qu’il n’y a que les « hommes virils » pour se réjouir de la victoire des talibans, mais il se fourre le doigt dans l’œil, car pas du tout  : les femmes dignes de ce nom préfèrent de loin s’empoigner s’il le faut avec des barbus qui exagèrent, plutôt que se laisser museler par des qui prétendent les bâillonner en leur propre nom « pour qu’elles n’attrapent pas la grippe ». Théroigne, L.G.O.

 

Afghanistan : un pur bonheur

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume… – 22.8.2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

Mes félicitations, amis et lecteurs ! La victoire des Talibans c’est notre victoire, la vôtre et la mienne. Nous, les non-musulmans et les non-Pachtounes, aux États-Unis et en Europe, pouvons nous réjouir, car en Afghanistan, la masculinité virile (et non « toxique ») a vaincu la diversité des genres, les croyants ont vaincu les faibles de foi, la morale de nos pères a vaincu la morale de nos fils. C’est la joie pure de la victoire afghane ; cette victoire d’hommes barbus qui en veulent, sur des hôtes gérés par des espèces d’hommasses et leurs ONG féministes, tout ça c’est aussi notre victoire. N’ayez pas honte d’être un homme viril ; tenez-vous droit ! C’est une bouffée d’air frais, cette victoire virile dans les montagnes lointaines foulées par les phalanges d’Alexandre le Grand ; et il est bien plus agréable d’écrire sur ce sujet que sur les choses habituelles, surtout après cette période où l’on est abreuvé de nouvelles complètement hypocondriaques sur un vieillard de plus succombant au terrible virus, sur l’importance du passeport sanitaire, sur les conseils médicaux pour vivre plus longtemps, sur l’expiation des méfaits de nos ancêtres, sur le fait d’être de la mauvaise race et sur la façon d’éviter les blagues micro-agressives de peur que quelqu’un ne se sente blessé. Sachez que si nous, les hommes, nous voulons blesser quelqu’un, nous ne nous arrêterons pas à une blague, nous empoignerons un RPG.

 

Le lance-roquettes RPG, du type préféré des Talibs, ça fait vraiment mal. Ce n’est pas une sensation imaginaire de malaise, c’est un vrai trou dans l’armure. Ou une tête arrachée. Il n’y a rien de micro dans son administration. Vous n’avez pas besoin d’un masque sur le champ de bataille, car le masque n’arrêtera pas la roquette sur sa trajectoire. Vous ne vous soucierez plus du virus lorsque vous rencontrerez de vraies balles. Sur le champ de bataille, le problème des toilettes non mixtes ne se pose pas. Twitter ne peut pas interdire une mitrailleuse, mais une mitrailleuse peut interdire Twitter et tout le gang des Twitter. Les talibans ont vaincu la Wokerie ; ils n’ont pas, comme nous, peur d’être politiquement incorrects. Les Talibans n’ont pas, comme nous, peur d’adorer Dieu et de l’invoquer. Ils n’ont pas peur de défendre les valeurs familiales – ils ne comprennent même pas comment il pourrait en être autrement. Les talibans sont le signe avant-coureur d’une véritable démocratie musclée et de la véritable liberté par rapport aux Bill Gates, Greta Thunberg, Anthony Fauci, Nancy Pelosi qui nous asservissent tous. Eux ne se soumettraient pas à cette bande, ils rendraient une justice révolutionnaire à ceux qui veulent nous priver de chauffage, nous occulter le Soleil et nous étouffer avec leurs masques. Les Trumpiens regardent avec envie ces rebelles prendre réellement le palais présidentiel au lieu d’être accusés de l’avoir fait le 6 janvier.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/afghanistan-un-pur-bonheur/

 

Pendant que vous y serez, on ne saurait trop vous recommander de lire aussi le précédent article du même auteur :

 

Le trans-numérique contre le pétrole

 

 

 

 

 

Pourquoi triste ?

 

« Oui, la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes … » par Zbigniew Brzezinski

 

Les Crises –  18.8.2021

Au vu de la triste actualité en Afghanistan, nous ressortons cette importante interview de 1998, dont il est fascinant de voir qu’elle n’a eu aucun impact dans notre mémoire collective.

Rappelons que Zbigniew Brzezinski était le conseiller du président Carter pour les affaires de sécurité – et que Barack Obama l’a nommé conseiller aux affaires étrangères lors de sa campagne présidentielle… Voir aussi ce billet sur son fameux livre Le grand échiquier.

Interview de Zbigniew Brzezinski par Le Nouvel Obs, 15/01/1998

Le Nouvel Observateur : L’ancien directeur de la CIA Robert Gates l’affirme dans ses Mémoires : les services secrets américains ont commencé à aider les moudjahidine Afghans six mois avant l’intervention soviétique. A l’époque, vous étiez le conseiller du président Carter pour les affaires de sécurité. Vous avez donc joué un rôle clé dans cette affaire ? Vous confirmez ?

Lire la suite…

 

Source :  « Oui, la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes … » par Zbigniew Brzezinski (les-crises.fr)

 

 

 

 

 

En anglais. Nul n’est parfait, même pas L.G.O.

 

Marandi on the US Defeat in Afghanistan

 

 

 

https://strategika51.org/2021/08/21/marandi-on-the-us-defeat-in-afghanistan/

 

 

 

Aucune leçon de la catastrophe afghane

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 21.8.2021

Traduction : Marie-Ange Patrizio

Via : Réseau Voltaire

 

 

 

Soldats US en guerre dans la province de Helmand en août 2011

 

 

Ce n’est pas nous qui le disons, mais le président des États-Unis, Joe Biden : jamais Washington n’a eu pour objectif de venir en aide aux Afghans et encore moins de construire leur État. Tout ce que nos médias ont raconté durant vingt ans n’était que de la propagande.

 

 

 

.

https://www.voltairenet.org/article213795.html

 

 

 

 

Mais non, ils ne se trompent pas, ils obéissent.

 

7 mensonges à propos de l’Afghanistan

 

Thierry Meyssan – Réseau Voltaire – 18 août 2021

 

 

En couvrant la chute de Kaboul, les médias occidentaux répètent sans réfléchir sept mensonges de la propagande occidentale. En se trompant sur l’histoire de l’Afghanistan, ils masquent les crimes commis dans ce pays et rendent impossible de prévoir le destin que Washington lui a écrit. Et si les Talibans n’étaient pas les plus méchants…

 

 

Scène de panique à l’aéroport de Kaboul où les anciens Collaborateurs de la CIA tentent de fuir la vengeance du peuple afghan.

 

 

Les présidents français, Emmanuel Macron, et états-unien, Joe Biden, se sont adressés solennellement à leurs nations à propos de la prise de Kaboul par les Talibans, le 15 août 2021.

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Source : https://www.voltairenet.org/article213760.html

 

 

 

 

 

Débandade à Kaboul

 

Bruno Guigue – L.G.S. – 18 août 2021

 

 

 

 

Plutôt dérisoires, ces commentaires journalistiques qui reprochent à Joe Biden de se comporter comme Donald Trump, qui accusent Washington de renoncer à son hégémonie planétaire, et se livrent à une narration suggérant que les USA n’en ont pas fait assez, un peu comme ces bellicistes qui, durant la guerre du Vietnam, ne comprenant rien à rien, réclamaient davantage de troupes au sol et davantage de bombes sur le Nord-Vietnam.

Comme si un surcroît d’impérialisme pouvait sauver l’impérialisme, et comme si vingt ans d’occupation militaire en Afghanistan, des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliards partis en fumée n’étaient qu’un acompte, et qu’il fallait verser le solde !

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Source : https://www.legrandsoir.info/debandade-a-kaboul.html

 

 

 

 

On ne présente plus Pepe ESCOBAR et sa couverture des événements d’Asie et du Moyen-Orient (entre autres).

Mondialisation.ca publie systématiquement (ou presque) ce qu’il publie.

Voici quelques-uns de ses derniers papiers traduits. Ils n’y sont pas tous, mais tous sont à lire :

 

 

 

L’empire qui régnait sur les vagues 28 juin 2021

Une mer peinte en  noir OTAN – 30 juin 2021

La longue et sinueuse route multipolaire – 7 juillet 2021

Un moment Saïgon dans l’Hindu Kush – 13 juillet 2021

Dites bonjour aux diplo-talibans – 14 juillet 2021

Le nouveau grand jeu de L’OCS en Asie Centrale : Le corridor économique de la Chine en Afghanistan – 15 juillet 2021

La BRI vs le Nouveau Quad pour le boom à venir de l’Afghanistan29 juillet 2021

Requiem pour un empire : Une préquelle – 31 juillet 2021

Les Talibans vont à Tianjin – 11 août 2021

L’ère Raïssi annonce un pivot dur vers l’Est –  13 août 2021

Comment le Myanmar s’intègre dans les nouvelles routes de la soie de la Chine – 15 août 2021

L’empire prévient le Brésil : C’est l’OTAN ou le Huawei16 août 2021

Un moment Saïgon se profile à Kaboul19 août 2021

 

Et le dernier paru, sur le site Aube Digitale :

 

 

 

Comment la Russie et la Chine mettent en scène les Talibans

 

Aube Digitale – 20 août 2021

 

La première conférence de presse des talibans après le séisme géopolitique du moment Saïgon de ce week-end, menée par le porte-parole Zabihullah Mujahid, a en soi changé la donne.

 

 

 

 

Le contraste ne pourrait être plus frappant avec ces conférences de presse décousues à l’ambassade des Talibans à Islamabad après le 11 septembre et avant le début des bombardements américains, ce qui prouve qu’il s’agit d’un animal politique entièrement nouveau.

Pourtant, certaines choses ne changent jamais. Les traductions anglaises restent atroces.

 

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Source : https://www.aubedigitale.com/escobar-comment-la-russie-et-la-chine-mettent-en-scene-les-talibans/

 

 

 

 

 

Il faut pourtant qu’ils s’y attendent…

 

Afghanistan : Poutine ne veut pas que des terroristes déguisés en réfugiés viennent en Russie

 

RT France – 22 août 2021

 

 

 

 

https://francais.rt.com/international/89911-afghanistan-poutine-ne-veut-pas-terroristes-deguises-refugies-russie

 

 

 

 

 

Pourquoi les frappes d’Israël en Syrie ne sont pas dignes d’intérêt pour les médias occidentaux

 

 

This photo provided early Thursday, May 10, 2018, by the government-controlled Syrian Central Military Media, shows missiles rise into the sky as Israeli missiles hit air defense position and other military bases, in Damascus, Syria. The Israeli military on Thursday said it attacked « dozens » of Iranian targets in neighboring Syria in response to an Iranian rocket barrage on Israeli positions in the Golan Heights, in the most serious military confrontation between the two bitter enemies to date. (Syrian Central Military Media, via AP)

 

Le statu quo perdure et les civils continuent de souffrir

 

Eva Bartlett – le cri des peuples – 23 août 2021

 

Eva Bartlett est une journaliste et militante indépendante canadienne. Elle a passé des années sur le terrain à couvrir des zones de conflit au Moyen-Orient, en particulier en Syrie et en Palestine (où elle a vécu près de quatre ans).

 

Israël a de nouveau bombardé illégalement la Syrie cette semaine, violant l’espace aérien libanais pour ce faire et mettant en danger la vie d’un nombre incalculable de civils. Et après cela, encore une fois, silence radio des médias.

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Source : https://lecridespeuples.fr/2021/08/23/pourquoi-les-frappes-disrael-en-syrie-ne-sont-pas-dignes-dinteret-pour-les-medias-occidentaux/

 

 

 

 

 

 

Suite mais hélas non fin du…

 

Coronacircus

 

Némésis

Ou l’inéluctable triomphe des lois naturelles

 

Zénon – Le Saker francophone – juillet 2021

 

« La Bête de l’Événement est là, et elle arrive. »
E.M. (Entretien au Financial Times, 16 avril 2020)

 

Voici maintenant plus de dix-huit mois que le coronacircus, élu égrégore de l’année dernière par les consommateurs, a préparé l’avènement d’une nouvelle religion scientiste, avec son clergé, ses rituels, ses prophètes et ses hérétiques. Dix-huit mois au cours desquels une immense partie des peuples occidentaux sont littéralement passés de l’hypnose à l’état de possession. Je ne sais pas si vous aurez ressenti la même chose que moi en marchant dans vos rues : les personnes que l’on peut croiser ont de moins en moins l’air de s’appartenir.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=CYXOHUA72cU

 

 

Il faut dire que la mafia globaliste s’est bien démenée pour obtenir ce degré de soumission chez des populations prétendument si attachées à leur liberté. Plus que jamais déterminée dans son projet de transformation de l’Humanité en une espèce hybride bio-numérique, l’autoproclamée « élite » technocratique s’est fendue d’un machiavélique scénario pour atteindre au contrôle des corps à travers celui des esprits. Tout y est passé : terreur médiatique, claustration contrainte et isolement des individus, menaces, amendes, décisions arbitraires et injonctions contradictoires permanentes… Ceci ne relève ni d’une incompétence ni d’un sadisme ordinaire, mais constitue la base d’une ingénierie sociale visant à nous faire accepter la violation de notre intégrité physique.

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/nemesis

 

 

 

 

À la suite des manifs du samedi 14

 

Quand la majorité silencieuse des vaccinés commence à persécuter les hérétiques…

 

Nicolas Bonnal – Le Saker francophone – Août 2020

Source : nicolasbonnal.wordpress.com

 

 

 

 

Le pouvoir y est certes allé fort. Alors on rassemble facilement un million de personnes dans les rues alors on se dit qu’on a gagné. Mais ce n’est pas si simple. On aura bientôt cinquante millions de vaccinés et ces vaccinés ne seront pas commodes. Samedi je n’ai pas eu l’impression d’une manif de vainqueurs, mais de perdants, de minoritaires et d’isolés. L’écrasante majorité des beaufs de ce pays sont pour le « passe » comme ils ont été pour la guerre contre l’Irak, la Syrie, la Libye, les confinements, les masques, la mondialisation, Macron, la russophobie viscérale, le Reset, l’écologie, le reste.

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/quand-la-majorite-silencieuse-des-vaccines-commence-a-persecuter-les-heretiques

 

 

 

 

Comment fut orchestrée la pandémie  du Covid

Tout ce que vous devez savoir à propos du Covid

 

Paul Craig RobertsLe Saker francophone – 15.7.2021

 

 

 

Le virus est réel. Il est dangereux pour des gens dont le système immunitaire est affaibli et pour ceux qui ont des comorbidités. Des gens de tout âge peuvent avoir des défenses immunitaires affaiblies et des maladies graves. Toutefois, les ennuis immunitaires et de santé sont plutôt liés aux personnes âgées car celles-ci, leur vie durant, ont pris de mauvaises habitudes et ont mené une vie malsaine. L’énorme majorité de ceux dont la mort fut attribuée au Covid avaient des comorbidités.

Cela dit, les vieillards frappés par le Covid avaient encore un taux de survie d’environ 95%. Pour tous les autres, le taux de survie était de 98 ou 99%. Il est impossible d’avoir des chiffres précis parce que les données sont faussées pour maximiser le nombre des morts du Covid. Les hôpitaux furent incités économiquement à attribuer au Covid toutes les morts, pour peu que ces personnes décédées avaient le Covid ou bien avaient un test PCR positif. Par exemple quelqu’un mort dans un accident de moto fut compté comme mort du covid parce que son test PCR était positif.

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/comment-fut-orchestree-la-pandemie-du-covid

 

 

 

 

 

 

Vers un holocauste vaccinal ? Dr. Vladimir Zelenko

 

Strategika.fr – 12 août 2021

 

 

Extrait d’une visio-conférence entre le Dr. Zelenko et une Beth Din (cour rabbinique basée en Israël) | Date estimée : Juillet 2021

Le Dr. Vladimir Zelenko s’exprime ici sur la dangerosité des vaccins (1), la corruption pharmaceutique massive derrière l’épidémie de COVID-19 (2) et l’hypothèse d’une arme biologique génocidaire (3)

 

Transcription, sources et notes additionnelles par Jean Maxime Corneille

 

Vidéo instantanément supprimée en moins de 24 heures par

YouTube https://www.youtube.com/watch?v=-flNJeLOHQE

 

Visible ici :

 

 https://odysee.com/@elisseievna:a/IMG_0322:6

 

 

Sur la remise en question de l’innocuité des thérapies géniques (« vaccin ») Pfizer, la sélection négative de l’information, les suspicions de corruption politique en Occident,[1] et le risque d’un holocauste vaccinal en cours sous nos yeux

 

Le Dr. Vladimir Zelenko – est connu pour le « protocole Zelenko » qui a sauvé de nombreuses vies lors de de la saturation des hôpitaux à New York [Hydroxychloroquine/Azythromicine/Zinc, il évoque aussi l’Ivermectine ici]. Zelenko a été un pionnier, à New York, de l’utilisation de l’Hydroxychloroquine contre le COVID-19.[2]

Les travaux du Dr. Vladimir Zelenko et le soutien des Hassidim en sa faveur, sont une des explications occultes expliquant pourquoi le Pr. Raoult n’a pas été totalement démoli en France, par notre actuel gouvernement de prévaricateurs et les médias largement stipendiés par Big Pharma. Outre le fait que le Pr. Raoult a soigné de nombreux Juifs religieux en France, à la suite de contaminations liées à des fêtes religieuses impliquant beaucoup de contacts et donc de propagation du virus…

Zelenko présente brièvement ses références : il a notamment soigné les Présidents Trump et Bolsonaro, l’avocat de Donald Trump et ex-maire de New York Rudy Giuliani, Rabbi Chaïm Kanivsky [de New York], Rabbi Litzman (ministre de la santé d’Israël), et quelque 6.000 autres personnes.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/vers-un-holocauste-vaccinal/

 

 

Mais si, « ils » ont eu sa peau !

 

 

En France, où il est interdit de soigner les malades, ceux qui osent le faire malgré tout sont liquidés comme des malpropres :

 

L’auteur de l’article ci-dessus va un peu vite à dire que le Pr. Raoult « n’a pas été entièrement démoli », car il semble bien que le « gouvernement français » ait, comme le dit Nicolas Bonnal, réussi à faire très fort en se débarrassant par des moyens aussi divers qu’illégaux et profondément immoraux, non seulement de Didier Raoult lui-même, mais de quelques autres gêneurs tels que le Pr. Fourtillan, le Dr. Delépine, le Pr. Joyeux, le Pr. Perronne et on en passe, accusés de malhonnêteté ou de démence, au choix, selon qu’il sied aux intérêts de ceux qui connaissent assez bien la veulerie des masses et qui, en parfaits politiciens professionnels, savent s’en servir. 

 

 

     

Pr. Didier Raoult                                       

Microbiologiste français, spécialiste des maladies infectieuses, professeur des universités-praticien hospitalier au sein d’Aix-Marseille Université et des Hôpitaux universitaires de Marseille jusqu’à sa retraite le 31 août 2021, et directeur de la fondation institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU). Lauréat du grand prix de l’Inserm en 2010, il décrit, avec son équipe marseillaise, des virus complexes. Il est signataire de très nombreuses publications scientifiques. (Wikipedia)

 

Sa réaction, ce 23 août :

https://www.leparisien.fr/societe/didier-raoult-pret-a-quitter-lihu-de-marseille-ma-carriere-hospitaliere-sarrete-au-1er-septembre-quoi-quil-arrive-reagit-il-23-08-2021-LIG6UOG3XJEYFN5QO6C4DLDY5Y.php

Didier Raoult

Carnets de guerre COVID-19

Michel Lafon – 2021

473 pages

19,95 €

On peut voir ici les autres livres du Pr Raoult : Amazon.fr

 

 

 

 

Pr. Henri Joyeux

de la Faculté de Médecine de l’Université de Montpellier (Pr. honoraire), Chirurgien Cancérologue et Conférencier,

 

Radié de l’Ordre des médecins, pour « avoir tenu des propos » peu amènes à l’égard de cette création du maréchal Pétain qui fluctuat nec mergitur depuis trois quarts de siècle, et surtout pour son hostilité à la vaccination sauvage (autorisée, contrairement à ses propres essais).

On peut toujours, si on veut, consulter Wikipedia, tout en n’oubliant pas à quoi sert Wikipedia.

Sinon, on peut consulter son propre site : https://professeur-joyeux.com/

 

 

 

 

Dr. Jean-Bernard Fourtillan

Controversé, interné (pour sa participation au documentaire Hold-Up), relâché par crainte du scandale et, finalement, mis sous les verrous pour des « essais cliniques non autorisés » (défense de rire) avec le Pr. Joyeux. Le Pr. Fourtillan fait aujourd’hui partie de ce qu’il est convenu d’appeler « les antivaxx ». Dont il faut se débarrasser au nom du plus grand nombre des plus ignorants et des plus allergiques à leur propre liberté.

 

 

Voir la vidéo contenue ici :  http://www.verite-covid19.fr/

 

 

 

 

Pr. Christian Perronne

Christian Perronne est un médecin, professeur des universités et praticien hospitalier français. Il est spécialisé dans les pathologies tropicales et les maladies infectieuses émergentes. Il a été président de la commission spécialisée « Maladies transmissibles » du Haut Conseil de la santé publique. Il est connu pour ses positions non conventionnelles sur la maladie de Lyme ainsi que son soutien apporté au traitement préconisé par le professeur Didier Raoult dès le début de la pandémie de Covid-19.

 

Le Pr. Perronne est (ou plutôt était) vice-président de la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques.

Ses positions, « assimilées à des assertions complotistes », l’ont fait exclure de cette fédération ainsi que de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.

 

Christian Perronne

Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? L’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance.

Albin Michel – 2020

216 pages

16,90 €

 

 

 

Dr. Nicole Délépine

Pédiatre et oncologue, ancien Interne et ancien Chef de Clinique des Hôpitaux, elle s’est successivement spécialisée en pédiatrie puis en cancérologie. Médecin des Hôpitaux, Nicole Delépine a dirigé l’Unité Fonctionnelle de Cancérologie de l’Adolescent et de l’Adulte Jeune de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (92) jusqu’à sa fermeture.

 

Médecin hospitalier à temps plein, Nicole Delépine se bat, depuis 20 ans, pour améliorer les prises en charge des malades atteints de cancer. Elle est l’auteur d’une centaine d’articles originaux sur le sujet et a présenté, ces dernières années, une moyenne de 15 communications annuelles dont les 2/3 dans les congrès internationaux.

Les résultats de ses travaux ont été confirmés à l’étranger et inspirent des protocoles thérapeutiques internationaux.

La réputation de Nicole Delépine est internationale et considérable dans le domaine des tumeurs des os et des parties molles.

Professionnellement, Nicole Delépine s’est constamment battue pour la démocratisation de l’hôpital et pour imposer le malade au centre des préoccupations des médecins hospitaliers et de l’administration.

Les prises de position de Nicole Delépine, dérangeantes, lui ont attiré l’inimitié de certains de ses pairs qui ont récemment décidé la fermeture de son service qui était pourtant l’un des plus actifs de l’hôpital.

Ce n’est que grâce à l’action d’associations de parents comme A.M.E.T.I.S.T., des interventions répétées des élus de la région parisienne et des reportages de nombreux journalistes que la solution du transfert à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (92) a pu être arrachée à l’administration de l’AP-HP.

 

Comment les merdias les neutralisent :

https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200907.OBS32987/je-prefere-courir-un-risque-que-de-ne-plus-vivre-on-a-rencontre-le-couple-egerie-des-anti-masques.html

 

 

Merdias auxquels France Soir s’honore de ne pas appartenir :

 

Quand l’Ordre fait désordre … Soutien au docteur Nicole Delépine

 

Karen Brandin – FranceSoir – 29.12.2020

 

 

 

 

 

Il y a quelques jours, le conseil de l’Ordre des médecins dont on a décidément quelques difficultés à comprendre la mission, voire à se convaincre de la légitimité, a finalement décidé de sortir de sa léthargie, malheureusement pas pour la bonne cause, mais pour inquiéter six médecins sommés de s’expliquer sur des propos jugés outrageux, voire trompeurs ; des médecins qui ont eu l’audace de défendre le soin et la liberté de soigner, la liberté de penser.

Parmi ces élus, car finalement il s’agit d’être fiers de cette désapprobation en haut-lieu, il y a un médecin désormais bien connu de France-Soir par ses très nombreuses contributions ces derniers mois : le docteur Nicole Delépine.

J’ai souhaité rebondir sur cette énième provocation de sorte qu’elle soit au contraire l’occasion, le prétexte d’un hommage appuyé, un hommage à la mesure du courage et de l’honnêteté de cette grande dame, cette guerrière du soin, sourde aux compliments, trop pudique souvent pour accepter les éloges. J’espère qu’elle me pardonnera cette entorse…

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Source : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/quand-lordre-fait-desordre-soutien-au-docteur-nicole-delepine

 

 

 

Il y en a d’autres, de nombreux autres, que le grand public ne connaît pas, dont certains ont eux aussi payé cher leur attachement à des principes. Et il y en a, bien sûr, quantité d’autres encore ailleurs qu’en France. Ce sont eux les héros de cette guerre planétaire du XXIe siècle, eux que les Torquemada de la religion nouvelle du tout submissif traînent sur leurs bûchers post-modernes avec la bénédiction des foules fanatisées.

Ils ne le pourraient pas sans la très active complicité de tout ce qui se prétend « journaliste ».

C’est pourquoi, quand on se lamente, à propos de Julian Assange sur les dangers que court avec lui la liberté de la presse, on arrive à faire rire les suppliciés jusque dans les pires tourments. Liberté de la QUOI ?

 

 

 

 

Lettre ouverte aux Canadiens non vaccinés

 

Robert Bibeau – Les 7 du Québec – 22.8.2021

 

 

 

 

 

Cet article a été publié initialement le 10 août 2021 sur Mondialisation.ca

Le chercheur de l’OCLA, le Dr Denis Rancourt et plusieurs autres universitaires canadiens ont écrit une lettre ouverte pour soutenir ceux qui ont décidé de ne pas se faire vacciner contre la COVID-19.

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Source : https://les7duquebec.net/archives/266436

 

 

Pour en finir momentanément avec cet inépuisable sujet, ne nous privons pas du dernier coup de gueule de Nicolas Bonnal : 

 

Les nouveaux chiens de garde et le passe sanitaire

 

Nicolas Bonnal – Strategika.fr – 10 août 2021

 

 

 

 

La presse française, qui appartient à quelques oligarques (dont Bernard LVMH, qui pèse aujourd’hui MILLE milliards… de francs) et est subventionnée à hauteur de 500 millions d’euros tant elle dégoûte les Français, aura été crasse et ignoble depuis le début de cette histoire : affolement, confinements, masques, vaccins, meurtres de masse, passes sanitaires, chantage et menaces, elle nous aura tout imposé. Malheureusement il n’y a rien de nouveau sous le sommeil : depuis les années Mitterrand et le passage du col Mao au Rotary (Hocquenghem) nous sommes dans un présent permanent d’omerta (Coignard), d’abjection et de désinformation. Nous sommes là pour enrichir les riches et pour empoisonner les Français, disent les gardiens de camp médiatique et électronique.

C’est que les gens dont nous parlons sont des chiens de garde. Et quels dobermans ! Et quels roquets ! Revenons-en alors au maître-livre de Serge Halimi, trublion du Monde diplomatique, qui rappelait dans son très documenté pamphlet que le journaliste est avant tout un enthousiaste :

« La censure est cependant plus efficace quand elle n’a pas besoin de se dire, quand les intérêts du patron miraculeusement coïncident avec ceux de « l’information ». Le journaliste est alors prodigieusement libre. Et il est heureux. On lui octroie en prime le droit de se croire puissant. Fêtard sur la brèche d’un mur de Berlin qui s’ouvre à la liberté et au marché, petit soldat ébloui par l’armada de l’OTAN héliportant au Kosovo la guerre “chirurgicale” et les croisés de l’Occident, avocat quotidien de l’Europe libérale au moment du référendum constitutionnel : reporters et commentateurs eurent alors carte blanche pour exprimer leur enthousiasme. Le monde avait basculé dans la « “société de l’information”, avec ses hiérarchies “en réseau”, ses blogs et ses nouveaux seigneurs. »

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Source : https://strategika.fr/2021/08/10/les-nouveaux-chiens-de-garde-et-le-passe-sanitaire/

 

 

 

 

Un peu partout ailleurs

Il se passe aussi des choses

 

 

Si on avait écouté Julian et Brad Manning et si on avait fait quelque chose, même pas grand-chose à la fois… combien de centaines de milliers de morts en moins ?

 

Une entrevue avec Julian Assange

(Sur l’Afghanistan, Bradley/Chelsea Manning, etc)

 

Chris Hedges – The Nation  – 8.5.2013

Repris par Le Grand Soir – 22 août 2021

 

 

 

NDT : Cet article date de mai 2013. L’Afghanistan y est abordé. Encore une fois, on remarquera combien de choses étaient déjà connues à l’époque et ont été tues par la presse institutionnelle.

 

 

8 mai 2013 – Londres

Une infime partie du vaste réseau clandestin d’agences gouvernementales et de renseignements du monde entier qui se consacrent à la destruction de WikiLeaks et à l’arrestation de son fondateur, Julian Assange, apparaît à l’extérieur de l’immeuble de briques rouges de la rue Hans Crescent qui abrite l’ambassade de l’Équateur. Assange, le réfugié politique le plus connu au monde, se trouve dans l’ambassade depuis qu’on lui a offert l’asile en juin dernier. Des policiers britanniques vêtus de gilets en Kevlar noirs sont perchés nuit et jour sur les marches menant au bâtiment, et d’autres attendent dans le hall directement devant la porte de l’ambassade. Un officier se tient au coin d’une rue latérale qui fait face au grand magasin emblématique Harrods, situé à un demi-pâté de maisons sur Brompton Road. Un autre agent regarde par la fenêtre d’un immeuble voisin, à quelques mètres de la chambre d’Assange, à l’arrière de l’ambassade. Les policiers sont assis 24 heures sur 24 dans un fourgon de communication surmonté d’un réseau d’antennes qui capte vraisemblablement toutes les formes de communication électronique en provenance de la chambre d’Assange, située au 1er étage.

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Source : https://www.legrandsoir.info/une-entrevue-avec-julian-assange-the-nation.html

 

 

 

À l’occasion du 110e Anniversaire de la naissance du Général Giap (25/8/1911 -25/8/2021) – le héros de la bataille de Dien Bien Phu

 

Alain Ruscio – L.G.S. – 21.8.2021

 

 

 

 

Si l’on devait résumer d’une formule la vie et la personnalité de Vo Nguyen Giap, celui qu’Ho Chi Minh considérait comme un de ses « fils préférés », avec Pham Van Dong, on pourrait, on devrait dire : cet homme a toujours eu un mal fou à dire « je ». Il riait lui-même beaucoup des formules lues sous la plume d’observateurs occidentaux, du type « Le vainqueur de Dien Bien Phu », « L’ennemi le plus redoutable des Français, puis des Etasuniens ». Giap n’aimait pas personnaliser les événements, comme toujours les Vietnamiens, comme souvent les communistes. Ce n’était pas de la fausse modestie : quand il affirmait que « c’étaient les masses » qui « faisaient l’histoire », il croyait ce qu’il disait. Précisons pourtant : il fut bel et bien « le père de l’armée populaire vietnamienne ». IL fut bel et bien « le vainqueur de Dien Bien Phu ». Il fut bel et bien « le stratège de la guerre contre les États-Unis ». Certes, parmi bien d’autres officiers et soldats, mais bien à sa place, la première. En bon marxiste, Giap aurait dû reconnaître que les grands bouleversements de l’histoire du monde naissent de la rencontre entre des « éléments objectifs » et la capacité de grands hommes d’exploiter des situations. Mais, décidément, sa modestie et, je dirais, son « hochiminisme » l’en empêchaient.

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Source : https://www.legrandsoir.info/a-l-occasion-du-110e-anniversaire-de-la-naissance-du-general-giap-25-8-1911-25-8-2021-le-heros-de-la-bataille-de-dien-bien-phu.html

 

 

 

 

Creative Associates International (CAI) : Ce n’est pas exactement la CIA, mais c’est assez proche

Alan MacLeod – Mint Press – 20.8.2021

Via Le Grand Soir

 

 

 

 

Alors que des armées de mercenaires comme Blackwater ont déjà fait l’objet d’une enquête, rendant le nom de l’entreprise tristement célèbre dans le monde entier, l’organisation Creative Associates International est largement passée sous les radars – exactement là où le conseil d’administration de l’organisation veut qu’elle soit.

Vous n’en avez probablement jamais entendu parler, mais Creative Associates International (CAI) est l’une des organisations non gouvernementales les plus importantes et les plus puissantes au monde. Pilier de la puissance douce des États-Unis, le groupe a été l’architecte de la privatisation du système éducatif irakien, a conçu des applications de messagerie destinées à renverser le gouvernement cubain, a servi de groupe de façade à la tristement célèbre force mercenaire Blackwater (rebaptisée Academi) et a assuré la liaison avec les escadrons de la mort Contras au Nicaragua. En tant que telle, elle a fonctionné « à la fois comme un instrument de politique étrangère et comme une manifestation d’un projet impérial plus large », selon les termes du professeur Kenneth Saltman de l’Université de l’Illinois à Chicago.

Une OG se faisant passer pour une ONG

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Source : https://www.legrandsoir.info/creative-associates-international-cai-ce-n-est-pas-exactement-la-cia-mais-c-est-assez-proche-mintpress.html  

 

 

 

 

« Pêcheurs d’hommes » : enquête sur l’activité des navires-ONG en Méditerranée centrale

 

Pierre-Antoine Plaquevent – Strategika.fr – 7.7.2021

 

 

 

 

L’été s’annonce brûlant sur le front migratoire : à l’heure où la libre circulation des citoyens européens est radicalement remise en cause par des instruments de contrôle sanitaire, la pression des migrants sur les frontières de l’Union Européenne s’accentue quant à elle un peu plus chaque jour. Pierre-Antoine Plaquevent, le site strategika.fr et leur correspondant RSR publient en exclusivité l’étude Pêcheurs d’hommes, activité des navires-ONG. Il s’agit du premier dossier à ce jour qui traite de l’ensemble de l’activité des ONGs et des acteurs de la route migratoire de la Méditerranée centrale. ONGs qui reprennent aujourd’hui la mer avec toujours plus de moyens.

Sea-Watch, Open Arms, Carola Rackete ou Ocean Viking : ces noms rythment l’actualité depuis plusieurs années. Mais avez-vous idée du nombre total de navires qui opèrent en Méditerranée centrale ? De leur impressionnante logistique ? De la puissance de leurs sponsors ? Des ramifications internationales et financières de leurs réseaux ? De l’influence de leurs relais politiques et journalistiques ? ​

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Source : https ://strategika.fr/2021/07/07/pecheurs-dhommes-enquete-sur-lactivite-des-navires-ong-en-mediterranee-centrale/

 

 

 

 

Mis en ligne le 23.8.2021

 

 

Il faut savoir interrompre une pause

 

 

 

 

 

 

 

Tandis que l’Occident sombre…

 

 

 

Il faut savoir interrompre une pause quand une interruption s’impose

 

 

 

 

Parce qu’il y a des choses qu’on ne peut pas taire…

 

 

L’incarcération de Craig Murray est une nouvelle étape dans la guerre contre le journalisme indépendant

 

Jonathan COOK – Le Grand Soir – 1er août 2021

Traduction : Viktor Dedaj

 

 

 

 

Craig Murray, ancien ambassadeur en Ouzbékistan, père d’un nouveau-né, homme en très mauvaise santé et sans casier judiciaire, devra se rendre à la police écossaise dimanche matin [1er août 2021 – NdT]. Il devient la première personne à être emprisonnée pour le motif obscur et vaguement défini d’« identification par recoupements » [« Jigsaw identification » (*)].

 

Murray est également la première personne à être emprisonnée en Grande-Bretagne pour outrage à magistrat depuis un demi-siècle – une période où les valeurs juridiques et morales qui prévalaient étaient si différentes que l’establishment britannique venait tout juste de mettre fin aux poursuites contre les « homosexuels » et à l’emprisonnement des femmes pour avoir avorté.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lincarceration-de-craig-murray/

 

 

 

 

La loi de Lady Dorrian

 

publié dans Wings Over Scotland, par Rev. Stuart Campbell, le 30 juillet 2021.

 

 

 

 

Pour éviter tout doute, ce site ne croit pas que la deuxième plus haute juge d’Écosse, Lady Leeona Dorrian, soit corrompue.

Il ne croit pas non plus qu’elle agisse sur ordre du gouvernement écossais ou du Premier ministre…

… même si l’on sait que Lady Dorrian souhaite succéder à Lord Carloway en tant que juge le plus ancien du pays lorsqu’il quittera ses fonctions dans un avenir proche et que ce poste – Lord President of the Court of Session – est offert par le Premier ministre.

(Mais…)

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-loi-de-lady-dorrian/

 

 

 

 

Une énième vague de coups d’État sanitaires déferle sur le camp atlantiste 

 

Khider MESLOUB

Les 7 du Québec – via Le Grand Soir – 2 août 2021

 

 

 

 

 

Comment entretenir la pandémie, pour justifier et légitimer le coup d’État sanitaire moderne accompli avec des moyens de conditionnement psychologique hautement technologique, sinon par la fabrication hystérique du péril viral mythologique agrémenté de maquillages statistiques délibérément amplifiés. Comment justifier et légitimer l’accélération de la destruction des infrastructures économiques considérées comme obsolètes du point de vue du grand Capital, sinon par une énième vague de propagandes sanitaires virales, appuyées sur un traitement de l’information anxiogène propre à susciter un état de sidération sur fond de psychose collective.

 

Comme le disait le nazi Hermann Göring : « Et si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer, vous pouvez leur faire tout ce que vous voulez ».

Pour la énième fois, alors que le Covid-19 était, depuis le mois d’avril 2021, en voie de résorption, les États atlantistes viennent de réactiver la fabrique de la peur par la diffusion de l’invariant scénario catastrophe porté par le terrifiant variant delta, ce serial killer menaçant, selon les metteurs en scène gouvernementaux jamais à court d’imagination, l’humanité de disparition. Or, selon les experts, certes le variant delta est plus contagieux, mais incontestablement moins létal que le précédent.

À écouter les gouvernants atlantistes, le variant delta s’apprêterait à décimer des millions de personnes, particulièrement les non-vaccinées. À la vérité, selon les médecins, l’actuel variant delta ne provoquerait qu’un gros rhume. La preuve : en Grande Bretagne, premier foyer européen du variant delta, certes le nombre de contaminations a considérablement progressé, mais sans entraîner d’augmentation du nombre d’hospitalisations et de mortalité, notamment parmi les populations non-vaccinées. En revanche, paradoxalement, selon une étude scientifique, les Britanniques vaccinés contaminés par le variant delta s’exposeraient à un risque vital trois fois supérieur à celui des non-vaccinés.

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URL de cet article (et des suivants) : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/une-enieme-vague-de-coups-detat-sanitaires-deferle-sur-le-camp-atlantiste/

 

 

 

 

Ainsi débutent toujours les guerres de Syrie…

 

 

Des rappeurs et des artistes soutenus par le gouvernement américain deviennent célèbres en tant que ’catalyseurs des troubles actuels’.

 

 

La contre-révolution culturelle à Cuba (The GrayZone)

Max Blumenthal – Le Grand Soir – 1er août 2021

(Traduction : Groupe Assange, l’Ultime Combat)

 

 

 

 

Se présentant comme un collectif d’artistes de base luttant pour la liberté d’expression, le mouvement San Isidro est devenu une arme clé dans l’assaut du gouvernement américain contre la révolution cubaine. ’Mon peuple a besoin de l’Europe, mon peuple a besoin de l’Europe pour désigner l’agresseur’, a proclamé Yotuel, un rappeur cubain basé en Espagne, lors d’un événement au Parlement européen organisé par des législateurs de droite, avant de passer le micro au chef du coup d’État vénézuélien Juan Guaidó. Quelques jours plus tard, Yotuel a tenu une conférence téléphonique avec des représentants du département d’État des États-Unis pour discuter de ’Patria y Vida’, l’hymne rap anticommuniste dont il est l’auteur.

 

Alors que la poussière retombe après une journée de manifestations dans les villes cubaines, le Wall Street Journal a qualifié ’Patria y Vida’ de ’cri de ralliement commun’ des opposants au gouvernement cubain, tandis que le magazine Rolling Stone l’a présenté comme ’l’hymne des protestations de Cuba’.

Outre Yotuel, deux rappeurs qui ont collaboré à la chanson font partie d’un ensemble d’artistes, de musiciens et d’écrivains appelé le Mouvement San Isidro. Ce collectif a été crédité par les médias américains d’avoir ’servi de catalyseur à l’agitation actuelle’.

Au cours des trois dernières années, alors que les conditions économiques se sont détériorées sous l’effet de l’escalade de la guerre économique américaine, tandis que l’accès à Internet s’est développé grâce aux efforts de l’administration Obama pour normaliser les relations avec Cuba, le Mouvement San Isidro a appelé à un conflit ouvert avec l’État.

Avec des spectacles provocateurs, qui ont vu ses figures les plus éminentes défiler dans la vieille ville de La Havane en brandissant des drapeaux américains, et avec des manifestations flagrantes de mépris pour les symboles nationaux cubains, San Isidro s’est mis à dos les autorités, déclenchant de fréquentes arrestations de ses membres, ainsi que des campagnes internationales pour les libérer.

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L’État stratège, moteur de la réussite chinoise

 

À la suite du texte de Moon of Alabama intitulé « La Chine réprime ses grosses entreprises technologiques au profit de son peuple », Bruno Guigue apporte le recul pour mieux comprendre.

 

Bruno Guigue − Le Saker francophone – 30 juillet 2021

 

 

 

 

 

Le Parti communiste chinois a été fondé en juillet 1921. Cent ans plus tard, la réussite spectaculaire de la Chine bouleverse les idées reçues. Après avoir libéré et unifié le pays, aboli le patriarcat, réalisé la réforme agraire, amorcé l’industrialisation, doté la Chine du parapluie nucléaire, vaincu l’analphabétisme, donné aux Chinois 28 ans d’espérance de vie supplémentaire, mais aussi commis des erreurs dont le peuple chinois a tiré les leçons, le maoïsme a passé la main. Ses successeurs ont tenu compte des inflexions de la vie internationale, mais sans jamais lâcher le gouvernail. Depuis trente ans, les Chinois ont multiplié leur PIB, vaincu la pauvreté, élevé le niveau technologique du pays de façon impressionnante.

 

Certes des problèmes demeurent, considérables : l’inégalité des revenus, le vieillissement de la population, les surcapacités industrielles, l’endettement des entreprises. Il n’empêche que la Chine avance à grands pas. Elle construit sous nos yeux une «société de moyenne aisance», développe son marché intérieur, accélère la transition écologique. Le maoïsme voulait développer les forces productives tout en transformant les rapports de sociaux. Avec «la réforme et l’ouverture», le changement est radical, mais l’objectif demeure : construire une société socialiste.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/letat-stratege-moteur-de-la-reussite-chinoise/

 

 

 

 

 

Nous ne saurions trop insister sur le fait que les passionnantes études consacrées par le même Bruno Guigue au Parti Communiste Chinois, à l’occasion de son centenaire, sont à lire :

 

 

 

 

 

https://www.legrandsoir.info/la-passionnante-histoire-du-parti-communiste-chinois-1ere-partie.html

https://www.legrandsoir.info/la-passionnante-histoire-du-parti-communiste-chinois-2eme-partie.html

https://www.legrandsoir.info/la-passionnante-histoire-du-parti-communiste-chinois-3eme-partie.html

https://www.legrandsoir.info/la-passionnante-histoire-du-parti-communiste-chinois-4eme-partie.html

 

 

 

 

… dans l’auto-anéantissement

 

Qelques images comme métaphores de notre monde

 

Le SakerThe Saker’s Blog28.7.2021

 

 

Regardez ces deux images :

 

 

 

 

 

 

 

La première est une métaphore parfaite de la civilisation occidentale :  Tout est parfait dans cette image, y compris l’unique premier ministre britannique, BoJo, et sa si sincère homofierté.

 

La deuxième image montre un véritable triomphe occidental.  Sur la base des affirmations totalement infondées d’un transfuge qui faisait l’objet de poursuites pénales en Russie, l’Occident collectif, via l’AMA et le CIO, a interdit à la Russie d’être appelée « Russie » aux Jeux olympiques. Pas de drapeau. Pas d’hymne national. Pas de pays. Seulement « ROC » (Comité olympique russe). Après tout, nous savons TOUS que les athlètes russes sont tous pleins de dope et de drogues, quand ils ne trempent pas dans de la vodka bon marché.

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/quelques-images-comme-metaphores-de-notre-monde

 

 

 

 

Qu’attendent la Fédération de Russie, la République Populaire de Chine et la République Islamique d’Iran pour boycotter cette folie des grandeurs infantile et fonder des Jeux Olympiques d’Asie, accessibles aux pays qui le demanderaient poliment ? L.G.O.

 

 

 

 

Mis en ligne le 2 août 2021

(Notre bateau du jour : le naufrage du Pequod, Moby Dick, John Huston, 1956)

 

 

Le génie du complotisme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est beau comme du Robespierre !

(et on s’y connaît)

 

 

 

 

 

Le Génie du Complotisme

 

Guillaume de RouvilleL’Idiot du Village5.6.2020

Une fois de plus on est à la bourre. LGO

 

 

 

 

Le complotisme présente cinq caractéristiques majeures qui le distinguent de l’anti-complotisme et qui résument tout son génie. Ses caractéristiques, que nous passerons rapidement en revue, sont autant d’avantages sur l’anti-complotisme qui nous feront comprendre, par contraste, les limites épistémologiques de ce dernier, ses motivations profondes et ses soubassements idéologiques.

 

Notre conclusion sera double :

 

  1. Seul le complotisme permet d’appréhender la nature du pouvoir. L’anti-complotisme est une émanation du pouvoir dont la vocation est de le protéger et de lui permettre d’échapper à la compréhension de ceux sur lesquels ce pouvoir s’exerce.
  1. On ne dialogue pas avec le pouvoir : on s’y soumet ou on le combat. Il s’ensuit, naturellement, que les complotistes n’ont plus à chercher les faveurs des anti-complotistes ou de leurs maîtres, ni à s’excuser de penser hors des sentiers battus ou d’émettre des hypothèses de travail audacieuses. Il est temps pour les complotistes de se montrer offensifs et face à l’idéologie du chaos que le pouvoir incarne et projette sur le monde à travers ses relais médiatiques et institutionnels, de présenter le complotisme comme un remède aux pulsions mortifères de l’hydre mondialiste. Le complotisme est un humanisme.

 

Partie 1.

 

Les 5 avantages du complotisme

 

 

Avantage Méthodologique

Tandis que l’anti-complotiste se contente la plupart du temps d’énoncer la thèse (officielle s’entend), le complotiste est contraint de travailler, d’approfondir à la fois la thèse et l’antithèse. Ainsi, le complotiste a une connaissance fine de la version officielle et des arguments de la version opposée. Cela le contraint à chercher et à ausculter plus profondément les faits, à les présenter dans un ordre cohérent et à les soumettre à un examen critique poussé.

Tandis que l’anti-complotiste n’a qu’à répéter la thèse officielle sans avoir besoin de la justifier, le complotiste est obligé de chercher des preuves solides à l’appui de ses propos et finit par acquérir une connaissance bien plus large que celle de l’anti-complotiste qui a borné son champ d’investigation parce qu’il lui suffit de citer une source « prestigieuse » pour gagner la bataille du pouvoir médiatique et la considération de ses pairs.

Que ce soit, par exemple, pour le 11 Septembre ou le réchauffement climatique anthropique, seuls les complotistes appliquent le principe du contradictoire, principe fondamental à la fois pour les journalistes, les historiens et les juges qui devraient examiner méthodiquement et en profondeur les thèses en présence avant de se prononcer sur le fond de l’affaire dont ils s’occupent. L’anti-complotiste ne voit pas l’absurdité de sa position qui consiste à penser que la version officielle est toujours la bonne (comme la raison du plus fort). Ce qui revient à interdire toute alternative, toute contradiction, toute possibilité de remettre en cause la version des faits une fois qu’elle a été estampillée par le sceau officiel et crachée sur les ondes des médias dominants.

L’anti-complotiste confine ainsi le réel dans une forme figée pour les siècles des siècles. Il se comporte comme le gardien d’une prison où les faits récalcitrants sont tenus en joug et passés à tabac, loin du regard des foules, tant que leur volonté d’indépendance et de franchise n’a pas été brisée. Il rééduque et torture les faits qui ne suivent pas ses mots d’ordre ou son catéchisme et ne les relâche dans l’arène publique qu’une fois qu’ils ont perdu leur prétention à dire leur part de vérité. Le complotiste libère les faits cadenassés qui retrouvent tout leur sens caché et leur autonomie, il les rend à l’air libre où se meuvent à leur aise la vérité et le réel.

Le complotiste n’ayant pas droit aux arguments d’autorité (par exemple, l’invocation d’un prétendu « consensus scientifique » des experts sur le réchauffement climatique anthropique) et étant soumis au feu permanent des critiques, il lui faut devenir un orfèvre dans son domaine pour pouvoir contrer un adversaire qui se contente de répéter un message univoque et balaie d’un revers de mains dédaigneux les arguments qu’on lui adresse.

Enfin, le complotiste cherche à donner du sens à ce qui, apparemment, n’en a pas toujours. Il ne se contente pas de laisser l’inexplicable inexpliqué. Si trois immeubles s’effondrent sur eux-mêmes alors que seulement deux ont été percutés par des avions, le complotiste essaie de comprendre ce phénomène étrange en convoquant des causes humaines et physiques qui sont dans l’ordre naturel des choses. Là où l’anti-complotiste, à court d’idée et d’arguments, finira pas se contenter de hausser les épaules, le complotiste, ira chercher des causes humaines (des volontés) si les causes physiques (mécanique des corps et mécanique des fluides) ne sont pas suffisantes.

De son côté, l’anti-complotiste, n’hésitera pas à réinventer les lois de la physique, juste pour l’occasion, afin de s’interdire de penser au-delà de la thèse officielle. Car, s’il devait s’aventurer sur le terrain glissant d’une hypothèse alternative, cela pourrait le conduire à devoir désigner un coupable inattendu, à découvrir un acte humain, voire une entente entre plusieurs personnes conscientes de leurs actes. Ainsi, pour expliquer l’absence de débris d’avion sur le Pentagone ou sur le site de Pennsylvanie en septembre 2001, l’anti-complotiste invoquera la possibilité que les avions se soient gazéifiés (thèse défendue par le très « prestigieux » journal Le Monde), ajoutant de la sorte quelques règles nouvelles aux lois de la thermodynamique. Il ne lui viendrait jamais à l’esprit qu’un mensonge volontaire se cache peut-être derrière l’inexplicable. Dans le même ordre d’idée il en vient à voir, dans les guerres menées par les démocraties occidentales, des événements naturels que ne guident aucune pensée maléfique ni volonté humaine.

Pour résumer les avantages méthodologiques de son approche, on peut dire que le complotiste travaille plus que l’anti-complotiste, connaît mieux son sujet et les arguments des parties en présence, ne se repose pas sur des arguments d’autorité pour avancer ses idées et accumule les éléments de preuve pour justifier ses propos et donner du sens aux événements et aux faits qui se déroulent devant lui.

Ce sont là des raisons qui expliquent que les anti-complotistes ne répondent presque jamais positivement aux offres de dialogue que leur font les complotistes : ils savent, en effet, qu’ils finiront généralement déboîtés par les arguments de leurs contradicteurs. Pour justifier un tel refus, ils rangent volontiers leurs adversaires sous l’appellation générique et bien commode du « camp de la haine », mettant ainsi entre eux et les complotistes une sorte de cordon sanitaire émotionnel qu’il serait difficile et dangereux pour tout un chacun de rompre impunément. Cette technique de la rhétorique de disqualification utilisée à l’encontre du complotiste, à laquelle vient généralement s’ajouter des menaces et des injures, est le signe que, sur le terrain de la méthode, le complotiste vient bousculer son adversaire dans ses derniers retranchements, lorsque celui-ci est au bord de son propre gouffre intellectuel.

 

Avantage Psychologique

Le complotiste n’a ni d’à priori ni de tabou. L’impensable est pour lui toujours pensable. Si le complotiste navigue ainsi volontiers, par méthode et par prudence, dans l’air du soupçon et ne prête sa confiance à quiconque, il traite tout le monde à la même enseigne, les puissants comme les faibles ; il les écoute avec le même degré d’attention, sans chercher à plaire ou à déplaire à leurs susceptibilités respectives. Il veut comprendre et non pas justifier.

De son côté, l’anti-complotiste est enfermé dans le dogme de l’infaillibilité démocratique, ce qui lui interdit automatiquement tout un champ des possibles. Il est psychologiquement incapable d’imaginer que nos dirigeants démocrates puissent faire le mal intentionnellement. C’est bien cet à priori qui, aux yeux des complotistes, rend les anti-complotistes aveugles à la compréhension d’une part importante de notre monde. Et pour le dire plus clairement, les anti-complotistes sont dans l’incapacité de comprendre la nature et les ressorts du pouvoir (nous y reviendrons). Ils ne voient pas que le pouvoir, ontologiquement, est une physique de la contrainte et une métaphysique de la domination.

L’anti-complotiste est tellement engoncé dans cette opinion, qui est pour lui une sorte d’article de foi, qu’il ne pourra jamais concevoir que nos dirigeants puissent, par exemple, en toute connaissance de cause : (i) empêcher l’utilisation d’un remède peu coûteux et efficace contre un virus, cousin de celui de la grippe, afin de favoriser une solution imaginaire et hypothétique (le vaccin) lors d’une pandémie annoncée et voulue, pandémie qui n’est pas tant le résultat d’une incompétence généralisée de nos commis en charge des affaires de l’État, que d’un chaos organisé par ces derniers comme un jeu de rôle mondialiste planétaire ; (ii) s’allier avec des mouvances terroristes islamistes pour faire tomber des régimes laïques en Libye et en Syrie en ayant recours à des actes de terrorisme à grande échelle et en organisant le massacre et le gazage de populations entières tout en accusant le camp adverse d’en être responsable. De telles conclusions, iraient au-delà de ses forces psychologiques et l’amèneraient, sans doute, au bord de la crise de nerf et de l’hystérie.

Ainsi, pour l’anti-complotiste, la démocratie occidentale ne peut commettre de crime puisqu’elle ne peut avoir de mauvaises intentions : elle ne tue que par dommages collatéraux, jamais volontairement. Par conséquent, on ne peut lui imputer des crimes de masse, seulement des erreurs circonstancielles et contextuelles qui ont eu de tragiques conséquences humaines inattendues. La culpabilité de la démocratie occidentale ne dépasse jamais celle de l’élève qui aurait pu mieux faire.

Les anti-complotistes ne voient et n’admettent de complots que chez les terroristes musulmans ou les Russes, les Iraniens ou les Chinois, quand cela arrange leurs affaires et conforte leurs représentations du monde binaire (« eux » contre « nous »). Là, en général, aucune preuve tangible n’est exigée, il suffit à l’accusation de désigner les coupables pour emporter la conviction de la foule conformiste des bourgeois cultivés qui ne craignent rien tant que d’émettre des hypothèses et, encore plus, d’avancer des théories qui sortiraient de la vulgate publiée régulièrement dans les gazettes officielles (Le Monde, The Guardian ou le New York Times).

 

Avantage Conceptuel

Le complotiste offre des outils intellectuels pour appréhender le monde. Il propose des termes (qu’il a ou non construits lui-même) pour désigner des événements, des phénomènes difficiles à cerner ou à concevoir : Mondialisme, Atlantisme, Empire, Opposition Contrôlée, État Profond, Satanisme, Nouvel Ordre Mondial, Injonctions Paradoxales, Dogme de l’Infaillibilité Démocratique, Crimes Médiatiques, Rhétorique de Disqualification, sont autant de concepts outils permettant de sortir de l’hébétude dans laquelle le complexe médiatico-industriel progressiste nous maintient, afin de mieux cerner et comprendre le monde dans lequel nous évoluons.

Le complotiste apprécie la clarté d’un concept là où l’anti-complotiste préfère la confusion, l’absence de sens et de signification, ou le sens inversé de l’absurde : non pas le mystère qui pourrait nous ouvrir la porte d’une transcendance porteuse d’espoir, mais le vide comme explication universelle. L’anti-complotiste ne nous laisse qu’un champ de bataille sémantique chaotique où le néant et l’ambiguïté sont maîtres du réel et de nos neurones.

Empêcher la compréhension du réel et l’émergence des concepts explicatifs est sans doute l’un des objectifs du pouvoir pour demeurer « le pouvoir » et persévérer dans son être. Son credo est de rester insaisissable, « impensable » et impensé, pour n’être point combattu. Un totalitarisme dont on ignorerait l’oppression ne susciterait sans doute pas d’opposition autre que contrôlée. C’est tout le génie de la démocratie représentative, instrument privilégié de l’oligarchie occidentale, que de nous empêcher d’établir clairement des liens de causalité entre des décisions humaines de quelques-uns et la longue chaîne des malheurs des peuples.

 

Avantage Moral

Le complotiste a un avantage moral immense par rapport à l’anti-complotiste parce qu’il doit montrer plus de courage et affronter les difficiles conséquences sociales de ses propos. Tandis que l’anti-complotiste, en bon conformiste adorateur de la normalité sociale, ne fait que relayer et répéter les paroles de l’évangile médiatico-politique qui lui est servi quotidiennement, le complotiste sait qu’il aura contre lui les puissants et la masse des bourgeois cultivés qui peuplent les cercles mondains des multiples socialités auxquelles la vie nous invite tous à participer.

Le complotiste prend constamment des risques dans sa vie professionnelle et privée pour simplement émettre des doutes et proposer des explications alternatives : on ne compte plus le nombre de complotistes débarqués de leur poste pour avoir avancé quelques hypothèses dérangeantes sur le 11 Septembre, l’implication des démocraties occidentales dans le terrorisme islamique ou la responsabilité du CO2 dans le réchauffement climatique anthropique. Si le courage ne donne pas raison, il a une valeur intrinsèque qui distingue nettement le complotiste du bourgeois cultivé conformiste qui fait office d’adversaire.

Le complotiste ose nommer le mal, il ose désigner les puissants et les puissances qui sont derrière ces manifestations humaines : il ne se contente pas, comme les professionnels de la révolte, d’attaquer des abstractions (par exemple, le capitalisme), il confronte des pouvoirs concrets (dont la somme des liens et des alliances fait et révèle le pouvoir dans toute sa puissance et ses nuisances) et nomme les responsables. Pour le 11 Septembre, il désignera volontiers le petit groupe de néoconservateurs comme responsables ou au moins complices des attentats ; il en fera le portrait détaillé en égrenant leur CV et leurs méfaits avérés. Concernant l’hystérie sanitaire mondialiste déclenchée au printemps 2020, il n’hésitera pas à pointer du doigt le rôle de Bill Gates et des dirigeants de l’OMS, de certaines firmes pharmaceutiques (comme Gilead) ou de certains médias (comme BFMTV en France) dans le déclenchement de cette expérience orwellienne à l’échelle mondiale.

L’anti-complotiste, lorsqu’il dénonce, est plutôt dans la délation puisqu’il désigne à la vindicte médiatique et judiciaire, à la censure et aux poursuites pénales, les lanceurs d’alertes qui n’ont en général que leur plume pour se défendre. L’anti-complotiste utilise volontiers la menace et l’intimidation pour faire taire ceux qui s’aventurent hors des sentiers battus et rebattus : la rhétorique de disqualification et l’hystérie émotionnelle sont ses outils préférés.

Ainsi, tandis que le complotiste dénonce les puissants et se met volontairement dans leur ligne de mire, l’anti-complotiste établi des listes d’opposants isolés à exécuter en place publique sans leur donner la parole. Il y a du Cyrano de Bergerac chez le complotiste : s’il n’a, bien évidemment, pas toujours raison, il avance empanaché d’indépendance et de franchise et revendique le droit de se tromper.

Les complotistes sont à la fois une dissidence et une résistance. Peut-être même les seuls à s’opposer aux expériences orwelliennes que nos démocraties oligarchiques nous imposent de temps à autres pour éprouver leur puissance : hystérie sanitaire, hystérie réchauffiste, hystérie anti-Trump (qui n’est que le syndrome d’une hystérie contre les souverainistes et les partisans de la diversité des nations), etc. Comme nous le verrons en partie 2, l’anti-complotisme est une hystérie.

 

Avantage Prédictif

Ce qui frappe, quand on fait le bilan du complotisme sur les deux dernières décennies, c’est l’incroyable capacité de celui-ci à avoir raison, à prédire ce qui va advenir. En analysant avec sérieux et pertinence le présent et le passé récent, le complotisme est capable de mieux appréhender les grandes orientations qui se dessinent devant nous que tous les experts réunis en conclaves officiels.

Sur le 11 septembre, sur la guerre en Irak et en Syrie, sur le réchauffement climatique anthropique, sur le Russiagate et l’affaire ukrainienne aux États-Unis, sur le Covid-19 et sur tant d’autres sujets scientifiques ou géopolitiques, le complotisme engrange les victoires les unes après les autres.

La démonstration de la force prédictive de la pensée complotiste a été particulièrement spectaculaire lors de l’épisode de totalitarisme sanitaire et sécuritaire que nous avons tous vécus au printemps 2020. Aux modèles prédictifs délirants (souvent informatiques) invoqués par les comités « scientifiques » mis en place un peu partout en Occident lors de cette drôle de crise sanitaire qui prévoyaient l’apocalypse tous les matins du monde, les complotistes ont opposé le bon sens, l’analyse cartésienne, le raisonnement et le sang-froid, et ont ainsi pu identifier rapidement des solutions efficaces pourtant décriées par tous les médias dominants tombés volontairement dans une hystérie destinée à faire perdre l’entendement collectif. Le complotiste est parvenu à s’extraire du bruit et de la fureur de l’actualité brouillonne et a eu raison sur toute la ligne : de l’analyse du problème à la proposition d’un remède. N’ayant d’à priori à l’égard de personne, le complotiste a écouté toutes les parties en présence et à pu saisir au vol le réel avant qu’il ne soit confisqué et défiguré par les tortionnaires de l’information qui lui ont substitué la peur comme seul vecteur de la représentation du monde. Nous y reviendrons en détail dans la deuxième partie ou dans un article séparé.

Depuis le début du conflit en Syrie, seuls les complotistes savaient que le Président Bachar el-Assad était soutenu par la grande majorité de son peuple et n’était pas au bord de la déroute, bien que tous les journaux ayant pignon sur rue en Occident annonçaient à longueur de colonnes la fin imminente du « régime sanguinaire ». Concernant le Russiagate et l’implication du clan Obama dans l’espionnage dont la campagne de Trump a fait l’objet en 2016 et 2017, seuls les complotistes ont compris qu’il s’agissait bien d’une tentative de déstabilisation d’un candidat (puis d’un Président) pas assez mondialiste, de la part de l’État profond américain et qu’aucun élément probant ne permettait d’affirmer qu’il était, de près ou de loin, un agent russe (tous les documents récemment déclassifiés confirment cette analyse). Concernant le réchauffement climatique, nous détaillerons dans un papier à venir, les nombreuses victoires épistémologiques emportées de haute lutte contre (i) les prédictions arrogantes et foireuses de « l’unanimité » des scientifiques de la planète et (ii) l’intime conviction d’une opinion publique mondiale chauffée à blanc à l’encontre d’une menace qui n’existe que dans les modèles informatiques délirants des marchands de peur !

 

 

Le complotisme est la grande aventure humaine, intellectuelle et politique de notre siècle. Si nous voulons que l’homme perdure dans ses fondamentaux humains, loin des promesses trans-humaniste et technicistes qu’on veut nous imposer sans débat, il est temps d’affirmer ce que nous sommes : un humanisme.

 

 

« Le propre du prestige est d’empêcher de voir les choses telles qu’elles sont et de paralyser tous nos jugements. Les foules toujours, les individus le plus souvent, ont besoin, sur tous les sujets, d’opinions toutes faites. Le succès de ces opinions est indépendant de la part de vérité ou d’erreur qu’elles contiennent; il dépend uniquement de leur prestige. »

Psychologie des foules – Gustave Le Bon -1895

 

Source : http://lidiotduvillage.org/2020/06/05/le-genie-du-complotisme/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-genie-du-complotisme/

 

 

 

 

Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs, sur le site L’idiot du village, les 41 commentaires des lecteurs de cet article, plutôt au-dessus de la moyenne – de conscience et d’expression – des commentateurs d’un peu partout.

 

 

Guillaume de Rouville est un avocat spécialisé en droit international des affaires et le PDG de Better Life Factory, à Uzès, Occitanie, France

 

Guillaume de Rouville

La Démocratie ambiguë

Editions Cheap (2012)

216 pages

Présentation de l’éditeur :

2ème édition revue et augmentée. La démocratie, telle qu’elle est pratiquée en Occident, est souvent présentée comme le meilleur des régimes politiques, celui qui respecte le mieux les valeurs des Lumières. Pourtant, depuis la chute du mur de Berlin, les démocraties occidentales ont entrepris des guerres de prédation avec un cynisme très éloigné du souci d’humanité dont elles se prévalent, au profit d’une minorité qui s’est accaparé tous les leviers du pouvoir et des richesses. Pendant la même période, nos sociétés ont connu une croissance vertigineuse des inégalités et la multiplication des entorses aux droits fondamentaux des citoyens. (GdR) Pour Guillaume de Rouville, avocat spécialisé en droit international des affaires, les démocraties occidentales sont à l’image du Docteur Jekyll et Mister Hyde de Robert Louis Stevenson, cette étrange créature imaginée pour décrire l’état de son siècle, tantôt aimables et bien intentionnées, tantôt brutales et monstrueuses. Il montre ici comment une élite sans scrupule a pu instrumentaliser la démocratie à des fins contraires aux valeurs des Lumières, sans rencontrer de résistance particulière. Si elle a pu le faire, c’est en vertu d’un langage qu’elle manie à merveille et de nature à démobiliser les consciences: celui de l’ambiguïté.

 

 

Faites-en vos lectures prioritaires de l’été :

 

Les archives Guillaume de Rouville sur www.mondialisation.ca/   :

https ://www.mondialisation.ca/author/guillaume-de-rouville

 

Où nous vous recommandons particulièrement :

http ://lidiotduvillage.org/2012/06/13/crimes-mediatiques-ou-les-consequences-meurtrieres-de-la-desinformation/

 

À lire pour quiconque ne veut pas mourir idiot !

 

 

Pour ceux qui lisent aussi l’italien. Ne ratez pas le :

 

 

Rita Monaldi e Francesco Sorti

Dante de Shakespeare – Amor ch’a nullo amato (premier de trois volumes de grande importance historique et littéraire).

 

 

 

 

Avant de prendre congé…

 

 

 

 

 

Notre aède national, Anatole Atlas, s’est fendu récemment d’un papier intitulé Le voile viole, que vous trouverez sur le site spherisme.be.

Nous ne l’avons pas, contrairement à notre habitude, répercuté, parce que…

 

Si Anatole a raison sur le fond, nous ne partageons pas deux présupposés de son texte, à savoir : l’exemplarité de 1/ Edgar Morin, 2/ Ihsane Haouach ; pour ne rien dire de la légitimité de Sarah Schlitz (Ecolo).

Pour résumer à outrance : Ihsane Haouach – commissaire (démissionnaire) du gouvernement auprès de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes – nous semble un pur produit de l’arrivisme de certains jeunes musulmans de notre pays, conjugué à la caricature d’éducation qu’en sont arrivées à donner la plupart de nos institutions nationales telles que l’Institut Solvay (hélas pas que lui…)

Qu’Ihsane Haouach ait été cooptée par une militante de l’écologie prétendant, à ce titre, accomplir les tâches du politique, n’en fait pas une personne mandatée par au moins une partie de la population.

Qu’Ihsane Haouach regrette un accès insuffisant, pour ceux qu’elle sert, aux ressources du lobbyisme, au prétexte fumeux d’une démographie qui leur en donnerait le droit, prouve seulement qu’elle a les mêmes fausses valeurs que ceux qui la persécutent.

Il reste à Anatole Atlas à découvrir une citoyenne belge voilée qui mérite d’être défendue, et à rompre une lance en sa faveur sur des principes que les autres citoyens de toutes obédiences puissent partager avec elle. Il y en a et nous en connaissons.

P.S. : l’écologie…  le féminisme… le respect des croyances d’autrui… sont trois des multiples tâches du politique. JAMAIS L’INVERSE !

P.P.S. : ceux qui croient que les Saoud, le roi du Maroc et le général Soleimani, c’est pareil, sous prétexte qu’ils sont – ou se prétendent –  tous musulmans, se trompent lourdement. Ils doivent d’urgence faire un peu travailler leurs neurones.

 

 

États d’âme à La Thalamège

(et aux Grosses Orchades, n’en parlons pas…)

 

Deux choses nous inspirent en ce moment les pires craintes.

 

La première :

Nous n’avons aucun titre à donner des conseils à nos voisins, ni même à nous occuper de leurs affaires. Mais le monde est devenu un village et leurs affaires sont bien entendu celles de tous.

Fin 2018, nous avons publié un post intitulé Et si c’était une Commune bis ? 

Rien n’est venu, depuis, calmer cette crainte-là. Au contraire.

On ne voit partout que dénonciations indignées de ce que font les membres du gouvernement français, président en tête. Il n’est question, chez tous, merdias et organes alternatifs mêlés, que des « bourdes », des « voltes-face », des « mesures arbitraires favorables aux uns/défavorables aux autres » dont se rend coupable la fine équipe des élus par 17% des inscrits. Et tous de chercher à comprendre à quoi obéissent les apparents apprentis-sorciers vissés aux manettes : leurs motivations, leurs sentiments, leur état d’esprit. C’est ainsi qu’on pourchasse des fantômes et qu’on tombe tête en avant dans le piège béant sous vos pas. La réalité est pourtant simple : Emmanuel Macron n’est rien. Rie. MOINS QUE RIEN. C’est un petit robot mécanique avec une clé dans le dos, que tournent à leur gré ceux qui dirigent ou veulent diriger les affaires du monde. Pour que les choses aillent dans le sens par eux souhaité.

Quel sens ?

Celui où se précipite une population aveugle aux pièges mortels qu’on lui tend, conduisant tout droit à son annihilation dans le sang, les tortures et une misère pandémique. Pour longtemps.

Nous avons vu, en ne partageant pas la réjouissance générale, les manifestations qui semblent faire tache d’huile dans toute la France (et bien d’autres endroits du monde) contre les mesures imbéciles et de plus en plus schizophrènes imposées dans un but précis, qui n’a bien entendu rien à voir avec les objectifs prétendus, le seul concevable étant d’amener les populations nues et ignorantes, à créer suffisamment de désordre/troubles/instabilité au moins apparents et bien montés en neige par les merdias de service, pour justifier de très drastiques mesures de « rétablissement de l’ordre ». À main très lourdement armée, alors qu’eux ne le sont même pas d’une épingle.

Il semble que le bain de sang posément planifié de la Commune n’ait rien appris à personne et que nous soyons condamnés à répéter toujours les mêmes erreurs.

Quand on voit avec quelle impavide désinvolture les Gilets Jaunes ont été à grande échelle torturés à ciel ouvert sans que quiconque se lève pour s’opposer à ces mœurs pinochettistes (par une grève générale au finish y compris de l’impôt par exemple)… Quand on voit les foules de « djeunes » s’opposer à une dictature qui n’est pas en train d’arriver mais depuis longtemps installée, pour qu’on les laisse sautiller sur des musiques-si-on-veut ET RIEN D’AUTRE, on ne voit pas bien comment tout ceci pourrait tourner autrement que le plus mal possible. Un mal que nul n’a l’air de vraiment tenter d’imaginer.

Les Européens de 2021 ne sont pas les Chiliens de 1973. De très loin.

On a pendu, à Nuremberg, des gens qui en avaient fait beaucoup moins que les pantins qui nous gouvernent (et on ne parle pas ici seulement des Français). En l’absence totale de toute lucidité et de toute volonté de résistance cohérente, où espère-t-on qu’ils vont s’arrêter ?

Un coup de sonde très remarqué a été la montée au créneau de militaires à la retraite, dont certains étaient peut-être même de bonne foi au spectacle de la déglingue vaseuse où leur pays est tombé. Le prochain coup ne sera pas « de sonde » et les militaires seront d’active.

 

 

 

 

Dans ces cas-là…

 

Que faire ?

 

Il semble que la question se repose au moins une fois par siècle depuis la plus haute antiquité. Cette fois, ce n’est pas seulement « que faire ? » mais aussi « et avec quoi ? ».

 

 

La seconde :

Nous nourrissons aussi les pires craintes au sujet de Julian Assange. Tout porte à croire que ceux qui le veulent mort (pour pouvoir le torturer chez eux à loisir) ont l’intention de profiter de la merveilleuse pandémie en cours et de ses séquelles pour escamoter leur victime au milieu d’une indifférence d’autant plus générale que ceux qui devraient aller l’arracher à sa geôle seront plus occupés à courir après les carottes empoisonnées qu’on fait sautiller de toutes parts devant leur nez qu’à élaborer la moindre stratégie.

Nous ne souhaiterions rien tant que d’être contredits par des faits.

 

 

 

Partie de réponse peut-être à ce qui précède.

 

Un appel pressant et urgent que nous vous prions instamment de ne pas prendre à la légère, quelles que soient vos convictions idéologiques. Quand la maison brûle, on passe les seaux. On s’explique après. Et la maison, ce n’est pas seulement la France.

 

 

Appel du 14 Juillet 2021 : un sursaut patriotique et populaire est urgent et vital ! #14Juillet

 

 

 

 

 

 

14 JUILLET 2021: 232ème anniversaire de la prise de la Bastille, 86ème anniversaire du meeting fondateur du Front populaire, 76ème anniversaire du 14 juillet 1945 :

UN SURSAUT PATRIOTIQUE ET POPULAIRE EST URGENT ET VITAL !

 

Notre pays est en proie à un double processus d’euro-dislocation et de fascisation qui nécessite un sursaut urgent du peuple français, notamment du monde du travail et de la jeunesse. En effet, la prétendue “construction” euro-atlantique portée par l’oligarchie financière et précipitée par Macron au nom du “saut fédéral européen” et du “pacte girondin” aboutit au démontage en marche généralisé de la nation républicaine. En effet :

– de nouvelles attaques gouvernementales ciblent l’indemnisation du chômage et les retraites par répartition créées par Ambroise Croizat en 1946 en application du programme du CNR alors même que des millions de citoyens sont précarisés et paupérisés ;

l’Éducation nationale est méthodiquement désossée par le ministre Blanquer : celui-ci détruit à la fois le bac national, premier diplôme universitaire, le second degré public long et les conditions d’accès à l’Université (“Parcoursup”) tandis qu’est créé un bac européen à la seule destination de l’”élite”; dans le même temps, la ministre Frédérique Vidal poursuit l’alignement délétère de l’Université et de la Recherche françaises sur les modes de gouvernance ultra-ségrégatifs des universités américaines ;

– pour exécuter les directives européennes enjoignant scandaleusement la France de “réduire ses dépenses de santé” (comme l’a exigé la Commission européenne à 63 reprises entre 2011 et 2018 !), les suppressions de postes continuent à l’hôpital public alors que la pandémie continue de sévir;

la République une et indivisible héritée de la Révolution française est démantelée, les départements et les communes de France sont dépecés au profit des Grandes Régions à l’allemande, des “collectivités uniques” (Corse, et bientôt peut-être très vite, Bretagne), des “collectivités européennes” (Alsace), des “euro-départements” (Moselle) et des “métropoles” broyant les communes rurales et ouvrières. Ce démantèlement s’accélère avec l’adoption de la loi « 4D », le D de « décentralisation » étant une application du « pacte girondin » cher à Macron qui constitue une attaque sans précédent contre la République une et indivisible ;

Lire la suite…

Source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/appel-du-14-juillet-2021-un-sursaut-patriotique-et-populaire-est-urgent-et-vital-14juillet/

 

N’oubliez pas, chers et estimés lecteurs que « gironde » est centrifuge… que cela signifie « atomisation »… et que l’atomisation d’un corps vivant, c’est sa mort.

 

 

Enfin, pensez à suivre comme ils le méritent (dans le plus complet désordre) :

 

Entelekheia.fr

Legrandsoir.info

Le cri des peuples

Le saker francophone

Jacques-marie-bourget

Bruno-guigue

Reseau voltaire

Comité Valmy

Entre la plume et l’enclume

Initiative communiste

France-Irak actualités

Pars Today

Al Manar

Spherisme.be

Strategika.fr

Strategika.51

Librairie Tropiques

Chroniques du grand jeu

Mondialisation.ca

Les-7-du-quebec

jbl 1960

Resistance71

Russie Politics 

L’idiot du village

Vu du Droit   

Mai 68

Le vilain petit canard

en anglais :

Information Clearing House.

ISWNews.com

Tass

The Saker.is

The Unz Review 

The Duran

Covert Action Magazine

en italien :

Saker Italia

Il manifesto

Attomelani.net

sans compter tous ceux qui ne sont pas ici.

 

 

Chat s’abritant de la nocivité des merdias

 

 

 

Mis en ligne le 18 juillet 2021

 

 

On dirait que l’actualité ne veut pas nous laisser mourir tranquilles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On dirait que l’actualité ne veut pas nous laisser mourir tranquilles

 

 

自由平等博爱

(Liberté-Égalité-Fraternité pour les ignares)

 

 

Tandis que les Chinois célèbrent le centenaire de leur PCC,

les optimates d’aujourd’hui ne savent où donner de la matraque, des menottes et de l’arrogance

 

 

自由平等博

 

 

Le croirez-vous ? Notre aède national s’est fait gauler et menotter dans le dos par six sbires naviportés de la police sanitaire pour un délit inédit depuis la préhistoire : nager dans la Mer du Nord sans muselière.

Le mardi 6.

 

 

L’Empire du Néant

 

 

 

 

 

Sphère pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.

Pourquoi pieds nus, en maillot de bain, dans une cellule de 4 m2 dont un quart occupé par une toilette à la turque ? Le drapeau jaune sur la plage autorisait la baignade. Plongeon, d’où corne de brume. Six gilets fluorescents gesticulent au bord de l’eau. Bientôt trois d’entre eux, dans un canot à moteur, te harponnent comme des garde-côtes à la pêche aux migrants. Sommations. Sous la menace, accueilli par une escouade policière. Quatre uniformes réclamant ta carte d’altérité, tu leur signifies n’avoir enfreint aucun règlement (le drapeau est toujours jaune) et, de par ta qualité d’atlante, quérir les chants des sirènes atlantiques afin d’y puiser l’inspiration pour un roman : Het Verdriet van Thijl Ulenspiegel

 

A l’instant où est prononcé ce nom concentrant les malédictions d’un pays, tu es plaqué au sol, gueule dans le sable, bras tordus derrière le dos, menotté sec puis jeté comme un sac dans le fourgon de police. Opération filmée par cent smartphones…

 

Quatre murs, trou sanitaire. Eusses-tu, de naissance, appartenu à l’une des engeances basanées contre lesquelles se déploie l’essentiel des forces militaires et policières européennes, ton sort se fût apparenté à celui qui attend tout ce que ce trou est conçu pour vouer au néant. Vernichtung. Les faits divers ne manquent pas, qui font tourner le contrôle au faciès en carnage par impératif sécuritaire. Je n’insulterai pas ici les chiens bergers dressés à traquer l’ennemi de race : relire Chien Blanc de Romain Gary. C’est le principe même de l’anéantissement dans la cervelle des maîtres que convoquent ces quatre murs humanisés de signes brunâtres tracés par quelque artiste rupestre ayant tenté de conjurer là sa propre annihilation. Quel est donc ce Nihil qu’il a combattu avec les armes à sa disposition ? Cela va plus loin qu’un simple affect anticulturel de ces flics tatoués t’ayant fièrement avoué n’avoir lu d’autres livres qu’à l’école, sevrés d’hallucinations footballistiques tricolores. Depuis quarante ans tu décris le marché stimulé par une idéologie de la sauvagerie bestiale, toutes canines dehors, faisant primer pulsions immédiates sur médiations raisonnables. Nous n’y sommes pas encore, suggèrent les délicates arabesques murales. Il faudrait parvenir à nommer le noumène de l’anéantissement, qui n’équivaut pas au simple tropisme des forces vitales…  

   

Nature brute, hors culture, ne s’assimile pas au Néant : elle détient le trésor de l’Être. Le principe auquel me confrontent ces murs, tandis que tu masses les traces de menottes aux poignets, toujours en slip dans cette cellule de commissariat, ne se réduit donc pas à la brutalité voire à la cruauté de l’aveugle arbitraire d’État…

 

Ton frère Charles De Coster (crevé de misère à 52 ans) approche un tel principe dans sa Préface du Hibou, faisant allusion à l’empire contre lequel est dirigé son chef d’œuvre : celui de Napoléon III. « Sais-tu s’il n’existe plus de Charles-Quint et de Philippe II en ce monde ? Ne crains-tu pas qu’une censure attentive n’aille chercher des allusions à d’illustres contemporains ? »…

 

Nous approchons de quelque chose, me disais-je tandis que tu réclamais en vain de pouvoir téléphoner à ton épouse et que te répondaient bruits de pas, voix joyeuses, claquements de portes. L’Empire du Néant. Dans Le Soir du matin t’avait frappé la réaction du chef d’un parti se réclamant du libéralisme aux récents propos d’Ihsane Haouach, brillante commissaire à l’égalité des genres,  sommée pour se coiffer d’obéir aux critères ethniques de Jean Gol. Que révélaient ces combinaisons de faits ? L’hypothèse du sort qui t’était réservé en cas d’origine marocaine faisait avancer l’enquête. N’arguait-on pas, contre cette jolie femme portant foulard, d’une neutralité consubstantielle à la laïcité ? Cela qui n’appartient plus ni à la culture ni à la nature (ni l’un ni l’autre, en latin, se dit ne uter : neutre) ; cette annulation du réel dans son envers privé de sens, ne peut mieux s’obtenir qu’en le neutralisant. Neutraliser : anéantir. Selon le jargon militaire, l’élimination d’une cible n’est-elle pas dite neutralisation ? Si le principe de laïcité requiert neutralité de l’État, que signifie neutralisation des individus sinon réification achevée ?

 

Le racialisme avait hier pour fonction d’empêcher des métissages menaçant le projet colonial, comme aujourd’hui cette idéologie modernisée désigne en l’immigré le principal danger pour une société qui serait menacée par lui dans son identité. Ce discours occupe le centre du débat fallacieusement appelé politique lors des joutes électorales. On voit le cynisme démagogique des fondés de pouvoir du capital, si leur matière première est la frustration des populations précarisées par une soumission de la chose publique aux puissances financières : n’ayant œuvré qu’à paupériser la majorité des citoyens, comment n’agiteraient-ils pas les thèmes identitaires et sécuritaires ? Telle est la véritable raison d’être des fixations névrotiques sur le voile des femmes issues des races et cultures inférieures – à plus forte raison quand leur intelligence et leurs diplômes exacerbent un inavouable complexe d’infériorité. Que pèse le dénommé Corentin de Salle face à Ihsane Haouach ? Ignorant tout de la très riche culture arabo-berbéro-musulmane, et ne connaissant peut-être pas davantage les racines du monde occidental, sa seule arme est le fouet verbal, qu’il manie avec une vulgarité de ruffian. Tout cela se lisait sur quatre murs d’une cellule, mais ne se laissait pas déverser dans un trou de tinette où avaient plutôt leur place les gigantesques flots d’une sous-culture excrémentielle déversée dans les cerveaux par les instances idéologiques ayant servi partout l’hégémonie du néolibéralisme…

 

C’est pourquoi le phénomène culturel majeur ayant transformé l’Europe contemporaine est l’énergie psychique insufflée par les descendants des pays colonisés. Comme le monde occidental exprime les symptômes d’un essoufflement spirituel et intellectuel proportionnel aux richesses matérielles pillées sur les autres continents, cette énergie venue d’ailleurs nourrit une hargne phobique à l’égard des immigrés maghrébins. Penser les relations entre Nord et Sud de la Méditerranée devrait être un réquisit préalable à toute ambition politique. Mais arrivisme, opportunisme et carriérisme étant les premières qualités requises, une ignorance maquillée de clichés règne à propos de la culture musulmane, autant que de celle héritée de la tradition judéo-chrétienne. Qui a entendu parler en Belgique du philosophe Siger de Brabant, sommité qui professa la doctrine d’Averroès à la Sorbonne au XIIIe siècle, ayant eu Dante pour visiteur ? Celui-ci le fait figurer au Chant X de son Paradis :

 

                         Et la lumière d’un esprit aux pensées

                        Si graves que mourir lui parut lent à venir :

                        C’est la lumière éternelle de Siger

                        Qui, enseignant dans la rue du Fouarre

                        Suscita l’envie par ses syllogismes véridiques

 

Tels étaient les mots qui se déchiffrèrent enfin sur le mur d’une cellule, où tu fus séquestré par les flics du libéralisme pour crime d’un exercice de liberté : l’invocation des sirènes atlantiques dans les vagues du Vieil Océan.

 

 Anatole Atlas, le 8 juillet (anniversaire de Michèle) 2021  

 

 www.spherisme.be

 

Michèle, c’est sa femme (Bon Anniversaire, Madame !). C’est à elle qu’ils ont bigophoné pour lui dire que son clebs était allé s’ébrouer sans masque dans le grand bassin et lui conseiller de l’attacher mieux que ça dorénavant.

 

 

自由平等博爱

 

 

Ils vont faire comment, maintenant, ceux-là, pour se trouver des pavots et les vendre ?

 

Les Américains évacuent Saïgon, saison 2 : l’Hindou Kouch

 

 

Pour faire suite à notre article précédent, des détails précieux sur le cadre géopolitique du retrait américain d’Afghanistan.

 

 

 

 

Pepe Escobar – Entelekheia.fr – 7/8.7.2021

Paru sur Asia Times sous le titre A Saigon moment in the Hindu Kush

 

 

Et c’est fini
Pour le soldat inconnu
Tout est fini
Pour le soldat inconnu

The Doors, “The Unknown Soldier”

 

Commençons par quelques faits étonnants sur le terrain afghan.

Les talibans ont le vent en poupe. En début de semaine, leur service de relations publiques affirmait qu’ils tenaient 218 districts afghans sur 421 – et en capturaient de nouveaux chaque jour. Des dizaines de districts sont contestés. Des provinces afghanes entières sont pratiquement perdues pour le gouvernement de Kaboul, qui a été de facto réduit à l’administration de quelques villes éparpillées et assiégées.

Le 1er juillet déjà, les talibans annonçaient qu’ils contrôlaient 80 % du territoire afghan. C’est proche de la situation d’il y a 20 ans, quelques semaines seulement avant le 11 septembre, lorsque le commandant Ahmad Shah Masoud m’avait dit, dans la vallée du Panjshir, alors qu’il préparait une contre-offensive, que les Talibans dominaient à 85 %.

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Source : Les Américains évacuent Saïgon, saison 2 : l’Hindou Kouch (entelekheia.fr)

 

 

自由平等博

 

 

L’article de Pepe Escobar succédait à celui-ci :

 

Afghanistan : les USA partent comme des voleurs, les talibans progressent

 

B  – Entelekheia.fr  –  7.7.2021

Paru sur Moon of Alabama sous le titre Afghanistan – U.S. Sneaks Out At Night – Taliban Take Multiple Districts Per Day

 

 

 

 

 

Voilà qui est gênant :

 

Les États-Unis ont quitté la base aérienne de Bagram en Afghanistan, après presque 20 ans, en coupant l’électricité et en s’éclipsant dans la nuit sans avertir le nouveau commandant afghan de la base, qui a découvert le départ des Américains plus de deux heures après leur départ, selon des responsables militaires afghans.

« Nous avons entendu des rumeurs selon lesquelles les Américains avaient quitté Bagram… et finalement, à sept heures du matin, nous avons compris qu’il était confirmé qu’ils avaient déjà quitté Bagram », a déclaré le général Mir Asadullah Kohistani, le nouveau commandant de Bagram.

Avant que l’armée afghane ne puisse prendre le contrôle de l’aérodrome situé à environ une heure de route de la capitale afghane Kaboul, celui-ci a été envahi par une petite armée de pillards, qui ont saccagé baraquement après baraquement et fouillé dans des tentes de stockage géantes avant d’être expulsés, selon des responsables militaires afghans.

« Au début, nous avons pensé que c’était peut-être des talibans », a déclaré Abdul Raouf, soldat depuis 10 ans. Il a dit que les États-Unis ont appelé de l’aéroport de Kaboul et ont dit « nous sommes ici à l’aéroport de Kaboul ».

 

Il y a une vidéo de la base vide. Des centaines de voitures ont été laissées en arrière. L’équipement réseau du quartier général a été arraché mais l’hôpital de la base semble être resté intact. Il y a même quelques stocks de fournitures médicales utiles.

Pendant ce temps, les Talibans continuent leur opération éclair pour prendre le contrôle du pays. Ils s’emparent de districts les uns après les autres, surtout dans le nord.

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Source : Afghanistan : les USA partent comme des voleurs, les talibans progressent (entelekheia.fr)

 

La vidéo de la base vide restera dans l’Histoire comme une vidéo mémorable.

 

 

自由平等博

 

 

Quel doit être le ravissement des pauvres Zuniens, de voir où vont leurs impôts !

 

Afghanistan: 3.5 millions d’objets abandonnés à Bagram en vente libre

 

Strategika51 –  8.7.2021

 

 

 

« Véhicule blindé américain en bon état, pas de trace d’impacts ou d’usure, moteur LV8 de 6.2, année 2018, moins de 30 000 km, prix à négocier sur place après visite ». Ce genre d’annonces fera le bonheur de quelques riches particuliers en Afghanistan, au Pakistan mais aussi ailleurs.

 

 

L’abandon de la base aérienne de Bagram en Afghanistan fut suivi d’un pillage en règle avant l’intervention des forces afghanes. Les forces US ont abandonné 3.5 millions d’objets sur le site dont une grande partie est déjà en vente au marché noir et même sur les sites et les réseaux locaux.

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Source : https://strategika51.org/2021/07/08/afghanistan-3-5-millions-dobjets-abandonnes-a-bagram-en-vente-libre/  

 

 

自由平等博

 

 

En anglais :

 

Afghanistan : Withdrawal of US troops from Bagram airbase + Video

 

 

 

SWNews Analysis Group: US and NATO troops evacuated Bagram Airbase in Parwan province and handed over control to the Afghan Ministry of Defense.

 

Bagram Airbase is located in Bagram district and 11 km from Charikar district in Parwan province, which became the largest foreign base in Afghanistan after the US invasion of Afghanistan in 2001.

The base was built in 1950 during the Cold War and has always been the source of conflicts in Afghanistan. After the fall of the communist government in Kabul, Bagram was under the control of the Northern Coalition Forces (Jamiat-e-Islami, Wahdat-e-Islami, Afghan National Movement, etc.) until 1999, when it was captured by the Taliban during attacks in northern Kabul in 2000.

 

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Source : https://english.iswnews.com/19614/afghanistan-withdrawal-of-us-troops-from-bagram-airbase-video/

 

 

自由平等博

 

 

Afghanistan : l’Iran crée la surprise

 

Pars Today – 7.7.2021

 

 

 

 

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, a ouvert ce mercredi 7 juillet à Téhéran une rencontre interafghane entre des représentants du gouvernement de Kaboul et des talibans.

 

La délégation du gouvernement de Kaboul à Téhéran est conduite par Younous Qanouni, ancien vice-président de l’Afghanistan, et celle des talibans par leur négociateur en chef, Abbas Stanikzai.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran était prêt à favoriser le dialogue interafghan afin de régler les crises en cours en Afghanistan et a assuré le soutien de la République islamique d’Iran au développement de ce pays après le rétablissement de la paix. 

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Source : https://parstoday.com/fr/news/world-i98876-afghanistan_l’iran_cr%C3%A9e_la_surprise

 

 

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Autre surprise ?

 

La Chine considérée comme une « puissance amie » par les Talibans d’Afghanistan

 

Strategika51 – 9.7.2021

 

 

 

 

Le porte-parole des Talibans d’Afghanistan Suhail Shaheen a affirmé que le mouvement politico-militaire accueille favorablement les investissements chinois dans la reconstruction du pays et garantira la sécurité des hommes d’affaires, des ingénieurs et des techniciens chinois. C’est la première fois que les Talibans d’Afghanistan offrent des garanties de sécurité à la Chine qu’ils qualifient désormais de puissance amie.

 

Le retrait américain d’Afghanistan qui s’apparente plus à une débâcle stratégique sans précédent coïncide avec une offensive généralisée des Talibans d’Afghanistan. Ces derniers affirment qu’ils ne sont pas intéressés par Kaboul pour le moment et concentrent leurs efforts sur les principaux districts mettant de sérieux doutes sur la capacité du gouvernement de Kaboul à se maintenir au pouvoir en dépit d’une armée de 300 000 hommes soutenue par un appui aérien occidental et des mercenaires professionnels.

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Source : https://strategika51.org/2021/07/09/la-chine-consideree-comme-une-puissance-amie-par-les-talibans-dafghanistan/

 

 

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Mais on allait les oublier !

 

Le parti qui compte le plus d’adhérents au monde, le Parti communiste chinois (PCC), fête ce jeudi 1er juillet ses 100 ans.

 

Sputniknews

 

Photos

 

https://fr.sputniknews.com/photos/202107011045817588-parti-communiste-chinois-100-ans/

 

Par curiosité, essayez de compter les gens muselés dans la foule …

 

 

 

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Une belle occasion d’un peu regarder sous le nez la « Déclaration  de 48 »…

 

Idéologie antichinoise primaire à l’ULB : Lettre ouverte au Professeur Jacques Englebert

 

André Lacroix – L.G.S. – 7.7.2021

 

 

 

 

En 2019, l’ULB (Université Libre de Bruxelles) décidait de se séparer de l’Institut Confucius pour des raisons officiellement administratives, mais en réalité idéologiques (1). En 2020, Vanessa Frangville, titulaire de la chaire d’études chinoises à l’ULB, inventait le concept de « terrorisme anecdotique » pour qualifier le terrorisme islamiste ouïghour ayant tué des centaines d’innocents et ayant fourni des milliers de combattants fanatisés à Daech (2). Début 2021, elle en remettait une couche dans un réquisitoire antichinois plutôt indigent (3). C’est au tour maintenant d’un éminent Docteur en sciences juridiques et chargé de cours à l’ULB, Jacques Englebert, de se livrer à des propos sinophobes d’un simplisme désarmant.

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Source : https://www.legrandsoir.info/ideologie-antichinoise-primaire-a-l-ulb-lettre-ouverte-au-professeur-jacques-englebert.html

 

 

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Rappelons au Pr Englebert – que nous ne connaissons pas, mais qui est payé pour enseigner si possible pas n’importe quoi aux générations montantes – quelques principes fondamentaux :

 

 

La déclaration des droits

qui met à honte toutes les autres, mais que personne, jamais, n’a réussi à faire voter nulle part.

 

https://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article378

 

 

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Ils avaient des choses à dire sur la propriété. Et vous ?

 

 

https://lvsl.fr/robespierre-discours-sur-la-propriete-suivi-du-projet-de-declaration-des-droits-de-lhomme-et-du-citoyen/

 

 

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Aux autoproclamés « démocrates » qui bavardent de terrorisme sans jamais s’être demandé ce que c’est :

 

 

https://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article574

 

 

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Cela leur ferait le plus grand bien aussi de lire ceci :

 

 

https://www.persee.fr/doc/espat_0339-3267_1988_num_38_1_3437

 

Les Chinois, eux, essaient de se rapprocher de notre vraie Déclaration. Et vous ?

 

 

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Mais nous étions chez les anticovidistes…

 

« alpha, delta, lambda… Même pas capables d’aller dans l’ordre. Visiblement il ne le connaissent pas. Bande d’ignorants. »

 

Notre lectrice Sémimi nous communique sa Modeste Proposition aux néo-croisés, pour une utilisation judicieuse de l’alphabet grec:

 

L’alphabet grec est riche et, après alpha, delta, lambda il vous reste  21  possibilités, pour vous en tenir aux plus simples.

 

 

Α α άλφα A alpha
Β β βήτα B bêta
Γ γ γάμμα G gamma
Δ δ δέλτα D delta
Ε ε έψιλον E epsilon
Ζ ζ ζήτα Z zêta
Η η ήτα Ê êta
Θ θ θήτα TH thêta
Ι ι ιώτα I iota
Κ κ κάππα K kappa
Λ λ λάμβδα L lambda
Μ μ μυ M mu
Ν ν νυ N nu
Ξ ξ ξι X xi
Ο ο όμικρον O omicron
Π π πι P pi
Ρ ρ ρω R rhô
Σ σ ς σίγμα S sigma
Τ τ ταυ T tau
Υ υ ύψιλον U upsilon
Φ φ φι PH phi
Χ χ χι KH khi
Ψ ψ ψι PS psi
Ω ω ωμέγα Ô ôméga

 

 

La lettre Γγ (Gamma) est transcrite par un n devant Γγ   Κκ   Ξξ   Χχ
Il se prononce comme le -ng de parking
exemple : άγγελος [angelos] ange

La lettre Ζζ (zêta) se prononce habituellement dz (comme la prononciation de Zeus).
Cependant, cette lettre avait un son intermédiaire entre le dz et le z.

La lettre Ττ s’écrit ταυ [tau] : la diphtongue se prononce (comme l’anglais cow, vache)

La lettre Σ (sigma) possède deux minuscules : σ en début ou milieu de mot & ς à la fin d’un mot
exemple : θάλασσα [thalassa] mer ; φάρος [pharos] : phare

Le grec ancien possédait à l’origine des e, o brefs et des e, o longs,
les voyelles brèves sont devenues à l’époque classique des voyelles fermées :
Εε se prononce é (voyelle fermée) comme été
Ηη se prononce ê (voyelle ouverte) comme être, aimant

Οο (omicron, c’est à dire petit o) est une voyelle fermée comme côte, saute
Ωω (ôméga, c’est à dire grand o) est une voyelle ouverte comme sotte
(on écrit habituellement : oméga)

Attention ! en français, la prononciation du o / ô est donc inversée.
Pour éviter les ambiguïtés, on transcrit aujourd’hui ces lettres ē et ō

Attention aux confusions possibles :
Ρρ (R) et Ππ (P, célèbre pour le symbole pi utilisé en mathématiques)
Χχ (Ch mais qui a donné le X latin) et Ξξ (X)
Ηη : le H latin est absent du grec, on trouve notamment dans Θθ (th) Φφ (ph) Χχ (kh)

La lettre Υυ se prononçait comme le u français et non comme le u latin [ou]. Ce son n’existant pas en latin, on a alors ajouté une lettre à l’alphabet latin, le y (i grec) qui se prononçait en latin comme le u français.

La prononciation scolaire du grec ancien ne respecte pas la véritable prononciation. Le h latin marque en réalité une aspiration. Ainsi, les lettres Θθ (th) Φφ (ph) Χχ (kh, transcrit en latin ch) sont des consonnes t, p, k aspirées.
Par facilité, nous les prononçons respectivement t, f, k.

 

Nous dirions, nous, 20 possibilités, car pour notre humble part, nous ne saurions trop recommander à ces Messieurs-Dames de sauter le « ταυ T ou tau », qui a déjà posé pas mal de problèmes dans l’Antiquité, comme le rappelle opportunément Lucien de Samosate dans Le jugement des voyelles. Ce n’est pas le σίγμα qui nous contredira ! Sans compter que le maître d’école du petit Jésus l’aurait méchamment corrigé d’une attention défaillante à cette lettre, en lui prédisant qu’il saurait un jour ce que ταυ veut dire.

Mais qu’attendre de gens qui, comme l’a déploré le poète, « ne sont même pas fichus de compter jusqu’à 20 » ?

Sémimi a raison, l’alphabet grec est riche, et la démarche qu’elle préconise ne saurait trop plaire à Kafka.

 

 

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( ελευθερία, ισότητα, αδελφοσύνη )

 

 

Il semble que les Français s’en tirent mieux que nous, mais, eux, ils ont des problèmes avec leurs jeunes :

 

 

 

 

 

Ainsi que – las ! – quelques difficultés avec d’autres :

 

 

AUX NAZILLONS COVIDISTES QUI POUSSENT À LA VAXXINATION OBLIGATOIRE !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(Attention ! Ce genre de déclaration a coûté cher à Pier Paolo Pasolini.)

 

 

 

 

 

 

Voir tout le dossier de résistance à la nazification de l’Europe sur :

 

 

jbl1960blog | NON C’EST NON ! (wordpress.com)

 

 

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Avec nos excuses à tous ceux qui font de si précieux travail et qu’on ne peut relayer.

 

 

 

Mis en ligne le 9 juillet 2021

 

 

 

Et Assange ? Les merdias : Bof !

 

 

 

 

 

 

De notre coin de la nef des fous.

Pour vous dire qu’on est toujours là, même si on laisse ramer les plus jeunes.

 

 

Dédié à la mémoire d’André Blavier et de Louis Scutenaire,

qui sauront pourquoi

 

 

Et Assange ?

Les merdias : Bof !

 

 

Révélations récentes sur Assange : un blackout médiatique glaçant

 

Caitlin Johnstone – Entelekheia.fr – 30.6.2021

Paru sur Consortium News sous le titre The Weird, Creepy Media Blackout on Recent Assange Revelations

 

 

 

Si vous avez raté les toutes dernières révélations dans l’affaire Assange, lire :  « L’acte d’accusation contre Assange repose sur le faux témoignage d’un sociopathe avéré ».

Et pour ceux qui en doutaient encore, une preuve formelle de manipulation de notre perception de la réalité par les médias grand public de plus, cette fois par omission.

 

Au moment où j’écris ces lignes, cela fait quatre jours que le journal islandais Stundin a révélé qu’un témoin clé du procès intenté par le gouvernement américain à Julian Assange avait inventé des fausses allégations contre le fondateur de WikiLeaks. Et pourtant, Assange est toujours en prison.

Ce qui est encore plus étrange, c’est que pas un seul grand média occidental en dehors de l’Islande n’ait parlé de cette importante nouvelle publiée sur un organe de presse tout à fait légitime. Une recherche sur Internet permet de trouver une couverture par des médias islandais, par des médias russes et par de plus petits médias occidentaux comme Democracy Now, le World Socialist Website, Consortium News, ZeroHedge et autres, mais à l’heure où nous écrivons ces lignes, cette histoire a été complètement ignorée par tous les grands médias qui sont ostensiblement responsables de l’information du public dans le monde occidental.

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2021/06/30/revelations-recentes-sur-assange-un-blackout-mediatique-glacant/

 

 

 

 

Cet article fait suite à celui – du même auteur – qu’Entelekheia rappelle dans son accroche :

 

L’acte d’accusation contre Assange repose sur le faux témoignage d’un sociopathe avéré

 

Caitlin Johnstone – Entelekheria.fr – 28.6.2021

 

Paru sur le site de l’auteur sous le titre Assange Prosecution Relied On False Testimony From A Diagnosed Sociopath And Convicted Pedophile

 

 

 

 

Le journal islandais Stundin rapporte qu’un témoin clé dans les poursuites américaines contre Julian Assange a admis, dans une interview accordée au média, avoir menti dans des accusations critiques de l’acte d’accusation contre le fondateur de WikiLeaks.

« Un témoin majeur dans l’affaire du Département de la Justice des États-Unis contre Julian Assange a admis avoir falsifié des accusations clés dans l’acte d’accusation contre le fondateur de Wikileaks », rapporte Stundin. « Le témoin, qui a des antécédents documentés de sociopathie et a a été condamné à plusieurs reprises pour abus sexuels sur mineurs et fraude financière de grande envergure, a fait cet aveu dans une interview nouvellement publiée dans Stundin, où il a également avoué avoir poursuivi ses activités délictueuses en série, tout en travaillant avec le Département de la Justice et le FBI moyennant une promesse d’immunité contre des poursuites. »

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2021/06/28/lacte-daccusation-contre-assange-repose-sur-le-faux-temoignage-dun-sociopathe-avere/

 

 

 

 

23 juin 2021

 

 

 

 

Médias de Résistance frappés

ParsToday – 24.6.2021

 

 

Moins d’une semaine après l’élection à l’unanimité des voix du président pro Résistance Raïssi les Etats-Unis bloquent les sites iraniens et irakiens comme Presstv, al-Alam, al-Masirah, al Malouma…Y a t il un lien entre le choix démocratique du peuple iranien et cette scandaleuse censure ? Probablement…

Les USA ont peur d’un rapprochement de l’Iran avec l’Est !

Source : https://parstoday.com/fr/news/sp–pr%C3%A9sidentielle_iranienne_de_2021

 

 

 

 

Question, à ce propos, au gouvernement soi-disant élu par le peuple belge

 

(et accessoirement aux merdias qui se sont empressés de n’en pas souffler mot)

 

« Pourquoi devrais-je rencontrer Zelensky puisqu’il a confié la gestion de son pays à des mains étrangères ? » est une phrase que nous n’entendrons jamais, car nous n’avons personne pour nous défendre. Quand on n’a pas de défenseur, on se défend soi-même ? Certes.

 

 

 

 

Nous ne demanderons pas comment il se fait que la Gestapo numérique d’un pays – les USA – se permette de bâillonner, non seulement sur son sol, ce qui est déjà inadmissible, mais sur toute la planète, des organes d’information d’un pays souverain, car nous savons que les USA se permettent tous les délits et tous les crimes imaginables (dieusait qu’ils sont innombrables), en se targuant d’une impunité dont ils peuvent toujours espérer qu’elle sera éternelle, mais dont la plupart des peuples de la terre aspirent à voir la fin.

Ce que nous demandons, c’est DES COMPTES au personnel « politique » qui, usant et abusant d’une pseudo-légitimité à gouverner la Belgique en conséquence de résultats électoraux obtenus SANS PROGRAMME et sans aucune justification de ses actes, DES COMPTES sur une kyrielle inédite, même pour eux, d’abus de pouvoir caractérisés.

Non content d’avoir imposé depuis dix-huit mois, à une nation abrutie, une succession ubuesque de TESTS DE SOUMISSION déguisés en mesures de santé publique, voici à présent que ce personnel au service de qui le veut sauf de ce qu’il appelle ses électeurs, se permet de priver une nation souveraine – celle qui lui sert de mangeoire – du droit de prendre connaissance de ce qu’ont à lui dire les autres nations souveraines.

Cela dit, ne nous faisons pas d’illusions : on a les gouvernements qu’on mérite. Certains ont pour gouvernement des roquets de garde au service de l’étranger, et d’un étranger qui représente, pour leur nation, un danger mortel à plus ou moins brève échéance. Les moutons qui s’en contentent feraient bien de prier leur dieu, quel qu’il soit, pour que MM. Poutine, Xi et Raissi gardent leur sang-froid.

Et réjouissons-nous en passant de ce que le peuple français semble enfin s’être rendu compte que, désormais, la seule manière de voter avec une quelconque efficacité consiste à s’abstenir en masse de jouer à ce jeu où tous les dés sont pipés.

 

 

 

 

 

Panier aux crabes anglo-sionistes

 

L’histoire ne se répètera pas

 

Andrei Martyanov – Le Saker francophone –24.6.2021

Article d’origine : Reminiscence of the Future

 

 

 

 

Au moment où j’étais sur le point de m’installer dans le mode d’anticipation de la vague de chaleur à venir, bang, voici qu’arrive un certain grincement de tuyaux prétendant qu’il peut jouer à la superpuissance. Tout le monde sait déjà que le HMS Defender a prétendu être « furtif » et pouvoir défendre quelque chose mais a violé les eaux territoriales de la Russie près de la Crimée. Des coups de semonce ont été tirés et deux OFAB-250 ont été largués sur la trajectoire du navire britannique, en totale conformité avec le droit international et le droit des frontières de la Russie. Oui, oui, et le Royaume-Uni est une superpuissance mondiale et possède le système politique le plus libre et le gouvernement britannique ne ment jamais, vraiment jamais, jamais (tout le temps).

Lire la suite…

Source : https ://lesakerfrancophone.fr/lhistoire-ne-se-repetera-pas

 

 

 

Quand Trump rejoint Rumble

 

Andrew Anglin – Entre la plume et l’enclume – 1.7.2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

Donald Trump et Jared Kushner:

 

 

Le vrai président Donald Trump a été banni de la plupart des sites Internet après que le FBI a organisé une fausse émeute au Capitole le 6 janvier.

 

Or, au moment où Trump a été banni, l’alternative Twitter Parler a également été totalement bannie d’Internet. (On peut soutenir que Parler aurait pu remédier à la situation en utilisant des méthodes similaires à celles utilisées par le Daily Stormer lorsqu’il a été banni, mais il ne l’a pas fait et ce réseau est resté banni).

Cependant, un site de médias sociaux alternatifs, qui a conservé une certaine résilience, est resté en place : Gab. J’ai mes propres problèmes avec ce site, et je ne l’utilise pas personnellement, et je n’encourage pas les autres à l’utiliser (du moins pas sans un VPN, et une bonne option op-sec pour ne pas y mettre d’informations privées). Seulement voilà : Gab était là et en ligne, et Trump aurait pu y poster des messages dès qu’il a été banni de Twitter. Pourtant, il a choisi de ne pas le faire.

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Source : https ://plumenclume.org/blog/730-quand-trump-rejoint-rumble

Source d’origine : https ://dailystormer.su/wp-content/uploads/2021/06/download-2021-06-28T102109.872.jpeg

 

 

 

 

Et si vous croyez qu’on vous a tout dit sur le sommet du siècle…

 

 

 

 

Le rendez-vous de Genève

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume… – 24.6.2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

Poutine interrogé par Keir Simmons pour NBC

 

 

Le rendez-vous de Genève de deux présidents reste une énigme. Pourquoi se sont-ils rencontrés ? Ils se sont mis d’accord sur le fait que la guerre nucléaire est mauvaise pour tous ; très bien ! Mais ne le savaient-ils pas ? Ont-ils sondé l’âme de leur partenaire, l’ont-ils regardé dans les yeux ? Nous avons maintenant quelques réponses, basées sur des conversations avec mes amis israéliens qui ont eu l’avantage d’entendre les deux côtés, les Russes et les Américains. Nos fidèles lecteurs méritent de savoir ce qui s’est réellement passé à Genève.

 

En bref : Biden est venu dire à Poutine que les États-Unis sont en bonne forme, qu’ils se sont remis de la pandémie, que leur économie est meilleure que celle de la Chine et que c’est lui qui dirige. La réunion s’est déroulée dans le calme ; Biden était plutôt détendu, tandis que le secrétaire d’État Blinken était en mode attaque ; il s’est disputé avec son propre président et il tentait de lui donner des ordres. Les Russes étaient préparés à pire, bien pire. Ils pensaient que les rencontres de Biden avec le G7 et avec l’OTAN mèneraient à un crescendo à Genève, et ont été soulagés d’apprendre que cette réunion ne visait pas à la présentation d’une position occidentale unie envers la Russie.

 Lire la suite…

Source : https ://plumenclume.org/blog/729-le-rendez-vous-de-geneve

 

 

 

 

La grande requête de Biden

 

Dmitry Orlov – Le Saker francophone –20.6.2021

 

 

 

 

 

Le sommet USA-Russie de Genève, qui a fait couler beaucoup d’encre, a eu lieu et aucun commentateur ne s’est aventuré à poser une question très simple et très nécessaire : Qu’est-ce que Biden était venu demander ?

Lire la suite…

Source : https ://lesakerfrancophone.fr/la-grande-requete-de-biden

Source d’origine : Club Orlov

 

 

 

 

Mais voilà qu’Israël Shamir, parce que nous sommes à la bourre, nous revient avec une particularité russe trop méconnue ailleurs. Alors, au diable Genève !

 

Quand Poutine s’adresse à la nation

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume… – 3.7.2021

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

La « Ligne directe » russe est un exercice unique de démocratie directe : Les citoyens russes appellent leur président et celui-ci répond à leurs questions et résout leurs problèmes, comme un Konung nordique d’il y a mille ans. La Russie est née d’une chaîne de princes nordiques qui pratiquaient ce type d’accès direct à leur souverain ; les premiers princes et tsars russes se posaient comme une instance de dernier recours et d’accès immédiat. Il y a vingt ans, Vladimir Poutine a ressuscité cette ancienne pratique, et une fois par an, chaque Russe peut faire appel à lui sur n’importe quel sujet. Homme de pouvoir et d’autorité, il peut passer outre à n’importe quelle réglementation, couper court à la bureaucratie et résoudre n’importe quelle énigme par sa grâce quasi royale. Dans un pays fortement bureaucratisé, un tel dirigeant, à la fois omnipotent et bienveillant, apporte d’excellentes solutions à des problèmes qui n’auraient jamais dû se poser.

 

La majorité des questions et des réponses portent sur la vie quotidienne des Russes : l’approvisionnement en gaz, l’évacuation des eaux, le prix des légumes ou les charges communales. Mais Poutine a également répondu à des questions portant sur la politique du monde réel, et nous a fourni quelques scoops. (Voici la transcription complète).

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Source : https://plumenclume.org/blog/733-quand-poutine-s-adresse-a-la-nation

 

 

 

 

Qui dit « merdias » ne parle pas seulement d’organes de presse, mais aussi d’organes de transmission du savoir, en ce comprise l’édition de livres…

 

 

 

 

 

Et pourquoi ne vous parlerions-nous pas de quelques livres dont les merdias de presse, eux, ne vous parleront pas, la forme de censure la plus efficace restant plus que jamais le silence.

 

Courte-échelle à la

Librairie Tropiques

présente ces jours-ci avec un grand article et trois livres

 

On ne voit que lui depuis quelques jours ! Contrairement à ses habitudes, Sergueï Lavrov s’exprime beaucoup. Félicitons-nous-en.

 

Sur la loi, les droits et les règles 

 

Sergueï Lavrov – Global Affairs 30.6.2021

 

 

 

 

La conversation franche et dans l’ensemble constructive qui s’est tenue lors du sommet des présidents Vladimir Poutine et Joe Biden à Genève le 16 juin 2021 s’est conclue par un accord concernant le lancement d’un dialogue de fond sur la stabilité stratégique – en réaffirmant le postulat crucial selon lequel une guerre nucléaire est inacceptable. Les deux parties se sont en outre entendues sur l’opportunité de mener des consultations sur la cybersécurité, l’activité des missions diplomatiques, le sort des citoyens de Russie et des États-Unis emprisonnés, ainsi que sur un certain nombre de conflits régionaux.

 

Dans le même temps, le dirigeant russe a clairement indiqué, y compris publiquement, qu’il ne serait possible d’obtenir un résultat dans tous les domaines qu’en trouvant un équilibre des intérêts mutuellement acceptable sur une base strictement paritaire. Aucune objection à cet égard n’a été exprimée lors des pourparlers. Cependant, à peine s’étaient-ils achevés que les responsables américains, y compris ceux qui avaient pris part à la réunion à Genève, ont commencé à renouer avec des préceptes que l’on croyait abandonnés : ils affirmaient avoir «donné des instructions» à Moscou, «émis des avertissements clairs et fixé des exigences». De plus, ils ajoutaient à tous ces «avertissements» des menaces : si «d’ici quelques mois», la Russie n’accepte pas les «règles du jeu» édictées à Genève, elle sera soumise à de nouvelles pressions.

Lire la suite…

Source : http://www.librairie-tropiques.fr/2021/06/sur-la-loi-les-droits-et-les-regles-par-serguei-lavrov.html

 

 

 

 

Pour les rencontres, nous sommes à la bourre… Restent les livres

 

Demanez le programme …

Du fait de « l’assouplissement » des restrictions actuelles nous adaptons les modalités d’organisation et d’accès de nos rencontres. Dorénavant, les rencontres seront précédées par des entretiens « en plein air » au jardin, avec les auteurs, et les merles du cru, vidéo-captés puis diffusés sur le site tropiques le soir même.

Une dédicace dinatoire aura lieu ensuite, sur la « terrasse éphémère » devant la librairie, de 19 h 30 à 20 h 30.

 

 

Mercredi 30  juin 18h-20h30

 

 

 

La Grande éclaircie de la révolution culturelle chinoise

Avec
Cécile Winter
et Alain Badiou

 

 

La Révolution culturelle qui s’est déroulée en Chine entre 1966 et 1976 est aujourd’hui décriée à la mesure de la chape d’ignorance qui la recouvre. Or elle est à la fois le plus grand mouvement démocratique que l’humanité ait jamais connu (et à cet égard la meilleure école quant aux capacités et aux limites de tout mouvement) et la première révolution communiste de l’histoire. Elle a mis en pratique le programme communiste de Marx, non seulement concernant la transformation de la propriété, mais aussi la réduction des grandes différences, entre ville et campagne, paysans et ouvriers, travail manuel et intellectuel, et la transformation du travail lui-même, dans sa conception et sa pratique.

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Source : http://www.librairie-tropiques.fr/demandez-le-programme.html

 

 

 

 

Mercredi  7 juillet 18h-20h30

 

La toile carcérale.
Une histoire de l’enfermement en Palestine

Avec
Stéphanie Latte Abdallah

 

 

Dans les Territoires palestiniens, depuis l’occupation de 1967, le passage par la prison a marqué les vécus et l’histoire collective. Les arrestations et les incarcérations massives ont installé une toile carcérale, une détention suspendue. Environ 40 % des hommes palestiniens sont passés par les prisons israéliennes depuis 1967. Cet ouvrage remarquable permet de comprendre en quoi et comment le système pénal et pénitentiaire est un mode de contrôle fractal des Territoires palestiniens qui participe de la gestion des frontières. Il raconte l’envahissement carcéral mais aussi la manière dont la politique s’exerce entre Dedans et Dehors, ses effets sur les masculinités et les féminités, les intimités. Stéphanie Latte Abdallah a conduit une longue enquête ethnographique, elle a réalisé plus de 350 entretiens et a travaillé à partir d’archives et de documents institutionnels. Grâce à une narration sensible s’apparentant souvent au documentaire, le lecteur met ses pas dans ceux de l’auteur à la rencontre des protagonistes de cette histoire contemporaine méconnue.

Stéphanie Latte Abdallah est historienne, politiste, chercheuse au CNRS (CERI- SciencesPo), spécialiste du Moyen-Orient et des sociétés arabes. Ses recherches et sa formation se situent au croisement de plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales (histoire contemporaine, politologie, anthropologie, sociologie et littérature). Elle a publié plusieurs ouvrages, parmi lesquels Femmes réfugiées palestiniennes (PUF 2006).

 

Jeudi 1er juillet 18h-20h30

 

Révolutions
entre commotions et commémorations
1917-2017

 

Avec Aurélien Larné, Eric Aunoble,
Anne Jollet et Marie-Claude L’Huillier

 

 

 

 

 

« En tuant Trotski, les Américains faisaient coup double », Louis Scutenaire

et si vous en voulez d’autres, c’est ici :

https://www.babelio.com/auteur/Louis-Scutenaire/3161/citations?a=a&pageN=2

 

 

 On vient de le lire :

 

Et pour quelques bobards de plus

 

 

 

 

Aymeric Monville

Et pour quelques bobards de plus – Contre-enquête sur Staline et l’Union Soviétique

Éd. DELGA – 2020

112 pages

10 €

L’histoire de l’Union soviétique – si elle mérite encore le nom d’histoire – se caractérise dans notre pays par l’absence de débat contradictoire. Le consensus politique veut que la droite attaque Staline comme incarnation-repoussoir de tout système socialiste et la gauche, comme symbole du fourvoiement de nobles idéaux. Imperturbablement donc, les opérations de propagande se succèdent sur le mode du film d’horreur, du « Tyran rouge » à l’« Ombre de Staline » et ce, jusqu’à l’eschatologique « Apocalypse Staline ». L’actuelle réactivation des vieux bobards colportés par la guerre froide vise manifestement à exclure les communistes de l’espace public. Elle entre néanmoins en contradiction avec la tendance également actuelle, liée à l’ouverture des archives de l’URSS, qui fait litière d’un certain nombre de légendes noires. C’est donc à une contre-enquête comparative que s’emploie ce livre. Contre-enquête étayée par une proximité avec de nombreux chercheurs et fruit d’une activité éditoriale concernant l’Union soviétique de près de quinze ans, cette entreprise n’est pourtant pas dépourvue d’un esprit polémique et partisan. Mais quand le Parlement européen n’hésite plus, désormais, à décréter une équivalence effrontée entre nazisme et communisme, n’est-ce pas plutôt cette apparente « impartialité », indifférente à ce que Hitler ait ou non vaincu en 1945, qu’il conviendrait d’interroger ?

AYMERIC MONVILLE, né en 1977. Éditeur depuis quinze ans de nombreux ouvrages sur l’URSS qui n’ont cessé d’alimenter sa réflexion, il est aussi l’auteur de plusieurs essais de philosophie politique : Misère du nietzschéisme de gauche, L’Idéologie européenne, Le Néocapitalisme selon Michel Clouscard, Les Jolis grands hommes de gauche, ainsi que d’une enquête sur l’état actuel de la liberté d’expression : Julian Assange en danger de mort.

 

La photo de couverture s’intitule « Hommage à Magritte ». Tout le monde ne comprendra pas, mais nous, si.

Ce livre nous a donné envie de lire les autres.

Si nous pouvons nous permettre, cependant, une espèce de critique, ou plutôt de partager nos impressions, nous dirions qu’il est vraiment bien gentil, M. Monville, avec les chiens de garde de la doxa néo-tout ce qu’on voudra de sinistre. Certes, il réfute pied à pied les bobards qui courent depuis trois-quarts de siècle les sentines du pouvoir ou de ce qui en tient lieu. Mais oserions-nous dire que son réquisitoire défensif, tout efficace et précis qu’il soit, ne nous satisfait pas entièrement, dans la mesure où nous eussions aimé lire aussi une attaque en règle, sur leurs propres crimes, de ceux qui ont le culot (après avoir prudemment organisé la décérébration générale) de dire à leurs victimes trop souvent consentantes ce qu’elles peuvent penser et croire de tout et de rien. Car on vous parie notre tête que vous ne risquez pas de voir bientôt sur Arte un grand documentaire consacré à la famine de la patate irlandaise (1845-1852), qui a vu l’Empire exporter de la bouffe du pays, sous escorte militaire, pendant que des familles entières, qui l’avaient produite, s’éteignaient jusqu’au dernier ancêtre et au dernier nourrisson.

Disons-le platement, Staline eût-il a se reprocher tous les crimes qu’on lui impute, qu’il n’arriverait pas encore, au chapitre des horreurs, à la cheville de ses calomniateurs. Et donc, en vertu du principe archi-connu qui veut que l’attaque soit la plus sûre des défenses, nous restons sur notre envie insatisfaite d’un rentre-dans-le-lard-des-affreux en bonne et due forme et sans gants.

Profitons de l’occasion pour redire toute l’admiration qui est la nôtre pour l’historien US Gover Furr (à juste titre abondamment cité dans ce livre). Admiration tant pour la rigueur de ses travaux que pour son caractère. Le public lambda ne le sait peut-être pas, mais ses propres étudiants ont tenté de le faire interdire d’enseignement. Comment s’en étonner, au pays où on a inventé de vacciner les gens contre des maladies après qu’ils les aient eues. Un pays qui déteint.

 

 

 

 

En voici un autre (notre avis et on le partage) :

 

Nous avons signalé, et même à plusieurs reprises, les réflexions consacrées, sur le site du Saker, à Lénine, à Staline et à la Chine, par un auteur qui signe Straight Bat.

Il vient de récidiver avec un long article du genre état des lieux, qu’il a pondu pour le centenaire du PCC.

Notre avis est que les éditions Delga s’honoreraient en traduisant et en publiant ces textes, dont nous (re)donnons ici les liens :

 

Greatest « sin » of Lenin and Stalin

Bridging China’s past with humanity’s future – Part 1

Bridging China’s past with humanity’s future – Part 2

Bridging China’s past with humanity’s future – Part 3

CPC Centenary – China on the Cusp of a Socialist Society

 

 

 

 

« Modeste proposition » aux historiens, y compris ceux du cinéma et pourquoi pas M. Monville, que nous aimerions assez voir s’y intéresser…

 

Errol Flynn sous embargo

 

 

 

 

Errol Flynn, comme tout le monde devrait le savoir, fut un des hommes les plus séduisants du monde et un acteur de talent doublé d’un aventurier à l’ancienne et d’un buveur qui ne fut pas surpassé par beaucoup, Hemingway et Huston inclus. Ce dont, d’ailleurs, il mourut, à cinquante ans à peine.

Sans Robin des Bois, Gentleman Jim, Don Juan, l’Aigle des Mers, et le Capitaine Blood, ni Hollywood ni l’Amérique n’auraient à ce point, avec des valeurs qui n’étaient pas vraiment les leurs, réussi à séduire et à subjuguer les foules planétaires pendant toute la Deuxième Guerre mondiale et après.

 

 

 

 

Or, vous pouvez en faire l’expérience (nous l’avons fait) : si vous cherchez à vous procurer le moindre DVD d’un de ses films, vous aurez la surprise de constater que c’est quasiment impossible, surtout sous-titrés en français. Pratiquement TOUS ses films sont « actuellement indisponibles » et, selon la formule consacrée chez Amazon « nous ne savons pas s’ils seront à nouveau disponibles un jour ». Vous pourrez éventuellement tomber sur une copie en mauvais état sous-titrée en coréen ou doublée en espagnol.

Même cul-de-sac si vous cherchez une biographie ou une étude un peu sérieuse dans l’anglais d’origine (en français, n’en parlons même pas). Vous tomberez peut-être sur le livre d’un faussaire du nom de Charles Higham, spécialiste des révélations scandaleuses inventées de toutes pièces dont, outre Flynn, des gens comme Cary Grant, Olivia de Havilland et sa sœur Joan Fontaine ont eu à grandement se plaindre.

 

Dans The untold story, Higham a inventé que Flynn avait espionné pour les nazis. (Non, il n’a pas été responsable de Katyn, mais c’est tout juste.)

 

Un auteur autrement sérieux, Tony Thomas,  a  écrit plus tard sur cette affaire, un livre qui a fait litière, preuves à l’appui, des élucubrations de Higham : Errol Flynn, l’espion qui ne l’a jamais été.

Aujourd’hui, l’affaire est entendue, c’est Thomas qui a raison et personne n’en doute. Mais vous pouvez toujours tenter de vous procurer son livre, en français ou dans sa langue d’origine : bon courage ! Idem pour l’autobiographie de Flynn, qui était aussi écrivain : My wicked wicked ways (en français, Mes 400 coups).

Alors, pourquoi cet ostracisme qui ne dit pas son nom ? Qu’a commis ou qu’a été Flynn pour le mériter ?

Le fait est que, loin de sympathies pro-nazies, ses inclinations ont toujours penché plus qu’un peu à gauche : lors de la guerre d’Espagne, qui l’a attiré comme un aimant, il s’est improvisé correspondant de guerre chez les Républicains, à la grande fureur des studios qui risquaient de perdre tout l’argent qu’ils voulaient à l’attendre. Qu’à cela ne tienne : on  l’y a vu en train de boire avec un certain Hermann Erben, pseudo-médecin autrichien qui allait, pense-t-on, travailler pour l’Abwehr de 1941 à 1945 et qui, pendant la guerre civile, se trouvait, comme lui, correspondant de guerre en Espagne républicaine. Ingham et quelques autres sauraient en faire leurs choux gras.

Mais aussi, mais surtout, Flynn, une fois de plus aimanté par une révolution, a rencontré Castro. Il l’a dit lui-même : « Pour une fois qu’il existait un vrai Robin des Bois dans le monde, j’ai voulu faire sa connaissance. »

C’était en 1959. Fidel est entré dans La Havane le 8 janvier. Le 24 octobre, Errol Flynn était mort : crise cardiaque due à un abus d’alcool. Entretemps, ils avaient sympathisé. Peu avant de mourir, Flynn avait même enregistré le commentaire du documentaire Cuban Story de Victor Pahlen, et dans la foulée, écrit un livre qui ne serait publié que post mortem : Moi et Castro – suivi de ce qui m’est vraiment arrivé en Espagne. Il en a écrit d’autres, dont certains en vers, mais c’est assurément celui-là qui l’a damné.

Admirons les rédacteurs de Wikipedia :

 

« Il déclara en 1959, dans l’émission de télévision canadienne Front Page Challenge, que Castro deviendrait un des personnages majeurs de l’Histoire. Cette opinion a toutefois été émise avant que le régime castriste devienne ouvertement communiste et un allié majeur de l’Union soviétique aux portes des États-Unis, notamment au cours de la crise des missiles. »

 

Vous imaginez le charisme d’Errol bras dessus bras dessous avec le charisme de Fidel ? Pourtant, on n’en est plus aujourd’hui à la crise des missiles … ou si ? Quoi qu’il en soit : Vade retro Satanas !

 

 

Errol Flynn

Moi et Castro – suivi de – ce qui m’est réellement arrivé en Espagne
Les éditions du Sonneur (2019)

120 pages

Acteur magnifique au sourire ravageur et à la réplique cinglante, Errol Flynn (1909-1959) se rêvait un destin d’écrivain et de journaliste.
Dans Moi et Castro et Ce qui m’est réellement arrivé en Espagne, il se fait reporter de guerre, sur fond de révolution cubaine et de Guerre civile espagnole. Ces deux textes, inédits en français, éclairent un aspect de sa personnalité – son addiction aux émotions fortes – et offrent un témoignage inattendu sur ces événements marquants de l’histoire du XXe siècle.

(Babelio)

 

Nos excuses, c’est en anglais :

 

 

  • Director ‏ : ‎ Errol Flynn
  • Media Format ‏ : ‎ NTSC, Black & White
  • Run time ‏ : ‎ 50 minutes
  • Actors ‏ : ‎ Errol Flynn, Beverly Aadland, Florence Aadland, Fulgencio Batista, Fidel Castro
  • Producers ‏ : ‎ David Kalat, Victor Pahlen
  • Studio ‏ : ‎ IMAGE ENTERTAINMENT
  • ASIN ‏ : ‎ B0000639GA
  • Writers ‏ : ‎ Victor Pahlen
  • Number of discs ‏ : ‎ 1

 

Description

This truly revolutionary motion picture is certainly the only film in history to star both Errol Flynn and Fidel Castro ! Back in the 1950s, Errol Flynn and producer Victor Pahlen owned a movie theater in Havana. They happened to be there when Castro’s revolution broke out around them, so they took to the streets with their cameras to document history as it happened, at ground zero. The result was a unique documentary of Castro’s uprising, hosted by Flynn, featuring unrivaled footage of the conflict and Castro himself. Circumstances outside their control shelved the film for nearly fifty years; « Cuban Story » has never been screened, never seen, never released–until now. All Day Entertainment is proud to have worked with the Pahlen family to restore this landmark documentary from the only surviving negative materials, stored in England for nearly a half century. Includes an introduction by producer Victor Pahlen’s daughter, Kyra Pahlen.

A viewer’s comment :

Cuban Story takes an astonishing look at the Cuban Revolution–from the inside. This documentary owes quite a bit to fate. Writer-producer Victor Pahlen and film star Errol Flynn owned a business in Cuba when the revolution broke out. Realizing they had an amazing opportunity on their hands, they stayed, hung out with the revolutionary troops, and filmed right through Castro’s ascent. The film is fascinating as an insider’s look at the revolution, but also as a record of the times in many unintended ways: the narration refers to Castro’s « girl soldiers, » and we get a rare glimpse of a clean-shaven Castro. The filmmakers were in Cuba to witness and film the cruelties of Batista’s reign, and thus take a decidedly pro-Castro stance. Viewers should be warned that the film also adopts what will come off to today’s audiences as an oddly pro-terrorism point of view–is a sabotaged airport a brave blow for freedom or a senseless waste of life ? Pahlen and Flynn follow the revolution beyond the end of the fighting as Castro reopens the university and tries to right some of Batista’s wrongs. American viewers are rarely able to see such a pro-Castro piece and may find it alternately infuriating and thought-provoking. — Ali Davis

 

D’ici qu’on le trouve sous-titré en français, beaucoup d’eau coulera sous les ponts… Mais qui sait si un jour Viktor Dedaj n’aura pas des loisirs.

 

 

 

On dit que les contraires s’attirent, mais parfois c’est l’inverse : Cannes, 1952,

 

 

 

 

 

Parenthèse à contre-mode :

 

Tels pères, tels fils

(minuscule réflexion des Grosses Orchades)

 

On peut dire que les deux plus grands « séducteurs » de Hollywood, au cours des années trente, quarante et cinquante, ont été Errol Flynn et Rex Harrison, en dignes successeurs qu’ils étaient de Douglas Fairbanks.

Tous deux originaires d’Europe, dotés d’un physique avantageux, d’un charme indéniable et d’un goût prononcé pour les femmes (nous avons dit « à contre-mode » !), ils ont eu, tous deux, à s’expliquer avec la morale affichée des États-Unis en général et de Hollywood en particulier, y compris au cours de procès retentissants où il a été débattu de leurs mœurs. Tous deux ont eu plusieurs épouses et plusieurs enfants (six pour Harrison, trois pour Flynn, qui allait épouser sa maîtresse-nymphette Beverly Aadland, quand il est mort).

Si Rex Harrison a été, depuis son plus jeune âge et jusqu’à son dernier souffle, acteur jusqu’au bout des ongles, Errol Flynn s’est rêvé, comme il est dit ci-dessus, écrivain et correspondant de guerre. Plus que rêvé, d’ailleurs, puisque plusieurs livres de lui ont été publiés.

Errol Flynn eut, de sa première épouse, l’actrice française Lily Damita, un fils appelé Sean, et de ses épouses ultérieures, trois filles : Deirdre, Rory et Roma.

Rex Harrison est, par son fils Noël, l’aïeul de cinq petits-enfants et d’une kyrielle d’arrière-petits-enfants.

 

 

Errol et Sean Flynn – Aéroport de Heathrow, été 1956

 

Après avoir entamé une vague carrière d’acteur, Sean Flynn a suivi sa pente naturelle et l’exemple paternel en choisissant de devenir journaliste-photoghraphe et correspondant de guerre. Au Vietnam. Son destin l’a poussé vers le territoire des Khmers rouges, où il a disparu, un jour de printemps 1970. On n’a jamais retrouvé sa trace ni ses restes.

 

 

 

Dernière photo de Sean Flynn avant sa disparition au Cambodge, le 6 avril 1970

 

 

 

 

Noel et Rex Harrison quittant le Royal Court Theatre

 

 

Premier champion britannique de slalom géant (ski alpin) en 1953, Noel Harrison a fait partie de l’équipe olympique de son pays dans les années 1950. Il a fini par choisir contre ses skis, le théâtre et sa guitare. En 1968, il a reçu un Oscar pour son interprétation de la chansonThe Windmills of Your Mind (musique oscarisée de Michel Legrand) leit-motiv du film L’Affaire Thomas Crown. Fait rarissime :  il ne put aller la chanter à la remise de ces récompenses, parce qu’il était alors en tournée avec un spectacle de son cru entièrement consacré à Jacques Brel : Adieu Jacques, dont il a fait, en 2002, un album :

 

 

 

 

La chanson de Michel Legrand qu’il n’a pas chantée aux Oscars (où il a été remplacé par José Feliciano) :

 

 

 

Commentaire d’un Internaute

Franc Neary

il y a 7 mois

I never knew why I was always drawn to this song when it came on the radio….about 2 years ago I said this to my mother (she’s 94 and I’m 51) and she said: « well, so you should! I went into labour with you when this song started playing….you obviously liked it too, you were VERY eager to get out and hear it better! »…..funny I I had to wait 49 years to hear that!

 

Pour les fans de Michel Legrand, qui l’a chantée en français :

 

 

Bref,

Que ce soit pour cause de loi génétique inconnue ou parce qu’ils les admiraient, on ne peut nier que ces fils aient marché sur les traces de leurs pères.

Franchement, quand on pense que les descendants de ces deux mauvais sujets auraient pu ne pas exister…

 

Parapluie pour tous !

 

 

 

 

 

 

 

 

Poutine et Orban avec nous !

 

 

 

 

 

Puisqu’on est dans les défalsifications de l’Histoire…

 

Il nous est impossible de ne pas reparler de nos auteurs-fétiches Rita Monaldi et Francesco Sorti, dont les habitués de ce blog ont eu l’occasion de faire la connaissance ICI et… un peu partout ailleurs dans nos archives.

Revenons-y aujourd’hui. – on n’y revient jamais assez ! – à propos des deux derniers tomes en date de leur série consacrée à l’histoire du XVIIe siècle, dont le castrat Atto Melani est le personnage-pivot.

 

Mysterium – Dissimulatio

 

 

                 

 

l’un constituant la suite de l’autre.

 

 

Rappelons pour les non-initiés que Rita, d’archiviste est devenue journaliste–romancière (dans l’ordre chronologique), que Francesco, de musicologue, a suivi la même filière journaliste–romancier et que les deux époux et co-auteurs se révèlent de plus en plus redoutables historiens (redoutables pour les menteurs, les champions du statu quo et les cuistres bien entendu).

L’histoire de Rita et Francesco est archi-connue ou devrait l’être : écoeurés par le tour que prenaient les choses publiques dans leur pays et plus précisément dans leur profession en passe de n’être plus autre chose que des merdias à plein temps, ils ont tout plaqué (Radio Vatican pour Francesco, où il assurait les programmes de musique baroque) pour se mettre à écrire ensemble.

Ayant décidé de prendre pour personnage central de leur série de sept romans consacrés au XVIIe siècle européen, le castrat Atto Melani, personnage réel à qui Francesco avait consacré sa thèse de doctorat, ils se sont mis à écrire d’étranges livres, qui sont en réalité des défenses de thèses historiques basées sur les trouvailles de Rita dans les archives de plusieurs pays – archives qu’en général ont boudées ou ignorées les « historiens » de grand chemin, lesquels tiennent partout le haut du pavé à coups de « vérités » proclamées à défaut d’être prouvées. Nos héros ne se sont, ainsi, pas fait que des amis. Surtout dans les allées des pouvoirs. Leur originalité est d’avoir choisi, pour défendre ces thèses, la forme du roman, et même – XXe -XXIe siècles obligent – du roman policier.

Il y a donc, au coeur de ces – gros – livres, des personnages et un noyau historiques d’importance extrême pour tous ceux que la vérité intéresse, enrobés d’une intrigue à suspense diaboliquement agencée : on y trouve sans faillir l’art du romancier intimement marié à la rigueur de l’historien (au pluriel, puisqu’ils sont deux).

Cette démarche les a amenés à exposer les tares d’un pape qu’on (S.S. Jean-Paul II) s‘apprêtait à canoniser et, au contraire, à en réhabiliter un autre dont le nom est devenu, dans l’histoire officielle, synonyme de tout ce qu’il y a de pire au monde.

Nous avons dit qu’ils ne se sont ainsi pas fait que des amis. Les choses sont même allées assez loin pour qu’au bon plaisir de S.S. Jean-Paul II, secondé  par un Silvio Berlusconi alors tout-puissant, leur premier volume, Imprimatur, bien parti pour prendre la tête des succès de librairie dans plusieurs pays, ait été retiré de la vente sans autre forme de procès et plongé dans les oubliettes par son éditeur italien, mais aussi, dans la foulée, par son éditeur français, la maison Plon. Re-belote pour le deuxième volume Secretum en France. Entretemps, les auteurs maudits avaient été contraints à l’exil. (Oui, oui, en Europe de l’Ouest à la fin du XXe siècle !) Ils étaient allés s’installer, avec leurs deux enfants, à Vienne en Autriche, là où ils avaient passé avec bonheur leur voyage de noces. Ils y travaillent toujours, même si, depuis lors, un Benoît XVI pourtant sur trône éjectable et quelques changements dans le personnel politique leur ont permis de re-circuler librement dans leur pays.

Rappelons-le parce que c’est historique : pendant des années, leurs livres n’ont pu paraître en Italie. C’est un éditeur hollandais qui les a publiés et vendus à Anvers, en Belgique, où les Italiens qui voulaient les lire devaient se les procurer. Monaldi et Sorti successeurs de Voltaire, de Rousseau, de Diderot et de d’Alembert ! Aujourd’hui, grâce à la maison Baldini-Castaldi, qui accomplit un travail de tout premier ordre, leurs livres sont enfin publiés chez eux : dix best-sellers internationaux, dont les cinq premiers tomes de leur fameuse série de sept : Imprimatur, Secretum, Veritas, Mysterium et Dissimulatio, les deux derniers titres, Unicum et Opus, y étant en préparation. Mais, en France, la maison Plon, elle, s’est bloquée sur Secretum, retenu comme en otage pendant très longtemps. À présent, son contrat a enfin été rompu et les auteurs ont repris leur liberté,  mais on ne sait toujours pas ce qui s’est passé ni QUI a repris, en France, les choses où le sabotage de Plon les avait bloquées, ni quand les volumes suivants paraîtront, ni même s’ils paraîtront un jour dans l’Hexagone.

Sabotage n’est pas un mot trop fort, quand on pense qu’un livre traduit en italien par Rita Monaldi, dont l’original est en français, existe aujourd’hui dans des tas de langues, notamment, en italien, en espagnol, en anglais, en hollandais, en allemand, en tchèque et en turc, et n’est toujours pas publié en français. Ce livre, le voilà :

 

 

Il s’agit d’un document que la romancière a découvert dans les archives du Palais-Bourbon : un rapport manuscrit, en français, d’Atto Melani à Louis XIV.

L’histoire de ce livre est intéressante : le castrat, qui cessa définitivement de chanter le jour où le roi de France en fit son agent secret et qui servit ce monarque pendant quarante ans, fut un jour envoyé par lui à un conclave. Un pape était mort. On allait élire son successeur. Inévitablement, dans ces circonstances, toutes les cours d’Europe intriguaient pour que l’élu soit un homme à elles. Le cardinal français électeur fut donc prié de soutenir le candidat de la France, mais en outre, le monarque lui adjoignit un secrétaire, chargé de le servir certes, mais surtout de rendre compte au roi de la manière dont l’éminence aurait rempli sa tâche et de l’informer sur tout ce qui pouvait en général se passer dans le secret du conclave. C’est à quoi s’est appliqué Atto, secrétaire désigné, et le sujet du manuscrit déposé aux archives du royaume, découvert par Rita. Le livre devait s’appeler quelque chose comme Les secrets des conclaves, pour s’intituler, en dernier ressort Les intrigues des cardinaux, moins offensant, probablement, pour la majesté de l’Église.

Imagine-t-on ce vénérable document publié au XXIe siècle en turc mais pas en français ? On en est là pourtant.

Question subsidiaire : qui décide de ces choses, et de quel droit ?

 

 

 

Cette indifférence qui ressemble tellement à de l’hostilité, voire à de la censure qui ne dit pas son nom, rappelle, de manière fâcheuse, le précédent de l’Américain  Tom Robbins.

Tom Robbins est à nos yeux le plus grand romancier US vivant, même si nous ne sous-estimons pas du tout les autres. Son premier roman Même les cow-girls ont du vague à l’âme, a été publié dans le monde entier, France comprise, pour devenir un film en 1993. Et après… rien. L’auteur, pourtant, a eu très tôt, en France, assez d’admirateurs pour être invité d’honneur au Festival des Étonnants Voyageurs de Saint-Malo, on a oublié lequel, notre mémoire flanche.

Et après… rien, jusqu’à ce que le fondateur de la maison Gallmeister qui est en même temps l’animateur de ce festival, se mette en tête de le publier intégralement – et fort bien – à partir de 2009, avec seulement une vingtaine d’années de retard. Que de gens ont eu le temps de mourir sans avoir jamais entendu parler de Tom Robbins !

 

 

La question à 1.000 € est donc : quelqu’un est-il disposé à publier en France Monaldi et Sorti ? Dans ce cas, QUI et QUAND ? Et surtout : POURQUOI ces années d’ostracisme avec une impasse au bout ?

En attendant d’avoir des réponses à ces questions, quelques mots sur les deux derniers volumes de la série Atto Melani.

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/14258-2/

 

 

 

Précisons d’abord que les deux livres sont intimement liés à l’histoire de France.

 

Mysterium

 

 

 

 

Dans le premier, Mysterium, de nombreuses personnes ont été appelées à Paris, à grands frais, par le cardinal Mazarin : un compositeur, un librettiste, un décorateur célèbre, des chanteuses et des chanteurs, un secrétaire de Mathias de Médicis étant chargé de veiller sur le plus jeune des castrats qui est son amant. Certains d’entre eux sont déjà à Paris, mais les autres viennent d’embarquer sur un navire de guerre français (qui va être attaqué par des pirates et exploser), en compagnie d’érudits de plusieurs nationalités, dont le propre bibliothécaire du cardinal, Gabriel Naudé, qui est allé prendre, à Florence, livraison d’une copie de la Bible de Gutenberg, commandée par Son Éminence. De leur nombre sont le vieil érudit-philosophe allemand et néanmoins pamphlétaire catholique Caspar Schoppe, le très érudit François Guyet, qui va mourir en route, et deux pirates musulmans qui sont en réalité des Italiens convertis, sans oublier un libraire breton nommé Hardouin, qui attend la naissance imminente d’un fils : le futur Jean Hardouin, jésuite, considéré en France aujourd’hui comme le père de la théorie du complot mais que ce livre réhabilite en même temps que son très-vilipendé prédécesseur, le mécréant Jean-Jacques Bouchard, célèbre comme auteur du poème le plus érotico-scandaleux du siècle.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/mysterium/

 

 

 

 

Dissimulatio

 

 

qui fait suite à Mysterium, raconte comment le cardinal de Mazarin a provoqué la Fronde pour en venir à bout. C’est une page mal connue, même quand on croit la connaître, de l’histoire de France

 

 

Le synopsis du livre, sur le volet en anglais du site http://www.attomelani.net/ nous apprend que :

 

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/dissilmulatio/

 

 

 

 

 

 Last mais pas least :

 

« Les deux plus grands auteurs de tous les temps pour la première fois ensemble »

 (C’est une citation, pas une opinion)

 

Dante Alighieri est mort, vous ne le saviez peut-être pas, en septembre 1321. Cette année sinistrement covidique est donc, pour les Italiens et pendant 365 jours, l’année Dante.

Rita et Francesco, qui avaient déjà, pour le 70e anniversaire de la mort de Malaparte, donné un superbe « polar » historique : La mort comme moi, vont encore plus loin pour le 700e anniversaire de la mort de Dante : ils font raconter sa vie par Shakespeare, dans leur dernier opus, sorti en février : Amor ch’a nulla amato

 

 

 

 

 

Dont nous ne vous parlerons pas aujourd’hui, parce que nous ne l’avons pas encore lu, mais dont nous vous parlerons un jour si vous nous le demandez gentiment.

Quant à savoir quand les marchands de pâte à papier imprimée de l’édition bourgeoise le publieront en français….

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 4 juillet 2021

 

 

Briser le silence sur les origines du COVID 19

 

 

 

 

 

 

 

Briser le silence sur les origines du COVID 19

 

Ron Unz – The Unz Review – 19.5.2021

 

Traduction approximative maison : c.l. pour LGO

 

 

 

 

 

 

 

Depuis plus d’un an maintenant, j’ai publié une série d’articles et de chroniques sur les origines de l’épidémie mondiale de COVID-19, y faisant fortement valoir que l’épidémie représentait une attaque américaine de guerre biologique contre la Chine (et l’Iran). Voici des liens vers les trois principaux articles, dont le dernier a paru il y a une semaine.

 

 

La Pravda  américaine : Notre catastrophe au coronavirus, retour de flamme d’une guerre biologique ?
Ron Unz • The Unz Review 21 avril 2020 • 7.400 mots • 1.638 commentaires

 

La Pravda américaine : COVID-19, son impact et ses origines, après un an.
Ron Unz • The Unz Review 15 mars 2021 • 8.700 Mots • 975 commentaires

 

La Pravda américaine : « La vérité » et « Toute la vérité » sur les origines du COVID-19
Ron Unz • The Unz Review 10 mai, 2021 • 6,400 mots • 847 commentaires

 

 

Quelques jours après qu’ait paru mon article original d’avril 2020, notre site a été soudainement banni de Facebook et toutes nos pages ont été « disparues » par Google. Malgré ces handicaps sévères, mes pièces n’en ont pas moins attiré des centaines de milliers de lectures et près de 900.000 mots de commentaires. Au cours de l’année écoulée, un certain nombre de journalistes et d’intellectuels raisonnablement réputés m’ont envoyé des notes privées de soutien ou de félicitations sur cette série, disant parfois même que mon analyse leur paraissait convaincante. Mais étant donné la nature extrêmement « sensible » de l’accusation selon laquelle la mort de millions de personnes sur la planète, y compris plusieurs centaines de milliers d’Américains, était probablement due aux actions téméraires et criminelles d’éléments de notre propre gouvernement, pratiquement aucune mention de mon analyse n’était jamais apparue nulle part dans les médias dominants ni même dans les alternatifs. Il est évident que mes articles ont été très largement lus, mais que presque personne n’a été disposé à reconnaître leur existence.

 

La seule exception importante à ce remarquable black-out ne fait qu’en souligner l’existence : Kevin Barrett, animateur du podcast Truth Jihad et promoteur de longue date de nombreuses « théories du complot », a écrit une chronique l’année dernière, sur mes affirmations, qu’en général il approuve. En conséquence de cette défense, Barrett a été attaqué et vilipendé dans un long rapport du Conseil de l’Atlantique et dans un article auxiliaire d’Associated Press, qui l’a dénoncé comme un des principaux « archi-diffuseurs » d’insanités complotistes dangereuses sur le COVID-19. La théorie diffusée par Barrett étant essentiellement la mienne, il avait donc avec raison incité le journaliste qui l’interviewait à me contacter directement, mais cela ne s’est pas produit. On ne trouve aucune trace de mon existence ni de mes écrits dans l’énorme rapport de 17.000 mots sur 54 pages, ni dans sa couverture médiatique, probablement parce que même le simple fait de ridiculiser ou d’attaquer mon analyse aurait pu lui valoir trop d’attention, avec des conséquences potentiellement graves, dans le cas où de nombreux lecteurs l’eussent trouvée convaincante. Au cours des dernières semaines, Barrett m’a interviewé à quelques reprises sur son podcast, en plus de ce que nous affichons nous-mêmes sur notre site Web [Voir sur le site d’origine si l’audio ne fonctionne pas ici. NdGO] :

 

 

Ron Unz sur « Impact et Origines du COVID-19 »
Kevin Barrett • Truth Jihad 22 mars 2021

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Ron Unz sur « La vérité » et « Toute la vérité » sur les Origines du Covid-19
Kevin Barrett • Truth Jihad 16 mai 2021

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Il y a pas mal d’ironie dans cet étrange canevas de silence presque universel. Selon ma reconstitution des faits, l’attaque de guerre biologique était très probablement une initiative de canailles incontrôlées, non autorisée par le président Donald Trump, mais orchestrée, probablement, par certains des néocons de l’État Profond qu’il avait chargés de notre politique de sécurité nationale, des individus associés au secrétaire d’État et ancien directeur de la CIA Mike Pompeo et au conseiller à la sécurité nationale John Bolton.

 

Ces dernières années, les libéraux, les gauchistes et d’innombrables modérés ont vilipendé Trump et ceux qu’il avait nommés, et l’ont fait dans une mesure sans précédent, les dénonçant comme peut-être la pire et la plus dangereuse administration américaine de toute notre histoire moderne. Pourtant, si n’importe quel Tweet grossier ou misogyne de Trump a été capable de provoquer un paroxysme d’indignation vertueuse, tous ses critiques ont farouchement évité de jeter les yeux sur la preuve très réelle que les actions illégales de ses sous-fifres ont bel et bien réussi à tuer beaucoup plus d’Américains qu’il n’en est mort dans toutes nos guerres étrangères combinées, et qu’ils ont endommagé gravement notre société pour faire bonne mesure.

 

Pourtant, la plupart des gens de droite ou populistes qui soutenaient fortement Trump ont toujours été profondément hostiles à Pompeo, à Bolton et aux nombreux autres néocons élevés par lui à des postes de direction. Ces derniers sont certainement les principaux suspects de l’attaque de guerre biologique, et le retour de flamme qui s’en est suivi  sur le plan intérieur, en ce comprise notre propre épidémie et les confinements qui en ont résulté, lesquels ont largement contribué, d’ailleurs, à assurer la défaite électorale de Trump. En conséquence, on aurait pu s’attendre à ce que mes accusations trouvent un certain écho dans ces milieux pro-Trump et anti-néocons, mais, en fait, non, le sujet y a été totalement ignoré.

 

Cette situation rappelle le silence médiatique absolu qui avait accueilli en leur temps les stupéfiantes révélations du lauréat Pulitzer et ancien rédacteur en chef du New York Times Sydney Schanberg. Ses remarquables révélations sur nos prisonniers de guerre abandonnés de la guerre du Vietnam, ainsi d’ailleurs que l’occultation subséquente orchestrée par feu le sénateur John McCain, ont été soigneusement ignorées pendant des décennies par presque tous nos médias américains.

 

 

La Pravda américaine : Rambo avait-il raison?
Ron Unz • The American Conservative 25 mai 2010 • 1 300 mots

 

Traitement silencieux

Ma bataille de quatre décennies pour rendre compte de la vérité
Sydney Schanberg • The American Conservative 25 mai 2010 • 1 700 mots

 

John McCain et le camouflage du Héros de Guerre

Le candidat « héros de guerre » a enterré des informations sur les prisonniers de guerre abandonnés au Vietnam
Sydney Schanberg • The American Conservative 25 mai 2010 • 8 200 Mots

 

 

Heureusement, ce mur de silence qui enserre les origines du COVID-19 pourrait bien commencer à se fissurer : On peut considérer Nicholas Wade comme un des plus grands journalistes scientifiques américains, après ses plus de quatre décennies au New York Times Science et Nature. Il y a deux semaines d’ici, il a sorti une importante analyse de 11.000 mots sur les origines du COVID-19, analyse qui a rapidement été reprise dans le Bulletin of the Atomic Scientists. Depuis le début de la pandémie, nos médias mainstream ont décrété que le virus était naturel et ont dénoncé comme une vulgaire « théorie du complot » l’hypothèse qu’il pût être le produit d’un laboratoire. Or, Wade fait valoir de manière assez convaincante que cette thèse est de loin la plus probable, même si les médias ont largement ignoré ou supprimé les faits réels, soit pour des raisons politiques soit par manque de compétence :

 

 

L’origine du Covid : Des gens ou la nature ont-ils ouvert la boîte de Pandore à Wuhan ?
Nicholas Wade • Bulletin of the Atomic Scientists 5 mai 2021 • 11 000 mots 

 

 

Compte tenu de la stature journalistique de Wade, mais aussi de la force et de la cohérence de ses arguments, de nombreux médias dominants semblent maintenant en passe de réévaluer leur position sur la question, certains organes grand public allant même jusqu’à conclure que la version des faits encore tout récemment vilipendée comme « théorie du complot » pourrait bien après tout être la bonne. Trump et ses alliés politiques avaient été les plus bruyants partisans de la thèse d’une origine artificielle, pointant du doigt le Wuhan Institute of Virology, et il est possible que son départ forcé de la scène politique ait facilité cette quasi-révolution dans la tête de ses ennemis médiatiques acharnés.

 

À titre de principal exemple, Douglas G. McNeil, Jr., vétéran de quarante-cinq ans au Times,  où il a dirigé la couverture médiatique du COVID-19, vient de publier un long papier où il déclare qu’après avoir lu l’article de Wade et consulté les nombreuses sources citées, il a largement inversé son opinion sur les origines du virus. Lui et d’autres journalistes mainstream avaient cependant passé toute l’année dernière à rejeter la théorie des fuites de laboratoire comme une idiotie « d’extrême droite » à mettre dans le même sac que « les Pizzagate, Plandemic, Kung Flu, Q-Anon, Stop the Steal et l’invasion du Capitole du 6 janvier ».

 

 

Comment j’ai appris à arrêter de m’en faire et à aimer la théorie de la fuite du laboratoire
Douglas G. McNeil, Jr. Medium • 17 mai 2021 • 4.700 mots

 

 

Quand une « théorie du complot » jusqu’alors tournée en dérision semble se diriger vers une acceptation substantielle, les « gens raisonnables » peuvent se mettre à prendre les autres un peu plus au sérieux. En conséquence directe de l’importante percée de Wade, ma propre hypothèse, qui n’est pas tout à fait sans rapport avec la sienne, a maintenant reçu sa première couverture médiatique significative hors des cercles « conspis », puisqu’elle vient d’être examinée, dans un article de VDare, par John Derbyshire, longtemps chroniqueur à la National Review et auteur de quelques livres bien considérés sur l’histoire des mathématiques.

 

À juste titre, il se concentre principalement sur l’importante analyse de Wade, mais il y inclut également une mention appréciable et attentive de mes propres théories, ce qui représente un sérieux pas en avant. Cette pièce, republiée sur mon propre site Web, a rapidement généré plus de 40.000 mots de commentaires des lecteurs, qui ont remarqué la position mesurée de Derbyshire. La première brèche, dans un mur de silence, est toujours la plus difficile à creuser, mais peut-être d’autres vont-ils à présent examiner mes idées et conduire ainsi à un débat public ouvert sur cette question d’une si grande importance.

 

 

D’où vient le Covid ? Les esprits curieux veulent savoir!
John Derbyshire • VDare 15 mai 2021 • 1.000 mots

 

 

Et justement, ce matin, voilà qu’une brèche encore plus grande s’est ouverte, quand Lew Rockwell, éditeur éponyme d’un des plus grands webzines américains focalisés sur les libertariens, a publié un article de tête où il approuve mon hypothèse de guerre biologique et cite d’importants extraits de mon  analyse.

 

 

La guerre biologique contre la Chine
Llewellyn H. Rockwell, Jr. LewRockwell • 19 mai 2021 • 1.400 mots

 

 

Bien que la démonstration que j’ai faite de mon hypothèse compte plusieurs milliers de mots répartis dans plusieurs articles, je pense que son contenu essentiel tient dans les quelques paragraphes que j’en ai extraits et que je reprends ci-après. Ceux qui trouveront ces 500 mots assez intrigants devraient peut-être envisager de lire les articles beaucoup plus longs cités ci-dessus, en particulier les deux plus récents, sur lesquels il leur suffit de cliquer.

 

Extraits :

 

Comme les affreuses conséquences de notre récente inaction gouvernementale ne sont désormais que trop évidentes, quelques responsables de nos agences de renseignement ont cherché à démontrer que ce n’étaient pas eux qui s’étaient endormis aux commandes. Au début du mois, un article d’ABC News a mentionné quatre sources gouvernementales distinctes selon lesquelles, dès la fin du mois de novembre, une unité spéciale de renseignement médical au sein du DIA [Agence de Renseignement de la Défense] aurait rapporté qu’une maladie incontrôlable était en train de se répandre dans la région de Wuhan en Chine, que que ce document avait été largement distribué aux échelons supérieurs de notre gouvernement, leur disant qu’il fallait que des mesures urgentes fussent prises pour protéger les forces américaines basées en Asie. Après diffusion de l’article, un porte-parole du Pentagone a officiellement nié l’existence de ce rapport de novembre, tandis que divers autres hauts responsables du gouvernement et du renseignement ont refusé de commenter. Mais quelques jours plus tard, la télévision israélienne a révélé qu’en novembre, les services de renseignement américains avaient effectivement partagé un tel rapport sur l’épidémie de Wuhan avec ses alliés de l’OTAN et d’Israël, confirmant ainsi indirectement l’exactitude des faits rapportés par ABC News et ses sources gouvernementales.

Il semble donc que des éléments de l’Agence de renseignement de la Défense étaient au courant de l’épidémie virale mortelle à Wuhan plus d’un mois avant que ne le soit le moindre responsable au sein du gouvernement chinois lui-même. À moins que nos agences de renseignement ne soient des pionniers en matière de technologie de la divination, je pense que cela s’est peut-être produit pour la même raison qui fait que les incendiaires savent toujours avant tout le monde qu’il va y avoir le feu quelque part.

 

__________

 

 

Selon les informations fournies sur base de multiples sources par ces médias dominants : dès « la deuxième semaine de novembre » notre Agence de renseignement de la Défense (DIA) préparait un rapport secret mettant en garde contre une épidémie « cataclysmique » en cours d’explosion à Wuhan. Pourtant, à ce moment-là, il n’y avait probablement pas plus de deux douzaines de personnes infectées dans cette ville de 11 millions d’habitants, et très peu d’entre elles présentaient des symptômes graves. Les implications me semblent assez évidentes.

En outre :

Tandis que le coronavirus commençait à se propager peu à peu en-dehors des frontières de la Chine, un autre développement qui s’est produit a considérablement augmenté mes soupçons. La plupart de ces premiers cas étaient survenus exactement là où on pouvait s’y attendre, touchant d’abord les pays d’Asie de l’Est frontaliers de la Chine. Mais fin février, l’Iran était devenu le deuxième épicentre de l’épidémie mondiale. Plus surprenant encore, ses élites politiques étaient particulièrement frappées, avec un total de 10% de l’ensemble du parlement iranien infecté et au moins une douzaine de fonctionnaires, hommes politiques et dirigeants religieux  mourant de la maladie, y compris certains qui étaient assez âgés. Et, sans surprise, les néocons militants se mettaient à noter avec jubilation sur Twitter que leurs ennemis iraniens exécrés étaient en train de tomber comme des mouches.

Considérons ce que ces faits impliquent.

Dans le monde entier, les seules élites politiques qui aient à ce jour subi d’importantes pertes humaines sont celles de l’Iran, et ces victimes sont mortes très tôt, avant même que des flambées importantes ne se produisent un peu partout dans le monde en dehors de la Chine. Ainsi, nous voilà avec une Amérique qui assassine un commandant militaire en chef iranien le 2 janvier, et nous nous retrouvons, quelques semaines plus tard, avec de nombreuses personnalités de l’élite dirigeante iranienne infectées par un nouveau virus, mystérieux et mortel, dont beaucoup vont en effet mourir. Est-ce que quelqu’un de rationnel peut considérer cela comme une simple coïncidence ?

 

 

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Mis en ligne le 22 mai 2021

 

 

Source : Announcement : Breaking the Silence on the Origins of Covid-19, by Ron Unz – The Unz Review