Il est 20 heures, la tempête souffle

 

 

 

 

 

 

 

Ça, c’est au Pays de Galles…

 

 

 

Ils la veulent. Les Russes n’en veulent pas. Qu’à cela ne tienne.

 

 

 

Il est 20 heures, la tempête souffle.

Les caniches qui nous « gouvernent » pour le compte de l’étranger n’ont toujours pas été foutus, en huit mois, de raccorder au gaz tous les sinistrés des inondations de juillet, mais parlent d’aller mettre au pas la Russie si… heu…

Et nous, on reçoit ça :

 

 

 

 

 

 

Depuis plusieurs jours un déluge de feu s’est abattu sur le Donbass, des armes lourdes sont utilisées par l’armée ukrainienne malgré les « accords de Minsk » qui ne sont plus qu’un chiffon de papier pour Kiev. Malgré les déclarations apaisantes de Kiev, des chars sont massés à la frontière ukrainienne, et tout indique une offensive majeure imminente de Kiev, comme je vous l’avais indiqué ici « entre le 18 et le 22 février » . Nous y sommes.

 

Lire la suite…

Source : https://rusreinfo.ru/fr/2022/02/situation-au-donbass-le-point/

 

 

 

 

 

 

 

Attaque Ouest →Est sur tous les fronts :

 

 

En anglais. Sur le site du Saker, qui, rappelons-le, est en Amérique :

 

 

 

Urgent Warning: “Russian” websites are being disconnected ! (UPDATED)

 

 

Dear friends,

“Russian” websites in/from the LDNR are being disconnected by US IT giants.

The Russian Foreign Ministry seems to be under DDoS attack.

If we come under attack too, then the first quick alternative I recommend is to check the old website, here :

 

http://vineyardsaker.blogspot.com/

                                                                

If this one is also disconnected, we have a few other options we cannot discuss now.

 

If that happens, I will use the following Telegram channel to keep you informed :

 

https://t.me/The_Saker

 

Please do NOT post any comments below unless they refer to a possible attack or how to bypass it.  Only PURELY TECHNICAL posts are allowed in the comments section below.

Thank you

Andrei

 

 

 

 

UPDATE1 : so far,

 

(En 24 heures, 29 bombardements de Kiev sur des localités du Donbass)

 

https://sputniknews.com/20220217/ukrainian-armed-forces-fire-mortar-shells-grenades-on-4-lpr-localities-1093099627.html

 

 

is up !

UPDATE2: a reminder for good alternative information sources :

 

You can get your official Russian info from here:

For the basic facts, go to these websites:

For commentary and analysis, I recommend these two :

 

 

 

 

 

 

 

La suite (pour les mensonges) dans vos merdias préférés.

 

 

 

 

Mis en ligne le 18 février 2022

 

 

Un voyage sur l’eau

 

 

 

 

 

 

 

Ni d’Yvonne Cattier ni de James Joyce : d’Ahmad Mostapha.

 

 

 

Un voyage sur l’eau

 

et le centenaire d’un autre…

 

 

 

 

Les Grosses Orchades ont le grand plaisir de vous signaler (et de vous prier d’honorer de votre présence) un événement unique – à prendre au sens strict puisqu’il n’y en aura pas d’autre – qui doit se dérouler à Louvain (Belgique) le jeudi 17 février prochain à 19h30. Précisément au Musée L, qui est celui de l’Université.

 

 

 

 

Le voyage sur l’eau

 

17 février 2022

 

Graveur et peintre belge, Yvonne Cattier vous dévoilera lors de cette soirée une de ses œuvres les plus mystérieuses et inattendues. Précieusement conservé dans les réserves du Musée L, le Voyage sur l’eau n’a plus été montré au public depuis 2004. Lors de cette soirée, ce dessin de 75 m de long sera déroulé. Tout au long de ce défilement, vous découvrirez diverses narrations autour de la mer, avec des scènes tantôt agitées, tantôt calmes baignées dans un univers de rêve et de poésie. Le dévoilement de l’œuvre sera suivi d’un temps d’échange avec l’artiste.

 

Après l’obtention d’un brevet de maîtrise en peinture monumentale à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles en 1966, Yvonne Cattier suit une formation de graveur chez Lacourière et Frélaut. Parallèlement à son œuvre personnelle, elle donne des ateliers plastiques pour des groupes marginaux, de l’enfance à l’univers carcéral. 

Yvonne Cattier trace sur des supports toujours différents, des rouleaux, des carnets, des papiers de bouchers tunisiens, des vêtements, des toiles marouflées, des bandes de papiers découpés, etc. Les thèmes qu’elle explore sont des paysages, des objets « silencieux », des personnages du théâtre, des ânes, la pluie, le vent, l’eau…. L’apparente liberté et spontanéité de ses œuvres résultent d’une grande maîtrise de la composition et de la couleur.

 

 

 

 

Nous avons dit « événement unique »

 

Oui, parce que l’œuvre d’Yvonne Cattier n’est jamais exposée.

Et pour cause : il s’agit d’un « tableau » de 75 mètres de long sur 1,50 m de haut, enroulé autour d’un support, qu’il n’est possible de regarder que si deux personnes le déroulent sous vos yeux, une à chaque bout.

Le sujet, c’est la vie d’un homme, représentée sous forme d’un long voyage sur l’eau – toutes sortes d’eaux – en bateau – toutes sortes de bateaux – et même peut-être à la nage (nous ne l’avons pas vu).

Cette œuvre curieuse et, nous a-t-on dit, très belle, ne sera donc déroulée qu’une seule fois. En public (vous et d’autres), et, croyons-nous, filmée tout le long de son déroulement.

Un événement rare, doublé, nous en sommes sûrs, d’un réel plaisir esthétique.

 

 

 

Les informations pratiques dont vous avez besoin :

 

Performance et rencontre :  à 19h30

Lieu : au Forum du Musée L

Prix : 6€ (entrée au musée comprise)

 

Réservations indispensables par mail à l’adresse :

 publics@museel.be

 

[Pourquoi ?  Parce que la réservation en ligne est indisponible.]

 

 

 

 

Pour les étrangers qui ne sont pas d’ici :

Musée L
Place des Sciences 3
Bte L6.07.01
1348 Louvain-la-Neuve

tél. :  +32 (0)10 47 48 41
e-mail :  info@museel.be

https://museel.be/fr/evenement/rencontre/le-voyage-sur-leau

 

 

 

 

Nous avons quand même posé quelques questions à l’artiste sur son œuvre, et voici ce qu’elle nous a confié :

 

La nécessité de peindre le rouleau Le voyage sur l’eau pourrait se raconter comme suit :

 

Un jour en route vers le sud tunisien, Chedli me montre de la fenêtre du car une tente berbère au loin, avec le chameau couché et quelques chèvres bondissant tout autour. Il me dit : « Vous voyez, là, il y a le BONHEUR »

Il vécut sous tente de sa naissance jusqu’à ses 18 ans, nomadisant dans le désert lybien avec sa famille, errant ça et là au gré de possibles embauches pour travaux saisonniers.

Les beaux moments de sa vie se passèrent là, loin des villes, sécurisé par les vastes étendues traversées par le vent et écrasées de soleil, à l’air libre la nuit sous une couverture étoilée. Quatre murs lui rognaient les ailes.

D’origine arabe, de tradition musulmane, descendant de la lignée d’un khalife (compagnon du prophète), sa famille émigra au 18e siècle à Kairouan, ville sainte.

Ses ancêtres, jusqu’à la venue des Français, possédaient des terres autour de la ville. Son aïeul remplissait le rôle d’àdel (sorte d’huissier). Nous allâmes identifier sa tombe dans ce cimetière d’une rare sobriété, le long des remparts.

L’ensemble du rouleau transcrit le souvenir d’une vie qu’il m’a été donné de connaître. Tant ils me semblaient transparents, je les ai symbolisés par l’eau, la mer.

Solitaire d’abord dans une barque, croisant ensuite de grands navires paresseux, flottant dans la quiétude d’une mer d’huile, passager d’un cargo bondé, essuyant des tempêtes, pêcheur à la ligne sur un léger rafiot. Et de s’ébattre dans les vagues par temps clair…

La dernière séquence est l’homme mémoire, diaphane, retournant dans son passé à la nage. L’homme jamais exilé de la conscience d’une dignité humaine partagée.

Yvonne Cattier

 

 

 

 

On ne sait pas qui est (était ?) Chedli. C’est une question à poser au peintre. Qui sera présente.

Tout ce qu’on a réussi à savoir, de quelqu’un qui a vu Le voyage il y a des années, c’est que le rouleau se trouve sur un grand cylindre vertical raccordé à un autre cylindre placé au bout d’une scène et qu’ils sont actionnés par une manivelle. D’où la nécessaire présence de deux personnes.

Ils n’ont pas encore inventé ça, les siliconés de la vallée !

 

 

 

 

 

 

L’autre voyage sur l’eau est celui d’Ulysse…

 

 

2 février 1922

L’Ulysses de Joyce a pris la mer il y a tout juste cent ans aujourd’hui

 

 

 

James Joyce dans le bureau de son éditeur Sylvia Beach, à Paris, 1922

 

 

 

 

 

 

 

Ἐν ἀρχῇ ἦν λόγος

 

 


 » He kissed the plump and soft melons of each hemispheres, in the soft furrow of the Equator, and saw a third hemisphere being born. »

                                                                          James Joyce, Ulysses

 

 

Le couple de l’aède et de Shéhérazade

n’élabore ses odes en l’île d’Atlantide

ni par assuétude ni comme une galéjade,

mais afin que ses ondes illuminent le vide

qui des Indes aux Andes cache une mascarade

hantée de guerres froides et de crises morbides,

sans autre vrai remède que solidaridad.

Vos modes, vos talmuds, vos clouds, vos bombes à rides

ou contre Novgorod – à jamais sont en rade.

Vieux monde, entends l’aubade au jardin d’Hespérides !

A.A.,

centenaire de la première publication d’ Ulysses,

le 2 février 1922.

 

www.spherisme.be

 

 

[Comme tout le monde ne sait pas le grec : Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος (« Au commencement était la parole », traduction par Erasme de « Au commencement était le Verbe » de l’Évangile de Saint Jean. – Merci Sémimi]

 

 

 

 

 

 

Et Anatole Atlas continue, à la fois en prose et en vers :

 

 

Le Troisième Hémisphère

 

 

Je te vois effondré sur une plage maghrébine et tu me vois te voir,

même si je suis hors de portée de ton regard, tout au fond de la mer ;

mais la voyance de ce double pèlerinage pulvérise le miroir,

pour te faire accéder au Troisième Hémisphère.

 

Seul au bord du désert face au rouleau des vagues. Tiens, les mouettes ont l’air de me faire signe. Curieuse, l’impression d’être observé par une voix de l’océan. J’aime cette illusion. Par-dessus ma présence, elles adressent un message à celui qui me parle. Et le peuple des ailes se met à affluer venu je ne sais d’où. De toutes les directions, par lots de cent et mille, ces vols planés convergent attirés par l’appel dont je sais n’être pas la véritable source. On dirait un colloque de tous les volatiles peuplant cette lisière, auquel sont invitées les ailes de l’autre rive, si j’en crois le ciel sombre envahi de nuées survolant l’océan.

 

Tous les oiseaux de mer se dirigent en effet vers un même objectif.

Tu sais que ces bestioles observent en général une prudente distance,

disant combien l’humain leur est épouvantail bien plus que les récifs.

Mais ici leur boussole est guidée par l’aimance.

 

Depuis combien de temps cette errance malade vers le sud marocain ? Nez gorgé de microbes y ayant fait leur nid depuis les deux vaccins. Quelle secrète peste infiltrée dans le sang, quelle forme sournoise de la vieille guerre des classes ? Exote à tout jamais, je m’en remets à la mantique des oiseaux. Captant comme il se doit les voix de l’au-delà, je crois bien reconnaître celle surgie des flots, qui m’encourage à ne jamais abandonner le combat millénaire des peuples de l’abîme. Ainsi me suis-je encore laissé porter par la folie du vagabond. Il faudrait plutôt dire de l’oiseau migrabond. Car ce sont des migrants, bipèdes au ras du sol, que par colonnes entières traversant le désert depuis l’Afrique noire, au prix de sacrifices incluant d’avoir pour exclusif abreuvoir la pisse des chameaux : chevaliers va-nu-pieds d’une équipée mortelle fuyant misères et guerres, citoyens sans papiers d’une nation sans nom, que l’on croise en ces sables écrasés de soleil.

 

N’en rajoute pas trop dans l’effet de pathos avec tes longues phrases !

Qui crois-tu que cela puisse encore toucher aux provinces belgiques ?

Les rares qui te liront par pitié moqueront cette archaïque emphase,

dont même les curés ne sont plus nostalgiques.

 

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-troisieme-hemisphere/

 

 

 

 

 

On ne voudrait pas chagriner Anatole Atlas ni les joyciens en général, mais on tient à rappeler que, pour un autre écrivain mastodontique, à l’autre bout du siècle, le troisième hémisphère était le troisième sein d’Ava, déesse-mère de Dantzig sur la Vistule.

Si le roman de Joyce est réputé illisible, il y en a qui en disent autant de celui de Grass, dont nous n’hésitons pas à prétendre qu’il ne peut se comparer, en littérature, qu’à l’oeuvre de Wagner en musique.

Que cela ne vous empêche pas de lire ou de relire Ulysses  en anglais, Ulisse en italien ou Ulysse en français !

 

 

 

 

 

 

Sur ce qui a tout l’air d’un événement éditorial :

 

 

James Joyce, atlante des syntagmes passés au tamis

 

 

Barry McCrea  – il manifesto – 30.1.2022

 

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Classiques du vingtième siècle. Le 2.2.1922 paraissait le volume d’« Ulisse », dont Bompiani publie aujourd’hui une nouvelle version par Enrico Terrinoni, avec le texte original en regard : des milliers de changements, une édition en rien comparable aux précédentes.

 

 

 

William Orpen, « Sunlight », 1925 ca.

 

 

 

Ma première lecture de l’Ulysse de Joyce fut une expérience – entre amusement et inquiétude – de reconnaissance : jamais je n’aurais pensé trouver dans un grand classique de la littérature mondiale les expressions, les chansons, les blagues – à mes oreilles plutôt banales – du monde dans lequel j’avais grandi. Mais l’expérience la plus authentique du roman n’est pas celle d’un initié irlandais, elle est plutôt celle d’un lecteur qui, ignorant tout de ce monde et éloigné du labyrinthe dublinois, doit trouver ses propres points de repères pour se frayer un chemin dans l’épais brouillard de Joyce. Comme Ulysse lui-même, détourné de sa route par les vagues de la Méditerranée, chaque lecteur de l’Ulysse de Joyce doit trouver son propre chemin dans le roman.

 

Le projet de Joyce repose sur l’idée qu’on atteint à l’universel en passant par le microcosme. Plus on s’attache au particulier – plus on est fidèle aux moindres détails de la réalité – plus le rapport à l’universalité se fait étroit. Une représentation fidèle de l’Irlande n’était pas pour Joyce une fin en soi : ce qui fait d’Ulysse un roman de portée universelle n’est pas l’irlandaisité de son monde, mais sa spécificité. Le contexte socioculturel est un point de départ, pas un objectif. Le traducteur du roman est donc obligé de tenir compte de ces réalités multiples qui opèrent à tous les niveaux du texte, en remplissant à la fois les rôles d’historien, de philologue, de linguiste et de mystique.

 

Tous les contextes

Enrico Terrinoni, qui vient d’achever avec Fabio Pedone une traduction magistrale de Finnegans Wake, traduit pour la deuxième fois Ulysses (Bompiani, version bilingue, 2080 pages, 45.00 €). La nouvelle version comprend des milliers de changements par rapport à la précédente, certains minimes, d’autres essentiels. Les nuances de chaque mot ont été pesées, en tenant compte non seulement du contexte historique et culturel de l’Irlande du début du XXe siècle, mais aussi des fonctions – symboliques, phonétiques, linguistiques, voire visuelles – que chaque mot est appelé à remplir dans la grande machine d’Ulysse.

Les notes détaillées qui accompagnent le texte révèlent implicitement l’énorme effort intellectuel qui a présidé à cette traduction et l’extraordinaire filtre philologique par lequel est passé chaque mot choisi. En tant que guide vers les nombreux contextes du roman, il a peu d’équivalents dans n’importe quelle langue, y compris l’anglais.

Car les contextes sont en effet nombreux. Le premier, celui de Dublin en 1904, scène sur laquelle se déroule l’action d’Ulysse, n’est pas facile à reconstituer, d’autant qu’il ne s’agit pas d’un seul contexte mais d’une série de contextes qui se chevauchent. Ulysse est souvent interprété comme le roman par excellence de la métropole moderne. Mais Dublin en 1904 n’a pas grand-chose à voir avec les grandes villes des modernistes, le Londres de Woolf ou le Paris de Proust. Ce contexte tellement spécifique est décrit de manière lucide et brillante dans un essai introductif du folkloriste Diarmuid Ó Giolláin. S’appuyant sur des sources extraordinairement riches mais peu connues des spécialistes du modernisme littéraire, Ó Giolláin y reconstruit les différentes couches de la culture populaire à Dublin au début du XXe siècle.

Ó Giolláin dépeint une ville où la culture paysanne séculaire, avec son rapport étroit à la nature et à l’agriculture, et ses rites superstitieux et païens, est encore très vive dans les faubourgs de la ville, à peu de kilomètres des lieux où Joyce a passé son enfance. Dublin est à la fois une ville marquée par la faim et la pauvreté ; une ville dans laquelle nombre des grandes demeures du XVIIIe siècle ont été transformées en bas-fonds ; une ville provinciale de la Grande-Bretagne qui considère Londres comme sa capitale ; une ville dominée par un catholicisme petit-bourgeois qui voit en Rome son propre centre et le foyer de la renaissance culturelle irlandaise, qui ambitionne de devenir la capitale d’un futur État indépendant..

Témoin de ce mélange, le répertoire de musique populaire qui caractérise Ulysse : opérettes italiennes, vieilles ballades irlandaises, chansons de music-halls anglais, hymnes en latin – musiques extrêmement diverses mais qui coexistent dans l’esprit des Dublinois. L’essai d’Ó Giolláin mérite d’être lu attentivement par tous les spécialistes de la littérature moderne ; il n’est pourtant que la première des nombreuses clés de lecture d’Ulysse proposées par l’édition de Terrinoni.

Comme on le sait, le roman raconte une histoire transversale qui se déroule en une seule journée, offrant un catalogue détaillé de lieux, de personnes, d’objets, d’événements : décès, naissances, vie politique, désirs, rêves, relations commerciales, culture élevée et culture populaire, musique, vêtements, boissons, nourriture. Le but n’est pas seulement de représenter les manifestations immédiates de tout cela, mais aussi d’en retrouver les éléments constitutifs et les origines. Lorsque Bloom ouvre le robinet et que l’eau coule, Joyce nous renseigne sur  tout le travail humain et naturel qui rend possible ce miracle :

« Elle vient ? Oui. Du réservoir de Roundwood, dans le comté de Wicklow, d’une capacité cubique de 2.400 millions de gallons, en passant par un aqueduc souterrain de tuyaux de filtrage à simple et double tube, construit au coût initial de 5 £ le yard … »

La même méthode est appliquée à l’analyse de la psychologie humaine. Le roman ouvre et dissèque l’esprit dans ses différentes composantes, notamment les traces de culture, de politique, de publicité, qui y côtoient les souvenirs personnels et les désirs intimes. Il en va de même pour le langage, qui est décomposé en ses éléments individuels : le langage parlé en sons et le langage écrit en lettres. Les lettres et les sons ont eux aussi leur odyssée dans Ulysse. Ce qui signifie que, pour chaque mot, le roman propose plusieurs contextes possibles : socioculturel, psychologique, linguistique, etc. Habituellement, les éditions critiques en privilégient un seul (en mettant l’accent sur le nationalisme irlandais, par exemple, ou sur les références à Homère).

L’exploit remarquable de Terrinoni est de maintenir tous ces niveaux en vie dans ses notes, sans en faire prévaloir aucun, et en évitant – par son ton direct et enjoué – le risque que le texte en soit submergé : bref, un sérieux philologique maximal, sans concessions à la pédanterie ni aux minuties ; l’attention accordée aux détails historiques concrets y coexiste avec un respect quasi mystique pour le monde imaginaire de Joyce.

 

Édition incomparable

Terrinoni semble partir du principe qu’Ulysse n’est pas seulement un roman mais, réellement, un monde entier. La tâche de l’éditeur-traducteur consiste alors à amplifier, découvrir et dessiner la carte de ce monde si complexe. L’éditeur a pris au sérieux tous les aspects de l’univers de Joyce, y compris les plus ésotériques tels que la numérologie. La note qui accompagne le premier mot du roman – « stately » en anglais, « statuario »  [= majestueux comme une statue », NdE] dans la traduction de Terrinoni – couvre quatre pages et constitue un court essai sur la méthode d’Ulysse. Je ne connais pas d’édition comparable à celle-ci, même en anglais.

La tâche consistant à revêtir l’anglais de Joyce de vêtements italiens a été , pour Terrinoni, l’occasion d’explorer l’univers joycien à tous les niveaux. Le résultat est un atlas – de valeur énorme non seulement pour les Italiens mais pour quiconque désire approfondir sa connaissance du texte de Joyce – de tous les mondes, et ils sont nombreux, qu’Ulysse rassemble et englobe. Si le ius solis était valable pour la littérature, Ulysse, qui a été écrit en grande partie à Trieste, devrait être considéré comme un roman italien. Et avec cette édition italienne, Terrinoni rend le livre à tous, y compris aux Irlandais.

Source : https://ilmanifesto.it/james-joyce-atlante-di-sintagmi-passati-al-setaccio/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/16952-2/

 

 

 

 

 

Les anglophones ont marqué le coup avec plusieurs livres, que recense la LRB :

 

 

 

 

 

Il y a 100 ans, jour pour jour, un volume bleu-vert apparaissait dans la vitrine de Shakespeare and Co. à Paris et changeait fondamentalement les règles de la fiction. Célébrez la merveille qu’est Ulysse avec notre liste de livres qui en parlent.

 

 

 

 

James Joyce

ULYSSES

Vintage Publishing – 2022

688 pages

From the publisher

Celebrating 100 Years of Joyce’s masterpiece

The authoritative Hans Walter Gabler text; With a new introduction by Anne Enright

Set entirely on one day, 16 June 1904, ​Ulysses follows Leopold Bloom and Stephen Daedalus as they go about their daily business in Dublin. From this starting point, James Joyce constructs a novel of extraordinary imaginative richness and depth. Unique in the history of literature, ​Ulysses is one of the most important and enjoyable works of the twentieth century.

 

Terence Killeen

Ulysses Unbound

Penguin Books – 2022

352 pages

From the publisher

Ulysses is one of the foundational texts of modern literature, yet has a reputation for complexity and controversy. In ​Ulysses Unbound, Joyce expert Terence Killeen untangles this seemingly knotty classic to reveal the wonders beneath, in a clear and comprehensive guide which will provide new and vital insights for everyone from students to specialists.

In this new edition, published to celebrate the centenary of ​Ulysses’ first publication in 1922, Killeen seamlessly combines close literary analysis with a broad account of the novel’s fascinating history, from its writing and publication to its long contemporary afterlife. We get under the skin of the text to discover the joys of Joyce’s remarkable range of themes, styles and voices, as Killeen reanimates the real people who inspired many of the characters. ​Ulysses Unbound is an indispensable, illuminating and entertaining companion to one of the twentieth century’s great works of art.

With a foreword by Colm Toibin

 

Daniel Mulhall

Ulysses – A reader’s Odyssey

New Island Books – 2022

324 pages

From the publisher

Marking the centenary of Ireland’s – and possibly the world’s – most famous novel, this joyful introductory guide opens up Ulysses to a whole new readership, offering insight into the literary, historical and cultural elements at play in James Joyce’s masterwork.

Both eloquent and erudite, this book is an initiation into the wonders of Joyce’s writing and of the world that inspired it, written by Daniel Mulhall, Ireland’s ambassador to the United States and an advocate for Irish literature around the world.

One hundred years on from that novel’s first publication, Ulysses: A Reader’s Odyssey takes us on a journey through one of the twentieth century’s greatest works of fiction. Exploring the eighteen chapters of the novel and using the famous structuring principle of Homer’s Odyssey as our guide, Daniel Mulhall releases Ulysses from its reputation of impenetrability, and shows us the pleasure it can offer us as readers.

 

Eric Jon Bulson

Ulysses by Numbers

Columbia University Press  – 2020

296 pages

From the publisher

Ulysses has been read obsessively for a century. What if instead of focusing on the words to understand the structure, design, and history of Joyce’s masterpiece, we pay attention to the numbers?

Taking a computational approach, ​Ulysses by Numbers lets us see the novel’s basic building blocks in a significantly new light-words, paragraphs, pages, and characters, as well as the original print run and the dates marking the beginning and end of its composition. Numbers provide access into Joyce’s creative process, enhanced by graphs, diagrams, timelines, and maps, and they also give us a startling new perspective on the proportions that continue to structure, organize, and pace the reading experience. Numbers are there to help us navigate the history of ​Ulysses from its earliest material beginnings, and they offer a concrete basis upon which we can explore the big questions about its length, style, origins, readership, and design.

An innovative computational reading on both a micro and macro level, ​Ulysses by Numbers is a timely intervention into debates about the use and abuse of quantitative methods in literary analysis. Eric Bulson demonstrates how reading by numbers can bring us closer to the words of ​Ulysses, helping us rediscover a novel we thought we already knew.

 

Chris McCabe

Dedalus

Henningham Family Press – 2018

Number of pages unknown

From the publisher

“Parts of this book will remain with me, and pollute my reading of Hamlet and Ulysses, forever. I also add it to my personal library of Great Books About Dead Fathers.” – Max Porter : Author of ​Grief is the Thing with Feathers

“McCabe’s invention never flags.” – David Collard, Literary Review

Chris McCabe playfully reclaims the inventive spirit of the founding text of Modernism; ​Ulysses. Tracing the same structure as the original, McCabe describes the events of the following day, 17th June 1904. Stephen Dedalus wakes up, hungover, with scores and debts to settle, unaware that Leopold Bloom is waking up in Eccles street with his own plans for him.

Dedalus is shot through with cut and paste disruptions from the Digital Age. From ’80s Text Adventure gaming to Google maps and pop-ups. McCabe picks up the tradition of Laurence Sterne and B.S. Johnson, underpinning the paragraphs of his storytelling with concrete poetry.

This novel is haunted (by Hamlet). This novel has a subconscious. This novel has therapy. This novel gives right of reply to Joyce’s self-portrait and questions the foundations of narrative storytelling. This truly is a hotly anticipated moment in Fiction. 

 

Declan Kilberd

Ulysses and us

Faber & Faber – 2010

416 pages

From the publisher

In ​Ulysses and Us, Declan Kiberd argues that James Joyce’s ​Ulysses offers a humane vision of a more tolerant and decent life under the dreadful pressures of the modern world. As much a guide to contemporary life as it is virtuoso work of literary criticism, ​Ulysses and Us offers revolutionary insights to the scholar and the first-time reader alike.

Leopold Bloom, the half-Jewish Irishman who is the hero of James Joyce’s ​Ulysses, teaches the young Stephen Dedalus (modelled on Joyce himself) how he can grow and mature as an artist and an adult human being. Bloom has learned to live with contradictions, with anxiety and sexual jealousy, and with the rudeness and racism of the people he encounters in the city streets, and in his apparently banal way sees deeper than any of them. He embodies an intensely ordinary kind of wisdom, Kiberd argues, and in this way offers us a model for living well, in the tradition of the literature upon which Joyce drew in writing ​Ulysses, such as Homer, Dante and the Bible.

‘Declan Kiberd’s brilliantly informed and highly entertaining advocacy liberates Joyce’s greatest book from the dungeon of unreadable masterpieces.’ Joseph O’Connor

 

Colm Tóibín

Mad, Bad, Dangerous to Know

Penguin Books Ltd – 2019

192 pages

From the publisher

An intimate study of three of Ireland’s greatest writers from one of its best-loved contemporary voices

‘A father…is a necessary evil.’ Stephen Dedalus in ​Ulysses

In ​Mad, Bad, Dangerous to Know Colm Toibin takes three of Ireland’s greatest writers – Oscar Wilde, W.B. Yeats and James Joyce – and examines their earliest influences : their fathers. With his inimitable wit and sensitivity, Toibin introduces us to Wilde Senior, the philandering doctor whose libel case prefigured that of his son; the elder Yeats, an impoverished artist who never finished a painting; and to John Stanislaus Joyce, the hard-drinking, storytelling father of James, who couldn’t feed his own family. This is an illuminating study of how each of these men cast a long shadow not only over the lives of their famous sons, but over the works for which they are celebrated and cherished.

 

 

 

 

 

 

Si quelqu’un a fait quelque chose de spécial en français, nous ne l’avons pas trouvé.

 

 

James Joyce

Ulysse

Folio classique – 2013

1664 pages

13,60 €

Quatrième de couverture

L’action d’Ulysse se passe en un jour, à Dublin, en 1904. Le personnage d’Ulysse est un petit employé juif, Leopold Bloom ; Stephen Dedalus, jeune Irlandais poète, est Télémaque ; Marion, femme de Bloom et qui le trompe, est Pénélope. Rien n’arrive d’extraordinaire au cours de cette journée. Bloom et Dedalus errent dans la ville, vaquant à leurs affaires, et se retrouvent le soir dans un bordel.Chaque épisode correspond à un épisode de L’Odyssée. Mais la parodie débouche sur une mise en cause du monde moderne à une époque de muflisme. Joyce exprime l’universel par le particulier. Bloom, Dedalus, Marion sont des archétypes. Toute la vie, la naissance et la mort, la recherche du père (Dedalus est aussi Hamlet), celle du fils (Bloom a perdu un fils jeune), toute l’histoire sont contenues en un seul jour. C’est à Rabelais, à Swift que l’on peut comparer l’art de Joyce qui a écrit, dans Ulysse, la grande oeuvre épique et satirique de notre temps.

Biographie de l’auteur, ne lésinons pas

James Joyce est né le 2 février 1882 à Rathgar, dans la banlieue de Dublin. Dès 1897, il commence à écrire. Il entre à University College en 1898, et c’est en 1900 qu’il fait un véritable début littéraire, avec un article sur Ibsen. En 1920, James Joyce s’installe à Paris sur les conseils d’Ezra Pound. Il fait la connaissance d’Adrienne Monnier, de Sylvia Beach, qui publie Ulysse en 1922, de Valery Larbaud, qui le présente au Tout-Paris littéraire. En 1940, il se réfugie à Zurich, où il meurt le 13 janvier 1941.

 

James Joyce

La nuit d’Ulysse

Gallimard 1959

158 pages.

(Il semble que ce soit une adaptation théâtrale)

 

 

Philippe Forest

Beaucoup de jours

(d’après Ulysse de James Joyce)

Gallimard – 2022 (c’est une réédition)

448 pages

Quatrième de couverture

L’Ulysse de James Joyce a paru à Paris le 2 février 1922 – date symboliquement choisie par l’auteur car elle était aussi celle de son quarantième anniversaire. On célébrera prochainement le centenaire de ce monument de la littérature mondiale qui, étrangement, semble compter aujourd’hui autant de détracteurs que d’admirateurs. Un roman illisible, dit-on parfois, inutilement compliqué, fastidieusement cérébral, le faux chef-d’oeuvre par excellence… Avec Beaucoup de jours – publié pour la première fois il y a une dizaine d’années -, Philippe Forest prend et gagne le pari de prouver qu’il n’en est rien et démontre avec aisance et clarté qu’il est possible de lire et de donner à lire un pareil ouvrage. Il propose un guide pour ce livre-labyrinthe qu’est Ulysse et, en même temps, un essai très personnel dans lequel le lecteur qui le souhaite retrouvera l’écho de certains des romans de l’auteur de L’enfant éternel, de Sarinagara et du Chat de Schrödinger. Car Ulysse est un grand roman qui, dans ses dernières lignes, fait résonner le splendide « oui » à la vie de son héroïne, un ouvrage toujours aussi actuel qu’essentiel, destiné à tous les lecteurs de bonne volonté et qui offre à chacun la chance d’un formidable rendez-vous avec lui-même.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 2 février 2022

 

 

Et à l’Est, quoi de nouveau ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et à l’Est, quoi de nouveau ?

 

 

 

 

Mais d’abord…

 

Le point tous azimuts par Les Grosses Orchades ? Pourquoi pas.

 

 

Théroigne – 31.1.2022

 

 

 

Il y a deux ou trois jours (quatre ? cinq ?) nous nous sommes faits l’écho de ce qu’« on » nous prépare à l’Ouest, avec le retour « en marche » de la Hitlary qu’on croyait parkinsonienne sans retour…

Et voilà que, d’une part, « les peuples », en ce moment représentés par ceux du Canada et du Qébec, se sont mis à chercher une sortie de la bouteille à l’encre où nous sommes plongés (par la très grande faute de quelques méchants et de la plupart d’entre nous). Et cela a donné ce que nous avons pu voir sur les sites des 7 du Québec et de mondialisation.ca : le record Guinness battu du convoi le plus long de l’histoire moderne [question d’idiots : la Longue Marche est-elle considérée chez Guinness comme un convoi ?]. Et tout ça par – 29°C, dans la neige.

Bien sûr, le convoi s’est d’abord ébranlé sur un ras-le-bol individualiste (corporatiste ?) des conducteurs de poids-lourds. Il faut bien commencer quelque part, et c’est d’ailleurs souvent ainsi que les changements profonds se mettent en branle.

Bien sûr aussi, l’avant-garde populaire se voit illico faire l’objet de quelques manoeuvres de récupération par la partie assise dans le siège éjectable : Donald Trump par-ci… Elon Musk par là… Oserons-nous dire que c’est de bonne guerre et qu’il serait particulièrement naïf de ne pas s’y attendre.

Comme il est facile de le voir, le motif de départ a très vite été dépassé, comme l’attestent les foules massées le long des routes et sur les ponts d’autoroutes, tout le long du (vraiment très long) parcours, en dépit des conditions climatiques extrêmes. Certes, ce n’est pas du – 50°C sibérien, mais allez-y, vous, à pied, par – 29°C, saluer des gens qui passent. Dépassé aussi par la spontanéité du soutien réel apporté aux « truckers » sous forme de contribution à leurs frais d’essence, par ceux qui leur disent « Merci ! ».

Il est facile de voir ce que veulent et ce que ne veulent pas ces foules : les nombreuses et très explicites pancartes brandies sur tout le parcours sont on ne peut plus claires, la plus significative à nos yeux étant celle, repérée à plusieurs endroits éloignés : « IMAGINE », qu’on suppose coup de chapeau à John Lennon mais qui exprime le plus succinctement du monde ce dont notre espèce, à ce tournant-ci de sa misérable histoire, avait le plus besoin. Bref, ceux-là se sont servi au mieux de leurs capacités, de leurs « petites cellules grises » et de leur conscience pour faire ce qu’ils pouvaient. Ne reste qu’à les imiter.

 

 

 

 

 

 

Comme on ne va pas sur Facebook, on vous transmet, telle quelle, l’information reçue de Do :

 

Coronavirus – En France, convoi de la liberté (comme au Canada) – rendez-vous le 9 février 2022

http://mai68.org/spip2/spip.php?article10766

 

 

 

 

La fuite du chef du Canada devant l’avancée des camions de la liberté donne des idées en France et en Europe.

 

LE CONVOI DE LA LIBERTÉ 2022 : https://www.facebook.com/groups/259589582946059/

 

Une entrevue avec son représentant est disponible ici : http://mai68.org/spip2/spip.php?article10766

 

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2

 

 

 

 

 

Tensions Est-Ouest autour de l’Ukraine : Pourquoi n’entend-on pas ce que dit la Russie ?

 

 

Bruno Drweski – L.G.S. –30.1.2022

 

 

 

 

 

 

On nous répète comme un mantra que la Russie serait une ennemie de la démocratie aux traditions irrémédiablement autoritaires alors que son système politique actuel résulte d’une constitution adoptée en 1993 certes au pas de charge, mais sur les conseils d’Occidentaux qui avaient alors leurs entrées à tous les niveaux de l’administration russe et même de ses bases militaires et du KGB. Peu nombreux sont d’ailleurs ceux qui sont prêts à admettre que les puissances capitalistes occidentales qui se sont crues « victorieuses » en 1991 ont alors humilié les Russes. Quant à l’équilibre des forces entre la Russie et les pays de l’OTAN il n’y a qu’à regarder la carte pour constater que l’URSS finissante puis la Russie ont accepté de reculer systématiquement depuis 1989 et que ce « vide » a été rempli par l’OTAN aujourd’hui quasiment aux portes de Moscou. La tension autour de l’Ukraine n’est donc que la conséquence d’une Russie qui considère qu’elle s’est vue obligée de faire montre de fermeté après tant de reculades. Ne doit-on pas au moins essayer de comprendre la source de ce sentiment ?

 

On doit savoir que si la Russie n’a pas été intégrée dans l’Occident ce n’est pas uniquement à cause de l’arrogance occidentale et de la surestimation de leurs forces par les élites occidentales, de leurs moyens. La Russie n’a pas non plus été « vaincue » en 1991, contrairement à ce que dictait leur sentiment d’autosatisfaction aux dirigeants des pays occidentaux égocentrés de l’époque, car la classe dirigeante soviétique a « librement » décidé de dissoudre le communisme et l’URSS, pour des raisons d’intérêts de classe… mal perçus.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/tensions-est-ouest-autour-de-lukraine-pourquoi-nentend-on-pas-ce-que-dit-la-russie/

 

 

 

 

 

 

Qui menace la paix en Ukraine ?

 

 

Bruno Guigue – L.G.S. – 30.1.2022

 

 

 

 

 

 

La propagande de guerre froide ne fait pas dans la nuance. Voilà des mois que les porte-parole patentés de l’Occident martèlent d’une seule voix que la Russie va envahir l’Ukraine, que la guerre est imminente et qu’il faut se préparer à l’affronter. Vieille rengaine ! Au temps de l’affrontement Est-Ouest, on prétendait en Occident que la menace soviétique était suspendue comme l’épée de Damoclès au-dessus des démocraties. On affirmait même que l’arsenal militaire de l’URSS était nettement supérieur à celui des États-Unis, et qu’elle risquait d’exploiter cette supériorité pour envahir et soumettre l’Europe.

 

Or tout était faux. Cette menace systémique était une fiction. L’arsenal soviétique fut toujours inférieur à celui de ses adversaires, et les dirigeants de l’URSS n’ont jamais envisagé d’envahir l’Europe occidentale. En fait, la course aux armements fut sciemment entretenue par Washington dès le lendemain de la victoire alliée sur l’Allemagne et le Japon. Cyniquement, le camp occidental avait deux bonnes raisons de provoquer cette compétition : la guerre avait exténué l’URSS, causant 27 millions de morts et détruisant 30% de son potentiel économique, et elle avait fantastiquement enrichi les EU, qui assuraient 50% de la production industrielle mondiale en 1945.

Forgée par la guerre, cette suprématie économique sans précédent favorisait une politique étrangère agressive, hypocritement revêtue des oripeaux idéologiques de la défense du « monde libre » contre le « totalitarisme soviétique ». Cette politique impérialiste, conformément à la doctrine forgée par George Kennan en 1947, avait un objectif clair : l’épuisement progressif de l’URSS – rudement éprouvée par l’invasion hitlérienne – dans une compétition militaire où le système soviétique allait dilapider les moyens qu’il aurait pu consacrer à son développement.

Lire la suite…

 

Source : https://www.legrandsoir.info/qui-menace-la-paix-en-ukraine.html

 

 

 

 

 

 

Où les livres, y compris de fiction, peuvent nous en apprendre long sur ce qui nous arrive. Il faut juste apprendre à les lire.

 

 

 

Dissimulatio

 

L.G.O.– 31.1.2022

 

 

Monaldi e Sorti

Dissimulatio

Baldini & Castoldi – 2017

Langue : italien

235 pages

 

Dissimulatio est la suite ou si on veut le pendant de Mysterium. Ensemble, les deux livres forment ce que les auteurs appellent : une fable à deux visages qu’ils comparent à un anneau de Moebius.

 

 

Paris, janvier 1647. Il y a 375 ans tout juste. Dans un relais de poste des environs de la ville, un groupe de voyageurs qui viennent d’arriver d’Italie se réchauffent au coin du feu : un libraire, un castrat vénitien qui est en réalité la chanteuse Barbara Strozzi, fille du compositeur du même nom, le jeune (vrai) castrat Atto Melani, prêté à Mazarin par ses « protecteurs » les Médicis de Florence, accompagné de son secrétaire et de son maître et rival, le célèbre Malagigi, et enfin Gabriel Naudé, bibliothécaire du cardinal-Premier ministre français.

Son Éminence a convoqué à la hâte, à Paris, des dizaines de chanteurs, de musiciens et de décorateurs, pour créer  – en dépit de l’aversion grandissante des Français pour tout ce qui vient d’Italie – un nouvel opéra, Orphée, quoiqu’il se murmure déjà qu’il ne sera pas joué, sans que l’on sache pourquoi, car à la Cour de France, rien n’est plus important que les représentations d’opéra, de théâtre et de ballet. Alors, qu’est-ce qui se passe au juste ?

On ne sait pas, mais les répétitions viennent de commencer au Théâtre Royal, en présence du Cardinal, quand un attentat sème la panique parmi les artistes : quelqu’un a saboté une machine de scène, qui s’écrase sur le plateau et manque de peu tuer Malagigi, protagoniste principal… qui se trouvait à deux pas du prélat. Qui voulait le tuer ? Lui ou qui d’autre ? Et pourquoi ? Le principal suspect est Atto Melani, son rival sur la scène et en ce moment dans la vie (tous deux étant les amants de Barbara en dépit de leur condition commune). Atto refuse obstinément de fournir un alibi, mais son secrétaire et la jeune chanteuse déguisée ne s’arrêtent pas à ces apparences et décident d’aller chercher la vérité, où qu’elle se trouve.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/dissimulatio/

 

 

 

 

 

 

On ne croyait pas si bien dire :

 

 

Combat géopolitique : intensification du combat globaliste sur le flanc intérieur en Russie

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 31.1.2022

 

 

 

 

 

Alors que le combat géopolitique bat son plein et que la Russie se trouve dans une situation difficile, les États-Unis et leurs alliés ayant largement fait comprendre qu’ils iront jusqu’au bout, les globalistes intérieurs continuent leur guerre à eux, complémentaire : la déstabilisation du pays passe très efficacement par l’instrumentalisation covidienne, permettant la virtualisation du système de santé et la déligitimation de l’Etat. Ainsi, ne plus pouvoir faire venir un médecin à domicile ou hospitaliser des enfants à Moscou, consulter les médecins par le net et défendre l’idée d’une puce individuelle pour que le médecin puisse toujours savoir comment vous vous sentez, sont certainement des mesures qui ne vont pas aider à améliorer la situation sanitaire générale du pays, mais auront l’effet social négatif attendu.

 

Les États-Unis et la Grande-Bretagne préparent des sanctions contre la Russie d’une telle importance, qu’elles pourraient déstabiliser le système financier et économique mondial ; des armes sont toujours envoyées en Ukraine sur la douce mélodie de la prochaine attaque russe, alors que Zelensky nous joue immédiatement le troisième acte, venant de comprendre qu’il sera sacrifié avec son pays si besoin est ; la Russie déclare sur tous les tons que si cela ne dépend que d’elle, il n’y aura pas de guerre, mais se prépare au pire.

Lire la suite…

 

Source : http ://russiepolitics.blogspot.com/2022/01/combat-geopolitique-intensification-du.html#more

 

 

 

 

 

Dans la région de Donetsk se trouvent « des compagnies militaires privées US qui préparent une provocation avec emploi de substances chimiques inconnues », Sergueï Choïgou

 

 

 

L’Art de la guerre

 

 

 

 

Blackwater est dans le Donbass avec le bataillon Azov

 

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 1.2.2022

 

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

 

 

 

 

 

L’entretien téléphonique entre le président Biden et le président ukrainien Zelensky « ne s’est pas bien passé », titre CNN : alors que « Biden a prévenu qu’est pratiquement sûre l’invasion russe en février, quand le terrain gelé rend possible le passage des chars d’assaut », Zelensky « a demandé à Biden de baisser le ton, soutenant que la menace russe est encore ambigüe ». Pendant que le président ukrainien lui-même prend une attitude plus prudente, les forces armées ukrainiennes s’amassent dans le Donbass au bord de l’aire de Donetsk et Lugansk habitée par des populations russes. Selon des informations provenant de la Mission de surveillance spéciale de l’OSCE en Ukraine, occultées par nos mainstream qui ne parlent que du déploiement russe, il y a là des unités de l’Armée et de la Garde nationale ukrainiennes pour un montant d’environ 150 mille soldats. Ils sont armés et entraînés, donc de fait commandés, par des conseillers militaires et instructeurs USA/OTAN.

 

De 1991 à 2014, selon le Service de recherche du Congrès US, les États-Unis ont fourni à l’Ukraine une assistance militaire de 4 milliards de dollars, auxquels se sont ajoutés plus de 2,5 milliards après 2014, et plus d’un milliard fourni par le Fons fiduciaire OTAN auquel participe aussi l’Italie. Cela n’est qu’une partie des investissements militaires faits par les plus grandes puissances de l’OTAN en Ukraine. La Grande-Bretagne, par exemple, a conclu avec Kiev divers accords militaires, investissant notamment 1,7 milliards de livres sterling dans la potentialisation des capacités navales de l’Ukraine : ce programme prévoit l’armement de navires ukrainiens avec des missiles britanniques, la production conjointe de 8 unités lance-missiles rapides, la construction de bases navales sur la Mer Noire et aussi sur la Mer d’Azov entre Ukraine, Crimée et Russie. Dans ce cadre, la dépense militaire ukrainienne, qui en 2014 équivalait à 3% du PIB est passée à 6% en 2022, correspondant à plus de 11 milliards de dollars.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/blackwater-est-dans-le-donbass-avec-le-bataillon-azov/

 

 

 

 

 

 

En somme, la Russie se trouve aujourd’hui dans la situation où s’est trouvée la France pendant la Régence d’Anne d’Autriche et sous la Première République : encerclée de partout par une coalition quasi universelle. Ce qui ne veut pas dire que, sous Louis XII, François Ier, Louis XIV ou aux XIXe, XXe et XXIe siècles, elle n’ait pas été elle-même impérialiste… On n’est pas là pour distribuer des bons et des mauvais points, mais pour essayer de comprendre ce qui se passe, ce qui peut nous arriver et pourquoi.

 

 

 

 

 

Anniversaires,

Le 21 de ce mois (on est encore en retard), Augustin Robespierre aurait eu 259 ans, et le même jour, il y a eu 229 ans que Louis XVI a perdu la tête.

Soit dit en passant, comparé aux sieurs Micron, Trudeau et Zelensky, il aurait presque eu l’air d’un aigle.

 

 

 

 

 

 

 

On revient à nos livres à cause d’un autre genre d’actualité…

 

 

Mysterium

 

Monaldi e Sorti

 

 

 

Monaldi e Sorti

Mysterium

Baldini & Castoldi – 2016

824 pages

Quatrième de couverture

Mer de Toscane, décembre 1646 Une galère militaire française appareille de Livourne et se dirige vers le port de Toulon. À bord se trouvent les plus célèbres chanteurs italiens du temps, convoqués à Paris par le cardinal Mazarin. Parmi eux, Atto Melani, pas encore vingt ans, escorté de son fidèle secrétaire et chaperon, qui tente de le faire renoncer à la seule passion interdite aux castrats : l’amour des femmes. Il est vrai que les castrats sont la propriété de leurs acquéreurs et qu’ils leur interdisent – souvent sous peine de mort – tout commerce avec l’autre sexe. Un étrange groupe de savants, unis par un mirage commun, voyage aussit sur ce navire, en route vers Paris Un mystérieux moine les a mis sur la piste d’un trésor : des manuscrits de chefs-d’œuvre perdus de la Rome antique, que tout le monde recherche depuis des siècles. Bientôt, le destin sous forme d’une attaque pirate, fait sauter leur bateau et oblige les passagers à se réfugier sur une île en compagnie de deux des dangereux corsaires : des Italiens convertis à l’Islam. La faim et la soif, les marches dans une brousse boueuse à la recherche du salut et quelques rencontres troublantes dans le décor fantomatique de l’île exaspèrent les âmes des naufragés, tandis que les indices énigmatiques que semble avoir semé le si mystérieux moine semblent s’entremêler au fantôme oppressant d’un (vrai) meurtre perpétré cinq ans plus tôt à Rome, juste devant Saint-Pierre, mèche d’un détonateur qui réveille de vieilles rancunes et enflamme l’intrigue et la violence. Que se cache-t-il derrière le mirage du trésor littéraire ? Et quel est le message qui se cache derrière les feuilles de papier portant les lettres de l’alphabet que quelqu’un a éparpillées dans tous les coins de l’île comme des cailloux de petit Poucet ? Observateur hors pair, le jeune Atto va aiguiser l’arme subtile de la dissimulation au milieu des mystères de l’île , pour tenter d’y comprendre quelque chose

 

On vous a déjà parlé de ce livre. On vous en reparle aujourd’hui, parce qu’il y est question, entre autres, d’un sujet qui, depuis des décennies, constitue une espèce de supplice de Tantale pour certains de nos contemporains : savoir si le temps historique auquel on nous a appris à croire les yeux fermés est un temps réel ou si on a tout faux, à une dizaine de siècles près ? Bref, l’énigme du Temps Inventé.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/mysterium-2/

 

 

 

 

 

 

Où l’on voit que la question des siècles fantômes est plus que jamais d’actualité

 

 

Anno Domini : le bug de l’an mil ?

 

Conférence en ligne de Laurent Guyénot

 

 

 

 

 

 

 

Laurent Guyénot donnera une conférence en ligne intitulée « Anno Domini : le bug de l’an mil ? »

 

le mardi 8 février 2022 à 20h30 !

 

 

Présentation de la conférence :

 

Des siècles fantômes se sont-ils glissés dans les âges sombres de l’ère chrétienne ? Cette hypothèse est suggérée par un grand nombre d’observations, d’ordre archéologique notamment. Laurent Guyénot, médiéviste de formation, explore le dossier « récentiste » depuis quelques années. Il fera le point sur ses recherches et ses hypothèses, centrées sur des questions historiographiques : quels enjeux religieux et politiques ont pesé sur l’écriture de l’histoire européenne ? Quelles distorsions en ont résulté ?

 

Important : les 50 premières inscriptions sont gratuites !

 

Inscription : à partir de 3 euros (à partir de la 51e inscription)

Fin des réservations : mardi 8 février 2022 à 15h

Important : le nombre de places est limité

Vous pouvez envoyer vos questions en avance à resas-er@protonmail.ch

 

 

Réservations et renseignements sur Kontre Kulture !
(cliquez ici)

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/16899-2/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 1er février 2022

 

 

Le variant OCAMION arrive

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut rêver, non ?

 

 

 

Pendant ce temps-là, chez les voisins du Nord…

 

 

 

 

 

 

 

Les routiers canadiens résistent et refusent la répression totalitaire de l’État policier

 

 

Robert Bibeau – Les 7 du Québec – 29.1.2022

16 Commentaires 

 

et par Florian Philippot sur Twitter ou Fessebook – même date

 

qui dit :

 

Au Canada les routiers qui convergent par milliers vers Ottawa contre le « vaccin » génique expérimental sont accueillis en héros ! Il se passe quelque chose de très puissant au Canada.

 

 

Quoi ?! Bibeau et Philippot dans le même bateau ? Faut-il qu’il s’en passe des choses….

Mais c’est qu’effectivement, il se passe des choses.

Euh, dites, les Gilets jaunes… ça ne vous donne pas des idées ?

Tout ce qu’on peut vous dire,  nous, c’est :

 

 

regardez les 4 vidéos

et lisez les commentaires,

(notamment l’échange entre Bibeau et Ysengrimus)

 

C’est ici :

 

https://les7duquebec.net/archives/269867

 

 

 

 

 

 

 

Et pendant que vous y serez, restez sur le site et lisez ça :

 

 

 

 

Des traitements anti-covid existent et sont plus efficaces que les « vaccins » : le modèle japonais

 

 

Où il est aussi question d’Ivermectine…

Plus le reste.

C’est ici : https://les7duquebec.net/

 

 

 

 

 

 

 

 

Au risque de se faire accuser de frivolité …

on trouve marrant d’assister à tout ceci en terminant la lecture de :

 

 

Jean-Christophe Duchon-Doris

L’embouchure du Mississipi

10/18  – 2005

301 pages

 

 

Ce n’est pas le chef d’œuvre absolu du siècle, mais c’est écrit en français (cela se fait si rare), on y prend plaisir et on y apprend un certain nombre de choses qu’on ignorait, non tant sur la France Louis Quatorzième que sur ce qui allait devenir la Louisiane avec le concours de quelques Québécois… aventure qui se terminerait par les transactions petitcaporaliennes que l’on sait.

Et on n’est pas trop surpris, à lire le polar Grand Siècle de M. Duchon-Doris, que les marins-bûcherons de M. Cavelier de la Salle aient pu engendrer quelques-uns des camionneurs d’aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

Et puis, tant qu’on y est, on vous signale un excellent article de Tom Luongo :

 

 

Maintenant, nous sommes tous Novak Djokovic

 

Tom Luongo – Gold Goats ‘n Guns – 18.1.2022

 

publié par Zineb – Le Saker francophone – 28.1.2022

 

https://lesakerfrancophone.fr/maintenant-nous-sommes-tous-novak-djokovic

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 29.1.2022

 

 

MEURTRES, Inc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MEURTRES, Inc.

 

En gros et en détail

 

 

 

 

 

Le jour de la St Sylvestre, Le Soir de Bruxelles, merdia fiable s’il en fut, publiait l’information suivante :

 

 

 

 

Hillary Clinton prévient que Trump pourrait être candidat à la présidence en 2024

 

 

« S’il n’est pas tenu responsable et autorisé à recommencer, je pense que cela pourrait être la fin de notre démocratie », a déclaré Mme Clinton dans une interview accordée à MSNBC

Hillary Clinton pense que Donald Trump a l’intention d’être candidat à la présidence des États-Unis en 2024. L’ancienne première dame et ancien ministre des affaires étrangères l’a déclaré jeudi dans une interview accordée à la chaîne d’information américaine MSNBC

La démocrate Hillary Clinton a perdu l’élection présidentielle de 2016 face au républicain Donald Trump. Elle craint qu’il ne soit à nouveau candidat à la présidence dans deux ans. « Il va recommencer et la démocratie sera en jeu », a déclaré l’épouse de l’ancien président Bill Clinton.

Si Trump devait être réélu, son second mandat ferait passer ses « quatre premières années tumultueuses » en tant que président pour un « jeu d’enfant ». « S’il n’est pas tenu responsable et autorisé à recommencer [sic], je pense que cela  pourrait être la fin de notre démocratie », a déclaré Mme Clinton.

Source : https://www.lesoir.be/415459/article/2021-12-31/hillary-clinton-previent-que-trump-pourrait-etre-candidat-la-presidence-en-2024

 

 

 

 

Ciel !

Et voilà que, ce 11 janvier, le Wall Street Journal monte dans un autre wagon du train en marche :

 

 

Le retour de Hillary Clinton aux élections de 2024

 

Joe Biden et Kamala Harris sont devenus impopulaires. Il est peut-être temps.

 

 

Douglas E. Schoen & Andrew Stein – WSJ – 11.1.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

L’ex-Secrétaire d’État Hillary Clinton posant à la projection du film ‘Hillary’ à Berlin, le 25 février 2020.

 

 

Une véritable tempête au sein du parti démocrate rend plausible un scénario encore inenvisageable il y a peu : le retour politique de Hillary Clinton en 2024.

Plusieurs circonstances – le faible taux d’opinions favorables au président Biden, les doutes sur sa capacité à se représenter à 82 ans, l’impopularité de la vice-présidente Kamala Harris et l’absence d’un autre démocrate assez fort pour diriger une campagne en 2024 – ont créé, dans le parti, un vide directionnel que Mme Clinton pourrait être en mesure de combler.

Source : https://www.wsj.com/articles/hillary-clinton-2024-comeback-president-biden-harris-democrat-nominee-race-2022-midterm-loss-11641914951

 

 

 

 

C’est ce que résume, de son côté, le Réseau Voltaire :

 

 

Hillary, le retour ?

 

Réseau Voltaire 19.1.2022

 

 

 

 

Le directeur d’un institut de sondages, Douglas E. Schoen, a publié une tribune dans le Wall Street Journal pour lancer l’idée d’un retour d’Hillary Clinton sur la scène politique [1].

L’idée est que le président Joe Biden (79 ans, atteint de la maladie d’Alzheimer) ne pourra pas se représenter et que sa vice-présidente, Kamala Harris, ne parvient pas à s’imposer. Ni le sénateur Bernie Sanders (80 ans, malade du cœur), ni la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi (81 ans), ne pourront non plus. La voie est donc libre pour l’épouse de l’ancien président Bill Clinton et ancienne secrétaire d’État.

L’ancien président Donald Trump ayant laissé entrevoir ce week-end qu’il pourrait également se représenter, on pourrait assister en 2024 à un nouveau duel Clinton-Trump.

_________________    

  • [1] Voir ci-dessus.

Source : Hillary, le retour ? (voltairenet.org)

 

 

Et ils ne sont pas les seuls. Il n’est question, ici et là, que de la dégénérescence visible de Joe Biden, de la nullité des chances des autres démocrates en lice et de la quasi certitude que, seule, Hillary serait en mesure d’affronter un Donald Trump qui n’a jamais caché sa détermination de « remettre ça » à la première occasion. Il n’est donc pas du tout impossible que les électeurs U.S. en soient bientôt réduits à « choisir » entre une peste et un choléra qui n’ont pas grand-chose de neuf à leur apprendre. Les mots qu’on rencontre le plus souvent ces temps-ci se résument à peu près à : « les Dems paniquent ». Or, si un retour du Donald n’est pas une perspective aussi neuve ni engageante que d’aucuns ont pu le croire lors de son élection, le maintien des « Dems » au pouvoir reste la pire des perspectives pour le R.O.W. (« reste du monde » en français démodé).

C’est pourquoi il ne nous semble pas superflu de publier ici deux articles récents de Covert Action Magazine (Magazine de l’action secrète) sur la peut-être future présidente de « notre démocratie » et son ex-président d’époux.

S’il est difficile – voire impossible – de trouver un président US qui n’ait pas fait assassiner des gens en gros ou en détail ou les deux, il en est qui, en cette matière, détiennent des sortes de records, et comme il faut bien commencer quelque part…

 

 

 

Dédié à la mémoire de Muammar Kadhafi

Et en témoignage de fraternité impuissante à Georges Abdallah

 

 

 

Il n’y a absolument aucune raison au monde de croire que Bill Clinton soit un agent de la CIA, toutes les preuves mises à part.

 

 

Jeremy Kuzmarov – Covert Action Magazine – 3.1.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Bill Clinton, gouverneur de l’Arkansas en 1991, avec sa femme Hillary et sa fille Chelsea. [Source : businessinsider.com]

 

 

 

Clinton aurait été recruté par l’Agence dans les années 1960 et aurait aidé à couvrir des opérations de trafic de drogue et d’armes au profit des Contras nicaraguayens à partir de Mena, Arkansas, dans les années 1980, alors qu’il était gouverneur de l’Arkansas. La CIA, à son tour, semble avoir aidé Clinton dans son ascension au pouvoir.

 

[Cet article fait partie de notre série sur l’histoire de la CIA et de ses activités criminelles dans le monde. Il donne également le coup d’envoi de notre semaine consacrée aux « crimes des Clinton », puisque nous enchaînerons avec un article sur le meurtre, en juillet 1993, du conseiller spécial de la Maison Blanche, Vince Foster, que Clinton avait fait venir à Washington depuis l’Arkansas où il avait servi de conseiller juridique à Hillary au sein du cabinet Rose. Bill a récemment fait la une des journaux du fait qu’il a été hospitalisé et semble être en mauvaise santé. Les grands médias continuent de le traiter, lui et Hillary, avec des gants, sans explorer le côté sombre d’un couple américain au pouvoir qui incarne le vieil adage « le meilleur est le pire » [??? NdE].]

 

La superproduction hollywoodienne de 2017, American Made, avec Tom Cruise, mettait en lumière les escapades de Barry Seal, un pilote-trafiquant de drogue légendaire ayant des antécédents avec la CIA, qui faisait passer des armes et de la drogue au Nicaragua depuis Mena, en Arkansas, dans le cadre de la guerre des Contras des années 1980.

 

 

 

 

Dans une scène que les réalisateurs ont décidé de supprimer, le jeune Bill Clinton, gouverneur de l’Arkansas, se fait faire une lap dance dans un club de strip-tease au moment où Seal met au point un plan pour enrôler Clinton dans le trafic de drogue et d’armes soutenu par la CIA. On a cependant laissé de côté une scène dans laquelle Clinton aide à faciliter la libération de Seal de prison afin qu’il puisse commencer à informer la Drug Enforcement Administration (DEA).

Hollywood est peut-être connu pour ses embellissements, mais des documents récemment déclassifiés montrent que des fonctionnaires de l’État de l’Arkansas ont été informés d’une opération conjointe de la CIA et du ministère de la Défense à Mena pour aider les Contras, dont le gouverneur Clinton devait avoir connaissance. Selon de nombreux témoignages de lanceurs d’alerte, Clinton a également contribué à bloquer les enquêtes sur les systèmes de trafic d’armes et de drogue.

Le directeur d’American Made, Doug Liman, a déclaré : « Nous savions que, d’une manière ou d’une autre, Barry opérait en toute impunité. La CIA opérait avec une totale impunité en Arkansas. Le bureau du gouverneur a donc dû être impliqué. Il y a eu aussi un procureur en Arkansas à qui on a dit de se retirer. Et donc nous avons combiné cela avec le fait que la CIA opérait à coup sûr en Arkansas alors que Clinton en était le gouverneur, pour condenser le tout en un moment précis ».

Les liens de Clinton avec la CIA semblent remonter aux années 1960. Il aurait été recruté alors qu’il étudiait à l’université d’Oxford à la fin des années 1960 en tant que boursier Rhodes, ou alors qu’il était étudiant à l’université de Georgetown – énorme centre de recrutement de la CIA. Il aurait ensuite servi d’informateur sur le mouvement anti-guerre en Angleterre dans le cadre de l’opération Chaos de la CIA, donnant à la CIA les noms de manifestants et les sources de financement du mouvement.

La CIA est également soupçonnée d’avoir financé un voyage que Clinton a effectué en mars 1969 à Moscou, où il aurait participé à une mission visant à faire sortir clandestinement les mémoires de l’ancien premier ministre soviétique Nikita Khrouchtchev, qui ont ensuite été traduites en seize langues.

Il s’agissait d’un coup d’éclat pour la CIA, car Khrouchtchev avait dénoncé les crimes de Staline et présenté une vision négative de l’Union soviétique.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/il-ny-a-absolument-aucune-raison-au-monde-de-croire-que-bill-clinton-soit-un-agent-de-la-cia-toutes-les-preuves-mises-a-part/

 

 

 

 

On rappellera, entre les deux articles de Jeremy Kuzmarov, une autre des activités de l’ex-président : celle qui l’a conduit si souvent (pour le compte de la CIA ? d’Israël ? pour satisfaire ses pulsions personnelles ? ou dans d’autres buts plus sinistres encore ?) à bord du Lolita Express, où il a été le commensal apparemment très prisé de Jerry Epstein et de dame Ghislaine. C’est ici, un article (du Sun) parmi d’autres :

https://www.the-sun.com/news/1342521/bill-clinton-massage-epstein-sex-slave-lolita-express-plane/

 

 

Le poids des mots, le choc des photos… 

On est quand même assez loin de « …cette femme… Miss Lewinsky ».

 

 

 

 

 

La marque Clinton étant désormais discréditée, il est grand temps de rouvrir l’enquête sur la mort de Vince Foster

 

Jeremy Kuzmarov – CovertAction Magazine – 5.1.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

[Source: allthatsinteresting.com]

 

 

 

Vince Foster a été le plus haut fonctionnaire fédéral à mourir depuis JFK. Sa mort a été classée comme un suicide ; pourtant, des preuves solides suggèrent qu’il a été assassiné.

 

 [Cet article poursuit les enquêtes du CAM sur les assassinats politiques aux États-Unis et leurs implications non moins politiques. Il poursuit également une semaine d’articles sur les crimes de Bill et Hillary Clinton qui ont eu le culot de réclamer à grands cris des politiques sévères en matière de justice pénale alors qu’ils sont eux-mêmes des criminels de carrière [les Rédacteurs].

 

Peu après 18 heures, le 20 juillet 1993, à la suite de deux appels au 911, la police des parcs des États-Unis est tombée sur le corps de Vincent W. Foster, Conseiller de la Maison-Blanche et avocat personnel de Bill et Hillary Clinton, qui était venu à Washington après avoir travaillé en étroite collaboration avec Hillary au cabinet d’avocats Rose à Little Rock, dans l’Arkansas.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-marque-clinton-etant-desormais-discreditee-il-est-grand-temps-de-rouvrir-lenquete-sur-la-mort-de-vince-foster/

 

 

 

À lire en anglais si on veut :

 

Could Hillary Clinton really run for president again ?

Carl Golden – IVP (Imperial Valley Press) – 20.1.2022

https://www.ivpressonline.com/open/could-hillary-clinton-really-run-for-president-again/article_f969f3e2-7986-11ec-b012-4f23dbec7d30.html

 

 

 

 

 

Certes, l’autre candidat n’est pas très frais non plus, mais on ne peut pas être au four et au moulin…

 

 

 

 

 

 

 

 

Addendum :

L’auteur, dans son deuxième article, évoquant très brièvement Jonathan Pollard, il ne nous a pas semblé superflu non plus de rappeler ce que nous en disions ici-même, moins brièvement…  il y a six ans.

D’autant qu’on y trouvait déjà les principaux personnages d’aujourd’hui dans leurs oeuvres, notamment les Clinton, Joe Biden, Barack Obama, George Tenet, etc… mais non Donald Trump, qui, comme on le sait, n’a rien à voir avec les « Dems ».

 

 

C’était il y a six ans sur Les Grosses Orchades

 

Lire ici…

Un cas extrême de chutzpah

 

 

 

 

 

Enfin, on ne voudrait pas laisser passer sans le citer un des derniers et meilleurs articles de Dmitry Orlov :

 

 

Déni cosmique ! Il n’y a personne !

 

Dmitry Orlov – Club Orlov – 13.1.2022

 

publié par hervek – Le Saker francophone – 18.1.2022

 

 

 

Leonardo di Caprio dans Don’t look up !

 

 

 

Le 24 décembre 2021, Netflix a sorti un nouveau film intitulé « Don’t Look Up » . Il s’agit d’un thriller apocalyptique sur un astéroïde qui détruit la Terre et il est classé dans le top 10, avec un film de monstres, un film de crime artistique et un snuff movie. En tant que divertissement, il est à peine regardable ; en tant que propagande, il est des plus intéressants. Le moment de sa sortie – juste avant les fêtes de fin d’année – était conforme à sa fonction de message public, conçu pour attirer le public le plus large possible, puisque c’est la période où la plupart des gens ont du temps libre. Le lieu – un service de diffusion en continu – a permis de se passer d’une première, des bavardages habituels et des interviews qui, compte tenu du sujet traité et de la manière dont il est traité, aurait pu donner lieu à des questions embarrassantes qui auraient entraîné un malaise considérable pour toutes les personnes concernées. Son sujet – la destruction de notre planète – s’opposait gravement au sujet de Noël, qui est la naissance de notre Sauveur, et, à l’époque pré-chrétienne, au solstice d’hiver, qui est un tournant des saisons vers le printemps et la renaissance.

 

En bref, les commanditaires de ce spectacle ont tout fait pour s’assurer que le plus grand nombre possible de personnes entrent dans la nouvelle année avec le message d’une catastrophe imminente à l’esprit. Qui étaient ces personnes ? Tout porte à croire qu’il s’agit de l’État profond, souvent mentionné mais peu perçu. Toute l’équipe derrière le film est composée de Démocrates très en vue. À son tour, le parti Démocrate sert les intérêts de l’État profond, dont le pouvoir et la portée ont été clairement mis en évidence par la parodie qu’a été l’élection de 2020. De nombreux commentateurs sont tombés dans le piège de penser qu’une telle concentration de Démocrates de haut niveau rendait automatiquement le film anti-républicain. Certains sont même allés jusqu’à prétendre que la femme-présidente Orlin était une ressemblance avec le bouffon bavard Trump (ignorant une photographie d’elle dans une étreinte intime avec Bill Clinton). En fait, Orlin est bien plus clairement une ressemblance avec une Hillary Clinton plus jeune, moins criarde et détestable. Mais il ne s’agit pas non plus d’Hillary Clinton.

Lire la suite…

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/deni-cosmique-il-ny-a-personnehttps://lesakerfrancophone.fr/deni-cosmique-il-ny-a-personne

 

 

 

 

 

Vous avez du pain sur la planche.

Bonne lecture à tous !

 

 

 

Mis en ligne le 28 janvier 2022

 

 

 

Il a eu 400 ans samedi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a eu 400 ans samedi.

 

On est en retard (tradition aux Grosses Orchades)

 

 

 

 

Le voilà, peint par Mignard, dans La mort de Pompée (de Corneille). Rôle de Jules César.

 

 

 

On ne savait pas quel cadeau lui offrir.

Alors on lui offre ça : deux Français dont il n’ait pas à avoir honte et dont il puisse même être fier.

Honneur aux dames à l’ancienne :

 

 

Marion Sigaut

Recteur d’Académie, parle de l’école

 

 

 

 

 

 

« Rendez-vous sur les barricades » a dit Robert F. Kennedy Jr.

L’y voilà, à Milan … samedi. Quel timing !

 

Luc Montagnier

Prix Nobel de médecine

 

 

 

 

 

 

Et parce qu’on n’a pas attendu les fêlés du « genre » pour s’amuser avec les deux qu’on a : une dame dans le rôle de César (pas du même auteur) :

 

Giulio Cesare in Egitto

Georg Friedrich Händel

 

3:39:28

 

 

 

 

G. F. Handel: Giulio Cesare in Egitto (Jules Cesar en Egypte),

Giulio Cesare – Marijana Mijanović

Cleopatra – Magdalena Kožená

Sesto – Anne Sofie von Otter

Cornelia – Charlotte Hellekant

Tolomeo – Bejun Mehta

Achilla – Alan Ewing

Nireno – Pascal Bertin

Curio – Jean-Michel Ankaoua

Les Musiciens du Louvre, sur des instruments d’époque, dirigés par Marc Minkowski

Enregistrement historique, en concert,

Wiener Konzerthaus, 2003

℗ 2003 Deutsche Grammophon GmbH, Berlin

 

 

 

 

 

 

Jean-Baptiste en aurait fait une pièce

 

 

 

Frédéric Lenormand

L’Ami du genre humain

CreateSpace Independent Publishing Platform – 2015

308 pages

Pierre Corneille, avec le statut qu’il a, ne peut se permettre d’écrire des comédies, ce serait déchoir. Or, il en meurt d’envie. Qu’à cela ne tienne, il les écrira en cachette et les refilera à Molière, qui les signera comme si elles étaient de lui, alors qu’il aimerait tant, lui, écrire et jouer des tragédies. Les gens ne sont jamais contents. Mais quand il le faut, ils s’arrangent.

Un presque détective XVIIe, plein d’écrivains, d’académiciens (dont Racine), de femmes mariées,  de précieuses et de savantes, de dévots et de bigots, de médecins même quelquefois sagaces, d’enfants à élever pas trop mal et de libertins. La bourgeoisie française quand elle était encore belle.

Frédéric Lenormand, auteur prolifique, ne se contente pas d’écrire des suites aux aventures du juge Ti, celles de Voltaire détective, des polars vénitiens et on en passe. Il récrit aussi l’histoire de France, y compris celle de sa littérature.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 janvier 2022

 

 

La routine

 

 

 

 

 

 

 

 Boris…

 

 

 C’est lui qui a dit qu’on était tous dans le même bateau ? Original !

 

 

 

La Routine

(on peut dire aussi « revue de presse »

 

 

 

 

 

Et ça vous étonne ?

 

La garden-party de Boris – une question plus urgente que le génocide yéménite

 

Gavin O’Reilly  – TheDuran – 15.1.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Ces derniers jours, la nouvelle qui a dominé les titres de l’actualité britannique et, par conséquent, ceux du reste du monde occidental, est la controverse suscitée par la fuite d’un courriel confirmant la présence de Boris Johnson à une garden-party de Downing Street en mai 2020 – période où l’été est généralement à son apogée en Grande-Bretagne, et accessoirement, période où le pays tout entier était soumis à des mesures de confinement rigoureuses.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-garden-party-de-boris/

 

 

 

 

Qu’est-ce que l’OTSC et pourquoi a-t-elle envoyé des soldats de la paix au Kazakhstan?

https://fr.rbth.com/lifestyle/87654-otsc-intervention-kazakhstan?utm_source 

 

 

 

 

Sans aucun rapport, mais puisqu’on est près du Grand Nord, et parce qu’il n’y a pas que dans les contes de fées que les ours habitent dans des petites maisons…

 

 

Ces ours polaires qui se sont installés dans une station météorologique abandonnée en Tchoukotka

https://fr.rbth.com/lifestyle/87651-ours-polaires-station-meteorologique-tchoukotka?utm_source

 

 

 

 

 

 

C’est drôle, on dirait que personne ne veut se rappeler comment Koutouzov a battu Napoléon …

 

 

 

 

 

Sommes-nous témoins de la fin d’une époque ? Même s’il reste le problème de l’Amérique du Sud à régler, les coups d’État et autres tentatives de prise de pouvoir soutenues par les USA y étant encore un problème central, pour l’Europe de l’est et l’Asie centrale, il semble que la Russie et la Chine aient désormais de plus en plus souvent le mot de la fin – et ce, surtout dans les zones d’intérêt particulier pour le développement du continent eurasien emmené par l’initiative chinoise soutenue par la Russie Belt and Road (« la ceinture et la route »), dont le Kazakhstan est une des pièces maîtresses. C’est une immense partie d’échecs qui est en train de se jouer, et pour le moment, les USA sont en train de la perdre.

 

 

Poutine tire un trait sur les révolutions de couleur

 

M.K. Bhadrakumar – Entelekheia.fr – 13.1.2022

 

Paru sur Indian Punchline sous le titre Putin draws the line for colour revolutions

 

 

 

 

 

 

 

Ce doit être une des rares fois de l’histoire de la diplomatie américaine où

un secrétaire d’État américain est littéralement sorti de ses gonds. Les débordements d’Antony Blinken sur les événements du Kazakhstan n’étaient pas seulement grossiers, mais aussi illogiques.

Blinken a remis en question la décision du président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Kemelevich Tokayev, de demander l’aide de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) pour déployer des forces afin d’aider à stabiliser la grave situation dans son pays. Il a déclaré que la raison de ce déploiement n’était pas claire.

Lire la suite…

 

Source : Poutine tire un trait sur les révolutions de couleur – Entelekheia.fr

 

 

 

 

 

 

Les rumeurs de guerre à venir incessamment se font plus pressantes. Les USA jouent leur survie en ce moment : les guerres, pour eux, c’est du business. Moins de guerres, et c’est l’économie du pays qui prend un énorme coup. Or, avec leur volonté de paix et de stabilité, Poutine et Xi avec sa Route de la soie, leur opposent obstacle sur obstacle. D’où la « surdité » de l’OTAN face aux demandes de dialogue de la Russie.

 

 

Les USA font du « dialogue » avec la Russie

 

Pepe Escobar – Entelekheia.fr – 14.1.2022

 

Paru sous le titre This Is How the U.S. Does ‘Dialogue’

 

 

 

 

 

 

C‘était la première réunion de haut niveau entre la Russie et l’OTAN depuis 2019 – venant immédiatement après les inepties du dialogue de sourds entre les États-Unis et la Russie sur la « garantie de sécurité » plus tôt dans la semaine, à Genève.

Que s’est-il donc passé à Bruxelles ? Essentiellement un autre dialogue de sourds, préfacée d’un exorde kafkaïen de l’OTAN : nous sommes prêts au dialogue, mais d’avance, les propositions du Kremlin sont inacceptables.

Il s’agissait d’un double discours de l’envoyée américaine auprès de l’OTAN, Julianne Smith, reprochant de manière préventive à la Russie les actions qui ont « accéléré ce désastre ».

Aujourd’hui, tous les êtres pensants d’Eurasie et de sa péninsule européenne devraient être conscients des deux principales exigences rationnelles de la Russie : pas d’expansion de l’OTAN, et pas de systèmes de missiles stationnés près de ses frontières.

Passons maintenant au moulin à propagande. Les platitudes du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, ont été, comme on pouvait s’y attendre, fidèles à sa spectaculaire médiocrité. À propos du dialogue planifié, il avait déclaré qu’il était « important d’entamer un dialogue ».

Lire la suite…

 

Source : Les USA font du « dialogue » avec la Russie – Entelekheia.fr

 

 

Allons-y de notre contribution :

 

 

 

 

 

 

 

La justice doit-elle continuer d’être aveugle ? Mais au fait, de quelle justice parle-t-on ? Le juriste ancien secrétaire du Comité des droits de l’homme de l’ONU Alfred de Zayas en expose les enjeux avec une clarté particulièrement opportune en ces temps de confusion générale et d’implosion de l’État de droit en France, et plus largement en Occident.

 

 

La primauté du droit doit évoluer en primauté de la justice

 

Alfred de Zayas – Entelekheia.fr – 15.1.2022

 

Paru sur Counterpunch et le blog de l’auteur sous le titre The Rule of Law Must Finally Evolve Into the Rule of Justice

 

 

 

 

 

De nombreux politiciens, universitaires et experts des médias ont coutume d’invoquer l’ « État de droit », un « ordre international fondé sur des règles », la « diplomatie des valeurs », etc.  Mais que signifient en pratique tous ces slogans à consonance bienveillante ?  Qui établit les règles, qui les interprète, qui les fait respecter ? Quelle transparence et quelle responsabilité accompagnent ces nobles promesses ?

Dans un sens très réel, nous avons déjà un « ordre international fondé sur des règles » sous la forme de la Charte des Nations Unies et de sa « clause de suprématie », dont l’article 103 lui confère la priorité sur tous les autres traités et accords. Les normes établies dans la Charte sont rationnelles, mais des mécanismes d’application efficaces restent à créer.

Lire la suite…

 

Source : La primauté du droit doit évoluer en primauté de la justice (entelekheia.fr)

 

 

 

 

Et revoilà M. Bhadrakumar…

Rien que le voir si souvent remonter sur le pont suffirait à démontrer à ceux qui savent lire le très sérieux de la situation.

 

 

 

L’alliance Russie-Chine au point de basculement

 

 

M. K. Bhadrakumar – Le Saker francophone – 15.1.2022

 

 

 

 

 

 

L’initiative de Pékin de proposer une rencontre virtuelle entre le président Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine mercredi transforme radicalement la géopolitique de l’implacable expansion vers l’Est de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord et des déploiements militaires occidentaux aux frontières de la Russie.

 

L’annonce de la réunion à Pékin est intervenue un jour après la réunion des ministres des affaires étrangères du G7 à Liverpool, en Grande-Bretagne, dimanche, qui a fait écho à la rhétorique de Washington concernant un prétendu renforcement militaire russe à la frontière ukrainienne et a menacé Moscou de « conséquences massives et d’un coût sévère en réponse. »

La réunion du G7 elle-même était conçue comme une nouvelle démonstration de l’unité de l’Occident face à la Russie et à la Chine, afin de mettre l’Occident sur le devant de la scène. Pour la première fois, les pays de l’ANASE ont également été inclus dans la réunion ministérielle du G7, dans le cadre des plans de l’administration du président américain Joe Biden visant à mettre en place un nouveau « cadre économique indo-pacifique » dans une nouvelle tentative de réduire l’influence de la Chine dans la région.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, l’ambassadeur Wang Wenbin, a déclaré lundi que la réunion virtuelle entre Xi et Poutine devrait permettre de « faire le point sur les relations bilatérales et les résultats de la coopération au cours de cette année, d’élaborer un plan de haut niveau pour les relations de l’année prochaine et d’échanger des points de vue sur les principales questions internationales et régionales d’intérêt commun ».

Lire la suite…

Source : https://lesakerfrancophone.fr/lalliance-russie-chine-au-point-de-basculement

 

 

 

 

 

Afrique-Russie: tout ne fait que se construire

 

 

Mikhail Gamandiy-EgorovMondialisation.ca – 12.1.2022

 

 

 

 

 

 

Depuis le retour de plus en plus affirmé de la Russie dans son interaction avec les pays du continent africain, il est devenu évident que la stratégie annoncée de Moscou pour l’Afrique en qualité d’une de ses principales priorités en matière de politique extérieure se confirme dans les faits. Bien qu’il reste encore beaucoup à faire.

 

Depuis le Sommet Russie-Afrique de Sotchi en 2019, l’interaction russo-africaine n’a cessé de poursuivre sa marche en avant, et ce malgré les innombrables critiques de la part des principaux adversaires géopolitiques de l’Etat russe. Cela apparait d’ailleurs comme une suite logique, à l’heure où la Russie démontre clairement l’importance de l’orientation africaine dans sa politique internationale, et que du côté des Etats africains, surtout ceux qui ont déjà fermement affirmé leur droit à la souveraineté véritable ou sont en voie de le faire – la volonté est résolument réciproque.

Au-delà de l’aspect purement interétatique, la Russie peut aujourd’hui compter également sur le soutien d’une large partie de l’opinion publique africaine qui voit en elle un partenaire fiable et sincère. Les événements récents en République du Mali ne font d’ailleurs que renforcer un peu plus cette thèse, car parallèlement au désir des autorités du pays de faire appel à un partenaire de longue date dans le volet sécuritaire dans un cadre souverainiste, la société civile malienne a également joué un rôle de premier plan dans ce rapprochement et dont les opinions ont été justement et largement entendues par l’actuel pouvoir du pays.

Lire la suite…

 

Source : https://www.mondialisation.ca/afrique-russie-tout-ne-fait-que-se-construire/5664107

 

 

 

 

 

La Pologne, la Roumanie et la Lituanie indemnisent une victime de la CIA

 

Réseau Voltaire 12.1.2022

 

 

 

 

 

 

 

Suite à un jugement de la Cour européenne des Droits de l’homme, la Pologne, la Roumanie et la Lituanie, qui ont hébergé des prisons secrètes de la CIA, ont indemnisé chacune à hauteur de 100 000 dollars une victime de la CIA, Abu Zubaydah, qui avait été détenue chez eux.

 

Six membres de l’Administration Bush avaient assisté à une douzaine de réunions de « démonstrations » à la Maison-Blanche et autorisé chacune des tortures qu’il a subi. Il s’agit du vice-président Dick Cheney, du secrétaire d’État Colin Powell, du directeur de la CIA George Tenet, de la conseillère nationale de Sécurité Condoleezza Rice, du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, and et de l’Attorney General John Ashcroft.

 

 

Indemnisé mais toujours embastillé

Abu Zubaydah avait notamment subi 83 fois le supplice de la noyade. Ses pérégrinations et ses tortures étaient devenues le symbole de la barbarie US. Il est toujours détenu sur la base militaire illégale de la Navy à Guantánamo (sur le territoire de Cuba).

 

Source : https://www.voltairenet.org/article215292.html

 

 

 

 

 

Le Mali annule ses accords militaires avec la France

 

 

Réseau Voltaire – 14.1.2022

 

 

 

 

 

 

Le 10 janvier 2022, la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a décidé de fermer ses frontières avec le Mali et de geler ses avoir à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour sanctionner le gouvernement de transition qui a annoncé ne pas vouloir organiser d’élection durant les quatre prochaines années.

Le Mali a réagi en fermant ses frontières à tous ceux qui soutiennent les sanctions de la CEDEAO, à l’exception de la Guinée.

Lire la suite…

 

Source : https://www.voltairenet.org/article215337.html

 

 

 

 

 

 

Même à des yeux de Belges, ça paraît important !

 

 

Enseignants, je ne vous ai pas compris !

 

Floréal – L.G.S. – 15.1.2022

 

 

 

 

Perdant un peu de sa morgue insupportable, tant la mobilisation de la communauté scolaire était forte ce jeudi 13 janvier 2022, Monseigneur Blanquer a annoncé quelques mesurettes censées atténuer le ras-le-bol des enseignants, parents et lycéens.

 

Il faut dire aussi que le gouvernement – qui craint à raison de laisser des plumes électorales dans cette affaire – avait désavoué son Sinistre de l’Éducation de moins en moins nationale en organisant une rencontre gouvernement/syndicats présidée par Castex et supervisée par le ministre de la Santé (lui-même discrédité auprès des soignants…).

Toutefois, outre que les « mesures » annoncées par Blanquer sont dérisoires et qu’elles ne concernent EN RIEN les contre-réformes (casse du lycée, du bac, des séries, des disciplines scolaires, aggravation de la sélection sociale et scolaire par le dispositif Parcours sup…) orchestrées par le despote de la rue de Grenelle, les états-majors syndicaux qui se sont rendus toutes affaires cessantes à l’impérieuse convocation gouvernementale en contournant sans états d’âme le slogan dominant du jour : BLANQUER DEGAGE ! – ont-ils réellement entendu, voire écouté, la colère de leurs mandants ?

Lire la suite…

 

Source : https://www.legrandsoir.info/enseignants-je-ne-vous-ai-pas-compris.html

 

 

 

 

 

Covidholocauste

(suite sans fin)

 

 

C’est du 11 janvier, mais on n’a pas quatre bras.

 

 

Lettre à un emmerdeur (ou comment résoudre le problème d’une manière assez simple)

 

 

Viktor Dedaj – L.G.S. – 11.1.2022

 

 

 

 

 

 

À qui de droit.

Apparemment, je ferais partie de ceux que vous avez envie d’emmerder. Notez que j’ai formulé la phrase qui précède au conditionnel car, si j’ai bien compris, vous avez une dent contre ceux qu’on appelle les « anti-vax » et, par un effet d’amalgame très répandu (pour ne pas dire entretenu), j’en fais partie.

 

Alors, puisque vous m’y obligez, je me vois contraint de m’abaisser, toute honte bue, à apporter une précision qui devrait être une évidence. Je vous assure : il n’y a rien de gratifiant à s’adresser à quelqu’un qui ne comprend pas, ou ne veut pas comprendre, ou qui fait semblant, mais soit. Rassurez-vous, cette partie ne sera pas longue.

Lire la suite…

 

Source : https://www.legrandsoir.info/lettre-a-un-emmerdeur-ou-comment-resoudre-le-probleme-d-une-maniere-assez-simple.html

 

 

 

Ah, ha ha ha ha !

 

Le Vaccin chinois interdit en France et autorisé aux États-Unis

 

Théophraste R. – L.G.S. – 14.1.2022

 

 

 

 

 

 

Un Français qui séjourne actuellement aux États-Unis a observé que les vaccins chinois sont autorisés en Californie et en Arizona. Puis, il s’est informé plus avant et a découvert que « C’est une loi ou décret fédéral : donc ils sont valides dans tous les États ».

Lire la suite…

 

Source : https://www.legrandsoir.info/le-vaccin-chinois-interdit-en-france-et-autorise-aux-etats-unis.html

 

 

 

 

 

 

On ne le connaissais pas, mais il est bien.

 

 

Les animaux malades de la peste / politique du bouc émissaire au Québec

 

 

Patrice-Hans Perrier – Carnets d’un pèlerin – 12.1.2022

 

 

 

Illustration d’Auguste Vimar Les Animaux malades de la peste Gracieuseté GALLICA

 

 

 

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom),
Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés 

Jean de La Fontaine

 

 

Le covid 19 c’est, bel et bien, ce mal inventé par les marchés financiers afin de punir un prolétariat par trop populeux et qui ne sert plus à rien dans un contexte où l’économie réelle est moribonde en Occident. Tous frappés par ce fléau difficile à circonscrire, pas vraiment mortel en définitive, les anciens consommateurs sont pris d’un accès de panique et ne savent plus à quel saint se vouer. Joggant sur la voie publique tels des volatiles sans têtes, nos concitoyens réclament une voie de sortie qui, l’espèrent-ils, leur permettra de renouer avec leurs bonnes vieilles habitudes.

Lire la suite…

 

Source : https://patricehansperrier.wordpress.com/2022/01/12/les-animaux-malades-de-la-peste-politique-du-bouc-emissaire-au-quebec/

 

 

 

 

 

Nous, non-vaccinés, ce groupe témoin que Big Pharma doit éliminer coûte-que-coûte

 

 

Éric VerhaegheLe courrier des stratèges – 7.1.2022

 

 

 

 

 

 

 

L’émergence mondiale d’une réaction haineuse contre les non-vaccinés, quasiment accusés d’être à l’origine du COVID, désormais, soulève la question du groupe témoin que nous constituons. La coordination multilatérale de cette opération est très efficace, et souligne le poids réel de l’influence exercée par les laboratoires pharmaceutiques sur les décisions des Etats. Mais pourquoi les producteurs d’un vaccin qui ne marche pas, surtout face aux nouveaux variants, sont-ils si pressés d’en finir avec la résistance à ce vaccin ? Serait-ce parce que les non-vaccinés vont bientôt constituer le groupe-témoin gênant sur les effets secondaires durables de leur produit ?

 

 

 

 

 

Dans tous les essais pharmaceutiques, on choisit un groupe témoin : il sert d’étalon de comparaison entre ceux qui servent de cobaye et les autres. Le groupe témoin est celui qui n’est pas “expérimenté”. Il ne suit aucun traitement. Et si, statistiquement, tel ou tel phénomène se produit dans le groupe des cobayes, alors on peut suspecter qu’il s’agit d’effets secondaires produits par le traitement, puisque le groupe-témoin n’en souffre pas.

Les non-vaccinés, cet inquiétant groupe-témoin

Transposée à l’échelle d’un pays, cette technique du groupe témoin correspond assez bien à la situation que nous connaissons entre vaccinés et non-vaccinés.

Lire la suite…

 

Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/01/07/nous-non-vaccines-ce-groupe-temoin-que-big-pharma-doit-eliminer-coute-que-coute/#comment-24585

 

Les communistes n’aimeront pas ce qui est dit d’eux par l’auteur. Dans ces cas-là : réponse et discussion font plus que force ni que rage.

 

 

 

 

 

 

 

Sur ce sujet inépuisable, lire aussi :

 

 

https://les7duquebec.net/archives/269574

 

https://les7duquebec.net/archives/269597

 

 

 

 

 

 

 

Et vous voilà, chers lecteurs, lestés pour la soirée. – L.G.O.

 

 

 

Mis en ligne le 16 janvier 2022

 

 

 

Crise des missiles bis ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Nef des fous, version 2022

 

 

 

 

Crise des missiles bis ?

 

Et quoi d’autre quand les obtus obtusent à tours de bras ?

 

 

 

Cha cha cha à Cuba  

 

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 13.1.2022

 

 

 

 

 

 

Alors que l’OTSC surprend le monde en mettant déjà fin à son intervention clinique au Kazakhstan – vini, vidi, pacifi -, laissant pantois les « analystes » qui prévoyaient avec des trémolos dans la voix l’occupation du pays par l’abominable Poutine des neiges, Moscou et Washington ont engagé leur bras de fer sur l’Ukraine.

 

Toute la problématique est, évidemment, l’entrée dans l’OTAN et/ou l’installation de bases US aux portes de la Russie. Nos chers plumitifs feignent de se perdre en conjectures sur le sexe des anges alors qu’un enfant de 8 ans serait capable de comprendre la situation : une grande puissance a toujours refusé, refuse et – tuons le suspense – refusera toujours de voir une grande puissance rivale dans son étranger proche.

 

Le parallèle qui vient immédiatement à l’esprit, sauf dans les salles de rédaction apparemment, est la crise cubaine de 1962. Ce temps chaud de la Guerre froide consistait en l’installation de missiles russes sur la belle île caraïbe pour répondre, on l’oublie souvent, au déploiement de missiles américains en Turquie. La résolution de cette crise qui ébranla le monde n’est pas une victoire de Kennedy comme le voudrait la légende urbaine, mais un retrait mutuel (de Cuba et de Turquie), chacun s’abstenant de menacer directement le territoire de l’autre.

 

Bis repetita soixante ans plus tard, le Dniepr ayant juste remplacé le Bosphore…

 

Tandis que les discussions s’engagent difficilement, l’ours sort de sa fourrure la menace d’un possible déploiement militaire à Cuba et au Venezuela si sa ligne rouge ukrainienne est franchie. Vous voulez jouer dans notre arrière-cour, nous allons jouer dans la vôtre.

 

 

 

 

Rien que de très logique, mais pas du goût de l’empire qui, en bon adepte du deux-poids deux mesures, pique soudain une crise de nerfs et promet une « réponse décisive » (laquelle ?) en cas d’immixtion russe. Ne craignant visiblement pas la contradiction, Washington parle par ailleurs de  « fanfaronnade ». Les voies de tonton Sam sont impénétrables.

 

Toujours est-il que le Kremlin n’est pas du genre à parler pour ne rien dire et l’on sait qu’il y a déjà comme qui dirait de la friture sur les ondes du côté de Cuba, avec quelques mystérieuses antennes subrepticement apparues au milieu des cannes à sucre.

 

Et ce ne sont pas les Martiens d’el inolvidable Tito Rodríguez qui les ont installées…

 

 

 

 

Source : https://www.chroniquesdugrandjeu.com/2022/01/cha-cha-cha-a-cuba.html

 

 

 

 

La Russie acte l’impossibilité d’un accord avec l’OTAN et s’apprête à agir unilatéralement

 

 

Pas d’agenda commun entre la Russie et l’OTAN, déclare Moscou à l’issue des pourparlers

 

 

Le Cri des peuples – 13.1.2022

 

 

 

 

 

Les discussions étaient « directes » et « sincères », mais ont révélé des différences fondamentales de points de vue. La Russie a annoncé qu’elle allait déployer des mesures militaires et techniques réciproques pour contrer la présence de plus en plus menaçante de l’OTAN à ses frontières.

Lire la suite…

Source : https://lecridespeuples.fr/2022/01/13/la-russie-acte-limpossibilite-dun-accord-avec-lotan/

 

 

 

 

Comme les pourparlers n’ont mené à rien, la Russie va être obligée de réagir

 

 

  Moon of Alabama – Le 12.1.2022

                         Wayan – Le Saker francophone – 13.1.2022

 

 

Les négociations de lundi entre les États-Unis et la Russie sur les demandes de sécurité de la Russie ont été, comme prévu, un échec.

 

La principale demande de la Russie, à savoir mettre fin à la poussée de l’OTAN vers ses frontières en excluant l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie, a été rejetée. Un article du NYT, pour une fois réaliste, n’a même pas essayé de cacher le désastre :

 

Les pourparlers sur l’Ukraine. Les États-Unis et la Russie bloquent sur l’expansion de l’OTAN.

 

Le vice-ministre des affaires étrangères, Sergei A. Ryabkov, principal négociateur de la Russie, a insisté après la réunion sur le fait qu’il était « absolument obligatoire » que l’Ukraine ne devienne « jamais, au grand jamais » membre de l’OTAN.

 

Son homologue américaine, la secrétaire d’État adjointe Wendy Sherman, a répété que les États-Unis ne pourraient jamais prendre un tel engagement car « nous ne permettrons à personne de claquer la politique de la porte ouverte de l’OTAN », et elle a déclaré que les États-Unis et leurs alliés ne resteraient pas inactifs si la Russie cherchait à modifier les frontières internationales « par la force ».

Lire la suite…

 

Source : https ://lesakerfrancophone.fr/comme-les-pourparlers-nont-mene-a-rien-la-russie-va-etre-obligee-de-reagir

 

 

 

 

 

Et si on faisait le point avant d’aller plus loin ?

 

 

 

 

 

 

 

Qu’il soit bien clair que tout homme ou toute femme qui, abusant de sa fonction, quelle qu’elle soit, maintient son pays dans l’ORGANISATION TERRORISTE DE L’ATLANTIQUE NORD, se rend coupable, envers sa patrie et ses compatriotes, du crime de haute trahison et doit se préparer à, tôt ou tard, en rendre compte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans des circonstances telles que celles que nous traversons, ce n’est pas perdre son temps que s’informer de tous les points de vue honnêtes (ceux des fauteurs de guerre exceptés, dont on ne sait que trop quels buts ils poursuivent).

 

 

2022 : On rejoue la crise des missiles de Cuba… En plus sérieux !

 

Boris Karpov – RusReinfo – 13.1.2022

 

 

 

 

 

 

Pour ceux, nombreux sans doute, n’ayant pas suivi la situation de près, voici un résumé pour expliquer la tension entre la Russie et les américains. Je ne compte pas les européens puisqu’ils ne sont que les pantins de Biden.

 

À la chute de l’Union Soviétique, les américains et l’OTAN s’étaient engagés à ce que l’OTAN ne s’élargisse pas « à l’est ». Engagement oral, ce qui a suffit à Boris Eltsine dans son euphorie alcoolique! Or aujourd’hui force est de constater que non seulement l’OTAN est bien plus « à l’est », mais aussi que des pays non (encore) membres de l’OTAN bénéficient de matériel et d’encadrement de l’Alliance Atlantique, comme par exemple l’Ukraine.

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/2022-on-rejoue-la-crise-des-missiles-de-cuba-en-plus-serieux/

 

 

 

 

 

Êtes-vous attentifs ? La Russie demande l’annulation de l’ordre mondial « fondé sur des règles »

 

 

La Russie continue de signaler à l’OTAN ses « lignes rouges » en matière de sécurité, tandis que les États-Unis annoncent qu’ils sont prêts à négocier avec la Russie au sujet des préoccupations de cette dernière. Mais tout retour en arrière par rapport à la politique actuelle s’apparente à une hérésie pour les États-Unis.

 

Alastair Crooke Al Mayadeen – 26.12.2021

 

Zineb – Le Saker francophone –  13.1.2022 

 

 

 

 

 

 

« Tout le monde comprend parfaitement, l’heure de vérité arrive dans les relations entre la Russie et l’OTAN. Vous ne pouvez pas constamment frapper les points faibles de la Russie… La conversation doit être sérieuse… sinon, l’alternative est une réponse militaro-technique et militaire de la Russie », a déclaré lundi le chef de la délégation russe aux négociations sur le contrôle des armements à Vienne.

 

Il faisait référence à deux documents publiés par la Russie le 17 décembre. Ces deux documents décrivent en détail ce que Washington doit faire pour éviter le conflit inévitable et imminent lié à l’expansion de l’OTAN vers l’est, jusqu’aux frontières de la Russie. Pour l’essentiel, ils exigent que les forces de l’OTAN se retirent là où elles se trouvaient en 1997 (c’est-à-dire à l’intérieur des frontières de l’Allemagne). Les documents abordent également d’autres aspects de la désescalade, tels que le retrait de toutes les armes nucléaires américaines du territoire étranger et le confinement des forces américaines dans des eaux et un espace aérien à partir desquels elles ne peuvent menacer le territoire de la Russie.

 

Il ne s’agit pas ici d’un remaniement et d’un réajustement mineurs des déploiements de forces. Il s’agit d’un cadre pour une révolution géopolitique, rien de moins. En substance, la demande porte sur l’« annulation » de l’ordre mondial américain fondé sur des règles (façonné autour des intérêts et des valeurs des États-Unis).

 

La Russie dit à l’Amérique que le Conseil de sécurité des Nations unies est, et doit désormais être, la seule source de lois internationales. La Russie exige non seulement le recul stratégique des États-Unis en Europe, mais aussi que tous les futurs accords de sécurité soient rédigés sous forme de traités juridiquement contraignants – et que Washington cesse ses programmes unilatéraux de changement de régime et de révolutions de couleur.

Lire la suite…

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/etes-vous-attentifs-la-russie-demande-lannulation-de-lordre-mondial-fonde-sur-des-regles

 

 

 

 

 

 

 

Oh, mais, on n’en a pas fini avec le Kazakhstan…

 

 

Analyse militaire des attaques contre le Kazakhstan

 

Valentin Vasilescu – Réseau Voltaire Roumanie – 10 .1.2022

 

 

 

L’attaque que le Kazakhstan vient de subir, le 2 janvier 2022, impliquait deux groupes principaux indépendants reliés au même commandement étranger. Il impliquait environ 20 000 combattants, à la fois étrangers et kazakhs. Ce personnel avait été formé au jihad en Syrie ou en Afghanistan selon les cas. Les armées kazakh et russe ont été prises par surprise, mais sont parvenues en une semaine à reprendre le contrôle de la situation.

 

Vidéo

 

https://www.voltairenet.org/IMG/webm/kazahstanu_i_silam_odkb_ob_yavili_voi_nu_gruppirovka_front_os.webm

 

Un mystérieux Front de libération du Kazakhstan a annoncé vouloir libérer le pays de l’influence russe. On est loin des manifestations pacifiques contre la hausse du prix du gaz de 13%.

 

 

La première étape pour résoudre le problème a consisté à comprendre quel type de forces les autorités du Kazakhstan ont dû affronter.

 

Dauren Abaev, chef adjoint de l’administration présidentielle du Kazakhstan, a déclaré que les manifestations dans le pays avaient commencé pacifiquement et que tout était soudainement passé sous le contrôle des provocateurs. L’utilisation de communications secrètes par les manifestants a été essentielle dans la coordination simultanée des actions violentes visant des objectifs préétablis. C’est-à-dire l’utilisation de stations de réception gérées par des serveurs de pointe situés à l’extérieur du Kazakhstan. Communications que les services secrets et l’armée nationale n’ont pas pu intercepter. Un centre de commandement unique a coordonné la préparation et l’orientation de toute l’action terroriste. Le président kazakh Kassym Jomart Tokayev l’a reconnu, dans un discours à la nation le 7 janvier [1]. Il a déclaré que « les forces de l’ordre et l’armée n’ont pas tenu leurs promesses ». « Il est devenu clair que nous manquions de forces spéciales, d’équipements spéciaux et de moyens spéciaux ».

 

Les militants comptaient dans leurs rangs des spécialistes des PsyOps (opérations de guerre psychologique), capables de manipuler les attitudes des gens. Ils ont donné la priorité à la transmission en direct de désinformations déjà préparées depuis les studios de télévision. Heureusement pour les autorités, les terroristes qui ont occupé le bâtiment de la chaîne de télévision Mir n’ont pas été en mesure de contrôler la tour de télévision Koktobe à Almaty, où se trouve l’antenne de diffusion. En conclusion, l’incapacité à saisir les médias à Almaty a joué un rôle énorme dans l’échec du coup d’État.

Lire la suite…

 

Source : https://www.voltairenet.org/article215244.html

 

 

 

 

 

 

… dont la suite est programmée :

 

 

Montée des tensions (2)

 

Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie

 

Thierry Meyssan – Réseau Voltaire, France – 11.1.2022

 

 

Les événements qui se déroulent depuis une semaine au Kazakhstan sont le cinquième volet d’un plan de la RAND Corporation, dont le sixième se déroulera prochainement en Transnistrie. Les quatre épisodes précédents ont eu lieu ces deux dernières années en Ukraine, en Syrie, en Biélorussie et au Nagorno-Karabagh. Il s’agit d’affaiblir la Russie en l’obligeant à se sur-déployer militairement.

 

 

 

Les troupes de l’OTSC ont commencé à se déployer au Khazakhstan.

© Ministère russe de la Défense

 

 

Cet article fait suite à :
« La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.

 

 

Le président états-unien, Joe Biden, a répondu à la proposition de la Russie d’un Traité garantissant la paix sur la base du respect scrupuleux de la Charte des Nations unies et de la parole donnée [1], lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine, le 30 décembre 2021. Sans surprise, il n’a pas répondu au fond de la requête russe, se contentant d’évoquer un possible arrêt des opérations US en Ukraine.

 

 

 

La RAND Corporation a imaginé un plan pour provoquer un sur-déploiement des forces armées russes et affaiblir ainsi ce pays.

 

 

 

Simultanément, le Conseil national de Sécurité des USA a déclenché plusieurs actions contre la Russie. Il ne s’agit pas de renverser des gouvernements ou de lancer de nouvelles guerres, mais d’obliger Moscou à intervenir hors de ses frontières de manière à l’épuiser. La Fédération de Russie dispose en effet déjà d’un gigantesque territoire qu’elle ne parvient pas à exploiter avec une population de seulement 150 millions d’habitants.

Lire la suite…

Source : https://www.voltairenet.org/article215221.html

 

 

 

 

 

 

Ah, tiens…

 

L’étrange nouveau gouvernement kazakh 

 

Réseau Voltaire 14.1.2022

 

 

 

 

 

 

Le président Kassym-Jomart Tokayev a désigné un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement. Onze ministres sur vingt conservent leurs fonctions. Neuf sont des nouveaux.

La surprise a été créée par l’accession de l’ancien ministre adjoint à l’Information au poste de ministre plein. Le pro-Turc Askar Umarov (photo) est connu pour ses déclarations anti-Russes qu’il qualifiait d’« alcooliques » et de « colonisateurs ».

 

La presse russe s’indigne de cette nomination après la mission de l’OTSC pour sauver le Kazakhstan. Yevgueni Primakov Jr. (le petit-fils de l’ancien Premier ministre et actuel directeur de l’Agence fédérale pour le Commonwealth des États indépendants, les compatriotes vivant à l’étranger et la coopération humanitaire internationale « Rossotrudnichestvo »), a immédiatement déclaré qu’il ne travaillerait pas avec une « ordure russophobe ».

 

Source : https ://www.voltairenet.org/article215329.html

 

À suivre…

 

 

 

 

Mais ne nous oublions pas dans ce wargame, puisque nous y sommes jusqu’aux cheveux :c’est sous nos pieds qu’ils les mettront, les bombinettes. C’est sous nos pieds que les Russes, pour se défendre, devront les viser…

 

 

L’art de la guerre

 

 

 

 

 

Green pass nucléaire : en mai, la Bombe sort pour l’Italie

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 11.1.2022

Via Réseau Voltaire

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

 

 

 

 

Les États-Unis commenceront en mai la production à la chaîne de leurs nouvelles bombes atomiques B61-12. Ils prévoient de les disperser dans leurs bases européennes.

 

Dans quatre mois, en mai, la production à grande échelle de la nouvelle bombe nucléaire B61-12 commence aux USA : l’annonce est faite par l’Administration pour la sécurité nucléaire nationale, NNSA, faisant partie du Département US de l’Énergie (U.S Department of Energy’s National Nuclear Administration). Au fur et à mesure qu’elles sortiront de fabrique, les nouvelles bombes nucléaires seront remises à l’US Air Force, qui les installera dans ses bases en Italie et dans d’autres pays européens à la place des B61.

 

La B61-12 est une nouvelle arme nucléaire polyvalente qui remplace trois des variantes de l’actuelle B61 (3, 4 et 7). Elle a une tête nucléaire avec quatre options de puissance, à sélectionner en fonction de l’objectif à détruire. Elle n’est pas larguée à la verticale comme la B61, mais à distance de l’objectif sur lequel elle se dirige guidée par un système satellite. Elle peut pénétrer dans le sous-sol, explosant en profondeur pour détruire les bunkers des centres de commandement afin de « décapiter » le pays ennemi lors d’une première frappe (first strike) nucléaire. Pour cette attaque l’US Air Force dispose aussi de la quatrième variante de la B61, la B61-11 pénétrante, modernisée en 2001. La B61-12, confirme la NNSA, peut être lancée soit par le bombardier furtif B-2A et par le futur B-21, soit par des chasseurs à double capacité conventionnelle et nucléaire. Parmi eux il y a les F-16C/D états-uniens basés à Aviano et les Tornado italiens PA-200 basés à Ghedi. Plus adaptés encore à l’attaque nucléaire sont les F-35A, déjà opérationnels aussi dans l’armée de l’Air italienne.

 

La NNSA communique que « toute la production nécessaire de B61-12 » sera achevée au cours de l’année fiscale 2026. Le programme prévoit la construction de 500 bombes, avec un coût d’environ 10 milliards de dollars (chacune se trouvant ainsi coûter le double de ce qu’elle coûterait si elle était construite entièrement en or). Leur nombre effectif reste cependant secret, comme reste en grande partie secret leur déploiement géographique. Cela constitue le facteur déterminant de la capacité offensive des bombes nucléaires B61-12. Si elles étaient toutes déployées en territoire états-unien, prêtes à être transportées avec les bombardiers stratégiques, cela ne constituerait pas une modification substantielle des dispositifs stratégiques actuels. Les B61-12 seront par contre déployées dans d’autres pays au bord surtout de la Russie, prêtes à être transportées et lancées par les F-35 et d’autres chasseurs.

 

Les bases d’Aviano et Ghedi ont été restructurées pour accueillir les chasseurs F-35 armés des nouvelles bombes nucléaires. À Ghedi 30 chasseurs italiens F-35A peuvent être déployés, prêts à l’attaque sous commandement US avec 60 bombes nucléaires B61-12. Il n’est pas exclus qu’elles soient déployées aussi dans d’autres bases sur le territoire italien. Il n’est pas exclus que, en plus d’être déployées en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, elles soient aussi déployées en Pologne, dont les forces aériennes participent depuis des années aux manœuvres Otan de guerre nucléaire, et dans d’autres pays de l’Est. Les chasseurs Otan déployés dans les républiques baltes, au bord de la Russie, peuvent être eux aussi armés des B61-12. Il n’est pas exclus que les nouvelles bombes nucléaires puissent être déployées aussi en Asie et Moyen-Orient contre Chine et Iran. Bien qu’elles soient classées comme « armes nucléaires non-stratégiques », les B61-12, rapprochées des objectifs, ont des capacités offensives analogues à celles des armes stratégiques (comme les têtes nucléaires des missiles balistiques intercontinentaux). Elles sont ainsi des armes déstabilisantes, qui provoqueront une réaction en chaîne accélérant la course aux armements nucléaires.

 

Les 5 puissances nucléaires membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies – États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni – affirment, dans une déclaration conjointe (3 janvier), qu’« une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée » et : « Nous demeurons déterminés [… à] poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces relatives à la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée et au désarmement nucléaire ». Que les USA s’engagent alors à ne pas déployer dans d’autres pays, et mieux encore à ne pas produire, les nouvelles bombes nucléaires B61-12.

 

Source : https://www.voltairenet.org/article215280.html 

 

 

 

 

 

 

En Hexagonie :

 

Jack Lang’s Colonial Attack on Arab Intellectuals : Hiding Complicity with Israeli Colonialism & Apartheid

 

PACBI – 13.1.2022

 

 

 

 

 

 

 

Dans sa critique du colonialisme français – et européen – en Algérie, en Afrique et dans de nombreuses nations des Caraïbes et du monde entier, Frantz Fanon décrit l’un des aspects les plus profonds de ce colonialisme comme « une négation systématique de la personne [indigène colonisée] et une détermination furieuse à lui refuser les attributs de l’humanité ».

 

Jack Lang, le président de l’Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris a récemment donné un écho à cette puissante formule quand il a qualifié de « moutons » plus de 250 personnalités intellectuelles et culturelles arabes qui ont signé une tribune condamnant les tentatives de l’Institut de normaliser le régime israélien de colonialisme de peuplement et d’apartheid dans la région arabe et dans la culture arabe.

Lire la suite…

 

Source : https://bdsmovement.net/Jack%20Lang-Colonial-AttackonArabIntellectuals

 

 

 

 

 

 

Covidholocauste

 

 

 

 

 

Le « Passe » sanitaire devient « Passe vaccinal ». Et après ?

 

 

 

En France, le ministre Véran préconise l’apartheid pour sécuriser l’élection présidentielle.

Il compte faire ça comment ?

Condamner les antivaxx à la déchéance de leurs droits électoraux ?

 

 

 

 

 

 

Ceci se passe chez les Zuniens.

Ailleurs ? C’est pareil.

 

 

Crimes contre notre pays

 

James Howard Kunstler – kunstler.com – 3.1. 2022

 

Hervek – Le Saker francophone – 13.1.2022

 

 

 

 

 

 

Cette année de psychose mondiale écœurante s’est terminée avec le Dr Robert Malone, virologue et spécialiste des vaccins, qui a bombardé Internet de trois heures de franc-parler sur la campagne des autorités sanitaires américaines visant à détruire la vie d’au moins un demi-million de citoyens américains (jusqu’à présent) et, en donnant l’exemple, à nuire à des multiples de ce nombre d’innocents dans toute la civilisation occidentale. Le podcasteur Joe Rogan a apporté son aide de manière habile grace à une interview qui fait enfin sortir le monde d’une transe de consensus épique.

 

Par autorités sanitaires, je n’entends pas seulement le Dr Anthony Fauci, le coordinateur national désigné pour le SRAS-CoV-2, ou ses complices des agences du département de la santé et des services sociaux, CDC, NIH, NIAID, etc., mais aussi l’establishment médical américain aveugle composé de médecins en pratique clinique, de chercheurs, d’administrateurs d’hôpitaux et de cadres pharmaceutiques qui ont agi avec une malveillance collective stupide jamais vue depuis que les crématoires de la bureaucratie nazie ont mis en œuvre leur solution finale.

 

Nous savons ce que vous avez fait. Vous avez conçu et breveté un virus à gain de fonction en même temps que vous conspiriez avec des entreprises pharmaceutiques pour concevoir et breveter des pseudo-vaccins, puis vous les avez lâchés sur le public. Vous n’avez pas seulement échoué à tester correctement les « vaccins » conçus par Moderna, Pfizer et Johnson & Johnson, mais vous avez délibérément bâclé les essais et menti à ce sujet. Vous avez créé de riches incitations financières pour que les hôpitaux traitent mal les patients atteints de Covid en n’utilisant pas les antiviraux connus, sûrs et efficaces. Vous avez conspiré avec les médias sociaux et d’information pour supprimer les informations sur ces médicaments antiviraux courants qui auraient éclairé les décisions de nombreux patients et sauvé des milliers de vies. Vous avez traité des patients en phase terminale d’un trouble vasculaire induit par la Covid-19 avec le remdesivir, un médicament inefficace et toxique que le Dr Fauci avait développé sans succès pour une épidémie d’ébola il y a des années (les infirmières sont devenues si cyniques à l’égard du protocole remdesivir qu’elles l’ont surnommé « run-death-is-near / cours-la-mort-est-proche »). Vous avez incité les responsables gouvernementaux à confiner la société, à imposer le port de masques inutiles et, maintenant, à imposer la « vaccination » en menaçant de priver les citoyens de leurs moyens de subsistance.

 

Lire la suite…

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/crimes-contre-notre-pays

 

 

 

 

 

Triple dosé, le président du Parlement européen Davide Sassoli est mort d’un « dysfonctionnement du système immunitaire »

 

Olivier Demeulenaere  – 11.1.2022

 

 

 

Le président du Parlement européen, le social-démocrate Italien David Sassoli, est décédé dans la nuit de lundi à mardi en Italie, à l’âge de 65 ans, a indiqué son porte-parole.

 

 

« David Sassoli est décédé le 11 janvier à 1h15 du matin au CRO (centre de référence d’oncologie) d’Aviano, Italie, où il était hospitalisé » depuis fin décembre, a annoncé sur Twitter Roberto Cuillo, le porte-parole de David Sassoli.

« La date et le lieu des funérailles seront communiqués dans les prochaines heures », a-t-il ajouté.

Lundi dans l’après-midi, son porte-parole avait annoncé l’hospitalisation de David Sassoli « en raison d’une complication grave due à un dysfonctionnement du système immunitaire » et l’annulation de ses activités officielles.

Lire la suite…

 

Source : https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2022/01/11/triple-dose-le-president-du-parlement-europeen-david-sassoli-est-mort-dun-dysfonctionnement-du-systeme-immunitaire/

 

 

 

 

 

ASSURANCE-VIE ?

Décès d’un vacciné = SUICIDE !

 

Nap3tetelauree  – 11.1/2022

 

 

À Paris, un homme très riche décède du vaccin. Il a une grosse, très grosse assurance vie pour ses enfants et petits enfants. La justice a décidé que se faire vacciner avec un vaccin en expérimentation constitue une prise de risque auquel il n’était pas contraint. Aussi son décès a été juridiquement assimilé à un suicide. La prime d’assurance vie ne sera donc pas versée.

 

 

 

 

 

Source :  https://crowdbunker.com/v/QO2iIzvCnZ

 

 

 

 

 

 

 

CHIFFRES OFFICIELS DES DÉCÈS ET DES d EFFETS INDÉSIRABLES ADR

Reports de la S1 du 1er au 11 janvier 2022

 

 

 

 

Voir ici…

 

Source : https://jbl1960blog.wordpress.com/2022/01/13/alerte-info-%e2%96%ba-chiffres-officiels-des-deces-et-des-effets-indesirables-adr-reports-de-la-s1-du-1er-au-11-janvier-2022-version-tract-pdf-a-diffuser-sans-pitie/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’agence européenne des médicaments appelle à « ne pas surcharger le système immunitaire par des vaccinations répétées » 

 

France-Soir –  12.1.2022

 

 

Marco Cavaleri, responsable des menaces sanitaires biologiques et de la stratégie en matière de vaccins à l’Agence européenne des médicaments.

 

 

Depuis quelques semaines, plusieurs scientifiques multiplient les mises en garde contre des rappels vaccinaux contre le Covid-19. Mardi 11 janvier, lors d’un point presse tenu à l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), les avertissements sur la dangerosité des rappels multiples sont venus de l’Agence européenne des médicaments.

 

Tandis que le rappel vaccinal a commencé depuis plusieurs semaines dans la très grande majorité des pays européens, aux États-Unis et en Israël, Marco Cavaleri, responsable des menaces sanitaires biologiques et de la stratégie en matière de vaccins à l’Agence européenne des médicaments, a fait connaître ses craintes sur les rappels vaccinaux trop fréquents. Des rappels tous les quatre mois pourraient finir par affaiblir le système immunitaire, insiste ce responsable de la vaccination qui s’inquiète également du risque de fatigue au sein de la population avec l’administration continue de rappels.

 

Traduction et doublage : Jeanne Traduction

 

Les rappels « peuvent être effectués une fois, voire deux fois, mais nous ne pensons pas qu’ils doivent être répétés en permanence », a déclaré Marco Cavaleri qui invite les pays à laisser plus de temps entre les programmes de rappels et conseille de les effectuer au début de la saison froide dans chaque hémisphère, en suivant le plan établi pour les stratégies de vaccination contre la grippe. Il invite également à réfléchir à la manière dont nous pouvons passer du cadre pandémique actuel à un cadre plus endémique.

Lire la suite…

 

Source : https://www.francesoir.fr/societe-sante/marco-cavaleri-ema-alerte-rappels-repetes

 

 

 

 

Nez en moins…

 

L’apartheid pour les non-vaccinés est à l’ordre du jour en France et les enfants seront offerts au Moloch.

 

 

 

 

En Belgique, c’est pire. Quoique Le Soir de Bruxelles ne figure pas ici parmi les zélotes, il prépare les cobayes volontaires à la 4e dose.

 


À suivre, bien sûr.

 

 

 

 

Mis en ligne le 14 janvier 2022

 

 

 

Un début d’année qui promet

 

 

 

 

 

 

 

Et pourtant, non, on ne vous parlera pas de la poudre aux yeux climatique

 

 

 

Un début d’année qui promet

 

 

On ne sait si on doit commencer par la guerre-éclair du Kazakhstan ou l’explosion qui couve au coeur du Covidholocauste…

Allons-y par ordre plus ou moins chronologique d’apparition !

 

 

 

 

À lire jusqu’au bout, commentaires de lecteurs compris !

 

 

Ursula Von der “Liar” et ses mémoires perdues

 

Adrian Onciu – L.G.S. – 4.1.2022

 

Le texte a été écrit par Adrian Onciu en roumain, traduit en français par Alex M. et l’introduction rédigée par Gérard Luçon

 

 

 

 

 

 

Introduction :

Dans ce vrai travail de journaliste d’investigation j’ai pu remarquer une chose, à savoir la défiance de Adrian Onciu face à sa compatriote, la procureure européenne Laura Codruta Kovesi (LCK) ; en même temps il ne pouvait pas aussi expliquer qui est cette Dame, ce n’était pas l’objet de son investigation, donc voici un peu son « pedigree »¯.

Elle est la fille d’un procureur époque Ceausescu, nommé Lascu et qui était basé à Medias, et très ami avec son homologue Augustin Lazar, basé à Alba Iulia où se trouve la Cour d’Appel. Augustin Lazar était en charge du contrôle des détenus politiques de la prison de Aiud ; quand ce rappel est sorti dans la presse, il y a 2 ans il a pris sa retraite anticipée …

Après 1989 ces procureurs « communistes » sont tous devenus anticommunistes et sont resté procureurs, comme également Monica Macovei, très proche de LCK.

Le hasard a probablement fait que Augustin Lazar, devenu Procureur Général de la Roumanie, s’est retrouvé avec LCK comme chargée du Département National Anticorruption, lieu où elle a fait « des flammes », notamment en obtenant le classement sans suite de deux énormes dossiers de « pots-de-vin » dans lesquels il était question de EADS et Microsoft … De là à penser que le retrait des candidats français et allemand à ce poste européen ait été lié à cet « excellent travail » de sa part, et que ce n’est vraiment pas un hasard si elle a été « choisie » … (G.L.)

Voici la traduction en français de l’enquête menée par Adrian Onciu :

 

 

ENQUÊTE CENSURÉE EN ROUMANIE ET DANS L’UNION EUROPÉENNE

EXCLUSIF / EXPLOSIF /

 

 

Les conjoints Ursula et Heiko von der Leyen font l’objet d’un chantage au sein d’un accord Pfizer de 36 milliards de dollars

 

Adrian Onciu, Roumanie,

https://www.facebook.com/adrian.onciu.official/

 

 

 

Ursula, Heiko et Boris Johnson au sommet climatique  de Carbis Bay – Juin 2021 –  « Reconstruire en mieux »…     

 

 

 

Premier épisode / Comment le mari d’Ursula von der Leyen est devenu le pion principal dans l’affaire Pfizer de 36 milliards de $

 

Même si le Parquet européen ne se saisit pas, pour diverses raisons faciles à deviner, nous continuons à présenter des informations vraiment choquantes de la promiscuité dans l’affaire Pfizer-Ursula. Ce sont des informations officielles et vérifiées. Pas des histoires à dormir debout.

Les résultats de la présente enquête sont vraiment explosifs. Ils montrent sans équivoque la combinaison putride entre de hauts responsables politiques de l’UE et la mafia Big Pharma. Et tout cela en pleine pandémie. Ils se sont moqués de la vie, de la santé et des libertés des centaines de millions de personnes terrorisées par un système de propagande mensongère. Ils nous ont mis des milliards de vaccins autour du cou (bien au-delà de ce dont nous aurions besoin), juste dans une quête désespérée du profit.

Le gros lot est d’environ 36 milliards de dollars. Soit 1,8 milliard de doses de vaccin Pfizer, négociées par le chef de la Commission européenne avec le patron de l’entreprise pharmaceutique, Albert Bourla. Négociées de manière totalement opaque, comme je l’ai souligné dans des articles précédents. Vous pouvez également les retrouver sur le site de l’agence Mediafax, pourvu qu’il n’y ait pas de « défaillances techniques ».

Je présenterai brièvement l’histoire dans cette première partie, en m’aidant moins de chiffres, mais avec suffisamment de références et de noms de protagonistes, comme il en ressort des preuves directes et indirectes réunies. C’est le devoir du procureur en chef Kovesi maintenant de mener l’enquête. Vérifier les comptes bancaires, la circulation de l’argent entre les entreprises, demander l’aide du FBI à New York et à Bruxelles, punir les coupables. Comme elle l’a fait en Roumanie avec tant de politiciens de premier plan. Du moins faut-il qu’elle ait la volonté nécessaire.

Lire la suite…

Source : https://www.legrandsoir.info/ursula-von-der-liar-et-ses-memoires-perdues.html

 

 

 

 

À lire aussi, si on veut :

 

https://www.dailymail.co.uk/news/article-9223863/Ursula-von-der-Leyen-EU-chief-blamed-vaccine-chaos.html

 

 

 

 

Mais n’oublions pas, surtout, ce que nous racontaient, pendant ce même « sommet », Robert F. Kennedy Jr et Whitney Alyse Webb

… à savoir qu’il ne s’agit pas seulement de milliards de dollars et d’escroquerie meurtrière à grande échelle, mais de bien autre chose infiniment plus sinistre.

 

 

 

 

 

Avant de relayer ceci, qui fait suite à un de nos précédents articles sur la question, nous nous permettons de faire observer qu’il y a une douzaine d’années, le Dr. Jean-Pierre Discry, médecin du travail à Liège, nous avait longuement expliqué pourquoi, selon lui, le SIDA n’existait pas, en se fondant uniquement sur ses connaissances et son expérience médicales, en dehors de toute considération politique. 

 

 

La Pravda Americaine : Le SIDA et le retour de l’hypothèse Duesberg

 

Ron Unz − Unz Review – 29.12.2021

 

Publié par Wayan – Le Saker francophone – 11.1.2022

 

 

 

 

 

 

Le mois dernier, j’ai lu le nouveau livre de Robert F. Kennedy Jr. intitulé The Real Anthony Fauci, qui est presque immédiatement devenu un best-seller sur Amazon.

J’ai été assez impressionné par une grande partie du matériel présenté, qui critiquait sévèrement notre industrie pharmaceutique et ses proches alliés de la bureaucratie de la santé publique. Mais ce qui m’a complètement choqué, c’est que près de la moitié du texte – environ 200 pages – était consacrée à la présentation et à la promotion de l’étonnante affirmation selon laquelle tout ce que l’on nous a dit sur le VIH/sida pendant plus de 35 ans est probablement un canular. Ce sujet est donc devenu le point central de ma propre enquête.

 

American Pravda : le Vax, Anthony Fauci et le SIDA. Ron Unz – The Unz Review – 6 décembre 2021 – 6 100 mots

 

Pourtant, selon les informations fournies dans le best-seller de Kennedy, n°1 sur Amazon, cette image bien connue et solidement établie, que je n’avais jamais sérieusement remise en question, est presque entièrement fausse et frauduleuse, se résumant essentiellement à un canular médiatico-médical. Au lieu d’être responsable du sida, le virus VIH est probablement inoffensif et n’a rien à voir avec la maladie. Mais lorsque des personnes étaient infectées par le VIH, elles étaient soumises aux premiers médicaments extrêmement lucratifs contre le sida, qui étaient en fait mortels et les tuaient souvent. Les premiers cas de sida étaient principalement dus à une très forte consommation de certaines drogues illégales, et le virus VIH avait été diagnostiqué à tort comme responsable. Mais comme Fauci et les compagnies pharmaceutiques avides de profits ont rapidement bâti d’énormes empires sur ce mauvais diagnostic, ils se sont battus avec acharnement pendant plus de 35 ans pour le maintenir et le protéger, exerçant toute leur influence pour supprimer la vérité dans les médias tout en détruisant les carrières de tous les chercheurs honnêtes qui remettaient en cause cette fraude. Pendant ce temps, le SIDA en Afrique était quelque chose de complètement différent, probablement causé principalement par la malnutrition ou d’autres conditions locales.

J’ai trouvé le récit de Kennedy plus choquant que tout ce que j’avais pu lire jusqu’ici.

Dans des circonstances normales, j’aurais été extrêmement réticent à accepter des affirmations aussi farfelues, mais la crédibilité de certains des adhérents à cette thèse était difficile à ignorer.

Lire la suite…

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/la-pravda-americaine-le-sida-et-le-retour-de-lhypothese-duesberg

 

 

 

 

Quoi, « c’est la vaccination qui fait l’épidémie et pas l’inverse »  ? Complotistes !

 

 

Une des dernières vidéos en date du Pr Raoult

 

 

 

 

 

 

 

Rendons-nous utiles :

 

 

La Plateforme française indépendante de recensement des témoignages d’effets secondaires des vaccins Covid 19

 

 

Wayan – Le Saker Francophone – 9.1.2022

 

 

 

  

 

 

 

Aujourd’hui nous vous présentons une autre initiative citoyenne :

la Plateforme française de recensement des témoignages d’effets secondaires des vaccins Covid 19.

 

 

Si, malheureusement, vous ou une de vos connaissances avez eu à subir de tels effets secondaires, n’hésitez pas à y apporter votre témoignage.

 

Voici comment cette plateforme se présente :

 

 

« Lancement de la 1ère plateforme en ligne créé pour permettre aux victimes d’effets secondaires des vaccins contre la covid-19 de déposer leurs témoignages, afin de faire connaître leurs histoires, leur vécu, celles de leurs proches, les complications médicales qu’elles subissent après cette vaccination.

En effet, à ce jour il est très compliqué d’avoir une visibilité sur les effets secondaires des vaccins contre la covid-19 du côté des autorités sanitaires, seulement 1% remontent. Donc des effets secondaires malheureusement couramment constatés sur le terrain restent « rares » dans les chiffres officiels et dans le narratif médiatique et gouvernemental. 

De nombreux médecins nous reportent la difficulté pour eux de faire remonter les effets secondaires qu’ils constatent sur leurs patients, auprès des autorités sanitaires en gestion de la pharmacovigilance, c’est un scandale, stoppons l’omerta.

Il est l’heure de centraliser tous les témoignages francophones sur un seul espace dédié pour les rendre visible.

[…]

Pour accompagner cette initiative, il est en préparation des recours en justice avec notre partenaire l’association AVCCF, pour défendre les victimes subissant des effets secondaires des vaccins Covid-19 et à l’encontre de ceux qui n’ont pas informés la population des risques encourus.

Chaque déposant sera contacté et pourra rejoindre ces actions juridiques.

Enfin, nous allons réaliser un documentaire où se livrerons sans filtre les victimes de la vaccination, leur famille ainsi que des professionnels de santé. »

la Plateforme française de recensement des témoignages d’effets secondaires des vaccins Covid 19.

 

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/la-plateforme-francaise-independante-de-recensement-des-temoignages-deffets-secondaires-des-vaccins-covid-19

 

 

 

 

Passons aux guerres si banales, avec des armes à feu et du sang partout

 

 

 

 

 

Alors… révolution de couleur sorotique ? coup d’État ? guerre hybride US-OTAN ? vrai soulèvement populaire ? machiavélisme à la Russe ? ou un peu de tout ça mongénéral ?

 

 

Qui a perdu le Kazakhstan et au profit de qui ?

 

 

 

 

 

Le Saker –  The Saker’s Blog –  9.1.2022 

 

Publié par Wayan sur Le Saker francophone – 10.1.2022

 

 

 

 

 

L’ampleur de la crise au Kazakhstan en a surpris plus d’un, moi y compris. Certains l’ont comparé à l’Euromaïdan de Kiev, mais c’est une très mauvaise comparaison, ne serait-ce que parce que l’Euromaïdan s’est déroulé sur la place d’une ville alors que la violente insurrection (car c’est bien de cela qu’il s’agit !) au Kazakhstan a commencé dans les régions occidentales mais s’est rapidement étendue à l’ensemble du pays (qui est immense). Rien que par l’ampleur de l’insurrection (environ 20 000 combattants bien organisés et entraînés dans tout le pays) et son extrême violence (des policiers ont été décapités !), il est évident qu’il ne s’agissait pas de quelque chose de spontané, mais de quelque chose de soigneusement préparé, organisé et exécuté. La façon dont certains insurgés ont immédiatement attaqué toutes les stations de télévision et les aéroports, tandis que le reste de la foule saccageaient les rues et pillaient les magasins, montre un degré de sophistication qu’Ed Luttwak aurait approuvé !

Pour moi, cela ressemble beaucoup plus à ce qui s’est passé en Syrie dans les villes de Daraa, Homs, Hama, Alep, Damas, et bien d’autres.

 

Je dois admettre que ma première réaction a également été « wow, comment les services de renseignement kazakhs et russes ont-ils pu manquer tous les indicateurs et avertissements qu’une insurrection d’une telle ampleur était soigneusement préparée et sur le point d’exploser ? ». Puis, on a appris que le président Tokaev avait fait appel à l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), qui était jusqu’à présent une organisation plutôt molle, et le soir même, la Russie lançait un pont aérien pour acheminer des forces vers le Kazakhstan, notamment des sous-unités de la 45e brigade des forces spéciales, de la 98e division aéroportée de la Garde et de la 31e brigade d’assaut aéroportée de la Garde. Les transporteurs militaires russes ont également acheminé de petits contingents de forces spéciales arméniennes, kirghizes et tadjikes. Plus intéressant encore, les Biélorusses ont également envoyé une compagnie renforcée de leur 103e brigade aéroportée d’élite (il s’agit de la célèbre division aéroportée de Vitebsk, l’une des meilleures divisions aéroportées soviétiques). Compte tenu des tensions actuelles avec l’Occident au sujet de l’Ukraine, la rapidité avec laquelle ces forces ont été envoyées au Kazakhstan m’a indiqué qu’il s’agissait clairement d’un mouvement préparé.

En d’autres termes, les Russes ont au moins été avertis à l’avance et étaient parfaitement préparés. Si tel est le cas, je doute qu’ils aient dit quoi que ce soit à leurs collègues de l’OTSC, à l’exception peut-être (probablement ?) des Biélorusses.

Ok, alors explorons les implications de ce qui précède.

Lire la suite…

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/qui-a-perdu-le-kazakhstan-et-au-profit-de-qui

 

 

 

 

 

 

Observatus Geopoliticus s’était, quant à lui, très intéressé à la guerre des chefs…

 

Premières leçons des steppes

Avec des M.A.J.

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand Jeu – 8.1.2021

 

 

 

 

 

 

 

Alors que la situation au Kazakhstan est en voie de stabilisation – les ordres très stricts (« Tirez à vue ») n’y étant peut-être pas pour rien – quelques enseignements commencent à émerger des brumes steppiques…

Lire la suite…

 

Source : https://www.chroniquesdugrandjeu.com/2022/01/premieres-lecons-des-steppes.html

 

 

 

 

 

 

Oui, le peuple en était. Pas étonnant, avec la globalisation covidienne ! estime Mme Bechet-Golovko

 

 

Billet de retour : le Kazakhstan ou la perspective des révolutions covidiennes

 

Karine Bechet-Kolovko – Russie Politics10.1.2022

 

 

 

 

 

 

La crise majeure, qui s’est emparée du Kazakhstan depuis une semaine, est particulièrement significative à plusieurs titres. Deux aspects retiendront notre attention : d’une part, sur fond de déstabilisation socio-économique et de fanatisme covidien, les populations n’ont plus rien à perdre et sont prêtes à l’insurrection ; d’autre part, l’intervention des forces de paix de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective est un précédent, qui met l’OTAN et les États-Unis face à un nouvel échec aux portes de la Russie et dans sa zone d’influence naturelle.

 

Suite à la détérioration de la situation économique et sociale au Kazakhstan consécutive à une approche totalement globaliste de la crise du Covid, sur fond de dualisme du pouvoir avec un ancien président (Nazarbaïev) toujours maître du jeu mais affaibli et un successeur (Tokaev) plus nommé qu’élu donc en situation de faible légitimité, il a suffi d’une étincelle pour donner le signal de départ de ce qui ressemble beaucoup à une tentative de coup d’Etat.

Lire la suite…

 

Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2022/01/billet-de-retour-le-kazakhstan-ou-la.html

 

 

 

 

Qui en remet une couche sur le plan russe tout court, mais qui osera dire qu’elle a tort ?

 

 

La Russie face au choix des cartes alimentaires ou de la sortie de la gestion globalisée covidienne

 

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 11.1.2022

 

 

 

 

 

 

En Russie comme ailleurs, la gestion covidienne globalisée conduit à une fragilisation de la société. En plus de la crise de confiance dans les institutions politiques, qui se développe au gré des projets de loi gouvernementaux progressistes et liberticides, la dimension socio-économique est inquiétante. Si certains élus communistes demandent, sans espoir de réussite, un renforcement de l’impôt (très bas) pour les plus riches et une dispense pour les plus faibles, d’autres envisagent la réintroduction des cartes alimentaires. Autrement dit, les signaux d’alarme s’emballent. Le Covid a véritablement tué le libéralisme en le poussant à son paroxysme, la globalisation forcée. Et dire qu’il a fallu détruire l’Union soviétique pour faire cela … Cette chute de l’Union soviétique que la démultiplication des sushis et des fast-food n’a pas réussi à compenser pour en moyenne 68% de la population qui la regrette. Il serait temps pour les élites dirigeantes russes, sur fond de crise au Kazakhstan, d’en tirer les leçons. 

Lire la suite…

 

Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2022/01/la-russie-face-au-choix-des-cartes.html#more

 

 

 

 

 

 

Ah, bon, quand on saura tout…

 

 

Kazakhstan : Moscou aurait ciblé les anciens sites de Biopreparat 

 

 

Strategika 51 – 11.1.2022

 

 

 

 

 

 

Pendant la crise qui a éclaté au Kazakhstan, considérée par certains observateurs comme une insurrection et/ou une tentative de coup d’État, et par d’autres, comme une attaque hybride, l’intervention de la Russie à la tête de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC) a ciblé moins les réseaux de l’ancien président Noursultan Nezarbayev que les anciens laboratoires secrets de guerre biologique soviétiques dont la conversion est financés par le Pentagone US dans ce grand pays enclavé et riche d’Asie centrale.

 

Cette information de taille dont nous avons été accidentellement destinataire demeure totalement inconnue des médias officiels.

Dès le début de la crise, des informations non confirmées mais reprises sur des comptes “orientés” sur les réseaux sociaux ont fait état de la prise ou de la capture par des inconnus d’un laboratoire de recherche sur les armes biologiques près de Almaty. Selon d’autres version, il s’agissait d’un laboratoire du centre national scientifique des maladies très contagieuses. C’est le site que des unités de la 93e division aéroportée russe ont pris en premier. Un autre laboratoire de référence en matière de vecteurs biologique aurait lui aussi été la cible d’un assaut mené par des unités CBRN (Chimique, Bactériologique, Radiologique et Nucléaire).

Lire la suite…

 

Source : https://strategika51.org/2022/01/11/kazakhstan-moscou-aurait-cible-les-anciens-sites-de-biopreparat/

 

 

 

 

 

 

Un petit mot de la fin de notre lectrice-fétiche Sémimi :

 

Il aurait fallu préciser que le chef des services secrets était depuis des années l’homme de Washington. Ça aide quand on veut organiser un coup d’État.

 

 

 

 

 

 

Et pourtant, ce n’est pas tout !

Les circonvolutions stylistiques du très vigilant M. Grasset demandent parfois bien de la patience à ses lecteurs, mais quand elles aboutissent au seuil de M. Bhadrakumar, on ne plaisante plus… On s’assoit, on inspire un grand coup et on plonge :

 

 

De la couleur du Covid Kazakh

 

 

Philippe Grasset – dedefensa.org – 11.1.2022

 

 

 

Un laboratoire biologique financé par le Pentagone près d’Almaty, au Kazakhstan, au centre de beaucoup d’intérêt pour ses recherches sur les « pathogènes dangereux ».

 

 

 

Il est apparu, au cours de pérégrinations dans la labyrinthique internet des sites de quelque intérêt pour nos affaires, qu’un aspect « intérieur » de la crise du Kazakhstan méritait d’être exploré et détaillé. C’est ce qu’on avait précisément à l’esprit lorsqu’on écrivait tout à l’heure (le texte déjà rédigé tard dans la nuit), – avec le souligné pour marque de l’orientation proposée de l’analyse :

 

« …en laissant de côté les aspects intérieures kazakhs, par ailleurs extrêmement complexes et variées et qui méritent pour leur compte une proposition d’explication. »

 

À peu près tout le monde parmi les analystes qui nous intéressent habituellement est d’accord pour voir dans cette crise une remarquable victoire de Poutine. Par contre, les analyses de la situation intérieure kazakhe varient notablement, et je dirais même « remarquablement ». Je vais m’attacher ici à l’une des versions qui me paraît la plus intéressante, la plus crédible je ne sais pas, éventuellement la plus convaincante et la plus logique dans un monde qui ne donne plus aucun crédit à la conviction qu’il juge « raciste » et qui se moque de la logique comme d’un instrument du « privilège blanc ».

Au départ, il y a un article de ‘WhatDoesItMeans’ (WDIM). Il y a longtemps, comme on sait (depuis 2012 d’une façon explicite), que je suis ce site complètement ‘fantasyste’, et moi plus que jamais persuadé qu’on peut trouver dans ses  développements des détails ou des fuites de logique très intéressants, reflétant des sources qui ne le sont pas moins. De loin en loin j’y reviens, sans jamais varier de cette ligne selon laquelle il y a dans WDIM des choses à pêcher, à retenir, à cultiver…

Ce 10 janvier 2022, WDIM décrit une intrigue autour d’un labo implanté par les USA au Kazakhstan, qui met en évidence une réelle alliance entre Poutine et Tokayev, contre une cabale qui veut d’approprier le pouvoir en s’appuyant sur les restes d’influence du vieux Nazarbayev, – dont l’ancienne amitié avec Poutine s’est affadie à mesure que le vieux brigand, perdant son esprit, laissait s’étendre l’influence US. Celle-ci est à la fois symbolisé et opérationnalisé par ce labo KSCQZD (Centre Kazakhe pour la Quarantaine…, etc.). Le 28 décembre 2021 selon WDIM, Poutine avait, après une rencontre avec Tokayev, décrété à l’intention de la ministre adjointe de la défense Tatiana Chevtosa, qui a la haute main sur l’unité d’élite d’intervention directe des Spetsnaz russes, le ‘Groupe Alpha’, que cette unité sécuriserait le labo KSCQZD. Et WDIM de poursuivre :

Lire la suite…

 

Source : https://www.dedefensa.org/article/de-la-couleur-du-covid-kazakh

Source d’origine : https://mronline.org/2022/01/10/kazakhstan-turns-into-graveyard-for-u-s-diplomacy/

 

 

 

 

 

Pendant ce temps-là, à Genève…

 

 

 

Distanciation covidique respectée.

 

 

 

 

 

À suivre…

 

 

Mis en ligne le 12.1.2022

 

 

 

Comprendre

 

 

 

 

 

 

La barque des évadés espagnols – Don Quichotte – Gustave Doré

 

 

 

 

COMPRENDRE !

 

 

 

Publication posthume d’une œuvre de

Manuel de Diéguez

 

 

 

Mémorial de la philosophie 

« Sous le regard de Don Quichotte et de Sancho Pança »

 

 

 

 

En 4 volumes

 

 

 

 

 

Toute une aventure…

 

 

 

Au cours des si mal nommées trente glorieuses, la main invisible du marché décida sans trop le crier sur les toits, qu’il était grand temps d’en finir avec un certain nombre d’intellectuels, représentatifs d’une génération et d’une forme d’éducation, c’est-à-dire d’une culture dont il urgeait de se débarrasser en la déclarant obsolète, pour la remplacer par la religion de la réussite matérielle, le libéralisme de droite (pléonasme), la culture des start ups et autres cadeaux de fée Carabosse venus d’Outre Atlantique et accueillis – faut-il le dire – par les mêmes pécores de Panurge qui se précipitent aujourd’hui les yeux brillants et la bouche ouverte sur les seringues porteuses de leur mort.

 

 

 

…d’Adam Smith

 

 

 

Dans la foulée, on allait aussi s’attaquer au principal trésor des peuples, autrement dit à leurs livres, en « dégraissant » les bibliothèques publiques de ce qu’elles avaient de plus précieux, pour faire place aux dégorgements exponentiels de l’édition dominante qui se conforma, empressée, aux oukases des nouveaux maîtres et se transforma sans sourciller en corporation de marchands de pâte à papier imprimé. Un de nos souvenirs très cher est ce week-end où une grande bibliothèque US (celle de San Francisco si notre mémoire de flanche pas) où, avertis le vendredi de ce que, le lundi, il leur faudrait remettre aux équarrisseurs tous les livres qui n’auraient pas été empruntés depuis trois ans, les bibliothécaires décidèrent de camper sur place et d’en sauver le plus possible, tamponnant à tour de bras de faux emprunts et ne dormant, par terre, qu’une heure de temps en temps, jusqu’à la réouverture fatidique.

 

De même, du jour au lendemain, tout écrivain, penseur, historien ou artiste qui ne se conformait pas aux valeurs à la mode fut décrété jetable comme un kleenex et traité en paria, en encombrant qui, lorsqu’il avait en outre le mauvais goût de vivre vieux, coûtait un pognon de dingue aux nouveaux mirliflores, en amenuisant au-delà du supportable, leur part de ce qu’ils ponctionnaient dans les poches contribuables.

 

Parmi les dégraissés humains, nous en connaissons trois, mais il y en eut bien d’autres, dans le monde dit libre (mais libre de quoi, hein ?).

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/toute-une-aventure/

 

 

 

 

 

Mémorial

de la philosophie

 

 

Manuel de Diéguez a voulu reposer dans son propre jardin « au milieu des rosiers d’Aline ». C’est là qu’il se trouve, et c’est naturellement Aline aussi, le maître d’œuvre de ce Mémorial, qui en a écrit la préface.

 

 

Manuel de Diéguez

Présentation de l’homme et de l’œuvre

 

 

 

 

 

Je n’ignore pas que le handicap principal de Manuel aux yeux du Landerneau parisien, c’est qu’il n’allait pas dans les dîners en ville, n’appartenait à aucune chapelle, a suivi un parcours unique, à l’écart de toute idéologie et de toute croyance. Et maintenant, il est mort. Mais son œuvre est vivante. C’est l’essentiel. C’était l’essentiel pour lui. C’est grâce à sa vie retirée, consacrée entièrement à l’étude et à la rédaction d’une  œuvre jamais présentée à aucun éditeur qu’existent  le Mémorial , une anthropologie spécialisée dans l’étude du cerveau religieux dans l’Histoire intitulée Penser l’imaginaire et des dizaines de textes sur internet de réflexion ou d’application directe de son anthropologie à la géopolitique.

 

L’homme, écrivait-il,  appartient à une espèce dont nous savons depuis Darwin qu’elle est une fuyarde de la zoologie et que son encéphale bénéficie d’une évolution qui en augmente le volume avec une lenteur infinie. Ce que les philosophes contemporains ont tendance à oublier. Dans ces conditions, qu’est-ce que penser,  et comment la pensée utilise-t-elle la logique afin d’accéder à une éthique, celle de la droiture de l’intelligence, donc à une aristocratie de  la  philosophie ? Telle est la question centrale qui traverse la vie et l’ œuvre du philosophe.

 

Heidegger a intitulé l’un de ses livres : « Was heisst denken », ce qui signifie primo : « Qu’est-ce qu’il faut appeler la pensée ? », secundo, « Qu’est-ce qui s’appelle penser ? », au sens de « Qu’est-ce qui mérite de s’appeler la pensée ? », tertio, « Que signifie penser », c’est-à-dire « Quel sens faut-il donner à la faculté de penser ? » Dans cet éventail d’acceptions, inutile de chercher la plus aristocratique, parce que toutes se ramènent à l’art de traquer la tricherie de la fausse pensée. Or, si la pensée véritable cherche la vérité, qu’en est-il de la vérité ? Est-ce que son objectif n’est pas d’engendrer  la compréhensibilité de son objet , donc d’accéder à l’intelligible,  c’est-à-dire au sens ?

 

Dans le cheminement du Mémorial à travers  l’œuvre des philosophes au cours des siècles, il est question des tricheries du verbe comprendre, car l’intelligible est le  véhicule du sens. Or, sitôt que le sens est placé sous la lentille du microscope qu’on appelle la philosophie, on  découvre que ce substantif exprime des finalités humaines et qu’il est téléologique et même plus directement théologique.

 

C’est à cette traque et à cette pesée que s’est livré Manuel de Diéguez dans son  Mémorial. Pour ce faire, le Mémorial rappelle que Swift, Molière, Cervantès, Shakespeare ou Kafka sont aussi des philosophes et même les plus grands des philosophes. Le « crime » de Manuel  est de les tenir pour les vrais successeurs de Platon.

 

Son forfait est ancien et démontré : il avait  tenté de comprendre Pascal, Bossuet, Chateaubriand et Claudel en philosophes dans son Essai sur l’avenir poétique de Dieu, et il avait persévéré à écouter des voix et des hommes dans l’Écrivain et son langage, rappelant que Chateaubriand avait écrit : « Je ne m’occupe que de théologie poétique ».

 Aline de Diéguez

 

 

 

 

 

Sous le regard de Don Quichotte et de Sancho Pança

 

 

Extraits

 

 

 

 

 

Le soir tombait…

 

 

I

 

Le soir tombait… À d’autres de conduire de village en village la Rossinante de la dialectique et la mule de l’expérience, à d’autres de s’attarder dans les auberges où le gîte et le couvert sont assurés aux voyageurs. J’ai couru à tombeau ouvert d’une oasis à l’autre et je me suis désaltéré aux rares puits où coulait une eau claire.

 

Le Quichotte accélérait tellement l’allure qu’il m’a fallu négliger l’hospitalité des cités bourdonnantes de philosophes illustres. Le soir tombait. Le héros de Cervantès avait des allures de brahmane. Depuis le lever du soleil, et sans dévier un seul instant de son chemin, le fou marchait d’un pas pressé : il ne voulait pour rien au monde manquer le spectacle du soleil couchant. Derrière lui, pareil à un enfant distrait, j’aurais voulu m’arrêter à tous les étalages. Mais le Chevalier à la Triste Figure ne cessait de me rappeler que nous avions rendez‑vous avec un tombeau. Rossinante hâtait le trot et paraissait de plus en plus allègre au fur et à mesure que nous approchions du terme de notre équipée.

 

En vérité, c’était un songe de l’Occident que nous conduisions à sa dernière demeure à travers des déserts torrides ou glacés. Le Quichotte a agonisé tout au long de la route. Maintes fois, il a failli rendre le dernier soupir avant l’heure qu’il s’était fixée. Alors, il me rappelait que si je le conduisais d’une seule chevauchée jusqu’à sa sépulture, il ressusciterait d’entre les morts. Certes, me disait‑il, il n’avait que faire des jardins de Grenade de la métaphysique ; quelques fleurs sur sa tombe suffiraient à ses funérailles. Il ne désirait pas que le curé, le barbier et l’apothicaire de son village fussent présents à sa descente en terre.

 

Quand nous sommes arrivés au port, Rossinante était si efflanquée que je m’étonnai qu’elle tînt encore debout : et le grison du bon Sancho n’avait que la peau sur les os. « Voilà donc le Toboso », murmura le fantôme de Dame Dulcinée au bord du trou qu’avaient creusé des fossoyeurs repartis depuis longtemps.

 

 

 

 

Le délire de Don Quichotte – Gustave Doré

 

 

 

II

 

Il arrive que le romancier, le poète, le dramaturge, l’historien allèguent de bonnes raisons de n’être lus qu’après leur mort; mais celles du philosophe sont toujours excellentes et souvent impérieuses, parce que l’érémitisme de la pensée est d’une nature si particulière qu’elle n’est comparable à aucune autre. L’homme au service de la raison ne manie pas la plume pour plaire à ses contemporains, mais pour tenter de donner une plus grande profondeur au regard de l’esprit sur lui‑même. Il serait vain de qualifier de cruel le scalpel de ce chirurgien. Sa vocation est de soigner les infirmités du cerveau de l’humanité.

 

Certes, il se rencontre encore quelques théologiens déguisés en philosophes. Leur fonction dans la cité les éloigne de la carrière des rudes médecins de l’encéphale. Mais il arrive également que certains rationalistes se qualifient abusivement de disciples de Socrate. Alors ils se proclament au service de l’intelligence, mais ils se résignent à prendre l’humanité telle qu’elle est, à la manière des historiens, qui ne se demandent jamais pourquoi notre espèce se présente sous tels traits et non point sous tels autres. Ceux‑là se contentent d’observer des rites et des cérémonies séculaires et de peser les avantages et les désavantages politiques et moraux que les divers peuples tirent de leurs croyances. Aux yeux de ce genre de penseurs, c’est faire bien suffisamment usage de son jugement que de créditer les fables et les mythes d’une sorte de légitimité par des analyses de l’utilité qui se cache sous leur folie.

 

Tel n’a été à aucun moment l’idée que je me suis faite de la philosophie. Ma solitude a toujours trouvé son inspiration dans l’intense stupéfaction que j’ai éprouvée depuis mon adolescence de ce que les neuf dixièmes du genre humain croient sincèrement en l’existence plus ou moins objective de plusieurs dieux ou d’un seul et de ce que le dixième restant ne cherche ni à savoir, ni à comprendre comment la conque crânienne d’Adam est construite pour qu’elle prête crédit à une si grande sottise. Mon athéisme serait, à lui seul, un motif suffisant de m’adresser exclusivement à des lecteurs posthumes car en interposant une tombe entre leur regard et mon modeste Mémorial, j’espère retirer un grand obstacle à l’écoute honnête de mes écrits. Sachant que la fosse est pacificatrice, j’espère que sa protection permettra au lecteur d’écarter de son chemin deux formes de cécité de la pensée, celle qui se nourrit de la croyance et celle qui se complaît à un rationalisme superficiel.

 

Aristote a voulu que la philosophie naquît de l’étonnement. Mais l’étonnement de l’homme de science diffère de l’étonnement socratique. J’ai voulu me nourrir d’une surprise toujours renouvelée de ce que non seulement l’humanité ordinaire, mais également les apôtres de l’intensité et de la rigueur de la pensée, dont la tâche est de tailler le diamant extrême de l’étonnement, et qu’on appelle philosophes, ne s’étonnent pas d’un délire qui fut longtemps universel et qui n’a commencé d’être étudié que depuis deux siècles à peine.

 

Mon Mémorial est d’abord la première tentative, à ma connaissance, d’écrire une Histoire de la philosophie inspirée de bout en bout par une interrogation opiniâtre du phénomène de la croyance ‑ ce qui exige non seulement une traque de l’origine et de la nature de l’imaginaire, mais qui en permettent l’usage. Celles‑ci ne peuvent être conquises qu’en se mettant patiemment à l’écoute de vingt-quatre siècles d’Histoire de la philosophie.

 

Mais les obstacles qui se dressent encore de nos jours devant une philosophie animée d’une intention de ce genre sont tellement redoutables qu’il serait vain de publier mon ouvrage sans m’être assuré de la bienveillance de la mort. Ce dieu, le seul dont je demande la bénédiction, est aussi le seul qui puisse faire entendre une voix en amont de l’Histoire. Les eaux du Léthé charrient les nations depuis leur source jusqu’à leur anéantissement. Socrate, lui, médite sur une humanité qui dote d’un destin l’histoire de son cerveau.

 

 

 

La barque des évadés espagnols – 13e épisode – Gustave Doré

 

 

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-soir-tombait/

 

 

 

 

 

 

En guise de postface…

 

 

 

 

 

Une interrogation passionnée habitait Manuel de Diéguez : « Qu’est-ce qui, en l’homme, est véritablement humain ? »  Pour lui, l’activité philosophique pourrait être symbolisée tout entière par le geste d’Hamlet élevant à la lumière le crâne  de Yorik. « Ce cerveau, c’est moi et il pense », disait Descartes. Il rêve, dit Manuel de Diéguez et la « pensée cartésienne » est l’une des formes que prennent ses rêves.

Lorsque le cerveau est celui d’un physicien ou d’un mathématicien, les rêves se manifestent sous la forme de théories scientifiques. Si sa vocation est la politique, il échafaude des systèmes qu’on appelle des « utopies », notamment lorsqu’ils ont échoué. Mais c’est dans les religions que l’imaginaire trouve l’empire le plus vaste et les nourritures les plus variées. Car le cerveau est la fois la source inépuisable des créations mythologiques extériorisées et une sorte de tonneau des Danaïdes  qui les recueille en retour dans l’espérance d’apaiser une inapaisable angoisse

Lire la suite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/en-guise-de-postface/

 

 

 

 

 

De quoi s’agit-il ?

 

Manuel de Diéguez

Mémorial de la philosophie

Sous le regard de Don Quichotte et de Sancho Pança

Perspectives Libres – 1er janvier 2022

4 volumes brochés (15 x 21 cm)

1715 pages

100 €

Mot de l’éditeur :

Première oeuvre posthume publiée du philosophe Manuel de Diéguez, ce Mémorial de la philosophie nous offre une confrontation avec les grands esprits du passé à la recherche de l’inconscient religieux de la pensée. Par ces volumes s’ouvre la redécouverte d’un grand auteur français du XXe siècle, enfin sorti des limbes de l’oubli.

Pour ceux qui l’ignoreraient encore :

Manuel de Diéguez (1922 – 2019) né à Saint-Gall (Suisse). Études de Lettres, de Droit et de Sciences politiques à l’Université de Lausanne (UNIL). Plusieurs fois Visiting Professor aux États-Unis. Principaux ouvrages : Science et Nescience (Gallimard, Bibliothèque des Idées), La Caverne (Gallimard, Bibliothèque des Idées), Essai sur l’avenir poétique de Dieu (Plon), Et l’homme créa son Dieu (Fayard), Le Combat de la raison (Albin Michel). Et beaucoup d’autres.

Tome 1.

Platon, Saint Augustin, Luther, Rabelais, Ignace de Loyola, Cervantès

Tome 2.

René Descartes, Thomas Hobbes, Baruch Spinoza, John Locke, Leibniz Berkeley, Hume, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Emmanuel Kant, Hegel , David Strauss, Soeren Kierkegaard, Schopenhauer, Nietzsche.

Tome 3.

Franz Kafka, Henri Bergson, Edmond Husserl, Einstein, Sigmund Freud, Martin Heidegger, Karl Marx, Jean-Paul Sartre

Tome 4.

Réflexions sur l’histoire de la philosophie – Sur les chemins de la dialectique – Petite généalogie de l’imaginaire religieux – Qui sommes-nous ? – État du monde au début du XXe siècle – Pour une anthropologie post-darwinienne – Au soir de ma vie… – Conclusion : Mon testament intellectuel

 

 

 

 

Esprit de l’escalier :

Quelqu’un peut-il nous dire pourquoi, en français, on écrit Quichote avec deux t et Tartufe avec deux f ? – L.G.O.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 9 janvier 2022