Premières suites de la guerre-éclair

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Premières suites de la guerre-éclair

 

 

 

(ce sont celles qui durent le plus longtemps, mais toutes les femmes savent que, quand on se lance dans un grand nettoyage, il faut aller jusqu’au bout)

 

 

 

 

 

 

Russie : La revanche de l’Allemagne nazie et des collabos français

 

Boris Karpov – RusReinfo – 27.2.2022

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est donc clair et net, l’Allemagne a déclaré officiellement envoyer – directement – des « armes létales » au gouvernement ukrainien et autoriser l’envoi – indirect – d’armes allemandes à certains pays européens qui puiseront dans leurs stocks. Des armes allemandes seront donc utilisées contre des force russes, ça nous rappelle quelque chose. Le gouvernement français, tout comme celui de 1940, suit le mouvement puisque Macron a annoncé lui aussi envoyer « du matériel militaire » en Ukraine. Les vieilles habitudes collaboratrices ne changent décidément pas !

 

Que les choses soient claires : « les Ukrainiens », « les Allemands », « les Français », ne sont pas les PEUPLES d’Ukraine d’Allemagne et de France ! Ce ne sont que leurs gouvernements dont aucun n’a été élu avec un véritable soutien populaire majoritaire, ce ne sont que les franges les plus ignobles de ces peuples !

En Ukraine, les forces russes ont subi des pertes et l’avancée n’est pas aussi rapide qu’elle pourrait l’être, simplement parce qu’elles tentent au maximum d’éviter les pertes civiles dans le peuple ukrainien qui, et quoique les media occidentaux prétendent, est majoritairement du côté de la Russie ! On n’efface pas plusieurs siècles de fraternité si facilement, chaque famille russe a de la famille en Ukraine et réciproquement ! Car si nous voulions en terminer, il serait facile d’appliquer le même traitement à Kiev que celui appliqué à Grozny il y a quelques années ! L’issue du combat ne fait *aucun* doute et de toute manière le but n’est pas tant de « prendre Kiev » que d’éliminer le gouvernement ukrainien.

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Source : https://rusreinfo.ru/fr/2022/02/russie-la-revanche-de-lallemagne-nazie-et-des-collabos-francais/

 

 

 

 

 

Monsieur Karpov,

Vous êtes bien gentil, et votre souci de séparer les « peuples » occidentaux de leurs gouvernements vous honore, mais il n’est pas vrai que les peuples (allemand, français, belge et autres) ne soient pas responsables de collaboration. On n’est pas responsable que de ce que l’on fait mais aussi – et autant – de ce qu’on laisse faire.

« C’est pas moi, c’est l’autre » ? Non.

Il y a, dans ces peuples, des gens qui résistent – ce dont vous n’entendrez jamais parler par voie de merdias – et qui se font « sanctionner », sachez-le, ni plus ni moins que les membres de votre gouvernement, quoique sans doute de manière très différente. Ils sont peu nombreux et isolés, donc faibles. Et quand on les « sanctionne », c’est dans l’indifférence générale. Ils sont seuls.

Nous avons entendu dire qu’en guise de sanctions, la diffusion de RT est interdite en Belgique (c’est là que nous sommes), mais gageons que Radio Free Europe ne l’est pas. Des « sanctions » par ces amibes ! On croit rêver…

Les prétendues sanctions sont des actes de guerre. Et de guerre illégitime selon toutes les règles internationales. Il y a plus d’un siècle que ce pays n’a pas même fait mine d’essayer de résister à une guerre d’invasion, et ça se mêle d’imiter les gros bras incivilisés qui les paient pour faire semblant d’exister !

Si le peuple russe se comportait, en général, comme le font les peuples d’Europe occidentale, nous ne serions pas aujourd’hui en danger de nous retrouver sous occupation nazie, nous y serions restés sans interruption depuis 1940.

Cher Monsieur Karpov,

Il ne sert à rien de vouloir ménager en dépit du bon sens qui ne vous ménage pas. Il faut laisser les veules et les kollabos affronter le plus tôt possible les conséquences de leurs actes. Tendez des mains secourables à qui le mérite. Il y en a plein partout : en Palestine, en Syrie, en Irak, en Libye, en Afghanistan, au Yémen, au Venezuela, au Chili, au Salvador, à Cuba et à peu près partout en Afrique (Et même, depuis peu, au Canada). Ça fait du monde, et du monde beaucoup plus intéressant.

L.G.O.

 

 

 

 

Sur :

 

 

Ça n’empêche pas Nicolas

Blog de Jean Lévy sur l’actualité politique au jour le jour

 

 

Et :

 

 

 

 

 

Quand les États-Unis votent non à la résolution pour lutter contre le néonazisme en Ukraine, les pays de l’Union européenne se déballonnent et s’abstiennent.

 

 

Joël Périchaud – Pardem – 26.2.2022

 

 

 

 

Les Ukrainiens qui luttent contre les Russes

 

 

 

Quand les États-Unis votent non à la résolution pour lutter contre le néonazisme en Ukraine, les pays de l’Union européenne se déballonnent et s’abstiennent. « Quoiqu’il en coûte » c’est d’abord l’allégeance au pays de tutelle de l’UE qui prime ! Les faits et les explications.

 

Moscou propose chaque année, depuis 2005, l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies d’une résolution sur l’irrecevabilité de la glorification du nazisme et la lutte contre la montée du néonazisme. Rappelons que la Russie est le pays qui a subi le plus de victimes pendant la Seconde Guerre mondiale (au moins 20 millions de morts) et qui a mis fin à l’Allemagne nazie. La Russie considère, avec raison, qu’il faut lutter contre la montée et l’impunité des groupes néo-nazis chez son voisin, l’Ukraine.

Présentée par la Russie à l’ONU, la résolution A/76/460 intitulée « Lutte contre la glorification du nazisme, du néonazisme et d’autres pratiques qui contribuent à exacerber les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance qui y est associée » a fait l’objet d’un vote le 17 décembre 2021 : 130 voix pour et 49 abstentions. Parmi celles-ci : le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni, le Japon et les membres de l’Union européenne, y compris la France…

Les États-Unis et l’Ukraine, ont voté contre…

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Source : http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2022/02/quand-les-etats-unis-votent-non-a-la-resolution-pour-lutter-contre-le-neonazisme-en-ukraine-les-pays-de-l-union-europeenne-se-deball

Source d’origine : https://www.pardem.org/index.php/lue-ne-combattra-pas-le-neonazisme-en-ukraine

 

 

 

 

Qu’il s’agisse de guerre sanitaire, du nazisme à la mode ou d’autre chose…

 

 

Sites à visiter et à suivre :

 

 

https://www.pardem.org

 

 

http://canempechepasnicolas.over-blog.com/

 

 

 

 

 

 

La Russie convoque l’ambassadeur  israélien à propos de déclarations de soutien à l’Ukraine

 

 

Cette décision intervient après que Bennett a offert une aide humanitaire à l’Ukraine et que Lapid a condamné l’attaque russe contre le pays.

 

 

Jonathan LisHaaretz – 25.2.2022

 

 

 

Londres, G-B : Des manifestants protestent contre l’opération militaire massive de la Russie en Ukraine, le 25 février 2022. [Photo : Henry Nichols / Reuters]

 

 

 

L’ambassadeur d’Israël en Russie, Alexander Ben Zvi, a été convoqué vendredi pour des clarifications par le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhail Bogdanov, suite à l’expression du soutien d’Israël à l’Ukraine après l’invasion du pays par la Russie.

Plus tôt dans la journée de vendredi, le Premier ministre Naftali Bennett avait proposé une aide humanitaire à l’Ukraine, au cours d’un entretien téléphonique avec le président Volodymir Zelensky.

 

 

Visitez Israël ? vous êtes annulé. La nouvelle menace contre les Démocrates à D.C.

 

 

Les deux dirigeants ont discuté de la situation en Ukraine, et notamment des combats autour de la capitale Kiev. Selon le communiqué israélien, Bennett a « réitéré son espoir d’une fin rapide des combats » et a déclaré qu’il « se tient aux côtés du peuple ukrainien en ces temps difficiles ».

Jeudi, le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid a condamné l’attaque russe contre l’Ukraine, la qualifiant de violation flagrante de l’ordre international, et a déclaré qu’Israël était prêt à fournir une aide humanitaire aux citoyens ukrainiens.

Vendredi, Lapid a tweeté qu’il avait parlé avec son homologue allemande, Annalena Baerbock, de l’offre d’aide humanitaire d’Israël au peuple ukrainien.

Le ministre israélien des Affaires de la Diaspora, Nachman Shai, a également annoncé vendredi une aide de 10 millions de shekels (3,1 millions de dollars) à la communauté juive d’Ukraine.

Après la déclaration officielle de soutien d’Israël, et juste avant de lancer son attaque à grande échelle contre l’Ukraine, la Russie a condamné l’occupation israélienne du plateau du Golan et a déclaré qu’elle ne reconnaissait pas la souveraineté d’Israël dans la région.

 

Source : https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-russia-summons-israeli-envoy-over-statements-supporting-ukraine-1.10635940?utm_source=mailchimp&utm_medium=email&utm_content=tag-alert&utm_campaign=Ukraine&utm_term=20220225-21:34

 

 

 

 

Commentaire de la source qui nous a communiqué cet article :

 

« Le président ukrainien Zelensky a demandé à Israël de servir de médiateur entre la Russie et l’Ukraine, Israël étant le seul pays à entretenir des relations normales avec les deux parties. »

 

Eh bien, on dirait que M. Zelensky s’est trompé : Israël ne semble plus entretenir de « relations normales » avec les deux parties.

 

 

 

 

 

Ceci appelle quelques mots d’explication

 

Depuis de très nombreuses années, Israël joue avec passablement de succès sur les deux tableaux, en entretenant des relations d’apparence normales tant avec la Russie qu’avec les États-Unis. (Zelinski confond les États-Unis et l’Ukraine).

 

Soit dit en passant, on peut se demander ce qui a poussé Staline à jeter dans la balance les trois voix de l’URSS quand il s’est agi d’appuyer l’implantation d’un pays artificiel (Israël) sur le territoire des Palestiniens, ce qui équivalait quand même à une invasion sous caution internationale. Ou à une colonisation si on veut être précis, en violation de tous les principes du marxisme-léninisme. Quel impératif de real-politik qu’on ne connaît pas ? Tant qu’on n’en saura rien, il vaudra mieux s’abstenir de tirer des conclusions pour ou contre.

 

S’il faut en croire le Saker, le pillage des secrets US par Jonathan Pollard avait pour but d’obtenir des Soviétiques l’autorisation d’émigration en une seule fois de plus d’un million de juifs russes.

 

Ce qui s’appelle aujourd’hui, encore pour un temps, « Israël » (selon Hassan Nasrallah ce temps est compté), est en tout cas peuplé d’une immense majorité de juifs russes : de notoriété publique, on parle russe en Israël et non Yiddish. Il nous semble même nous souvenir qu’un bruit avait couru sur l’interdiction du Yiddish dans l’entité (vrai ? pas vrai ? quelqu’un nous éclairera peut-être). Mais il y aurait aussi, au nombre des colons, des Russes pas si juifs que ça. Pas des banderistes quand même ? Ce serait vraiment très gros. Pourtant, à lire l’article de Haaretz…

 

Les merdias peuvent bien raconter ce qu’ils veulent, les dirigeants israéliens – Bennett & C° – savent très exactement qui sont les gens à qui, bras-dessus bras-dessous avec l’Allemagne, ils ont fait des offres d’« aide humanitaire ».

 

Imaginez ce que peuvent éprouver les quelques rescapés des camps encore en vie ou leurs descendants directs non impliqués dans la colonisation…

 

On espère avoir des éclaircissements sur ce qui se passe, par exemple de Norman Finkelstein, de Ron Unz et/ou de Gilad Atzmon. Bref, de gens en qui on a confiance.

 

Restent les Russes.

 

Beaucoup de gens se posent, depuis longtemps, des questions sur l’étrange mansuétude dont a semblé faire preuve, jusqu’ici, le gouvernement de la Fédération de Russie en général et Vladimir Poutine en particulier à l’égard d’Israël.

 

Pourquoi diable avoir ménagé si fort et si longtemps des gens qui massacrent impunément depuis trois-quarts de siècle au mépris de toutes les règles internationales, pour ne pas parler de celles de la morale, qui pratiquent l’apartheid avec une effronterie rare, qui s’immiscent dans les affaires intérieures de tous les États, qui assassinent à tout va sur n’importe quel territoire et on en passe ?

 

Quelqu’un (M. Bruno Drweski ?) a même fait allusion à une précieuse « fenêtre sur la Méditerranée » qu’aurait pu représenter pour la Russie un état allié presque par le sang, en dépit de toutes ses tares. Cela aurait-il pu être aussi, déjà, une préoccupation de Staline ? Mystère et grenouille bleue.

 

Quoi qu’il en soit, les bouleversements en cours mettent de plus en plus implacablement les Israéliens dans l’obligation de choisir leur camp : surfer sur les deux est devenu impossible. Et il semble bien que, en fin de compte, ils aient choisi celui des États-Unis. C’est ce dont semble avoir pris acte le président Poutine en condamnant l’occupation israélienne du plateau du Golan et en déclarant que la Fédération de Russie ne reconnaît pas la souveraineté d’Israël dans la région. Parce que cela n’a jamais paru évident à personne jusqu’ici.

L.G.O.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 27 février 2022

 

 

À la guerre comme à la guerre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À la guerre comme à la guerre

 

 

 

 

Les soldats de Sergueï Choïgou viennent de nous préserver d’un léger désagrément : la bombe atomique aux mains du bataillon Azov

 

 

En guise de remerciement ils se feront traiter comme du pus. La reconnaissance n’est pas une faiblesse occidentale.

 

 

Heureusement, les jugements sévères des Euronouilles glissent sur eux comme l’eau sur le dos d’un canard. Où irait-on, sinon ?

 

 

 

Petit rappel :

 

En voulant se doter de l’arme nucléaire, l’Ukraine risque de se priver du nucléaire civil

 

Sputnik.fr – 21.2.2022

 

 

 

 

 

 

Toute tentative de créer une bombe atomique pourrait mener l’Ukraine à une position bien pire que celle où elle se trouve aujourd’hui sur la scène internationale, suggère le rédacteur en chef d’un portail sur l’énergie nucléaire. En outre, le pays risque de se voir imposer des sanctions et de se retrouver sans nucléaire civil, estime-t-il.

 

L’Ukraine se retrouverait certainement isolée au niveau international et ferait l’objet de sanctions de l’Onu si elle tentait de construire ses propres armes nucléaires, estime Alexandre Ouvarov, rédacteur en chef d’AtomInfo.ru, un portail sur l’énergie atomique. De plus, il ajoute que la situation à l’intérieur du pays se détériorerait considérablement; Kiev devrait arrêter toutes ses centrales nucléaires, car il lui serait interdit d’importer du combustible pour celles-ci.

« Le statut de pays dénucléarisé de l’Ukraine est déterminé par sa participation au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), auquel elle a adhéré en 1994. En vertu du TNP, seuls les pays qui ont développé et testé des armes nucléaires avant 1967 peuvent posséder des armes nucléaires. L’Ukraine n’en fait pas partie », a rappelé l’expert.

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Source : https://fr.sputniknews.com/20220221/en-voulant-se-doter-de-larme-nucleaire-lukraine-risque-de-se-priver-du-nucleaire-civil-1055263258.html

 

On s’en souviendra, il s’agissait d’une « annonce » ou « menace » de l’ineffable Volodymir Zelenski… Ah, Macron, Trudeau, Zelenski, quel trio ! Pardon…

 

 

 

 

La suite

 

En photos :

 

Les commandos russes parachutés près de Kiev

 

 

Strategika 51 – 25.2.2022

 

 

 

Des commandos russes musulmans originaires du Caucase ont été parachutés en masse au nord de Kiev. On les voit ici prier dans une forêt à 30 km de la capitale ukrainienne (24/02/2022)

 

 

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Source : https://strategika51.org/2022/02/25/photo-du-jour-les-commandos-russes-parachutes-pres-de-kiev/

 

 

 

 

 

Pendant que…

M. de Villepin rabat son sanglant caquet à Botul sur un plateau télé et que…

 

 

Les radicaux d’Azov pratiquent la politique de la terre brûlée

 

 

Strategika 51 – 25.2.2022

 

 

 

 

 

Des membres radicaux incluant les éléments néonazis du bataillon Azov ainsi que des volontaires extrémistes étrangers sont en train de lancer des roquettes sur des zones résidentielles peuplées de civils, tirent sur les soldats ukrainiens qui battent en retraite et détruisent des ponts.

 

Des extrémistes d’Azov ont ouvert le feu sur des civils tentant de fuir Kiev, causant la mort d’une dizaine de personnes. D’autres volontaires radicaux veulent utiliser des vecteurs biologiques pathogènes dans le système de distribution de l’eau potable, saboter les usines chimiques après avoir échoué à créer une brèche dans le sarcophage ou l’arche de confinement entourant le réacteur numéro quatre de la centrale nucléaire de Tchernobyl.

Les radicaux extrémistes du Polk Azov (Régiment Azov) et les volontaires étrangers sont très en colère contre les militaires de l’armée régulière ukrainienne qu’ils mitraillent à la première occasion. Ces radicaux sont ciblés en priorité par les forces spéciales russes.

 

Source : https://strategika51.org/2022/02/25/les-radicaux-dazov-pratiquent-la-politique-de-la-terre-brulee/

Site sur lequel il est possible de suivre le déroulement des opérations plusieurs fois par jour.

 

 

 

 

Les gens un peu adultes essaient de comprendre ce qui se passe, comment et pourquoi. En voici de quelques origines différentes, dont les opinions, loin de se contredire paraissent plutôt se compléter.

 

 

De la Mer Noire à la Méditerranée orientale, il ne faut plus provoquer l’ours russe

 

 

Pepe Escobar – The Cradle – 24.2.2022

 

Traduit et mis en ligne le 25.2.2022 par le cri des peuples

 

 

 

 

 

Les États-Unis n’auraient pas dû titiller l’ours russe. Maintenant, il est complètement réveillé : après l’Ukraine, les Russes devraient faire table rase des belligérants étrangers fouinant autour de la Méditerranée orientale et de la mer Noire. La Russie a enduré huit ans de provocations de l’OTAN en Ukraine avant de rugir. Maintenant, elle s’apprête à faire le ménage en Asie occidentale et au-delà.

 

 

 

 

 

C’est ce qui se passe lorsqu’une bande d’hyènes miteuses, de chacals et de minuscules rongeurs piquent l’ours : un nouvel ordre géopolitique mondial naît à une vitesse époustouflante.

D’une réunion dramatique du Conseil de sécurité russe à une leçon d’histoire de l’ONU donnée par le Président russe Vladimir Poutine et la naissance subséquente des Bébés Jumeaux – les républiques populaires de Donetsk et Louhansk – jusqu’à l’appel des républiques séparatistes à Poutine pour qu’il intervienne expulser militairement du Donbass les forces ukrainiennes soutenues par l’OTAN qui les bombardent et les pilonnent depuis 8 ans, ce fut un processus sans faille, exécuté à une vitesse fulgurante.

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Source : https://lecridespeuples.fr/2022/02/25/de-la-mer-noire-a-la-mediterranee-orientale-il-ne-faut-plus-provoquer-lours-russe/

 

 

 

Trois questions à Bruno Drewski sur la reconnaissance par Poutine des républiques séparatistes en Ukraine

 

 

Robin Delobel – Investig’action – 23.2.2022

 

 

 

 

 

 

Nouveau rebondissement dans la crise ukrainienne. Lundi, Vladimir Poutine a reconnu officiellement l’indépendance des deux républiques séparatistes prorusses dans le Donbass.  Maître de conférence à l’INALCO et spécialiste de l’Europe de l’Est, Bruno Drewski nous éclaire sur les fondements de cette ultime manœuvre et ses conséquences.

                                                                                                        

Q. Pourquoi Vladimir Poutine a-t-il reconnu l’indépendance des deux républiques séparatistes dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine?

R. La raison la plus importante n’est pas forcément celle qui retient l’attention des Occidentaux. Poutine était obligé d’intervenir de la sorte à cause la pression de son opinion publique qui ne peut pas tolérer qu’une masse de Russes soit bombardée. Car c’est bien ce qui se passait au Donbass avant même cette reconnaissance et la crise actuelle qui n’a fait qu’exacerber les tensions.

La population du Donbass est bombardée en fait par intermittence depuis 2014. Il y a des groupes armés ukrainiens qui bombardent, ce n’est pas forcément l’armée ukrainienne directement, mais plus souvent des groupes fascisants qui sont rattachés à l’armée. Il y a eu des milliers de victimes civiles depuis 2014. Dans ce contexte, on peut certes d’un point de vue légal préférer la position de la Chine au Conseil de Sécurité lundi. D’un côté, elle soutient la Russie contre la pression de l’OTAN, mais de l’autre, elle n’accepte pas le principe de remise en cause de l’intégrité territoriale des États existants, donc de l’Ukraine, comme ce fut le cas avec le Kosovo de la part de l’OTAN puis aujourd’hui du Donbass de la part de la Russie. Mais, à Moscou, la pression populaire russe, et celle des militaires aussi, est trop forte pour que Poutine puisse suivre cette ligne purement diplomatique.

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Source : https://www.investigaction.net/fr/3-questions-a-bruno-drewski-sur-la-reconnaissance-par-poutine-des-republiques-separatistes-en-ukraine/

Bruno Drweski est l’auteur de La nouvelle Russie est-elle de droite ou de gauche ? aux éditions DELGA.

 

 

 

Vladimir Cortés

 

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques deu Grand jeu – 24.2.2022

 

 

 

 

 

 

Quand Hernán Cortés débarqua sur les côtes mexicaines en 1519 et voulut s’enfoncer dans l’inconnu à la recherche de l’empire aztèque, il brûla ses navires pour obliger ses soldats à rester avec lui. Désormais, le Rubicon était franchi, tout retour en arrière était impossible…

C’est peu ou prou ce que vient de faire Vladimir Poutine, à la surprise quasi générale. Y compris celle de votre serviteur qui, il y a trois jours encore, pensait que le Kremlin s’arrêterait aux républiques séparatistes. Mais cela dépasse dorénavant largement, très largement le Donbass, relégué au rang de péripétie anecdotique. Exception faite de la parenthèse trumpienne qui a brouillé la donne durant quatre ans, le grand affrontement que l’on voyait poindre dès 2013-2014 arrive maintenant à maturation.

 

L’ours ne prend plus de gants, se fichant comme d’une guigne des énièmes sanctions occidentales (qui de toute façon étaient devenues un hobby quelque peu monotone) ou de l’arrêt du Nord Stream II (même si, chose intéressante, il est suspendu et non annulé, Berlin donnant même des indications de temps). C’est un tremblement de terre géopolitique, le rapprochement entre Europe et Asie étant maintenant repoussé aux calendes grecques.

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Source : https://www.chroniquesdugrandjeu.com/2022/02/vladimir-cortes.html

 

 

 

 

 

« Shock and Awe »… chacun son tour !

 

 

La campagne russe stupeur & effroi en Ukraine vise à résoudre la crise des missiles européens

 

 

Andrew Korybko − OneWorld Press – 24.2.2022

 

Publié par jmarti – Le Saker francophone – 25.2.2022

 

 

 

 

 

 

La crise non-déclarée des missiles, provoquée en Europe par les États-Unis, est en pratique une version contemporaine de la crise des missiles de Cuba, avec une inversion des rôles. Il s’agit d’une vérité concrète et facilement vérifiable : cette crise de sécurité stratégique est la pire qui existe à ce jour dans le monde, au vu du fait qu’elle vient de se transformer en guerre chaude, alors que la précédente était restée une guerre froide… On peut espérer que l’Occident, États-Unis en tête, ne vont pas escalader cette crise à un niveau nucléaire ou menacer d’attaquer l’armée russe déployée en Ukraine ; faute de quoi l’horloge du scénario catastrophe pourrait finalement caler ses aiguilles sur l’horaire funeste de minuit.

 

Le président russe Vladimir Poutine a autorisé ce qu’il a dénommé une opération spéciale en Ukraine au cours des premières heures du 24 février (heure de Moscou) dans une allocution spéciale à la nation. Les objectifs qu’il a énoncés sont de démilitariser et dénazifier l’Ukraine, avec la remarque : « nous n’avons aucun projet d’occupation du territoire ukrainien« . Il a cité l’Article 51 de la charte des Nations Unies, qui a trait à l’auto-défense, pour justifier ses actions. Beaucoup d’éléments restent flous à ce stade, au vu du brouillard de guerre environnant ces actions, mais il semble que cette opération spéciale ait pour objectif de protéger de manière durable les lignes rouges de sécurité nationale que le président Poutine avait déjà consacré beaucoup de moyens à articuler.

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/la-campagne-russe-stupeur-effroi-en-ukraine-vise-a-resoudre-la-crise-des-missiles-europeens

 

 

 

 

 

On lira aussi avec intérêt ce que disait Alastair Crooke, au tout début de ce mois historique :

 

Les turbulences persisteront jusqu’à l’émergence d’un ordre mondial modifié

 

L’Ukraine s’est transformée – de manière inattendue – du point de vue de Washington, passant d’une « distraction utile » à un dilemme pour Biden.

 

Alastair Crooke – Strategic Culture – 7.2.2022

Publié par ZinebLe Saker francophone – 25.2.2022

 

 

 

« Que ferons-nous si l’Occident refuse d’entendre raison ? », a fait remarquer Sergueï Lavrov. « Eh bien, le président de la Russie a déjà dit ce [qu’il fera] ». « Si nos tentatives de s’entendre sur des principes mutuellement acceptables pour assurer la sécurité en Europe ne donnent pas le résultat escompté, nous prendrons des mesures de riposte ». Interrogé directement sur ce que pourraient être ces mesures, il [Poutine] a répondu : « elles pourraient prendre toutes les formes et être de n’importe quelle envergure ». La Russie avait précédemment annoncé qu’en l’absence d’une réponse satisfaisante de la part de l’Occident, elle laisserait de côté le langage de la diplomatie pour recourir à des mesures « militaro-techniques » non précisées, ce qui aurait pour effet d’accroître progressivement la pression sur l’OTAN et les États-Unis.

Lire la suite…

 Source : https ://lesakerfrancophone.fr/les-turbulences-persisteront-jusqua-lemergence-dun-ordre-mondial-modifie

 

 

 

 

Et, bien sûr, il y a le Saker,  

 

 

qu’il faut suivre au jour le jour, sur le même site.

 

 

 

 

 

Sans parler de :

 

 

Poutine et nos chers médias

 

Philippe Arnaud – L.G.S.  25.2.2022

 

 

 

 

 

 

Le jeudi 24 février, sur France 2, après le Journal télévisé de 20 h, j’ai regardé l’émission spéciale consacrée à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Vladimir Poutine gagnerait à l’écouter en replay car même, par grand froid, il pourra, sans crainte, sortir en petite tenue, ayant, lors de cette émission, « été habillé pour l’hiver »…

 

Le plateau et la présentation étaient les mêmes que lors de l’émission du 10 février avec Jean-Luc Mélenchon, et les poncifs… les mêmes.

Remarque 1. Les remarques ci-après doivent beaucoup aux observations de mon ami D** (qui se reconnaîtra…). Je lui adresse mes plus vifs remerciements.

Lire la suite…

 

Source : https://www.legrandsoir.info/poutine-et-nos-chers-medias.html

 

 

 

 

 

Выйди на улицу, если ты мужчина (1)

 

 

 

 

 

 

Zelensky, président ukrainien a voulu imiter Macron et son : « S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher ».

– Ouaip, bien parlé ! se sont exclamés les Ricains et leurs alliés.

– Я согласен (d’accord), Я иду. (j’arrive) a répondu Poutine à la centième invite du matamore.

Alors, tous déguerpissent et Zelensky pleurniche :

– Au secours, j’suis seul, personne ne veut mourir pour l’Ukraine.

Excellente, mais tardive découverte ! Depuis le début, l’objectif des États-Unis est de faire s’étriper les européens entre eux.

Théophraste R. Auteur du polar : « Le serial killer qui ne voulait pas être égratigné ».

____________   

Note. (1). « Sors dehors si t’es un homme ! ».

Source : https://www.legrandsoir.info/vyjdi-na-ulicu-esli-ty-muzhchina-1.html

 

 

 

 

 

Et le Figaro sans Z, Dieu nous tripote !

[On se rappellera que les Ukrainiens, pour enquiquiner les Russes, avaient décidé d’assoiffer la Crimée en bouchant le canal qui l’alimentait en eau…]

 

 

Ukraine : Moscou prend le contrôle d’un canal clé pour approvisionner en eau la Crimée

 

 

 

 

 

 

Les forces russes ont annoncé avoir pris le contrôle d’un canal vital pour approvisionner en eau la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie et qui souffrait de pénuries depuis huit ans.

 

 « Grâce à l’utilisation des régiments terrestres et des troupes aéroportées (…), les forces russes ont pu arriver jusqu’à la ville de Kherson ce qui a permis de débloquer le canal Nord-Crimée et de rétablir l’approvisionnement en eau de la péninsule de Crimée »…

 

a indiqué l’armée russe dans un communiqué jeudi 24 février. Les autorités ukrainiennes avaient coupé les vannes de ce canal situé dans la région de Kherson, qui assurait 85% des besoins en eau de la Crimée, peu après l’annexion de la péninsule au printemps 2014. Depuis, la Crimée faisait face à de graves pénuries d’eau, notamment pendant les périodes de sécheresse en été. Le blocus du canal a également affecté l’agriculture de la péninsule, connue autrefois pour ses plantations de riz et de maïs.

Selon le gouverneur de Crimée, Sergueï Aksionov, après la prise de contrôle par l’armée russe, le canal pourrait de nouveau devenir opérationnel d’ici 48 heures. La Russie a commencé jeudi son offensive en Ukraine, après la reconnaissance lundi par le président russe Vladimir Poutine de l’indépendance de territoires séparatistes ukrainiens du Donbass.

Source : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ukraine-moscou-prend-le-controle-d-un-canal-cle-pour-approvisionner-en-eau-la-crimee-20220225

 

 

 

 

Mais pour ce qui est du Nord Stream II…

 

 

 

On repassera… les Russes n’ont pas que ça à faire.

 

 

 

 

 

Première réaction officielle

 

 

Soutien de Bachar al-Assad à Vladimir Poutine

 

 

Gilles Munier – France-Irak Actualités –26.2. 2022

 

 

 

 

 

 

Appel téléphonique du président al-Assad au président Poutine sur l’opération militaire en cours

 

Revue de presse : Agence  arabe syrienne d’informations (25/2/22)*

 

Le président Bachar al-Assad a téléphoné aujourd’hui au président russe, Vladimir Poutine.

La conversation entre les deux présidents a porté sur la situation en Ukraine et sur l’opération militaire spéciale de la Russie entreprise pour protéger les civils dans le Donbass.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/soutien-de-bachar-al-assad-a-vladimir-poutine/

 

 

 

 

Réactions non conformes.

 

 

En Tchétchénie, aux États-Unis et… en Suisse

 

 

 

Des milliers de combattants tchétchènes prêts à se déployer en Ukraine, annonce Ramzan Kadyrov

  

Sputnik.fr – 26.2.2022

 

 

 

Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov pose avec des militaires après la revue des troupes, à Grozny, le 25 février 2022.

 

 

 

Le chef de la République russe de Tchétchénie a affirmé que ces hommes étaient « des volontaires qui sont prêts à partir pour n’importe quelle opération spéciale à tout moment ». Ils ne seront toutefois envoyés en Ukraine qu’avec l’aval de Moscou.

 

Alors que l’intervention militaire russe en Ukraine se poursuit, le dirigeant de la République russe de Tchétchénie Ramzan Kadyrov a déclaré que des milliers d’hommes de ses forces armées se tenaient prêts à être déployés dans le pays d’Europe de l’Est.

 

[Ils] sont prêts à partir pour n’importe quelle opération spéciale à tout moment.

 

 Le 25 février, quelque 12.000 volontaires de cette république du Caucase – membre de la Fédération de Russie et peuplée de 1,4 millions d’habitants – se sont rassemblés sur la place centrale de sa capitale, Grozny, afin de montrer leur soutien à Moscou. « Ce sont des volontaires qui sont prêts à partir pour n’importe quelle opération spéciale à tout moment afin de sécuriser notre État et notre peuple », a déclaré Ramzan Kadyrov à Tchecthnia sevodnia. Il a affirmé au média tchétchène qu’au total 70.000 combattants se tenaient prêts à partir pour l’Ukraine, tout en précisant qu’aucune troupe ne serait déployée dans ce pays tant que le « commandant suprême en chef » Vladimir Poutine n’aurait pas donné son feu vert.

Ramzan Kadyrov conseille au président ukrainien de demander « pardon » à Vladimir Poutine.

 

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Source : https://francais.rt.com/international/96402-milliers-combattants-tchetchenes-prets-se-deployer-ukraine-annonce-ramzan-kadyrov

 

 

 

 

Des rapports de témoins oculaires indiquent que l’armée ukrainienne a été la première à tirer, dans la guerre avec la Russie

 

 

Don Hank et Jeremy KuzmarovCovert Action Magazine – 24.2.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

Vidéo de l’agence de renseignement russe de ce qu’elle dit être un char ukrainien qui a été touché sur le territoire russe lundi. L’emplacement indiquerait que l’Ukraine a envahi la Russie en premier et non l’inverse. [Source : consortiumnews.com]

 

 

Les médias occidentaux ont omis de rapporter que la population de l’est de l’Ukraine avait supplié Vladimir Poutine d’envoyer des troupes russes pour les sauver des envahisseurs, soutenus par les Américains et des milices néo-nazies.

 

Les forces russes ont lancé des « opérations militaires spéciales » en Ukraine jeudi matin, y compris des attaques de missiles de croisière et balistiques visant des infrastructures près de grandes villes telles que Kiev, Kharkov, Marioupol et Dniepr, selon les médias.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’il n’avait pas l’intention d’occuper l’Ukraine, mais qu’il voulait « démilitariser et dénazifier l’Ukraine ».

 

 

 

Photo extraite  d’une vidéo montrant apparemment des frappes de missiles à Dniepr, en Ukraine, le 24 février 2022. [Source : timesofisrael.com]

 

 

Le président américain Joe Biden a publié une déclaration écrite disant que la Russie avait choisi une « guerre préméditée qui entraînera des pertes catastrophiques en vies humaines et des souffrances humaines », ajoutant que « les prières du monde entier sont avec le peuple ukrainien ce soir alors qu’il subit une attaque non provoquée et injustifiée par les forces militaires russes ».

L’évaluation de Biden est fausse, compte tenu du fait que la Russie n’a pas cessé d’être provoquée tout au long des huit dernières années.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/des-rapports-de-temoins-oculaires-indiquent-que-larmee-ukrainienne-a-ete-la-premiere-a-tirer-dans-la-guerre-avec-la-russie/

 

 

 

 

 

LB’s Letter

 

 

Le Donbass suisse (courte fiction)

 

Luc Brunet – 25 Février 2022

 

 

Alors que les événements se développent très rapidement en Ukraine, de nombreuses personnes aux États-Unis ou en Europe peuvent avoir des difficultés à comprendre le sentiment des Russes sur ce qui s’est passé au cours des 7 dernières années en Ukraine et dans le Donbass – événements qui ont conduit à la décision dramatique de cette semaine.

Comme je l’ai déjà fait par le passé, j’utiliserai un scénario fictif se déroulant en Europe, mais suivant les mêmes schémas géopolitiques que la situation réelle dans le Donbass. Je l’appelle le Donbass suisse.

Voici le scénario qui s’étale sur 7 ans, incluant des commentaires  qui font le lien avec le vrai Donbass.

 

 

 

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Source : https://fr.lbs-letter.com/single-post/le-donbass-suisse-courte-fiction

 

 

 

 

Dernière minute…

 

 https://southfront.org/mariupol-trap-ukrainian-nazis-kill-civilians-as-russians-approach-videos-18/

 

(Voir la vidéo de SouthFront)

 

Il est temps que les Tchétchènes arrivent !

 

 

 

 

À suivre aussi, comme pour le Manifeste conspirationniste !

 

 

 

Mis en ligne le 26 février 2022

 

 

 

Il s’est passé quelque chose en France le 21 janvier 2022

 

 

 

 

 

 

 

La canonnière française Droits de l’Homme, attaquée le 13 janvier 1797 par deux frégates anglaises : l’Infatigable (à dr.) et l’Amazon (à g.). À  l’issue de deux jours de combats, le Droits de l’Homme a été rejeté sur les côtes françaises et l’Amazon perdue.

 

 

 

 

Il s’est passé quelque chose en France le 21 janvier 2022

 

 

 

On sait qu’il est en train de se passer des choses mémorables en Europe et on ne manquera pas de vous dire ce qu’on en pense et d’attirer votre attention sur ce qu’il nous paraîtra important d’en savoir. On sait que « l’Histoire » a l’air de s’emballer, même si on attendait, ici, depuis longtemps, ce qui est en train d’arriver puisque c’était inévitable.

Osons le dire : OUF !

« Ils » ont prévenu depuis assez longtemps, assez souvent et assez fort, et maintenant, la logique voulait qu’ils en viennent aux actes. Bénissons le Ciel et tous les Diables que l’Ukraine ne s’appelle pas Yougoslavie, que Kiev ne soit pas Belgrade et que les Russes, contrairement à d’autres, aient des consciences. Individuellement et collectivement.

Ce que beaucoup ne savent pas encore, c’est qu’il s’est passé, de ce côté-ci de l’Europe, juste avant celles-là, des choses non moins mémorables. Sur le front d’une autre guerre. Ou plutôt, non : de la même, mais sous une autre forme.

Nous comptons revenir dans un jour ou deux sur le nettoyage en cours des écuries nazies ukies.

Aujourd’hui : nouvelles en provenance des tranchées hexagonales.

 

 

 

 

 

 

En 1872 a paru le Manifeste du Parti communiste – Auteur : Karl Marx (et un peu Friedrich Engels)

En 1924 a paru le Manifeste du surréalisme – Auteur : André Breton

En 2022 paraît le Manifeste conspirationniste – Auteur : Anonyme

 

Ces livres ne sont pas que des livres, ils sont ce que John Cowper Powys appelait des « bornes d’histoire terrestre ».

Il y en a sûrement eu d’autres ailleurs. C’est l’histoire terrestre qui les passe au crible.

Bref …

Notre 3e Manifeste révolutionnaire a paru juste pour les 150 ans du premier et à une date doublement anniversaire (celle d’une naissance et d’une mort historiques )…  aux éditions du Seuil. Ah, les traîtres !

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Seuil et le grand déboussolement des anti-Conspi…

 

 

 

Cela commence » à se savoir, les éditions du Seuil viennent de flanquer un joli pavé dans la mare quasi océanique du consensus par le bas, provoquant des ondes à n’en plus finir.

Mais aussi, cela se fait-il pour un merdia qui se respecte, d’aider des anonymes à cracher dans la soupe ? Ce qui est sûr, c’est que Le Seuil est en train de réussir un joli (et rentable mais c’est de bonne guerre) coup éditorial, que peu de ses confrères lui pardonneront.

Notre avis que, comme de coutume, on partage, est qu’il n’est que juste que le courage paie, et que l’anonymité de l’auteur s’imposait, ne fût-ce que pour lui éviter un internement à la Fourtillan ou une incarcération à la Perronne de la part des aigles empaillés qui prétendent tenir les manettes de ce que fut un jour Louis XIV.

Mais tant de choses inouïes se passent…

Entre nous, quelqu’un qui aurait dit au Pr Montagnier, au moment de son prix Nobel, qu’à l’âge de 90 ans, il se retrouverait sur des barricades, dans un pays qui ne serait pas le sien, à défendre l’espèce humaine contre une attaque sans précédent dans l’Histoire, l’aurait fait s’écrier: « Vous êtes fou ! ». Et voilà que, pourtant, la chose s’est produite. Presque tout de suite après, il est mort. Son triomphe milanais a probablement hâté sa fin, mais il a bien fait d’y aller, fût-ce au prix de deux ou trois semaines de sa vie. Car « deux ou trois semaines » qu’est-ce, en regard des aeons de l’éternité ?

Donc, nous voici avec deux événements éditoriaux majeurs coup sur coup…

D’abord, l’exemple du courage et du bruit qu’il peut faire, avec le livre désormais célèbre de Robert F. Kennedy, Jr, qui, en dépit de sa fortune, qui est grande, de sa réputation, qui n’est pas mince, et du prestigieux nom qu’il porte, a été forcé de le publier à ce qui ressemble quand même à du compte d’auteur (« Messieurs les Français, encore un effort ! »). Pour le cas où on aurait besoin de preuves.

Et maintenant, voilà une des principales maisons d’édition françaises qui se mouille en dépit de tous les interdits ! Et qui le fait le jour anniversaire de la mort du dernier Capet.

Le vent tourne ?

Plus encore que le livre en soi, ce qui frappe en ce moment c’est la réaction ou plutôt le déboussolement visible et palpable du chœur des vierges de l’obéissance et de la conformité à tout prix. Oh, que c’est réjouissant ! Car ces Messieurs-et-Dames sont forcés de parler (importance du Seuil oblige) de quelque chose qu’il conviendrait de tenir sous le boisseau – mais comment ? – et de le faire en essayant de ne pas passer pour un complice des trublions tout en ne passant pas non plus vraiment trop pour des cons.

Ah, nos aïeux, ces gesticulations !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ubu-Merdia

 

 

 

 

La pièce à conviction

 

 

 

Auteur : Anonyme

Manifeste conspirationniste

Paris, Le Seuil – 21 janvier 2022

384 pages

17 €

 

 

 

 

 

 

 

Avec sa sobriété habituelle, Babelio la présente à ses lecteurs. On ne le comptera donc pas au nombre des Pâlotins :

 

 

Le Manifeste conspirationniste veut offrir, après deux ans de confusion politique et d’offensive « sanitaire » échevelée, une compréhension historique des événements.

 

 

Il détaille et illustre onze thèses, qui forment aussi ses onze chapitres :

1 – La « guerre au virus » est une guerre qui nous est menée.
2 – Le conspirationnisme est le nom de la conscience qui ne désarme pas.
3 – L’irréalité que nous vivons n’est pas celle d’une catastrophe qui sidère, mais celle d’un scénario que l’on déroule.
4 – La contre-révolution de 2020 répond aux soulèvements de 2019.
5 – La guerre froide n’a jamais pris fin.
6 – Ce monde est dual, comme le sont ses technologies.
7 – Le nudge est un nudge.
8 – L’art de gouverner ne produit que des monstres.
9 – La vie n’est rien de biologique.
10 – L’enfer présent n’est que la réalisation du vieux projet positiviste.
11 – Nous vaincrons parce que nous sommes plus profonds.

 

Cette dernière phrase constitue la 4e de couverture [NdA]

 

 

 

 

 

 

Mais pour les autres, qu’on en juge :

 

 

Nouvel Obs

 

Qui va lire le « Manifeste conspirationniste » ? Trois khâgneux révolutionnaires et… vaccinés

 

Xavier de La Porte – Nouvel Obs – 24.1.2022

 

 

Malaise dans l’édition : le Seuil publie un « Manifeste conspirationniste » anonyme, qui fait du Covid l’ultime épisode d’un complot néolibéral à l’œuvre depuis la guerre froide. Si on y reconnaît la plume de Julien Coupat, notre journaliste Xavier de la Porte se demande ce qu’il poursuit comme objectif.

 

 

 

 

Comme on n’est pas abonnés, on saura jamais qui sont les khâgneux révolutionnaires (salut, Messieurs !) quoique vaccinés, et ce que Xavier de la Porte a dans le ventre…

 

 

 

 

 

 

 

« Attribué à »… Voilà qui est rigoureux.

 

 

Telerama

 

Pourquoi le Seuil publie-t-il un brûlot conspirationniste attribué à Julien Coupat ?

 

 

Le Seuil publie ce vendredi un pavé anonyme, vraisemblablement écrit par l’ancien meneur du groupe de Tarnac, qui légitime la paranoïa et alimente le risque confusionniste… Une « proposition politique originale », défend la maison d’édition.

C’est le mal du siècle autant que l’anathème de l’époque. Et voilà que certains en font une profession de foi. Ce vendredi, les éditions du Seuil publient un curieux « manifeste conspirationniste », épais et anonyme, couverture noire, lettrage blanc, postulat crépusculaire : « Dans un monde de paranoïaques, ce sont les paranoïaques qui ont raison. » En pleine crise de la vérité, qui peut ainsi sciemment choisir de se parer des atours du pyromane et convaincre une maison sérieuse de fournir la mèche ? Le Comité invisible, affirme L’Express. Nos sources précisent : après L’Insurrection qui vient (2007), À nos amis (2014) et Maintenant (2017), ce nouveau brûlot serait bien l’œuvre de « la même nébuleuse ingouvernable. » Et surtout de Julien Coupat, dont le nom reste lié à « l’affaire de Tarnac », sabotages de lignes de TGV en 2008 qui avaient donné lieu à un feuilleton judiciaire et politique très médiatisé. Désormais débarrassé de l’étiquette de « terroriste » à la suite d’une décision de la Cour de cassation, il reprend donc du service – sans le canal historique de son collectif autonome, qui s’est désolidarisé avant même la sortie du pamphlet – pour tenter d’imposer son magistère en complotisme à la gauche de la gauche.

 

 

 

 

 

 

Le Parisien

 

Thèses antivax, auteurs inconnus… ce que l’on sait du Manifeste du Conspirationnisme, publié chez Seuil

 

Tom Hollmann  – Le Parisien – 26 janvier

 

Les éditions du Seuil ont publié anonymement un « Manifeste du conspirationnisme » revendiquant un complotisme de gauche. Selon plusieurs médias, les auteurs ne seraient autres que Julien Coupat et le Comité invisible.

 

 

 

Plusieurs titres de presse soupçonnent Julien Coupat, accusé d’avoir saboté une ligne de TGV en 2008 avant d’être finalement relaxé en 2018, d’être à l’origine du « Manifeste du Conspirationniste », publié aux éditions du Seuil.

 

 

Drôle d’objet que le « Manifeste du Conspirationnisme », paru le 21 janvier dernier aux prestigieuses éditions du Seuil. Véritable profession de foi ou simple coup éditorial, ce livre épais, qui relève plus du pamphlet anarchiste que du manifeste à proprement parler, revendique un complotisme qui se voudrait de gauche. Un « réveil politique qu’il serait suicidaire de laisser à l’extrême droite », d’après le Seuil.

 

 

Article réservé aux abonnés

 

 

 

 

 

 

 

En attendant Nadeau, revue de droite, certes, mais qu’on a connue moins conformiste quand elle s’appelait La Quinzaine littéraire, ne se veut ni lard ni poisson…

 

 

Le style conspirationniste

 

 

Pierre TenneEn attendant Nadeau – 26.1.2022

 

 

Un livre sans auteur, tout de noir vêtu, avec titre en lettres blanches. Une épitaphe empruntée à Miles Davis, une quatrième de couverture mystérieuse et prophétique : « Nous vaincrons parce que nous sommes plus profonds. ». Un tableau apocalyptique et halluciné du monde entier, mais aussi des âmes, dont l’objectif semble de provoquer une peur panique. On entend souvent que notre époque est livrée au complotisme. Si cela est le cas, voici le livre qu’elle mérite. Mais comment ce Manifeste conspirationniste fonctionne-t-il ?

 

Manifeste conspirationniste. Seuil, 384 p., 17 €

 

Écartons immédiatement ce qui est impossible : la discussion du contenu de ce Manifeste conspirationniste. Écartons-la, puisqu’à le lire elle est inutile dès l’introduction, qui affirme : « Ce n’est pas une question d’opinion ; c’est une question d’incompatibilité. Nous n’écrivons pas pour convaincre. Il est bien trop tard pour cela. Nous écrivons pour armer notre camp dans une guerre qui se livre à même les corps avec les âmes pour point de mire ». Trop discuter ce livre pourrait confirmer ce qu’il anticipe en affirmant que la vérité n’a pas besoin de nom d’auteur, au contraire du mensonge, et que nous avons le malheur de signer nos textes – mensongers, donc. Qui voudrait, à trop demander un visage à ce texte qui se revendique personne, appartenir d’office à « ces gens de gauche – cultivés, progressistes, cool, sympas, critiques – qui n’ont aspiré, ces deux dernières années, qu’à des restrictions plus fatales des libertés en n’ayant à la bouche que la “solidarité”, l’ “altruisme” et les “inégalités sociales” » ?

Lire la suite…

Source : https://www.en-attendant-nadeau.fr/2022/01/26/manifeste-style-conspirationniste/

 

 

 

 

 

 

Avec une incertaine Geraldine Mosna Savoye, officiant sur France Culture, c’est toujours la même question offusquée qui revient  « Pourquoi les éditions du Seuil se sont-elles engagées là-dedans ? »

 

 

 

 

 

 

J’ai lu le Manifeste conspirationniste, manifeste anonyme paru aux éditions du Seuil qui, comme son titre l’indique, revendique d’être conspirationniste ! Titre explicité dès la première phrase : « nous sommes conspirationniste, comme tous les gens sensés désormais ».

Évidemment, une telle publi-revendication a de quoi étonner : pourquoi publier un livre manifestement conspirationniste ? Qui se cache derrière lui ? Pourquoi les éditions du Seuil se sont-elles engagées là-dedans ?

Je préfère le dire tout de suite, je n’en sais rien. De la même manière, je n’ai pas la réponse à d’autres questions comme : peut-on tout publier ? Et même ce qui, sans être illégal, est bourré de raccourcis ou d’incompréhensions ? Ou même, et tout simplement est complètement con ?

Lire la suite…

Source : https://www.franceculture.fr/emissions/carnet-de-philo/j-ai-lu-le-manifeste-conspirationniste

 

 

Au nom de la liberté d’expression, peut-on vraiment tout publier, mesdames et messieurs ? Mais où va-t-on ?

« Je ne comprends pas » dit-elle. (Cela se voit.)

Et pourquoi un Manifeste, hein, je vous le demande ?

 

Pourquoi France-Culture au fait ?

 

 

 

 

 

L’Express

 

 

… qui ne s’embarrasse pas d’excessive rigueur non plus, y va de son…

 

 

Vaccins, « Great Reset »… Julien Coupat et le Seuil légitiment le complotisme d’extrême gauche

 

Faisant la promotion d’un « bon » complotisme de gauche, le Manifeste conspirationniste est publié anonymement. Derrière, on retrouve le Comité invisible.

 

 

Thomas Mahler  – L’Express – 24.1.2022

 

 

 

 

Avec photo de l’auteur présumé à l’appui (comme au temps de Voltaire et de l’Encyclopédie, ça nous rajeunit)

 

 

 

Une couverture noire, un titre choc, un éditeur prestigieux, une quatrième de couverture dont la grandiloquence prête à sourire (« Nous vaincrons parce que nous sommes plus profonds »), mais des auteurs masqués. Défendant une vision complotiste qui se veut de gauche, le Manifeste conspirationniste doit paraître le 21 janvier aux éditions du Seuil.

« Nous sommes conspirationnistes, comme tous les gens sensés désormais. Depuis deux ans que l’on nous balade et que nous nous renseignons, nous avons tout le recul nécessaire pour départager “le vrai du faux”. Les ridicules autoattestations que l’on a prétendu nous faire remplir avaient bel et bien pour but de nous faire consentir à notre propre enfermement et de faire de nous nos propres geôliers. Leurs concepteurs s’en félicitent à présent. La mise en scène d’une meurtrière pandémie mondiale, “pire que la grippe espagnole de 1918”, était bien une mise en scène » peut-on lire en préambule. Quelques lignes après : « L’acharnement furieux à balayer tout traitement qui n’impliquerait pas d’expérimenter des biotechnologies sur des populations entières, réduites à l’état de cobaye, avait quelque chose de suspect. Une campagne de vaccination organisée par le cabinet McKinsey et un “pass sanitaire” plus loin, la brutalisation du débat public prend tout son sens. C’est sans doute la première épidémie mortelle dont il faut convaincre les gens qu’elle existe. » Les 5,5 millions officiellement morts du Covid (selon l’Organisation mondiale de la santé, le bilan pourrait être deux ou trois fois plus élevé) ? Une manipulation statistique destinée à accélérer l’agenda néolibéral, si l’on croit cet ouvrage.

Le texte recycle des éléments qui font fureur dans la complosphère. En 2019, le Centre Johns Hopkins, financé par la Fondation Bill et Melinda Gates ou le Forum économique de Davos, a organisé l’Event 201, un exercice de simulation d’une pandémie de coronavirus. Ce serait là une des « preuves » que l’élite avait bien planifié cette crise sanitaire. Selon les auteurs, le timing de la pandémie ne devrait d’ailleurs rien au hasard. Au vu des mouvements sociaux de 2019 à Hongkong, au Liban, en Catalogne, au Chili ou en Colombie, les « puissances organisées » ayant « intérêt au maintien de l’ordre mondial » auraient voulu « siffler la fin de la récréation ».

 

Il vous reste 80% de l’article à lire…

 

… mais il faut vous abonner à L’Express.

 

 

 

 

 

 

Mis à part Entre la plume et l’enclume, nous n’avons trouvé, sur Internet, qu’un seul endroit où parler de ce livre ait été autre chose qu’une bonne occasion de faire allégeance à la meute. Si vous n’en lisez qu’un, lisez celui-là :

 

 

Le Manifeste conspirationniste : « Dans un monde de paranoïaques, ce sont les paranoïaques qui ont raison. »

 

Rrose Sélavyapar.tv – 22.1.2022

 

 

 

 

 

 

Le Manifeste conspirationniste qui vient paraître aux éditions du Seuil qui devient en 2022 la maison d’édition la plus pertinente et la plus ambitieuse en France (elle vient de publier en parallèle une bombe à retardement signée par l’excellent journaliste d’investigation Marc Endeweld). Même s’il semble anonyme si l’on se fie à sa couverture, il a été rédigé par des membres du Comité Invisible selon l’Express. Un groupe d’auteurs anonymes actif en France. Il est notamment connu pour son premier ouvrage, L’Insurrection qui vient.

Lire la suite…

(qui en vaut la peine)

 

Source : https://www.apar.tv/societe/books/le-manifeste-conspirationniste-dans-un-monde-de-paranoiaques-ce-sont-les-paranoiaques-qui-ont-raison/

 

Texte où on peut lire :

 

Et si conspirer était une bonne idée ?

Les conspirations sont partout, elles font même partie de la vie, assurent les auteurs — anonymes — du « Manifeste conspirationniste ». Ce livre est un tourbillon remuant l’air intellectuel tétanisé depuis deux ans par l’injonction du Covid. Présentation plus en profondeur par la plateforme Reporterre (personne d’autre n’en parlera de toute façon en France).

On étouffe !

On étouffe sous les ordres absurdes,

les amendes à répétition, les contradictions et les oukases, les pseudo-experts, les mensonges et les vérités qui se transforment au cours du temps, l’impossibilité de discuter et de réfléchir. On étouffe après deux ans d’infantilisation, de déni de l’intelligence collective, d’injures de président, d’enrichissement des milliardaires. Alors qu’on agit face à la pandémie, parce que nous sommes des citoyens et non pas des sujets, nous étouffons sous la morgue de tous ces gens.

Et c’est parce qu’on étouffe que cela fait un grand bien de lire le Manifeste conspirationniste. De même qu’ouvrir la fenêtre est la méthode efficace pour évacuer le virus possiblement flottant dans la respiration commune, de même ce livre est une porte ouverte pour aérer le débat et sortir de l’hébétude collective.

[…]

 

Le tout se terminant sur cette note de bas de page :

___________________________

NOTE

[1] Des gens se prétendant informés, apparemment par des sources aussi fiables que l’opération du Saint Esprit, répètent que le livre est écrit par le Comité invisible. Celui-ci assure par voie de tweet que « Les écrits du comité invisible sont signés comité invisible ». Quant aux auteurs du Manifeste, ils recommandent de résister à « la tentation de se refermer en un groupe, en une entité qui s’appréhende depuis le dehors. Les groupes ne sont bons qu’à trahir ce en vertu de quoi ils ont été formés »

 

 

On vous a bien dit que le ton était différent.

 

 

 

 

 

 

Coupat ou Tartempion, Maria Poumier (qu’on vous conseille vivement de lire) en dit, par la plume d’Ulysse P :

 

L’Express a classé le livre à l’extrême gauche, et l’attribue à Julien Coupat, le brillant rédacteur de L’insurrection qui vient . Oui, il y a sa verve, son romantisme, son exaltation et sa foi dans l’action libératrice dont il nous ouvre les portes.

 

Possible, chère Maria ou cher Ulysse, qu’il y ait, dans ce livre de la verve, du romantisme, de l’exaltation et de la foi dans l’action. Mais ce n’est pas ce qui nous a frappés. Oserions-nous dire au contraire ?…

Loin des rodomontades et des slogans de tribun à la Séguéla-Danton (« De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ») capables d’envoyer les influençables au casse-pipe sans trop qu’ils barguignent, ou d’un romantisme à la Victor Hugo sur lequel on ne crachera jamais, ce que nous y avons vu, nous, c’est une clarté, une lucidité et une précision à la Saint-Just, aussi implacables que laconiques (« Osez et votre révolution est faite »). À notre avis, c’était le ton qu’il fallait. Et c’est bien lui qui fout à ce point la panique dans Landerneau.

On peut demander à l’auteur ou aux auteurs ce qu’il(s) en pense(nt).

Et, par curiosité, on aimerait bien que Frédéric Lordon et Anatole Atlas, par exemple, en disent quelque chose aussi.

 

 

 

 

En attendant…

 

 

Le Manifeste conspirationniste et nous 

1/3

 

Théroigne – L.G.O.– Février-mars 2022

 

 

 

 

 

 

 

Comment parler d’un tel livre, alors qu’il n’y a qu’une chose véritablement intelligente à en dire : « lisez-le » ?

D’abord, qu’il ne s’adresse pas aux obéissants. Ni aux ennemis. Il s’adresse à ceux qui veulent être eux-mêmes et libres, et qui savent que la liberté ne se demande ni ne se réclame, mais se prend.

Il n’a pas été écrit pour convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit (il est temps de se séparer de ceux qu’il faudrait convaincre). Il a été écrit pour tous ceux qui ont compris qu’ils sont dans une guerre d’agression qui leur est livrée, pour qu’entre eux ils se reconnaissent, se comptent et fassent l’inventaire de leurs armes, indépendamment de toute appartenance philosophique, religieuse, ethnique, nationale et même de classe, mais ça…

Il l’a été pour mettre à plat l’équation qui se pose à toute personne sensée : qui sont les ennemis ? que veulent-ils ? quelles sont nos forces ? quelles sont les leurs ? comment les vaincre ?

On n’y trouvera pas non plus de justifications (manquerait plus que ça !).

« Nous sommes conspirationnistes » (laissons « complotistes » aux gens qui ne savent pas le français).

Conspirer : respirer ensemble.

Sans rendez-vous furtifs ni cloisonnements trotskistes, sans signes de reconnaissance enfantins à la manière des maçons, sans forfanterie mais sans raser les murs. Sans secret. Au contraire ! La vérité, comme l’eau et comme la lumière, cherche son niveau ET LE TROUVE.

Une chose encore : ceux qui veulent Le Grand Soir pour demain matin, sans avoir à se donner de mal ni courir aucun risque, n’y trouveront rien qui les satisfasse. Et autant le leur dire tout de suite : il n’y a pas, à la fin du livre, de recette ni de conseils pour y parvenir.

Si les grands coupables des grands maux universels y sont dénoncés et leurs actes décortiqués, ce n’est pas dans le dessein futile de s’offrir des boucs-émissaires ou des brevets d’innocence à bon compte, car, si les grands criminels sont effectivement coupables, NOUS sommes responsables de ce que nous nous sommes laissé faire jusqu’ici, c’est-à-dire depuis beaucoup trop longtemps. À ce point-là, c’est presque de la complicité !

Sans remonter jusqu’au déluge, ce livre – suivant en cela le conseil d’Oscar Wilde de toujours chercher la cause (et la solution) des maux à leur origine/source/racine, pas à leur symptômes – remonte assez loin dans le temps.

 

Loin jusqu’où ?

Bien que, pour nous, la catastrophique ère post-moderne parte de Thermidor, l’Anonyme prend, pour point de départ de la « campagne du Covid » – comme on dit « campagne de Russie » – le déclenchement de la Première guerre mondiale et l’aberrant enthousiasme qu’elle a suscité chez ses futures victimes. Il a raison. Et la fracture d’aujourd’hui, comme celle causée par toutes les grandes guerres et/ou révolutions, sépare comme il fallait s’y attendre en deux camps inconciliables toutes les couches de la société, ses institutions y compris religieuses, ses armées et jusqu’à ses familles.

Qui a lu le Journal littéraire de Paul Léautaud ne peut pas ne pas avoir été frappé par le passage où le père-et-mère des bêtes relate l’histoire de son amitié étroite et profonde avec Remy de Gourmont. Deux grands écrivains français du début du siècle (XXe) dont l’un admirait particulièrement l’autre pour avoir écrit Le joujou patriotique, dénonciation de toutes les illusions nationalistes et de tous les emballements guerriers. Comment Gourmont, subissant en août 1914 l’entraînement général, est devenu, en l’espace de deux nuits, patriotard et va-t-en guerre et comment Léautaud, mortellement déçu, s’en est séparé pour toujours, est une chose qu’on peut difficilement oublier et qui aide à y voir clair assez vite quand elle se reproduit, comme à résister plus facilement aux illusions funestes.

 

« Nous ne prétendons pas qu’il suffise d’un livre  pour s’arracher à l’impuissance, mais nous nous souvenons aussi que quelques bons livres trouvés sur notre route nous ont épargné bien des servitudes. »

Manifeste conspirationniste, p. 11.

 

En conséquence directe de la si opportune Grande Boucherie, la clique aujourd’hui en tête de gondole a commencé à vraiment s’organiser au début des années 1920. Mais s’organiser dans quel but et comment ? C’est ce qu’apprennent, pas à pas, les lecteurs du Manifeste. Et qu’on ne vienne pas, de grâce, nous parler de « complot ». Ces gens-là n’ont pas besoin de comploter : ii leur suffit d’être.

Mais pour les vaincre, il faut les connaître, découvrir quels sont leur desseins, leurs stratégies/stratagèmes… et leurs illusions à eux.

Au passage, il faut bien que l’Anonyme règle son compte à la « gauche » ou plutôt aux gauches ou se prétendant telles (recherche des causes, n’est-ce pas, et non déploration des symptômes). Si nous n’en avons été ni surpris ni choqués, c’est d’abord pour avoir été nous-mêmes témoins de bien des turlupinades depuis la Deuxième der des der ! Mais c’est aussi à cause de « quelques bons livres trouvés sur notre route » :

 

Par exemple :

Quoi qu’on pense de Lénine (et quoi qu’ait pu en dire avant-hier Vladimir Vladimirovitch), on ne peut nier qu’il ait déployé, pour dissuader les futures victimes du bain de sang de se faire la guerre entre eux et les presser de la faire plutôt à leurs ennemis communs, des efforts et une énergie de surhomme. Pure peine perdue. Les gauches ? Tiens, fume ! Combien de fois ne nous sommes-nous pas demandé ce qui aurait changé s’il s’était trouvé, dans toutes les variétés de révolutionnaires déclarés – socialistes, communistes ou anarchistes – que comptait alors l’Europe, une douzaine d’hommes un peu moins infantiles que les autres, pour joindre leurs efforts aux siens (et à ceux de Raspoutine) ?

Enfonçons le clou : toutes les gauches ont été abusives. La seule qui ait jamais mérité ce nom a été massacrée en Thermidor et ses descendants l’ont été en 1871. Depuis lors, nous avons vécu entourés d’ennemis et de pleutres, jusqu’à l’apparition des Gilets Jaunes et, maintenant, des « truckers ». Soit dit en passant, une des inestimables qualités de ce livre est de nous mettre aussi en garde contre toute velléité de Résistance récupérable par un seul homme ou un seul groupe. On sait où cela a mené celle de 1940-1945.

 

 

Ceci devrait être un encadré, mais on ne sait pas les faire :

 

Il faut acheter ce livre ! Même si quelqu’un le pirate pour en mettre le texte en ligne.

Il faut l’acheter parce qu’il faut soutenir ceux qui font preuve de courage, fussent-ils de chez Galligrasseuil. Il en fallait pour le publier.

Après l’avoir acheté, il faut le lire. Et le relire si on n’a pas bien compris tout, autant de fois que nécessaire. Il n’y a pas d’autre moyen d’apprendre. Parole d’autodidactes.

Enfin, il faut le conserver précieusement et le léguer à ses enfants et petits-enfants (ou à ceux des autres). Qu’ils sachent ce qu’on a été et ce qu’on a fait. Les enfants n’apprennent bien que par l’exemple. Et qu’au besoin il leur serve à eux aussi.

 

 

 

 

 

 

Notre imprimante refusant mordicus de scanner (ah, ce que c’est bien, la technologie quand ça marche !), nous empruntons à Vive la Révolution (merci, Do) l’introduction du Manifeste :

 

Nous sommes conspirationnistes, comme tous les gens sensés désormais. Depuis deux ans que l’on nous balade et que nous nous renseignons, nous avons tout le recul nécessaire pour départager « le vrai du faux ». Les ridicules autoattestations que l’on a prétendu nous faire remplir avaient bel et bien pour but de nous faire consentir à notre propre enfermement et de faire de nous nos propres geôliers. Leurs concepteurs s’en félicitent à présent. La mise en scène d’une meurtrière pandémie mondiale, « pire que la grippe espagnole de 1918 », était bien une mise en scène. Les documents l’attestant ont fuité depuis lors ; on le verra plus loin. Toutes les terrifiantes modélisations étaient fausses. Le chantage à l’hôpital-qui-craque, lui aussi, n’était qu’un chantage. Le spectacle concomitant des cliniques privées à peu près désœuvrées, et surtout bien éloignées de toute réquisition, suffisait à en attester. Mais la persistance, depuis lors, dans la mise en pièces des hôpitaux et de leurs personnels en fournit la preuve définitive. L’acharnement furieux à balayer tout traitement qui n’impliquerait pas d’expérimenter des biotechnologies sur des populations entières, réduites à l’état de cobaye, avait quelque chose de suspect. Une campagne de vaccination organisée par le cabinet McKinsey et un « pass sanitaire » plus loin, la brutalisation du débat public prend tout son sens. C’est sans doute la première épidémie mortelle dont il faut convaincre les gens qu’elle existe. Le monstre qui s’avance sur nous depuis deux ans n’est pas, pour l’heure, un virus couronné d’une protéine, mais une accélération technologique dotée d’une puissance d’arrachement calculée. Nous sommes chaque jour témoins de la tentative de réaliser le projet transhumaniste dément de convergence des technologies NBIC (Nano-Bio-Info-Cognitives). Cette utopie de refonte complète du monde, ce rêve de pilotage optimal des processus sociaux, physiques et mentaux ne prend même plus la peine de se cacher. On n’aura eu aucun scrupule à imposer comme remède à un virus issu d’expérimentations de gain de fonction dans le cadre d’un programme de « biodéfense » une autre expérimentation biotechnologique menée par un laboratoire dont le directeur médical se flatte de « hacker le logiciel de la vie ». « Toujours plus de la même chose » semble le dernier principe, aveugle, d’un monde qui n’en a plus aucun. Récemment, un de ces journalistes au garde-à-vous qui peuplent les rédactions parisiennes interrogeait un scientifique un peu honnête au sujet de l’origine du SARS-CoV-2. Celui-ci devait bien admettre que la grotesque fable du pangolin marquait de plus en plus le pas face à l’hypothèse des tripatouillages d’un certain laboratoire P4. Et le journaliste de lui demander si « cela ne risque pas d’apporter de l’eau au moulin des conspirationnistes ». Le problème avec la vérité, désormais, est qu’elle donne raison aux conspirationnistes. Nous en sommes là. Il était grand temps de lancer une commission d’experts pour en finir avec cette hérésie. Et de restaurer la censure.

Quand toute raison déserte l’espace public, quand la surdité s’accroît, quand la propagande durcit sa férule afin de forcer la communion générale, il faut prendre du champ. C’est ce que fait le conspirationniste. Partir de ses intuitions et se lancer dans la recherche. Tenter de comprendre comment nous en sommes arrivés là, et comment sortir de cette petite ornière aux dimensions d’une civilisation. Trouver des complices et se confronter. Ne pas se résigner à la tautologie de l’existant. Ne pas craindre ou espérer, mais chercher sereinement de nouvelles armes. La fulmination de tous les pouvoirs contre les conspirationnistes prouve assez combien le réel leur résiste. L’invention de la propagande par le Saint-Siège (la Congregatio de propaganda fide ou Congrégation pour la propagation de la foi) en 1622 n’a pas fait les affaires de la Contre-Réforme, à long terme. Le discrédit des glapisseurs finit par absorber leurs glapissements. La conception de la vie qu’ont les ingénieurs de cette société est d’évidence si plate, si lacunaire, si erronée qu’ils ne peuvent qu’échouer. Ils ne réussiront qu’à dévaster le monde un peu plus. C’est pourquoi il est de notre intérêt vital de les chasser sans attendre qu’ils échouent.

Nous avons donc fait comme n’importe quel autre conspirationniste : nous nous sommes lancés dans la recherche. Voilà ce que nous en rapportons. Si nous osons le publier, c’est que nous croyons être parvenus à plusieurs conclusions à même d’éclairer l’époque d’une lumière crue et véridique. Nous nous sommes plongés dans le passé pour élucider le nouveau, quand toute l’actualité tendait à nous enfermer dans le labyrinthe de son éternel présent. Il fallait bien raconter l’envers de l’histoire contemporaine. Au départ, il s’agissait de ne pas nous en laisser imposer par la puissance de feu et d’affolement de la propagande régnante. Se faire au nouveau régime des choses constitue alors le principal danger, qui contient celui d’en devenir le perroquet. Redouter l’épithète de « conspirationniste » en fait partie. Le débat n’est pas entre conspirationnisme et anticonspirationnisme, mais à l’intérieur du conspirationnisme. Notre désaccord avec les défenseurs de l’ordre existant ne porte pas sur l’interprétation du monde, mais sur le monde lui-même. Nous ne voulons pas du monde qu’ils sont en train d’échafauder – ils peuvent bien garder leurs échafauds pour eux, d’ailleurs. Ce n’est pas une question d’opinion ; c’est une question d’incompatibilité. Nous n’écrivons pas pour convaincre. Il est bien trop tard pour cela. Nous écrivons pour armer notre camp dans une guerre qui se livre à même les corps avec les âmes pour point de mire – une guerre qui n’oppose certes pas un virus et l’« humanité » ainsi que le veut la dramaturgie spectaculaire. Nous avons donc tâché de rendre la vérité « maniable comme une arme », selon le conseil de Brecht. Nous nous sommes épargné le style démonstratif, les notes de bas de page, le lent cheminement de l’hypothèse à la conclusion. Nous nous en sommes tenus aux pièces et aux munitions. Le conspirationnisme conséquent, qui ne sert pas d’ornement à l’impuissance, conclut à la nécessité de conspirer, car ce qui nous fait face semble bien décidé à nous écraser. À aucun moment, nous ne nous permettrons de nous prononcer sur l’usage que chacun peut, dans pareille époque, faire de sa liberté. Nous nous en tiendrons à plastiquer les entraves mentales les plus encombrantes. Nous ne prétendons pas qu’il suffise d’un livre pour s’arracher à l’impuissance, mais nous nous souvenons aussi que quelques bons livres trouvés sur notre route nous ont épargné bien des servitudes. Les deux dernières années ont été éprouvantes. Elles l’ont été pour tous les gens sensibles, et sensibles à la logique. Tout a semblé fait pour nous rendre fous. Il a tenu à quelques solides amitiés que nous puissions partager ce que nous éprouvions et ce que nous pensions – notre sidération et notre révolte. Nous avons enduré ces dernières années ensemble, semaine après semaine. La recherche s’en est suivie logiquement. Ce livre est anonyme car il n’appartient à personne ; il appartient au mouvement de dissociation sociale en cours. Il accompagne ce qui adviendra – dans six mois, dans un an ou dans dix. Il eût été suspect, en plus d’être imprudent, qu’il s’autorise d’un nom ou de plusieurs. Ou qu’il serve quelque gloire que ce soit. « La différence entre une pensée vraie et un mensonge consiste dans le fait que le mensonge requiert logiquement un penseur et non la pensée vraie. Il n’y a besoin de personne pour concevoir la pensée vraie. […] Les seules pensées auxquelles un penseur est absolument nécessaire sont les mensonges. » (Wilfred R. Bion, L’Attention et l’Interprétation, 1970)

Fin de l’introduction

 

Source : http://mai68.org/spip2/spip.php?article10900

 

 

À suivre…

 

 

 

Mis en ligne le 24 février 2022

 

 

 

Bribes d’information dans une actualité très bousculée

 

 

 

 

 

 

 

Ship of Fools : Kiev and Warsaw want to build a gas pipeline to deliver American LNG to Ukraine from Poland

 

 

 

Bribes d’information dans une actualité très bousculée

 

 

 

 

 

 

Qui attaque qui sur la ligne de front de la guerre civile en Ukraine ? Où trouver la vérité

 

 

Craig Murray – Entelekheia.fr – 21.2.2022

 

 

Paru sur le blog de l’auteur sous le titre Ukraine: Where to Find the Truth in Enormous Detail

 

 

 

 

 

 

Au milieu du blitz massif de propagande sur l’Ukraine, il y a un endroit où l’on peut trouver, en détails minutieux, la vérité sur ce qui se passe quotidiennement dans cette zone de guerre civile. Il s’agit des rapports quotidiens de la mission de surveillance de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

 

L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe est une magnifique organisation créée pour surveiller la mise en œuvre des accords sur les droits de l’homme et le contrôle des armes pendant la période de la Guerre froide. Elle compte la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis parmi ses 57 membres, ainsi que tous les États de l’UE. Elle opère dans des zones de conflit depuis plus d’un demi-siècle.

Lire la suite…

 

Source : https://www.entelekheia.fr/2022/02/21/qui-attaque-qui-sur-la-ligne-de-front-de-la-guerre-civile-en-ukraine-ou-trouver-la-verite/ 

 

 

 

 

 

 

Crise ukrainienne : la géographie, ça sert d’abord à faire la guerre

 

 

Regis de Castelnau – Vu du droit – 22.2.2022

Via Entelekheia.fr

 

 

Qui a raison, qui a tort ? Pour y voir plus clair, Régis de Castelnau commence par remettre l’église au milieu du village. – Corinne Autey-Roussel

 

 

 

 

 

 

La débandade américaine en Afghanistan après une guerre de 20 ans a-t-elle marqué la fin d’un cycle historique entamé avec la chute de l’URSS en 1991 ?

Vladimir Poutine a reconnu hier officiellement l’existence de Donetsk et Louhansk, les deux républiques séparatistes pro-russes de la région ukrainienne du Donbass. Cette décision à la fois prévisible et inattendue lui permettrait-elle d’obtenir mieux que l’acceptation de ses demandes écrites adressées aux États Unis ?

 

En 1974, la Turquie membre de l’OTAN avait envahi Chypre, pays indépendant au prétexte d’une tentative de coup d’État à Nicosie. La « communauté internationale », à savoir les États-Unis et les pays européens n’avaient pas bougé. Cela fait 48 ans que ce pays est coupé en deux et ce n’est pas près de changer. Cette durée montre le basculement auquel nous allons être confrontés avec les décisions de Vladimir Poutine. Basculement qui va complètement structurer ce qui va se passer dans cette partie du monde.

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Source : https://www.entelekheia.fr/2022/02/22/crise-ukrainienne-la-geographie-ca-sert-dabord-a-faire-la-guerre/

 

 

 

 

 

 

Si un conflit éclate pas un soldat de l’armée des États-Unis n’y participera

 

En Ukraine, seul l’hégémonisme des États-Unis a intérêt à la guerre

 

 

Bruno Guigue – L.G.S. – 21.2.2022

 

 

 

 

 

 

Les rotatives de la désinformation auront beau le répéter ad nauseam, chacun sait que la Russie n’envahira pas l’Ukraine. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle ne souhaite pas la guerre et qu’elle compte obtenir la satisfaction de ses exigences par d’autres voies.

 

Que veut la Russie ?

Principalement, deux choses.

Premièrement, elle veut un traité international garantissant la non-adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Cet accord en bonne et due forme mettrait un coup d’arrêt à la politique d’encerclement orchestrée par Washington depuis la chute de l’URSS et offrirait à la Russie de véritables garanties de sécurité. Après l’extension ininterrompue de l’alliance militaire occidentale, une telle limitation de ses ambitions aurait pour effet d’instaurer un climat de confiance en rassurant Moscou quant aux relations futures avec le monde occidental. Elle dissiperait aussi le fantasme des ultras de Kiev qui s’imaginent qu’ils vont reconquérir la Crimée alors que 96% de sa population a choisi la Russie.

Deuxièmement, la Russie veut l’application des accords de Minsk et notamment la fédéralisation de l’Ukraine, laquelle permettrait de concilier les intérêts des deux parties en présence : l’octroi effectif de l’autonomie qui avait été promise garantirait les droits de la minorité russophone du Donbass tout en préservant l’intégrité territoriale ukrainienne, comme le demande à juste titre le gouvernement de Kiev.

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Source : https://www.legrandsoir.info/en-ukraine-seul-l-hegemonisme-des-etats-unis-a-interet-a-la-guerre.html

 

 

 

 

 

 

Indépendance du Donbass : le discours intégral de Vladimir Poutine 

 

 

le cri des peuples – 22.2.2022

 

 

 

 

 

 

 

Allocution du Président de la Fédération de Russie, le 21 février 2022 à 22h35.

Le Kremlin, Moscou

Source : en.kremlin.ru

Traduction : lecridespeuples.fr

 

 

Président de la Russie Vladimir Poutine :

Chers concitoyens russes, chers amis,

Mon discours concerne les événements en Ukraine et la raison pour laquelle cette question est si importante pour nous, pour la Russie. Bien entendu, mon message s’adresse également à nos compatriotes en Ukraine.

La question est très grave et doit être discutée en profondeur.

La situation dans le Donbass a atteint un stade critique et aigu. Je m’adresse directement à vous aujourd’hui, non seulement pour vous expliquer ce qui se passe, mais aussi pour vous informer des décisions qui sont prises ainsi que d’éventuelles étapes ultérieures.

Je voudrais souligner à nouveau que l’Ukraine n’est pas seulement un pays voisin pour nous. C’est une partie inaliénable de notre propre histoire, de notre culture et de notre espace spirituel. Ce sont nos camarades, ceux qui nous sont les plus chers – non seulement des collègues, des amis et des personnes qui ont autrefois servi ensemble, mais aussi des parents, des personnes liées par le sang, par des liens familiaux.

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Source : https://lecridespeuples.fr/2022/02/22/independance-du-donbass-le-discours-integral-de-vladimir-poutine/

Voir les autres articles sur le site : https://lecridespeuples.fr/

 

 

 

 

 

 

Pour les mordus, parce que c’est long…

 

 

Ukraine : La guerre des spin doctors américains

 

Eric Denécé – cf2r.org – 21.2.2022

 

Via Strategika.fr

 

 

 

 

 

 

Depuis quatre mois, des informations alarmistes communiquées par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’OTAN – et largement relayées par les médias – font état d’une offensive imminente des forces russes en Ukraine. Les dirigeants occidentaux annoncent régulièrement la date de l’invasion et expliquent les plans d’attaque de Moscou. Or, en dépit de ces alertes répétées, cette guerre ne semble pas vouloir commencer.

 

Ces informations sont-elles fondées ? La Russie a-t-elle le projet d’envahir l’Ukraine ? Où tout cela n’est-il qu’un montage concocté par les communicants américains ? L’offensive russe annoncée pour le 16, puis pour le 20 février, n’ayant pas eu lieu, il importe de décrypter la manœuvre politico-médiatique en cours.

Un scénario aux multiples rebondissements

L’analyse des faits conduit à démontrer que nous sommes confrontés à un scenario médiatique concocté de toutes pièces à Washington – qui rappelle celui ayant légitimé l’invasion de l’Irak en 2003 – dans le triple but de pousser Moscou à la faute, de mobiliser les Européens derrière les États-Unis et l’OTAN, et de faire diversion des problèmes internes que connaissent le président américain et le Premier ministre britannique.

Lire la suite…

 

Source : https://strategika.fr/2022/02/21/ukraine-la-guerre-des-spin-doctors-americains/

Source d’origine : https://cf2r.org/editorial/ukraine-la-guerre-des-spin-doctors-americains/

 

 

 

 

 

 

Il y avait longtemps qu’on n’avait pas parlé de l’Hexagone et de sa « classe politique » (on ne voit pas ce que vous voulez dire), mais il est aussi, ici, question de sa culture.

 

 

Une classe politique qui manque singulièrement de classe

 

 

Jean-Paul Brighelli – Causeur – 21.2.2022

 

 

 

 

Emmanuel Macron, François Hollande, Marisol Touraine, usine Novo Nordisk, Chartres, avril 2016

 

 

 

Tout le monde se réclame de De Gaulle — mais qui lui arrive à la cheville ? Peut-être avons-nous le personnel politique que nous méritons, et ce n’est pas encourageant.

Lire la suite…

 

Source : https://www.causeur.fr/une-classe-politique-qui-manque-singulierement-de-classe-225310

 

 

 

 

 

 

Ne croyez pas qu’on oublie ceux qui se battent :

 

 

« Bank run » et répression au Canada : les banques, auxiliaires de la techno-dictature

 

 

Alexandre Keller – Strategika.fr  – 22.2.2022

 

 

[ Analyste passé par les rédactions de RT France et de Sputnik pour contrer le narratif officiel, Alexandre Keller est un contributeur de Strategika. Il anime aussi le canal Telegram : t.me/kompromatmedia ]

 

 

 

 

 

 

Est-ce une surprise ?

 

Les États retournent contre leurs populations l’arsenal réglementaire et législatif présenté initialement comme moyen de lutter contre le terrorisme et le blanchiment d’argent. Au passage, les banques officialisent leur rôle d’auxiliaires de la dictature technologique qui se met en place sous nos yeux dans les 144tats dits « démocratiques ».

 

Si la réalité d’un « bank run » – retraits massifs par les clients des banques – au Canada reste à démontrer, le mot d’ordre a parcouru les réseaux sociaux pendant plusieurs jours.

Lire la suite…

 

Source : https://strategika.fr/2022/02/19/bank-run-et-repression-au-canada-les-banques-auxiliaires-de-la-techno-dictature/

 

 

 

 

 

Ah oui :

George Soros appelle à un changement de régime en Chine et y prépare une révolution colorée.

Il n’y a pas que Biden qui soit atteint d’Alzheimer.

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 22 février 2022

 

 

 

Il est 20 heures, la tempête souffle

 

 

 

 

 

 

 

Ça, c’est au Pays de Galles…

 

 

 

Ils la veulent. Les Russes n’en veulent pas. Qu’à cela ne tienne.

 

 

 

Il est 20 heures, la tempête souffle.

Les caniches qui nous « gouvernent » pour le compte de l’étranger n’ont toujours pas été foutus, en huit mois, de raccorder au gaz tous les sinistrés des inondations de juillet, mais parlent d’aller mettre au pas la Russie si… heu…

Et nous, on reçoit ça :

 

 

 

 

 

 

Depuis plusieurs jours un déluge de feu s’est abattu sur le Donbass, des armes lourdes sont utilisées par l’armée ukrainienne malgré les « accords de Minsk » qui ne sont plus qu’un chiffon de papier pour Kiev. Malgré les déclarations apaisantes de Kiev, des chars sont massés à la frontière ukrainienne, et tout indique une offensive majeure imminente de Kiev, comme je vous l’avais indiqué ici « entre le 18 et le 22 février » . Nous y sommes.

 

Lire la suite…

Source : https://rusreinfo.ru/fr/2022/02/situation-au-donbass-le-point/

 

 

 

 

 

 

 

Attaque Ouest →Est sur tous les fronts :

 

 

En anglais. Sur le site du Saker, qui, rappelons-le, est en Amérique :

 

 

 

Urgent Warning: “Russian” websites are being disconnected ! (UPDATED)

 

 

Dear friends,

“Russian” websites in/from the LDNR are being disconnected by US IT giants.

The Russian Foreign Ministry seems to be under DDoS attack.

If we come under attack too, then the first quick alternative I recommend is to check the old website, here :

 

http://vineyardsaker.blogspot.com/

                                                                

If this one is also disconnected, we have a few other options we cannot discuss now.

 

If that happens, I will use the following Telegram channel to keep you informed :

 

https://t.me/The_Saker

 

Please do NOT post any comments below unless they refer to a possible attack or how to bypass it.  Only PURELY TECHNICAL posts are allowed in the comments section below.

Thank you

Andrei

 

 

 

 

UPDATE1 : so far,

 

(En 24 heures, 29 bombardements de Kiev sur des localités du Donbass)

 

https://sputniknews.com/20220217/ukrainian-armed-forces-fire-mortar-shells-grenades-on-4-lpr-localities-1093099627.html

 

 

is up !

UPDATE2: a reminder for good alternative information sources :

 

You can get your official Russian info from here:

For the basic facts, go to these websites:

For commentary and analysis, I recommend these two :

 

 

 

 

 

 

 

La suite (pour les mensonges) dans vos merdias préférés.

 

 

 

 

Mis en ligne le 18 février 2022

 

 

Un voyage sur l’eau

 

 

 

 

 

 

 

Ni d’Yvonne Cattier ni de James Joyce : d’Ahmad Mostapha.

 

 

 

Un voyage sur l’eau

 

et le centenaire d’un autre…

 

 

 

 

Les Grosses Orchades ont le grand plaisir de vous signaler (et de vous prier d’honorer de votre présence) un événement unique – à prendre au sens strict puisqu’il n’y en aura pas d’autre – qui doit se dérouler à Louvain (Belgique) le jeudi 17 février prochain à 19h30. Précisément au Musée L, qui est celui de l’Université.

 

 

 

 

Le voyage sur l’eau

 

17 février 2022

 

Graveur et peintre belge, Yvonne Cattier vous dévoilera lors de cette soirée une de ses œuvres les plus mystérieuses et inattendues. Précieusement conservé dans les réserves du Musée L, le Voyage sur l’eau n’a plus été montré au public depuis 2004. Lors de cette soirée, ce dessin de 75 m de long sera déroulé. Tout au long de ce défilement, vous découvrirez diverses narrations autour de la mer, avec des scènes tantôt agitées, tantôt calmes baignées dans un univers de rêve et de poésie. Le dévoilement de l’œuvre sera suivi d’un temps d’échange avec l’artiste.

 

Après l’obtention d’un brevet de maîtrise en peinture monumentale à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles en 1966, Yvonne Cattier suit une formation de graveur chez Lacourière et Frélaut. Parallèlement à son œuvre personnelle, elle donne des ateliers plastiques pour des groupes marginaux, de l’enfance à l’univers carcéral. 

Yvonne Cattier trace sur des supports toujours différents, des rouleaux, des carnets, des papiers de bouchers tunisiens, des vêtements, des toiles marouflées, des bandes de papiers découpés, etc. Les thèmes qu’elle explore sont des paysages, des objets « silencieux », des personnages du théâtre, des ânes, la pluie, le vent, l’eau…. L’apparente liberté et spontanéité de ses œuvres résultent d’une grande maîtrise de la composition et de la couleur.

 

 

 

 

Nous avons dit « événement unique »

 

Oui, parce que l’œuvre d’Yvonne Cattier n’est jamais exposée.

Et pour cause : il s’agit d’un « tableau » de 75 mètres de long sur 1,50 m de haut, enroulé autour d’un support, qu’il n’est possible de regarder que si deux personnes le déroulent sous vos yeux, une à chaque bout.

Le sujet, c’est la vie d’un homme, représentée sous forme d’un long voyage sur l’eau – toutes sortes d’eaux – en bateau – toutes sortes de bateaux – et même peut-être à la nage (nous ne l’avons pas vu).

Cette œuvre curieuse et, nous a-t-on dit, très belle, ne sera donc déroulée qu’une seule fois. En public (vous et d’autres), et, croyons-nous, filmée tout le long de son déroulement.

Un événement rare, doublé, nous en sommes sûrs, d’un réel plaisir esthétique.

 

 

 

Les informations pratiques dont vous avez besoin :

 

Performance et rencontre :  à 19h30

Lieu : au Forum du Musée L

Prix : 6€ (entrée au musée comprise)

 

Réservations indispensables par mail à l’adresse :

 publics@museel.be

 

[Pourquoi ?  Parce que la réservation en ligne est indisponible.]

 

 

 

 

Pour les étrangers qui ne sont pas d’ici :

Musée L
Place des Sciences 3
Bte L6.07.01
1348 Louvain-la-Neuve

tél. :  +32 (0)10 47 48 41
e-mail :  info@museel.be

https://museel.be/fr/evenement/rencontre/le-voyage-sur-leau

 

 

 

 

Nous avons quand même posé quelques questions à l’artiste sur son œuvre, et voici ce qu’elle nous a confié :

 

La nécessité de peindre le rouleau Le voyage sur l’eau pourrait se raconter comme suit :

 

Un jour en route vers le sud tunisien, Chedli me montre de la fenêtre du car une tente berbère au loin, avec le chameau couché et quelques chèvres bondissant tout autour. Il me dit : « Vous voyez, là, il y a le BONHEUR »

Il vécut sous tente de sa naissance jusqu’à ses 18 ans, nomadisant dans le désert lybien avec sa famille, errant ça et là au gré de possibles embauches pour travaux saisonniers.

Les beaux moments de sa vie se passèrent là, loin des villes, sécurisé par les vastes étendues traversées par le vent et écrasées de soleil, à l’air libre la nuit sous une couverture étoilée. Quatre murs lui rognaient les ailes.

D’origine arabe, de tradition musulmane, descendant de la lignée d’un khalife (compagnon du prophète), sa famille émigra au 18e siècle à Kairouan, ville sainte.

Ses ancêtres, jusqu’à la venue des Français, possédaient des terres autour de la ville. Son aïeul remplissait le rôle d’àdel (sorte d’huissier). Nous allâmes identifier sa tombe dans ce cimetière d’une rare sobriété, le long des remparts.

L’ensemble du rouleau transcrit le souvenir d’une vie qu’il m’a été donné de connaître. Tant ils me semblaient transparents, je les ai symbolisés par l’eau, la mer.

Solitaire d’abord dans une barque, croisant ensuite de grands navires paresseux, flottant dans la quiétude d’une mer d’huile, passager d’un cargo bondé, essuyant des tempêtes, pêcheur à la ligne sur un léger rafiot. Et de s’ébattre dans les vagues par temps clair…

La dernière séquence est l’homme mémoire, diaphane, retournant dans son passé à la nage. L’homme jamais exilé de la conscience d’une dignité humaine partagée.

Yvonne Cattier

 

 

 

 

On ne sait pas qui est (était ?) Chedli. C’est une question à poser au peintre. Qui sera présente.

Tout ce qu’on a réussi à savoir, de quelqu’un qui a vu Le voyage il y a des années, c’est que le rouleau se trouve sur un grand cylindre vertical raccordé à un autre cylindre placé au bout d’une scène et qu’ils sont actionnés par une manivelle. D’où la nécessaire présence de deux personnes.

Ils n’ont pas encore inventé ça, les siliconés de la vallée !

 

 

 

 

 

 

L’autre voyage sur l’eau est celui d’Ulysse…

 

 

2 février 1922

L’Ulysses de Joyce a pris la mer il y a tout juste cent ans aujourd’hui

 

 

 

James Joyce dans le bureau de son éditeur Sylvia Beach, à Paris, 1922

 

 

 

 

 

 

 

Ἐν ἀρχῇ ἦν λόγος

 

 


 » He kissed the plump and soft melons of each hemispheres, in the soft furrow of the Equator, and saw a third hemisphere being born. »

                                                                          James Joyce, Ulysses

 

 

Le couple de l’aède et de Shéhérazade

n’élabore ses odes en l’île d’Atlantide

ni par assuétude ni comme une galéjade,

mais afin que ses ondes illuminent le vide

qui des Indes aux Andes cache une mascarade

hantée de guerres froides et de crises morbides,

sans autre vrai remède que solidaridad.

Vos modes, vos talmuds, vos clouds, vos bombes à rides

ou contre Novgorod – à jamais sont en rade.

Vieux monde, entends l’aubade au jardin d’Hespérides !

A.A.,

centenaire de la première publication d’ Ulysses,

le 2 février 1922.

 

www.spherisme.be

 

 

[Comme tout le monde ne sait pas le grec : Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος (« Au commencement était la parole », traduction par Erasme de « Au commencement était le Verbe » de l’Évangile de Saint Jean. – Merci Sémimi]

 

 

 

 

 

 

Et Anatole Atlas continue, à la fois en prose et en vers :

 

 

Le Troisième Hémisphère

 

 

Je te vois effondré sur une plage maghrébine et tu me vois te voir,

même si je suis hors de portée de ton regard, tout au fond de la mer ;

mais la voyance de ce double pèlerinage pulvérise le miroir,

pour te faire accéder au Troisième Hémisphère.

 

Seul au bord du désert face au rouleau des vagues. Tiens, les mouettes ont l’air de me faire signe. Curieuse, l’impression d’être observé par une voix de l’océan. J’aime cette illusion. Par-dessus ma présence, elles adressent un message à celui qui me parle. Et le peuple des ailes se met à affluer venu je ne sais d’où. De toutes les directions, par lots de cent et mille, ces vols planés convergent attirés par l’appel dont je sais n’être pas la véritable source. On dirait un colloque de tous les volatiles peuplant cette lisière, auquel sont invitées les ailes de l’autre rive, si j’en crois le ciel sombre envahi de nuées survolant l’océan.

 

Tous les oiseaux de mer se dirigent en effet vers un même objectif.

Tu sais que ces bestioles observent en général une prudente distance,

disant combien l’humain leur est épouvantail bien plus que les récifs.

Mais ici leur boussole est guidée par l’aimance.

 

Depuis combien de temps cette errance malade vers le sud marocain ? Nez gorgé de microbes y ayant fait leur nid depuis les deux vaccins. Quelle secrète peste infiltrée dans le sang, quelle forme sournoise de la vieille guerre des classes ? Exote à tout jamais, je m’en remets à la mantique des oiseaux. Captant comme il se doit les voix de l’au-delà, je crois bien reconnaître celle surgie des flots, qui m’encourage à ne jamais abandonner le combat millénaire des peuples de l’abîme. Ainsi me suis-je encore laissé porter par la folie du vagabond. Il faudrait plutôt dire de l’oiseau migrabond. Car ce sont des migrants, bipèdes au ras du sol, que par colonnes entières traversant le désert depuis l’Afrique noire, au prix de sacrifices incluant d’avoir pour exclusif abreuvoir la pisse des chameaux : chevaliers va-nu-pieds d’une équipée mortelle fuyant misères et guerres, citoyens sans papiers d’une nation sans nom, que l’on croise en ces sables écrasés de soleil.

 

N’en rajoute pas trop dans l’effet de pathos avec tes longues phrases !

Qui crois-tu que cela puisse encore toucher aux provinces belgiques ?

Les rares qui te liront par pitié moqueront cette archaïque emphase,

dont même les curés ne sont plus nostalgiques.

 

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On ne voudrait pas chagriner Anatole Atlas ni les joyciens en général, mais on tient à rappeler que, pour un autre écrivain mastodontique, à l’autre bout du siècle, le troisième hémisphère était le troisième sein d’Ava, déesse-mère de Dantzig sur la Vistule.

Si le roman de Joyce est réputé illisible, il y en a qui en disent autant de celui de Grass, dont nous n’hésitons pas à prétendre qu’il ne peut se comparer, en littérature, qu’à l’oeuvre de Wagner en musique.

Que cela ne vous empêche pas de lire ou de relire Ulysses  en anglais, Ulisse en italien ou Ulysse en français !

 

 

 

 

 

 

Sur ce qui a tout l’air d’un événement éditorial :

 

 

James Joyce, atlante des syntagmes passés au tamis

 

 

Barry McCrea  – il manifesto – 30.1.2022

 

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

Classiques du vingtième siècle. Le 2.2.1922 paraissait le volume d’« Ulisse », dont Bompiani publie aujourd’hui une nouvelle version par Enrico Terrinoni, avec le texte original en regard : des milliers de changements, une édition en rien comparable aux précédentes.

 

 

 

William Orpen, « Sunlight », 1925 ca.

 

 

 

Ma première lecture de l’Ulysse de Joyce fut une expérience – entre amusement et inquiétude – de reconnaissance : jamais je n’aurais pensé trouver dans un grand classique de la littérature mondiale les expressions, les chansons, les blagues – à mes oreilles plutôt banales – du monde dans lequel j’avais grandi. Mais l’expérience la plus authentique du roman n’est pas celle d’un initié irlandais, elle est plutôt celle d’un lecteur qui, ignorant tout de ce monde et éloigné du labyrinthe dublinois, doit trouver ses propres points de repères pour se frayer un chemin dans l’épais brouillard de Joyce. Comme Ulysse lui-même, détourné de sa route par les vagues de la Méditerranée, chaque lecteur de l’Ulysse de Joyce doit trouver son propre chemin dans le roman.

 

Le projet de Joyce repose sur l’idée qu’on atteint à l’universel en passant par le microcosme. Plus on s’attache au particulier – plus on est fidèle aux moindres détails de la réalité – plus le rapport à l’universalité se fait étroit. Une représentation fidèle de l’Irlande n’était pas pour Joyce une fin en soi : ce qui fait d’Ulysse un roman de portée universelle n’est pas l’irlandaisité de son monde, mais sa spécificité. Le contexte socioculturel est un point de départ, pas un objectif. Le traducteur du roman est donc obligé de tenir compte de ces réalités multiples qui opèrent à tous les niveaux du texte, en remplissant à la fois les rôles d’historien, de philologue, de linguiste et de mystique.

 

Tous les contextes

Enrico Terrinoni, qui vient d’achever avec Fabio Pedone une traduction magistrale de Finnegans Wake, traduit pour la deuxième fois Ulysses (Bompiani, version bilingue, 2080 pages, 45.00 €). La nouvelle version comprend des milliers de changements par rapport à la précédente, certains minimes, d’autres essentiels. Les nuances de chaque mot ont été pesées, en tenant compte non seulement du contexte historique et culturel de l’Irlande du début du XXe siècle, mais aussi des fonctions – symboliques, phonétiques, linguistiques, voire visuelles – que chaque mot est appelé à remplir dans la grande machine d’Ulysse.

Les notes détaillées qui accompagnent le texte révèlent implicitement l’énorme effort intellectuel qui a présidé à cette traduction et l’extraordinaire filtre philologique par lequel est passé chaque mot choisi. En tant que guide vers les nombreux contextes du roman, il a peu d’équivalents dans n’importe quelle langue, y compris l’anglais.

Car les contextes sont en effet nombreux. Le premier, celui de Dublin en 1904, scène sur laquelle se déroule l’action d’Ulysse, n’est pas facile à reconstituer, d’autant qu’il ne s’agit pas d’un seul contexte mais d’une série de contextes qui se chevauchent. Ulysse est souvent interprété comme le roman par excellence de la métropole moderne. Mais Dublin en 1904 n’a pas grand-chose à voir avec les grandes villes des modernistes, le Londres de Woolf ou le Paris de Proust. Ce contexte tellement spécifique est décrit de manière lucide et brillante dans un essai introductif du folkloriste Diarmuid Ó Giolláin. S’appuyant sur des sources extraordinairement riches mais peu connues des spécialistes du modernisme littéraire, Ó Giolláin y reconstruit les différentes couches de la culture populaire à Dublin au début du XXe siècle.

Ó Giolláin dépeint une ville où la culture paysanne séculaire, avec son rapport étroit à la nature et à l’agriculture, et ses rites superstitieux et païens, est encore très vive dans les faubourgs de la ville, à peu de kilomètres des lieux où Joyce a passé son enfance. Dublin est à la fois une ville marquée par la faim et la pauvreté ; une ville dans laquelle nombre des grandes demeures du XVIIIe siècle ont été transformées en bas-fonds ; une ville provinciale de la Grande-Bretagne qui considère Londres comme sa capitale ; une ville dominée par un catholicisme petit-bourgeois qui voit en Rome son propre centre et le foyer de la renaissance culturelle irlandaise, qui ambitionne de devenir la capitale d’un futur État indépendant..

Témoin de ce mélange, le répertoire de musique populaire qui caractérise Ulysse : opérettes italiennes, vieilles ballades irlandaises, chansons de music-halls anglais, hymnes en latin – musiques extrêmement diverses mais qui coexistent dans l’esprit des Dublinois. L’essai d’Ó Giolláin mérite d’être lu attentivement par tous les spécialistes de la littérature moderne ; il n’est pourtant que la première des nombreuses clés de lecture d’Ulysse proposées par l’édition de Terrinoni.

Comme on le sait, le roman raconte une histoire transversale qui se déroule en une seule journée, offrant un catalogue détaillé de lieux, de personnes, d’objets, d’événements : décès, naissances, vie politique, désirs, rêves, relations commerciales, culture élevée et culture populaire, musique, vêtements, boissons, nourriture. Le but n’est pas seulement de représenter les manifestations immédiates de tout cela, mais aussi d’en retrouver les éléments constitutifs et les origines. Lorsque Bloom ouvre le robinet et que l’eau coule, Joyce nous renseigne sur  tout le travail humain et naturel qui rend possible ce miracle :

« Elle vient ? Oui. Du réservoir de Roundwood, dans le comté de Wicklow, d’une capacité cubique de 2.400 millions de gallons, en passant par un aqueduc souterrain de tuyaux de filtrage à simple et double tube, construit au coût initial de 5 £ le yard … »

La même méthode est appliquée à l’analyse de la psychologie humaine. Le roman ouvre et dissèque l’esprit dans ses différentes composantes, notamment les traces de culture, de politique, de publicité, qui y côtoient les souvenirs personnels et les désirs intimes. Il en va de même pour le langage, qui est décomposé en ses éléments individuels : le langage parlé en sons et le langage écrit en lettres. Les lettres et les sons ont eux aussi leur odyssée dans Ulysse. Ce qui signifie que, pour chaque mot, le roman propose plusieurs contextes possibles : socioculturel, psychologique, linguistique, etc. Habituellement, les éditions critiques en privilégient un seul (en mettant l’accent sur le nationalisme irlandais, par exemple, ou sur les références à Homère).

L’exploit remarquable de Terrinoni est de maintenir tous ces niveaux en vie dans ses notes, sans en faire prévaloir aucun, et en évitant – par son ton direct et enjoué – le risque que le texte en soit submergé : bref, un sérieux philologique maximal, sans concessions à la pédanterie ni aux minuties ; l’attention accordée aux détails historiques concrets y coexiste avec un respect quasi mystique pour le monde imaginaire de Joyce.

 

Édition incomparable

Terrinoni semble partir du principe qu’Ulysse n’est pas seulement un roman mais, réellement, un monde entier. La tâche de l’éditeur-traducteur consiste alors à amplifier, découvrir et dessiner la carte de ce monde si complexe. L’éditeur a pris au sérieux tous les aspects de l’univers de Joyce, y compris les plus ésotériques tels que la numérologie. La note qui accompagne le premier mot du roman – « stately » en anglais, « statuario »  [= majestueux comme une statue », NdE] dans la traduction de Terrinoni – couvre quatre pages et constitue un court essai sur la méthode d’Ulysse. Je ne connais pas d’édition comparable à celle-ci, même en anglais.

La tâche consistant à revêtir l’anglais de Joyce de vêtements italiens a été , pour Terrinoni, l’occasion d’explorer l’univers joycien à tous les niveaux. Le résultat est un atlas – de valeur énorme non seulement pour les Italiens mais pour quiconque désire approfondir sa connaissance du texte de Joyce – de tous les mondes, et ils sont nombreux, qu’Ulysse rassemble et englobe. Si le ius solis était valable pour la littérature, Ulysse, qui a été écrit en grande partie à Trieste, devrait être considéré comme un roman italien. Et avec cette édition italienne, Terrinoni rend le livre à tous, y compris aux Irlandais.

Source : https://ilmanifesto.it/james-joyce-atlante-di-sintagmi-passati-al-setaccio/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/16952-2/

 

 

 

 

 

Les anglophones ont marqué le coup avec plusieurs livres, que recense la LRB :

 

 

 

 

 

Il y a 100 ans, jour pour jour, un volume bleu-vert apparaissait dans la vitrine de Shakespeare and Co. à Paris et changeait fondamentalement les règles de la fiction. Célébrez la merveille qu’est Ulysse avec notre liste de livres qui en parlent.

 

 

 

 

James Joyce

ULYSSES

Vintage Publishing – 2022

688 pages

From the publisher

Celebrating 100 Years of Joyce’s masterpiece

The authoritative Hans Walter Gabler text; With a new introduction by Anne Enright

Set entirely on one day, 16 June 1904, ​Ulysses follows Leopold Bloom and Stephen Daedalus as they go about their daily business in Dublin. From this starting point, James Joyce constructs a novel of extraordinary imaginative richness and depth. Unique in the history of literature, ​Ulysses is one of the most important and enjoyable works of the twentieth century.

 

Terence Killeen

Ulysses Unbound

Penguin Books – 2022

352 pages

From the publisher

Ulysses is one of the foundational texts of modern literature, yet has a reputation for complexity and controversy. In ​Ulysses Unbound, Joyce expert Terence Killeen untangles this seemingly knotty classic to reveal the wonders beneath, in a clear and comprehensive guide which will provide new and vital insights for everyone from students to specialists.

In this new edition, published to celebrate the centenary of ​Ulysses’ first publication in 1922, Killeen seamlessly combines close literary analysis with a broad account of the novel’s fascinating history, from its writing and publication to its long contemporary afterlife. We get under the skin of the text to discover the joys of Joyce’s remarkable range of themes, styles and voices, as Killeen reanimates the real people who inspired many of the characters. ​Ulysses Unbound is an indispensable, illuminating and entertaining companion to one of the twentieth century’s great works of art.

With a foreword by Colm Toibin

 

Daniel Mulhall

Ulysses – A reader’s Odyssey

New Island Books – 2022

324 pages

From the publisher

Marking the centenary of Ireland’s – and possibly the world’s – most famous novel, this joyful introductory guide opens up Ulysses to a whole new readership, offering insight into the literary, historical and cultural elements at play in James Joyce’s masterwork.

Both eloquent and erudite, this book is an initiation into the wonders of Joyce’s writing and of the world that inspired it, written by Daniel Mulhall, Ireland’s ambassador to the United States and an advocate for Irish literature around the world.

One hundred years on from that novel’s first publication, Ulysses: A Reader’s Odyssey takes us on a journey through one of the twentieth century’s greatest works of fiction. Exploring the eighteen chapters of the novel and using the famous structuring principle of Homer’s Odyssey as our guide, Daniel Mulhall releases Ulysses from its reputation of impenetrability, and shows us the pleasure it can offer us as readers.

 

Eric Jon Bulson

Ulysses by Numbers

Columbia University Press  – 2020

296 pages

From the publisher

Ulysses has been read obsessively for a century. What if instead of focusing on the words to understand the structure, design, and history of Joyce’s masterpiece, we pay attention to the numbers?

Taking a computational approach, ​Ulysses by Numbers lets us see the novel’s basic building blocks in a significantly new light-words, paragraphs, pages, and characters, as well as the original print run and the dates marking the beginning and end of its composition. Numbers provide access into Joyce’s creative process, enhanced by graphs, diagrams, timelines, and maps, and they also give us a startling new perspective on the proportions that continue to structure, organize, and pace the reading experience. Numbers are there to help us navigate the history of ​Ulysses from its earliest material beginnings, and they offer a concrete basis upon which we can explore the big questions about its length, style, origins, readership, and design.

An innovative computational reading on both a micro and macro level, ​Ulysses by Numbers is a timely intervention into debates about the use and abuse of quantitative methods in literary analysis. Eric Bulson demonstrates how reading by numbers can bring us closer to the words of ​Ulysses, helping us rediscover a novel we thought we already knew.

 

Chris McCabe

Dedalus

Henningham Family Press – 2018

Number of pages unknown

From the publisher

“Parts of this book will remain with me, and pollute my reading of Hamlet and Ulysses, forever. I also add it to my personal library of Great Books About Dead Fathers.” – Max Porter : Author of ​Grief is the Thing with Feathers

“McCabe’s invention never flags.” – David Collard, Literary Review

Chris McCabe playfully reclaims the inventive spirit of the founding text of Modernism; ​Ulysses. Tracing the same structure as the original, McCabe describes the events of the following day, 17th June 1904. Stephen Dedalus wakes up, hungover, with scores and debts to settle, unaware that Leopold Bloom is waking up in Eccles street with his own plans for him.

Dedalus is shot through with cut and paste disruptions from the Digital Age. From ’80s Text Adventure gaming to Google maps and pop-ups. McCabe picks up the tradition of Laurence Sterne and B.S. Johnson, underpinning the paragraphs of his storytelling with concrete poetry.

This novel is haunted (by Hamlet). This novel has a subconscious. This novel has therapy. This novel gives right of reply to Joyce’s self-portrait and questions the foundations of narrative storytelling. This truly is a hotly anticipated moment in Fiction. 

 

Declan Kilberd

Ulysses and us

Faber & Faber – 2010

416 pages

From the publisher

In ​Ulysses and Us, Declan Kiberd argues that James Joyce’s ​Ulysses offers a humane vision of a more tolerant and decent life under the dreadful pressures of the modern world. As much a guide to contemporary life as it is virtuoso work of literary criticism, ​Ulysses and Us offers revolutionary insights to the scholar and the first-time reader alike.

Leopold Bloom, the half-Jewish Irishman who is the hero of James Joyce’s ​Ulysses, teaches the young Stephen Dedalus (modelled on Joyce himself) how he can grow and mature as an artist and an adult human being. Bloom has learned to live with contradictions, with anxiety and sexual jealousy, and with the rudeness and racism of the people he encounters in the city streets, and in his apparently banal way sees deeper than any of them. He embodies an intensely ordinary kind of wisdom, Kiberd argues, and in this way offers us a model for living well, in the tradition of the literature upon which Joyce drew in writing ​Ulysses, such as Homer, Dante and the Bible.

‘Declan Kiberd’s brilliantly informed and highly entertaining advocacy liberates Joyce’s greatest book from the dungeon of unreadable masterpieces.’ Joseph O’Connor

 

Colm Tóibín

Mad, Bad, Dangerous to Know

Penguin Books Ltd – 2019

192 pages

From the publisher

An intimate study of three of Ireland’s greatest writers from one of its best-loved contemporary voices

‘A father…is a necessary evil.’ Stephen Dedalus in ​Ulysses

In ​Mad, Bad, Dangerous to Know Colm Toibin takes three of Ireland’s greatest writers – Oscar Wilde, W.B. Yeats and James Joyce – and examines their earliest influences : their fathers. With his inimitable wit and sensitivity, Toibin introduces us to Wilde Senior, the philandering doctor whose libel case prefigured that of his son; the elder Yeats, an impoverished artist who never finished a painting; and to John Stanislaus Joyce, the hard-drinking, storytelling father of James, who couldn’t feed his own family. This is an illuminating study of how each of these men cast a long shadow not only over the lives of their famous sons, but over the works for which they are celebrated and cherished.

 

 

 

 

 

 

Si quelqu’un a fait quelque chose de spécial en français, nous ne l’avons pas trouvé.

 

 

James Joyce

Ulysse

Folio classique – 2013

1664 pages

13,60 €

Quatrième de couverture

L’action d’Ulysse se passe en un jour, à Dublin, en 1904. Le personnage d’Ulysse est un petit employé juif, Leopold Bloom ; Stephen Dedalus, jeune Irlandais poète, est Télémaque ; Marion, femme de Bloom et qui le trompe, est Pénélope. Rien n’arrive d’extraordinaire au cours de cette journée. Bloom et Dedalus errent dans la ville, vaquant à leurs affaires, et se retrouvent le soir dans un bordel.Chaque épisode correspond à un épisode de L’Odyssée. Mais la parodie débouche sur une mise en cause du monde moderne à une époque de muflisme. Joyce exprime l’universel par le particulier. Bloom, Dedalus, Marion sont des archétypes. Toute la vie, la naissance et la mort, la recherche du père (Dedalus est aussi Hamlet), celle du fils (Bloom a perdu un fils jeune), toute l’histoire sont contenues en un seul jour. C’est à Rabelais, à Swift que l’on peut comparer l’art de Joyce qui a écrit, dans Ulysse, la grande oeuvre épique et satirique de notre temps.

Biographie de l’auteur, ne lésinons pas

James Joyce est né le 2 février 1882 à Rathgar, dans la banlieue de Dublin. Dès 1897, il commence à écrire. Il entre à University College en 1898, et c’est en 1900 qu’il fait un véritable début littéraire, avec un article sur Ibsen. En 1920, James Joyce s’installe à Paris sur les conseils d’Ezra Pound. Il fait la connaissance d’Adrienne Monnier, de Sylvia Beach, qui publie Ulysse en 1922, de Valery Larbaud, qui le présente au Tout-Paris littéraire. En 1940, il se réfugie à Zurich, où il meurt le 13 janvier 1941.

 

James Joyce

La nuit d’Ulysse

Gallimard 1959

158 pages.

(Il semble que ce soit une adaptation théâtrale)

 

 

Philippe Forest

Beaucoup de jours

(d’après Ulysse de James Joyce)

Gallimard – 2022 (c’est une réédition)

448 pages

Quatrième de couverture

L’Ulysse de James Joyce a paru à Paris le 2 février 1922 – date symboliquement choisie par l’auteur car elle était aussi celle de son quarantième anniversaire. On célébrera prochainement le centenaire de ce monument de la littérature mondiale qui, étrangement, semble compter aujourd’hui autant de détracteurs que d’admirateurs. Un roman illisible, dit-on parfois, inutilement compliqué, fastidieusement cérébral, le faux chef-d’oeuvre par excellence… Avec Beaucoup de jours – publié pour la première fois il y a une dizaine d’années -, Philippe Forest prend et gagne le pari de prouver qu’il n’en est rien et démontre avec aisance et clarté qu’il est possible de lire et de donner à lire un pareil ouvrage. Il propose un guide pour ce livre-labyrinthe qu’est Ulysse et, en même temps, un essai très personnel dans lequel le lecteur qui le souhaite retrouvera l’écho de certains des romans de l’auteur de L’enfant éternel, de Sarinagara et du Chat de Schrödinger. Car Ulysse est un grand roman qui, dans ses dernières lignes, fait résonner le splendide « oui » à la vie de son héroïne, un ouvrage toujours aussi actuel qu’essentiel, destiné à tous les lecteurs de bonne volonté et qui offre à chacun la chance d’un formidable rendez-vous avec lui-même.

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 2 février 2022

 

 

Et à l’Est, quoi de nouveau ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et à l’Est, quoi de nouveau ?

 

 

 

 

Mais d’abord…

 

Le point tous azimuts par Les Grosses Orchades ? Pourquoi pas.

 

 

Théroigne – 31.1.2022

 

 

 

Il y a deux ou trois jours (quatre ? cinq ?) nous nous sommes faits l’écho de ce qu’« on » nous prépare à l’Ouest, avec le retour « en marche » de la Hitlary qu’on croyait parkinsonienne sans retour…

Et voilà que, d’une part, « les peuples », en ce moment représentés par ceux du Canada et du Qébec, se sont mis à chercher une sortie de la bouteille à l’encre où nous sommes plongés (par la très grande faute de quelques méchants et de la plupart d’entre nous). Et cela a donné ce que nous avons pu voir sur les sites des 7 du Québec et de mondialisation.ca : le record Guinness battu du convoi le plus long de l’histoire moderne [question d’idiots : la Longue Marche est-elle considérée chez Guinness comme un convoi ?]. Et tout ça par – 29°C, dans la neige.

Bien sûr, le convoi s’est d’abord ébranlé sur un ras-le-bol individualiste (corporatiste ?) des conducteurs de poids-lourds. Il faut bien commencer quelque part, et c’est d’ailleurs souvent ainsi que les changements profonds se mettent en branle.

Bien sûr aussi, l’avant-garde populaire se voit illico faire l’objet de quelques manoeuvres de récupération par la partie assise dans le siège éjectable : Donald Trump par-ci… Elon Musk par là… Oserons-nous dire que c’est de bonne guerre et qu’il serait particulièrement naïf de ne pas s’y attendre.

Comme il est facile de le voir, le motif de départ a très vite été dépassé, comme l’attestent les foules massées le long des routes et sur les ponts d’autoroutes, tout le long du (vraiment très long) parcours, en dépit des conditions climatiques extrêmes. Certes, ce n’est pas du – 50°C sibérien, mais allez-y, vous, à pied, par – 29°C, saluer des gens qui passent. Dépassé aussi par la spontanéité du soutien réel apporté aux « truckers » sous forme de contribution à leurs frais d’essence, par ceux qui leur disent « Merci ! ».

Il est facile de voir ce que veulent et ce que ne veulent pas ces foules : les nombreuses et très explicites pancartes brandies sur tout le parcours sont on ne peut plus claires, la plus significative à nos yeux étant celle, repérée à plusieurs endroits éloignés : « IMAGINE », qu’on suppose coup de chapeau à John Lennon mais qui exprime le plus succinctement du monde ce dont notre espèce, à ce tournant-ci de sa misérable histoire, avait le plus besoin. Bref, ceux-là se sont servi au mieux de leurs capacités, de leurs « petites cellules grises » et de leur conscience pour faire ce qu’ils pouvaient. Ne reste qu’à les imiter.

 

 

 

 

 

 

Comme on ne va pas sur Facebook, on vous transmet, telle quelle, l’information reçue de Do :

 

Coronavirus – En France, convoi de la liberté (comme au Canada) – rendez-vous le 9 février 2022

http://mai68.org/spip2/spip.php?article10766

 

 

 

 

La fuite du chef du Canada devant l’avancée des camions de la liberté donne des idées en France et en Europe.

 

LE CONVOI DE LA LIBERTÉ 2022 : https://www.facebook.com/groups/259589582946059/

 

Une entrevue avec son représentant est disponible ici : http://mai68.org/spip2/spip.php?article10766

 

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2

 

 

 

 

 

Tensions Est-Ouest autour de l’Ukraine : Pourquoi n’entend-on pas ce que dit la Russie ?

 

 

Bruno Drweski – L.G.S. –30.1.2022

 

 

 

 

 

 

On nous répète comme un mantra que la Russie serait une ennemie de la démocratie aux traditions irrémédiablement autoritaires alors que son système politique actuel résulte d’une constitution adoptée en 1993 certes au pas de charge, mais sur les conseils d’Occidentaux qui avaient alors leurs entrées à tous les niveaux de l’administration russe et même de ses bases militaires et du KGB. Peu nombreux sont d’ailleurs ceux qui sont prêts à admettre que les puissances capitalistes occidentales qui se sont crues « victorieuses » en 1991 ont alors humilié les Russes. Quant à l’équilibre des forces entre la Russie et les pays de l’OTAN il n’y a qu’à regarder la carte pour constater que l’URSS finissante puis la Russie ont accepté de reculer systématiquement depuis 1989 et que ce « vide » a été rempli par l’OTAN aujourd’hui quasiment aux portes de Moscou. La tension autour de l’Ukraine n’est donc que la conséquence d’une Russie qui considère qu’elle s’est vue obligée de faire montre de fermeté après tant de reculades. Ne doit-on pas au moins essayer de comprendre la source de ce sentiment ?

 

On doit savoir que si la Russie n’a pas été intégrée dans l’Occident ce n’est pas uniquement à cause de l’arrogance occidentale et de la surestimation de leurs forces par les élites occidentales, de leurs moyens. La Russie n’a pas non plus été « vaincue » en 1991, contrairement à ce que dictait leur sentiment d’autosatisfaction aux dirigeants des pays occidentaux égocentrés de l’époque, car la classe dirigeante soviétique a « librement » décidé de dissoudre le communisme et l’URSS, pour des raisons d’intérêts de classe… mal perçus.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/tensions-est-ouest-autour-de-lukraine-pourquoi-nentend-on-pas-ce-que-dit-la-russie/

 

 

 

 

 

 

Qui menace la paix en Ukraine ?

 

 

Bruno Guigue – L.G.S. – 30.1.2022

 

 

 

 

 

 

La propagande de guerre froide ne fait pas dans la nuance. Voilà des mois que les porte-parole patentés de l’Occident martèlent d’une seule voix que la Russie va envahir l’Ukraine, que la guerre est imminente et qu’il faut se préparer à l’affronter. Vieille rengaine ! Au temps de l’affrontement Est-Ouest, on prétendait en Occident que la menace soviétique était suspendue comme l’épée de Damoclès au-dessus des démocraties. On affirmait même que l’arsenal militaire de l’URSS était nettement supérieur à celui des États-Unis, et qu’elle risquait d’exploiter cette supériorité pour envahir et soumettre l’Europe.

 

Or tout était faux. Cette menace systémique était une fiction. L’arsenal soviétique fut toujours inférieur à celui de ses adversaires, et les dirigeants de l’URSS n’ont jamais envisagé d’envahir l’Europe occidentale. En fait, la course aux armements fut sciemment entretenue par Washington dès le lendemain de la victoire alliée sur l’Allemagne et le Japon. Cyniquement, le camp occidental avait deux bonnes raisons de provoquer cette compétition : la guerre avait exténué l’URSS, causant 27 millions de morts et détruisant 30% de son potentiel économique, et elle avait fantastiquement enrichi les EU, qui assuraient 50% de la production industrielle mondiale en 1945.

Forgée par la guerre, cette suprématie économique sans précédent favorisait une politique étrangère agressive, hypocritement revêtue des oripeaux idéologiques de la défense du « monde libre » contre le « totalitarisme soviétique ». Cette politique impérialiste, conformément à la doctrine forgée par George Kennan en 1947, avait un objectif clair : l’épuisement progressif de l’URSS – rudement éprouvée par l’invasion hitlérienne – dans une compétition militaire où le système soviétique allait dilapider les moyens qu’il aurait pu consacrer à son développement.

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Source : https://www.legrandsoir.info/qui-menace-la-paix-en-ukraine.html

 

 

 

 

 

 

Où les livres, y compris de fiction, peuvent nous en apprendre long sur ce qui nous arrive. Il faut juste apprendre à les lire.

 

 

 

Dissimulatio

 

L.G.O.– 31.1.2022

 

 

Monaldi e Sorti

Dissimulatio

Baldini & Castoldi – 2017

Langue : italien

235 pages

 

Dissimulatio est la suite ou si on veut le pendant de Mysterium. Ensemble, les deux livres forment ce que les auteurs appellent : une fable à deux visages qu’ils comparent à un anneau de Moebius.

 

 

Paris, janvier 1647. Il y a 375 ans tout juste. Dans un relais de poste des environs de la ville, un groupe de voyageurs qui viennent d’arriver d’Italie se réchauffent au coin du feu : un libraire, un castrat vénitien qui est en réalité la chanteuse Barbara Strozzi, fille du compositeur du même nom, le jeune (vrai) castrat Atto Melani, prêté à Mazarin par ses « protecteurs » les Médicis de Florence, accompagné de son secrétaire et de son maître et rival, le célèbre Malagigi, et enfin Gabriel Naudé, bibliothécaire du cardinal-Premier ministre français.

Son Éminence a convoqué à la hâte, à Paris, des dizaines de chanteurs, de musiciens et de décorateurs, pour créer  – en dépit de l’aversion grandissante des Français pour tout ce qui vient d’Italie – un nouvel opéra, Orphée, quoiqu’il se murmure déjà qu’il ne sera pas joué, sans que l’on sache pourquoi, car à la Cour de France, rien n’est plus important que les représentations d’opéra, de théâtre et de ballet. Alors, qu’est-ce qui se passe au juste ?

On ne sait pas, mais les répétitions viennent de commencer au Théâtre Royal, en présence du Cardinal, quand un attentat sème la panique parmi les artistes : quelqu’un a saboté une machine de scène, qui s’écrase sur le plateau et manque de peu tuer Malagigi, protagoniste principal… qui se trouvait à deux pas du prélat. Qui voulait le tuer ? Lui ou qui d’autre ? Et pourquoi ? Le principal suspect est Atto Melani, son rival sur la scène et en ce moment dans la vie (tous deux étant les amants de Barbara en dépit de leur condition commune). Atto refuse obstinément de fournir un alibi, mais son secrétaire et la jeune chanteuse déguisée ne s’arrêtent pas à ces apparences et décident d’aller chercher la vérité, où qu’elle se trouve.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/dissimulatio/

 

 

 

 

 

 

On ne croyait pas si bien dire :

 

 

Combat géopolitique : intensification du combat globaliste sur le flanc intérieur en Russie

 

Karine Bechet-Golovko – Russie Politics – 31.1.2022

 

 

 

 

 

Alors que le combat géopolitique bat son plein et que la Russie se trouve dans une situation difficile, les États-Unis et leurs alliés ayant largement fait comprendre qu’ils iront jusqu’au bout, les globalistes intérieurs continuent leur guerre à eux, complémentaire : la déstabilisation du pays passe très efficacement par l’instrumentalisation covidienne, permettant la virtualisation du système de santé et la déligitimation de l’Etat. Ainsi, ne plus pouvoir faire venir un médecin à domicile ou hospitaliser des enfants à Moscou, consulter les médecins par le net et défendre l’idée d’une puce individuelle pour que le médecin puisse toujours savoir comment vous vous sentez, sont certainement des mesures qui ne vont pas aider à améliorer la situation sanitaire générale du pays, mais auront l’effet social négatif attendu.

 

Les États-Unis et la Grande-Bretagne préparent des sanctions contre la Russie d’une telle importance, qu’elles pourraient déstabiliser le système financier et économique mondial ; des armes sont toujours envoyées en Ukraine sur la douce mélodie de la prochaine attaque russe, alors que Zelensky nous joue immédiatement le troisième acte, venant de comprendre qu’il sera sacrifié avec son pays si besoin est ; la Russie déclare sur tous les tons que si cela ne dépend que d’elle, il n’y aura pas de guerre, mais se prépare au pire.

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Source : http ://russiepolitics.blogspot.com/2022/01/combat-geopolitique-intensification-du.html#more

 

 

 

 

 

Dans la région de Donetsk se trouvent « des compagnies militaires privées US qui préparent une provocation avec emploi de substances chimiques inconnues », Sergueï Choïgou

 

 

 

L’Art de la guerre

 

 

 

 

Blackwater est dans le Donbass avec le bataillon Azov

 

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 1.2.2022

 

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

 

 

 

 

 

L’entretien téléphonique entre le président Biden et le président ukrainien Zelensky « ne s’est pas bien passé », titre CNN : alors que « Biden a prévenu qu’est pratiquement sûre l’invasion russe en février, quand le terrain gelé rend possible le passage des chars d’assaut », Zelensky « a demandé à Biden de baisser le ton, soutenant que la menace russe est encore ambigüe ». Pendant que le président ukrainien lui-même prend une attitude plus prudente, les forces armées ukrainiennes s’amassent dans le Donbass au bord de l’aire de Donetsk et Lugansk habitée par des populations russes. Selon des informations provenant de la Mission de surveillance spéciale de l’OSCE en Ukraine, occultées par nos mainstream qui ne parlent que du déploiement russe, il y a là des unités de l’Armée et de la Garde nationale ukrainiennes pour un montant d’environ 150 mille soldats. Ils sont armés et entraînés, donc de fait commandés, par des conseillers militaires et instructeurs USA/OTAN.

 

De 1991 à 2014, selon le Service de recherche du Congrès US, les États-Unis ont fourni à l’Ukraine une assistance militaire de 4 milliards de dollars, auxquels se sont ajoutés plus de 2,5 milliards après 2014, et plus d’un milliard fourni par le Fons fiduciaire OTAN auquel participe aussi l’Italie. Cela n’est qu’une partie des investissements militaires faits par les plus grandes puissances de l’OTAN en Ukraine. La Grande-Bretagne, par exemple, a conclu avec Kiev divers accords militaires, investissant notamment 1,7 milliards de livres sterling dans la potentialisation des capacités navales de l’Ukraine : ce programme prévoit l’armement de navires ukrainiens avec des missiles britanniques, la production conjointe de 8 unités lance-missiles rapides, la construction de bases navales sur la Mer Noire et aussi sur la Mer d’Azov entre Ukraine, Crimée et Russie. Dans ce cadre, la dépense militaire ukrainienne, qui en 2014 équivalait à 3% du PIB est passée à 6% en 2022, correspondant à plus de 11 milliards de dollars.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/blackwater-est-dans-le-donbass-avec-le-bataillon-azov/

 

 

 

 

 

 

En somme, la Russie se trouve aujourd’hui dans la situation où s’est trouvée la France pendant la Régence d’Anne d’Autriche et sous la Première République : encerclée de partout par une coalition quasi universelle. Ce qui ne veut pas dire que, sous Louis XII, François Ier, Louis XIV ou aux XIXe, XXe et XXIe siècles, elle n’ait pas été elle-même impérialiste… On n’est pas là pour distribuer des bons et des mauvais points, mais pour essayer de comprendre ce qui se passe, ce qui peut nous arriver et pourquoi.

 

 

 

 

 

Anniversaires,

Le 21 de ce mois (on est encore en retard), Augustin Robespierre aurait eu 259 ans, et le même jour, il y a eu 229 ans que Louis XVI a perdu la tête.

Soit dit en passant, comparé aux sieurs Micron, Trudeau et Zelensky, il aurait presque eu l’air d’un aigle.

 

 

 

 

 

 

 

On revient à nos livres à cause d’un autre genre d’actualité…

 

 

Mysterium

 

Monaldi e Sorti

 

 

 

Monaldi e Sorti

Mysterium

Baldini & Castoldi – 2016

824 pages

Quatrième de couverture

Mer de Toscane, décembre 1646 Une galère militaire française appareille de Livourne et se dirige vers le port de Toulon. À bord se trouvent les plus célèbres chanteurs italiens du temps, convoqués à Paris par le cardinal Mazarin. Parmi eux, Atto Melani, pas encore vingt ans, escorté de son fidèle secrétaire et chaperon, qui tente de le faire renoncer à la seule passion interdite aux castrats : l’amour des femmes. Il est vrai que les castrats sont la propriété de leurs acquéreurs et qu’ils leur interdisent – souvent sous peine de mort – tout commerce avec l’autre sexe. Un étrange groupe de savants, unis par un mirage commun, voyage aussit sur ce navire, en route vers Paris Un mystérieux moine les a mis sur la piste d’un trésor : des manuscrits de chefs-d’œuvre perdus de la Rome antique, que tout le monde recherche depuis des siècles. Bientôt, le destin sous forme d’une attaque pirate, fait sauter leur bateau et oblige les passagers à se réfugier sur une île en compagnie de deux des dangereux corsaires : des Italiens convertis à l’Islam. La faim et la soif, les marches dans une brousse boueuse à la recherche du salut et quelques rencontres troublantes dans le décor fantomatique de l’île exaspèrent les âmes des naufragés, tandis que les indices énigmatiques que semble avoir semé le si mystérieux moine semblent s’entremêler au fantôme oppressant d’un (vrai) meurtre perpétré cinq ans plus tôt à Rome, juste devant Saint-Pierre, mèche d’un détonateur qui réveille de vieilles rancunes et enflamme l’intrigue et la violence. Que se cache-t-il derrière le mirage du trésor littéraire ? Et quel est le message qui se cache derrière les feuilles de papier portant les lettres de l’alphabet que quelqu’un a éparpillées dans tous les coins de l’île comme des cailloux de petit Poucet ? Observateur hors pair, le jeune Atto va aiguiser l’arme subtile de la dissimulation au milieu des mystères de l’île , pour tenter d’y comprendre quelque chose

 

On vous a déjà parlé de ce livre. On vous en reparle aujourd’hui, parce qu’il y est question, entre autres, d’un sujet qui, depuis des décennies, constitue une espèce de supplice de Tantale pour certains de nos contemporains : savoir si le temps historique auquel on nous a appris à croire les yeux fermés est un temps réel ou si on a tout faux, à une dizaine de siècles près ? Bref, l’énigme du Temps Inventé.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/mysterium-2/

 

 

 

 

 

 

Où l’on voit que la question des siècles fantômes est plus que jamais d’actualité

 

 

Anno Domini : le bug de l’an mil ?

 

Conférence en ligne de Laurent Guyénot

 

 

 

 

 

 

 

Laurent Guyénot donnera une conférence en ligne intitulée « Anno Domini : le bug de l’an mil ? »

 

le mardi 8 février 2022 à 20h30 !

 

 

Présentation de la conférence :

 

Des siècles fantômes se sont-ils glissés dans les âges sombres de l’ère chrétienne ? Cette hypothèse est suggérée par un grand nombre d’observations, d’ordre archéologique notamment. Laurent Guyénot, médiéviste de formation, explore le dossier « récentiste » depuis quelques années. Il fera le point sur ses recherches et ses hypothèses, centrées sur des questions historiographiques : quels enjeux religieux et politiques ont pesé sur l’écriture de l’histoire européenne ? Quelles distorsions en ont résulté ?

 

Important : les 50 premières inscriptions sont gratuites !

 

Inscription : à partir de 3 euros (à partir de la 51e inscription)

Fin des réservations : mardi 8 février 2022 à 15h

Important : le nombre de places est limité

Vous pouvez envoyer vos questions en avance à resas-er@protonmail.ch

 

 

Réservations et renseignements sur Kontre Kulture !
(cliquez ici)

 

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/16899-2/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 1er février 2022

 

 

Le variant OCAMION arrive

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut rêver, non ?

 

 

 

Pendant ce temps-là, chez les voisins du Nord…

 

 

 

 

 

 

 

Les routiers canadiens résistent et refusent la répression totalitaire de l’État policier

 

 

Robert Bibeau – Les 7 du Québec – 29.1.2022

16 Commentaires 

 

et par Florian Philippot sur Twitter ou Fessebook – même date

 

qui dit :

 

Au Canada les routiers qui convergent par milliers vers Ottawa contre le « vaccin » génique expérimental sont accueillis en héros ! Il se passe quelque chose de très puissant au Canada.

 

 

Quoi ?! Bibeau et Philippot dans le même bateau ? Faut-il qu’il s’en passe des choses….

Mais c’est qu’effectivement, il se passe des choses.

Euh, dites, les Gilets jaunes… ça ne vous donne pas des idées ?

Tout ce qu’on peut vous dire,  nous, c’est :

 

 

regardez les 4 vidéos

et lisez les commentaires,

(notamment l’échange entre Bibeau et Ysengrimus)

 

C’est ici :

 

https://les7duquebec.net/archives/269867

 

 

 

 

 

 

 

Et pendant que vous y serez, restez sur le site et lisez ça :

 

 

 

 

Des traitements anti-covid existent et sont plus efficaces que les « vaccins » : le modèle japonais

 

 

Où il est aussi question d’Ivermectine…

Plus le reste.

C’est ici : https://les7duquebec.net/

 

 

 

 

 

 

 

 

Au risque de se faire accuser de frivolité …

on trouve marrant d’assister à tout ceci en terminant la lecture de :

 

 

Jean-Christophe Duchon-Doris

L’embouchure du Mississipi

10/18  – 2005

301 pages

 

 

Ce n’est pas le chef d’œuvre absolu du siècle, mais c’est écrit en français (cela se fait si rare), on y prend plaisir et on y apprend un certain nombre de choses qu’on ignorait, non tant sur la France Louis Quatorzième que sur ce qui allait devenir la Louisiane avec le concours de quelques Québécois… aventure qui se terminerait par les transactions petitcaporaliennes que l’on sait.

Et on n’est pas trop surpris, à lire le polar Grand Siècle de M. Duchon-Doris, que les marins-bûcherons de M. Cavelier de la Salle aient pu engendrer quelques-uns des camionneurs d’aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

Et puis, tant qu’on y est, on vous signale un excellent article de Tom Luongo :

 

 

Maintenant, nous sommes tous Novak Djokovic

 

Tom Luongo – Gold Goats ‘n Guns – 18.1.2022

 

publié par Zineb – Le Saker francophone – 28.1.2022

 

https://lesakerfrancophone.fr/maintenant-nous-sommes-tous-novak-djokovic

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 29.1.2022

 

 

MEURTRES, Inc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MEURTRES, Inc.

 

En gros et en détail

 

 

 

 

 

Le jour de la St Sylvestre, Le Soir de Bruxelles, merdia fiable s’il en fut, publiait l’information suivante :

 

 

 

 

Hillary Clinton prévient que Trump pourrait être candidat à la présidence en 2024

 

 

« S’il n’est pas tenu responsable et autorisé à recommencer, je pense que cela pourrait être la fin de notre démocratie », a déclaré Mme Clinton dans une interview accordée à MSNBC

Hillary Clinton pense que Donald Trump a l’intention d’être candidat à la présidence des États-Unis en 2024. L’ancienne première dame et ancien ministre des affaires étrangères l’a déclaré jeudi dans une interview accordée à la chaîne d’information américaine MSNBC

La démocrate Hillary Clinton a perdu l’élection présidentielle de 2016 face au républicain Donald Trump. Elle craint qu’il ne soit à nouveau candidat à la présidence dans deux ans. « Il va recommencer et la démocratie sera en jeu », a déclaré l’épouse de l’ancien président Bill Clinton.

Si Trump devait être réélu, son second mandat ferait passer ses « quatre premières années tumultueuses » en tant que président pour un « jeu d’enfant ». « S’il n’est pas tenu responsable et autorisé à recommencer [sic], je pense que cela  pourrait être la fin de notre démocratie », a déclaré Mme Clinton.

Source : https://www.lesoir.be/415459/article/2021-12-31/hillary-clinton-previent-que-trump-pourrait-etre-candidat-la-presidence-en-2024

 

 

 

 

Ciel !

Et voilà que, ce 11 janvier, le Wall Street Journal monte dans un autre wagon du train en marche :

 

 

Le retour de Hillary Clinton aux élections de 2024

 

Joe Biden et Kamala Harris sont devenus impopulaires. Il est peut-être temps.

 

 

Douglas E. Schoen & Andrew Stein – WSJ – 11.1.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

L’ex-Secrétaire d’État Hillary Clinton posant à la projection du film ‘Hillary’ à Berlin, le 25 février 2020.

 

 

Une véritable tempête au sein du parti démocrate rend plausible un scénario encore inenvisageable il y a peu : le retour politique de Hillary Clinton en 2024.

Plusieurs circonstances – le faible taux d’opinions favorables au président Biden, les doutes sur sa capacité à se représenter à 82 ans, l’impopularité de la vice-présidente Kamala Harris et l’absence d’un autre démocrate assez fort pour diriger une campagne en 2024 – ont créé, dans le parti, un vide directionnel que Mme Clinton pourrait être en mesure de combler.

Source : https://www.wsj.com/articles/hillary-clinton-2024-comeback-president-biden-harris-democrat-nominee-race-2022-midterm-loss-11641914951

 

 

 

 

C’est ce que résume, de son côté, le Réseau Voltaire :

 

 

Hillary, le retour ?

 

Réseau Voltaire 19.1.2022

 

 

 

 

Le directeur d’un institut de sondages, Douglas E. Schoen, a publié une tribune dans le Wall Street Journal pour lancer l’idée d’un retour d’Hillary Clinton sur la scène politique [1].

L’idée est que le président Joe Biden (79 ans, atteint de la maladie d’Alzheimer) ne pourra pas se représenter et que sa vice-présidente, Kamala Harris, ne parvient pas à s’imposer. Ni le sénateur Bernie Sanders (80 ans, malade du cœur), ni la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi (81 ans), ne pourront non plus. La voie est donc libre pour l’épouse de l’ancien président Bill Clinton et ancienne secrétaire d’État.

L’ancien président Donald Trump ayant laissé entrevoir ce week-end qu’il pourrait également se représenter, on pourrait assister en 2024 à un nouveau duel Clinton-Trump.

_________________    

  • [1] Voir ci-dessus.

Source : Hillary, le retour ? (voltairenet.org)

 

 

Et ils ne sont pas les seuls. Il n’est question, ici et là, que de la dégénérescence visible de Joe Biden, de la nullité des chances des autres démocrates en lice et de la quasi certitude que, seule, Hillary serait en mesure d’affronter un Donald Trump qui n’a jamais caché sa détermination de « remettre ça » à la première occasion. Il n’est donc pas du tout impossible que les électeurs U.S. en soient bientôt réduits à « choisir » entre une peste et un choléra qui n’ont pas grand-chose de neuf à leur apprendre. Les mots qu’on rencontre le plus souvent ces temps-ci se résument à peu près à : « les Dems paniquent ». Or, si un retour du Donald n’est pas une perspective aussi neuve ni engageante que d’aucuns ont pu le croire lors de son élection, le maintien des « Dems » au pouvoir reste la pire des perspectives pour le R.O.W. (« reste du monde » en français démodé).

C’est pourquoi il ne nous semble pas superflu de publier ici deux articles récents de Covert Action Magazine (Magazine de l’action secrète) sur la peut-être future présidente de « notre démocratie » et son ex-président d’époux.

S’il est difficile – voire impossible – de trouver un président US qui n’ait pas fait assassiner des gens en gros ou en détail ou les deux, il en est qui, en cette matière, détiennent des sortes de records, et comme il faut bien commencer quelque part…

 

 

 

Dédié à la mémoire de Muammar Kadhafi

Et en témoignage de fraternité impuissante à Georges Abdallah

 

 

 

Il n’y a absolument aucune raison au monde de croire que Bill Clinton soit un agent de la CIA, toutes les preuves mises à part.

 

 

Jeremy Kuzmarov – Covert Action Magazine – 3.1.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

 

Bill Clinton, gouverneur de l’Arkansas en 1991, avec sa femme Hillary et sa fille Chelsea. [Source : businessinsider.com]

 

 

 

Clinton aurait été recruté par l’Agence dans les années 1960 et aurait aidé à couvrir des opérations de trafic de drogue et d’armes au profit des Contras nicaraguayens à partir de Mena, Arkansas, dans les années 1980, alors qu’il était gouverneur de l’Arkansas. La CIA, à son tour, semble avoir aidé Clinton dans son ascension au pouvoir.

 

[Cet article fait partie de notre série sur l’histoire de la CIA et de ses activités criminelles dans le monde. Il donne également le coup d’envoi de notre semaine consacrée aux « crimes des Clinton », puisque nous enchaînerons avec un article sur le meurtre, en juillet 1993, du conseiller spécial de la Maison Blanche, Vince Foster, que Clinton avait fait venir à Washington depuis l’Arkansas où il avait servi de conseiller juridique à Hillary au sein du cabinet Rose. Bill a récemment fait la une des journaux du fait qu’il a été hospitalisé et semble être en mauvaise santé. Les grands médias continuent de le traiter, lui et Hillary, avec des gants, sans explorer le côté sombre d’un couple américain au pouvoir qui incarne le vieil adage « le meilleur est le pire » [??? NdE].]

 

La superproduction hollywoodienne de 2017, American Made, avec Tom Cruise, mettait en lumière les escapades de Barry Seal, un pilote-trafiquant de drogue légendaire ayant des antécédents avec la CIA, qui faisait passer des armes et de la drogue au Nicaragua depuis Mena, en Arkansas, dans le cadre de la guerre des Contras des années 1980.

 

 

 

 

Dans une scène que les réalisateurs ont décidé de supprimer, le jeune Bill Clinton, gouverneur de l’Arkansas, se fait faire une lap dance dans un club de strip-tease au moment où Seal met au point un plan pour enrôler Clinton dans le trafic de drogue et d’armes soutenu par la CIA. On a cependant laissé de côté une scène dans laquelle Clinton aide à faciliter la libération de Seal de prison afin qu’il puisse commencer à informer la Drug Enforcement Administration (DEA).

Hollywood est peut-être connu pour ses embellissements, mais des documents récemment déclassifiés montrent que des fonctionnaires de l’État de l’Arkansas ont été informés d’une opération conjointe de la CIA et du ministère de la Défense à Mena pour aider les Contras, dont le gouverneur Clinton devait avoir connaissance. Selon de nombreux témoignages de lanceurs d’alerte, Clinton a également contribué à bloquer les enquêtes sur les systèmes de trafic d’armes et de drogue.

Le directeur d’American Made, Doug Liman, a déclaré : « Nous savions que, d’une manière ou d’une autre, Barry opérait en toute impunité. La CIA opérait avec une totale impunité en Arkansas. Le bureau du gouverneur a donc dû être impliqué. Il y a eu aussi un procureur en Arkansas à qui on a dit de se retirer. Et donc nous avons combiné cela avec le fait que la CIA opérait à coup sûr en Arkansas alors que Clinton en était le gouverneur, pour condenser le tout en un moment précis ».

Les liens de Clinton avec la CIA semblent remonter aux années 1960. Il aurait été recruté alors qu’il étudiait à l’université d’Oxford à la fin des années 1960 en tant que boursier Rhodes, ou alors qu’il était étudiant à l’université de Georgetown – énorme centre de recrutement de la CIA. Il aurait ensuite servi d’informateur sur le mouvement anti-guerre en Angleterre dans le cadre de l’opération Chaos de la CIA, donnant à la CIA les noms de manifestants et les sources de financement du mouvement.

La CIA est également soupçonnée d’avoir financé un voyage que Clinton a effectué en mars 1969 à Moscou, où il aurait participé à une mission visant à faire sortir clandestinement les mémoires de l’ancien premier ministre soviétique Nikita Khrouchtchev, qui ont ensuite été traduites en seize langues.

Il s’agissait d’un coup d’éclat pour la CIA, car Khrouchtchev avait dénoncé les crimes de Staline et présenté une vision négative de l’Union soviétique.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/il-ny-a-absolument-aucune-raison-au-monde-de-croire-que-bill-clinton-soit-un-agent-de-la-cia-toutes-les-preuves-mises-a-part/

 

 

 

 

On rappellera, entre les deux articles de Jeremy Kuzmarov, une autre des activités de l’ex-président : celle qui l’a conduit si souvent (pour le compte de la CIA ? d’Israël ? pour satisfaire ses pulsions personnelles ? ou dans d’autres buts plus sinistres encore ?) à bord du Lolita Express, où il a été le commensal apparemment très prisé de Jerry Epstein et de dame Ghislaine. C’est ici, un article (du Sun) parmi d’autres :

https://www.the-sun.com/news/1342521/bill-clinton-massage-epstein-sex-slave-lolita-express-plane/

 

 

Le poids des mots, le choc des photos… 

On est quand même assez loin de « …cette femme… Miss Lewinsky ».

 

 

 

 

 

La marque Clinton étant désormais discréditée, il est grand temps de rouvrir l’enquête sur la mort de Vince Foster

 

Jeremy Kuzmarov – CovertAction Magazine – 5.1.2022

 

Traduction : c.l. pour L.G.O.

 

 

 

[Source: allthatsinteresting.com]

 

 

 

Vince Foster a été le plus haut fonctionnaire fédéral à mourir depuis JFK. Sa mort a été classée comme un suicide ; pourtant, des preuves solides suggèrent qu’il a été assassiné.

 

 [Cet article poursuit les enquêtes du CAM sur les assassinats politiques aux États-Unis et leurs implications non moins politiques. Il poursuit également une semaine d’articles sur les crimes de Bill et Hillary Clinton qui ont eu le culot de réclamer à grands cris des politiques sévères en matière de justice pénale alors qu’ils sont eux-mêmes des criminels de carrière [les Rédacteurs].

 

Peu après 18 heures, le 20 juillet 1993, à la suite de deux appels au 911, la police des parcs des États-Unis est tombée sur le corps de Vincent W. Foster, Conseiller de la Maison-Blanche et avocat personnel de Bill et Hillary Clinton, qui était venu à Washington après avoir travaillé en étroite collaboration avec Hillary au cabinet d’avocats Rose à Little Rock, dans l’Arkansas.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-marque-clinton-etant-desormais-discreditee-il-est-grand-temps-de-rouvrir-lenquete-sur-la-mort-de-vince-foster/

 

 

 

À lire en anglais si on veut :

 

Could Hillary Clinton really run for president again ?

Carl Golden – IVP (Imperial Valley Press) – 20.1.2022

https://www.ivpressonline.com/open/could-hillary-clinton-really-run-for-president-again/article_f969f3e2-7986-11ec-b012-4f23dbec7d30.html

 

 

 

 

 

Certes, l’autre candidat n’est pas très frais non plus, mais on ne peut pas être au four et au moulin…

 

 

 

 

 

 

 

 

Addendum :

L’auteur, dans son deuxième article, évoquant très brièvement Jonathan Pollard, il ne nous a pas semblé superflu non plus de rappeler ce que nous en disions ici-même, moins brièvement…  il y a six ans.

D’autant qu’on y trouvait déjà les principaux personnages d’aujourd’hui dans leurs oeuvres, notamment les Clinton, Joe Biden, Barack Obama, George Tenet, etc… mais non Donald Trump, qui, comme on le sait, n’a rien à voir avec les « Dems ».

 

 

C’était il y a six ans sur Les Grosses Orchades

 

Lire ici…

Un cas extrême de chutzpah

 

 

 

 

 

Enfin, on ne voudrait pas laisser passer sans le citer un des derniers et meilleurs articles de Dmitry Orlov :

 

 

Déni cosmique ! Il n’y a personne !

 

Dmitry Orlov – Club Orlov – 13.1.2022

 

publié par hervek – Le Saker francophone – 18.1.2022

 

 

 

Leonardo di Caprio dans Don’t look up !

 

 

 

Le 24 décembre 2021, Netflix a sorti un nouveau film intitulé « Don’t Look Up » . Il s’agit d’un thriller apocalyptique sur un astéroïde qui détruit la Terre et il est classé dans le top 10, avec un film de monstres, un film de crime artistique et un snuff movie. En tant que divertissement, il est à peine regardable ; en tant que propagande, il est des plus intéressants. Le moment de sa sortie – juste avant les fêtes de fin d’année – était conforme à sa fonction de message public, conçu pour attirer le public le plus large possible, puisque c’est la période où la plupart des gens ont du temps libre. Le lieu – un service de diffusion en continu – a permis de se passer d’une première, des bavardages habituels et des interviews qui, compte tenu du sujet traité et de la manière dont il est traité, aurait pu donner lieu à des questions embarrassantes qui auraient entraîné un malaise considérable pour toutes les personnes concernées. Son sujet – la destruction de notre planète – s’opposait gravement au sujet de Noël, qui est la naissance de notre Sauveur, et, à l’époque pré-chrétienne, au solstice d’hiver, qui est un tournant des saisons vers le printemps et la renaissance.

 

En bref, les commanditaires de ce spectacle ont tout fait pour s’assurer que le plus grand nombre possible de personnes entrent dans la nouvelle année avec le message d’une catastrophe imminente à l’esprit. Qui étaient ces personnes ? Tout porte à croire qu’il s’agit de l’État profond, souvent mentionné mais peu perçu. Toute l’équipe derrière le film est composée de Démocrates très en vue. À son tour, le parti Démocrate sert les intérêts de l’État profond, dont le pouvoir et la portée ont été clairement mis en évidence par la parodie qu’a été l’élection de 2020. De nombreux commentateurs sont tombés dans le piège de penser qu’une telle concentration de Démocrates de haut niveau rendait automatiquement le film anti-républicain. Certains sont même allés jusqu’à prétendre que la femme-présidente Orlin était une ressemblance avec le bouffon bavard Trump (ignorant une photographie d’elle dans une étreinte intime avec Bill Clinton). En fait, Orlin est bien plus clairement une ressemblance avec une Hillary Clinton plus jeune, moins criarde et détestable. Mais il ne s’agit pas non plus d’Hillary Clinton.

Lire la suite…

 

Source : https://lesakerfrancophone.fr/deni-cosmique-il-ny-a-personnehttps://lesakerfrancophone.fr/deni-cosmique-il-ny-a-personne

 

 

 

 

 

Vous avez du pain sur la planche.

Bonne lecture à tous !

 

 

 

Mis en ligne le 28 janvier 2022

 

 

 

Il a eu 400 ans samedi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a eu 400 ans samedi.

 

On est en retard (tradition aux Grosses Orchades)

 

 

 

 

Le voilà, peint par Mignard, dans La mort de Pompée (de Corneille). Rôle de Jules César.

 

 

 

On ne savait pas quel cadeau lui offrir.

Alors on lui offre ça : deux Français dont il n’ait pas à avoir honte et dont il puisse même être fier.

Honneur aux dames à l’ancienne :

 

 

Marion Sigaut

Recteur d’Académie, parle de l’école

 

 

 

 

 

 

« Rendez-vous sur les barricades » a dit Robert F. Kennedy Jr.

L’y voilà, à Milan … samedi. Quel timing !

 

Luc Montagnier

Prix Nobel de médecine

 

 

 

 

 

 

Et parce qu’on n’a pas attendu les fêlés du « genre » pour s’amuser avec les deux qu’on a : une dame dans le rôle de César (pas du même auteur) :

 

Giulio Cesare in Egitto

Georg Friedrich Händel

 

3:39:28

 

 

 

 

G. F. Handel: Giulio Cesare in Egitto (Jules Cesar en Egypte),

Giulio Cesare – Marijana Mijanović

Cleopatra – Magdalena Kožená

Sesto – Anne Sofie von Otter

Cornelia – Charlotte Hellekant

Tolomeo – Bejun Mehta

Achilla – Alan Ewing

Nireno – Pascal Bertin

Curio – Jean-Michel Ankaoua

Les Musiciens du Louvre, sur des instruments d’époque, dirigés par Marc Minkowski

Enregistrement historique, en concert,

Wiener Konzerthaus, 2003

℗ 2003 Deutsche Grammophon GmbH, Berlin

 

 

 

 

 

 

Jean-Baptiste en aurait fait une pièce

 

 

 

Frédéric Lenormand

L’Ami du genre humain

CreateSpace Independent Publishing Platform – 2015

308 pages

Pierre Corneille, avec le statut qu’il a, ne peut se permettre d’écrire des comédies, ce serait déchoir. Or, il en meurt d’envie. Qu’à cela ne tienne, il les écrira en cachette et les refilera à Molière, qui les signera comme si elles étaient de lui, alors qu’il aimerait tant, lui, écrire et jouer des tragédies. Les gens ne sont jamais contents. Mais quand il le faut, ils s’arrangent.

Un presque détective XVIIe, plein d’écrivains, d’académiciens (dont Racine), de femmes mariées,  de précieuses et de savantes, de dévots et de bigots, de médecins même quelquefois sagaces, d’enfants à élever pas trop mal et de libertins. La bourgeoisie française quand elle était encore belle.

Frédéric Lenormand, auteur prolifique, ne se contente pas d’écrire des suites aux aventures du juge Ti, celles de Voltaire détective, des polars vénitiens et on en passe. Il récrit aussi l’histoire de France, y compris celle de sa littérature.

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 17 janvier 2022