Les commentaires sont innombrables

 

 

 

 

 

 

 

 

Les commentaires sont innombrables

 

 

 

 

 

On est malades, on sera donc brefs

 

 

Pour voir ceux de Hassan Nasrallah, de Bachar al-Assad et quelques autres, rendez-vous sur :

 

Le cri des peuples

https://lecridespeuples.fr/

 

 

 

 

Mais celui-ci, quoique publié à chaud, mérite une attention particulière :

 

 

 

 

 

Meurtre de Soleimani : que pourrait-il se passer ensuite ?

 

Le Saker – 3.1.2020

Traduit par Le Saker francophone

  

https://lesakerfrancophone.fr/meurtre-de-soleimani-que-pourrait-il-se-passer-ensuite

 

 

 

 

 

Et qui sera surpris ?

 

Looks like Potus is having second thoughts

 

ICH – 6 et 7.1.2020

 

 

BREAKING NEWS

 

 

 

US Troops Leaveing Iraq – U.S. general

UPDATED: US military has no plans to leave Iraq: US defense chief

 

http://www.informationclearinghouse.info/52813.htm

 

D’où il ressort qu’un général US a d’abord annoncé que les USA respectaient la décision du Parlement irakien et que leurs troupes quittaient l’Irak, mais qu’un autre général US a ensuite démenti le premier. Bref, il y a désaccord au Pentagone. Suspense.

 

 

 

 

 

Profitons-en pour publier ce rappel :

 

La guerre contre l’Iran continue en Argentine et sur Netflix

 

Entre la plume et l’enclume – 4.1.2020 

 

https://plumenclume.org/blog/518-la-guerre-contre-l-iran-continue-en-argentine-et-sur-netflix

 

 

 

 

 

 

 

Visite surprise du président russe Vladimir Poutine à Damas ou il a été reçu par son homologue Bashar Al-Assad.

 

Les deux hommes tentent d’éviter une déflagration généralisée.

 

Strategika 517.1.2020

 

 

 

 

Source : https://strategika51.org/2020/01/07/visite-surprise-du-president-russe-vladimir-poutine-a-damas/

 

Apparemment, le ministre de la Guerre est du voyage. LGO

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne et mis à jour le 7 janvier 2020

 

 

Ah, les cons !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ah, les cons !

 

Dick Cheney président ?

 

 

 

 

 

 

An explicit act of war

 

 

 

 

 

 

 

 

« …qui entraînera une augmentation des tensions dans toute la région » : la litote de l’année !

 

 

« Lâche agression », « aventurisme » : le monde réagit à l’assassinat de l’Iranien Qassem Soleimani

 

RT français – 3 janv. 2020, 11:43

 

 

 

 

L’opération menée par les États-Unis en Irak au cours de laquelle Qassem Soleimani, chef de la force al-Qods a trouvé la mort a suscité de nombreuses réactions internationales. Largement critiquée, l’initiative divise aussi les Américains.

Après la mort du général iranien Qassem Soleimani, chef de la force al-Qods, [branche des Gardiens de la Révolution chargée des opérations extérieures], par ailleurs émissaire de Téhéran pour les affaires irakiennes, le 3 janvier lors d’un raid américain mené sur l’aéroport de Bagdad, de nombreux pays ont réagi à cette annonce. S’exprimant auprès des agences RIA Novosti et TASS, le ministère russe des Affaires étrangères a fustigé l’opération américaine. « Nous considérons le meurtre de Soleimani à la suite du raid mené par les Etats-Unis dans les environs de Bagdad comme une démonstration d’aventurisme qui entraînera une augmentation des tensions dans toute la région », a souligné le ministère, exprimant ses « sincères condoléances au peuple iranien »

Lire la suite…

Source : https://francais.rt.com/international/69649-lache-agression-aventurisme-monde-reagit-assassinat-iranien-qassem-soleimani

 

 

 

 

 

 

« Un acte de guerre sans équivoque » : le major-général iranien Qasem Soleimani assassiné à Bagdad dans une attaque par drone

 

« C’est comme si l’Iran tuait le chef de la CIA ou du MOSSAD en territoire étranger »

 

Eoin Higgins – Common  Dreams – 3.1.2020

 

 

 

 

Une frappe par drone attribuée à l’armée US, dans ou à proximité de l’aéroport de Bagdad, a tué Qasem Soleimani, major-général du Corps des Gardes de la Révolution Islamique d’Iran, action dont les observateurs estiment qu’elle pourrait constituer un pas décisif vers une guerre ouverte dans la région.

[…]

« L’administration Trump vient de plonger la région dans une massive et sanglante crise sectaire de masse, et avec elle tout le pays  » a tweeté la journaliste Sana Saeed, d’Al Jazeera

L’attaque s’est produite moins de 24 heures après que le Secrétaire à la Défense Mark Esper ait déclaré à des journalistes que l’armée US était déterminée et tout à fait prête à lancer des attaques préemptives contre les militants irakiens soutenus par l’Iran, en réaction aux récentes manifestations qui ont paralysé le complexe de plus de 43 hectares qualifié d’ambassade..

« Si nous sommes avertis de possibles attaques, nous agirons préemptivement ; tant pour protéger les forces américaines que pour protéger les vies américaines. Le jeu a changé » a déclaré Esper.

Comme l’a rapporté le New York Times :

La frappe a tué cinq personnes, dont le chef pro-iranien d’un groupe de coordination de milices irakiennes, rapporte la télévision irakienne, l’information étant confirmée par des officiels des milices. Le chef de ces milices, Abu Mahdi al-Muhandis, était une personnalité fortement pro-iranienne.

La journaliste Rania Khalek, s’exprimant sur les médias sociaux, a expliqué la situation et la place qu’occupait Soleimani dans l’armée iranienne.

 

« La plupart des Américains ne comprendront pas la gravité de ce qui vient de se produire » a dit Khalek. « Qasem Souleimani est le commandant en chef des groupes d’élite Al-Qods du CGRI (Corps des Gardiens de la Révolution Islamique) responsables des opérations en dehors de l’Iran, en Irak et en Syrie. »

 

Le rédacteur en chef adjoint pour l’étranger du National, Jack Moore, a décrit l’importance de l’attentat comme équivalant à l’assassinat, par l’Iran, de Gina Haspel : 

 

 « C’est comme si l’Iran tuait le chef de la CIA ou du MOSSAD en territoire étranger  » a dit Moore. « Il n’est pas question que de l’Irak. » 

 

Source : Common Dreams

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

 

Voir aussi :

Le général major Qassem Souleimani tué dans un raid US à Bagdad ou la voie de la perdition (Vidéos)

 

Strategika 51 – 3.1.2020

 

https://strategika51.org/2020/01/03/irak-iran-syrie-le-general-major-qassem-sulaimani-tue-dans-un-raid-us-a-bagdad-ou-la-voie-de-la-perdition/

 

 

 

 

 

 

 

Déclaration d’Ali Khamenei suite à l’assassinat de Qassem Soleimani

 

Le cri des peuples – 3.1.2020

Source : khamenei.ir, le 3 janvier 2020.

Traduction : lecridespeuples.fr

 

 

 

 

Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Cher peuple iranien,

Le grand et glorieux commandant de l’Armée de l’Islam s’est envolé pour les cieux. Hier soir, les âmes pures des martyrs ont accueilli parmi elles l’âme pure de leur frère d’armes Qassem Soleimani. Après des années de djihad sincère et courageux [en première ligne] dans les arènes de la lutte contre les démons et les malfaisants du monde, et des années d’aspiration ardente au martyre, notre cher Soleimani a enfin atteint ce noble statut lorsque son sang pur a été versé par les pires hommes qui soient sur la face de la Terre. J’adresse mes félicitations et condoléances au Maître du Temps, le légataire de Dieu sur Terre (l’Imam Mahdi occulté, nos âmes sont à son service), ainsi qu’à son âme pure et au peuple iranien.

C’était un exemple éminent de l’Islam et de l’école de l’Imam Khomeini, car il a passé la majeure partie de sa vie à lutter sur la voie de Dieu. Le martyre a été la récompense de ses efforts assidus et de son dévouement tout au long de ces années. Avec la Grâce et la volonté de Dieu, son œuvre et sa vision ne s’arrêteront pas avec son départ, et n’atteindront pas une impasse, mais de violentes représailles attendent les criminels dont les mains viles ont versé son sang et le sang des autres martyrs lors de l’incident de la nuit dernière.

Le martyr Soleimani est une figure de la Résistance internationale, et tous ceux qui l’aiment crient vengeance. Que tous nos amis sachent, de même que nos ennemis, que la voie du djihad dans la Résistance se poursuivra avec un élan démultiplié, et que la victoire décisive sera le lot des moudjahidines de ce chemin béni. La perte de notre cher commandant, qui était toujours prêt au sacrifice ultime, est amère, mais la poursuite de la lutte et la réalisation de la victoire finale seront bien plus amères pour les criminels et les assassins.

Le peuple iranien honorera le nom et le souvenir du martyr de haut rang, le Général Qassem Soleimani, ainsi que ceux des martyrs qui étaient avec lui, en particulier le grand moudjahid de l’Islam, Sayed Abu Mahdi Al-Muhandis (commandant adjoint des Hachd al-Cha’bi).

Je déclare un deuil national de trois jours.

J’adresse mes félicitations et mes condoléances à sa noble épouse, à ses chers fils et à tous ses proches.

Sayed Ali Khamenei

 

Source : https://lecridespeuples.fr/

 

 

 

 

Déclaration de Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères iranien

 

 

The US’ act of international terrorism, targeting & assassinating General Soleimani—THE most effective force fighting Daesh (ISIS), Al Nusrah, Al Qaeda et al—is extremely dangerous & a foolish escalation.

The US bears responsibility for all consequences of its rogue adventurism.

— Javad Zarif (@JZarif) January 3, 2020

 

[L’acte de terrorisme international que constitue l’assassinat du Général Soleimani, commandant LA plus efficace des forces qui combattent Daech, Al Nosra, Al Qaida et autres, est très dangereux et constitue une escalade stupide.

Les États-Unis assumeront l’entière responsabilité de toutes les conséquences de leur aventurisme aberrant.]

 

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Pour les Anglophones

 

US Created Dangerous Situation in Middle East, Must Be Ready For Consequences – Iranian Presidential Aide

In case you missed it: Iran’s Qasem Soleimani Is Guiding Iraqi Forces in Fight Against ISIS

 

 

 

 

 

Airport bombing sparks US-Iran proxy war

RT – (Vidéo)

 

 

 

À suivre, hélas

 

 

 

 

 

 

Quand ils ne font pas sauter les gens, ils les tuent à petit feu :

 

 

 

 

C’était ça, le sujet de notre post d’aujourd’hui :

 

« Est-ce qu’ils comprennent qu’à chaque pas qu’ils font, ils marchent sur de la terre volée ? »

 

Une lettre de Leonard Peltier

Prisonnier politique Oglala Sioux

 

 

 

 

Voilà que l’année 2019 touche à sa fin et qu’arrive le jour [26 novembre, NdT] où la plupart des Américains tiennent à rendre grâces [Thanksgiving, NdT]. En laissant vagabonder mon esprit au-delà des barres de fer et des murs de béton, j’essaie d’imaginer les gens qui vivent en dehors des grilles de la prison et ce qu’ils peuvent être en train de faire, à quoi ils peuvent penser. Pensent-ils jamais aux indigènes qui ont été chassés par la force de leurs patries ? Est-ce qu’ils comprennent qu’à chaque pas qu’ils font, peu importe dans quelle direction, ils marchent sur de la terre volée ?  Peuvent-ils s’imaginer une seule minute ce qu’a signifié voir la souffrance des femmes, des enfants, des bébés, et, oui, des malades et des vieux, qu’on forçait à continuer d’avancer vers l’ouest par des températures glaciales, avec peu ou pas du tout de nourriture ? Ces gens-là étaient les miens et c’était mon pays. Il y a eu un temps où nous étions libres de chasser les buffles et de récolter de la nourriture et des herbes médicinales. Nous étions libres, alors, de pêcher et de jouir de l’eau si claire et si propre ! Mon peuple était généreux et nous partagions tout ce que nous avions, y compris la manière de survivre aux très durs hivers et aux humides étés brûlants. Nous savions apprécier les dons de notre Créateur et pour ce qui est de rendre grâces, nous le faisions tous les jours. Nous avions des cérémonies et des danses particulières pour célébrer la vie.

Avec l’arrivée d’étrangers sur nos rives, la vie – telle que nous la connaissions – a changé radicalement. La propriété individuelle était étrangère à mon peuple. Barrières ? Clôtures ? Nous n’en avions jamais entendu parler. Nous étions un people communal et nous prenions soin les uns des autres. Nos grands-parents n’étaient jamais séparés de nous. Ils étaient les gardiens de la sagesse et ceux qui nous racontaient l’histoire, un lien très important dans nos familles. Les bébés ? Ils étaient et sont notre avenir. Regardez ces brillants jeunes gens qui prennent des risques et se battent pour garder propres notre eau et notre environnement, pour les conserver aux générations futures. Ils sont décidés à défier les multi=nationales géantes pour faire comprendre au public les dévastations qu’elles causent. Je souris plein d’espoir quand je pense à eux. Ils sont sans peur et déterminés à dire la vérité à quiconque veut bien les écouter. Nous pensons aussi beaucoup à nos frères et à nos sœurs de Bolivie, qui se battent pour soutenir le premier Président indigène, Evo Moralès. Son engagement envers le peuple, sa terre, ses ressources et la protection qu’il tente d’assurer contre la corruption est admirable. Nous nous reconnaissons en eux et nous identifions si bien avec leur lutte.

C’est pourquoi, aujourd’hui, je remercie tous ceux qui veulent garder un esprit ouvert, ceux qui sont prêts à accepter la responsabilité de préparer et d’organiser pour sept générations à venir, ceux qui se souviennent des sacrifices faits par nos ancêtres pour que nous puissions continuer à parler notre propre langue, rendre grâces à notre manière dans notre propre peau, et pour que nous ne cessions jamais d’assumer et de respecter notre lignée.

Pour ceux d’entre vous qui avez à suffisance de quoi nourrir vos familles, s’il vous plaît, donnez à ceux qui n’ont pas cette chance. Si vous avez chaud et vivez dans un endroit confortable, je vous en prie donnez à ceux qui ont froid et qui sont sans abri. Si vous voyez quelqu’un qui a du mal et qui a besoin d’un mot de réconfort ou deux, soyez celui ou celle qui fait un pas en avant pour lui tendre la main. Et surtout, quand vous voyez de l’injustice, où que ce soit, soyez assez braves pour parler clair et ne pas l’accepter.

Je veux remercier tous ceux qui ont la bonté de se souvenir de moi et de ma famille dans leurs pensées et leurs prières. Merci de continuer à me soutenir et à croire en moi. Il ne se passe pas une seule minute d’aucun jour sans que j’espère que ce jour sera celui où je retrouverai ma liberté. J’ai tellement envie de voir le jour où je pourrai respirer de l’air frais, sentir la brise passer dans mes cheveux, regarder les nuages cacher le soleil et la lune éclairer le sentier vers l’Inipi sacré. Ce serait vraiment là un jour que je pourrais appeler « d’action de grâces »

Merci de lire ou d’écouter ceux qui vous transmettront mes paroles. Je suis avec vous tous en pensée.

Doksha,

Dans l’esprit de Crazy Horse.

Leonard Peltier – 28.11.2019

 

Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

Note des traducteurs :

Nous demandons à ceux qui ont lu cet article d’envoyer une carte de voeux ou quelques mots de solidarité à Leonard Peltier. Son adresse :

Leonard Peltier, # 89637-132, USP Coleman 1, P.O.Box 1033, Coleman, FL 33521. 

Merci.

 Vous avez reçu ce message en provenance du  REFUGIO DEL RIO GRANDE

 

 

 

Enfermé depuis 44 ans

 

 

« Il n’y a qu’une chose qui soit plus triste que de se rappeler qu’on a un jour été libre, c’est d’oublier qu’on a un jour été libre ». – Leonard Peltier

 

 

Quelques mots de rappel :

Leonard Peltier est un militant de la cause indienne né à Grand Forks, Dakota du Nord, USA, le 12 septembre 1944.

Arrêté en 1976, il est condamné en 1977 à deux fois la perpétuité pour le meurtre de deux policiers. Devenu le symbole de l’acharnement du FBI contre les Amérindiens, il continue de clamer une innocence dont personne ne doute.

 

« Au lendemain du 143anniversaire de la victoire de Little Big Horn, Pine Ridge commémore un événement plus sombre : la fusillade du 26 juin 1975 au cours de laquelle un militant indien a été tué, ainsi que deux agents du FBI. Un fait d’armes pour lequel Leonard Peltier, 74 ans, le héraut de l’American Indian Movement (AIM), est toujours emprisonné. Après quarante-trois ans sous les verrous, Peltier est, selon Amnesty International, le plus ancien « prisonnier politique » des États-Unis.

Le 26 juin 2019 a été proclamé « Journée de Leonard Peltier » à Pine Ridge. Au bord du cimetière de la famille Little, où reposent les militants de l’AIM tués dans le tumulte des années 1970, quelques fidèles forment un cercle de prière : des anciens du mouvement Red Power, quoiqu’ils disparaissent inexorablement, comme Russell Means et Dennis Banks, morts en 2012 et 2017. Des proches, vêtus du tee-shirt distribué par l’AIM. Et des enfants qui attendent sans impatience le goûter sur la propriété de la famille Jumping Bull, au bord du ruisseau où a eu lieu la fusillade. Comme chaque année, ils savent qu’ils vont recevoir des cadeaux, des ballons, des sacs à dos et des fournitures scolaires de la part de Leonard Peltier.

La loi du silence

« Nous croyons à l’innocence de Leonard, lance l’officiant, Fred Cedar Face, un ancien juge tribal. Et pourtant, il croupit en prison. » L’atmosphère est lourde, plombée par le poids du passé. L’orateur déplore les divisions qui continuent sur la réserve, la loi du silence, la « négativité ». Si Leonard Peltier n’est pas coupable, alors il doit se trouver quelqu’un à Pine Ridge qui sait la vérité, quelqu’un qui n’a pas témoigné. Qui a tiré à bout portant sur les deux agents du FBI ce 26 juin 1975 ? »

 

Si vous voulez lire la suite, il faut vous abonner au Monde, mais vous savez l’essentiel : Peltier était un militant qui gênait. Un sniper a opportunément descendu deux agents du FBI. Le FBI sait que ce sniper n’était pas Leonard Peltier, mais l’occasion de le neutraliser était trop belle (un peu aidée ? allez savoir). Bref, Leonard a été fait aux pattes et enfermé pour toujours. Nous en connaissons d’autres, n’est-ce pas ? Et des circonstances pas si différentes. On ne change pas une recette qui marche.

 

 

 

 

Mis en ligne le 3 janvier 2020

 

 

Fini de rire

 

 

 

 

 

 

La nef aux fous, peinture de Danielle VASA

 

 

 

FINI DE RIRE

 

 

 

 

Barils de fin d’année :

50 bombes nucléaires USA de Turquie à Aviano

 

Manlio Dinucxci – il manifesto – 31.12.2019

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

 

 

« Cinquante têtes nucléaires seraient prêtes à être transférées de la base turque d’İncirlik, en Anatolie, à la base USAF d’Aviano, dans la région Friuli Venezia Giulia, car les USA douteraient de plus en plus de la fidélité à l’OTAN du président turc Erdoğan » : c’est ce que rapporte l’ANSA (Agence de presse italienne) citant ce qu’a déclaré le général à la retraite Chuck Wald de l’US Air Force dans une entrevue à l’agence Bloomberg le 16 novembre [1].

 

Le fait que l’ANSA et certains journaux en parlent, même avec retard, est en tous cas positif. Cela confirme ce que nous documentons depuis longtemps. « Il semble probable – écrivions-nous le 22 octobre (mais l’Ansa ignora alors l’information) [2] – que, parmi les options considérées à Washington, il y ait celle du transfert des armes nucléaires US de la Turquie vers un autre pays plus fiable. Selon le très sérieux Bulletin des scientifiques atomiques (FAS), la base aérienne d’Aviano peut être la meilleure option européenne du point de vue politique, mais elle n’a probablement pas assez de place pour recevoir toutes les armes nucléaires d’İncirlik. La place pourrait toutefois être obtenue, puisqu’à Aviano ont déjà commencé des travaux de restructuration pour accueillir les bombes nucléaires B61-12 ».

Sur la base de ce qu’a rapporté l’ANSA le coordinateur national des Verts, Angelo Bonelli, demande au gouvernement s’il confirme l’information et de porter immédiatement le problème devant le parlement, puisque l’Italie se trouverait « transformée en plus grand dépôt d’armes nucléaires d’Europe et ce silence du gouvernement italien est inacceptable ». En réalité ce n’est pas seulement le gouvernement qui se tait mais le parlement lui-même, où la question des armes nucléaires US en Italie est taboue. La soulever voudrait dire mettre en discussion le rapport de sujétion de l’Italie à l’égard des États-Unis.

L’Italie continue ainsi à être une base avancée des forces nucléaires US. Selon les dernières estimations de la Fédération des scientifiques américains, dans chacune des deux bases italiennes et dans celles qui sont en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, il y aurait actuellement 20 B-61, pour un total de 100, plus 50 à İncirlik (Turquie). Mais personne ne peut vérifier combien il y en a en réalité. D’après les estimations, il s’avère que les USA sont en train de diminuer leur nombre, ce qui n’a rien de tranquillisant. En effet ils se préparent à les remplacer par les nouvelles bombes nucléaires B61-12. À la différence de la B61 larguée à la verticale, la B61-12 se dirige vers l’objectif guidée par un système satellitaire et a en outre la capacité de pénétrer dans le sous-sol, en explosant en profondeur pour détruire les bunkers des centres de commandement. Le programme du Pentagone prévoit la construction à partir de 2021 de 500 B61-12, pour un coût d’environ 10 milliards de dollars. On ne sait pas combien de B61-12 seront stockées en Italie ni dans quelles bases, probablement pas seulement à Aviano et Ghedi. Comme il résulte de l’avis de projet publié par le ministère de la Défense, les nouveaux hangars de Ghedi pourront accueillir 30 chasseurs F-35 avec 60 bombes nucléaires B61-12, le triple des actuelles B61.

En même temps, les USA se préparent à déployer en Italie et dans d’autres pays européens des missiles nucléaires à portée intermédiaire (entre 500 et 5.500 km) avec base à terre, analogues aux euromissiles éliminés par le Traité FNI signé en 1987 par les USA et l’URSS. Après avoir accusé la Russie (sans aucune preuve) de l’avoir violé, les USA se sont retirés du Traité, et ont commencé à construire des missiles de la catégorie interdite : le 18 août ils ont testé un nouveau missile de croisière et le 12 décembre un nouveau missile balistique, ce dernier étant en capacité d’atteindre l’objectif en quelques minutes. Simultanément ils renforcent le « bouclier anti-missiles » sur l’Europe. Dans sa « réponse asymétrique » la Russie commence à déployer des missiles hypersoniques qui, en mesure d’atteindre la vitesse de 33 000 km/h et de manœuvrer, peuvent percer n’importe quel « bouclier ».

La situation dans laquelle nous nous trouvons est donc beaucoup plus dangereuse que ce que démontre la déjà alarmante nouvelle du probable transfert des bombes nucléaires US d’İncirlik à Aviano. Dans cette situation ce qui domine est le silence imposé par le large alignement politique bipartisan responsable du fait que l’Italie, pays non-nucléaire, accueille et soit préparée à utiliser des armes nucléaires, violant le Traité de non-prolifération qu’elle a ratifié. Responsabilité rendue plus grave encore par le fait que l’Italie, en tant que membre de l’OTAN, refuse d’adhérer au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires voté à la grande majorité de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

––––––––––––––––––––––––– 

[1] “Turkey Is the World’s New Nuclear Menace. An interview with General Chuck Wald on NATO’s nukes at Incirlik air base and whether the Turks are friends or enemies”, Tobin Harshaw, Bloomberg, November 16, 2019.

[2] « Erdoğan veut la Bombe », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie) , Réseau Voltaire, 22 octobre 2019.

 

 

Édition de mardi 31 décembre 2019 de il manifesto

https://ilmanifesto.it/50-bombe-nucleari-usa-dalla-turchia-ad-aviano/ 

 

 

 

 

 

Voyons quand même ce que Vladimir Poutine vient de souhaiter aux Russes :

 

Voeux de Nouvel An de Vladimir Poutine

 

 


 

 

Source : https://lecridespeuples.fr/2020/01/01/voeux-du-nouvel-an-de-vladimir-poutine/

Source d’origine : http://en.kremlin.ru/events/president/news/62523

 

 

 

 

Première manif de l’année

 

 

Le comité international pour la défense des droits du peuple libyen communique :

 

La communauté libyenne en France et les autres communautés arabes et africaines et les amis français sont stupéfaits et très inquiets de l’envoi des combattants djihadistes par le gouvernement de la Turquie en Libye et les déclarations du président de la Turquie d’avoir l’intention d’intervenir en Libye afin de soutenir les milices de groupes fondamentaux à Tripoli pour repousser l’armée libyenne qui est en train de la libérer de ce groupe.

Pour contester cette intervention d’agression, le comité international pour la défense des droits de peuple et d’autres associations vont organiser le 03/01/2020 à 15 heures un rassemblement devant l’ambassade de Turquie afin d’envoyer un message à la Turquie et au monde entier qu’il revient aux Libyens seuls detraiter et de régler leurs différends, sans intervention d’aucune puissance étrangère.

 

Le Rassemblement se tiendra

 

le 3 janvier 2020 à 15 heures

devant l’ambassade de Turquie

16 avenue Lamballe 75016 Paris

m° Passy ou Bir Hakeim

 

 

 

 

Commentaire désenchanté des Grosses Orchades :

Quand donc les peuples se rendront-ils compte de la totale inanité des manifs, depuis le temps qu’ils en font pour des prunes ? Les Libyens et leurs soutiens d’où qu’ils soient ne feraient-ils pas mieux d’envoyer leur obole au maréchal Haftar pour qu’il s’achète des S-400, des S-500 et même des 600 si affinités ? Nous, ce qu’on en dit… Allez-y quand même.

 

 

 

 

On s’en voudrait de les oublier :

 

Nos vœux de victoire et de paix méritée à eux !

 

 

Miliciens syriens prenant du repos après avoir libéré une localité du gouvernorat d’Idleb.

 

 

 

 

Mis en ligne le 1er janvier 2020

 

 

Nos voeux de fin et de début d’année

 

 

 

 

 

Ces jours-ci, sur le fleuve Ienissei

 

 

Nos vœux de fin et de début d’année

 

 

 

 

 

 

Les grosses orchades et les amples thalamèges souhaitent à tous les GILETS JAUNES et aux autres une inventive Année 2020

 

 

 

 

 

Vive la grève !

Générale !

Au finish !

 

 

[Et bravo au soutien financier des grévistes : https://www.lepotcommun.fr/pot/solidarite-financiere?fbclid=IwAR2AhqY37xlwlv3aNH5Jv_efgijx-GWGYo0dHgMjTwdo7gRWdiAH_s-1kV0]

 

[Avec une pensée pour Georges. Que cette année soit celle de sa liberté.]

 

 

 

 

 

 

 

Andreï Riabouchkine – Matin d’hiver – 1903

 

 

Et pourquoi ne pas finir et commencer par ce que les robots ne sont point encore capables de faire mieux que nous :

se réjouir l’âme à chanter et danser ?

 

(Le plein écran s’impose partout)

 

 

 

 

 

Avec Franco Fagioli et Juan Diego Flores par exemple… et Rossini

 

1. Aurélien à Palmyre

   2. Le barbier de Séville

 

 

 

 

 

 

SWAY

 

Rita Hayworth et Fred Astaire

 

 

 

Rita Hayworth et Anthony Quinn

 

 

 

 

 

 

 

TANGO

 

Por una cabeza (Carlos Gardel)

(Film : Una familia con clase)

 

 

 

 

 

 

MILONGA

 

Miguel Zotto et Daiana Guspero

(Amsterdam 2012)

 

 

 

 

 

 

VALSE

 

La deuxième de Dmitri Chostakovitch

 

(Avec nos excuses à l’inoubliable Burt Lancaster, embarqué malgré lui dans un film qui n’est pas le sien)

 

 

 

 

 

 

SYRTAKI

 

Mikis Theodorakis (70) et Anthony Quinn (80) 

 

Sur la Koenigsplatz de Münich – juillet 1995 –

à l’issue d’une exécution du ballet « ZORBA » en concert

 

 

 

 

Mais aussi à Valparaiso (Chili) autour d’un chien philosophe :

:

 

 

 

 

 

 

Parenthèse (reçu ce-jour d’Investig’Action) :

 

Emir Kusturica interviewé par Michel Collon

 

 

Lire l’article…

 

Source : https://www.investigaction.net/fr/emir-kusturica-je-passe-pour-un-imbecile-romantique-parce-que-je-rejette-la-guerre/  

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Et pour finir en beauté…

 

 

EMIR KUSTURICA et le NO SMOKING ORCHESTRA

 

Devil in the Business Class

 

 

 

 

Romeo & Juliet

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 31 décembre 2019

 

 

 

On a les Noëls qu’on mérite

 

 

 

 

 

 

 

 

On a les Noëls qu’on mérite

 

 

Il est né le divin Robot !

 

 

 

 

Le (tout) grand remplacement, ou l’Âge de Fer

 

Slobodan Despot – ANTIPRESSE – 15.12.2019

 

 

Mise en garde: sous ses airs rationnels, ce texte n’est qu’une digression de romancier sur un processus de décomposition-recomposition bien plus vaste qu’un « conflit de civilisations ». Où l’on se demande si le remplacement des peuples n’est pas qu’un sous-produit du remplacement de l’homme en soi…

 

 

 

 

« Répétez ! », ou l’inversion homme-machine

Les entrepôts de la grande distribution sont énormes, mais l’espace y est optimisé au millimètre. À chaque nouvel arrivage, la machine affecte un emplacement libre défini par des coordonnées numériques. L’itinéraire des préparateurs dans ce dédale est optimisé lui aussi. Chaque pas compte. Les déplacements inutiles ou trop lents font l’objet d’avertissements.

Le journaliste « infiltré » chez Amazon en 2012, Jean-Baptiste Malet, a donné une description poignante de ce labeur qui éreinte et qui vous vide de l’intérieur. Cela rappelle furieusement Une journée d’Ivan Denissovitch, de Soljénitsyne, sauf que les forçats sont en théorie libres et que les miradors sont devenus virtuels. L’homme et la machine ont inversé les rôles: à elle la tête, à lui les muscles.

L’intégration biomécanique s’est rapidement étendue, mais non sans bugs. Le cariste reçoit l’ordre d’aller chercher tel objet à tel endroit et, comme dans l’US Navy, il doit répéter l’instruction pour prouver qu’il a compris. Mais le logiciel de reconnaissance vocale est encore dur d’oreille. « Répétez ! » ordonne la machine. Il répète. « Répétez ! » Il répète. « Répétez ! » Il répète et répète jusqu’à ce que l’ordinateur comprenne. Il n’a pas le choix. (Nouvelle Revue du Travail, 1/2012) Cette voix synthétique est son seul interlocuteur. Le cariste avouera que rien ne le démoralise plus que cette spirale absurde de la répétition. Son travail est un cauchemar éveillé.

Chez Lidl, selon une enquête de Cash Investigation, « la voix synthétique égrène presque sans fin les ordres à exécuter sans la moindre perte de temps. Le salarié navigue ainsi entre les racks de l’entrepôt sept heures par jour. Et ce n’est pas tout. Le préparateur ne peut prononcer que 47 mots, ceux du langage homme-machine parlé dans les entrepôts de Lidl. Et pas un de plus ! ». Pour aider la machine à apprendre et à se complexifier, l’homme doit désapprendre et se simplifier. Il prépare ainsi, et il le sait, son propre remplacement. Comme les caissières, dans les supermarchés, qui expliquent aux clients comment employer les caisses automatisées qui leur voleront leur travail.

Et quoi, nous dira-t-on ? On les recasera ailleurs. Si cet ailleurs, d’ici là, n’est pas déjà occupé par d’autres machines… Dans certains secteurs, le remplacement est déjà effectif, en particulier les métiers dangereux. Aux robots démineurs succèdent les chiens d’intervention mécaniques actuellement testés par la police du Massachusetts. Avec leur allure de dobermans squelettiques, ils ressemblent encore, malgré tout, à de vrais cerbères. En matière de robotique, on pratique encore l’anthropomorphisme pour rassurer les masses. Et cela marche: le robot Pepper reproduit suffisamment de bonhomie et d’émotions pour être un compagnon convaincant et l’hologramme Azuma Hikari propose une épouse virtuelle bien moins contrariante qu’une femme de chair et d’os, par ailleurs souvent introuvable. Un baume pour le Japon, empire de la plus haute technologie et de la plus profonde solitude.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-tout-grand-remplacement-ou-lage-de-fer/

Source : https://antipresse.net/le-tout-grand-remplacement-ou-lage-de-fer/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Noël blanc…

 

Retraites : en grève, les ballerines de l’Opéra de Paris dansent le Lac des Cygnes sur le parvis

 

(Pas que les danseuses… l’orchestre est là aussi.)

 

RT – 25.12.2019

 

 

 

 

Des danseuses en tutu blanc ont exécuté des tableaux du Lac des cygnes sur le parvis du palais Garnier. Un spectacle gratuit visant à dénoncer la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron. Les badauds semblaient enchantés.

 

À quelques heures de Noël, sous le ciel gris parisien, une quarantaine de danseuses du corps de ballet de l’Opéra ont donné sur le parvis du palais Garnier un mini-spectacle improvisé devant des banderoles « Opéra de Paris en grève » et « La culture est en danger », sous les applaudissements des centaines de passants. Ces artistes protestent contre la réforme des retraites souhaitée par le gouvernement.

 

 

 

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Source : https://francais.rt.com/france/69476-retraites-greve-danseuses-opera-paris-jouent-lac-cygnes-parvis

 

 

Mais qu’est-ce qu’ils attendent pour débarquer avec leurs LBD et leurs gaz de combat ? Des cygnes, ça ne doit pas être si difficile à zigouiller, bon sang !

 

 

 

 

 

 

 

Un conte de deux villes

 

 

 

 

Hier, Londres l’impériale et Paris la révolutionnaire… Aujourd’hui, Macao la révolutionnaire et Hong Kong l’impériale

 

Strategika 51 – 20.12.2019

 

 

Le président Xi Jinping inspecte la garnison de l’Armée de Libération Populaire stationnée à Macao

 

 

 

Manifestations dans le marché de Noël à Hong Kong

 

 

Source : https://strategika51.org/2019/12/20/macao-et-hong-kong-ou-le-conte-de-deux-cites/ 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/un-conte-de-deux-villes/

 

 

 

 

 

 

Golfe Persique: la France dans un piège à haut risque

 

Robert Bibeau – Les 7 du Québec – 18.12.2019

 

 

 

 

En créant sa coalition navale anti-Iran, la France a-t-elle bien réfléchi aux risques auxquels s’exposent ses troupes ? Une simple étincelle pourrait déboucher sur un conflit ouvert, l’Iran ayant affirmé à maintes reprises que les pays de la région sont majeurs et vaccinés et qu’ils n’ont nullement besoin que l’Amérique ou la France viennent fourrer leur nez semant désordre et tension… Cette semaine, le Danemark a annoncé vouloir rejoindre la France et les Pays-Bas pour « assurer la sécurité de cette stratégique voie maritime ». 

 

 

En vertu de « la loi sur le contrôle de l’entrée des détroits », l’Iran surveille de près l’entrée de tous les navires étrangers dans les eaux du golfe Persique », a affirmé le commandant de la marine du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

« La marine du CGRI observe les navires étrangers qui entrent dans le golfe Persique en leur demandant leur nationalité, le type de leur navire et leur destination », a précisé le contre-amiral Ali-Reza Tangsiri, commandant de la marine du CGRI. « Tous les navires, même les navires américains, ont répondu à nos questions », a-t-il ajouté.

« L’observation des navires étrangers dans le golfe Persique revient de droit à la RII. Le golfe Persique appartient aussi bien à l’Iran qu’aux autres pays riverains. Étant donné que l’entrée du détroit d’Hormuz est située dans les eaux territoriales de l’Iran, nous avons le droit d’interroger les navires », a indiqué le contre-amiral Ali-Reza Tangsiri.

Robert Bibeau, éditeur du webmagazine Les7duQuébec, et Mikhail Gamandiy-Egorov, analyste-chroniqueur à l’agence Observateur Continental, nous donnent leurs avis.

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/golfe-persique-la-france-dans-un-piege-a-haut-risque/

 

 

 

 

 

Côte d’Ivoire, Sahel : deux rendez-vous à hauts risques

 

Gilles Munier – France-Irak Actualités18.12.2019

 

Par Leslie Varenne (revue de presse : IVERIS – 17/12/19)*

 

 

Alors qu’Emmanuel Macron s’est engagé sur le plan national dans une séquence hautement inflammable, il a également inscrit à son agenda deux rendez-vous internationaux potentiellement explosifs. Le premier aura lieu en Côte d’Ivoire du 20 au 22 décembre, le second est le sommet avec les chefs d’Etat du G5 Sahel, initialement prévu le 16 décembre à Pau et reporté au 13 janvier. Dans le climat actuel où la présence française en Afrique de l’Ouest est fortement contestée par les opinions publiques, ces événements sont plus que périlleux. Chaque mot, chaque expression, chaque geste du chef de l’Etat français sera scruté à la loupe et le moindre dérapage pourrait jeter encore de l’huile sur le feu. 

Si l’Elysée semble l’avoir découvert récemment, le climat de contestation de la politique africaine de la France, particulièrement en Afrique de l’Ouest, n’est pas un phénomène nouveau, même s’il prend chaque jour de l’ampleur. Depuis quelques années, les ambassadeurs en poste dans les pays d’Afrique francophone alertent, en vain. Rien n’a été entrepris pour essayer de juguler ce mouvement, pas de cellule de veille, ni de crise pour tenter de répondre aux multiples fausses informations qui circulent ; pas non plus de modification de la politique menée. En revanche, s’il y a bien eu un changement, il est dû à la personnalité d’Emmanuel Macron, à son ton impérieux et à sa manière bien peu diplomatique de s’adresser à ses pairs.

« On pense qu’en ce moment le président français devrait avoir bien d’autres choses à faire que de survoler la lagune Ebrié »

Dans ce contexte, sa prochaine visite en Côte d’Ivoire, à un an de l’élection présidentielle, est un pari fort audacieux. Depuis la mi-2018, date à laquelle le parti d’Henri Konan Bédié, PDCI, a décidé de rompre son alliance avec Alassane Ouattara et le RHDP, la situation est particulièrement tendue dans ce pays. Le président ivoirien se retrouve seul, coupé d’une grande partie de la base politique et sociologique ivoirienne, néanmoins, il ne semble pas s’en inquiéter. Il est bien décidé à passer outre les règles du jeu démocratique en ne tenant aucun compte des multiples demandes de l’opposition, notamment celle concernant la modification de la Commission électorale indépendante (CEI) que tous les partis d’opposition s’apprêtent à boycotter. Dans cette situation, la venue d’Emmanuel Macron est perçue par une grande partie de la population et par les opposants comme un adoubement de la stratégie d’Alassane Ouattara ; comme une ingérence de l’ancien colonisateur dans la campagne électorale. « Avec la crise des retraites et celle du Sahel, on pense qu’en ce moment le président français devrait avoir bien d’autres choses à faire que de survoler la lagune Ebrié » dit un homme politique. Pour l’instant, au programme du chef de l’Etat ne figure pas de rencontre avec l’opposition, ce qui aurait pu aider à déminer le terrain. En revanche, en plus du réveillon de Noël anticipé avec les militaires français présents en Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron doit inaugurer le grand marché de Bouaké qui sera construit par l’entreprise française Colas, donnant ainsi du grain à moudre à ceux qui ne cessent de stipendier les intérêts de l’Hexagone en Afrique. Il devrait également rencontrer les étudiants d’une université comme il l’avait déjà fait à Ouagadougou en 2017. Cette séquence malheureuse, encore dans toutes les mémoires, n’avait pas participé à redorer le blason de l’Hexagone. En réitérant l’exercice, Emmanuel Macron s’engage sur un terrain glissant, il n’est pas à l’abri d’une désastreuse sortie de route.  

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Source : www.france-irak-actualite.com/2019/12/cote-d-ivoire-sahel-deux-rendez-vous-a-hauts-risques.html

 

 

 

 

 

Tentative d’attaque contre le FSB à Moscou : tentative de déstabilisation sécuritaire en Russie ?

 

Karine Bechet Golovko – Russie Politics – 20.12.2019

 

 

 

Hier, un individu armé a tenté d’entrer dans le bâtiment du FSB (service de sécurité intérieure russe) en plein coeur de Moscou avec des explosifs dans un sac à dos, pour finir, en se retirant dans la rue, par tirer à la Kalachnikov sur les personnes en uniforme. Un mort, cinq blessés. Lui-même a été liquidé par un snipper. Rappelons que cela s’est passé le jour de la grande conférence de presse de Vladimir Poutine. Le soir, au moment où un concert était donné en l’honneur des membres justement du FSB. Le jour où 15 000 personnes, rien qu’à Moscou, ont dû être évacuées pour de fausses alertes à la bombe. 

Jeudi soir 19 décembre, vers 18 heures, un individu avec une Kalachnikov cachée sous un manteau noir et un sac à dos (rempli d’explosifs) a tenté d’entrer dans le bâtiment central du FSB en plein centre de Moscou. Vu le système de détection des métaux, il a fait marche arrière et s’est replié dans la rue, où il a commencé à tirer sur les hommes en uniforme et les passants. Il a réussi à tuer un membre du FSB et à en blesser cinq avant d’être arrêté par un tir de sniper. 

Si localement l’opération a pris fin, le problème est que des explosifs et des grenades ont été retrouvés dans son sac à dos et la question s’est alors posée de savoir si d’autres bâtiments pourraient être ainsi visés. Un plan général sécuritaire, « Krepost » (« Forteresse »), selon lequel les membres des services d’ordre devaient rentrer en service, prendre les armes et attendre les ordres, a été immédiatement lancé, non seulement à Moscou, mais aussi dans les autres grandes villes du pays. Heureusement, aucune autre tentative n’a été notée.

Il faut dire que la journée fut particulièrement chargée. Rien que pour ce jeudi et uniquement à Moscou, des coups de téléphone anonymes ont fait de fausses alertes à la bombe concernant environ 60 lieux publics différents, dont 46 écoles et des hôpitaux, obligeant les services d’ordre à évacuer plus de 15 000 personnes dans la journée.

Une tentative de déstabilisation du pays est réellement en cours, cette vague qui avait réussie à être cernée un certain temps, reprend de plus belle depuis trois semaines. Et l’attaque contre le FSB est très symbolique, non seulement en raison du moment choisi, comme nous l’avons souligné, mais aussi en raison de l’institution visée.

Le FSB est en effet une des institutions à la pointe de la lutte contre les groupes terroristes installés en Russie et son efficacité à prévenir les actes de terrorisme est reconnue. Rien que le 13 décembre, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, ils ont ainsi réussi à démanteler un réseau à Moscou affilié à Daesh, qui s’apprêtait justement à commettre des actes terroristes. Autre exemple, en octobre, un peu plus tôt, de concert avec le Comité d’enquête, c’est tout un réseau de financement du terrorisme qui a été démentelé dans plusieurs régions de Russie.

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1 commentaire:

Иван Михайлович Фраков

Les fausses alertes à la bombe durent depuis plus d’un an. Certains qui ont prétendu en être les auteurs réclament le payement d’une rançon de 150 bitcoins zu gouvernement en échange de l’arrêt des alertes. Opportunistes ou réels auteurs, on ne le sait pas. De toute manière qui connait les responsables Russes savent que jamais un kopeek ne sera versé dans une opération de chantage.

Dans le dossier de l’attaque place Lubyanka, tous les éléments n’ont pas été divulgués et on peut s’attendre à des « surprises » prochainement.

Il est certain que face à l’échéance de 2024 les forces opposées au gouvernement actuel et à la Russie elle-même se mettent en place. Mais peut-être que les évènements se précipiteront pour ne pas leur laisser le temps de se préparer…

Source : http://russiepolitics.blogspot.com/2019/12/tentative-dattaque-contre-le-fsb-moscou.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+RussiePolitics+%28Russie+politics%29

 

 

 

 

« Ils l’ont tué eux-mêmes » : Kadyrov dément l’implication de la Russie dans le meurtre d’un terroriste à Berlin

 

 

 

 

La Tchétchénie n’a rien à voir avec le meurtre à Berlin du terroriste Zelimkhan Khangochvili et ceux qui pensent autrement doivent le prouver, et pas par des paroles, estime le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov pour lequel « ça fait un terroriste de moins ».

 

Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a démenti les accusations contre la Russie concernant le meurtre à Berlin du terroriste géorgien Zelimkhan « Torniké» » Khangochvili.

« Ils l’ont tué eux-mêmes lorsqu’il est devenu inutile. Ce sont leurs problèmes intérieurs, cela ne nous regarde pas. Il ne vit pas chez nous depuis longtemps. À ce qu’il paraît, il est citoyen de Géorgie, il n’est pas notre citoyen. C’est un terroriste, un criminel… Si nous sommes impliqués, qu’ils le prouvent. Non pas avec des paroles, mais faits à l’appui », a-t-il déclaré aux journalistes.

M.Kadyrov a ajouté que l’homme tué avait été impliqué dans de nombreux attentats terroristes.

« S’il a été tué, ça fait un terroriste de moins », a-t-il lancé.

Qui est la personne tuée ?

Le Géorgien Tornike K., connu également sous le nom de Zelimkhan Khangochvili, a été tué de trois balles à Berlin le 23 août 2019.

 

 

Selon Poutine, le Géorgien tué en Allemagne était l’organisateur, «cruel et sanguinaire», d’un attentat à Moscou

 

 

Selon Vladimir Poutine, …

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Source : https://fr.sputniknews.com/russie/201912241042651861-ils-lont-tue-eux-memes-kadyrov-dement-limplication-de-la-russie-dans-le-meurtre-dun-terroriste-a/

 

 

 

 

Pas de trêve de Noël dans le Donbass :

 

 

 

Habitante du district de Novoazovsk, de la région de Donetsk, devant sa maison détruite.

 

 

 

 

 

Ni en Syrie…

 

Vidéo des missiles israéliens en provenance du Liban Sud survolant Damas avant d’être abattus par la défense aérienne syrienne

 

Strategika 51 – 25.12.2019

(vidéo du 23)

 

 

 

 

 

 

BELGIQUE

 

 

à Zoersel : défilé de tracteurs lumineux

 

Le 21 décembre, la Parade de Noël a illuminé les rues de la ville belge de Zoersel. Pour la huitième année consécutive, les agriculteurs ont réalisé leur sortie annuelle afin d’apporter l’esprit de Noël aux habitants.

 

 

 

 

 

La Belgique, laboratoire du fédéralisme

1/2

 

Vladislav B. Sotirović – Le Saker francophone –  20.12.2019

 

La Belgique constitue le centre politique de l’Union européenne (l’UE) et de l’OTAN, et figure parmi les 6 pays de l’UE ayant établi au départ le marché unique européen1. La question du fédéralisme multiculturel belge est d’une importance essentielle pour le processus futur de l’intégration ou de la désintégration européenne à venir.

 

 

 

Arrière-plan historique

Le traité international et pan-européen de Westphalie (1648) établit un noyau sur la base d’un groupe d’États qui dominèrent les affaires du monde jusqu’à la première guerre mondiale : l’Autriche, la Russie, l’Angleterre (qui deviendrait le Royaume-Uni), la France et les Provinces Unies (les territoires composant aujourd’hui les Pays-Bas et la Belgique)2. La Belgique fut établie en 1830 afin de prévenir une possible attaque militaire de la part de la France ou des Pays-Bas, la Hollande s’étant retrouvée divisée en Pays-Bas et Belgique3. Création politique artificielle montée par les Britanniques, sa neutralité fut garantie par le Royaume-Uni en 18394. La Belgique devint le premier pays industrialisé d’Europe continentale, en partie du fait de sa proximité d’une Grande-Bretagne en cours d’industrialisation, mais également grâce à l’importance des réserves de charbon au Sud du pays. Son poids économique consolida la domination des Wallons francophones, catholiques romains majoritaires dans le Sud du pays sur les Flamands catholiques romains parlant le hollandais, établis au nord, dont la richesse provenait de l’agriculture et du commerce.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/la-belgique-laboratoire-du-federalisme-1-2/

Source : https://lesakerfrancophone.fr/la-belgique-le-laboratoire-du-federalisme-12

 

 

 

 

 

Pour le cas où ce détail intéresserait quelqu’un, nous avons passé ce temps de Noël à (re)lire un des merveilleux polars ottomans de Jason Goodwin, où M. Slobodan Despot ne serait sans doute pas surpris de découvrir que les empereurs byzantins (Constantin ? Justinien ? un  autre ?) ont précédé, mais avec mesure, nos creuseurs de tunnels abusifs, puisqu’une bonne partie de l’intrigue, dans cette deuxième aventure de l’eunuque Hachim, agent secret du sultan Mahmoud II, se déroule sous terre, dans l’ingénieux système des canalisations creusées il y a tant de siècles par les bâtisseurs de la Rome d’Orient, pour alimenter leur ville en eau douce.

L’auteur étant historien, il y est aussi question de la lutte des Grecs pour leur indépendance, de Missolonghi, de Byron, du démembrement de la Pologne et d’autres épisodes de l’histoire – si mal connue – d’Europe, qui remettraient tant d’idées en place, si ceux qui se disent Européens la connaissaient

 

Jason GOODWIN

Le trésor d’Istanbul

Plon – 2008

324 pages

(Existe aussi en édition de poche : chez 10/18)

 

Présentation de l’éditeur :

Istanbul, 1838. Dans son palais surplombant le Bosphore, le sultan Mahmud II, artisan des réformes de l’Empire ottoman, est à l’agonie. Au-dehors, les rumeurs les plus folles vont bon train.

L’arrivée imprévue d’un archéologue français à la recherche de trésors byzantins perdus plonge la communauté grecque dans le désarroi. Hachim Togalu qui a, dans Le Complot des Janissaires, résolu avec tant de brio toute une série de meurtres mystérieux, reprend du service. Mais quand le corps mutilé de l’archéologue est retrouvé près de l’ambassade de France, c’est lui qui devient le suspect numéro un !

Hachim se lance dans une course contre la montre pour découvrir ce que cache une étrange société œuvrant pour le rétablissement de l’Empire byzantin.

Avec beaucoup d’esprit et un flair surprenant, Jason Goodwin nous entraîne dans un monde où le danger est partout, et la trahison synonyme de mort. Le plaisir du lecteur est immense !

Présentation de 10/18

En 1838, à Istanbul, après trente ans de règne, le sultan Mahmud II se meurt dans son palais, et toute la ville retient son souffle… Mais pour l’eunuque Hachim, familier des couloirs du palais et fin limier préféré du sultan, ce n’est pas l’unique sujet d’inquiétude : deux de ses amis, vieux commerçants grecs du Grand Bazar, sont sauvagement attaqués. L’un d’eux y perd la vie. Lorsqu’un archéologue français un peu louche, Maximilien Lefèvre, est à son tour assassiné après avoir trouvé refuge chez Hachim, l’étau se resserre autour de l’eunuque, en passe de devenir le suspect idéal. Commence alors pour lui une course effrénée des rues labyrinthiques d’Istanbul aux rives du Bosphore, contre une insaisissable société secrète, l’Hétire, qui rêve de rétablir dans l’ancienne Byzance un nouvel empire grec…

 

L’auteur

Jason Goodwin a étudié l’histoire byzantine à l’université de Cambridge, ce qui l’a poussé, en 1989, à réitérer l’exploit de son prédécesseur Patrick Leigh Fermor, en traversant l’Europe, à pied, de la Corne de Hollande à la Corne d’Or, en compagnie de celle qui devait devenir sa femme et la mère de ses quatre enfants.

Le récit de ce voyage a paru, chez Phébus, sous le titre Chemins de traverse. Jason Goodwin est aussi l’auteur d’une histoire (inédite en français) de l’Empire ottoman, sous le titre Lords of the Horizons (Chatto & Windus, 1998)

 

 

 

 

 

 

Costumes de fleurs : les joueuses de hockey russes se déshabillent pour le nouveau calendrier

 

RT – 25.12.2019

 

 

 

 

 

La Ligue russe de hockey féminin a décidé de présenter artistiquement la beauté de ses sportives, habituellement cachées sous des tenues rectangulaires et volumineuses. Elle a sorti un calendrier 2020 dans lequel les joueuses représentent les différents mois de l’année, habillées de costumes de fleurs…

 

Contrairement aux femmes pratiquant d’autres sports, les joueuses de hockey sont habituellement cachées sous des tenues épaisses, casque volumineux posé sur la tête. Mais voici que la Ligue russe de hockey féminin présente, pour les amateurs de jolies femmes… et de ce sport, une édition spéciale et limitée du calendrier 2020.

Il réunit 12 sportives qui ne se couvrent que de branches, de feuilles et de fleurs  (photos).

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Source : https://fr.sputniknews.com/societe/201912251042658837-ostumes-de-fleurs-les-joueuses-de-hockey-russes-se-deshabillent-pour-le-calendrier-annuel–photos/

 

 

 

 

Trêve ou pas trêve (des confiseurs), n’oublions pas  que les parasites parasitent sans trêve !

 

 

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 25 décembre 2019

 

 

 

Fin d’année de tous les dangers

 

 

 

 

 

 

 

Fin d’année de tous les dangers

(Pas seulement pour Julian Assange, mais surtout pour lui)

 

 

 

 

Le journalisme emprisonné :

le cas de Wikileaks

 

Allocution prononcée dans le cadre du colloque sur la liberté de la presse qui s’est tenu à Marrakech, le 10 décembre 2019

 

Johannes Wahlström ­– L.G.O. – 18.12.2019

 

 

 

 

Chers collègues, c’est un grand honneur pour moi d’être avec vous aujourd’hui.

Je tiens à vous remercier de m’avoir offert cette occasion de partager avec vous quelques aspects de l’évolution préoccupante des droits humains et de la liberté d’expression, qui se produit au cœur du monde occidental. Au moment où nous parlons, l’un des publicistes anglophones parmi les plus célèbres au monde subit très probablement des tortures mortelles dans une prison de haute sécurité à Londres. Il est maintenu à l’isolement dans une cellule de deux mètres sur trois. Et ce, au seul motif qu’il a publié de l’information véridique. Le traitement de ce publiciste a été reconnu illégal par le groupe de travail sur la détention arbitraire à l’ONU. Le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, qui lui a rendu visite récemment en prison, a conclu qu’il est effectivement soumis à la torture.

Il se trouve qualifié de menace pour la sécurité nationale, sur le même plan que l’État islamique et Al-Qaida, par le directeur de la CIA. Et les États-Unis ont officiellement demandé son transfert aux États-Unis où il fera face à un tribunal militaire secret qui lui appliquera très probablement une sentence extrajudiciaire de 175 ans de prison.

Je tiens à redire ici que celui dont je parle est accusé… de n’avoir commis aucun crime. En effet, il n’est accusé de rien, si ce n’est d’avoir rendu publique de l’information véridique montrant les rouages de la corruption et des crimes de guerre perpétrés par les élites au pouvoir dans le monde occidental. Et c’est pour cela qu’il dépérit en prison. Je veux parler de mon ami et collègue Julian Assange, l’éditeur de Wikileaks.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-journalisme-emprisonne-le-cas-de-wikileaks/

 

Johannes Wahlström est un journaliste et cinéaste suédois né en 1981. Il a travaillé comme journaliste en Ukraine, en Russie et en Palestine pour l’Aftonbladet, Journalisten et Fria Tidningar. Il a aussi travaillé pour l’ Alternative information centre dans les territoires palestiniens et pour le Swedish Institute en Russie.

Traduction : m.p. pour Les Grosses Orchades

 

 

 

 

 

 

La responsabilité de l’État pour la torture de Julian Assange

 

Nils MELZER – Medium – 18.12.2019

Via LGS

 

Discours de Nils Melzer, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, devant le Bundestag allemand à Berlin, 27 novembre 2019 (à partir de la traduction anglaise)

 

 

 

 

Mesdames et Messieurs,

Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de contribuer à cet événement au Bundestag allemand. Selon moi, la responsabilité juridique de la torture psychologique de Julian Assange doit être analysée en deux parties, à savoir une première phase relative à la période de son asile diplomatique à l’ambassade d’Équateur à Londres et une seconde phase relative à sa détention actuelle par le Royaume-Uni.

 

Première phase : persécution politique et asile à l’ambassade

Comme vous le savez, j’ai rendu visite à M. Assange avec mon équipe médicale le 9 mai 2019 à la prison de haute sécurité de Belmarsh. C’était environ trois ou quatre semaines après son arrestation le 11 avril. Au cours d’un examen médical de trois heures et d’une entrevue d’une heure avec moi, nous avons constaté qu’il présentait tous les symptômes typiques des personnes ayant été exposées à la torture psychologique pendant une période prolongée. Il s’agissait de symptômes très graves qui étaient déjà mesurables physiquement, neurologiquement et cognitivement.

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Source : https://www.legrandsoir.info/la-responsabilite-de-l-etat-pour-la-torture-de-julian-assange-medium.html

 

 

 

 

 

 

Pour rappel :

 

La juge de Julian Assange et les liens de son mari avec l’armée britannique révélés par WikiLeaks

 

Mark Curtis & Matt Kennard – Daily Maverick – 14.11.2019

via LGS

 

 

 

 

Le mari de Lady Emma Arbuthnot, la magistrate en chef de Westminster qui supervise l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, vers les États-Unis, a des liens financiers avec l’establishment militaire britannique, y compris des institutions et des individus exposés par WikiLeaks.(…)

 

Lord Arbuthnot of Edrom, ancien ministre de la défense, est président rémunéré du conseil consultatif de la société militaire Thales Group, et a été jusqu’au début de cette année, conseiller de la société d’armement Babcock International.Les deux sociétés ont d’importants contrats avec le ministère britannique de la Défense (MOD).

Les révélations mettent en lumière les préoccupations relatives aux conflits d’intérêts. Lady Arbuthnot a commencé à présider le procès d’Assange en 2017 et a décidé en juin de cette année qu’une audience complète commencerait en février prochain pour examiner la demande d’extradition du Royaume-Uni présentée par l’administration Trump.

Les juges britanniques sont tenus de déclarer tout conflit d’intérêts potentiel aux tribunaux, mais nous croyons comprendre que Lady Arbuthnot ne l’a pas fait.

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Source : https://www.legrandsoir.info/la-juge-de-julian-assange-et-les-liens-de-son-mari-avec-l-armee-britannique-reveles-par-wikileaks-daily-maverick.html

Source originale : https://www.dailymaverick.co.za/article/2019-11-14-julian-assanges-jud…

Traduction : https://www.facebook.com/notes/toute-la-avec-assange-french-action-4-a…

 

 

 

 

 

Vendredi dernier, sur Là-Bas si j’y suis :

 

Jérémie Younès

 

Source : https://la-bas.org/la-bas-magazine/ch…   

 

 

 

 

Ceci n’est pas du jour, mais n’est pas obsolète :

 

Anne Roumanoff

 

 

 

Il y a une semaine, quelqu’un a dit :

« Faut la refaire en pire…. Pour s’adapter à la conjoncture… »

 

 

 

 

GRÈVES

 

Parlons (Inter) Net 

 

La chronique de Théophraste R.

 

Râle, Râle, Râleurs, Râlez… (on avance à rien dans ce canoë)

 

Viktor Dedaj – LGS – 17.12.2019

 

 

 

 

J’en ai plus qu’assez de ceux qui traitent les militants/syndicalistes de « râleurs » alors qu’en réalité, ce sont eux les éternels râleurs.

Écoutez-les ronchonner, marmonner, cracher leur bile, réclamer qu’on leur fiche la paix avec ces grèves, ces mouvements, cette pagaille. Véritables boulets de la société, parasites éternels qui savent pourtant bien profiter de tous ces avantages – que d’aucuns appellent des conquêtes sociales – sans jamais lever le petit doigt, sans jamais prendre de risques. Et pas un seul de ces goujats n’aurait l’élégance – je dis bien l’élégance – de les refuser après avoir tant craché sur ceux qui les ont obtenus.

Écoutez-les, toujours à dénoncer les « privilégiés » d’à côté ou d’en dessous alors qu’eux-mêmes sont – et vous pouvez en être certains – généralement les premiers privilégiés de quelqu’un.

Écoutez-les au quotidien râler contre les impôts, les immigrés, les syndicalistes, les gauchistes. En réalité, mouvements sociaux ou pas, grèves ou pas, ils ne ferment jamais leurs grandes gueules et ont toujours quelque chose à critiquer. Moi je crois que ce qui les énerve en ces périodes de mobilisations, c’est leur propre inertie, leur propre lâcheté, leur propre médiocrité qui s’étale au grand jour.

Alors que voulez-vous qu’ils fassent d’autre, ces ratés, que d’engueuler à partir des tribunes les joueurs sur le terrain ?

Viktor Dedaj
Désolé Théo, mais fallait que ça sorte

 

 

 

 

Cela dit, une petite autocritique n’a jamais fait de mal à personne…

 

 

 

 

 

Et causes des…

 

 

Documentaire : Ces financiers qui dirigent le monde – BlackRock

 

Admin – Entelekheia – 18.12.2019

(+ documentaire Arte)

 

 

 

 

Note de présentation d’Arte TV :

Très discret, BlackRock est pourtant le plus puissant gestionnaire d’actifs de la planète. Enquête sur l’omniprésence préoccupante et indécente des grands argentiers de BlackRock dans la vie politique et économique mondiale.

 

Si l’argent ne fait pas le bonheur, il ouvre sans nul doute les portes du pouvoir. Une maxime que le groupe de gestion d’actifs BlackRock, avec ses 6 000 milliards de dollars américains passés, soit plus de deux fois le PIB de la France, connaît bien. Sociétés, gouvernements et banques centrales : l’entreprise tentaculaire ne cesse d’étendre son influence dans toutes les directions, depuis sa création, en 1988, par Larry Fink. La force de ce géant américain de la gestion réside dans les milliards de dollars que lui confient ses clients, pour la plupart des gros poissons de la finance : multinationales, institutions financières et fonds d’investissement ou de pension. Grâce à cette manne financière, le groupe a mis le grappin sur de nombreuses multinationales. Actuellement, BlackRock est entre autres présent dans le capital d’Apple, de Microsoft, de Facebook, de McDonald’s, de Siemens, ainsi que de nombreuses entreprises du CAC 40. Non content d’investir dans les entreprises les mieux cotées du monde, le gestionnaire d’actifs est aussi dans les petits papiers de gouverneurs de banques centrales, de ministres des finances et même de chefs d’État, à qui il prodigue de précieux conseils. Et pour cause : il dispose non seulement des meilleurs experts financiers, mais aussi d’un algorithme de prévision conjoncturel sans égal, Aladdin. Lors de la crise financière de 2008, de nombreux gouvernements proches du naufrage avaient fait appel au groupe de Larry Fink, ce qui lui a permis de renforcer son emprise sur l’économie mondiale et de présenter à tous le visage d’une entreprise providentielle…

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/12/18/documentaire-ces-financiers-qui-dirigent-le-monde-blackrock/

 

 

 

 

Affaire Delevoye : Emmanuel Macron et l’article 5 de la Constitution

 

Régis de Castelnau –  Vu du droit – 17.12.2019

 

 

 

 

L’invraisemblable feuilleton Delevoye constitue une illustration assez consternante de l’état de dégradation des institutions de notre République. Nous avons désormais atteint tel un niveau de corruption, au sens de corrosion, des pouvoirs publics que notre charpente institutionnelle est complètement délabrée.

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Source : https://www.vududroit.com/2019/12/affaire-delevoye-emmanuel-macron-et-larticle-5-de-la-constitution/

 

 

 

 

Delevoye et la HATVP, contrôle, vous avez dit contrôle ?

 

Régis de Castelnau –  Vu du droit – 18.12.2019

 

 

 

 

Atlantico m’a demandé mon avis sur la défaillance de la haute autorité de la transparence de la vie publique dans l’affaire Delevoye. On trouvera mes réponses ci-dessous.

On peut également consulter l’article directement sur le site d’Atlantico.

Après les révélations sur les « omissions » de Jean-Paul Delevoye, comment expliquer que la haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), en charge du contrôle de la déclaration des intérêts des hommes politiques, n’ait pas relevé ces oublis ?

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Source : https://www.vududroit.com/2019/12/delevoye-et-la-hatvp-controle-vous-avez-dit-controle/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En marge du BREXIT

 

Détruit pour avoir voulu apaiser ses ennemis : la tragédie shakespearienne de Jeremy Corbyn

 

Neil Clark – Le cri des peuples – 16.12.2019

Source : https://www.rt.com/op-ed/475891-corbyn-general-election-destroyed/

Traduction : lecridespeuples.fr

 

 

 

 

 

Le projet de Jeremy Corbyn s’est terminé dans les larmes avec une défaite aux élections générales totalement démoralisante pour le Parti Travailliste, mais cela aurait pu – et aurait dû – être très différent si seulement Corbyn avait fait confiance à son instinct.

 

Il y a un air nettement shakespearien à l’arrêt de mort politique du leader Travailliste britannique, qui a eu lieu, comme il se doit, un vendredi 13 (on pourrait dire que le 15 mars, date de l’assassinat de Jules César, aurait été encore plus approprié).

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Source : https://lecridespeuples.fr/2019/12/16/detruit-pour-avoir-voulu-apaiser-ses-ennemis-la-tragedie-shakespearienne-de-jeremy-corbyn/

 

 

 

 

Royaume-Uni : le Labour mène une guerre contre sa propre base électorale depuis des décennies

 

George Galloway – Entelekheia – 15.12.2019

Traduction : Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia

 

 

 

 

 

 

Depuis les élections de 1935, le Parti parlementaire travailliste n’avait jamais été aussi diminué. Au temps où les dinosaures politiques parcouraient la terre, le parti travailliste, divisé, s’était effondré face au défi de la Grande dépression, et semblait voué à l’extinction.

Dix ans plus tard, il remportait la victoire électorale la plus importante de son histoire, balayant Mr Churchill, le chef de guerre, hors de son poste.

Mon propos n’est pas seulement de remettre ce qui s’est passé lors des élections générales britanniques dans une perspective historique, mais aussi d’illustrer la célèbre vérité selon laquelle il n’y a pas de « victoire finale », ni de « défaite finale ». Ce n’est jamais fini.

 

J’ai toujours prédit, sur RT et partout ailleurs, que les sièges des travaillistes tomberaient comme des dominos, que les travaillistes perdraient des dizaines de sièges dans les Midlands, le nord-ouest, le nord-est de l’Angleterre et le Pays de Galles. Toutes mes attentes se sont concrétisées pendant que les bulletins de vote étaient en cours de dépouillement dans un Vendredi 13 grandeur nature pour les travaillistes.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/12/15/royaume-uni-le-labour-mene-une-guerre-contre-sa-propre-base-electorale-depuis-des-decennies/

Source d’origine : Paru sur RT sous le titre Labour has been waging a culture war against its own base for decades, fixating on liberalism instead

 

 

 

 

GUERRES

Que ferait-on sans elles ?

 

 

 

« L’Art de la guerre »

3.000 milliards de dollars dans le puits afghan sans fond

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 17.12.2019

via Réseau Voltaire

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

Les documents que le Washington Post est parvenu à faire déclassifier sur la guerre contre l’Afghanistan n’attestent pas que les États-Unis ont échoué à pacifier ce pays. Au contraire, ils montrent que le Pentagone suit fidèlement la stratégie de la « guerre sans fin » élaborée par Donald Rumsfeld et l’amiral Arthur Cebrowski. L’opération militaire qui devait durer quelques semaines se poursuit délibérément depuis 18 ans.

 

 

La stratégie Rumsfeld/Cebrowski prévoit d’adapter la mission du Pentagone à la globalisation du capitalisme. En conséquence, les structures étatiques doivent être détruites dans plusieurs régions du monde, à commencer par le Moyen-Orient élargi, au profit du « chaos constructif ». C’est la « guerre sans fin » annoncée par George Bush, poursuivie par Barack Obama et dénoncée par Donald Trump.

 

 

Dans la Déclaration de Londres [1] les 29 pays de l’Otan ont réaffirmé « l’engagement pour la sécurité et la stabilité à long terme de l’Afghanistan ». Une semaine plus tard, sur la base de la Loi sur la liberté d’information (utilisée pour vider après quelques années les placards des squelettes en fonction de la convenance politique), le Washington Post est parvenu à faire déclassifier 2 000 pages de documents qui « révèlent que des fonctionnaires US ont trompé le public sur la guerre en Afghanistan » [2]. En substance ils ont caché les effets désastreux, y compris économiques, d’une guerre en cours depuis 18 ans.

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Source : https://www.voltairenet.org/article208593.html

Source d’origine : Édition de mardi 17 décembre 2019 de il manifesto

https://ilmanifesto.it/3000-miliardi-dollari-nel-pozzo-afghano-senza-fondo/

 

 

 

 

 

Perse-muraille 

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu –16.12. 2019

 

 

 

 

 

Les stratèges américains doivent se prendre la tête à deux mains devant la résilience iranienne. Dieu sait pourtant si l’empire a tout tenté contre sa bête noire, la sanctionnant, la harcelant, s’ingéniant à la couper du reste du monde. Mais il en faut plus pour démonter le patient et subtile Perse, grand maître d’échecs devant l’éternel, et une poignée de récentes nouvelles ont sans doute envoyé des signaux d’alarme du côté de Washington.

Le lecteur de nos Chroniques connaît par cœur le nom d’Al Bukamal.

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/12/perse-muraille.html

 

 

 

 

Que s’est-il vraiment passé en Iran?

Pepe Escobar – Asia Times – 7.12.2019

via : Les 7 du Québec

Traduction : Le Saker francophone

 

 

 

 

Le 15 novembre, une vague de protestations touchait plus de 100 villes iraniennes à cause d’une mesure extrêmement impopulaire prise par le gouvernement : une hausse de la taxe sur le carburant pouvant atteindre 300%, sans campagne de relations publiques pour en expliquer les raisons. Les Iraniens condamnent, par réflexe et depuis des années, la suppression des subventions, surtout en ce qui concerne l’essence bon marché. Si vous êtes au chômage ou sous-employé en Iran, surtout dans les grandes villes, le plan A est toujours d’avoir une deuxième boulot de chauffeur de taxi.

Les manifestations ont commencé de façon très pacifique. Mais dans certains cas, notamment à Téhéran, Shiraz, Sirjan et Shahriar, une banlieue de Téhéran, elles ont rapidement dégénéré en émeutes armées – avec vandalisme des biens publics, attaques contre la police et incendie d’au moins 700 agences bancaires, ressemblant aux affrontements que subit Hong Kong depuis juin.

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/que-sest-il-vraiment-passe-en-iran/

 

 

 

 

Nous ne saurions trop vous recommander de suivre l’actualité sur ces deux sites, dont nous ne pouvons tenir ici la cadence :

 

http://www.les7duquebec.com/

 

 

https://lesakerfranophone.fr/

…quoique l’article de John Wear en provenance de Russia Insider nous fasse doucement tapoter le menton.

 

Bref, lisez avec votre esprit critique !

 

 

 

 

 

Maladies peu traitées :

 

On l’avait raté le 10…

 

Pour l’amour des juifs

 

Israël Adam Shamir – Entre la plume et l’enclume – 10.12.2019

 

 

 

 

 

L’Angleterre et la France, deux antagonistes, deux socles de la civilisation européenne, se trouvent simultanément en proie à un paroxysme de judéophilie. Le résultat des élections parlementaires décisives qui s’annoncent en Grande Bretagne est suspendu à cette question, avec travaillistes et conservateurs en compétition pour exprimer à qui mieux mieux leur amour pour les juifs, tandis que les juifs n’arrivent pas à décider lesquels leur répugnent le moins. La France, après une année de révolte des classes moyennes représentées par les Gilets jaunes, connaît maintenant un soulèvement des classes travailleuses toutes fraîches avec un million de grévistes s’emparant de la rue, mais son Parlement estime qu’il est urgent, par-dessus tout, de peser et de légiférer sur la façon dont les Français devraient aimer les juifs et haïr ceux qui les haïssent. Quel peut être le sens de cette comédie?

Ils ne chipotent pas pour l’amour de la cuisine juive. Même si elle est mangeable, cela ne va guère plus loin. A preuve, en Israël, où la nourriture arabe est la règle, où la japonaise a droit de cité, l’italienne est adorée, et la cuisine juive brille par son absence. Il ne s’agit pas non plus des nez juifs, quoique ce soit un trait significatif de l’anatomie faciale, car ils ne sont pas plus élaborés ou proéminents, disons, que ceux des Siciliens. C’est au niveau des idées, que tout se passe.

La judéophilie, ou amour des juifs, est un symptôme inquiétant d’une maladie dangereuse, des distances prises par les élites à l’égard de leur classe ouvrière; c’est la maladie actuellement en pleine éclosion en France et en Angleterre. La judéophilie frappe des sociétés divisées, et pourrait amener à leur effondrement bien plus vite que l’antisémitisme, son double symétrique. Cela s’est déjà produit par le passé, le cas le plus célèbre étant celui de la Pologne, où la noblesse adorait les juifs et méprisait les gens ordinaires, les bydlo (les beaufs, jusqu’au moment où leur Etat s’est effondré. Dans une société chrétienne, ou post-chrétienne, les juifs sont un symbole, un signifiant éclairant une certaine attitude et une conduite qui sont profondément non-chrétiennes.

Lire la suite…

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/pour-lamour-des-juifs/

Notre source : https://plumenclume.org/blog/517-pour-l-amour-des-juifs

 

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 18 décembre 2019

 

 

Notre « personnalité de l’année » 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre « personnalité de l’année » 2019

 

 

Zoe Konstantopoulou, ancienne présidente du Parlement grec

 

 

… qui se bat depuis quatre ans et sans doute bien davantage contre les prostituées de sexe masculin de son pays. Raison pour laquelle nous commençons aujourd’hui par sa…

 

 

 

 

 

Lettre ouverte de l’ex-présidente du Parlement grec au cinéaste Costa-Gavras 

 

Entelekheia – 2.12.2019

Paru sur Musée de l’Europe & de l’Afrique et Les Crises

 

 

 

 

« Adults in the Room », le nouveau film de Costa-Gavras inspiré du livre de l’ex-ministre des finances grec Yanis Varoufakis (traduit en français sous le titre « Conversations entre adultes »), est sorti en salles le 6 novembre. Voici la lettre ouverte adressée au cinéaste par Zoe Konstantopoulou, ex-présidente du parlement grec, à propos de sa narration des événements qui ont ébranlé l’Europe en 2015.

 

Le 10 septembre 2019

Lettre ouverte à Costa-Gavras

Cher Monsieur Gavras,

Comme j’ai eu l’occasion de vous le dire de vive voix fin mai 2015 à Paris, j’apprécie et je respecte votre travail et votre contribution. C’est pourquoi, en juin 2015, en tant que Présidente du Parlement grec, je vous avais demandé de soutenir le rapport de la Commission d’audit du Parlement pour la vérité sur la dette grecque. À l’époque, vous m’aviez demandé de vous envoyer le rapport et quelques jours plus tard vous aviez été un de ses premiers signataires. C’est-à-dire que vous aviez soutenu le travail scientifique officiel de juristes, économistes et experts de renommée internationale, qui ont travaillé bénévolement pendant des mois et qui ont analysé les raisons pour lesquelles la prétendue dette publique du pays est illégale et ne devrait pas être payée par le peuple grec.

Au travers de cette lettre ouverte, je voudrais que mes doutes soient rendus publics.

Vous avez choisi de réaliser un film en référence à une période extrêmement importante de l’histoire récente de notre peuple et de notre pays. Une période que certains d’entre nous ont vécue depuis nos positions à responsabilité et que tout notre peuple a vécue de la manière la plus intense qu’il soit. Et vous l’avez fait en adoptant intégralement la version et le récit (véritablement le scénario) d’un homme qui a joué un rôle déterminant à cette période. Cet homme qui se comportait au moins de manière irresponsable et inconsciente dans la gestion de la négociation, la traitant comme une affaire personnelle, suivant une stratégie et des tactiques personnelles, négociant sans conseillers juridiques et sapant de sérieuses opportunités pour notre pays (qui existent toujours), en créant des chaînes et en attachant la Grèce au char du Troisième mémorandum, avant même d’avoir finalisé son premier mois au ministère des Finances.

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/12/02/lettre-ouverte-de-lex-presidente-du-parlement-grec-au-cineaste-costa-gavras/

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/lettre-ouverte-de-lex-presidente-du-parlement-grec-au-cineaste-costa-gavras/

 

 

 

 

 

Voir aussi :

 

Discours de la présidente du Parlement grec, Zoe Konstantopoulou, à la session inaugurale de la Commission de vérité de la dette publique

 

10 Avril 2015

 

 

 

 

 

Messieurs et Mesdames, nous vous remercions de votre présence à l’événement d’aujourd’hui qui est d’importance historique et marque le début du remboursement d’une vraie dette : celle de dire la vérité et de rendre des comptes au peuple et a la société grecque sur comment a-t-elle été créée et gonflée, la dette qui est suspendue au-dessus des têtes des citoyens et des jeunes générations. La dette publique qui est utilisée comme instrument de chantage et d’asservissement, comme moyen de soumission, dans des conditions qui n’ont rien à voir avec l’objectif statutaire européen de prospérité des peuples et des sociétés, des conditions qui, au lieu de garantir, de servir les principes œcuméniques de démocratie, d’égalité, d’équité, de respect des droits de l’homme et des libertés ainsi que de progrès social, produisent le rétrécissement des espaces démocratiques, des discriminations, des exclusions, de la misère et la crise humanitaire.

Lire la suite…

 

Source : http://mouvementcommuniste.over-blog.com/2015/04/discours-de-la-presidente-du-parlement-grec-zoe-konstantopoulou-a-la-session-inaugurale-de-la-commission-de-verite-de-la-dette-publi

 

 

Zoe Konstantopoulou et Rafael Correa

 

 

 

 

 

 

Rappelons que, bien avant les faits évoqués par Mme Konstantopoulou, M. Asselineau avait – à peu près seul contre tous en France : merdias et formations politiques de gauche à droite confondus – dit ce qu’il fallait penser de Syriza, de ses animateurs et de leurs intentions…

 

 

8 mars 2015

L’UPR avait raison. Syriza se couche devant l’UE

[jusqu’à 9’30]

 

 

Ainsi que :

 

1er juillet 2015

Asselineau explique pourquoi le référendum Grec est une arnaque. (SYRIZA)

https://www.youtube.com/watch?v=KFF4bmkZ_Bo

 

 

 

 

 

 

 

Ceux qui croient que ce sont là de vieilles lunes qui ne concernent pas notre présent se trompent lourdement.

L’Europe a deux peuples martyrs, assimilables à la Palestine : la Grèce et la Serbie. Les Grecs se battent non-stop depuis 1940, et ce n’est pas fini.

 

 

 

 

 

 

Et la grève dans tout ça ?

 

 

 

 

 

Jonathan Duong – employé de la semaine chez Didier Porte – a dit à peu près tout ce qu’il y avait à en dire, à savoir qu’il était, pour en avoir une idée d’ensemble, resté devant sa télévision, dans l’idée de zapper d’un reportage à l’autre. Reportages ? Ha, ha, ha, laissez-nous rire. Car nous avons fait de même sur Internet pour un résultat identique : silence radio à peu près partout. Pas de véritables comptes-rendus, pas d’analyses, rien, nada.

Tout ce qu’on sait, c’est qu’il y a eu ± 1,5 millions de gens dans les rues (800.000 d’après la police) pour manifester très généralement dans le calme et la dignité et 8 millions devant leurs télés pour regarder les autres. C’est bien sûr l’inverse qu’il aurait fallu.

Conclusion de Jonathan Duong : j’aurais peut-être mieux fait d’aller manifester.

Quoi qu’il en soit, ce qui est fait est fait, comme disait lady Macbeth, mais il y en a qui parlent de remettre ça le 10, c. à d. mardi prochain, et plus si affinités.

Nous nous contenterons donc de reprendre ce qui s’en est raconté dans ce pays-ci (merdia mainstream et radio pseudo-d’État) :

 

 

 

 

Réforme des retraites : plus de 700.000 Français ont manifesté

[Auvio]

https://www.rtbf.be/auvio/detail_greve-nationale-francaise-une-journee-particuliere-a-paris?id=2574131&jwsource=cl

 

Transports à l’arrêt, écoles fermées, mobilisation des retraités, étudiants et enseignants avec 250 manifestations prévues en France : le bras de fer s’est engagé avec le pouvoir dans un contexte social déjà tendu autour de la future réforme des retraites, promesse phare d’Emmanuel Macron pour son quinquennat.

 

 

 

 

En région, plus de 450.000 manifestants ont participé aux mobilisations, selon un décompte provisoire effectué par l’AFP à partir de sources policières et préfectorales, et qui ne prend pas en compte celle de la capitale.

Lire et voir la suite…

Source : https://www.rtbf.be/info/monde/detail_reforme-des-retraites-la-france-entiere-mobilisee-pour-ce-premier-jour-de-greve?id=10381508

 

 

 

 

Grève générale du 5 décembre en France : premiers incidents à Paris

 

LeSoir.be – 5.12.2019

 

 

 

Une remorque de chantier a été retournée et incendiée et plusieurs vitrines brisées non loin de la place de la République.

 

 

De premiers incidents ont éclaté jeudi peu avant 16h à Paris en tête de la manifestation contre la réforme des retraites qui rassemblait des milliers de personnes dans la capitale, ont constaté des journalistes de l’AFP.

 

 

Lire/voir la suite…

Source : https://www.lesoir.be/265015/article/2019-12-05/greve-generale-du-5-decembre-en-france-premiers-incidents-paris

 

 

 

 

Grève générale du 5 décembre en France : des barrages filtrants de gilets jaunes à la frontière à Hensies

 

LeSoir.be – 5.12.2019

 

L’action des manifestants a affecté la circulation dans les deux sens de circulation sur l’autoroute E19/A7, vers Paris et vers Bruxelles, jeudi aux environs de 6 heures du matin.

 

 

 

 

Des manifestants en gilet jaune ont organisé jeudi matin des barrages filtrants dans les deux sens à hauteur du poste-frontière d’Hensies, sur l’E19.

L’action des manifestants a affecté la circulation dans les deux sens de circulation sur l’autoroute E19/A7, vers Paris et vers Bruxelles, jeudi aux environs de 6 heures du matin, selon le site inforoutes.be de la police fédérale. Le passage est difficile, a précisé la police.

Lire/voir la suite…

Source : https://www.lesoir.be/264897/article/2019-12-05/greve-generale-du-5-decembre-en-france-des-barrages-filtrants-de-gilets-jaunes

 

 

 

 

Ah, pardon ! En France, on a quand même trouvé ça :

 

En soutien au MdGJ et sympathisant-e-s puisqu’il m’est impossible de prendre part, activement, physiquement aux manifs.

Reste que ma réflexion et tout mon travail depuis décembre 2015 tend vers la réussite de la Commune des communes, l’Assemblée des assemblées = La Société des sociétés !

Courage à vous de la part de Jo(jo la GJ) ou JBL1960

 

 

OPPRIMÉ-E-S DE FRANCE & DE NAVARRE

 

 

 

 

Plutôt qu’un RIC en toutes matières ;

Sous l’égide d’un Macron aujourd’hui, d’un Mélenchon demain, d’un Fillon hier !

Et/ou quel que soit son N.O.M. Opprimé-e-s de la Terre ;

Unissons-nous et Appelons à un BOYCOTT TOTAL pour une société libre, émancipée, égalitaire & Autogestionnaire ;

Car NON c’est NON = Ni par Macron, ni par personne, avec ou sans Gilet Jaune, nous ne voulons pas/plus être gouverné-e-s !

JBL1960

 

C’est bon pour une fois, l’orthographe inclusive ! – LGO

 

 

 

 

 

 

Et ça :

 

Un monde va se trouver en accusation le 5 décembre (Entretien)

 

Frédéric Lordon – Interdit d’interdire – 3.12.2019

 

 

 

 

Frédéric Lordon était l’invité de Frédéric Taddeï, le 2 décembre, sur le plateau d’Interdit d’interdire. L’économiste et philosophe s’est livré à une critique acerbe de la réforme des retraites et, plus globalement, du système capitaliste. « Quels enjeux pour la journée du 5 décembre ? »

 

 

 

 

Le 2 décembre 2019, Frédéric Taddeï recevait Frédéric Lordon sur le plateau de son émission Interdit d’interdire sur RT France. L’économiste et philosophe était invité à donner son avis sur la réforme des retraites et à analyser le mouvement social du 5 décembre en corollaire ainsi que ses implications possibles pour le pays.

Frédéric Lordon s’oppose à cette réforme, qualifiant sans ambages la retraite par points de «merveilleuse machine à niquer les retraités». Il s’oppose également à la suppression des régimes spéciaux. Selon lui, un régime de retraite universel serait «profondément inégalitaire puisque lorsqu’on applique un traitement uniforme à des situations inégales, évidement on ne fait qu’approfondir les inégalités».

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Source : https://francais.rt.com/france/68518-frederic-lordon-monde-va-se-trouver-mis-accusation-5-decembre

 

 

 

 

 

Pendant ce temps-là…

 

Botul publie son dernier book à compte d’auteur… sur Paris Match (on a les moyens ou pas).

 

 

L’Ombre d’un Ancêtre Oublié

 

Anatole Atlas – spherisme.be –  5.12.2019

 

 

Les monstres au pouvoir n’ont pas trouvé de plus fallacieuses divinités à faire vénérer par leurs esclavitudes que l’Identité, la Sécurité — voire l’Equité ; pour justifier les trafics mafieux des armes et de la finance, des images frauduleuses et du verbe frelaté, des drogues en tout genre et de la prostitution sous toutes ses formes, constituant le noyau du commerce planétaire…

Car le fait majeur du dernier demi-siècle est la sécession de ce travail mort qu’est le capital d’avec la force de travail vivante ; et la tyrannie sur toute valeur d’usage de la valeur d’échange : phénomènes dont le maquillage incombe à un appareillage idéologique sans précédent…

Ce pseudocosme génère une schizonoïa généralisée. Mais Kapitotal, tour Panoptic, pseudocosme, schizonoïa peuvent-ils être nommés dans l’espace public, ou cet interdit constitue-t-il un symptôme de plus d’une aliénation faisant sur tous les continents vociférer des foules sans mots pour exprimer leur colère, quand plus que jamais l’ordre symbolique appartient aux propriétaires du monde, experts en simulacres ?…

Ainsi, depuis le temps que la plupart des livres n’étaient plus que des articles de magazines déguisés, BHL innove-t-il en publiant son dernier roman sous forme d’un reportage dans Paris Match : tout ce qu’il faut savoir sur la misère et les guerres en Afrique !…

Dans l’anthropocide en cours, qui prête l’attention qu’elle mérite à la voix de l’Ancêtre Cham, cette ombre tutélaire de l’humanité ? J’entre au vrai royaume des enfants de Cham, nous avait lancé Rimbaud. Combien pourtant cette voix millionnaire en années se lamente sur la cécité de notre troisième œil et l’occlusion de nos anciennes facultés imaginales ! Combien déplore-t-elle notre soumission à l’impitoyable colonisation des zones psychiques où se joue notre dignité !…

À l’aube de l’ère bourgeoise, Emmanuel Kant osait une définition de la dignité dont la prise en considération ferait exploser Kapitotal et la tour Panoptic :  » ce qui est supérieur à tout prix et n’admet pas d’équivalent « …

Depuis trente ans que la propagande enrobe de prestiges idéels une très matérielle ouverture des marchés, la tyrannie de Kapitotal est une absolue négation de sa dignité pour la plus immense part de l’espèce humaine, murmure l’Ancêtre Cham. Comment ne pas l’écouter quand il ajoute que cette société ouverte équivaut à une fermeture de l’esprit, cadenassé par les verrous de la tour Panoptic ?…

S’il est un lieu où sa voix bientôt se fera entendre, ce sera Santiago de Chili.  C’est lui qui inspira Destino estelar de la Palabra !

A.A.

[On a raté ses précédentes interventions. C’est là :]

www.spherisme.be

 

 

 

 

Reste du monde (ROW en anglais)

 

Roosevelt a conspiré pour déclencher la Seconde Guerre mondiale en Europe

 

 

 

[Pouvons-nous nous permettre de rappeler que la chose avait été prédite, dès 1937, par L.-F. Céline, dans Bagatelles pour un massacre (pamphlet que les éd. Gallimard estiment trop dangereux pour vous).]

 

 

« Nous avons promu leur dieu vengeur… Mais c’était contre nous. »

 

John Wear ––  Unz Review – 26.1.2019

via Le Saker Francophone – 4.12.2019

 

 

 

 

Les historiens de l’establishment prétendent que le président américain Franklin D. Roosevelt n’a jamais voulu la guerre et a fait tous les efforts raisonnables pour empêcher la guerre. Cet article montrera que contrairement à ce que prétendent les historiens de l’establishment, Franklin Roosevelt et son administration voulaient la guerre et ont tout fait pour provoquer la Seconde Guerre mondiale en Europe.

 

Les documents secrets polonais

Les Allemands s’emparèrent d’une masse de documents du ministère polonais des Affaires étrangères lorsqu’ils envahirent Varsovie à la fin septembre 1939. Les documents ont été saisis lorsqu’une brigade SS allemande dirigée par Freiherr von Kuensberg a pris le centre de Varsovie au-devant de l’armée régulière allemande. Les hommes de Von Kuensberg ont pris le contrôle du ministère polonais des Affaires étrangères au moment même où les fonctionnaires du ministère étaient en train de brûler des documents compromettants. Ces documents établissent clairement le rôle crucial de Roosevelt dans la planification et l’organisation de la Seconde Guerre mondiale. Ils révèlent également les forces derrière le président Roosevelt qui ont poussé à la guerre1.

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Source : https://lesakerfrancophone.fr/roosevelt-a-conspire-pour-declencher-la-seconde-guerre-mondiale-en-europe-2

 

 

 

 

Assange encore et toujours

 

 

Il y a peu, soixante médecins s’étaient – mieux vaut tard que jamais – unis pour communiquer des choses aux « Autorités » britanniques sur leur enfreinte d’un certain nombre de lois internationales et humaines. Quelques autres s’y mettent aujourd’hui…

 

 

Julian Assange : Deuxième lettre ouverte au gouvernement du Royaume-Uni

 

Le Grand Soir – 4.12.2019

 

 

Julian Assange et Rafael Correa

 

 

Doctors For Assange

4 décembre 2019

Au Lord Chancelier et Secrétaire d’Etat à la Justice
CC : Ministre de l’Intérieur
RE : URGENCE MEDICALE – MR JULIAN ASSANGE

Nous, les médecins soussignés, avons écrit au Ministre de l’Intérieur britannique le vendredi 22 novembre 2019 pour lui exprimer nos préoccupations sérieuses et unanimes concernant les rapports crédibles sur la détérioration rapide de la santé de M. Julian Assange et la possibilité de sa mort dans une prison britannique. Notre lettre ouverte a reçu une couverture médiatique mondiale et d’innombrables lettres de soutien de médecins et d’autres personnes dans le monde entier.

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Source : https://www.legrandsoir.info/julian-assange-deuxieme-lettre-ouverte-au-gouvernement-du-royaume-uni.html

 

 

 

 

 

Une justice aveugle ou aveuglée par le statut social ? Le conte du prince Andrew et de Julian Assange

 

George Galloway – Entelekheia  – 29.11.2019

 

 

 

 

Nous vivons une période dangereuse, et ce pour une raison très concrète : comme l’a clairement expliqué le philosophe Jean-Claude Michéa, nos sociétés occidentales libérales se sont défaites de toutes les anciennes structures pour ne laisser subsister qu’un seul mécanisme de régulation : le droit. Ce sont ses rouages – les lois et règlements, et leur application – qui en assurent la cohésion, rien d’autre qui puisse entrer dans la définition de la démocratie. Pour le dire plus simplement, le droit est la seule « glu sociale » des systèmes libéraux.

Par conséquent, que peut-il se passer quand ce type de société voit le droit piétiné par ceux-là mêmes qui en sont censément les garants ?

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Source : http://www.entelekheia.fr/2019/11/27/une-justice-aveugle-ou-aveuglee-par-le-statut-social-le-conte-du-prince-andrew-et-de-julian-assange/

 

 

 

 

 

Sommet de l’OTAN : le parti de la guerre se renforce

 

Manlio DinucciIl manifesto – 7.12.2019

via Réseau Voltaire

Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

F

 

L’OTAN n’a plus la dynamique qu’elle avait lors de la Guerre froide. Mais elle reste une alliance militaire nucléaire, d’abord contre la Russie, mais désormais aussi contre la Chine. Elle fonctionne parfaitement ainsi que l’on montré la guerre contre la Syrie jusqu’au retrait US et le soutien aux gouvernements sahéliens jusqu’à aujourd’hui.

Emmanuel Macron a parlé de « mort cérébrale » de l’OTAN, d’autres la définissent comme « moribonde ». Sommes-nous donc devant une Alliance qui, sans plus de tête pensante, se désagrège sous l’effet de fractures internes ? Les litiges au Sommet de Londres semblent confirmer ce scénario. Mais il faut regarder le fond, les réels intérêts sur lesquels se fondent les rapports entre les alliés.

Pendant qu’à Londres Trump et Macron polémiquent sous les yeux des caméras, au Niger, sans trop de publicité, l’US Army du Commandement US pour l’Afrique (AFRICOM) transporte avec ses avions cargos des milliers de soldats français et leurs armements dans divers avant-postes en Afrique occidentale et centrale pour l’Opération Barkhane, dans laquelle Paris engage 4.500 militaires, surtout des Forces spéciales, avec le soutien des Forces spéciales US en actions elles aussi de combat. Simultanément les drones armés Reaper, fournis par les USA à la France, opèrent depuis la Base aérienne 101 à Niamey (Niger). De cette même base décollent les Reaper de l’US Air Force de l’AFRICOM, qui sont maintenant redéployés dans la nouvelle base 201 d’Agadez au nord du pays, en continuant à opérer avec les forces françaises.

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Source : https://www.voltairenet.org/article208492.html

 

 

 

Hong Kong

made in Soros

 

Des chiffres que vous ne connaissez peut-être pas…

 

[C’est en anglais mais pas les chiffres ni les images]

 

 

 

 

Source : https://strategika51.org/2019/12/06/la-television-chinoise-revele-quelques-statistiques-interessantes-sur-les-violences-de-hong-kong/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 7 décembre 2019

 

 

 

Suite au précédent

 

 

 

 

 

 

 

Suite au précédent… « le peuple désarmé », etc.

 

 

 

 

Réponse à Bruno Guigue

Antoine Manessis – LGS – 20.11.2019

 

 

« Ça c’est pour l’ennemi du dehors, pour le dedans, voici comme l’on combat loyalement les adversaires » (Suffrage universel) – [« Combattre loyalement » des adversaires déloyaux, quelle foutaise !!!!!!!!]

 

 

Le très intéressant article de Bruno Guigue publié dans le Grand Soir « Le peuple désarmé sera toujours vaincu » pose la question de l’armement du mouvement populaire au sens premier du terme. Armement qui serait nécessaire pour défendre la révolution ou faire aboutir le processus révolutionnaire.

Bruno Guigue cite même Mao-Tsé-Toung en exergue de son article « Le pouvoir est au bout du fusil ». Il semble penser que « la passion de la gauche pour les élections » désarme le peuple. Il donne en exemple historique la République espagnole et Allende qui « croyaient » en la démocratie parlementaire, et donne en exemple, dans l’actualité, le cas de Moralès en Bolivie. Bien entendu si le but de cet article est de répéter, après des milliers d’autres, que les classes privilégiées n’abandonnent pas leurs privilèges sans lutte, on serait enclin à dire que l’ami Guigue enfonce des portes ouvertes. Mais essayons de pousser la critique.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/reponse-a-bruno-guigue/

Source : https://www.legrandsoir.info/reponse-a-bruno-guigue.html

 

 

 

 

L’article de Bruno Guigue et la réponse d’Antoine Manessis ouvrent un débat qui non seulement ne devrait pas se refermer mais au contraire s’ouvrir et s’élargir toujours davantage. Dans cet esprit, nous nous permettons d’apporter quelques fétus de paille au mortier :

 

 

 

 

 

Ce n’est pas qu’on veuille opposer Bruno Guigue à Antoine Manessis ni défendre un point de vue plutôt qu’un autre, mais…

 

Théroigne – LGO – 26.11.2019

 

 

 

 

Des responsabilités dans les défaites des peuples, il y en a beaucoup, et M. Manessis en énumère quelques-unes historiquement prouvées. Mais cela veut-il dire qu’un peuple seulement armé de sa masse et de sa représentativité puisse s’en tirer sans armes ? Cela reste à mon avis, sujet à discussion.

Certes, pour ne retenir que cet exemple, le peuple espagnol était armé et il a été vaincu. « C’est le choix de classe des gouvernements britanniques et français (plutôt Franco que le frente Popular) et non la démocratie parlementaire qui est responsable de la défaite » dit M. Manessis. Peut-on se permettre de dire qu’on n’est pas vraiment d’accord. Croit-on que les gouvernements – britannique, français ou autres – vont un jour se comporter autrement ? Le peuple espagnol n’avait, lui, d’autre choix que de les affronter tous dans des conditions d’inégalité meurtrières et il l’a fait. Mais les peuples britannique et français avaient, eux, le choix (oserais-je dire le devoir ?) de prendre les armes contre leurs gouvernements respectifs pour les empêcher de nuire, puisqu’ils ne pouvaient les en empêcher par les urnes (cela se saurait si c’était possible !). Ce n’était pas seulement un devoir de solidarité envers les Espagnols, c’était un impératif en matière de morale publique. C’était aussi leur intérêt. Non pas une prise d’armes tête de pipe par tête de pipe dans des brigades internationales, quels qu’aient été leur héroïsme et leur fraternité, mais par une véritable entrée en guerre CONTRE leurs propres classes dominantes à l’intérieur de chez eux. Accepter l’esclavage pour soi ne serait-il plus l’imposer aux autres ? Ce ne sont donc pas les Espagnols qui ont eu tort de choisir le fusil, ce sont les autres qui ont commis le péché mortel, y compris à leurs propres dépens, de ne pas les imiter.

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/ce-nest-pas-quon-veuille-opposer/

                      

 

 

 

À propos de la Résistance (qui fut quand même armée, n’en déplaise aux « nouveaux historiens », clones des « nouveaux philosophes ») :

 

 

 

Une vaste campagne audiovisuelle et éditoriale est en cours sur « la gauche (quelle “gauche” ?) qui collaborait » et « l’extrême droite qui résistait » sous l’Occupation. Elle a été récemment marquée, entre autres, par un « documentaire » dirigé par Simon Epstein, publiciste israélien volontiers présenté comme « historien », mais dont les ouvrages ne s’appuient que sur des travaux de seconde main. Lire la suite de l’introduction par Annie Lacroix-Riz de cette vidéo :

http ://www.xn—lecanardrpublicain-jwb…

 

Lire et voir la suite…

Source : https://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?article820

 

 

 

 

À propos du « Coup de Prague » :

 

Le Coup de Prague. Avec Annie Lacroix-Riz sur Radio Galère.

 

 

 

Enregistré le 03.09.2018
Posté le 14.06.2019
Durée : 1 heures 49 minutes 35 secondes

Description :

Vingt ans avant le « Printemps de Prague », le « Coup de Prague » a, en février 1948, bénéficié d’un écho politique et médiatique considérable sur fond de Guerre froide et de Plan Marshall.

Annie Lacroix-Riz revisite cet évènement pour le restituer dans le contexte des rapports de force internationaux à la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Documents d’archives à l’appui, l’historienne nous montre en quoi la présentation occidentale de l’évènement constitue un parfait exemple d’intoxication historique.

Plus que jamais, une contre-histoire du Printemps de Prague reste à écrire.

C’est seulement audio, on le regrette, mais, bon…

 

www.radiogalere.org/station/archives/138

 

 

 

 

 

 

Par ailleurs…

 

 

Comment Human Rights Watch a justifié un massacre en Bolivie

 

Alan Macleod  – Entelekheia – 23.11.2019

Paru sur MintPress et Information Clearing House sous le titre How Human Rights Watch Whitewashed a Right-Wing Massacre in Bolivia

 

 

 

 

Même si certains pourraient être surpris de sa réaction à la crise bolivienne, le soutien de Human Rights Watch à un coup d’État d’extrême droite soutenu par les États-Unis n’est pas un accident.

 

La Bolivie est actuellement en proie à des troubles graves après la destitution du président Evo Morales lors d’un coup d’État soutenu par les États-Unis, le 10 novembre dernier. Le nouveau régime putschiste a contraint Morales à l’exil, a commencé à arrêter des politiciens et des journalistes tout en exonérant d’avance les services de sécurité de tous les crimes commis pendant la « restauration de l’ordre », leur permettant implicitement de tuer tout résistant à leur régime. Des dizaines de personnes sont mortes et des massacres de manifestants indigènes ont eu lieu dans la ville de Cochabamba et la petite ville de Senkata.

Lire la suite…

Source : http://www.entelekheia.fr/2019/11/23/comment-human-rights-watch-a-justifie-un-massacre-en-bolivie/

 

Lire aussi les autres articles d’actualité sur Entelekheia, et notamment :

Éoliennes : le casse du siècle

La vie de l’alliance après la mort « cérébrale » : l’OTAN bâtit des châteaux en espace

Etc.

http://www.entelekheia.fr/

 

 

 

 

 

Personne en Israël ne savait qu’ils commettaient un massacre et ils ne s’en sont pas souciés

 

Gideon Levy – Agence Médias Palestine18.11.2019

Via France-Irak Actualités

 

 

 

 

Le pilote du bombardier ne savait pas. Les supérieurs qui lui donnaient des ordres ne savaient pas non plus. Le ministre de la défense et le commandant en chef ne savaient pas. Ni le commandant de l’armée de l’air. Le porte-parole de l’armée qui a menti sans aucun scrupule ne savait pas non plus.

Aucun de nos héros ne savait. Ceux qui savent toujours tout, soudain ne savaient pas. Ceux qui peuvent pister le fils d’un homme recherché dans la banlieue de Damas ne savaient pas que ceux qui dormaient dans leur misérable maison à Deir al-Balah étaient une famille ruinée.

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Source : http://www.france-irak-actualite.com/2019/11/personne-en-israel-ne-savait-qu-ils-commettaient-un-massacre-et-ils-ne-s-en-sont-pas-soucies.html

 

 

 

 

Prochaines présidentielles US :

 

Bloomberg ou Goldstein, le simulacre ne tient plus, le système veut le retour à la normale : guerres = profits

 

Strategika 51 – 25 .11.2019

 

 

 

 

Avec la candidature du milliardaire et « philanthrope » Michael Bloomberg aux prochaines présidentielles US sous les couleurs du terrible parti « Démocrate », la dystopie décrite par George Orwell en 1948 devient une réalité : le système ne veut plus se risquer avec une marionnette ou un autre simulacre. L’Emmanuel Goldstein de 1984 n’est pas loin.

Les médias nous ont convaincus, preuves à l’appui, que 2+2=5 et que 1+1=3 même si depuis un peu plus de deux millénaires, on a tenté de convaincre le monde, souvent avec un bon coup de marteau sur le crâne, que 3=1 ou que 1=3.

En réalité, George Soros aurait très bien pu se présenter pour le parti Démocrate américain mais le vieux « philanthrope » n’a plus l’âge. Voici donc Bloomberg TV (les programmes de ces chaînes de TV sont parmi les plus lénifiants et les plus ennuyeux de la planète).

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URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/bloomberg-ou-goldstein-le-simulacre-ne-tient-plus/

Source : https://strategika51.org/2019/11/25/bloomberg-ou-goldstein-le-simulacre-ne-tient-plus-le-systeme-veut-le-retour-a-la-normale-guerres-profits/

 

 

 

 

Le malheur des uns ferait-il quand même le bonheur des autres ?

 

Moscou en roue libre

 

Observatus Geopoliticus – Chroniques du Grand jeu – 24 .11.2019

 

 

 

 

Il est des périodes bénies des Dieux où tout ou presque fonctionne, où les fondamentaux géopolitiques et l’événementiel concordent pour aller dans la direction voulue. C’est ce qu’est en train de vivre le Kremlin. Une flopée de bonnes nouvelles pour Moscou, soigneusement cachées par notre chère MSN, a en effet fleuri ces derniers temps…

En Ukraine, le rapprochement entre le nouveau président et la Russie, que nous avons évoqué à plusieurs reprises, inquiète les officines médiatiques occidentales. Le nom d’Igor Kolomoiski n’est pas inconnu des lecteurs de nos Chroniques : autrefois grand argentier des bataillons nationalistes, il avait au fil du temps mis de l’eau dans son bortsch, comme en mai dernier où, dans un discours remarqué, il se lâchait en diatribes contre le FMI et les Occidentaux : « C’est votre jeu, votre géopolitique. Vous n’en avez rien à faire de l’Ukraine. Vous voulez atteindre la Russie et l’Ukraine n’est qu’un prétexte. »

Il a remis ça il y a dix jours, au grand dam du New York Times qui s’en étrangle de rage : « Les Russes sont plus forts, nous devons améliorer nos relations avec eux. Les gens veulent la paix et une bonne vie, ils ne veulent plus être en guerre. Et vous, Américains, vous nous forcez à être en guerre, sans même nous en donner les moyens. Vous [l’UE et l’OTAN] ne nous aurez pas, il n’y a aucun intérêt à perdre du temps en discussions vides. Les prêts du FMI pourraient facilement être remplacés par des prêts russes. Nous prendrons 100 milliards de dollars de la Russie, je pense qu’elle serait ravie de nous les donner aujourd’hui (…) S’ils sont intelligents avec nous, nous irons du côté des Russes. Leurs tanks seront positionnés près de Varsovie, votre OTAN chiera dans son froc et devra acheter des Pampers. » Clair et sans ambages…

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Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2019/11/moscou-en-roue-libre.html

 

 

 

 

Nasrallah : la destruction d’Israël ne nécessitera pas forcément une guerre

 

Le cri des peuples – 24.11.2019

 

 

Source : english.khamenei.ir

Traduction : lecridespeuples.fr

Extrait d’un entretien de Sayed Hassan Nasrallah avec des journalistes du site internet khamenei.ir, publié le 1er octobre 2019, et ayant duré près de cinq heures. Voir ci-dessous trois autres prédictions de Sayed Khamenei.

Lire/écouter la suite…

 

Source : https://lecridespeuples.fr/2019/11/24/hassan-nasrallah-la-destruction-disrael-ne-necessitera-pas-forcement-une-guerre/

 

 

 

 

Khamenei : l’Iran est l’ennemi de l’État usurpateur d’Israël et non celui des juifs

 

Le cri des peuples – 23.11.2019

 

 

 

Source : english.khamenei.ir

Traduction : lecridespeuples.fr

 

Discours du Guide Suprême de la Révolution Islamique, Sayed Ali Khamenei, le 15 novembre 2019, lors d’une réunion avec des représentants du gouvernement de la République Islamique, des ambassadeurs des pays musulmans et des participants à la 33e Conférence sur l’unité islamique, à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam.

Lire/écouter la suite…

 

Source : https://lecridespeuples.fr/2019/11/23/khamenei-liran-souhaite-la-disparition-de-letat-disrael-et-non-celle-des-juifs/

 

 

 

 

Petit clin d’oeil à ceux qui n’en finissent pas de couiner à la destruction de « nos valeurs » par les hordes immigrées barbares, musulmanes-z-et autres :

 

 

 

 

 

 

 

 

Reçu en dernière minute – Long et remarquablement documenté – À lire absolument.

 

Procès : Georges Ibrahim Abdallah contre l’État français

 

Les 7 du Québec – 26.11.2019

RENÉ NABA — Ce texte est publié en partenariat avec www.madaniya.info.

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In Memoriam : Gilbert Hanna (1948-2019), visiteur régulier du parloir de Lannemezan. Inlassable dans sa défense de la cause de la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le grand combat de sa vie.

 

Membre truculent et éminent du clan de Kaolack, (Sénégal), pays de l’Afrique noire francophone, majoritairement musulman, cette naissance a signé la culture de base de Gilbert Hanna, une culture de métissage culturel et de brassage humain, où se conjuguent, Islam et Chrétienté, bi culturalisme franco-arabe, sur fond de rapport colonial entre oppresseurs et opprimés, exploiteurs et exploités.

Fondé dans la décennie 1950, sans le moindre lien de consanguinité, ni la moindre attache familiale, mais mu par une commune capacité d’indignation inexpiable contre l’injustice, le clan va se consolider dans le mythique Couloir L de la Cité Universitaire de l’Université de Dakar qui sera d’ailleurs à 18 ans le théâtre de la première manifestation de l’engagement militant de Gilbert Hanna, avec l’organisation de la première grève étudiante de l’espace francophone.

Un engagement opéré sous le parrainage de son mentor absolu, le philosophe libanais Roger Naba’a, un homme sans qui rien n’aurait été possible. Avec qui, toute cette équipée a été possible. Un homme de conviction. Un être inoxydable, incorruptible, inflexible, d’une détermination sans faille, d’une extrême discrétion, la parfaite incarnation d’un militantisme intégral, un des grands intellectuels arabes contemporains.

 

 

 

 

Une grève préludant à la révolte de Mai 1968 en France, à la fermeture corrélative de l’Université de Dakar et à la dispersion du clan : les Naba vers Beyrouth, foyer de la contestation pan-arabe à l’apogée de la guérilla palestinienne, les Hanna – réflexe atavique ? – vers Bordeaux, le plus important port négrier de l’époque coloniale.

Avec à la clé 40 ans de luttes syndicales de cet être au dynamisme inépuisable, de France Télécom à Fralib et Ford Blanquefort, sans parler de la grande messe de mobilisation de l’Utopia.

Une césure de vingt ans colmatée à la faveur de la guerre des ambassades entre Paris et Téhéran, en 1987, scellée à l’aéroport de Bordeaux Mérignac, par des retrouvailles rocambolesques, dont le cerisier du jardin familial des Hanna à Eysines en fera les frais … Irrémédiablement.

Une amitié sans faille, sans la moindre anicroche, qui a pris la forme d’une interminable poilade de plusieurs décennies sur deux continents. Une amitié de 60 ans. Une amitié de sous-développés en somme, aux antipodes de l’amitié sophistiquée à la française, les fameux «amis de trente ans», qui se fracasse sous le choc des ambitions contraires avant de sombrer dans les affres d’une guerre fratricide.

Homme de principe, Gilbert Hanna a vécu ses convictions, exigeant, dévoué à la défense des opprimés et des réprimés, des proscrits et des exclus. Militant syndical et associatif, fondateur de Sud PTT et Solidaires en Gironde, Gilbert Hanna a présidé et animé la Clé des Ondes, radio alternative bordelaise. Son décès le 6 Mai 2019 à 71 ans, a coïncidé, tout un symbole, avec le jour de l’ouverture du procès de France Télécom, dont les méthodes de management ont poussé au suicide 19 salariés..

Tribunal d’opinion, Bordeaux 24 octobre 2019

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Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/proces-georges-ibrahim-abdallah-contre-letat-francais/

 

 

 

 

En même temps qu’un Nième rappel de ce qu’est le droit… quand la magistrature s’en souvient.

 

Affaire Sarah Halimi : la justice se rend dans le prétoire

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 25.11.2019

 

 

 

https://www.vududroit.com/2019/11/affaire-sarah-halimi-la-justice-se-rend-dans-le-pretoire/

 

 

 

 

 

Mis en ligne le 26 novembre 2019

 

 

 

INVASION

 

 

 

 

 

 

 

 

INVASION

 

 

C’est l’histoire d’une femme remarquable et d’une tribu indienne du Canada, pour être précis, de l’Alberta (Colombie Britannique), qui luttent depuis plus de vingt ans contre le gouvernement canadien et diverses multinationales.

Les nouveaux envahisseurs ont décidé de faire traverser leur territoire ancestral par un pipe-line « gaz et pétrole », principalement pour acheminer le gaz de schiste jusqu’à la côte pacifique. Non seulement les gigantesques travaux saccagent l’environnement, mais les pipelines ont une fâcheuse tendance à se rompre quasi quotidiennement ici et là, couvrant le pays de « marées noires » à sec.

 

 

Tracé des pipelines en cours de réalisation

 

 

Les Indiens sont la nation Wet’suwet’en. La femme est Freda Huson. Son clan est celui des Unist’ot’en, fort de quelque 300 personnes.

 

 

Territoire Wet’suwet’en

 

 

Lorsqu’en février 2019, les chefs héréditaires des Wet’suwet’en ont décidé de tenir un « potlatch de réconciliation » le mois suivant pour discuter (sous-entendu de l’opportunité de céder aux pressions du gouvernement et des multinationales) avec les clans de toute la province, les Unist’ot’en ont fait savoir, par la voix de Freda Huson, qu’ils n’y participeraient pas. Les Unist’ot’en ont décidé de résister jusqu’au bout.

 

 

Freda Huson et plusieurs membres du clan Unist’ot’en

 

 

OR… les Indiens de cette province, les Wet’suwet’en, n’ont jamais, dans l’histoire, signé le moindre traité avec les colons venus d’Europe ni avec le Canada en tant qu’État, qui eût accordé à quiconque l’accès à leur territoire. Mais les colons d’aujourd’hui n’en ont cure : si aucune cession n’existe, on va la faire exister. De gré ou de force. Comme en Palestine en somme. Bras de fer.

 

 

 

 

L’idée de Freda Huson, devenue idée nationale, a été de construire un camp sur le tracé du pipeline projeté – en plein dessus, même  –

 

Le campement Unist’ot’en joue un rôle phare dans la résistance depuis près de dix ans. Il représente un espace de guérison pour les autochtones comme pour les colonisateurs, ainsi qu’un exemple concret de décolonisation. L’injonction temporaire de TC Energy (anciennement TransCanada/Coastal GasLink) a été dévastatrice. Face à la violence, aux dommages environnementaux et au mépris des droits humains qui en ont découlé, la lutte est loin d’être terminée.

 

 et de l’occuper, puis d’appeler les membres de la tribu dispersés sur tout le territoire, mais aussi ceux qui, de l’extérieur – de n’importe où dans le monde en fait – voudraient les soutenir, de venir se joindre à la résistance non armée. En somme, elle a internationalisé la lutte de son peuple contre les envahisseurs. Et il semblerait que le plateau de la balance commence à pencher de son côté.

 

 

 

 

Il faut dire qu’au bout de tant de tribulations, les promoteurs du fameux pipeline sont en train de s’apercevoir que le gaz « fracté » qu’il devrait transporter ne va pas rapporter d’argent mais au contraire en coûter. Suspense.

 

 

 

 

Les résistants se cotisent pour faire un film (oui, comme pour Georges Ibrahim Abdallah !) qui sera terminé en 2020, c’est-à-dire bientôt. En voici un extrait (sous-titré en français) :

 

Invasion

 

 

 

 

Pour les bilingues, en voici deux autres :

 

Unist’ot’en holding their ground

 

 

 

 

 

 

How to stop an oil and gas pipeline

 

 

 

 

 

Il semble que les appels à la solidarité aient été entendus :

 

Des rallies de solidarité à Calgary et Edmonton :

https://www.thestar.com/calgary/2019/01/07/solidarity-rallies-with-wetsuweten-first-nation-planned-for-calgary-and-edmonton.html

 

 

« L’ours et le loup combattant les sauvages », fable.

 

 

Source : Kenin Accart, « employé de la semaine » chez Didier Porte – Là-Bas si j’y suis.

Notre avis : Écouter le récit limpide de Kevin Accart vaut largement la souscription d’un abonnement à Là-Bas (sans parler du taulier en personne of course).

 

 

 

 

Pendant ce temps, du côté des envahisseurs, les choses ne vont pas fort…

 

Le quiproquo

 

Israël Adam Shamir – 22.11.2019­

Entre la plume et l’enclume

Traduction : Maria Poumier

 

 

 

 

La farce de l’« impeachment », c’est avant tout une affaire juive, a fait remarquer le quotidien israélien Ha’aretz. L’âme et le cerveau de la procédure de destitution contre le président, c’est Adam Schiff, dit « Shifty Schiff (le Sournois) », dans la langue fleurie de Trump. Son nom nous ramène à l’institution bancaire juive des Schiff, le sommet de l’aristocratie juive de l’argent et des médias. Le second, dans l’histoire, c’est Goldman le Rapace, autrement dit Daniel Sachs Goldman, le magistrat instructeur des audiences. Sachs Goldman ou Goldman Sachs, autre nom juif d’une banque juive éminente. Le troisième juif qui est au coeur de la procédure, c’est l’infâme George Soros. Haaretz pourrait ajouter que les témoins capitaux à l’origine des poursuites sont également des juifs, le très bizarre Gordon Sondland, dit « Zelensky aime ton cul », ou Vindman l’Espion. Trump n’aurait jamais osé s’apercevoir de cette coïncidence remarquable, conclut Haaretz. Il n’y aurait que les antisémites pour le faire.

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Il va encore se faire traiter d’antisémite…

 

URL de cet article : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/le-quiproquo/

Source: The Unz Review

Notre source : https://plumenclume.org/blog/515-le-quiproquo

 

 

 

 

Chez les têtes de Turc d’Israël Shamir non plus, les choses ne semblent pas aller au mieux.

 

Netanyahou après Trump : la mode est au « Coup »

 

Philippe Grasset – DeDefensa – 23.11.2019

 

 

 

 

Décidément, tout se passe comme s’il y avait une sorte de communauté de destin entre Trump et Netanyahou, dans leurs rapports avec leurs establishment respectifs. De même que Trump à propos des divers agissements des démocrates et divers réseaux de la communauté de sécurité nationale,  Netanyahou parle d’un “Coup” tenté contre lui par le bras juridique du système au pouvoir en Israël : « Netanyahou : Je continuerai à conduire le pays malgré la tentative de Coup” lancée contre moi par le pouvoir juridique », titre DEBKAFile le 21 novembre 2009,  en détaillant la nouvelle de l’inculpation officielle du Premier ministre en exercice...

Cette inculpation qui est une première dans l’histoire d’Israel officialise et symbolise à la fois la paralysie du pouvoir israélien, déjà acté par l’échec de Netanyahou et de Gantz de former un gouvernement, c’est-à-dire avec une troisième élection législative de suite en vue.

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Source : https://www.dedefensa.org/article/netanyahou-apres-trump-la-mode-est-au-coup

 

 

 

 

 

Ce qui se passe en Amérique Latine est un trop gros morceau pour être traité ici en passant, mais les principaux derniers développements se trouvent toujours sur Le Grand Soir.

Épinglons-y cette réflexion de Bruno Guigue :

 

 

Le peuple désarmé sera toujours vaincu

Il est naïf de croire que l’on va transformer la société par une majorité parlementaire.

 

Bruno Guigue – LGS –16 novembre 2019

 

 

 

 

C’est sans doute un effet collatéral de la passion de la gauche contemporaine pour les élections, mais il semble qu’on ait oublié la formule de Mao : « le pouvoir est au bout du fusil ». La naïveté devant la cruauté du monde mène rarement au succès, et le désarmement unilatéral est une forme d’immolation volontaire.

La République espagnole croyait à la démocratie parlementaire, et Franco a instauré sa dictature. Salvador Allende croyait à la démocratie parlementaire, et on a eu Pinochet. Evo Morales croyait à la démocratie parlementaire, et un coup d’État l’a chassé du pouvoir. Illustrations parmi tant d’autres d’une loi de l’histoire : face à des loups, ne jamais faire l’agneau. Comme les expériences précédentes, celle de Morales n’était pas sans défauts, mais elle était prometteuse. Aucun gouvernement latino-américain, dans la période récente, n’avait obtenu de tels résultats : forte croissance, redistribution des richesses, recul spectaculaire de la pauvreté. La Bolivie est le pays d’Amérique latine qui a la plus faible proportion d’illettrés après Cuba et le Venezuela. Or ces avancées sociales, fondées sur la nationalisation des compagnies gazières, sont précisément ce qui a scellé le sort d’Evo Morales. Un président indigène qui travaille pour les humbles, voilà le scandale auquel il fallait mettre un terme. Assoiffée de vengeance, la bourgeoisie bolivienne a réussi à interrompre une expérience progressiste soutenue par les couches populaires.

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Source : https://www.legrandsoir.info/le-peuple-desarme-sera-toujours-vaincu.html

 

 

 

 

On ne peut pas dire que les choses aillent mieux dans l’U.E. Ici par exemple :

 

Didier Lallement : mépris des gens, mépris des lois.

 

Régis de Castelnau – Vu du droit – 19.11.2019

 

 

 

 

 

Un garde chiourme sans état d’âme

L’aveu du préfet de police de Paris Didier Lallement filmé le 16 novembre a un énorme mérite, révéler la vérité d’un moment politique dans tous ses aspects. Répondant à une dame pacifique lui disant être gilet jaune, il ne va pas hésiter, lui le haut fonctionnaire qui devrait observer une neutralité républicaine, à proférer cette phrase de guerre civile : « nous ne sommes pas dans le même camp Madame ». Le tout en déployant une démarche chaloupée dont il doit penser qu’elle pose son homme, alors qu’elle est encore plus ridicule que celle d’Aldo Maccione qui lui avait le mérite de vouloir nous faire rire. Didier Lallement n’est pas là pour nous faire rire, il est là pour réprimer, pour intimider, et empêcher l’usage de la liberté constitutionnelle de manifestation. À ceux qu’Emmanuel Macron lui a désignés comme ennemis : « la foule haineuse ». Une petite visite sur YouTube permet de trouver un florilège de ses différentes interventions où alternent, déclarations martiales, coups de menton et rodomontades. Le préfet de police de Paris dont le prédécesseur débarqué avait été jugé trop respectueux des libertés publiques, y fait preuve d’une certaine franchise : il est là pour cogner. Rejoignant ainsi la cohorte d’aventuriers politiques ou d’aventuriers tout court qui entourent Macron et qui proviennent quasi-systématiquement du PS. Castaner, Ferrand, Belloubet, Le Drian, Griveaux, Benalla, Taché, Kholer, Emelien, Strzoda, Ndiaye, Guillaume, etc… etc… sont maintenant flanqués d’un garde-chiourme sans état d’âme.

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Source : https://www.vududroit.com/2019/11/didier-lallement-mepris-des-gens-mepris-des-lois/

 

 

 

 

Sur le même sujet :

 

Que celui qui a manifesté un samedi sans être gazé lève la main

 

Théophraste R. – LGS – 18.11.2019

 

 

 

 

1- Autoriser une manifestation
2- L’interdire quand les manifestants sont arrivés
3- Bloquer toutes les issues (« nasser »)
4- Donner l’ordre d’évacuer sans laisser sortir quiconque
5- Charger, envoyer les grenades
6- Diffuser des images de palettes qui brûlent..

Vu sur Facebook et corroboré par Olivier Besancenot, présent sur les lieux, ceci est un résumé de la manifestation du 17 novembre 2019, place d’Italie, en Macronie. Alexis Corbière à voulu sortir, a excipé de son mandat de député ; il a reçu un coup de bouclier et un jet de gaz sous titré par un : « J’en ai rien à foutre ».

Les scientifiques savent exactement à quelle température l’eau devient glace ou vapeur mais nul ne sait déterminer avec précision à quel moment une démocratie devient un État policier.

Théophraste R . Un admirateur de l’abbé Pierre qui commence à avoir les yeux de Chimène pour l’abbé Pavé.

Source :
https://www.legrandsoir.info/que-celui-qui-a-manifeste-un-samedi-sans-etre-gaze-leve-la-main.html

 

 

 

 

 

Le cinéaste Roman Polanski, rattrapé par quelques-uns de ses délits anciens, sort un film sur l’Affaire Dreyfus. Et voilà que le capitaine et le violeur violent de gamines, même combat…  

Des « antisémites » veulent que le film soit interdit.

Sans savoir ce qu’il vaut, indépendamment des intentions cousues de cordes de navire de son réalisateur, permettons-nous de recommander un autre film sur le même sujet, dont l’auteur nous est différemment connu :

 

Jean CHERASSE

En collaboration avec Henri Guillemin

DREYFUS, l’intolérable vérité

Disponible en DVD

 

LE CANARD ENCHAINE : « Précis et ardent. C’est mieux que tous les policiers a suspense… Un film à montrer aux jeunes générations pour leur apprendre les dures batailles livrées per leurs aîeux pour sauver un homme, mais aussi la vérité, la justice et la république. Ouvrons l’oeil : la connerie, le racisme, ça repousse comme le chiendent… »  (Michel Duran)

 

 

 

 

Rien n’empêche, d’ailleurs, de réécouter aussi Henri Guillemin

 

L’affaire Dreyfus

 

 

 

 

 

Et parce qu’il n’y a pas que le passé, qu’il y a aussi le sinistre présent… En V.O. en attendant la traduction, qu’on vous mettra ici dès qu’elle paraîtra :

 

IL « CRIMINE » DI JULIAN ASSANGE : AVER PORTATO ALLA LUCE I CRIMINI DI GUERRA USA

 

Comitato promotore della campagna #NO GUERRA #NO NATO – Italia  – 22.11.2019

 

 

 

 

L’intervista video a John Shipton, padre di Julian Assange – fatta da Berenice Galli (CNGNN), montata e pubblicata da Pandora TV diretta da Giulietto Chiesa – costituisce un documento di grande importanza per la difesa della democrazia, sempre più sotto attacco da parte di un sistema politico-mediatico che usa repressione e mistificazione per mettere a tacere la verità. Per meglio comprendere l’intervista, riassumiamo qui di seguito le vicende che hanno portato alla drammatica situazione  in cui si trova oggi Julian Assange. Invitiamo a diffondere al massimo questa informazione, contribuendo in tal modo alla campagna internazionale per la liberazione di Julian Assange.  

 

Julian Assange nasce nel 1971 a Townsville in Australia,  da una artista, Christine Assange, e un architetto, John Shipton.  A sedici anni, sa già scrivere programmi informatici. Verso la fine degli anni Ottanta diviene membro di un gruppo di hacker noto come International Subversives.

Nel 1991 subisce un’irruzione nella sua casa di Melbourne da parte della polizia federale australiana, con l’accusa di essersi infiltrato nel sistema informatico del Pentagono. Nel 1992 gli vengono rivolti ventiquattro capi di accusa per reati di “pirateria informatica”. Assange è condannato, ma in seguito è rilasciato per buona condotta, dopo aver pagato una grossa multa.

A partire dal 2006 è tra i promotori del sito web  WikiLeaks, di cui diviene caporedattore. WikiLeaks nel corso degli anni pubblica documenti da fonti anonime e informazioni segrete su politici corrotti, assassinii politici, repressioni e guerre. Il materiale pubblicato tra il 2006 e il 2009 attira sporadicamente l’attenzione dei media, ma è il caso Chelsea Manning  che porta WikiLeaks, nel 2010. al centro dell’interesse internazionale.

Chelsea Manning, attivista statunitense, è accusata di aver fornito a WikiLeaks migliaia di documenti riservati di cui era venuta a conoscenza  lavorando quale analista di intelligence dell’Esercito USA durante la guerra in Iraq. Viene per questo condannata a 37 anni di detenzione in un carcere di massima sicurezza. Rilasciata dopo 7 anni di carcere duro, sarà nuovamente incarcerata nel 2019 per essersi rifiutata di testimoniare contro Assange. 

Nel 2010 WikiLeaks rende di pubblico dominio oltre 250.000 documenti statunitensi,  molti dei quali etichettati come « confidenziali » o « segreti ». Tra questi diversi video sulle stragi di civili compiute dagli USA in Iraq e Afghanistan. WikiLeaks viene messa sotto inchiesta in Australia e Julian Assange rischia di nuovo l’arresto.

Nello stesso anno, mentre Assange è in Gran Bretagna,  il tribunale svedese di Stoccolma emette nei suoi confronti un mandato di arresto in contumacia, con l’accusa di aver avuto rapporti sessuali non protetti, seppur consenzienti, con due donne. Assange, presentatosi spontaneamente negli uffici di Scotland Yard, viene arrestato in forza di un mandato di cattura europeo. Assange viene rilasciato su cauzione, ma la Svezia ne chiede l’estradizione dalla Gran Bretagna, col chiaro intento di estradarlo negli Stati Uniti dove lo attende un processo per spionaggio che prevede l’ergastolo o la pena di morte.

Nel 2012 la Corte Suprema britannica decreta la sua estradizione in Svezia. Assange si rifugia, a Londra, nell’Ambasciata dell’Ecuador che gli garantisce il diritto di asilo. Qui resta confinato per sette anni, nonostante che anche una Commissione delle Nazioni Unite denunci il fatto che A ssange è detenuto arbitrariamente e illegalmente in Gran Bretagna  

Nel frattempo WikiLeaks prosegue la sua attività. Nel 2016 pubblica oltre 30.000 email e documenti inviati e ricevuti tra il 2010 e il 2014 da Hillary Clinton, Segretaria di Stato dell’Amministrazione Obama. Tra questi una email del 2 aprile 2011, la quale rivela il vero scopo della guerra USA/NATO alla Libia perseguito in particolare da USA e Francia: impedire che Gheddafi usasse le riserve auree della Libia per creare una moneta pan-africana alternativa al dollaro e al franco CFA, la moneta imposta dalla Francia a 14 ex colonie.

La crescente pressione internazionale, esercitata sull’Ecuador soprattutto da Stati Uniti, Gran Bretagna e Svezia, raggiunge il suo scopo. Privato dall’Ecuador del diritto di asilo, Julian Assange viene arrestato nell’aprile 2019 dalla polizia britannica, con l’imputazione di essersi sottratto al mandato emesso dalla Corte Suprema nel 2012.

Il Responsabile ONU contro la tortura, Nils Melzer, dopo avergli fatto visita nel carcere britannico di massima sicurezza, dichiara: « Julian Assange è detenuto in un carcere di massima sicurezza, in condizioni di sorveglianza e isolamento estreme e non giustificate, mostra tutti i sintomi tipici di un’esposizione prolungata alla tortura psicologica. È necessario che il governo britannico lo liberi immediatamente per proteggere la sua salute e la sua dignità. È inoltre da escludere la sua estradizione negli USA ».

La vita di Julian Assange, di fatto rapito e detenuto in condizioni inumane  (gli viene proibito perfino di vedere i figli), è sempre più in pericolo, sia per i lunghi anni di sofferenze che hanno deteriorato la sua salute, sia per la pericolosa situazione in cui si troverebbe se fosse estradato negli USA. Qui sarebbe in mano a coloro che hanno tutto l’interesse a non farlo arrivare a un processo che, soprattutto se permettesse all’imputato di difendersi, sarebbe estremamente imbarazzante per l’establishment politico-militare.

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                              http://www.natoexit.it/

 

 

 

 

Et voici, comme promis, la traduction du texte de présentation :

 

 

Le “crime” d’Assange :

avoir mis à jour les crimes de guerre USA

 

 

L’interview vidéo de John Shipton, père de Julian Assange -faite par Berenice Galli (CNGNN), montée et publiée par Pandora TV dirigée par Giulietto Chiesa- constitue un document de grande importance pour la défense de la démocratie, de plus en plus attaquée par un système politico-médiatique qui utilise répression et mystification pour faire taire la vérité. Pour mieux comprendre l’interview, nous résumons ici les éléments qui ont porté à la situation dramatique où se trouve aujourd’hui Julian Assange. Nous invitons à diffuser au maximum cette information, contribuant ainsi à la campagne internationale pour la libération de Julian Assange.

 

Julian Assange est né en 1971 à Townsville en Australie, d’une artiste, Christine Assange, et d’un architecte, John Shipton. À seize ans, il sait déjà écrire des programmes informatiques. Vers la fin des années 80 il devient membre d’un groupe de hacker, le International Subversives.

En 1991 il subit une irruption dans sa maison de Melbourne de la police fédérale australienne, sous l’accusation de s’être infiltré dans le système informatique du Pentagone. En 1992 lui sont adressés 24 chefs d’accusation pour délits de “piraterie informatique”. Assange est condamné, mais ensuite relâché pour bonne conduite, après avoir payé une grosse amende.

À partir de 2006 il est parmi les promoteurs du site web WikiLeaks, dont il devient rédacteur en chef. WikiLeaks publie au fi des ans des documents de sources anonymes et informations secrètes sur des politiciens corrompus, assassinats politiques, répressions et guerres. Les matériaux publiés entre 2006 et 2009 attirent sporadiquement l’attention des médias, mais c’est le cas Chelsea Manning qui, en 2010, va amener  WikiLeaks au centre de l’intérêt international.

Chelsea Manning, activiste étasunien, est accusée d’avoir fourni à WikiLeaks des milliers de documents réservés dont elle avait eu connaissance dans son travail d’analyste du renseignement de l’Armée USA pendant la guerre en Irak. Elle est pour cela condamnée à 37 ans de réclusion dans une prison de haute sécurité. Libérée après 7 ans de prison dans des contions très dures, elle va être de nouveau incarcérée en 2019 pour avoir refusé de témoigner contre Assange.

En 2010 WikiLeaks rend publics plus de 250 000 documents étasuniens, dont beaucoup sont étiquetés “confidentiels” ou “secrets”. Parmi ceux-ci plusieurs vidéos sur les massacres de civils perpétués par les USA en Irak et Afghanistan. WikiLeaks est mis sous enquête en Australie et Julian Assange risque de nouveau l’arrestation.

Dans la même année, alors qu’Assange est en Grande-Bretagne, le tribunal suédois de Stockholm émet à son égard un mandat d’arrêt par contumace, sous l’accusation d’avoir eu des rapports sexuels non protégés, même si consentants, avec deux femmes. Assange, s’étant présenté spontanément dans les bureaux de Scotland Yard, est arrêté au titre d’un mandat d’arrêt européen. Assange est relâché sous caution, mais la Suède requiert son extradition par la Grande-Bretagne, avec la claire intention de l’extrader vers les États-Unis où l’attend un procès pour espionnage qui prévoit la prison à perpétuité ou la peine de mort.

En 2012 la Cour Suprême britannique décrète son extradition en Suède. Assange se réfugie, à Londres, dans l’Ambassade d’Équateur qui lui garantit le droit d’asile. Il y reste confiné pendant 7 ans, bien qu’une Commission des Nations Unies dénonce le fait qu’Assange soit détenu arbitrairement et illégalement en Grande-Bretagne.

Entretemps WikiLeaks poursuit son activité. En 2016 il publie plus de 30 000 emails et documents envoyés et reçus entre 2010 et 2014 par Hillary Clinton, Secrétaire d’État de l’Administration Obama. Parmi ceux-ci un email du 2 avril 2011, qui révèle le vrai but de la guerre USA/OTAN contre la Libye poursuivi notamment par les USA et la France : empêcher que Kadhafi n’utilise les réserves d’or de la Libye pour créer une monnaie pan-africaine alternative eu dollar et au franc CFA, la monnaie imposée par la France à ses 14 ex-colonies.

La pression internationale croissante, exercée sur l’Équateur surtout par États-Unis, Grande-Bretagne et Suède, atteint son but. Privé par l’Équateur du droit d’asile, Julian Assange est arrêté en avril 2019 par la police britannique, sous l’accusation de s’être soustrait au mandat émis par la Cour Suprême en 2012.

Le Responsable ONU contre la torture, Nils Melzer, après lui avoir rendu visite dans la prison britannique de haute sécurité, déclare : “Julian Assange est détenu dans une prison de haute-sécurité, dans des conditions de surveillance et d’isolement extrêmes et non justifiées, il présente tous les symptômes typiques d’une exposition prolongée à la torture psychologique. Il est nécessaire que le gouvernement britannique le libère immédiatement pour protéger sa santé et sa dignité. Il est en outre à exclure qu’il soit extradé aux USA”.

La vie de Julian Assange, de fait enlevé et détenu dans des conditions inhumaines (il lui est même interdit de voir ses enfants), est de plus en plus en danger : à la fois pour les longues années de souffrances qui ont détérioré sa santé, et pour la dangereuse situation où il se trouverait s’il était extradé aux USA. Il serait là aux mains de ceux qui ont tout intérêt à ce qu’il n’arrive pas à un procès qui, surtout s’il permettait à l’accusé de se défendre, serait extrêmement embarrassant pour l’establishment politico-militaire.

Publié sur http://www.natoexit.it/

 

Nous regrettons beaucoup que la vidéo (en anglais, sous-titrée en italien) ne soit pas aussi sous-titrée en français : le sous-titrage est hélas en dehors de nos compétences.

 

 

  

 

 

 

Mis en ligne le 23 novembre 2019

Mis à jour le 24 novembre 2019

 

 

 

Armistice II/V – Viva Caporetto !

 

 

 

 

 

 

 

ARMISTICE

« 11 novembre 1918 »

La mère de tous les leurres

II/V.

 

Théroigne11.11.2019

 

 

« Ce jour-là je sentis obscurément que ma génération avait perdu la guerre »

 

 

 

 

 

C’était le 1er mai 1919. Curzio Malaparte, lui-même invalide de guerre à vingt ans, était présent à Paris, où se déroulait une manifestation de protestation (contre la vie chère) des anciens combattants et des blessés de la guerre. Il les a vus, place de la Concorde « matraqués et chassés à coups de pieds dans le cul » (par la police). « Cette immense, invincible armée de vétérans s’enfuit, se dispersa sur les pavés de l’immense place, où ne restèrent, tristes et lugubres, que bérets, béquilles et drapeaux. Ce jour-là, je sentis obscurément que ma génération avait perdu la guerre »

Ceux qui croient encore que la police des Castaner-Macron-Philippe a inventé quelque chose feraient bien de commencer par lire Mme Lacroix-Riz. Mais pour vraiment comprendre à quel point rien ne change ni ne changera tant qu’on se contentera de manifester, ils pourraient aussi lire Les Gaulois, d’Albert Grenier (par exemple les pages 155-160 de l’édition de poche Payot « Les gaulois chez eux »).

 

Les rescapés de la « Grande guerre ».

Si un bouc-émissaire pouvait avoir deux têtes, il aurait celles de Malaparte et de Céline, l’une tournée vers la foi et la combativité, l’autre vers l’enfer et le nihilisme. Il est impossible, cependant, d’évoquer, ensemble, sur un simple blog et dans le cadre d’un seul post, deux des plus grands et des plus vilipendés écrivains du XXe siècle.

Nous évoquerons donc aujourd’hui, à propos de cet « Armistice », le seul Malaparte, pour diverses raisons dont l’une est qu’il a assisté à la signature du Traité de Versailles. Il s’imposait de le faire en rappelant sa toute première œuvre, écrite à chaud en novembre-décembre 1918 : quelque chose entre son Anabase et son Voyage au bout de la nuit.

 

 

Viva Caporetto !

 

 

Kurt Erich Suckert, enfant surdoué d’un immigré allemand et d’une Italienne, est né en 1898 à Prato, ville vouée à l’industrie de la laine. Il fait ses études secondaires au fameux collège Cicognini de cette ville, sur les bancs mêmes où s’est assis avant lui Gabriele d’Annunzio, un des « grands hommes » de l’Italie à l’époque, dont l’audace militaire, le talent littéraire et les excentricités défraient la chronique en ce début de XXe siècle.

Comme à tous les petits mâles de sa génération – à la notable exception d’Henri Guillemin né en 1903 – on lui a inoculé au berceau le culte de l’empereur, avec la passion de la bravoure et de l’héroïsme guerrier. Sa fréquentation boulimique des auteurs classiques, grecs et latins, ne fera rien pour atténuer la tendance. Comme un très grand nombre d’autres, il se lancera avec enthousiasme – « l’abject enthousiasme » disait le XVIIIe siècle – dans ce que Louis-Ferdinand Destouches, pas encore Céline, qui l’a précédé de deux ans, appellera « un abattoir international en folie ».

Depuis ses quatorze ans, le jeune Kurt milite activement au Parti Républicain de Prato – l’Italie est une monarchie – comme secrétaire de sa section « jeunes ». Ils sont 24 en tout.

En août 1914 – il vient juste d’avoir 16 ans – Kurt Suckert, qui désapprouve fortement la neutralité de son pays, décide de s’engager aux côtés de la France. Certains de ses professeurs, au lieu de le dissuader, l’aideront au contraire à falsifier ses papiers d’identité pour se vieillir et à réunir le prix de son voyage en train. Il fait le mur, passe la frontière à pied à Vintimille et rejoint, en Avignon, la troupe levée par Giuseppe « Peppino » Garibaldi (petit-fils de l’autre) qui s’est déjà illustré aux côtés des Grecs soulevés contre l’Empire Ottoman et est entré dans Mexico avec Pancho Villa.

 

 

 

 

Kurt Suckert à seize ans, en uniforme (chemise rouge) de la légion garibaldienne

 

 

 

Sa première caserne sera le Palais des Papes.

Les jeunes (toute sa section de Prato l’a rejoint) n’ont guère eu le temps de se battre mais plutôt celui de s’entraîner, quand la légion garibaldienne est dissoute : l’Italie vient d’entrer en guerre aux côtés des alliés.

Ils ont décidé de se rejoindre au sein de leur armée nationale, et Suckert profite de la brève parenthèse pour passer son bac. Ils se rejoindront effectivement, feront toute la guerre ensemble et verront tomber une à une, en même temps que des centaines de milliers de leurs camarades, toutes leurs illusions.

Inutile de rappeler ici le parcours héroïque – sainte Testostérone priez pour nous – de Kurt Erich Suckert. Cette guerre sera à tel point LA grande affaire de sa vie que Pierre Assouline a pu écrire, presque sans exagérer : « Malaparte : né en 1914, mort en 1918 ». Ce qui nous intéresse ici, c’est 1918 et son fameux armistice. Kurt, dit Curtino, termine la guerre avec le grade de lieutenant d’ordonnance du général Albricci, qui commande alors le IIe Corps d’armée italien. Il est envoyé en stationnement dans l’Ardenne belge, à Saint-Hubert [où il n’assistera donc pas à la traditionnelle bénédiction des chiens, puisqu’elle a lieu le jour de la fête du saint, le 3 novembre]. Il s’y jette avidement sur tous les livres qu’on veut bien lui prêter, au sujet desquels il prend des notes et dont il conserve soigneusement la liste (voir la note *** de l’essai Martinelli ci-dessous). Il y rédige aussi, sur ordre du général Albricci, un rapport officiel sur la dernière campagne de France de la IIe Armée.

Or, c’est cette IIe Armée qui, en 1917, a subi, à Caporetto, la plus grande défaite militaire italienne depuis que ce pays existe, lorsque les troupes austro-hongroises ont violemment percé ses lignes, défendues par des fantassins mal armés, mal nourris (affamés), aveuglément massacrées depuis deux ans, non tant par l’ennemi que par leur propres chefs, qui allient une incompétence crasse à une féroce incurie. L’irresponsabilité des autorités italiennes, militaires et civiles, n’est pas la seule. Ce sera la pire. Et ce qui va se produire sous peu en Russie se produit alors dans les Alpes : la défaite se transforme en déroute et la déroute en mutinerie de masse. Le ras-le-bol de l’infanterie martyre lâchée dans la plaine vénète ne connaît plus de bornes, les pillages et les viols s’ajoutant au meurtre des chefs qu’on expédie quand ils ont le malheur de vous tomber dans les mains.

De ce traumatisme collectif, l’Italie ne s’est jamais remise. Les populations auxquelles « on » avait seriné sans relâche la fable des soldats de légende, montant au front la fleur au fusil et le patriotisme en sautoir, ne faisant en se jouant qu’une pâtées d’ennemis forcément coupables et inférieurs, prennent de plein fouet dans la figure cette avalanche de bêtes sauvages, rendues folles par les horreurs vécues et l’injustice des sanglantes brimades subies depuis deux ans. Et que font les Hauts Commandements ? Que font les autorités politiques ? Que fait la presse-déjà-tituée » ? Ils mettent la défaite, la déroute et leurs conséquences sur le dos de leurs victimes : tout est de la faute de l’infanterie : lâche, défaitiste, planquée et on en passe.

Suckert et la IVe Armée dont il fait partie – « j’ai eu l’honneur de porter pendant toute la retraite le drapeau de mon régiment » – sont alors envoyés dare-dare sur le front français pour tenter d’arrêter la marche sur Paris du général Ludendorff. C’est là – à Bligny, au Chemin des Dames et ailleurs – qu’ils vont vivre le dernier acte de leur enfer : l’extermination par les gaz, dont lui-même et son frère Alexandre, également rescapé, mourront avant l’âge. Mais c’est à Saint-Hubert, en Ardenne, que le lieutenant d’ordonnace Suckert, occupé à rédiger pour son général un rapport officiel (donc de propagande, ne concernant d’ailleurs que les accomplissements sur le front français) se met a écrire parallèlement d’un seul jet, avec désespoir, avec violence, avec horreur, indignation, répulsion, et comme on se noie, ce qui deviendra Viva Caporetto ! (avec un point d’exclamation d’abord), qu’il croit dû aux chèvres expiatoires (innocentes, ô combien) de la folie générale.

C’est son tout premier livre. Seul, quelqu’un de très jeune pouvait le faire ainsi (Céline ne publiera le Voyage au bout de la nuit qu’en 1932, à 38 ans). Véritable dépucelage littéraire. Au bordel (le plus grand du monde). Mais ce n’est pas seulement le premier livre de Malaparte, c’est aussi le meilleur. Il en publiera ensuite plus d’une vingtaine (sans compter les inédits) dont au moins deux chefs d’œuvre. Pourtant, celui-là restera son préféré, celui dont il sera toujours le plus fier.

Contentons-nous de dire que, son livre encore à l’état de manuscrit, l’auteur, qui n’a pas suivi son général rentré en Italie, choisit de s’inscrire à un concours ouvert aux jeunes officiers désireux d’entrer dans la carrière diplomatique. D’abord déplacé à Landau, en Allemagne, il finit par atterrir à Varsovie, en Pologne., comme attaché militaire à l’ambassade d’Italie. C’est à Varsovie, en 1920, qu’il met la dernière main à son manuscrit, après avoir assisté à la défaite de Lev Trotski, à la tête de l’Armée Rouge, par le général Weygand. Et c’est en 1921, dès son retour à Prato, qu’il fait imprimer son livre à compte d’auteur.

Aussitôt sorti, Viva Caporetto ! est saisi par les autorités et détruit. Il le fait incontinent réimprimer à Rome, par un véritable éditeur cette fois. Republication également saisie et détruite Il le fait alors réimprimer une troisième fois – par le même éditeur – sous un autre titre : La révolte des saints maudits, assorti de plusieurs textes de présentation additionnels. Cette troisième version (deuxième édition) est également saisie, cette fois par le gouvernement de Mussolini, en dépit du fait que l’auteur soit entretemps devenu une des plumes du fascisme.

 

 

 

 

 

Le Pr. Luigi Martellini, éditeur d’Œuvres choisies de Malaparte pour la collection Méridien de Mondadori, a consacré, à l’histoire de ce livre, un important essai que nous reproduisons ici :

 

 

 

 

 

Curzio Malaparte :

 

La révolte des saints maudits

Luigi MARTELLINI

Università della Tuscia-Viterbo1

l.martellini@unitus.it

 

RÉSUMÉ

Cet article retrace la genèse historique, politique, idéologique et littéraire de La révolte des saints maudits, premier texte écrit par Kurt Erich Suckert (Curzio Malaparte) après la défaite italienne de Caporetto et publié en plusieurs éditions toutes saisies d’abord par Giolitti, puis par Nitti et Mussolini. La thèse de l’écrivain (engagé volontaire et invalide de guerre) est que Caporetto ne fut pas une défaite militaire mais une révolte des fantassins des tranchées, causée par le désespoir, la misère insupportable, l’indifférence de la classe dirigeante et du Haut Commandement, les massacres inutiles, la faim, la brutalité, la lutte d’une classe (qui n’avait pas voulu la guerre et qui la faisait) contre la classe dominante (celle des privilégiés qui l’avaient voulue et qui n’y prenaient pas une part active).

 

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N’en déplaise au Pr. Martellini, dont ni la compétence no l’honnêteté ne sont en cause, il est impossible de se contenter de La révolte des saints maudits, comme de « la version ultime voulue par Malaparte », à l’exclusion de toute autre, précédente, qui serait à considérer comme nulle et non avenue puisque écartée par l’auteur lui-même.

Viva Caporetto (avec ou sans point d’exclamation) et La révolte des saints maudits sont deux livres différents, avec un noyau commun. Et les auteurs de ces deux livres ne sont pas les mêmes. Le jeune homme de 23 ans, qui a changé le titre du premier et l’a complété de textes nouveaux, n’était plus celui de 20 ans qui avait accouché en moins de six semaines d’un brûlot unique.  Celui de 23 ans était riche d’une autre expérience, d’autres lectures, d’autres rencontres, et il avait fait, entretemps, des choix qui n’étaient pas nécessairement ceux d’un homme plus éclairé.

Ce qui me paraît sûr, à moi, c’est que La révolte des saints maudits ne renie, ne corrige ni n’amende en rien le livre original. Les textes ajoutés ne l’ont pas été pour se mettre à l’abri ni pour contourner la censure, mais pour convaincre à tout prix, pour persuader que ce qui est dit dans le livre est la vérité. Malaparte n’a-t-il pas lui-même écrit, quarante ans plus tard : « dans ce livre, je suis tout entier, de la tête aux pieds, ce que j’étais alors et ce que je suis devenu ensuite, comme homme et comme écrivain »

C’est pourquoi je trouve que Les belles lettres ont eu raison de retenir, pour l’édition française, la toute première version accessible du texte (la première de Rome) et sous son titre d’origine : Viva Caporetto !  Avec le point d’exclamation.

Rien n’empêche d’autres éditeurs de publier aussi la version ultérieure, avec les changements qu’elle comporte (abondance de biens nuirait-elle ?). En juger autrement reviendrait à jeter aux oubliettes la première édition de Pantagruel, sous prétexte que Rabelais  – par souci esthétique ou pour éviter le bûcher – a modifié son texte pour les éditions ultérieures. À ce compte, il faudrait renoncer à jamais à la merveilleuse série d’invectives à la Sorbonne, autrement dit nous appauvrir considérablement. Qu’aux diables ne plaise !

Juste pour rire : imaginons Rabelais ou Malaparte très vieux, atteints de la maladie d’Alzheimer et révisant l’une ou l’autre de leurs œuvres…

 

 

 

 

 

 

Ce n’était pourtant pas la première fois

 

 

Le Caporetto de l’Antiquité

 

L’Étrusque absolu qu’a été Curzio Malaparte (bien plus encore que l’autre face de la médaille, Pier Paolo Pasolini) ne semble pas avoir vu (les autres non plus), dans l’événement qui l’a marqué à vie, la répétition un peu cafouilleuse du Caporetto de ses ancêtres toscans.

Pourtant, la chute de la Dodécapole – en autant de sièges successifs, au ± IVe siècle avant J.-C. et ensuite – n’a pas été une petite affaire sans conséquences, et pourrait même avoir été une grande première dans l’histoire des peuples.

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La descendance de Garibaldi en guerre

 

 

Garibaldi photographié par Nadar

 

 

On connaît ou on devrait connaître l’histoire du légendaire Giuseppe Garibaldi, héros du Risorgimento, père de l’unité italienne et « Héros des deux mondes ». On devrait d’autant plus la connaître qu’il est né à Nice et que Victor Hugo, Alexandre Dumas et Georges Sand, pour ne citer qu’eux, ne lui ont pas ménagé leur admiration. On ne connaît pas, ou alors beaucoup moins bien, celle de sa descendance.

Or, Garibaldi a eu trois femmes et plusieurs enfants.

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Quelques livres de et sur Malaparte…

…et quelques études en vrac (en italien et en français) 

sur un événement qui a précédé de trois semaines ceux de Saint Petersbourg

 

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Éditeurs italiens et célébrations

 

 

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Armistice 11/11/1918

(la mère de tous les leurres)

 

Serbie : I/V  – À la guerre comme à la guerre – Gatalika

Italie-France II/V – Viva Caporetto ! – Malaparte

France – III/V – La bataille pour le Styx – Céline

Angleterre – IV/V – Àdieu à tout ça ! – Graves, Sassoon

D’ici et d’ailleurs – V/V – Quelques-uns des autres

 

 

 

 

 

En avant pour la prochaine :

 

 

L’art de la guerre

 

4 novembre, voir Naples et mourir

 

Manlio Dinucci – il manifesto – 4.11.2019

 Traduction : Marie-Ange Patrizio

 

 

 

 

C’est Naples, et non pas Rome, qui le 4 novembre a été au centre de la Journée des Forces Armées. Sur le Front de mer Caracciolo ont défilé 5 bataillons.

 

Mais le point fort a été l’aire d’exposition inter-forces, qui a reçu pendant cinq jours Piazza del Plebiscito surtout des jeunes et des enfants. Ils ont pu monter à bord d’un chasseur bombardier, conduire un hélicoptère avec un simulateur de vol, admirer un drone Predator, entrer dans un char d’assaut, s’entraîner avec des instructeurs militaires, pour aller ensuite au port visiter un navire d’assaut amphibie et deux frégates (FREMM). Une grande « Foire de la guerre » montée dans un but précis : le recrutement.

 

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Forza Evo ! Sursum corda

 

 

 

 

Mis en ligne le 11 novembre 2019